Triomphe du roman sans fiction
Ce qui compte, c’est de placer la barre à une certaine hauteur et de sauter juste un peu au-dessus. A la placer trop haut, on ne risque pas seulement de s’étaler ; on passe pour celui qui n’a pas les moyens de ses ambitions. Le cas d’Emmanuel Carrère pour son dernier livre. Voilà pourquoi (j’entends déjà les cris d’orfraie) on peut détester le Royaume et louer les livres de Christophe Donner et Frédéric Beigbeder. Leur ambition est certes plus limitée qu’un réexamen des Evangiles à la lumière de leur moi profond ; mais l’un et l’autre ont parfaitement réalisé leur projet car ils ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas. L’analogie entre les trois tient aussi à ce qu’ils sont représentatifs d’une tendance qui se manifeste, du moins en France, depuis quelques années : le roman sans fiction, qui n’est pas qu’un récit très documenté mais une enquête dans laquelle l’auteur/enquêteur est l’un des principaux personnages.
Christophe Donner a emprunté le titre de son livre Quiconque exerce ce métier stupide mérite avant tout ce qui lui arrive (368 pages, 19,50 euros, Grasset) à Orson Welles. Ayant bien connu certains de ses personnages et la manière de l’auteur, je craignais le pire. J’ai été surpris en bien. Il a réuni trois biographies françaises (le réalisateur Maurice Pialat, le producteur Jean-Pierre Rassam et celui-qui-a-tout-fait-au-cinéma-sauf-ouvreuse Claude Berri) pour en faire une tragédie grecque avec sœurs et relations virtuellement incestueuses. Car chacun est le beau-frère de l’autre, l’ami aussi selon les périodes, puis l’ex-beau-frère. Ca se lit d’un trait comme une contre-histoire du cinéma français des quarante dernières années.
Le livre regorge des petits secrets de ce petit monde, alimenté notamment par la correspondance électronique que l’auteur a entretenu avec Arlette Langmann, sœur de Claude Berri et ex-épouse de Maurice Pialat. On suppose que tout est à peu près vrai ; mais l’un de mes amis qui s’y connaît, autant en vin qu’en cinéma, m’a fait remarquer qu’une « caisse de douze bouteilles de romanée-conti », c’est le détail qui tue car ce genre de jus ne se livre pas comme ça. C’est tout de même très amusant ; pour ne citer qu’elle, la visite des pieds nickelés chez le chef des fedayin du Fatah à Beyrouth pour un film improbable de Godard qui parle de lui-même à la troisième personne en se donnant du Dziga Vertov vaut son pesant de falafel.
Si ce n’est pas vrai, c’est vraisemblable, ce qui marque la limite de ce genre de livre. Sinon, putes, partouzes, people et palaces. Dom Pérignon et coke à tous les étages. Variante : Chivas et héro. Un festival de came sans tapis rouge. C’est vraiment le Milieu. Certaines pages sont à sniffer. L’argent, en grande quantité, circule beaucoup. On ne sait plus trop d’où il vient et où il va. On s’aime, on baise, on se trahit, on se quitte, on se reprend. La vie, quoi, mais puissance 2 car ils sont nés tous les trois sous le signe de l’excès. Pialat est aussi goujat, cynique, odieux et formidablement inconvenant que sa légende le prétend. Berri aussi écorché et complexé qu’il ne le cachait pas. Quant au fantasque Rassam, le moins connu du public malgré le portrait que Jean-Jacques Schuhl en avait fait dans Ingrid Caven (Prix Goncourt, 2000), il est vraiment au centre du livre : provocateur, harceleur, gonflé, agité, hystérique, énergique, instable, caractériel, mal élevé, mégalo mais fascinant, charmeur, séduisant, incroyablement drôle et pathétiquement fragile. Il ne veut pas seulement vaincre mais écraser :
« Un homme peut avoir envie de réussir et descendre très bas, encore plus bas, il y a toujours un moment où il rencontre physiquement la limite de ses capacités d’abjection, toujours un moment où il touche le fond de son dégoût, et c’est à ce moment-là qu’il identifie les fondements de sa morale. Les principes de Berri s’arrêtent où ceux de Rassam commencent : ils feront tout à l’inverse de l’autre, moins par goût que par défi ».
Ces trois-là sont particulièrement fêlés. Il fallait l’être pour faire bouger le cinéma français comme ils l’ont fait à la fin du XXème siècle. Christophe Donner montre, à sa manière, les coulisses des films en train de se faire : Le Vieil homme et l’enfant, L’Enfance nue mais aussi Au feu les pompiers de Milos Forman (on apprend au passage, car on apprend une foule de choses dans cette émeute de détails, qu’en 1968, Rassam-le-corrupteur avait « acheté » la moitié du jury du festival de Cannes… en vain car les événements de mai ont tout fichu en l’air), Taking off, le Signe du lion, Nous ne vieillirons pas ensemble, Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, Moi y en a vouloir des sous, La Grande bouffe, Les Chinois à Paris … Il leur fallait non seulement un romancier mais un type un peu déjanté comme Donner pour raconter leur histoire. Les trois ont du génie. Les dialogues sont enlevés. Chacun son langage même s’ils parlent la même langue. Trois insupportables. Donner a eu le flair de trouver la note juste, le rythme et la distance, qualités des plus rares chez nos contemporains qui en font toujours trop. Le roman, rapide, mordant, forcément injuste et souvent tordant, se lit d’un trait. Heureusement car à la fin, l’atmosphère devient irrespirable.
La fin de partie est triste pour Jean-Pierre Rassam mais pouvait-il en être autrement. Il vit toujours dans sa suite du Plaza entre putes et acides pour faire croire qu’il a toujours la main alors qu’il croule sous les dettes. L’échec de Touche pas à la femme blanche de Marco Ferreri lui porte le coup de grâce. Il contre- attaque en essayant de racheter Gaumont, propose à Milos Forman de tourner A la recherche du temps perdu, à Rosselini une vie d’Ibn Séoud, à Polanski le Voyage au bout de la nuit, à Fellini un Dracula sur le lac de Côme, à Bresson un Lancelot du Lac et à Godard, au choix, la vie d’Abd-el-Kader ou celle d’Arafat ! Sauf que Rassam-le-rouge n’a plus la carte n’ayant plus de trésor. On fuit ses colères, on ne lui pardonne plus ses insultes. Dépressif, exténué par les drogues, il se suicide au Binoctal à 43 ans. Seul reproche à ce livre : l’absence du producteur Paul Rassam, frère de l’autre, et celle de l’actrice Carole Bouquet, qui fut sa compagne. On n’ose imaginer que le spectre des tribunaux y est pour quelque chose. A moins que les intéressés aient tout simplement refusé de s’y prêter. Dommage car ils en savent long pour avoir tout vécu de cette histoire. Des informations et des détails mais surtout des émotions, des failles, des non-dits. Qu’importe au fond puisqu’il ne s’agit pas d’une biographie mais d’un roman fut-il « sans fiction »
On pourrait en dire autant de Oona & Salinger de Frédéric Beigbeder (Grasset). Là encore, je m’attendais au pire, n’ayant jamais été client des livres de cet auteur, bien que la personne soit charmante. Et là encore, comme avec Donner, j’ai été surpris en bien. On connaît l’histoire : le coup de foudre de jeunesse entre celle qui est la fille de Eugene O’Neil avant de devenir la femme de Chaplin, et celui qui s’apprête à devenir l’homme invisible des Lettres américaines et le futur auteur d’un roman-culte, L’Attrape-cœurs. Beigbeder a imaginé leur jeunesse pour savoir lequel des deux avait gagné. Il se lance dans l’enquête en se présentant comme un passionné de la vie d’Oona et en prétendant écrire un livre sur les deux. On le suit car il se met en scène mais sans abuser. Juste quand c’est nécessaire. Et là encore, j’ai marché, ratant mes stations de métro et l’avalant d’un trait. La relation, ou plutôt son absence, entre Oona et son père est rendue dans toute sa cruauté ; il est vrai qu’elle ne l’a vu que trois fois, et encore, il ne lui a même pas adressé la parole. Malgré quelques généralités et lieux communs sur l’amour et la guerre, c’est bien mené, drôle.
Les pages sur « ce qu’on ne vous dit pas » à propos de la deuxième guerre, autrement dit ce qu’on vous cache, sont bébêtes car tout cela est déjà dans des livres d’histoire. Mais les lettres de Salinger à Oona, réinventées par l’auteur après interdiction de consulter les originaux par le Salinger Estate, sont poignantes. Le roman témoigne d’une intime connaissance de la littérature américaine en général et de celle de Salinger en particulier. Le rapprochement entre le personnage de Holden Caufield et le héros de Limelight est astucieux. Le rapport de Salinger à la guerre est très bien évoqué, pas mort mais plus dans le monde des vivants, comme d’autres victimes du post traumatic stress disorder qui souffrent du décalage lorsqu’ils constatent que la vie a continué en leur absence. L’intrusion de Capote dans le récit est bienvenue (cette flèche en direction de Salinger est de lui : « Un ancien combattant qui écrit comme un bébé »), la rencontre de Oona avec Chaplin au poil. La thèse défendue par l’auteur est que Salinger a transposé son histoire avec Oona pour la première version de L’Attrape-cœur. J’y ai appris en passant qu’Erroll Flyn avait épousé une actrice française du nom de Lily Damita. Mais je doute que le lecteur en sache davantage sur Walter Winchell après avoir appris qu’il était « le Alain Pacadis américain ». Ou que Bonjour tristesse ait été l’équivalent sociologique de L’Attrape-cœur. Ou qu’un américain se présente par un « Jerry Salinger, enchanté ». Quant à voir en Jamel Debbouze l’héritier de Chaplin, c’est n’importe quoi.
N’empêche que cette lecture a comblé ma curiosité. Une faction selon l’auteur : facts + fiction. Okay boss mais ce n’est pas vraiment nouveau. Truman Capote, jamais remis du succès de De sang-froid, appelait cela « a non-fiction novel ». Autrement dit une forme narrative utilisant toutes les techniques de l’art de la fiction, mais en restant au plus près des faits. Dans une note in fine, intitulée à la Magritte « Ceci n’est pas une fiction », Beigbeder se livre à une ultime pirouette : « Si cette histoire n’était pas vraie, je serais extrêmement déçu ». Là encore, vraie ou pas, l’essentiel est qu’on y a crû. Et la bibliographie citée lui donne un certain crédit.
Mais que mon camarade Paul Edel, retour de vacances du côté de Bergerac, se rassure : si j’ai commencé ma rentrée en faisant des mauvaises manières à Emmanuel Carrère, qui devrait me savoir gré de lui avoir évité par ma voix discordante un plébiscite de type nord-coréen, la saison littéraire est pleine de bonnes surprises. Outre les deux sus nommées, d’autres arrivent. De quoi retrouver un certain optimisme, allons !
(« Jean-Pierre RAssam, Maurice Pialat et Claude Berri » illustration Ale + Ale ; « JD Salinger » photo D.R.; « Oona O’Neill et son mari Charlie Chaplin » photo D.R.)
782 Réponses pour Triomphe du roman sans fiction
« D. dit: 30 août 2014 à 15 h 59 min
Vous vous dispersez, Hamlet. Essayez d’apprendre à rassembler vos idées. »
désolé D. ce n’est pas moi qui me disperse c’est juste vous qui n’arrivez pas à suivre, je vous assure D. rouler en voiture de sport avecdes bimbos comme les rappeurs c’est vraiment le mieux que vous puissiez faire.
Elle a fait un tour en Bretagne pour acheter un yacht. Elle s’est rendue à la foire pour s’offrir un petit âne. Elle l’a baptisé Hamlet. Elle le nourrit de pattes d’araignées velues. Elle a vu dans un bol de bulots la face horrifique démultipliée de Daaphnée. Bref, elle a un avenir en littérature.
Le secret d’une longue vie : sieste, huile d’olive bio, tomates bio, sieste, poisson, riz, curcuma, sieste, réglisse (en quantité modérée), quelques verres de bon vin rouge dans la journée, ne se stresser pour rien, sieste, un peu de yoga, du taïchi, du kung-fu, deux ou trois jours de repos au minimum entre chaque séance sportive.
De toutes façons vous cherchez toujours à avoir le dernier mot, Hamlet; je vous le laisse volontiers.
quand Begbeider avait osé écrire une critique de Chevillard, alors que cet imbécile ne se rend même pas compte le plus mauvais des plus mauvais livres de Chevillard sera toujours un million de fois meilleur que ce que peut écrire, Claro avait réagi sur son blog.
il n’y a rien à rajouter, tout Begbeider est là dans cet article de Claro :
http://towardgrace.blogspot.fr/2012/11/le-cas-chevillard-beigbeder-tire-son.html
Vous oubliez l’essentiel, D. ! Un petit tour en soucoupe volante de temps en temps pour s’abstraire de la gangue des terriens, ces arriérés mentaux dégénérés que D.ieu a complètement raté.
En général, quand D. se rend compte un peu tard ma foi qu’il a fait fausse route, il envoie une petite météorite pour remettre un peu d’ordre après quelques millénaires de froid nucléaire sur terre. Je crois que le royaume des cieux est proche. Préparez-vous, D., à sauter avec moi dans la prochaine soucoupe si vous voulez encore profiter comme moi d’une bonne sieste. Et laissons tous ces braves erdéliens à leur sombre destin.
Widergänger dit: 30 août 2014 à 16 h 05 min
Mais de toute façon, hamlet, vous verrez que je deviendrai un auteur riche et célèbre.
Il y a mieux à faire : épouser Clopine (un yacht, un âne, etc.) C’est moins épuisant*.
* Qui a émis un grognement de soupçon dans la salle ?
Begbeider avait osé écrire : « L’explication de son insuccès est pourtant simple: le public n’a plus goût pour les expériences. Il rit en lisant ses articles, mais ne finit pas ses romans. Et c’est ainsi qu’Eric Chevillard est un grand écrivain gâché. »
le public n’a plus gout !
le public ! voilà la chose la plus importante pour ce crétin : avoir du public !
et voilà où la littérature en est rendu : écrire pour ne pas décevoir son public.
Monsieur Assouline l’a aussi écrit pour Carrère : il risque de décevoir son public !
comme on le dit d’une marque d’automobile ou de corn flakes quand ils osent sortir un produit qui risque de décevoir leur clientèle.
mais qu’on en finisse donc avec les librairies si elles sont devenues un marché du temple !
qu’on ferme toutes ces librairies, les livres de Begbeider n’en ont pas besoin, il peut passer par internet pour trouver son segment de consommateurs.
Pour les ânes, c’est déjà fait. J’en ai épousé pas mal ici déjà, c’est pas ce qui manque. Mais j’ai demandé le divorce après à chaque fois. Et c’est un déchirement à chaque fois parce que les génies comme moi épousent toujours des ânes, c’est valorisant. Il n’y a pas qu’un Alceste en moi, il y a aussi un Arnolphe. Je pense que vous l’aviez compris depuis longtemps d’ailleurs. Vous avez le nez pour ça.
Oui, Clopine, je pourrai peut-être me sacrifier un jour. Mais faudrait que ce soit vraiment bien payé…
Widergänger dit: 30 août 2014 à 16 h 12 min
… ces arriérés mentaux dégénérés que D.ieu a complètement raté.
« ratéS » ! Eh voilà, 2 mois de vacances et, hop!, oublié l’accord du participe passé.
Le premier mariage de la RDL : ML épouse D.
Voyage de noces prévu dans le cosmos et le boug et moi en demoiselles d’honneur…
Ne vous faites pas d’illusions, de toute façon, ils sont tous au bout du rouleau : les Soupline, les Becbédé, les Carrière.
C’est comme des canards à qui on a coupé le cou. Ils continuent à marcher, mais c’est purement mécanique. L’esprit souffle ailleurs.
Ouais, ça vaudrait le coup, hein, et à la vitesse de la lumière qui plus est, sinon rien !
C’est comme je dis souvent à mes élèves : Ici il n’y a que moi qui ai le droit de faire des fautes…!
Bon, Dédé trouve Chevillard drôle.
Chacun peut avoir ses défauts mais il ne pas abuser non plus.
Chevillard drôle !
Bigard aussi ?
C’est juste pour avoir une idée de la mesure de la drôlerie.
Ce roman sans fiction, ou, ce qui n’est pas la meme chose, à prétention historique, à je le crains, toujours existé.
On prend appui sur un personnage existant, ayant existé. ça vous dispense d’en créer un.
Que je sache, « César dans les Gaules » est de la fin du règne de Louis XIV. C’est un beau ratage de Lesconvel. Dans les faits,ça vaut n’importe quel Harlequin non déclaré de la rentrée, en plus fleur bleue encore.
On pourrait insister, mettre en rapport ces vraies-fausses histpoires avec des périodes de décadence littéraire. Noter que Madame de Genlis publie une La Vallière et une Montespan sous Napoléon, que les années restauration voient proliférer les faux Mémoires mais vrais romans d’Alphonse e Beauchamp ou Lamothe-Langon: Marquise de Créquy, Cambacérès, ou Louis XVIII. il reste que c’est une tendance de fond, et parfois talentueusement assumée.Lamothe et Beauchamp sont les prédécesseurs de Dumas père… Du moins ont ils Fouché, la Révolution, Cagliostro, Napoléon, à se mettre sous la dent. Aujourd’hui, nous n’avons plus que les producteurs et la presse américaine années 1950.
Pour cette raison, et parce que j’ai lu ou parcouru ces dernières années des romans sur Himmler, Karski, et autre récent Goncourt, je ne crois pas que 2014 soit une année plus marquée qu’une autre par ce type de littérature. Ce « triomphe » demande pour le moins à etre relativisé.
Bien à vous.
MCourt
C’est comme des canards à qui on a coupé le cou.
Et Clopine qui fait déjà la grue sur une patte !
Bon sang !
La fin de tout .
« D. dit: 30 août 2014 à 16 h 07 min
Le secret d’une longue vie : sieste, huile d’olive bio, tomates bio, sieste, poisson, riz, curcuma, sieste, réglisse (en quantité modérée), quelques verres de bon vin rouge dans la journée, ne se stresser pour rien, sieste, un peu de yoga, du taïchi, du kung-fu, deux ou trois jours de repos au minimum entre chaque séance sportive. »
D. vous savez quoi ? vous êtes un parfait petit hédoniste !
vous devriez aller à Caen écouter Onfray.
rassurez-vous D. vous ne dénotez avec l’esprit du temps : cette petite vie d’individu centré sur lui-même et ses petits plaisirs, c’est exactement ce que nous sommes tous, des petits hédonistes libertaires et nietzschéens, des autistes quoi.
Widergänger dit: 30 août 2014 à 16 h 23 min
Ne vous faites pas d’illusions, de toute façon, ils sont tous au bout du rouleau : les Soupline, les Becbédé, les Carrière.
Certes, mais n’oubliez pas Paul Edel : il tient le coup, grâce à D.ieu !
L’aigrette, Daaphnée, l’aigrette. La grue, c’est plutôt vous…
Epatant, l’article de « Claro ». J’approuve.
Est-ce parce que notre hôte a lui aussi une étiquette de « prix » collée désormais sur son col qu’il témoigne d’une telle indulgence pour le sniffeur de chnouf ?
On pourrait insister, mettre en rapport ces vraies-fausses histpoires avec des périodes de décadence littéraire. (Court, qui l’a longue)
De sacrées belles histoires de poires, n’empêche, non, pas de pêches, de poires !
Court, s’il n’existait pas, faudrait l’inventer, un vrai personnage de roman de poires, comme Louis XVIII.
Bien à vous, mes petits chéris !
ML de nos jours il faut vous méfier du triomphe !
Begbeider à Chevillard : vous êtes un grand gâché.
réponse de Chevillard : vous êtes un médiocre écrivain triomphant !
voilà tout est dit.
le triomphe récompense les médiocres !
exemple 1 : Houellebecq.
exemple 2 : Darrieussecq.
(les deux noms finissent pas c’est cucul)
exemple 3 : ……
W., je vous en prie, ne vous sacrifiez pas. L’hypothèse d’un mariage brayon a été formulée par un petit plaisantin. Si vous cherchez encore une âme soeur, je crois que la seule disponible, à part Bérénice, est Daaphnée. Mais peut-on parler de soeur (pouah !) ? Et d’âme (on s’y casserait une dent, comme sur un caillou caché dans les lentilles) ? Non, non, sursoyez, je vous en prie. Je ne vous déteste pas assez pour vous souhaiter cela…
Pour en finir avec Beigbeder dit: 30 août 2014 à 13 h 45 min
Ah ben non, au contraire, c’est un bon début, dans Lui il a déjà fait welbec, vous l’aimez bien welbec, alors ?
Daaphnée dit: 30 août 2014 à 16 h 26 min
Et Clopine qui fait déjà la grue sur une patte !
Oui, il faut bien en convenir, ces bourgeoises légèrement décadentes ne savent plus quoi inventer pour se démarquer. Cela dit, Widergängster vient de la demander en mariage, on peut compter sur lui pour lui remettre les pieds sur terre.
Certes, mais n’oubliez pas Paul Edel : il tient le coup, grâce à D.ieu !
_________
Je vous trouve bien optimiste… Vous le poussez un peu, il tombe en miettes, comme ses textes. Ça me fait penser à une amie d’un ami, une femme tchèque, atteinte de maladie des os, qui se désagrègent tout seuls de l’intérieur. une fois qu’ils étaient sur ma terrasse, je propose une promenade à Montmartre, elle me dit, Vous n’y pensez pas, je risque de tomber en poussière une fois arrivée là-haut…
ueda dit: 30 août 2014 à 14 h 06 min
ueda vire connard, c’est assez triste à lire.
C’est justement lorsque l’on n’a pas les moyens de ses ambitions que cela vaut le coup…
résumons, l’hédonisme c’est chéri-bibi avec un chat et si tu veux la paix tanne la peau dure et prépare la tour d’ivoire du moment que t’as pas de problème d’émail, et puis c’est tellement évident qu’on ne pave rien avec une tapisserie n’est-ce pas..
Non, mais moi, hamlet, quand je serai célèbre, je n’accorderai aucune interview, aucune télé. Personne ne saura qui je suis. Un fantôme. Seuls les erdéliens (et encore !) auront une vague image de moi. Ma seule vue, de toute façon, en ferait fuir tellement, qu’il vaut mieux que je reste caché. C’est plus sûr. Seul mon génie vaut la peine d’être contemplé.
Vous faites bien de relever l’étiquette, Clopine.
A cette allure, on vous donnera sous peu du héron de la fable !
(Bon, vous pouvez continuer à faire le canard sur une patte, aussi ..
Personne ne vous le reprochera )
Widergänger dit: 30 août 2014 à 16 h 32 min
de poires, comme Louis XVIII.
Louis-Philippe ? Louis XVIII, si le comte de Chambord s’était aussi bien débrouillé que lui, il aurait eu le trône… Et the finger in the nose, encore !
Hon pourrait ouvrir un stand de vente de grenades, sur la RDL… C’est un peu comme un golf, quoi…
W., allons, ne soyez pas si modeste ! « seul mon génie vaut la peine d’être contemplé »
Votre génie ne vaut pas que d’être « contemplé », voyons. Mais célébré, oui ! Que dis-je ? Seule une religion pourrait faire l’affaire. Et l’on se prosternerait, dans les cathédrales érigées à votre intelligence…
Donc, je vous propose humblement cette rédaction : « seul mon génie vaut la peine d’être templé » (puisque seul un temple pourrait le contenir).
Vous me direz qu’il reste, ah c’est embêtant, le « con » inaugural…
Bah, oublions-le.
Sont sympas tous ces grands cadors littéraires de la rdl.
A leurs yeux le XIXème siècle a pondu quatre ou cinq écrivains français, le XXème trois ou quatre et ils voudraient qu’en 2014 il y en ai une petite vingtaine qui écrivent une OEUVRE.
J’aime bien les lire quand ils font littérature.
Souvent ils me font rire (pas tous quand même).
Vous seriez en plus le premier à les dégoupiller en plus, hein, Sergio, vieux farceur !
Non, mais mon temple, moi, je l’ai déjà trouvé, pour exposer mon génie. C’est le temple de la Rdl !
Et il y a toujours une vierge aussi. C’est la Clopine. D’ailleurs, demandez à D. et à hamlet. Ils sont au courant de tout.
Wi Gans-gang, célèbre et inconnu à la fois, génial bulle d’air !
ueda ne vire pas connard. Il l’a toujours été. J’ai le nez pour ça, croyez-moi. J’en ai connu des connards dans ma vie… Et ueda, il est dans la bonne moyenne. Ni pire ni meilleur que les autres. Avec toutefois ce petit quelque chose en plus dans la connerie qui fait qu’on le reconnaîtrait entre mille. Une pincée d’antisémitisme…
génial bulle d’air !
_______
Ben, c’est déjà quelque chose, comme dirait Clopine ! Tout le monde ne peut pas éclater comme ça !
Vous me direz qu’il reste, ah c’est embêtant, le « con » inaugural…
Bah, oublions-le.
Toi aussi tu sors du con de ta mère, Clofrouille!
Zut, faut que je retourne sur le champ de foire… Notez, je ne vous abandonne pas vraiment : à Beaubec, le dernier week-end d’août, c’est la foire aux melons. Je n’y suis donc pas dépaysée…
(et puis mon ânon est vraiment sensationnel. D’ailleurs, c’est bien simple : il fait sensation. Ses sabots sont aussi vernis et aussi fins que des chaussures de danseur professionnel, de ceux qui, dans les grands hôtel agathachristiens, viennent chercher les esseulées. Les Daaphnées, quoi. Je préfère le pré de mes ânes aux parquets glissants. Ca doit être mon côté bourgeoise décadente !)
Tout le monde ne peut pas éclater comme ça !
dans un four à recuire ? ah ben faudrait trouver la bonne adresse !
Ca doit être mon côté bourgeoise décadente !
ah mais tout est dans la clôture, au finale..
Et il y a toujours une vierge aussi. C’est la Clopine.
Un peu pute sous la couenne en dépit de son plein gré, mais c’est plus fort qu’elle.
Si une femme n’est pas pute, de toute façon, on s’ennuie…
Lorsqu’on lit Clopine, on se sent plus intelligent. Beaucoup plus intelligent. Normal.
Widergänger dit: 30 août 2014 à 16 h 48 min
dégoupiller
Faut pas se coincer les doigts dedans… Surtout ces dames !
Sergio dit: 30 août 2014 à 16 h 46 min
Hon pourrait ouvrir un stand de vente de grenades, sur la RDL…
Ah cette fichue polysémie ! Je m’étais imaginé un étal de ces jolis fruits et voilà que Widergänger donne dans l’armurerie, pulvérisant du même coup mon échappée poétique.
Les Daaphnées
Pas de pluriel aux noms propres, Clopine !
Las, il fallait bien que vous en reveniez à vos ânes !
mmm .. ?
Oui, oui .. on vous sait, vous, si bien entourée ..
Le bonheur dans le pré .
Vous savez bien que je suis tireur d’élite au FRF1. Une canette de bière à 300 m. Médaille d’or de mon régiment. Fournée 1977/10. Ah ben oui, ça compte dans une vie de génie. Quoi que je touche, je suis toujours le meilleur, y en a des comme ça, et j’en suis !
Sergio dit: 30 août 2014 à 17 h 05 min
Widergänger dit: 30 août 2014 à 16 h 48 min
dégoupiller
Faut pas se coincer les doigts dedans… Surtout ces dames !
restons optimistes, allons ! dit: 30 août 2014 à 17 h 06 min
Ah cette fichue polysémie
Het même ça tremble quand ce fer brille !
Dédé, vous trouvez que Claro aussi est drôle ?
Vous m’inquiétez aujourd’hui.
Deux copains se liguent contre un concurrent qui pique les bonnes places médiatiques (ou hiérarchiques), c’est le principe même de la vie en entreprise, c’est pas drôle, c’est banal et souvent assez pitoyable.
Surtout que tout le monde sait (sur le parvis mais manifestement pas dans les rédactions) que 99 fois sur 100, ça ne sert qu’à l’attaqué.
Perdue, corps et biens dit: 30 août 2014 à 17 h 04 min
Lorsqu’on lit Clopine, on se sent plus intelligent. Beaucoup plus intelligent. Normal.
________
Là, vous avez l’explication de mon omniprésence sur la Rdl ! Venir ici me rassure sur mon génie. Je suis, comme tous les génies, en proie au doute à son sujet. Aussi viens-je ici pour me réconforter. Là, je sais que D.ieu ne m’a pas raté !
« Quoi que je touche, je suis toujours le meilleur, y en a des comme ça, et j’en suis ! » écrit Wi Gans-gang.
Vad.iou, Wi Gans-gang mangeur de poulpes vivantes (spécialisées coréennes) fait mieux que D.
De toute façon, je ne pourrais jamais passer à la télé. J’aurais trop honte. Et j’aurais aussi trop peur d’être incompris. Je n’existe qu’à travers mes livres. Ceux que j’ai présents à mon esprit. Personne ne les connaîtra jamais. Personne n’en est digne. Peut-^tre juste avant de mourir, pour les siècles à venir s’il en existent encore sur terre, accepterai-je de les transcrire sur la blancheur immaculée d’une page blanche. De toute façon, j’ai déjà prévu toute la somme énorme de sottises qu’on dira à leurs propos, et ça ne me donne pas du tout envie de les faire connaître au grand public, qui n’a de grand que le nom qu’on lui prête.
Je vous interdit d’écrire D.ieu
On me signale que Bouguereau, dans sa hâte d’endosser le costume de « demoiselle d’honneur » au mariage de Clopine & Michel, est coincé depuis 4 h dans une robe de cérémonie Paco Rabanne trop ajustée. Mais Barozzi a entrepris de le désincarcérer : on respire.
Et soumise, W. Vous oubliez le « soumise ». Et nous n’en sommes qu’à 17 h 15. Hoy es sabado, certes, mais manana (je ne sais pas faire les tilde et ça me fait tartir de chercher), manana domingo. Vous aurez honte. Je vous connais.
El dia de la creacion !
Venir ici me rassure sur mon génie.
Sans bouillir, ça sert à rien.
Aujourd’hui je jeûne.
Pas de nourritures solides, seulement quelques bouteilles de vodequa.
Demain, pour faire des économies, je mangerais des hosties périmées.
Accessoirement Beigbeder me fait ni chaud ni froid.
J’ai essayé 99 Francs, je n’ai jamais lu la fin.
Ok, Chevillard et Claro je n’ai jamais commencé (enfin, sûrement des traductions pour Claro), mais je n’ai pas l’impression d’avoir vraiment eu tort.
Non, non, je ne l’oublie pas. « Soumise » allait de soi, bien sûr ! L’homme est le maître, la femme lui est soumise. Ça c’est la vrai jouissance. Tout le reste n’est qu’une expression déplacée de la démocratie et d’une erreur fatale à l perpétuation de la race humaine qui, je peux vous le dire maintenant que nous sommes proches de la fin, n’en a plus pour très longtemps !
Clopine apporte la preuve qu’elle maîtrise l’espagnol. Daaphnée peut-elle en dire autant ?
Non, ce qui me fait honte, ce sont tous ces pauvres ploucs de mecs qui lèchent le cul de leur gonzesse ! Là, oui ! Le monde à l’envers, quoi !
Dédé s’en donne à coeur joie aujourd’hui avec le Revenant, c’est Halloween tous les jours sur le Rdl…
Il y a eu un jour où un faux « Arrêtez-tout! » était parvenu à mobiliser des commentateurs pendant une après-midi entière.
Ça ne prend plus Dédé, les ronflements du vrai nous parviennent jusqu’ici.
@ Daaphnée
En effet, je me souviens d’O.R.
mariage de Clopine & Michel
Mariage de gros en Août, mycose en septembre.
Le meilleur, c’est quand elle rampe pour venir sous la table comme un petit animal bien docile. Là, un vrai geyser ! Ça c’est vivre ! Parlez-moi de ça !
Wouarf, dans votre emportement, vous oubliez le « e » à « vrai (e) jouissance ». C’est rigolo, l’inconscient. Mais comment allez-vous faire, si l’orthographe -et les femmes- vous pissent proprement à la raie ?
Clopine apporte la preuve qu’elle maîtrise l’espagnol.
Comme une vache espagnole.
je l’ai aperçu tout à l’heure : bouguereau c’est Bèguebédé sans les cheveux, vous voyez ?
Mais il y en a de très bonne, Clopine, qui adore être soumise ! Ce sont elles les vraies femelles ! Elles ont tout mieux compris que les autres. Elles au moins elles savent jouir. C’est pas comme les petite pisse menu de Clopine…!
Le meilleur, c’est quand elle rampe pour venir sous la table comme un petit animal bien docile. Là, un vrai geyser ! Ça c’est vivre ! Parlez-moi de ça !
Clopine, à la pompe!
Clopine, à la pompe!
Clopine, à la pompe!
y a déjà pas beaucoup de femelles sur la Rdl, mais là je sens qu’elles vont toutes aller faire le plein…
Monsieur Court ce n’est pas vraiment du roman sans fiction ?
par exemple quand Begbeider fait écrire à Salinger dans une lettre à Oona :
« Je suis ton Hitler et tu es ma France. Ne t’inquiète pas, je ne te demande rien en échange de mon occupation de ton territoire spirituel. »
c’est de la fiction parce que Salinger n’était pas capable de sortir des trucs aussi intelligents et subtiles.
en fait je reconnais : c’est du Begbeider.
on le reconnait aux métaphores subtiles.
Décidément, et la preuve est faite, W., adressez-vous plutôt à Daaphnée, la consolatrice de DSK et son plus fidèle soutien (gorge). Je me déclare définitivement incompétente.
Bon, c’est pas tout, mes petits chéris, mais vous m’avez épuisé ! Je repars à la sieste…
Je m’en doutais, Clopine, on ne peut pas compter sur vous !
DSK (Clopine)
Cette Clopine !
Comme elle a gaillardement « pissé à la raie » !
Remarquable .
Avec elle, ce n’est pas que du fric que DSK aurait lâché, pour avoir la paix !
La Rochelle : triomphe du roman con, sans passion, sans raison, sans action. Vraiment con.
Comment, vous avez la mémoire si courte, Dââmhnêê ? Vous ne souvenez pas ? Votre supplicié « Clopine, taisez-vous ! », juste parce que j’évoquais la possibilité que Diallo dise la vérité ? Votre révérence à la gauche caviar ? Votre aptitude, le petit four à la main, à conspuer ce peuple si vulgaire, ces ouvriers, ces « paysans » (oh, retenez-moi de défaillir, ça pue ? )
Widergänger dit: 30 août 2014 à 17 h 15 min
Là, je sais que D.ieu ne m’a pas raté !
Mais ta gueule, Clopine !
« En passant devant une publicité « Gévéor » dégoulinant ses lettres rouille à l’huis oublié d’une épicerie close, il m’est revenu le souvenir de ripailles solitaires d’une telle vulgarité que le père Dodu, M. Olida, et même le directeur des Ruralies s’en fussent aperçus, pour peu que je les y eusse conviés, ce qu’à Dieu ne plût. C’était deux ou trois hivers plus tôt. Ayant laissé mes familles ordinaires à leurs ébats neigeux, je rentrais seul à Paris, par un soir gris semblable. Le frigo vide béait sur rien. Le placard aux victuailles exhibait un bocal de graisse d’oie, deux boîtes de Ronron et une de corned-beef. J’avais oublié la clé de la cave dans le sac à main de ma femme, ce qui m’interdisait l’accès au congélateur et – ô rage, ô désespoir, ô Contrex ennemie – à mes vins chéris. Un voisin pauvre mais compatissant me fit le prêt d’une demi-baguette de pain mou et d’un litron sobrement capsulé dont l’étiquette, en gothiques lamentables, chantait avec outrecuidance les vertus du gros rouge ci-inclus. C’était du Gévéor… »
Francis Blanche.
En effet, je me souviens d’O.R.
Quant à ce Donner,
U., voyez l’extrait:
« En se présentant à la projection du Cinéma de papa Rassam et Pialat ne pouvaient ignorer que Beila serait là, et qu’elle les empêcherait d’entrer. C’est exactement ce qui se passe.
– Foutez le camp !
– Vous n’allez pas me frapper ?
– Et comment !
– Vieille conne !…
– Il m’a traitée de conne ! Claude ! Fais quelque chose !
– Allez, viens, Maurice, on se casse de cette famille de cinglés.
– Pas question. Je veux voir ce film. Je veux savoir ce que Claude a fait de cette histoire.
– Tu veux contrôler mon film, c’est ça ?
– Pourquoi pas ?
– Fous le camp !
– Arrête, Claude.
– Il m’a traitée de conne ! Fous-le dehors. Va-t’en, salaud, maquereau ! Je te crache dessus, tiens !
Anne-Marie qui essayait de rester à l’écart se jette sur son mari qui s’apprêtait à frapper son frère avec la boîte du film. »
D’une pauvreté !
Pathétique.
Bon, avec Pialat-Rassam ( connais pas)-Berri on n’est pas chez les plus éclectiques.
Mais quand même !
Ce causerie & commérage, après le Houellebeq show … La totale !
Ca aurait été mieux si j’avais mis les guillemets de l’inconscient -si peu contrôlé par son surmoi que ça en devient inquiétant- de Daaphnée : « oh le peuple ça pue, qu’on le retire par tous les moyens de mes yeux importunés… « .
Hélas.
« Diallo » , Ô Normande ?
Elle s’est fait de fric.
Un paquet de fric .
C’est certain, DSK aurait mieux fait de lui laisser qqs billets sur la console.
enfant d’putain.. c’est pas carton de 12 mais pack de 24 avec tartine au paté d’foi
J’en ai assez de ces femmes qui ne pensent qu’à se crêper le chignon.
« oh le peuple ça pue, qu’on le retire par tous les moyens de mes yeux importunés… « .
Je ne sais pas si vous puez, Clopine, des yeux (?!) .
En revanche, vous nous importunez .
Mais ce n’est pas bien grave.
MCEPBG .
dont l’étiquette, en gothiques lamentables
je me porte en faux comme dirait polo..
Daaphnée dit: 30 août 2014 à 18 h 17 min
Tout arrive,
Clopine a raison,
Daaphnée est vraiment une buse.
le chignon.
ça vous apprendra, D., à vouloir la marier avec ML ! Et encore, on a échappé à la pièce montée ..
Quelle histoire !
J’en ai assez de ces femmes qui ne pensent qu’à se crêper le chignon
et toi avec keupu..si tu crois que ça fait sexy dans l’oeil du lecteur..
Daaphnée dit: 30 août 2014 à 18 h 43 min
En revanche, vous nous importunez.
Ce nous me parait bien singulier.
faut rconnaite que tu mobilises toutes les raclure avec plus de vérité keupu..
Moi j’étais pas terrible au Famas en tir sur cible.
Par contre au Pistolet automatique 9mm, un vrai champion. Je te descendais le chargeur tout au milieu de la cible. Et d’une seule main s’il vous plait. Les haut-gradés avaient fini par le savoir et me regardaient d’un drôle d’air quand je les croisais.
Cela dit je considère que les armes à feu,c’est comme les bagnoles, une sorte de prolongement de l’appendice sexuel. Ceux qui les mettent en avant comme ça ni vu ni connu ont un problème de ce côté-là.
N’est-ce pas HR ? Je ne l’invente pas.
Daphnée ou Clopine ?
http://www.independent.co.uk/life-style/fashion/news/getting-to-the-bottom-of-an-enduring-appeal-1839046.html
D. dit: 30 août 2014 à 18 h 52 min
N’est-ce pas HR ?
elle bricole, elle bricole, mais l’ordi veut rien savoir.
Daaphnée dit: 30 août 2014 à 18 h 17 min
Rassam ( connais pas)
Et elle nous la joue vedette de ciné.
comment ça ? ça grabuge entre les zessegon sur le blog à passou ?
on peut le faire à la bioncé ?
sur le blog à passou
y’en a ki viennent kan ils son souls
dotes pour échapper aux keufs
et u. pour draguer toutes les meufs
refrain :
le home à greubou hou.. hou… hou..
c’est le blog à passou hou.. hou.. hou..
sur le blog à passou
y’a le keupu qui vô pas un clou
si t’es le pote à onfray
t’en aura pour tes frais (je sais c’est nul)
refrain :
le home à greubou houh hou hou
c’est le blog à passou hou hou
sur le blog à passou
t’en as toujours pour tes sous
quand les meufs font du catch
tu peux voir leur culottes atch !
pour ça que
refrain :
le home à greubou houh hou hou
c’est le blog à passou hou hou
bouguereau dit: 30 août 2014 à 18 h 51 min
faut rconnaite que tu mobilises toutes les raclure avec plus de vérité keupu..
greubou tu sais ce qu’il te dit keupu ?
mon greubou adoré pourquoi tu t’énerves comme ça mon minou ? tu sais que c’est mauvais pour ton kolèstérole.
Les haut-gradés avaient fini par le savoir et me regardaient d’un drôle d’air quand je les croisais
..à cause de ton petit cul dédé..fais pas ton djone ouéne
hum tu somatises trop keupu
mon home..hold dze mick keupu
D. vous savez quoi ? vous avez une vie des plus passionnantes, vous devriez en faire un roman, j’ai le titre = « pas d’autres vies que la mienne ! »
non je rigole, votre vie à l’armée on croirait lire « voyage au bout de la nuit », surtout le style.
vous alliez en perm à Nantes ?
« D. vous savez quoi ?…..vous devriez en faire un roman, »
Oh oui, oh oui.
Une vie romancée de bouguereau par exemple, mais avec du vrai hein !
bouguereau dit: 30 août 2014 à 19 h 06 min
Après les grosses émotions de ce matin, boumou a enfin pu quitter ses cabinets.
In True Blood > In Cold Blood, de Truman C.
une vie romancée de bouguereau ? le titre :
« in the moood of shit »
Finie la perm’, boumou, on y retourne!
L’un des événements de la rentrée en bande dessinée
tiens il y a quelques billets, il était dénoncé comme un abus de donner aucune édition comme un « événement »! ça a donc changé? sur la RdL!
…
…tout l’après-midi,!…rien,!…
…
…rien,!…pour se monter à l’épingle,!…etc,!…
…
– V’nez vit’, docteur, vla qu’y veut pus en sortir! Pis y a du monde qu’attend derrière!
U., voyez l’extrait:
« En se présentant à la projection du Cinéma de papa Rassam et Pialat ne pouvaient ignorer que Beila serait là, et qu’elle les empêcherait d’entrer. C’est exactement ce qui se passe.
– Foutez le camp !
– Vous n’allez pas me frapper ?
– Et comment !
– Vieille conne !…
– Il m’a traitée de conne ! Claude ! Fais quelque chose !
(Daaphnée)
Evidemment, c’est littérairement maigrichon, Daaphnée.
Mais sur la distance…, il faut voir avec des extraits plus longs.
Subalterne et superfétatoire?
C’est sûr, mais si on accepte le genre littéraire?
Il y a quelque chose de poignant et de vérace…
L’ex couple Montebourg et Pulvar, par exemple, puisque La Rochelle est dans l’air?
Je n’en sais strictement rien.
L’ex couple Machin?
J’en sais un peu plus mais je ne vais pas le dire.
Si vous voulez, le « Fais quelque chose! », c’est formidable, on l’a tous entendu.
Demandez aux mecs du site.
Après, faut voir: le principe éthique (souvent contextuellement foireux) et le gabarit du jean-foutre d’en face.
Ça se décide dans l’instant.
« My hero! »
Euh, une fois sur trois?
Allez, une fois sur deux, nom de Dieu, une fois sur deux…
…
…ce qui est certain,…c’est qu’il en faudra de l’intelligence hors du commun,…et autres ruses d’escrocs,…pour me sortir de mon cocon de collectionneurs,…
…et celle là,…
…pas assez jeune et encore moins espiègle,…c’est de la tarte à crème of course,!…
…
…il y a au moins 999,999 de très connes sur terre,…et rien, aucune sensibilité,…
…
…tout un monde perfectible à refaire,…
…le monde pour se lancer,!…plus loin que la Lune,…
…déjà l’habitude de vivre dans un monde tronqué sans goûts,!…rien & l »art des riens,!…etc,!…
…
…tous dans les concours des places les mieux payés,…et puis rien, d’autres rien,!…
…
…si tout le monde aurait le même salaire dans un pays,…
…on verrait qui aime son métier à rien faire,…pour ses communautés,!…etc,!…
…
Ça c’est formidable
« En tout cas, pour nous la projo a été grandement perturbée par notre voisine de fauteuil, une dame italienne arborant un couvre-chef alambiqué dont les longues boucles en plastique nous ont fouetté le visage au gré de ses mouvements de tête. Que l’auteur de ce chapeau extravagant se fasse connaître au plus vite, la rédaction de Libé voudrait lui passer commande d’une coiffure de travail adaptée à nos objectifs 2015… »
C’est sur le grand Al Pacino, qu’on traite de botoxé…
Nom de dieu.
Mais la dame italienne à Venise, en bas de l’article (mains de vieille certes mais nez rectifié, cheveu teint et… la classe).
Mais le roman historique a toujours un sujet s’il dépasse ses frontières de simple divertissement Hamlet. Il y a meme des romans qu’on bombarde historiques sans l’avis de l’auteur.
Tenez, « Le Grand Cyrus ». Vous vous fatiguez pour pondre un roman, vous l’écrivez, et peut etre n’avez-vous pas eu d’autre souci que de plaire, et voici que débarque plus d’un siècle après votre mort un huluberlu qui vous dit: « Halte, c’est du roman historique! Condé, Louis XIII, mademoiselle de Hautefort sont là-dedans, bas les masques! »
Au début, vous argumentez, mais sortent deux volumes, des vrais, pas des avortés, pour vous dire ou chercher dans Cyrus Louis XIII à moins que ce ne soit Condé.
Que faire? Vous capitulez. D’autant qu’on vous menace d’une clé des personnages retrouvée manuscrite à l’Arsenal. Vous vous dites: J’ai vraiment écrit ça? Le doute vous point, comme si l’on vous disait « Edouard Louis est un Génie, et la Soupière, une nouvelle Princesse de Clèves mise à la portée de tous. »
Vous cédez, vous avez tort. On ne verra jamais paraitre cette clé. Mais Le but est atteint, et on ne lira plus le Grand Cyrus qu’avec les lorgnettes d’Alb .. de Cousin au moins pour un siècle.
Moralité:Ne jamais sous-estimer l’influence des hommes de lettres à velléités annexionnistes, surtout des romanciers ou philosophes ratés, sur le devenir d’une œuvre. Il y aurait un beau traité des métamorphoses selon les lectures d’un ou d’une telle à écrire…
Bien à vous.
MCourt
Montebourg, misogyne ordinaire ? http://bit.ly/1ubCu0l
Il ferait beau voir, Simone !
Le plus beau roman sans fiction : Le neveu de Rameau du grand Diderot.
Le Neveu de Rameau, Baroz, vous n’avez pas dû le lire. Ce n’est guère un roman, mais un dialogue sulfureux. Personnage réel, dialogues fictifs, Baroz.
C’est dire que le roman sans fiction ne date pas d’aujourd’hui, en effet, M. Court. Il triomphait déjà sous les Lumières ! Touchant de voir que les journalistes contemporains croient toujours inventer le fil à couper le beurre.
Court au long nez qui s’allonge comme celui de Pinochio qui voudrait nous faire croire qu’il a lu Le Grand Cyrus…
Comique, à court terme…
Bien à vous.
M.A.
Contrairement à vous, ML, je ne parle que de ce que j’aime et connais. Un dialogue, dites-vous ? Commencer déjà par reprendre l’incipit monsieur le professeur…
Le roman sans fiction pour parler du Grand Cyrus…
wooouuuaaaarrrfffffffffff !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le Grand Cyrus, bande de nazes incultes, et dans une certaine mesure Clélie, incarne l’effort le plus soutenu d’allier la perfection intime prêchée par le roman hellénistique (Les Éthiopiques, parodié comme genre du roman idéaliste par Scarron dans l’incipit du roman comique), la grâce du roman pastoral (type de l’Astrée d’Honoré D’Urfé ou de L’Arcadie de sir Philipp Sydney en Angleterre, 1580, mes petits chéris) et le brio spectaculaire des chevaliers errants (type Polexandre, de Gomberville, roman héroïque).
Le petit Court, il est resté coincé entre deux piles de bouquins dans sa bibliothèque poussiéreuse…
Widergänger dit: 30 août 2014 à 22 h 50 min
Ah ça Mimi quand tu veux faire nul tu ne le fais pas à moitié, t’es un vrai prototype.
Ben, dans un dialogue y aaussi un monologue… Ça en fait pas un roman, mon petit Baroz ! Je connais bien, je suis passé à l’oral du concours sur un extrait du dialogue, mon pauvre Baroz. Vous l’auriez pas réussi, vous le concours, c’est sûr…!
Tu l’as lu où toi Mimi ce Cyrus ?
Nulle part, donc la ferme.
Il y avait aussi à la même époque des romans épistolaires, ML.
…
…Oui,!…le Montebourg,!…très normal, très animateur chef-scout,!…
…bon français normal,!…encore trop respectueux des convenances,…
…limité pour faire son coup d’état en Europe des » Boch’s aux Stalag’s 13 » économiques,!…
…plutôt encore trop Cinéma,!…pour décontracter le français-moyen,…
…sa recette,…j’ignore la cuvée de Bordeaux qui lui garde son chien,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Ben, j’ai pas tout lu, évidemment. mais j’ai lu, oui, bien sûr, et même étudié à la fac, le petit naze à son Mimi…
Widergänger dit: 30 août 2014 à 23 h 00 min
Mais quel concours il a eu ?
Je vois pas,
le concours de ses amis peut-être.
Lesquels ?
« Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C’est moi qu’on voit, toujours seul, rêvant sur le banc d’Argenson. Je m’entretiens avec moi-même de politique, d’amour, de goût ou de philosophie. J’abandonne mon esprit à tout son libertinage. Je le laisse maître de suivre la première idée sage ou folle qui se présente, comme on voit dans l’allée de Foy nos jeunes dissolus marcher sur les pas d’une courtisane à l’air éventé, au visage riant, à l’œil vif, au nez retroussé, quitter celle-ci pour une autre, les attaquant toutes et ne s’attachant à aucune. Mes pensées, ce sont mes catins. Si le temps est trop froid, ou trop pluvieux, je me réfugie au café de la Régence ; là je m’amuse à voir jouer aux échecs. Paris est l’endroit du monde, et le café de la Régence est l’endroit de Paris où l’on joue le mieux à ce jeu. C’est chez Rey que font assaut Légal le profond, Philidor le subtil, le solide Mayot, qu’on voit les coups les plus surprenants, et qu’on entend les plus mauvais propos ; car si l’on peut être homme d’esprit et grand joueur d’échecs, comme Légal ; on peut être aussi un grand joueur d’échecs, et un sot, comme Foubert et Mayot. Un après- dîner, j’étais là, regardant beaucoup, parlant peu, et écoutant le moins que je pouvais ; lorsque je fus abordé par un des plus bizarres personnages de ce pays où Dieu n’en a pas laissé manquer. C’est un composé de hauteur et de bassesse, de bon sens et de déraison. Il faut que les notions de l’honnête et du déshonnête soient bien étrangement brouillées dans sa tête ; car il montre ce que la nature lui a donné de bonnes qualités, sans ostentation, et ce qu’il en a reçu de mauvaises, sans pudeur. Au reste il est doué d’une organisation forte, d’une chaleur d’imagination singulière, et d’une vigueur de poumons peu commune. Si vous le rencontrez jamais et que son originalité ne vous arrête pas ; ou vous mettrez vos doigts dans vos oreilles, ou vous vous enfuirez. Dieux, quels terribles poumons. Rien ne dissemble plus de lui que lui-même. Quelquefois, il est maigre et hâve, comme un malade au dernier degré de la consomption ; on compterait ses dents à travers ses joues. On dirait qu’il a passé plusieurs jours sans manger, ou qu’il sort de la Trappe. Le mois suivant, il est gras et replet, comme s’il n’avait pas quitté la table d’un financier, ou qu’il eût été renfermé dans un couvent de Bernardins. Aujourd’hui, en linge sale, en culotte déchirée, couvert de lambeaux, presque sans souliers, il va la tête basse, il se dérobe, on serait tenté de l’appeler, pour lui donner l’aumône. Demain, poudré, chaussé, frisé, bien vêtu, il marche la tête haute, il se montre et vous le prendriez au peu prés pour un honnête homme. Il vit au jour la journée. Triste ou gai, selon les circonstances. Son premier soin, le matin, quand il est levé, est de savoir où il dînera ; après dîner, il pense où il ira souper. La nuit amène aussi son inquiétude. Ou il regagne, à pied, un petit grenier qu’il habite, à moins que l’hôtesse ennuyée d’attendre son loyer, ne lui en ait redemandé la clef ; ou il se rabat dans une taverne du faubourg où il attend le jour, entre un morceau de pain et un pot de bière. Quand il n’a pas six sols dans sa poche, ce qui lui arrive quelquefois, il a recours soit à un fiacre de ses amis, soit au cocher d’un grand seigneur qui lui donne un lit sur de la paille, à côté de ses chevaux. Le matin, il a encore une partie de son matelas dans ses cheveux. Si la saison est douce, il arpente toute la nuit, le Cours ou les Champs-Élysées. Il reparaît avec le jour, à la ville, habillé de la veille pour le lendemain, et du lendemain quelquefois pour le reste de la semaine. Je n’estime pas ces originaux-là. D’autres en font leurs connaissances familières, même leurs amis. Ils m’arrêtent une fois l’an, quand je les rencontre, parce que leur caractère tranche avec celui des autres, et qu’ils rompent cette fastidieuse uniformité que notre éducation, nos conventions de société, nos bienséances d’usage ont introduite. S’il en paraît un dans une compagnie ; c’est un grain de levain qui fermente qui restitue à chacun une portion de son individualité naturelle. Il secoue, il agite ; il fait approuver ou blâmer ; il fait sortir la vérité ; il fait connaître les gens de bien ; il démasque les coquins ; c’est alors que l’homme de bon sens écoute, et démêle son monde. »
Widergänger dit: 30 août 2014 à 23 h 03 min
et même étudié à la fac,
C’était le même prof qui faisait cinéma ?
Les romans hellénistiques ont eu une longue influence d’ailleurs. Rabelais y fait encore allusion, bien sûr pour s’en moquer. plus tard Scarron pour le tourner en dérision. Et Yourcenar avec les Mémoires d’Hadrien également en tant que c’est un roman qui raconte le désir de perfection de l’empereur pour installer la paix romaine et son échec final avec le soulèvement des Juifs en Judée, auquel il ne comprend rien.
ML va s’énerver et Barozzi attaque les copier/coller.
Dodo.
Je ne « faisais » pas cinéma. Je suis les cours de cinéma pour l’œuvre au programme de l’agrégation. Mais vous ne connaissez pas. Zêtes trop barbare pour ça…!
Je compreds que vous n’arriviez pas à l’écrire votre roman, Baroz, vous ne savez même pas reconnaître le genre romanesque dans votre reader’ digest promotionné/congestionné à la sauce Baroz…
Vous avez une vision un peu trop étriquée de la littérature, ML. Vous n’êtes jamais sorti du collège, encore un effort, bientôt la retraite !
Non, non, pas étriquée du tout. C’est vous qui ne savez pas lire…! Vous fatiguez pas.
Le roman sans fiction, c’est seulement une nouvelle étiquette, tout comme l’autofiction, d’ailleurs, pour les paresseux et les professeurs.
Les professeurs sont plus subtils que vous pensez, mon pauvre ami. C’est leur profession d’être subtil, et d’apprendre à lire la complexité des textes. Vos préjugés barbares contre les professeurs n’y changeront rien… Faut vous faire une raison. Vous êtes définitivement con !
Et puis, ce n’est pas du tout une nouvelles étiquette. Vous n’avez pas suivi les explications du professeur. C’est une ancienne étiquette. Baroz, la deuxième bourde !
Baroz, si vous étiez allé comme moi sur les bancs de l’université pour y étudier Diderot, vous sauriez que le modèle de Diderot pour Le Neveu, ce sont les dialogues de Platon. Ce ne sont pas les romans hellénistiques. Oui, ça sert quand même, vous voyez, l’histoire littéraire. Ça évite de dire trop de conneries comme vous.
« Widergänger dit: 30 août 2014 à 23 h 19 min
Non, non, pas étriquée du tout. C’est vous qui ne savez pas lire…! Vous fatiguez pas. »
Et ça peut continuer, hein.
Et ton roman? Et ta tradale?
Etc….
Bip bip, comme dit notre ami.
Pourquoi pas?
Attends-voir… « Vacances portugaises » en noir et blanc, nos pères adoraient ça.
Deux mecs marchant sur la plage (aussi à l’aise que Chirac en short et chaussettes noires).
« Alors, et ta thèse »?
C’était un dialogue, je n’invente rien (Trintignant? Piccoli?), ça faisait rêver à Omote-sandô…
« Okâsan wa… ano… sonna-ni… suki desu kedo… » (sa mère aimait, quoi).
Attends voir… Pierre Kast?
C’était projeté avec la Jetée d’un certain Marker, vu ça plus tard en ciné-club lycéen
(« Boom boom »… La bande-son, un battement de coeur… Jamais revu)
Attends-voir… que je rassemble mes traces neuronales…
Widergänger dit: 30 août 2014 à 23 h 31 min
Les professeurs sont plus subtils que vous pensez, mon pauvre ami. C’est leur profession d’être subtil, et d’apprendre à lire la complexité des textes.
Dédé?
Inutilement cruel.
WG, si vous passez par là… réagissez!
Photo
Ces trois joueurs de cartes me foutent le bourdon.
C’est non.
J’essaie d’être plus clair, mais je ne trouve pas.
« C’est non ».
A domani!
« C’est leur profession d’être subtil »
Sans jouer sur les mots, mais peut-on être « subtil » par profession ? C’est un peu rabaisser ce qui devrait rester une « vocation », je pense.
Chris Marker. A fait même un film sur la guerre d’Algérie, les pauvres diables qu’on envoyait torturer ces pauvres « bougnoules » Le joli Mai. Bien oublié depuis, dommage. Valait bien JLG. Son heure reviendra.
Et alors ? L’un n’empêche pas l’autre toto.
Et si, justement !
Eh, non, mon petit toto ! T’as tout faux, tu vois.
C’est la question même de ce qu’est la culture et la manière de la transmettre. En tant que professeur, vous devriez le savoir. Le professeur Bloom dans son livre « L’âme désarmée » en parlait par exemple magnifiquement…
« Vacances portugaises » en noir et blanc…
Je ne savais même pas que je l’avais vu!
Ça remonte comme ça sans crier gare.
Les lycéens sont savants.
J’ai souffert en essayant de me rappeler.
Daniel Gelin, nom de dieu (ma mère adorait, allez savoir, c’était un nain)
Dans le film il parle de manière légère à une femme, alors que les petits spectateurs ont deviné que c’est « après l’amour » (ils disaient ça, de dieu).
Sa maîtresse, probablement.
Et la jeune femme émancipée (de dieu, je réalise que c’est sa femme), avec cette fausse négligence qui est atroce: « tu connais nos conventions »…
« Tu connais nos conventions ».
De dieu…
Aussi cul que les « amours contingentes » de la mère Simone, avec son l’autre zouave qui puait d’la gueule…
Filles et fils (sons and daughters, hein) qui avez entendu ces horreurs, réagissez!
(J’en remets une couche, « tu connais nos conventions »…
Putain, on dit JAMAIS ça.
Edel, si vous passez par là, CONFIRMEZ).
ML, vous êtes comme « Le Faust » de Goethe, qui veut manifester partout et toujours sa volonté de puissance et dit :
«Je suis l’esprit qui toujours nie ! »
Puéril, sinon comique, mais en rien joyeux ni tragique.
Bref, votre fantôme n’est qu’un fantoche !
Mais vous en imposez à D. (curieusement, comme à JC !) et puisque désormais la loi vous le permet, épousez-le !
Le boug et moi, qui ne voulont que votre bonheur, accepterions d’être vos demoiselles d’honneur.
voulonS
Bonne nuit.
Aperçu sur les rapports entre Max Frisch et Uwe Johnson :
________
Début des années soixante, un peu plus d’une décennie, Uwe Johnson a demandé, à l’époque très jeune dans sa veste de cuir, alors que nous étions assis autour d’une bière une nuit sur une place de Spoleto (festival) d’un seul coup entre nous entre quatre yeux : Monsieur Frisch, à quoi vous sert votre gloire ? Ne supportant pas que je prenne sa question pour une moquerie d’adolescent rebelle, il resta dans le même registre agressif : Vous êtes célèbre, monsieur Frisch, que vous le vouliez ou non. Son regard ne se départissait pas de ce calme qui voulait voir une erreur dans ce qui n’était somme toute qu’une flatterie. La question était une créance vide sur l’avenir, je n’ai d’ailleurs jamais réussi à comprendre quel genre de réponse il en attendait ; simple exigence morale. Je n’ai même pas su quoi lui répondre, ne sais pas si c’est sa voix ou l’expression de sa figure qui disait : Monsieur Frisch, vous devez y réfléchir. Depuis, nous nous sommes rapprochés par des chemins détournés (il condamnait, je suppose, mon comportement envers Ingeborg Bachmann, comme irresponsable), mais nous continuons à nous vouvoyer, ce qui, dans cette forme galvaudée du tutoiement généralisé, prend des allures presque de récif à quoi se raccrocher ; c’est assez beau, je trouve, et même une forme de correction, de cordialité qui ne donne jamais dans la familiarité, une forme de tendresse même, mais qui reste exigeante.
(Max Frisch, Extraits du journal de Berlin)
Merci, Widergänger, de terminer la journée par votre charabia habituel. Vous n’êtes décidément bon à rien.
Allez, lundi c’est la rentrée!
J’aime bien Jacques mais il faut reconnaitre qu’il est lourdingue au possible et un tant soi peut focalisé sur des thèmes bien précis.
Attends-voir… que je rassemble mes traces neuronales…
–
‘tention aux grands chantiers, u. On les inaugures rarement soi-même.
Oui, bon, Marvelous !.
WGG, pour votre sieste non crapuleuse, combien de kil de rouge ?.
« Mesdames et messieurs les socialos-écolos-verts, vos partis, dont l’idéologie répugnante a mené la France à sa ruine actuelle, sont en train de crever et c’est tant mieux. Quand vous serez enterrés, les vrais Français iront cracher sur vos tombes et sur celles de tous les médias à la botte qui ont fabriqué Hollande, son pédalo, son scooter, ses croissants, ses commémorations, ses ex, ses tweets, sa teinture de cheveux, ses lunettes de luxe, son bedon de culbuto, sa cravate de travers, sa manche qui dépasse, ses rodomontades tartarinesques, ses électeurs diversifiés, son mariage pour tous, ses taulards qu’on n’enferme plus etc. Bref, tout ce qui ridiculise notre pays comme jamais dans l’Histoire ! »
très mauvaaise chute sur une dalle en pierre qui m’a ouvert le crane :en sang
il n’en est pas sorti athéna : je ne suis pas paranoiaque, mais suicidaire jusque dans le noir de la nuit
maismais l’un et l’autre ont parfaitement réalisé leur projet car ils ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas.
toujopurs à me questionner sur la devise de Sibony(blog) :ne pas se réduire à ce que l’on est
quelle serait la devise de la RdL?
JE N42T
je ne sais si je vais aller aux points de suture ?
le livre que j’ai en cours est ‘effondrement »-jared diamond -(que j’avais déjà lu)il y a 48 espèces indigènes selon les études botaniques -le toromiro est la plus grande
vol-alma -lama dit: 31 août 2014 à 7 h 16 min
JE N42T
Encore un aéronef de la Malaysian airlines qui s’est abîmé ?
Dr Lecter, vous êtes Flamboyant, this morning.
http://imaginaisladepascua.com/en/easter-islands/easter-island-flora/
Rongo-rongo est le nom donné à un système de signes gravés sur bois qui pourraient constituer soit une écriture, soit un moyen mnémotechnique pour des récitations de mythes ou de généalogies. Découvertes sur l’Île de Pâques en 1864 par le missionnaire Eugène Eyraud, ces inscriptions ont résisté à toutes les tentatives de déchiffrement. Seules trois certitudes émergent de leur étude :Rongo-rongo est le nom donné à un système de signes gravés sur bois qui pourraient constituer soit une écriture, soit un moyen mnémotechnique pour des récitations de mythes ou de généalogies. Découvertes sur l’Île de Pâques en 1864 par le missionnaire Eugène Eyraud, ces inscriptions ont résisté à toutes les tentatives de déchiffrement. Seules trois certitudes émergent de leur étude :Rongo-rongo est le nom donné à un système de signes gravés sur bois qui pourraient constituer soit une écriture, soit un moyen mnémotechnique pour des récitations de mythes ou de généalogies. Découvertes sur l’Île de Pâques en 1864 par le missionnaire Eugène Eyraud, ces inscriptions ont résisté à toutes les tentatives de déchiffrement. Seules trois certitudes émergent de leur étude :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rongo-Rongo
Dans la série « faut tout faire soi-même ici », je crois que j’ai la réponse à ma question. Qui était, je le rappelle pour le seul (ou à peu près : Hamlet peut-il être vraiment compté pour « un » entier ?) qui suit : pourquoi Pascal Quignard semble-t-il opposer l’hédonisme et l’épicurisme, dans cette phrase : » être épicurien, c’est s’opposer à la mollesse repue de l’hédonisme »;
Pour en avoir le coeur net, et pendant que vous vous pigniez comme d’habitude, à propos d’insignifiances, je suis allée rechercher le petit livre sur « le plaisir », ouvrage collectif préfacé là aussi d’une citation paradoxale de Quignard « c’est le plaisir qui est puritain ».
Je crois y avoir trouvé la réponse. Mais il m’a fallu chercher…
Bon, je résume. Voici (ce que je suis bonne avec vous !), le rapport « historique » entre hédonisme et épicurisme, tel que les rédacteurs de l’ouvrage et Onfray le présentent :
« sur la voie de la construction d’une réflexion qui se veut résolument hédoniste, les épicuriens tiennent évidemment une place de choix. « L’art de jouir » (Grasset, 1991)déjà, empruntait son tire à un illustre épicurien du 18è, La Mettrie. Quant au sous-titre, il était sans mystère : » pour un matérialisme hédoniste ».
Les pages suivantes retracent la place d’Epicure dans la pensée antique ; cette place serait « kaléidoscopique », dépassant l’héritage abdéritain (Leucippe et Démocrite), incluant les cyniques – Antisthène plus particulièrement pour ce qui concerne la voie ascétique, mais aussi Diogène de Sinople , avec en plus des cyrénaïques mal connus, qui définissaient pourtant, pour Aristippe de Cyrène, le plaisir comme aspiration dynamique. Vous y ajoutez un assaisonnement sophiste, Antiphon d’Athènes qui, nous dit-on, avance que la philosophie est avant tout une occasion de salut personnel, et vous comprenez pourquoi Epicure est celui qui représente le plus la résistance au platonisme.
Bien, bien. Mais alors, Quignard ? Il faut avancer un peu dans la lecture pour commencer à se faire une idée. Voici le passage :
» Il existe une fracture dans l’épicurisme antique : on a d’abord un épicurisme ascétique, celui d’Epicure (qui procèderait d’une physiologie souffreteuse, ndlr), puis un épicurisme « hédoniste ».
Avec cette remarque :
« a priori l’expression peut paraître un pléonasme (« épicurisme hédoniste »), mais dans la mesure où l’épicurisme peut être dit ascétique, on peut opposer ces deux formes ».
Nous y voilà.
Quignard se réclamerait de l’ascétisme épicurien.
Bon, rappeler quand même le contresens que le « bon sens populaire » affuble au mot épicurien, qui qualifie la personnalité du Tonton, qui, à la fin des banquets, reprend trois fois du dessert, se pique le nez avec le mousseux et déverse des blagues salaces. Pour parler le langage de la RDL, non ! Bouguereau n’est pas, n’a jamais été, ne sera jamais « épicurien », parce qu’Epicure, c’est précisément l’inverse : il ne s’agit pas d’excès, mais de préservation essentielle de sa liberté, de son autonomie, de son indépendance et de sa capacité à engendrer l’absence de souffrances. Fin de l’incise.
Reprenons.
En fait, Quignard refuse de voir l’hédonisme d’Onfray s’emparer de l’épicurisme : il revient à ce « premier » (dixit Onfray) Epicure qui voyait l’ascétisme comme moyen d’arriver à l’absence de souffrance. (parce qu’il avait un mauvais estomac. Mais de quoi souffre donc Quignard, grands dieux ? Du même mal que le pauvre Octave, dans l' »Armance » de Stendhal ? Ou, au contraire, du même priapisme qui atteint, (tiens le revoilou celui-là) Bouguereau ?)
Quignard l’ascétique épicurien contre Onfray l’hédoniste acharné à détruire l’idéalisme. je crois que le décor est planté. Faudrait voir à réserver sa place, pour savourer le combat de ces deux-là. (mais cependant : Onfray, lui, prend le temps d’expliquer et de faire de la pédagogie. Quignard, non. C’est rigolo de devoir aller chercher chez le premier ce qui explique les formules brillantes, vitriolantes mais obscures, du second.)
Bouguereau n’est pas, n’a jamais été, ne sera jamais « épicurien », parce qu’Epicure, c’est précisément l’inverse
c’est la preuve que ces philosophies sont des déposessions du bon sens populaire qui a tout calculé précisément, c’est l’économie de la douleur, l’hédonisme nest juste qu’un fard, et pour peaufiner son galbe et tout avoir en pogne faut ajouter une phrase de ouyam blek (the rat) « pour savoir ce qui est assez on doit faire l’expérience de ce qui est trop »
Vous aviez posé la question et quelqu’un vous avait répondu, Clopine — c’est ici : http://larepubliquedeslivres.com/lego-peplum-demmanuel-carrere/#comment-325293
Onfray, lui, prend le temps d’expliquer et de faire de la pédagogie. Quignard, non
il n’y a rien a apprende, 2 poses de l’espression de leur vanité de savoir quelquechose..un secret..un mensonge symétrique
«Je suis l’esprit qui toujours nie ! »
Puéril, sinon comique, mais en rien joyeux ni tragique.
je contresigne avec mon gros feutre
Pierre-Henri Tavoillot : Qu’en est-il de l’épicurisme et des autres modèles de sagesse ?
Pierre Hadot : Si la tension est l’attitude fondamentale du stoïcien, la détente est propre à l’épicurien. Pour lui, le bien n’est pas le bien moral, mais c’est le plaisir, conçu d’ailleurs comme la suppression de la souffrance causée par le désir. Le plaisir, c’est essentiellement le plaisir d’exister, assuré par la satisfaction des besoins indispensables à l’existence : ne pas avoir faim, ne pas avoir soif, ne pas avoir froid. Celui qui a cela, disait Epicure, est égal à Dieu. Il y a une certaine parenté entre l’épicurisme et le bouddhisme, au point que l’on a imaginé, à tort je crois, une influence du Bouddha sur Epicure. Les deux attitudes cherchent la quiétude, la paix de l’âme, dans la réduction des désirs et l’extinction de la souffrance. Pour le christianisme, son essence, disent certains théologiens – et je crois qu’ils ont raison -, c’est l’amour du prochain et, de ce point de vue, il y a une grande parenté entre le christianisme et le stoïcisme, au moins avec celui d’Epictète et de Marc Aurèle, au point que l’on s’est imaginé, à tort, que ces deux philosophes avaient subi une influence chrétienne. Je dirais que la différence réside dans le fait que, pour les chrétiens, l’amour du prochain est lié à l’amour du Christ, comme dit Jésus dans l’Evangile : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait. » D’où peut-être une certaine tendance dans le christianisme à aimer les hommes moins en tant qu’hommes qu’en tant que représentants du Christ. Je crois aussi que l’on peut dire, contre l’opinion de beaucoup de gens, que l’idée des droits de l’homme n’est pas spécifiquement chrétienne. Sénèque avait dit que l’homme est une chose sacrée pour l’homme et Epictète que l’esclave est fils de Dieu.
Tu connais nos conventions
Quelle horreur, en effet !
Le programme donné à l’avance, la mécanique à étouffer l’amour .
Brrr, ça me glace le sang, U.
Pour ma part, je me souviens de Chris Marker ..
Ah, autre chose que les franchouilleries de Pialat et Berri (!) .
Du cinéma, avec un grand « C » .. là où sont explorés les possibles de ce langage ..
Je crois que c’était Sans Soleil.
Je me souviens d’une émotion jubilatoire en me disant que, là, avec des auteurs de cinéma comme lui, il se passait qqc ..
Qqc de vraiment intéressant .
Que ce langage qui produisait des objets singuliers ..
Bref, un truc passionnant.
Puis, il y a ce texte emporté dans le film, comme on – la spectateur – part en voyage avec juste un bagage léger ..
Beau texte.
Extrait ,
(celui-ci pour vous, U.) :
« II m’écrivait que dans la banlieue de Tokyo, il y a un temple consacré aux chats.
«Je voudrais savoir vous dire la simplicité, l’absence d’affectation de ce couple qui était
venu déposer au cimetière des chats une latte de bois couverte de caractères. Ainsi leur chatte Tora serait protégée. Non, elle n’était pas morte, seulement enfuie, mais au jour de sa mort personne ne saurait comment prier pour elle, comment intercéder pour que la Mort l’appelle par son vrai nom. II fallait donc qu’ils viennent là tous les deux, sous la pluie, accomplir le rite qui allait réparer, à l’endroit de l’accroc, le tissu du temps.»
Il m’écrivait: «J’aurai passé ma vie à m’interroger sur la fonction du souvenir, qui n’est pas le contraire de l’oubli, plutôt son envers. On ne se souvient pas, on récrit la mémoire comme on récrit l’histoire. Comment se souvenir de la soif ?»
.
bouguereau dit: 31 août 2014 à 9 h 53 min
Maximus Cloacus…
Doublé d’un vrai gros con…
bouguereau dit: 31 août 2014 à 9 h 53 min
« 2 poses de l’espression de leur vanité de savoir »
Faut vraiment être un pauvre type pour écrire des conneries pareilles… La vanité de savoir… tais-toi donc, crétin de comptoir.
Ce midi, petit poulet fermier bio rôti à la broche, arrosé de son jus parfumé aux herbes de la garrigue. Pommes de terres sautées à l’oignon en minijupe des champs.
Daaphnée dit: 31 août 2014 à 10 h 10 min
(celui-ci pour vous, U.)
Quand elle se trouve un copain la peste elle ne le lache pas.
Trop peur.
Trop peur.
T’as pas d’ami épiténouille.
une foule de choses dans cette émeute de détails
—
J’aime bien « émeute de » pour renforcer « foule de ».
« Riot » l’émeute, a partie liée avec la foule, et « a riot of », c’est une foule de, tout ce qui dénote la surabondance, la profusion, la débauche (a riot of coulours).
J’aime vraiment bien ce calque, « une émeute de », qui me rappelle le « ça court dans la famille » de Littell dans les Bienveillantes: on enrichit la langue par absorption de l’idiome étranger.
Rôôô dit: 31 août 2014 à 10 h 20 min
Qui explique le reste…
même pas peur, bouguereau de mes deux
t’as pas d’ami épitécon
Tiens, la bécasse s’accroche !
en minijupe des champs
la prochaine ça sra en string dédé
Chris Marker ..
sa jetée c’est une mythologie internet maous dafnoz..les ricains ont un snobisme particulier
Toujours content de lui, le boumou, un ramassé.
t’as pas d’ami épitécon
t’as retrouvé ton alter égo bourrin c’matin.ça piaffe dans l’garage comme dirait un concessionnaire volvo
Ici aussi il y a une foule de choses dans cette émeute de commentaires, Bloom !
on enrichit la langue par absorption de l’idiome étranger
éventuellement .. en tout cas, un peu de poétique pour relever ce qui dans le billet ne peut qu’araser – et pour cause – le sujet ..
ne pas avoir faim, ne pas avoir soif, ne pas avoir froid
et être dessur l’âne et non l’inverse par sancho
« La vanité de savoir »… je sais pas où ça piaffe, mais toujours pas dans ta cervelle en mou…
Ne pas jeter le Pialat avec l’eau du Berri !
Jacques Barozzi dit: 31 août 2014 à 10 h 31 min
Ici aussi il y a une foule de choses dans cette émeute de commentaires
Barozzi tentant l’impossible, être subtil.
Après Chris Marker on va avoir droit à Joris Ivens ?
782
commentaires