de Pierre Assouline

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La République des livres
Un glaneur de signes, Pontalis

Un glaneur de signes, Pontalis

“Trouvez moi un normalien sachant écrire !” Ainsi fut engagé Georges Pompidou pour préparer les discours du président De Gaulle. Le mot est resté. Il a fait fortune. Depuis, on cherche en vain un psychanalyste sachant écrire. Ils n’ont pas  été légion bien que Sigmund Freud, le premier d’entre eux, soit souvent considéré, par ses détracteurs le plus souvent et non sans ironie, comme “un écrivain” ; l’oeuvre d’André Green témoigne d’un vrai souci de l’écriture, quelques autres encore. Et J.B. Pontalis (1924- 2013, il est né et il est mort un 15 janvier…) comme l’illustre magnifiquement le fort volume que son éditeur vient de lui consacrer sous le titre bienvenu Œuvres littéraires (édition de Martine Bacherich, introductions d’Antoine Billot et Vincent Delecroix, 1344 pages, 32 euros, Quarto/Gallimard). Il contient des récits (Un homme disparaît…), des textes sur le langage (Flaubert, Leiris, James, Conrad…), des entretiens (Dolto, M’Uzan…). Littéraire, c’est écrit sur la couverture.

Sa vie quotidienne se divisait en fonction de sa double dilection : le matin derrière son bureau chez Gallimard, l’après-midi derrière son divan chez lui. A moins que ce ne fut l’inverse, ce qui importe peu. Et entre les deux, une incessante activité de lecteur. Outre ses ouvrages sur l’inconscient, les fantasmes ou l’après-freudisme, il prenait un vif plaisir à écrire de brefs récits où s’épanouissait son tempérament de dormeur éveillé. Pas des nouvelles mais ce qu’il faudra bien appeler un jour des Pontalis.ponta

Marée basse Marée haute (2013) est plein d’histoires qu’il a vécues ou qu’on lui a racontées. Des amours et désamour. Le thème ? Les choses de la vie. Des vies comme neuves plutôt que des résurrections. Un pas de côté suffit à passer à côté de son destin, d’une fuite en avant l’autre, avant d’envisager plus tôt qu’on ne l’a cru les choses de la mort. Quelle vanité de croire qu’on peut échapper à la chaîne du temps ! C’est truffé de rencontres gouvernées par des hasards et des coïncidences, mais allez savoir. Chacun sa petite histoire magnifiée par lui-même sans qu’il soit nécessaire de transfigurer ces banalités en littérature. C’est que l’auteur a la délicatesse de ne pas prendre les drames au tragique. Parfois l’allusion à un film s’impose et les Oiseaux d’Hitchcock se posent sur la page. Un livre passe par là et c’est La Mort d’Ivan Illitch, le vrai chef d’œuvre de Tolstoï, qui permet de comprendre pourquoi un vivant au seuil du trépas a besoin à son chevet d’un paysan qui lui dise la vérité dans son atroce simplicité. Ainsi la mémoire par associations convoque-t-elle aux derniers instants des œuvres qu’elle avait jusqu’alors enfouies.

C’est raconté gratuitement, sans autre but avoué, et sans désir de convaincre. Pas le genre d’un homme qui avoue rêver encore d’Oreste, son cocker au regard mélancolique, un demi-siècle après sa mort. Il n’est pas seulement solidaire de tous ses âges mais de toutes ses humeurs ; nostalgique d’un temps où régnait l’antique théorie des humeurs (sang, phlegme, bile, atrabile), il revendique pour son propre compte les délices de se livrer à l’humeur vagabonde, naviguant entre les deux pôles desdits bipolaires. Peut-être M. Pontalis va-t-il finir par s’évader de J-B pour rejoindre la famille de papier de Gonçalo M. Tavares en bairro, entre M. Plume et M. Teste. Ce livre était son signe ultime et sa dernière trace. A croire qu’en se retirant au plus bas la marée a emporté le corps, et qu’en remontant au plus haut elle en a ramené le livre.

1907964lpw-1908050-jpg_2968870Sa collection « L’un et l’autre » fut une éclatante tentative de renouvellement de l’art de la biographie sous la forme de vies brèves en miroir avec l’auteur. Des vies «telles que la mémoire les invente, que notre imagination les recrée, qu’une passion les anime ».  Il faut en parler au passé car, selon sa volonté, elle ne lui a pas survécu. A-t-on rêvé éditeur plus attentif et prévenant ? Pontalis était à l’écoute comme d’autres sont aux aguets. Il y faut une vraie générosité, d’autant que la sienne, flottante, limbique, était exempte de la moindre brutalité. Fils de grands bourgeois industriels, il éprouvait une certaine aversion pour les frontières, qu’elles fussent frontières de classes ou de castes. Rebelle aux catégories convenues, aux diktats des choix binaires et aux genres littéraires tranchés, l’éditeur favorisa à travers sa collection des récits en miroir gouvernés par une vision littéraire des choses d’une grande souplesse « et qu’on ne saurait perdre sans y perdre tout un art de vivre ». Une vraie liberté dans l’écriture.

Comment être à la fois le fils de son père tout en refusant résolument d’être le descendant de sa famille ? Cette contradiction est au coeur de Frère du précédent (2005) Explorant le lien intime, puissant, énigmatique qui le liait à son frère, l’auteur dressait un inventaire des couples de frères, du meurtre originel de Caïn sur la personne d’Abel en passant Romulus et Remus, les Rimbaud, les Van Gogh, les Corneille, les Lumières, les Montgolfier, les Goncourt et les Grimm, entre autres. Autant de cas revisités non en biographe mais en glaneur de signes. Le roman n’est pas en reste qui lui offre des voies royales pour l’interprétation, notamment Le Maître de Ballantrae de Stevenson, A l’Est d’Eden de Steinbeck, Mon frère de Pierre Loti et Frères ennemis de Kazantsakis. C’est bien vu car Pontalis sait aussi bien lire qu’il sait écouter, mais sans surprise. C’est ailleurs, dans les interstices, qu’il faut chercher les pépites. De quoi récompenser le lecteur d’avoir fait le détour.

Il y a d’abord ce Miel de bourdon de Torgny Lindgren, roman de la désolation dont je ne savais rien et que je brûle désormais de lire : l’histoire de Hadar et Olof qui vivent coupés du monde dans deux maisons semblables et voisines et qui se vouent une haine absolue jusqu’à l’instant de leur mort, et au renversement du corps de l’un sur l’autre, enfin détendus dans leur étreinte fraternelle. Il y a ensuite l’aveu de J.B.Pontalis qui ne croit pas en la fraternité native mais en la fraternisation. Il y a enfin le plus beau chapitre de cette enquête sur la fratrie, cinq pages intitulées « Le petit frère ».

Elles disent l’importance de Rudy dans la vie et l’oeuvre de Patrick Modiano, de deux ans son cadet, mort de maladie lorsqu’ils étaient adolescents. Pourtant ce chapitre n’est pas à sa place car le sujet est tout autre. Un monde sépare toutes les couples de frères des Modiano : la mort, justement, à la fleur de l’âge. « Le petit frère » relèverait d’un autre livre sur ces hommes et ces femmes dont la vraie naissance date de la mort du frère ou de la soeur avant l’âge de la maturité. Ce fil rouge suffit à tenir une existence.

Au-delà de l’intelligence critique du grand lecteur en lui, par-dessus l’épaule duquel nous relisons d’un autre œil le Duel, l’Âge d’homme ou tel texte de Virginia Woolf, ce Quarto Pontalis est un bloc de sensibilité. La mémoire l’articule entre autobiographie et fiction. Non des souvenirs d’enfance mais des traces mnésiques. Ce livre, on peut n’importe quand à n’importe quelle page, reprendre la conversation avec l’auteur, et être sûr d’en ressortir plus riche.

« Entre la nuit et le jour Ego scriptor (…) Le jour aurait-il pour principale fonction de tenir la nuit à l’écart? Non, décidément, un livre ne se fabrique pas. Il s’écrit, il avance tel un aveugle qui palpe les murs et les objets invisibles autour de lui. Nous n’exigeons pas d’un écrivain qu’il soit fou, seulement déboussolé » (In En marge des nuits)

 (« Fresque romaine du Iè siècle av. tout récemment découverte à Arles » photos Boislève, Inrap, musée départemental Arles Antique ;  « J.B. Pontalis » photo Patrice Normand )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

560 Réponses pour Un glaneur de signes, Pontalis

Attila dit: à

Dominique de Saint-Mars, l’auteure la plus empruntée en bibliothèque. Parents de la RDL, l’avez-vous lue et ça donne quoi ?

labat dit: à

qu’est ce que tu serais capable de vivre pour écrire un bon livre?
JE VENDRAIS TOUT?père et mère fmaille , amis dit-il avec assurrance, sauf mon fils.
e;ABECASSIS alyah

Bloom dit: à

La Bibliothèque nationale de Bagdad numérise ses livres à tout va dans la crainte d’un assaut terroriste de Daesh.

Ah, si les conséquences des conflits entre César & Pompée ou Aurélien & Zénobie avaient pu entraîner la mise à l’abri de la bibliothèque d’Alexandrie…!

û û dit: à

« La vie d’un Russe vaut-elle davantage que celle d’un soviétique? »

Déjà la Russie tsariste c’était bien -il n’aurait manqué qu’in petit effort de part et d’autre pour tout aille encore mieux

valy té dit: à

TWIT Les livres les plus empruntés en 2015 dans les bibliothèques parisiennes

le meilleur se semble pas sur la liste

labat dit: à

la preuve par la couverture:il ne faut pas tirerla couverture à soi

dégaz' dit: à

Je suis allé à Pipeline, y’avait pas un petit robinet.

labat dit: à

p.Assouline joue les prophètes d’appellation de livres.
LES PONTALIS comme si déjà on ne diasait pas , à l’occasion, les pontalis

labat dit: à

chacun sa petite histoire transfigurée par lui-même; le destin des fantasmes est là

labat dit: à

est-il plus facile de s’affranchir de la pression psychanlytique que de l’exigence littéraire. P.ASSOUINE NE SEMBLE PAS DU TOUT AFFRANCHI DE LA PRESSION PSYCHANaLYTYQUE , et en aucune façon de l’exifence littéraire.dans quelle mesure la galaxie virtuelle (sexualitté aussi) est-elle enfant de la psychanalyse, ou petit enfant?

labat dit: à

exigence; sexualité

La fille qui a failli dit: à

Ben dites donc, Labat, si le lapsus est la porte dérobée par laquelle l’inconscient nous fait coucou, que dire de la faute de frappe, quand elle atteint les sommets où votre saisie dactylographique se loge ?

Une seule conclusion : il n’y pas que Pierre Assouline à ne pas échapper à la « pression psychanalytique ». Vous seriez bien de ceux qui ont tellement envie de tuer le père qu’ils s’embrouillent et pan ! Le coup, au lieu de filer droit, vient se loger dans leur propre pied…

C’est ballot.

labat dit: à

si P.Assouline cherche un psy sachant écrire, il risque se faire des ennemis dans son pays de jeunesse. quel psy reconn^trait ne pas savoir écrire? peutêtre pas être un pur littéraire, mais est-ce qu’un pur littéraire est un chouia psy?

La fille qui a failli dit: à

… Ou alors, vos agapes de la mi-journée ont été trop arrosées. Parce que, outre les problèmes dactylographiques, vos trois derniers messages, là, comment rester courtoise en vous le disant, eh bien, c’est totalement décousu, non ?

labat dit: à

QULQUE Chose m’agace dans ce billet et je n’ai plus envie de me fatiguer pour saluer le maître de ceslignes :pas compter sur moi pour le tuer

labat dit: à

moi, ce n’est pas décousu, c’est détricoté

Bloom dit: à

l y a trois ans, Christopher Trotter a fait un pari que beaucoup estimaient alors insensé : faire du vin dans la région de Fife, sur la côte est de l’Ecosse. Et la première cuvée semble donner raison à ses détracteurs, écrit The Scotsman, son “Chateau Largo” étant déclaré “imbuvable” par le quotidien écossais.
—-
Un bon Grover, de la région vinicole de Nashik, au nord de Bombay, accompagne agréablement mangues et papayes…

labat dit: à

que m’importe la courtoisie de la RdL? P.Assouline fait de la critique littéraire. ET pour la psy, je n’ai aucune demande à y formuler. LES PSYS SONT très sceptiques sur l’amitié professionnelle, leurs mariages ne font pas longue route alors le reste!!

labat dit: à

les dates selon P.ASSouline : premières lignes du billet :depuis,…..

Zoon dit: à

On parle bien trop peu de Calaferte, fort bel écrivain. (Bloom)

Mort en 1994, Calaferte semble à peu près passé à la trappe. L’auteur de « Septentrion  » et de « La mécanique des femmes » excella dans divers genres. Il fut notamment un excellent écrivain de théâtre « Chez les Titch »). Mais qui s’en soucie aujourd’hui ? Une actualité chasse l’autre. Les critiques ont d’autres chats à fouetter. Il y a quelque chose de glaçant dans cette capacité que nous avons à oublier si vite ce que nous avons aimé. Fragile écume de la vie, que le vent si vite emporte, sur le sombre océan de la mort.

Phil dit: à

Le grover vaut-il le saint émilion avec la mangue ?

Sergio dit: à

La fille qui a failli dit: 6 août 2015 à 14 h 07 min
… Ou alors, vos agapes de la mi-journée ont été trop arrosées.

Non non non non. « Pour tirer bien, tirez plein ! » Si Barry Lyndon avait su cela, eh bien il s’en serait mieux… tiré !

Sergio dit: à

labat dit: 6 août 2015 à 14 h 16 min
que m’importe la courtoisie de la RdL?

Si, parce que sinon on se crêpe le chignon ; sauf les mecs qui se rasent la tête, forcément… Restent que les samouraïs, alors…

Eros dit: à

« Il y a quelque chose de glaçant dans cette capacité que nous avons à oublier si vite ce que nous avons aimé. » (zoon)

Mais non ! Mais non … c’est bandant ! Pas glaçant ! Lire le Nouveau Monde Amoureux de FOURIER.

Thanatos dit: à

Ce nouveau monde connaît-il un désordre particulier pour retenir l’attention générale ou particulière?

Alcoolique dit: à

Phil tout de suite il est perceptible à l’œil nu qu’entre boire et manger il vous faut choisir, alors aucune hésitation ne vient à vous distraire, vous saisissez le verre, l’admirant s’il y a lieu et subtilisez le fruit d’un jardin exotique sans trop attendre qu’on vous y invite, tout ceci avec tact et souplesse, quasi incognito.

Eros dit: à

Le désordre est un ordre parmi les ordres : le plus sympathique d’entre tous.

Eros dit: à

La Courtoisie est une vieille putain.

Sergio dit: à

Eros dit: 6 août 2015 à 17 h 14 min
La Courtoisie est une vieille putain.

C’est peut-être plus cher alors…

Thanatos dit: à

17h12 s’il est organisé, oui , au delà ou en deçà, nous pourrions envisager le chaos ou l’absence de hiérarchisation dans les priorités pour une raison indéterminée mais qui trouvera son explication quelque part.

Eros dit: à

Ce que nous appelons désordre est un ordre caché, secret, aux lois, à la logique, non transitifs : un ordre délicieux ! Bien loin du chaos !

Thanatos dit: à

La Courtoisie est une vieille putain.

Oui? et comment étayez-vous votre affirmation pour ne pas dépasser la limite de péremption? Notre monde est si vieux lui aussi cependant qu’il lui aura fallu quelques milliers d’années pour sortir des cavernes.

Thanatos dit: à

Le désordre primordial?

Sergio dit: à

Thanatos dit: 6 août 2015 à 17 h 29 min
sortir des cavernes.

C’est pas prudent ; après on les retrouve occupées… On sait même pas par qui au fond du fond la flamme tient pas…

JC..... dit: à

Quel auteur comique, quel Aristophane, quel Courteline, écrira la farce HOLLANDE/OBAMA consistant en l’annulation ridicule du contrat Mistral ?

Honte sur notre cher Hexagone, Mayotte comprise, où des habitants nous disent combien la vie est devenue impossible !….

Joie ! Joie ! Joie ! Beurs de joie …

Phil dit: à

Merci « Alcoolique ». Il fut un temps où Bloom dégustait la mangue au foie gras avec du saint émilion. c’était le temps des ambassades, comme disait Peyrefitte.

Attila dit: à

« Vous seriez bien de ceux qui ont tellement envie de tuer le père »

En l’occurrence, la fille…, je crois que le fils est nettement plus âgé que le père !

labat dit: à

Selon sa volonté , elle ne lui a pas survécu

étrange volonté, qui est peut-êtrrre le signe de quelque fantasme qui n’échappait pas nécesssairement à Pontalis lui-même, moins encor aux autres psychanalystes, pas forcément désireux de succéder à ce capitaine

Sergio dit: à

C’est comme chez Achab y a plus de vent on va être obligé de ramer…

la vie dans les bois dit: à

Doc’, ce billet est plus qu’agaçant, inutile de relever le défi d’en dézinguer toutes les spéculations.

C’est l’heure du conte, et puis je me sauve. J’ai droit à des vacances.

Le problème psy de JBPontalis, descendant d’une famille de grands industriels- qui sont même dans le Larousse des noms propres-, c’est une rivalité avec son frère. J’ai lu, j’sais plus où: frérocité.
De là à dire tant et plus sur les fratries, -autant de cas qu’il y a de familles !- et plus encore aujourd’hui , avec les familles recomposées, c’est bien vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Mais de nos jours, ils te vendent des frontales led. Et c’est remarquable, ce que ces petites lampes te permettent. Vous ne pouvez même pas vous en faire une idée.

Son histoire de haine-rivalité, à M. Pontalis, dit JBP pour les intimes, intéresse certainement un petit cercle d’initiés. Peut-être un succès d’estime, sans vraiment d’intérêt commun, même et y compris, surtout pour ce que représente sa famille, ses ancêtres.

J’ai lu au sujet des frères Pontalis, ce mot: frérocité.
Déjà, ça te plante le décor : Ils ne pouvaient pas se blairer.
Ou, ramené dans des limites acceptables :
« But let’s get back to specifics for a moment. After all, not every family is composed of two brothers and their mother. »
Même si la suite a certainement du les faire se réconcilier de force… Le destin, toujours tragique.

Mais Doc’, il faut maintenant en venir aux choses sérieuses. Les caciques.

J’ai lu, comme ça, vous allez encore dire que j’ai l’esprit mal tourné, hein, le portrait d’une fratrie.
Là, il s’agit du binôme frère et soeur.
Doc’, je pense que aviez déjà du la raconter.

Ce que j’en ai lu rapidement, sur un magazine télé, avec ajout que j’avais en mémoire, genre une loupiote rouge qui te signale un truc pas clair :

La rivalité entre famille juive et catholique, leurs parents ; le frère, la soeur s’ignorant superbement, vivant leur vie chacun de leur côté comme si de rien n’était.
Le cas classique ou le frérot ennuie la sœurette, à moins que cela ne soit le contraire. Et des histoires de duels entre frère et soeur, on en a chacun à revendre.

Elle est devenue normalienne, puis, par choix, par culot, par entregent, par intrigue suite à un petit problème de légalité vis à vis du Conseil d’ Etat, enfin on peut tout imaginer- c’est ça qu’est bien avec les psychanalystes- tout ! sauf les hasards déterminants de la vie, elle est devenue Ambassadrice. Enfin ambassadrice, disons: – épouse, compagne, je ne sais, en fait, de l’Ambassadeur de France en Inde- elle : ambassadrice des hippies français en Inde.

Ce cv est à compléter utilement par: psychanalyste n’ayant jamais exercé.
Mais disciple de Lacan, -et autres fumeux de l’akadémie de la « belle époque »-, vous donne tous les droits.

Lui, son frère, est énarque.
Frère et soeur, se sont ignorés superbement, toute leur vie. Donc.
Et puis tout change en 1996.
Elle a, à cette date: 57 ans.
Lui, à la même date en a: 51.

Va savoir pourquoi ils ont en langage psy: fraternisé.
Déjà si vieux, mon dieu, comme c’est cruel.
Et pourquoi ?
Eh bien, c’est simple: Maman est morte ce matin.
Enfin, c’est un raccourci.
Et maman avait des secrets. Dramatique les secrets.
Là, Sergio, j’en appelle à vos souvenirs du récit du responsable du service de sécurité car il a certainement eu vent de cette histoire.
A faire pleurer par tant de sincérité dans les trémolos de la soeurette, obligée d’avouer dans un livre dédicacé à son frère, qu’elle connaissait le secret de maman.

Aux dernière nouvelles, le frère de la sœur était PDG d’Arte jusqu’en 2011.

La morale ?
Ben, y’en a pas. C’est ça qu’est bien avec la psychanalyse.

A bientôt ?

la plume de ma tante dit: à

bonnes vacances la vie…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 6 août 2015 à 23 h 27 min
récit du responsable du service de sécurité car il a certainement eu vent de cette histoire.

C’est encore Anne-Marie ! Et puis alors des hippies il y en avait plus que d’Hindous, à un moment… Des millions, quoi ! Les nôtres on les avait mis dans les comptoirs Yanaonmahékarikal, sûrement…

Mais alors nés respectivement en trente-neuf et quarante-cinq ? L’enquête s’épaissit comme dirait l’inspecteur Palmer…

Bon je rentre à la baseue…

Quand je pense que j’ai appris à nager à la piscine Lutetia… J’espère que ça s’est pas vu !

la vie dans les bois dit: à

Merci Abdel. Elles sont méritées…

Sergio, votre piscine est bien moins exotique que celle où j’ai fait mes premières brasses.

La dernière fois que j’ai approché du bassin, il était vide. Des arbres ont trouvé racine sous les plages. Le toit des cabines bains même est éventré par la végétation qui envahit l’espace. la peinture bleue, écaillée, du toboggan ne dit plus les cris, la joie, le bruit de l’eau.
J’ai aimé la voir ainsi désertée.

Même les vélos, n’y étaient plus.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…si,!…c’est pour une parenthèse,!…vous aussi,!…

…une période de Cinéma, qui me reste conviviale,!…c’est dans le temps du règne,…de Valéry Giscard d’Estaing,…
…en rire de la supériorité des uns aux autres, l’art des perles fines nimbé des pépites littéraires,!…
…çà ne s’invente pas,!…la citoyenneté,!…juste y mettre du sien, du votre, du leur,!…et à nos filles à nos soeurs,!…et encore,!…
…Ah,!Ah,!…
…de quoi, se monter en amateur,!…etc,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’art des perles fines nimbées des pépites littéraires,!…( nimbées )…etc,!…

Bloom dit: à

Aux dernière nouvelles, le frère de la sœur était PDG d’Arte jusqu’en 2011.

Il est actuellement Président de la Fondation Alliance française qui chapeaute les 900 et quelques établissements ainsi labellisés, dont un peu moins de 200 dirigés par des détachés des AE.
Premiers voyages: Chine, Inde, USA; puis Cuba et les grands pays d’Afrique.
Premières actions: remerciement du Secrétaire général et remplacement par un copain, production d’une brochure cartonnée luxe sur les festivals de ciné organisés par les AF (il a dirigé le CNC).
Bien sûr, ni lui, ni le nouveau Secrétaire général n’ont jamais dirigé d’AF. De nos jours, c’est ça, la compétence.
Gens de réseaux, gens de raison? À voir…

Hervé dit: à

labat dit: 5 août 2015 à 19 h 17 min
Un « enfnat » est-il un enfant né le 14 juillet ?

JC..... dit: à

Bloom dit: 7 août 2015 à 4 h 52 min
« Gens de réseaux, gens de raison ? »

Gens de réseaux : blaireaux ! Gens de raison : larrons ….

JC..... dit: à

… et, franchement, toute cette poterie fresqueuse, peinturlure lourde, mal foutue, en piteux état…. ce serait pas mieux de la mettre à la poubelle, fissa ?!….

JC..... dit: à

… et cet isolement de la Russie, ce non respect des engagements d’Etat, cette annulation d’un engagement commercial, ce non respect de notre signature, cet alignement sur les plus débiles de nos alliés !….

Quelle honte, quel déni d’indépendance politique, quel mensonge de dire « on va revendre ces deux navires, rapido ! ».

Ils vont nous rester sur les bras, les jouets russes… « La France fout le camp » comme disait Mata Hari !

JC..... dit: à

Je n’ai pas pour habitude de profiter de la remarquable tolérance du Sire de Passou, ne pas confondre avec le Sourd de Passy. Par exemple, suggérer en riant que sur le blog à Popaul, il y a une brochette de jeunes turbulents qui donne au lieu une allure de Maison de retraite pour octogénaires dissipés, de vieilles outrancièrement maquillées, de vieux gominés aux senteurs d’urine froide …

Je dis ça, je dis rien, comme dirait la fermière brayonne, la fiancée des ânes mortes de Googol !

alex dit: à

Baroz, pour « flaperon » : de l’anglais « flap » et du français « aileron »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…comme je disait hier, en public,!…
…il y a trop de responsables aux gants de velours pour leurs facéties de crapules,!…

…çà devait être l’inverse,!…

…il y a trop de crapules à facettes, avec leurs gants de velours de responsables d’économique – politiques à nous manager dans leurs sauces nationalistes,!…

…et, puis rien ne change et c’est plus pire, le contraire des promesses électorales,!…( déjà, remplir les maisons de rapports, avec des nouveaux locataires – étrangers, vu que les banques et l’état sont propriétaires ),…
…vous vivez et travaillez pour eux, et en fin de compte, du mois,!…vous ne vous appartenez même plus,!…
…nationalistes zombies du mois courants,!…et à vos médailles sur champs d’honneurs,!…( guerres, porno, escort girl à deux balles ,!…et j’en passe du mérite aux lys,!…),…etc,!…
…à se glaner de signes d’amours,!…Ah,!Ah,!…Non plus,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…sur cette fresque du 1è siècle, en pièces détachées,…
…le morceau avec le bout du nez et la bouche,!…doit être recentré, avec le morceau du haut, avec l’oeil droit, et le début du nez,!…comme liaison,!…

…donc, un montage, avec le visage plus longiforme,!…merci,!…
…etc,!…

Attila dit: à

« Paru en avril 2015, Richie (Grasset, 288 pages, 18 €), surnom donné à Richard Descoings, revenait sur le parcours de l’ancien directeur de Sciences Po disparu en avril 2012. Mais les révélations de la journaliste Raphaëlle Bacqué n’ont pas été du goût de tout le monde. C’est dans ce cadre que le banquier d’affaires Emmanuel Goldstein a assigné en justice l’auteure et sa maison d’édition, Grasset, rapporte l’AFP.

Cet ami de Richard Descoings estime que l’ouvrage porte atteinte à la vie privée de ce haut fonctionnaire qui s’est éteint à l’âge de 53 ans.
L’orientation sexuelle de Richard Descoings et son appartenance à la franc-maçonnerie sont deux des points que critique Emmanuel Goldstein par la voie de son avocat. »

Tempête dans un verre d’eau !

Phil dit: à

sapré baroz, le goût de sciences po

quoi, ma gu..., qu'est-ce qu'elle a ma gu... dit: à

« un montage, avec le visage plus longiforme »

faut arrêter de critiquer les ancêtres i

labat dit: à

un psychanalyste dont j’ai suivi l’enseignement n’était pas avare de piques et de sarcasmes pour ses confrères, psychanalystes et tous érudits;Il dissuadait ses élèves d’aller sur internet , ce que je ne lui ai jamais pardonné.IL ME SEMBLAIT DANGEREUX SUR LE LONG TERME; AUJOURD’hui, la culture virtuelle est installée dans le paysage culturel , et son incidence sur le biographique n’est pas mince? LES fraternités en sont un peu plus troublées et perturbées , et même à mort; histoires banales comme toutes les histoires.

Miss Tigris dit: à

6 h 47 : le sagouin de 92 ans s’est oublié dans la liste

labat dit: à

J4AI GLAN2 CHEZ MILLET
la vanité d’un langage où le parleur ne peut que disparaître.

la plume de ma tante dit: à

une famille entière, dont un bébé de 18 mois, se fait cramer dans sa maison par des sionistes ultra-zélés venus tout droit de Brooklyn…rien de nouveau… chacun sa croix…les musulmans ont le Daesh, les juifs ont le Lahava… les 2 faces de la même médaille…sauf que ces derniers ne suscitent pas les commentaires style ‘suivez mon regard’ du boUddha de banlieue et du garde-champête en manque d’affection…non madame, les musulmans, par contre, voilà nos vrais ennemis…

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/israel/11786802/Burning-of-Christian-churches-in-Israel-justified-far-Right-Jewish-leader-says.html

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…quoi, m’a gu,…à 9 h 17 min,…
…faut arrêter de critiquer les ancêtres i


…mais, je ne critique pas, dans le mauvais sens du terme,!…
…il y a l’objectivité,!…un point carré, c’est tout,!…

…les documents à présenter, avec un minimum de rigueurs, qui exclus le  » parasitage « , d’informations par des ateliers débiles à rien foutres du savoir  » bien conçus « ,!…ou jeter par dessus l’abîme, comme les Spartiates,!…
…l’objectivité d’être servis, pour ce que l’on à programmé avec adresse au départ,!…
…et tout critiqué, qui n’entre pas dans vos tolérances de conformité,!…avec ancêtres et Dieux ou Rois et Empereurs,!…

…déjà, par exemple, la 3D actuelle,!…

…faire un objet, en résine,!…du bluff,!…déjà en 7 h,!…( dépense électricité, l’apport de résine, et l’achat de la machine à entretenir, tout çà, pour un mauvais résultat, pour manchot handicaper,!…)

…dans une lettre, à qui de droit, déjà avant 1987,…au moins,…
…j’avais décrit une méthode de reproduction, par projection de 36 vues sur une matière photosensible en gélatine conforme,!..et après un certain temps,!…l’objet dans le liquide, devient dur, et à emporter,!…comme dans le processus de photogravure, donc, une adaptation,!…facile,!…

…mais voir cette machine à couler son extrément de résine, çà me fait pitié sur le niveau des ingénieurs en pratiques, des cloches,!…comme tout nos politiques,!…
…de la merde intello,!…
…un point carré noir,!…c’est tout,!…
…critiqué les ancêtres,!…
…tout critiqué,!…et avec raisons,!…
…etc,!…plutôt deux fois qu’une,!…gratis,!…pour de meilleures vérités,!…
…envoyez le beurre,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…
…un carton pour des connivences en l’air,!…

la plume de ma tante dit: à

‘…la liste des 100 livres que tout lycéen doit avoir lu avant d’entrer à l’univers (sic) , liste établie par les professeurs en Grande-Bretagne (c’est en Europe, plus ou moins)…’
Hmm…je perçois un soupçon d’anglophobie, M. Passouline…juste parce que Céline ou Bernanos n’y figurent pas ? ce sont des écrivains franco-français, à mon humble avis, qui ne voyagent pas trop bien…sinon, de quel univers s’agit-il ?

en parcourant la liste, je note la présence double de Zephaniah Benjamin, un génial poète rasta de Birmingham, que j’aime beaucoup et l’absence de poètes disons plus cotes, tels que Yeats, TS Eliot etc…mais c’est une liste cool…

Sinon, le headmaster de Eton, la plus prestigieuse des écoles anglaises, a sorti une liste semblable qui contient elle, 2 auteurs francophones, Alain Mabanckou’s Memoirs of a Porcupine et Muriel Barbery avec The Elegance of the Hedgehog, que j’ai lu en français et en anglais et que j’ai bien apprécié dans les langues…je crois même avoir lu une séquelle a l’hérisson ou il était question d’une quête homérique du plat parfait …ah oui, la liste contient aussi the Affluent Society de JK Galbraith, mon guru a moi perso, et que tout le monde devrait lire, pas seulement les économistes…

http://www.theguardian.com/books/shortcuts/2015/jun/15/are-you-as-well-read-as-16-year-old-eton-schoolboy

labat dit: à

RICHIE une biographie où l’on ménage les seusceptibiité les tabous les plus partagés, qu’en reste-t-il?il y a là une belle hypocrisie

labat dit: à

le bavard: un chef d’oeuvre

Vlad dit: à

JC écrit : « Ils vont nous rester sur les bras, les jouets russes… « La France fout le camp » comme disait Mata Hari ! »

Pas de chance : ils intéressent l’Egypte et l’Arabie saoudite, pays aussi démocrates que la Poutinie mais s’il fallait s’arrêter à ce genre de détail, hein.

Quant à Mata Hari, elle se foutait bien de la France en se faisant foutre par son bel officier allemand.

Vlad dit: à

JC….. dit: 7 août 2015 à 6 h 47 min

Tu oublies de dire que tu t’es f

Hében... dit: à

JC….. dit: 7 août 2015 à 6 h 47 min

Tu oublies de dire que tu t’es fait virer comme un malpropre de chez Paul, et que tu t’es répandu ici et là en caca nerveux pour t’indignaiser de cette intolérable atteinte à ton droit sacré d’aller ch… où tu veux.

Comme quand tu t’es fait virer par Scemama.

Attila dit: à

« Quant à Mata Hari, elle se foutait bien de la France en se faisant foutre par son bel officier allemand. »

Fallait-il la fusiller pour autant ?

Polémikoeur. dit: à

Flaperon… mélange de volet (flap)
pour la portance et d’aileron
pour la gouverne dont la fonction
est de réduire le roulis de l’appareil.
Après, se demander quelle est la précision
terminologique nécessaire pour désigner
une pièce d’avion dans le débat public
est sans doute un luxe dans une société
d’emballage plus que de contenu…
ou l’affaire d’un glaneur de signes !
Roulement.

Hében... dit: à

Attila dit: 7 août 2015 à 11 h 21 min

Non bien sûr. Mais cette exécution s’inscrivait dans la propagande nationaliste de l’époque.

La dame à la cuisse légère fut bien moins dangereuse pour le pays que les brutes galonnées qui envoyèrent les pioupious au supplice pour l’honneur du communiqué. Leur contribution à l’appauvrissement humain de la France fut carabinée.

JC..... dit: à

Y a vraiment des glandus, adeptes du chamelier fou de la Mekke, qui croient que j’ai 92 ans ?!!!

Pu’tain, mais ces vioques croient qu’un blog c’est un confessionnal ? On est mal barré avec des nuls pareil…

PS : un gosse palestinien cramé ? Hop !!! on en fait un autre, et le tour est joué …

JC..... dit: à

Des crétins des Alpes confondent caca nerveux et caca verbeux : qu’ils se renseignent auprès des jurés !

Noble Prize et autres …

JC..... dit: à

Des imbéciles ne connaissant rien à la personnalisation des armes de guerre, dont les Mistral, vous mentent. Invendables au bon prix, les navires : peut-être la MOITIE du prix de revient…

Découvrez-les, les imbéciles !

Un indice : FH est de ceux là et son ministre de la Défense, un chien basset fidèle et breton, de même.

Bloom dit: à

Mistral perdant. Arabie Saoudite & Égypte sont autrement démocratiques que la poutinienne Russie, voilà qui cela ne souffre aucune contestation.

labat dit: à

selon les chercheurs (MIT)prédiposition génétique à une grammaire universelle :
grande fraternité des langues de l’après lacanisme

robert dit: à

quelques signes laissés par un commentateur varois en cage: « glandus- vioques- des nuls pareil – un gosse palestinien cramé -on en fait un autre-le tour est joué – Des crétins des Alpes – Des imbéciles- ne connaissant rien- les imbéciles ! -ministre de la Défense, un chien basset fidèle et breton- une allure de Maison de retraite- octogénaires dissipés- vieilles outrancièrement maquillées- vieux gominés- senteurs d’urine froide- blaireaux- larrons- farce -annulation ridicule – Honte- vie est devenue impossible- Beurs de joie- c.uilles molles occidentales- infoutus – invasion des sauvages africains et sarrasins- des religieuses- les cannibales – violer- dévorer – sauce niquante – Marcelito Proutprout- Hi han- le grabataire- moi- délices – fureur morbide- intégristes-cruels- brûlant- pillant- violant- bonne cause- Hiroshima- super flamboyant- heureux cérébrés- décérébrés – financière – Je cause pas – Sarrazins- humaniste- lâcheté – vision agressive- copulatoires « 

robert dit: à

quelques signes laissés par un commentateur varois (dit JC) en cage: « glandus- vioques- des nuls pareil – un gosse palestinien cramé -on en fait un autre-le tour est joué – Des crétins des Alpes – Des imbéciles- ne connaissant rien- les imbéciles ! -ministre de la Défense, un chien basset fidèle et breton- une allure de Maison de retraite- octogénaires dissipés- vieilles outrancièrement maquillées- vieux gominés- senteurs d’urine froide- blaireaux- larrons- farce -annulation ridicule – Honte- vie est devenue impossible- Beurs de joie- c.uilles molles occidentales- infoutus – invasion des sauvages africains et sarrasins- des religieuses- les cannibales – violer- dévorer – sauce niquante – Marcelito Proutprout- Hi han- le grabataire- moi- délices – fureur morbide- intégristes-cruels- brûlant- pillant- violant- bonne cause- Hiroshima- super flamboyant- heureux cérébrés- décérébrés – financière – Je cause pas – Sarrazins- humaniste- lâcheté – vision agressive- copulatoires «

JC..... dit: à

robert,
Je partage votre point de vue, ce logos varois est une honte !

Vous devriez aller chez Popaul ou Patichou Scemama ou chez la Brayonne d’Anastasie : là tout n’est que luxe calme et volupté …

Et ennui !

ami sincère dit: à

le principal est que le pq soit vexé ça prouve qu’il réagit malgré son grand âge

JC..... dit: à

Résumons, et après on s’en va :

– Je cause catholique : ils ont fait le bon et le mauvais de notre civilisation. Respect et distance.

– Je cause protestant : ils ont fait le cleaning de la chrétienté et définit une éthique morale correcte. Belle initiative historique.

– je cause juif : ils ont assez souffert, les malheureux, et injustement !

– je cause pas islamique : ces gens seront mieux chez eux que chez nous, ils traitent nos libertés à la bougie de leur crédulité, leurs femmes comme du bétail, le monde comme un champ de bataille idéologique. Débile !

la plume de ma tante dit: à

le garde-champête fait une crise aigue…une mousse jaunâtre et malodorante lui pend des lèvres…les chèvres le sentent de loin et l’évitent…elles se sont toutes regroupées a l’autre bout de l’ile malodore, loin de ses attentions malvenues…

robert dit: à

14 h 43 min

non mais on s’en f..- le tout dit comme ça mis bout à bout ça rappelle un peu des films de godard

c'est rien de le dire dit: à

labat dit: 7 août 2015 à 14 h 55 min

Et heureusement que vous êtes là pour relever le niveau

Attila dit: à

La psychanalyse est a Labat ce que le chiffon rouge est au taureau !

c'est rien de le dire dit: à

JC….. dit: 7 août 2015 à 13 h 42 min
Y a vraiment des glandus, adeptes du chamelier fou de la Mekke, qui croient que j’ai 92 ans ?!!!

c’est fou ça! alors que vous ne faites pas vos 98 ans !

Sergio dit: à

Vlad dit: 7 août 2015 à 11 h 15 min
son bel officier allemand.

Oui mais c’est une question de muscles, ou de maître-tailleur ? Parce qu’il y a bel et bel, quoi…

Sergio dit: à

C’est vrai que les crétins des Alpes c’est assez mystérieux… Peut-être simple question d’hypoxie, après tout…

Sinon y a le bélier noir du Génie des alpages, mais lui il est surtout très méchant ! Fait son boulot, quoi…

Miss Tigris dit: à

sergio n’a pas encore viré le PQ de 92 balais (comme chez Poapul ou Scemama) mais ça va tarder, dame

Sergio dit: à

Et puis cette histoire de frères modèle Castor et Pollux c’est moyen ; parce que si l’on prend par exemple les Kama… Euh… Les Kaza… Non… Les Karazama… Enfin bon, on s’aperçoit que, sans être un virtuose de l’analyse combinatoire, il existe bien des relations unes et indivisibles entre Дмитрий et Алексей, entre Иван et chacun des deux autres successivement, etc… Nichteware ?

Sergio dit: à

Miss Tigris dit: 7 août 2015 à 16 h 23 min
pas encore viré

Pour prendre sa place à Porquerolles ? C’est pas que ça me tente pas, mais il y a tout ce qu’on veut, là-bas… C’est plein de grottes ! On peut y rester des millénaires… Et puis c’est grand, comme île ! Rien que la moitié en footing… Et au pire comme refuge y a le gourbi du président de la république !

Polémikoeur. dit: à

Le crétinisme alpin est lié à un déficit en iode
entraînant un retard du côté thyroïdien,
d’où les signes cliniques…
Halogénéreusement.

Sergio dit: à

« Nous n’exigeons pas d’un écrivain qu’il soit fou, seulement déboussolé » (In En marge des nuits) »

Well ! Très beau, tout cela, fascinant coruscant et surtout prometteur… Mais ce qu’on lit, c’est pourtant pas si effroyable que cela !

Widergänger dit: à

Pour celui qui le demande, en l’absence de l’ôte de ces bois, les initiales D.R. signifient qu’on ne sait pas qui est l’auteur d’une photo.

Autrement, c’est la grande forme, je vois :
Bloom (4 août à 11h06 la planche et le Pontalis); Barozzi (Un livre de s’écrit pas, il s’écrie)

Et c’est vrai que Pontalis fait le pont (donner le sentiment d’être perpétuellement en vacances, comme le suggère à sa façon notre bon Passou) ; et il fait aussi le pont entre les histoires banales.

Au reste, rien n’est plus « psychanalytique » que le banal (lire notamment : Le banal, de Sami Ali, livre important sur notre l’existence moderne ou l’art d’un Duchamp, d’un Warhol, voire une certaine mystique d’une subjectivité sans sujet, ce qu’essaie un peu de faire Pontalis dans son art d’écrire).

Un écrivain peut se reconnaître aussi au fait qu’il vous donne envie d’écrire, il est un stimulant. Pontalis est de ceux-là.

J’avoue ne pas avoir bien compris pourquoi l’histoire de Rudy et de Patrick Modiano appartiendrait à un autre livre. Car qui ne voit que leur histoire ressemble à celle d’Abel et Caïn dans sa version moderne et inconsciente ? Il faut que l’un meure pour que l’autre naisse. L’amour de la haine. On pourrait d’ailleurs relire toute l’œuvre de Modiano à l’aune que cette fascinante ambiguïté, qui fait un mythe moderne et probablement une grande partie de l’intérêt des romans de Patrick, et leur difficulté de lecture, parce qu’on ne sait jamais de quoi on parle au juste. Il en a fait une grille de lecture du monde où se joue sa vision de l’Occupation et d’une certaine France. Le diable se cache avec Modiano dans le banal. C’est sa grande leçon de moraliste.

Au-delà du jeu de mot un peu facile, un livre s’écrie-t-il vraiment ? Certains sans doute. Une saison en enfer, de Rimbaud, par exemple. Mais le cri n’est tout de même pas l’unique écriture possible, même chez Rimbaud. Il est aussi des romans qui sont des murmures. Les romans de l’intime par exemple. Dont Sainte-Beuve fit jadis un essai. Ces romans à l’écart des grands chemins. C’est un peu aussi la veine Pontalis. Ses récits sont une forme réactivée de l’esthétique du roman intime telle que Sainte-Beuve l’a jadis définie. La queue de la comète.

Zoon dit: à

on pourrait croire que les traducteurs littéraires n’existent pas, que les livres sont écrits dans toutes sortes de langues différentes comme par magie, en claquant des doigts.

Personne ne nie l’utilité de ces tâcherons , souvent estimables, providence des éditeurs, sinon des écrivains. Mais ne renversons pas l’ordre des priorités : si l’écrivain n’avait pas d’abord écrit, le traducteur pourrait se chercher un autre job. N’oublions pas non plus que le lecteur peut toujours se passer des services du traducteur en apprenant la langue de l’original. Le traducteur n’est donc jamais que le produit et le médiocre alibi de la paresse des lecteurs. Bien sûr, certains écrivains de haute volée (Claudel, Giono…) ont donné à la traduction ses lettres de noblesse, ce qui incite à accorder une certaine considération au traducteur, en n’oubliant jamais cependant qu’il est d’abord là pour se faire engueuler. Il a traduit cette phrase sublime dans ce jargon ? Non mais je rêve ! Mais d’où sort ce gougnafier ? C’est ce que je me dis ce soir à tout détour de la traduction du texte original du « Chevalier à la charrette » dans l’édition bilingue de la Pléiade.

geo dit: à

WG revient et comme par miracle le dialogue reprend de la hauteur, s’allège, s’éclaire, se concentre sur l’essentiel! Merci WG, ne nous laisse pas si longtemps à nos propres pauvres moyens…Nous sommes si faibles, si frustes, si misérables. Guide nous WG!

Sergio dit: à

Zoon dit: 7 août 2015 à 21 h 32 min
si l’écrivain n’avait pas d’abord écrit, le traducteur pourrait se chercher un autre job.

Si le scénariste n’avait pas scénarisé, le réalisateur…

Mais dans la littérature, les meilleurs peuvent être ceux qui ne racontent rien, du moins directement…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…une cruche renversée,!…des navets, des oignons, des carottes aussi, des choux, des piments,!…et un beau canard,…au milieu,…
…et tout çà, avec une coupe de pommes et de raisins,!…sur un tableau,…soigné peint à la fine spatule,!…Oui,!…
…très beau pour deux fois rien,!…
…bien sur, c’est pas un Picasso, un Monet, un Gauguin,!…
…incroyable,le bout désensibilisé des marchands d’art, à la recherche des  » côtés « ,!…à la côte d’Adam,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…la côte des  » incroyables  » mis à jour,…
…Ah,!…Ah,!…
…rire avec un rien, constater,!…etc,…

la plume de ma tante dit: à

ah…la mauvaise langue, puisque vous êtes de retour…je vous avais adressé ce commentaire le 24 juillet, et qui est resté sans réponse, sans doute a cause que vous etiez en train de vous bronzer le popotin… ah la vie de prof de collège hein…bref, vous disiez avoir vu le Guernica au Prado…
« …je me suis demandé aussi si la mauvaise langue avait lu le Tristram Shandy a la même période ou il avait vu le Guernica au musée du Prado…»

prenex vo

la plume de ma tante dit: à

Prenez vot’temps hein…en fait, vous sentez pas z’obligé de me répondre…

Widergänger dit: à

Dora Bruder.

Le titre du roman de Modiano.

D’ailleurs, Dora Bruder. Qui ne voit que le nom contient le mot « Bruder », der Bruder, le frère en allemand ?

À travers Dora, c’est son frère que cherche Patrick. Qui ne voit que le nom a été retenu pour cette raison, que c’est ce nom précisément qui a retenu toute son attention. Le frère mort fantasmé en déporté victime de la Shoah, ça va loin. Un rêve éveillé étrangement mêlé au réel le plus tragique qui soit, une recherche d’identité périlleuse. Il faut que l’Autre meure pour que Je naisse. Étrange ambiguité. Étrange cauchemar. On est au bord de l’abîme en vérité dans ce roman de Modiano. Mais pas celui qu’on croit. D’où la difficulté de lecture des romans de Modiano. Difficulté d’autant plus grande qu’elle est invisible, fantomatique.

JC..... dit: à

Quelle langue de péripatéticienne, ce Sarrazin ! Mettre en doute les dires d’un juif … et de la qualité d’Alba.

Heureusement qu’il est situé du côté noir du Tunnel de la Mancha, Don Abdel, on est tranquille, c’est la Reine qui tremble… !

JC..... dit: à

Les journées caniculaires rendent les nuits torrides… je me demande si je ne vais pas dresser un lit de fortune dans la plus fraîche de mes deux caves ?

Certes, parler literie, coucherie, dans un blog littéraire prestigieux, car passoulinien, est malvenu … mais comment lire par cette chaleur ?

Dans les pinèdes, même les cigales sont flagada !

daniel dit: à

« Les Choses»: ce n’est pas de la littérature
En 1965, le premier roman de Georges Perec ne passe pas inaperçu et décroche le Prix Renaudot. Un coup de maître mais qui ne convainc pas tout le monde. Jean Bloch-Michel, dans la «Gazette de Lausanne», critique non sans finesse mais résolument, cette curiosité «sociologique» plutôt que littéraire  »
« (…) Sur leur valeur littéraire, je suis convaincu qu’ils ne représentent rien, pas même ce qu’ils veulent représenter (…) »
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a5831c7c-3ce3-11e5-9458-9f31f164eeae/Les_Choses_ce_nest_pas_de_la_litt%C3%A9rature

nadine dit: à

Zoon dit: 7 août 2015 à 21 h 32 min
si l’écrivain n’avait pas d’abord écrit, le traducteur pourrait se chercher un autre job.

Quoa? tous les livres sont pas d’abord écrits en français j’veux dire?

JC..... dit: à

Revenons au sujet. Dans une vie antérieure géographiquement propice, les hasards des cercles, courbures, entrecroisements et réseaux d’amitié m’ont fait rencontrer beaucoup de psychanalystes. Rencontres fructueuses. Fréquentes. Amicales. Beaucoup discuté, beaucoup lu sur leur recommandation.

Entendu des sunnites lacaniens vociférer sur la gueule des chiites freudiens et vice versa … De bien belles bagarres ! Tous partageaient le même sac de billes noires et blanches : intelligence/instabilité.

Le dernier que j’ai eu en main était impossible à vivre. Grand bonhomme. Dispersion au large de mes rivages habituels …

ben ouais quoi dit: à

« le lecteur peut toujours se passer des services du traducteur en apprenant la langue de l’original »

rien de plus simple
et pis ça f’rait des économies
Tous des fainyants

JC..... dit: à

Bon…. ! notre étoile proche est déjà levée au dessus de l’horizon, et moi je soliloque comme une concierge portugaise pour des locataires agités du bocal qui s’en foutent complètement.

Basta !

Bonne journée, mes petits choux …

Melenchon dit: à

Moi, président, je ferai relever le nom des milliers d’adultes allongés comme des larves sur les plages du pays au lieu de faire la révolution et je leur retirerai le droit de vote.

Attila dit: à

« Le frère mort fantasmé en déporté victime de la Shoah, ça va loin. Un rêve éveillé étrangement mêlé au réel le plus tragique qui soit, une recherche d’identité périlleuse. »

Recherche d’identité d’autant plus périlleuse, WGG, que le père, à la place de (porter) l’étoile, avait préféré fricoter avec les miliciens… Une espèce de choix de Sophie ou Patrick aurait été choisi au détriment de Rudy ?

Widergänger dit: à

En effet, mon cher Baroz.

L’écriture de Modiano est ce que j’appelle une « écriture fantomatique » : sous le roman qu’on lit (l’histoire de Dora Bruder), on peut aussi lire un autre roman (le roman de la relation ambiguë, étrange, problématique) entre Patrick et Rudy Modiano.

Les romans de Modiano ont une apparence simple, des phrases courtes et claires. On voit bien en réalité que cette apparence n’est qu’un leurre qui cache une complexité qui appelle au décryptage infini. Il me semble le comprendre de l’intérieur, parce que c’est ce que j’essaie de faire aussi mais d’une autre manière.

Au sujet de l’amour de la haine, je le comprends aussi de l’intérieur, parce que c’est exactement la problématique qui me lie à mes deux frères.

Pontalis a participé par un article à un recueil de psychanalyse sur ce thème précisément, L’amour de la haine, publié en poche folio. C’est un article sur une nouvelle de Conrad peu connue, Le Duel, qui se déroule durant les guerres napoléonienne. C’est assez loin de Modiano, mais la comparaison est tout de même intéressante ne serait-ce que par le contraste qu’elle permet de former entre Modiano et Conrad. Chez Modiano, on est manifestement plus près de l’amour que de la haine mais quand même.

Les relations entre les deux protagonistes de la nouvelle de Conrad sont aussi de l’ordre du spectaculaire, tout le contraire de Modiano, qui donne dans le banal. Et c’est en vérité très difficile d’écrire des choses banales, qui en sont sans en être.

Faudrait se replonger dans le roman de Dora Bruder pour voir tout ça de plus près évidemment. Mais le fantasme adhère de si près au réel qu’on a du mal à le décrypter. Et c’est là, à mon avis, toute la subtilité de l’art de Modiano.

Widergänger dit: à

Dire de toutes façons que Les Choses n’est pas de la littérature, c’est toujours intéressant. Parce que ça suppose qu’on sache ce qu’est la littérature. Celui qui parle le sait. Il se pose d’emblée comme sachant. On peut y voir soit l’expression d’une profonde modestie parce qu’il se range à l’opinion commune qui définit la littérature selon un consensus, soit un immense orgueil, parce que celui qui parle ainsi croit savoir ce que personne en réalité ne sait.

On a donc d’emblée affaire soit à un brave journaliste qui reproduit les clichés que sa culture lui a inculqués, soit à un pauvre imbécile qui ne sait pas qu’il en est. Dans les deux cas, il a manqué de curiosité et d’esprit journalistique qui doit resté ouvert à la création, par définition nouvelle, du moins depuis que la Révolution a mis à bas tous les codes rhétoriques qui servaient autrefois à écrire.

Les Choses est un roman qui se définit d’emblée par la modernité de son propos puisqu’il débute par une parodie de l’Education sentimentale de Flaubert. La littérature moderne est d’abord une littérature de la littérature. Le sens est d’emblée pris dans un moule littéraire avant même de vouloir dire quelque chose de sociologique à propos du monde des années 60. Voilà ce qu’il en est en réalité, mes petits chéris…!

Benotte dit: à

Wiwanguerre a effectivement pris du poids après ces vacances à bicyclette électrique, on le dirait comme dopé…

Widergänger dit: à

Mais, au-delà, l’écriture des Choses, de Perec, est aussi, à sa manière, différente de celle de Modiano, une « écriture fantomatique ». Sous la déréliction du monde des années 60, que nous peint Perec d’une main de maître, où l’humain est englouti par le monde des choses dans une forme inédite de déshumanisation, qui relève à la fois de la névrose collective d’une société fondée sur la consommation (« Je consomme, donc je suis » ; disons depuis les années 1720, Montesquieu commence à en parler à la manière, si je puis dire, de Perec, dans Les Lettres persanes ; eh oui, on peut les rapprocher de manière intéressante) et de l’invasion du banal dans notre existence, Perec nous parle en sous-main de sa propre névrose traumatique suite à la perte de ses parents durant la Shoah, d’une autre forme collective de déréliction qui découle de la Shoah, et qu’il essaie courageusement de cerner à travers les choses.

la plume de ma tante dit: à

JC….. dit: 8 août 2015 à 5 h 56 min
Quelle langue de péripatéticienne, ce Sarrazin ! Mettre en doute les dires d’un juif … et de la qualité d’Alba…

Tain…j’ai jamais autant rigolé de ma vie… même que j’ai un point de coté… c’est du a ta façon de raconter tes blagues…quel esprit ! quel subtilite ! quel sens de l’humour facho pur jus…euh…non…la mauvaise langue est un faux-juif et toi un vrain c on…

Widergänger dit: à

J’ignorais que Rydley Scott avait fait un film de la nouvelle de Conrad. Merci de me l’apprendre.

Ce que je retiens surtout de cette nouvelle, c’est l’idée de l’absence de motivation. Pontalis le dit aussi dans son article, la haine apparaît toujours comme non motivée, absurde ; on ne peut donc jamais arguer contre elle ; plus on parle, plus on s’enfonce dans la haine de l’autre. C’est ce qui m’avait d’emblée frappé dans la haine que me voue mes deux frères, je l’ai éprouvé de très près. Cette sorte de déréliction, d’atmosphère fantomatique que crée ce sentiment de haine. C’est très intéressant.

Mais je voulais aussi commenter une remarque de Passou. Il écrit : « C’est raconté gratuitement, sans autre but avoué, et sans désir de convaincre. » Je trouve que c’est une remarque fort pertinente, qui approfondit l’air de rien la théorie du roman intime. Ici, Passou fait peut-être mieux que Sainte-Beuve ! C’est en effet une remarque plus profonde qu’on ne croit. Tout roman ressortit plus ou moins de ce qu’on appelait dans l’ancienne rhétorique depuis Aristote le discours démonstratif ou épidictique. Tout roman vise globalement à convaincre de quelque chose. Or, le roman intime justement ne suit pas ce chemin royal, il vaticine à l’écart de tout esprit de persuasion. Il laisse flotter les choses dans l’air pour ce qu’elle sont, à chacun d’en tirer le profit dont il est capable, comme un appel à sa propre intimité psychique, à ses propres secrets.

hildenrath dit: à

même les écrits sur la littérature peuvent être intimes et participer de la même veine fantasmatique que l’écriture

Melenchon dit: à

« la mauvaise langue est un faux-juif et toi un vrain c on… » (Abdel le Grand)

Sais tu au moins ce que tu es, toi qui te crois un rat et qui n’est qu’une souris triste ?

Au mieux, un pauvre ermite miteux … !

Sergio dit: à

la plume de ma tante dit: 8 août 2015 à 14 h 27 min
quel sens de l’humour facho

Halors là c’est méfiance, encore que de vrai facho j’en n’aie probablement jamais vraiment vu de vraiment près, parce que le rire est la marque d’une incompréhension, d’un sérac, d’une crevasse, d’une solution de continuité, d’une Verfremdung bien sûr ; or les mecs à mode d’emploi, à livre rouge bleu vert et tutti quanti, donc les fachos, précisément tout est prévu en général ce qu’il faut faire c’est zigouiller, le rire, lui, ben finalement existe pas…

Soplyak dit: à

« à chacun d’en tirer le profit dont il est capable, comme un appel à sa propre intimité psychique, à ses propres secrets. »

« Rien ne me rendrait plus heureux que d’avoir réussi à faire que certains de mes lecteurs ou lectrices reconnaissent leurs expériences, leurs difficultés, leurs interrogations, leurs souffrances, etc., dans les miennes et qu’ils tirent de cette identification réaliste, qui est tout à fait à l’opposé d’une projection exaltée, des moyens de faire et de vivre un tout petit peu mieux ce qu’ils vivent et ce qu’ils font. »
Esquisse pour une auto-analyse.

(Pierre Bourdieu, exception manifeste à ce qu’on nous a présenté il y a peu comme une règle bien française : »Le fait est que chez nous, la mort d’une personnalité fait taire l’esprit critique et suscite une unanimité suspecte, surtout quand, de son vivant, le défunt avait été régulièrement attaqué. »)

Sergio dit: à

Remarque les Yams il y a bien un mode d’emploi, mais soyons klar Kommissar, on le lit pas !

Ouroboros dit: à

Michel Bounan publie un nouvel essai en septembre, « L’Or du temps » (éd. Allia) :

« Sur la tombe d’André Breton, au cimetière des Batignoles, on peut lire cette étrange épitaphe : ‘JE cherche l’or du temps’, ce qui demeure incorruptible et toujours identique à soi-même à travers l’écoulement du temps. Mais ce ‘JE’ qui cherche ainsi l’incorruptibilité­, est assurément l’objet de sa recherche ; et trois siècles plus tôt Pascal lui aurait fait répondre par son Dieu caché : ‘Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais trouvé’. Telle est l’ultime signification de l’universel ouroboros, le serpent qui se mord la queue, aussi antique que les plus anciennes civilisations humaines connues. »

La violence sociale qu’on voit se manifester aujourd’hui, à la fois politique, économique et interindividuelle, était autrefois limitée et freinée, à l’échelle de sociétés fermées, par la croyance en des dogmes religieux, irrationnels et souvent absurdes, auxquels presque plus personne n’ajoute foi à présent.
L’auteur du Temps du sida et de La Folle Histoire du monde se propose de montrer ici qu’en deçà des anciens dogmes religieux existe une conscience universelle, fondée sur des dispositions humaines très particulières, à la fois physiques et mentales ; et dont les religions ne sont que les enfants dégénérés. De cette conscience découle une morale, absolument incompatible avec la barbarie moderne ; ainsi qu’une liberté individuelle, un courage et une joie, dont notre époque a perdu jusqu’au souvenir.
Le choix se pose donc maintenant à chacun de nous de réintégrer son extraordinaire humanité, ou de s’enfoncer toujours plus profondément dans la barbarie.

radioscopie dit: à

« Or, le roman intime justement ne suit pas ce chemin royal, il vaticine à l’écart de tout esprit de persuasion. »

Hum… « vaticine »… l’été a dû ouvrir quelques trous dans le champ sémantique.

Ouroboros dit: à

« Vaticine » se réfère peut-être au verbe espagnol « vaticinar » : prédire le futur de façon intuitive.

Widergänger dit: à

hildenrath dit: 8 août 2015 à 15 h 18 min
même les écrits sur la littérature peuvent être intimes et participer de la même veine fantasmatique que l’écriture
_________
Oui, tout à fait. Remarque fort intéressante aussi. C’est en effet ce qui guette tout roman de l’intime. Mais il faut suivre tout d’abord le roman de l’intime, le cadrer, de son émergence embarrassée jusqu’à la phase d’involution (de son ipse, comme on dit en latin) dans laquelle il semble quasiment se confondre avec l’exhibition du regard de la fiction sur elle-même. De l’un à l’autre le champ des possibles est vaste.

JC..... dit: à

« Le choix se pose donc maintenant à chacun de nous de réintégrer son extraordinaire humanité, ou de s’enfoncer toujours plus profondément dans la barbarie. » (Pulcinella)

Enfonçons nous profondément dans la barbarie, car l’extraordinaire humanité humaine… c’est du vent !

Widergänger dit: à

Oui, « vaticiner » veut dire prophétiser, parfois délirer.

hildenrath dit: à

à chacun de se trourner vers son intimité, toujolous, et pas seulement en lisant masi la lecture favorise cette égoversion

Widergänger dit: à

Tout à fait d’accord avec JC !

Candide dit: à

Il faut oser écrire que « les choses » ce n’est pas de la littérature!
Bloch qualifie le live de Perec de littérature psychiatrique (si, si ), voire même de charabia…Il compare « les choses » au livre de Vance Packard sur Les Obsédés du Standing ou La Civilisation du Gaspillage. « les ouvrages de Vance Packard sont à la fois plus sérieux, plus instructifs et beaucoup plus amusants. »
Ça ôse tout…

hildenrath dit: à

widerg trouvera surement plus d’une manière d’interpréter l’animosité de ses frères à son égard; bien si l’écriture lui permet de composer avec , même s’il édifie des chimères pour s’expliquer son histoire

JC..... dit: à

Nous enfonçant profondément dans la barbarie, nous serons les plus à même d’en connaître, apprécier, critiquer, l’immonde imposture.

L’acte de barbarophilie est plus honnête, et humble, que de faire profession de foi – politique ou religieuse – mensongère !!!

Luttons contre la barbarie, la connaissant,… de l’intérieur !

Ouroboros dit: à

Le vent, c’est la propagande marchande qui rabaisse l’humain vers la barbarie.

JC..... dit: à

J’ai choisi : on peut avoir de frères d’esprit et des frères de sang.

Ce qui importe n’est pas la source, mais le courant. Le frère choisi est souvent plus riche que le frère d’utérus …

Sergio dit: à

Remarque la barbarie si ça tient chaud… Comme Ziquefride le sang du tragon !

Je l’ai toujours dit le croco c’est quand même de la sale bête !

JC..... dit: à

Ouroboros,
Félicitations pour ce splendide pseudo….

Reste à le mériter, ce qui est loin d’être le cas !

Widergänger dit: à

Non, je n’en parle pas…!

Widergänger dit: à

À nouveau tout à fait d’accord avec JC !

Mes frères et moi, nous n’avons quasiment plus rien de commun. Mais c’est ça justement qui est intéressant. Comment c’est possible ?

JC..... dit: à

Vous devriez, ô comparses instruits en salles, lire mieux ce que la Nature donne à voir : la barbarie est la règle chez les mammifères !….

Seuls, ces congres de religieux et quelques philousophes allumés, imaginent des utopies kafkaïennes remplaçant ce statut éternel.

Elles mêmes barbares …. uhuhu !

Widergänger dit: à

Pontalis le dit bien d’ailleurs, qui ne croit pas à la fraternité mais à la fraternisation.

Dans ma famille, contrairement à ce que je croyais quand j’étais enfant, la fraternisation n’a jamais pu se produire, à cause du fantôme d’Auschwitz. C’est de ça dont je parle, mais pas de la haine de mes deux frères, qui ne m’intéresse pas pour le moment. Faudrait en faire un autre livre, le tome 2 peut-être ? Si jamais le tome 1 voit le jour…

Widergänger dit: à

Certes, JC, mais il se trouve par ailleurs que l’homo sapiens sapiens est quelque peu sorti de la Nature en construisant une culture, des cultures, des civilisations. On ne peut pas réduire l’homme à la Nature. C’est ce que voulaient faire les nazis avec leur antisémitisme biologique. Les choses sont infiniment plus complexes. Même s’il y a aussi une certaine forme de culture chez les animaux.

JC..... dit: à

Michel,
je crois que la notion de « fraternité » est une solution historiquement imposée par la culture matérialiste/spirituelle/économique du temps, privilégiant la famille.

La Fraternité de 1789 n’a plus rien a voir comme concept avec celle de 2089 !!!

Le basculement vers l’individu dans les sociétés modernes, l’homme maitre de ses choix a eu lieu, pondéré, sous les Romains.

Fraternel n’a plus rien avoir avec le ventre.

Attila dit: à

C’est dans le roman « Remise de peine », que Patrick Modiano parle le plus longuement et intimement de son frère Rudy. Le narrateur se remémore, vers l’âge de vingt-cinq ans, une période de sa petite enfance. « Son frère et lui » sont mis en garde en 1952-1953 à Jouy-en-Josas, dans la maison Guillotin, chez des amis de leurs parents…

JC..... dit: à

Je ne suis pas un intellectuel brillant, vous le savez crapules, ce qui m’enchante parfois !

Mais la Nature, en l’absence d’autre règles unanimement partagées, est sous nos yeux et nous en sommes éléments nobles…

En fait, les frères d’utérus ne sont pas plus importants que les frères d’esprit, bien au contraire…

La chasse en meute des loups instruits et fraternels !

Attila dit: à

Vouloir réduire « Les Choses » de Perec à de la littérature sociologique est une idiotie. Extrait sur la consommation cinématographique de l’époque, dite aussi cinéphilie :

« Il y avait, surtout, le cinéma. Et c’était sans doute le seul domaine où leur sensibilité avait tout appris. Ils n’y devaient rien à des modèles. Ils appartenaient, de par leur âge, de par leur formation, à cette première génération pour laquelle le cinéma fut, plus qu’un art, une évidence ; ils l’avaient toujours connu, et non pas comme forme balbutiante, mais d’emblée avec ses chefs-d’œuvre, sa mythologie. Il leur semblait parfois qu’ils avaient grandi avec lui, et qu’ils le comprenaient mieux que personne avant eux n’avait su le comprendre.
Ils étaient cinéphiles. C’était leur passion première ; ils s’y adonnaient chaque soir ou presque. Ils aimaient les images, pour peu qu’elles soient belles, qu’elles les entraînent, les ravissent, les fascinent. Ils aimaient la conquête de l’espace, du temps, du mouvement, ils aimaient le tourbillon des rues de New York, la torpeur des tropiques, la violence des saloons. Ils n’étaient, ni trop sectaires, comme ces esprits obtus qui ne jurent que par un seul Eisenstein, Bunuel, ou Antonioni, ou encore – il faut de tout pour faire un monde – Carné, Vidor, Aldrich ou Hitchcock, ni trop éclectiques, comme ces individus infantiles qui perdent tout sens critique et crient au génie pour peu qu’un ciel bleu soit bleu, ou que le rouge léger de la robe de Cyd Charisse tranche sur le rouge sombre du canapé de Robert Taylor. Ils ne manquaient pas de goût. Ils avaient une forte prévention contre le cinéma dit sérieux, qui leur faisait trouver plus belles encore les œuvres que ce qualificatif ne suffisait pas à rendre vaines (mais tout de même, disaient-ils, et ils avaient raison, Marienbad, quelle merde !), une sympathie presque exagérée pour les westerns, les thrillers, les comédies américaines, et pour ces aventures étonnantes, gonflées d’envolées lyriques, d’images somptueuses, de beautés fulgurantes et presque inexplicables, qu’étaient, par exemple – ils s’en souvenaient toujours – Lola, la Croisée des Destins, les Ensorcelés, Ecrit sur du vent.
Ils allaient rarement au concert, moins encore au théâtre. Mais ils se rencontraient sans s’être donné rendez-vous à la Cinémathèque, au Passy, au Napoléon, ou dans ces petits cinémas de quartier, le Kursaal aux Gobelins, le Texas à Montparnasse, le Bikini, le Mexico place Clichy, l’Alcazar à Belleville, d’autres encore, vers la Bastille ou le Quinzième, ces salles sans grâce, mal équipées, que semblait ne fréquenter qu’une clientèle composite de chômeurs, d’Algériens, de vieux garçons, de cinéphiles, et qui programmaient, dans d’infâmes versions doublées, ces chefs-d’œuvre inconnus dont ils se souvenaient depuis l’âge de quinze ans, ou ces films réputés géniaux, dont ils avaient la liste en tête et que, depuis des années, ils tentaient vainement de voir. Ils gardaient un souvenir émerveillé de ces soirées bénies où ils avaient découvert, ou redécouvert, presque par hasard, le Corsaire rouge, ou le Monde lui appartient, ou les Forbans de la nuit, ou My Sister Eileen, ou les Cinq Mille Doigts du Docteur T. Hélas, bien souvent, il est vrai, ils étaient atrocement déçus. Ces films qu’ils avaient attendus si longtemps, feuilletant presque fébrilement, chaque mercredi, l’Officiel des Spectacles, ces films dont on leur avait assuré un peu partout qu’ils étaient admirables, il arrivait parfois qu’ils fussent enfin annoncés. Ils se retrouvaient au complet dans la salle, le premier soir. L’écran s’éclairait et ils frémissaient d’aise. Mais les couleurs dataient, les images sautillaient, les femmes avaient terriblement vieilli ; ils sortaient, ils étaient tristes. Ce n’était pas le film dont ils avaient rêvé. Ce n’était pas ce film total que chacun parmi eux portait en lui, ce film parfait qu’ils n’auraient su épuiser. Ce film qu’ils auraient voulu faire. Ou, plus secrètement sans doute, qu’ils auraient voulu vivre. »
(« Les choses’, René Julliard, 1965)

Widergänger dit: à

Pour fixer les idées, nous entendons par « roman intime » des œuvres telles que : Mrs Daloway, de V Woolf ; La Nouvelle rêvée, d’A. Schnitzler ; Amants, heureux amants, de V. Larbaud ; Dominique, d’E. Fromentin.

Ce sont des œuvres qui apparaissent toutes à partir de la deuxième moitié du XIXè siècle. Elle se caractérisent toutes par un appauvrissement des événements. Ce sont des œuvres qui correspondraient pour un peu si on voulait forcer le trait à l’idéal de Flaubert, des œuvres où il ne se passent quasiment rien. Elles se caractérisent autant par ce qui n’y advient point que par ce qui s’y passe. Elles mettent en œuvre une sorte de « dénaration ». Ensuite, elles bouleversent le rapport entre la narration et la description, comme le souligne E. Fromentin dans une préface annonçant l’esthétique d’un Robbe-Grillet. La description raconte à sa manière, à la manière des rêves. La narration suit une « subjectivation » générale qui tend à placer sur un plan unique, celui des faits de conscience, de l’imagerie de la conscience, aussi bien la perception des états du monde synchroniques ou constants, que la perception des altérations de tels états dans la diachronie. C’est ce que réussit très bien à faire V. Woolf dans un autre roman, La Promenade au phare, et qu’analyse fort bien par exemple Erich Auerbach dans un chapitre final de Mimesis. Enfin, et c’est l’apport des écrivains comme Perec, Modiano et autres contemporains comme Pontalis, il s’agit d’une « subjectivation » bien souvent sans sujet. Le sujet ou prétendu tel ne sait plus qui il est vraiment, ni ce qu’il est en train de vivre, ni ce qui agit en lui ; il est plus agi par des fantômes, des forces inconscientes ou historiques qui le dépassent, qu’il n’agit comme sujet.
Voilà les principales caractéristiques du roman intime.

Widergänger dit: à

JC….. dit: 8 août 2015 à 16 h 10 min
Oui, je le pense également.

Widergänger dit: à

La maison Guillotin, guillotine, la maison qui coupe, qui sépare… Bien étrange tout de même cette coïncidence.

Widergänger dit: à

Et en plus, à Jouy en Josas. Jouy !

Attila dit: à

Le titre, surtout, WGG : « Remise de peine », au sens judiciaire (culpabilité) mais aussi au sens propre (évoquant un épisode heureux de son enfance avec son frère, il ravive la peine de l’avoir perdu…)

Sergio dit: à

JC….. dit: 8 août 2015 à 16 h 04 min
la barbarie est la règle chez les mammifères !….

Oh ben les oiseaux qui volent comme le ptéranodon ça a pas l’air trop sympa non plus… Et la paramécie c’est petit mais méchant ! Très méchant… Le croco j’en parle pas ça n’a pas de coeur c’est un bout de bois !

Widergänger dit: à

Jeux de mots, ambiguité chez Modiano. Finalement, un auteur pas si facile que ça à lire !

Widergänger dit: à

J’ai appris pendant mes vacances qu’il existait voilà encore mille ans à Madagascar un oiseau haut de trois mètres qui pondait des œufs plus gros que ceux des dinosaures, dont il est issu. Au fond, me suis-je dit dans ma profonde naïveté, les temps préhistoriques n’ont pris fin qu’il y a à peine mille ans…

Sergio dit: à

Les lionnes quand elles préparent un zébu pour leurs petits maris chéris ça rigole pas, hein ! C’est de la bonne cuistance z’ont pas intérêt à gueuler…

Attila dit: à

Si la petite musique de Modiano était si simple, on ne s’en souviendrait plus, alors qu’elle est entêtante, inoubliable, inexpugnable…

Sergio dit: à

Widergänger dit: 8 août 2015 à 16 h 46 min
J’ai appris pendant mes vacances qu’il existait voilà encore mille ans à Madagascar un oiseau haut de trois mètres qui pondait des œufs plus gros que ceux des dinosaures

Oui mais il les pond de quelle altitude c’est ça le problème faut pas rester dessous…

Widergänger dit: à

Il les pondait sur une plage, où on peut encore aujourd’hui voir les restes des coquilles dans le sable.

hildenrath dit: à

pas si facile d’être enfant unique et sommé d’être unique jusque ddans la fraternisation

jem dit: à

La référence à René Girard dans ce texte sur le film « Les Duellistes » me paraît plutôt intéressante. L’univers « mimétique » de Girard est une théorie passionnante, depuis « Mensonge romantique et vérité romanesque ». Il faudrait vérifier en revoyant le film, et surtout en lisant la nouvelle de Conrad.

JC..... dit: à

Avant de nous quitter definitivement pour exploiter les capacités humaines d’oubli, de débauche, stupre, luxure, une réflexion sur ce qui nous préoccupe : la démocratie !

Comment mettre sur le même plan le vote d’un W., fin pédagogue cultivé car juif, avec celui de cet inculte d’Abdelkader, courant dans les couloirs du metropolitain londonien à la recherche de la plume de sa tante, en fait situé derrière lui … ?

Nous devons privilégier l’effort, en particulier intellectuel. Lorsqu’un jeune de banlieue apprendra que son bac lui donne Dix points de plus sur sa carte électorale ! Dieux du Ciel, vous imaginez sa joie et celle de ses parents pitoyables nullités qui ne pourront voter, ayant gaspillé leur points en malversations diverses !

Pour que l’ascenseur social fonctionne, il faut rendre l’escalier impraticable….uhuhu !

ébahie dit: à

Benitoto facho : découverte d’un grand intellectuel qui part définitivement : quel dommage

hildenrath dit: à

pédagogue car juif : o.k;
mais cultivé car juif, certainement pas c’est un préjugé

JC..... dit: à

Pédagogue car juif est aussi un préjugé !

Vous pouvez décider aussi que, comme je le fais, « Liberté, Egalité, Fraternité » est un mille feuille (n=3) de préjugés !

ébahie dit: à

WGG / JC : dialogues de dames-pipi

Arthur dit: à

mais cultivé car juif, certainement pas c’est un préjugé

Un préjugé qui sent l’antisémitisme…

daniel dit: à

« courant dans les couloirs du metropolitain londonien à la recherche de la plume de sa tante, en fait situé derrière lui  »

ils sont en grève là dans le tube londonien !

geo dit: à

« Mes frères et moi, nous n’avons quasiment plus rien de commun. Mais c’est ça justement qui est intéressant. Comment c’est possible ? »

On peut imaginer, mais ce n’est qu’une hypothèse, que WG les ait exaspérés à vouloir leur faire partager à tout prix des obsessions dont ils ne voulaient pas entendre parler.

geo dit: à

Merci Barozzi pour cet extrait des « Choses », livre que je n’avais pas lu et que je ne lirai pas, votre extrait me suffisant amplement…Plat, terriblement daté.

hildenrath dit: à

cest vrai qu’on s’aliène des personnes à vouloir leur faire épouser des problématiques qui sont les nôtres. même sur l’écriture…..

Attila dit: à

C’est un premier roman, géo trouve rien de bien !

hildenrath dit: à

sans qu’il soit besoin de transfigurer en littérature…tout est dit

rose dit: à

>Attila
à sa gauche Francine. Lui sa tombe avec un beau laurier rose rose hé hé et des iris fanés et des messages y compris en japonais ; et des gens qui défilent jeunes vieux français étrangers belges, viennent dire bonjour à Albert et une émotion tangible. Un message en japonais, d’autres messages ça les par des pierres pour qu’ils ne s’envolent pas.

Plus loin, Bosco dans une parfaite simplicité, une croix de pierre grande recouverte de cailloux. En haut surplombant, un carré pose en losange couvert de signes cabalistiques : qui ? Hébreu, grec, signes francs maçons ?

rose dit: à

Quid.
Me suis répétée tant pis.
>Attila
Ne sais si vous voulez des auteurs autres que français ?

Si oui Terence Malick dans Les moissons du ciel pour votre incendie d’été.

gardel dit: à

Un cadrage impec. Deux messieurs vêtus de noir, de dos face à l’image d’une passerelle d’avion au bout de laquelle entre dans le cadre la silhouette d’une très belle fille, souriante, bien habillée et souple comme un mannequin et dont la décontraction se manifestait par l’insolite casquette siglée Reebok. M. Hollande et M. Fabius, parce que c’est d’eux qu’il s’agit, ont reçu la fille avec l’unanimité de sourires de rigueur dans ces cas-là. L’otage récuperée rentrait à la maison, saine et sauve, aucun signe de sévices ou d’atroces traitements (les journalistes, of course, avaient soigneusement omis d’évoquer tout éventuel coût de la patriotique cérémonie). Il y avait quelque chose de ridicule (pieuse litote) dans la séquence. Et cela m’a rappelé (sans aucun rapport, sauf des petits détails) un autre débarquement, il y a quelques années, lorsqu’un « poète » cubain, Armando Valladares, que les médias, et non seulement français, avaient choisi comme exemple de la terrible dictature dans ce pays communiste, descendait la passerelle d’un autre avion dans le même aéroport – même si la réception à peine moins cérémonieuse due à la ruse et à la discrétion de l’absent President d’alors, Mitterrand – était assumée par une poignée de répresentants officiels. Le « poète », après quelques années de geôle – parlons clairement, de goulag – avait supporté stoïquement tous types de tortures pour finalement se voir réduire son existence en prison à un bref déplacement quotidien en fauteuil roulant. Récits déplaisants publiés par les médias internationaux et des droit-de l’hommistes de toutes parts, mais démentis par la réalité: et voici qu’un garçon bien habillé, air sportif et gestes agiles, élégant, au sourire étincelant, sûr de lui, dévalant les marches vers ses libérateurs, exhibait une santé à toute épreuve, malgré le fait qu’aucun de ses rutilants vers n’avait encore connu la diffusion en vertu de leurs mérites intrinsèques. Point de signes évidents ou occultes; point, surtout, de fauteuil roulant. Totalement déconcertés, les intellectuels français qui ne juraient que par la liberté d’expression et l’impunité de la « poésie », ont fait mutis por el foro. Nonobstant le poète mutilé et sacrifié avait composé dans la prison quelques petits vers lamentables, avec un zèle égal à sa fonction dans la police de Fulgencio Batista. Peu après il a été nommé à Genève comme ambassadeur des Nations Unies aux Droits de l’Homme.

rose dit: à

Messages calés par des pierres. On aurait.dit des lettres d’amour. Je fus bouleversifiée.

Sinon l’expo.etait pour.celebrer me.me . centenaire de la naisse d’Edmond Charlot. Éditeur de l’arche et découvreur de.grand nombre.
Jean Amrouche.
Robles Montserrat etc.
Etc
Etc
Reviendrai.
Ai écouté religieusement le discours de Stockholm enregistré avec la voix de Camus.
Voix grave et pose et discours grave aussi. 13 mn.
Ai noté -et ai pensé à d’aucun ici- ce qu’il dit, vers la fin du discours, sur le rattachement de l’écrivain à l’humanité. Sur sa parfaite imprégnation de la dite humanité. Sur sa totale adhésion. Sur son refus de se sentie à part ou différent ou seul.

C’était -je vous le dis- de toute beauté. A vous l’écrire, je vais pleurer. Pour te, j’ai attendu trois jours.

C’était une.bande de copains ïnouie ; ils traduisaient Federico Garcia Llorca. Ils montaient des pièces de théâtre.
Charlotte a vécu 40 ans de plus qu’Albert alors qu’il est de 15.

Je vous donnerai mes notes + tard.

Ai écrit une notule dans le livre d’or ; ai signe rose. C’est moi.

Bises

rose dit: à

Pourtant
Charlot Edmond
Il a nommé sa librairie à Alger Les vraies richesses en hommage au livre de Giono nommé ainsi.

Th dit: à

Charlotte a vécu 40 ans de plus qu’Albert alors qu’il est de 15.

calculez l’âge d’Albert… un problème proposé en cours élémentaire 2ème année?

hildenrath dit: à

c’est très français, ce billet comme si tout découlait de sa première et normalienne ligne; ccela n’ôte rien à l’universalité du propos sur la fraternisation, je sais bien mais quand même

geo dit: à

« C’est un premier roman, géo trouve rien de bien ! »

Ya aucun style, aucun ton personnel Baroze! Un rapport de conseil d’administration! Y faut de la musique, de la mélodie dans la phrase Baroze! Lis Houellenbecq et du verras la différence entre l’absence de style sans style et l’absence de style avec style…Demande à WG, y va t’expliquer!

Zoon dit: à

Si la petite musique de Modiano était si simple, on ne s’en souviendrait plus, alors qu’elle est entêtante, inoubliable, inexpugnable… (Attila)

Bof. Dans trente ans, qui lira encore Modiano ? Dans dix ans, qui lira encore Pontalis ? Dans moins de dix ans d’ailleurs, les Français et les Européens devraient s’adonner en masse à des divertissements autrement plus prenants que la lecture.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…magnifique,!…j’ai aussi du syndrome de Nimby,…et infrastructures,…
…donc, la sensibilité des droits de l’individu et des collectivités face à l’état,!…
…étude des syndromes,!…avec quels clefs,!…etc,!…

…allez on n’a pas que cela à faire,!…

Widergänger dit: à

Non, je trouve que d’emblée, dès les premières pages, on sent immédiatement un style dans le roman de Perec. Un style, un ton particuliers. Quelque chose de lancinant qui vous prend et vous emporte. Moi, j’aime beaucoup le style lancinant de Perec. Une écriture blanche qui dit justement quelque chose d’extrêmement profond sur son époque. Une écriture de la déréliction.

Primerose dit: à

« Lis Houellenbecq »

L’homme qui sait écrire mais qui est incapable de finir un roman.
L’auteur majeur des cent premières pages.
Baroz lui est super bon sur les dix premières.
Il faudrait vraiment créer catégories spécifiques,
comme en boxe.

Widergänger dit: à

Les romans de l’intime pose un problème passionnant en littérature, la question du silence, qui semble être au fond le grand désir de Pontalis : écrire sans déranger le silence.

Blanchot a écrit tout un article sur ce thème, « Le paradoxe d’Aytré », c’est dans La part du feu. Il cite Eschyle qui rend bien compte du but que poursuit Pontalis : « l’énigme se révèle à qui sait réserver le silence dans la parole. »

Écrire pour échapper au sens, c’est au fond la grande obsession de tout véritable écrivain.

Widergänger dit: à

« Garder le silence » est une belle expression en français.

le fez de mon pere dit: à

Je te l’ai déjà dit, dutrou…ta maman t’a menti…ton papa n’est pas ton papa et ta tante est en fait ton grand-père…et t’es pas marrant du tout, mais alors pas du tout…en fait t’es aussi marrant qu’une lettre du service des Impôts…et tes commentaires ont autant d’intérêt pour moi (et je pense pour le reste des bloggeurs ici) que ceux d’une teigne savante…t’es embarrassant…pov’type…

Polémikoeur. dit: à

Un gros oiseau disparu il n’y a que quelques siècles
peut-il être qualifié de préhistorique ?
Il est question, un peu plus bas, de l’aepyornis, de Madagascar.
Il y avait aussi le moa, de Nouvelle-Zélande.
Tous deux ont sans doute pâti de l’arrivée,
sur leur territoire, d’une espèce très invasive :
Homo sapiens (bis).
Toujours est-il qu’ils ne sont pas plus préhistoriques
que Christophe Colomb, par exemple.
Jurassiquement.

Polémikoeur. dit: à

Christophe Colomb ?
L’œuf… de Christophe Colomb !
Oviparement.

Bloom dit: à

les Français et les Européens devraient s’adonner en masse à des divertissements autrement plus prenants que la lecture.

En France, on a de la place pour l’organisation de chasses aux étrangers extra-européens, épreuve individuelle ou collective, en solo ou en meute; avec des équipe européennes mixtes comprenant , outre des hexagonaux, des britanniques, danois, autrichiens, allemands…

JC..... dit: à

La troisième question éliminatoire est beaucoup plus simple : « Les Lois de la République sont-elles supérieures aux Lois de Dieu, telles qu’énoncées au Livre Saint ? »

JC..... dit: à

Une autre question éliminatoire pourrait être : « Etes vous prêt à parler la langue, adopter la culture, respecter les mœurs du pays européen qui vous accueille, en mettant au second plan votre ancienne culture ? »

(… je vais investir dans les chantiers fabriquant les pneumatiques et le pagaies… cette question là, elle va faire mal !)

Polémikoeur. dit: à

Allô ?
Ce serait pour un petit nettoyage matinal…
Oui, entre six et sept, un coup de jet, merci !
Balayeusement.

hildenrath dit: à

i,e question : mettez-vous en dooute la portée psychanalytique des ritournelles sur les racines, les repères et les heureux pères , et toute la sauce dans laquelle a mijoté la fraternité pas secrète du tout de la culture française?

JC..... dit: à

N’oubliez pas de conserver précieusement le 7:29 en témoignage d’une pensée rétrograde absolument, délicieusement, divinement boboïde !….

JC..... dit: à

… car nous le savons tous ici, et depuis longtemps, Polémikeur est un vieux crouton à la dérive …

Polémikoeur. dit: à

Glaneur de signes, pas semeur de taches.
Savonniaisement.

Polémikoeur. dit: à

Pluriel de majesté ?
Modestueusement.

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