de Pierre Assouline

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Aimer la Résistance sans aimer tous les résistants

Aimer la Résistance sans aimer tous les résistants

On n’imagine pas un « Dictionnaire amoureux de la collaboration ». Encore que, l’air du temps s’y prêtant, certains se feraient un plaisir. Difficile de résister à un Dictionnaire amoureux de la Résistance (504 pages, 22 euros, Plon-Fayard). L’air du temps, là aussi, mais pas le même : non celui des élections mais celui des célébrations. Gilles Perrault y est parfaitement à son affaire : non seulement il a autrefois consacré de copieuses enquêtes à des réseaux tels que l’Orchestre rouge, mais il est si imprégné de cette épopée qu’il vit à Sainte-Marie-du-Mont, dans le Cotentin, à deux pas d’une plage du Débarquement.

C’est la loi du genre, ou du moins, de la collection, laquelle a fait ses preuves : l’auteur ayant carte blanche dans l’ordre du subjectif, du personnel et de l’arbitraire, il parle de ce qu’il veut dans sa manière à lui, sous réserve qu’il ne soit pas constamment hors-sujet. Un esprit aussi indépendant que celui de Gilles Perrault n’aurait pu s’accommoder de toute autre ligne. Il y aura donc les figures imposées, les grandes gloires, les héros, l’épopée, le mythe et même la légende. Il y aura aussi leur négatif, leur part d’ombre, leur jardin secret. Et surtout le reste. Aussi s’attend-on à de l’inattendu. La biographie de l’auteur le laisse espérer car elle est moins lisse et rectiligne qu’on ne l’imagine.

De son vrai nom Jacques Peyroles, il est né à Paris en 1931 (un adolescent donc, sous l’Occupation). Des parents républicains, lui avocat d’affaires, elle députée MRP, qui se feront naturellement sous l’Occupation « modestes soldats de la Résistance ». Après son droit et Sciences Po, il exerce lui-même comme avocat. Son premier engagement s’inscrit dans la guerre d’Algérie, mais pas là où le laisserait croire son long parcours de militant d’extrême-gauche, tiers-mondiste et anticolonialiste : il se porte volontaire pour intégrer le 8ème régiment de parachutistes coloniaux dans le Constantinois « en souvenir des bérets rouges du colonel manchot Bourgouin que nous avions tant admirés à la Libération », expérience au cœur de son récit Les parachutistes (1961). Ce livre sera suivi de grands reportages, de romans d’aventures et d’enquêtes historiques à grand succès, axées sur l’espionnage en temps de guerre, qui seront désormais sa signature : Le secret du jour J, L’Orchestre rouge, Le dossier 51, Le grand jour, La longue traque etc ainsi que d’enquêtes à charge inspirées de l’actualité dénonçant la condamnation de Christian Ranucci à cause d’un pull-over rouge ou les liens mondains et affairistes franco-marocains avec « notre ami le Roi ». Des livres controversés, dérangeants, volontiers scandaleux mais portés par une indéniable force de conviction.resistance

On la retrouve, avec ses élans, ses contradictions et sa sincérité, au cœur de Dictionnaire amoureux de la Résistance écrit avec le « ton Perrault », vif, enlevé, rapide, coloré. Tout sauf universitaire. Fourmillant d’anecdotes, d’histoires, de détails (André Harris, l’un des co-auteurs du Chagrin et la pitié, devenu directeur des programmes d’Arte, continuait d’appeler « des Schpountz » les partenaires allemands de la chaîne !), ne reculant pas devant la tentation de la geste, sinon de l’épopée (ah, « le peuple résistant » !), il appelle un chat, un chat et… certains, des fripons. Tous azimuts. Ses pages sur la comparution des époux Aubrac face à un tribunal d’historiens au siège de Libé en 1997 sont sans indulgence pour les procureurs. Il parle de la haine car il tient la haine comme le carburant de la Résistance :

« Si vous ne pouvez concevoir la haine, quittez toute espérance de comprendre la France de ce temps-là ».

Comme de juste, dût-il être consacré aux autres mais à des autres si proches, un livre aussi personnel est un autoportrait en creux. Des vingt-deux « terroristes » de l’Affiche rouge, Marcel Rayman, instructeur des FTP-MOI, grand liseur, tireur d’élite, guérillero épris de la vie, devient son héros à 20 ans au début des années 50. Il considère le discours de Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon comme faisant partie à jamais des grands textes du roman national ; mais, outre que la mémoire est changeante quand les politiques la gouvernent, on est un peu moins optimiste que lui sur les restes dudit roman national, hélas. Quant au colonel de La Rocque, il lui consacre plusieurs pages commençant par un tranchant et provocateur « Il fut le premier à appeler à la résistance », se poursuivant par un rappel de son « déportement » (curieusement employé en lieu et place de « déportation ») et s’achevant par la dénonciation de ces historiens étrangers qui prétendent faire porter le chapeau du fascisme à la française à ce républicain légaliste. Quant à ce que Perrault préférait en Henri Frenay, patron du mouvement Combat, c’était Berty Albrecht…

Gilles Perrault a l’admiration critique et partagée. Il aime bien remettre les pendules à l’heure. A ceux qui font de l’Oréal le refuge exclusif des anciens collabos après la Libération puis l’amnistie, il rappelle que la richissime entreprise fut également celui d’anciens résistants, leur seul point commun étant d’avoir frayé avant-guerre avec l’organisation terroriste d’extrême-droite connue comme « La Cagoule » si chère au cœur de leur bienfaiteur, Eugène Schueller. De même, tout en précisant que jamais les Allemands ne firent fusiller une femme en France, il rappelle que, une fois expédiées dans des prisons en Allemagne, elles ne furent pas davantage « décapitées à la hache » comme cela a été si souvent été écrits, mais guillotinées (ce qui, on en conviendra, ne changea pas grand chose pour les victimes). De même se plaît-il à rappeler que l’uniforme de la Milice fut si haï que, lorsque dans les années 70 encore, quand il se fut agi de tourner un feuilleton télévisé sur l’Occupation dans son propre village, cet uniforme fut le seul que nul ne voulut endosser, et il fallut quérir des étudiants gauchistes de l’université de Caen pour jouer ces rôles-là.

img00022-0Pour un Daniel Cordier, ancien secrétaire de Jean Moulin, qui n’avait jamais dissimulé son homosexualité et n’en souffrit donc pas, combien de Pascal Copeau, qui vit ses anciens camarades de lutte se joindre à la meute lorsque « ce pédé » osa se présenter à la députation après la Libération, ce qui le fit renoncer à jamais à toute ambition politique. Militant il fut, militant il reste. Un activiste dans l’âme. Âgé de dix ans de plus, Perrault aurait sans aucun doute pris les armes pendant la guerre. Question de tempérament. On ne se refait pas. Ce qui lui permet, sans langue de bois aucune, de regretter l’anti-intellectualisme des hommes d’action de la Résistance qui méprisèrent de s’attaquer aux intellectuels ; coupables selon lui de « courte vue », ils ne considéraient sérieusement un ennemi que lorsqu’il était armé d’un fusil, pas d’un stylo. L’assassinat de Philippe Henriot, la voix des ultras, est venue tardivement. Ce que déplore Gilles Perrault en regrettant que Robert Brasillach n’ait pas été abattu au coin d’une rue : un procès, même bâclé, c’était encore lui faire trop d’honneur et la perspective d’offrir un martyr à l’ennemi intérieur.

Contradiction ou paradoxe ? Le terme est ad libitum. D’un côté, Perrault ne cesse de dire, revendiquant même le resassement, que la Résistance fut un bloc, comme Clemenceau le disait de la Révolution, sous-entendant qu’il fallait tout prendre ou tout laisser, Terreur comprise ; d’un autre, il ne cesse pas moins de répéter qu’elle fut  extraordinairement disparate sur le plan humain, diverse sur le plan politique, déchirée par les tensions internes. Un mosaïque éclatée mais dont les morceaux rassemblés constituaient une fresque. Le romancier Roger Vailland, qui s’en fit le fresquiste dans Drôle de jeu (prix Interallié, 1945) eut moins de mal que Jean Moulin à les unifier. Fallait-il que tous ces hommes et toutes ces femmes aient été portés par un idéal qui les dépassait pour être torturés, croupir ensemble en prison des mois avant d’être fusillés côte à côte. La confrontation à la mort donnait un sens à la vie. Une certaine conception du bonheur dans un pays occupé par une force étrangère.

Bien sûr, il consacre des entrées aux grands noms, les Aubrac etc Mais il en consacre d’autres tout aussi fournies à des inconnus, des sans-grade, des oubliés : qui se souvient de Georges Blind « le fusillé souriant » ? Et André Girard, pionnier de la Résistance que son caractère a exclu de la mémoire résistante ? L’enquêteur en lui reprend le dessus pour débusquer la légende derrière des photographies devenues iconiques à force d’être publiées. Son goût de la litote fait mouche et suscite un sourire, sinon un rire. Ici « …l’entrée en résistance du Parti communiste français s’opère de manière hésitante » ; là « … François Mitterrand, résistant lui aussi, quoique un peu tardif… » De Gaulle ? Il a droit à la notice la plus brève. Et pour cause : « Si vous ne percevez pas sa présence à chaque page, c’est que cet ouvrage est manqué ». La Résistance ? Des amateurs dont les chefs ne regardent pas à la dépense lorsqu’il s’agit de consommer la vie de ses clandestins. Son rôle militaire ? Vital pour ce qui est du Renseignement (mur de l’Atlantique), des sabotages ciblés, du retard causé à la Wehrmacht en redéploiement… Pour le reste, les Alliés se méfiaient des maquis trop contrôlés par les communistes à leur goût. N’empêche :

« Au moins en partie, les Alliés ont forgé leur victoire en France sur l’enclume de la Résistance ».

Toutes choses discutables et c’est tout l’intérêt de ce dictionnaire si fécond. Discutable comme l’explication de l’absence de répression judiciaire à la suite de la manifestation d’étudiants du 11 juin 1940 à l’Arc-de-triomphe : les Allemands ne voulaient pas s’aliéner la classe moyenne française dont était issus ces jeunes bourgeois… Discutable comme la digression qui, à partir d’une réflexion sur l’éventuelle lâcheté qu’il y avait à tirer dans le dos d’un soldat allemand, estime qu’un kamikaze palestinien commettant un attentat-suicide contre des civils ne peut être lâche car il met sa vie en jeu alors qu’un officier israélien qui procède à une élimination ciblée dans la bande de Gaza, lui, serait un lâche… C’est peu dire qu’on ne le suivra pas dans ces voies-là, non plus que dans la glorification d’un Stéphane Hessel. Sans oublier les jugement énigmatiques, dus peut-être à des ellipses, des clins d’oeil ou des private jokes qui nous ont échappés : « Roosevelt a réussi l’exploit d’unir la Résistance française derrière lady de Gaulle ». Ou encore l’évocation de son village du Cotentin « distant de 5 800 kilomètres de notre plage, nommée Utah Beach depuis le 6 juin 1944… »

 Il ne suffisait pas de dissimuler une pilule de cyanure dans le revers de son pantalon ; encore fallait-il veiller à ce qu’elle ne s’émiette pas car alors l’agonie était interminable. A ce détail on comprend celui qui s’est voulu amoureux de la résistance c’est à dire épris de ses idéaux et de ses valeursà défaut de l’être de tous les résistants.

(« Georges Blind, le fusillé souriant »; « Au maquis », « La Conseil national de la Résistance » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

937 Réponses pour Aimer la Résistance sans aimer tous les résistants

whalgoster dit: à

Des livres controversés, dérangeants, volontiers scandaleux
à croire que seul le scandale est le moteur du vivant : qu’est-ce qui dérange vraiment vraiment encore ? une « femme  » quelquefois,un souvenir ? une autre conception de l’art , peut-être, mais pas la RdL,je ne le croirai pas,
mon dieu, mon dieu,

des journées entières dans les arbres dit: à

Cette histoire de pistolet qui s’enraye pas me fait penser à Brad Pitt. Encore lui.
Inglorious basterds.

Chaloux dit: à

Bloomy le caniche voyageur dit: 12 juin 2014 à 9 h 00 min

1) »Rien sur le fond, qu’une écume d’insulte et de fiel, comme de juste. »

Relisez-vous, cher caniche.

2)(« Avec cette engeance, on ne discute pas, on cogne »).

Une petite baston à la loyale, pourquoi pas?

3) Vous casser la gueule? Ce serait se salir.

Je passe la-dessus, c’est du remplissage.

4)Le caniche vous pisse à la raie (que vous avez fort brune, pour aller avec l’uniforme).

Pour ça, mon kienkien, faut voir, mais seulement si je te siffle.
(Je ne commente pas « la chemise », par charité).

Quant à ce pauvre Bouguereau, la baleine molle de Dunkerque, l’a toujours eu la lucarne enchantée trop près du museau. Dès qu’il l’ouvre, on se demande si par hasard il aurait pas avalé une chaise percée. Juste une virgule de plus dans ses gogues.

Bonne soirée,

Chaloux dit: à

On m’attend à Pleyel.

rose dit: à

Le paradoxe lui, (ds le même atilf)est bâti contre, para, la doxa, l’opinion commune généralement admise.
Il appelle la possibilité qu’une chose soit vraie et son contraire aussi.

in atilf
Le paradoxe du comédien. Paradoxe énoncé par Diderot qui ,,soutient que pour émouvoir autrui, il ne faut pas être ému soi-même«  (LEGRAND 1972). Comme tous les paradoxes, celui de Diderot est un parti pris de l’esprit. L’encyclopédiste voulait faire un éloge du comédien, une étude psychologique de l’artiste et non point une critique (Arts et litt., 1936, p.64-12).

Dit plus simplement : on peut être timide, très, et comédien, très bon.

whalgoster dit: à

quand on a lu assez attentivement et de manière suivie les billets, on voit revenir les formules trouvées par P.Assouline pour son usage,le prêt à écrire, répondre,transmettre avec « admiration critique » , son égodictionnaire en quelque sorte

whalgoster dit: à

un dernier mot: des roucoolades dont vous vous gratifiez les uns les autres, faut-il dire, selon la dernière leçon de philosophie de votre consoeur, qu’elles sont des clichés ou des platitudes ? des banalités ? une vengeance secrète coram…. ,
rivalisez, rivalisez …

D. dit: à

rose dit: 12 juin 2014 à 19 h 18 min

bonjour à tous,

Rose, je vous salue.

D. dit: à

Je pense être devenu le plus civilisé des commentateurs de ce blog.
Je reconnais que cela m’a demandé un travail intérieur et personnel, mais j’y suis arrivé.
Ce n’est apparemment pas le cas de tout le monde, ce que je déplore.

D. dit: à

Cela-dit je n’aime pas me comparer à x ou encore y.

Abdelkader dit: à

Le fusille souriant…quelle classe… Sinon, n’en deplaise a Passou , mais quand un desesperado palestinien se fait Harakiri, vous ne pouvez pas nier son courage certain…le sniper qui tire sur la foule, ou l’aiguilleur de drones depuis son bureau a Londres ou West Virginia, Montre autant de courage que le garde chambete de PQ…perso, je suis avec Ehud Barak la-dessus….n’avait-il pas admis que s’il avait ete jeune palestinien, il aurait rejoint ce que l’on appelle vulgairement des ‘terroristes »?

des journées entières dans les arbres dit: à

Abdel, vous ne pouvez pas savoir comment ça me fait plaisir de vous dire bonsoir, today.

meshugah dit: à

(à Polémikoeur. dit: 12 juin 2014 à 16 h 07 min
too much ! plaisir, peu partagé par Boug’ kill la ramène qq mn après (psitt ! vexé qu’il est pardi, il est dans la géographie ; tu parles d’une histoire … umour (Boug n’m’en voudra pas)
je retourne à la lecture des comment’ – d’autant plus intéressants pour moi, qu’il y a eu, y a peu, un article dans le coin-coin (à 1-2 – C – 4, notre perle de(s) culture(s) —> une augmentation, conséquente, Assouline pour Polémik(mok)eur-se.

des journées entières dans les arbres dit: à

« Ou encore l’évocation de son village du Cotentin « distant de 5 800 kilomètres de notre plage, nommée Utah Beach depuis le 6 juin 1944… » »
Polé a raison !
Encore un fâché avec la géographie.
5800 km. Est-ce qu’avec un plein de carburant cela permet de se poser sur une plage ?

Widergänger dit: à

Prébois, c’est assez effrayant. C’est pire que le journal Minute.

david dit: à

abdel a Mossoul et aAlepla cruaute des arabes contre leurs compatriotes laissent deviner ce qu’ils reservent aux juifs et aux chretiens.Les sunimes contre les chiites rien de nouveau au califat on assasine on brule on empoisonne au chlore et au sarin tout ca financer pa les petrodollars duQatar et de l’arabie une zone d’instabilite permanente et durableautour d’Israel.aucun dirigeant palestinien compis Arafat n’a ni accepter ni proposer unplan de paix apart un bain de mer aux mecreants.ne nous gonfez pas avec les elucubrations germanopratine de stephane hussel on a d’autres chats a fouetter.

whalgoster dit: à

hors humour, bien sûr, je signale que la catégorie histoire -dans laquelle est classé ce billet est en sciences humaines avec la philosophie : voilà le couple
(c’est à se demander, après quelques années de fréquentation de ce blog, où est la psychanalyse)partout sans doute, mais alors que de paradoxes

whalgoster dit: à

.ne nous gonfez pas avec les elucubrations germanopratine de stephane hussel on a d’autres chats a fouetter.
mais encore faut-il bien dire sans germanopratinage (sur ou dans selon le papier) qu’il y a eu cet épisode en France , et tenter de l’expliquer dans un contexte approprié .ce que vous comprenez très bien.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Oui!,…Non,!…c’est pas sérieux!,…
…mais pas sérieux du tout,…ces alambics de textes,…en vase clos communicants !,…

…le patriotisme !,…allons donc!,…défendez et versez votre sang pour les tours de bras & de musculations des corps diplomatiques,…
…la résistance pour éviter les trous et déchirures sur le  » billard européen « ,…

…vas y !,…Jo-Jo !,…vise la boule et le tapis,…du corps-billard,…
…état-majors !,…Madame à bien réceptionnée la tige entre ses boules!,…par ricochets successifs!,…

…vous visez la blanche pour un jeux au noir!,…
…la domesticité littéraire!,…vous n’y pensez pas!,…accrocs,…à l’usure!,…taille marquise votre diamant,…vous chigner à mes jupons!,…le diamant d’abord!,…
…vous préférer pas une Citroën !,…

…j’oubliai, celle là!,…
…qu’est que les modèles automobiles sont vraiment  » moches « , de nos jours!,…

…c’est vraiment affreux!,…l’élégance économique des pots de chambres à quatre roues !,…
…etc!,…envoyez!,…

des journées entières dans les arbres dit: à

Ce qui serait sérieux, Giovanni, c’est que l’on en sache un peu plus, sur Raymond et Lucie Aubrac.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…je touche pas aux  » problèmes  » des autres!,…
…syndrome de Stockolm!,…et autres conséquences des soumis aux persécuteurs dans l’histoire,…somme toute économico-comique des socials écrasés!,…la liberté de choisir ses Rapetouts par les urnes Ah!,…Ah!,…démocratique!,…

…aussi!,…détails des guerres!,…comme un bas-relief de meubles empire!,…un chèque-point pour la Louisiane of course!,…Ah!,…

…à mourir de rire my Lord Casa-noval!,…etc!,…

Abdelkader dit: à

Bonsoir a vous aussi , des journees…
David: z’avez pris vos medocs aujourd’hui? Vous savez ce que l’infirmiere a dit hein? Pan pan cucu…avec une serviette mouillee…

des journées entières dans les arbres dit: à

Bon Giovanni, j’ai eu tort de vous montrer les bottes dans le jeu de cartes.
Bonne nuit.

whalgoster dit: à

j’aimerais faire remarquer que dès le titre du billet, un accent est mis sur l’amour : aimer …sans aimer ; amour repris dans le nom de la collection qui a fait ses preuves; puis quand on fait vite défiler, pour prendre en vue, la première citation , comment dit-on encadrée, exige de concevoir la haine pour comprendre.
ajoutons la question du « genre » lié-e à l’amour entre les images et le texte …

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…des journées sur les arbres,….

…écrivez ce qui vous chante,…c’est toujours une tendance,…
…attention de ne pas trop donner!,…pour en recevoir encore moins!,…etc!,…

des journées entières dans les arbres dit: à

Non mais Dr Lecter, basta, OK ?
Il n’y a guère que dans les universités françaises qu’existe cette notion de haine . Recuite en plus.
Je ne comprends toujours pas cette énormité lue à potron-minet, en réponse à la haine de Perrault- oui ! sa façon haineuse de voir la France de 39/45 est tout sauf digne d’historien-
« d’un vieux bolchevique à la poutre dans l’œil »
C’est sérieux, ça ?
de qui se moque-t-on, dites moi.

Pas la peine de rajouter un suffixe -isme à résistance; je vais vraiment mal le prendre.

Widergänger dit: à

Pour éclairer le billet, encore un de ces nombreux livres que je n’ai pas lus… :
-L’amour de la haine, essais Folio, un recueil d’articles de Lanzmann (« Les non-lieux de la mémoire », de psychanalystes comme Pierre Fédida (« De la haine à la guerre », Didier Anzieu (« La scène de ménage »), Michèle Fogel (« L’amour de la guerre »), L. E. Prado de Oliveira (« Les voix de la haine »), Antoine Compagnon (« Ce frémissement d’un cœur à qui on fait mal » sur Proust), etc.

Mais je n’ai pas tout lu.

C’est en tout cas un sacré compliment que de dire que je n’ai pas lu les livres que je connais si bien. Je ne me croyais pas aussi doué…

whalgoster dit: à

ne pouvant m’empêcher de revenir sur le commentaire sur les commentaires, je les troue personnellement aussi assez vulgaires, mais j’ai de grandes réserves d’une manière générale à l’égard de ce genres si difficile qui à ses modes , alors que je le crois nécessaire et des plus féconds.
il ne me semble pas que les commentaires , peut-être même d’autant plus s’ils sont grossiers, d’ailleurs,ruinent le billet . par contre, les cascades de diagnostics psy pour rester dans l’air du temps me semblent des insultes gravissimes

des journées entières dans les arbres dit: à

Et le futur prof de fac qui ramène sa fraise psycho. Il n’a pas encore receptionné le gâteau …
Lanzmann, je préfère celui qui marche, le frangin. Jacques.

whalgoster dit: à

ce genre qui a

Abdelkader dit: à

Widergänger dit: 12 juin 2014 à 22 h 21 min
Je Remarque que ni le catalogue Black & Decker ni le Tristram Shandy ne sont sur votre liste…perso, un prof postulant a la profession qui n’aurait pas lu le catalogue printemps-ete de B&D, no thank you…

kicking dit: à

me demande si ce n’est pas un article de la pravda..

y trouver matière à réflexion ça n’est pas assez ? bon, vu la manière de se la jouer par ici..

whalgoster dit: à

bravo pour le « surdoué » mais parlez-nous alors de la haine et de l’amour politiques pour nous instruire

whalgoster dit: à

haine et amour ?
lorsque je lis dans l’entretien de J.Diamond
 » Il se trouve qu’il appartenait à cette même tribu que j’avais étudiée à partir de 1964: c’était le fils du premier membre de la tribu à avoir appris à lire et à écrire, et il était là, en train de travailler sur son ordinateur, alors que je suis moi-même incapable de me servir de ces engins ! Il était maintenant ingénieur, et il utilisait un logiciel qui devait lui permettre de concevoir le système d’approvisionnement en eau de la plus grande exploitation pétrolière de Nouvelle-Guinée.

Il avait suffi d’une génération pour en arriver là, et cela démontre qu’il n’est pas nécessaire de passer par une quelconque évolution génétique pour apprendre à utiliser des technologies nouvelles. Les Papous ont appris à écrire en l’espace d’une seule génération, et une population entière s’est retrouvée alphabétisée. »
je me questionne sur amour et haine dans mon histoire aussi

des journées entières dans les arbres dit: à

Je dois dire que c’est le mot  » Berim » qui a fait tilt.

Widergänger dit: à

Mais dans les articles, il n’y a pas que de la fraise psycho, mes chéris, il y a aussi de la fraise littéro, et même de la fraise historico ; en vous lisant, je m’aperçois que le bouquin en question avait oublié votre fraise hystérico… Bien à vous, mes petits chéris.

whalgoster dit: à

comme quoi , le diagnostic n’est pas si simple
En Nouvelle-Guinée, on pratique ce que j’appelle la «paranoïa constructive», qui consiste à être attentif au danger et à l’anticiper.

Aux Etats-Unis, le mot «paranoïa» appartient au registre du diagnostic psychiatrique. Tandis que la «paranoïa constructive» que j’ai apprise des Papous devrait au contraire être citée en exemple.

Sergio dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 12 juin 2014 à 20 h 09 min
avec discernement.

Ha ben voilà on savait déjà que De gaulle à Londres était entouré par des Rouges, des Juifs, peut-être même des Auvergnats ou encore des tirailleurs sénégalais, sans parler de l’ineffable amiral Muselier, mais en plus maintenant la Cagoule ! Ca c’est oecuménique, alors…

Onésiphore de Prébois dit: à

Il parle de la haine car il tient la haine comme le carburant de la Résistance :

« Si vous ne pouvez concevoir la haine, quittez toute espérance de comprendre la France de ce temps-là ».

On ne saurait être plus clair. De l’autre côté, la même haine animait les Miliciens. Les uns et les autres se réclamaient de la Patrie et prétendaient oeuvrer à son salut. Interchangeables, en somme ; aussi intraitables les uns que les autres. Un excellent Résistant aurait donc pu faire un excellent Milicien, et réciproquement. Quand Perrault regrette que Robert Brasillach n’ait pas été abattu au coin d’une rue et qu’on lui ait fait « l’honneur » d’un procès bâclé, il tient, ds années après, le langage d’un salaud. Incorrigible ganache. Un Milicien aurait pu tenir le même langage s’agissant d’un Résistant. Ces gens-là, au fond, se valaient, ils n’avaient que la haine au coeur. Quant à moi, ne pouvant concevoir la haine, j’ai quitté depuis longtemps l’espérance de comprendre la France de ce temps-là. Je me soucie peu de descendre aux enfers de ce temps-là. Qu’ils restent donc à jamais,les uns et les autres, à mariner dans les eaux sulfureuses du Styx. Aubrac y étreint Brasillach dans un baiser obscène.Comment peut-on écrire un dictionnaire « amoureux » quand on a à ce point la haine au coeur, même des années après? Nous n’avons rien qui aide à vivre à apprendre de ces gens-là. Antiques crabes. La fascination qu’ils continuent d’exercer sur certains, les sempiternels ressassements à propos de ces années maudites, tout cela est immonde. J’irai cracher sur leurs tombes, aux uns et aux autres.

des journées entières dans les arbres dit: à

Sergio, vous saviez déjà tellement de choses, vous tout seul, que vous auriez du faire historien, c’est bien simple.

Widergänger dit: à

Faut dire, mes braves petits chéris, que le révolution bolchévique, et donc le PCUS a été largement financé par le capitalisme anglo-saxon. Que le PCF ait été financé secrètement par ceux-là même qu’il prétend pourfendre est bien connu. Seuls les ânes bâtés dont vous êtes l’ignoraient encore…

des journées entières dans les arbres dit: à

« le révolution »
c’est un truc pour universitaire ça, comme l’ek-sistance.

Widergänger dit: à

Onésiphore de Prébois dit: 12 juin 2014 à 23 h 05 min
« Quant à moi, ne pouvant concevoir la haine »

Qu’est-ce qu’on se marre, mes petits chéris ! Qu’est-ce qu’on se marre !

Et c’est celui-là même qui n’a que la haine à offrir en partage qui dit ça !

Ah, qu’est-ce qu’on se marre, mes petits chéris ! Qu’est-ce qu’on se marre !

renato dit: à

« … un tronc sans ramages. »

c’est quelque chose comme une crèche sans Rois mages ?

renato dit: à

Tiens, Michel a découvert la marche du monde !

renato dit: à

« … la «paranoïa constructive» que j’ai apprise des Papous devrait au contraire être citée en exemple. »

Normalement, on appelle ça « connaitre la situation », mais si les incultes n’y mettent pas un brin de snobinarderie à deux balles ils ne sont pas satisfait…

renato dit: à

satisfaitS… naturellement…

Widergänger dit: à

« La haine est obscure, elle ignore ce qui l’anime et a besoin de l’ignorer pour se perpétuer. La haine est illégitime et elle le sait. C’est même la seule chose qu’elle sache d’elle. C’est pourquoi inlassablement elle veut se fonder en droit. Nos tribunaux sont payés pour ça et l’histoire politique qui, même dans les rares périodes où elle revêt des apparences policées, demeure une affaire de haine, nous le fait payer. »
J.B. Pontalis, « La haine illégitime », in L’amour de la haine.

Je trouve que ce blog est l’illustration exacte de cette théorie de la haine (on croirait lire du Clément Rosset sous la plume de Pontalis) avec le personnage de Chaloux qui en est une très bonne illustration très vraie.

Abdelkader dit: à

Widergänger dit: 12 juin 2014 à 23 h 09 min
Faut dire, mes braves petits chéris, que le révolution bolchévique, et donc le PCUS a été largement financé par le capitalisme anglo-saxon.

Ah oui…ensuite, le gros mechant loup capitalist Anglo-saxon decida de financer les russes blancs juste pour etablir l’equilibre…et y vous ont pris sur titre a la fac?

D. dit: à

Vu un documentaire enfin objectif sur la Corée du Nord en vidéo à la demande sur Arte.
On y découvre une Nation et un Peuple -qui bien que fortement militarisés- font preuve de sérénité et de pacifisme. Un colonel rappelle à juste titre que pas même une flèche n’a jamais été tirée vers les États-Unis d’Amérique.
(Je me permettrais néanmoins de faire le reproche au Guide suprême de la Corée de faire fêter son propre anniversaire à la place de celui de Jésus).
Pour le reste je vois des gens heureux de vivre, de beaux enfants et des femmes étonnamment belles, aux visages lumineux d’où se dégage une véritable noblesse que nos civilisations capitalistes ont perdu depuis bien longtemps.
Je vois un Peuple qui a un chemin véritable et juste tracé devant eux, sachant pourquoi il travaille et existe.

renato dit: à

Il y a de bon que la stupidité n’a pas une valeur de marché à se rouler parterre… bon, c’est aussi vrai qu’il y en a beaucoup sur le marché…

D. dit: à

Juste une petite parenthèse mathématique en passant. J’ai fait le 256ème commentaire, or 256 = 2 x 2 x 2 x 2 x 2 x 2 x 2 x 2 que l’on peut aussi écrite 2 puissance 8, qui s’écrit 100000000 en base 2, 400 en base 8 et 100 en base 16.

whalgoster dit: à

pour le dire brutalement,12 juin 2014 à 23 h 14 min
vous vous provoquez , sans savoir vraiment jusqu’à quel point c’est un jeu , et ce qui est vécu affectivement dans l’histoire de chacun,et vous vous provoquez à partir de « savoirs » , d’expériences dont certains sont livresques, d’autres acquis dans des rencontres plus ou moins intentionnelles comme celles sur ce blog .
il y a longtemps que vous pourriez en avoir marre de cette comédie .et d’ajouter noms de psys sur noms de psys ,( parce que c’est ça la référence du monde occidental,et que c’est ce que fait donc aussi P.Assouline )
comprenez-vous pourquoi?Pour qui?Si vous avez un projet conscient, une attente ?
Je ne comprends pas du tout, du tout et par rapport à ce que j’ai vécu dans ma jeunesse, et revu beaucoup plus tard -avec des armes, que j’ai vues , comme les piles de polar -cela me semble consternant.

D. dit: à

Je ne fais pas ça avec tous les nombres, rassurez-vous. 257 ne m’inspire pas grand chose, bien qu’il soit premier, et de plus premier sexy.
En mathématiques, un couple de nombres premiers sexy (ou nombres premiers sexys1) est un couple de nombres premiers qui diffèrent de six unités (autrement dit, un couple de la forme « (p,p+6) », p et p+6 étant des nombres premiers). C’est le cas, par exemple, des nombres 5 et 11, mais c’est aussi le cas de 257, doublement sexy, puisque encadré par 251 et 263.

D. dit: à

C’est renato qui a fait le 251ème commentaire. Pour simple information. Comme quoi…

renato dit: à

« … un projet conscient… »

C.est du fort ça… ça vaut bien un Davidoff

whalgoster dit: à

consciemment ?
mais c’est une singerie ironique des critiques , même des auteurs !
la question serait plutôt :mais pourquoi P.Assouline ne ferme-t-il pas les commentaires ?
il faut bien qu’il en veuille quelque chose , pour les maintenir? et pas seulement travailler à l’avènement d’une nouvelle religion de la réalité augmentée .

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…çà va se savoir!,…il faut pas en faire de trop!,…çà nous monte l’esprit!,…sein!,…au naturel ferme bien tenu!,…

…çà va mon minet!,…j’écrit,…encore!,…
…Ah!,…Oui!,…
…le monde est pourris!,…
…c’est la fin des civilisations ( Ö’culte ),…
…toute les affaires vont mâle’s!,…pas assez de marges bénéfi-çi-taires !,…
…Bon!,…
…Ö encore un zeste de champagne & tranches de melons!,…
…j’appelle la petite Escort-Girl  » Gloria « ,…pour resserrer ton futur à mains nues en voie de croissance perpétuelle!,…au jambon & cosette à l’ail,…allez l’esturgeon c’est déjà demain!,…
…mes châteaux,…mon or,…mes patates!,…mes puits de pétrole,…
…Ö Dallas donne,…pour reprendre par ton association pour soutenir les  » Justes causes  » à effets trampolines!,…Mr. le Président les vases communicants vous appellent!,…
…donnez Sir!,…My lord,…encore un effort libéré – vous de vos angoisses !,…Oh!,…la belle dentelle aux parfums d’intello’s!,…
…Non pas çà,…Si,si,…c’est brillant!,…
…sous toutes les coutures!,…etc!,…

Bloom dit: à

Histoire de changer des impasses du roman national – Dans Le Monde:

« Irvine Welsh l’expatrié garde un fort attachement à sa terre natale. Sans préjuger du résultat du référendum qui s’y tiendra le 18 septembre, il estime que l’indépendance de l’Ecosse est, à terme, inévitable, car tout ce qui la liait historiquement à l’Angleterre s’est dissous : l’industrialisation, le vaste marché offert par l’Empire britannique, l’Etat-providence. « En Ecosse, la réforme démocratique, héritée de John Knox [1514-1572], qui revendiqua le droit pour tous de savoir lire et écrire et donna accès aux écoles paroissiales, a rendu concevable qu’un écrivain puisse être issu de la classe ouvrière. Cette idée d’une intelligentsia démocratique est très importante dans la société écossaise qui, par ailleurs, garde intacte la tradition des contes celtiques. Raconter une histoire à des amis au pub ou la voir publier, c’est un peu la même chose. Tel n’est pas le cas en Angleterre, où la littérature est toujours nimbée d’une aura aristocratique. »

Court dit: à

A Pierre Assouline
Cette appellation de Lady de Gaulle doit découler de la correspondance de Roosevelt à Churchill dont des extraits ont été publiés dans le Lacouture. La métaphore du mariage est filée à propos des relations De Gaulle Giraud. Je pense que Perrault connait ces passages.
Bien à vous.
MCourt

JC..... dit: à

L’obscénité des trois images d’illustration pourrait être insoutenable si le rire ne prenait pas le dessus devant de tels clichés !

Imaginons, par exemple, le fusillé qui pleure à genoux, suppliant, au lieu de sourire… ou les messieurs « bien sous tout rapport » du CNR coiffés chacun d’un casque nazi en provenance directe des malheureux tueurs allemands qui ne pouvaient échapper aux ordres…

Vous la voyez la photo des mecs du CNR, costard cravate, casque lourd ???!!!

Et celle, intermédiaire : une épreuve du bac, spécial banlieues quartiers Nord, l’utilisation des armes de guerre type kalachnikov, mise en place par les jeunes profs de lettres modernes du lycée du quartier…

Qu’est ce qu’on se marre avec ces clichés illustrant au mieux l’idée du Bien et du Mal pour que le bolo ne se trompe pas !

PS : vous ne verrez jamais une photo de résistant tirant une balle dans le dos d’un jeune teuton …Dame, on n’est pas des sauvages !

François Delpla dit: à

Henry Rousso dit: 12 juin 2014 à 8 h 27 min

Bonjour cher Pierre,
À propos de ta phrase lapidaire sur l’affaire Aubrac et des propos d’un vieux bolchevique à la poutre dans l’œil, connais-tu beaucoup de « tribunaux » qui soient convoqués par les prétendus inculpés ? Tu souscris donc toi aussi à l’idée qu’il y a des mythes intouchables, et qu’il vaut mieux une mauvaise légende positive à une bonne histoire désenchantée. Décevant.
Avec mes amitiés
Henry Rousso

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Passou dit: 12 juin 2014 à 9 h 33 min

A Henry Rousso de 8h27, Nullement, cher Henry, je n’y souscris pas plus que toi. Mais tu joues sur les mots. Ce sont les Aubrac qui avaient effectivement convoqué cette table ronde, mais ils n’imaginaient pas qu’elle se transformerait en tribunal. Et si je souscris bien évidemment à ta volonté de démythification de la Résistance, cette « table ronde » n’en fut pas moins déshonorante, pour les historiens.

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Auteur d’un livre sur la question (Aubrac, les faits et la calomnie) en réplique à celui de Chauvy (Aubrac Lyon 1943), je résume :

-pas d’Aubrac héros, ni lui ni elle, entre une brève période autour de la Libération (surtout dans le monde anglo-saxon) et 1983 où Jacques Vergès met le feu aux poudres en défendant Barbie : les résistants auraient défilé dans son bureau pour se trahir.

-pour défendre la Résistance, Lucie écrit son livre Ils partiront dans l’ivresse, récit romancé et non livre d’histoire, en 1984, et reprend le chemin des établissements scolaires quitté lors de sa retraite;

-Vergès subit des procès en diffamation qu’il perd invariablement et ses calomnies ne prennent pas;

-il ose tout de même à la mort de Barbie (1991) adresser aux rédactions des médias un texte de lui qu’il a fait endosser au mourant avec des phrases telles que « Madame Aubrac me téléphone à midi le rendez-vous de Caluire »;

-Chauvy publie le premier ce texte dans son livre en 1997, qui n’en est qu’un long et complaisant commentaire, même s’il s’efforce d’éviter toute calomnie directe;

-Daniel Cordier monte au créneau dans Libération en avril 97 avec une version intermédiaire entre le récit de Lucie et le torchon de Vergès : les Aubrac seraient clean sur Caluire (juin 43) mais douteux sur l’évasion de Raymond le 21 octobre, obtenue grâce à des marchandages avec Barbie sur lesquels ils cachent des choses;

-cette intervention rend muets un certain nombre d’universitaires et bavards une poignée d’autres… d’où mon livre, longtemps unique, issu d’une critique sans omission de ce qu’avance Chauvy et d’une confrontation sans complaisance avec les Aubrac et leurs déclarations;

-les Aubrac et la méthode historique sont défendus par une petite secte plutôt compétente, mais moins organisée et, au total, moins médiatique que le camp d’en face, surtout dans les publications spécialisées en histoire : Jean-Pierre Vernant, Pierre Vidal-Naquet, Maurice Agulhon, Madeleine Rebérioux, Gilles Perrault, Alexandre Adler, Pierre Assouline, Laurent Joffrin…

-Raymond propose au dernier nommé, rédac-chef de Libé mais tributaire du directeur Serge July, l’organisation d’une table ronde pour confondre Chauvy et dégonfler la calomnie;

-En ce 17 mai 1997, Lucie et Raymond se retrouvent devant un front uni comprenant Cordier, Bédarida, Azéma et Rousso; se conduisant comme des policiers, ils cherchent à toute force à débusquer des faits répréhensibles dans les rapports entre les Aubrac et la Gestapo lyonnaise, de l’arrestation à l’évasion (juin-octobre 1943), allant jusqu’à affirmer que l’occupant connaissait et le nom, et l’adresse du couple Samuel (donc aussi la condition juive de l’époux) avant l’évasion, puis que cette évasion elle-même a causé la

JC..... dit: à

Quelques minutes d’observation de la Cérémonie d’ouverture du Mondial de Football au Brésil nous ont renseigné, hier soir, sur le Monde Nouveau qui est en marche : bisounours-cucul-la-prasline-mondialisé-stupide !

Il se dégageait de cette agitation bon-enfant et colorée un sentiment de bonbon sucré, genre fraise tagada, douceâtre à en vomir. La raison : un ennui généré par la bêtise crasse de cet « évènement planétaire », sans le moindre instant de bonheur, chorégraphie du vide. Spectacle d’une nullité effrayante !

Le Football, la culture du football, c’est vraiment de la connerie en dirigeable pour des cons droit dans leurs glottes…

JC..... dit: à

La recherche de la vérité, d’une vérité, par les historiens est une tentative intellectuelle louable …

renato dit: à

« … la culture du football, c’est vraiment de la connerie en dirigeable pour des cons droit dans leurs glottes… »

On dirait du sur mesure pour tous les jc du monde…

JC..... dit: à

Vous aimez le football, Renato ?

Chaloux dit: à

L’heure tourne… Bonnes vacances.

david dit: à

un des meteques qui entouraient De Gaulle et qui aimait tellement la france etait l’incomparable
Romain Gary qui avait ecrit repondant a un ambassadeur a particule antisemite » la France n’est pas le sang recu mais le sang donne »

renato dit: à

Aimer le football ? faudrait déjà le comprendre… Cela dit, les cons aussi ont droit à quelque chose… vous, par exemple, personne ne vous empêche de venir ici pour vomir vos préjugés…

François Delpla dit: à

suite de 13 juin 2014 à 6 h 29 min

(message parti en cours de rédaction sans la moindre relecture en appuyant sur la touche « a » et sa voisine !)

causé la déportation et l’assassinat à Auschwitz des parents de Raymond (en fait, assez longtemps après, et sans rapport).

-July fait le coq en intitulant sa conclusion http://www.liberation.fr/cahier-special/1997/07/09/special-aubrac-la-lecon-d-histoire_211321 « Leçon d’histoire » et en la concluant par l’ajout de l’épithète « très belle ».

-la publication, en juillet 97, des longs échanges de la Table ronde (revus et corrigés dans une négociation confuse où Cordier voudrait retirer cette dernière accusation et où les Aubrac refusent) et des « articles réactifs » de chaque participant déclenche une réaction indignée et collective de la quasi-totalité des historiens de l’Institut d’histoire du temps présent (fondé par Bédarida et dirigé successivement par Robert Frank et Henry Rousso) qui ont fait leur thèse sur la Résistance prennent fait et cause contre les méthodes policières des interrogateurs en un texte intitulé « Déplorable leçon d’histoire ». Robert Frank fait partie des signataires ainsi que Denis Peschanski, François Marcot et bien d’autres. Des articles d’Antoine Prost, Claire Andrieu et Diane de Bellescize enfoncent le clou.

A ce jour, mon livre (octobre 1997) attend toujours d’être mentionné dans le Monde, Libé ou L’Histoire !

Les Aubrac attaquent Chauvy et son éditeur devant la XVIIème chambre et assistent, même malades, à toutes les audiences. Un seul historien témoigne pour la défense : Stéphane Courtois. Il affirme à la stupéfaction du président Monfort, qui le fait répéter, que « Chauvy a suivi une méthode historique ».

La condamnation pour « insinuation par diffamation », très lourde, est confirmée en appel et cassation, puis par la cour europénne des droits de l’homme. Les délinquants auraient encore le droit de faire appel… et renoncent ! Mais les médias, qui avaient rendu compte honnêtement du procès de première instance et de son verdict, sont passés depuis longtemps à autre chose.

-Courtois, muet à la mort de Lucie en 2007, crache sans vergogne sur Raymond quelques heures après son décès en 2012 : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=542

JC..... dit: à

Bien au contraire, Renato ! Il en faut des cons, il en faut partout, y compris en RdL … et nous sommes là pour faire le job, ensemble, chacun à sa façon, n’est ce pas ?!

renato dit: à

Vous y mettez beaucoup de bonne volonté, c’est impossible que ce ne soit que du talent, on dirait un vrai con…

JC..... dit: à

Il y a les cons étroits, et les cons épanouis : à choisir, je serai plutôt du second type…Vous, du premier ?

des journées entières dans les arbres dit: à

LE VERDICT
Le tribunal a condamné Gérard Chauvy à 60.000 francs d’amende et son éditeur Albin Michel à 100.000 francs d’amende. Chauvy et son avocat Maître Bigot ont fait appel de ce jugement. Pour la défense de Chauvy, Me Bigot a invoqué les droits de l’historien. La défense a réclamé que l’on ne retienne pas les accusations pour diffamations en soutenant que Gérard Chauvy avait pris de la distance par rapport aux documents et en proclamant “ l’irrévérence de l’historien ”. Gérard Chauvy, lui , a déclaré qu’il avait simplement posé des questions, estimant n’exercer que son métier d’historien et qu’il n’avait en rien attaqué la Résistance. Les plaignants ont réclamé 2.000.000 de francs de dommages et intérêts pour les reversés à la Fondation de la Résistance.

Finalement la 11eme chambre de la cour d’appel de Paris a confirmé le jugement en maintenant leurs amendes et leurs condamnations et à payer solidairement 400.000 francs de dommages et intérêts.

Mensonge ou vérité ? Voilà le doute qui subsiste après avoir analysé cette affaire. Bien que la vérité soit évidente a nos yeux, on ne peut pas de nos jours juger l’authenticité du testament de Barbie qui a joué un rôle très important dans cette affaire. Ce procès a pris d’importantes proportions et a suscité beaucoup de réaction mais finalement, la cour a tranché en faveur de Raymond et Lucie Aubrac en jugeant qu’on ne pouvait pas contester la véracité de leur histoire.

http://www.cinehig.clionautes.org/hebergement/aubrac/memoire/proces.htm

Avant de boucler le pavillon, redons à César Toto ce qui est à César Toto dit: à

renato dit: 12 juin 2014 à 23 h 24 min

«paranoïa constructive»

L’a toujours été nul dans le choix des adjectifs…

renato dit: à

Quoi, il y a une compétition, maintenant ou c’est seulement une classification de confort ? enfin, j’ai vous ai déjà di que nouratin porte un vrai talent et qu’il ne vous est pas donné de l’imiter… mais mourir que vous écoutez…

renato dit: à

À choisir vous seriez plutôt du premier… disons toutefois que vous vous laissez percevoir comme étant plutôt du premier…

JC..... dit: à

« la cour a tranché en faveur de Raymond et Lucie Aubrac en jugeant qu’on ne pouvait pas contester la véracité de leur histoire. »

Si la Cour a décidé !… les historiens n’ont qu’à se taire puisque c’est la Cour qui est « compétente » et « garante » de la véracité de leur histoire …uhuhu !

Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre …

renato dit: à

« L’a toujours été nul dans le choix des adjectifs… »

Fort possible, cela dit, vous n’êtes qu’un crétin qui ne sait même pas suivre un fil : essayez donc voir si vous y arrivez… au moins une fois.

Bonne journée…

des journées entières dans les arbres dit: à

Je ne vois ce que M. Delpla apporte de plus à cette table ronde- son origine, son déroulement, ses suites- que de moins en moins de gens connaissent.

Avant de boucler le pavillon, rendons à César Toto ce qui est à César Toto dit: à

Toto, vous n’êtes vous aussi qu’un crétin qui devrait aérer sa soupente. Pour le reste, il est trop tard.
Mon break piaffe d’impatience…
A tous, bonne chance… euh, non, plutôt:
MERDE !

renato dit: à

Au crétin caché derrière le tablier de sa « maman » :

« whalgoster dit: 12 juin 2014 à 23 h 03 min
comme quoi , le diagnostic n’est pas si simple
En Nouvelle-Guinée, on pratique ce que j’appelle la «paranoïa constructive», qui consiste à être attentif au danger et à l’anticiper.

Aux Etats-Unis, le mot «paranoïa» appartient au registre du diagnostic psychiatrique. Tandis que la «paranoïa constructive» que j’ai apprise des Papous devrait au contraire être citée en exemple. »

Voyez ma courtoisie ? je vous évite même l’effort de relire un fil … c’est dire ma compassion… envers les pauvres d’esprit…

renato dit: à

Ah, c’était ce pauvre type là !

Bloom dit: à

Le traitre de Caluire, c’est René Hardy, non?

Avant de boucler le pavillon, rendons à César Toto ce qui est à César Toto dit: à

Merci Toto, vous êtes certainement un « paranoïaque constructif », vous venez de le prouver. Vous me verriez ce matin, je ne suis pas caché derrière grand-chose. Tee-shirt bermuda.
Bonne continuation,

des journées entières dans les arbres dit: à

je pense qu’il faut écrire: sensée.

Avant de boucler le pavillon, rendons à César Toto ce qui est à César Toto dit: à

Oui, Toto, ce pauvre type-là qui s’adressait à ce pauvre type-ci!
C’était bien ça…

des journées entières dans les arbres dit: à

La question finale de R. Aubrac dans cet après-table ronde : « Les survivants sont-ils coupables? » est philosophiquement biaisée.

Vous avez la journée pour y réfléchir.

A bientôt.

JC..... dit: à

Cela pourrait apparaître comme une provocation, mais c’est juste une question du bolo qui passe :

« A part quelques spécialistes engagés dans cet examen sourcilleux du passé … qui s’intéresse de nos jours à cette histoire, ce fait divers, la culpabilité des Aubrac, Barbie, Vergès…?! QUI ? »

renato dit: à

Le pauvre, incapable de quoi que ce soit…

François Delpla dit: à

« tout le monde a oublié »
« Delpla n’apporte rien »

il faudrait savoir !

des journées entières dans les arbres dit: à

La question de M. Rousso, posée là il y a 24h, me parait en regard, pertinente.

Pour en arriver à cette conclusion, il faut faire un effort d’abstraction de la forme,- aspect émotion- pour ne s’attacher qu’au fond.

des journées entières dans les arbres dit: à

M. Delpla, vous êtes un peu mon merlin l’enchanteur. Ce n’est pas un compliment !

François Delpla dit: à

@ djedla

j’ai subi des injures apparemment plus désagréables, mais à manque d’argumentation égal !

des journées entières dans les arbres dit: à

M. Delpla, ce que vous êtes suceptible tout de même. Ne pas faire de compliment n’est pas injurier; merlin l’enchanteur, quand on y pense, ça reste très gentil. Inoffensif, même.

Je dois quitter.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…de mes souvenirs et mémoires,…les seules contes & expériences de ma proche famille,…
…& les histoires serrées ou plus élargies aux oncles, tantes,…& les mythologies à nos Dieux du ciel comme sur la terre!,…
…et surtout Papa,…et ses lignes des statistiques du naturel des gens, comme ses histoires hors-champs,…qui vont à des exemples de fables genre Esope,…aux amis des amis de mes grand-parents,…
…les parallèles!,…
…tout un lustre de relations de fils en aiguilles,…
…l’union fait la force,…
…les copains faut pas pousser!,…
…& l’expérience des sincérités,…et pour leurs biens, oublier les vérités,…qui sont plus du domaine de la chimie-humaine des réactions malgré-soi face aux événements imposés!,…
…enfin!,…Oui!,…
…Vivre des jeux de hasards,…Non,…pas cela!,…servir d’intermédiaire encore moins!,…donc!,…la raison entre familles avant les passions,…
…conclusion!,…pourquoi ces guerres qui avancent notre mortalité,…laissons le temps au temps,…les amours aux dames!,…préservons la jovialité de nos vies,…avec ou sans chances ni fortunes !,…

…le pire reste tout de même,…de vivre sur des valeurs qui ne sont pas de nous mêmes,…

…les Sports!,…S.V.P.,…la sociétés pour quels loisirs,…dominés ou dominants des profits conscients ou manipulateurs,…

…Oh!,…le foot!,…bottez des cailloux dans les chemins forestiers!,…
…de là!,…à grossir la divination du sport à un fascisme des peuples,…comme lien social!,…il y a pas autre choses mes châtelains de Coubertin!,…

…çà nous fait, une économie  » trop pirate légalisé « ,…une forme de prostitution des raisons,…aux lois  » tout s’achète et tout se vend!,…
…quelles dignités,…pour quelles époques-fictions!,…a quels prix des disciplines en connivences!,… » loobying’s & Trust’s C° « ,…
…la résistance,…ou la collaboration,…choisir son camps en  » pile ou face « ,…ou suivant le panorama,…pile je gagne et face tu perd,!…
…elle est bonne!,…tourner lentement çà ira pour votre casting aux roses!,…
…changer de parfums!,…ou prenez un bain sans rien dessus,…of course!,…
…esprit et tu la!,…belle toison!,…faut voir les tests!,…d’appréciations!,…
…c’est long!,…il faut ce qu’il faut pour une qualité de niveau!,…
…vous n’êtes pas sur la paille!,…Non!,…dans de beaux-draps,…Voilà, tout s’arrange !,…encore un effort,…la glace ou la classe,…le doigté,…Non de Dieu!,…etc!,…

jic.... dit: à

j’en sais rien j’i étais pas j’été pas né

renato dit: à

Il est tristement vrai que, comme l’observe un intervenant sous un autre fil, le petit Chalulu n’a,
jusqu’à présent, guère administré la preuve évidente, qu’il sait lire. Il est aussi vrai, toujours selon cet intervenant, qu’il peut se convaincre tout seul dans son coin qu’il sait lire, toutefois, entre hier soir et ce matin il a glissé sur des trucs qu’il était impossible mécomprendre : va comprendre ! Enfin, avons nous à faire avec un génie incompris, quelque chose comme cet archer zen qui loupait toujours la cible ?

Onésiphore de Prébois dit: à

« La haine est obscure, elle ignore ce qui l’anime et a besoin de l’ignorer pour se perpétuer. La haine est illégitime et elle le sait. C’est même la seule chose qu’elle sache d’elle. C’est pourquoi inlassablement elle veut se fonder en droit. Nos tribunaux sont payés pour ça et l’histoire politique qui, même dans les rares périodes où elle revêt des apparences policées, demeure une affaire de haine, nous le fait payer. »
J.B. Pontalis, « La haine illégitime », in L’amour de la haine.

Je ne puis que souscrire à ces lignes de J.-B. Pontalis citées par Widergänger. Sauf que la haine, contrairement à ce qu’écrit Pontalis, se croit toujours légitime. C’est de ce sentiment de légitimité qu’elle tire sa force. Voir ce qui se passe actuellement au Proche-Orient. C’est haine contre haine, toutes aussi solidement auto-légitimées. Il se peut qu’en nous la pulsion de haine soit, dès la naissance infiniment plus naturelle et plus puissante que la pulsion d’amour,étroitement connectée qu’elle est à la peur. D’où la dimension anti-naturelle, provocatrice et véritablement révolutionnaire du message du Christ. Ce qui a tout faussé, c’est le monothéisme, qui a réinjecté la haine, chacun prétendant annexer Dieu à sa propre cause : quel formidable adjuvant pour la haine. L’amour, lui, ne s’annexe pas, ne prétend pas se légitimer : il est là, et il se partage. Le récit du miracle de la multiplication des pains, dans le Nouveau Testament, en est la plus belle démonstration.

renato dit: à

… et pourquoi en attente de modération !!!

milou dit: à

Oui, la haine, Onépasifort, vous connaissez bien , elle est souvent dans vos réponses quand on n’est pas d’accord avec vous

Soyons sérieux..... dit: à

L’amour n’existerait pas, si la haine n’existait pas

bouguereau dit: à

J.B. Pontalis, « La haine illégitime », in L’amour de la haine

ya comme une contradiction dans le propos de pontalis, le légitime c’est la lois et pour la fonder il suffit de l’y inscrire, la lois c’est celle des hommes, même si l’on fait mine de la dire écrite de dieu qui est le verbe etc..la loi et la lettre apparait tôt ou tard, il oxymore comme jésus contre les juifs ad reductio de leurs lois, et du doute tartiné la dessus en disant « aimer vous les uns les autres »
ici il sagit -des- hommes et de situation pas popo dans lesquels ils se mettent pour ne pas pouvoir faire autrement que de parfaiment y contrevenir..c’est dla popo dla popo dla politique.étché les omo

.amen dit: à

le péché originel l’homme naît méfant c’est congénitalement prouvé – ne pas y croire est mal

bouguereau dit: à

L’amour, lui, ne s’annexe pas, ne prétend pas se légitimer

salut et fraternité pour la journée jean marron..j’ai des têtes a couper

milou dit: à

la haine + la connerie + la bibine = bouguereau

Onésiphore de Prébois dit: à

L’amour n’existerait pas, si la haine n’existait pas(Soyons sérieux…)

Mais ai-je jamais prétendu le contraire? Incommensurable jean-foutre ! Abruti congénital ! Fous-moi le camp d’ici, fumier, merde, crétin, avant que je ne t’explose le beignet à la hache d’abordage !

N.B. – Je précise qu’il ne s’agit nullement d’une manifestation de haine, mais d’une explosion de rage parfaitement légitime.

Onésiphore de Prébois dit: à

On se bornera à rappeler que le meilleur remède à la haine, c’est de se faire tout petit et de s’incliner platement devant les volontés du plus fort. Ainsi peut s’instaurer une harmonie sociale qui évite bien des débordements, comme on peut en juger d’après ce bref passage du « Macbett » d’Eugène Ionesco :

Banco – Que fais-tu là à nous regarder comme un veau ? Fous-moi le camp, maudit, merde, crétin ! !

L’ordonnance – Entendu, mon général.

Soyons sérieux..... dit: à

Mais que t’es bête, Onésiphonné ! Incommensurable jean-broute ! Abruti clongeannibal ! Glougloutes-moi le champ’ d’ici, fourmilier, maire de paris, cléenmain, avant que je ne te taille la saucisse de francfort à la scie sauteuse folâtre !

N.B. – Je précise qu’il ne s’agit nullement d’une manifestation de haine, mais d’une explosion de rage parfaitement simulée.

whalgoster dit: à

bonne journée à tous
l’admiration s’annexe-t-elle ?
puisque question de l’admiration à laquelle revient souvent P.Asssouline qui a écrit avoir eu une idole (HBC)
j’ai déjà survolé un peu la presse, le retour des nains de jardin,changé avec une ex biologiste passée dans la production cinéma pour films sans spectateurs dit-elle (et je ne lui ai donné aucun espoir: ce fut bref !)
Il y a pléthore de directeurs de conscience, de médecins hyper sachants, et psys! et psys (voir la presse, comme libé , ces derniers jours)
A P Assouline , merci pour le drôle de jeu pour lequel il est addict .
adieu , les caïds et les caïdéologues du numérique formatés sur enclumes.

whalgoster dit: à

Peu m’importe qui ici est qu’un trou normand ,car j’ai survolé le dernier lien ,
pour les mamans à gogos et les putains à foison et pamoison.

Pierre L. dit: à

bouguereau dit: 13 juin 2014 à 9 h 36 min
ya comme une contradiction dans le propos de pontalis, le légitime c’est la lois et pour la fonder il suffit de l’y inscrire,

Aucune contradiction. C’est exactement ce qu’il dit : « …elle le sait. C’est même la seule chose qu’elle sache d’elle. C’est pourquoi inlassablement elle veut se fonder en droit. »
Peut-être avez-vous lu trop vite.

whalgoster dit: à

pour les couleurs entre les fils
« C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Pierre L. dit: à

« fumier, merde, crétin …
N.B. – Je précise qu’il ne s’agit nullement d’une manifestation de haine » (Prébois)

Nullement, en effet. Ce sont les qualificatifs habituels de JC, il comprend très bien qu’on s’adresse ainsi à lui.

contrôle fiscal dit: à

whalgoster dit: 13 juin 2014 à 10 h 05 min
l’admiration à laquelle revient souvent P.Asssouline qui a écrit avoir eu une idole (HSBC)

vous avez des documents pour l’attester ?

whalgoster dit: à

raté, P.Assouline, je me souviens d’une philosophe qui écrivit , après une lecture d’un livre d’un professeur souvent raillé pour ses lectures de Heidegger , et quelque peu biographique, « la métaphysique, c’est moi. »
ces rôles très étudiés dans les conservatoires sont déjà distribués: dommage pour vos doublures chamarrées

message à décrypter dit: à

whalgoster dit: 13 juin 2014 à 10 h 32 min
raté, P.Assouline,
dommage pour vos doublures chamarrées

?????

whalgoster dit: à

P.Assouline n’est pas ma question, ni mon maître
il peut se prendre la caboche pour faire rimer bambins et bamboches des hommes nouveaux de l’anthropocène

Minutage dit: à

La photo me rappelle une question lancinante : combien de temps met un fusillé pour mourir ?
Parce que, une balle dans la tête, d’accord, on meurt sur le coup, mais plusieurs dans le corps, même si l’une touche le cœur, c’est pas immédiat. Ça doit faire mal.

message à décrypter dit: à

whalgoster dit: 13 juin 2014 à 10 h 39 min
P.Assouline il peut se prendre la caboche pour faire rimer bambins et bamboches des hommes nouveaux de l’anthropocène

??????

whalgoster dit: à

puisque question de l’admiration à laquelle revient souvent P.Asssouline qui a écrit avoir eu une idole (HBC)=>HCB

JC..... dit: à

Nous avons la même question lancinante, en Provence, que la durée de l’agonie du fusillé souriant : « En combien de temps peut-on tuer un âne à coup de figues ? »

whalgoster dit: à

13 juin 2014 à 10 h 37 min
rien ne sert de se voir psy et de se nommer MAD?
C’est vulgaire

Secrétariat de Jacques Barozzi dit: à

Clopine Trouillefou dit: 13 juin 2014 à 10 h 16 min
Bon, il revient quand Jacky Barrozi ?

Monsieur n’est pas loin. Il vous observe et vous lit. Il attend, la larme à l’œil, une lettre de M. Kron-Traube, qui tarde à arriver.

milou dit: à

Onépasifort ou Onésiphonné sont dans un bateau, c’est bouguereau qui prend l’eau et keupu qui rigole, plouf !

JC..... dit: à

CHANSON RURALE ET NORMANDE

Faire psypsy sur le gazon
Pour amuser les coccinelles
Faire psypsy sur les garçons
Pour amuser ces vieux cochons.

Club de rencontres dit: à

C’est vrai qu’il y a des couples à la RdL, « Secrétariat » nous le rappelle :
Baroz-TKT ; JC-ueda ; djedla-Dr Lecter HR ; bouguereau-keupu ; Chaloux-Pablo ; D.-bérénice ; Court-Ciboulette ; etc.

Le beau-frère de ueda dit: à

Photo 3

Je suppose que cette photo du Conseil de la Résistance a été prise après la Libération… Sinon, faudrait être con, quand on se veut armée secrète.

Le beau-frère de ueda dit: à

Bonjour, walghoster.

Dites, vous n’en avez pas marre de faire défiler ici tout Internet ?

JC..... dit: à

Je résiste et m’indigne !

Nous ne formons pas un couple avec ueda, mais une paire, ce qui n’est pas la même chose…

En RdL, avec la complicité pleine et entière de Passou, je suis en couple sado-masochiste campagnard avec Clopine d’ours …

Aaaaah ! aaaah ! encore ! Onfray ! Onfray moi mal …

whalgoster dit: à

Le beau-frère de ueda dit: 13 juin 2014 à 11 h 04 min
alors là, j’en ai marre des « autos » des familles qui sont des dangers méconnus : toujours sur le journal de Michaud
je ne fais pas bouche-trou de blog

Clopine Trouillefou dit: à

jc, vous êtes encore allé traîner sur mon blog… Et vous croyez que j’y parle aujourd’hui de la Rdl, bien entendu. Vous vous gourez lourdement, mais l’important pour vous c’est d’exister, pas vrai ?
(sauf que ça ne passe pas par moi !)

JC..... dit: à

Aaaaah ! Aaaaah ! tu me fais mal, Clopine….

Tudieu, je souffre, je souffre… Car je n’existe que par Toi, je n’ai rien fait de ma triste vie, aie pitié d’un libéral à tendance capitalistique pro-nucléaire sioniste homophobe et raciste !…

Ne résiste pas ! Ne résiste pas !!!

cherchez vous vos pseudos dhez tarrempio dit: à

Allez les assouli(pas d’y, hein!)niens ,
allez prendre le pouls de votre maître qui parle ponctions de componction

dhez tarrempio dit: à

cherchez vous vos pseudos dhez tarrempio dit: 13 juin 2014 à 11 h 18 min

Pourquoi voulez-vous que je me cherche un pseudo ? Mon nom me suffit.

cherchez vous vos pseudos dhez tarrempio dit: à

vous avez de l’imagination? ça ne se voit pas .
vous êtes vraiment à la mode , tous , mais trop pour moi.adieu , les cl ueda polarissimes

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

et & et &

JC..... dit: à

C’est décidé « Jéroboam Cluster » sera mon nouveau pseudo, jusqu’à minuit

Dhez Tarrempio dit: à

vous avez de l’imagination? ça ne se voit pas

Mais enfin cessez de m’insulter !

Dhez Tarrempio dit: à

cherchez vous vos pseudos dhez tarrempio dit: 13 juin 2014 à 11 h 25 min
.adieu , les cl ueda polarissimes

De toute façon, je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

a. j. dit: à

@ Dhez Tarrempio

ne vous en faites pas, il est comme ça, hr, il s’énerve tout à coup, on ne sait pas pourquoi.

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

et quelle est à présent l’ambition de P.Assouline ?
celui qui a deviné recevra : devinez quoi ?

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

on en a tellement marre des gens « qui savent » !

DHH dit: à

Pendant des années l’histoire des epoux Aubrac est restée dans l’ombre .Elle n’a acquis me semble-t-il de véritable visibilité médiatique qu’au moment du procès Barbie ;
Pour ma part j’ai habité pendant plus de 40 ans, jusqu’à la mort de Raymond, dans le même immeuble qu’eux, où je vis toujours .
Pendant longtemps Madame Aubrac me faisait l’effet ,comme aux autres voisins ,d’une vieille dame tranquille, distinguée et respectable ; à l’occasion nous échangions les propos insignifiants habituels de gens polis qui se connaissent et se rencontrant dans un escalier ou un ascenseur et parlent temps qu’il fait ,des vilenies du syndic ou de la réparation du portail du parking.
Puis avec le procès Barbie nous avons découvert qui était cette dame ;A travers son livre devenu best seller ,les détails de sa vie prodigieuse nous sont devenus familiers .
Des lors nous étions glacés de respect chaque fois que nous la croisions et définitivement incapables d’articuler une parole en face de cette femme dont nous pensions-à tort peut-etre- tout savoir

Jéroboam Cluster..... dit: à

Je vous aime tous !

(sauf : HR, TKT, Bloom, Chaloux)

Jéroboam Cluster..... dit: à

« et quelle est à présent l’ambition de P.Assouline ? »

« Vivre vieux, en excellente santé, entouré des siens. » Gilgamesh le disait, il y a longtemps déjà…
(départ pour le dîner annuel du Club de Bridge, un repaire de communistes …)

auto rassuré dit: à

Yves Michaud fait du sport, moi aussi.
Yves Michaud fait de la philosophie, moi aussi.
Et ça me rassure!

Jéroboam Cluster..... dit: à

Oui, je sais, un « dîner » à midi, c’est curieux, mais la moyenne d’âge est de soixante-dix ans, certains parlent encore comme juste après-guerre.
J’espère qu’il y aura de la compote.

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

juin 2014 à 11 h 42 min
pose ton robot, pour l’angle oméga!

Bloom dit: à

11 h 36 min

A ce niveau-là, c’est un honneur.

Onésiphore de Prébois dit: à

« Au moins en partie, les Alliés ont forgé leur victoire en France sur l’enclume de la Résistance ».

Un très gros marteau pour une toute petite enclume

Ciboulette dit: à

Je ne suis pas en couple avec Court-sur-papattes, j’ai de plus longues jambes et je cours plus vite que lui et le petit Reynaldo Hahn son chéri

Onésiphore de Prébois dit: à

François Mitterrand, résistant lui aussi, quoique un peu tardif…

C’est un homme qui aura eu l’habitude de longuement peser le pour et le contre avant de se décider. Voir le temps qu’il lui aura fallu avant de comprendre que l’Algérie n’était pas française.

ueda dit: à

Concert de critiques contre l’arbitre Nishimura, honorable Nippon.
Pas un mot en revanche contre le simulateur Fred.

Nishimura-san aura péché par naïveté malgré son expérience.
Il n’a pas été élevé dans une culture de la triche.

Dans le chapitre « Méfions-nous de nos affects »:
Je dois toujours un peu lutter contre mes réactions primaires en voyant des noms comme Ante —vic.
« Mais non, c’est un brave type ».

(Une dame japonaise sur le visage froid de l’entraîneur croate, Kovac: « C’est un nazi ».
– (en japonais): Pèpèpe! »

ueda dit: à

« C’est un homme qui aura eu l’habitude de longuement peser le pour et le contre avant de se décider. » (Prébois)

Baiser le pour et le contre, c’est vulgaire mais ça va aussi.

AJB dit: à

résistant lui aussi, quoique un peu tardif…

Avec le recul, la critique est facile. Je rappelle simplement qu’il n’y avait pas de bureau d’accueil de la Résistance, où il suffisait d’aller s’inscrire et de payer sa cotisation.

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

ce blog est un blog qui rendrait marteau un saint.
P.Assouline s’étant présenté comme l’hommauxdicos , il se devait de rendre compte de celui-ci pour le rappeler aux gentils nouveaux dits chéris pour leur initiation .
Il y a si longtemps que P.Assouline ne saurait être ni question, ni réponse à tout ce qu’il m’a reproché d’être , e de pouvoir comprendre avant même d’avoir un signe de mon existence,que je veux bien le laisser croire que ma seule existence soit une insulte à ses yeux de joueur de paume helléniquement correct

Ciboulette dit: à

Prébois pour Préboist, je préfère nettement Paul, plus drôle

ueda dit: à

« Je dois toujours un peu lutter contre mes réactions primaires en voyant des noms comme Ante …vic. » (ma pomme)

Dans ces cas-là, j’essaie d’appliquer la méthode du camarade JC:

« Mais qu’est-ce que tu en a à foutre d’Ante Palevic?
C’est des trucs pour ta grand-mère.
Il n’est pas pire qu’un autre ce pauvre Ante.

L’histoire, c’est seulement de la propagande.
Et on va tous crever un jour.
Alors, sois joyeux! »

Ouais.
Ça marche pas, je me demande bien pourquoi.
Peut-être qu’il suffit d’attendre.

AJB dit: à

« Mais qu’est-ce que tu en a à foutre d’Ante Palevic? (ueda)

Tu pourrais commencer par remarquer que c’est dur pour un Croate d’avoir un patronyme serbe.

AJB dit: à

« P.Assouline ne saurait être ni question, ni réponse à tout ce qu’il m’a reproché d’être , e de pouvoir comprendre avant même d’avoir un signe de mon existence,que je veux bien le laisser croire que ma seule existence soit une insulte à ses yeux de joueur de paume helléniquement correct » (tart&co)

Mais qu’est-ce qu’il raconte, celui-là ?

C'est qui ? dit: à

Que ce soit bien clair, je ne suis en couple qu’avec mon ami Chedly !
(les accrocs au contrat font partie du contrat : ils servent de biscuits apéritifs destinés à ouvrir l’appétit pour nos festins de retrouvailles…)

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

puisqu’il y a un matheux du petit matin sur ce blog qu’il se souvienne que
 » « N’importe lequel ? » « Oui, par exemple 57 », répond le prof qui fait mine d’oublier, ou se fiche de savoir, que 57 n’a rien d’un nombre premier puisqu’il est divisible par 3 (19 x 3 = 57). 57 reste comme « le nombre premier de Grothendieck ». Le titre de son grand ouvrage montre la dimension qu’il entend donner à son travail. Éléments de géométrie algébrique, EGA pour les familiers, renvoient aux Éléments d’Euclide. Il y a les mathématiques euclidiennes et les mathématiques d’après. Selon les premières, les droites parallèles ne se croisent pas, pour les secondes, la notion même de droites parallèles disparaît. Euclide avait raison pour les voies ferrées, mais tort pour la voie lactée, l’infini, comme Gauss et Riemann, deux mathématiciens de l’école allemande, l’ont démontré au XIXe siècle. Les EGA, complétés par le fruit des sept séminaires de géométrie algébrique (SGA) du Bois Marie, un monument de rigueur et de créativité, iront plus loin encore en remettant en

http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/gq-enquete/articles/alexandre-grothendieck-le-genie-secret-des-mathematiques/13425

renato dit: à

« … comprendre avant même d’avoir un signe… », etc., etc. dit cherchez vous vos pseudos chez tart’& co

« Mais qu’est-ce qu’il raconte, celui-là ? » demande AJB

Vous voyez là les désastres produits par certaines médecines alternatives…

Onésiphore de Prébois dit: à

il est né à Paris en 1931 (un adolescent donc, sous l’Occupation). Des parents républicains, lui avocat d’affaires, elle députée MRP

En 1931, elle n’était sûrement pas députée MRP, vu que le MRP n’existait pas. Assouline n’a pas connu cette époque, il se mélange un peu les crayons dans les dates. Il est vrai qu’il est toujours souhaitable d’avoir le choix dans la date.

bouguereau dit: à

vu que le MRP n’existait pas.

raaa « il suffit d’attende » qu’il dit zouzou et les nazis l’ont toujours dans lfion à la fin..c’est des louzeurs épicétou

bouguereau dit: à

Vous voyez là les désastres produits par certaines médecines alternatives…

c’est certain qu’avec une pub comme ça on se bourre de médiator

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

comment wiki l’écrit
Germaine Peyroles, née le 22 mars 1902 à Montaigu (Jura) et décédée le 26 octobre 1979 à Paris, est une avocate et femme politique française, membre du Mouvement républicain populaire (MRP). Elle est députée constituante de la Seine entre 1945 et 1946 puis députée du même département entre 1946 et 1951 et entre 1954 et 1958.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Germaine_Peyroles

Bardamu dit: à

‘Minutage’ se demande combien de temps un fusillé met-il…
Ca peut-être très rapide, c’est sûr
ca peut-être très long…
comme en tout, en tout ce qu’on doit rêver de revivre en ces moments-là

En tout cas un épisode célèbre pour le dernier cas c’est bien celui de R. Degueldre
exécuté sur ordre de De gaulle, le 6 Juillet 1962 au Fort d’Ivry.

Comme sur la photo/haut de page, le peloton était de 11 (c’est souvent le cas). Degueldre ne rit pas lui, mais en paras, regarde ses exécuteurs droit dans les yeux et crie vive la France. Signe du destin.. sur les 11 balles, une seule devait atteindre notre partisan de l’Algérie française; et encore dans l’épaule!
De longues minutes, des dizaines, il va ainsi souffrir devant un état-major décontenancé. On invoque alors le « coup de grâce »… Mais 3 des officiers prévus refusent de participer à cela. On en convoque un autre, qui s’y prend à 6 fois jusque l’arme s’enraye. Il lui faudra un second révolver pour en finir.

Degueldre était plus médaillé que De Gaulle, C’est qu’il avait été lui un vrai soldat (« poche de Colmar » en 45, l’Indochine et Dien Bien Phu et l’Algérie avec le 1° REP.
S’il devait déserter, lui ce ne fut point pour des tea-party à Londres, mais pour organiser les commandos Delta de l’OAS.
Le maquis et la clandestinité il y était rompu dès son enfance, non pas de futur bureaucrate comme le copain de Lustiger évoqué précédemment (oui, il avait le même âge que Krasu) mais en remontant dans la zone occupée par les allemands en 1942 (il a alors 17 ans)

Que personne ne pleure, R. Degueldre avait lui aussi beaucoup poignardé, exécuté, fusillé, grenadé… C’était un soldat et un patriote français.
Degueldre n’a pas écrit non plus de livre sur commande chez Fayard, comme le parachuté Perrault. C’était un officier parachutiste.

renato dit: à

Il suffirait parfois de regarder les dates. Le Mouvement républicain populaire (MRP) fut fondé en 44, donc, la mère de un qui est né en 31 ne pouvait pas appartenir au MRP, plus tard certainement, mais pas en 31…

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

après tout, ce n’est pas une honte de laisser jouer ses souvenirs d’une famille très politisée et tiraillée de conflits de loyauté et de haines avec les billets t de s’aider en croisant avec des pages de wiki avant de réagir , même au billet
il est vrai que je ne suis pas aux ordres des erdéliens ni de P.Assouline, non plus .
page MRP sur wiki

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

un lien écrit dans une langue assez fluide et « correcte » peut suffire à QUELQU’un qui ne vient pas sur ce blog chercher des compliments des autres ni des noises aux autres en les traitant de « cons » (et le reste):
encore une raison de ne pas faire couple avec quiconque sur ce blog

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

la syntaxe de la phrase de P.Assouline pour évoquer les parents de l’auteur n’est pas condamnable : encore faut-il avoir le sens de l’écriture de la langue française!

Onésiphore de Prébois dit: à

il est né à Paris en 1931 (un adolescent donc, sous l’Occupation). Des parents républicains, lui avocat d’affaires, elle députée MRP

Si Assouline avait écrit « future députée MRP », il aurait évité ce soupçon d’anachronisme un peu ridicule. Il est vrai que ça fait un bail qu’il compte sur ses lecteurs pour lui corriger ses torchons.

Bardamu dit: à

Nouvelle affaire de « molestation »

Une journaliste d’Europe (ladite: BR) a été violemment agressée par les molosses du SO du FN alors qu’elle tendait son micro.

Bilan; 5 jours d’ITT !
et une « énorme contracture »
qui lui va… :

 » des cervicales jusqu’en bas… »

Onésiphore de Prébois dit: à

Il est vrai que ça fait un bail qu’il compte sur ses lecteurs pour lui corriger ses torchons. (mézigue)

J’en rigole encore cinq minutes après l’avoir écrit. Ce que je peux être con tout de même, c’est rien de le dire.

Bardamu dit: à

Come-back sur le « devoir de mémoire »…

Qui a pu oublier L’Wren Scott (1.96 m, Please your Size to me…).
Certainement pas Mike, bouleversé, effondré, dégouté de tout…
… ne sachant plus à quel sein se vouer.

C’est que l’idée lui vint alors d’accuser à demi-mot (la morte) de l’avoir ainsi lâchement abandonné à être seul dans la vie.

AJB dit: à

« toujours souhaitable d’avoir le choix dans la date. »

J’espère que ueda n’a pas lu ça, il déteste les contrepèteries.

Sergio dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 12 juin 2014 à 23 h 08 min
faire historien

Je l’ai toujours dit ! Vaut mieux faire prof d’histoire que d’informatique ou autre : ça change tout le temps ! L’Histoire, elle, ne change pas…

Onésiphore de Prébois dit: à

Il est vrai que ça fait un bail qu’il compte sur ses lecteurs pour lui corriger ses torchons. (mézigue)

Un quart d’heure après j’en rigole toujours. C’est plus de la connerie, c’est maladif.

AJB dit: à

Il est vrai que ça fait un bail qu’il compte sur ses lecteurs pour lui corriger ses torchons.

Ha ha ha ! Vingt minutes après, Onésiphore est toujours plié en quatre.

Germaine de Prébois dit: à

Je ne sais pas ce qu’a Onésiphore, il est hilare depuis tout à l’heure.

Polémikoeur. dit: à

Il y a quinze tireurs, et non onze, sur le cliché du haut, pour nourrir la comptabilité macabre « d’expert » en exécution qui vous occupe !
Cliniquement.

Charles-Edouard de Prébois dit: à

y a grand-papa qu’arrête pas de rigoler.

François Delpla dit: à

en attendant qu’Henry Rousso donne suite, quelques mots sur la photo de tête : il s’agit d’une fausse exécution destinée à fatiguer les nerfs d’une personne arrêtée, comme Malraux en raconte une dans les Antimémoires.

L’homme s’appelait Georges Blind et il est mort… en déportation.

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

ce que P.Assouline attend de ses lecteurs: je l’ignore , et cela ne m’importe pas .Il cherche quelque chose : j’ai trouvé grand plaisir m’avait inspirée une « image » -utile: confirmation d’une hypothèse que – avec la video sur le théorème de Pythagore , dont l’enseignant n’oublie ni internet, et ses « consommateurs » , ni la relation d’éducation instruction : autrement dit une orientation que je n’ai pas vue chez la plupart de ceux qui se targuent d’enseigner « la psychanalyse » – et d’après elle!- , comme si tout le monde aujourd’hui n’avait pas été formaté par la référence psy ,et P.Assouline : ce dont nombre de ses lecteurs erdéliens ne se souviennent pas assez. Ca devient accablant , sur ce blog .

cherchez vous vos pseudos chez tart'& co dit: à

François Delpla dit: 13 juin 2014 à 14 h 35 min
Merci!

Bloom dit: à

Bardamu dit: 13 juin 2014 à 13 h 47 min

Mèdoukipudonktan

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