François Truffaut, écrivain de cinéma
Un écrivain raté, François Truffaut ? Il le disait lui-même mais ce serait trop négatif de l’évoquer ainsi. « Libraire raté » semblerait un meilleur hommage. L’important est de le situer par rapport aux livres, ce qui n’a pas échappé au commissaire de l’exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque française jusqu’au 1er février. Certainement pas une pose ou une attitude qui auraient relevé d’un calcul. Sa passion littéraire, qui démarre très tôt dans sa vie et ne s’est jamais démentie jusqu’à son dernier souffle, a le sceau de la sincérité. Jamais il n’a cessé d’écrire : scénarios, lettres, pamphlets, essais, critiques, articles, livres, projets. Jamais il n’a cessé de lire. Littérairement, c’est un classique jusque dans sa manière de créer des néologismes ; ainsi, l’inépuisable épistolier prétend-il ironiquement « sévigner ».
Il se réfugie tôt dans la littérature pour mieux s’y évader et se mettre à l’abri de la rumeur du monde, essentiellement constituée alors de tensions familiales et de pesanteurs scolaires. Les livres, il les approche dès son enfance pendant les longues promenades effectuées en compagnie de sa grand-mère Geneviève de Montferrand dans les librairies proches de l’hôtel Drouot et à la bibliothèque municipale du IXème arrondissement. Il se convainc tôt que la vraie vie est ailleurs, attitude qui conduit généralement à vivre par procuration, non à travers des personnes mais via des personnages ; la moindre des choses pour un jeune homme qui, selon ses proches, lit trois livres par semaine et voit trois films par jour. Il lit pour oublier, à commencer par sa mère qui, selon lui, ne le supporte que muet. Or quoi de plus muet qu’un adolescent plongé dans ses lectures ? La clé de ses relations tendues et complexes avec sa mère, il la trouvera plus tard dans les livres, et notamment là où il ne l’aurait pas cherchée spontanément, du côté de Léautaud, jusques et y compris dans son Journal littéraire. Il s’invente un monde grâce à Dickens, ; c’est ainsi que son propre roman des origines doit à David Copperfield et aux Grandes espérances. Fou de Balzac, passion qui ne s’est jamais démentie, le baiser sur l’épaule de Mme de Mortsauf suffit à le bouleverser. C’est un grand lecteur qui se définit plus simplement comme un amateur de livres ; il envisage une librairie à l’image d’une cinémathèque pour les livres. Autant dire qu’il n’accorde pas la prime à la nouveauté.
Si ses biographes Antoine de Baecque et Serge Toubiana évoquent dans leur François Truffaut (Gallimard, 1996 puis Folio) le jeune spectateur en lui comme « ébloui », ils qualifient d’une même plume le jeune lecteur de « fébrile ». Lecteur acharné, du genre à ne lire qu’un crayon à la main, il annote ses livres, y coche et y souligne sans égard pour l’objet. Mais que ce soit Gracq ou Radiguet, il lit sans carcan académique, là où le mène sa curiosité. Sa frénésie de lecture atteint son acmé lorsqu’il est sous les drapeaux ; un moment difficile qu’il supporte grâce à le Recherche du temps perdu, tout Balzac ou presque, des œuvres qui ne quitteront plus jamais son chevet, sans oublier la révélation de Jean Genet via son Journal du voleur. Il lui écrit et finit par le rencontrer, début d’une relation, surtout épistolaire, à l’occasion de laquelle l’écrivain se fait son Pygmalion dans un domaine précis : les polars, notamment ceux édités par Marcel Duhamel dans la « Série noire » chez Gallimard. C’est d’ailleurs une tendance marquée, chez Truffaut, de chercher à rencontrer les écrivains qui le touchent ou l’intéressent, au risque de la déception car tous ne gagnent pas à être connus. C’est le cas avec Jacques Audiberti auquel il se lie après lui avoir demandé de tenir une chronique régulière dans les Cahiers du cinéma où il officie comme chef de bande. Avis aux initiés : La Sirène du Mississipi recèle quelques clins d’œil subliminaux à son nom et à son œuvre.
Sa filmographie pourrait loger en grande partie dans une bibliothèque. Son premier long-métrage Les Mistons (1957) est l’adaptation d’une des nouvelles les plus élégantes recueillies dans Virginales de Maurice Pons. Tirez sur le pianiste (1960) est l’adaptation de Down There de David Goodis ; on dira de son traitement que c’est de la série noire revisitée par Raymond Queneau. Fahrenheit 451 (1966) de Ray Bradbury, le producteur Raoul Lévy le lui a fait connaître d’abord en le lui racontant puis en lui faisant porter un exemplaire. On comprend qu’il ait été fasciné par ces personnages d’hommes-livres qui apprennent par cœur des grands classiques voués à la destruction totale et définitive. Mais s’il n’y avait qu’une image à retenir du film, ce serait celle des pompiers brûlant les livres en sachant qu’ils avaient été soigneusement choisis par le réalisateur comme emblématiques de son propre panthéon littéraire. Arts et La Parisienne, gazettes dans lesquelles il se retrouve que ce soit comme lecteur ou comme collaborateur, relèvent d’une tradition littéraire de droite dont l’étendard est porté haut et fort par lesdits Hussards. Il est significatif que dans ces attaques contre ceux qu’il désigne comme les « mauvais » du cinéma français, qu’ils soient scénaristes ou metteurs en scène, le partage se fait aussi par le biais d’un critère littéraire : ceux qui adaptent les romans des Gilbert Cesbron, André Soubiran, Michel de Saint-Pierre, Joseph Kessel, Pierre Daninos, et ceux qui jamais ne tomberaient si bas. Avec le temps, il « évolue », passant de La Parisienne de Jacques Laurent à La Cause du peuple de la Gauche prolétarienne qu’il distribue sur les boulevards avec Sartre dont il admire Les Mots, le livre que sauvent même les sartrophobes.
Il n’aura cessé de se chercher des pères de substitution – et pourquoi pas parmi les écrivains ? Dans son panthéon personnel, en s’imposant à lui dès qu’il en eut la révélation, Henri-Pierre Roché a pris la place de Jean Cocteau. Il leur reconnaît de semblables qualités : rapidité des phrases, sécheresse apparente, précision des images avec, chose remarquable chez le premier des deux, un lexique plus restreint et plus banal dans une formulation d’une brièveté remarquable. En s’enthousiasmant pour les Deux Anglaises et le continent (1971), il ne choisit pas la facilité car, de son propre aveu, le roman est inadaptable : les trois personnages principaux ne sont presque jamais réunis et leurs plus puissantes émotions ne nous sont communiquées que par le biais de lettres. Mais avec son complice en scénario Jean Gruault, il s’accommode de cet handicap car il tient ce livre pour supérieur encore à Jules et Jim qu’il a porté à l’écran en 1962. Ce qui ne l’empêche pas de nourrir ses Deux Anglaises des vies des sœurs Brontë et des souvenirs de jeunesse de Proust. L’osmose entre le metteur en scène et cette œuvre est telle que longtemps après, les rares fois où Henri-Pierre Roché est encore évoqué, c’est en tant qu’écrivain-préféré-de-François Truffaut. Pas sûr que sans lui ses livres seraient encore réédités. Même le scénario original de L’Homme qui aimait les femmes (1977) puise dans ses carnets intimes alors inédits.
Dans le domaine français, et pour s’en tenir à ses contemporains, ses admirations littéraires vont à Jacques Audiberti, Jean Cocteau, Sacha Guitry ; on ne pourra se défendre de relever que l’un est aussi un homme de théâtre, et que les autres sont aussi des réalisateurs de cinéma. Loin de s’embarrasser de la prudence qui inhibe parfois les critiques littéraires, il n’hésite pas à expliquer l’engouement du public pour un genre. Ainsi expose-t-il la recette du polar à l’américaine (violence folklorique américaine, odeur d’hôpital, prose poétique à la française) en observant qu’il y a du Queneau chez David Goodis, comme il y a du Cocteau chez William Irish. Chez ce dernier, il s’empare de deux livres : The Bride wore Black dont il tire La Mariée était en noir (1968) et Waltz into Darkness dont il fait La Sirène du Mississipi (1969). Mais que lui trouvait-il de plus qu’aux autres ?
« Irish est pour moi le grand écrivain de la « série blême », c’est à dire un artiste de la peur, de l’effroi et de la nuit blanche. On rencontre peu de gangsters dans ses livres ou alors ils occupent l’arrière-plan de l’intrigue, généralement centrée sur un homme ou une femme de tous les jours, auxquels le lecteur s’identifiera aisément. Mais le héros d’Irish ne fait rien à moitié et aucun imprévu ne peut arrêter sa marche vers l’amour et la mort. Il y a aussi beaucoup d’amnésie et de troubles mentaux dans son univers, dont les personnages archi-vulnérables et hypersensibles sont aux antipodes du héros américain habituel ».
Cette veine du polar américain irrigue son œuvre car on la retrouve jusqu’à la fin puisque Vivement dimanche ! (1983) est tiré de The Long Saturday Night de Charles Williams. Loin de mépriser les auteurs de polars, comme l’air du temps ’y encourage, il les magnifie d’une lumière noire en les qualifiant d’ « écrivains souterrains », analogie qui n’a partie liée ni avec l’âge d’or de Saint-Germain-des-Prés ni avec l’underground new yorkais :
« Les écrivains de série noire sont à Hemingway, Norman Mailer ou Truman Capote ce que les acteurs de post-synchronisation sont aux vedettes de l’écran. On peut les comparer, comme le faisait Max Ophuls à propos des artistes du doublage, à des fleurs sauvages qui poussent dans les caves » » écrit-il dans sa préface à La Toile d’araignée de William Irish (1980)
Inconditionnel de Simenon, il rêve d’adapter Trois chambres à Manhattan, malgré le film de Marcel Carné, ainsi que l’Horloger d’Everton dont Bertrand Tavernier s’emparera finalement pour en faire L’Horloger de Saint-Paul. A la fin des années 70, contrairement aux autres simenoniens, il réussit à se passionner pour les Dictées. Il y voit même le troisième grand bloc de l’œuvre, avec les enquêtes de Maigret et les romans durs. Il est vrai qu’à ses yeux, L’Etranger de Camus est inférieur à « n’importe lequel des deux-cents Simenon » , c’est dire(lettre du 3 novembre 1967) Même quand il n’adapte pas un roman ou une nouvelle, la littérature est présente d’une manière ou d’une autre. Le personnage principal de La Peau douce (1964) lui a été inspiré autant par l’écrivain Raymond Jean que par le critique Henri Guillemin. Et encore : on a oublié, si on l’a jamais su, le nombre de projets avortés, parfois très avancés dans l’écriture du scénario, dont un livre était le point de départ : Le Bleu d’outre-tombe de René-Jean Clot, L’Autel des morts de Henry James, et peu avant sa disparition encore Nez de cuir de Jean de La Varende, sans parler des Proust, Céline, Camus et autres classiques modernes auxquels il refuse de toucher par principe, ne s’estimant pas « charcutier ». Le plus littéraire des cinéastes français, lui ? Le scénario de L’histoire d’Adène H. (1975) lui est d’abord refusé par la Warner qui le jugeait « trop littéraire », ce qui ne sonne pas vraiment comme un compliment dans la bouche des producteurs ; de même, quand la critique reproche à Robert Bresson son « style littéraire », il a du mal à y voir un reproche.
De tous les articles qui encensent Le Dernier métro (1980) -et il y en a ! celui qui le comble paraît dans Lire : Bernard Pivot y présente le film comme « le meilleur roman de l’année ». Son autobiographie aura été son ultime projet. Non pas filmée mais écrite. Un écrivain de cinéma au ton de moraliste, Truffaut ? Il y a de cela. On imagine ce qu’aurait pu être sa réaction à la réflexion navrée de Julien Gracq, membre pendant plusieurs années de la commission d’avances sur recettes, constatant que le cinéma ne s’était toujours pas émancipé de la littérature : oui… certes… et alors ? Sur son lit d’agonie, entouré de ses plus proches amis, François Truffaut parlait encore de littérature.
P.S. Les informations contenues dans cet article sont redevables à « la » biographie de François Truffaut par Antoine de Baecque et Serge Toubiana (Gallimard, 1996), à sa Correspondance (Hatier, 1988) ainsi qu’au recueil des ses articles paru sous le titre Le plaisir des yeux (Cahiers du cinéma, 1987, rééd. Champs/Arts, 2008)
(« Jacques Audiberti, David Goodis, William Irish, Henri-Pierre Roché » photos D.R.)
980 Réponses pour François Truffaut, écrivain de cinéma
Milena : Y a bon Banania !
Dora : Y a bon Grand-papa !
(BHL, Hôtel de l’Europe, dernière représentation)
…et ce n’est qu’un début, JC (on les aura !)
JC 15h46 lui manquait les moyens pour la tombe en classe affaire?
manqué
je me suis vu atteindre mon climax y’a 10 minutes
(comme quoi, vous dites?)
… jusqu’à vous faire gerber, les mecs
Mon meilleur souvenir, c’est l’histoire d’un champignon dans Zorro à la télé. C’était un petit rôle mais qui a marqué la jeune adolescente acnéïque que j’étais.
15h51 qu’ai-je à voir dans cet after midnight?
Sergio, je dirais que la cause en est qu’un travail littéraire est toujours à la base, et non résultant, d’un projet de film. Même ceux qui ne sont pas des adaptations. Ce travail littéraire s’appelle le « scénario », et les rares livres « déduits » de films sont bien souvent la simple publication du scénario. Un exemple : Hiroshima mon amour n’est « que » (enfin, « que », j’aimerais bien en lire tous les jours des comme ça moi) le scénario du film de Resnais…
Avant, je portais aux nues les films non tirés d’adaptation. De manière naïve, j’y voyais la force d’une divagation visuelle transcendant l’écrit. Aujourd’hui, ce qui m’épate plus, c’est au contraire le travail écrit de scénario. Ce travail est très codé, il doit répondre à plusieurs exigences et « porter » une vision. Mais il est avant tout ECRIT.
C’est cela qui me fait penser, et de plus en plus fort, qu’il n’est point d’images sans, au préalable, un travail d’écriture, et que l’essentiel réside dans les mots que le scénariste écrit (même si le réalisateur, après, passe son temps à les contredire !) . Que ce soit adaptation ou écriture « primaire », l’alchimie est la même. Et pour un scénario génial, combien de tâcherons ? A peu près autant que de livres géniaux, parmi la multitude imprimée…
La grande humilité que le cinéma doit provoquer chez l’écrivain, outre le fait que personne ne peut s’improviser scénariste, c’est que le scénario (ou l’adaptation du livre) doit cependant obéir à la réalisation… Voir les grands conflits du siècle d’or du cinéma hollywoodien, auxquels s’ajoutaient, en prime, les volutes glacées des cigares des fournisseurs de pognon, capables de geler même le plus beau projet : les producteurs !
Bon, je vais aller faire un petit tour dans le cosmos avec « Interstellar », voir l’interview de Sophie Avon !
Moi, c’est Peter Pan! Ce beau collant vert! Ces chaussons pointus! Moi qui aurais voulu un tutu!
Jacques Chesnel dit: 9 novembre 2014 à 14 h 56 min
Tiens, parfois Jacques Chesnel abandonne ses avatars grossiers pour faire sérieux.
C’est bien.
Paul, WG, JC, Court et bouguereau en sont ravis.
« Voir les grands conflits du siècle d’or du cinéma hollywoodien, auxquels s’ajoutaient, en prime, les volutes glacées des cigares des fournisseurs de pognon, capables de geler même le plus beau projet : les producteurs ! »
Exemple type de ce que la connerie de gauche peut inclure dans de la cervelle molle clopinienne ! Car on peut écrire, tout autant :
« Voir les grands conflits du siècle d’or du cinéma hollywoodien, auxquels s’ajoutaient, en prime, les volutes des cigares des financiers à risque, seuls capables de donner naissance aux plus beaux projets : les producteurs !
ok, c’était un poison pour ma gueule, je vais faire comme vous : Vous croyez qu’un disney ça me le remplace?
parce qu’un film verrouille trop, laisse un souvenir indestructible, pour rouvrir l’éventail
Parce qu’un film projette sans développer alors qu’un livre inspecte et introspecte sans rien jeter.
sans rien jeter
du moment que cela ne constipe pas trop de la merdouille idéologique, et quand bien même le lecteur resterait libre de choisir l’hypocrisie qui lui conviendrait, ou pas ?
Milena et Dora dit: 9 novembre 2014 à 15 h 47 min
nos grand-père
Quand J. Chesnel se vend.
poisson
« poisson, poison » – Homer Simpson
One Fish, Two Fish, Blowfish, Blue Fish – E11S02
n’Est-ce pas? nous tombons d’accord sur le choix délibéré des influences présumées et des affinités en cours de développement ou pas.
Clopine dit: 9 novembre 2014 à 15 h 57 min
Et pour un scénario génial, combien de tâcherons ?
Le scénario, c’et ce qui relie au Monde. Donc c’est le plus ennuyeux à faire ! D’ailleurs ils sont, je crois, classés, avec des sous-catégories, les charpentes climaxiques et non climaxiques etc. Combien au total ? Une centaine, un millier ? En tous cas un nombre infini avec une limite finie ! Bof, réécrire le Cid avec des Kalachnikov… Les mémorialistes eux au moins le scénario est pour rien ! C’est d’ailleurs le cas de beaucoup d’oeuvres majeures…
les affinités avec des grossistes ? vous plaisantez
La grande humilité que le cinéma doit provoquer chez l’écrivain, outre le fait que personne ne peut s’improviser scénariste, c’est que le scénario (ou l’adaptation du livre) doit cependant obéir à la réalisation…
Z’allez voir que la normande qui se prenait pour Marcel, va se prendre pour Marguerite!
Je parlais des CONFLITS, lire par exemple l’autobiographie parfaitement éclairante de Kazan…
16h13 je n’y pensais pas, la littérature nous délivre tant d détails sans nous en délivrer sinon nous n’irions plus au bois.
15 h 47, expliquez-vous, expliquez-nous, svp
L’arrangement? Je me souviens être entrée en conflit avec un directeur qui passait lorgnant le bouquin alors que je refusais de livrer le nom de la personne avec qui je travaillais.
Lire une autobiographie éclairante ? Pourquoi faire ?… pour se sentir moins obscur…? Peuh !
Si François Truffaut était le molière de son époque, il serait mort sur un tournage.
Allez, c’est pas tout ça, y’a Felipe Massa qui m’attend.
encore celle-là, et ben c’est pas du darwinisme….
suffit d’être gonflé au point de se donner des grandes ères..
et puis, blague à part, dans les fosses communes qui se soucie de ce qui y tourne ?
Tous mes posts sont de moi-même, hélas ! Sauf celui là…
bénévolat chez les langues de bois pourri dit: 9 novembre 2014 à 16 h 23 min
cutter
Ca fait juste aux entournures… Une bonne rosalie (pas la caisse, la baïonnette) en revanche là ça pique ! Ouye ouye ouye comme dirait Dutronc…
…quel regard…
15 h 47, on attend toujours vos explications
là ça pique !
est-ce un livret, une fiche de lecture, un karaoké, un préavis ou simplement un avis ?
…
…c’est pas sérieux, cette quincophonie,…
…
…l’€urope » droguée « , à son insu, pour le capitalisme patronal et par la mondialisation à nous ensablée,!…
…des preuves,!…
…cherche dans l’alimentation et le monde du spectacle par exemple,!…
…les trafiques de drogues,!…
…le blanchiment d’argent,…etc,!…
…
…le livre,!…
…Défense et défis nouveaux,…Dictionnaire technique et critique des Nouvelles Menaces.
…
…sous la direction de Xavier Raufer.
…
…puf Minos 1998,……le chaos mondial pour le profit de la tutelle des clandestins en cols-blancs,!…encore,!…
…
…l’art & l’imagination au service de la sécurité des nations,!…etc,!…
…
…c’est de la bonne, combien,!…Ah,!Ah,!…
…intuition & légèreté,!…le noeud,!…Go,!…Derrick,!…Bip,!Bip,!…
…
(hélas qu’un petit de bleu de bleu de chez gamins et cie)
vous poudrez votre casque avant de rouler ?
je m’adresse au motard, pas au porte-parole de playmobil là
bénévolat chez les langues de bois pourri dit: 9 novembre 2014 à 16 h 51 min
un préavis ou simplement un avis ?
Tant qu’y a pas marqué Trésor Public… Même la lettre Tavarès à côté c’est de la zoubia !
ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah
jacques, si vous regardez bien « la chambre verte, » quand Julien davenne est dans sa chapelle avec les portraits et photos qu’il vénère ,faites un arret sur image, vous avez la grosse bouille sympa et un peu lunaire et boudeuse d’audiberti, né à antibes, fils d’un maçon..et qui aimait tant Victor Hugo.. Il avait un vocabulaire presque aussi étendu que lui..,avec argot des banlieues qu’il avait appris en faisant les chiens écrasés dans les années 3O.. pour des journaux parisiens..
non, en vérité il faut mettre la montée en puissance des systèmes de représentation du monde en parallèle avec le déclin de la politique en occident.
le fait de voir la représentation du monde prendre le dessus sur la réalité du monde est en principe le signe le plus apparent du déclin et de la fin d’une civilisation.
dans les systèmes de représentation du monde il faut prendre en compte les arts, la culture et surtout la philosophie qui de toutes les sciences est celle qui parvient le mieux à tenir les hommes à distance du réel.
d’où la montée en puissance des publics, il existe aujourd’hui en occident des publics pour tout, c’était le cas du déclin de la Rome antique.
ceci est sans doute une fatalité contre laquelle nous ne pouvons rien.
mais cela ne nous empêche pas de dire aux acteurs du monde des arts et de la culture cette compromission avec les puissants et leur signifier leur rôle et leur responsabilité dans le processus de déclin de l’occident.
certains réalisateurs, comme Nichols, van Trier ou Malick commence à prendre conscience de leur rôle de déréalisation et de réification duu monde.
par contre des types comme Ozon n’ont pas encore compris le rôle destructeur du cinéma, destructeur de société, destructeur de monde humain, d’où le travail de pédagogie auquel nous devons nous livrer pour le leur faire savoir.
à la question de savoir qu’est-ce que le devenir public de l’individu moderne occidental, on peut soit lire Rousseau soit comprendre que le public se caractérise par son impuissance : l’individu appartenant au public voit le monde, il sait le monde, il l’observe le monde avec la main un paquet de pop corns ou une glace au chocolat en ignorant tout de son impuissance, le devenir public est un processus où l’individu apprend à agrémenter sa propre existence en même qu’il apprend son impuissance.
l’individu appartient au public à partir du momnet où il commence à rechercher l’obscurité des salles de concert, de théâtre, de cinéma, cette obscurité devient alors la composante essentielle de son être au monde.
DRELIN DRELIN DRELIN
C’est l’heure du bouillon de légumes maigres.
il l’observe le monde avec à la main un paquet de pop corns ou une glace au chocolat
celui qui met la main dans la culotte de sa soeur se prend une torgnole épicétou
Il est difficile bien souvent de l’accepter, mais nous ne sommes que le résultat de nos pensées, passé, futur et avenir, une telle responsabilité demande du courage et du sang froid.
Bien sûr, je ne peux le prouver, mais cependant, en y réfléchissant mieux, nous pouvons au court de notre vie actuelle le vérifier. J’attends l’homme responsable et rien d’autre. L’homme reste responsable de ses actes. La vie de chacun n’est que le résultat d’un effort auto-induit et auto-déterminé, rien d’autre. Si le résultat est médiocre, l’homme ou la femme y est à 100% responsable.
Livres adaptés d’un film (ou au moins d’un scénario) : peu de « novelisations » fameuses. Je retrouverai peut-être au moins un exemple chez Chandler scénariste ? Mais il y a un cas bien connu et curieux de saute-mouton livre-film-livres : le film de Ridley Scott, « Blade Runner » est adapté du roman de Philip K. Dick « Do androïds dream of electric sheep ». Dick meurt pendant la réalisation, la première version du film sort en 1982… W. Jeter donne trois suites au roman de Dick, à la fin des années 90 je crois, en alignant peu ou prou le livre de Dick et le film de Scott, et en retenant le titre général de celui-ci.
Au fond, la discussion sur les films de Truffaut, et d’ailleurs aussi de Godard, avait largement commencé sous deux billets récents. Hors sujet, mais partant de « La Peau douce » redonné à la télévision. Pas tellement de répétitions ici, mais peut-être des silences, vu l’anticipation, même si le sujet du présent billet-article est plus « spécifique » ?
A propos d’adaptations de romans policiers, une pensée, comme ça, pour « L’assassin habite au 21 » de Clouzot, film tout à fait réjouissant d’après le roman de Steeman, et avec une sacrée potée d’acteurs.
J’attends l’homme responsable et rien d’autre.
Y’a béré qui l’a attendu longtemps devant la porte du garage, il est jamais venu.
Bonsoir Fons, à cause de vous j’ai beaucoup trotte sur le Bd Haussmann, du 158 ou j’ai vu des merveilles du Perugin, rarement vu des arbres aussi finement dessinés en arrière plan,… il m’a fallu redescendre dare dare au 73. Mais la porte était fermée, j’ai juste vu deux amoureux sur un banc public du jardin. Comme je ne peux pas tout lire les commentaires sur Truffaut je vais aller à la cinémathèque nationale pour voir de quoi il retourne . Bonsoir.
j’ai juste vu deux amoureux sur un banc public du jardin.
Cafteur!
Traitre!
Vendu!
Jaune!
l’absence de réponse à l’affirmation de 16 h 10 démontre l’aberration de ce commentaire
J’ai bien retrouvé pour Chandler « Playback » (en français : « Charade pour écroulés ») roman paru vers 1960 à partir d’un scénario de 1947 (d’ailleurs lui aussi publié depuis), mais le scénario n’avait pas été tourné.
Bien, ce n’est pas le sujet du jour…
Bien, ce n’est pas le sujet du jour…
et la question de Clopine était bien plus débile!
familialement exceptionnel.
où t’as vu que t’avais des livres et un république?
On peut te poser des questions comme ça à toi.
RdL Cantine 17h34, pas de blague avec ça : « Drelin-Drelin », nom d’un de mes chats, au miaulement insistant au moment de repas comme une sonnerie de téléphone. Prière de ne pas en détourner le sens, il a l’humeur griffue, un de ces sourires de Cheshire qui pourrait vite vs porter malheur si vous contreveniez (Behemot à côté, c’est de la tarte)
T beau billet de PA. Truffant, gosse mal aimé,lien malmené à une mère courant d’air, trop belle et trop absente, probablement sauvé de la délinquance grâce à l’affection et la bienveillance de Josette & André Bazin, catholiques fervents me semble t-il, tandis que FT trouvera lueur, des débuts de réponses, sur le tard, avec la découverte d’une judéité en lui qu’il avait soupçonnée, ms dont il n’était pas sûr. L’histoire du Truffaut enfant décrit par A de Baecque et S Toubiana est bouleversante qd on s’aperçoit que la fameuse « banquette clic-clac » sur laquelle il était contraint de dormir ds un couloir réapparaît ds plusieurs de ses films (je pense en particulier aux 400 coups). Ces traumatismes enfantins dont on ne guérit pas, auxquels l’oeuvre en construction ressortit en grande partie. C’est très émouvant. Truffaut qui n’a js été néanmoins entièrement ma tasse de thé, en général je préfère Godard, ou Melville, qui toute sa vie a déjeuné invariablement d’une assiette de purée et d’un steak brûlé, trop timide, mal à l’aise et serré pour goûter aux plaisirs de la table, amoureux de blondes diaphanes et innocentes jusqu’à Fanny Ardant, comme Claude Lelouch est resté amoureux unaniment – ce qui est compréhensible – d’Anouk Aimée, passant à côté de sa sirène mississipienne Catherine Deneuve pour cause de malentendu mutuel, ms au moment de sa mort, cette dernière sera là, dans la chambre où il agonise, à lui tenir la main en compagnie de sa légitime susnommée, mère de sa fille Joséphine, cet homme enfin qui au moment de la consécration aux César de Dernier métro,au lieu de se réjouir, de pavoiser, triture la main de Catherine Deneuve en coulisse, angoissé, convaincu qu’on lui fait là une sorte « d’enterrement de première classe »…Truffaut en lui-même est romanesque, vraiment. L’influence de la littérature est sensible chez lui, je dirais « presque trop », à la fois ça me transperce le coeur, cette façon de lire comme lisent les fils de pauvres, qqchose de brut et de révérent que je comprends si bien, même si chez Tavernier, par exemple (je pense à l’Horloger de St Paul), la digestion est plus accomplie, le gâteau moins lourd. Mais on peut tout à fait aimer ce qui est lourd, bonnes vieilles recettes traditionnelles à la place de la cuisine moléculaire du Bouli,,
Tous les Truffaut, TOUS, à la poubelle pour le Blade Runner de Scott/Dick…
(Ferran Adria & ses thuriféraires me pardonneront la petite espièglerie orthographique, el Bulli, oui, d’accord, si vs y tenez.)
Qu’est-ce qui se passe, JC ? Vs êtes sur le toit, vous avez vu des « rayons C, des aurores merveilleuses »? Vous vs apprêtez à en finir avec Harrison Ford suspendu au bord du toit, paume transpercée par un clou tel un Christ païen et anguinaire, et soudain vs, le Répliquant, allez vs montrer plus humain qu’il ne l’est lui-même, le gracier?
Vs faites bien, tenez.
Bonne soirée,au-revoir
Truffaut : lire l’intelligence à 19 heure 04… et la bêtise qui suit
Ce que dit Le Clézio est intéressant notamment ce passage :
« Le cinéma, c’est une autre façon de parler. Son langage est fait d’images, il ne s’adresse pas à la même partie du cerveau, il ne touche pas à la même mémoire, ne met pas en branle les mêmes mécanismes. »
Ici, il sépare la littérature de l’art de la conversation alors qu’elle lui est intimement liée jusqu’à Madame de Staël. Il semble que le cinéma soit à ses yeux proche de l’art de la conversation, ce qui est pour le moins très bizarre étant donné que le cinéma n’est pas franchement lié à une situation d’énonciation.
La différence essentielle entre littérature et cinéma c’est surtout que le cinéma en reste aux apparences, et ne pénètre pas à l’intérieur des têtes. C’est comme si la littérature se limitait à la focalisation externe, une sorte de behaviourisme à la Hemingway, ce serait un peu réducteur.
Malraux est très influencé aussi par le cinéma notamment dans La condition humaine. Mais ce n’est pas parce qu’il a tourné Terruel que c’est un cinéaste. Faut quand même pas pousser !
Y’a béré qui l’a attendu longtemps devant la porte du garage, il est jamais venu
C’est un enregistrement resté bloqué à l’époque des cassettes, néanmoins quoi de plus enviable que le sentiment amoureux. Passé un âge je ne sais ce que mon expérience recèle d’erreur d’appréciation, l’impression s’impose que tout même cette espèce de magie vient à souffrir d’usure, d’érosion jusqu’à aplanissement complet allant même creusant son trou comme pour y ranger un cercueil contenant le rêve qui eut lieu et jours, l’idée le souvenir qui s’estompe un peu comme pour le le saint suaire on doit aller y voir au carbone 14.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=pzhgdsbTI5g
Widergänger dit: 9 novembre 2014 à 19 h 23 min
Ce que dit Le Clézio est intéressant
Comme quoi il faut laisser Mimi s’exprimer sur la durée.
L’adrénaline retombée il devient parfaitement digeste.
Qui l’eut cru : un satisfecit à Truffaut et un Le Clézio intéressant, le tout sur le même billet.
C’est pour cela qu’on t’aime Mimi.
Je ne sais pas trop ce que font les célèbres rdliens dans leur ville, mais j’en profite bien. Grosse fiesta latino sur la place, ensuite dégustation de quesadillas, demain, je vais aussi faire un p’tit tour dans le IXeme, si j’ai de la chance, je verrai le fantôme de F.Truffaut.
Oui, mais si on sait bien lire, ce « intéressant » se révèle très ironique, mon petit chéri…
Blade Runner de Scott/Dick…
on est tous mort dans note bénard et t’es tout vif dans ton calbut jicé ! étché homo
Est-ce que tous les cinéastes de ces années-là n’ont pas ça en commun? La littérature au dessus de tout…
Rohmer, Godard, Chabrol, Rivette ne sont pas des experts de la caméra, de la mise en image, d’autres ont fait bien mieux. Avant et après eux. Ce qu’ils ont en commun c’est cette culture-là. Et c’est pour cela qu’ils nous intéressent encore.
La Reine des chats dit: 9 novembre 2014 à 19 h 13 min
« Qu’est-ce qui se passe, JC ? »
Mon Dieu, ma Reine, mais c’est si simple ! Le passé est un boulet, les hommes du passé, des charbonniers au charbon !
J’adore, je vois, je lis, j’écris, de la SF.
Blade Runner, la SF ou le fantastique, ou le julesvernien de l’époque, apportent l’air frais de l’avenir que les intellectuels méprisent. Sinon, ils s’en serviraient pour l’action…
On étouffe, parfois, les sabots dans la gadoue littéraire, cinématographique, passéiste, boudoir entre soi …. non ?!
Qu’un Dieu, du tiercé gagnant, vous protège …Bàv
20h15 c’est ce que je me disais aussi, un dimanche à la campagne, quelque chose d’immortel retient vraisemblablement nombre de commentateurs en slip éminence, je rêve d’un pyjama, c’est plus raisonnable qu’attendre une révélation.
Widergänger dit: 9 novembre 2014 à 20 h 17 min
Oui, mais si on sait bien lire, ce « intéressant » se révèle très ironique, mon petit chéri
Mais non mon Mimi chéri et tu le sais.
L’ironie tu ne connais pas, pas dans tes gènes.
L’ironie pour toi se traduit uniquement par « infâme connard » et ceci depuis…..pfffuuiitt !
Donc merci pour Le Clézio,
c’est Paul qui va être content.
pas dans tes gènes
et oui, ça se démontre…….
Bérénice, l’honnêteté occidentale, humaniste, sensible, implique de dormir nu.
(je reconnais que chez les Inuit …)
Nous apprenons à l’instant que les sourds volontaires enlèvent leur cache-oreilles pour dormir
JC….. dit: 9 novembre 2014 à 20 h 33 min
je reconnais que chez les Inuit
L’Inuit est-il un occidental humaniste ?
J’ai un doute.
Pour connaître la berceuse veuillez zapper sur channel four.
les gros cul dans le pilou
ou dans la paille d’ortie tricotée, pour Clopine. Façon bure .
chez les Inuit
Oulala !
Les Innuit !
ça me rappelle quelqu’un ..
Il y a quelques Inuit, ici, qui sont des sourds scolaires me rendant muet d’admiration…
( les inuits ! avec un seul N,
c’est vrai que ça fait pyjama ! )
Reçu par des Inuit, je dois reconnaître que leurs femelles sont frigides comparées aux brésiliennes avec lesquelles je me suis entretenu, parfois.
On m’a expliqué que c’était pour compenser la dépense active du mâle, en maintenant la température de l’igloo, stable…
Dont acte.
Bon, notre Wiwi .
Mais qu’est-ce qu’il nous fait avec son art de la conversation !?
Il a lu « parler » et il a foncé tel le bélier ???
Bon .
S’il y en a un qui veut bien se dévouer pour lui amener son lait d’abeille ..
L’Inuit est-il un occidental humaniste ?
S’il y a un ours polaire dans l’assemblée, qu’il se lève ! (ou se taise à jamais ..)
Heu … le Boug’ ? (non que .. mais bon ..)
« La différence essentielle entre littérature et cinéma c’est surtout que le cinéma en reste aux apparences, et ne pénètre pas à l’intérieur des têtes. «
L’expert auquel il a été demandé si cela rosit ou rougit derrière les boules blanches n’en finit plus de se perdre dans son nuancier. Pour la drogue nous attendons les résultats.
La différence essentielle entre littérature et cinéma c’est surtout que le cinéma en reste aux apparences, et ne pénètre pas à l’intérieur des têtes.
Toute une éducation à refaire, notre Wiwi !
Ce sera « la révolution de Wiwi ».. en plusieurs épisodes.
un proxy c’est pas beaucoup plus puissant que ta machine…
Un comparateur en choses ne lui appartenant pas fait mine d’avoir essayé. Le style dictée laisse les lecteurs pour le moins sceptiques à défaut d’une faim.
« Ce que dit Le Clézio est intéressant notamment ce passage :
« Le cinéma, c’est une autre façon de parler. Son langage est fait d’images, il ne s’adresse pas à la même partie du cerveau, il ne touche pas à la même mémoire, ne met pas en branle les mêmes mécanismes. » »
Comme quoi, on peut faire l’économie de son livre et se reporter à mes reader’s digest anthologiques, ML !
Jacques Barozzi nous annonce qu’il va bientôt enfin reconnaître sans fausse modestie l’invention de la langue française, qu’il nous a pondu et offert à nous tous sans faire exprès lors d’un trip à la colle sans autre but a priori que la fuite des réalités.
Mais ce que dit Cocteau sur le cinéma est encore plus singulier :
« Le cinématographe m’est un moyen d’expression comme un autre. En parler m’entraînera sur différentes routes. J’use exprès du terme cinématographe pour ne pas confondre le véhicule qu’il représente avec ce que l’on a coutume d’appeler le cinéma, sorte de muse assez suspecte, en ce sens qu’il lui est impossible d’attendre alors que toutes les autres muses attendent et devraient être peintes ou sculptées dans l’attitude de l’attente.
Les gens se plaignent toujours de lenteurs ou de longueurs dans une œuvre à laquelle ils assistent pour la première fois. Outre que cela vient souvent de leur faiblesse d’écoute ou de leur inaction aux lignes profondes, ils oublient que les classiques fourmillent de longueurs et de lenteurs qu’ils admettent parce que ce sont des classiques. Les classiques durent essuyer les mêmes reproches à l’origine. Le drame du cinématographe est la nécessité où il se trouve de réussite immédiate. Handicap terrible et presque insoluble qui vient des sommes que coûte un film et de l’obligation de recettes massives. Je viens de vous dire que toutes les muses devraient être peintes dans l’attitude de l’attente. Tous les arts peuvent et doivent attendre. Ils attendent souvent la mort de leur auteur afin de vivre. Le cinématographe peut-il se ranger parmi les muses ? Toute muse est pauvre. Son argent est placé. La muse Cinéma est trop riche, trop facile à ruiner d’un seul coup.
Ajoutons que le cinéma est un lieu de passage, un divertissement que le public a, hélas, pris l’habitude de regarder du coin de l’œil alors que la machine à images ne m’a été qu’un moyen de dire certaines choses dans la langue visuelle, au lieu de les dire par l’entremise de l’encre et du papier.
Ce qu’on nomme communément le cinéma ne se présentait pas jusqu’à aujourd’hui sous la forme d’un prétexte à réfléchir. On y entrait, on regardait (peu), on écoutait (peu), on sortait, on oubliait. Or, j’estime que le cinématographe est une arme puissante pour projeter la pensée, même dans une foule qui s’y refuse. Orphée attire, intrigue, agace, révolte, mais oblige à la discussion avec les autres ou avec soi-même. Je n’ignore pas qu’un livre doit être lu et relu pour prendre sa place, mais les directeurs de salles ont observé que les spectateurs d’Orphée y revenaient plusieurs fois et en amenaient de nouveaux. En outre, une salle inerte ou hostile permet à quelques personnes attentives de voir l’œuvre. Sans ces salles, les quelques personnes inconnues auxquelles je m’adresse ne recevraient pas mon message. C’est la force d’un véhicule aussi gros. Vous me direz que si l’œuvre coule à pic, le message meurt. C’est exact ; avec Orphée je courais un risque énorme. La preuve est faite que la curiosité de voir une chose insolite l’a emporté sur la paresse qui éloigne le public des films difficiles.
Le cinématographe exige une syntaxe. Cette syntaxe n’est obtenue que par l’enchaînement et par le choc des images entre elles. Rien d’étonnant à ce que la singularité d’une syntaxe qui nous est propre (notre style) se traduise dans la langue visuelle et qu’elle déroute les spectateurs accoutumés à l’écriture des traductions bâclées ou des articles de leur journal. L’admirable langue de Montaigne, traduite en images, serait aussi difficile à regarder par de tels spectateurs que son texte leur est difficile à lire.
Je n’ai été totalement libre que dans Le sang d’un poète parce que c’était une commande privée (du comte de Noailles, comme L’Âge d’or de Bunuel) et que j’ignorais tout de l’art cinématographique. Je l’inventais pour mon propre compte et l’employais comme un dessinateur qui tremperait son doigt pour la première fois dans l’encre de Chine et tacherait une feuille avec.
L’art cinématographique est un art d’artisan, un art manuel. Une œuvre écrite par un homme et qu’un autre homme porte à l’écran n’est qu’une traduction, fort peu intéressante pour un écrivain véritable […]. Pour que l’art cinématographique devienne digne d’un écrivain, il importe que cet écrivain devienne digne de cet art, je veux dire ne laisse pas interpréter une œuvre écrite de la main gauche, mais s’acharne des deux mains sur cette œuvre et construise un objet dont le style devienne équivalent à son style de plume.
Je suis dessinateur. Il m’est naturel de voir et d’entendre ce que j’écris, de le douer d’une forme plastique. Lorsque je tourne un film, les scènes que je règle deviennent pour moi des dessins qui bougent, des mises en place de peintre. Il vous est impossible d’aller à Venise et de voir Tiepolo ou Tintoret sans être frappé par la mise en scène de leurs tableaux et par la singularité des plans qui va jusqu’à faire sortir une jambe au bas du cadre, à l’angle gauche. […] Cette méthode m’oblige à travailler en France, où le désordre règne encore et une certaine anarchie. Le syndicalisme sévère de Hollywood et de Londres ne permet de se mêler au travail que par l’entremise d’une foule de spécialistes. En France, on travaille en famille et nul ne s’insurge lorsqu’on empiète sur ses prérogatives : éclairage, décors, costumes, maquillage, musique, etc. Tout cela se trouve dans ma main et je collabore étroitement avec ceux qui m’assistent. Le film est donc, du propre aveu de mon équipe, un objet de moi, auquel ils ont apporté leur aide et les conseils de leur science. »
(« Entretiens sur le cinématographe », Pierre Belfond, 1973)
Pour savoir s’il lui reste des dents à son grand âge notre expert cherche encore le verre.
(Nous avouons piteusement ne pas avoir osé écrire « le bon »…)
Jacques Barozzi dit: 9 novembre 2014 à 21 h 10 min
on peut faire l’économie de son livre et se reporter à mes reader’s digest anthologiques, ML
Ne pousse pas Jacky, « mes » ne t’appartient pas, la Rank Xerox est seulement un outil.
Tu n’es qu’un stagiaire.
Un radical libre prend mètre à rouleau dans la main la mesure du Boulevard Saint-Michel avec un souverain mépris des risques d’embouteillage et de mauvaises chutes pour les cyclistes.
Chaque fois que je lis un post de Widergänger, je me demande dans quelle catégorie je dois classer son auteur : est ce que c’est un intranquille ou est-ce qu’il est pas tranquille ? Trancher n’est pas facile, comme on va voir.
Depuis peu ( deux ou trois ans seulement, peut-être ) sont apparus dans notre langue deux néologismes : « intranquille » (adj.) et le substantif associé, « intranquillité » . On ne sait trop qui, le premier, les a mis en circulation, et on ne le saura sans doute jamais. Il est encore trop tôt si ces mots aujourd’hui à la mode passeront le cap de la décennie et seront admis dans les dictionnaires ; pour le moment, le Trésor de la Langue Française (TLF) consultable en ligne, les ignore superbement.
« »Intranquille » et « intranquillité » se rencontrent surtout sous la plume de journalistes et de folliculaires qui se veulent branchés et se donnent ainsi à peu de frais un petit air intello. C’est ainsi qu’un récent article du « Monde » consacré au chanteur et guitariste Paco Ibañez le présentait comme un homme intranquille.
Manifestement, si l’on dit de vous que vous êtes intranquille, c’est plutôt flatteur. L’intranquille , en effet, semble avoir été doté par la nature de qualités morales et de dispositions altruistes qui lui font honneur : les injustices et les horreurs de ce monde ne le laissent pas de glace mais l’inquiètent aisément, le portent à l’indignation, à la révolte. Il ne s’endort pas du sommeil de l’injuste sitôt refermé son journal , sitôt éteint son poste de télévision. Non. Au contraire. Les nouvelles (rarement bonnes) dont il fait quotidiennement provision lui gâchent régulièrement ses siestes et ses nuits.
Dire de vous que vous êtes intranquille ne signifie pas pour autant que vous n’êtes pas tranquille. Quand j’étais gamin, il arrivait à mes parents de dire d’un voisin (d’une voisine) : » Untel (une telle), il (elle) est pas tranquille. » . Ce jugement ne m’a jamais paru flatteur, d’autant plus qu’il s’accompagnait généralement d’un geste du doigt vers le front qui laissait peu de doute sur sa signification péjorative.
N’allez donc pas dire à un intranquille qu’il n’est pas tranquille, vous risqueriez d’être mal reçu.
L’intranquille, en effet, n’est pas un pas tranquille. Même si cela peut arriver, cela reste exceptionnel.
En principe.
Car, me direz-vous, quelqu’un qui n’est pas un pas tranquille, c’est un tranquille.
L’intranquille serait donc un tranquille ?
Déduction logique mais qui semble cependant bizarre : elle semble contredire la définition que j’ai proposé plus haut de l’intranquille ; cette définition suggère fortement que l’intranquille n’est pas tranquille.
Une conclusion provisoire semble s’imposer : méfions-nous des néologismes non encore admis par les dictionnaires faisant autorité.
Le cas de Widergänger reste donc pendant (quoique peu bandant).
La police étant intervenue depuis le radical libre ne l’est plus. En fait nous venons d’apprendre que c’était une manifestation non autorisée d’un collectif anti artério-sclérose à membre actif unique.
L’intranquillité est née avec la mode de Pessoa et de son « Livre de l’intranquillité » (O livro do dessasossego), dont le titre était difficile à traduire.
Je n’ose croire que vous ne le sachiez pas.
L’intranquillité est née avec la mode de Pessoa et de son « Livre de l’intranquillité » (O livro do dessasossego), dont le titre était difficile à traduire.
Je n’ose croire que vous ne le sachiez pas. (Sirius)
Je ne le savais pas. Merci.
Une bande dénommée « les vieilles tantes » semble décidée à rendre la vie infernale aux jeunes mous et lents de Porquerolles. Leur slogan « Quand tout fout le camp restons scouts et serrons les fesses » fièrement affiché en tête de la page facebook où ils postent leurs vidéos dérange au-delà des frontières les gardiens du saint esprit de baden-powell. Incapable de décapiter cette hydre hideuse pour l’heure, la municipalité se penche sur une éventuelle interdiction du port du foulard. Les craintes de porter atteinte à l’image et au chiffre d’affaire de LVMH ainsi qu’à l’attractivité touristique de l’île risquent il est vrai de tuer cette mesure dans l’oeuf.
Agence Baudruche Presse dit: 9 novembre 2014 à 22 h 24 min
Une bande dénommée « les vieilles tantes » semble décidée à rendre la vie infernale aux jeunes mous et lents de Porquerolles. Leur slogan « Quand tout fout le camp restons scouts et serrons les fesses » fièrement affiché en tête de la page facebook où ils postent leurs vidéos dérange au-delà des frontières les gardiens du saint esprit de baden-powell. Incapable de décapiter cette hydre hideuse pour l’heure, la municipalité se penche sur une éventuelle interdiction du port du foulard. Les craintes de porter atteinte à l’image et au chiffre d’affaire de LVMH ainsi qu’à l’attractivité touristique de l’île risquent il est vrai de tuer cette mesure dans l’oeuf.
…ça sent la réduction ; jivareusement vôtre
bénévolat chez les langues de bois pourri dit: 9 novembre 2014 à 16 h 57 min
vous poudrez votre casque avant de rouler ?
Non. D’ailleurs je vois absolument pas où je vais, la garniture a filé à l’anglaise et le casque repose directement sur ma tronche comme le petit Goth sous son casque à pointe. Ca protège bien !
Le jury du Festival de l’Absurde de Ferrare annonce fièrement son palmarès. Aucun film n’était en compétition. La presse spécialisée se pâme.
En passant… dit: 8 novembre 2014 à 18 h 44 min
Magnifique billet !
:>
J.-C. Azerty dit: 9 novembre 2014 à 21 h 55 min
je me demande dans quelle catégorie je dois classer son auteu
Mais y faut pas classer les mecs ; faut qu’y se meuvent !
Ya pas d’quoi
John, juste comme ça, Sirius a raison : « desassossego » est difficile à traduire. On s’est, pour une traduction au moins de Pessoa, contenté de « Livre de l’ Inquiétude ». Mais ce peut être une espèce d’inquiétude agitée, sinon frénétique… D’où le terme nouveau.
Bonne soirée, John, sans trop d’inquiétude ! Ni la culpabilité du « pas tranquille » qui a quelque chose à se reprocher, comme l’on disait dans mon enfance avec des soupçons sur le bonhomme et en attendant l’arrivée de la maréchaussée…
bonjour l’ambiance, dimanche soir sonne comme une passoire, de quelle couleur la voulez-vous Daaphnée? C’est pour vous habiller en tête de blog
Sergio dit: 9 novembre 2014 à 22 h 44 min
J.-C. Azerty dit: 9 novembre 2014 à 21 h 55 min
je me demande dans quelle catégorie je dois classer son auteu
Mais y faut pas classer les mecs ; faut qu’y se meuvent
Reste Bernanos et son Cromwell, vu ici même … L’ange noir en quelque sorte ; de quoi s’émouvoir un peu : http://larepubliquedeslivres.com/bernanos-electron-libre/
Que la nuit vous soit pleine d’émotions, babye
Aujourd’hui c’est le 9 Novembre et l’anniversaire de la chute du mur de Berlin en 1989.
Personne ici pour rappeler ce jour crucial de l’Histoire de l’Europe.
Demain, 10 Novembre, c’est le jour où en 1938 les nazis brûlèrent les synagogues, détruisirent les magasins juifs et pas mal de verre (Kristallnacht), le jour aussi où un progrom fut organisé et….filmé.
« Un con tournable » désormais entre les mains de nos plus féroces critiques littéraires, ceux qui sautent les pages. Les mémoires de l’ex actrice porno Frigide Laherse méritent-elles leur statut de best-seller ? Nous attendons leurs impressions sous pli discret pour un florilège à venir.
la pointue dit: 9 novembre 2014 à 22 h 58 min
Reste Bernanos et son Cromwell, vu ici même … L’ange noir
J’ai pas lu le Curé de campagne, il me faut un ange noir pour m’obliger… C’est inscrit juré ! Et aussi la revue Mototechnique de l’époque…
Mon dieu … ai-je appelé
alors m’a pris l’amour des hommes
Est revenu à mon oreille
le cri strident du ciel
le chuchotis des nuages
le murmure confus de la foule
Rien d’autre
Un ange laid
tout empêtré dans ses grandes ailes
tanguait et virait entre les buildings
et les êtres aimés
doutaient de l’amour de ceux qui les aimaient
et les musées
regorgeaient de faux dieux
Tanikawa Shuntarô, L’ange laid
http://www.historyofdrawing.com/History_of_Drawing/Twentieth_Century_i_files/image026.jpg
Message personnel à l’intention du petit roquet ayant appelé notre standard pour nous signaler en riant bêtement que ces critiques ne changeront rien au nombre de pages déjà collées: va sniffer chez Barozzi, pétasse !!!
Meurtre passionnel d’un nouveau genre: un schizophrène a abattu sa moitié dans une cellule d’isolement à l’asile psychiatrique Isidore Ducasse dans le XVIIIème arrondissement suite à une altercation ayant pour origine l’écorchage d’un non-dit. La moitié restante est en garde double aveugle. Pour la drogue les infirmières sont au sevrage.
Les mots creux ; Plata & Moore, on ne meurt pas par hasard en Andalousie
http://www.youtube.com/watch?v=vkUpfw4Hf3w
Nous annonçons l’interruption momentanée de notre fil d’actualité en raison du soupçon d’un complot tricotant des barboteuses à la chaîne. Refusant d’être réduite à l’ignoble statut de pondeuse la rédaction a comme un seul homme décidé prendre l’air.
Zemmouriens ! Zemmouriennes ! mes amis, mes frères !
Votre tentative d’incendie mosquétique strasbourgeois a fait long feu, pardon, a tourné court ! Ce n’est que partie remise : il faut vous montrer encore plus voltairien et combattre l’Infâme jusque dans les chiottes et les bénitiers chrétiens.
L’infâme est devenue multiple, internationale, puissante, pétrolière, criminelle, insupportable … ! Il vous faut absolument réussir, pour que nos filles n’aient pas à se cacher le cul, le visage et les mains dans du tissu lourd et puant de crasse intellectuelle, pour que nos garçons n’aient pas à avaler à l’église, de minuscules pizzas, le dimanche, ou soient obligés de mettre sur tête le samedi des bérets manifestement trop petits !
N’oubliez pas dans vos actions sanitaires de vous en prendre aux synagogues, aux églises, aux temples !
Tous coupables !
Dans ces combats, vous bénéficierez de la riche expérience de la concurrence religieuse et politique qui a déjà commencé le travail d’épuration ciblée…
Courage ! Le vivre ensemble nous impose les pogroms religieux réalisé dans la plus parfaite affection ! Au travail … Bonne chance à tous.
Tout le reste est littérature … uhuhu !
L’UE a perdu son Haut Représentant aux Affaires Diplomatiques, vous savez bien, l’anglaise avec les dents en chasse-neige dont j’ai déjà oublié le nom… et la petite nouvelle, une italienne ancienne du PCI, montre ses muscles charmants.
Federica Mogherini, a enjoint dimanche Moscou d’empêcher l’arrivée de tout renfort supplémentaire dans l’Est de l’Ukraine. «Il est impératif d’éviter toute ré-escalade des hostilités», a-t-elle mis en garde dans un communiqué.
Mis en garde par Federica, au nom de l’UE, on raconte que Putin, tyran peu courageux, s’est immédiatement réfugié dans les Caves du Kremlin où il tremble comme feuille de bouleau, depuis …
C’est évidement plus utile de se mêler de ce qui ne regarde pas l’Europe plutôt que de demander à une puissance étrangère, la Turquie, d’évacuer la moitié Nord d’un pays membre de UE, Chypre…
Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça…
Peut être pour ne pas avoir à dire du mal de Truffaut, et donc éviter de peiner le couple des cimetières, Jacky/CloPine, morbides truffophiles s’il en est.
TKT dit: 9 novembre 2014 à 23 h 15 min
« Aujourd’hui c’est le 9 Novembre et l’anniversaire de la chute du mur de Berlin en 1989. Personne ici pour rappeler ce jour crucial de l’Histoire de l’Europe. Demain, 10 Novembre, c’est le jour où en 1938 les nazis brûlèrent les synagogues »
PAS POSSIBLE ? T’EN EST SUR, TKT ?
Je ne le savais pas ! On nous dit rien … Heureusement, Thierry l’Affront est là pour nous faire du sous-Delpla historique !….
Il est fortiche, l’Helvète bébête.
pauvre jc finir sur un caillou à faire du copier/coller
pauvre rober, se réveiller sans même un t…
…
…toujours des histoires de riches et moins riches,!…
…le voisinage,!…amical,!…
…fait-moi des cadeaux,!…offre moi ceci ou cela,!…
…incroyables,!…c’est tordant,!…tout ces couples les uns plus riches que les autres, à me faire l’aumône,!…
…
…mon expérience m’a apprise, que de toute façon, ils revendent, pour qui,!…
…conclusion, très rare, les oeuvres offertes et gardées par les bénéficiaires,!…
…
…un jour, j’ai peint avant 1984, un petit tableau 30 X 40 approximatif,!…
…c’était le portrait d’une jeune fille blonde-rousse à la Van Gogh ( style ), mais l’originalité était qu’elle était avec les cheveux tressés » genre juive « ,!…soumise,!…( d’après une photo dans un magazine ),!…
…
…çà ne faisait pas rire,!…tout le monde,!…cette conjoncture,!…Ah,!Ah,!…
…
…les brindilles et les poutres,!…etc,!…
…
…pour nous changer des affaires sérieuses de notre temps,!…tableau offert,!…à un ex-patron de café qui à filer droit en faillite,!…vu le très peu de client, à cause des religions sans alcool,!…
…
…une autre,!…demain,!…Go,!…
…
…
Passou entame son billet par une question « Un écrivain raté, Truffaut ? », qui fait question.
Cela peut-il exister, un « écrivain raté » ? changeons d’activité : un plombier raté ? un chirurgien raté ? un astronome raté ? un président raté ? …
C’est quoi, au juste, un écrivain raté ….?
« C’est quoi, au juste, un écrivain raté ….? »
Un cinéaste réussi, JC.
Passou donnait la réponse en conclusion de l’article : » Le Dernier métro (1980) : Bernard Pivot y présente le film comme « le meilleur roman de l’année » »
C’est ce que j’ai lu, cependant je trouve cela étrange … une expression bizarre, bref à mes yeux, incompréhensible !
Entre parenthèses, Jacques, …. « Le dernier métro »…. poubelle immédiate ! C’est tout ce que ça mérite, non ?
Ce n’est pas mon film préféré de Truffaut, JC, mais ton pote ML l’adore !
JC….. dit: 10 novembre 2014 à 8 h 09:
Il y a des ratés dans chaque catégorie d’activité, chez les comptables bas de gamme, mis à pied pour constante présence sur Internet au lieu de travailler. Il y a aussi les gens comme vous, qui ont des vies de merde et pour se sentir bien dans leur slip (pour vous des pampers), se croient obligés de tout noircir. Vous êtes un pauvre homme isolé. J’ai vu une reportage sur les trolls, cela faisait penser à vous. On voyait un troll, un certain Monsieur Jolie, avouant n’avoir rien d’autre à faire et trouver beaucoup de plaisir à attaquer tout le monde. Il ajouta aussi se sentir doté d’une mission. Ce frustré s’attaque aux journalistes et leur proposent de leur casser leur gueule. Cette andouille de province a largement passé l’âge de se battre avec ses mains.
Je ne crois pas, JCulé, que vos commentaires vous rendent tellement satisfait.
Si vous avez l’aval de Pierre Assouline pour pourrir la RdL, D’JC, tout va bien pour vous ? Pierre Assouline laisse passer vos attaques racistes, il ignore la loi. Au nom de la liberté individuelle, on pourrait aussi tolérer des crimes plus matériels ou physiques ?
Cela n’est pas choquant d’avoir des « divergences fondamentales » avec un ami …
…ta gueule, raclure de Thierry !
Si un jour, vous passez par Porquerolles, vieille burne rassie de TKT, passez donc me voir, on boira un coup ensemble à la santé des cons : ça nous prendra du temps … !
Vous me trouverez facilement, tel Diogène, premier tonneau à droite en quittant le ponton principal du Port, scooter bleu marine adossé à la bibliothèque, sous le portrait de Ceausescu, Tony Bennett et Denis Matsuev…
…
…il en est de la liberté de penser comme de la liberté politique; elle a des bornes au delà desquelles ce n’est plus que confusion et anarchie. 1789. P.-J. Boudier ( 1716/1800env.)
…
…et un copier/coller,…à la mode de chez-nous,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
« c’est quoi au juste un écrivain raté » ? il y en a donc qui s’interroge sur leur propre cas
T’as raison Gianni, le problème c’est de poser des bornes qui tiennent bon, étant placées « là où il faut » ….uhuhu !
…
…un autre,!…
…la liberté est la faculté de résister aux passions et aux déterminations suggérées par les sensations.
P. Mesnard ( 1812 / 99 ).
…Le libre-arbitre est non seulement une illusion, mais un mot vide de sens; réfuter ce mot, c’est se battre contre des moulins à vent. ( Sic! )
1884. L.-N. Tolstoï ( 1828 / 1911 ).
Le Monde s’apprête à révéler que TKT a déjeuné avec Jean-Pierre Jouyet, Secrétaire Général de l’Elysée, pour lui demander d’engager immédiatement des poursuites contre JC et Passou pour incitation à la haine raciale. TKT aurait même ajouté: « tapez fort! »…
Vous montrez bien, Giovanni, que certains copier/coller sont meilleurs que bien des commentaires originaux !
C’est tout un art !
Le principe du « Dîner de cons » est d’en trouver un, et de le plonger parmi des gens intelligents, puissance invitante… Nabila chez les Goncourt, quoi !
Dîner Fillon-Joyet ? et bien d’autres… On a renversé la table et inventé le « Dîner d’intelligents », un seul esprit noble, glissé au milieu de tous les cons.
Et parfois, on n’en trouve même pas un, d’intelligent, dans les meilleurs milieux, pourtant. Désespérant…
…
…jacques Barozzi,!…à 9 h 29 mn,!…
…
…l’art, agir dans le vif, suivre des raccourci,!…à vitesse » éclair « ,!…
…tempérer sa force créatrice,!…juger ou non,!…pour intervenir,!…des touches de lumières,!…reprendre dans le frais,!..
…suivant, son esprit sur les jeux d’échiquiers de la Vie,!…
…
…la peinture, de la politique en projection,!…
…
Encore un billet passionnant.
Au fait, le premier long-métrage de Truffaut c’est « Les 400 coups » et non « Les Mistons »,court-métrage de 18 minutes.
cnrtl :
MISTON, -ONNE, subst.
Pop., vieilli ou région. (Provence). Gamin(e); jeune homme; jeune fille. «Moule» (…) faisait courir à gestes vifs l’harmonica sur ses lèvres, passant d’un air à l’autre, La Valse à Tototte, Vas-y ma poulette, La mistonne à mésigue, et d’autres échantillons d’un répertoire fort étendu (Van der Meersch,Invas. 14,1935, p.364).
− En partic., au fém. Jeune fille ou femme plaisante, jolie. D’autant qu’elle a décidé d’aller à Corfou (…). «Tu as vu dans le journal la photo de cette nana qui en revenait: elle se paie un de ces bronzages, la mistonne!» (Canard enchaîné,27 juill. 1977, p.6 ds Cellard-Rey 1980).
Prononc.: [mistɔ ̃], fém. [-ɔn]. Étymol. et Hist. 1790 miston «individu, jeune homme» (Le Rat du Châtelet ds Sain. Sources Arg. t. 1, p.339); 1844 mistonne «demoiselle à épouser» (Dictionnaire complet ds Esn.). Prob. dér., à l’aide du suff. -on*, -onne, de l’anc. adj. miste «doux (de caractère)» (xves. [date du ms.], Modus et Ratio, éd. G.Tilander, 66, 40, var.); v. mistigri.
« le dîner de cons » ? ce sont les cons qui en parlent le mieux, ils sont au courant
Il arrive aussi qu’un écrivain réussi soit un cinéaste raté !
« Je crois que je ne dois rien à aucun écrivain.
Ce qui m’a influencé, c’est le cinéma.
Ah ! ça, le cinéma, je le connais. »
CELINE
Céline est un grand menteur, mon cher Barozzi, comme tous les écrivains. On peut repérer dans sa prose (certes géniale) des phrases qu’on dirait écrite par La Bruyère, dans un océan de gouaille qui fait l’invention de sa prose. Céline est un moraliste dans la grande tradition classique, eh oui ! Un moraliste qui a ensuite viré sa cuti. Un moraliste d’en-bas comme dirait le sublime Rafarin… Mais La bruyère n’était-il pas déjà en son temps d’en-bas, fustigeant les comportement hypocrite de la classe de loisir sur le déclin comme dirait Veblen.
Un écrivain raté c’est un écrivain normal, étant donné que tout grand écrivain est par nature un raté…! Baudelaire, un grand raté, un de nos plus grands ratés, relisez « Le Saltimbanque », à son image de raté de l’art.
Le monde du capitalisme d’après 1848 ne peut pas produire, jusqu’aujourd’hui, autre chose que des ratés. C’est moi le grand génie de la Rdl qui vous le dis !
Oui, ML, c’était purement ironique, une réponse à la formule journalistique de Passou : les ratés seront les réussis et les réussis les ratés…
Et un écrivain qui n’a encore écrit aucun livre, c’est un écrivain raté à la puissance deux?
Il arrive aussi qu’un écrivain réussi soit un cinéaste raté !
Avez-vous feuilleté L’ art du cinéma de J.M. Frodon, Jacques?
J’ ai craqué et acheté son énorme pavé à Brive…
En vérité, je vous dirais, mes petits chéris, puisque vous me poussez dans mes retranchements, que très rares sont les films qui m’ont laissé un souvenir immortel.
Je me souviens d’un film sur Edouard Munch, La danse de la vie, qui m’avait vraiment fasciné. Le seul peut-être qui m’ait jamais réellement fasciné, sans doute parce que c’est un film sur la création artistique. Mais même les films que j’aime, que je revois avec grand plaisir, il serait exagéré de dire qu’ils me fascinent.
Ce que j’aime surtout dans les films anciens, comme Les 400 coups ou des films de Renoir, c’est de voir les rues de Paris telles qu’elles étaient dans les années 1930 ou dans mon enfance. Savoir en regardant tel film de Renoir où je peux voir les quais de Seine qu’au même instant dans le monde vivait alors ma grand-mère juive, mon père, ma mère et sa famille a je ne sais quoi de renversant. C’est simplement une vision de la finitude de l’homme que je vois alors sur l’écran, le monde qui existait avant ma naissance quand je n’étais rien ; c’est une vision de ma mort que je vois. Et de voir la place Clichy devant le Wepler dans les 400 coups m’a bouleversé le fond de l’âme.
Bonjour TkT,
Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi de 2009, mais on a échangé qu. commentaires. Comme je me trouve dans le train vers Paris avecc mon épouse pour faire un tour dans les grands magasins et comme ds 10 minutes je n’aurai plus acces vers inet jusqu’à Paris, est-ce que vous voulez bien conserver pour moi l’input de JC depuis 5:59.
Merci beaucoup und schönen Gruss an Sie.
Guillaume Canet photographié sur tweet par Yoyo Maeght à Brive…
La ville de Brive deviendrait-elle le St. Trop pré des lettres?
( Il y avait une grosse vache peinte à l’ entrée de la Foire!)
TKT dit: 10 novembre 2014 à 8 h 39 min
Tiens, le troll Thierry Kron est toujours en activité.
Eh oui mon helvète, être troll ce n’est pas un nom de famille avoué, c’est un état d’esprit et toi tu es le plus beau représentant ici de cet état d’esprit.
Ton commentaire de 8h39 en est le plus bel exemple.
Tu es un troll Thierry, il faut enfin de l’avouer, en plus bien sûr de tes capacités propres à la délation et à l’usurpation.
Chère vie, comme je viens de dire a tkt je me trouve dans le train vers P et bientot je vsis perdre le reseau. J’ ai une letyre p vous que j’aimerais buen vius donner en main propre soit deposer entre 13 et 18 heures.
versubtil dit: 10 novembre 2014 à 10 h 15 min
Il arrive aussi qu’un écrivain réussi soit un cinéaste raté !
Heu……. Duras?
Un écrivain devrait toujours se poser la question de sa postérité avant de se mettre à sa table de travail.
Pourquoi écrire si c’est pour finir au pilon de l’histoire littéraire ? Toujours on doit s’efforcer de capter l’esprit du temps. Seul l’esprit du temps nous rendra immortel. Qui ne capte pas l’esprit du temps n’a aucune chance de survivre en littérature. Si L’E.S. de Flaubert est immortel et encore d’actualité, c’est qu’il a capté dans ce roman l’esprit de son époque, de sa génération et qu’il l’a sublimé dans une œuvre cohérente, tragique et belle. Il est par là, pour nous encore aujourd’hui, le grand patron, le grand maître, celui qui initie la littérature moderne, c’est-à-dire la littérature d’après 1848 qui est notre socle commun à tous. C’est de là que nous venons. Nous ne faisons qu’écrire au bas d’une page de l’E.S. une petite note à nous.
Widergänger dit: 10 novembre 2014 à 10 h 15 min
Entamez une collection de photos.
Atget part à partir de 4, 5000 €, une broutille pour un écrivain futur goncourisable.
…
…très curieux,!…
…
…je range des livres,!…feuillète un ouvrage, au titre du genre histoire d’Ô,!…
…
…et après vérification sur le net,!…
…c’est un livre copier/coller,…avec un titre différent de l’original,!…
…( avec un détail de liste du sommaire, inclus dans le livre!… un titre bizare, » l’Entretien du Pape et du Diable ens vers burlesques « ).
…
…quelle philosophie athée de libre-penseur tout de même,!…c’est du steak,!…ou de la viande-hachée,!…
…
…en tout cas, introuvable,!…sur le net,!…la science-fiction,!…meubler et réinventer le livre disparu,!…S.V.P.,…n’exagérons rien,!…pas de soucoupe-volante,!…etc,!…
…le diable par la queue du marquis de Sade,!…un copier/coller,!…Non,!…pas si fort,!…tempérons nos émotions,!…Go,!…
…je ramasse les feuilles dans un quart d’heure,!…allez plus vite,!…etc,!…
…
…Oui,!…n’importe quoi, c’est bon,!…
…
versubtil dit: 10 novembre 2014 à 10 h 19 min
( Il y avait une grosse vache peinte à l’ entrée de la Foire!)
Non, rien.
à Widergänger : regardez donc le très beau documentaire de Jérôme Prieur : « Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé » sur :
http://www.television.telerama.fr
« Nous ne faisons qu’écrire au bas d’une page de l’E.S. une petite note à nous. »
Cela me rappelle quelque chose WG…Flaubert serait il à la littérature ce que Platon est à la philosophie?
Mais j’ai les bouquins avec les photos d’Atget. J’ai les premières photos du Pont-Neuf vers 1848 justement. Désert, en pleine journée. Là, je peux les regardé pendant des heures, complètement fasciné. Et il m’est arrivé de les regarder effectivement durant des heures tellement il est fascinant de voir le monde tel qu’il était effectivement en 1848. Ce sont des images dont on ne revient pas sans être profondément modifié. Ce qui a changé alors en nous c’est qu’on est devenu un mortel, un mortel devant sa mort. On est vraiment sorti de l’enfance immortelle pour entrer dans l’âge de la conscience de sa finitude. C’est tout à fait bouleversant. La sensation de sa propre mort dans la vie même. C’est ce qu’on voit quand on regarde une photo d’Atget.
citation de Saint Augustin à appliquer sur la Rdl : « la mesure de l’amour c’est d’aimer sans mesure »
A propos de La Chambre verte – Truffaut
Dossier de presse du film, mars 1978 –
« Pourquoi La Chambre verte ? »
« Il n’y a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé » !
Chaque année, il nous faut rayer des noms sur le carnet d’adresses de notre agenda, et il arrive un moment où nous nous apercevons que nous connaissons plus de morts que de vivants. Cette constatation, simple comme au revoir, nous a dicté à Jean Gruault et moi, le scénario de La Chambre verte qui, sous la forme d’un conte filmé, entremêle le thème de deux histoires courtes de Henry James et des notations biographiques sur la fidélité de cet écrivain au souvenir de sa fiancée disparue.
Le film montre donc l’évolution des relations entre deux êtres qui aiment les morts et les respectent, un homme et une femme qui refusent l’oubli.
Contrairement à ce que les habitudes sociales et religieuses font croire, il arrive que l’on entretienne avec certains morts des relations aussi agressives et passionnées qu’avec les vivants.
Les péripéties de La Chambre verte tournent autour de ces questions : « Faut-il oublier les morts ? » « A-t-on le droit de « refaire » sa vie ? » « Que se passerait-il si, indifférents à l’usure du temps, nous restions attachés aux morts par des sentiments aussi violents que ceux qui nous lient aux vivants ? ».
La Chambre verte est une histoire d’amour, comme tous les films que Jean Gruault et moi avons écrits ensemble. Il s’agit cette fois encore de montrer les déchirements affectifs et aussi la lutte qui se livre en nos cœurs entre les sentiments provisoires et les sentiments définitifs. »
En effet Sirius, j’ai pensé comme vous à Platon en l’écrivant.
Flaubert est le contraire même de l’idéalisme platonicien. Du moins son héros, Frédéric. Mais l’idéalisme, Flaubert en a une grand nostalgie à l’évidence. Sans y croire une seule seconde pourtant.
Mais j’ai le bouquin d’Hélène Berr. Pas eu le temps de le lire encore. Vous me faites penser que je vais l’emporter en Suisse à Bergün en février pour le lire le soir après avoir fait du ski la journée. Je vais en profiter aussi pour écrire parce que je n’ai pas beaucoup de temps à moi cette année.
Avec une de mes élèves l’autre jour, nous avons expliqué la description de la pièce montée lors du repas de noces de Madame Bovary. Comme c’est difficile à comprendre quand on a 1( ou 16 ans cette page de Flaubert. Et c’est vrai que c’est difficile, une page pleine d’ambiguïté, une page à la fois satirique et pleine de nostalgie pour l’amour romantique. Cette tension qui fait la puissance littéraire de cette page est tellement belle, tellement remarquable ! Et c’est pas évident de faire comprendre ça à une jeune esprit pourtant brillant. Sa lecture implique toute une expérience de la vie qu’on n’a pas à l’évidence à cet âge.
Paris Photo.
Pour tous ceux qui trouvent un peu gonflé le prix d’entrée (30€) il y a toujours, comme d’habitude, la possibilité de se faire une cure gratos.
Cette semaine, Artcurial, Sotheby’s et Christie’s vendent, donc exposent et c’est top.
Et puis, comme vous êtes dans le quartier si vous avez vraiment trente euros en rab, vous pouvez au moins aller admirer la grande verrière.
…
…c’est désert en pleine journée,!…en 1848,…photo d’Atget,…
…
…combien le temps de pose sur daguerréotype,!…15 minutes,!…20 mn, une demi-heure, & en qu’elle saison,!…
…
…les gens vons pas rester là, comme des bornes à libre-penseur,!…
…Ah,!Ah,!…Go,!…etc,!…l’oeil de l’époque à considérer,!…
…
Mimi-mon-héros, votre grand-mère catholique de souche, votre mère catholique, regardaient-elles Paris avec des yeux différents que du coté aryen-catho ?
Et vous, avec quels yeux regardez vous le monde ?
Moi, Dédé, je suis toujours un peu enfumé par l’encens de mon encensoir.
Vive Marine le Grand-Guide-Éclairé !
» je vais l’emporter en Suisse à Bergün en février pour le lire le soir après avoir fait du ski la journée »
C’est quand même bien payé un agrégé! Toujours en voyage à toutes les vacances…du ski en Suisse…Bourré de pognon le WG…
Ces jeunes esprits qui découvrent l’infinie profondeur de la littérature me disent souvent : Ah, ça, je ne l’aurais pas découvert par moi-même. Je les rassure parce que tous les élèves en sont là. Mais c’est émouvant de voir chez un jeune esprit qui découvre l’immense océan des choses, qui comprend d’un seul coup combien le sens d’une seule page peut être une chose absolument infinie ! Ce qui est beau, c’est de se sentir totalement dépassé par une page de Flaubert, une page de Corneille. L’autre jour, nous expliquions le monologue de Médée, et c’était la même découverte de l’infini des ambiguïtés du personnage, de ce qu’il implique de génie chez l’actrice qui doit le jouer pour lier ce qui ne va d’ordinaire pas ensemble, un texte à la fois qui raisonne et un texte emporté, la raison et la folie, la raison qui alimente la folie de Médée. Le texte comme une solution à un paradoxe, un équilibre fragile et infini solide en même temps entre deux éléments contradictoires. Et la beauté des mots qui le disent, la formulation extraordinaire pour les unir en un feu qui intéresse. C’est cette beauté qui fait peur aux jeunes esprits. Et il est vrai que la littérature, par sa puissance même, intimide, fait peur. Comme pédagogue, il faut à la fois déclencher cette peur en révélant l’infini de la littérature, la beauté infinie des formulations immortelles, et savoir rassurer, par la précision du commentaire, l’usage de la raison qui met en ordre l’infini en le mettant à distance. Mais on sent bien que cette découverte est l’équivalent d’une révélation à cet âge-là, qui bouleverse vraiment leur vie.
réouverture de l’antenne, après ennuis techniques : démonstration accablante de l’écrivain Patrick Besson prouvant que Zemmour est bien un écrivain d’extrême-droite, le comparant à Lucien Rebatet de sinistre mémoire (L’Obs plus)
Non, ne croyez pas ça ! Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas cher la Suisse. Il faut vous méfier des préjugés. Bien sûr, si vous allez faire du ski à Sank Moritz à côté de Bergün, c’est cher. Mais pas à Bergün. Et c’est très sympa, très humain, pas touristique du tout. J’aime beaucoup. Et ça fait vraiment du bien !
Deneb dit: 10 novembre 2014 à 10 h 55 min
Eh oui Thierry : troll, usurpateur et délateur.
TKT/Widerganger = même combat : deux grosses merdes antisémites.
comparer Zemmour à Rebatet..pfff.
Baroz aurait pu mettre Rebatet dans son goût du cinéma, au moins sous Vinneuil. Truffaut l’avait bien lu.
radio keupu dit: 10 novembre 2014 à 11 h 00 min
Et revoilà l’alter ego de Thierry,
mêmes qualités bloguesques :
trollisme, usurpation, délation.
Hello Fons je suis devant le Grand Palais,il y a trop de monde, je reprends le subway , I have something for You too. In the afternoon I’ll be near Bercy, but let’s have a coffee where and when You choose to. J ai le journal de Kafka en main.
…
…les liens » infinis « , de la corbeille,!…les oeufs de la poule,!…
…encore un dinosaure sur le tard,!…
…etc,!…
ne pas confondre information et délation
(cela ne plait pas à certains, tant pis)
« Le monde au bord d’une nouvelle guerre froide »
40 incidents ont été enregistrés ces derniers mois, dont des « quasi-collisions » d’avion en mer Baltique
Le dernier dirigeant de l’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a estimé samedi que le monde était « au bord d’une nouvelle Guerre froide », en marge des célébrations marquant le 25e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, selon des propos rapportés par l’agence allemande dpa.
« Le monde est au bord d’une nouvelle Guerre froide », a affirmé l’ancien responsable de 83 ans, dans une allusion manifeste à la crise ukrainienne. « Certains disent qu’elle a déjà commencé », a-t-il ajouté, selon des propos rapportés en allemand par dpa.
Au cours des derniers mois, « la confiance s’est rompue », selon lui.
« Souvenons-nous qu’il ne peut y avoir de sécurité en Europe sans le partenariat germano-russe », a-t-il encore insisté au cours d’une manifestation organisée par la Fondation « Cinema for peace » à laquelle il appartient.
Par ailleurs, selon The Guardian lundi, de fermes affrontements militaires entre la Russie et l’Ouest ont bondi à des niveaux qui atteignent ceux de la guerre froide. Plus de 40 incidents dangereux ou sensibles ont été enregistrés au cours des 8 derniers mois, selon un nouveau rapport publié lundi, dont une quasi-collision entre un avion de reconnaissance russe et un avion qui décollait du Danemark en mars avec 132 passagers à bord.
le Clezio ? c’est bien lui qui a fait des arts primitifs un nouveau moyen de décorer les appartements des individus occidents en mal d’exotisme ?
Zemmour est intéressant dans la mesure où il pose de vraies questions. Mais le fond de sa pensée, qui n’a rien à voir avec celle d’un Rebatet, est essentiellement réactionnaire. Il appartient à ce courant de pensée fondée sur la peur de l’avenir, sur le refus du tragique de l’histoire. D’ailleurs, à cet égard, ses propos sont quelque peu contradictoire. Il cite volontiers Raylmond Aron pour signaler le tragique de l’histoire et refuse l’évolution de l’intégration européenne sous prétexte qu’elle ne peut nous conduire qu’à une situation tragique.
Il faut bien comprendre que les nations sont nées dans l’histoire, vers le 17ème siècle, et ne sont qu’un moment de l’histoire du monde. Le monde est appelé à s’unir, à s’unifier même. C’est son mouvement naturel depuis trois ou quatre mille ans. C’est une folie complète que de le refuser en se cramponnant à l’idée de nation telle qu’elle a permis au monde de fonctionner. mais on voit bien qu’il a engendré aussi par sa propre logique fondée sur la domination d’immenses boucheries qui ont traumatisé à jamais l’humanité toute entière. La mondialisation doit être régulée mais non pas abolie, ce qui n’aurait guère de sens. L’humanité est métissée depuis toujours, cela n’empêche nullement les grands caractères d’exister. Je ne me sens jamais autant Français que lorsque je suis à l’étranger. J’en prends alors conscience par contraste, et je sais que je suis Français, quoi que je fasse. C’est quasiment devenue une seconde nature, comme dit Pascal, par la force de l’habitude. C’est l’habitude qui crée de la nature, pensée très pascalienne et très moderne, d’avant-garde même même si le penseur Ravaison a écrit un livre à ce sujet publié par Michel Serres. C’est intimement lié au fait que rien n’existe sinon produit par le hasard. la nature est simplement un hasard qui dure.
ceux qui dénoncent les « trolls » sont ceux qui pratiquent le plus cette imposture, on les connait, on les reconnait, suivez mon regard
…
…faut s’adapter,!…moins de caviar et plus de frittes,!…l’économie vous aimer, en voilè,!…
…faire du pauvre,!…occidental germano-russe,!…la ligne,…
…garder la ligne & la forme,!… » jogging » en goth-russie,!…encore un effort en Luxlead’s » morale » citoyen,!…aux Z’€uro’s,!…le noeud aux Luxes & Bourres,!…propagandes fascistes,!…
…
…comme disait Mussolini,!…armons-nous,!…et allez-y ,!…cher compatriotes, courages, ensuite les mines d’ici, ou de Sibérie,!…encore un effort,!…
…Ah,!Ah,!…Go,!…etc,!…mieux en rire,!…
…
En ce moment, j’étudie avec mes élèves de 5ème Mondo et trois autres nouvelles de La Clézio. Les élèves ont du mal. Mais ils aiment. Ils ont du mal à entrer dans le monde de la réalité dont parle par exemple la première nouvelle, une histoire d’immigré. Mais ils ont bien saisi le style enfantin qui ressemble à celui de leur réadction, utilisé par Le Clézio pour raconter l’histoire d’un enfant de dix ans en mimant ce faux style naïf des enfants quand ils racontent une histoire. Et ça les a rassuré de comprendre que c’était écrit comme eux écrivent, avec des tournures très semblables. Mais ils ont quand même du mal à voir la poésie faite de tout petits rien de Mondo : des gouttes d’eau dans le soleil, un tuyau d’arrosage qui fait penser à un serpent, l’extase devant la beauté du monde. Mais ils finissent pas adorer cette nouvelle de « Mondo », une fois qu’ils ont bien compris les enjeux esthétiques et de sens. Ça m’a fait plaisir de leur faire plaisir !
omelette dit: 10 novembre 2014 à 11 h 26 min
ceux qui dénoncent les « trolls » sont ceux qui pratiquent le plus cette imposture, on les connait, on les reconnait, suivez mon regard
________
Tout à fait, omelette ! Je ne voulais pas le souligner de peur d’en remettre une couche. Inutilement. Mais vous le dites très bien.
Giovanni Sant’Angelo dit: 10 novembre 2014 à 11 h 28 min
« …faut s’adapter,!…moins de caviar et plus de frites,!… »
Il est fou, Angelo ! Il est fou le diavolo !!! … Abandonner le caviar pour les FRITES ? Honteux !
On devrait punir les blasphèmes gastronomiques …
à la question : pourquoi le film plutôt que le livre?
le Clezio donne, comme à son habitude une réponse de faux cul qui l’arrange bien, lui qui dans sa jeunesse aimait le strass et les paillettes.
pour le cinéma plutôt que les livres ?
la réponse est simple : le cinéma représente un meilleur moyen pour le capitalisme de recycler toutes les critiques faites à son encontre pour mieux les annihiler.
les plus forts pour jouer à ce petit jeu de l’ingestion, de la transformation, du recyclage et de l’annihilation, ce sont les américains : ils sont capables de mener une guerre au profit des lobbies pétroliers tout en produisant une flopées de films pour dénoncer à la fois les raisons et les méfaits de ces guerres.
grâce au cinéma les etats unis recyclent en continu toutes les tares qu’ils produisent.
la naissance de cette soit disant démocratie est né d’un mensonge, car comme chacun le sait si les états unis se sont battus pour leur indépendance ce n’est pas au nom de la liberté mais simplement pour permettre de légaliser l’esclavage, les britanniques avaient depuis longtemps aboli cette pratique.
WGG à 10h58,
C’ est pareil pour l’ art..
Comme me l’ a écrit Yoyo : partager mes passions avec vous est un plaisir…Si vous le dites aussi à vos élèves (ce que je crois volontiers)je vous dis bravo!
https://www.youtube.com/watch?v=RS5bx-dyq1Q
Lydie Salvaire était munie d’ un bras de force pour signer les exemplaires de ses livres à la Foire…
c’est quand même très personnel tout ce à quoi ça touche
Au final c’est 15 acteurs réanimés pendant x cycles
On s’éteint en silence
…
…J.C.,…c’est WG,!…qui parle des prédictions à Gorbatchef d’une guerre froide,!…
…alors, réserve de patate à frittes,!…
…comme les prussiens, premiers mangeurs de patates des Amériques avant Carpentier,!…
…
…le caviar,!…c’est pour les Luxes et Bourres les Z’€uro’s,!…à Strouph’s Luxlead’s,!…Go,!…
…
Hamlet,
il est vrai qu’une bonne connaissance des USA permet de distinguer, avec amusement à la clef, les hypocrisies énormes véhiculées par cet assemblage d’immigrants de souche, faux-culs comme personnes, ne faisant surtout pas en douce ce qu’ils proclament à la lumière des caméras.
Cependant, une chose les sauve, une seule : le goût de l’argent… si ! si !…ça les rend sympathique d’aimer la verroterie comme de vrais Sauvages.
C’est tout de même plus simple d’avoir à faire à des hypocrites d’argent qu’à des hypocrites religieux qui eux sont de vrais Barbares …. !
L’humanité n’est que pourriture-rassie-moisie… n’est il pas vrai ?!
« Souvenons-nous qu’il ne peut y avoir de sécurité en Europe sans le partenariat germano-russe »
Le Loup a envoyé l’Agneau. Il faut espérer que les Allemands ne tombent pas dans le même panneau où tomba Mitterrand lors de la chute du Mur…
« Quel panneau ?
— Comment quel panneau ? Le soi-disant “grand expert en géopolitique” (F.M.) crut possible une partage de l’Europe sur la base d’une intente France-Union Soviétique, échec. Helmut Koll, plus pragmatique, paria sur les personnes et mit main au portemonnaie, succès. Il vous faut quoi pour comprendre d’où vient le déclin de la France ? ».
« Lydie Salvaire était munie d’ un bras de force pour signer les exemplaires de ses livres à la Foire… » (VS)
Un « écrivain » qui s’abaisse à signer ses livres, mémère après mémère, rappelle furieusement la tonte des moutons en Australie : faut voir l’habileté, les mouvements, la cadence des Tontons Tondeurs….
Halte aux cadences infernales !
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