de Pierre Assouline

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La République des livres
Tous les gardiens du temple ne sont pas des veuves abusives

Tous les gardiens du temple ne sont pas des veuves abusives

Lorsque l’exécuteur testamentaire est un homme, on dit non sans déférence que c’est un gardien du temple ; mais s’il s’agit d’une femme, elle sera facilement désignée comme une veuve abusive.  La paternité d’une expression aussi fleurie vient d’Anatole de Monzie qui intitula un libelle sacrément misogyne Les veuves abusives (Grasset, 1936). Il y épinglait huit héritières de grands hommes dénoncées pour leur comportement, toutes coupables d’avoir assassiné leur mari après avoir sa mort. A rebours de l’idée selon laquelle un gardien du temple, à l’égal des prêtres du temple d’une divinité de l’antiquité, se jure de l’entretenir et le défendre jusqu’à la mort. N’empêche : encore un bastion à démolir pour #MeToo ! L’urgence de la situation ne permet plus d’ânonner l’adage selon lequel derrière chaque grand homme il y a une femme, d’autant qu’il est souvent détourné par d’horribles machistes (« Derrière chaque grand homme il y a une femme qui n’a rien à se mettre » etc). Car c’est injuste : la veuve comme le gardien abusent autant qu’ils protègent.

Ils ne sont connus que des chercheurs, universitaires ou biographes, fabricants de notes en bas de page et fouille-merde. Le grand public ne découvre leur existence que lorsqu’ils  se révèlent être des fléaux. Ou à leur mort en lisant la rubrique nécrologique. Deux d’entre eux et non des moindres ont disparu presque en même temps en janvier dernier. Deux tempéraments, deux univers fictionnels et surtout deux manières d’envisager leur fonction d’héritiers littéraires totalement opposées sinon antagonistes : l’un Christopher Tolkien, c’était le bon ; l’autre, Stephen Joyce, incarnait la brute (ne cherchez pas le truand). Leurs noms vous disent déjà quelque chose à défaut de leurs prénoms ? Et pour cause ! Il sonne autant comme un patronyme que comme une raison sociale ou une marque déposée,

Le bon d’abord. Christopher Tolkien est mort à 95 ans du côté du village de Aups, dans l’arrondissement de Brignoles (Var), où il s’était retiré au milieu des années 70 après avoir démissionné de son poste de professeur à Oxford, peu après la mort de son père, le génial créateur du Seigneur des anneaux. Plus qu’un roman ou une saga, un monde. Collaborateur et premier critique de son père, son plus jeune fils  fut tout naturellement désigné par testament son exécuteur littéraire, à charge pour lui d’exhumer, de décrypter et d’éditer une masse considérable de documents, fragments et manuscrits éparpillée en un chaos aussi calligraphique que catastrophique dans 70 boites d’archives, ce qui devait aboutir notamment à la publication du Silmarillion, des Enfants de Hurin et d’une vingtaine d’autres livres jusqu’alors inédits. On lui doit de mieux connaître le legendarium derrière cette œuvre qui a donné ses lettres de noblesse à un genre littéraire longtemps méprisé, la fantasy.

Passés 90 ans, il démissionna de ses fonctions au Tolkien Estate, la structure juridique qu’il avait créée mais gérer les droits d’auteurs, le droit d’auteur et certains produits dérivés mais jamais n’abandonna celle d’exécuteur littéraire, luttant jusqu’au bout pour enrichir et défendre et faire vivre la saga Tolkien, y mettant parfois sa touche mais sans abuser, juste pour combler des blancs ou rendre intelligible une page chancelante. A sa façon, dont tous les spécialistes lui ont été reconnaissants : en gardien du temple mais bienveillant, généreux, disponible, fidèle et surtout intègre quand tant d’autres sont si psychorigides.

On a pu dire qu’en le perdant, les tolkienolâtres, secte innombrable, venaient de perdre « la boussole de la Terre du Milieu »  dont il avait dessiné les cartes, et que ses peuples se considéraient en deuil. Tout jeune, il avait observé de près et accompagné pas à pas l’évolution de l’œuvre paternelle. Les deux ont grandi ensemble. Les personnages imaginaires de l’un et la petite personne de l’autre., mais en totale osmose puisque le géniteur-créateur les lui racontait et plus tard les lui soumettait. Il était écrit dans le Genèse de cette œuvre sans pareil que Christopher serait non le gardien de son frère mais celui de son père.

Stephen Joyce, c’était la brute. Lui aussi s’était retiré en France à la Flotte, commune de l’île de Ré. Il se voulait le gardien de son grand-père mais tout dans son comportement, ses décrets, ses interventions reflétait plutôt la névrose d’ une veuve abusive. En 2012, lorsque l’œuvre de James Joyce, auteur de Ulysses, l’un des rares romans de langue anglaise qui ont dominé leur siècle, est tombé dans le domaine public, ses spécialistes un peu partout dans le monde ont poussé un « ouf ! » de soulagement qui a du ébranler jusqu’aux murs des pubs de Dublin et qu’un tweet résuma d’un trait : « Fuck you, Stephen Joyce ! » (inutile de traduire : grâce aux films de Martin Scorcese, même ceux qui n’ont jamais appris l’anglais comprennent).

Il est vrai qu’il était détestable, non seulement par son arrogance et sa prétentions naturelles et par ses actions : héritier de 50%, puis de 70% puis de la totalité des droits à mesure des décès et des désistements dans sa famille, il ne cessa de faire obstacle à la recherche universitaire sur l’œuvre de James Joyce : il répondait toujours par la négative à toute demande de consultation des précieuses archives qu’il détenait ; il refusait d’accorder l’autorisation de reproduire des extraits des livres ou de la correspondance, s’y résignait parfois exceptionnellement mais à des tarifs si scandaleusement prohibitifs qu’ils aboutissaient à un refus ; il s’opposait aux projets d’expositions de manuscrits, ou aux lectures en public et adaptations pour la scène du maître-livre aussi bien que de Gens de Dublin, Portrait de l’artiste en jeune homme ou Finnegans Wake allant jusqu’à poursuivre des théâtres devant les tribunaux ; il s’invitait aux colloques où on ne l’invitait plus pour prendre la parole quand nul ne songeait à la lui donnait afin de lancer à la figure des érudits (« des rats et des poux qui devraient être exterminés ! » comme il les désignait) accourus des plus prestigieuses universités à travers le monde :

 « Si mon grand-père était là, il éclaterait de rire en vous écoutant !…Je suis un Joyce, vous n’êtes que des joyciens ! ».

Et reprenant tout interlocuteur qui l’évoquerait ou le présenterait autrement que comme « « Stephen James Joyce », il prenait un malin plaisir à raconter comment il avait détruit une partie de la correspondance entre ses grands-parents, les lettres de Samuel Beckett du temps où il sortait avec leur fille Lucia etc Au vrai, il y faisait régner la terreur et en jouissait, variante de la perversité en milieu littéraire. Abus de pouvoir ? C’est peu de le dire, la chronique de ses procès en témoigne. Stephen Joyce, qui avait neuf ans à la mort de son grand-père et qui fit une carrière de haut-fonctionnaire dans une organisation internationale, y avait renoncé à la mort de son père, comme Christopher Tolkien dans les années 70, pour se consacrer à la gestion de l’héritage, persuadé qu’il protégeait et préservait non seulement « la pureté » (sic) de l’œuvre de nonno (« papy », en italien) comme il continuait à l’appeler, mais la vie privée de sa famille. Ah, papy James, si tu savais…

(« Tolkien père et… fils », photos D.R. ; « James Joyce avec son petit-fils Stephen en 1934. Photo Bettmann Archive)

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2 207 Réponses pour Tous les gardiens du temple ne sont pas des veuves abusives

Marie Sasseur dit: à

Petit retour d’expérience sur le profil des victimes du covid.

Et Al, un commentaire sur l’état de santé dans les sociétés occidentales ?

Electing to define death from COVID-19 in this way may have resulted in an overestimation of the case-fatality rate. A subsample of 355 patients with COVID-19 who died in Italy underwent detailed chart review. Among these patients, the mean age was 79.5 years (SD, 8.1) and 106 (30.0%) were women. In this sample, 117 patients (30%) had ischemic heart disease, 126 (35.5%) had diabetes, 72 (20.3%) had active cancer, 87 (24.5%) had atrial fibrillation, 24 (6.8%) had dementia, and 34 (9.6%) had a history of stroke. The mean number of preexisting diseases was 2.7 (SD, 1.6). Overall, only 3 patients (0.8%) had no diseases, 89 (25.1%) had a single disease, 91 (25.6%) had 2 diseases, and 172 (48.5%) had 3 or more underlying diseases.

Janssen J-J dit: à

(J. Ext., 20.4.20 @17.40)
Après-midi pluvieuse passée avec « W ou le souvenir d’enfance » de PEREC Georges (1975). Un passage m’a rappelé avoir joué, tout comme lui à l’école, avec ces deux petites bandes de carton, qui avaient tout de l’ancêtre de l’origami. Il ne donne pas de nom à ce petit jeu. En avait-il un par chez vous ?
___________
(p. 80) « on disposait parallèlement des bandes étroites de carton léger coloriées de diverses couleurs et on les croisait avec ds bandes identiques en passant une fois au-dessus, une fois au-dessous. Je me souviens que ce jeu m’enchanta, que j’en compris très vite le principe et que j’y excellais »
_______________

Une indicible et douloureuse nostalgie se dégage de ce petit livre de remémoration… hors du temps. Telle, dans ce fragment par exemple (p. 63) :
« Je ne sais pas si je n’ai rien à dire, je sais que je ne dis rien ; je ne sais pas si ce que j’aurais à dire n’est pas dit parce qu’il est l’indicible (l’indicible n’est pas tapi dans l’écriture, il est ce qui l’a bien avant déclenchée) ; je sais que ce que je dis est blanc, est neutre, est signe une fois pour toutes d’un anéantissement une fois pour toutes »
(…)
« je ne retrouverai jamais, dans mon ressassement même, que l’ultime reflet d’une parole absente de l’écriture, le scandale de leur silence (ndl : ses parents) et de mon silence : je n’écris pas pour dire que je ne dirai rien, je n’écris pas pour dire que je n’ai rien à écrire. J’écris : j’écris parce que nous avons vécu ensemble, parce que j’ai été un parmi eux, ombre au milieu de leurs ombres, corps près de leur corps ; j’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l’écriture ; leur souvenir est mort à l’écriture : l’écriture est le souvenir de leur mort et l’affirmation de ma vie ».

MAGNIFIQUE.

B dit: à

Petit retour d’expérience sur le profil des victimes du covid.

Énumération des facteurs de comorbidité. L’âge en est un à lui seul. Est estimée dans certaines approches la surmortalité. C’est facile à établir, il suffit de regarder les chiffres des années précédentes à une période donnée.

B dit: à

Sans protection sur terrain débilité la grippe espagnole avait réussi à semer plus de 50 millions de morts à travers la planète. C’est à cette maladie qu’est comparé ce virus en couronne .

hamlet dit: à

B : « Partout où vous irez le virus pourra modifier votre état de santé provisoirement ou définitivement, mettre un terme à votre statut de vivant. »

oui, sauf que les personnes positives seront repérables par un signal bluetooth que vous recevrez sur votre téléphone, et qui aussi déclenchera une alarme dès qu’il entreront dans un magasin.

des trucs qui se faisaient déjà au moyen âge pour repérés les lépreux et les pestiférés, sauf qu’à l’époque ils ne connaissaient pas encore la technologie bluetooth, en tout cas pas dans tous les pays.

Jazzi dit: à

Salut, Chaloux !

J’aurais dû penser à Victor Brauner, renato. La sculpture qu’il a réalisé pour la tombe de sa femme, qu’il a rejoint ensuite, au cimetière du Montparnasse fait écho au « Baiser » de Brancusi…

hamlet dit: à

j’en ai qu’une : pour repéréR

Jazzi dit: à

Salut, Ch.aloux !

J’aurais dû penser à Victor Brauner, renato. La sculpture qu’il a réalisé pour la tombe de sa femme, qu’il a rejoint ensuite, au cimetière du Montparnasse fait écho au « Baiser » de Brancusi…

hamlet dit: à

non deux : qu’ilS entreront

Marie Sasseur dit: à

Bonne nouvelle. La crise économique ne sera pas générale.
sanofi prévoit de financer des startup pour le dépistage du covid.

hamlet dit: à

et sur les blogs, les personnes positives au c19 utilisant plusieurs pseudos devront le déclarer pour tous leurs pseudos !

Marie Sasseur dit: à

Par ailleurs sanofi qui ne finance plus les recherches a l’IHU Méditerranée depuis 2015, se tient prêt, dès que les autorités médicales en donneront l’ordre , à produire des millions de plaquettes de plaquenil.
Y’a pas de petits profits.

une main ... dit: à

C’est l’ heure de C. Lignac, Tchao!
( ça va nous changer du menu de D,sauf votre respect!)

Ingrédients du lundi 20 avril 2020 :

Boulettes sauce tomate basilic, penne, burrata

300g de viande hachée de bœuf
300g de viande hachée de porc
30g de parmesan râpé ou fromage râpé et haché finement
2 œufs
100g de ricotta ou fromage frais
2 cuillères à soupe de persil haché
100g de pain sans croûte trempé dans le lait
500g de sauce tomate ou tomate concassée
1 brin de thym frais
1/2 de botte de basilic
1 gousse d’ail épluché et dégermé
1 oignon épluché et ciselé
240g de penne cru
2 boules de burrata de 125g ou mozzarella
200g de chapelure de pain très fine
2 jaunes battus avec 1 cuillère d’eau
huile d’olive
sel fin & poivre du moulin
gros sel

hamlet dit: à

sûr que les boites comme Sanofi, Mérieux, Genzyme, Roche, Beckman, Abbott, Qiagen, Thermofisher, Quest etc… eux la crise ils connaissent pas !

mais ça un gamin de 6 ans le comprendrait.

une main ... dit: à

20 04 2020 18 h 20

Janssen J-J dit: à

@ AN, Ch., MS, Ham, muriel chaleix,

… eh bé, suis gâté tantôt, on dirait. (mets bourratifs ; mauvaise comprenette ; défonçage de Valéry ; accusation de pas lire Artières ; passage à l’ennemie ; lionel chalumeau débloqué), boudiou, etcétéra, s’en passe icite. Impossib’ de rattraper la rata.
Comme Chantal, Olga, Lavande, Annelise, et toutes ces jeunes femmes… j’ai cette impression de langueur, de retard et de lassitude. Suis peut-être atteint, à J+33 ?
La verrai peut-être une dernière fois, mais ce ne sera pas facile à organiser…

hamlet dit: à

pour qui a mis les pieds sur le site de Sanofi à Montpellier c’était effectivement devenu une usine fantôme.

le problème est que comme ils ont viré tout le monde va falloir qu’il réembauchent et qu’ils reforment !

en matière d’économie y’a pas de petites conneries.

Taleb dit: à

Il y a des livres passionnants.
Il y a des livres plaisants.
Il y a des livres ennuyeux.
Il y a des livres chiants.
Et il y a des livres qu’on ne lira jamais.

hamlet dit: à

3j vous aurez remarqué vous aussi l’hyper féminisation du blog à passou ?

je me demande si c’était pas mieux du temps où on était entre mecs.

ou comment se mettre toutes les gonzesses à dos…

Marie Sasseur dit: à

C’est l’ heure de C. Lignac, Tchao!

A deux mains,
Merci, hier soir c’était déjà un vrai défi, comme dans un diner presque parfait ( du gibier).
Au 11 mai , on sera tous toqués d’étoiles…;-)

hamlet dit: à

« Et il y a des livres qu’on ne lira jamais. »

oui surement les plus beaux, comme les baisers jamais donnés, les lettres jamais envoyées, les mots jamais prononcés, ces livres resteront dans nos âmes tels d’éternels regrets… en dehors bien sûr de ceux de Marie Darrieussecq.

Janssen J-J dit: à

@ B., ’à l’époque ils ne connaissaient pas encore la technologie bluetooth,

qu’est-ce que c’est dent bleue ? moi non plus je connais pas, suis pas sorti de l’âge moyen, faut dire. Ça peut être une chance pour moi, B., non ?

Il a été déconfiné de l’rdl, Ionel ? Vous l’avais dit, ça dure jamais longtemps…

et alii dit: à

La Chine annonce débuter des essais cliniques sur l’être humain pour deux vaccins contre le coronavirus Covid-19. Le premier est développé par la société pharmaceutique chinoise Sinovac Biotech, cotée au Nasdaq et l’autre par l’Institut de produits biologiques de Wuhan et l’Institut de virologie de Wuhan. Les deux équipes ont reçu le feu vert de l’agence chinoise des médicaments et de la sécurité alimentaire, l’équivalent en Chine de notre Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM.) « La vaccination de sujets durant la phase 1 des essais cliniques et le recrutement de volontaires pour la phase 2 des essais cliniques a commencé le 9 avril » 2020, a déclaré Wu Yuanbin, un responsable du ministère chinois de la Science et de la Technologie, lors d’un point de presse.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-un-vaccin-deja-en-phase-ii-en-chine_143633

Jazzi dit: à

Le problème Taleb, c’est que ce qui est passionnant pour les uns est ennuyeux pour les autres et inversement !

et alii dit: à

Les preuves s’accumulent en faveur d’une atteinte cérébrale par le Covid-19. Confusion et agitation ont ainsi été rapportés par des médecins français et américains, probablement en lien avec une réponse immunitaire inappropriée.

hamlet dit: à

Phil, vous qui êtes spécialiste, pensez-vous que les films pornos soft bavarois sont comme des belles histoires romantiques dont on aurait retiré les passages les plus chiants ?

Janssen J-J dit: à

@ je me demande si c’était pas mieux du temps où on était entre mecs.

Jamais connu cet âge d’or sodomitique, fellationnsite, et fistfukiniste. Quand ça ? (todasy ?) où ça ? (vaticanesque)… Y avez-vous vos passe-droit, j’Hexpire ?

hamlet dit: à

Jazzi, vous le spécialiste, c’est vrai que Proust a été inhumé à la Madeleine ?

hamlet dit: à

3j(oublitout) c’était le temps où on t’appelait Diago !

Janssen J-J dit: à

@ Les preuves s’accumulent en faveur d’une atteinte cérébrale par le Covid-19.

On vous avait pourtant prévenue de ne pas trainer sur les ordi de n’importe qui toute la ste journée, etalii !…

bouguereau dit: à

..mais ta gueule raclure de keupu

hamlet dit: à

tout ça c’est la faute à Noé : quelle idée d’embarquer sur son rafiot un couple de virus ?

hamlet dit: à

la différence entre l’alcool et le c19 c’est que même si l’alcool reste une grande cause mortalité, c’est aussi une grande cause de natalité.

renato dit: à

« Les preuves s’accumulent en faveur d’une atteinte cérébrale par le Covid-19. »

Cela permettra à cerains une sacrée justification : « J’ai fait le Covid-19 ».

Janssen J-J dit: à

@ le temps où on t’appelait Diago

Que nenni !… y’en a toujours eu… des sacrées foldingues à notre époque, tu les as oubiyées, dextre… Ne m’oblige pas à les citer toutes, hein, on va croire que t’es misogyn, il est qu’elles nous étaient plus soumises dans l’ensemble, mais CT était là, depuis longtemps, l’attendait de se coucher de bonne heure !
NB/ la plus mimie, c’était Zerbinette, pas vrai ?

bouguereau dit: à

j’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile et que la trace en est l’écriture ; leur souvenir est mort à l’écriture : l’écriture est le souvenir de leur mort et l’affirmation de ma vie

c’est pas mal..mais chopénoère aurait dit..et testo..si que c’était biner les carottes c’était pareil..certes pour la mise en abyme c’était rapé

bouguereau dit: à

« J’ai fait le Covid-19 »

il t’a refait plutôt..c’est que c’est un fin dialecticien

hamlet dit: à

y’en avait une aussi qui s’appelait Hannah, vous avez connu ? une fois elle voulait absolument savoir où j’habitais pour venir me défoncer la tronche à coup de batte de base ball.

bouguereau dit: à

« Étudier l’histoire de l’art est-il encore licite ? »

trés bon rénateau..et hévidemment tu ne verras pas que c’est une pierre dans ton jardin..jardin sec..comme en harizona

hamlet dit: à

Diago en ce temps mon pseudo c’était Zeno !
j’aimais bien Traube vous l’avez connu ? il était collectionneur d’art.

bouguereau dit: à

hévidemment tu peux toujours dire comme charoulet que c’est des trucs des marxiss léninis..tu sais qu’il y a encore des lénine a vendre en russie..c’est moins cher qu’un brancuzi..ça a augmenté quand même..tu pourrais le mettre dans ton jardin..mais il faut un permis de construire il parait..pour la hauteur

hamlet dit: à

greubou, toi qu’a tes entrées partout, tu pourrais demandé au Pape s’il considère le c19 comme une créature de Dieu?

hamlet dit: à

c’est même écrit dans la Genèse : le 6ème jour Dieu créa le covid19… juste qu’à l’époque on l’appelait pas encore comme ça.

Chaloux dit: à

Funérailles de Proust à Saint-Pierre de Chaillot. tombe au Père Lachaise.

bouguereau dit: à

il a adapté « Le Corbeau et le Renard » à la sauce verlan

je crois que dutour..l’a déja fait 2 ou 3 mille fois..hon va dire sans facher quil était de droite..lapolitique la culture et lhistoire..c’est un vrai poéme..surtout depuis 30 piges

hamlet dit: à

« hamlet, a vous de nous mettre le cogito en VERLAN »

connait pas, je sais juste qu’Homère a appelé sa princesse Nausicaa parce qu’en verlant ça donne Casino et qu’à l’époque il y faisait ses courses, un hommage.

bouguereau dit: à

le c19 comme une créature de Dieu

de yavé raclure de keupu..et toi haussi..ça se corse..étape vers jéruzalème

Jazzi dit: à

« y’en avait une aussi qui s’appelait Hannah »

Oui, elle tournait dans des films pornos soft bavarois des années 70 !

et alii dit: à

P.Descola:
« Parler de la « nature » : une erreur ?
« La nature est un concept occidental qui désigne l’ensemble des non-humains. Et cette séparation entre humain et non-humain a eu pour résultat d’introduire une distance sociale entre eux. »

On peut penser que le virus est une métaphore de l’humanité. Nous avons vis-à-vis de la terre, le même rapport instrumental qu’un virus. D’une certaine façon, l’être humain est le pathogène de la planète. Philippe Descola

« Cette idée très humaine que la nature est infinie a eu comme conséquence que ce système si singulier basé sur la productivité et la rentabilité a engendré une catastrophe planétaire. »

bouguereau dit: à

oui, sauf que les personnes positives seront repérables par un signal bluetooth que vous recevrez sur votre téléphone, et qui aussi déclenchera une alarme dès qu’il entreront dans un magasin

dirfilou y va pirater et sdéclarer covideux et relaspe..ça va biper partout..les gonzesses vont le matter ahvec un effroi et trezoune avec un chaud au cul..ça lui rapélera sa jeunesse du temps où il était blouzon nouère..c’est moins cher que de continuer le tatouage teutonique sur le cou..térezoune elle aimait pas

Soleil vert dit: à

« La Chine annonce débuter des essais cliniques sur l’être humain pour deux vaccins contre le coronavirus Covid-19. »

J’espère que le professeur Montagnier a tort au sujet des séquences VIH présentes dans le génome du Covid, parce que sinon à mon avis c’est foutu pour le vaccin.

bouguereau dit: à

D’une certaine façon, l’être humain est le pathogène de la planète. Philippe Descola

si descola smet haussi a la série b..

bouguereau dit: à

parce que sinon à mon avis c’est foutu pour le vaccin

que vient foutre le ‘à mon avis’ l’anedans..y parait que litlère adorait les frites..levinas haussi

christiane dit: à

Merci, hot pepper pour le lien de l’œuvre « vivre masqué »

http://www.gilbert-garcin.com/108_fichiers/image003.jpg

« Écrire et se cacher ?
Se cacher sans écrire , ce serait disparaître. Écrire sans se cacher, ce serait renoncer à être différent.
Écrire dans la volonté de solitude… »
Jean Starobinski Jean-Jacques Rousseau : la transparence et l’obstacle (Gallimard)- p.153.

renato dit: à

C’est une drôle d’idée, bouguereau, qu’ils ln pondu à Yale : supprimer le cours Introduction to Art History: Renaissance to the Present, en tout cas dans le papier il est même question de Nietzsche e Feyerabend. Enfin, une décision doctement prise — bien que depuis le fond de la scène une petite voix laisse intendre l’argument économique.

bouguereau dit: à

pas du tout étrange rénateau..ils savent trés bien ce qu’il font..et dans 1 an ou 2 tu me diras que tu as houblié même que ça t’auras étonné..qu’il faudrait citer larchive..quelle sera fausse..du mozart

renato dit: à

Enfin !!! ln > ONT

bouguereau dit: à

renfield..un tuyau de plomb qui débouche sur un panier percé..bouffé de lettres carrés

bouguereau dit: à

même si l’alcool reste une grande cause mortalité, c’est aussi une grande cause de natalité

desproges le dis avec plus de peps..cite au moins tes sources raclure de keupu..surtout celle là..hassez sacrées

Jazzi dit: à

« y parait que litlère adorait les frites..levinas haussi »

Mais qui n’aime pas les frites, le boug !

bouguereau dit: à

ce qui m’horripile dans ce que j’entends c’est qu’il manque la phrase de notre jeunesse qui allait bien baroz..toi aussi tu as du l’entendre avec le sourire..car ma foi avec le recul ça semblait avoir une vertue défouloir..catarsis comme ils disent ‘il faudrait une bonne guerre’

Marie Sasseur dit: à

Créatures fabuleuses.

« Elle appartient au rameau pie rouge des montagnes et elle ressemble beaucoup à l’évolène qui est en quelque sorte une hérens pie rouge. L’alpine hérens est originaire du Val d’Hérens, en Valais (Suisse), où, montagnarde à courtes pattes, elle grimpe facilement jusqu’à 3 000 mètres d’altitude. Ses ancêtres étaient présents en Valais vers 3000 av. J.-C. comme l’atteste un fragment de crâne retrouvé dans le site archéologique de Sion-Saint-Guérin (Chaix 1986). C’est en 1859 que la race d’Evolène, désignée dès 1861 sous le nom de race d’Hérens, est mentionnée pour la première fois dans les listes de concours. »
Wiki

bouguereau dit: à

reuzment que tèrezoune elle fait meuh quand qu’on l’appelle baroz..

Jazzi dit: à

Mais la guerre est dans la nature des choses, le boug, elle fait la paire avec la paix.
L’une va avec l’autre, mais alternativement.

Marie Sasseur dit: à

« «Le carnaval se transmet par habitude et par discours donc on ne sait pas exactement à quand il remonte. Un jour, un cahier de 1911 a été retrouvé. Il contenait des notes en patois avec un passage qui traduisait la volonté des instituteurs et du clergé d’éradiquer le carnaval», raconte Gisèle Pannatier, qui travaille également pour le musée du village et pour l’office du tourisme en tant que guide »

https://houseofswitzerland.org/fr/swissstories/histoire/traditions-identitaires

Jazzi dit: à

L’une ne va pas sans l’autre, mais alternativement.
(c’est mieux)

et alii dit: à

le boug c’est qu’une couenne alors que le lacanien c’est du koan

Marie Sasseur dit: à

La première boite pharmaceutique, au classement mondial est suisse.

Marie Sasseur dit: à

Le Koan, j’ai découvert ce mot en lisant le bouquin -nul- d’une copine à Passou, et encore, c’était pas dans le bouquin..

Jazzi dit: à

Faites gaffe, et alii, la Marie Sasseur squatte votre appartement !

hamlet dit: à

« desproges le dis avec plus de peps..cite au moins tes sources raclure de keupu..surtout celle là..hassez sacrées »

révisez vos classiques greubou : elle n’est pas de Desproges mais de Jean Yanne !

Marie Sasseur dit: à

Je ne squatte rien du tout, je relève les couanneries d’Et Al.

hamlet dit: à

« La Chine annonce débuter des essais cliniques sur l’être humain pour deux vaccins contre le coronavirus Covid-19. »

normal d’autant qu’ils avaient commencé par faire l’inverse.

et alii dit: à

Je ne squatte rien du tout,
encore une qui n’a pas d’esprit et pique les mots des autres sans les comprendre!quelle misère ces bonzesses

Jazzi dit: à

Mais et alii nous a dit que le vaccin est fin prêt en Israél !

Marie Sasseur dit: à

C’est cela Et Al, prenez bien vos médocs.

Je sors, lol.

Janssen J-J dit: à

@ Hannah, vous avez connu ? une fois elle voulait absolument savoir où j’habitais pour venir me défoncer la tronche à coup de batte de base ball.

Yes, elle m’a fait le même coup du rencart à la République. C’est la même qui sévit aujourd’hui, Sa soeur au final…

TKT, oui, le sévit toujours à Zurich. Se voient souvent avec elle à Genève.

Ah oui, Zeno, je recherchais le pseudo. Je l’aimais bien ce Zeno, était beaucoup plus sympa qu’Hamlet, moinss dogmatique…
Bof, tte façon, tout le monde vieillit de mal en pis, comme passoul, faudra bin en finir…
On dit : « le covid, c’est le destin », nino…, c’est pas la soeur de Tarzoune qui trouvera ma solution, hein…
https://www.youtube.com/watch?v=FgxwKEuy-pM

et alii dit: à

fin prêt non, JB, pas fin prêt ,il faut retrouver l’annonce ;je crois dans quelques semaines;l’essentiel est qu’on en ait un; Israel a déjà fait savoir qu’il communiquerait aux autres pays (etc)

Soleil vert dit: à

A la manière de Drillon :
Tous les soirs à 20H des gens de l’immeuble d’en face applaudissent. J’ai beau les remercier ils remettent ça le lendemain.

– bon 20 000 morts j’ai pas le cœur d’applaudir –

hamlet dit: à

c’est comment déjà le nom de l’autre imbécile qui a pondu un tas de bouquins sur ces trucs de « sagesse et philosophies chinoises » ? j’espère qu’il chopera le c19 ça changera son regard sur la sagesse chinoise…
.

hamlet dit: à

« Je l’aimais bien ce Zeno, était beaucoup plus sympa qu’Hamlet, moinss dogmatique… »

oui moins aussi je l’aimais bien, il était même pas dogmatique du tout.

et alii dit: à

l’annonce israelienne de MIGAL POUR J.B. Avec des dates
If all goes as planned, the vaccine could be ready within a few weeks and available in 90 days, according to a release. (Akunis made his statement at the end of February.)

et alii dit: à

hamlet, désolée, vous avez gardé un a de Nausicaa dans vos manches pour faire croire que c’était vous l’objet petit a lacanien;ve n’est pas de la triche,c’est du vol

renato dit: à

Soleil vert, je connais une infirmière : jusqu’à 12 heure de travail/jour dans une société qui plane dans un vent de 36 heres/semaine, l’applaudir ce n’est pas cher payé.

renato dit: à

Oups ! payé > payER

Soleil vert dit: à

Bien sur Renato.
D’ailleurs ma femme est infirmière…

D. dit: à

20000 c’est parce que nous comptons en base 10. Purement arbitraire. En base 2 ça fait 0100111000100000.

D. dit: à

En hexadécimal : 4E20

et alii dit: à

au fait le chat d’einstein -qui ne portait pas de chaussettes-
se nommait tiger et déprimait quand il pleuvait

et alii dit: à

qui a pondu un tas de bouquins sur ces trucs de « sagesse et philosophies chinoises » ?
j’espère,hamlet, que vous ne parlez pas de F.Jullien;ne vous faites pas plus méchant qu’un « normal » erdélien !

hamlet dit: à

« qui a pondu un tas de bouquins sur ces trucs de « sagesse et philosophies chinoises » ?
j’espère,hamlet, que vous ne parlez pas de F.Jullien;ne vous faites pas plus méchant qu’un « normal » erdélien ! »

et alii bien sûr que non je ne parlais pas de F Jullien pour la bonne raison que je suis pas ce clan des méchants dont vous parlez !

et pour vous le prouver, avec un peu de chance je peux bien réussir à en trouver un autre…

Janssen J-J dit: à

@ alii nous a dit que le vaccin est fin prêt en Israél

oui mais ils n’en donnent qu’aux juifs croyants, donc, tu peux toujours courir, mécréant, petit a lacanien !

et alii dit: à

20 avril Extrait:

Plusieurs équipes dans plusieurs pays (notamment en Chine, en France – à Lille – aux USA), ont fait une découverte majeure qui offre un grand espoir de traitement du covid-19.
Le virus Covid-19, en effet, ne tuerait pas directement, mais par l’intermédiaire d’une bactérie intestinale qu’il infecterait, la Prevotella… et c’est cette bactérie infectée qui, devenant virulente, déclencherait l’hyper-réaction immunitaire qui délabre les poumons et tue le malade !

et alii dit: à

oui mais ils n’en donnent qu’aux juifs croyants, donc, tu peux toujours courir, mécréant, petit a lacanien !malveillant et borné as usual
lisez plutôt les infos
bonsoir

B dit: à

Bactérie infectée?

Janssen J-J dit: à

@ CT – j’ai pas retrouvé le lien CT/Odette de Swann/Françoise. Flemme de remonter à pas d’heure. Pourriez-vous le relinkter sur l’rdl icite ? merci (Je le prends sur moi, hein, en aucune manière, on dira que c’est pour vous faire mousser).

@ SV – Avez l’air de bien aimer les romans de Conrad. Merci de rappeler sa mémoire.

et alii dit: à

ce n’est pas moi qui rédige les infos sur le covid :on remarquera qu’il y a la plupart du temps le nom de responsables chercheurs et d’une institution;ainsi le plus récent qui répond à J.B.
Le professeur Jonathan Gershoni de l’École de biologie cellulaire et de biotechnologie de l’Université de Tel Aviv (TAU) a déclaré dimanche au Jerusalem Post que le travail que son laboratoire effectue sur la famille de virus corona est accompli aux “deux tiers du chemin” sur la voie du processus visant à développer un vaccin pour mettre en échec le COVID-19.

Janssen J-J dit: à

@ malveillant et borné as usual

mais non, mais non… un brin titilleur simplement, et ça nous répond au quart de poil… Etes bien vivante, suis soulagé, car Ch., moi et qques autres, on craint toujours un brin pour votre santé
(nb / je ne parviens pas à lire don à m’instruire au moindre de de vos messages, liens et copiers-collers. Vous non plus d’ailleurs). Je me contente d’admirer vos invectives et les aveux proliférants relatifs à votre vie intellectuelle, morale, érotique, religieuse et familiale, sans compter les anecdotes, inventées aussi, les plus drôles. C’est d’un riche !… (point d’exclamation inversé – Buenas noche !)

Clopine dit: à

Vous savez, JJJ, je ne refuserais pas tant que ça que quelqu’un « me fasse mousser », ahahah.

Songez à qui je suis… Où je vis… et à la pauvreté de ce que Bourdieu appellerait sans doute mon capital social et économique…(le capital culturel, que je me suis bricolée toute seule comme une grande, ne me déçoit pas trop, mais bon.)

bref.
Si vous lisez mes petites nouvelles, tentez de ne pas prendre en compte les coquilles et fautes qui les parsèment (il y a un « quelle » à la place de « quel » qui m’a sauté aux yeux, mais bref, je remets toutes les corrections à plus tard. Je veux dire que, pour l’instant, je « teste » l’intérêt possible (ou non), sur d’éventuels lecteurs ; il ne s’agit que de sourire, certes, mais pour sourire, il faut que cela fonctionne. Or, je ne suis évidemment, malgré les premiers échos plutôt favorables mais très épars, très dispersés, sûre de rien, ahahah derechef.)

Le dernier né, le confinement de Françoise, est ici : https://www.scribay.com/text/1504257332/le-confinement-de-francoise

J’ai dû convoquer pas moins qu’un gros service public pour l’assassiner, celle-là.. Wouarf.

hamlet dit: à

« Le virus Covid-19, en effet, ne tuerait pas directement »

et oui et alii un virus ne tue jamais directement, mais toujours indirectement, c’est son côté sournois du type qui cache son jeu, je pensais que depuis les sida les gens l’avaient compris ? après cette crise les survivants seront tous des spécialistes en virologie.

hamlet dit: à

Clopine, c’est avec grand plaisir que j’aurais lu vos écrits, mais je ne sais pas si vous souvenez la façon dont vous et tous les autres avaient réagi lorsque je m’étais permis de copier sur ce blog, très humblement des extraits d’Antimatière, des petits textes sans prétention et sans grand intérêt bien sûr (vous étiez même sérieusment bourrée), mais ce manque d’empathie, d’amicalité, tout cela m’avait profondément blessé, aussi vous comprendrez bien que je ne prendrai évidemment pas la peine ni le temps de lire vos textes, oeil pour oeil, dent pour dent, c’est la loi du Talion…

et alii dit: à

t les aveux proliférants relatifs à votre vie intellectuelle, morale, érotique, religieuse et familiale, sans compter les anecdotes, inventées aussi, les plus drôles.
ça c’est du fantasme ou de la confusion, ou de la malignité prospective, puisque vous avez compris que je ne m’intéresse pas à vos propos en particulier et en général;c’est peut-être du gout des erdéliens qui font des fiches et s’emmêlent dans leurs notes ,ce qui n’est pas mon cas ;je vous prie donc de cesser votre manège avec « moi »;
un autre site « médical » d’information
http://www.docteurinfo.com/
bonsoir;je ne viens pas vous demander vos sources d’info non plus

Jazzi dit: à

« l’applaudir ce n’est pas cher payé. »

C’était très bien ainsi, renato…

et alii dit: à

si j’inventais quoi que ce soit, je ne viendrais pas le raconter ici;je n’ai aucune estime pour les personnes qui viennent sur ce blog affuter leurs armes de psychologie souvent par des « inventions »;et je leur sers des liens pour les aider à s’appuyer sur des faits vérifiables et découvrir des interlocuteurs-qui signent leurs articles , indiquent leur blog éventuellement etc susceptibles de s’intéresser à leurs questions et leurs remarques

Clopine dit: à

Désolée de vous avoir vexé, Hamlet, et arrêtez de la ramener avec un alcool qui aurait présidé à un « jugement » de ma part. Très humblement, les uchronies et les spéculations façon « star trek » ne me passionnent pas vraiment, sous votre plume ou sous d’autres. Il y faut vraiment un talent si absolument exceptionnel qu’il est bien souvent sous-tendu par autre chose (par exemple, des diplômes universitaires en physique ou en chimie sont souvent accolés aux très grands du genre, Bradbury ou autres).

Quant à votre théorie du talion, là, » oeil pour oeil, dent pour dent », je vous rappelle que vous vous adressez à une lectrice de Victor Hugo, comme mon pseudo l’indique à quiconque d’averti. Il est donc hors de question que je puisse y souscrire. Elle est criminelle, en fait. Mais, dans votre cas, je pense que, plus qu’une théorie assumée par une réflexion construite, elle relève d’un réflexe que je ne saurais qualifier autrement que d’élémentaire, comme l’école où, pendant les récréations, de semblables comportements président aux relations entre les élèves. Or, le savez-vous ? J’ai 64 ans.

et alii dit: à

je serais même plus précise:certaines personnes plus préoccupées de « leurs intérêts » que du billet de P.
Assouline utilisent des procédés « psycologiques » qui me dégoûtent; c’est peut-être un effet de la liberté virtuelle; mais mon dégoût est absolu et je ne vois aucune raison d’en dire plus;

et alii dit: à

psychologiques

hamlet dit: à

Clopine, non bien sûr, je ne faisais aucun lien avec le fait que vous étiez bourrée, d’autant que vous l’étiez après, cela dit reconnaissez que vous l’êtes souvent en fin de soirée.

et alii dit: à

je serai ; (je partage la remarque de Drillon sur la prononciation ,soit dit en passant)

hamlet dit: à

Clopine, par exemple quand vous avez lancé cette pique à passou comme quoi il s’intéressait aux lettres mais pas à l’être vus l’étiez non ? je veux dire bourrée ?

Jazzi dit: à

C’est plus de l’oedipe littéraire, Clopine, mais du meurtre en série !

et alii dit: à

votre théorie du talion, là,
qu’il me soit permis (excusé) de rajouter que cela relève d’une interprétation fautive par ignorance , et en cela très partagée en français de ladite « loi du talion » expliquée -sans étymologie- par R.Drai qui était juriste, n’en déplaise à la RDL et savait l’hébreu
Draï (Raphaël) Le mythe de la loi du talion. Une introduction au droit hébraïque [compte-rendu]
sem-linkBensimon Doris
Archives de Sciences Sociales des Religions
https://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1992_num_80_1_1564_t1_0256_0000_3

Clopine dit: à

Hamlet, le soir, je carbure à la verveine… Deverveinée (je dors mal, sinon).

Non, l’alcool, ce n’est pas trop mon truc. J’aime ça mais j’ai l’estomac fragile, et la sanction est plus pénible que le plaisir retiré. D’où une certaine sagesse, et un usage de l’alcool surtout « social », quoi. On sort les bouteilles, à Beaubec, quand il y a du monde autour de la table. La cigarette, par contre, ça l’a été, longtemps. Longtemps : mon premier, non, mon second geste, le matin. Le premier était d’attraper mes lunettes. J’en étais arrivée à deux paquets -et demi- par jour… Bref. L’addiction. Nous connaissons ce phénomène, vous et moi. Ne l’éprouvons-nous pas, à propos de ce blog ?

hamlet dit: à

Clopine, dernière chose j’ai retrouvé ce que vous aviez écrit à l’époque :

1/
Les Yeux Fatigués (de Clopine Trouillefou) dit: à

17 h 42, tout faux. Onfray a une écriture aussi simple que sa vision du monde (certes un peu manichéenne) ; le contraire de « touffue », quoi.

Le texte dont je parle, qui s’appelle « antimatière », est nourri, lui, de ce « nonsense » dont les anglais ont l’apanage, mais la discrète mélancolie qui le nimbe est bien française, par contre.

Allez, zou, un extrait, juste pour vous mettre sur la piste :

(…) « une chose inouïe vient en effet de se produire, là, sur le stand d’un bouquiniste, il vient d’apercevoir un livre »

(wouarf !)

2/

Les Yeux Fatigués (de Clopine Trouillefou) dit: à

Ben dites donc, ô vous commentateurs de la ci-devant République des Livres, je vous trouve quelque peu indifférents, voire autistes…

On vous dit qu’un texte écrit par l’un d’entre nous, et non le moindre, est à la fois drôle et étrange, avec une écriture « tricotée » très originale et touffue. On vous souligne le fait que ce texte fait souvent référence à la République des Livres, désignée comme « un blog littéraire très connu », et que les pratiques, échanges, portraits etc. qui s’y déroulent y sont évoqués, avec malice.

Et bien, pas une question, pas le moindre frémissement de curiosité ?

Certes, c’est moi, Clopine, qui vous en parle, et c’est peut-être la raison rédhibitoire à la moindre manifestation d’intérêt. Mais quand même : quel dommage ! N’avez-vous VRAIMENT pas l’intention d’en savoir plus ?

Bon. Tant pis pour vous.

Quant à moi, je sais ce qu’il me reste à faire : communiquer l’olni (ouvrage littéraire non identifié) à notre hôte. Je le connais suffisamment pour savoir que lui, du moins, est un curieux professionnel… (ou alors, il a beaucoup changé).

Allez, je vous laisse entre vous. C’est là, décidément, que vous vous complaisez le mieux. Et c’est peut-être une de mes gloires, d’y être si fort détestée…
 »

http://larepubliquedeslivres.com/cest-les-vacances-non/comment-page-1/#comments

étonnant non ?

Clopine dit: à

« s’intéresser aux lettres mais pas à l’être », je ne me souviens plus si c’est de moi, mais je trouve ça pas mal du tout.

Clopine dit: à

Mais enfin, Hamlet, à vous lire, on se demande de quel talion vous voudriez me frapper ! C’était plutôt bienveillant, tout ce que je disais là sur l’antimatière ? Certes, on sentait surout une envie de « ne pas se mouiller » (je m’avoue incompétente), mais enfin, j’avais vraiment lu votre texte, il me semble ?

A moins que, d’après vous, je l’ai lu bourrée ?

hamlet dit: à

Clopine, dites-moi alors comme cette gentilles, dont je vous remercie au passage, a-t-elle pu disparaitre et se transformer en méchanceté, alors que c’est exactement le même texte que j’avais recopié ici ?

hamlet dit: à

« A moins que, d’après vous, je l’ai lu bourrée ? »

forcément vous l’avez lu bourrée, mais à priori pas les deux fois., à moins que vous n’étiez pas bourrée avec le même alcool.

Clopine dit: à

pfff… Je vous rappelle que l’alcoolisme est une maladie, et que seuls les cons lui appliquent des critères moraux, ou un jugement qualitatif sur les personnes. Et je dis ça sans être concernée, mais en ayant vu, de très près autour de moi, ce que ça pouvait signifier, par exemple au niveau des violences masculines. D’ailleurs, je me dis que ça se trouve, vu votre perversité, que je crois désormais avérée, vous êtes en réalité atteint. Notez que cela vaut mieux que le coronavirus. A priori.

et alii dit: à

clopine, vous reprochiez à P.Assouline d’être un homme de lettres -et non « de l’être » sans explication sur ce que vous entendiez par là;pour ma part, je trouve ça « idiot », même si ça reflète votre attirance pour les « sciences humaines »?
Mais j’admets être lasse aujourd’hui de ces « jeux » que j’ai aimés lorsque je les ai découverts et que
le « style du blog » -faire court, drôle -appelle »

Clopine dit: à

et « à priori », ben il ne faut pas d’accent à « a ». Mais bon, vous êtes un tel petit coq s’égosillant qu’un accent de plus ou de moins…

et alii dit: à

D’ailleurs, je me dis que ça se trouve, vu votre perversité, que je crois désormais avérée, vous êtes en réalité atteint.
ça, ça ne va pas du tout;
vous vous dites que SI ça se trouve; il EN est atteint;
et cela me semble ridicule, ou plutôt de cette psychologie erdélienne détestable que je ne peux plus encaisser ;

hamlet dit: à

Clopine, ne vous énervez donc pas, c’est juste que j’essayais de comprendre pourquoi vous aviez réagi aussi méchamment quand j’ai copié ce texte ici alors que quelques années avant vous écriviez :

 »
Ben dites donc, ô vous commentateurs de la ci-devant République des Livres, je vous trouve quelque peu indifférents, voire autistes…

On vous dit qu’un texte écrit par l’un d’entre nous, et non le moindre, est à la fois drôle et étrange, avec une écriture « tricotée » très originale et touffue. On vous souligne le fait que ce texte fait souvent référence à la République des Livres, désignée comme « un blog littéraire très connu », et que les pratiques, échanges, portraits etc. qui s’y déroulent y sont évoqués, avec malice.

Et bien, pas une question, pas le moindre frémissement de curiosité ?

Certes, c’est moi, Clopine, qui vous en parle, et c’est peut-être la raison rédhibitoire à la moindre manifestation d’intérêt. Mais quand même : quel dommage ! N’avez-vous VRAIMENT pas l’intention d’en savoir plus ?

Bon. Tant pis pour vous.

Quant à moi, je sais ce qu’il me reste à faire : communiquer l’olni (ouvrage littéraire non identifié) à notre hôte. Je le connais suffisamment pour savoir que lui, du moins, est un curieux professionnel… (ou alors, il a beaucoup changé).

Allez, je vous laisse entre vous. C’est là, décidément, que vous vous complaisez le mieux. Et c’est peut-être une de mes gloires, d’y être si fort détestée…
« 

hamlet dit: à

Clopine reconnaissez tout de même que c’est troublant et qu’il y a de quoi s’interroger, non ?

quand aux jugements moraux sur l’alcool j’ai été bourré assez souvent dans ma vie pour ne porter aucun jugement moral sur le fait de picoler.

et alii dit: à

hamlet,vous auriez mieux fait de « m’écouter » et de chercher du côté du verlan et de Descartes;qui ne vous serait pas tombé dessus, lui, sur ce blog qu’il faut dire prestigieux (vous ne savez pas encore la leçon !) bon, je me couche, faites de chouets rêves, pourvu que P.Assouline concocte un nouveau billet
night night!

Janssen J-J dit: à

@ je vous prie donc de cesser votre manège avec « moi » (etalii)

Vous n’êtes pas crédible et vous le savez parfaitement, chère etalii/txfl/FMLP… Vous adorez « mon manège » en réalité, et vous en êtes même toujours des plus flattées, je le sens, je le sais, car je vous connais mieux que vous-même. Si ce n’était le cas, il y a longtemps que vous ne me répondriez plus avec cet air ridicule de ne jamais y toucher, de ne point vouloir vous salir, de vous boucher les naseaux… foutez-moi la paix, etc.

@ je leur sers des liens pour les aider à s’appuyer sur des faits vérifiables et découvrir des interlocuteurs

Mais qui vous a donné semblable mission d’éclairer ainsi le monde de la médiocrité moyenne (pléo) générale ?… Allons donc ! vous ne faites là que vous ‘monter le bourrichon’, i.e « vous faire accroire » en quelque sorte / Vous vivez dans dans un tel ennui, un tel marasme, une telle vacuité existentielle et maladive, que vous cherchez désespérement à compenser cet état, en vous persuadant être utile à des erdéliens qu’en réalité vous méprisez profondément, juifs ou pas, tant votre misanthropie est incommensurable.
Il n’y a aucune gratuité ni aucune générosité ni aucun talent pédagogiques dans votre démarche pathétiquement auto-intoxiquée, contrairement à ce que vous affirmez… C’est bien évident, tout le monde en convient…
Si vous lisiez à fond les océans de littérature que vous balancez à la gueule des gens toute la sainte journée, nous cesseriez ipso facto ce parasitisme, car vous vous rendriez vite compte que la plupart de vos liens sont ineptes, sans jamais aucun rapport avec la rdl. Ils ne sont que des « rebonds » sur les posts des erdéliens qui n’ont rien à voir avec votre lamentable vie, pour leur faire sentir implicitement qu’ils vont les extirper de leur crasse congénitale.
Ce n’est pas parce que d’aucun.es, par politesse élementaire, vous remercient parfois de ces liens (plus par pitié envers votre mythomanie, je pense -et je m’y inclus parfois-), qu’ils vous rendent un bon service. Hélas… Perseverare diabolicum. Je ne vous dirai pas : « allez au diable ! »… car vous en êtes la funeste incarnation ensorcelée. Cessez votre manège, si vous le pouvez. Next.
(20.4.20, @ 23.25)

x dit: à

Il a été question de propagande.

Si cela vous intéresse, je vous propose quelques extraits de textes, sans nom d’auteur (j’ai parfois supprimé aussi un détail trop révélateur).

— On peut jouer à les réattribuer à qui de droit (si vous tricherchez® avec un moteur de recherche, ne donnez pas trop vite les réponses pour laisser le temps à ceux qui préfèrent solliciter leur mémoire ou leurs capacités de déduction. Vous pouvez aussi communiquer les noms des auteurs ou les titres des ouvrages de façon allusive, en fournissant des indices).

— Mais on peut aussi en profiter pour aborder ces passages « en aveugle », de manière plus neutre, et les considérer seulement pour eux mêmes (leur approche, leurs arguments, la manière aussi).

Les provenances sont variées et je signale que je ne partage pas nécessairement ces points de vue.
Si cela n’intéresse personne, même en temps de confinement, tant pis, ce n’est pas grave.

Extrait n°1 :
« La propagande est une chose sommaire, […], apprenez-le. L’essentiel est de dire quelque chose de très gros et de le répéter souvent, c’est comme cela qu’on fait une vérité. »

Extrait n°2 :
« Dans un meeting on peut dire n’importe quoi : la parole est un stimulus destiné à renforcer l’unanimité.
. Le spectacle se suffit à lui-même, que l’on se donne à soi-même. »
« Et la parole d’un homme ensevelie sous les flots des paroles de millions d’hommes n’a plus ni sens ni portée.
Toute la propagande repose sur ce fait que le langage perd son sens et n’a plus qu’une valeur d’incitation et de déclenchement. Le mot est devenu son, pure excitation nerveuse, à laquelle l’homme répond par réflexe. Et en dehors de ces mots magiques qui suscitent automatiquement haines, passions, rassemblements, dévouements, exécrations, le reste du langage se dissout pour ces hommes en un magma confus. »

Extrait n°3 :
« D’une certaine manière, elle était beaucoup plus critique que [*] et beaucoup moins sensible à la propagande du Parti. Une fois, lorsqu’il lui était arrivé de parler de la guerre contre [**], elle l’avait fait sursauter en disant simplement qu’à son avis, la guerre n’avait pas lieu. Les missiles qui tombaient chaque jour sur Londres étaient probablement lancés par le gouvernement de [***] lui-même, « uniquement pour maintenir la population dans la peur ».
C’était une idée qui ne lui avait littéralement jamais traversé l’esprit. Elle avait également suscité chez lui une sorte d’envie en lui disant que pendant les Deux minutes de haine, le plus difficile pour elle était d’éviter d’éclater de rire. »

x dit: à

Extrait n°4 :
« Le plan de crétinisation universelle se poursuit sans relâche. S’accomplira-t-il ?
Non ! Mais quel retard dans l’avènement des jours heureux ! […] Combien de temps encore faudra-t-il lutter contre cet ennemi qui ne fait jamais quartier, lui […] »
On ne peut même pas compter sur la presse. Celle de l’opposition ne dépasse guère les murs des villes. La campagne appartient aux feuilles rétrogrades qui viennent appuyer de leur propagande écrite la propagande orale du curé, des ignorantins et des grands propriétaires. Tout est contre nous, rien pour nous.
Que nous reste-t-il donc ? »

Extrait n°5 :
« Appels persuasifs, poussées de conformisme […]
La drogue, c’est-à-dire un poison offrant qui propose : “Paradis. Paradis pour toi si tu acceptes.” Ce paradis, car chaque drogue a le sien, était paradis d’obéissance pour devenir idéalement normal, soumis à l’esprit de groupe (ou obéissant à l’éducation reçue ?) […] [À ce « brassage », à cette « prédication biologique tendant à me remodeler »] il fallait […] répondre oui, cesser de faire le résistant, le cabochard, et me laisser faire comme tout le monde, me laisser diriger pour de bon, et venir au modèle […] homme selon l’idéal de la société. […] Pour la cinq millième fois peut-être, il fallait tenir bon contre […] l’arrangement imposé, contre l’assaut sans variété mais indéfiniment repris de cet insupportable harmoniseur entêté, anonyme »

Extrait n°6 :
« Critiquer une idéologie à la mode c’est lui faire de la publicité, de même que relever une provocation c’est l’habiliter sinon la relancer »

x dit: à

Extrait n°7 :
« Ne reste que la fausse communauté d’une nouvelle servitude qui fait la fortune des “réseaux sociaux” »
« Et tout se passe comme si l’on ne savait plus ni saisir, ni dire, ni penser l’écart qui se creuse de plus en plus entre ce que nous vivons et les discours censés en rendre compte. »
« Je pourrais tout autant parler d’une guerre contre le silence, d’une guerre contre l’attention comme d’une guerre contre le sommeil, ou encore d’une guerre contre l’ennui, d’une guerre contre la rêverie. Mais aussi et surtout d’une guerre contre la passion. Autrement dit, d’une guerre menée contre tout ce dont “l’on ne peut pas […] extraire de la valeur”. [William Morris, Contre l’art d’élite] »
« Il ne s’agit plus d’imposer une conception de la vie plus qu’une autre mais essentiellement des processus ou des dispositifs en parfaite concordance avec ceux de la financiarisation du monde. Et si la terreur du totalitarisme idéologique est ici remplacée par les séductions du totalitarisme marchand, la spécificité du réalisme globaliste est de nous convier à notre propre dressage. »

Extrait n°8 :
« Au nom de la lutte contre la routine et l’ennui, [le gauchisme] dénigrait tout effort soutenu, toute appropriation, nécessairement patiente, de capacités réelles […] Au nom de la révolte contre les conventions, il installait la brutalité et le mépris dans les rapports humains. Au nom de la liberté des conduites, il se débarrassait de la responsabilité, de la conséquence, de la suite dans les idées. Au nom du refus de l’autorité, il rejetait toute connaissance exacte et même toute vérité objective : quoi de plus autoritaire en effet que la vérité […] Bref, il travaillait à liquider toutes ces composantes du caractère qui, en structurant le monde propre de chacun, l’aidaient à se défendre des propagandes et des hallucinations marchandes. »

Extrait n°9 :
« L’importance des avocats dans la politique occidentale depuis l’apparition des partis politiques n’a rien de fortuit. L’entreprise politique dirigée par des partis n’est précisément qu’une entreprise d’intérêts […] Or le métier de l’avocat spécialisé consiste justement dans la défense efficace des intérêts de ceux qui s’adressent à lui. En ce domaine – et c’est la conclusion que l’on peut tirer de la supériorité de la propagande ennemie – l’avocat surpasse tout « fonctionnaire ». Sans nul doute il peut faire triompher et donc “gagner” techniquement une cause dont les arguments n’ont qu’une faible base logique et qui est par conséquent, logiquement « mauvaise », mais il est aussi le seul à pouvoir faire triompher et donc « gagner » une cause qui se fonde sur des arguments solides et par conséquent « bonne » en ce sens. Il arrive malheureusement trop souvent que le fonctionnaire, en tant qu’homme politique, fasse d’une « bonne » cause du point de vue des arguments une « mauvaise » cause par suite de maladresses techniques. […] Dans une mesure de plus en plus grande la politique se fait aujourd’hui en publie et partant elle se fait avec ces moyens que sont les mots parlés et écrits. Or peser l’effet des mots est une tâche qui fait partie au premier chef de l’activité de l’avocat et non de celle d’un fonctionnaire spécialisé »

et alii dit: à

les 3J,je n’ai pas attendu que la loi du talion soit évoquée ici pour lire le livre de Drai , ni pour travailler sur le Comte et abbé Grégoire, dont les questions d’ héritage font écho au billet;unique raison de le citer ici;
je ne me donne aucune mission, à la différence de vos acharnements à prêcher, corriger -jusqu’à expliquer qu’il faut dire merde!sur ce blog -ceux et celles qui n’ont aucun désir de vous ressembler, vous plaire vous séduire, qui ont lu depuis longtemps des livres que vous découvrez ;non retournez à vos amitiés paradisiaques, vos fantasmes , votre peur du corona et les autres trouilles qui vous attendent de vous voir comme vous êtes vous et votre supposée originalité et:ALLEZ AU DIABLE !!

x dit: à

Extrait n°10 :
« Il faut vous laisser le plaisir de lire les admirables détails de cette trame continue où l’auteur mène de front cent personnages sans être plus embarrassé qu’un habile cocher ne l’est des rênes d’un attelage de dix chevaux. Tout est à sa place, il n’y a pas la moindre confusion. Vous voyez tout, […]
C’est ici le moment de vous parler d’un des personnages secondaires qui a des proportions colossales, et duquel il est fréquemment question dans l’ouvrage, enfin de ***, médecin libéral condamné à mort, et qui est errant dans l’Italie, où il accomplit sa tâche de propagandiste.
*** est un grand poëte, […], il est sublime dans l’art, […] comme Marius sur les ruines de Carthage. Tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit est sublime. Il a la conviction, la grandeur, la passion du Croyant. A quelque hauteur que soient, comme faire, comme conception, comme réalité, [les personnages de premier plan], ***, cette superbe statue, mise dans un coin du tableau, commande votre regard, exige votre admiration. Malgré vos opinions, ou constitutionnelles, ou monarchiques, ou religieuses, il vous subjugue. »

Extrait n°11 :
« La télévision me déprime
La radio me dérange
Le journal m’ennuie »

« Le sermon m’irrite
L’exemple me persuade
L’acte me prouve »

Extrait n°12 :
« Toute forme de désengagement littéraire est vécue comme une désertion. […] [Pour] la biocritique et le darwinisme littéraire […] si le texte littéraire peut utilement nous entraîner pour la vie sociale et nous permettre de nous adapter à de nouvelles situations, alors […] la fonction thérapeutique de la littérature arrive au premier plan. Il s’agit de resocialiser la littérature, de la “démocratiser”, de revaloriser les larmes […] ; et si le critère de la littérature, c’est le bien qu’elle fait, alors qu’importe s’il s’agit de bonne ou de mauvaise littérature ? […] La tâche que se fixe le nouvel engagement “thérapeutique” […] : nous aider à vivre, à nous adapter aux mutations et /ou nous faire sentir du bon côté, du côté des marginaux et des souffrants. […] Si Kafka avait pu considérer que la littérature était le « salaire du Diable », le Mal maintenant (d’où qu’il provienne : discriminations, épidémies, criminalités, tremblements de terre, fascismes, pollution industrielle, pulsions privées d’autodestruction) est l’ennemi contre lequel la littérature doit combattre. […] avec l’idée que la littérature peut être faite par tous (« tu peux apporter ta rime » [poème de Whitman cité par le professeur Keating dans Le Cercle des poètes disparus, mais Whitman évoquait la vie et non la littérature] mais surtout avec l’idée que la littérature peut être à la portée de tous. Simple, directe, sans subtilités intellectuelles inutiles, riche de scènes marquantes et mémorables. C’est alors que le mépris pour « l’attention aux aspects formels » d’un texte se traduit de manière insidieuse en une recette […] de préférences formelles […] Le seuil d’attention de la plupart des gens […] s’est considérablement abaissé […] la littérature doit fournir des produits à la fois brefs et frappants sur le modèle de la communication et du divertissement — ou [s’ils] sont un peu longs, ils doivent pouvoir être résumés sans fioritures à la manière de slogans : la lutte entre des clans rivaux, l’incroyable constance d’une amitié, l’épopée d’un exode. […] Ce qui se transmet, ce n’est pas tant le texte que son résumé : et on peut espérer que l’on en tirera une version pour le cinéma ou la télévision. […] l’art n’est plus conçu aujourd’hui comme un filtre susceptible de retenir l’essentiel et de le rendre plus complexe […] mais comme un haut-parleur qui fournit à la chronique un potentiel supérieur de diffusion et de mémorisation (« pour ne pas oublier » [au] frontispice d’une grande partie de la littérature d’aujourd’hui). On préfèrera donc des textes qui peuvent être transcrits facilement dans d’autres systèmes sémiotiques […] : on préfèrera donc un style qui ne réclame au lecteur ni solide culture littéraire ni efforts de déchiffrement syntaxique et donc très peu d’allusions ou d’hommages à la tradition ».

x dit: à

Extrait n°13 :
« L’amorce, la particule, les poussières de vérité qui, peut-être, se trouvent en vous, leur valeur est moins attestée que compromise par les démangeaisons propagandistes ou sermonnaires où vous risquez d’être, par elle, précipité. »
« Toute page honore la vérité, la sienne, en offensant la vérité, celle du voisin. »

Extrait n°14 :
« Entraîner un mouvement d’opinion, persuader […] sensibiliser, mobiliser l’intérêt […] séduire ».
« Les récepteurs du message deviennent à leur tour des émetteurs. Les relations publiques s’emploient à stimuler ce processus en créant « un réseau de propagandistes bénévoles » […] Ceux qui ont entendu parler de quelque chose s’en font l’écho, le transmettent, en assurent le retentissement […] en démultipliant et en amplifiant le message comme un “centre de résonance” ».

Extrait n°15 :
« Rien n’est plus redoutable à l’homme que l’ennui, mais l’on peut le — l’ennui — porter dans ses plaies et l’injecter avec des grimaces de non-ennui, et c’est la propagande, et justement le nazisme.
Et l’on peut le rejeter comme tel, et [c’est] bien ce que fit le surréalisme qui vit toujours dans l’ennui le monstre redoutable des existences bourgeoises […] »
• « L’attrait du nazisme — et pourquoi nier qu’il y eut une forte attirance pour le nazisme, indépendamment de raisons politiques, — tint à ce que c’était une civilisation de voyous.
L’aspect ennuyeux fut soigneusement camouflé. Un des meilleurs livres (involontaire, prétendit-on) de la propagande allemande fut le H.tler m’a dit de Rauschning. Il parut durant la drôle de guerre : je crois que peu de français furent insensibles à son extravagance. Plus que l’ordre qu’il était censé apporter — et le bourgeois français en rabattit rapidement —, H.tler séduisit par sa voyoucratie. »

B dit: à

1946, la guerre est derrière nous.

x dit: à

Extrait n°16 :
« Jamais une appréciation favorable ne m’est inspirée par la bienveillance pure ; si je loue quelque chose ou quelqu’un, c’est toujours avec l’intention précise ou vague de blâmer ailleurs. »

Extrait n°17 :
« Tout discours — à commencer parfois par le mien — sonnait creux à mes oreilles. […] Nul ne doutait […] d’exprimer une opinion personnelle. Mais elle correspondait mot pour mot à celle que n’importe qui aurait soutenue à sa place. Toute parole en répétait une autre. Il s’en dégageait une sorte de brouhaha unanime. »
Toute parole devenait inaudible qui ne se conformait pas à ses règles […] Aussitôt émise, elle suscitait la désapprobation, la consternation, une sorte d’hostilité générale. Une surveillance assez systématique s’exerçait à laquelle toute la société s’estimait en devoir de collaborer. Elle ne portait pas seulement sur les idées — dont une fiction agréée par tous prétendait qu’elles restaient libres […] Elle opérait en amont sur le langage qui aurait permis de les former. Toute phrase un peu compliquée, faite de mots vaguement rares, toute marque d’ironie ou bien de perplexité était reçue comme une offense au bon goût, au bon sens […] une énormité un peu obscène […] désagréablement déplacée, provoquant l’embarras et, très vite, les risées […] une sorte de lynchage symbolique pratiqué en toute bonne conscience […] Personne n’y trouvait rien à redire, au fond. Un sabir souverain régnait sur la société ».

Extrait n°18 et dernier :
« *** est né conteur. Très vite […] l’élément didactique et moral se glisse dans la trame du récit. Petit à petit s’engage une lutte entre son imagination et sa raison, jusqu’à ce que l’épuisement de la veine créative réduise son œuvre à des pamphlets de propagande et de morale sociale. Dissocié de l’imagination créatrice, l’enseignement moral donnait plus facilement prise aux attaques. Et les attaques ont été portées avec une insigne mauvaise foi »
« Une grande partie de son originalité consiste à avoir perçu, trente ans au moins avant les autres, à quel point le bonheur épicurien de l’homme moderne ruisselait de sang, combien dissimulait de barbarie et de cruauté sous son manteau de pourpre et d’or la civilisation raffinée de l’Europe industrielle. C’est pourquoi il fut le premier et le plus ardent propagandiste de la vie simple, et eut, jusque dans les moindres, les plus insignifiants détails, des intuitions remarquables par leur précocité. »

Plutôt que l’auteur de ce texte, vous pouvez chercher de quel écrivain (***) il est question.

JiCé..... dit: à

Mardi 21 avril 2020, 7h06
Où l’on découvre grâce à la fine exploration intellectuelle de l’ami Hamlet que Clopine n’a pas besoin d’être bourrée pour être bourrée…
Étonnant, non ?!

JiCé..... dit: à

Où l’on subit contraint et forcé la lourdeur des parlottes copiées-collées par l’ami x qui mérite bien une majuscule de promotion !
Bravo X !

JiCé..... dit: à

Où l’on souhaite que ces pluies fines dissolvent cette petite saloperie de virus, un ami qui ne nous lâche pas, en plus d’arroser le jardin copieusement !

et alii dit: à

Mort du claveciniste canadien Kenneth Gilbert
Le musicien, féru de musique française, était également un musicologue érudit, un pédagogue émérite et un grand collectionneur d’instruments.

Marie Sasseur dit: à

« Un alcoolique, c’est quelqu’un que vous n’aimez pas et qui boit autant que vous  »
citation attribuée à Coluche.

Il faut préciser « attribuée à « , car lors d’une petite fête très mondaine organisée chez le (très corrompu ?) sénateur Chalmers, une de ces « belles basses-cours à bijoux, de la volaille qui fait l’opinion » , on a entendu la même citation.
In début du film Bullitt.

Pablo75 dit: à

Le Koan, j’ai découvert ce mot en lisant le bouquin -nul- d’une copine à Passou
Marie Sasseur dit

Pu…ain !, la culture de la Gladiatrice du Pétomane !!!

Marie Sasseur dit: à

Bizarre, depuis que les Ehpad ont réouvert , pour la visite des proches, on n’a plus de « nouvelle », sur la rdl…

Marie Sasseur dit: à

Le mot koan, je l’avais même illustré par une citation emblématique, figurant dans plusieurs romans de Passou…

Pablo75 dit: à

Clopine, c’est avec grand plaisir que j’aurais lu vos écrits, mais je ne sais pas si vous souvenez la façon dont vous et tous les autres avaient réagi lorsque je m’étais permis de copier sur ce blog, très humblement des extraits d’Antimatière, des petits textes sans prétention et sans grand intérêt bien sûr (vous étiez même sérieusment bourrée), mais ce manque d’empathie, d’amicalité, tout cela m’avait profondément blessé…
hamlet dit:

Pathétique Pétomane !!!

Maintenant on découvre que Maurice Desborels est sur le blog d’un membre du jury du Goncourt parce qu’il cherchait ce prix !!

Oh, misère humaine…

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
Bizarre, depuis que les Ehpad ont réouvert , pour la visite des proches, on n’a plus de « nouvelle », sur la rdl…

De qui parlez-vous ?

Marie Sasseur dit: à

La madame soleil dublogapassou, prend une claque intellectuelle chaque matin.

Marie Sasseur dit: à

Je parle de la suite de la « nouvelle » éditée sur la rdl, collection  » cellule psychiatrique »…:-)

renato dit: à

Je ne comprends pas. Les buralistes ouvrent et les fleuristes non, pourtant quelques fleurs égaierait la maison.

Marie Sasseur dit: à

Le docteur Salomon, a qui revient le rôle pas facile d’annoncer chaque jour, comme un métronome de nombre de décès attribués au covid, tient en haleine tout l’audimat à bout de souffle.
Il a ainsi annoncé que le covid a faut plus de victimes que toutes les grippes saisonnières, et que la canicule de 2003. Il tient la même comptabilité que celui qui gérait la fortune d’Al Capone, on dirait.

Pablo75 dit: à

Tiens, Marie la Chiasse, alias Gregorette la Blatte du Blog, commence à répandre ses crottes malodorantes sur ce site, en s’attaquant lâchement comme à son habitude à ses proies préférées, les moins agressives…

Pablo75 dit: à

Il tient la même comptabilité que celui qui gérait la fortune d’Al Capone, on dirait.
Marie la Chiasse dit:

Tiens, on dirait du Desborels…

Marie Sasseur dit: à

Les invectives ordurieres de pablo du 75 ne sont pas de nature à masquer les agissements de ce malfaiteur. Son compte est bon.

renato dit: à

Aujourd’hui, 21 avril, anniversaire de la fondation de Rome — appelé Noël de Rome — 2 773 ans.

Pablo75 dit: à

Il faudrait que le propriétaire du blog applique un bon anti-blattes pour nettoyer cet endroit des crottes infectes de Marie la Chiasse, qui ne vient ici que pour salir les gens ou exhiber son ignorance monumentale en disant des conneries ahurissantes…

Jazzi dit: à

« Il faudrait que le propriétaire du blog applique un bon anti-blattes pour nettoyer cet endroit »

Il s’y active, Pablo75, à commencer par C.haloux !

Marie Sasseur dit: à

Il commence à avoir la courante le pablo du 75, et il a bien raison d’avoir peur.

Marie Sasseur dit: à

La grande nouvelle du jour, c’est qu’il n’y a pas assez de malades décédés du covid pour mettre au point un vaccin, comme le regrette l’institut Pasteur.
Pr Raoult dans sa très grande intelligence avait déjà flairé le truc.

Pablo75 dit: à

Aujourd’hui, 21 avril, anniversaire de la fondation de Rome — appelé Noël de Rome — 2 773 ans.
renato dit:

Selon le mythe (de Romulus)…

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Il n’est pas interdit, Chalou x… Il a posté hier ici: « j’étais en train de feuilleter les nouveaux écrits de Rodez… »

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 21 avril 2020 à 8 h 49 min.

…hormis, la situation personnelle à défendre ou à acquérir dans la société,…
…quelles opinions avons nous,!…aucune,!

…il est vain, de hisser, certaines gens, en dehors de leurs horizons – limités ;…vous le regretterez à vos dépends,…

…tels gens, sont si obtus sur les codes en tout,…que c’est en plus à vous, de payez les frais en familles ou en sociétés, de leurs récentes évolutions spontanées?

…être leurs  » chef « , sur des gens ingrats,!…autant le savoir, laissons tout le monde,!…la ou ils sont,!…

…ne rien dire, ne rien faire, ne rien voir, la transparence invisible quel bonheur,!…

…les gens ingrats, comme s’il en pleuvait, en abondance,!…
…chef ,!…ou çà,!…Bip,! Bip,! Dallas ,!…
…vivre sur le dos, des chefs?,…
…tirez vos plans,!…etc,!…

Marie Sasseur dit: à

« pourtant quelques fleurs égaierait la maison. »
Renato, je voulais aller voir si la rose, mais il pleut…

Bonne journée.

Pablo75 dit: à

Si Chalou.x est interdit pour avoir discuté avec Christiane (qui sait très bien se défendre), comment ça se fait que Marie la Chiasse soit
encore là, elle qui s’attaque systématiquement et de la façon la plus ignoble possible aux gens les moins agressifs du blog, comme DHH ou Rose, par exemple, qui ne l’ont jamais agressée?

Ce que la Blatte du Blog a osé dire à Rose sur ce qu’elle raconte de sa mère ce sont les propos les plus profondément obscènes que j’ai jamais lu ici.

Comment est-ce possible qu’un Ordure pareille puisse encore salir cet endroit?

Jazzi dit: à

« Il n’est pas interdit, Chalou x… Il a posté hier ici »

Serait-il le seul à pouvoir écrire son nom ici, Pablo75 ?

Jazzi dit: à

Je ne suis pas sûr que la lecture d’Antonin Artaud soit actuellement recommandée à C.haloux, Pablo75 !

« Ier octobre 1946.

1° Je renie le baptême.
2° Je chie sur le nom Chrétien.
3° Je me branle sur la croix de dieu (mais la branlette, Pie XII, n’a jamais été dans mes habitudes, elle n’y entrera jamais. Peut-être devez-vous commencer à me comprendre).
4°C’est moi (et non Jésus-Christ) qui a été crucifié au Golgotha, et je l’ai été pour m’être élevé contre dieu et son christ,
parce que je suis un homme
et que dieu et son christ ne sont que des idées
qui portent d’ailleurs la sale marque de la main de l’homme ;
et ces idées pour moi non jamais existé. […]
Or j’ai été arrêté, emprisonné, interné et empoisonné de septembre 1937 à mai 1946 exactement pour les raisons pour lesquelles j’ai été arrêté, flagellé, crucifié et jeté dans un tas de fumier à Jérusalem il y a un peu plus de deux mille ans.
Il y a dirai-je d’ailleurs beaucoup plus de deux mille ans.
Car ce chiffre de deux mille ans représente les 2 000 ans de vie historique écoulés depuis la mort du crucifié du Golgotha jusqu’à aujourd’hui. Historique, c’est-à-dire officiellement recueillis, repérés et inventoriés. Car en fait le temps ce jour-là a fait faire aux choses un saut terrible, et je me souviens parfaitement bien, Pie XII, que sorti du tas de fumier où j’avais séjourné trois jours et demi dans l’attente de me sentir mort pour me décider à me lever, non tellement le souvenir de la douleur, mais celui de l’obscène insulte d’avoir été déshabillé publiquement puis flagellé sur ordre spécial des prêtres, celui des gifles, des coups de poing sur la face, et des coups de barre dans le dos venus de l’anonyme populace qui sans autre raison avouable ne me haïssait que parce que j’étais Antonin Artaud (et c’était mon nom il y a deux mille ans comme aujourd’hui), l’épouvantable mémoire donc de tant de mains abjectes battant ma face, qui les ignorait et ne leur avait rien fait, me donna un tel haut-le-cœur, que je sentis en éclater, physiquement en éclater ma poitrine, et l’histoire n’a pas conservé la mémoire de la période funèbre qui a suivi.
Or j’ai été empoisonné à mort de 1937 à 1940, sur l’ordre aussi bien de la sûreté générale française, que de l’intelligence service, que du guépéou, que de la police du vatican.
Mais si je suis mort il y a deux mille et quelques années sur une croix je vous fous mon billet que cette fois-ci on ne m’aura pas dans une cellule d’asile, une casemate de fort ou les chiotes d’une prison, et ma conscience ne sera pas tranquille, ni les mânes du mort que je suis apaisés avant de vous avoir fait cuire sexe en l’air, vous le sexe en l’air, Pie XII, avec quelques-uns de vos moines de Bohême ou de Moldavie sur le grand autel de Saint-Pierre-de-Rome et celui plus tendancieusement prêtre et occulte de Saint-Jean-de-Latran. »

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Je ne sais pas ce qui se passe… Mais je sais que si Chalou x est interdit, c’est injuste. Il y a des gens ici qui ont écrit des saloperies bien plus graves, comme Marie la Chiasse ou le Pétomane Goebbelesien (sur mon père et ma fille) et ils n’ont jamais eu le moindre problème.

Ce n’est pas la forme de ce qu’on dit qui est grave, mais le fond. On peut tenir des propos nazis tout en étant très poli…

renato dit: à

Évidemment la date paricipe du mythe.

La date aurait été établie par Varron sur la base des calculs effectués par l’astrologue Lucius Taruntius. Plus banalement Varron connaissait bien la Grèce et il aurait choisi 753 parce qu’il était lié à la naissance de la démocratie athénienne — nomination des archontes de dix ans, puis des archontes annuels —.

B dit: à

Ce n’est pas la forme de ce qu’on dit qui est grave, mais le fond. On peut tenir des propos nazis tout en étant très poli…

Et puis ce qui s’écrit n’est il pas qu’un dépôt s’il prouve ou cherche à le faire est souvent à des années lumière du bonhomme , ou n’est ce qu’une contradiction supplémentaire s’offrant au jour.

Marie Sasseur dit: à

Le pablo du 75, n’a pas besoin d’expliquer, en plus, comment il est un excellent Franco-espaniol. On a compris, ça aussi.

renato dit: à

Rome n’a naturellement pas été fondée par un acte volontaire mais, comme d’autres centres contemporains du centre de l’Italie, par synœcisme, c’est-à-dire la rencontre progressive de villages dispersés.

Pablo75 dit: à

Marie la Chiasse, tu devrais dégager d’ici quelque temps, revenir avec un autre pseudo et t’abstenir d’écrire définitivement le genre d’obscénités qui écrivent les Ordures Morales de ton espèce…

Pablo75 dit: à

@ renato

On sait à partir de quel date on a appelé la nouvelle ville « Roma »?

Pablo75 dit: à

« Et puis ce qui s’écrit n’est il pas qu’un dépôt s’il prouve ou cherche à le faire est souvent à des années lumière du bonhomme , ou n’est ce qu’une contradiction supplémentaire s’offrant au jour. »

Tu pourrais nous traduire cela en français, s’il te plaît? J’ai rien compris…

Pablo75 dit: à

C’était pour B.

William Legrand dit: à

Justin Crétin a de la fièvre, au moins 40°, priez pour lui la sœur cricri !

Marie Sasseur dit: à

Pour l’instant le Pablo du 75 peut essayer donner le change, avec ses invectives ordurieres. Tous ses commentaires me donnent raison. Et c’était vraiment pas difficile à comprendre.

Pablo75 dit: à

Marie la Chiasse, vu le rôle d’hyène morale vomissant des obscénités (de préférence sur les participants les plus pacifiques) que tu as choisi d’interpréter sur ce blog, tu devrais être plus discrète.

En tout cas, je ne vais plus te louper.

JiCé..... dit: à

Pablito !
Marie ma Soeur est une sainte : nous sommes nombreux de l’EHPAD à l’adorer ! Et avec elle, et alii ! Et DHH ! et Lavande amère ! Et Clopine d’énarque ! Et Ed la Vénus de Dijon !

Aaaaah ! la moutarde me monte au nez quand tu parles d’Ordures morales*…
*c’est vrai ça ! Pourquoi morales ?

Pablo75 dit: à

Aaaaah ! la moutarde me monte au nez quand tu parles d’Ordures morales*…
*c’est vrai ça ! Pourquoi morales ?
JiCé….. dit:

Parce que si c’est quelqu’un qui ne se lave pas, une ordure physique, je m’en fous…

JiCé..... dit: à

Chalou.x, revenez !
Il y a tellement de crapules, ici, un de plus un de moins ! Si vous revenez, je le jure sur la tête de Louis XVI, je m’en vais définitivement en ayant donné tous mes biens aux pauvres, et mes livres de bibliothèque aux analphabètes (comme leurs pieds)…

DHH, dit: à

@Clopine
J’ai tout lu .Y aura-t-il un Swann qui couronnera l’ensemble? j’aimerais bien .Et la grand-mère ne pourrai-t-elle sous votre clavier mourir intubée ,ou dans un EHPAD ?
En tout cas bravo !
Sans doute allez-vous encore polir ce textes de premier jet pour en éliminer bien sur les coquilles matérielles , mais aussi les petites aspérités, certains anachronismes de vocabulaire ,et également -mais cela n’est que mon pont de vue – certaines longueurs, un peu trop proustiennes pour en avoir vraiment l’air , notamment chez la Verdurin
Mais on ne peut qu’être admiratif de ce résultat, même dans son état provisoire
Vous avez réussi le style : Avec un sans- faute sur les méandres de la phrase proustienne, cette manière d’enroulement progressif autour d’un sujet qui en épuise la matiere et le sens, d’incidente en incidente, à coups de détails ajoutés un par un ,chacun venant nuancer corriger ou completer ce qui précede ,
Vous avez reussi les personnages : Ils sont là avec les mille facettes de leurs identités telles que disséquées par le narrateur ;Aussi vrais que leur modelés, lestés de histoire et empêtrés du sens qu’ils lui donnent, petris chacun dans son monde de la conscience qui les habite de leur statut social et obsessionnellement attachés aux mille petits riens et rituels et qui émaillent leur vie et qui valent pour eux affirmation réconfortante de ce statut.
Et tout cela ils l’expriment chacun avec son langage habituel , que vous avez su saisir et differencier,et qui rletent reflet ce qu’ils sont ,et surtout ce qu’ils croient ou veulent être ,et traduit à leur insu leurs préjugés Vous avez retrouvé leurs mots et aussi ceux du narrateur, fouillant couche après couche au plus profond pour nous faire comprendre avec lui tout ce que leurs mots nous disent des personnages.
Vous avez relevé avec panache le défi de préserver dans toute leur vérité ces identités tout en les installant dans la réalité d’aujourd’hui, un monde où on divorce, où les femmes peuvent vivre leur indépendance au grand jour, où on écrit sur Facebook et où on se parle par Skype *
Et on ne peut que saluer l’imagination dont vous avez fait preuve en inventant les aventures baroques dans lesquelles vous entrainez vos personnages vers un destin grotesquement tragique , qui couronne de son ironie distanciée la drôlerie de votre entreprise, comme le font vos clins d’œil à Carla Bruni et Benjamin Griveaux
Clopine, si j’ ecris ici ces réflexions, dictées par la rencontre entre vos écrits et ce que qui me reste ,peut-être, d’un peu indigent de la fréquentation de Proust, c’est que j’ai souhaité le dire haut et fort à ceux qui du haut leur piédestal de connaisseurs avertis moquaient la pauvreté de votre intelligence de cet œuvre .
Voilà de quoi les reduire définitivement au silence, je pourrais dire de « leur clouer le bec ».Et je suis persuadée que tout bardés qu’ils sont de leur connaissance experte de l’œuvre , ils ne seraient pas capables de produire 20 lignes de la même eau que celle de vos pastiches

Marie Sasseur dit: à

Le pablo du 75 s’est fait moucher. J’en suis très fière. Cette petite frappe, sait désormais à quoi s’en tenir.

Marie Sasseur dit: à

#Voilà de quoi les reduire définitivement au silence, je pourrais dire de « leur clouer le bec ».Et je suis persuadée que tout bardés qu’ils sont de leur connaissance experte de l’œuvre , ils ne seraient pas capables de produire 20 lignes de la même eau que celle de vos pastiches.

Ca fait quoi ?, 1 ou 2/20, pour un exercice scolaire long et laborieux.
Enfin, moi je mets 0.5/20, pour encourager, comme les grands esprits. lol.

renato dit: à

Selon les Annales du poète Quintus Ennius, 875 ; selon l’historien grecque Timée de Tauroménion à la même époque que la fondation de Carthage, donc 814. Il y d’autres hypothèses plus proches de la date de Varron, mais oubliees. Outre le parcours astrologique, Varron avait réglé à 509 la première année de la République et attribué 35 ans de règne à chacun des sept rois de Rome, ce qui donne encore 753.

Pour la nature du nom c’est plus facile, il me semble. Selon une hypothèse, Rumon ou Rumen, était l’ancien nom du Tibre, racine ruo (du grec ρεω), couler, Rome signifierait donc « ville sur le fleuve ».

Une autre hypothèse renvoie à Ruma, le nom avec lequel fut le premier noyau du Palatin a été identifié : le sens littéral est « sein » et aurait été choisi à l’époque pour les deux pics qui rappellent précisément les seins de une femme.

Enfin, il y a ceux qui croient que le nom de la ville dérive du gentilice étrusque Ruma.

L’un de mes amis pense bonne l’idée de « sein » comme symbole de nourrice.

hamlet dit: à

x : »Plutôt que l’auteur de ce texte, vous pouvez chercher de quel écrivain (***) il est question. »

d’Albert Camus ?

Alexia Neuhoff dit: à

Clopine, votre dernier « confinement » est (à mes yeux) nettement plus réussi que le précédent. Cette déclinaison autour du « nous » est une trouvaille. Attention, « nous » n’est pas -comme vous l’écrivez- un « article » mais un pronom.
Je viens de lire le commentaire élogieux de DHH. Quant à moi, je n’ai pas goûté la métamorphose de la duchesse en… Carla Sarkozy !

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