de Pierre Assouline

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La République des livres
Conversation d’Eckermann avec Jean-Yves Masson

Conversation d’Eckermann avec Jean-Yves Masson

Sans Goethe, qui connaîtrait Eckermann ? Le cas n’est pas isolé dans l’histoire, et pas seulement dans celle de la littérature. Sauf que celui-ci est particulièrement saillant dans la mesure où il éclate dès la couverture des fameuses Conversations avec Goethe (Gespräche mit Goethe in den letzen Jahren seines Lebens) que Johann Peter Eckermann (1792-1854) publia une première fois en 1836, et dont il publia une nouvelle version enrichie en 1848. Ce portrait du Maître en mouvement perpétuel, offert au public avec ses esquisses dans leur saisissante vérité, devint rapidement un classique ; comme les Propos de table de Luther, l’un et l’autre de ces recueils de mots ayant « changé le destin de l’âme allemande » ; les propos rapportés y sonnaient si juste qu’on en fit un livre de Goethe lui-même bien qu’il n’en relut pas entièrement le manuscrit. Du moins avait-il consenti au projet.

Les deux hommes avaient fait connaissance après que le disciple eut adressé l’un de ses textes au maître. Celui-ci se fixa alors à Weimar et, neuf années durant, se livra au commerce quotidien des idées avec celui qu’il admirait. Il reconstitua de mémoire la teneur leurs propos, plus qu’il ne les retranscrivit. Peu de thèmes, de sujets et de personnages de leurs temps leur échappèrent, qu’il s’agisse d’art ou de politique. Il leur fallut attendre près de deux siècles pour rencontrer leur troisième homme en Jean-Yves Masson (1962), lequel s’est fait le confesseur du confesseur. Pour inventer son narrateur, il s’est glissé dans la peau de Sir Robert Doolan. Son nom n’apparaît qu’à quelques reprises dans les trois volumes des Conversations. Le magistrat avait juste eu la chance d’être là à Weimar dans ses jeunes années ; il apprenait l’anglais à Eckermann qui en retour lui enseignait l’allemand. Rentré à Londres, il se souvint, à un âge où l’on est plus heureux dans la compagnie des livres que dans celle des hommes.goethe_in_der_roemisch

L’incendie du théâtre de Weimar (185 pages, 15 euros, Verdier) se veut le roman de cette rencontre ; mais en dépit des apparences, il n’a rien d’un roman historique ; plutôt un précieux précis d’amitié littéraire et poétique, animé par l’esprit de l’exercice d’admiration. Partant du principe qu’un événement a priori secondaire dans la vie d’un homme vaut non par son authenticité mais par sa signification, il s’est emparé de l’incendie du théâtre de Weimar dans la nuit du 21 au 22 mars 1825. Un accident peu après minuit et la représentation de la pièce de Cumberland Le Juif… Toute la ville était là, et les habitants qui ne s’étaient pas déplacés, tel le Grand-Duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach, observaient le tragique feu d’artifice depuis les hauteurs. Goethe (1749-1832), qui le surnommait Serenissimus, avait regardé les lueurs depuis son balcon, avant d’aller se coucher. Seuls furent surpris d’une telle distance ceux qui ignoraient qu’il ne se rendait pas non plus aux enterrements de ses amis, pas même celui de Schiller. Le théâtre n’était pas un chef d’œuvre d’architecture mais tout de même.

Il y a de belles pages sur Shakespeare que Goethe admirait, ainsi que sur Walter Scott ou Napoélon ; d’autres plus nombreuses sur la Flûte enchantée, la suite et le prolongement que Goethe avait entrepris de lui donner dans un esprit tout aussi maçonnique mais une facture plus cocasse et bouffonne encore ; et des passages émouvants sur Byron que le narrateur vénère comme un demi-dieu et le héros de son adolescence, celui par les yeux duquel toute sa génération avait vu le monde :

 « Savoir que j’étais sur terre en même temps qu’un être aussi extraordinaire était en soi un réconfort. Il m’a toujours semblé que les poètes sont des accumulateurs d’énergie et que c’est par là qu’ils viennent en aide à leurs contemporains et à leur successeurs ».

Goethe soutenait que son œuvre était le produit d’un être collectif, quoique signée de son seul nom. Il avait le génie de donner de la grandeur aux sujets les plus futiles et frivoles dès lors qu’il s’en emparait. Les Conversations n’en sont pas exemptes. Eckermann se voulait interlocuteur mais certainement pas secrétaire ainsi que la postérité l’a abusivement consacré. Il avait bénévolement assuré la publication de son œuvre et de ses papiers posthumes.

Cette nouvelle conversation sur l’une des plus fameuses conversations de la littérature se déploie naturellement dans un cercle des plus restreints. La sensibilité de Jean-Yves Masson à cet univers, l’intime entretien qu’il a noué de longue date avec la poésie et la langue allemandes, lui permettent de l’ouvrir au monde sans cesser d’en faire un cercle enchanté. Il réussit à faire de ce moment anodin un événement inouï, une œuvre d’art illuminée par les flammes du théâtre du Grand-Duché qui ne tarda pas à être reconstruit sur les plans de Goethe. L’édifice ne brillait pas par la beauté de sa forme. Ce qui de l’avis du grand poète n’avait aucune importance, un théâtre n’étant jamais à ses yeux qu’« un amas de planches régulièrement dévorées par le feu » : le chef d’œuvre, c’est ce qu’on y joue.

(« Le vieux chêne, 1895, ou l’arbre de Goethe à Weimar, huile sur toile de Henri Harpignies ; Goethe dans la campagne romaine, 1787, huile sur toile de  J.H.W. Tischbein, Musée Städel, Francfort)

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commentaires

829 Réponses pour Conversation d’Eckermann avec Jean-Yves Masson

Chaloux dit: à

John Brown dit: 28 janvier 2014 à 21 h 48 min

On respire, hein?

oditeur libre dit: à

des gens qui seraient peut-être glacés de respect s’ils me rencontraient dans la vraie vie

Eske cé qu’il faut venir avec des mitaines au espectakle de jeudi à la salle des fêtes ou eske cé qu’on a les moufles avec le billet?

Janine, sa tante dit: à

On respire, hein?

Johnny chochotte moins depuis qu’il s’est mis au tricotin.

candied dit: à

Chaloux dit: 28 janvier 2014 à 22 h 01 min
John Brown dit: 28 janvier 2014 à 21 h 48 min

On respire, hein?

La révolution par le haut, en quelque sorte

candied dit: à

Le bas ne tarde bas

La ville à la campagne dit: à

J’ai aussi écouté votre entretien radiophonique avec plaisir Jacques Barozzi.
De vous à Clopine, de l’ Afrique au dindon, savez-vous ce que l’ on nomme :  » l’oiseau nègre « ?

John Brown dit: à

des gens qui seraient peut-être glacés de respect s’ils me rencontraient dans la vraie vie (DHH)

Oh bé non ! moi qui aime les vieillasses un peu chaudasses, voilà pas mon compte.

Marcel dit: à

DHH dit: 28 janvier 2014 à 13 h 44 min
vous avez dit « café du commerce »
c’est une verité qui n’est pas neuve sur la RDL
j’en faisais le constat il y quelques annéees sur un fil de ce blog:
« La RDL a changé ;c’est dommage pour ceux, qui ne goûtaient pas seulement les billets du maître, mais se délectaient régulièrement des commentaires, tout en n’intervenant qu’occasionnellement, quand la matière évoquée les interpellait.

C’était comme un salon ,dans lequel brillaient quelques grands causeurs ,pour le bonheur des autres invités ,plus discrets, qui butinaient avec bonheur leurs propos.

Et puis le salon s’est transformé en un trivial café du commerce ,où une bande d’habitués vient faire sa belote quotidienne ,et ils s’y installent en échangeant leurs vannes habituelles sur les thèmes éculés chers à chacun d’eux et dans son style prévisible .

Les stars de naguère, sans doute rebutées par la présence envahissante de ces habitués , ne se montrent plus guère dans cette RDL appauvrie. La lecture des commentaires devient de ce fait le plus souvent un moment stérile pour les autres familiers du blog , par ailleurs peu tentés de s’immiscer dans ces échanges pauvres en contenu, et qui s’autorisent même les pesanteurs de la blague salace.

A quand le retour des grands qui voudront bien faire l’effort d’ignorer cette présence , et qui ,par leurs écrits brillants et savants redonneront son lustre à la RDL? »
Cet espoir que je formulais ne s’est pas vraiment realisé ,mais il reste les billets du maître et aussi,contrairement au sentiment que j’exprimais alors, ,le plaisir pimenté d’observer et de cerner ,precisement à travers ces vannes, des personnalités qu’on finit par bien connaître sans jamais les avoir rencontréees

Merci, chère Judith, d’avoir contribué au billet du maître.

Sergio dit: à

Brillants, ou savants ? Y a une nuance bon Dieu !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…des journées entières,…à 21 h 13 mn,…

…( Giovanni, j’ai raté le lien, ou vous donniez un peu de vos oeuvres,…dommage pour moi,…)
…à l’impossible nul n’est tenu,…en plus tout travail mérite salaire,…conclusion ,…je ne donne rien,…je détruit mes oeuvres,…et le système juif dans le cul,…

…le monde du profit,…parmi lequel j’ai survécu est le plus atroce que l’homme à imaginé pour s’autodétruire dans les essences qui sont les siennes!,…etc,…
…à ce stade,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…

Chaloux dit: à

Marcel dit: 28 janvier 2014 à 22 h 48 min

Marcel, mon bon, moi aussi j’aimais bien causer littérature, mais c’est devenu impossible, sic transit gloria mundi.
Mais ça demeure (ou demeurait, c’est si plein de demeurés) intéressant pour des raisons qui devraient pourtant t’apparaître.
(Mais peut-être pas à lire en effet).
Ite missa est.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…& de toute façon, rien de mes créations subsiste,…à part un don,…au musée,…
…et des copies éparses,…de mes oeuvres  » retapées  » genre copier/collé,…en décors dans ds films ou émissions télé,…
…puisque j’ai les originaux chez moi,…preuves à l’appuis,…
…donc,…pas de célébrité a part entière et droits,…est égal, à,…ne rien faire connaître ,…
…même, déjà,…avant 2010,…j’ai refait un autre nouveau  » style « ,…
…tout le monde est restez admiratif,… » les bourses vides « ,…donc,…
…allez,…vous gavez,…chez vos artistes officiels  » à la côte « ,…

…il y a l’art du  » système juif  » dans le cul,…etc,…( tu est côté ) d’Adam,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avec,…çà,…

…même les techniques de mes différents « styles « ,…ne sont  » écrites « , que dans ma mémoire,…

…comment,…a tu fait ce style juste avant 2010,…

…un jour, un prof, m’a demandez la même chose, pour un style d’art,…avant 1975,…
…Ho!,…çà ne vaut que 7/10,…
…de nos jours,…on s’y casse encore la tête,…sur des imitations,…

…la vraie créativité est encore  » libre  » et non-soumise aux profits du système  » l’avare « , de Molière,…et C°, Trust,…à l’€uro,…

…un univers  » invisible « , qui passe sous le nez de tous,…avec le  » morpion  » du profit des connivences en tête et dans le cul,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…etc,…
…Oui,…envoyez !,…

Abdelkader dit: à

Je discutais avec des etudiants Francais tout a l’lheure au pub ou je regardais le match d’Arsenal, et il me font qu’a leur ecole de commerce a Paris, pour etre bien place en stage, ca aidait beaucoup si on etait juif…est-ce donc vrai? J’trouvais ca shocking!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et avec, çà,…on oublie de signaler, que les pyramides  » étaient  » couvertes d’or,…et de marbre gravés,…
…des palais, et constructions sont construit avec des éléments des pyramides,…

…au fond,…comme nos églises actuelles, sont construites avec des débris et colonnes du  » saccage  » de Rome et de sa civilisation,…
…poils au menton,…etc,…
…Oui!,…école du commerce, pour se manger,…entre-eux,…à Paris – Stalag 14,…
…etc,…

kicking dit: à

tiens, ça radote aves les mêmes mots et manières, pour changer..

christiane dit: à

DHH,
êtes-vous Judith ? Judith qui intervenait sur l’ancienne RDL ? Si c’est le cas, pourquoi J.B vous envoie ces commentaires détestables ? J’ai du mal à suivre…
Quant à la remarque (était-elle de vous ? je ne sais plus…) que j’ai lue il y a plusieurs heures, maintenant, concernant le décalage entre le contenu des commentaires et celui du billet de Pierre Assouline sur les livres évoquant les conversations amicales de Goethe et d’Eckermann, j’avoue qu’en cette journée particulière (mémoire de l’Holocauste) où je l’ai découvert, avoir d’abord été saisie par cette toile : » Le vieux chêne, 1895, ou l’arbre de Goethe à Weimar, huile sur toile de Henri Harpignies ».
Un autre jour, je me serais attachée au billet et la douceur de cette amitié littéraire, à ces conversations savantes, philosophiques et romantiques.
Il y a parfois des saisissements qui superposent malgré nous des évènements, des lieux, des symboles comme si on soufflait sur le temps.
Nous nous en sommes éloignés une deuxième fois quand Jacques Barozzi nous a offert l’occasion de l’entendre sur RFI dans un entretien passionnant avec Yvan Amar. C’était imprévu et agréable. Beaucoup ne connaissaient pas ce côté de sa personnalité, sa voix. Sa culture, sa passion de la géographie et de la littérature. J’éprouve beaucoup de bonheur quand j’ouvre un de ses livres où il alterne les fragments des livres choisis et sa propre voix. Cette incise était belle.
J’espère que vous continuerez à venir sur ce blog, dans l’espace commentaire. (Mais « Judith » est moins impersonnel que DHH…)

Court dit: à

« 30 ans sans voyager, jules Verne n’a pas fait mieux » (des Journées..)

En fait il n’a pas mal bougé; un voyage en Ecosse dans son jeune temps,publié de nos jours, un autre aux Etats Unis après 1870, dont sortira entre autres une Ville flottante, un périple nordique, de Rotterdam à Copenhague, et un tour quasi complet de la Méditerranée, La série s’arrete avec la vente du yacht le Saint Michel III, un peu avant l’attentat dont est victime l’écrivain.il n’a donc pas si peu bougé qu’il a bien voulu le dire;
bien à vous.
MCourt

Marcel dit: à

Mieux que Chaloux, t’es un scato,
JiCétounet, mon grand poète.
Dans ce grand jeu, vas-y toto !
Mieux que Chaloux, t’es un scato.

Ton vers sourd comme d’un alto
Aussi bas que par où l’on pète.
Mieux que Chaloux, t’es un scato,
JiCétounet, mon grand poète.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la pluralité des opinions,…

…Oh,…c’est bien sûr!,…avec le livre du professeur,…sous le nez,…

…écrire,…pour bouchez l’opinion à gavez!, sa brindille,…& par des âmes à l’€uro des poutres du conformisme des connivences,…

…kicking,…on perd bataille sur bataille littéraire,…quel courage la persuasion de cafards,…

…il manque, l’opinion du poisson-chat,…turque du Bosphore,…toujours d’accord,…

JC..... dit: à

« des gens qui seraient peut-être glacés de respect s’ils me rencontraient dans la vraie vie » (DHH-Judith)

C’est la larme à l’œil que je vais vous quitter définitivement, mes chers petits choux, en vous laissant dans ce blog littéraire où manifestement certaines vieilles personnes se font une idée du respect qui n’est pas la mienne !

Et qui ne le sera jamais, tant cette attitude est stupide.

Ne pas avoir ce respect brutal de la franchise vous amènent, vous Français, là où vous êtes à l’aise : une conception protégée et servile des schémas « intellectuels littéraires » que vous adorez, les supposant universels !… Garde à vous ! Courtisans ! Fixe !

Or, il n’en est rien ! Il va vous falloir apprendre à être contredits, et bien plus que vous ne l’imaginez. Il vous manque dans la vie courante l’usage naturel de rapports humains fait d’une franchise dure, et mondiale, là où vous continuer à demander un « respect de glace » désuet, pitoyable et hypocrite.

Quelle couillonnade ! Rejeter la diversité d’une expression différente ! Réaction de ploucs diplômés, mandarins aux soieries élimées, poules mouillées d’un poulailler gris de vieillesse …

Je peut vous dire que cette demande de respect glacé, contraire à la libre expression au plus haut niveau, est le fait de petites gens… Ceux qui sont dans le management international et entrepreneurial, les véritables puissants, ceux là ne dédaignent pas la vérité dans ce quelle a de fort en conséquences positives. Tant pis ! Amusez vous bien à Versailles, entre bestioles protégées…

Je souhaite sincèrement aux vieux cons de la RdL bien de la joie dans les futurs ronrons et gnagnas qui ne manqueront pas de se déployer sans retenue, et j’encourage les meilleurs d’entre vous, les plus frais, à continuer le combat du vrai mauvais goût : « Plutôt vivant que mort ! » !

Meilleures pensées aux amis, bras d’honneur et quenelle gouteuse aux autres fats ! Vous ne serez jamais tranquille…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…J.C.,…tout est question de positions et de mandats,…
…si, tout ce sait,…
…chacun y défend son pain et son beurre,…
…et sa médiocre culture de courtisan,…
…et chacun veut éviter des dérapages verbaux qui fragilisent les acquis consensuels,…

…avec ou sans scooter silencieux ou plein gaz!,…etc,…sans rien gommer!,…

ni plus ni moins dit: à

« Je souhaite sincèrement aux vieux cons de la RdL bien de la joie dans les futurs ronrons et gnagnas qui ne manqueront pas de se déployer sans retenue, et j’encourage les meilleurs d’entre vous, les plus frais, à continuer le combat du vrai mauvais goût : « Plutôt vivant que mort ! » !

Meilleures pensées aux amis, bras d’honneur et quenelle gouteuse aux autres fats ! Vous ne serez jamais tranquille… » J.C.
Bien d’ accord avec vous. Mais ne croyez-vous pas que parfois votre attitude anti-bon goût systématique soit d’ un goût des plus conventionnel?

ni plus ni moins dit: à

Il y faudrait un peu de silence ici, des espaces creux et déliés et non pas ces crachats systématiques de commentaires des mêmes…

Jacques Barozzi dit: à

Difficile de faire comme si l’on n’avait pas lu :

« a Paris, pour etre bien place en stage, ca aidait beaucoup si on etait juif…est-ce donc vrai? » (Abdel)

« …il y a l’art du » système juif » dans le cul,…etc,… » (GSA)

De quoi ces manifestations sont-elles le nom ?

Chaloux dit: à

Marcel, mon bon, ton poème est plus politique que véridique.
Et il est vraiment mauvais. Toi aussi, tu te dégrades.
Je préférais ton merle si doux.
Ite Missa est.
(Avez-vous regardé sur Arte l’émission sur la réhabilitation de Staline?
Du lourd).

ni plus ni moins dit: à

Jacques Barozzi dit: 29 janvier 2014 à 8 h 17 min
Vous avez raison Jacques!
Et l’ Alexia N. n’ aboie pas?

Chaloux dit: à

Moi je m’en vais. Je déménage sur le bon coin.

bigre dit: à

l’immonde de porquerolles se rassure comme il peut, se croyant moderne et original parce qu’il aboie avec les pires raclures- il s’étouffe avec ses menaces de vioc râté aigri

bigre dit: à

Jacques Barozzi 29 janvier 2014 à 8 h 17 min
Difficile de faire comme si l’on n’avait pas lu :« a Paris, pour etre bien place en stage, ca aidait beaucoup si on etait juif…est-ce donc vrai? » (Abdel)

abdel a de mauvases fréquentations-(fait concurrence au cinglé de pq?)

georges dit: à

« l’ Alexia N. n’ aboie pas? »

Non. Elle constate.

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

L’oiseau nègre, me dit google, ce serait la pintade… Mais cette expression me renvoie aussi à Patrick Chamoiseau, sur les ailes de qui je m’étais installée, « texaco » à la main, lors de mon voyage en Martinique.

christiane dit: à

@ M.Court
Toujours ce plaisir à vous lire, immobile, serein et presque silencieux au milieu du brouhaha de cette nef des… Je lis en ce moment (voyage pour voyage) le très beau livre de T.Laget « Florentiana » (Gallimard). Un fragment pour vous – p.121 :
« Saint Ambroise aimait le silence – l’humilité, la modestie qui vont avec. Alors, il pouvait mieux entendre les voix qui lui parlaient, certaines avec sévérité, d’autres avec bonhomie, et lui dictaient ces chants, lumineuses fontaines. L’habitude, alors, était de parler sans arrêt, sur le premier sujet qui traversait l’esprit, quand bien même on n’avait de lui aucune notion particulière, et de faire partager à tous les fruits de son intempérance : un peu comme aujourd’hui. On réfléchissait ensuite, s’il y avait lieu; mais jamais on ne se démentait. Un homme silencieux était une curiosité, qui éveillait l’admiration, le soupçon, le scandale… »
Bonne journée.

bouguereau dit: à

C’est la larme à l’œil que je vais vous quitter définitivement, mes chers petits choux

un petit jogging et gaga va te manquer..t’es comme cheuloux « bonne journée » « adieu » « ité missa est »..pour cacher que cque t’aimes le plus au monde c’est te faire embourrer dans la sacristie

bouguereau dit: à

L’oiseau nègre

tu parle pas de la nègre soie..c’était une poule cher au « batteur de coq » ses nosses sont nouartes mais elle couve super bien

bouguereau dit: à

(Avez-vous regardé sur Arte l’émission sur la réhabilitation de Staline?
Du lourd).

un qui t’aurait glacé de respect dans la vraie vie hin mon couillon..t’en aurais chié dans ton bénart de kommissar d’aparatichic hin mon gros con de flic de cheuloux

Putbill dit: à

Il y faudrait un peu de silence ici, des espaces creux et déliés et non pas ces crachats systématiques de commentaires des mêmes… (Ni plus ni moins)

C’est bien dit (Blobitt)

J’irai plus loin : c’est fort bien dit.

Blobitt dit: à

De quoi ces manifestations sont-elles le nom ? (Jacques Barozzi)

Eh bien, dites-le.

Putbill dit: à

De quoi ces manifestations sont-elles le nom ? (Jacques Barozzi)

Eh bien, dites-le. (Blobitt)

Eh bien oui, dites-le en clair.

Jacques Barozzi dit: à

Qu’Abdel et GSA se rassurent, on dit tous des conneries, mouvements d’humeurs qui traduisent nos propres frustrations.
Caro a raison de souligner sur son blog cette perle commise par Paul Auster, qui invente la catégorie de « boy writer », dans laquelle il range Edgar Allan Poe, Thomas Pynchon et même Borges, et qu’il définit ainsi :
« Par boy writer j’entends: quelqu’un de surexcité, qui prend vraiment son pied en faisant le malin, en s’adonnant à des énigmes, des jeux, des… et vous croyez entendre ces boys glousser dans leurs chambres quand ils écrivent une belle phrase [a good sentence], c’est pour eux une telle aventure. Et les boy writers sont ceux que vous lisez, et vous comprenez pourquoi vous aimez à ce point la littérature. »

Putbill dit: à

C’est la larme à l’œil que je vais vous quitter définitivement, mes chers petits choux, (JC)

Ne fais pas ça.

Jacques Barozzi dit: à

« Dites-le »

« mouvements d’humeurs qui traduisent nos propres frustrations. »

Est-ce assez clair, Putbill ?
Are you un boy writer ?

Blobitt dit: à

C’est la larme à l’œil que je vais vous quitter définitivement, mes chers petits choux, (Putbill)

Je t’en adjure, ne le fais pas !

Putbill dit: à

Are you un boy writer ? (Jacques Barozzi)

C’est quoi, un boy writer ?

Blobitt dit: à

Are you un boy writer ? (Jacques Barozzi)

C’est quoi, un boy writer ? (Putbill)

Oui, au fait, un boy writer, c’est quoi ?

Putbill dit: à

Oui, au fait, un boy writer, c’est quoi ? (Blobitt)

T’avais qu’à lire Barozzi jusqu’au bout. Crétin.

Jacques Barozzi dit: à

« C’est quoi, un boy writer ? »

Quelqu’un qui aboie et qui en oublie de lire, Putbill.
On dirait que cette définition a été écrite pour vous !

«…quelqu’un de surexcité, qui prend vraiment son pied en faisant le malin, en s’adonnant à des énigmes, des jeux, des… et vous croyez entendre ces boys glousser dans leurs chambres quand ils écrivent une belle phrase [a good sentence], c’est pour eux une telle aventure. »

Blobitt dit: à

Eckermann a tant côtoyé Goethe qu’il en est devenu pour ainsi dire son alter ego.

on n'est pas dupe dit: à

« je vais vous quitter définitivement » (JC)

c’est trop beau pour être vrai

bonne volonté dit: à

« lire Barozzi jusqu’au bout. »

c’est payé?

Putbill dit: à

Eckermann a tant côtoyé Goethe qu’il en est devenu pour ainsi dire son alter ego. (Blobitt)

C’est vrai. Et Goethe a tellement pris l’habitude de caresser Eckermann dans le sens du poil qu’il a fini par se pendre pour un autre lui-même.

bonne volonté dit: à

« gros con de flic de cheuloux »

ne vous inquiétez pas Chaloux, boug (anar de droite, adore les quenelles de pq) n’est jamais dans son état normal

u. dit: à

« Journal d’Eckermann :

« Mardi le 11 mars. Le soir chez Gœthe, conversation intéressante,

productivité, génie, Napoléon, Prusse. »

Ces quelques mots ont servi à Eckermann pour rédiger la longue conversation du 11 mars 1828. Dans une notice parue le 10 avril 1844, il nous renseigne sur la façon dont il a procédé :

« Le sujet, écrit-il, m’était encore présent, comme vu à travers un brouillard ; en le fixant pendant un certain temps, je vis ses parties essentielles redevenir claires et se réajuster selon les lois d’une cristallisation spirituelle. Ce n’était certes pas là une lâche facile. Celle conversation, à elle seule, m’a préoccupé pendant quatre semaines. »

Il s’agit ici d’une note prise en 1828, et qui n’a été élaborée que quatorze ans plus tard. »

Ce ne sont pas des Conversations, bien sûr, mais des Souvenirs de Conversations, et pourtant on y revient tout le temps, avec une impression de vérité.

(C’est rien, un café, c’est tout)

Phil dit: à

Baroz, 8 euros est un prix un peu élevé pour un reader digest, certes prépostfacé par vos soins. Le tropisme africain est bien choisi, la France n’étant pas prête de sortir un « Goût de l’Allemagne », qui pourtant aurait du succès à 8 euros.

Jacques Barozzi dit: à

Aujourd’hui, sous le titre « Conversations avec Eckermann », on ajouterait « roman », u. ?

Pubill dit: à

J’irai plus loin : et son pourcentage ? (Putbill)

Ne répète pas toujours ce que je dis. C’est agaçant. Crétin.

Blobitt dit: à

Ne répète pas toujours ce que je dis. C’est agaçant. Crétin. (Putbill)

Cest vrai. C’est agaçant. Je ne le ferai plus.

u. dit: à

Lavater croyait en Cagliostro et en ses miracles.
Quand l’imposteur a été démasqué, Lavater a maintenu que c’était un autre Cagliostro, le Cagliostro qui faisait des merveilles était une personne sainte.

Infiniment transposable.
J’ai connu un Cagliostro, un Lavater, et même un Goethe qui leur faisait la leçon.

(C’est rien, c’est rien, un fond d’tasse)

(»Lavater«, sagte Goethe, »glaubte an Cagliostro und dessen Wunder. Als man ihn als einen Betrüger entlarvt hatte, behauptete Lavater, dies sei ein anderer Cagliostro, der Wundertäter Cagliostro sei eine heilige Person. » (17 février 1829)

Jacques Barozzi dit: à

« Ben, et son pourcentage, alors ? »

Encore un effort, Blobitt, et vous finirez par me traiter de sale Juif !

Blobitt dit: à

Aujourd’hui, sous le titre « Conversations avec Eckermann », on ajouterait « roman », u. (Jacques Barozzi)

C’est très juste ça. Et on appellerait ça une autofiction.

u. dit: à

« Aujourd’hui, sous le titre « Conversations avec Eckermann », on ajouterait « roman », u. ? »

Moeurs de Français, Jacques.
Ce protestant allemand était trop honnête.

De la vanité dit: à

Je peut vous dire que cette demande de respect glacé (de DHH) est le fait de petites gens…

petites gens laborieux et sans éclat qui se poussent du col.

Putbill dit: à

C’est très juste ça. Et on appellerait ça une autofiction. (Blobitt)

C’est très juste, ce que dit là Blobitt. Et alors, Eckermann deviendrait pour ainsi dire la Christine Angot de ces temps anciens.

Jacques Barozzi dit: à

« Ce protestant allemand était trop honnête. »

L’honnêteté serait d’ajouter le mot « roman » à cette « recréation » u., pas de donner ce texte pour un récit retranscrit à 100% : l’imaginaire y a plus de place que la réalité !

Jacques Barozzi dit: à

C’est ainsi que nous lisons « Le Neveu de Rameau » de Diderot, fruit de ses conversations au Palais-Royal avec ledit neveu, comme un roman, u. !

u. dit: à

« L’honnêteté serait d’ajouter le mot « roman » à cette « recréation » u. »

C’est la vision des Français d’aujourd’hui.

Il me semble que E. était un obsédé de la « véracité » en dépit de ses montages nécessaire.
Le mot « honnêteté » de toute manière n’est peut-être pas le meilleur!

Jacques Barozzi dit: à

Reprenez un café, u. !

u. dit: à

« C’est ainsi que nous lisons « Le Neveu de Rameau » de Diderot, fruit de ses conversations au Palais-Royal avec ledit neveu, comme un roman, u. ! »

C’est vrai, mais on n’a pas passé le même contrat.

Jacques Barozzi dit: à

D’ailleurs, Passou, qui a été véritablement le majordome des Hohenzollern, n’a pas hésité à mettre le mot « roman » sous son « Sigmaringen », u. !

Jacques Barozzi dit: à

Il en aura fait des métiers, le Passou, hier j’ai appris qu’il avait été gardien de dindons !

La ville à la campagne dit: à

Jacques, c’ est aussi pour vous ce bel oiseau d’ Afrique!

Phil dit: à

Baroz, les gardiens de dindons sont les bergers de Virgile du siècle passé. Genet les trouvaient « sexy ».

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…comme d’habitude,…çà se tasse!,…l’expresso!,…etc,…

u. dit: à

Eckermann se plaint quelque part que le vieux Goethe ait beau été capable d’embrasser toute la nature, il ne savait pas distinguer un merle d’une alouette.

Sauras-tu nommer les poètes qui utilisent avec justesse les noms d’oiseaux?

Quand on doit traduire des poésies anciennes qui sont parfois des petites encyclopédies sur les noms de plante et d’animaux (par ex. en Chine, ou ailleurs), on a des choix difficiles. Les traducteurs se divisent en deux camps: ceux qui tiennent à la nomenclature façon Linné, et ceux qui cherchent un équivalent qui ne soit pas barbare.
Les résultats sont parfois étranges.

(J’ai repris un café, Jacques.
Jamais de sucre.
Parfois une tâche, comme disent les Italiens)

Jacques Barozzi dit: à

Ma grand-mère provençale revêtait le dimanche pour aller à la messe à l’église de Lucéram, une robe du même motif que celle de la pintade, La ville à la campagne !
Et pourtant c’était une paysanne rouge, qui lisait ‘Le Patriote », quotidien local communiste !

renato dit: à

« Sauras-tu nommer les poètes qui utilisent avec justesse les noms d’oiseaux? »

Montale

bouguereau dit: à

comme d’habitude,…çà se tasse!,…l’expresso!

..ça drague a la machine à café

François Delmas dit: à

Il y a des pintades à La Paillade, un quartier de Montpellier

bouguereau dit: à

pour aller à la messe à l’église de Lucéram

fais attention baroz..ça passerait pas à la télé..quand tu iras prèfère une chemise a tête de mort comme quêt ritcharde

renato dit: à

Se rappeler qu’il fut un temps où le seul fait de prendre des intérêts sur un prêt était tenu pour usure, de là un tas de malentendus… mais… mourir que les gens s’affranchissent des vieux reflex de l’Église…

u. dit: à

Il faudrait être M. Court pour savoir si Boileau s’était vraiment vu trancher les couilles par un dindon quand il était enfant, ou si c’était l’effet d’une opération de la pierre.

Helvetius disait que c’était à cause de ça que Boileau n’aimait pas les Jésuites, puisque ce sont les missionnaires jésuites qui ont introduit le dindon en France.
Sauras-tu dire de quel pays?

bouguereau dit: à

toute la nature, il ne savait pas distinguer un merle d’une alouette

..en même temps tu vois pas un chasseur à la palombe sur une chaise longue..ou un commice agricole sachant traire les vaches..y’a un ordre dans la nature zouzou, sauras tu le voir

bouguereau dit: à

Il y a des pintades à La Paillade

une sale bête qui fait un boucan du diable..la bas elles volent comme des faisans, mieux même, mais le chapon de pintade c’est meilleur

bouguereau dit: à

rénato c’est marylin et einstein..des bombasses dans leur genre

kicking dit: à

..et l’autre taré qui me parle comme si je rêvais de soldats.. ah les poufs passant leur temps à décreter..

renato dit: à

Le Oxford English Dictionary, un travail de A à fourmi…

kicking dit: à

regardez l’uniforme m.rdeux que vous sucez avec votre pouce.. fifils à maman de substitution virtuelle.. la guerre vous y resterez..

Marcel dit: à

Jacques Barozzi dit: 28 janvier 2014 à 15 h 31 min
Clopine, en cliquant sur « écouter », ça devrait marcher ?
http://www.rfi.fr/emission/20140128-jacques-barozzi

Merci, Jacques de ce lien qui permet d’entendre ta voix et de comprendre ton cheminement dans l’écriture de ton goût de l’Afrique.

Oups ! dit: à

Peut-on faire un mélo à partir de la Shoah ? (Jacques Barozzi)

Benigni l’a fait !

renato dit: à

Une Hawkeye, je suppose…

Blobitt dit: à

Il y a chez ce Goethe un côté Jean Valjean, je trouve. Mais sans Cosette. (Bitpull)

Sans le bagne non plus.

Jacques Barozzi dit: à

« Benigni l’a fait »

Etait-ce vraiment un mélo, ou de la parodie de film comique à la manière de Charlot ? Je ne l’ai pas vu, seulement des extraits…

Curiosa dit: à

toujours une frenche rigolade à lire MCourt sur pattes qui s’écoute écrire pour ne rien dire d’audible… con/sternant

Jacques Barozzi dit: à

Le choix de Sophie (le film) serait plus conforme aux canons du mélo ?

Curiosa dit: à

frenche oui comme dans french §

Jacques Barozzi dit: à

Quel purge, ce romantisme allemand, avec ces ruines de pacotille dans le paysage !
Non, Phil, pas pour moi « Le goût de l’Allemagne ». Plutôt celui de l’Italie, de l’Espagne, olé !, ou encore de la Grèce… Pays réellement ruinés par les Boches dans l’Europe contemporaine !

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

Merci à ce blog, qui m’a permis de remonter la piste des pintades dionysiaques, avec ces noms qu’on croirait destinés aux pseudos blogueurs : Méléagre, Déjanire…

Je préfère, de loin, la pintade au dindon. A cause de la beauté du plumage, d’abord, qui a d’ailleurs été tellement utilisée, copiée par la couture que le tissu « pintade » des robes près du corps, gris foncé, éclairé par des centaines de petits points blancs est devenu un « basique »; ces robes à la fois si « modestes » et si raffinées, souvent très simples de coupe, sont associées, dans mon esprit, je ne saurai dire à cause de quel film, de quelle image, à l’Italie et à certaines actrices, comme Anna Magnani.

Jacques Barozzi dit: à

N’en déplaise à l’ami Paul et à Passou, Bertold Brecht il peut se les garder ses deux poèmes patriotiques de sa prime jeunesse !

Blobitt dit: à

Ce blog doit beaucoup à Court. Presque autant qu’à D. Qu’on ne voit plus, tiens. Où est-il passé ?

Jacques Barozzi dit: à

Robes idéales des veuves perpétuelles qui ont peuplé mon enfance méditerranéenne, Clopine, mais pas forcément collées au corps, quoique les corsages étaient généralement généreux !

Mme Michu dit: à

Etait-ce vraiment un mélo

Oui Jacques.
Mais je ne voudrais pas en parler comme si je l’avais fait…

Jacques Barozzi dit: à

Sans parler des hanches et des arrières-trains !

Jacques Barozzi dit: à

Pour désigner une femme au popotin de bonne proportion, ma grand-mère disait, en patois local, que je retranscris approximativement : « A chu carin per s’asseta ! »
Que l’on peut traduire par : « Elle a quelque chose pour s’assoir ! »

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

Ah merci, Jacques – ces robes-là doivent effectivement ne pas être l’apanage de l’Italie, mais de toute la Méditerrannée, que vous m’excuserez de ne pas bien connaître. J’aimerais bien pourtant retrouver le rôle d’Anna Magnani où elle en porte une, je suis presque sûre de ce souvenir, qui était la première fois où j’ai remarqué le motif du tissu et où j’ai fait le rapprochement avec le volatile . Ces robes sont dites aussi « demi-deuil », n’est-ce pas ? N’y-a-t-il pas une expression culinaire « poularde en demi-deuil », qu’on pourrait également approfondir ?

Blobitt dit: à

Quel purge, ce romantisme allemand, avec ces ruines de pacotille dans le paysage ! (Jacques Barozzi)

Vous confondez avec Hubert Robert, dont ce Tischbein semble d’ailleurs un épigone. Revisitez Caspar-David Friedrich.

bouguereau dit: à

Ah merci, Jacques – ces robes-là doivent effectivement ne pas être l’apanage de l’Italie, mais de toute la Méditerrannée

même pas un cliché clopine..les couleurs pétantes au moyen age suffisaient a montrer que t’avais un ritch taylor..excepted pour le noir

renato dit: à

« Ce qui est chiant, chez tous ces visiteurs de Goethe, c’est ce ton d’admiration quasiment obligé. » (Blobitt)

Sauf Beethoven, l’anecdote est connue…

bouguereau dit: à

Pays réellement ruinés par les Boches dans l’Europe contemporaine !

t’es fumé baroz

Jacques Barozzi dit: à

Non, Blobitt, chez Hubert Robert, qui avait fait le voyage en Italie et l’avait parfaitement intégré, c’est autre chose que les goethiseries de la peinture en illustration ici !

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

oui, j’ai cherché et j’ai trouvé une photo de « la » Magnani, échevelé et en robe pintade…

Ne croyez-vous pas que vos références aux plantureuses italiennes puissent être influencés par Fellini, Jacques ? Les « mamas » ne sont pas, quant aux formes, l’apanage de l’Italie, et non, les pâtes ne font pas grossir. Je me souviens d’un bref séjour à Rome. En route vers le Colisée, nous avons croisé une « gendarmette », montée sur un splendide cheval bai. Elle était si mince, si nerveuse, si belle en un mot, qu’elle semblait ne faire qu’une avec sa monture, et venir directement de la mythologie romaine.

bouguereau dit: à

Revisitez Caspar-David Friedrich

..dla noire merdouille..le romantisme allemand c’est autrement great, pas en barbouille c’est tout

Jacques Barozzi dit: à

Non, pas Fellini, Clopine, lui son goût le portait à la caricature et à l’excès. Mon modèle absolue c’était la plantureuse Sophia Loren, vue en chair et en os à l’occasion de plusieurs festivals de Cannes.

Jacques Barozzi dit: à

Sans oublier la Silvahttp://acpaquitaine.com/0809/wp-content/uploads/2008/12/rizjambe6.jpgna Mangano de « Riz amer »

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

Et Claudia Cardinale, Jacques ? Ma mère était abonnée au « club du livre », et j’ai ainsi lu le Guépard, illustré de photos du film. Il y avait une photo de l’actrice, dans la scène du bal, avec une couronne de fleurs blanches sur ses cheveux noirs, tournée à demi, souriante, les épaules dénudées et une somptueuse robe blanche resserrée autour de la taille. J’en avais été si éblouie que j’en avais eu le coeur serré, tant elle était belle. Je n’ai vu le film que bien plus tard : la voix rauque de l’actrice parachevait le tout ! (est-ce vrai, vous qui êtes parisien donc renseigné, qu’une liaison a eu lieu entre elle et Chirac ? Cela me peinerait si c’était vrai, comme la ramenant de l’olympe vers nous…)

Romantisme expressioniste du dentier dit: à

Ambiance pensionnat de vieilles filles. .. …

Jacques Barozzi dit: à

On l’a dit, Clopine, elle habite d’ailleurs non loin de l’Hôtel de Ville, car cela se passait au temps où il était maire de Paris. Je l’ai croisée il y a quelques semaines qui sortait du BHV. Une petite vieille belle femme trop fardée dont j’ai surpris le regard qui voyait que je la regardais…

Jacques Barozzi dit: à

D’ailleurs Chichi était plutôt bel homme, Clopine, rien à voir avec le Fromage actuel…

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

Oui, mais regardez la photo du bal (la seconde) !

http://emmanuel.denis.free.fr/visconti/entre/entre14.html

Bon, je vous l’accorde, nous voici bien loin de l’Allemagne, de Goethe et de son Werther, dont « la Charlotte apparaît sentant le lait et les couche-culottes » (ce n’est pas du mot à mot, c’est une phrase lue dans la préface de l’édition de poche du livre, qui m’avait fait rigoler.)

Mais je ne connais pas de femme plus belle que CC dans le Guépard, c’est tout. Elle a quelque chose de proustien, d’ailleurs, dans le luxe qui rehausse sa beauté.

Papandreou, Caramanlis et alliés dit: à

« Pays réellement ruinés par les Boches dans l’Europe contemporaine ! »

Idiot ! les Grecs n’ont besoin de personne.

La ville à la campagne dit: à

« (est-ce vrai, vous qui êtes parisien donc renseigné, qu’une liaison a eu lieu entre elle et Chirac ? Cela me peinerait si c’était vrai, comme la ramenant de l’olympe vers nous…) »
C’ est vous qui me peinez Clopine avec votre réflexion après tout l’ effort d’ érudition engagé pour la pintade!
Eussiez-vous dit oui, oui, si elle avait tâté de la quenelle fromagère?

Jacques Barozzi dit: à

Bon, je vais aller voir Charlotte Gainsbourg dans « Nymphomaniac 2 ».
On n’est plus dans la même catégorie !

L'honneur perdu de Clopina Trouille. dit: à

ah non, pas du tout convaincue par le têton sandien, Jacques. Cette beauté-là provient d’une certaine ambiguïté, d’un « flou » dans les traits, avec cette lèvre un peu aspirée, ce regard de myope, que n’a pas l’altière et radieuse Claudia.

En fait, je me rends compte qu’en relisant la Recherche, c’est toujours cette photo-là à laquelle je fais intérieurement appel, quand je lis la scène à l’opéra, où la Duchesse et la Princesse de Guermantes rivalisent de luxe. Proust emploie une métaphore marine, qui renvoie bien plus à la mythologie méditerrannéenne qu’à la froide Manche de Balbec ! Sanda ne pourrait tenir qu’un rôle, dans la Recherche : celui de la trouble Albertine Simonnet.

La ville à la campagne dit: à

Plus dans la même catégorie?

Mais si Jacques, le glou glou du dindon!

TKT dit: à

@ Jacques Barozzi dit… 29 janvier 2014 à 12 h 20://
« Benigni l’a fait »
Etait-ce vraiment un mélo, ou de la parodie de film comique à la manière de Charlot ? Je ne l’ai pas vu, seulement des extraits…//:
Begnini est juif, ce qui lui donne droit à faire un film comique sur la Shoah. Rien de mélo dans ce film, qui est pourtant au second degré un film tragique. Un homme détenu avec son fils dans un KZ, cherche par tous les moyens que propose l’humour, de ne pas laisser son enfant, comprendre le tragique de la situation. Il maquille à l’aide de mots, le sinistre du KZ et de ses gardiens, Kapos ou SS. C’est un film pur humour-juif et certainement pas une parodie à la manière de Charlot. Si cela vous rappelle Charlot, Jacques, prenez le comme un hommage à Charles Chaplin. Rire de la Shoah, c’est se mettre au niveau caniveau de Dieudonné. Begnini rit sur les hommes, ce qui n’est pas la même chose. Vous devriez voir le film, c’est un grand film, qui raconte une histoire pénible avec humour. L’humour comme arme pour survivre… Tant que l’on est capable de rire, sur une situation, sur soi-même, on est capable de ne pas sombrer dans la folie.
PS: Je me rappelle, il y a quelques mois, un commentateur ignorant que Begnini est juif, s’offusquer qu’un non-juif, puisse faire un film comique sur les KZ.

TKT dit: à

Jacques, les Grecs avaient l’habitude de ne jamais payer d’impôts, sauf les fonctionnaires. Les Grecs, aussi, avaient souvent l’habitude de se débrouiller pour ne pas travailler. Bien sûr, pas tous les Grecs, mais suffisament pour mettre une économie par terre. Mettre sur le dos des Allemands, la faillite de la Grèce, est de mauvaise foi. La Grèce avait réussit, sans être un pays communiste, de tomber en faillite. L’UE a sauvé la Grèce et la Kanzlerin Merkel, ne voulait pas rendre les choses trop faciles pour le gouvernement Grec.

TKT dit: à

@ “la scène à l’opéra, où la Duchesse et la Princesse de Guermantes rivalisent de luxe. » écrit Clopine: Vous en parlez, comme de deux cocotes. N’oubliez pas, que les gens qui dépensent leur argent, font vivre des artisans, des commerçants, des fabricants etc…

Bitpull dit: à

N’oubliez pas, que les gens qui dépensent leur argent, font vivre des artisans, des commerçants, des fabricants etc… (TKT)

Il a piqué ça dans « Le Neveu de Rameau » ?

TKT dit: à

@ Blobitt dit 29 janvier 2014 à 14 h 04 min
Tant que l’on est capable de rire, sur une situation, sur soi-même, on est capable de ne pas sombrer dans la folie. (TKT)
C’est vrai qu’on a énormément rigolé, à Auschwitz:
Ne me faites pas dire, ce que je n’ai pas écrit. Oui je sais, c’est votre spécialité, détourner une phrase, en tronquer le fil, faire des raccourcis etc… Du travail de troll, mon pauvre D’JC !

Phil dit: à

TKT a le sens du luxe. TKT, vous devriez être nommé conseiller au Comité Colbert.

Marcel dit: à

Chaloux dit: 29 janvier 2014 à 8 h 27 min
Marcel, mon bon, ton poème est plus politique que véridique.
Et il est vraiment mauvais. Toi aussi, tu te dégrades.
Je préférais ton merle si doux.

T’inquiètes, mon Chaloux, je vais te concocter un beau poème plein de sensibilité, de grâce et d’humanité vers deux du mat.
(il ne sera pas question de pasticher tes pastiches)

Marcel dit: à

TKT dit: 29 janvier 2014 à 14 h 03 min
Jacques, les Grecs avaient l’habitude de ne jamais payer d’impôts, sauf les fonctionnaires. Les Grecs, aussi, avaient souvent l’habitude de se débrouiller pour ne pas travailler. Bien sûr, pas tous les Grecs, mais suffisament pour mettre une économie par terre. Mettre sur le dos des Allemands, la faillite de la Grèce, est de mauvaise foi. La Grèce avait réussit, sans être un pays communiste, de tomber en faillite. L’UE a sauvé la Grèce et la Kanzlerin Merkel, ne voulait pas rendre les choses trop faciles pour le gouvernement Grec.

S’agissant de privatiser, ils ont fait fort les teutons. Quand on vous aura branché quelques tuyaux dans les narines pour vous faire payer l’air que vous respirez, Thierry, peut-être arriverez-vous à penser que le système a quelques failles.

Himiltrude dit: à

Je vois que sur ce blog, les trolls continuent leur travail de sape. Comment les empêcher de nuire ? Problème récurrent…

Le lien fourni par Assouline permet de lire les « Entretiens » dans une vieille édition du XIXe siècle; le texte est très agréablement traduit. Il y a une préface de Sainte-Beuve, qui insiste sur l’intérêt de Goethe pour les écrivains français, et en profite pour déverser un peu de fiel sur Victor Hugo. On ne se refait pas.

Blobitt dit: à

Quand on vous aura branché quelques tuyaux dans les narines pour vous faire payer l’air que vous respirez, Thierry (Marcel)

Je me demande si Marcel songe un instant à ce qu’il écrit. Thierry avec des tuyaux dans… Non… Là, pour le coup, la métaphore…

Bitpull dit: à

Non… Là, pour le coup, la métaphore… (Blobitt)

Hi… hi… hi hi hi !!!…. Hi

Marcel dit: à

L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 29 janvier 2014 à 13 h 37 min

Mais je ne connais pas de femme plus belle que CC dans le Guépard, c’est tout. Elle a quelque chose de proustien, d’ailleurs, dans le luxe qui rehausse sa beauté.

Indécrottable Clopine : nous balancer Visconti alors qu’il n’arrive pas à cheville de Fellini, et nous ramener Proust en toutes occasions ! Une bonne bourge, quoi !

Blobitt dit: à

Hi… hi… hi hi hi !!!…. Hi (Bitpull)

On se tient !

Marcel dit: à

Là, pour le coup, la métaphore…

Mets ta phore où je pense, JCtout.

Blobitt dit: à

Zt si on parlait de Jean-Yves Masson, un peu ?

B+A=BA dit: à

nous ramener Proust en toutes occasions !

Elle essaie de l’apprendre par coeur.

renato dit: à

Traube,

la question grecque est carrément un crachoir sale.
Le gouvernement grec demanda à une banque de falsifier les « livres comptables » afin de créer l’illusion de ces 3% utile pour entrer dans l’Union. Chose que la banque a fait pour la modique somme de 500mille dollars, ce qui permit à la Grèce de rejoindre son objectif.
La dette il faillait quand même l’absorber, voilà donc que une belle charrette d’obligations envenimées fut versée sur le marché mondial… pour les détails techniques voyez la presse spécialisé…
Enfin, la Grèce est entrée dans l’Union grâce à une escroquerie dont on connaît les tenants et les aboutissants, encore heureux donc qu’ils soient encore dans l’Union car, pour moins que, ça le citoyen lambda passe par la case prison…

Sergio dit: à

B+A=BA dit: 29 janvier 2014 à 14 h 44 min
l’apprendre par coeur.

Vaut mieux prendre le vice-consul y en a moins…

breda dit: à

tout ça, c’est de la redin(g)don(g)danc(s)e

would prefer not dit: à

en sous titre : »conversation avec Hantaï »
de G.Didi-Huberman (fables du lieu) l’étoilement

dafnénée dit: à

 » je ne connais pas de femme plus belle que CC dans le Guépard, c’est tout »

Faites gaffffe
vous aggravez votre cas ((((pfff)))))
((((((((((u. me vengera)))))))))))))))))

Phil dit: à

Les grecs, les grecs, les grecs…les Romains ont finalement compris comment châtier les casse-pieds de l’empire: en augmentant leurs impôts. La Judée en fut proprement accablée et comme la révolte continuait, leur nom a disparu mais pas leurs impôts. hurkhurk

jean-claude dit: à

Baroz-la-commère voit pas plus loin que son nombril! En plus il a une voix de vieux beau ménopausé

jean-claude dit: à

« S’agissant de privatiser, ils ont fait fort les teutons. »

c’est le rêve des fans à nabot

Sergio dit: à

Phil dit: 29 janvier 2014 à 15 h 29 min
La Judée en fut proprement accablée

Ha là c’est la tuile ! Et elle rebondit, et elle rebondit, tel le scenario ciselé… Et crac ! Sur le groin à Messala… Ah le rat !

TKT dit: à

@ Marcel dit: 29 janvier 2014 à 14 h 29: Marcel, Je vis en Suisse, j’y paie des impôts (depuis 1970), quelque part on me fait paye l’air que je respire. Quand je suis à l’étranger, je dépense mon argent, parfois je paie un visa (Indonésie: on doit payer deux fois, à l’entrée et à la sortie), ce qui est aussi une manière de payer l’air que je respire, plus participer aux infrastructures déjà en place.
Oui, comme disait Sir Winston Churchill, le capitalisme est le moins mauvais des systèmes. Le système me convient.
Votre image, de tuyaux dans le nez, afin de faire payer l’air respiré, me plais assez, mais alors aussi un dans la bouche, non ?
Que préférez vous, un système où rien n’est gratuit, mais où il est possible de gagner sa vie ? Où un système où tout est gratuit, mais en faillite, comme la DDR en 1989 ?

would prefer not dit: à

Cette Sainte Conversation, peinte par Pontormo vers 1527-1529 pour les religieuses de Sant’Anna in Verzaia à Florence, n’a jamais pris place sur l’autel qu’elle devait orner ; le couvent fut détruit avant l’achèvement du tableau. En rasant les faubourgs, la Seigneurie de Florence entendait mieux résister à l’armée impériale qui assiégea la ville en 1529. En 1535, les religieuses installent le retable dans l’église de Sant’Anna sul Prato où il fut saisit en 1811 par l’armée napoléonienne.

http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/la-vierge-lenfant-avec-sainte-anne-et-quatre-saints

Phil dit: à

nonnonnon, Camus (Renaud) a quelques inflexions regrettables dans le timbre lorsqu’il cause décadence avec Finkielkraut dans le poste. Baroz a plus de corps et tient bon l’Amar. Ne pas mélanger les genres.
Le doublage du Guépard, résultat d’une coopération internationale pourrie, est affreux. Il paraît que Burt ne comprenait rien, ce qui ajoute au sexe à piles. ha ! le goût du cinéma

would prefer not dit: à

Tintin va bientôt parler en bengali, papiamentu et en tamoul
encore un effort , les boys d’Assouline

bouguereau dit: à

radio raclure..

renato dit: à

Winston Churchill : Democracy is the worst form of government, except for all those other forms, that have been tried from time to time.

Sergio dit: à

Ha là si les mecs des soucoupes ils nous voyent avec des ronds de métal ils nous laisseront pas vivre ça c’est sûr…

Curiosa dit: à

un bel exemple de réveil de cuite: bouguereau à 16 h 58 : « radio raclure »… il ne sait même pas à qui il s’adresse le vieux radoteur, rat/d’odeur

Court dit: à

Cagliostro fit beaucoup de victimes dans le Nord, u, et un de ses disciples genevois, le très sérieux et très renté Sarrazin, lui resta fidèle pratiquement jusqu’au bout. Il n’est pas venu à Genève, mais je ne suis pas surpris qu’il ait embobiné Lavater. Tout ce monde correspondait beaucoup.L’idée d’un double malfaisant rejoint toute une mythologie magico-germanico-populaire. elle peut aussi se lire entre les lignes comme une analyse du personnage, qui finit bel et bien par tomber dans la folie.Ici, c’est la vieille idée du magicien dévoré par les forces occultes; mais c’est peut etre pousser un peu le texte.
Au demeurant, lors de l’inauguration du Temple de Lyon, aux Brotteaux, les membres furent gratifiés d’une espèce d’hallucination collective leur montrant un Cagliostro planant en majesté. L’original avait pris la fuite, mais les bons lyonnais croyaient au grand Cophte, et on ignore quelles fumigations avaient été employées pour l’inauguration…
Avoir inspiré Goethe, authentique initié à qui on ne racontait pas d’histoires, et Catherine II, ce n’est pas si mal!

Sur le fiel déversé sur Hugo, un écho dans le journal d’Adèle ou il ^parle d’un « Voyage dans le Bleu » opuscule derrière lequel il y aurait eu Goethe et Tieck, En revanche, pas un mot sur le Parnasse Moderne, paru à Berlin en 1841 chez Schlesinger ou tous les recueils d’avant l’exil sont représentés.n Il est vrai qu’il y voisine avec Lamartine, Delavigne, Béranger sur le cartonnage d’éditeur…
Christiane, merci de votre texte,oasis de paix sur ce fil.
Bien à vous.
MCourt

Sergio dit: à

Court dit: 29 janvier 2014 à 17 h 28 min
Goethe, authentique initié à qui on ne racontait pas d’histoires, et Catherine II

Ha elle Потемкин lui en racontait, surtout dans le BTP…

B+A=BA dit: à

Oh !
Il s’en passe des choses ici !

Ce curiosa « un bel exemple de réveil de cuite: bouguereau à 16 h 58 : « radio raclure »  » à notre Boug’ unique en son genre !
Non mais !
Quel culot.

Bon, quand Chaloux et le Boug’ se crêpent le chigon, ils ont quelques bonnes raisons. Mais ce Curiosa, n’importe quoi.

Daaphnée dit: à

Mince, il faut tout vérifier !
Bon, c’est fait.

Daaphnée dit: à

M.Court, consistant et constant .. homme rassurant.
Moi, je vous en félicite.

(NB: je n’ai rien compris à ce à quoi il était fait allusion quant à de possibles vomissures sur Hugo … Où donc ?)

Daaphnée dit: à

Tout ce monde correspondait beaucoup.

Je viens de vous relire plus attentivement, M.Court …
Ces correspondances, c’est justement un média dont notre époque ne connaît plus la valeur ..
Bref.

Sinon, Cagliostro embastillé, libéré puis fait comme un rat -je me demande si le Boug’ ne m’influence pas un peu ..- par l’inquisition ..

Je n’ai pas en tête ce que Goethe lui a trouvé de remarquable et pourquoi.

u. dit: à

Les publicitaires et les idéologues sont des poètes.
Des poètes abominables, mais des poètes.

● NE PLUS DIRE
« Travailler pour le pays »
Dire
« Faire France »
«Il s’agira donc, désormais, de “faire France” en reconnaissant la richesse des identités multiples.» («Refonder la politique d’intégration », 2013)

● NE PLUS DIRE
« Bâtir une société harmonieuse »
Dire
« Faire de l’en-commun »
«De la conception à la gestion des espaces publics, comment construire un “en-commun”.»

● NE PLUS DIRE
« L’école maternelle »
Dire
« La première école »
«Changer le nom en “petite école” ou “première école”, c’est neutraliser d’une certaine manière la charge affective maternante du mot “maternelle”.» (Sandrine Mazetier, députée PS, le 1er février 2013)

● NE PLUS DIRE
« Couple homosexuel dans l’impossibilité de procréer »
Dire
« Confronté à «l’infertilité sociale»
«La présente proposition de loi a pour objet d’ouvrir l’assistance médicale à la procréation à tous les couples infertiles, qu’il s’agisse d’une infertilité médicale ou “sociale”.» (Proposition de loi déposée au Sénat par cinq sénateurs socialistes le 19 juillet 2013)

(Figaro)

Daaphnée dit: à

Mon U. chéri, heureusement que vous êtes là pour donner dans la précision comme M.Court ..

Bon de Hugo à l’infertilité « sociale » en passant par Cagliostro et Goethe …
à mon avis, on a de quoi s’occuper tout l’hiver si ce n’est plus ..
Pourquoi pas.

Quand je pense qu’il y a des râleurs pour dire qu’on ne ferait que badiner, pfff !
Les sots !

( Pardon ?
oui bon, laissez-moi le temps de vous relire)

DHH dit: à

@Clopine
Je n’ai pas porté le même regard que vous sur cette scene du Guepard ou plutôt je ne vous suis pas sur le rapprochement que vous gaites avec la celebre scene proustienne
Dans cette montée des marches l’éblouissante Angelica m’est apparue comme enveloppée d’un aura de sensualité et de violence ’irradiant la scène et qui finit par tetaniser tous les assistants en stupefiant de desir les mâles presents et en petrifiant les femmes dans une crispation jalouse
Au contraire la scene proustienne de la baignoire à l’opera est un moment froid de perfection esthetique statique ,de mise en montre ostentatoire du raffinement sterile, à travers lequel à cette classe se met en scene ,avec ses personnages sans âme, petris de cynisme mondain et etrangers à la vraie vie , comme des poissons derrière la paroi de verre de leur aquarium .
Au cinéma ,ces femmes de la baignoire je les ai plutôt retrouvées ,et à mes yeux tres, ressemblantes , dans la scene si delicieuse de Casque d’or, où les Oriane et consorts moulées ,dans leurs robes du soir de satin blanc, empennées d’aigrettes et de paradis arrivent sur le seuil un bistrot d’apaches ,toutes frissonnantes d’excitation à l’idée de cette plongée canaille en terre inconnue

Daaphnée dit: à

Bon, il va falloir enjamber les niaiseries désagrégeantes de DHH .. aucun intérêt et aucun rapport avec le sujet du jour.
Passons et oublions, c’est comme les grèves de la RATP)

berny dit: à

dieu merci heureusement que u est là pour nous faire la lecture du Figaro bible de l’actu, guide suprême des âmes élues, sinon où irait-on

Daaphnée dit: à

Je croyais que DHH était agrégée ?

Elle s’en est vantée, en effet.
Sans doute grâce aux latin à voir le « laborieux et peu d’éclat » dont elle est capable .. Bon, des médiocres, on en trouve partout. Ce n’est pas très grave.

jean dit: à

L’heure brille grâce à dafdaf la perfection, muse d’u.: c’est l’heure de prendre des notes (avis à DHH et autres analphabêtes)

u. dit: à

C’est l’aspect inventif de ce jargon qui m’intéresse, Daaphnée (il n’est pas forcément le produit d’une idéologie pire que celle d’en face).

Il faut noter le lieu et la date, c’est tout, pour garder un oeil sur sa prolifération.

« Ecoute, Farida, laisse là tes plaintes. Faisons France ».

Blobitt dit: à

Oui, je crois que c’est ce qu’il veut dire

Bulletin de santé de Daaphnée dit: à

Se porte comme un charme.

Bitpull dit: à

Il faut noter le lieu et la date (u.)

L’essentiel, c’est d’avoir le choix dans la date?

u. dit: à

Chère Daaphnée, vous êtes partiale!

Le post de DHH à 18 h 26 quand même bien.

— Un maniaque, Visconti.
Il voulait que les cheveux d’Angelica apparaissent comme à cette époque où on les lavait peu souvent, mais on les brossait.
Je ne suis pas sur que la jeune Cl. C ait beaucoup aimé ça.

Bulletin de santé de Daaphnée dit: à

Vous avez raison, U.
Si ce n’est que ce jargon est, en réalité, très peu inventif. Il est limité et limitant. Il réduit à peu de mots, une réalité qu’il peine forcément (!) à nommer. Et ce faisant, mais vous en êtes bien conscient, il réduit le champ des débats.
Peu de vocabulaire pour peu d’idées, c’est le nouvel ordre que voudrait imposer une langue très reconnaissable.

Blobitt dit: à

– Un maniaque, Visconti.
Il voulait que les cheveux d’Angelica apparaissent comme à cette époque où on les lavait peu souvent, mais on les brossait.
Je ne suis pas sur que la jeune Cl. C ait beaucoup aimé ça. (u.)

Tout est relatif. Quand on songe à ce que Lars von Trier exige de ses actrices… Visconti, c’est vraiment une autre époque de la mise en scène.

Daaphnée dit: à

(Visconti ou Proust ? J’imagine qu’en Normandie ce doit être matière à étaler une maigre confiture..Passons )

rose dit: à

L’honneur perdu de Clopina Trouille. dit: 29 janvier 2014 à 12 h 38 min

Merci à ce blog, qui m’a permis de remonter la piste des pintades dionysiaques, avec ces noms qu’on croirait destinés aux pseudos blogueurs : Méléagre, Déjanire…

Je préfère, de loin, la pintade au dindon. A cause de la beauté du plumage, d’abord, qui a d’ailleurs été tellement utilisée, copiée par la couture que le tissu « pintade » des robes près du corps, gris foncé, éclairé par des centaines de petits points blancs est devenu un « basique »; ces robes à la fois si « modestes » et si raffinées, souvent très simples de coupe, sont associées, dans mon esprit, je ne saurai dire à cause de quel film, de quelle image, à l’Italie et à certaines actrices, comme Anna Magnani.

>Clopine

l’autre jour j’ai vu un jeune gerfaut dans Heimat 1 je crois bien et le plumage était tout de blanc de neige avec un piqueté léger de points noirs comme tracés à la plume du pinceau : c’était éblouissant (mais il s’est envolé).

Daaphnée dit: à

Après la normande et DHH, la Rose !
Les 3 grâces du Panthéon .
Alléluia, il ne manque qu’un ou deux chapons.

rose dit: à

Oui, il laisse tomber une plume en s’envolant sur Jakob qui ne pense qu’aux indiens et prend cela pour un signe. Un gerfaut : le nom en allemand apparaît au générique.

Daaphnée dit: à

Si vous voulez…

Qu’importe. La dernière est bien capable de venir parler pendant deux heures aux murs .. sans se rendre compte que personne ne lui répond.

rose dit: à

>DHH

DHH dit: 29 janvier 2014 à 18 h 26 min
@Clopine
Je n’ai pas porté le même regard que vous sur cette scene du Guepard ou plutôt je ne vous suis pas sur le rapprochement que vous gaites avec la celebre scene proustienne
Dans cette montée des marches l’éblouissante Angelica m’est apparue comme enveloppée d’un aura de sensualité et de violence ’irradiant la scène et qui finit par tetaniser tous les assistants en stupefiant de desir les mâles presents et en petrifiant les femmes dans une crispation jalouse
Au contraire la scene proustienne de la baignoire à l’opera est un moment froid de perfection esthetique statique ,de mise en montre ostentatoire du raffinement sterile, à travers lequel à cette classe se met en scene ,avec ses personnages sans âme, petris de cynisme mondain et etrangers à la vraie vie , comme des poissons derrière la paroi de verre de leur aquarium .
Au cinéma ,ces femmes de la baignoire je les ai plutôt retrouvées ,et à mes yeux tres, ressemblantes , dans la scene si delicieuse de Casque d’or, où les Oriane et consorts moulées ,dans leurs robes du soir de satin blanc, empennées d’aigrettes et de paradis arrivent sur le seuil un bistrot d’apaches ,toutes frissonnantes d’excitation à l’idée de cette plongée canaille en terre inconnue

Merci pour votre analyse filmique et la justesse de ce que vous racontez de manière précise sur la salle entière qui se fige, éblouie par l’apparition (et nous spectateurs avec).
De Proust je ne peux rien dire.
J’aime bien votre « plongée canaille », d’où sans doute le terme s’encanailler.

Bien à vous,

mouftons pas dit: à

non en fait dafnnéné n’a plus l’âge si bien qu’elle empire avec l’âge, u. est bien bon de s’en occuper -elle déborde quand même

frère pieu dit: à

le problème avec daaphnée c’est qu’elle surpasse de loin , de très haut, le commun des mortelles! comme elle doit souffrir!

rose dit: à

Blobitt dit: 29 janvier 2014 à 19 h 15 min

Un gerfaut : le nom en allemand apparaît au générique. (Rose)

J’entrave pas l’allemand.
>Blobitt

dans les termes nul besoin d’entraver. Même que pouic convient. L’étonnant c’est la dénomination style oiseau des montagnes des Alpes etc. Juste en fin on entraperçoit gerfaut.

Himiltrude dit: à

Il y a quelque chose de poignant dans ces échanges entre Blobitt et Bitpull. La bonne volonté du second (expression timide d’un gros besoin d’affection) se heurte invariablement aux rogues fins de non-recevoir de Blobitt. On y perçoit un écho de la relation conflictuelle d’Eddy Bellegueule et de son papa.

TKT dit: à

En effet, Renato, W.C. parlait de la démocratie.

would prefer not dit: à

il y a dans l’histoire et la littérature des figures à arbres don on fait des planches (saint louis!) et des figures s

would prefer not dit: à

et des figures sans arbre (mais des fleurs et des lettres oui!)
bonsoir

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