Tout faire pour sauver la langue
Il est considéré comme l’un des meilleurs traducteurs de l’allemand pour son travail sur les livres de Günter Grass, Manès Sperber, Joachim Fest, Stefan Zweig, Sigmund Freud, Peter Sloterdijk, Martin Suter, Bernhard Schlink. Olivier Mannoni (1960), fils d’un couple de germanistes corses, est sorti de l’invisibilité propre à son métier lorsqu’il a accepté de passer dix ans dans la tête d’Adolf Hitler afin de rendre Mein Kampf en français à l’occasion de son édition érudite et scientifique Historiciser le mal. La parution de l’ouvrage, inévitablement controversée, fit grand bruit. Une expérience doublée d’une épreuve auxquelles il consacra une édifiante analyse dans Traduire Hitler (2022). Il le sait d’expérience : les traducteurs sont souvent les mieux placés pour démonter le langage, en mettre à nu les mécanismes, en dénoncer la corruption.
Tout récemment, à l’occasion de la parution de Coulée brune. Comment le fascisme inonde notre langue (186 pages, 16 euros, Héloïse d’Ormesson/ Controverses), qui relève plutôt du pamphlet, il dénonçait la récupération du Chant des partisans lors d’une émission de Cnews sur un atout autre sujet que la Résistance ; le procédé lui parait typique du retournement de langage et de la triangulation : pour vaincre l’adversaire il faut reprendre son lexique fut il brutal, méprisant et parfois même ses méthodes.
Aujourd’hui les mots n’ont plus de sens. La faute à un usage dangereux et toxique des réseaux sociaux, à la manipulation algorithmique, à la libération de la parole. La hiérarchie de la connaissance est désactivée à partir du moment où une foule de crétins ignorants peuvent noyer sous le flot violent de leurs commentaires un avis expert et validé qui ne s’autorise pas que de lui-même. C’est l’autorité du savoir qui est mise en question jusqu’à aboutir au confusionnisme. Analysant la dégradation du langage politique et sa responsabilité dans la violence des rapports sociaux, l’auteur incrimine Nicolas Sarkozy tenu pour l’initiateur du phénomène. De son ère il date la perte de contrôle. Il le rend responsable du grand dévoiement du langage politique sans omettre de rappeler que, selon lui, la langue de Macron est issue de celle de Sarkozy.
Le mouvement des Gilets jaunes s’est fait rapidement récupérer car il était dépourvu d’ossature politique. Déconstruisant les interventions de leaders tels que Maxime Nicolle et Eric Drouet aussi bien que d’autres bien plus connus comme Alain Soral et Etienne Chouard, l’auteur débusque dans « la langue du chaos » un fond de sauce peu ragoûtant constitué de rumeurs, d’hystérisation, d’hypothèses invérifiables, de rhétorique de la fureur, d’antisémitisme, de conspirationnisme, de xénophobie souvent manifestés sous une forme fantasmatique puisant dans d’anciens clichés qui ont la vie dure. Ainsi l’usage récurrent du « Qui ? » (Qui contrôle ?… Qui domine ?…), la question contenant sa réponse. « La langue du fascisme le plus primitif s’est ainsi installée dans le mouvement des Gilets jaunes » écrit Olivier Mannoni tout en regrettant que le mouvement pourtant bien parti sur la base de la contestation social et économique ait dérapé. Et la campagne de vaccination contre le Covid avec son cortège de réactions hostiles ne fut pas indemne du « langage du délire conspirationniste ». Dommage qu’il se soit peu penché sur la langue d’un Jean-Luc Mélenchon, qui représente quelque chose en France, quand il passe du temps à analyser les mots d’un Florian Philippot et son micro-parti.
Plus le langage se désagrège, plus il est facile à manipuler. L’élection triomphale de Donald Trump témoigne si besoin est de ce fort désir populaire et obsidional de croire que la vérité est ailleurs, qu’on nous cache des choses qui seront dévoilées dans une société alternative. Or, ce qui est en jeu dans l’éclatement du vieux « consensus sémantique » sur lequel repose le contrat social, c’est justement la pérennité de la démocratie.
Quand des émeutiers brûlent des écoles et des bibliothèques dans des Zep, et que s’y exprime une haine de l’éducation, du savoir, de la connaissance pour ne rien dire des valeurs qui fondent un pays, l’auteur n’entrevoit de solution que dans un combat pour se réapproprier la maitrise de notre langage, seul moyen selon lui pour opérer un « retour aux Lumières » qu’il appelle de ses vœux afin, un jour, de pouvoir célébrer ce qu’Elias Canetti appelait sur la couverture de son autobiographie « la langue sauvée ». On n’en prend pas le chemin. Raison de plus pour s’y consacrer car il y a péril en la demeure. Il cite à raison ces lignes si prémonitoire de 1984, le classique de George Orwell ; on y est désormais, et même au-delà, dans ce retournement pervers du langage :
« La guerre c’est la paix. La liberté c’est l’esclavage. L’ignorance c’est la force ».
Même si elle en est l’héritière naturelle, l’extrême-droite n’a pas le monopole de la langue fasciste, loin s’en faut. On en retrouve les accents, les réflexes, la rhétorique, le vocabulaire ailleurs. Olivier Mannoni le pointe avec sagacité chez des activistes des Gilets jaunes. Il est regrettable qu’il se soit arrêté là au lieu d’étendre son décryptage de la langue fasciste contemporaine aux diatribes de militants islamistes (bien qu’il évoque dès les premières pages de son livre « une autre peste, celle du terrorisme islamiste ») ou dans les prises de parole de nombre de députés de la France insoumise. Il y aurait là de quoi largement nourrir un tome II sur la dégradation de la vie politique en France. Ainsi prolongée et complétée, son entreprise sera totalement convaincante et véritablement salutaire. Alors elle pourra se hisser au niveau des livres du philologue Victor Klemperer, passionnants décryptages de la langue du troisième Reich dans LTI. Lingua Tertii imperii (Albin Michel, 1996) ainsi que dans son journal 1933-1945 (Seuil, 2000), dont on ne doute pas qu’il les tient pour des modèles.
(« Planche photographique anonyme publiée dans Pourquoi la guerre, comment elle se fait d’Emile Toutey, Hachette, 1916, archives Hachette/Imec »)
709 Réponses pour Tout faire pour sauver la langue
Malgré le désastre, le spectacle continue.
En 1675 d’où est date la lettre dite de l’ Ave Maria, Madame de Sévigné est devenue la « pauvresse des Chaulnes », au point de venir en Bretagne dans leur carosse, Et le Duc de Chaulnes est gouverneur de la Province. voilà ce qu’on pourrait répondre à Mona. Ozouf, née Sohier, qui en accumule d’autres sur Le Braz notamment in Composition Française. Un mot sur la lettre des Foins, probablement pas de Madame de Sévigné, avec son lourd « modèle des narrations agréables « .,,, Bien à vous. MC
D’où est datee!
« la lettre des Foins, probablement pas de Madame de Sévigné »
Déjà une fake news avant la lettre, MC ?
Peut-être cette vidéo ina, Rose.
Voilà, Rose. Cette vidéo permet un recul, voir et entendre Antoni Tàpies dans son rapport à sa création. C’était au Jeu de Paume, à Paris.
J’ai longuement réfléchi et je pars quand même. Par ailleurs, réfléchir correctement en mangeant des artichauts me semble tout simplement impossible.
« J’ai longuement réfléchi et je pars quand même. »
Nous verrons bien, mais peut-être que ceux qui mangent des endives ne savent pas taire parole.
PAUL KLEE , BIRTHDAY : Born 18 December 1879 at Münchenbuchsee , near Bern ,Switzerland .
le langage n’est pas une fin en soi, il n’est qu’un outil.
exemple au hasard : après ABC News le prochain sur la liste de Trump c’est Bob Woodward.
le héros du Watergate a écrit un livre et un tas d’articles dans le NYT en 2020 sur le thème du « Russia Russia Russia hoax » de la « Russian disinformation » suite aux attaques de Trump sur la corruption de Biden dont les preuves se trouvaient dans son labtop.
pas de bol ce labtop existait bien et les tribunaux ont jugés qu’il n’y a jamais eu de collusion entre Trump et les russes : un rapport montre que c’était un autre coup monté par les démocrates pour écarter Trump.
et voilà ! Bob Woodward a écrit tout ça sans avoir la moindre preuve de ce qu’il disait, et après coup on se rend compte que son histoire était, non pas des faits comme ça doit l’être pour journaliste, mais un ramassis d’inventions et de mensonges.
le problème est que quand on s’appelle Bob Woodward tout ce qu’on dit a du poids et il faut avoir un minimum de sens de responsabilités pour éviter de sortir des fables.
Bob n’a pas été à la hauteur de ses responsabilités : il va le payer devant les tribunaux.
sûr que ce sera un procès très intéressant parce qu’il permettra de voir les raisons de pervertir le langage : on a beau répéter 1000 fois qu’un pomme est une banane au final cela ne change rien, une pomme reste bien une pomme, et ça Bob Woodward va l’apprendre devant les tribunaux !
PHILO MAG:
avoir les boules ?
Faut-il pourtant être dupe des significations sous-jacentes, sociales, de cette expression privilégiée du fameux esprit de Noël ? Roland Barthes ne l’est pas, lui qui écrit dans une de ses Mythologies restée inédite (“Les boules de Noël”) : “Censé symboliser l’union de tous et l’accueil de l’étranger, le sapin de Noël marque en réalité la démarcation de ceux qui peuvent s’isoler, en tribu, du reste des mortels. Il marque une subtile hiérarchie entre une bourgeoisie célébrant sa lumineuse puissance et les passants contemplant, dans l’obscurité, leurs fenêtres ensapinées.” Le sapin, c’est chacun chez soi, entre soi.
LES BOULES
Expression récente, dont l’origine est inconnue. Il est difficile d’évaluer si les « boules » en question représentent les testicules ou bien les amygdales. Dans tous les cas, elle traduit un sentiment exacerbé, autant de colère que de peur.
de boule à abouler, il y a une forêt!
3. Si la maison Charpentier ne me paie pas immédiatement ce qu’elle me doit et ne m’aboule pas une forte somme pour la féerie, Bouvard et Pécuchet iront ailleurs. G. Flaubert, Correspondance,1880, p. 35.
PARLER ? DU BRUIT POUR RIEN
En amour, comme en amitié, un langage s’impose vite, fait de sourires, de caresses, de silences, d’actions vivantes, et non de parlotes mortes, de bruits idiots, de recettes de gourous, procédures dépassées….
Avoir les boules ?
Subir des sentiments de colère, et ne pas avoir le courage de l’exprimer !
Barcelone… C’est bon de réunir Tàpies, Miro et Picasso.
Mais aussi :
Christiane dit: à
Barcelone… C’est bon de réunir Tàpies, Miro et Picasso.
Oui Christiane !
Merci pour le lien au-dessus sur Tàpies !
je crois que RACHIpeut-être aussi considéré, avec ses léazim, comme un sauveurlinguistique:
https://www.leazim.com/for-linguists
parler?
j’ai entendu beaucoup de personnages âgées dire « ça fait du bien de parler », et même parler « pour rien »
je connais une dame nonagénaire qui parle à sa fille en photo sur son mur;cette fille est morte jeune d’un accident de moto
non pas personnages, mais personnes bien réelles
Il y a des arguments Jazzi, et notamment cette histoire de modèle des narrations agréables, dont elle ne se préoccupe guère excepté dans cette lettre la. On peut penser que ça remonte au début de la gloire littéraire de Madame de Sévigné, soit l’édition posthume entreprise par Perrin vers 1730. Je ne dis pas qu’elle s’y trouve, mais il faut se souvenir qu’entre Perrin et Mommerque, il y a toute une période mal connue d’où emergent, grâce à des érudits, de prétendues lettres de Madame de Sévigné. Il faut attendre le Capmas, pléiade numéro 1, et surtout le Duchene, Pléiade Numero II, pour voir émerger l’exemplaire de Michel-Celse de Bussy Rabutin, qui présente toutes les garanties nécessaires; provenance de famille, copie réalisée sur l’essentiel , etc. MC
Oui, MC, mais pourtant même sans avoir lu les lettres de la marquise, nous savons tous, grâce à nos livres d’école que : « faner est la plus jolie chose du monde » !
couper la langue(on en menace beaucoup les enfants)
Il ne faut pas sous-estimer la langue , un organe musculaire que les humains utilisent pour lécher, respirer, goûter, avaler et parler. Mais cet organe varie considérablement en couleur, forme, longueur et fonction à travers le règne animal. Alors que la langue humaine est rose et mesure généralement un peu plus de 7,6 centimètres de long, celle du fourmilier mesure 60 cm de long et celle du scinque à langue bleue est d’un bleu éclatant.
Voici un aperçu de 20 langues animales étonnantes et de la science qui les sous-tend.
https://www.livescience.com/animals/20-amazing-animal-tongues
ce n’est pas recommandé!
En 1996, une pierceuse américaine de 19 ans inaugure la pratique du “tongue splitting”, qui consiste à se faire couper la langue en deux. Très populaire parmi les femmes, cette modification corporelle ouvre un monde de sensations inédites.les 400culs
Et alii
Et surtout pas La langue sauce piquante
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/2024/12/18/aurelie-et-olihoud-avaient-la-parole/
Il ne faut pas sous estimer la langue.
Aurélie et Olihoud sur France Culture ce matin.
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/2024/12/18/aurelie-et-olihoud-avaient-la-parole/
Déjà 228 commentaires. Ça va vite.
Rose, avez-vous des nouvelles de JJJ, vous qui êtes dans ses petits souliers ?
A l’heure des castings sauvages, il est de plus en plus dur d’être acteur professionnel s’interroge le léZard cinéphile !
@et alii
Effectivement c’est dans les commentaires talmudiques de Rachi qu’on trouve quelques unes des traces écrites existantes du parler français vernaculaire , celui d’une époque,le 11 eme siècle où tour ce qui s’écrivait en France s’écrivait en latin,
Les textes de la sagesse Juive qui s’élaboraient alors en France, destinés à des ouailles locales parlant un français vernaculaire pouvaient donc contenir des mots français d’alors représentés phonétiquement avec leur écriture hébraïque ,écriture que tous les hommes(hélas seulement les hommes) juifs savaient lire.
ces formes françaises étaient utilisées notamment pour designer des réalités que le vocabulaire hébraïque ignorait
On trouve une brève mais tres riche étude sur sur ce français populaire du 11 eme siècle présent dans des écrits juifs , avec la postface du « Rachi de Troyes » paru dans la petite collection de poche » présence du Judaïsme » (Albin michel) l
sécurité:
Sense of Safety a examiné, avec un timing étrange, « l’ambivalence du concept de sécurité, qui a été profondément redéfini par la guerre », et la nécessité de « ponts de solidarité ».
« « Tant qu’il y aura des dictateurs, personne ne pourra se sentir en sécurité » : les projets commémorant les anniversaires de l’invasion de l’Ukraine par la Russie soulignent la nécessité d’une vigilance mondiale
Parmi les initiatives lancées pour marquer à la fois les 1 000 jours depuis l’invasion et son troisième anniversaire qui approche, figure une exposition à Kharkiv explorant comment le concept de sécurité « a été profondément redéfini par la guerre ».
https://www.theartnewspaper.com/2024/12/18/while-there-are-dictators-no-one-can-feel-safe-projects-marking-anniversaries-of-russias-invasion-of-ukraine-emphasise-need-for-global-vigilance?utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=4c07f51f10-EMAIL_CAMPAIGN_2024_12_06_03_38_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_-24f43430a3-43644573
idem
Plus de 460 personnes ont été arrêtées à ce jour, et « des rapports indiquent » qu’environ 300 personnes ont été soumises à la torture et à d’autres mauvais traitements. Samedi, Mikheil Kavelashvili, un pro-russe critique de l’Occident, a été élu président, en remplacement de Salomé Zourabichvili, pro-UE.
une petite jeune enfin, collaboratrice d’un dictionnaire Robert en pleine expansion : Josette Debove. Passée de son Calais natal au Maroc de Paul Robert pour apporter du sérieux à une entreprise dictionnairique assez aventurée, qui en était arrivée, à la surprise de tous, au tome V et avait besoin d’être renforcée ; un peu amateur en ses débuts, elle s’était prise au jeu. Installée à Paris avec Alain Rey, philosophe brillant et à l’esprit organisateur, qu’elle allait épouser et qui lui aussi apprenait le métier de rédacteur de dictionnaire, elle devenait un vrai et fort linguiste au travers de son expérience lexicographique et amassait des matériaux pour ce qui serait un des livres importants des années 1970. Le métalangage, publié en 1978. On dira aussi : beaucoup de charme, une extraordinaire vitalité et un grand rire. Qualités qui ne sont pas inutiles pour une telle entreprise. »
235 commentaires. A ce rythme, les 300 seront dépassés ce soir.
comme je relis une « biographie » d’Agnon,je remarque que ce prix nobel littérature 1966 avaiy écrit des
chansons :tout faire:même des chansons chantées par des cousettes peuvent sauver la langue
avait écrit
Agnon était né à Boutchatch,aujourd’hui en Ukraine
https://www.espritsnomades.net/litterature/samuel-joseph-agnon-de-la-dechirure-entre-le-vieux-monde-juif-et-le-monde-modern/
« Agnon était né à Boutchatch,aujourd’hui en Ukraine » et à l’époque en Galicie.
« 235 commentaires. A ce rythme, les 300 seront dépassés ce soir. »
je sais pas, ça dépend de ma forme…
si j’ai la forme je peux même dépasser les 400.
sur le langage il faut regarder cet interwiew de cet enfoiré de journaliste pour voir à quel point les médias américains mainstream sont tombés bien bas.
suite à cet interview cet enfoiré et son employeur ABC news ont été condamnés à une amende de 15 millions de dollars pour diffamation.
15 millions de dollars c’est peu, il faut juste espérer que ce type ira brûler en enfer !
maintenant ça va être au tour d’un autre enfoiré : Bob Woodward.
D. J’ai répondu à Christiane hier à propos de Janssen J-J.
Oui, Rose a répondu par le mot pudeur ce qui implique un désir discrétion, de retenue,
une certaine réserve, de la délicatesse.
Cela s’appelle aussi du respect, un devoir de silence.
Puisse-t-elle lui apporter notre sentiment d’amitié et d’inquiétude.
Et Alii,
J’ai aimé votre humour imaginant les poules avec des dents. l’heure actuelle, les oiseaux n’ont évidemment pas de dents. Mais à l’ère préhistorique, nombre d’entre eux en avaient.
Alors, que s’est-il passé ? Pourquoi cette évolution qui change la dureet d’incubation des oeufs, les rendant ainsi moins longtemps vulnérables pour les prédateurs.
Donc, siles poules avaient des dents à nouveau dans un avenir de science-fiction, votre remarque introduirait la guerre des mondes…
Un reliquat de dent subsiste chez les poussins : l’egg tooth une cette petite dent située au sommet du bec, qui leur sert pour briser la coquille et sortir de l’œuf.
Vous êtes extra, Renato !
Ce n’est pas grande chose, Christiane, l’un de mes amis étudie les mécanismes neuronaux de la cognition animale, il s’est donc intéressée de près à l’animal et il m’a donné quelques infos. Ici quelques informations mieux organisées que chez moi :
J’ao en effet retrouvé, Rose, mais c’est pas très clair.
Oui je confirme, renato est extra.
Il sait tout.
D.
Je fais du mieux que je peux. Comme vous.
Von. B’insistons pas.
Il y maintenant de nombreux pianos dans les espaces publics. L’autre jour, surprise dans un aéroport: un Steinway B-le rêve- à la disposition de tous.
« Selon lui Barthes fait du Foucault. Par politesse. C’est pas du tout sa manière de sentir. »
Il ne niait pas qu’il y ait de l’idéologie enkistée dans le vocabulaire, ou que la grammaire oblige à chausser des lunettes qui font voir le réel sous un certain jour.
Mais il enseignait qu’il y a du jeu, des marges, qu’on peut écrire entre les lignes. Bref qu’on peut pervertir le code linguistique.
« Alain Rey, philosophe brillant et à l’esprit organisateur, »
« La formation du jeune « Rrreye », très tôt amoureux des mots, ne cessa pourtant pas de bifurquer, des mathématiques vers la littérature, puis des études de médiéviste et Sciences Po vers le journalisme économique. »
« A la différence de Michel Foucault (1926-1984), qui s’était expressément prononcé contre des publications posthumes »
Le jour où les dernières volontés d’un écrivain seront respectées…
a propos de démocratie, c’est quand même une chance qu’on puisse regarder blast!
BLAST, Le souffle de l’info
YouTube · BLAST, Le souffle de l’info
traduction »
Qu’il s’agisse d’un contexte de colonisation, où l’assimilation vise à effacer l’étrangeté de la langue dominée, ou simplement du marché littéraire, où les échanges, loin d’être réciproques, avantagent les langues véhiculaires, la traduction favorise ou masque, selon les cas, des rapports de violence. »
le monde
https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/06/11/traduction-et-violence-de-tiphaine-samoyault-l-aprete-de-traduire_6042557_3260.html
Il y a bien Langue sauce piquante.
Ce matin, à 8h45 sur France Culture, deux correcteurs étaient interviewés pour fêter les 80 ans du Monde, aujourd’hui.
conclusion de la criytique du « clavier cannibale »
« Que fleurissent mille couvertures du livre de Mannoni dans nos gares! Qu’on l’enseigne au lycée ! Et qu’on arrête de tendre des micros aux bouche-dégoût. »
zut:critique
8 ½
« Il va bien falloir que tu t’y fasses ».
Eh non.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/sarthe/le-mans/nous-les-filles-du-bon-pasteur-on-etait-des-trainees-d-anciennes-pensionnaires-temoignent-et-revelent-l-enfer-de-ces-institutions-3077464.html
FAIRE LA FÊTE
Mission impossible, en ces temps orageux. Contre mauvaise fortune, on fera semblant.
Nous autres Français de haut vol, nous avons l’habitude de pratiquer en permanence le paraître !
Joyeux Noel camarades !
je blogguerais pour sauver la parole,si tu me le demandais
parole,
bidouiller et bredouiller pour sauver la langue
Après la langue fasciste, voici la traduction domination…
Les conneries continuent.
LA CONDAMNATION DE SARKOZY
Nicolas Sarkozy a des adversaires et des partisans. Sa condamnation à un an de prison ferme réjouit les premiers et ne réjouit pas les seconds. Si je conteste cette condamnation, on va me placer immédiatement parmi ses partisans. Libre à eux.
Je ne veux considérer que le droit. Toute cette affaire n’aurait pas existé sans une attitude judiciaire hautement contestable et inadmissible.On a écouté les conversations téléphoniques entre un citoyen français qui n’était ni un terroriste, ni un trafiquant de drogue, ni un gansgter et son avocat. Hors, dans le droit français, de telles conversations sont protégées par le secret professionnel.
Qu’une telle affaire, infime et fondée sur une écoute illégale, puisse déboucher sur une inéligibilité dépasse toutes les bornes.
Vu « Sarah Bernhardt, La Divine ».
Mea culpa.
Contre toute attente et malgré un préjugé défavorable, j’ai trouvé Sandrine Kiberlain épatante et son incarnation d’une Sarah Bernhardt intime, gouailleuse, énergique, pleine de vie, dotée d’une grande appétence sexuelle, et cependant animée d’une unique passion amoureuse pour son alter ego masculin, Lucien Guitry, parfaitement convaincante et crédible.
Chapeau l’artiste !
Du coup, je vais peut-être aller voir le « Saint-Ex » avec Louis Garrel ?
https://www.lelezarddeparis.fr/erreurs-de-casting
la traduction n’est pas exempte d’un désir d’appropriation,pour reprendre un concept de notre temps,qu’il soit bien fondé ou non dans ce cas,comme dans bien d’autres
bidouiller:gare aux embrouillaminis
la langue , chanson
en français, on parle de « parolier »;il y a une entrée wiki: »Un parolier, ou une parolière, écrit le texte d’une chanson, la mélodie étant l’œuvre du compositeur, ou du beatmaker. L’antériorité des paroles ou de la musique peut varier, mais on ne nommera en général « parolier » que l’auteur qui a intentionnellement conçu un texte pour une chanson et non celui dont le texte a été mis ultérieurement en musique (comme les poèmes de facture classique).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parolier «
des paroles d »une chanson de mon enfance qu’un oncle me chantait pour me faire rire:
Paroles de la chanson Croquemitoufle par Gilbert Becaud
Je me rencroquemitoufle
Au fond des pantoufles
Quand tu n’es pas là
Et je m’éfiléfiloche
Comme un fond de poche
Quand tu n’es pas là
Je périclite, décline
En carabobine
Qui n’en finit pas
Et la vie me semble fouine
Blette et filandrine
Quand tu n’es pas là
Oh la la
Que le temps s’étire
Oh la la
https://www.paroles.net/gilbert-becaud/paroles-croquemitoufle
LA CHANSON CHANTEE/
https://www.youtube.com/watch?v=9rgOO4TBLMM
« Mea culpa »
Moralité : Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Moralité bis : Mieux vaut parler des films qu’on a vus ou des livres qu’on a lus.
Victor Hugo à Sarah Bernhardt :
« Vous n’êtes pas jolie, Mademoiselle, vous êtes pire ».
Somptueuses funérailles de Sarah Bernhardt au Père-Lachaise, ainsi qu’on peut le voir dans le film éponyme !
C’est ici !
https://www.youtube.com/watch?v=tEj5kc5Ds7U
« C’est seulement parce que je peux penser avec les autres que je peux également parler avec moi-même, c’est-à-dire penser »,Arendt dans le monde
https://www.lemonde.fr/livres/article/2024/12/19/parias-de-marina-touilliez-arendt-a-paris-l-amitie-comme-heroisme-ordinaire_6456771_3260.html
La Santé est gravement sinistrée mais l’Education nationale l’est devenue à un point inimaginable.
Les 3 fondements de ce sinistre de grande ampleur sont:
– le manque de professeurs compétents et le désintérêt pour la carrière, leur rémunération insuffisante, des congés trop longs, des emplois du temps inadaptés et très hétérogènes ;
– l’assiduité des professeurs, quelquesoit leur ancienneté, et la complaisance des médecins à l’égard de beaucoup d’entre eux s’agissant de la délivrance d’arrêts-maladie, ceci constituant à mon sens un scandale national ;
– l’immigration qui submerge littéralement certaines villes et même régions, l’impossibilité de la continuité de transmission des savoirs moraux, civiques, comportementaux unanimement reconnus par la population de souche, savoirs non connus ou bien rejetés, dans trop de familles, y compris à la deuxième voire à la troisième génération, ceci doublé par une obstination ridicule du gouvernement à promouvoir, par l’enseignement, des choix de vie et de comportements concernant des fractions plus ou moins mineures de la population, promotion non admise par une grande partie de la population de souche elle-même, qui ne peut qu’exprimer son désarroi devant une sorte d’impuissance mais aussi de trahison d’une partie des élus.
On pourra m’expliquer mille fois la frivolité, la mondanité, de cette Marquise de Sévigné cette veuve de 25 ans , je n’en crois rien. Il faut prendre le temps de lire ces milliers de lettres qui font ressurgir une vie et un siècle dans sa fraîcheur. Devenue écrivain parce qu’elle fut bouleversée par le départ de sa fille vers la Provence, elle fonde son écriture pour combler une absence insupportable. Elle parle donc à sa fille , partie à l’autre bout du royaume, en Provence, comme si elle était dans la pièce, devant la cheminée Elle peut nous entretenir des fruits présentés sur les grandes tables officielles pendant sur les Etats de Bretagne, ou les pluies dans son jardin, raconter ses rhumes, les bringues de son fils à Rennes, ses lectures enthousiastes du Janséniste Nicole, ou rapporter les mots de Louis XIV à l’égard d’un Lauzun, rien chez elle n’est terne, tout est vif, savoureux, naturellement élégant . Grace à elle j’ai découvert chez elle que la langue française renaît dans une chasteté. Oui chasteté. L’élégance, là mélodie, la vitesse, la précision, l’intelligence, tout y est. Chacune de ses lettres (outre l’intérêt documentaire capital sur ce siècle de Louis XIX et ce qui se dit et se trame à la Cour de Versailles)- sort d’un bassin magique. Elle nous offre une espèce d’eau lustrale de la langue française.
Les Gilets Jaunes, la rue, les manifs… Cette langue qu’on entend plus que de la lire, qu’est-ce sinon une langue de l’insatisfaction, un procédé d’éloignement, un ailleurs de la langue qui circule dans la situation politique chaotique que nous traversons.
La langue d’un désir de casser les codes, celle de l’interdit, de l’inversion.
Une dissolution de la langue, après l’argot, jusque dans les échanges sur réseaux sociaux de communication des smartphones. Une langue qui exprime l’appartenance à un autre monde lié à la parole plus qu’à l’écrit. Une langue bruyante, insolente, irrévérencieuse, moqueuse, excessive, celle de la violence, solidaire de la périphérie, opposée à la douceur narcissique de la langue littéraire classique, désirant s’affranchir de la culture.
La vitalité désespérée de la plèbe en opposition à la langue spécifique d’une classe dirigeante perçue comme moribonde dans un monde sans perspective, oppressant,une forme de libération dans ce temps propice à l’amertume. Trop de misère sociale paysanne et ouvrière.
Une matière verbale métaphorique pleine de sarcasme, d’ironie, de burlesque, obsédée par la mimésis qui laisse souvent place au corps, un langage presque cinématographique.
Dans le métier de vivre, Cesare Pavese écrit :
« On ne se tue pas par amour pour une femme. On se tue parce qu’un amour, n’importe quel amour, nous révèle dans notre nudité, dans notre misère, dans notre état désarmé, dans notre néant. »
Louis XIV, pas louis XIX.. pardon..
Une chasteté de la langue pour mieux dénoncer les moeurs de la Cour, Paul !
« A MADAME DE GRIGNAN
A Paris, mercredi 29 juillet 1676
Voici, ma bonne, un changement de scène qui vous paraîtra aussi agréable qu’à tout le monde. Je fus samedi à Versailles avec les Villars : voici comment cela va. Vous connaissez la toilette de la Reine, la messe, le dîner ; mais il n’est plus besoin de se faire étouffer, pendant que Leurs Majestés sont à table ; car, à trois heures, le Roi, la Reine, Monsieur, Madame, Mademoiselle, tout ce qu’il y a de princes et princesses, Mme de Montespan, toute sa suite, tous les courtisans, toutes les dames, enfin ce qui s’appelle la cour de France, se trouve dans ce bel appartement du Roi que vous connaissez. Tout est meublé divinement, tout est magnifique. On ne sait ce que c’est que d’y avoir chaud ; on y passe d’un lieu à l’autre sans faire la presse en nul lieu. Un jeu de reversi donne la forme et fixe tout. C’est le Roi (Mme de Montespan tient la carte), Monsieur, la Reine et Mme de Soubise ; Dangeau et compagnie ; Langlée et compagnie. Mille louis sont répandus sur le tapis, il n’y a point d’autres jetons. Je voyais jouer Dangeau ; et j’admirais combien nous sommes sot auprès de lui. Il ne songe qu’à son affaire, et gagne où les autres perdent ; il ne néglige rien, il profite de tout, il n’est point distrait : en un mot, sa bonne conduite défie la fortune ; aussi les deux cent mille francs en dix jours, les cent mille écus en un mois, tout cela se met sur le livre de sa recette. Il dit que je prenais part à son jeu, de sorte que je fus assise très-agréablement et très-commodément. Je saluai le Roi, comme vous me l’avez appris ; il me rendit son salut, comme si j’avais été jeune et belle. La Reine me parla aussi longtemps de ma maladie que si c’eût été une couche. Elle me parla aussi de vous. M. le Duc me fit mille de ces caresses à quoi il ne pense pas. Le maréchal de Lorges m’attaqua sous le nom du chevalier de Grignan, enfin tutti quanti : vous savez ce que c’est que de recevoir un mot de tout ce qu’on trouve en chemin. Mme de Montespan me parla de Bourbon, et me pria de lui conter Vichy, et comme je m’en étais trouvée ; elle dit que Bourbon, au lieu de lui guérir un genou, lui a fait mal aux deux. Je lui trouvai le dos bien plat, comme disait la maréchale de la Meilleraye ; mais sérieusement, c’est une chose surprenante que sa beauté ; et sa taille qui n’est pas de la moitié si grosse qu’elle était, sans que son teint, ni ses yeux, ni ses lèvres, en soient moins bien. Elle était toute habillée de point de France ; coiffée de mille boucles ; les deux des tempes lui tombaient fort bas sur les deux joues ; des rubans noirs sur la tête, des perles de la maréchale de l’Hospital, embellies de boucles et de pendeloques de diamant de la dernière beauté, trois ou quatre poinçons, une boîte, point de coiffe, en un mot, une triomphante beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs. Elle a su qu’on se plaignait qu’elle empêchait toute la France de voir le Roi ; elle l’a redonné comme vous voyez ; et vous ne sauriez croire la joie que tout le monde en a, ni de quelle beauté cela rend la cour. Cette agréable confusion, sans confusion, de tout ce qu’il y a de plus choisi, dure jusqu’à six heures depuis trois. S’il vient des courriers, le Roi se retire pour lire ses lettres, et puis revient. Il y a toujours quelque musique qu’il écoute, et qui fait un très bon effet. Il cause avec celles qui ont accoutumé d’avoir cet honneur. Enfin on quitte le jeu à l’heure que je vous ai dit ; on n’a pas du tout point de peine à faire les comptes ; il n’y a point de jetons ni de marques ; les poules sont au moins de cinq, six ou sept cents louis, les grosses de mille, de douze cents. »
Poursuivant son propos, Mme de Sévigné ajoute : « A six heures donc on monte en calèche, le Roi, Mme de Montespan, Monsieur, Mme de Thianges et la bonne d’Heudicourt sur le strapontin, c’est-à-dire comme en paradis, ou dans la gloire de Niquée. Vous savez comme ces calèches sont faites : on ne se regarde point, on est tourné du même côté. La Reine était dans une autre avec les princesses, et ensuite tout le monde attroupé selon sa fantaisie. On va sur le canal dans des gondoles, on y trouve de la musique, on revient à dix heures, on trouve la comédie, minuit sonne, on fait médianoche : voilà comme se passa le samedi. »
100% d’accord avec Paul sur Madame de Sévigné, que j’ai lue abondamment il y a deux ou trois ans. Egalement la remarquable biographie de Geneviève Haroche Bouzinac.
Rappelons qu’Horace Walpole lui vouait un véritable culte, et pas pour sa grande beauté (il était homo).
@Christiane, oui la question du « niveau éducatif » vs « langage » joue un rôle important.
j’ai pas mal suivi les dernières élections américaines pour essayer de comprendre le phénomène « Trump ».
pour le comprendre il ne faut pas lire les médias français qui souvent partent d’aprioris inexactes (cf article de passou quand il dit que la victoire de Trump repose sur le complotisme).
j’ai beaucoup écouté les médias mainstream qui sont tous dans le camp démocrate, le thème de « ceux qui votent pour Trump sont moins éduqués que nous » revenaient très souvent.
il faut y voir une façon de s’accaparer le langage et définir les règles qui le définissent (cf article de passou qui part du principe qu’il est en position de comprendre les règles du langage et à partir de là définir qui sont les bons, les méchants, les fascistes etc…).
la question est de savoir jusqu’à quel point catte position d’autorité comme on peut le lire dans l’article de passou : j’appartiens au camp des éduqués donc je peux définir les règles du langage donc je peux définir qui sont les bons et les méchants etc… c’est une position très fragile qui repose sur rien de stable, c’est un château de sable.
pourquoi est-ce fragile ? parce que le langage est indissociable de la question éthique et l’éthique est elle-même indissociable de la réalité.
du coup j’ai vu la façon dont les américains en ont eu marre et ont été fatigués d’écouter ces sermons venant de ceux qui se disaient appartenir au camp de la vertu et qui essayait de prouver cette appartenance qui leur donnait une sépuriorité morale sur les autres à partir de discours creux (là encore il faut lire l’article de passou : malgré ses références cet article ne dit rien du monde réel tel qu’il est vécu par une majorité de français).
c’est à partir de ce constat que d’autres se sont mis à prendre la parole à travers les réseaux sociaux (X, chaines YT etc…).
il faut bien voir le poids que représentait ce discours du camp de la vertu : 95% des médias américains sont du côté des démocrates, cela crée un déséquilibre au niveau de la représentation et il ne suffit pas de dire ces autres n’ont pas droit à parole parce que ce sont des déplorables (Hillary Clinton), des ordures (Joe Biden), des fascistes, racistes etc… cette logique atteint forcément une limite parce que la moité des américains ne sont pas ni des déplorables, ni des ordures, ni des fascistes, ni des racistes etc…
du coup le phénomène auquel on a assisté durant la campagne est ce qu’on peut appeler « un retour du réel » à savoir un rééquilibrage des discours où les gens qui votaient pour Trump et qui n’étaient pas représentés se sont emparés de la parole et se sont mis à expliquer de façon rationnelle les raisons pour lesquelles ils votaient pour Trump.
parce que quand passou écrit que ce qui a fait gagné Trump c’est le complotisme, en trouvant une raison négative à cette victoire il ne fait qu’enfoncer et prendre pour des crétins ces 70 millions d’américains qui ont voté pour Trump.
le fait de s’emparer de la parole a permis de sortir de cette négativité définie par le « camp du bien ».
c’est pour cette raison que dans son article passou critique ces gens qui prennent la parole sur les réseaux sociaux : il faut que les discours officiels appartiennent aux « légitimes » à savoir à une élite qu’elle soit intellectuelle, financière, politique etc…
perdre le monopole du discours c’est perdre le pouvoir et c’est exactement ce qu’il s’est passé lors de cette élection américaine.
ce n’est pas qu’une défaite des démocrates, c’est aussi une défaite des élites seules aptes à diffuser un discours officiel.
et ce discours officiel les américains en étaient extrêmement fatigués : la prise de parole par d’autres réseaux a été comme si soudain on ouvrait les fenêtres d’une pièce confinée qui n’a pas été aérée depuis des années, une pièce où vivaient recluse une petite élite bien pensante essyayent de protéger leurs privilèges qui en vérité était tous des corrompus.
il est fort probable que ce même processus arrive bientôt en Europe.
Closer, je ne sais pas si Horace Walpole vouait un culte à Mme de Sévigné, mais c’est avec Mme du Deffand qu’il correspondait. Pas la même époque.
c’est par l’intermédiaire de Proust que je me suis mise à lire des lettres de Mme de Sévigné ;
SEVIGNE N’AURAIT PAS MIEUX DIT ! »
Trafics de lettres, trafics de vies
https://hal.science/hal-03503024/document
Vois écrivez très bien, Paul Edel. C’est toujours un plaisir de vous lire. Vraiment.
Contrairement à certains ici et ailleurs, je ne conteste pas les décisions de Justice s’agissant de M. Sarkozy ou s’agissant de Madame Pelicot qui, elle-même, n’a rien contesté jusqu’à cette heure. Sauf erreur de ma part.
Le cyclone passé à Mayotte a laissé plein de Français dans le désarroi et je leur apporte tout mon soutien par la pensée. Après avoir entendu et vu beaucoup de choses dans les médias, deux réflexions me sobt venues : comment se fait-il que beaucoup de Français là-bas, ayant normalement été à l’école, ne parlent pas suffisamment bien le Français poyr être compris lorsqu’ils s’expriment ? Une fois encore, j’accuse l’Etat sur ce point.
Deuxièmement, où sont les assureurs ? Pourquoi n’entendons-nous pas un mot des assureurs, pourtant plein aux as, et ayant pour la plupart augmenté notablement les cotisations Habitation (obligatoires) ? Il me semble qu’ils sont concernés au premier plan dans la reconstruction !
lien idem
Madame de Sévigné oriente en réalité vers la mort à venir, ou plus exactement, à habiter.
L’attaque neurologique de la grand-mère, tout comme son agonie, sont ainsi placées sous le signe
sévignéen par excellence, celui de l’adieu.
Je sais cela x. Mon info sur Walpole vient de la bio de G Haroche Bouzinac. Je reviendrai sur le sujet.
idem sur PROUST
» mais
même des volumes de Mme de Sévigné que ma grand-mère avait toujours avec elle,
exemplaires que ma mère n’eût pas changés contre le manuscrit même des Lettres52.
comprendre une personne, c’est déjà lui parler »
Levinas
Oui, Puck, l’ambiance sociale modifie et zffecte le sens et l’usage des mots.
On vous dirait plongé à nouveau dans les… Désarrois de l’élève Törless !
Puck a beaucoup de qualites mais il a décidé de se mettre en congé de la vie pour chercher quel usage il pourrait en faire….
on a parlé ici de LSP
eh bien,justement,LSP a soulevé la question de la tras au cinéma et de l’IA
19 décembre 2024
Des sous-titres intelligents ? vraiment ?
« L’adaptation, art menacé », voilà un très intéressant article dans les Cahiers du cinéma de ce mois de décembre. Qu’appelle-t-on « adaptation » ? c’est-ce que l’on connaît davantage sous le terme de sous-titrage.
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/
la trad:
dans l’article des Cahiers, l’ATAA enfonce le clou sur le Festival de Deauville de cette année : » (…) force est de constater que la qualité n’a fait qu’empirer, notamment sous l’influence de la machine dont on nous promet qu’elle peut avantageusement remplacer les traducteurs, appelée même“intelligence” artificielle, mais on se demande bien pourquoi ici. Car celle-ci montre clairement ses limites (…) par son absence de prise de décision sensible, de désambiguïsation, d’analyse de l’image ou du contexte ou simplement de la langue. » Et l’association de citer bon nombre d’exemples de sous-titres « calamiteux », en voici quelques exemples avec commentaires :
tiens, on dit que Mélenchon serait bipolaire
Plutôt qu’ Haroche-Bouzignac, lire Roger et Jacqueline Duchene, dont elle procède sans les renouveler…
Puck, tu ne serais pas Christiane, par hasard ?
@ Christiane revenue !
Dans le métier de vivre, Cesare Pavese écrit :
« On ne se tue pas par amour pour une femme. On se tue parce qu’un amour, n’importe quel amour, nous révèle dans notre nudité, dans notre misère, dans notre état désarmé, dans notre néant. »
C’est un peu le monde illustré et creusé dans la remarquable BD que je viens d’acheter chez Peinture Fraîche en prévision de mes cadeaux de Nowel
Closer, votre remarque sur la beauté, visant à prévenir un malentendu, en a produit un autre : elle n’avait de sens pour moi (et encore…) qu’à propos d’une contemporaine. D’où ma perplexité : confusion ? lapsus + ironie (par antithèse) ?
Vingt ans après ma lecture des lettres de Madame du Deffand, j’avais oublié la place qu’y tenait Madame de Sévigné (« je n’ai pas le talent des détails ; […] Madame de Sévigné les rendait intéressants, il est impertinent de suivre son exemple, quand on ne peut pas l’imiter. » (mardi 7 janvier 1772)).
Il m’aurait pourtant suffi d’ouvrir le recueil pour avoir la réponse à propos de Walpole — « quelqu’un qui aime le style de madame de Sévigné » (qui en excepte seulement les tendresses) » (lettre du 30 janvier 1768).
Au passage : merci à MC pour l’indication (il y a bien quelques mois de cela) du livre de Nicolas Garroté.
Je souscris aux propos de PauL Edel sur Mme de Sévigné. Lire ses lettres est un délice. On peut aussi lire Pascal, La Bruyère, La Fontaine, Retz, Saint-Evremont, Bouhours, Molière, Fénelon, Bourdaloue (dont raffolait Mme de Sévigné), Saint-Simon. Quel siècle ! Quel contraste avec les écrits de nos contemporains!
Paris, plus vague que l’Océan, miroitait donc aux yeux d’Emma dans une atmosphère vermeille. La vie nombreuse qui s’agitait en ce tumulte y était cependant divisée par parties, classée en tableaux distincts. Emma n’en apercevait que deux ou trois qui lui cachaient tous les autres, et représentaient à eux seuls l’humanité complète. Le monde des ambassadeurs marchait sur des parquets luisants, dans des salons lambrissés de miroirs, autour de tables ovales couvertes d’un tapis de velours à crépines d’or. Il y avait là des robes à queue, de grands mystères, des angoisses dissimulées sous des sourires. Venait ensuite la société des duchesses ; on y était pâle ; on se levait à 4 heures ; les femmes, pauvres anges ! portaient du point d’Angleterre au bas de leur jupon, et les hommes, capacités méconnues sous des dehors futiles, crevaient leurs chevaux par partie de plaisir, allaient passer à Bade la saison d’été, et, vers la quarantaine enfin, épousaient des héritières. Dans les cabinets de restaurant où l’on soupe après minuit, riait, à la clarté des bougies, la foule bigarrée des gens de lettres et des actrices. Ils étaient, ceux-là, prodigues comme des rois, pleins d’ambitions idéales et de délires fantastiques. C’était une existence au-dessus des autres, entre ciel et terre, dans les orages, quelque chose de sublime. Quant au reste du monde, il était perdu, sans place précise, et comme n’existant pas. Plus les choses, d’ailleurs, étaient voisines, plus sa pensée s’en détournait. Tout ce qui l’entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l’existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu’au delà s’étendait à perte de vue l’immense pays des félicités et des passions. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du cœur, l’élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment. Ne fallait-il pas à l’amour, comme aux plantes indiennes, des terrains préparés, une température particulière ? Les soupirs au clair de lune, les longues étreintes, les larmes qui coulent sur les mains qu’on abandonne, toutes les fièvres de la chair et les langueurs de la tendresse ne se séparaient donc pas du balcon des grands châteaux qui sont pleins de loisirs, d’un boudoir à stores de soie avec un tapis bien épais, des jardinières remplies, un lit monté sur une estrade, ni du scintillement des pierres précieuses et des aiguillettes de la livrée.
Hello Chantal. Oui, c’était grande marée. Me suis échouée sur une plage inconnue. J’ai marché, marché et là des empreintes sur le sable mouillé. Je les ai suivies. C’était donc une île habitée. Les habitants ressemblaient à des êtres familiers laissés longtemps avant sur la planète Terre.bil est vrai que des loopings avec Soleil vert au fond du web ont modifié mon espace temps.
Mais je veux bien un peu prolonger l’escale.
J’ai cherché un ami d’autrefois, JJJ. Je ne l’ai pas trouvé.
De quoi êtes-vous impatiente ?
Paul Edel : »Grace à elle j’ai découvert chez elle que la langue française renaît dans une chasteté. Oui chasteté. L’élégance, là mélodie, la vitesse, la précision, l’intelligence, tout y est. »
Étonnant ! Magnifique remarque.
« On ne se tue pas par amour pour une femme ». C’est à peu près ce que Napoléon disait à Goethe à Weimar, lors de la campagne de Iéna, quand il lui objectait que le suicide de Werther n’était pas vraisemblable.
(décidément, ce n’est pas mon jour : lire « antiphrase » et non antithèse.)
D., vous êtes dans l’erreur mais je dois à Puck un beau partage ancien à propos des livres de cet auteur autrichien qui cherchait avec tant de questions ce qui échappait at la parole, à la raison. Puck est un peu fou. Il laisse échapper ce qui l’ébranle sans jamais s’interrompre. Il regarde devant lui et marche. C’est souvent obscur, peu rationnel, épuisant, inquiet. Comme s’il était au cœur d’une tempête intérieure dans une songeuse tranquillité. Avec lui on ne peut entretenir que des relations insaisissables. Mais quel accueil intelligent il réserve à Musil. Une sorte de clone d’Ulrich.
Ne suis pas pressé du tout Christiane, contente de vous revoir au détour d’un porche moussu, revenue de Terre Neuve et des Malouines 😉
Les 3 J ont quitté les lieux chassés par un sbire à tentacules et je ne sais s’il ce poulpe l’a mangé ou bien s’il prépare sa fourche pour lui faire rendre gorge.
Je colle et papier décolle des étoiles en carton car une flemme m’a envahie et plutôt que d’acheter un pauvre sapin arraché la la terre du milieu j’ai recyclé mon ficus qui ma foi fait bien l’affaire !
Sortie de voix
« Ce vendredi soir, Patrick Brion, spécialiste du septième art devant l’Éternel et voix mythique du « Cinéma de minuit » depuis un demi-siècle, va quitter l’antenne.»
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/jetais-un-ovni-voix-mythique-du-cinema-de-minuit-patrick-brion-raccroche-apres-48-ans-dantenne-19-12-2024-UE2NAHHLONEPPAXJER7O6ZCTJI.php
Non, pas pressée, Chantal, impatiente. Quelque chose d’important pour lequel on voudrait que ça arrive, parce qu’on président une joie.
Je vois cat dans les yeux des enfants à l’approche de Noël. Ce que vous dîtes des sapins s’entend mais en ville, ces arbres dressés, groupés qui attendent preneurs, c’est étrange. Je me souviens des enfants accrochant boules et étoile, remplissant une crèche comme une arche de Noël avec zèbres, gazelles au milieu des bergers. Des petits êtres en pâte à modeler venait grossir ce petit monde. Et d’autres bébés transformaient la crèche en maternité. Pas de problème, chacun retrouvera les siens au soir paupières baissées, ay l’heure du marchand de sable.
Et puis les lumières dans la ville.
Noël à Mayotte. La Croix Rouge atelke glissey des nounours et des poupées, des petites figurines dans les containers ? Souhaite-t-on Noël ay Mayotte ? L’Islam qui semble être la religion la plus répandue offre-t-elle une fête pour les enfants même au cœur du désastre.
Heureuse de vous lire.
Led Zeppelin
Pour les fêtes de fin d’année, la Ville de Mamoudzou organise la 3ème édition de son événement phare « Momojou en fête » du 19 au 23 décembre 2023.
La population pourra profiter d’animations et de manèges pour enfants, de concerts, des illuminations du centre-ville ainsi que du marché traditionnel des commerçants et artisans locaux (bijoux, décorations, art de la table et bien plus encore). « Comme chaque année, le chalet du Père Noël vous accueillera autour d’un stand de photo souvenir. Cette initiative vise à mettre en avant le savoir-faire mahorais et à permettre aux habitants de soutenir l’économie locale et l’attractivité touristique, tout en consommant local et en se divertissant en famille ».
Trouvé sur un Journal local de Mayotte.
Jean Langoncet dit: à
Led Zeppelin
Oh, cela fait penser à l’ombre sur la photo en haut du billet de Pierre Assouline.
Karim Ben Jemaa, The Pause :
Mais vous aussi, vous êtes un peu folle, Christiane. Vous laissez échapper tout un tas de choses aussi.
Ah oui, c’est vrai. C’est délicieux. Ce p’tit grain de folie qui rend sa légèreté à ce monde noir et chaotique.
Vous vous êtes trop sérieux, trop preoccupei par les poules et les renards et les endives qui rougissent Uand vous les effeuillez.
De toute façon dans la nef des fous la cocasserie a toujours cohabité avec une certaine tristesse.
J’aime n’y prévoit qu’un court séjour avant que l’embrouille vienne tout gâcher.
Bob Dylan – It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry
Christiane, oui c’est vrai, Törless découvre le tragique de l’existence dans l’impossibilité de trouver des réponses qui le pousserait à choisir entre l’arbre de la vie et l’arbre de l’esprit, tout comme le début de l’HSQ cette galerie un peu folle de personnages tout aussi fous qui essaient de combler les failles de leur moi et de leur monde défaillant par des chimères et des rêves de totalité, l’irrationalisme de leurs discours, le goût des mystères et de l’intangible, les théories anti intellectualistes tout autant qu’intellectuelles etc… tout cela se construit toujours sur les débris du monde qui se prépare au déchaînement de la barbarie, la seconde partie consiste en un éloignement de ce monde pour se retrouver soi-même dans l’intimité et le calme d’un mysticisme sans Dieu et une béatitude sans foi, où il s’agit de prendre le chemin inverse de celui de Nietzsche à savoir non pas celui qui mène au delà du bien et du mal, mais au contraire en deçà du bien et du mal, où il montre que l’abolissement des frontières ne concerne que le monde intérieur, oui je m’en souviens encore un peu.
c’est le début d »une chanson dont la traduction est donnée;
Lied Vom Kindsein – Peter Handke
Als das Kind Kind war,
ging es mit hängenden Armen,
wollte der Bach sei ein Fluß,
der Fluß sei ein Strom,
und diese Pfütze das Meer.
Als das Kind Kind war,
wußte es nicht, daß es Kind war,
alles war ihm beseelt,
und alle Seelen waren eins.
Als das Kind Kind war,
hatte es von nichts eine Meinung,
hatte keine Gewohnheit,
saß oft im Schneidersitz,
lief aus dem Stand,
hatte einen Wirbel im Haar
und machte kein Gesicht beim fotografieren.
https://lefestindebabel.wordpress.com/2014/03/27/peter-handke-chanson-sur-lenfance/
Vous parlez de Musil comme personne, ici.
Dans L’Homme sans qualités Ulrich remarque qu’un homme qui cherche la vérité se fait savant, que celui qui veut laisser sa subjectivité s’épanouir devient peut-être écrivain, lui cherche en Ulrich quelque chose qui est entre les deux. Celui-ci garde un visage de rêve , un peu comme vous, comme une crainte de penser trop qui le fait devenir distrait. J’aime que les choses ne soient ni vraies ni fausses, juste dans l’attente, avec les pensées assises en rond « tout autour de la pièce « . Vivre hypothétiquement. Kafka écrit la métamorphose en cloporte, Musil crée des métamorphoses invisibles. Il hésite à devenir quelque chose.
Je ne sais pas si on a annoncé ici le décès de Marisa Paredes, l’actrice d’Almodovar.
– On n’en a pas vraiment fini tous les deux.
– Mais enfin ! tu oublies que je suis la mère de ta femme.
Ici dans « Talons aiguilles » du génial Espagnol.
Chantal,
Il fallait lire qu’on pressent une joie
Et pour la Croix rouge, c’était « a glissé »
Puck, es-tu triste comme jeceuis triste ce soir ?
Des soldats nord-coréens auraient attaqué leurs alliés de l’armée russe à cause d’une erreur de traduction
sur slate
Le charme peut s’exercer post mortem, x. Walpole est né 21 ans après la mort de la Marquise.
Il est au minimum très étonnant qu’un écrivain anglais du 18ième siècle, précurseur du romantisme et auteur du roman « gothique » Le Château d’Otrante ait pu être fasciné par les lettres d’une marquise française du 17ième siècle, au point de ne jamais voyager sans son volume des Lettres dans ses bagages!
Il faut bien croire qu’il y a quelque magie dans les écrits de cette dame.
Les Rdéliens qui les ont négligés depuis le Lagarde et Michard, peuvent acheter un volume d’anthologie en poche. Après un petit moment de ré-accomodation à la langue du 17ième siècle, ils seront conquis.
Ex-Con – Smog
L’erreur de penser et de croire que la culture est un rempart contre la barbarie… Les nazis écoutaient Mozart et lisaient Goethe.
La barbarie est-elle une culture comme les autres ?
Il était une fois
Je ne comprends pas quelque chose dans de texte poésie de Peter Handke. En français dans la page donnée en référence, c’est du bon français. (Si c’est de la bonne poésie, je veux pas donner d’avis). Mais en allemand, c’est du mauvais allemand. On se demande dans quel sens est la traduction.
Translation: My Multilingual Life
Linguists call it Demotic Ay-speak, but to me it will always be Pig Latin.
bonne journée
La plus ancienne tablette des Dix Commandements connue est vendue chez Sotheby’s pour 5 millions de dollars. artnews
Deuxièmement, où sont les assureurs ?
Des kilomètres de bidonvilles valent vraisemblablement une fortune, les vies ravies à la vie par ces vents imprévus surement pas grand-chose, je crois que personne ne sait combien sont morts et disimulés sous les tôles, les gravats, les matériaux étonnants ayant servi à leur construction avant le cyclone. Il sont ceux qui ne sont plus que moins que rien.
La barbarie est-elle une culture comme les autres ?
J’aurais envie de poser la question dans l’autre sens: la culture est-elle une barbarie comme les autres. La question appellerait une réponse distinguée, d’autre-part aucun packaging n’épargne pas du contenu .
BP, il existe bien une esthétique de l’horreur, pourquoi pas donc une culture de la barbarie reposant sur des principes d’ordres divers, politiques, religieux, economiques.
Le savoir est une arme.
Et Alien, vous avez livré Mona Ozouf aux chiens et vous êtes incapable de la défendre, face à ceux qui dont rampants devant la marquise ?
Ok, la Provence a ses charmes, mais quand même, un peu de courage !
Le Mistral se lève
« Son prix Nobel récompensant une langue minoritaire reste unique jusqu’en 1978, où Mistral est rejoint par Isaac Bashevis Singer pour son œuvre écrite en yiddish. L’Académie suédoise accompagne l’attribution du Nobel à Mistral en ces termes : « En considération de sa poésie si originale, si géniale et si artistique, […], ainsi qu’en raison des travaux importants dans le domaine de la philologie provençale. » La légitimité poétique de la langue provençale est alors reconnue à l’échelle internationale puisque le prix Nobel signalait sa valeur universelle, dépassant le régionalisme35. »
Wiki
Bravo et merci à Gisèle Pélicot, pour ce courage et cette leçon de dignité, saluée bien au delà d’Avigon, et de la France .
Autant devancer un hommage qui jamais ne lui sera rendu sur ce blog, et pour cause.
_ aucun packaging n’épargne du …, mes excuses.
Avignon.
Merci, lire
Avignon
Et alii
Rosanette
rose
L’écriture respectée de ces pseudos
La rosse et le respect, ça fait quand même deux.
L’affaire Pélicot me touche moins malgré le côté cauchemardesque et sordide que le procès concernant l’assassinat de Samuel Paty dont le verdict tombera aujourd’hui. Procès utile( viols de Mazan)pour les usagers de ce genre de sites de rencontres qui auront été questionnés eux aussi, responsabilisés et inquiétés dans leur pratique et bien que la situation de Me Pélicot soit un cas unique, exceptionnel, du moins nous l’espérons.
Que dire, hormis l’hommage ?
Que vingt ans pour ans de viols c rien.
Que le bagne à Cayenne est fermé. Il reste les bâtiments.
Que les 50, les pauvres, se sont faits manipuler par l’instigateur. Ils ne pensent pas, ne se font pas d’opinions, ne décident pas, ne disent pas non, ne dénoncent pas : des larves.
Cinq mètres de boue, en hauteur, des tonnes en quantité, et des pelles, qu’ils réfléchissent en marnant.
pour dix ans
Le miroir de la Sasseur le matin au réveil brutal : ses méthodes fascistes.
Marie Sasseur dit: à
Bravo et merci à Gisèle Pélicot, pour ce courage et cette leçon de dignité, saluée bien au delà d’Avignon, et de la France .
Autant devancer un hommage qui jamais ne lui sera rendu sur ce blog, et pour cause.
Cette fois, j’en ai terminé.
Une chose encore, puisque Jr ne serai jamais complice d’une idéologie criminelle, qu’elle qu’elle soit, une réflexion mettez cela sur le compte d’une intuition exclusivement féminine. Plaise au ciel que jamais on n’apprenne que le goncourt 2024 ait été bénéficiaire de la charte de réconciliation nationale algérienne.
Que,’on y être la sasseur, avec.
Miroir brisé, embué ? Flou artistique?
Qu’on y mette la sasseur, avec.
Que l’on y mette la sasseur, avec.
La sasseur, qui, bien évidemment, cette horreur, est un homme.
« réflexion mettez cela sur le compte d’une intuition exclusivement féminine. »
Bravo et merci à Gisèle Pélicot, pour ce courage et cette leçon de dignité, saluée bien au delà d’Avignon, et de la France .
De mon coté, ayant vu le dossier à la TV avantle procès, j’avoe que j’ai suivi de loin en loin cette affaire judiciaire. Pas compris que certains hommes soient envahis par la honte, tous ne sont pas comme ceux cités à comparaître, j’en reste convaincue bien que ma misanthropie s’aggrave sans que les médecins trouvent à y remédier.
Une chose encore, puisque JE ne serai jamais complice d’une idéologie criminelle, qu’elle qu’elle soit, une réflexion, mettez cela sur le compte d’une intuition exclusivement féminine. Plaise au ciel que jamais on n’apprenne que le goncourt 2024 puisse avoir bénéficier de charte de réconciliation nationale algérienne de 2005.
avant le, j’avoue.
Eh bien, lire
puisse avoir bénéficié
« Emmanuel Macron a choisi de prolonger, vendredi, sa visite à Mayotte, dévastée par le cyclone Chido. « J’ai décidé de dormir ici parce que je considérais que compte tenu ce que vit la population » repartir le jour même aurait pu « installer l’idée qu’on vient, on regarde, on s’en va », a expliqué le président français, jeudi dans la soirée, à la presse. « C’est une marque de respect, de considération », a-t-il assuré. »
In le monde.fr
Notre président capable d’humanité.
MS, possible d’être criminel sans éprouver le sentiment d’entretenir une dialectique avec une idéologie ( du crime si elle existe ou à une autre quelle qu’elle soit) ni même d’avoir conscience d’avoir dépassé les bornes, je cultive une certaine admiration pour les voleurs de tableaux, ceux qui pour l’amour de l’art et fauchés s’emparent sans violence du bien d’autrui.
Et mon cher Melanchon, tribun de son état
« « C’est le dénuement, le sous-développement, le mépris de classe qui ont tué » la population à Mayotte, a dénoncé le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, jeudi soir lors d’une conférence intitulée « Le moment politique », tout en déplorant « l’abandon politique » de l’archipel, ravagé samedi par le cyclone Chido.
« Nous ne sommes pas en train de parler seulement d’un événement climatique. Nous sommes en train de parler de la manière avec laquelle sont traités des compatriotes, des êtres humains, des hommes, des femmes qui sont nos frères et nos sœurs en humanité », a-t-il affirmé.
Il a déploré qu’on ait « laissé des milliers et des milliers de gens dans des baraquements et des bidonvilles ». « Et quand ils ont voulu détruire les bidonvilles, oui, les “insoumis” s’y sont opposés à l’Assemblée nationale », car « détruire un bidonville, c’est à la portée de tout le monde, mais encore faut-il dire aux gens où ils vont aller », a-t-il justifié. »
Toujours dans le Monde.fr, trentenaire. Petit du vieil octogénaire.
Mélenchon.
Vous copierai/collerai un podcast, long, trop, deux heures, sur l’antisémitisme, passionnant.
Il est clair que cette accusation anéantit la parole de l’autre.
La grammaire, c’est quand même pénible.
Lire
quelles qu’elles soient.
Remarques sur la langue française, utiles à ceux qui veulent bien parler et bien écrire
Quelle qu’elle soit, MS, c’est au singulier, et si votre remarque regarde cette phrase.
Rose, sans les Comoriens et leur mode d’habitat je doute que Mayotte ne compte plus de bidonvilles, il y a très longtemps, 40 ans, une de mes amies a vécu à la Réunion et était déjà choquée par la pauvreté de Mayotte. C’est pas nouveau bien que l’arrivée des comoriens ait aggravé la situation en majorant la misère ambiante.
MS, j’ai vérifié, il semble que vous vous adressiez à moi. Pour Noël je vous offre une tige de bambou pour punir les mauvais élèves, une tape sur les fesses à chaque faute d’accord ou d’orthographe devrait satisfaire votre besoin de corriger.
Excusez, chère madame Sasseur, je n’avais pas lu vos lignes.je suis parano, soyez indulgente, je vous prends pour le monstre que vous n’êtes assurément pas.
B.
L’île des Comores, qui jouxte, bcp de comoriens à Marseille.
Une natalité délirante liée à des aides sociales qui permettent de vivre.
Une de mes proches a vécu à Mayotte, deux ans, durant le confinement, et m’a narré jour après jour. C’était effrayant.
Pas besoin de défendre Mona Ozouf, que personne n’attaque ici. Personnellement je l’admire beaucoup.
closer dit: à
Pas besoin de défendre Mona Ozouf, que personne n’attaque ici.
Water closet aura mal lu, comme d’habitude.
D, les peintres présents dans le bâtiment et le défaut d’insonorisation m’interdisent l’accès aux toilettes privatives qui dans mon immense confort e situent à côté des communs. Je n’ai plus où me soulager, peut être faire comme la chatte, opter pour les plantes vertes?! Parce que, vous ne le savez pas, ce chat quand il n’est pas content de son sort pisse n’importe où, me réveille en pleine nuit pour discuter dans son langage. Le côté positif de cet animal réside dans le fait qu’il peut temporairement se transformer en reveil-matin, je l’ai constaté.Quand il m’arrive de travailler, il repère en deux jours l’heure à laquelle je dois me lever puis les jours suivants devance l’alarme du réveil en miaulant tout ce qu’il peut.
Water closet n’aura pas lu non plus La marquise et les Bretons, qu’elle caricaturait. Et on comprend pourquoi la marquise n’était pas la bien venue chez Mona.
Mais après tout, Vitré n’est déjà presque plus en Bretagne.
Mais c’est vrai qu’en deux clics on se rend vite compte des imbecillités de quelques imposteurs qui hantent ce blog, avec leurs » éléments de langages » , bons pour zonards du réseau X reloaded.
Cadeau:
http://www.elettra.fr/programme2013/lecon-sevigne-bretagne-agregation/index.html
Sauf erreur, Closer, la première édition des lettres de Madame de Sévigné, la Perrin, doit être de 1725, et c’est un grand succès double d’un étonnement.Comment le francophile Walpole n’en tiendrait-il pas compte? MC
« Solstice d’hiver : bonne nouvelle, les journées vont commencer à rallonger dès ce samedi 21 décembre »
C’est encore loin, le printemps ?
Rosanette,
Avez-vous des nouvelles de Clopine ? Quel grand silence…
l’idée qu’on vient, on regarde, on s’en va », a expliqué le président français,
ça fait penser à un « vevi,vidi vici »
Traduisant la rapidité de la victoire, cette expression latine aurait été prononcée par Jules César après une bataille contre le roi du Pont en Turquie. Rappelés lors des triomphes, inscrits sur des sesterces, ces mots traduisent l’efficacité militaire de Jules César autant que son sens de la formule pour souligner l’importance de ses conquêtes.
Les lettres de 1671 (qui forme un volume à part dans un format poche) sont les lettres de l’éloignement de sa fille qui part à Grignan cette année là pour vivre avec son mari. Il est évident que le ton de ces lettres est affecté par cet évènement terriblement traumatique pour elle. La satire des bretons ne dépasse pas la satire que tout parisien aurait faite, transplanté dans n’importe quelle province. Elle n’est jamais malveillante à mon avis. Evidemment si on isole telle ou telle remarque selon le procédé classique de la polémique, on peut démontrer n’importe quoi.
Il est peut-être préférable de commencer par un recueil qui couvre toute la vie épistolaire de la Marquise.
MC, quand Walpole a été en âge de lire Sévigné, l’effet de nouveauté devait déjà être sensiblement atténué. Je suppose que GHB a mis en valeur cette anecdote pour montrer que la Marquise n’était pas une écrivaine frivole réservée aux grands mères, fussent elles celles de Proust!
j’ai posté ce lien, ce n’est pas pour les chiens:
http://www.elettra.fr/programme2013/lecon-sevigne-bretagne-agregation/index.html
« une écrivaine frivole réservée aux grands mères, fussent elles celles de Proust ! »
Fut-elle celle…
Il n’y avait que sa grand-mère maternelle qui était lectrice passionnée de la Marquise, closer !
B
mais retournez lui ses manières à ce minou, comme le savait bien Baudelaire:
l’horloge:
Les Chinois voient l’heure dans l’œil des chats.
Un jour un missionnaire, se promenant dans la banlieue de Nankin, s’aperçut qu’il avait oublié sa montre, et demanda à un petit garçon quelle heure il était.
Le gamin du céleste Empire hésita d’abord ; puis, se ravisant, il répondit : « Je vais vous le dire. » Peu d’instants après, il reparut, tenant dans ses bras un fort gros chat, et le regardant, comme on dit, dans le blanc des yeux, il affirma sans hésiter : « Il n’est pas encore tout à fait midi. » Ce qui était vrai.
Pour moi, si je me penche vers la belle Féline, la si bien nommée, qui est à la fois l’honneur de son sexe, l’orgueil de mon cœur et le parfum de mon esprit, que ce soit la nuit, que ce soit le jour, dans la pleine lumière ou dans l’ombre opaque, au fond de ses yeux adorables je vois toujours l’heure distinctement, toujours la même, une heure vaste, solennelle, grande comme l’espace, sans divisions de minutes ni de secondes, — une heure immobile qui n’est pas marquée sur les horloges, et cependant légère comme un soupir, rapide comme un coup d’œil.
Et si quelque importun venait me déranger pendant que mon regard repose sur ce délicieux cadran, si quelque Génie malhonnête et intolérant, quelque Démon du contretemps venait me dire : « Que regardes-tu là avec tant de soin ? Que cherches-tu dans les yeux de cet être ? Y vois-tu l’heure, mortel prodigue et
je m’étonne que pour ce billet consacré à « la langue, on n’ait pas encore parlé de BENVENISTE qui je crois mourut aphasique, et qui , né en Syrie (Alep)n’avait pas été épargné par le gouvernement de Vichy, parce que juif
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Benveniste
Un chat qui donne l’heure ! C’est mignon ça. S’il parlait aux humains, ces derniers trouveraient cela normal.
Les gens ont perdu le goût du merveilleux.
« Or, comment produit-on la langue ? On ne reproduit rien. On a apparemment un certain nombre de modèles. Or tout homme invente sa langue et l’invente toute sa vie. Et tous les hommes inventent leur propre langue sur l’instant et chacun d’une façon distinctive, et chaque fois d’une façon nouvelle. Dire bonjour tous les jours de sa vie à quelqu’un, c’est chaque fois une réinvention. (Benveniste, 1972 : 19) »
https://revue-tdfle.fr/articles/hors-serie-9/219-emile-benveniste-or-comment-produit-on-la-langue-on-ne-reproduit-rien
suite benveniste:
Le privilège de la langue est de comporter à la fois la signifiance des signes et la signifiance de l’énonciation. De là provient son pouvoir majeur, celui de créer un deuxième niveau d’énonciation où il est possible de tenir des propos signifiants sur la signifiance. C’est dans cette faculté métalinguistique que nous trouvons l’origine de la relation d’interprétance par laquelle la langue englobe les autres systèmes. (Benveniste, 1972 : 65)
notez bien l’orthographe;
Jochen Gerz, Monument contre le facisme
in:
L’écriture dans l’art
https://perezartsplastiques.com/2015/04/05/lecriture-dans-lart/
traduction?
Isidore Isou
il aura l’intuition d’un nouveau système poétique et musical, quand, à la lecture d’une phrase de Keyserling : « le poète dilate les vocables », une erreur de traduction l’a conduit à confondre « vocable » avec « voyelle », comprenant ainsi, dans sa langue roumaine natale, que « le poète dilate les voyelles ».
Pub en haut, lecture en bas.
https://soleilgreen.blogspot.com/2024/10/au-soir-dalexandrie.html
J’ai hésité entre le singulier et le pluriel, JB. Mais comme je parlais « des grands mères », j’ai opté pour le pluriel. Après tout, MP en avait deux comme tout le monde et nous ne savons pas grand chose de la deuxième. Qui t’assure que l’autre n’avait pas un penchant discret pour les lettres de la Marquise après tout?
Et toc!
Dans mon souvenir, il me semble que l’on ne parle jamais de l’autre grand-mère dans la Recherche, closer ?
Il faudrait demander à Clopine.
Le père de Marcel Proust était d’une origine beaucoup plus modeste que Jeanne Weil. Sa mère, Virginie Proust exploitait une modeste épicerie à Illiers. M’étonnerait qu’elle se soit beaucoup passionnée pour Mme de Sévigné.
« Il faudrait demander à Clopine. »(closer)
Oui !….ce serait géant !!!
(On gagne toujours plus à interroger les grands qu’à interroger les glands.)
En effet Chaloux, mais on ne sait jamais…
Virginie Torcheux est née le 9 juin 1808. Elle est donc encore fort proche l’ancien régime. Pas un temps où un individu, une femme de surcroît, àpouvait facilement sortir de son cadre culturel originel. Très douteux. Si elle lisait c’était très certainement les brochures de la bibliothèque bleue ou d’autres ouvrages du même genre, almanachs, etc. Ce serait intéressant de savoir si Rétif (exemple pris au hasard) mentionne des livres présents chez ses parents.
« La plus ancienne tablette des Dix Commandements connue est vendue chez Sotheby’s pour 5 millions de dollars. »
C’est pas la vraie. La vraie les juifs l’ont perdue. Ils savent plus ce qu’ils en ont fait. C’est ballot hein ? 🙂
« le bon Usage »
On sait où Grevisse a trouvé le titre de son oeuvre maîtresse.
709
commentaires