Un glaneur de signes, Pontalis
“Trouvez moi un normalien sachant écrire !” Ainsi fut engagé Georges Pompidou pour préparer les discours du président De Gaulle. Le mot est resté. Il a fait fortune. Depuis, on cherche en vain un psychanalyste sachant écrire. Ils n’ont pas été légion bien que Sigmund Freud, le premier d’entre eux, soit souvent considéré, par ses détracteurs le plus souvent et non sans ironie, comme “un écrivain” ; l’oeuvre d’André Green témoigne d’un vrai souci de l’écriture, quelques autres encore. Et J.B. Pontalis (1924- 2013, il est né et il est mort un 15 janvier…) comme l’illustre magnifiquement le fort volume que son éditeur vient de lui consacrer sous le titre bienvenu Œuvres littéraires (édition de Martine Bacherich, introductions d’Antoine Billot et Vincent Delecroix, 1344 pages, 32 euros, Quarto/Gallimard). Il contient des récits (Un homme disparaît…), des textes sur le langage (Flaubert, Leiris, James, Conrad…), des entretiens (Dolto, M’Uzan…). Littéraire, c’est écrit sur la couverture.
Sa vie quotidienne se divisait en fonction de sa double dilection : le matin derrière son bureau chez Gallimard, l’après-midi derrière son divan chez lui. A moins que ce ne fut l’inverse, ce qui importe peu. Et entre les deux, une incessante activité de lecteur. Outre ses ouvrages sur l’inconscient, les fantasmes ou l’après-freudisme, il prenait un vif plaisir à écrire de brefs récits où s’épanouissait son tempérament de dormeur éveillé. Pas des nouvelles mais ce qu’il faudra bien appeler un jour des Pontalis.
Marée basse Marée haute (2013) est plein d’histoires qu’il a vécues ou qu’on lui a racontées. Des amours et désamour. Le thème ? Les choses de la vie. Des vies comme neuves plutôt que des résurrections. Un pas de côté suffit à passer à côté de son destin, d’une fuite en avant l’autre, avant d’envisager plus tôt qu’on ne l’a cru les choses de la mort. Quelle vanité de croire qu’on peut échapper à la chaîne du temps ! C’est truffé de rencontres gouvernées par des hasards et des coïncidences, mais allez savoir. Chacun sa petite histoire magnifiée par lui-même sans qu’il soit nécessaire de transfigurer ces banalités en littérature. C’est que l’auteur a la délicatesse de ne pas prendre les drames au tragique. Parfois l’allusion à un film s’impose et les Oiseaux d’Hitchcock se posent sur la page. Un livre passe par là et c’est La Mort d’Ivan Illitch, le vrai chef d’œuvre de Tolstoï, qui permet de comprendre pourquoi un vivant au seuil du trépas a besoin à son chevet d’un paysan qui lui dise la vérité dans son atroce simplicité. Ainsi la mémoire par associations convoque-t-elle aux derniers instants des œuvres qu’elle avait jusqu’alors enfouies.
C’est raconté gratuitement, sans autre but avoué, et sans désir de convaincre. Pas le genre d’un homme qui avoue rêver encore d’Oreste, son cocker au regard mélancolique, un demi-siècle après sa mort. Il n’est pas seulement solidaire de tous ses âges mais de toutes ses humeurs ; nostalgique d’un temps où régnait l’antique théorie des humeurs (sang, phlegme, bile, atrabile), il revendique pour son propre compte les délices de se livrer à l’humeur vagabonde, naviguant entre les deux pôles desdits bipolaires. Peut-être M. Pontalis va-t-il finir par s’évader de J-B pour rejoindre la famille de papier de Gonçalo M. Tavares en bairro, entre M. Plume et M. Teste. Ce livre était son signe ultime et sa dernière trace. A croire qu’en se retirant au plus bas la marée a emporté le corps, et qu’en remontant au plus haut elle en a ramené le livre.
Sa collection « L’un et l’autre » fut une éclatante tentative de renouvellement de l’art de la biographie sous la forme de vies brèves en miroir avec l’auteur. Des vies «telles que la mémoire les invente, que notre imagination les recrée, qu’une passion les anime ». Il faut en parler au passé car, selon sa volonté, elle ne lui a pas survécu. A-t-on rêvé éditeur plus attentif et prévenant ? Pontalis était à l’écoute comme d’autres sont aux aguets. Il y faut une vraie générosité, d’autant que la sienne, flottante, limbique, était exempte de la moindre brutalité. Fils de grands bourgeois industriels, il éprouvait une certaine aversion pour les frontières, qu’elles fussent frontières de classes ou de castes. Rebelle aux catégories convenues, aux diktats des choix binaires et aux genres littéraires tranchés, l’éditeur favorisa à travers sa collection des récits en miroir gouvernés par une vision littéraire des choses d’une grande souplesse « et qu’on ne saurait perdre sans y perdre tout un art de vivre ». Une vraie liberté dans l’écriture.
Comment être à la fois le fils de son père tout en refusant résolument d’être le descendant de sa famille ? Cette contradiction est au coeur de Frère du précédent (2005) Explorant le lien intime, puissant, énigmatique qui le liait à son frère, l’auteur dressait un inventaire des couples de frères, du meurtre originel de Caïn sur la personne d’Abel en passant Romulus et Remus, les Rimbaud, les Van Gogh, les Corneille, les Lumières, les Montgolfier, les Goncourt et les Grimm, entre autres. Autant de cas revisités non en biographe mais en glaneur de signes. Le roman n’est pas en reste qui lui offre des voies royales pour l’interprétation, notamment Le Maître de Ballantrae de Stevenson, A l’Est d’Eden de Steinbeck, Mon frère de Pierre Loti et Frères ennemis de Kazantsakis. C’est bien vu car Pontalis sait aussi bien lire qu’il sait écouter, mais sans surprise. C’est ailleurs, dans les interstices, qu’il faut chercher les pépites. De quoi récompenser le lecteur d’avoir fait le détour.
Il y a d’abord ce Miel de bourdon de Torgny Lindgren, roman de la désolation dont je ne savais rien et que je brûle désormais de lire : l’histoire de Hadar et Olof qui vivent coupés du monde dans deux maisons semblables et voisines et qui se vouent une haine absolue jusqu’à l’instant de leur mort, et au renversement du corps de l’un sur l’autre, enfin détendus dans leur étreinte fraternelle. Il y a ensuite l’aveu de J.B.Pontalis qui ne croit pas en la fraternité native mais en la fraternisation. Il y a enfin le plus beau chapitre de cette enquête sur la fratrie, cinq pages intitulées « Le petit frère ».
Elles disent l’importance de Rudy dans la vie et l’oeuvre de Patrick Modiano, de deux ans son cadet, mort de maladie lorsqu’ils étaient adolescents. Pourtant ce chapitre n’est pas à sa place car le sujet est tout autre. Un monde sépare toutes les couples de frères des Modiano : la mort, justement, à la fleur de l’âge. « Le petit frère » relèverait d’un autre livre sur ces hommes et ces femmes dont la vraie naissance date de la mort du frère ou de la soeur avant l’âge de la maturité. Ce fil rouge suffit à tenir une existence.
Au-delà de l’intelligence critique du grand lecteur en lui, par-dessus l’épaule duquel nous relisons d’un autre œil le Duel, l’Âge d’homme ou tel texte de Virginia Woolf, ce Quarto Pontalis est un bloc de sensibilité. La mémoire l’articule entre autobiographie et fiction. Non des souvenirs d’enfance mais des traces mnésiques. Ce livre, on peut n’importe quand à n’importe quelle page, reprendre la conversation avec l’auteur, et être sûr d’en ressortir plus riche.
« Entre la nuit et le jour Ego scriptor (…) Le jour aurait-il pour principale fonction de tenir la nuit à l’écart? Non, décidément, un livre ne se fabrique pas. Il s’écrit, il avance tel un aveugle qui palpe les murs et les objets invisibles autour de lui. Nous n’exigeons pas d’un écrivain qu’il soit fou, seulement déboussolé » (In En marge des nuits)
(« Fresque romaine du Iè siècle av. tout récemment découverte à Arles » photos Boislève, Inrap, musée départemental Arles Antique ; « J.B. Pontalis » photo Patrice Normand )
560 Réponses pour Un glaneur de signes, Pontalis
Je déjeune justement avec un normalien qui sait écrire. Rien d’extraordinaire.
« « Le petit frère » relèverait d’un autre livre sur ces hommes et ces femmes dont la vraie naissance date de la mort du frère ou de la soeur avant l’âge de la maturité. Ce fil rouge suffit à tenir une existence. »
Le livre (biographies et/ou autobiographie) qu’il vous reste à faire, Passou ?
» Chacun sa petite histoire magnifiée par lui-même sans qu’il soit nécessaire de transfigurer ces banalités en littérature. »
Et la transfiguration de banal, alors?
« Les Corneille, les Lumières, Les Montgolfier »
Un pluriel qui éclaire sous un jour nouveau la sortie des usines.
Les discours du fhyène sont écrits par le un pervers narcissique de pq
on verra si les erdéliens sont intimidés pas ce billet et sa taquinerie sur l’art d’écrire. P.Assouline semble bien savoir ce qu’il attend des auteurs, lui et l’avoir trouvé chez Pontalis : pourqui pas?
Bloom dit: 4 août 2015 à 8 h 21 min
Je déjeune justement avec un normalien qui sait écrire. Rien d’extraordinaire.
Pas de vacances pour Bloomy. Rien d’extraordinaire.
Bonnes vacances.
« Art de vivre »,
« glaneur de signes »,
« bloc de sensibilité »
avec, pour finir :
« un livre ne se fabrique pas
(il ne se « fait » donc pas non plus, 8 h 24 !),
il s’écrit ».
Une sorte de guide, élémentaire,
mais est-il assez suivi ?
Ecrivainement.
sont intimidés par ce billet.
le signe qui me facine dans la biographie de PONTALIS ?C’est qu’il est mort le jour de son anniversaire à lui, sauf erreur de ma part? mais je ne fais pas non plus dans la psychanalyse dont telle rencontre devrait stimuler la veine théorisante;
« son anniversaire à lui »
Et pas un autre.
qui me fascine
Un livre ne s’écrit pas, il s’écrie, 10 h 03 min !
Pinaillement
qui ne croit pas en la fraternité native mais en la fraternisation.
question aigue pour les enfants uniques lorsqu’ils ont euxmêmes des enfants qui les questionnent sur les frères et soeurs, les préférés, ceux qu’il y a dans les ascendants
et je simplifie le schéma familial
un livre fait son auteur:c’est Montaigne qui l’ a découvert
Je serais en vacances, je ferai la planche et Pontalis…
(Bettelheim et Fenichel sont de bons écrivains, Adler est illisble et/ou mal traduit)
« Depuis, on cherche en vain un psychanalyste sachant écrire. »
Pourquoi faire ? Cherche t on un plombier qui sache écrire ? Colmater des fuites de sens, miroirer le patient, rustiner au trou du plus petit au plus gros, est le seul aspect intéressant du job de psy.
L’écriture du psy, c’est sa détente.
On en est plus au début de la psychanalyse où les débutants Freud Jung Ferenczi Groddeck Abraham s’échangeaient des expériences, juste avant les insultes d’école…
il y a des socétés d’hommes (secrète) qui se nomment des fraternités;leur modèles est pluôt ecclésial ou militaire;elles n’échappent pas à la question de l’amitié
est-ce qu’avec la psychanlyse, on n’ en est pas toujours à son aube, ?
leur modèle
« Un livre ne s’écrit pas, il s’écrie ! »
Il est fort ce Barozzi!
ferai-S…lapsus révélateur…KiKadiKeu la spychanalyse était pas universelle?
… Freudian slip / parapraxis / Freudscher Versprecher / Freudschen Fehlleistung / / desliz freudiano / 弗洛伊德式错误 / 又称为动作倒错 / Огово́рка по Фре́йду / atto mancato / paraprassia / acto fallido…
Plutôt un glandeur de signes, Pontalis !
Moisson signifiante cinématographique de J.B. Pontalis :
« Micheline Presle, follement amoureuse, tout sauf diabolique dans Le Diable au corps. Et dans la scène du bal du 14 juillet dans le film d’Abel Gance un peu trop « mélo » quand même, Paradis perdu.
Paulette Godard, courant dans la rue, chipant des bananes, sa petite robe noire déchirée (Les Temps modernes de Chaplin).
Katharine Hepburn, pour sa vivacité, son ironie, mais un corps trop anguleux, une voix de tête, dommage.
Cyd Charisse, ses longues jambes, si longues qui ravissent tous les hommes (tous, c’est ce qui m’embête).
Romy Schneider, ses yeux qui sourient, son immense tristesse à peine cachée.
Mireille Balin, bien oubliée aujourd’hui, la femme fatale qui fit tant souffrir « Gueule d’amour », Jean Gabin, le beau spahi, quand il n’est plus qu’un civil ordinaire.
Anouk Aimée, inoubliable dans Lola de Nantes.
Kim Novak dans Picnic, je ne sais plus pourquoi mais j’ai retrouvé son visage dans celui de L. que j’ai aimée et perdue.
Ginette Leclerc, un rien vulgaire, Viviane Romance, sensuelle, Arletty, moqueuse, quand elles enfilent ou retirent leurs bas de soie.
Suzy Delair, délurée mais bonne fille, et enjôleuse quand elle chante : « Danse avec moi, profitons de l’accord qui règne entre nos corps… » Un piètre danseur prend sa revanche avec les slows.
Simone Simon, sauvageonne dans Lac aux dames et perverse dans La Bête humaine.
Danielle Darrieux pour la chanson qu’il m’arrive encore de fredonner : « Ah ! qu’il doit être doux et troublant, l’instant du premier rendez-vous… » (Premier rendez-vous est le titre du film d’Henri Decoin, d’une rare niaiserie.)
Maria Schell, ses yeux clairs, mais trop sainte femme, trop victime dans Gervaise.
Andie MacDowell dans Quatre mariages et un enterrement. Un rêve : avoir la chance de Hugh Grant.
Julianne Moore, tous ses films, pas seulement The Hours. Sa tendresse, son désespoir, ses taches de rousseur.
Sylvia Bataille dans Partie de campagne de Renoir, la balançoire et surtout, merveille des merveilles, la scène où elle s’abandonne, couchée dans l’herbe, à ce qui soudain lui arrive, la surprend, l’envahit : ce plaisir qui n’a pas de nom.
Et puis, et puis d’autres, que je n’ai pas envie d’appeler des actrices, moins encore des comédiennes, si lumineuses dans les salles obscures, connues de loin dans les divers temps de ma vie.
Je m’en serai fait, du cinéma ! »
(« Elles »), Editions Gallimard, 2007
Bloomy, canichou d’Asie, tu es notre Bloch. Tu devrais changer de pseudo.
Temps de prendre la route…
Billet exceptionnel pour un écrivain, un homme exceptionnel; ça fait du bien.
(« Elles »), Editions Gallimard, 2007
Comment peut on écrire autant de banalités bêbêtes ?
Merci Jacky d’avoir mis le Prix Nobel (!) Pontalis à la plonge du Café des Artistes …. J’espère que, là, il sera bon car à sa place.
Au grand concours des slogans c.ons pour les c.ons, « I am Cecil » vient de détroner « Je suis Charlie ».
Il était temps : on allait oublier ce grand élan de solidarité …
« Et c’est vrai que la mule était parfaitement équilibrée, fine et puissante à la fois, un vrai mélange des qualités de l’âne et de celles des juments. Et puis, « une gentille », comme disait son propriétaire, tout à fait sincèrement. On s’est tout de suite comprises, elle et moi… »
GRAND CONCOURS
Devinez qui a écrit ce texte pontalissien de chasse campagnarde ? ….Et oui…. c’est elle, la mule équilibrée !
Le cri non modulé
reste un bruit animal
mais sculpté par écrit,
dépasse le simple râle.
Criaillement.
Tu te fais du mal à aller regarder par le trou de la serrure la mère de biscotte, JC, quelle tête de mule tu fais !
« C’est raconté gratuitement »
C’est ce que j’ai dit à mon libraire en emportant le livre, il n’a pas été d’accord.
Jacky, j’ai toujours aimé les c.ons des c.onnes…. c’est ma faiblesse !
…
…manipulations des esprits,!…ou en somme nous rester,!…
…
…enfin,!…de nouveau à 75 kg., depuis ce matin,…
…( 10 kg.,…en moins depuis 2 mois,…le système-Plus,…avec la chaleur du radiateur, çà marche,!…rester sec, sur soi même,…)
…
…et, à par çà,…le billet du jour,!…çà se laisse lire,!…
…
…le plus libre,…savoir se démêler l’esprit, pour échapper aux charmes féminins,!…
…
…les mariages aux pièges à loups,!…
…mais, vous étiez d’accords sur l’avancement des mains jointes avec les convulsions du bas-ventre,!…
…mais,!…jamais,!…de la vie,!…j’ai céder à vos injonctions, vous m’obligiez de votre regard,!…à vous céder la place libre entre les jambes,!…que c’est cru,!…
…
…nous recommençons demain, ou pas,!…serez vous encore en forme demain,!…
…et en longues durées,!…vous soutenez le rythme,!…j’essaye de vous fidéliser dans le mouvement,!…
…de là, à parler d’extases,!…il faut pas rêver,!…j’ai connu mieux que çà, mon petit,!…
…vous me prenez de cours avec vos propos,!…vous me tester pour une de vos amie,!…Ah,!…un amant, pour votre fille,!…elle débarque pour prendre le relais,!…4 X 100 mètres,!…
…un petit marathon,! Msieur,!…Oh,!…les garces, je ne sais plus m’en passer, à ce train d’enfer,!…
…tout de suite les grosses pointures aux » Godes « ,!…pas du tout,!…commencer avec un petit glaneur de signes,!…
…pour mieux se connaitre relax,!…etc,!…
…c’est au Top, la mention au puis profond gorgé d’Ô,!…roulé la nacelle,!…etc,!…
…du vécu littéraire à la Pon t’a lys,!…
…Ah,!Ah,!…pas gêner pour une couronne d’or,!…le choix contrait,!…sinon rien,!…etc,!…
…çà alors,!…envoyez,!…
…
Issu mais éloigné ensuite des manufactures jargonnantes de la psychanalyse, JBP montrait qu’il était possible d’y incarner le charme et l’élégance.
Post-freudian gentleman.
A l’opposé du narcissisme bouffi d’un JA Miller.
En 2015, 2 000 hommes, femmes et enfants en Méditerranée, surnommée le « cimetière des migrants » (Le Monde)
Bonne baignade, les aoutiens!
Re:
En 2015, 2 000 hommes, femmes et enfants morts en Méditerranée, surnommée le « cimetière des migrants » (Le Monde)
Bonne baignade, les aoutiens!
« au début de mon analyse je me considérais comme « normal » et puis, très vite, je me suis rendu compte que les choses n’étaient pas si simples que cela….
la vie est une succession de libérations : de l’emprise familiale, de notre milieu d’origine, de la passion qui nous aliène, de nos maîtres aussi.
….
Dès que je suis sorti de mon milieu bourgeois, où j’étais si mal, je suis devenu un très bon élève. Je n’étais plus le « semi-débile ».
j’ai gardé de mon enfance une profonde méfi ance des « milieux ». Je fuis le milieu psychanalytique, le milieu littéraire, l’exclusivité de la « communauté », ce « nous et les autres ».
…
http://www.psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Travail-psychanalytique/Interviews/Jean-Bertrand-Pontalis-Pas-inquiet-pour-la-psychanalyse
‘A l’opposé du narcissisme bouffi d’un JA Miller.’
Vous les connaissez si bien, eux et tout tous et toutes .. Blague à part, JAM et JBP ne sont pas non, plus de la même génération -c’est plus dur maintenant
Je me demande…
(excusez-moi, mais bon, je vais parler d’autre chose que du sujet de la chronique. )
Notre hôte suit-il les émissions quotidiennes d’Onfray ?
Parce que cette année, c’est carrément un (réjouissant) jeu de massacre : il s’agit pour Onfray de dénoncer et critiquer le « nihilisme » (ou plutôt la négation de la réalité) qui a présidé aux grandes théories littéraires et philosophiques du dernier quart du siècle dernier…
Bien sûr, Onfray tire peu ou prou sur quelques belles ambulances (comme Henry-Lévy), qui savent si bien se discréditer d’elles-mêmes qu’elles n’en avaient pas vraiment besoin. Néanmoins, son « détricotage », dans sa férocité, est réjouissant.
J’aimerais cependant, beaucoup, avoir l’opinion d’une personne « autorisée » – s’agissant de contemporains comme Foucault, Lacan, Badiou et consorts…
Bref, me voici en quête d’une chronique dédiée – une suggestion de chronique, Pierre Assouline. Elle serait pour moi la bienvenue, mais évidemment, ce n’est bien entendu qu’une suggestion…
soupir.
12h42 « ce grand élan de solidarité »
trop vulgaire, la solidarité – vous planez si haut
Je ne voudrai pas vous raconter n’importe quoi mais je crois bien que.c’est.dans le.lit du grand fleuve. À Ares, cela n’arrête pas : eldorado des archéos. Leur Graal.
son « détricotage », dans sa férocité, est réjouissant.
—
Très fort dans l’extraction de citations (pas toujours exactes) hors de leur contexte.
D’une grande malhonnêteté intellectuelle, le pseudo-philosophe pour ménagères de 50 ans.
À Arles
La désolation (les îles de) c’est le nom des îles Kerguelen du nom de leur inventeur (joli blog sur les TAAF) le lieutenant assez zinzin : la pudeur de Kauffmann est de taille, et les ragots lui sont inconnus puisqu’il omet de dire dans son roman que ce dernier Kerguelen, en emmenant une gonzesse de 14 ans sur son navire, à lui seul dévouée a créé une sacrée mutinerie sur son vaisseau. Et la fille au retour a intégré le couvent. Pendant que lui subissait les affres d’un procès.
le héro à jc fait des émules : une comptable se fait photographier à côté du cadavre d’une girafe qu’elle vient de tuer – pourquoi ne se tient-ils pas eux-mêmes ?
le dentiste héro à jc fait des émules : une comptable se fait photographier à côté du cadavre d’une girafe qu’elle vient de tuer – pourquoi ne se tuent-ils pas eux-mêmes ?
« Foucault, Lacan, Badiou et consorts… »
Il faut vous adresser à un club ou à un blog de réflexion philosophique, Clopine.
« ménagères de 50 ans. »
et quel philosophe pour les ménagère de 90 ans ?
Pardon je n’ai rien lu de Pontalis. Rien.
L’arche des Kerguelen ; visite aux îles de la désolation par Jean Paul Kauffmann. Excellent récit fait parés son retour d’otage. Et la-bas, il a inventorie les tombes. Je ne vous en dit pas plus. Je l’ai lu d’une traite, en Bretagne. Alors qu’il avait plu 14 jours sur 17 jours de vacances. Quel régal ce bouquin !
récit fait après
inventorié
je ne vous en dis
grrrr…
« 2.000 hommes femmes enfants, migrants noyés aux portes de l’Europe » (Le Monde)
Parce que la porte est ouverte ! FERMER LA PORTE, C’EST SAUVER DES VIES….uhuhuhu !
Proust n’ est d’ aucune aide dit: 4 août 2015 à 14 h 17 min
« Foucault, Lacan, Badiou et consorts… »
Il faut vous adresser à un club ou à un blog de réflexion philosophique, Clopine.
Euh…. il me semble qu’un vétérinaire suffirait, nom d’là !
La fille qui a failli dit: 4 août 2015 à 13 h 58 min
Notre hôte suit-il les émissions quotidiennes d’Onfray ?
J’ai écouté vendredi une partie de ce qui se présente (si j’ai bien compris) comme un débat avec les auditeurs.
Eberlué devant tant de brouillonne et péremptoire platitude.
Il faut dire que le sujet (quelque chose comme qu’est-ce que la gauche?) ne prêtait guère à briller…
Détricoter, déboulonner…
Sans tricot, on se retrouve à poil.
La statue mise de côté, on la remplace par une autre.
Les frères D’arène
Les frères Cohen
Et d’autres encore
Dardenne
Je me suis fait fabriquer des tee-shirts en soie rêche « JE SUIS JC « , genre « je suis Charlie ».
Moi, au moins, je ne mens pas en affirmant une réalité …, les Charlie fantasment !
JC offre ses tee-shirts merdiques aux migrants avant de les exterminer, c’est chouette non ?
Faudrait vraiment être dingue comme un écologiste repu, pour offrir des tee-shirts aussi somptueux à des migrants qu’on va exterminer, non ?
Au prix où y sont ! En soie rêche ….
JC….. dit: 4 août 2015 à 14 h 31 min
les Charlie fantasment !
Seins lourds sous soie rêche? Je deviens Charlie.
« Il faut vous adresser à un club ou à un blog de réflexion philosophique, Clopine. »
et quel philosophe pour les ménagères de 90 ans ?
—
Je ne vois guère que l’ancien chauffeur du père d’Alain Badiou.
Onfray ne serait-il pas le rabot de Caen?
Désespoir ! Tristesse ! Aveuglement pécheur !
L’âme ravagée par le vice, voici le meilleur d’entre nous, UEDA, qui fantasme, atteint par cette lubricité tropicale qui nous fait oublier l’essentiel : notre Salut ! Des seins lourds sou la soie rêche ! Misère de l’homme sans dieux…
TOUS ENSEMBLE ! Notre père qui êtes au pieu …
@Clopine
http://lafrancebyzantine.blogspot.fr/2013/08/michel-foucault-penseur-belge.html
À sa décharge, Onfray a publié 1 livre digne d’intérêt, il y a fort longtemps, chez Folle Avoine: « Memento Mori ».
Ne reste que le « Mori »…
Rose,
Une femme sur un bateau,
C’est un conin en trop !
… un conil, ça porte malheur !…
Memento mori est aussi une œuvre du poète Louis Calaferte
Saturnin, Portier des Chartreux est aussi une œuvre du poète Curzio Maltese
rose dit: 4 août 2015 à 14 h 46 min
sur le départ en car dont vous parlez à 5 h du mat’ vers le hangar de départ, le jour du dernier départ de Mermoz, c’était quatre heures.
C’est parce que on sait jamais si c’est en UTC ou en local !
Euh bon… Je sais pas si c’est du Le Corbusier comme argument… En plus j’ai changé de fil c’est très dangereux pour se faire houspiller, mais quand même l’aéronautique c’est au-dessus des autres hommes !
Holopherne dit: 4 août 2015 à 14 h 17 min
on est tous le con de quelqu’un(e)
Houi mais cela, c’est une approche statique ; parce qu’en plus cela dépend du moment, du sujet, de la vitesse du vent à travers les barreaux de chaise etc… Ah, si c’était si simple !
Comme glaneur de c.ons, je puis vous affirmer qu’aucun ne ressemble à un autre !
Il y en a des mignons, des affreux, des stupides, des mous, des stupéfiants, des paresseux, des colériques, des excités et ….des grands.
Et là, pour les grands, j’ai des noms, et vous les connaissez, mes amis. Bonne soirée …!
JAM SUCC7DE a lacan et se pose comme le nouveau maître de la maison lacanienne;pontalis n’a pas eu à faire avec d pareilles questions
L’émouvante photo du garçon au regard perdu dans « le dormeur éveillé » édité par colette fellous….
curieux cette fascination de JC le PQ pour les cons: il se regarde donc si souvent dans la glace ?
A 15h, merci, je n’ai pas tout lu (pas eu le temps) mais d’ores et déjà il semble qu’Ange Scalpel (quelle belle citation, au fait, pour illustrer ce pseudo, si prosaïque et mystique à la fois…) soit entièrement d’accord avec Onfray (à moins que ce ne soit l’inverse, Onfray d’accord avec Scalpel).
Et puis j’ai beaucoup aimé les (je suis 🙂 « aristote plutôt que platon, cola plutôt que pepsi » etc. (y’en a une bonne vingtaine…) Voyons, qu’est-ce que ça pourrait donner par ici ?
Assouline plutôt qu’Edel, Bloom plutôt que Sergio, Hamlet plutôt que Dexter, DHH plutôt que Daaphnéée, Attila plutôt que Polémikoeur, et n’importe lequel plutôt que Jc…
on cherche en vain un psychanalyste sachant écrire
pourquoi le chercher?
aujourd’hui tant de critiques qui savent ou non écrire jouent au psychanalyste que la distinction serait puôt qu’un espère un psychanalyste sachant écrire un papier de teneur psychanalytique, quidemeure psychanalyste quand il prend la plume p.ASSOULINE demande l’impossible, un écrivain qui soit psychanalyste aussi, pourquoi pas?
« Fresque romaine du Iè siècle av. tout récemment découverte à Arles » photo D.R.
« photo D.R » ça semble un peu « léger » et discourtois envers l’auteur des photographies. Vous n’aimeriez sans doute pas qu’on en fasse autant avec vos textes.
on trouve plus facilement dans la prose quotidienne confraternel que fraternel
Les Yeux Fatigués (de Clopine Trouillefou) dit: 4 août 2015 à 17 h 43 min
Bloom plutôt que Sergio
Qu’est-ce qu’il a comme moto, cézigue ? Parce que si c’est encore un rossignol genre vélo électrique…
C’est sans doute aussi de lui que veut nous parler Pierre Assouline dans ce billet ,lorsqu’il évoque ces êtres qui se sont construits à partir d’un drame comme celui qu’il a vécu et qu’il raconte dans les vies de Job
Inrapienne dit: 4 août 2015 à 18 h 03 min
discourtois envers l’auteur des photographies.
Faut pas non plus… Elles sont toutes cassées !
La fille qui a failli dit: 4 août 2015 à 13 h 58 min
Bien sûr, Onfray tire peu ou prou sur quelques belles ambulances (comme Henry-Lévy)
C’est Bernardy qui doit être content.
La Brayonne devrait relire son « néo-philo pour les nuls ».
Même les oies se marrent.
« Elles sont toutes cassées ! » (Sergio)
c’est vrai ça lesg ens ne respectent plus rien tous des voyous
« Même les oies se marrent. »
on entend daaphnée ueda et jc d’ici
19h03
Tout à fait Monsieur,
et mieux vaut se marrer de telles énormités que, comme vous, pleurer de rage.
« Meme les oies se marrent » me rappelle cette définition de Madame Baroche par Viel-Castel:
« Une oie sans capitole »…
Madame B étant la femme d’un ministre de l’Enseignement de Napoléon III, on pourrait l’appliquer à la présente titulaire en charge de l’E.N, comme on dit dans le sabir néo-jacobin.
Bien à vous.
MC
ayant connu ds frères brouillés à ne pas se dire bonjour lorsqu’ils se croisssssaient dans un événement « familial », je suis très sceptique sur la fraternité natie, mais j’ai entendu des hommes dire « c’était un frère « d’un ami avec lequel ils avaient fraternisé , après l’égalité
faut reconnaître dit: 4 août 2015 à 19 h 02 min
c’est vrai ça lesg ens ne respectent plus rien tous des voyous
Non mais j’ai trouvé ! C’est sur la mémoire donc faut se souvenir du vase de Soissons… C’est ça le retour aux fondamentaux comme on dit ! Et c’est mieux que les Jacobins… C’est un vase qui a fait la France, quoi ! Et on l’a enseigné dans toute l’Afrique le Tonkin à Ferry et même les Galapagos…
@4 août 2015 à 13 h 08 min
« …manipulations des esprits,!…ou en somme nous rester,!… »
Très très loin de vos délires.
Presque 2km au-dessus du niveau de la mer. Juste pour today.
J’ai mis- vais mettre, en temps réel- une petite suite sur le billet Kafka. Car le déplacement à la bibli vaudrait le coup.
on peut être frère en passion de la biographie
“Trouvez moi un normalien sachant écrire !”
Le pouvoir est dans le verbe.
Sur ce blog vous saurez bientôt que
-la psychanalyse est plus grand holdup jamais réalisé sur l’inconscient
-que c’est en Amérique Latine que l’on trouve le plus grand nombre de psychanalystes par habitants; cela serait dû à ces dames qui tiennent la dragée haute et rendent fou.
Buenos Aires. Vous dansez le tango ?
___________________________
Et débarrassée des schémas psys pré-établis sur divan confortable, que reste-t-il alors, pour dire cette partie de soi disparue ?
Et le tango, c’est tout un art.
https://www.youtube.com/watch?v=S98-BIpzZuk
la vie au grand air de 18 h 39, pas besoin de relire la « néo-philosophie pour les nuls » pour être convaincue de la nullité de BHL, vous savez…
Il suffit de compulser les notes de Jean-Baptiste Botul à ce sujet…
Et puis, ce soir, Onfray parle de Bourdieu, autant dire de lui-même. Bon, comme je vois que notre hôte chipote sur l’ameçon, je m’en vais en parler demain sur mon blogounet…
D’accord Sergio sur votre « on ne sait pas etc » (doux, doux).
La balle est dans vot’ camp.
Doc, frères en biographie, mais pourquoi pas.
Il y a deux mots qui sont associés: injustice, et absurde.
Je dois préciser, Doc, car, c’est quelque chose d’important: pas si tôt.
P.Assouline regrette-t-il de ne pas s^tre installé comme psy ?
pourquoi un normalien?
Complétez votre question Doc, C’est Pompidou qui requiert.
Au fait, oui, pourquoi ?
Les Yeux Fatigués (de Clopine Trouillefou) dit: 4 août 2015 à 20 h 18 min
Pirouette ridicule ma chère Clopine, Botul ne peut vous sauver de Henry-Lévy.
Au contraire, mêmes causes mêmes effets.
La vie au grand air asphyxié, de l’air !
Les Yeux Fatigués (de Clopine Trouillefou) dit: 4 août 2015 à 20 h 20 min
Et puis, ce soir, Onfray parle de Bourdieu, autant dire de lui-même.
Je comprends très bien qu’Onfray puisse se projeter sur l’image de Bourdieu (fils de pauvres ruraux! à l’intérieur et à l’extérieur de l’Institution! etc.).
Il est aujourd’hui mort et silencieux.
Bourdieu, lui, n’aurait jamais pensé à Onfray.
Peut-être pourrait-on réfléchir un peu sur cette dissymétrie?
la vie dans les bois dit: 4 août 2015 à 21 h 27 min
Quel bonheur pour nous tous si cela pouvait vous arriver.
C’est bon ! si vous aviez le courage de vos pseudos…
La vie au grand air dit: 4 août 2015 à 21 h 12 min
Pirouette ridicule ma chère Clopine, Botul ne peut vous sauver de Henry-Lévy.
Là encore, je lis ça, et je m’interroge sur la cohérence et la finalité d’un tel propos.
Clopine est entière et suit son cap, je la salue.
Certains camarades sont un peu vifs (JC, Court), mais c’est qu’il y a une longue histoire derrière que je ne connais pas.
Même ma chère Daaphnée, en dépit de sa générosité foncière, réagit au quart de tour…
Mais chez vous, Vie, je ne vois qu’effort impuissant.
J’ai envie de vous dire:
« A quoi bon cette comédie intellectualiste? Soyez vous-même! »
Parlons plutôt cuisine.
Que pensez-vous de la meringue?
Je tends à être contre, mais je manque d’arguments.
Et la Pyrale du buis?
Comment contre-attaquer?
My biggest problem.
Si seulement je pouvais pulvériser du Monfray sur ces créatures venues de l’Est…
Daaphnée, parlez moi de l’Orient, avec un grand O!
– Je crois que le O de l’Océan s’y trouve déjà…
Autant vous le redire, je n’ai rien lu de Pontalis. Je pense poursuivre dans cette voie.
http://larepubliquedeslivres.com/m-pontalis-raconte-des-histoires/
J’aime pas trop qu’on me mène en bateau.
Photo 2
La pupille droite a été délavée.
Aucun Romain n’aurait fait le portrait réaliste d’une Mlle Sartre.
Ce qui précède est une connerie.
On repassait dernièrement la question des « Dernières Paroles » (ces ultimes signifiants prononcés avant de crever). Mehr Licht, usw.
Sur Sartre, je confesse avoir été ému par la simplicité de ces mots:
« Je vous aime beaucoup, mon cher Castor ».
la vie dans les bois dit: 4 août 2015 à 21 h 48 min
Autant vous le redire, je n’ai rien lu de Pontalis. Je pense poursuivre dans cette voie.
Écoutez, nous sommes tous un chouia estomaqués (un peu touchés aussi que vous nous mettiez dans la confidence), mais pourquoi pas?
Les discours de Pompidou, sachant écrire.
http://www.georges-pompidou.org/Documentation/Discours/1968_14mai.html
Mesdames et Messieurs,
Paris vient de vivre des journées graves. Si sérieuses que le Président de la République s’est longuement interrogé sur la possibilité de tenir ses engagements en partant en visite officielle pour la Roumanie. Après réflexion, il a jugé que les devoirs d’État et la situation internationale de la France l’exigeaient.
Au demeurant, Paris n’est qu’à quatre heures d’avion de Bucarest. De plus, le Président de la République m’a remis avant son départ l’autorisation d’user des pouvoirs dont la Constitution prévoit délégation au Premier ministre en cas d’empêchement momentané ou d’absence du Chef de l’État. Enfin, le général de Gaulle s’adressera, le 24 mai, au pays.
Quant à moi, j’ai jugé évidemment indispensable de faire dès aujourd’hui une déclaration à l’Assemblée. Cette déclaration ne se substitue pas au large débat qui ne pourra manquer d’avoir lieu prochainement sur les problèmes de l’Éducation nationale. Elle se veut brève et synthétique. Je traiterai d’abord des événements récents puis des problèmes de fond.
Inraienne, Si vous suiviez ce site, vous sauriez que je passe du temps à retrouver auteurs des photos, et plus encore à mettre en lien le site des photographes et des illustrateurs. Si je mets D.R., c’est que je ne sais pas, je compte sur ceux qui savent, qui me le font savoir courtoisement, ce que vous ne manquerez pas de faire, afin que l’abominable D.R. soit chassé.
la vie dans les bois dit: 4 août 2015 à 21 h 34 min
C’est bon ! si vous aviez le courage de vos pseudos
Ueda dit: 4 août 2015 à 21 h 43 min
Mais que savez-vous de mon histoire avec Clopine cher Zhu ?
Nous passerons donc sur cette intervention sans fondement.
Inrapienne aurait pu faire un effort de courtoisie.
http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques-de-presse/p-19704-Des-fresques-romaines-uniques-en-France-decouvertes-a-Arles.htm
La vie au grand air dit: 4 août 2015 à 22 h 09 min
Ueda dit: 4 août 2015 à 21 h 43 min
Mais que savez-vous de mon histoire avec Clopine cher Zhu ?
— Rien.
Nous passerons donc sur cette intervention sans fondement.
— Très bien, ma reine.
(On parlait comme ça, il y a un siècle…)
L’Orient, l’Orient!
If you please…
Pour la 1ère photo, on a retrouvé DR.
http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/archeologie-extraordinaires-fresques-romaines-decouvertes-arles-58969/
Mais que signifie alors le sigle D.R passou, s’il vous plaît ?
photo 1:
J. Boislève, Inrap, musée départemental Arles Antique
photo 2:
Rémi Bénali, Inrap – Musée départemental Arles antique.
dire merci aux Inrapiens de la découverte.
Ouaip.
Après l’avoir trompée toute sa vie. Et se faire blouse par une minette sur ses derniers jours (mois ? années ? ).
Le « beaucoup » est de toute manière odieux.
Et elle, quelle grande âme de lui avoir pardonné ce « beaucoup ». D’avoir planté un tabouret devant sa tombe et d’avoir continué la conversation avec lui ! Admirable Simone.
@Rose :
Voilà voilà :
http://www.bedetheque.com/serie-18875-BD-Grand-Duc.html
Le Grand-duc : c’est une bande dessinée qui n’a que quelques années. Evidemment c’est autre chose que la Ligne, c’est guerrier, mais c’est de l’avion ; sur le front russe, avec des luminosités parfaitement travaillées. Et le héros est très sympa, c’est le genre qui a fait enlever les croix gammées de son avion. Sans parler des pilotes féminines russes espécialement casse-cou…
Au moins c’est pas du déjà vu…
(Comme.si.se.coller sur une tombe pour parler avec l’absent apaisait une douleur indicible).
> DHH
Merci de votre remarque sensible et discrète tout à la fois.
Après demain, je porterai les éléphants.
Merci Sergio
Je vous quitte là
Nota : pas honte d’avoir pas lu Pontalis.
Salut.
Droits Réservés : c’est pour les photos qui existent pas !
Euh… Bon je sors, comme dirait quelqu’un qui… ben qui est sorti !
C’est profond, Sergio, cette bulle:
« A quoi tient une vie ?
Juste une étoile de plus dans le ciel de mes remords. »
la vie dans les bois dit: 4 août 2015 à 22 h 46 min
« A quoi tient une vie ?
Juste une étoile de plus dans le ciel de mes remords. »
J’arrive pas à savoir si, in situ, comme on disait, l’esprit est vraiment capable d’aligner, non pas des mots, mais au moins un enchaînement un peu flou de concepts comme cela, mais finalement je pense que oui et même, peut-être, que les mots eux-mêmes arrivent à s’imposer, à se surimposer à la scène comme des sous-titres, finalement…
Sergio, j’ai cru comprendre que vous étiez impliqué dans le langage- sa reproduction-. Mais, non, intuitivement, il y a plein de choses qui y échappent.
la vie dans les bois dit: 4 août 2015 à 23 h 18 min
Mais, non, intuitivement, il y a plein de choses qui y échappent.
On se demande parfois si les mots ne sont pas là avant tout pour établir la ligne. On dit que la littérature peut disparaître, et là on ne va pas tarder à le savoir avec l’unification du Monde. Mais la parole ? Faudrait savoir comme font les bêtes ! Déjà nos mots sont des onomatopées…
Voilà un objectif scientifique : trouver le pourcentage d’information qui, dans une même phrase bien sûr, passe par les mots, leur organisation leur sens la syntaxe etc., et celle qui passe autrement, c’est-à-dire par une ou plusieurs voies subconscientes…
Je crois que les Israéliens arrivent à reproduire des neurones, des synapses : c’est cela qui dira tout…
Mais la parole ? Faudrait savoir comme font les bêtes !
je vous le donne en mille (gaffe ! c’était un parpaillot banni des colonnes de la Réforme [et dire que ça se trouve chez Gallimard – y’a plus d’été…]):
http://www.gallimard.fr/Catalogue/Table-Ronde/La-petite-vermillon/La-Parole-humiliee
candie dit: 4 août 2015 à 23 h 48 min
ça se trouve chez Gallimard
Oui mais justement est-ce que la parole ne serait pas une des multiples concrétions de la Vie, utile mais pas nécessairement indispensable ? Je dis pas cela pour la supprimer, d’ailleurs, là généralement les volontaires affluent, mais pour comprendre, étant entendu que les chemins détournés peuvent comme chacun sait s’avérer les plus courts…
Bon je fais comme le Grand-duc je rentre à la base…
Sergio, plus que le mot « inconscient » , dico des psychanalystes, c’est ce mot subconscient qui interpelle.
Une reproduction ? mais on est toujours dans le calcul numérique, là.
« Faudrait savoir comme font les bêtes ! »
Il y avait cette citation d’un aviateur récemment disparu ( tellement beau !) à propos des abeilles.
Il avait dit conscience collective et absence d’égo.
Sera-t-on capable de reproduire l’émotion, unique, pas comparable et non dicible.
J’espère que non, quelle que soit la performance de reproduction -numérique!-des neurotransmetteurs.
Voilà qui nous éloigne bien de , de cette unicité incomparable du manque.
Enfin, c’est pas avec es Insermiens qu’on va s’en sortir non plus, vous me direz.
http://www.fabula.org/actualites/poesie-et-opposition_69672.php
Et si cette république était un fleuve intarissable charriant des novations fulgurantes, miroitant d’illuminations chatoyantes sur l’onde éphémère de nos vies qui, même additionnées sur le ruban d’éternité plongé dans les ténèbres cosmogoniques peinent à luire de nos plus puissants influx neuronaux pour lutter contre l’irrémédiable altération, délitement, effritement comme une falaise soumise aux courants impitoyables et ravageurs, si cette république enfin avait à souffrir pour obtenir une nouvelle identité, un vrai-faux passeport, quel nom propre déposeraient à son chevet les hommes et les femmes (les humains pour résumer, accompagnés par une fantastique arche de Noé et le jardin des plantes pour décorum), les êtres donc, qui, assidus volontaires emplis d’énergie sans cesse à l’action, arpentent sans relâche les voies prévues pour toutes translations?
Bon je fais comme le Grand-duc je rentre à la base…
Sergio, du tout signifiant contemporain post atomique et psychanalytique naît un accord et même une possible polyphonie, hululons tous ensemble.
https://www.youtube.com/watch?v=EmErwN02fX0
Me suis couchée en pensant ce couple pluriel amours/versus (subtil)singulier désamour. (des amours ?)
Ce rêve sans paroles tout en gestes.
Nous faisions nombreux la queue interminable vers… (je ne l’ai pas vu vers quoi).
À côté de moi un homme grand et une femme petite et maigre dynamique, agitée presque. A notre côté droit soudain un orchestre. La femme le tire par le bras et lui dit « viens on danse ». Il la suit et là l’orchestre, à leur disposition, suit leur danse extraordinaire.
Elle d’abord.Des pas chassés des grands écarts en l’air avec haute voltige. Des jambes musclées et très minces. Noureev au féminin.
Lui long à s’échauffer.
Puis talentueux, danse mais surtout expressions mimiques.
On ne regarde plus que lui. Il est extraordinaire.
Une femme s’interpose banale. Ni le talent de l’un ni celui de l’autre. Elle virevolte autour de lui, tente de capter son attention de l’entraîner. Lui, c’est un vrai comédien. La femme maigre qui danse le met en valeur lui.
L’autre finalement sort. Renonce. Alors l’homme.crie vers celle qui sort : « c’est ma mère ».
Elle ne revient pas. Tout give up.
J’écris ça ; je pleure. Je pars à Lourmarin voir l’expo.sur Albert Camus.
Le désamour c’est quand un des deux n’aime plus l’autre alors que l’autre l’aime encore.
Ça passe.
C’était pas une raison pour abandonner sa mère. Rien ne justifie l’abandon de quiconque ; injustice, absurdité et incompréhension.
Bonne journée.
Et que daaphnée ne tape pas dans ses mains en disant « allez les enfants on rentre, qui met la table, qui m’aide à la vaisselle ». Pas moi. Je me mets dans un coin. Je lis.
Fl Delay
« on ne peut^pas claquer la porte de l’Académie, on ne oet que la bouder,vous savez les inimitiés s’y effacent;Queslque chose de fraternel… » »le mot fraternel est peut-être exagéré; Dès le lendemain, Finkielkraut ddénonçait ceux qui n’avaient pas voté pour lui;Et Jean Clair disait douter de leur ssanté mentale
C’EST CLAIR,non?
« Dès le lendemain, Finkielkraut ddénonçait ceux qui n’avaient pas voté pour lui »
Normal, c’est un génie
P.Assouline cherche encore un psychanalyste; il en aura peut-être dérangé quelques-uns trop philosophes ou historiens
la vérité dans son atroce simplicité
ce n’est pas tout à fait le blog , faute de rabots et de rateaux mais un clavier, c’est déjà pas mal quand il y a de quoi faire
« Je pars à Lourmarin voir l’expo.sur Albert Camus »
Pour l’exposition de ses reliques, il faut se rendre directement au cimetière, rose !
la délicate miss Morano propose de réquisitionner des avions pour renvoyer les migrnats… JC applaudit et propose même son scootaire
Encore un article faisant référence à un homme… Si Pierre Assouline pouvait s’ouvrir l’esprit… Quant à la remarque sur la politesse en France : P. Assouline semble ignorer la meilleure auteure française – M. De Kerangal… toujours courtoise, polie, brillante! Citons aussi les historiennes C. Thomas, Michèle Kahn… Certes il y a quelques hommes polis… on se demande toujours si c’est par lâcheté plus que par conviction
Puisqu’on l’évoque,Chantal Thomas, avec les Adieux à La Reine, a signé un très beau roman historique, sans les poncifs du genre. Je demeure beaucoup plus réservé sur l’Echange des Princesses. Seconde tentative qui, à mon humble avis, ne vaut pas la première.
MC
Certes il y a quelques hommes polis… on se demande toujours si c’est par lâcheté plus que par conviction
—
Rassurez-vous, c’est par pure lâcheté, par pure lâcheté teintée de lubricité.
« Les vertus se perdent dans l’intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer. » La Rochefoucauld.
Holopherne dit: 4 août 2015 à 15 h 21 min
Memento mori est aussi une œuvre du poète Louis Calaferte
—
On parle bien trop peu de Calaferte, fort bel écrivain.
De Calaferte, « Septentrion » surtout, un classique qui fut censuré à sa parution.
Belle citation, dear Bloom. You made my day.
On peut s’amuser à lire le vieux Faret: « L’Honnete homme ou les moyens de plaire à la Cour ». On aurait grand tort de penser que cette dernière a disparu avec la Monarchie…
un psychanalyste littéraire qui a aussi un frère :michel Schneider
» Les vertus se perdent dans l’intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer. »
méprisant pour la mer
a aussi un frère :michel Schneider
—
Son « Mirroir des princes » à lui est effectivement à lire.
C’est raconté gratuitement, sans autre but avoué, et sans désir de convaincre.
comme les billets qui sont racontés gratuitement ; l’autre but ?
palimpeste dit: 5 août 2015 à 11 h 24 min
Clairement, la politesse est une lâcheté sociale mensongère : à cet égard, il est prouvé que les femmes mentent aussi bien, si ce n’est mieux, que nous autres pauvres hommes. Raison pour laquelle les féministes sont à côté de la plaque, dans leur vision agressive des rapports copulatoires entre mâles et femelles …
Je ne suis pas un humaniste
…et ce robot est d’un klon, mais d’un klon !!!….
JC….. dit: 5 août 2015 à 17 h 04 min
Je ne suis pas un humaniste
Je crois sincèrement que tu te méprends profondément au sujet dont duquel les bloggeurs du moulin a Me Pierre en général, et moi perso, en auraient quoi que ce soit a tâter de tes tribulations pathétiques de garde-champête esseulé…t’en es réduit à te comporter comme un gamin en manque d’attentions et d’affection parentales, qui crierait ‘au feu’ dans un cinéma bondé, afin d’attirer l’attention du public sur ta misérable petite personne…tu squattes ce site et tu sens la chèvre…
Je cause pas aux Sarrazins, surtout les zinzins ….. ahahaha!
Je ne souhaite pas être tutoyé par des inconnus, mal élevés, car élevés en batterie …. ahahaha !
c’est l’heure de la fraternité rdl, on dirait.fraternisez, fraternisez, vous comprendrez peut-être
Non mais, quel plouc…. ce kabyle !
Quant à ta tante, épouse la : t’auras la plume…. uhuhuhu !
Bonne nuit aux heureux cérébrés, bras d’honneur aux décérébrés de toute nature, y compris financière !
la plume a vexé le bouquetin -qui s’enfuit en courant
JC….. dit: 5 août 2015 à 17 h 47 min
Non mais, quel plouc…. ce kabyle !
le mafioso se prend pour nadine
Dans un kiosque d’aéroport, je glane un signe.
La couverture d’un magazine trop connu présente ce qui ressemble à une métaphore.
La Culture encloquée par l’´Économie.
Qui dira la vulgarité atroce de ces gens?
la vie dans les bois dit: 5 août 2015 à 0 h 17 min
plus que le mot « inconscient » , dico des psychanalystes, c’est ce mot subconscient qui interpelle.
Il y a des questions d’appellation, dans tout cela, un peu selon les auteurs, finalement, et puis, y a-t-il vraiment solution de continuité si l’on admet, par exemple, une sorte de juxtaposition inconscient-subconscient-conscient ? En réalité ça doit se balader largement là-dedans, avec des courants pires que le Gulf Stream, et même des attracteurs…
à propos des abeilles.
Il avait dit conscience collective et absence d’égo.
Oui ça c’est vrai, mais est-ce que c’est vrai ? Parce que peut-être que les gars des soucoupes nous jugent comme cela : de loin, on a l’air organisé. Maintenant la formule, là, cela pourrait être une caractéristique des sociétés évoluées, plus que la nôtre, donc. Car absence d’ego, c’est proche d’absence d’identité, et même si nous pouvons pressentir que c’est sûrement très bien, l’évolution pour y parvenir est peut-être gigantesque.
il y a aussi ceux qui sont des enfnats de substitution, enfants nés après la mort d’un enfnat frère ou soeur, petit frère , mais aussi ainé grand frère qui n’a pas survécu.
P&P dit: 5 août 2015 à 7 h 26 min
hululons tous ensemble.
Je crois qu’il faut méfier parce que les structures (elle est bien belle, la toile, au demeurant), rien ne dit qu’elles ne s’imbriquent pas encore pire, de manière imperceptible pour nous, changeant même de nature pour se fondre dans une autre…
En clair, c’est plus proche de la métastase que du cube… Pourtant c’est bien, les cubes !
Ha ben alors ! C’était vraiment pas la peine…
Comme frères où ils sont que deux, on a oublié Mirabeau-Tonnerre et Mirabeau-Tonneau ! Impensable… C’est pas la peine de faire des maudites révolutions pour que ça serve à queue de chique…
un crabe géant sur Mars : JC déjà la-haut ?
Sergio, Vous avez raison, mais évoquer tout-ce-qui-n’est-pas-conscient, plutôt que de filer la métaphore, il y a plus de clarté à évoquer des lignes de forces.
Et le paysan russe qui détient « la vérité dans son atroce simplicité », on ne sait pas sur quoi, mais ce n’est pas le sujet- pourrait tout aussi bien dire en quelques mots choisis, que pathologiquement c’est pas bon de solliciter toujours les mêmes lignes de force, car loin de ramollir le cerveau, ça le rend inapte à une certaine « souplesse ». C’est très bien expliqué, beaucoup plus technique, sur le site de l’Inserm.
James Salter a écrit son autobiographie, ramassée, élaguée.
Elle ravale pas mal de racontages de mézigue ( copyright) au rang d’agonie de longueur abominable. Et oui, pour en revenir aux abeilles, aux lacs , aux poissons, il évoque dans les dernières pages de burning the days, la place où il se voit, parmi le vivant, les myriades et leur instinct.
p.Assouline a plaisir à écrire su Pontalis : pourqui pas? c’est en outre très professionnel:nul ne peut le lui reprocher.
Donc je cherche ailleurs, autre chose, autre chose qui risque me surprendre.
Certes il y a quelques hommes polis… on se demande toujours si c’est par lâcheté plus que par conviction
Un pli tenace, une habitude qui démontrerait qu’elles ne sont pas toutes mauvaises quoiqu’il nous arrive de pouvoir penser la politesse comme un habit à l’hypocrisie, on peut aussi trouver à demeurer franc et poli, franchement poli, poliment franc ainsi que franchement hypocrite .
Myriade s’applique aussi aux Chinois. Mais là, ça va devenir philo pure, et ce sera pour une autre fois.
19h18 Sergio, j’éprouve quelques difficultés à comprendre votre logique, sûrement est-ce comme en mathématiques quand la matière nous résiste, il suffit qu’un bon explique pour que la solution apparaisse si simple et pourtant à l’exercice suivant de nouveau la panne de secteur!
Myriade s’applique aussi aux Chinois
Avez-vous noté que « nuée » appliqué aux migrants choque, on les traite littérairement comme des insectes. J’associe plus facilement myriade aux étoiles et aux Cyclades sans savoir pourquoi d’ailleurs.
C’est pas pour rien qu’on met des liens.
Le discours du Normalien sachant écrire, pour lecture publique au lendemain du rififi qui a agité l’akadémie de paris, -dont bon nombre devenus aujourd’hui caciques investis d’un pouvoir de nuisance, dans différents cercles d’influence-, contient des pépites. Il est bon d’en extraire la plus brillante, que dis-je !, étincelante.
« (…)Plus exactement, si dans les disciplines qui préparent à des situations largement ouvertes et bien déterminées, telles que la médecine, la pharmacie, les sciences surtout expérimentales, le droit même, il n’y a pas de malaise vraiment sérieux, l’adaptation parfois ardue se faisant néanmoins sans difficultés excessives, par contre l’enseignement le plus désintéressé, le plus proche de la conception traditionnelle de la culture, mais de ce fait le plus éloigné des réalités professionnelles et le plus favorable aux spéculations jusque dans leurs formes extrêmes, je veux dire l’enseignement des lettres et des sciences humaines, connaît un trouble profond. Cela est dû au fait que ces études sauf pour ceux qui se destinent eux-mêmes à l’enseignement, semblent ne mener nulle part.(…)
Extrait discours G. Pompidou
daté du 14 mai ante-tout.
L’Art pour l’Art … La beauté peut-elle encore sauver le monde?
Il existe ainsi une somme de savoir muséal et une quantité de connaissances effectives, c’est ce que voulait dire GP qui n’a pas eu la chance du S, il regrettait de s’être engagé, il leur fallait un homme et à l’époque il semblait être le seul indiqué pour assumer la fonction.
…
…toujours aussi ingénieux,!…en restant » bref « ,!…Oui,!…on vous écoute, lanterne d’Alexandrie,!…mais allez-y ,!…Nom de Dieu,!…
…
…je disais sans vous offenser, vu que vous en avez déjà vu des vertes et des pas mûres,!…abrège , vite,…
…c’est vert tu peut rouler,!…S.V.P.,!…vite,…j’ai le train à prendre,!…ensuite un bon W.C.,!…
…
…quelle ordure,!…tout ce temps perdu,…
…allons de quoi s’agit’il mon choux,…
…
…donc,…en 1969,…j’ai fait un tableau à l’aquarelle et à la gouache, un très beau paysage d’une ville suisse,!… » Schaffhausen stein am Rheim,!…
…jusque là,!…rien de spécial,!…si ce n’est,…que,…le tableau sur papier, je l’avait » vernis « ,!…
…et, moins de milles fois, mon père me reprochait de ne voir que le vernis, et non plus les couleurs qui respirent à fleurs de l’air sur ce papier,!…
…secrets techniques,!…hier-soir, j’ai réussi par petites » pelures » à dégager tout le vernis sur le paysage,!…et est retrouver le paysage original avec les couleurs » mates « ,!…qui respirent,!…
…et, qui plaisait tant aux sensibilités,…à feux mon père,!…et à moi-même aussi,!…
…peindre, et construire un tableau,!…mais S.V.P.,…sans vernis, sous des cadres aux reliefs prononcés ou sous verres,!…mais pas de vernis,!…
…Oui,!…il y a des petites retouches à reprendre,!…collées sur le vernis enlevé,!…mais deux fois rien,!…
…
…le truc,…Oui,!…de l’imagination technique,!…merci mon fils,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…génial,…
P&P dit: 5 août 2015 à 20 h 17 min
il suffit qu’un bon explique pour que la solution apparaisse si simple et pourtant à l’exercice suivant de nouveau la panne de secteur!
C’est parfaitement normal ! Le bon va essayer d’expliquer comme il faut expliquer, mais jamais comment il a trouvé ; c’est pourtant la seule chose qui nous intéresse. Et comment il a trouvé ? En chaînage mixte un coup j’induis un coup je déduis et je recommence, comme la marche à pieds. S’il faisait l’effort de s’introspecter comme le gars Marcello, le bon, il retrouverait peut-être le chemin qu’il a parcouru ; mais pour le restituer ça serait un tel embrouillamini… C’est une espèce de Rubik’s cube, quoi.
Mais tout n’est pas comme ça, en faisant tous les types de problèmes on acquiert des automatismes ; mais dès qu’un cas vraiment nouveau se présentera, on se retrouvera encore à poil comme un ver dans le métro…
Ah, une bonne fonction sans surprise, voilà qui est sympa !
…
…mais, bien sur,!…
…les petites retouches,…avec des instruments d’orfèvres,…loupes sur lunettes, pinceaux très fins,…en phases avec les détails à lier,!…
…très, très excitant,!…la pose des aquarelles dans une vivacité de marbre,…
…et aujourd’hui,!…
…la valeur, de ne pas être du machin facile – réducteur » Warhol « ,!…& Kons C°,!…aux Bourses,!…Ah,!…Ah,!…
…mes légumes d’art à la soupe, Amen,!…
…etc,!…Dieu vous les rendra,!…
…suivant,!…etc,!…
…
22h48: Pas glop!
la vie dans les bois dit: 5 août 2015 à 20 h 02 min
il y a plus de clarté à évoquer des lignes de forces.
Ah oui ! Les attracteurs justement c’est que ça ; et puis c’est beau ! Celui de Rössler on dirait un fontange…
Oui Sergio et bien que ne sachant absolument pas à quoi vous faites référence je déduirai que la vision de LVDB est supplémentée pour ne pas dire équipée de phares anti-brouillard de sorte que quelque soit l’altitude, le relief, la météo, les aléas climatiques ou ethnologiques, elle semble pouvoir voir clairement au delà de son présent ou du collectif accidenté ou possiblement mouvant comme un sable, par dessus son passé ou à travers jusqu’aux catacombes et aux décombres de nos ancêtres sans que cela puisse interférer sur la ligne bleue de son mode de pensée qui paraît alors dégagé des contingences qui retiennent tant d’autres à disséquer leurs cheveux quand il leur en reste par chance ou loterie génétique.
P&P dit: 5 août 2015 à 23 h 40 min
la ligne bleue de son mode de pensée qui paraît alors dégagé des contingences
Ca je sais pas ; on a besoin d’un certain équilibre, d’une certaine continuité qui fait qu’avant de changer d’habitudes on y réfléchit, parfois longuement : mais cela c’est pour la réalité, l’idiosyncrasie dans la vie, quoi.
Pour les modes de pensée c’est autre chose ; c’est beaucoup puissant, rapide. C’est comme si on s’approchait d’un stand, dans les foires de jadis, avec des trompettes en plastique et des bêtes en peluche, et crac ! On est émerveillé la vie bascule.
Moi on me propose des nouvelles maths parfaitement différentes je me rue dessus je me passionne ! Il n’y a pas que les maths, mais c’est un bon exemple puisque périodiquement, quand même, on essaie de nouvelles syntaxes. La topologie, par exemple, c’est intéressant.
Bon je rerentre à la base !
A+
beaucoup PLUS puissant, Trommelfeuer !
En ce 70e anniversaire du bombardement nucléaire de Hiroshima, il est plus urgent que jamais de lire Kenzaburo Ôe, et notamment ses ‘Notes de Hiroshima’, recueil d’articles inégal mais essentiel. Lire également les dernières pages du « Fukushima » de Michaël Ferrier (Folio), sur le « mensonge nucélaire (comme) vieille histoire ». Il mentionne « le Code de la presse instauré en 1945 par les Américains pour interdire toute diffusion d’informations relatives aux bombardements atomiques (…). Ôe rappelle aussi que ‘pendant les dix années qui ont suivi la catastrophe, même au Chûgoku Shinbun, le principal organe de presse de la ville de Hiroshima, il n’existe pas de caractères d’imprimerie correspondant aux termes ‘bombardement atomique’ et ‘radioactivité’. ‘ »
Hiroshima, c’est loin tout ça !
Et je vois déjà le défilé des commémoratés avec leur slogan enpancarté : « Je suis Radioactif »
La guerre on l’a fait avec toute la technologie possible… pas la peine de hurler contre l’usage « déloyal de l’arbalète » !
Ceux qui doutent de l’humaine humanité, comme moi, relisent avec délices les récits de la fureur morbide des humains de toutes les époques.
Nous sommes tous des intégristes cruels, brûlant, pillant, violant…..pour la bonne cause !
N’importe laquelle… Hiroshima, c’était super flamboyant.
On vient de mettre la main sur un manuscrit inédit de Marcelito Proutprout qui terminait d’admirable façon la Recherche sur une phrase du Narrateur qui s’écriait « Hi han ! »…
Dans une lettre à un certain monsieur Court, le grabataire expliquait avoir retiré cette dernière phrase qui lui paraissait …
« Par dieu, pourquoi le cacher, ce cri du coeur m’est brusquement apparu comme terriblement clopinien et, ainsi loin de ce que je souhaitais laisser comme fugace et dernière mémorielle impression de ma longue quête obsessionnelle celle dont je rêvais alors que caché sur l’armoire de la chambre de mamère j’observais les cancrelats courant en file le long du mur comme électeurs aux urnes avides de dire qu’ils existent même s’ils n’y croyaient pas eux-mêmes… »
Pour saluer Mr CONQUEST qui vient de changer définitivement de statut à 98 ans en succombant d’une pneumonie, fin connaisseur du communisme stalinien Terreur & Famine :
« The scope of Stalin’s purges was laid out: seven million people arrested in the peak years, 1937 and 1938; one million executed; two million dead in the concentration camps. Mr. Conquest estimated the death toll for the Stalin era at no less than 20 million. »
Il savait y faire, le Stalin !
« Il savait y faire, le Stalin »
Ne désespérons pas de son digne successeur, pour l’instant il s’échauffe mais une bonne formation n’est jamais perdue.
Sincèrement, Putin est un joueur « petit bras » !!!
Cependant, par rapport à des c.uilles molles occidentales comme Obama et consorts infoutus de respecter un contrat d’armement Mistral, on doit lui reconnaître le soin de défendre ses compatriotes, y compris ukrainiens.
Ce n’est pas Putin qui accepterait l’invasion des sauvages africains et sarrasins que l’Europe pleureuse accueille avec la compassion des religieuses pour les cannibales qui vont les violer puis les dévorer à la sauce niquante …
Et maintenant, allons naviguer sur la mer cruelle, vieille radasse peinarde ce matin ! Bonne journée…
Quand JC glorifie Putin on ne peut s’empêcher d’évoquer le magnifique visionnaire que fut Jean-Paul S.
Mort, où est ta conquête?
Pas à dire, les Soviétiques ont morflé: au 20 millions de morts de la Grande Guerre patriotique viennent s’ajouter ceux des purges et des exécutions massives, qui seraient 20 millions aussi…
La vie d’un Russe vaut-elle davantage que celle d’un soviétique?
On apprend tous les jours !
Ainsi ce mot « flaperon », répété en boucle actuellement sur tous les médias !
« ceux qui aiment à blâmer sont, par nature, peu propres à l’amitié »
destinataires : Benitotofacho et MCourt
KERET:
. “The seven good years were the years in which I was able to be both son to my father and father to my son,” explains Keret. “It was a time at which I could look back and see my past, and look forward and see my future. That may be something trivial for most people, but for my parents, coming from this black hole of the Holocaust,
Démocrite dit: 6 août 2015 à 9 h 08 min
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