de Pierre Assouline

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La République des livres
Une certaine idée de la France d’avant

Une certaine idée de la France d’avant

Tous les historiens ne sont pas aussi des écrivains, il s’en faut. Certains ont la plume si lourde, si peu inspirée, que cette absence manifeste de talent dans l’art du récit peut dégrader sinon déprécier les fruits d’une recherche parfois remarquable. Il faut croire que les contre-exemples sont rares puisqu’on en revient toujours à Michelet. Récemment, lorsqu’une partie de l’œuvre du médiéviste Georges Duby est entrée dans la collection de la Pléiade, on remarqua que les historiens n’y étaient qu’une poignée : Hérodote, Thucydide, Froissart et, bien entendu, Michelet. Une telle consécration dans le panthéon de la littérature ne va pas sans risque. Comme si elle était exclusive et que les qualités de plume ne pouvaient s’exercer, en même temps et dans les mêmes livres, qu’aux dépens de la rigueur du chercheur, de l’exigence de son érudition, et que l’impression sur papier bible et sous reliure en peau de mouton allait figer à jamais une œuvre en mouvement.

Patrick Boucheron, qui est aussi un écrivain dans son travail d’historien (voir notamment son Léonard et Machiavel et son discours inaugural au Collège de France), avait loué cette nouvelle Pléiade dans un article de la revue L’Histoire intitulé fort à propos « Georges Duby est encore un collègue ». Au fond, estimait-il, c’est moins de ses prédécesseurs historiens dans cette même collection qu’il faudrait le rapprocher que de Lévi-Strauss et Foucault « qui eurent en commun l’ambition de faire advenir un nouvel âge des sciences humaines en développant leur art de la pensée par un certain usage de la langue française ». Difficile de ne pas conserver ces lignes à l’esprit en lisant trois livres d’historiens parus il y a peu et qui partagent, outre leur formation, un même souci de la forme, « ce fond qui remonte à la surface » comme disait Hugo.

Jean-Noël Jeanneney (1942) a choisi la forme traditionnelle des Mémoires, c’est d’ailleurs précisé sur la couverture même sous le titre Le Rocher de Süsten (425 pages, 25 euros, Seuil). Ce premier tome, qui couvre ses quarante premières années et s’interrompt donc en 1982, se distingue de la plupart des souvenirs après coup en ce qu’il se fonde sur les innombrables carnets dans lesquels il tint son Journal. Il nous fait pénétrer dans l’intimité d’une famille de la grande bourgeoisie plutôt agnostique, même pas baptisé du côté Jeanneney, protestant mais surtout pour la morale de vie du côté Monod. Religion : Républicain. De grands serviteurs de l’Etat, dynastie initiée par la haute figure du grand-père qui oeuvra au gouvernement tout près de Clemenceau pendant la guerre et fut le dernier président du Sénat de la IIIème République, poursuivie par le père, ministre du général De Gaulle et premier ambassadeur en Algérie indépendante, enfin par le fils, doté d’une intense, irrépressible, inaltérable curiosité pour les choses de la politique.

Historien de la politique, de la culture et des médias, dramaturge et documentariste, il a aussi été acteur de « l’histoire du présent » à la tête d’institutions (Bnf, Radio France, RFI), de missions officielles (Bicentenaire de la Révolution)  ou de ministères (sous Mitterand), autant d’expériences qui transparaissent dans le journal extime qu’il dévoile tous les samedis matins à 10h sur France Culture en se mettant, de concert avec un invité, en concordance avec les temps. A travers son générique se profile déjà une manière d’autoportrait : apologie du regard éloigné qui doit autant à Montesquieu qu’à Lévi-Strauss, goût des époques passées comme de pays éloignés ainsi que Racine y invitait, toutes choses dont on peut être comblé sans en être rassasié eut dit le Général… Souci du mot juste, curiosité de l’étymologie, goût du retour à la source latine. Une écriture classique dans la plus noble acception du terme, nourrie de la fréquentation des meilleurs auteurs (on ne s’étonne pas qu’il ait consacré l’une de ses récentes émissions du samedi matin à Giraudoux).

Une courtoisie d’un autre âge mâtinée d’un humour dépourvu de malveillance (contrairement à la dérision, ce poison), d’une espièglerie de bon ton et d’un sens aigu de la litote ou plutôt de l’understatement tant il y a de secrète jouissance dans cette retenue si anglaise. Ainsi du grand professeur, qu’il admire et qui le déçoit lors d’un entretien : « J’aurais aimé que la vie me permit de rencontrer Raymond Aron à une autre hauteur ». Il en faut beaucoup pour l’encolérer. Malgré le nombre d’allers et retours dans la chronologie qu’offre le volume, ce sera peut-être pour le prochain à l’épreuve du pouvoir et de quelques récentes fameuses polémiques autour de la nature d’un fascisme français qui l’opposèrent, avec d’autres issus de la rémondie (ainsi nomme-t-il la bande des anciens élèves ou de ceux qui avaient été sous l’influence de René Rémond à SciencePo ou Nanterre, Pierre Milza, Serge Bertsein, Philippe Levillain, Jean-Pierre Azéma, Antoine Prost, Jean-Pierre Rioux, Jean François Sirinelli…) à l’historien israélien Zeev Sternhell qui ne les avaient pas ménagés.

« L’histoire est-elle une science ? Son exercice laisse trop de place à l’imagination, dans les interstices des sources, pour qu’on revendique ce terme pour elle. Mais je vérifiai, au long de ces années de travail, qu’elle devait être une discipline. Avec, de surcroit, chemin faisant, le plaisir de constater que la quête d’une forme adaptée, d’un style efficace apportait un bonheur intime »

Il était autorisé par son père alors ambassadeur à assister à ses réunions de travail dans un coin au fond de la salle en raison de son « habitude des secrets d’Etat ». Ses portraits sont épatants (Malraux, Jean Guitton, Henri Fesquet, Edgar Faure, Bertrand de Jouvenel sans oublier De Gaulle et Mitterrand) et d’autant plus implacables que les flèches y sont décochées sans violence apparente, mais ce n’est pas qu’un livre de rencontres même si elles l’ont fait. Tout le long court en filigrane une méditation sur la part de contingence dans le destin des hommes qu’il évoque les Wendel, maitre des forges, l’argent caché, la synarchie, les mythes politiques, l’influence des milieux d’affaires dans la vie publique. Mais rien n’est plus touchant que ses souvenirs d’un intense bonheur pendant les cinq années rue d’Ulm en raison de la « miraculeuse liberté » dont y jouissaient les élèves-fonctionnaires de l’Ecole Normale – des étudiants rémunérés en somme. Le mémorialiste alors rend les armes quitte à passer pour un personnage de Jules Romains, celui des Hommes de bonne volonté , autant Jallez que Jerphanion, l’écrivain que l’homme politique.

Jules Jeanneney, son grand-père, avait été opéré de la prostate par Gaston Nora, le père de Pierre Nora (1931). Cela crée des liens, lesquels furent mis à l’épreuve durant la guerre quand les Jeanneney accueillirent les Nora réfugiés à Grenoble. D’aucuns gloseront sur la ténacité de l’entre-soi et des réseaux des élites héréditaires où d’autres verront des affinités électives issues de fortes et durables amitiés entre familles- et plus encore quand la vie fait que certains des descendants deviennent collègues. Ainsi ne s’étonne-t-on pas de retrouver le nom des Jeanneney dans Jeunesse (232 pages, 18 euros, Gallimard) que l’historien, éditeur (depuis plus d’un demi-siècle chez Gallimard) et académicien Pierre Nora a voulu comme des antimémoires.

Comme son titre l’indique bien, il s’agit de sa première époque qui court jusqu’en 1965. Plus volontiers porté à l’introspection et à l’exploration des dilemmes, culpabilités et cas de conscience, c’est un fidèle autoportrait dans la forme déjà puisqu’il relève d’un genre hybride entremêlant les « lieux de mémoire » et l’« ego-histoire ». L’auteur y fait fi des limites chronologiques et des exigences de la continuité. L’Occupation y occupe une place essentielle. C’est peu de dire que Pierre Nora est né à l’âge de 12 ans en 1943 quand le maire d’un village du Vercors a accepté à ses risques et périls de le cacher dans sa propre maison avec sa mère et ses frères et soeur.

Déjudaïsé et profondément assimilé, Nora n’en est pas moins demeuré profondément juif. Par son vécu de la persécution, par le sentiment de l’héritage et « par une évidente proximité existentielle ». Autant dire une certaine inquiétude, plus proche de l’intranquillité que de l’angoisse. Le judaïsme lui apparait avant tout comme une histoire, plein d’autres choses (civilisation, culture, religion etc) sans jamais cesser d’être une histoire. Ce qui ne dissipe pas pour autant toute ambiguité ainsi que l’illustre bien l’amitié nouée entre Gaston Nora et Xavier Vallat, que l’auteur rapporte éclairée par les débats qu’elle avait suscités au sein de la famille.

Les deux hommes s’étaient liés dans l’horreur des tranchées de la grande guerre, et plus encore après que le premier soit allé chercher le second à l’agonie dans le no man’s land entre les deux lignes de feu, pour le ramener au péril de sa vie, le soigner et le sauver. Une vingtaine d’années après, le même Xavier Vallat avait glissé de nationaliste chrétien à antisémite d’Etat, ce qui n’avait pas échappé au gouvernement de Vichy qui lui avait confié le poste de Commissaire général aux questions (et non aux « affaires ») juives en 1941 et 1942. Entre temps, en 1936, il avait interpellé Léon Blum à la Chambre dans une harangue qui a marqué, préférant pour  gouverner la France n’importe quel paysan enraciné que ce « talmudiste subtil ». Ce fut une première alerte à la suite de laquelle Gaston Nora lui aurait dit : « Si j’avais su, je t’aurais laissé où tu étais ». N’empêche qu’il assura ensuite que, durant l’Occupation, à plusieurs reprises Vallat le prévint de rafles qui le visaient ainsi que sa famille et l’adjura de foutre le camp au plus vite après la nomination de son successeur Darquier de Pellepoix. Lorsqu’il fut traduit en justice en 1947, il sollicita le témoignage en défense de son ami Nora, lequel ne se fit pas prier pour payer sa dette à son endroit. Une réaction caractéristique d’un « patriote français typique des derniers représentants du franco-judaïsme », ce qui est bien vu même si on a connu un Joseph Kessel, juif très éloigné de ce microcosme là, témoigner dans la même circonstance au procès de son ami de jeunesse le journaliste Georges Suarez, lequel n’en fut pas moins fusillé pour sa collaboration avec l’ennemi. De la loyauté en amitié lorsqu’elle transcende tout clivage politique.

Au fond, il ne définit jamais aussi bien son identité qu’en la situant entre mémoire et histoire, la judaïté et la France, ni tout à fait l’un ni tout à fait l’autre mais toujours entre les deux pour finir historien de la mémoire, non sans rendre au passage un hommage appuyé et mérité à son collègue américain Yosef Yerushalmi, auteur notamment du maitre-livre Zakhor, qui l’a aidé à se dépêtrer dans la zone grise de sa double conscience. Cette position inconfortable a été le drame après avoir été les grands heures de ce qu’on a appelé le franco-judaïsme dont les Nora (qui signifie « redoutable » en hébreu), anagramme d’Aron, vieille famille israélite enracinée en Moselle depuis le XVIIème siècle sinon avant dans le domaine du roi Stanislas en Alsace, furent l’illustration. Il n’y reste que des noms sur des tombes. Le phalanstère des Nora est ailleurs. Il porte le nom de La Cour des Hayes, leur propriété familiale des Yvelines en bordure de la forêt  acquise par Gaston Nora en 1938 et sans cesse augmentée afin que chacun y ait sa maison et que le noyau n’explose, comme souvent à la disparition du patriarche.

De tous les portraits colligés dans Jeunesse, celui de son frère Simon Nora est certainement des plus poignants. Non que la destinée de l’homme fut pathétique mais elle trouble, ce qui le rend plus attachant encore : ancien résistant, énarque, brillant haut fonctionnaire promis aux plus hautes destinées, cet homme de caractère au charme certain (« un seigneur » !) a certes eu un parcours qui suscita l’admiration mais s’arrangea pour être mal vu de tous les présidents successifs de la Vème république. Trop indépendant, trop fidèle à ses convictions, trop exigeant, trop courageux, trop… Et si la somme de ces qualités n’était pas tout simplement constitutive d’un certain orgueil, son jeune frère n’aurait-il pas enfin trouvé la clé de ses échecs successifs ? Pierre Nora admet l’hypothèse et se fait vite une raison quant à l’effet de ces échecs : qu’importe que le grand commis de l’Etat ait été promis aux plus hautes fonctions (gouverneur de la Banque de France, ministre des Finances, premier ministre…) pour n’en exercer aucune ; qui se souviendrait de lui ? alors que son empreinte humaine sur ceux qui l’ont connu est toujours aussi prégnante des années après sa mort. Les siens lui vouent un culte – que demander de plus ? Au fond, il aura illustré la devise d’Emmanuel Levinas destinée non à ceux qui veulent réussir dans la vie mais à ceux qui veulent réussir leur vie : « Recevoir, célébrer, transmettre ». Un antidote à la Rolex de Séguela.

Pierre Nora se refuse à y voir des échecs alors qu’il n’hésite pas à reconnaitre sa propre dilection pour l’échec : trois fois recalé à l’entrée à Normale sup, une spirale qui laisse des traces comme si l’inconscient avait dressé tous les obstacles face à la volonté de fer de l’étudiant. La faute au doute qui le ronge, un mal qu’il nomme « l’inconfiance » là où d’autres parleraient de manque de confiance ou de défaut d’assurance. Mais à la réflexion, une fois l’agrégation d’histoire en poche, un choix par défaut car dans les années 60 c’était l’agrégation montante, il ne regrette rien car à la sortie la prestigieuse école lui aurait offert, selon lui, une vie moins riche, moins féconde, moins intéressante. Peut-être ne se serait-il pas retrouvé prof au lycée Lamoricière à Oran de 1958 à 1960 et n’en aurait-il pas ramené au retour son premier livre sur Les Français d’Algérie, une analyse au scalpel du porte-à-faux historique dans lequel se trouvaient les pieds-noirs, lesquels dans leur ensemble ne lui pardonnèrent pas sa distance critique, la froideur de ses jugements et, pour tout dire, sa stigmatisation de leurs comportements durant les « événements ». Ce n’était pas un livre de circonstance car il fut l’embyron de tout ce qui suivrait. Ce fut son seul engagement politique, à croire que cela le vaccina puisque par la suite, il voulut être l’homme-sans-opinion, le spectateur dégagé tout en engageant les autres au Débat et dans les Lieux de mémoire, enseignant longtemps dans deux institutions (SciencesPo et l’Ecole des hautes études) tout en y étant marginal, l’homme-d’à-coté en quelque sorte, par… inconfiance.

Michel Winock (1937) aurait également pu intituler son livre « Jeunesse » car le ressort en est identique, mais il a préféré le placer sous le signe de Verlaine. Jours anciens (188 pages, 18 euros, Gallimard) possède un charme égal à celui qui se dégage des livres de ses deux amis et collègues, même s’il est d’une autre facture. Lui n’est pas issu d’un milieu privilégié, tout au contraire, ce qui change beaucoup de choses. Une famille modeste, nombreuse et heureuse issue d’un village du Pas-de-Calais du côté de Saint-Omer dans un paysage anéanti par la guerre, une enfance catholique de fils de prolétaires à Arcueil rythmée par la messe du dimanche, les vacances en colonies avec levées aux couleurs et les parties de foot, un imaginaire balisé par le triptyque Création/Incarnation/Amour, des souvenirs d’école qui semblent remonter au XIXème siècle dans lesquels on ressent l’imprégnation péguyste (un univers d’encre, de papier, de dictées, de plumes sergent-major, de leçons de morale et d’instituteurs en blouse grise, de Larousse illustré en prix de fin d’année), la lecture passionnée et hebdomadaire du journal de Tintin, l’abonnement aux Jeunesses musicales de France, l’omniprésence du spectre de la tuberculose dans la vie quotidienne… Une France vouée à deux Eglises rivales (catholicisme et communisme) émaillent ce récit dont un détail donne l’esprit : il n’y est pas question du « train-train » des rituels religieux mais de leur « tran-tran », expression qui en est la forme surannée. C’était un temps où on se mariait tôt et jeune, où Paris était une ville noire, immeubles et monuments disparaissant sous la crasse (Malraux ministre fera ravaler les façades en 1963), où on lisait le Désert de l’amour de Mauriac et Vie et aventures de Salavin de Georges Duhamel…

De longue date travaillé par sa fibre littéraire (son récit familial Jeanne et les siens et sa biographie de Flaubert en témoignent), il ne cesse jamais d’être historien ; on le surprend ainsi à historiciser le nom de baptême d’une rue, d’un lycée, d’une bibliothèque et développer là où d’autres se contenteraient d’évoquer le lycée Lakanal ou la rue Danton sans s’attarder. Déformation professionnelle, on ne se refait pas.

Jeune adulte, on le voit se passionner pour l’avènement de Pierre Mendès France dans les idéaux duquel il se reconnait, se nourrir des articles de l’Express, découvrir le théâtre à travers les expériences de Jean Vilar au TNP, s’interroger sur le caractère scientifique ou non de l’Histoire et ne pas s’autoriser à imaginer un jour entrer à Normale sup, même pas l’agrégation, tout juste le Capes de Lettres : « Le frein social est ici évident ». Ce qui n’empêchera pas la volonté de le desserrer et de finir professeur d’histoire contemporaine à SciencesPo, éditeur au Seuil où il co-anima la riche collection « L’Univers historique ».

Même si les pages où Michel Winock évoque son apprentissage de la complexité et le virage fondamental des années 1956-1957 dans son engagement à gauche, celles où il exprime peut-être le plus profondément sa vérité sont celles qu’il consacre à son éducation religieuse. Il a rompu avec le catholicisme vers l’âge de 20 ans pour engager sa foi dans des chemins plus en harmonie avec sa prise de conscience politique à la faveur de la guerre d’Algérie mais…

« … Je reste marqué par cette éducation religieuse, que je le veuille ou non. Une part de mon paysage secret est composée de vitraux et de rosaces d’églises romanes et gothiques, de cloitres et de chorales, d’abbés fraternels et de prêtres-ouvriers… La cornette de la sœur Valentine bat de l’aile dans mes songes et la pluie rouge tombée sur mon brassard de communiant le 7 juin 1947 reste indélébile. »

C’était un temps où le collectif primait encore sur le particulier, un temps où l’individualisme n’était pas l’alpha et l’oméga des comportements, un temps où les gens avaient foi dans le Progrès. Depuis, les repères ont changé mais assiste-t-on pour autant à un bouleversement de paradigmes tel qu’il faille parler, comme le fait Michel Winock, d’« une autre civilisation » à la faveur du bouleversement technologique ?

Dès le lycée, le meilleur ami de jeunesse de Jean-Noël Jeanneney s’appelait Philippe Levillain, celui de Pierre Nora s’appelait Pierre Vidal-Naquet et celui de Michel Winock était Jean-Pierre Azéma. Tous les six sont devenus historiens. Ces trois livres ruissellent de gratitudes pour les maitres, ceux qui les ont formés, éclairés, engagés, influencés, illuminés parfois ; mais ils sont faits d’un alliage si rare d’intelligence, de sensibilité et d’honnêteté qu’ils dispensent de se poser la question ritournelle qu’aucun de ces auteurs ne se pose (C’était mieux avant ?). Il s’en dégage une certaine idée de la France d’avant qui rend non pas nostalgique mais mélancolique. Les trois donnent le rare sentiment, doux, réconfortant et triste à la fois, d’avoir été écrits par certains des derniers témoins d’une époque intellectuelle dont nombre d’enjeux doivent paraitre obsolètes à bien des esprits d’aujourd’hui, par des humanistes issus d’un monde révolu lequel, par ses idéaux, ses valeurs, ses principes, ses cas de conscience, doit faire l’effet d’une Atlantide engloutie.

(Photos Henri Cartier-Bresson)

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commentaires

1 349 Réponses pour Une certaine idée de la France d’avant

puck dit: à

je le remets parce qu’elle tartignole :

question : Comment peut-on être roi des juifs et crucifié ?

réponse de Jazzi : Parce que les Juifs l’ont demandé avec insistance aux occupants romains.

renato dit: à

«… a côté de la plaque. », dit par l’aigrie est un compliment.

Bloom dit: à

Pâque(s), pas que.
Easter, aussi, à Dublin
Oster, Ostern, Osterfest, etc. à Worms
Pessa’h à Ashkelon
Peysekh, comme disait I.B. Singer…

Pas que…

Jazzi dit: à

T’as pas de chance, puck, ta petite provoc à deux balles ne prend pas !

Jazzi dit: à

Salut, de nota !
Trop dur, ton jeu…
Les j’aime pas de Perec sont plus étonnants que les j’aime.

Jazzi dit: à

Les Ehpad c’est l’avenir, renato. J’ai trouvé aussi des propositions d’investissements dans ma boîte mail !

Patrice Charoulet dit: à

CIORAN (suite)

L’émission dont je viens de parler reçoit le mardi 30 mars à 10h Nicolas Cavaillès, celui qui a dirigé l’édition des « Oeuvres » de Cioran, en Pléiade. Ce livre de 1728 p.coûte 64 euros.J’en recommande l’acquisition.

puck dit: à

Jazzi ce n’est pas du tout de la provoc, c’est juste que j’essaie de comprendre.

tu vois j’ai un de mes gamins quand il était petit il voulait aller à la catéchèse, bon on l’a envoyé, un soir pendant qu’on bouffait elle nous sort : « les juifs sont méchants » je lui dis « ah bon pourquoi ? » elle me réponde « parce que les juifs l’ont tué » je lui demande « qui t’a dit ça ? » elle me répond « c’est la dame qui fait le catéchisme ».

ni une ni deux elle n’y a plus remis les pieds, à la place elle a été dans un truc œcuménique sympa, et ensuite j’ai été voir cette dame pour lui expliquer qu’il ne fallait pas raconter des conneries de ce genre aux gamins ! sauf que la vieille conne elle ne comprenait pas pourquoi ! du coup je lui expliqué par a + b que c’était une sale conne !

et là tu me sors la même chose ? tu comprends bien que ce n’est aps de la provoc de te dire que tu n’es qu’un sale con de sortir des conneries pareilles !

ce n’est pas de la provoc Jazzi c’est juste essayer d’expliquer aux gens quand ils pondent des conneries, ce qu’on aurait dû faire avant ! dans les années 30 !

et pour couronner le tout, et probablement pour justifier ta phrase débile tu nous sors l’extrait d’un texte de Renan qui enfonce le clou dans le registre de la connerie !!!

ça t’arrive de réfléchir Jazzi ?

puck dit: à

cet extrait de Renan, on croirait lire Carl Schmitt : le peuple c’est la loi, la loi des juifs a condamné Jésus donc les juifs sont responsables.

essentialiser en passant pas la loi commune, c’est-y pas génial comme démonstration ?

avec ce raisonnement on comprend qu’un juif vivant au 21è siècle doit continuer de porter la responsabilité d’un type crucifié il y a 2000 ans.

et ça c’est la définition même de l’antisémitisme chrétien.

puck dit: à

pour une religion qui repose sur l’amour et le pardon : tu parles d’une vaste hypocrisie.

MC dit: à

Piteuse défense, MS ! On aimerait bien connaître lesquels! Avec votre faculté de distorsion des textes qui vous rend inimitable…😊😋😋😋

puck dit: à

on voit là que le christianisme a conservé dans son essence une veine de marcionisme indécrottable, l’amour et le pardon ? pour une religion qui est construite sur la haine et la recherche d’un bouc émissaire dont l’existence lui permet elle-même d’exister.

rose dit: à

renato dit: à
Ici, D., une démonstration, les gestes sans mots suffisent, je crois :

Oui.
Éblouissant.
Ai retenu le romarin, l’os et la double panure.

À table !

rose dit: à

Jazzi dit: à
Les Ehpad c’est l’avenir, renato. J’ai trouvé aussi des propositions d’investissements dans ma boîte mail !

🤪

Non.
L’avenir va vers vieillir chez soi épaulé par des auxiliaires de vie.

Marie Sasseur dit: à

Le courtaud se sent obligé de rire jaune, avec effusion. Je reste insensible à la courtisânerie. Un antisémite qui avance avec fourberie trouvera bien un bénitier vers le lequel se courtber.

Marie Sasseur dit: à

Enfin bref, le Courtaud a toujours la tête des du trottoir.

Marie Sasseur dit: à

Lire : près du trottoir.

Marie Sasseur dit: à

Courtaud a de plus cette faculté d’oublier ce qu’il a posté ici, il y a moins d’une semaine, genre  » moi , vous me trouverez toujours du coté de Renan »

Du côté des antisémites de certains calottés, ça fait un bail que l’on a fait le tour du sujet.

christiane dit: à

Merci, soleil vert et Patrice Charoulet pour les recherches années passeest du blog à Passou et pour les infos Cioran et N. Cavaillès.

Marie Sasseur dit: à

Charoulet, je vous recommande la lecture de la miss Springora. Certes un peu nunuche mais l’un dans l’autre, vous allez économiser au moins 40 euros.

Jazzi dit: à

Ton gamin qui devient ta fille au cours du même repas, c’est le résultat d’une éducation non genrée ou du transexualisme express, puck !
Commence déjà par lire Renan, tu verrais qu’on est loin du catéchisme.
« Vie de Jésus » ne constitue que le premier volume d’une histoire globale du christianisme. Un ambitieux et éclairant programme que Renan mena à son terme.
Rien à voir avec ton couplet imbécile sur l’établissement de l’antisémitisme chrétien.

Janssen J-J dit: à

ce soir, après une journée harassante… @ jzmn @ bloom @ mj-perec @ puck @ MS, etchetéra.

1. je constate que nous n’avons pas la même compréhension herméneutique du terme de « penseur ».
2. que l’excellent Pierre Singaravélou est connu par d’aucuns. Je viens de le découvrir, cosignataire avec Q. Deluermoz d’une remarquable « histoire des possibles, approches contrefactuelles et futurs non advenus », réédité chez Points Essais en 2019… Une petite merveille qui pourrait bien ravir nos érudits, de bonne et robuste constitution avec le noble genre de la SF.
3. On ne va peut-être pas lire la liste des plaisirs et déplaisirs de Georges Perec pour y trouver une intruse. Pas ce soir, du moinss. Les yeux fatiguent.
4. Cette ‘dame cathé’ avait de bonnes références. Tous les ans, elle faisait le pèlerinage d’Oberammergau en Autriche qui la confortait dans sa conviction de la méchanceté foncière des juifs ayant mis à mort le meilleur d’entre eux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oberammergau
Signalons l’inégalé portrait de ce rite ancestral, dans l’anthropologie de J Favret-Saada et J Contreras… Une admirable étude, s’il en est.
5. Il fallait sans aucun doute avoir lu à donf le Renan pour pouvoir pondre à temps un « goût de Jésus » en vue d’une sortie équilibrée prévue à Pâques-Covid21. Le matraquage publicitaire en est pas mal au point. Bravo.
Révisez vos confession, il semblerait que sur Augustin, persistent de légers flottements.

@ A bientôt, BN à tous.tes,

Marie Sasseur dit: à

Depuis que la tafiole a samplé Renan, il a le goût de l’antisémitisme cretin.

Marie Sasseur dit: à

. Cette ‘dame cathé’ avait de bonnes références. Tous les ans, elle faisait le pèlerinage d’Oberammergau en Autriche qui la confortait dans sa conviction de la méchanceté foncière des juifs ayant mis à mort le meilleur d’entre eux.

Ptdr.

Sans compter que Renan aimait bien la Germanie.

Jazzi dit: à

« L’avenir va vers vieillir chez soi épaulé par des auxiliaires de vie. »

Pas pour les financiers intéressés au retour rapide sur investissement, rose.
Nos boîtes mails sont pleines de propositions en ce sens.

MC dit: à

« Me trouver du côté de Renan « égale brevet d’antisemitisme maintenant? Voici du nouveau façon « Terreur dans les Lettres « et massacre gratuit d’un grand érudit. Pitoyable, on vous dit!

Janssen J-J dit: à

Il est politiquement incorrect car homophobique de traiter les gens de tafioles. Pédéraste est déjà bien suffisant. Antisémite, non, ça, c’est franchement dégueulasse ! Quant à crétin, là, ça dépasse vraiment les borgnes de la Charité chrétienne, même si la racine de la dent dure est d’idoine extraction. Bàv,

(NB / @ PC – je pense que l’œuvre de Cioran ne peut pas être réduite à une coupable complaisance à l’égard des amours de Gaby Matzneff & Cesaria Evora. Ce serait vraiment trop réductible, je crois).

Marie Sasseur dit: à

 @Me trouver du côté de Renan « égale brevet d’antisemitisme maintenant? 

C’est évident Courtaud, et pas de maintenant aujourd’hui, cette goutte de mauvais goût et de suffisance qui a fait déborder le trop-plein…
Je vous ai déjà demandé de ne pas salir mon écran, avec vos provocations.

MC dit: à

On ne connaît Marcion que par Harnack, Puck. Lui même corrige plus ou moins clairement dans la dernière édition française.Vous feriez bien de preciser un peu à quel aspect du Marcionisme vous faites allusion. MC

Marie Sasseur dit: à

Tu peux aussi t’approprier le qualificatif tafiole. Il concerne d’abord les lâches et les veules.

Marie Sasseur dit: à

Courtaud ne connaît Marcion que par Harnack. Nuance.

Marie Sasseur dit: à

Il a les références idoines, cet antisémite.

Janssen J-J dit: à

keuf tafiole ????, ça fait mauvais genre quand même, et pas très crédib’ dans la virile maison Poulaga où yak des héros ! – Bon maintenant, c’est l’heure… J’y vas, vous aussite, avez besoin d’oublier toute cette bande de lâches et veules, hein ! Avez bien droit à un peu de beauté, non ? Bàv et à Audrey Pulvar.

D. dit: à

Il aura fallu trois mois pour que les agences du Ministère de la Santé se décident à appeller les +75 ans pour leur proposer un rendez-vous de vaccination Covid.

D. dit: à

et leur proposer

christiane dit: à

@P. Charoulet

« datoria unui om singur este sa fie si mai singur.»

«L’autre te diminue, car il t’oblige à jouer un rôle. »

Cioran (traduit par N. Cavaillès)

D. dit: à

C’est du latin ?

christiane dit: à

D.
Traduction de la première pensée :

« Le devoir d’un homme seul est d’être encore plus seul. »

christiane dit: à

D.,

C’est la fin d’un entretien que je lisais où Nicolas Cavaillès évoquait les pensées et l’écriture de Cioran (qu’il a traduit) :
« Twitter et avatars font trop le jeu de l’immédiateté, de la superficialité, du divertissement et de «l’échange» pour être comparés au fragment cioranien (qui, d’ailleurs, dépasse généralement l’absurde contrainte des 140 signes). Mais voici malgré tout deux citations de Cioran qui me tiennent à cœur :

«Datoria unui om singur este sa fie si mai singur.»

«L’autre te diminue, car il t’oblige à jouer un rôle.»

christiane dit: à

Ah, encore une petite chose, Patrice Charoulet, dans l’émission de demain quand Nicolas avait parlera de la fascination du mal pour Cioran, il y a une différences tout à fait étonnante qu’il fait entre le Créateur pas très recommandable et le Dieu bon mais totalement impuissant parce que bon.

christiane dit: à

Cavaillès (avait)

MC dit: à

Si vous en etes restée à l’Harnack contemporain de Guillaume II , Sasseur, autant vous dire ue mle livre a été sérieusement refondu ces dernières années par des chercheurs contemporains. Au point de n’etre plus reconnaissable.
D’autres textes? J’aurais pu citer Irénée de Lyon, au IIIeme siècle de notre ére, meme si je doute que cette référence-là vous agrée.Je m’en moque, d’ailleurs.
Quant à penser que je « courtise votre bienveillance », c’est rejouer au naturel la scene de Bélise dans les Femmes Savantes, qui se croit courtisée un peu par tout le monde et qui, dans les faits, ne l’est par personne…Soyez grotesque en paix!

Marie Sasseur dit: à

Courtaud peut garder son Renan et son Marcion. On, moi, j’ai bien compris les  » theses » antisémites savantes qu’il revendique. L’autre jour il faisait l’éloge de la maréchale de Montretout. Courbé, tout en manière,, la tête près du trottoir.
Alors il peut bien essayer de donner le change et oublier ses commentaires.
Pour le reste , c’est anecdotique, mais sur youtube, il ressemble à ses écrits.
Rip.

Marie Sasseur dit: à

Courtaud, le claude vorilhon du blogapassou, le gilbert Bourdin de la fin du monde, le renanien par conviction antisémite, c’est assurément une certaine idée du rance.

JiCé..... dit: à

Mardi 30 mars 2021, 6h51, 12°

Toutes les religions se valent, témoignage cruel de l’humaine imbécillité, inventive depuis la nuit des temps…

Marie Sasseur dit: à

En outre, les « thèses » de Renan, son  » nationalisme  » allait bien au-delà de sa réécriture politique du christianisme, tel que véhiculé encore aujourd’hui dans certaines églises françaises.

B dit: à

Encore faut il fréquenter les Églises pour de rendre compte. Moi je n’y rentrais que quand il y avait concert. Le reste ne m’intéresse pas bien que le Discours puisse représenter un danger ou un bienfait pour l’humanité croyante et non croyante.

B dit: à

L’acoustique des lieux se pose en avantage pour certaines oeuvres, je ne possède pas la culture basique suffisante à statuer sur ce point cependant quel plaisir quand dehors l’on cuit de se réfugier dans une église qui plus est pour entendre des musiciens er autres choristes. Vivement l’été torride et nos lieux consacrés enfin vaccinés.

B dit: à

D, concernant le catéchisme, je garde dans mon album le souvenir d’une agression, un gamin m’avait flanqué de la colle au visage peut être bien, vous savez cette colle qu’on aurait mangé car elle sentait l’amende. Bien évidemment, comme cela a constitué une de mes réactions habituelles en cas d’agression j’avais quitté la séance. Plutôt fuir que supporter le gougnafier qui je crois fut le premier d’une série qui prendra fin avec mes jours. Notons que gougnafier à son équivalent féminin et peut-être certains hommes ont à souffrir de celles-ci. Ceci étant, une définition de margoulin:

https://www.cnrtl.fr/definition/margoulin

JiCé..... dit: à

GENOCIDE RWANDAIS
« Dans un entretien au Monde, l’historien Vincent Duclert met les points sur les i pour expliquer cette « faillite » : « L’aveuglement, l’obstination, l’intimidation se sont conjuguées.
Les institutions de la Ve République ont montré leur dérive. Un petit groupe d’hommes a forgé une politique déconnectée ».

« L’une des raisons de ce désastre français tient dans le rejet de toute pensée critique », ajoute l’historien, spécialiste de l’affaire Dreyfus, qui conclut : « La faiblesse de l’analyse diplomatique et politique est une constante [de cette crise], c’est un abaissement consternant et il faut en tirer les leçons ».

Il faut…. il faudrait… cependant … attendons de voir….. Vive la France !!!

Alexia Neuhoff dit: à

« (…) et la pluie rouge tombée sur mon brassard de communiant le 7 juin 1947 reste indélébile. »

Ce « rouge » ne laisse de m’intriguer. Quelqu’un peut-il m’expliquer ce phénomène météorologique ou miraculeux ?

Bloom dit: à

Cioran, c’est le fini à la portée des peluches,
un antisémite militant qui s’imaginait pouvoir se refaire une virginité à la faveur des quelques milliers de bornes qui le séparait du lieu de ses engagements putrides.

De l’inconvénient d’être niais.

Les beaux poèmes et le courage de Benjamin Wechsler/Fondane ne suffiront hélas jamais à faire oublier les turpitudes de « la clique fascisto-roumaine » réfugiée en France (Eliade & Cioran, notamment).
Sur la Roumanie des années noires, lire le journal de Mikhail Sebastian, chez Stock. Moins de documents sur celle des pogroms des années 1880, mais les histoires de la Russie ne manquent pas.

rose dit: à

Jazzi dit: à
« L’avenir va vers vieillir chez soi épaulé par des auxiliaires de vie. »

« Pas pour les financiers intéressés au retour rapide sur investissement, rose.
Nos boîtes mails sont pleines de propositions en ce sens. »

Nos boîtes mail sont remplies de spams. À nous de trier.
Il restera sans doute qq.asiles, rentables.
Soleil Vert nous a expliqué, avec sa chère tante Madeleine, comment le Conseil Général fait main basse sur les biens de la personne âgée lorsqu’elle disparaît.
L’Ehpad jumeau de celui de ma mère fonctionne comme cela.
C’est l’Ehpad pauvre.
Je ne sais le prix de la pension.
Les résidents sont subventionnés par des aides sociales, à charge pour eux de rembourser après leur décès.
Les assistantes sociales montent les dossiers.
Et le Conseil Général se sert directos sur leurs biens, vend et se rembourse.
L’État, je ne sais pas.

B dit: à

Ce « rouge » ne laisse de m’intriguer. Quelqu’un peut-il m’expliquer ce phénomène météorologique ou miraculeux ?

Jusqu’à preuve du contraire et jusqu’à présent, aucune idéologie n’a relevé du miracle ou ne s’est révélée miraculeuse. Le communisme dans différentes versions a imprimé l’Histoire, la Chine actuelle en recto verso( communisme associé au capitalisme d’État) risque fort de nous faire la peau.

B dit: à

Rose, quand les enfants ne peuvent ou ne veulent subvenir aux frais si la personne résidente possède des biens, la région où l’état se rembourse ainsi. Avec un minimum de 24 000 euros par an de frais d’ehpad, il est facile de faire le calcul. Cela me parait légitime que la collectivité rentre dans ses frais.

DHH dit: à

Soyons clair
Comme la trahison, l’inconvenance conférée l’antisémitisme est une question de calendrier. Sans la Shoah, et la decouverte de son horreur, l’antisémitisme serait un point de vue comme un autre, revendiqué par certains , stigmatisé par d’autre selon leur bord politique ;ce dont rend bien compte la formule de Bernanos: Hitler a déshonoré l’antisémitisme.
N’oublions pas que le statut des juifs de juin 1940 ne devait rien à l’occupant .C’était l’aboutissement d’un vieux projet de l’extrême droite qui a trouvé enfin dans le contexte vichyssois la possibilité de se concrétiser.
Et pour faire bonne mesure, sans que les allemands y soient pour rien , les Alibert et autre promoteurs du projet e sont empressés de tester en Algérie une version renforcée(expulsion des enfants juifs des écoles publiques, perte de nationalité et instauration pour les juifs d’un statut de « sujet » les privant de droits civiques) dans la perspective d’une extension à tout le territoire national si l’expérience s’avérait concluante

rose dit: à

Les autres, gens prévoyants, pécunieux et aisés, nous vieillirons chez nous.
Aidés, épaulés, soutenus par des auxiliaires de vie qui auront pour qualités (conditions sine qua non) d’être bienveillants, respectueux et intègres (ce qui n’edt pas gagné, et nécessitera des qualités humaines hors normes).
Les anciens EhPaD, eux, désaffectés deviendront des « colonies de vacances » multi-âges dans lesquelles seront instaurées des relations entre âges multiples : cela ira de quatre à cent vingt quatre ans.
Les activités de tous ordres, de physiques à manuelles en passant par chorale et atelier de broderie seront proposées systématiquement à des enfants en bas-âge, adolescents et vieillards.
L’ensemble sera géré par des soixantenaires qui auront des missions de cinq ans non renouvelables.
Les trentenaires et quarantenaires viendront proposer leurs compétences en interventions ponctuelles.
Ces centres d’accueil, destinés à soulager les aidants, familiaux et embauchés -auxiliaires de vie, seront ouverts à la journée (trois jours par semaine maximum pour les externes) et à la semaine poir les vacances dans des séjours de une à trois semaines maximum, de une fois à trois fois par an, pas plus.

La personne vieillissante ne sera jamais, jamais, jamais, arrachée à son domicile d’affection.
Je ne donne pas vingt ans pour que ce système se mette en place.
Si c’était 2030, ce sera parfait.
On embauchera, on mettra à la tête Véronique David et son équipe, des gens pilotes, qui à Poitiers, ont crée l’association Cord’âges.
Qui formeront d’autres équipes.
Deux équipes // seront créees :
Une de neurologues, destinée à améliorer incessamment nos connaissances sur la et les teoubles apparentés à la maladie d’Alzheimer.
Une de chercheurs en « care », avec et alii à la tête.

Les familles seront intégrées socialement et affectivement à ces nouvelles structures, et jamais exclues.

Plus tard, encore vingt ans ?, lorsque nous aurons équilibré financièrement ces nouvelle structures, nous supprimerons les asiles et intégrerons les pauvres de manière naturelle qui, de fait, ne serons plus pauvres, puisque bénéficiant des mêmes privilèges que leurs congénères.

rose dit: à

B

Pourquoi, comment l’État ?

Parfois, il n’y a pas d’enfants.

rose dit: à

Je corrige pas les erreurs orthographiques, dslée, seront etc.
Pardon.

B dit: à

DHH, EZ qui est juif défend pourtant Vichy, c’est une de ses lubies. Un aveuglement idéologique révisionniste disponible chaque jour sur C News. Que fait le CSA? Et tous ces autres autours qui n’osent pas le contrarier ou font la grimace quand on le suppose il n’ont pas intérêt à trop contrarier le  » maître ».

rose dit: à

B dit: à
Ce « rouge » ne laisse de m’intriguer. Quelqu’un peut-il m’expliquer ce phénomène météorologique ou miraculeux ?

Jusqu’à preuve du contraire et jusqu’à présent, aucune idéologie n’a relevé du miracle ou ne s’est révélée miraculeuse. Le communisme dans différentes versions a imprimé l’Histoire, la Chine actuelle en recto verso( communisme associé au capitalisme d’État) risque fort de nous faire la peau.

B
Comme le jaune vient des vents poryant le sable du Sahara, je conçois la même chose pour le rouge. De la poussière de la terre du Hoggar ?

B dit: à

Rose, je ne sais pas, le résultat est le même. Le fruit de la vente sert à rembourser les dépenses d’entretien de la personne dépendante. État, région, département quelle différence, c’est la collectivité. Mes connaissances sont imprécises, pardonnez moi. Il faudrait disposer du concours d’une assistante sociale pour plus l’exactitude.

rose dit: à

Oui, B. Je ne sais pas non plus les modalités.
Le résultat est là : on rafle les biens de la personne dépendante, par le biais des EHPAD, qui sont, number one, des pompes à fric.
Soyons lucides.
Ce système est révolu.
On ne peut pas se faire du fric sur le dos des vieux.

Bloom dit: à

N’oublions pas que le statut des juifs de juin 1940 ne devait rien à l’occupant .C’était l’aboutissement d’un vieux projet de l’extrême droite qui a trouvé enfin dans le contexte vichyssois la possibilité de se concrétiser.

Oui, DHH.
Tout le monde le sait mais la répétition étant une vertu pédagogique éprouvée, on pourra ajouter que les autorités françaises à la botte des autorités allemandes, firent du zèle en en faisant davantage que ce que leur demandait l’occupant. Le « Débarrassez-nous des juifs en bloc, et surtout n’oubliez pas les petits», de la fripouille Brasillach dans Je Suis Partout en juillet 1942 a valeur proprement programmatique.
Cette France-là, la France du parti de l’étranger, ne fut heureusement pas la seule. Sinon, nous ne serions pas là.

DHH dit: à

Vincent Duclert cet historien solide et exigeant a publié un livre sur l’affaire Dreyfus : » L’honneur d’un capitaine » C’ est une somme sur l’Affaire, les figures qui l’ont illustrée , les étapes de son déroulement et leurs évènements déclencheurs, et le suivi de sa maturation médiatique.
j’avais emprunté l’ouvrage en bibliothèque, et ayant beaucoup apprécié cette lecture ,j’ai acheté ce livre pour pouvoir y revenir
Et j’ai eu alors la désagréable surprise de trouver sous le même titre et la même couverture un texte désormais focalisé sur le personnage de Dreyfus et partiellement, même largement, amputé de ce qui représentait le bouillonnement de l’affaire dans sa dimension judiciaire politique et médiatique .
Aux acheteurs éventuels du livre: Attention! achetez -nécessairement d’occasion -la première édition

Jibé dit: à

JJJ
« Signalons l’inégalé portrait de ce rite ancestral, dans l’anthropologie de J Favret-Saada et J Contreras… Une admirable étude, s’il en est. »

jeanne Favret Saada, les sorciers du mayennais, les mots et les sorts, la puissance du verbe, ah oui, je plussoie, JJJ, je plussoie des deux mains!!!

Marie Sasseur dit: à

« Sans la Shoah, et la decouverte de son horreur, l’antisémitisme serait un point de vue comme un autre »

Ben voyons. Une nouvelle religion.

Jibé dit: à

Christiane, et M Charoulet
excellentes émissions en effet sur Cioran: hier déjà, passionnante; le soulagement de savoir qu’on n’a pas été désiré mais qu’on est passé pas loin d’être un avorté, de savoir qu’on peut se suicider, que « la porte est ouverte » (Sénèque) et que c’est bien pour ça qu’on ne l’ouvre pas (car ça allège de le savoir)…
Par contre, du rôle de l’épouse du créateur qui doit s’effacer dès lors qu’elle vit avec un génie… pof pof pof… Mesdames, ne consentez jamais à ça, faites-le juste si vous le voulez bien!

Jibé dit: à

« Cioran, c’est le fini à la portée des peluches »
celle-là, Bloom, elle est excellente!!!
Mais je redis que la série d’émissions est très intéressante, nonobstant ce qu’on pense de, avec, contre Cioran.
Car il faut le connaître, ce bougre, quant on entend à quel point il est convoqué à tout bout de champ! Un gros poisson de l’édition, non?

(« poisson dieppois, poisson de choix » était-il affiché dans le port de Dieppe du temps où j’enseignais au lycée Angot, juste au dessus de chez Cioran, en haut de la falaise)

Marie Sasseur dit: à

Moi je trouve très très suspect que certains se revendiquent juifs par opposition à. Une orthodoxie de la haine.

christiane dit: à

Jibé,
« Par contre, du rôle de l’épouse du créateur qui doit s’effacer dès lors qu’elle vit avec un génie… pof pof pof… Mesdames, ne consentez jamais à ça, faites-le juste si vous le voulez bien! »
Ouvrez le lien. Vous verrez ce que Nicolas Cavaillès en dit…

Marie Sasseur dit: à

A Marseille, la Pâque juive se vit dans une véritable tradition culturelle, et hautement couleur. Et ils le font savoir.

Ca change des sinistres ici.

Marie Sasseur dit: à

haute en couleur

DHH dit: à

@Bloom
peut-etre ne le savez vous pas,mais dans le cadre de ses actions de reparation aux victimes de la schoah le gouvernement allemand vient d’indemniser par un cheque confortable les juifs d’Algérie pour ce qu’ils ont subi sous Pétain et jusqu’au débarquement en 1942 qui les a rétablis dans leurs droits, après le minable intermède de Giraud à savoir :perte de nationalité , éviction des fonctionnaires de leurs postes, aryanisation des biens et renvoi des enfants des écoles publiques.
Tout français juif d’Algerie qui y a vécu entre 1940 et 1942, et encore envie aujourd’hui a eu droit à cette indemnisation
Je remplissais les critères ,j’en ai bénéficié. Mais j’ai tenu a écrire en réponse a l’annonce de ce versement, que j’appréciais la générosité du gouvernement allemand qui a travers cette indemnisation assumait la responsabilité d’une mesure à laquelle son pays n’avait aucune part et dont on aurait aimé que la France se reconnaisse seule coupable sans s’abriter aujourd’hui derrière de prétendues pressions de l’occupant

Marie Sasseur dit: à

« La générosité du gouvernement allemand  »

Faut rire ?

Janssen J-J dit: à

matinaliers du 30.3.21_9.35
_____
1. L’imame Kahina Bahloul donnerait presque envie de se convertir à son islam soufi non voilé
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-30-mars-2021
2. Je me souviens que le 30 mars 2019, j’ignorais encore qu’allait éclater une pandémie mondiale qui finirait par affecter ma vie privée, alors que tout le monde le savait.
3. Si quelqu’un à lu ou connait la thèse de l’animatrice Danielle Gilbert sur le poète Rainer Maria Rilke, pourrait-il me fournir le lien où la trouver. Merci. J’enrage d’être passé à côté cette étude.
4. « L’autre te rehausse, car il ne te demande pas de jouer un rôle », Ch. – Cessons de câbler ce pauvre Cioran ! Il ne mérite quand même pas pas les erreurs de Céline…
4bis. Toujours en 2019, j’ignorais que ma retraite professionnelle pouvait s’apparenter à une mort sociale provinciale mais aussi à une nouvelle résurrection poétique et littéraire, par effet de sortie de l’univers urbain de la sottise matérielle ambiante.
5. Le 7 juin 1947 fait partie d’une séquence historique de luttes ouvrières très ‘pourpre cardinalice’, où du saint sang s’épandit sur quelques brassards.
6. A cette époque, j’ignorais que j’allais bientôt m’intéresser aux 150 ans des « Communes », et entrer en conflit avec un erdélien versaillais des plus psycho-rigides.
7. Mais je devinais une chose… que j’éprouverais intensément le sentiment enfoui jusqu’alors de mon utilité sociale possible à l’égard des humbles, êtres humains et animaux souffrants de leurs confinements non consentis.
8 30.3.21 – Jour de préparation à une première soutenance de thèse en distanciel par la technique du zoom interposée, à partir de 14 heures. Dédiée aux modalités de sorties de la délinquance (ou désistance), nouvel objet de criminologie via un impétrant assez remarquable. Bon courage, V. !
Bàv tous.tes,

JiCé..... dit: à

« la générosité du gouvernement allemand »

Non, mais…je rêve !?

Janssen J-J dit: à

Bonjour Jibé, Je faisais allusion à leur étude de 2004, Le Christianisme et ses Juifs, 1800-2000… Une remarquable enquête qui fut hélas toujours éclipsée par le stigmate de la sorcière du Bocage. Jeanne ma raconta en aparté dans un séminaire, en avoir souffert toute sa vie durant. Mais qu’elle avait fini par s’en accommoder depuis son propre désenvoûtement psychanalytique grâce à sa compagne Josée.
« Plussoyer » ?… Etre en accord avec plutôt deux fois qu’une ?… C’est un joli verbe. Merci. Est-il consacré par l’Académie ?

Janssen J-J dit: à

@ (« poisson dieppois, poisson de choix » était-il affiché dans le port de Dieppe du temps où j’enseignais au lycée Angot, juste au dessus de chez Cioran, en haut de la falaise)

Décidément ! le monde erdélien est petit… Y aviez-vous rencontré Patrice Charoulet, autre professeur de français dans ce lycée prvincial, qui déjeunait régulièrement avec Emil des petits plats soigneusement préparés par Simone Boué ?

NB / autre polémique : tout cela me fait penser au roman de Boualem Sansal qui racontait l’histoire vraie d’Hans Schiller dans « le Village de l’Allemand ».
Donc, pourquoi pas ?

Janssen J-J dit: à

Hedwig Eva Maria Kiesler ? bl…
On dit qu’elle fut la plus belle femme du monde. Elle ouvrit le bal du ravissant XXe siècle, et le referma à 85 ans. Nul ne l’a jamais oubliée.

renato dit: à

Cela bien à part, Janssen J-J, pourquoi on se souviens d’elle ?

puck dit: à

Jazzi dit: « (…) « Vie de Jésus » ne constitue que le premier volume d’une histoire globale du christianisme. Un ambitieux et éclairant programme que Renan mena à son terme.
Rien à voir avec ton couplet imbécile sur l’établissement de l’antisémitisme chrétien. »

Jazzi, je ne parle pas de « Renan », ni de la pensée du 19è ou au moyen âge, je parle juste de l’extrait que tu as recopié maintenant pour expliquer ta phrase débile.

Si tu lis bien ce texte et tu l’analyses tu te rends compte qu’il résume toute la théorie sur laquelle a reposé l’antisémitisme chrétien durant 2000 ans.

Jazzi si tu veux pour que tu comprennes mieux je peux te faire le parallèle avec l’homophobie ?

il y a des choses qui était courantes, voire évidentes, avant et qui ne le sont plus aujourd’hui ! et c’est tant mieux !

alors peut-être que tu n’es pas à ta place dans notre époque et tu aurais dû vivre au 19è ou temps de l’inquisition, mais crois-moi c’est mieux pour toi comme pour les juifs de vivre aujourd’hui plutôt que du temps de l’inquisition si tu vois ce que je veux dire !

tête de gondole que tu es !

Janssen J-J dit: à

Pardon RM, je vous avais pris pour Bloom… On est toujours un peu charamboulé avec les ravissantes Autrichiennes, le mardi matin, pas vrai ? Bàv,

puck dit: à

Jazzi, je le remets pour tu le relises en essayant de bien comprendre ce que tu lis :

« Ce ne furent donc ni Tibère ni Pilate qui condamnèrent Jésus. Ce fut le vieux parti juif ; ce fut la loi mosaïque. Selon nos idées modernes, il n’y a nulle transmission de démérite moral du père au fils ; chacun ne doit compte à la justice humaine et à la justice divine que de ce qu’il a fait. Tout juif, par conséquent, qui souffre encore aujourd’hui pour le meurtre de Jésus a droit de se plaindre ; car peut-être eût-il été Simon le Cyrénéen ; peut-être au moins n’eût-il pas été avec ceux qui crièrent : «Crucifiez-le !» Mais les nations ont leur responsabilité comme les individus.Or si jamais crime fut le crime d’une nation, ce fut la mort de Jésus. Cette mort fut «légale», en ce sens qu’elle eut pour cause première une loi qui était l’âme même de la nation. La loi mosaïque, dans sa forme moderne, il est vrai, mais acceptée, prononçait la peine de mort contre toute tentative pour changer le culte établi. Or, Jésus, sans nul doute, attaquait ce culte et aspirait à le détruire. Les Juifs le dirent à Pilate avec une franchise simple et vraie : «Nous avons une Loi, et selon cette Loi il doit mourir ; car il s’est fait Fils de Dieu [Jean, XIX, 7.].» La loi était détestable ; mais c’était la loi de la férocité antique, et le héros qui s’offrait pour l’abroger devait avant tout la subir. Hélas ! il faudra plus de dix-huit cents ans pour que le sang qu’il va verser porte ses fruits. En son nom, durant des siècles, on infligera des tortures et la mort à des penseurs aussi nobles que lui. Aujourd’hui encore, dans des pays qui se disent chrétiens, des pénalités sont prononcées pour des délits religieux. Jésus n’est pas responsable de ces égarements. Il ne pouvait prévoir que tel peuple à l’imagination égarée le concevrait un jour comme un affreux Moloch, avide de chair brûlée. Le christianisme a été intolérant ; mais l’intolérance n’est pas un fait essentiellement chrétien. C’est un fait juif, en ce sens que le judaïsme dressa pour la première fois la théorie de l’absolu en religion, et posa le principe que tout novateur, même quand il apporte des miracles à l’appui de sa doctrine, doit être reçu à coups de pierres, lapidé par tout le monde, sans jugement [Deutér., XIII, 1 et suiv.]. Certes, le monde païen eut aussi ses violences religieuses. Mais s’il avait eu cette loi-là, comment fût-il devenu chrétien ? Le Pentateuque a de la sorte été dans le monde le premier code de la terreur religieuse. Le judaïsme a donné l’exemple d’un dogme immuable, armé du glaive. Si, au lieu de poursuivre les Juifs d’une haine aveugle, le christianisme eût aboli le régime qui tua son fondateur, combien il eût été plus conséquent, combien il eût mieux mérité du genre humain ! » (p. 278-280)

Janssen J-J dit: à

Je ne comprends pas pourquoi vous éprouvez le besoin de traiter les gens d’idiots ou d’imbéciles quand ils vous permettent de mieux vous expliquer à vous-même, puck… De quels sinistres deux connards à jamais disparu êtes-vous en manque, au juste.
Voilà une question que je me pose très souvent, qui reste une aporie, faute d’imagination insultante à votre égard.

@ RM, hélas je ne sais pas pourquoi il faudrait s’en souvenir aujourd’hui particulièrement, en dehors de constater votre intention de vouloir attirer notre attention sur votre merveilleux album de photos. J’espère que vous nous apporterez une autre réponse, si l’Herdélie reste une semaine en cale sèche comme sur le canal.
Bàv

JiCé..... dit: à

« Je ne comprends pas pourquoi vous éprouvez le besoin de traiter les gens d’idiots ou d’imbéciles quand ils vous permettent de mieux vous expliquer à vous-même, puck…  » (JJJ)

Phrase complètement conne, Gigi…
Désolé, tu es bonne pour la déchetterie, ma vieille !

Janssen J-J dit: à

Et si vous nous mettiez un lien de youtube tous les jours sur une composition de Camille St-Saens, c’est le moment de fêter le centenaire de sa mort, non ?…

En tout cas, sa fiche wiki est super vachtement documentée, j’imagine qu’on peut y trouver une réponse orgasmique et judaïsante, non ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hedy_Lamarr#Juda%C3%AFsme

Janssen J-J dit: à

@ Jicé, vous nous l’avez déjà dit plusieurs fois. Votre radotage est un brin lassant, et je vais mettre un peu de temps encore pour vous y rejoindre. Je n’ai pas encore 97 ans. Bàv,

Jazzi dit: à

puck, quand tu auras fini de lire les 7 volumes de l’Histoire du christianisme d’Ernest Renan, tu pourras poursuivre par la monumentale étude qui l’occupa ensuite jusqu’à sa mort : l’Histoire du peuple d’Israël.
Ouvrage qui fait toujours autorité.
On en reparlera après, avec Marie Sasseur, plongée dans la lecture de Jean Teulé, tête de gondole de la mégère de plus de cinquante ans !
https://www.lexilogos.com/document/renan/histoire_peuple_israel.htm

vanina dit: à

Hedy était une scientifique, elle a été une pionnière
des calculs cybernetiques.
Giovanni Agnelli, connosseur de la matière, lui a decerné la palme de bellissime entre les femmes qu’il a connues.

MC dit: à

C’est l’ érudition de Renan qui m’intéresse. ouî il a lu dans le texte les travaux de l’ école de Tubingen. Er figurez-vous que sur le christianisme des premiers siècles, il ne dit pas que des âneries. Figurez-vous aussi que cet « amateur de la Germanie « n’ hésite pas en 1870 -71 à dire son fait à l’ Allemagne intellos – Qu’il soit victime des prejuges de son temps n’ invalide pas son travail, même si je tiens que la Vie de Jésus, pour être le premier’ n’ est pas le meilleur livre. J’ aurais mieux compris qu’on l’ attaquât sur l’ affaire Gobineau et son Histoire de Perse, qu’il a de toute évidence surévaluée. Quant à l’ éloge d’un personnage public que je désigne du nom d’ Amené le Pire, il doit relever d’une hallucination déformante. Dans tous les cas, ce n’ est pas à vous qu’on parle, et ces réponses non demandées, invariablement haineuses et calomnieuses, paraissent relever de l’ obsession. MC

Marie Sasseur dit: à

Décidément ces oisifs se paient de mots.
Je ne reparlerai évidemment jamais de Renan et de son entreprise de décervelage.
A destination d’ailleurs de ceux qui n’ont plus qu’un courant d’air entre les oreilles.

Jazzi dit: à

On cite Ernest Renan et Marie Sasseur vous oppose Jean Teulé.
C’est dire l’état de délabrement du personnage !

christiane dit: à

Ah, merci , Patrice Charoulet pour la découverte de cette émission, très différente de celle que je croyais écouter sur « le mauvais démiurge » :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance/emil-cioran-44-sommes-nous-voues-au-mal
Donc, pas une rediffusion mais un entretien subtil entre Adèle Van Reeth et Nicolas Cavaillès sur le temps immobile, l’ennui, les nuits blanches…

Ce Nicolas Cavaillès ne cesse de m’étonner. Je l’avais connu lors de la présentation de son livre : « Vie de monsieur Leguat » (prix Goncourt de la nouvelle 2014), dans une petite librairie de Montmartre. Face aux lecteurs, il présentait son livre dans un entretien mené par la responsable des éditions du Sonneur. Et nous étions transportés dans la France du dix-septième siècle aux temps terribles de La révocation de l’Édit de Nantes provoquant l’exil du huguenot François Leguat devenu aventurier par la force des choses. Nous embarquions avec lui vers des contrées lointaines, traversant les océans vers l’île Maurice, les Indes néerlandaises, puis retour vers l’Europe avec la Hollande, l’Angleterre et les bas-fonds de Londres et ses violences.
Le livre qui suivit, paru aux mêmes éditions du Sonneur avait un charme fou :  » Pourquoi le saut des baleines », Prix des Gens de mer en 2015.
Je savais qu’il avait passé de longues années à traduire Cioran. Ces émissions (2016 et maintenant) de France Culture me donnent à le connaître, différent, plus hésitant, gagné par les incertitudes de Cioran.

Puis je l’ai retrouvé en 2013 au marche de la Poésie (hors murs… David face à Goliath !) animateur-responsable d’un réseau de micro-édition : « Hochroth-Paris », (associé à la maison mère de Berlin, « hochroth-Wiesenburg »). Editions presque clandestines, dédiées à la poésie.
Il présentait des petits ouvrages, réalisés d’une manière artisanale, numérotés, d’une très grande qualité, enclos dans une couverture noire percée d’un trou laissant apparaitre la lette h, réunis dans la La collection «sine die» dédiée à la poésie roumaine. Il aimait expliquer qu’elle devait son nom latin à un poème de l’un des plus grands poètes roumains, George Bacovia et que le roumain est une langue romane, issue du latin.
Chaque ouvrage n’est édité qu’en très peu d’exemplaires (une centaine) et vendu à un prix modique (6€). Vingt-quatre titres à ce jour.
Nicolas Cavaillès ? traducteur, éditeur et écrivain que l’on peut suivre sur Facebook tous les mardis.

Marie Sasseur dit: à

@On cite Ernest Renan et Marie Sasseur vous oppose Jean Teulé.

Allez encore un effort , la tafiole.

DHH dit: à

@JJJ
Je crois comprendre à vous lire que Jeanne Favret Saada regrettait que son célébrissime ouvrage sur la sorcellerie paysanne fasse de l’ombre à son étude de la passion telle qu’ elle se representait à Oberamergau selon une tradition ancestrale
Suite a une émission de FC qui en parlait je suis allée lire ce texte qui m’a intéressée
Je me souviens que JFS avait mis l’accent sur la divine surprise qu’avait été pour Hitler la découverte du potentiel ,en termes de propagande, offert par ce spectacle nourri du plus pur antisémitisme chrétien , expression d’une haine restée moyenâgeuse contre le peuple déicide.
Découvrant le parti qu’il pourrait tirer de ce spectacle traditionnel il l’avait une fois honoré de sa présence et avait cherché a lui avait assurer une aura élargie

Jazzi dit: à

« La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini. »
Ernest Renan

Celle de Marie Sasseur est insondable !

vanina dit: à

errata

connaisseur de la matière

Essais de Bassani « Di là dal cuore » A.Mondadori 1984.

Phil dit: à

Hedy Lamarr,
A poil dans « Extase », sans fil avec le wifi. Tout pour plaire, une wonderwoman

Jazzi dit: à

“L’essentiel dans l’éducation, ce n’est pas la doctrine enseignée, c’est l’éveil.”
Ernest Renan

Puck a dû rater son envol ?

rose dit: à

La Passion théâtralisée dans tout le sud de l’Espagne est une scène à laquelle il est bon d’avoir assité une fois dans sa vie.
Aux Philippines, les châtiments corporels y sont ajoutés.

Marie Sasseur dit: à

@la divine surprise qu’avait été pour Hitler la découverte du potentiel ,en termes de propagande, offert par ce spectacle nourri du plus pur antisémitisme chrétien , expression d’une haine restée moyenâgeuse contre le peuple déicide.

Une surprise presque aussi divine pour deachach. Après ses remerciements pour la  » générosité de gouvernement allemand « , et nier la foi des Juifs, jusqu’où ira-t-elle trop loin, cette vieille haineuse; on n’est pas au bout de nos surprises.

Jazzi dit: à

« cette vieille haineuse »

Après les Confessions de saint Augustin, l’auto confession de Marie Sasseur !

renato dit: à

Hedy Lamarr Allemande ?! Autrichienne, éventuellement.
En 2014, inscrite au ‘US National Inventors Hall of Fame’ pour son brevet (brevet américain numéro 2,292,387)

Marie Sasseur dit: à

Cette vieille bourrique de Barozzi aura encore abusé du chichon.

JiCé..... dit: à

« C’est dire l’état de délabrement du personnage ! »

Renan ? Teulé ? Desproges ? Non…Gigi, la conne de service, qui radote qui radote depuis l’enfance !

Marie Sasseur dit: à

C’est vrai, on avait oublié qu’il emmenait des vieilles connes au cimetière faire la promenade…..

Janssen J-J dit: à

@ DHH,… et vous m’avez fort bien compris, comme toujours. J’ai en effet beaucoup d’estime pour les travaux de cette anthropologue… Ce qui est curieux, c’est qu’elle me fait souvent penser à vous, ses origines, son âge, sa gentillesse et son sérieux… J’ai eu la chance de la côtoyer au cnrs, et de vous côtoyer maintenant sur la rdl… Bàv,

JiCé..... dit: à

Parfois, Jazzi, tu ferais bien de fermer ta gueule de Cannois en fuite …

Jazzi dit: à

Qu’est-ce qu’elle a ma gueule, JiCé, elle te dérange ?
Tant mieux, je suis là pour ça !

et alii dit: à

margoulin:
je connaissais aussi « se casser la margoulette »
bonne journée

DHH dit: à

Sur la belle Hedy Lamar egalement scientifique de haut niveau vanina dit: Hedy était une scientifique, elle a été une des pionnieres calculs cybernetiques.
Giovanni Agnelli, connosseur de la matière, lui a decerné la palme de bellissime entre les femmes qu’il a connues. »
Agnelli avait vu juste; les femmes intelligentes aiment qu’on leur parle de leur beauté et vice-versa
Sur ce thème une anecdote historique connue.
Napoleon se trouvant à table ayant de part et d’autre placées a côté de lui ,Madame de Stael et la splendide Madame Recamier s’exclama : me voila entouré de la beauté et de l’intelligence , et Madame de Staël, dont l’absence de beauté était aussi célèbre que l’intelligence, de lui répondre ,fine mouche le mettant dans l’embarras: » Merci c’est la première fois qu’on me dit que je suis belle » comme si elle lui disait « je ne saurais penser que vous ayez voulu dire que moi je suis moche et que l’autre est une imbécile .

Marie Sasseur dit: à

Renan qui n’avait aucune connaissance scientifique s’est intéressé aux travaux de Darwin en « évolutionniste « , et uniquement pour parvenir à ses  » fins » si on peut dire, quand on connait ses considérations sur les races,un bon appui  » savant « , à celles du nazisme, entre autres.

Il n’etait pas dit que ceux qui balancent ici du Renan, n’en soient pas informés.

renato dit: à

Pour Extase, Jacques, en 33, les critiques ont parlé de film qui alludait à la pornographie ; mais pornographique pour la morale à deux balles de l’époque — Hitler chancelier depuis 2 semaines —. Apparemment rien ne change si encore aujourd’hui on perle d’elle comme de la « première star porno » avec un point d’exclamation qui n’arrange rien.

DHH dit: à

@JJJ
merci
le rapprochement est flatteur mais apparaîtrait injustifié et bien trop flatteur à ceux qui me connaissent dans la vraie vie
Nouvelle illustration du gap entre ce que nous sommes et notre avatar erdelique ,même si nous nous exprimons toujours ici avec sincérité

renato dit: à

perle > pArle

DHH dit: à

de Renan je ne connais pas grand chose hors de « qu’est-ce qu’une nation? » et de la prière sur l’Acropole
mais il y a une phrase de lui, dont je ne sais pas de quelle œuvre elle est extraite, mais que j’ai toujours à l’esprit: « Tout est fécond sauf le bon sens « 

Jazzi dit: à

« la « première star porno » avec un point d’exclamation qui n’arrange rien. »

Décidément, renato, vous semblez définitivement démuni du moindre humour !

renato dit: à

Vous en avez à vendre, Jacques, donc on est tranquilles — enfin, vous confondez l’humour et la vulgarité, mais peu importe.

Bloom dit: à

La pornographie est très relative.
Si je me souviens bien, avec George Antheil, H. Lamarr avait conçu un système de communication secret qui visait à empêcher les Nazis d’intercepter les transmissions des Alliés.
On est loin du blabla.

Jibé dit: à

Christiane
merci pour le texte signalé en lien.
En tout cas, sauf force majeure, la maladie, le génie ne donne pas droit à être tyrannique.
A plus, sous le nouveau fil

Jazzi dit: à

« Dans le film Extase, sorti en 1933, Hedy Lamar campe son rôle le plus connu. Nue, elle simule un orgasme pour la première fois sur grand écran. Sa réputation de femme sulfureuse ne la quittera plus. »

A quoi tiennent les réputations !

JiCé..... dit: à

Ferme ta gueule, Jazzi ! Crois moi : tu es ridicule …

Bloom dit: à

La loi du crime kilométrique.
Comment Stanislaw “Stan” Chrzanowski, criminel de guerre nazi, est devenu un bon petit retraité britannique. Trop petit poisson pour le Mossad, pas inquiété outre mesure par les autorités d’outre-Manche, dont les relations avec les fondateurs d’Israël furent pour le moins tumultueuses, malgré (à cause de?) la Bride juive…La vraie pornographie.

To his neighbours in Britain he was a jolly old gardener. To his neighbours in wartime Belarus, he was a ‘butcher.’ Meet the Shropshire pensioner hiding the darkest of secrets.

https://www.bbc.co.uk/programmes/m000td1x

Jazzi dit: à

Tu te fais le porte parole de puck, JiCé ?

Bloom dit: à

Brigade juive!

Jibé dit: à

JJJ
-je ne sais pas si « je plussoie » est agréé…

-je ne sais pas non plus si j’ai pu croiser P. Charoulet à Dieppe (j’habitais rue du Petit-Enfer, ancienne rue de trafics variés) au lycée, j’y suis resté deux ans, 1992 à 94, après, direction ailleurs et en fac.

-je sais que ce « cher » Adolf avait tout à fait conscience de pouvoir recycler de vieux mythes, de vieux réflexes y afférant, de vieilles pratiques possibles de manip. des foules (il avait aussi lu Gustave Le Bon); il adorait (article de Kershaw, je n’ai plus la ref en tête, évidemment) le « Joueur de flûte », par exemple, et le citait beaucoup (« et le joueur et les rats disparurent dans les eaux). Donc je ne m’étonne pas de son intérêt pour toute étude de ce genre.

christiane dit: à

Jibé, tout à fait d’accord. En cas de désaccord : faire le dé…ménage !

Jibé dit: à

Christiane
excellent, heureusement qu’il y a quelques intervenant(e)s (!!!) avec qui on peut rire de tout!

Jibé dit: à

« To his neighbours in Britain he was a jolly old gardener. To his neighbours in wartime Belarus, he was a ‘butcher.’ Meet the Shropshire pensioner hiding the darkest of secrets. »

c’est tellement toujours comme ça, Bloom. Les pires salauds sont toujours les gentils de quelqu’un. Car ce sont des as de la manipulation, entre autre.

Nicolas dit: à

C’est vrai qu’à l’heure actuel pas mal s’en contre foute de leur vie mais je l’aime bien ce papier, énièmes ressasé on en finira jamais, c’est la vie. Cette histoire de mélancolie c’est fin ça se mange sans fin.

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