de Pierre Assouline

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La République des livres
Vie de Carmen, « Mamá grande » des écrivains

Vie de Carmen, « Mamá grande » des écrivains

Sachant que « le Chacal » est le surnom amplement mérité du redouté agent littéraire new yorkais Andrew Wylie, quel en est le féminin ? Il n’y en a pas. Car fut-elle redoutable, il ne serait jamais venu à l’esprit de quiconque d’évoquer la non moins légendaire barcelonaise Carmen Balcells (1930-2015) comme un chacal (la femelle s’appelle comme le mâle). Et encore moins de hyène. C’est surtout que nul n’aurait osé de crainte de s’en prendre une. La Catalane avait le caractère trempé et ne s’en laissait pas compter. C’est peu dire qu’elle était en position de force et de pouvoir dans le monde littéraire hispanique. La précision est d’importance : hispanique, et non pas seulement espagnol. Certains éditeurs en ont fait les frais pour le plus grand bien de leurs auteurs. Car, on l’aura compris, avant d’être « leurs » auteurs, ils étaient ceux de la terrible Carmen. Ses enfants, sa progéniture, surtout pas ses « poulains » en référence à l’atroce lieu commun sur les « écuries » d’auteurs. Et le possessif se justifie lorsqu’on sait l’attachement qu’ils lui vouaient. Ses écrivains, devenus ses amis et sa vraie famille. Et quelle famille !

Imaginez un peu un repas dominical qui réunirait autour de la même table Gabriel Garcia Marquez, Mario Vargas Llosa, Camilo José Cela, Rosa Montero, Terenci Moix, Manuel Vasquez Montalban, Pablo Neruda, Miguel Ángel Asturias, Vicente Aleixandre, Juan Goytisolo, Juan Carlos Onetti, Miguel Delibes, Juan Marsé, Julio Cortazar, Carlos Fuentes, Eduardo Mendoza, Alfredo Bryce Echenique, Isabel Allende et tant d’autres, excusez du peu. Aiguillon du boom latino-américain depuis Barcelone dont elle avait fait la capitale littéraire de l’Espagne, elle tous elle se sentait responsable et surveillait la moindre de leur traduction dans le monde.

Son ombre tutélaire, imposante et toute-puissante, l’écho de sa voix aussi déterminée qu’implacable, hantent à nouveau la milieu littéraire espagnol depuis la parution ce mois-ci de la première biographie autorisée (ce qui entraine le plein accès aux archives et aux proches) qui lui soit consacrée. Intitulée Carmen Balcells, la traficante de palabras (« la trafiquante de mots » -mais est-ce vraiment un compliment ? étrange sous-titre), le livre plein d’empathie de Carme Riera qui, malgré sa double qualité d’amie et de voisine, se défend d’avoir écrit « une vie de sainte » ; elle la présente comme une protectrice. Entendez : une mère maquerelle. Car il y avait de cela dans son attitude, pour le meilleur non pour le pire. Elle en aura sauvé de la misère, des écrivains, avant de régler leur vie matérielle en toute discrétion. Et lorsqu’ils auront accédé à une notoriété internationale, elle les aura entourés d’un cordon sanitaire afin de les soustraire aux exigences de contrats par elle qualifiés de léonins, de draconiens ou d’abusifs.

Les défendant bec et ongles, la terrible Carmen introduisait ainsi dans les traités avec les éditeurs « la clause Balcells » permettant aux auteurs non seulement de céder leurs droits pour une courte durée déterminée (et non plus à vie), mais aussi d’étaler leurs impôts sur plusieurs années. En quoi elle fut pionnière. La plus puissante des agents littéraires, qui inventa son métier en le pratiquant, était du genre à vendre les droits d’un même livre de Gabriel Garcia Marquez en Espagne, en Colombie et au Mexique à trois maisons d’éditions rivales appartenant à trois grands groupes concurrents ; le même texte en espagnol pour des lecteurs hispanophones au motif que ceux-ci étaient trop divers pour supporter « le dialecte madrilène » ainsi qu’elle désignait le castillan.

 

Au fond, elle était si naturellement créatrice que cela invite à considérer son héritage à l’égal de celui d’une grande artiste. Même si ses excentricités laissaient de marbre les costumes-gris de la profession. Ainsi le fait qu’une employée de son agence ait été chargée en permanence de confronter les thèmes astraux des écrivains pour choisir le meilleur alignement des planètes avant de négocier leurs contrats. Mais la même femme Balcells était capable de réveiller le premier ministre Aznar en pleine nuit pour lui demander de faire rapatrier d’urgence la dépouille deManuel Vázquez Montalbán qui venait de mourir d’un infarctus à l’aéroport de Bangkok.

Un petit scandale secoua la république des Lettres hispaniques lorsqu’elle céda pour trois millions d’euros les archives de son agence au ministère espagnol de la Culture (2,5 kms de secrets de famille rangés dans 2000 boites). Une fuite était à redouter malgré les précautions d’usage. Cela ne manqua pas : avant même d’en dresser le rigoureux inventaire, ses conservateurs eurent la faiblesse d’en ouvrir les cartons à un journaliste d’El Pais qui s’en régala. Il recopia des lettres inédites jusqu’à ce que sèche l’encre de son stylo ; en réaction à ce scoop, suite à des protestations pour violation de la vie privée, le fabuleux gisement épistolaire se referma pour longtemps. 

Des hommages, l’impératrice au style pour le moins baroque n’en manqua pas au cours de sa longue carrière. Le plus vibrant, celui qui lui fit fendre l’armure, fut l’évocation de son rôle de « Mamá grande » à la générosité consolatrice par Vargas Llosa dans son discours de réception du prix Nobel de littérature. Perclus de maladies, placée au premier rang parmi la famille de sang de l’écrivain, elle avait tenu à faire le voyage de Stockholm fut-ce en chaise roulante. Quand il eut fini, il se leva pour embrasser son visage en larmes. Et comme je lui demandais quel était son sentiment, elle avoua : « C’est le couronnement de ma vie professionnelle. Je n’aurais manqué cela pour rien au monde ». C’était pourtant « son » sixième Nobel… A Garcia Marquez qui lui demandait « Carmen, tu m’aimes », elle répliqua : « Impossible de te répondre : tu représentes 36,2% du total de la facturation de l’agence »…

(« Carmen Balcells » photo D.R. ; « De gauche à droite García Márquez, Jorge Edwards, Vargas Llosa, José Donoso et Ricardo Muñoz Suay, autour de Carmen Balcells, 1974 » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

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commentaires

940 Réponses pour Vie de Carmen, « Mamá grande » des écrivains

Jazzi dit: à

« ami et ayant-droit »

Pourquoi ne pas dire « l’amant », si c’est le cas, Bloom ?
Bonne nouvelle pour la France !

JJJ, à onze ans je travaillais au marché Forville le dimanche matin, chez mes tantes (soeurs ainées de mon défunt père) et je n’étais pas déclaré bien sûr. Mais dès l’âge requis, 16 ans, j’avais déjà des fiches de payes. D’où, ma retraite à 60 ans et des poussières.
Je ne mens jamais, même pour l’histoire de la bandaison (le correcteur proposait bande-son, mais j’ai pu déjouer le piège de la censure)…
Vous avez des problèmes d’érection ?
(ça risque de remettre en cause le voyage avec B. ?)

Alexia Neuhoff dit: à

« puisqu’il s’agit de manger des mots »

Bon sang mais c’est bien sûr ! Quelle idée lumineuse ! A part Louis Poirier qui avait entrevu un rapport entre littérature et estomac, pas un fonctionnaire de la FAO n’a jamais songé à cette solution pour éliminer disettes et famines de la surface de la Terre. Il est vrai que les raouts entre villas diplomatiques et palaces de Douala à Asmara ne leur en laisse pas le temps. Les mots, ça ne coûte rien, c’est là, au bord des lèvres, ça vient naturellement –sauf aux nourrissons et aux muets- sans engrais, sous tous les climats, ça se moque des criquets et du phylloxéra, et des pénuries, et du cours des bourses, et des blocus économiques, et c’est renouvelable, durable, inépuisable. Alors, oui, un seul mot s’impose : hallelujah !

Jazzi dit: à

« sauf aux nourrissons et aux muets »

Mais les bébés et les muets parlent, Alexia, il suffit de savoir les entendre !

Alexia Neuhoff dit: à

Corrigé : ne leur en laisseNT pas le temps. Les raouts étant nombreux, le pluriel s’impose (j’ai fréquenté beaucoup de ces diplomates, ils sont généralement fort dodus)

Bloom dit: à

Les histoires de Q ne m’intéressent pas, Baroz. L’article parle de « friend » et non « lover ».
Ce qu’il faut retenir, c’est la crispation des instituions culturelles brit, recroquevillées sur elle-mêmes et quasiment hotages d’une vision étroitement identitaire de la britannicité.
Bon nombre de podcasts de la BBC ne sont plus accessible hors du royaume…
Manchester file un bien mauvais coton…

Bloom dit: à

accessibleS

Bloom dit: à

🤬institutions – elles-mêmes…

Bloom dit: à

🤬otages
For God’s sake, I’m scunder’d.

Jazzi dit: à

« Les histoires de Q ne m’intéressent pas »

Pas même celles du monologue de la femme de Joyce, Bloom ?

Bloom dit: à

Dans la vraie vie, Baroz.
Tu connais le propos de bord de bac à sable: ‘c’est celui qui en parle le plus qui en fait le moins.’

renato dit: à

« Quand, à tort, ici, un est taxé de prétention, ne ferait-il pas montre d’une immense générosité ? »

Voyons rose ! quand un gendarme prend la place d’un otage et il est tué par un criminel, on peut parler de générosité. Mais un qui meurt à cause d’un héritage plutôt discutable (meurtre rituel du roi, voyez les mythes ¬— de la Méditerranée orientale, surtout) et l’on cache ça derrière la purification de l’humanité d’un péché originel dont la nature arbitraire de la norme, dictée par un Barbe-Bleu de l’âge du bronze, devrait être une évidence pour quiconque soit un minimum alphabétisé… Enfin, si le sacrifice présumé d’un gars qui, selon la datation traditionnelle, serait né l’an 1 av. J.-C., ce qui serait le résultat d’une erreur commise au VIe siècle par le moine Denys le Petit, car aujourd’hui la plupart des érudits datent sa naissance entre 7 et 6 av. J.-C. Enfin, si ce sacrifice et les motivations données a posteriori peuvent satisfaire votre goût de la générosité, tant mieux pour vous.

Bloom dit: à

la femme de Joyce

La femme de Leopold Bloom, Baroz (qui n’est pas celle de ‘Bloom’)
Tu confonds.
Bon, il est vrai que la correspondance érotique entre James & Nora est assez inventive.

Amanda Lire dit: à

Faire la queue chez le boulanger-pâtissier, ce matin, pfuiiit!

racontpatavi dit: à

Et alors, Amanda, qu’avez-vous acheté d’aussi bon et d’aussi particulier pour la Pâques?

Amanda Lire dit: à

Des gourmandises très intime, racontpatavi! 😉

Amanda Lire dit: à

intimes, genre tout petit coco en chocolat à l’intérieur d’un plus gros

bouguereau dit: à

moi jlaurais dénoncé pour rien l’djizeus..te dire que c’est chus un suisse poli désinteressé qu’il aurait dit l’rénateau au bistrot..juste en face de l’église à paques..halors qu’il avait telment mais telment d’otes choses hinteressante a foute

bouguereau dit: à

Tu connais le propos de bord de bac à sable: ‘c’est celui qui en parle le plus qui en fait le moins.’

baroz cotise a 3 ans et kabloom encule a 6..les ptis a lunettes comme jiçé hont intérét à sgarer

Bloom dit: à

S’il est vrai qu’au Jardin sacré des Ecritures,
Le Fils de l’Homme ait dit ce qu’on voit rapporté ;
Muet, aveugle et sourd au cri des créatures,
Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté,
Le juste opposera le dédain à l’absence
Et ne répondra plus que par un froid silence
Au silence éternel de la Divinité.

Alfred de Vigny, Le Mont des Oliviers, 1843

bouguereau dit: à

(j’ai fréquenté beaucoup de ces diplomates, ils sont généralement fort dodus)

faut plutôt en dire pas hassez que trop qu’elle dit alesquia..sinon ça jaze

Jazzi dit: à

‘c’est celui qui en parle le plus qui en fait le moins.’

Ciel, Bloom parlerait-il par clichés !
C’est seulement que l’euphémisme « ami » est souvent très ambigu lorsqu’il s’agit de désigner le lien entre deux homos.
Dirais-tu que jean Cocteau et Jean Marais étaient deux amis ?

bouguereau dit: à

Détails dans le Guardian.

hawhawhawh tant que j’y r!d que cette bande de teurd de french avec l’u.e . sra toujours pire que moi..il me givront bien leur bréque de faux cul..cheers que j’leur dis a ces journaleux de shit

Jazzi dit: à

les ptis a lunettes attirent les grosses quequettes, le boug.
Ne sois pas jaloux de JC !

pourmapar dit: à

« Pour éviter tout malentendu possible, l’honnêteté m’oblige à dire que je ne vous promets pas le moins du monde des marchandises philosophiques faisant de vous des hommes meilleurs ou réussissant mieux. »
C.S. Peirce (OP2, 259)
« Le scepticisme en matière morale est un allié actif de l’immoralité. Qui n’est point « pour » est « contre ». L’univers n’admet pas la neutralité dans ces questions. En théorie comme en pratique, vous aurez beau esquiver les problèmes, parler d’un sage scepticisme, vous combattez en réalité pour un camp ou pour l’autre. »
William James, Le sentiment de rationalité, 123-4.
Cités en exerque du chapitre 5: « L’éthique face au défi sceptique », in « Le doute en question: parades pragmatistes au défi sceptique », p. 146.

pourmapar dit: à

Quelques lignes lumineuses de Mona Ozouf sur le rapport des Gilets Jaunes à la langue :  » Le sentiment qu’avec l’insulte on touche au vrai du vrai . Elle sert de révélateur , elle dit de manière abrupte ce qui avait été longtemps caché . Et caché sous l’abus des mots . La confiance mise dans la brutalité de l’insulte s’accompagne d’une méfiance pour le choix attentif des mots , choix lié , pense-t-on, à la comédie sociale et au mensonge . On retrouve ce trait partout dans le discours des Gilets Jaunes . Celui qui a la maîtrise des mots est immédiatement suspect d’enrubanner la réalité . Il se livre à « l ‘enfumage  » . Expression extraordinaire . L’enfumage, c’est la fumée des mots , le brouillard verbal qui dissimule volontairement la réalité crue . Cette suspicion pour le langage argumenté peut mener très loin . Sous la Révolution aussi, les mots étaient suspects d’aristocratie , et Saint-Just préconisait d’attribuer le prix d’éloquence au plus laconique des candidats .Cette méfiance a conduit à l’abandon progressif des formes dans la justice , soupçonnées d’embrouiller , de « triturer  » , de retarder le jugement , alors que la Révolution doit frapper comme la foudre .  » Vous demandez des formes, dit Robespierre, parce que vous n’avez pas de principes  » . Ce qui mène tout droit au pire, à la suspension du Droit . « 

Jazzi dit: à

La justice expéditive des révolutionnaires ne vaut guère mieux que celle des islamistes appliquant la charria, pmp !

Je n’aimerais pas être jugé par un tribunal de Gilets jaunes sous la houlette du magistrat Mélenchon…

et alii dit: à

L’amour est peut-être aveugle, mais pas muet!
Love au prisme de la traduction.
J’ai d’abord découvert la notion problématique de « Love » quand des ami/es/beaux-parents m’écrivaient et finissaient leur missive avec le mot « Love ». Le terme semblait excessif pour décrire les relations amicales qui nous liaient, d’autant plus que j’avais
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2022/04/quand-on-ma-demand%C3%A9-de-r%C3%A9diger-un-article-pour-le-mot-juste-jai-h%C3%A9sit%C3%A9-car-mes-activit%C3%A9s-traduction-et-recher.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email

bouguereau dit: à

Je n’aimerais pas être jugé par un tribunal de Gilets jaunes sous la houlette du magistrat Mélenchon…

tu srais hélargi baroz..qu’il dirait dirfiloo en commisar politique du bacroume

bouguereau dit: à

Quelques lignes lumineuses de Mona Ozouf sur le rapport des Gilets Jaunes à la langue

c’est marrant..ça mfait penser a ce noeud des bédés « de droite » des années 70..à la roland bartez..où ‘la langue’ était le fascinoume..et je rappelle « spécialment » cette « police » de l’eurodroite..-savoir surveiller sa langue-..ceux qui -se souviennent?- me comprendront..à mona mona et demi

bouguereau dit: à

» Vous demandez des formes, dit Robespierre, parce que vous n’avez pas de principes » . Ce qui mène tout droit au pire, à la suspension du Droit . «

carambolage

bouguereau dit: à

du magistrat Mélenchon…

justement..comme lepen..le vieux..il ont la prétention et quelquefois la récompense davoir su manier la langue « classique » et la rhétorique de la politique..combien de fois on leur a reproché..bien sûr..baroz botte en touche.. »magistrat »..barbouilleur de lois?

bouguereau dit: à

Saint-Just préconisait d’attribuer le prix d’éloquence au plus laconique des candidats .Cette méfiance a conduit à l’abandon progressif des formes dans la justice

..saint just avait une bonne plume..pour son age qu’il dirait meussieu courte

bouguereau dit: à

les ptis a lunettes attirent les grosses quequettes, le boug.
Ne sois pas jaloux de JC !

jicé est né avec la cuillère d’argent dans la bouche qu’elle dirait bonne clopine

Soleil vert dit: à

>Rose : Aujourd’hui, dimanche de Pâques, Christ est ressuscité.
Pas mon chat.

Un jour sans morts, s’Il Vous plait, Vous tout là-haut

Bloom dit: à

Je n’aimerais pas être jugé par un tribunal de Gilets jaunes sous la houlette du magistrat Mélenchon

Tu préfèrerais certainement Céline, ton imprécateur modèle, Baroz.

« J’encourage toujours la diffamation, je l’aime. C’est ainsi que se confectionnent, je trouve, tout à fait spontanément, les plus solides poteaux et les plus courtes cordes ».
« Au Pilori », 10 septembre 1942.

J J-J dit: à

@ Ce qui m’interroge est ce pourquoi l’un bloque à la lecture de Céline quand l’autre l’a dévoré in extenso jusque dans ses thèmes les plus polémiques et rebutants (AN)

Question mille fois légitime mais dont perso je cherche plus à sonder un mystère purement neurobiologique. Fus toujours incapable d’expliquer ce blocage anticélinien à quiconque, de même que de comprendre mes meilleur/es ami/es adulateurs de ladite « révolution de l’écriture et du langage littéraire » chez Céline. (Et dieu sait que j’en ai lu, des biographies, etc.)… Lesquels m’ont toujours raconté leur découverte du Voyage (et tout le reste) comme le choc le plus décisif de leur existence de lecteurs…, alors qu’ils n’ont jamais en rien son univers mental, ni aucun de son prétendu travail acharné sur la langue française. Chère AN, si vous essayiez d’expliquer à la RDL pourquoi « vous l’avez dévoré in extenso », vous n’y parviendriez jamais, je crois.

J J-J dit: à

à la relecture, il manque des mots dans le message précédent… Involontaire, pas comme chez Perec, hein. Bof

Alexia Neuhoff dit: à

En hommage à Carmen (Balcells), Et alli roule une cigarette plus quelques vocalises :

L’amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle
S’il lui convient de refuser
Rien n’y fait menace ou prière
L’un parle bien l’autre se tait
Et c’est l’autre que je préfère
Il n’a rien dit mais il me plaît

Bloom dit: à

Un jour sans morts, s’Il Vous plait, Vous tout là-haut

Le lendemain de la prochaine Extinction. Pas avant.

closer dit: à

Dès qu’on parle de traduction, je pointe le bout de mon nez, Barozzi. Si l’anglais écrit « friend », il écrit « friend ». Nous n’avons pas à interpréter pour refléter ce que nous croyons être la réalité…

et alii dit: à

l’essai de HADDAD cité dans
Manger le livre. Désémiotisation et imaginaire de la fin
Bertrand Gervais

« )
ces rites, et le premier exemple que retient Haddad
est le seder, repas qui précède le jour de l’An, «les mets
du repas symbolique ne se trouvent là que pour leur
nom, pour les phonèmes qu’ils contiennent. […] Ils
sont le support de sons, de signifiants» (1984: 63). À
ce repas, huit mets sont servis, faits de blette, de
poireau, etc. Les membres de la famille en avalent
une petite quantité après avoir énoncé une formule
rituelle. Les mets apparaissent comme des alimentssymboles, où chaque denrée, par la voie
d’homophonies aux noms hébraïques des végétaux
utilisés, est identifiée à un mot ou un syntagme d’une
proposition énoncée sous forme d’un vœu. Haddad
explique :
Un premier vœu […] consiste à souhaiter «que disparaissent tes
ennemis et ceux qui nous veulent du mal». Le mot
«disparaissent» de cette sentence, avant de manger de la blette,
se dit en hébreu ystalekou, du verbe silek. On notera
immédiatement l’homophonie avec salk, la blette.
Dans les mêmes conditions on énonce «que soient retranchés
tes ennemis», etc., soit en hébreu yekaretou, du verbe karet, en
homophonie avec krati, le poireau. (1984: 62)
Il apparaît ainsi, par l’utilisation de mots de même
racine, que l’aliment est consommé pour sa valeur
phonétique, pour ce jeu de correspondance que son
nom permet de réaliser. «L’aliment devient une
lettre », nous dit Haddad (1984: 63). D’ailleurs, cette
association des mots aux aliments est une donnée
majeure du ritualisme juif. Elle permet en fait
d’effectuer une identification fondamentale: «On
s’identifie à Dieu en incorporant cette “partie” qui lui
coexiste de toute éternité, par qui et dans laquelle
l’action divine se déploie: le Verbe, la Loi, la Torah»
(1984: 71).
Manger le livre s’inscrit dans cette filiation d’un
aliment devenu mot, inversé en mot devenu aliment, »
bonne suite

Alexia Neuhoff dit: à

Chère AN, si vous essayiez d’expliquer à la RDL pourquoi « vous l’avez dévoré in extenso », vous n’y parviendriez jamais, je crois.
Parfaitement d’accord avec vous, Janssen. Sans doute faut-il parler d’une rencontre, à un moment de ma vie, avec cet auteur et tout ce que j’ai trouvé de publié à l’époque, parfois dans des éditions rares, un engouement, un éblouissement aujourd’hui flétris. Sûrement en lien avec la langue, la forme, ce style expressionniste qui, de même qu’en peinture, a ma préférence. Cette manière de tordre la phrase pour lui faire rendre tout son sens.

Janssen J-J dit: à

Je rappelle aux erdélien?nes la procédure à suivre pour « voter blanc » dimanche prochain. Car plus nous aurons décompté de bulletins blancs civiques dans les urnes, plus il sera difficile à macron-lepen de diriger ce pays. Acte civique blanc ne veut pas dire d’aller à la pêche de 8 heures à 20 heures » (car c’est l’abstention, l’acte incivique)

« Les bulletins blancs sont décomptés séparément et annexés au procès-verbal. Ils n’entrent pas en compte pour la détermination des suffrages exprimés, mais il en est fait spécialement mention dans les résultats des scrutins. Une enveloppe ne contenant aucun bulletin est assimilée à un bulletin blanc. »
Citoyen.es, encore un effort pour renverser cette république à bout de souf’ ! Votez blanc contre les traîtres de Mel. ralliés à Mac !

et alii dit: à

je rappelle que
Bien qu’un dispositif analogue à l’isoloir et remplissant la même fonction ait été imposé à Rome par Caius Marius en -119 lorsqu’il était tribun de la plèbe2, le terme isoloir renvoie généralement à l’époque contemporaine.

L’isoloir a été adopté en 1872 par le Royaume-Uni, en 1877 en Belgique et en 1903 en Allemagne.

En France, où le vote secret est constitutionnalisé depuis 1795, l’électeur remet son bulletin plié au président du bureau qui l’introduit dans l’urne[réf. nécessaire]. Ce n’est qu’en 1913 que la loi du 29 juillet3 introduit l’enveloppe, l’isoloir et le dépôt dans l’urne par l’électeur lui-même4. La loi vient après une quarantaine d’années de discussions au cours desquelles ses meilleurs partisans sont les radicaux et les socialistes.

Pour le plébiscite de 1851, Louis-Napoléon Bonaparte tenta d’abolir le secret du vote en demandant que les électeurs écrivent publiquement « oui » ou « non » devant leur nom sur le registre, mais faisant face à une forte opposition, il renonça et rétablit le vote secret5.
chez les catholiques, le confessionnal est parfois appelé isoloir:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Isoloir

et alii dit: à

une citation de CNRTL
3Il [mon grand-père] remplissait ponctuellement ses devoirs d’électeur, sortait rajeuni de l’isoloir, un peu fat et, quand nos femmes le taquinaient : « Enfin, dis-nous pour qui tu votes! », il répondait sèchement : « C’est une affaire d’hommes! » Sartre, Mots,1964, p. 146.

closer dit: à

Bonne nouvelle: Finky est de retour en direct.

Jean Langoncet dit: à

@Vous ne voyiez donc rien de honteux dans ce que l’on a alors qualifié de « front républicain »

La honte, c’est les 5 ans qui suivent. Les ministres guignols de Chirac, en goguette dans l’établissement dont on m’avait confié la responsabilité a l’autre bout du monde, venus pour les phases finales de la Coupe du monde de rugby.
« allez, les filles, c’est le ministre qui régale! »…asshole. Rallié depuis peu a EM, le gonze. Profiteurs.

L’opportunité de ce rappel à un quart d’heure de l’annonce des résultats du premier tour ne saute pas aux yeux. Mais, après tout, votre commentaire était peut-être tout à fait étranger à l’élection présidentielle en cours

Jean Langoncet dit: à

@Citoyen.es, encore un effort pour renverser cette république à bout de souf’ ! Votez blanc contre les traîtres de Mel. ralliés à Mac !

Le souffle du vote blanc ? Comme disait l’autre, ça fait pschiit …

Marc Court dit: à

Et dans cette Habanera, les vers sont de Bizet plus que de ses librettistes…
JJJ , oui, meme refus Celinien, meme impossibilité d’entrer, sauf dans les Ballets sans Musique etc.

Jean Langoncet dit: à

Emotion à Colmar : Schmoutzi, un lapin géant des Flandres de 8 kg, mascotte du marché de Pâques de la ville, a disparu dans la nuit de vendredi à samedi, le maire, Eric Straumann, annonçant le dépôt d’une plainte.

Merde !

Jean Langoncet dit: à

@Schmoutzi

Sur le cliché, on devine J J-J planqué derrière son bulletin blanc

Damien dit: à

Pour les catholiques, voici les propos parus dans « Le Figaro » de ce jour de Mgr Matthieu Rougé, qui sont des propos de paix. En fait, ceci serait vrai pour le monde politique (mais les hommes politiques sont des bêtes sauvages), mais aussi et surtout pour le monde tout court, même si saint François de Sales avance que dans une discussion on a le droit de ne pas se laisser écraser par l’adversaire, et de répliquer (mais pacifiquement, pas par la méthode Boris Vian, cf. « Une bonne paire de claques dans la gueule », ma chanson préférée).

« Accueillir le paradigme de la Résurrection, ce serait également accepter de mourir à la facilité des exclusives, des anathèmes et des violences verbales, qui empoisonnent le champ politique et en détournent un nombre croissant de citoyens, pour ressusciter à une recherche collective, bienveillante et respectueuse, du bien commun. » Mgr Matthieu Rougé

Je lis, dans les récits hassidiques (car tout ceci est une histoire d’amour) : « Le Baal-Shem, parlant à l’un de ses disciples : le plus bas et le plus misérable que tu puisses imaginer, je l’aime plus que tu n’aimes ton propre fils. »

La question qui demeure avec « et alii » est quid d’un ordinateur femelle qui s’est greffé sur le blog à Passou et qui l’innonde d’un flux de notices Wikipédia initerrompu et sans intérêt ? Alors, oui, on peut sauter ce que cette machine infernale donne à lire et qui est d’ailleurs illisible. Tant d’efforts pour zéro résultat (le Baal-Shem aurait pu ajouter : zéro + zéro = la tête à Toto) ! Quousque tandem abutere patientia nostra !…

Je préfère encore Sasseur la Terrible, qui vous raserait l’Ukraine comme on fait frire un petit poisson. C’est à elle que Poutine aurait dû demander !!!

bouguereau dit: à

térezoune c’est la chose à meussieu courte..y partage pas

bouguereau dit: à

Pour les Pâques :

l’rénateau va nous tartiner une icone de son saint favori qui le hante..y voudrait lahadorer pour lui tout seul..c’est son droâ d’espérer..et note calvaire qu’ça matche pas

bouguereau dit: à

un lapin géant des Flandres de 8 kg

c’est il en faut des pruneaux..et du serpolet

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, la majorité c’est 50% des voix plus une. On n’a pas moins de pouvoir avec 50,01% qu’avec 58%

renato dit: à

Alors, mon couillon, ça va ?

bouguereau dit: à

oui, meme refus Celinien, meme impossibilité d’entrer

en 14..beaucoup d’aplé et tousse hélu..même les alzaciens et les lorrains au finiche..les belges et les suisses..parmi les tirocus

bouguereau dit: à

mon couyon rénateau..sinon tu copies pas bien

bouguereau dit: à

On n’a pas moins de pouvoir avec 50,01% qu’avec 58%

donald y dodeline et fait sortir les m16..comme ça pour montrer que le matos est bien entretnu..c’est un patriote

renato dit: à

«… des pruneaux..et du serpolet »

Au four : sel, poivre, romarin, pas trop de matière graisse c’est mieux.

bouguereau dit: à

mainant c’est ar qu’il va dire dédé..les m restent sur la cheminée havec le longhorn

renato dit: à

Je ne joue pas aux cartes, bouguereau, et préfère couillon (de la lune).

bouguereau dit: à

Bonne nouvelle: Finky est de retour en direct.

chacun ses sesques symbols comme ça les cochons sront bien gardés qu’elle dit térezoune

bouguereau dit: à

faut du tempéra et dlor et dlargent..tu drvais tfaire sponsoriser par ubs..et ensuite allez a gnoux jusqu’a sa datcha avec ton icone..tu mfras minabe..élonne y va te donner une tesla gratos..tu dis non surtout c’est vladimir ton hélu attation

bouguereau dit: à

pas de lune mais la galasquie qu’il va dire hélonne..tu dis nada..moi c’est l’hunivers ou jme suicide au tobléronne

bouguereau dit: à

un éblouissement aujourd’hui flétris.

pourquoi donc alesquia..toi haussi t’étais pas au courant comme himlère..ou t’en croques!

bouguereau dit: à

j’ai merdé..c’est un ? que je voulais mettre..enfin!?..pour faire plus intempestif encore

Bloom dit: à

les traîtres de Mel. ralliés à Mac !

Les dernier feux au couchant du Grand soir, 3J?

Je vous laisse à vos enthousiasmes de blancheur et m’en irai voter EM, comme mon bon Simon qui jouait Manouchian dans le film de Guédiguian.

A ce propos, vu Le Promeneur du Champ de Mars l’autre soir. Très ému par Michel Bouquet. M’a rappelé les larmes versées par mes élèves de la Cité du Luth à Gennevilliers à l’annonce de la mort de tonton, le lundi 8 janvier 1996.
O tempo…

Bloom dit: à

dernierS

renato dit: à

Vladimir c’est plutôt ton « helu », mon couillon.

Patrice Charoulet dit: à

GOTT MIT UNS

En allemand, « Gott mit uns », on le sait, veut dire « Dieu avec nous ».
Or, c’est ce qui était écrit sur le ceinturon des soldats allemands en 1914-1918.
L’écrivain Léon Bloy commente ce fait dans son « Journal », en 1914, de cette façon : « Les Germains annexent tout, même le Ciel. »
Les Russes aussi ! En 2022, l’envahisseur Poutine a la caution du chef de l’Eglise orthodoxe russe.

Alexia Neuhoff dit: à

Pitié, JJJ, faites-vous violence, ne votez pas blanc, votez Macron. Un seul argument : imaginez que M.L.P. soit élue et qu’elle nomme Louis Alliot ministre de la culture (je sais, c’est difficile). Qu’advient-il de la donation Bacon (cf Guardian and Bloom) à Beaubourg ? « Non, merci, pas de ça chez nous ! »

renato dit: à

Le vote blanc est le vote de vengeance de ceux qui se croyant politiquement kultivés. Plus honnêtes ce qui s’organisent un pique-nique en famille.

renato dit: à

ce > ceUX

Bloom dit: à

Elle a pleinement raison, Alexia Neuhoff – on déconne pas avec Bacon , 3J. Pas un vote pour l’allié Alliot (ahahahah) – le blanc va de facto au teint des suprémacistes.
Stratégie du K.O. plutôt que du chaos.

et alii dit: à

Y A PAS D ‘MAL DAMIEN A NE RIEN COMPRENDRE AU JUDAISME et à se prendre comme vous pour la science infuse , vous n’êtes pas le seul , mais avec la calomnie pathologique érigée en fixette,vous ne rentrerez pas dans le petit Larousse,ni dans aucune académie ; au fait, je ne me souviens pas de vous avoir entendu dans un séminaire de ****
et ne vous faites pas trop inviter ; il y a un mot pour ce genre de parasite chez les juifs!

bouguereau dit: à

alleye alleye les copings le mur c’est frite qu’il dirait kabloom à jéruzalème havec son pot dmayonaise

bouguereau dit: à

« Non, merci, pas de ça chez nous ! »

alesquia elle mdonne henvie de voter marine..elle est diabolic

bouguereau dit: à

..sincérment un essaie dleur politique culturelle..comme ça..moi je signe toutdsuite..juste pour le kick..une jehanne en or..gallimard et ses quatrième en zinc..le rêve à lassouline….c’est pas pire qules suisses et un poutine pantocrator qu’y n’osent même pas faire ces fromages..alesquia c’est une diablesse épicétou

bouguereau dit: à

Le vote blanc est le vote de vengeance de ceux qui se croyant politiquement kultivés. Plus honnêtes ce qui s’organisent un pique-nique en famille

..pour tirer à l’ar15 et faire prende des bains dboue à pouéle à la plus jeune havec kabloom qui fait sa story sur son insta..alleye alleye on voit vote genre

bouguereau dit: à

Pour le boug, qui en redemande.

tu vois kabloom..le guardian donne des leçon à leurope comme ça depuis le brexit..hé houi..il nous font la grâce de nous informer des décisions de l’icelle comme si il en était les hévidents inspirateurs..et toi en estafette angliche t’es absoloutli not géné..et why dailleurs..

renato dit: à

On voit ton genre et c’est amplement suffisant pour savoir que t’as pas besoin d’alesquia pour voter droite extreme.

Marie Sasseur dit: à

@ »Je préfère encore Sasseur la Terrible »
Bon choix Damianus. Je salue votre retour comme celui des cloches de Pasqua.
Je préfère sourire a vos outrances, que celles du gnome hideux, le kyrill du blog d’Edel, qui fait une fixette sur Nothomb, qu’il n’a jamais lue, mais que ce délinquant insulte sans vergogne sur ce blog.

B dit: à

Cette manière de tordre la phrase pour lui faire rendre tout son sens.

C’est beau comme du Claro. Cela dit je m’étonne toujours que les uns les autres puissent établir une préférence absolue en peinture. Cela m’est impossible et comme je n’ai pas le phrasé si facile , que je ne prends jamais de notes au cours ou après l’expo, je ne réussirai pas à exprimer mes admirations , émotions, intérêts éclectiques en ce domaine .

Amanda Lire dit: à

Pas de blanc chez nous! 😉
Voter blanc, c’est voter mlp et voilà le scénario :

#OnNeJouePasAvecLextremeDroite

⚠️ Dimanche 24 avril 2022. Soirée électorale du second tour, 19h50. Sur le plateau de France 2, les fronts sont livides et les yeux écarquillés. Les expert-es invité-es à commenter les résultats de l’élection présidentielle bafouillent, sauf Charlotte d’Ornellas et Geoffroy Lejeune, Directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, qui jubilent et échangent un sourire carnassier. Laurent Delahousse vient d’annoncer un taux d’abstention record à 38%, en hausse de 12 points par rapport au 1er tour.
20h. D’après les estimations de IPSOS SOPRA, Marine Le Pen est élue Présidente de la République française avec 51% des voix. « C’est un moment historique, un véritable coup de tonnerre. » Au QG d’Emmanuel Macron, le premier cercle semble figé, chemises mouillées de sueur, regards cadenassés à leurs portables. Le silence est si pesant que l’on peut entendre distinctement chaque crépitement d’appareils-photos des journalistes.
20h30 : La candidate du Rassemblement National prend la parole devant une foule électrisée : « Merci aux 13 millions de français qui ont voté pour moi et qui ont permis cette victoire du camp national ! »
21h : Des émeutes éclatent dans de nombreuses villes. Ça flambe dans les quartiers populaires. Les habitant-es, médusé-es, s’échangent des textos et des snaps pour revérifier l’info. La police se déploie en masse et n’hésite pas à tirer. Les groupuscules fascistes comme Rempart Paris, le GUD et La cocarde décident d’aller sur place, armés.
00h15 : Les résultats définitifs tombent. 38,8% d’abstention. Marine Le Pen remporte l’Élysée avec 12,6 millions de voix (50,9%). Les émeutes continuent.
8h du matin : La mairie de Paris a été incendiée durant la nuit. De nombreux locaux de partis de gauche ont été couverts de tags néonazis dans la nuit, sans rencontrer de résistance de la part des forces de l’ordre. Dans les quartiers populaires, un 1er bilan fait état de 19 jeunes tués par des tirs des forces de l’ordre.
1er Mai : Démonstration de force du Rassemblement National. Près de 500 000 partisan-es défilent dans Paris et viennent saluer la statue de Jeanne D’arc. Invité sur CNEWS, Éric Zemmour les exhorte de nouveau à défendre leur civilisation, maintenant qu’ils ont le pouvoir, et à empêcher par tous les moyens le grand remplacement, critiquant la mollesse du positionnement de Marine Le Pen sur ce thème. Il l’invite à le rencontrer au plus vite afin de négocier des candidatures communes pour les législatives.
Partout en France, les rassemblements syndicaux comptent peu de monde. Les mines sont déconfites, inquiètes, effrayées par le nombre de morts de ces derniers jours, voire de disparitions inquiétantes. Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL, n’est plus joignable depuis une semaine après avoir défilé à la tête d’une petite manifestation près du Ministère du logement pour dénoncer le projet d’instauration de la préférence nationale. Sa photo ne cessait d’être postée, depuis plusieurs jours, sur les forums de tchat en ligne des militant-es d’extrême-droite, sous le sobriquet de « traître anti-blancs n°1 ». Papacito en fait une vidéo satirique raciste, son fusil sur les genoux.
Les étudiant-es et lycéen-nes tentent de lancer un mouvement de masse en bloquant plusieurs universités, mais sont brutalement réprimé-es jusque dans les classes et les amphis. Appelée en renfort dans le quartier latin de Paris, la BRAV-M frappe à terre des jeunes qui participaient à un cortège contre l’extrême-droite, envoyant à l’hôpital au moins deux victimes pour traumatisme crânien, qui sont depuis entre la vie et la mort.
Vendredi 13 mai, 10h : Emmanuel Macron quitte l’Élysée sous les huées. Jamais passation de pouvoir n’aura été aussi chaotique. Jean-Marie Le Pen fait le V de la victoire sur le perron de l’Élysée, avant d’embrasser sa fille et d’accorder quelques interviews sur leur réconciliation à Paris Match.
14h : Le Secrétaire Général de l’Élysée annonce la nomination d’Éric Ciotti, comme 1er Ministre, par soucis d’ouverture à la droite. Didier Lallemand est maintenu dans ses fonctions de préfet de Paris, en récompense de sa diligence des dernières jours.
Plusieurs représentant-es européen-nes des autres membres du « Parti Identité et démocratie » ont fait le déplacement pour fêter la victoire de leur homologue et recevoir ses conseils.
19 juin, 20h : À l’issue du second tour des législatives, le RN, Debout la France et Reconquête remportent 289 sièges, et la gauche divisée, 42 sièges. Les partis de gauches ont été incapables de s’entendre autour de candidatures uniques, se rejetant mutuellement la faute de la victoire des fascistes, malgré quelques réussites dans les grandes villes. Les quartiers populaires se sont plutôt abstenu, désillusionnés, affaissés et terrorisées par la nouvelle et la répression. Des collectifs d’entraide se montent pour observer les insultes, menaces, arrachages de voiles et discriminations racistes qui les menacent, et accompagner les victimes. Ils préfèrent se faire discrets et refusent toute apparition médiatique.
Dans un communiqué, le Medef annonce être prêt à travailler avec le nouveau gouvernement, dans l’intérêt de la France.
22 juin, 12h : À l’issue du conseil des Ministres, le gouvernement décrète l’état d’urgence face à la persistance des violences urbaines dans certains quartiers et dans les Outre-Mer. Cet état d’urgence s’applique néanmoins sur l’ensemble du territoire national, permettant de restreindre les libertés publiques, de fermer des lieux de réunion, de multiplier les assignations à résidence et les perquisitions administratives à titre préventif contre les militant-es écologistes, antiracistes ou gilets jaunes les plus identifié-es.
3 mosquées ont brûlé la nuit dernière.
23 juin : Le gouvernement décrète la dissolution d’une centaine d’associations dont DAL, la LDH, Amnesty, Attac, la Cimade, et de nombreuses organisations antifascistes et d’aide aux migrant-es.
5 août : L’Assemblée Nationale adopte en procédure accélérée quatre textes :
– Convocation d’un référendum sur l’immigration pour le 9 octobre, prévoyant la fin du droit du sol, l’expulsion des travailleur-ses migrant-es en contrat précaire ou demandeur-ses d’emploi, un délit de solidarité, la préférence nationale pour les aides sociales, des restrictions du droit d’asile et des possibilités de naturalisations ;
– Création de la présomption de légitime défense pour les policiers ;
– Suppression du délai d’IVG de 14 semaines, ramené à 7 semaines ;
– Interdiction de toute propagande LGBT ou pour la « théorie du genre » à l’école, incluant les interventions de prévention du Planning Familial.
Comme promis à Éric Zemmour en échange d’un accord aux législatives, un travail parlementaire est lancé sur le thème de la rémigration. Face aux réticences publiquement exprimées du Conseil d’état et de la défenseure des droits, un nouveau référendum est prévu, afin de voir de quelle façon les destituer de leurs prérogatives. »

B dit: à

Phil, si vous passez, auriez vous à votre patrimoine culturel inscrit le temple de Stephen Spender? S’il vaut le détour il augmentera d’un étage ma tour de livres à lire.

B dit: à

Ma tour infernale ☠️

Amanda Lire dit: à

Scénario lu sur fb…
Terrible et malheureusement si proche d’une possible réalité!

MC dit: à

Le bulletin blanc pour mieux couler la république. Il faudrait peut-être réfléchir avant de voter.
On a l’avocate qu’on mérite. Amelie Nothomb a Marie Sasseur… C’est dur.

Marie Sasseur dit: à

Je pense que cela mérite d’etre lu attentivement :

Code pénal : articles 222-33-2 à 222-33-2-3

Le dossier va être conséquent, contre ce gnome hideux dont les propos le sont tout autant.

B dit: à

Marc court déposé des opinions, d’autres sont opiniaaatres, est ce répréhensible? Il ne faudrait pas tout mélanger. Bien évidemment, les susceptibilités devraient être ménagées ainsi que les orgueils mais qu’attendre d’un lieu fréquenté par des intellectuels qui passent leur vie dans les livres, je vous le demande! Déjà que dehors c’est limite la guerre larvée alors un blog, tolérant, ouvert ne peut abriter que les justiciables de l’espèce , en plus beaucoup souffrent d’amnésie fragmentaire.

Janssen J-J dit: à

vous avez trop beaucoup d’imagination catastrofiste, AL, lisez trop les romans de carmen bacells, et voilà trop le travail…, allez dormir avec du trop lexomille, demain c’est trop lundidpak, du calme !

Jean Langoncet dit: à

Ils ne se rendront pas sans combattre. Les soldats ukrainiens retranchés dans la ville assiégée de Marioupol, dans l’est de l’Ukraine, « combattront jusqu’au bout », a assuré le Premier ministre ukrainien dimanche 17 avril. Ils ignorent ainsi l’ultimatum imposé par les forces russes et qui a expiré à la mi-journée. Moscou leur avait proposé de « déposer volontairement les armes et de se rendre afin de sauver leur vie ».

Union de prière

Patrice Charoulet dit: à

à Amanda Lire

Madame,

Grand merci de votre texte imaginant une victoire de Le Pen fille.
Je le mets sur Facebook et en divers endroits du Net.

MC dit: à

« Le gnome hideux »,!Confusion avec votre nain de jardin favori, chère Marie Sasseur. »? Ou Dois- je comprendre qu’est pour vous gnome tout ce qui est inférieur à deux mètres ? Ce n’est ni très scientifique ni très mathématique, bien que vous targuez d’être l’une et l’autre. Étonnant, non? Bonne soirée. MC

rose dit: à

Le but ?
Convaincre.

Non.
Dire.
Tout ce qui est tu tue.

rose dit: à

Jazzi dit: à
rose, j’ai été déclaré très tôt, ado, lorsque je faisais des saisons d’été à l’hôtel Martinez à Cannes, et j’ai pu faire valoir mes droits à la retraite en conséquence.
J’ai aussi choisi très tôt de ne travailler avant tout que pour le plaisir…

Jazzi

Comment à 16 ans, saviez-vous l’importance d’être déclaré pour jouir ultérieurement des droits à la retraite ?

JC..... dit: à

LUNDI 18 AVRIL 2022, 5h25, 13°, temps calme avant la tempête

INSTITUT BARTABACS
Propos de comptoir électoral

– Vous reprendrez bien un petit ver de Macron, ce week-end ? Il est charmant, non, ce petit bonhomme ?
– Vous rigolez ! Marre de cette liqueur de quinquennat sans goût. J’irai à la pêche sur mon pointu d’oligarque !

JC..... dit: à

Je regrette, rose, et maintiens mon dire.

Le but de toute religion est de convaincre et de faire venir à soi les petits enfants !

Marie Sasseur dit: à

 » Amanda Lire dit: à
#OnNeJouePasAvecLextremeDroite »

Et le lien ? Qui est l’auteur de ce texte ?

On dirait un scénario de Houellebecq.

JC..... dit: à

#OnNeJouePasAvecLextremeDroite

Texte admirable !

On ne peut que se réjouir de ce futur où, enfin, on agit comme il faut pour nettoyer les écuries d’Ogiasse françoises, aux mains d’incompétents, d’incapables, d’incivils, d’imbéciles sorti de ces Universités noyautées par la vermine gauchistes.

Vive la liberté sous pass numérique ! Ordre et respect des lois, licenciement des juges rouges rééducation des déviants verts et roses, mécréants de la république une et indivisible !

Votez pour notre poutinienne Walkyrie !

Bloom dit: à

Où sont les tribunes appelant à voter Walkyrie, signées par les des Danielle Darrieux, Albert Préjean, Suzy Delair et autres Van Dongen, Vlaminck & Derain d’aujourd’hui?
Des gonzes un peu plus sérieux que le supplétif défié cognitivement, replié sur son île anecdotique…RAS des bas du front.

JC..... dit: à

Nous haïssons tous les « bas du front ». De la même façon, nous détestons nos « hauts du con », n’est il pas vrai.

Bien à vous, mes petits choux d’isoloir sans chasse d’eau !

Patrice Charoulet dit: à

à Madame Amanda Lire

Auriez-vous la gentillesse de m’adresser un mail afin que nous puissions échanger des idées ?
charouletp@gmail.com
Agréez, je vous prie, Madame, mes respectueux hommages.

Jazzi dit: à

« Comment à 16 ans, saviez-vous l’importance d’être déclaré pour jouir ultérieurement des droits à la retraite ? »

Je ne me suis jamais préoccupé de ma future retraite, rose. Ce qui me motivait en allant travailler au Martinez à l’époque, pistonné par le père d’un copain, c’était avant tout le salaire + les pourboires. Des saisons de 14 h/jour, 7/7, qui me rapportaient de quoi pouvoir me consacrer le reste de l’année aux études, de m’habiller selon mes goûts et d’avoir de l’argent plein les poches pour aller au cinéma ou m’acheter des livres… de poche !

Jazzi dit: à

Même Charoulet considère la RDL comme un club de rencontre.
C’est pas un bordel, ici !

« afin que nous puissions échanger des idées »

Le Tartuffe…

Amanda Lire dit: à

Patrice Charoulet dit: à

à Madame Amanda Lire

Je confirme ici que le texte mis en ligne est en lecture ouverte sur le compte fb d’une amie. Il a été plusieurs fois partagé.
On pourrait y ajouter quelques autres précisions, mais il s’agit d’une fiction n’est-ce pas?
Patrice,( quel joli prénom!) je ne communique pas avec des commentatrices ou commentateurs de ce blog, sauf sur ce blog lui-même.
Croyez en ma numérique sympathie!

B dit: à

Jazzi, quelles célébrités avez vous vurs au Martinez ? Si elles fréquentaient l’établissement. Me reste un très bon souvenir de mes différentes excursions sur la côte de granit rose. A l’époque assez délaissée pour y profiter d’une tranquillité totale. Belle, l’île grande notamment, Trégastel, St Pol de Léon , Ploumanach… Au printemps chemin de genêts, en été avec tous ses parfums et ses hortensias . Des oiseaux de mer par centaines. Ici ils se battent en duel sauf à Sète en raison du port de pêche, des gabians,nombreux, des cormorans en hiver.

B dit: à

A vingt ans comment croire qu’un jour on sera vieux. Je n’y ai jamais pensé pas plus qu’à trente, à quarante. Là comme le sablier commence à inquiéter il me semble urgent de remplir ce peu de temps qu’il reste de la façon la plus plaisante qu’il soit, je tente de ne pas trop perdre mais j’avoue que je gaspille beaucoup sur cette ligne qui me sépare du néant éternel, à rien, si ne rien faire doit s’avérer définitivement infertile .

B dit: à

Si vous y alliez, Jazzi, je vous conseillerais Groix. De toutes façons, la pollution en Bretagne n’étant guère apparente ( une écume douteuse parfois qui n’existait pas quand j’ étais enfant), la region dans son ensemble sur la partie littorale parce que je connais est plus qu’accueillante. Quand le soleil est de la partie c’est un enchantement permanent.

Jazzi dit: à

Au Martinez, je me souviens surtout de Barbara, me commandant pour son petit déjeuner un thé et des oeufs en gelée, B. !
Et moi, m’efforçant de faire comme si je ne la reconnaissais pas, lui répondre : « Bien, madame ! »

Janssen J-J dit: à

Chère Annie E., je conçois bien le crève-coeur de votre choix public en faveur d’E. Macron. Mais je vous supplie d’aller voter blanc dimanche, sans le dire à personne dans le secret de l’isoloir, car sinon, vous ne pourrez plus jamais vous regarder chaque matin devant le miroir de votre conscience de romancière engagée, celle que nous avons toujours aimé et admiré. Je vous conjure de voter blanc en silence pour le salut de la littérature française, bien plus important que le prétendu « salut de la France » en général. Les deux candidats en lice sont pareillement un précipité de la catastrophe climatique à nos portes.
Et ne croyez surtout aux petits calculs spéculatifs sur une victoire lepéniste à cause de l’abstention, car quels que soient les scores atteints, le vrai fascisme n’a aucune chance de l’emporter sur sa copie.
Je vous souhaite un bon lundi 18 avril, Annie…

MC dit: à

L’île grande a passé pour les trois-quarts dans le Paris d’ Haussmann comme l’atteste un texte de Renan. A Ploumanach, un lotissement pavillonnaire enlaidit l’anse de Costaeres, que j’ai connue sauvage. Au demeurant, cette cote restreinte ne saurait représenter la Bretagne si elle en demeure un des aspects emblématiques. Mais à quand une vue imprenable sur les Éoliennes futures, réputées d’une énergie vertueuse, et dont la principale fonction est s’enlaidir la France?

B dit: à

3J, vous êtes habitée par une naïve confiance. De toutes manières, voter Pace on ne signifiera pas que nous sommes D’accord avec sa politique, entre deux maux, choisissez le moindre. Mr Macron, je voterai pour vous mais n’y voyez aucun assentiment à vos projets de réformes et pour votre affichage vert alors que la France manque de dynamisme et de sérieux en matière d’écologie. Beaucoup d’hypocrisie qui je suppose est motivée par l’économie de marché et l’obligation du profit quoi qu’il en coûte.

Lu un truc hier soir sur l’armement de la Serbie et la livraison par la Chine de gros porteurs, la possible vente de rafales à ce pays plutôt proche de Poutine. Inquiétant, certains y voient un cheval de Troie, d’autres un point d’équilibre pour l’Europe.

B dit: à

Macron pour pace on. Correcteur.

B dit: à

MC, je ne sais pas à quoi ressemble les environs du Havre avec l’EPR et les installations de retraitement. Oui, vous avez raison pour les zones pavillonnaires qui ont aussi eu raison d’autres endroits en Bretagne. Dommage. L’accroissement démographique et le choix d’une urbanisation horizontale ainsi que la facilitation de l’accès à la propriété font le jeu des nouveaux prometteurs. Faudrait il interdire les lotissements sur la côte alors que la loi du littoral à laquelle personne n’avait touchée a été éborgnée par l’actuel gouvernement.

B dit: à

RessemblEnt.

B dit: à

Promoteurs.

B dit: à

Et puis vous avez du voir combien les tours de refroidissement embellissent nos paysages. Elles surgissent , visibles à des kilomètres à la ronde, au creux d’un val alors que 500 mètres plus bas vous étiez encore en 1970 dans une ruralité intacte.

Bloom dit: à

Baroz, cela me rappelle Woody Allen dans son « Crimes et délit/Crimes and Misdemeanors », lorsqu’il met en garde le personnage de Mia Farrow contre les menées de son rival en amour, Lester:

“When he tells you he wants to exchange ideas, what he wants is to exchange fluids.”

Pas besoin de traduction, non plus que pour cet autre extrait du même film:

Lester: …you can have my body.

Mia Farrow: Wouldn’t you rather give it to science?

Jazzi dit: à

« Patrice Charoulet dit: à

à Madame Amanda Lire »

Qui est probablement un homme doté d’une paire de couilles, ouille, ouille, ouille !

Amanda Lire dit: à

Arrêtez dons jazzi de mettre quiconque à l’heure de votre pendule à vous! 😉

Bloom dit: à

Elevation sans précédent des termes du débat: Bolsonarrette dit espérer que le débat de mercredi ne sera pas une succession d’outrances…Il est vrai qu’elle en connait un bout sur la question. Pas besoin de guignols de l’info quand on a des pantins pareils.

Patrice Charoulet dit: à

A Monsieur,

Si vous aviez lu plus attentivement le texte signé
Amanda Lire, vous seriez persuadé que ce texte n’a pas été écrit par un homme.
En outre, je ne prends nullement ce blog pour un site de rencontres. Sachez que j’ai 77 ans, que je me renseigne sur les tarifs des sociétés s’occupant des obsèques (les miennes), que je suis veuf et que ma femme, à laquelle je pense chaque jour, ne sera pas remplacée.
En conséquence, vous me calomniez et je vous assure de mon plus parfait mépris.

Patrice Charoulet dit: à

Omission . Lire « A Monsieur Jazzi ».

rose dit: à

Je suis veuf.
Eh bien, tous les mecs qui avaient une femme sur ce blog l’ont éliminée.
C’est du joli.

Jazzi dit: à

Monsieur Charoulet,

Vous semblez avoir le mépris facile et manquez sérieusement d’humour…

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