de Pierre Assouline

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La République des livres
Alexandre Tharaud, du piano comme d’une pure question de désir

Alexandre Tharaud, du piano comme d’une pure question de désir

Il en est des disques comme des livres : l’œil y est de prime abord souvent attiré par l’épître dédicatoire, ou par son absence. Avec le pianiste Alexandre Tharaud, elle éclaire le programme musical, et plus encore l’interprétation car il s’agit d’une manifestation de gratitude. Comme si l’enregistrement (le plus souvent dans l’Espace de projection de l’Ircam qui jouit de parois mobiles et d’une acoustique modulable) devait précisément quelque chose à cette personne en particulier, que son rôle demeure énigmatique à nos yeux ou pas, et qu’il était urgent de s’acquitter d’une dette. Des professeurs et maîtres le plus souvent (Carmen Tacon, Marcelle Meyer), des inspirateurs qui ont éclairé sa vie (Sviatoslav Richter, Glenn Gould, Jacqueline du Pré) ou des inconnus qui lui prêtent leur appartement. On trouve l’explication de cette attitude, et bien d’autres choses tout aussi personnelles, dans Piano intime (180 pages, 17 euros, Philippe Rey), longue et riche conversation qu’a eue l’artiste avec un musicologue de sa génération, au diapason de sa sensibilité, Nicolas Southon.

Alexandre Tharaud relève de la catégorie assez particulière de ces musiciens qui ne possèdent pas d’instrument chez eux. Il avait bien autrefois un demi-queue Bösendorfer surnommé « Bucéphale », du nom du cheval d’Alexandre le Grand ; un fort sentiment l’attachait à la bête, d’autant qu’il posait les faire-part de décès de ses proches dans ses entrailles, sous le couvercle ; jusqu’à ce qu’il décidé de s’en séparer définitivement, quitte à aller lui rendre visite chez son nouveau propriétaire normand et à laisser l’émotion le gagner en lui caressant l’échine. Depuis, il n’a de piano que celui des autres. Volontairement. Pour travailler loin de chez lui, distinguer ses univers, ne pas laisser étouffer par ses livres, ses partitions, ses images familières, privilégier la concentration. Car rien ne vaut d’être privé de l’instrument pour en attiser le désir. Il dispose donc d’un trousseau de clefs ouvrant plusieurs appartements parisiens appartenant soit à des proches soit à des mélomanes de rencontre qu’il connaît à peine. Ils ont en commun de posséder un piano et de vivre dans des lieux inspirants qui dégagent une énergie dont il se nourrit. Autant de claviers où poser ses mains fines, souples et prêtes à toutes les contorsions, étant  entendu qu’on ne joue pas avec ses mains mais avec son corps.RaRFilmMainsJouentLight

On lui demande parfois d’arroser les plantes. L’important est de faire un pas vers un instrument étranger qui en fera autant. Une question de désir, vraiment. Il se sèvre pareillement durant toute une semaine avant d’enregistrer un disque afin de recréer en lui l’envie de jouer. Il y a bien du jeu là-dedans. Scarlatti, l’homme aux quelques six cents sonates, lui a appris qu’il devait aussi s’amuser avec le clavier (jusqu’à préparer le piano au-delà des espoirs de Satie en y glissant, lui, carton, plastique et métal pour rendre justice à son Piège de Méduse !). Et puis quoi : « N’être le pianiste d’aucun piano permet finalement celui de tous »…

Il préfère les pianos modernes, cela dit sans mépris pour les anciens ; nul dédain pour la nostalgie car il avoue ressentir une douce ivresse quand vient l’envahir le parfum entêtant des coffrets microsillons (il quittait l’adolescence lorsque le CD s’imposait). Il est toujours fascinant pour un profane, fut-il mélomane, d’entendre un interprète parler de l’instrument : « un Steinway chaud, au chant boisé et rond … qui a perdu son âme après restauration»… «  des pianos pas assez profonds, pas assez puissants, pas assez intimes… »… « un piano enveloppant »… « un instrument cristallin, boisé, permettant une diction ciselée… ». Pareillement pour le son du studio d’enregistrement : « chaud, précis, intime, qui laisse percevoir les marteaux, tout en conservant un espace large et généreux ». Tout un lexique amoureux, sensuel et charnel, qui rappelle aussi l’art et la manière avec lesquels les œnologues parlent du vin.

Etablir le programme d’un enregistrement, c’est déjà afficher une opinion et un parti pris. On peut venir après des dizaines d’autres lorsqu’on choisit Chopin ou Beethoven, mais à quoi bon ? Si la question de l’utilité se pose, nul doute que le fait d’avoir osé Rameau (les Suites) a incité d’autres à oser par la suite, sans parler d’un public assez éloigné du clavecin qui (re)découvrit ces pièces grâce à ce disque. Il a toujours déchiffré et improvisé, au point de rendre ces pratiques indispensables à son hygiène mentale quotidienne. La concentration est bien sûr essentielle, mais chacun a ses moyens pour y parvenir. Chez lui, yoga, natation, technique Alexander et longue sieste de l’après-midi. Sans oublier la méditation et même au-delà (l’intense lumière des corridors de l’EMI ou « expérience de mort imminente » l’attire) Juste de quoi lui permettre de puiser dans son silence intérieur. Il faut cela pour rendre les Valses de Chopin à leur complexité, donner un aperçu de la richesse de leur écriture et dissiper le lieu commun qui les décrète répétitives.

Il a vite compris que l’admiration pour les maîtres bannissait toute idée d’imitation de leur génie. Rachmaninov est le plus grand interprète de Chopin et basta ! Chopin encore mais n’allez pas croire qu’il le sacralise, il s’en faut. Pas d’héroïsation romantique. Dans sa bouche et par ses mots, le grand homme est prestement débarrassé des falbalas hagiographiques. Nourri de la lecture de sa correspondance, Tharaud l’évoque plutôt comme un homosexuel refoulé, un caractériel du genre raciste, fragile et violent. Ce qui n’entame en rien son engouement pour son œuvre. Il ne s’agit pas de juger le créateur d’un point de vue moral, ce qui ne serait d’aucun intérêt, mais de l’absorber et de s’en imprégner en ne se contentant pas de ne voir dans ses partitions que des notes et des rythmes quand toute une vie s’y déploie.

Alexandre Tharaud va au bout de son désir qu’il pratique l’un ou l’autre de ses métiers. Car ce sont bien deux métiers : enregistrer un disque revient à chuchoter à l’oreille de l’auditeur, donner un concert consiste à s’adresser à celui du dernier rang. Le pianiste, qui joue son propre rôle dans l’inoubliable Amour de Michaël Hanecke, a vécu l’expérience du Festival de Cannes et en a regardé le cirque et les animaux avec des yeux d’ethnologue. Il eut même droit à des questions de personnalités et autres professionnels de la profession qui lui demandèrent très sérieusement tout en le félicitant s’il avait appris le piano spécialement pour le film !

En même temps que ce livre et qu’un nouveau disque ainsi que toute un actualité à la Cité de la musique, Le Temps dérobé, un film documentaire de Raphaëlle Aellig Régnier, lui est consacré (en exclusivité au MK2 Beaubourg, pour l’instant). C’est bien d’une captation qu’il s’agit, mais pas celle que l’on croit. Pas un concert de plus. Plutôt la captation d’un regard, d’un esprit, d’une âme. Non la vision du monde d’Alexandre Tharaud mais sa sensation du monde, ce qui est le privilège des artistes sur les intellectuels. Ce n’est pas seulement un film mais une émeute de notes et de silences, une conjuration d’instants décisifs, un grain de voix. A le découvrir si maître de lui, qui devinerait qu’une telle passion qui couve sous l’intensité ?

RaRFilm:ProfilPianoLightLe voyage, la répétition, le concert, la chambre d’hôtel, la solitude au bout du monde, et le ressac de ce rituel parfois exténuant sont le lot de tant d’interprètes sans que jamais rien n’en affleure publiquement. Il est vrai que, pour le chef d’œuvre ou quelque chose d’approchant puisse éclore, il faut que le travail disparaisse et que jamais on ne sente l’effort. Alors on se laisse convaincre sans peine qu’un Alexandre Tharaud, fait naturellement corps avec la musique. Raphaëlle Aellig Régnier excelle à rendre son toucher, ce qu’il a à la fois de déterminé et d’aérien. Il y faut du doigté dans l’image comme dans le son, et une sensibilité en harmonie avec ces dons techniques. Car ce film a été fait dans une telle symbiose entre la cinéaste et le pianiste qu’il réussit, l’air de rien et sans se pousser du col, à ce qu’une vraie grâce commune surgisse de l’état de grâce dans lequel se déroulèrent leurs rencontres à Paris  et Kuala-Lumpur, Genève et Montréal. Il est vrai qu’ils ont l’intranquillité en partage. « Leur » film donne à voir et à entendre, à regarder et à écouter, ce qui le plus souvent n’est pas offert au spectateur ou à l’auditeur : la part de recréation immergée que recèle toute interprétation ambitieuse, les regards reflétant l’espoir et la tristesse, l’optimisme de l’aube et le découragement d’un soir, les joies et les déceptions, les mots qui ne viennent pas pour dire la chute de l’homme dans le temps. On n’imagine pas qu’un élève du Conservatoire puisse jamais échapper à cette magistrale masterclass à destination de tous et donc de chacun.

On peut écrire sans que la plume ne faiblisse que Alexandre Tharaud, le temps dérobé renouvelle le genre du documentaire sur la musique et ouvre une voie. On en connaît certaines images, la plupart des morceaux, plusieurs des situations. Et pourtant, dès lors que tous ces éléments se rencontrent sur l’écran pour la première fois, la note bleue s’insinue, une grâce s’en dégage qui noue la gorge et arrache des larmes.

(« Images extraites du film de Raphaëlle Aellig Régnier Le temps dérobé »)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Musique.

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commentaires

831 Réponses pour Alexandre Tharaud, du piano comme d’une pure question de désir

Chaloux dit: à

Pablo, je ne discute pas les goûts, mais Afanassiev je n’accroche pas. Pas plus que Tureck, j’avoue. De Tureck, j’ai l’enregistrement des partitas, écouté deux fois…

Pour Bach, je préfère mille fois par exemple Clara Haskil, qui fut élève de Cortot qui la détestait et lui disait qu’elle jouait comme une concierge. Consolée par Gabriel Fauré qui aimait particulièrement son jeu.

Toccata en mi mineur. (Je commence à la travailler).

http://www.youtube.com/watch?v=qNx-jc6B8mo

D. dit: à

Vous aurez du mal avec le mi mineur, Chaloux.
C’est une tonalité difficile, qui de plus sonne curieusement.

Chaloux dit: à

Horowitz. Je sais que je répète toujours la même chose mais Horowitz il fallait l’entendre en récital. Ce qu’il tirait du piano est inimaginable, et les enregistrements n’en donnent qu’un faible écho. A chaque fois que j’y pense depuis presque trente ans (sans doute tous les jours), c’est une révélation. Depuis, j’en ai entendu beaucoup d’autres en récital, Pollini, Argerich, Freire etc. mais rien qui lui soit comparable. Sauf curieusement Montserrat Caballe, elle aussi surnaturelle.

Chaloux dit: à

D. j’aime votre tempérament comique. Mi mineur, c’est la tonalité des secrets de l’Univers.

Mme Michu dit: à

Conçu à la va vite, vous ?

Un long métrage en super 8… Picture the coffee table adaptée pour mettre en évidence la sex tape de papa et maman, le making of du chef-d’oeuvre en 1001 bobines… Aussi compliqué à déménager qu’un piano, non mais un truc à hurler « cut the cord! »

Daaphnée dit: à

secondo
et celle interprétée par Gould,
http://www.youtube.com/watch?v=ASoh7nKUXxY

pour moi, il n’y a pas l’ombre d’une hésitation.
Haskil récite, Gould la joue !

Enfin, quoi qu’il en soit pour vous, Chaloux … beau projet que de vouloir la travailler.
Très beau morceau .

Lydia Plekovo dit: à

« Je crois qu’il a beaucoup travaillé sur un Pétrof de 68 qu’on peut encore voir dans je ne sais plus quelle demeure, ça devait être en 83 ou 84 dans une auberge relativement confortable du Valais ;j’avais en tête mon dernier diner avec Guillels qui m’avait confié, en bouffant de l’esturgeon à poignée qu’il n’y avait plus de formation, aucune vraie formation, rien depuis Liszt… et que toute la jeune génération n’était faite que de parasites, des types qui ne savaient même pas se tenir droit devant un clavier et qui n’avaient même plus de vie privée tellement ils répétaient non pas la partition ou tel trait difficile mais leur entrée avec un foulard ou pas.. choisir un une chaise de cuisine en paille ou bien une liseuse en velours avec des pieds faits dans le bois de ski finlandais.. pendant qu’il parlait j’examinai sa stature colossale, ses pommettes si asiatiques, ses rides si asiatiques , la netteté terrifiant de son regard bleu, sa pelisse en ragondin parfumée vetiver et ses gants blancs jetés sur son chapeau taupé qui me faisait penser à celui de .. de. .. ah j’ai oublié le nom…..bref sa puissance beethovenienne quand il pointait sa fourchette vers moi…de Freud !! ..Voilà j’ai retrouvé le nom…Freud ! ouf! ils ont tous tous tous ,dit-il, un jeu à la fois démonstratif et pein de concessions..qui rendrait fou n’importe qui.. Mmmm , ne sachant pas si ils sont deux sur scène : le compositeur et sa femme ou lui, enfin leur moi, ou ce qu’ils considèrent leur moi qui appuie chaque soir, un peu plus, croyant aller vers la perfection alors que leur inconscient leur dit qu’ils vont bouffer dans une heure un plateau de fruits de mer.. chablis our un prix tres raisonnable…. et s’apercevant que la matière spectrale du clavier, soudain, va s’effondrer sur eux… voilà la vérité..deux tonnes qui vont leur tomber dessus même le pire crétin du dernier balcon peut sentir ça.. ce qui rendrait fou n’importe quel authentique musicien et aussi que les mauvaises sonorités pouvaient stagner sur scène,et incommoder non seulement l’épouse du pianiste préféré de Daphnée( celle qui a toujours une jambe dans le plâtre) et une raie droite dans sa chevelure..ce qui lui donne l’air d’une reine sur un marché d’esclaves..mais le drame, sur scène, pour Guillels est que le jeune tourneur de pages venait du pôle emploi Bercy , et se demandait quelle force du drame du chômeur un jour, pourrait sortir du capiteux Bösendorfer…,serait-ce ce soir chez un pianiste georgien accompagné d’accordéon qui avait joué devant Staline ?et qui avait dit pur tout jugement, est-ce qu’on peut ouvrir la fenetre que je puisse fumer.. lui qui tournait les pages de la partition dans le mauvais sens ; même le directeur artistique de la deutsche gramophon s’aperçut que quelque chose ne tournait pas rond sous les projecteurs lui qui, entre nous, parlait comme une bonniche tchèque…et il dit àson attachée de presse : mais bon dieu bon dieu bon dieu il a raté son scherzo.. est-ce que vous tu as senti ça Daphnée ce soir quelque chose ne va pas chez Emil.. ce soir il joue comme evgueni Kissin qui lui-même imita l’enregistrement de Richter de mai 1949,à helsinki..ce qui rendrait fou n’importe qui mon dieu mon dieu mon dieu.. ce qu’il est sec et dur ce soir !lui qui avait merveilleusement joué 12 des 24 préludes de l’opus 28 avec un charme avec une beauté avec une plénitude avec tellement d’âme tellement d’humanité tellement de souplesse. ..c’était si charnu.. c’est à cause de cette femme vulgaire rencontrée cet après midi à l ‘heure du thé je vais la tuer cette c… !.. quand enfin va-t-il naviguer vers le vrai Chopin !.. ssshhh.. je vais la tuer cette c… tout ça pour une paire de guibolles suedoises ..»
Extrait des « souvenirs de d’i. plekovo » ,traduit du russe par IS Naidenov. Editions dodochevitch.

Passou dit: à

Daphnée de 16.25, une République consacrée à la musique classique , Ca vient ça vient… c’est une prochaine étape

Chaloux dit: à

Daaphnée, aujourd’hui vous faites de la critique musicale au tractopelle.
Pas très difficile techniquement, injouable comme tout ce qui semble au premier abord sans problème.
Clara Haskil, tout de même, mais j’aime aussi beaucoup Gould, cela va de soi…

Chaloux dit: à

Encore que Gould ait une manière très claveciniste de compter et d’accentuer dans l’introduction qui n’est pas sa plus grande trouvaille.

Chapelles en tous genres dit: à

Chaloux/Pablo
Que les dieux nous protègent des intégristes.
Donc des cons.

Daaphnée dit: à

Parce que j’ai dit qu’elle récitait ?
Mais c’est bien parce que c’est une pièce apparemment « facile », c’est votre mot pas le mien, qu’il n’y a là rien d’une petite musique à réciter ..
Gould, l’interprète. Ecoutez l’une, puis l’autre. On peut ne pas aimer quelques accents mais c’est pourtant Bach qui oeuvre avec Gould. Pour ce qui est de Haskil, dès les premières notes, elle n’y est pas. 4 mesures, c’est déjà fini.

Je comprends très bien ce que voulait lui faire comprendre -ce que vous citez- Cortot.
Et bien sûr que c’est terrible !
Mais à un certain niveau, il n’y a pas d’alternative. Hé oui, ou « ça » y est ou « ça » n’y est pas. Et c’est violent, au « tractopelle » si vous voulez, oui.

bérénice dit: à

Chaloux ce qui est formidable c’est que tout ceci puisse effacer tout cela, qu’un commentaire sur la musique puisse nous éloigner à ce point des réalités peut être autant que la musique quand elle parvient à nous transporter dans d’autres dimensions que celles qui dessinent ce monde aujourd’hui occupé à ce qu’il est et qu’on préfère oublier. Merci pour toutes ces réflexions.

Chaloux dit: à

Chapelles en tous genres dit: 11 novembre 2013 à 20 h 56 min

Pablo, celui-là on a dû le moucher sévère, et il s’en remet pas…

Daaphnée dit: à

Alors ça, Pierre Assouline, c’est vraiment super !
Mais vous savez quoi ?
Il faudra trouver moyen de mettre en lien, et avec une bonne qualité d’enregistrement et d’audition, la musique ..

Daaphnée dit: à

Bérénice, la musique est l’Art des arts !
C’est bien la chose la plus extraordinaire que les hommes puissent produire ..

Chaloux dit: à

Daaphnée, je vous écrivais ça en riant. Il y a ce qu’on entend et ce qu’on n’entend pas. La musique, c’est comme la littérature, des affinités, des désaccords, des haines définitives. Par exemple, je n’ai jamais pu supporter Musset, mais je n’en tire aucune autre conclusion.
Haskil, c’est aussi une autre époque du piano, elle est séparée par plus de trente ans de Gould. On jouait autrement.

Et ça (que personnellement j’admire, et qui illustre très bien ces « sonorités qu’on n’entend plus » dont parle Valéry Afanassiev, avec peut-être bien au passage quelques pains, les fameux pains de Cortot), vous en pensez quoi?
Techniquement sans la moindre difficulté (un pianiste moyen le déchiffre à vue), tout à fait injouable.
Schubert et Cortot.

http://www.youtube.com/watch?v=tfpwo-XZ-8s

Précision dit: à

Chaloux dit: 11 novembre 2013 à 20 h 59 min

Chapelles en tous genres dit: 11 novembre 2013 à 20 h 56 min
Pablo, celui-là on a dû le moucher sévère, et il s’en remet pas…

Chaloux t’es une burne.
Une burne reste une burne.
A vie.

Daaphnée dit: à

J’en dit, Chaloux, que c’est très émouvant ..
Même si l’oreille est plus éduquée à une époque à écouter tel jeu, plutôt que tel autre à une autre époque ..
Mais bon,, autant j’écoute Bach, souvent, autant Schubert très peu ; je ne demande qu’à être séduite ..

Chaloux dit: à

Daaphnée dit: 11 novembre 2013 à 21 h 07 min

Au sujet de concertos pour harpe et orchestre, une de mes amies m’avait dit : »je ne pourrais pas vivre dans un monde où cette musique n’existerait pas ». Une phrase qui m’est restée. Pour moi, je ne sais pas si j’aimerais autant vivre si je n’avais dans ma vie depuis l’enfance ces gros bahuts encombrants dans les jambes, et tant de musique à travailler et à découvrir. Dernièrement les compositions pour piano de Tchaikovski dont j’avoue n’avoir jamais entendu ni déchiffré une ligne avant le mois d’octobre dernier (le concerto et la musique de chambre mis à part), celle de Blumenfeld dont je ne connaissais pas grand-chose non plus et qui est magnifique, et un peu plus haut dans le temps celle de Smetana.

Et l’arabesque valsante de levitzki…Par Nikita Magaloff autre grand grand maître, vous connaissez?

http://www.youtube.com/watch?v=OJ3hxdg8qJQ

Daaphnée dit: à

dis ….
Bon, il est déjà tard …
Et je crois bien que c’est Chopin qui m’attend.
bonne soirée )

n'importe quel internaute dit: à

le piano est un yayoi kusama

D. dit: à

Cette musique n’est rien à côté de celle du chœur des Anges, Chaloux.
Vous écouteriez cette dernière une seule fois, et vous en pourriez plus vivre ici-bas.

u. dit: à

« Chaloux t’es une burne.
« Une burne reste une burne. »

C’est quoi une burne?
Je ne sais pas ce que c’est, mais je sens que ça se mérite.

Il n’y en a que pour Chaloux.
J’aimerais bien en être une, aussi.

En attendant, on continue de manier l’étouffoir, en politique (« raciste! », « facho »!), comme en matière de goût.

Allez-y les mecs, Chaloux, Pablo, xlew, …, allez jusqu’au bout.
Soyez raffinés, subtils, maniéristes si vous voulez!

On crève de censure et d’auto-censure, jusqu’en musique!
De gustibus disputandum, justement.

(Personne pour dire un mot de la conf’ « scandaleuse » de Jérôme Ducros?
« Que les bouches s’ouvrent », disait Thorez, un mec qui les faisait fermer)

Euh, bonne nuit Daaphnée (je sais, ça n’a rien à voir)

Chaloux dit: à

Oui u., ça se mérite. Cela dit, si vous voulez vous aussi devenir « une burne », je n’y vois aucun inconvénient. Elles vont par deux, dit-on.

« Et je crois bien que c’est Chopin qui m’attend. »
Le veinard, Daaphnée…Mais ne le faites pas trop tousser…

Consanguinité dit: à

dafnoz/cheloux

Alliance de la vulgarité et de la fatuité.
Tout le XXIème siècle bling-bling résumé en deux pseudos.

renato dit: à

Par deux… sauf Bartolomeo Colleoni que sur ses armoiries en arborait trois.

Diagnostic dit: à

Consanguinité dit: 11 novembre 2013 à 21 h 42 min

– N’est pas fat. N’est JAMAIS vulgaire.

– S’est fait moucher pendant des années à propos de tout..

– A démontré par tous les moyens mis à sa disposition son immaturité, son inculture et sa bêtise.

– Se terre rue Ramey.

– N’apparait plus que pour quelques séances de basses insultes qui le déconsidèrent un peu plus, si c’est encore possible. Seul jeu qui lui reste.

La vie des blogs dit: à

Pas de crainte u.
Tu mérites chaque jour un peu plus l’attribut de burne.
Tu te traites de Faure, mais tu n’en a ni la classe, ni le talent ni la moindre aptitude morale ou politique.
Ton horizon dorénavant se réduit aux diktats de Chaloux et aux insultes de Daaphnée.
Difficile de tomber plus bas.

Constatation dit: à

Diagnostic dit: 11 novembre 2013 à 21 h 53 min

Mais que tu peux être con mon Chachal.

Diagnostic dit: à

La vie des blogs dit: 11 novembre 2013 à 21 h 58 min

La vie, c’est précieux et court, tu ne devrais pas la gâcher comme ça.

Frère Jacques dit: à

J’avoue que, pas plus que Daaphnée, je ne goûte les posts de la mère Christiane, dégoulinantes confitures de bons sentiments tiédasses coupés d’extases à la noix de coco, qui passent à travers les trous de ses interminables tartines, et qui vous coulent entre les doigts.

Alliance dit: à

Vengeur masqué dit: 11 novembre 2013 à 22 h 08 min

Daaphnée sera éternellement ce doux mélange de vulgarité et de stupidité.
Rare mais inutile.

Daaphnée dit: à

Vous ne pouviez pas me faire plus plaisir !
« Rare (ET) totalement inutile »

Daaphnée dit: à

Euh, bonne nuit Daaphnée (je sais, ça n’a rien à voir)

Rien à voir, mais très important.
Bonne nuit à vous aussi, mon coeur.

Analogie dit: à

« mon coeur. »

Pauvre u.,
si sec, si racorni,
une bien triste fin.

des journées entières dans les arbres dit: à

Comment jugez-vous votre métier ?

Par bien des aspects, ce métier est comparable à celui des sportifs. Ne serait-ce que par les voyages très rapides, lointains, et par leur fréquence. Dans les années soixante, les tournées de récitals dans tel ou tel pays se faisaient sur des semaines. Les pianistes se produisaient dans un espace géographique relativement restreint. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, il nous faut une résistance physique et mentale
particulière. Nous découvrons quasiment chaque jour de nou-veaux publics, des salles, des pianos différents.

Pourtant, ces changements rapides ne sont pas toujours déplaisants…

J’y trouve mon compte. Mais il arrive aussi que je me réveille le matin dans une ville, en me rendant compte que le programme du soir ne me donne aucune envie. C’est alors que commence un travail de « mise en désir » pour que j’arrive sur scène avec l’énergie nécessaire.

Avez-vous des « recettes » particulières ?

Comme tout pianiste, j’ai des clés. Je pratique Zazen depuis quinze ans [une des postures de la pratique du bouddhisme zen, ndlr]. Je fais aussi du yoga et de la natation. Je pourrais écrire un livre sur les piscines municipales et les piscines d’hôtels du monde entier !

Comment cela ?

Vous apprenez beaucoup des gens dans ce type de lieux. Ceux que vous côtoyez dans l’eau seront peut-être votre public du soir. C’est très instructif d’observer les gens dans l’eau, qui est notre premier élément, et dans leur rapport à l’intimité. Dans l’eau, toutes les barrières lâchent.
À Tokyo, la semaine dernière, en sortant de mes douze heures d’avion, je suis allé directement dans la piscine de l’hôtel. C’est ma façon de déstresser, de me débarrasser des énergies négatives, des problèmes de dos. Bref, de maintenir ma forme physique. J’oubliais aussi la pratique de la Technique Alexander grâce à laquelle j’ai évité beaucoup de crampes et de tendinites. Les exercices sont d’une simplicité désarmante et, dans mon cas, d’une efficacité remarquable.

http://www.pianiste.fr/011-1081-ALEXANDRE-THARAUD-LE-PARI-DU-SWING.html

u. dit: à

« Pauvre u.,
si sec, si racorni,
une bien triste fin. »
Analogie dit: 11 novembre 2013 à 23 h 05 min

Eh oui, Anal.
Tu seras là pour me tenir la main?
Me stimuler par ton logos?
Tu as de beaux yeux? Un grand oeil brun?

Au fait, quand ça languit un peu…
Maintenant que le grand rift PC/ Mac appartient un peu au passé…
On peut toujours y aller du Steinway vs. Bösendorfer, ça marche parfois, qui n’a pas essayé?

Parfois, on tombe sur des mous, il faut tisonner un peu.
« Et Backhaus? Quelle sublime sècheresse pour LvB, hein?
– Ça c’est sûr. C’était un Steinway?
– Nope. », etc.

Quand ça retombe:
– Bösen, on reconnaît aujourd’hui la touche nippone… À l’année près… Totemo sugoi yo!
– Steinway, Steinway, c’est le conformisme américain… Un provincialisme planétaire… Ils n’ont jamais rien compris à nos grands Allemands…
(c’est du pipeau, avec tous ces grands juifs, mais quand on s’ennuie tout est bon).

S’ils sont trop ploucs, Assouline a soufflé la métaphore, on passe au pinard, la charpente, les nuances de fruits rouges, le long en bouche…
Ça marche aussi…

Là, si ça ronronne, il faut avoir la dignité de sortir.
Ce que je fais.

(Tu peux m’attendre au logis, Anal).

u. dit: à

« La vie des blogs dit: 11 novembre 2013 à 21 h 58 min
Pas de crainte u.
Tu te traites de Faure, mais tu n’en a ni la classe, ni le talent ni la moindre aptitude morale ou politique. »

Tiens, tiens, et tu es vivant, dis-tu.
Allons, à vue de nez, hein…
Un vieux gaucho en sac Picard, à décongeler?
Tu as pointé ton nez rouge, cette semaine? Où ça?
Tu en pinçais pour qui, camarade, ne sois pas timide, tu es pardonné!

Vous avez vu, christiane?
A chacun son fretin!
— Celui-là, je le sens assez bien.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un peu la musique comme épouvantails,…
…et nos bonnets rouges seront bien garder pour la tonde avant la saignée,…

…c’est rien,…juste substituer la croix pour la harpe,…
…les irlandais de souche ont bien les deux balles comme tuteurs,…des pianos à acheter sans cadres à queues visibles,…
…tout est dans le métier,…savoir faire les poches pour jouer de la harpe en croix,…

…çà va la musique avec Monsieur,…un coup de barre et çà repart,…etc,…

@mon coeur dit: à

« – Celui-là, je le sens assez bien. »
u.

Autant de suffisance que chez son copain Chaloux.
Petitesse naturelle, gloriole de blog.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avec tout çà,…bonjours les dégâts pour les transferts de compétences à nous la jouer piano à queues,…
…tout un métier, à reprendre la harpe en bible,…la nourriture spirituelle,…
…le nouveau salaire,…pour bonnets rouges,…la harpe des ventres et caisses creuses,…pour garder la ligne,…à la cigarette électronique des sectes à lobbying,…
…n’oubliez pas mes  » des-sous  » de table et gardons le moral of course,…au suivant de nos Tetricus,…etc,…

renato dit: à

« … la musique est l’Art des arts ! »

C’est quoi cette histoire Daaphnée ? Enfin ! c’est une observation de bas moyen-âge, et il fallait venir sur un blog littéraire pour lire encore une pareille bêtise… Bon, évidemment, si l’on a pas la formation adéquate on peut même ajouter « la chose la plus extraordinaire que les hommes puissent produire »… bon c’est vrai que la pénicilline et les vaccins, ce ne sont que des trucs de sorcier ; que les peintres et les sculpteurs sont des bêtes incultes ; et ainsi de suite…

JC..... dit: à

Tout à fait amusant de lire l’immense culture de chacun, et je te cause marque de piano, et je te raconte mon émotion à l’écoute de tel compositeur, et je te sabre un contrevenant gouldien, et je te casse un shubertiste de boudoir …

Est ce qu’ils parlaient de cette sorte dans leurs salons luxueux, les riches passagers du Titanic juste avant le choc avec l’iceberg ?

Et le cinéma fait autour de cet Alexandre le Petit …! Drolatique…

Daaphnée dit: à

c’est une observation de bas moyen-âge

Oh, Renato, c’est une observation bien plus ancienne que cela si vous vous reportez au chant et à la fonction du poète …
Cela dit, si vous n’aimez pas la musique, c’est bien votre droit.
En ce qui me concerne j’en écoute souvent, j’y ai également été initiée même si je ne joue plus et j’y trouve effectivement qqc d’assez transcendant.
Mais je me suis levée à 5H pour préparer des choses … et je n’ai pas très envie de m’y mettre.
Buona giornata

Daaphnée dit: à

(d’ailleurs, vous-même Renato, vous devez bien connaître cet état second et très particulier dans lequel on est, quand on est créatif ..)

JC..... dit: à

Hommage hier 11 novembre aux morts de nos familles, jeunes hommes qui sourient en uniforme sur les photos, fatigués de témoigner depuis un siècle. Pauvres compatriotes envoyés à l’abattoir par les dirigeants imbéciles de l’époque.

On se souvient avoir lu « Paroles de Poilus » et leurs lettres tristes et résignées …

Cent ans plus tard, il est parfaitement licite, sain, nécessaire, de huer nos dirigeants actuels responsables de tant de fautes majeures, criminelles, dans les guerres économique, sociale, culturelle, en cours …

L’énorme différence : nous pouvons exprimer le dégoût que nos marionnettistes bien protégés nous inspirent car nous sommes informés, nous savons et nous pouvons ; en 14-18, eux ne savaient ni ne pouvaient comprendre la souffrance qu’on leur préparait comme cela est fait aujourd’hui, sans la moindre hésitation…

On trouvera dans les cris et la désobéissance d’aujourd’hui (que seuls les imbéciles jugent « intolérables » ) l’expression du silence et de la soumission de nos morts de WWI.

John Brown dit: à

La moujik classique, très peu pour moi. Oui aux gosses belles.

John Brown dit: à

Hommage hier 11 novembre aux morts de nos familles, jeunes hommes qui sourient en uniforme sur les photos, fatigués de témoigner depuis un siècle. Pauvres compatriotes envoyés à l’abattoir par les dirigeants imbéciles de l’époque. (JC)

J’irai pisser sur leurs tombes

John Brown dit: à

Pauvres compatriotes (JC)

Pauvres cons partis ! Fiottes !

John Brown dit: à

Les tartines patriotiques de JC sont à peu près aussi indigestes que les tartines extatiques tiques de Christiane. Gai !Marions-les !

Chaloux dit: à

u. vous êtes plus doué que moi pour répondre au « fretin ». J’admire.

Quant à vous JC, ce doit être bien amusant de crier au naufrage qu’on prépare (ou qu’on s’imagine préparer).

BJ

Chaloux dit: à

Daaphnée, cet état serait plutôt « premier », non ?

antoine dit: à

« Les tartines patriotiques de JC  »
C’est un dépressif chronique ( ça amuse la galerie de ‘fins connaisseurs’ psychopathes qui hantent ce blog, il y voient une mission à défendre)

« les tartines extatiques tiques de Christiane »
sauf que, contrairement à jc, elle a de la matière

JC..... dit: à

John,
Vous êtes la honte presticreuse de ce blog prestigieux !

Lorsque vous arriverez devant Saint-Pierre vous serez moins fier … Christiane et moi, nous essaierons de plaider votre impossible dossier, fait d’insanités, de stupres et de méchancetés diverses.

Rien n’y fera : vous finirez en Enfer, sodomisé par Bouguereau, Sade, Landru, sous le regard amusé de Margaret Thatcher (cf Bloom).

antoine dit: à

Jaurès, le 25 juillet 14 : …Songez à ce que serait le désastre pour l’Europe : ce ne serait plus, comme dans les Balkans, une armée de trois cent mille hommes, mais quatre, cinq et six armées de deux millions d’hommes. Quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie ! Et voilà pourquoi, quand la nuée de l’orage est déjà sur nous, voilà pourquoi je veux espérer encore que le crime ne sera pas consommé….
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/jaures/discours/responsables-guerre_25071914.asp

JC..... dit: à

antoine dit: 12 novembre 2013 à 7 h 49 min
« Les tartines patriotiques de JC »

Les divagations socialistes d’Antoine…

bonne journée dit: à

@JC « Pauvres compatriotes envoyés à l’abattoir par les dirigeants imbéciles de l’époque. »

JC, socialo-coco, qui aurait pas hésité à déserter en 14, 39, pendant la guerre d’Algérie

cordialement dit: à

JC l’expression ‘tartines patrotiques’ est une citation du com 07h15 de J Brown

JC..... dit: à

Elle là, la France de demain ! Sous les bonnets rouges bretons, dans les cris puissants du peuple insoumis, dans les églises chrétiennes où l’on refuse l’inadmissible mariage des invertis, dans le cœur des petites gens qui souffrent dans les salles immenses de Pole emploi !
A bas le socialisme !
A bas les privilèges !
A bas les nouveaux aristocrates rouges et verts !
A bas l’Enarchie !
Mort aux cons !

Vive la République !
Vive la France !
Vive Porquerolles !
(… et bonjour, maman, si tu es là…)

cordialement dit: à

pauvre jc ça s’arrange pas chez lui

JC..... dit: à

cordialement,
…exact… rien ne va plus… j’hallucine, je malekboutihse….bip ! bip!…
cordialement.

Chaloux dit: à

Dans l’entretien du magazine « pianiste » dont le lien est donné plus haut.

« Quand j’écoute un élève, je ne suis jamais dans le jugement. Mon aide consiste à ce qu’il prenne conscience qu’il doit devenir son propre professeur comme je le suis devenu pour moi-même, par la force des choses. »

J.Lenormand dit: à

Malaise de voir un président de la république qui empile les discours les plus creux digne du comice agricole de « Madame Bovary »…, et incapable d’une action politique en train s’incliner devant une flamme qui représente des milliers de pauvres jeunes morts à cause de l’idiotie de dirigeants de 14.je comprends la révolte, les sifflets,les bonnnets rouges..la colère du peuple.*
JC a raison.

JC..... dit: à

Lenormand, vous avez bon jugement.

renato dit: à

Voyons Daaphnée, moi, ne pas aimer la musique ? je parlais de votre attitude comparable à celle des fans de sport… mais pas le temps de me perdre dans un vieux discours, aujourd’hui.

JC..... dit: à

Excellente nouvelle, renato : ce jour est béni…

marcel dit: à

lenormand et jc: de dangereux cocos

Le coq dit: à

Mieux vaut la poule que l’oeuf.

antoine dit: à

Que d’ingratitude chez les nases alors que ça alimente leurs aigreurs : avec nabot la casse , ils étaient trop en manque! Bon assez fait mumuse. Et bonne déprime

zouzouzou dit: à

« Mieux vaut la poule que l’oeuf. »

Encore une attaque contre daaphnée

u. dit: à

« Et bonne déprime »

Pas trop de mouron quand même, Antoine.

Mon petit doigt me dit que tu finiras un jour sur un matelas pneumatique, sur un lagon.
Pour les beaux yeux d’un lunetier (c’est pas Alain Rafletou?)

Anatoll !

volage ailleurs dit: à

Oui, une vraie basse cour ce parc à commentaires avec le caquetage des cocottes et poulets..

u. dit: à

volage ailleurs dit: 12 novembre 2013 à 9 h 47 min
Oui, une vraie basse cour ce parc à commentaires avec le caquetage des cocottes et poulets..

Ouaouh!
Boire un coup avec des condés et des femmes en jarretelles, je prends!
Par piété filiale!

touitte à Passou dit: à

Et Brive alors?

Leo (Bloom) Pold dit: à

Vu d’ailleurs, il semble qu’un peu joyeux désordre règne en fromagère république. C’est le bon moment pour que les Allemands attaquent.

Pour les afficionados de la mémoire mélomanes, je conseille l’ouvrage « Deux musiciens dans la Grande Guerre » (+CD) consacré aux lettres du violiniste et compositeur germanophile Alexandre Durosoir et aux carnets du violoncelliste Maurice Maréchal.
La guerre fut « fatale » à la carrière de soliste de Durosoir qui se produisait sur les plus grandes scènes d’Allemagne et d’Autriche. Elle fit de lui un compositeur, mineur certes, mais engagé dans une recherche insolite qui démarrent du côté de chez Ravel pour s’aventurer jusqu’aux ‘limes’ de l’atonalité totale.

J’écoute en ce moment Erwin Fischer dans une version des 48 Präluden und Fuge du Clavier Bien Tempéré. Daté de 1933 à 1936, cet enregistrement sonne avec évidemment moins de clarté que les disques du coffret de Sanson François interprétant Debussy en 1962, remastérisé chez EMI. (S’appeler Sanson et être musicien, quel défi à l’onomastique!)
Reste qu’il est incomparablement supérieur au coffret Marina Yudina sorti il y a peu chez Brillant Classics, à la fois sur le plan du son et de l’exécution. La pianiste préférée de Staline aurait tiré grand profit à sortir d’URSS pour se frotter à ses grands contemporains (ceux précités + Vladimir Horowitz). Le betit bère des beuples ne l’autorisa pas à franchir les frontières de l’URSS et se la garda pour lui. Il avait les écoutilles un beu pouchées…
Je vous laisse à vos désordres.

bérénice dit: à

…pour préparer des choses(Daphnée à 5 heures)…
Ma mère si vous lui aviez tendu cet argument vous aurez demandé qu’est-ce que tu mijotes ma poulette en cocotte, cependant comme ce n’est pas très très musical je ne sais si je vais risquer la réponse.

versubtil dit: à

Il y avait du beau linge et quelques attractions de foire…

Leo (Bloom) Pold dit: à

EDWIN Fischer…

versubtil dit: à

(…)Pour réponse au tweet à Passou, bien évidemment!

Leo (Bloom) Pold dit: à

SAMSON…

bérénice dit: à

Bloom de toute évidence rentre de week-end et a oublié de porter des chaussettes dans son refuge jurassien, la petite Sibérie tout en haut gèle son homme et c’est gros rube garanti.

u. dit: à

« Je vous laisse à vos désordres. »

Est-ce bien courtois?

Alexandre Durosoir, un Marcel Aymé se serait damné pour avoir inventé ce nom-là.
Un type qui boit sec, un arroseur du soir?

SAS dit: à

« À Tokyo, la semaine dernière, en sortant de mes douze heures d’avion, je suis allé directement dans la piscine de l’hôtel. C’est ma façon de déstresser, de me débarrasser des énergies négatives, des problèmes de dos. Bref, de maintenir ma forme physique. »

On croirait du Traube! (il manque cependant le nom du cinq étoiles)

u. dit: à

Samson, c’est pas celui qui exécutait superbement?
« Sous vos applaudissements »

Son dernier descendant n’en pouvait plus…

Leo (Bloom) Pold dit: à

Pierre Lemaitre a dédicacé 700 exemplaires de son Goncourt à la Foire de Brive.

De quoi frôler la crampe de l’écrivain.

C’est plutôt réjouissant ces comices littéraires en ces temps de déprime pan hollandiste…

Ca fait un peu « show », mais comme l’écrit Jean Clair, tous les arts aspirent ua statu de performance, d’art vivant, qu’il s’agisse dses arts plastiques ou maintenant la littérature. si ça peut assurer la survie du livre comme production géniale de l’espèce, why not?

Leo (Bloom) Pold dit: à

la petite Sibérie tout en haut gèle son homme

La betite Zibérie, vous tiges, est moins glazant gue le betit Tiberi…

Jacques Barozzi dit: à

Qui a écrit : « la musique est l’Art des arts !
C’est bien la chose la plus extraordinaire que les hommes puissent produire .. »

Christiane ?
Non, Daaphnée !

Jacques Barozzi dit: à

« Pierre Lemaitre a dédicacé 700 exemplaires de son Goncourt à la Foire de Brive. »

A combien le kilo ?

john milton dit: à

« Samson, c’est pas celui qui exécutait superbement? »

et çui qui agonisait?

Daaphnée dit: à

Hé bien, Bérénice, vous avez dû avoir une mère bien suspicieuse, ce ne devait pas être très drôle!

John Brown dit: à

J’écoute en ce moment Erwin Fischer dans une version des 48 Präluden und Fuge du Clavier Bien Tempéré. (Bloom)

Et Braïlowki ? personne n’a ecore aprlé de Braïlowski ? Et Richter ? Pas possible que personnen’ait encore dit un mot sur Richte ? Et asghkenazy ? Oublié, Ashkenazy ? Et Barenboïm ? Tout le monde s’en tape de Barenboïm. ET Yves Nat ? Et Marguerite Long ? Tout le monde est à court sur Marguerite Long. A moins que Court… Et la pauvre France Clidat ? Et Michel Béroff ? Et Noël Lee ? Et Vlado Perlemuter ? Et Wanda Bourbakovska-Leibowski ? Passée par profits et pertes, Wanda Bourbakovski-Leibowska ? L’inculture pianistique des rdélistes me sidère.

u. dit: à

Merci au camarade Bloom, pour un excellent café passé à lire sur Marina Yudina (quelle femme!)

« J’ai deux ennemis, disait un jour Yudina en débarrassant la table après dîner: les miettes et le pouvoir soviétique »

(Un peu de russe. Pour Anatoly:
«У меня есть два врага, — говорит Юдина, прибирая со стола после обеда, — крошки и Советская власть»)

John Brown dit: à

John,
Vous êtes la honte presticreuse de ce blog prestigieux ! (JC)

Je te hais, JC, je te hais !

O Scarpia, avanti a Dio !

versubtil dit: à

Pierre Lemaitre a dédicacé 700 exemplaires de son Goncourt à la Foire de Brive.

Je confirme, il y avait foule autour de lui, autant qu’ autour de Line Renaud et de Michel Drucker qui, vu de profil, s’ est un peu empâté…

versubtil dit: à

Ce qui est assez drôle c’ est que la Foire de Brive est passée en quelques années d’ une ambiance chiraco-provinvinciale à une annexe littéraire de la rue de Solférino!

u. dit: à

« et de Michel Drucker qui, vu de profil, s’ est un peu empâté… » (versubtil)

De face, c’est l’horreur?

Il devra montrer sa nuque comme le jeune Tharaud.
L’essentiel, c’est ce qu’on entend.

— C’est dans des cas comme ça qu’on voit l’orientation sexuelle.
La nuque de femme, pas la nuque d’homme.
Encore que Samson…

u. dit: à

Le matin, on fait des gammes.

60 cochons tués dans un accident de la route
10:38 SALON-DE-PROVENCE
La rixe sur fond d’alcool se règle au couteau
10:00 MARSEILLE
Quatre vols à l’arraché en quelques heures
09:16 AVIGNON
Un enfant de 3 ans renversé par un scooter
07:21 MARSEILLE
Un motard grièvement blessé après un accident
11/11 MONTEUX
Bernard Reynès est sorti de l’hôpital
11/11 AVIGNON
Agression de Reynès : l’acte politique est exclu
11/11 CHÂTEAURENARD
Gaudin : « La présence de la police doit être renforcée »
11/11 MARSEILLE

Daaphnée dit: à

Dalila s’est contentée des cheveux … certains disent qu’elle n’en serait pas arrêtée là .. des mauvaises langues!
Cette manie de tout couper, quand même!

Daaphnée dit: à

(la nuque, U., même chez les garçons, c’est pas mal du tout.)

Daaphnée dit: à

(au fait, U., je cherchais un truc entrevu hier, une conférence (?) édifiante ..)

JC..... dit: à

« Je vous laisse à vos désordres. »

On sent chez Bloomie comme une pointe d’envie, de frustration mal contenue … Ah, le désordre !
(je m’en vais lui faire parvenir par le quai d’orsette, un petit bonnet rouge de trublion breton !

Leo (Bloom) Pold dit: à

Michel Drucker qui, vu de profil, s’ est un peu empâté…

Le Botox ne nuit pas à la santé, il arrondit simplement les formes. Pour les proches, c’est toujours cela d’économisé avant la mise en bière.

J.Brown ne mentionne ni Murray Perahia, ni Aldo Ciccolini, ni encore le grand Brendel des Tableaux de Moussorvsky, non plus que le plus guimauve des romanticos guimauves, Dinu Lipati, ou encore le plus flamboyants des actuels, l’Ankariote Fazil Say. C’est vous dire s’il touche (88, sur un piano de concert)!

The pleasure is all mine,u. Si bous êtes un fan absolu de Taneyev, Shaporin ou Lutoslawsli, il est indispensable de faire l’acquisition des 8 cds de la Marina Yudina Edition, Historical Russian Archives.
La brochure (en anglais)vaut à elle seule le détour.

versubtil dit: à

De face, c’est l’horreur?

Quasiment impossible d’ approcher de face, la file des fans à M.D. était jugulée par un service d’ ordre!

Jacques Barozzi dit: à

Donc ceci serait la discothèque idéale ?

Rachmaninoff par Rachmaninoff
http://www.youtube.com/watch?v=hFFHZx3SJis

François Couperin par Alexandre Tharaud
http://www.youtube.com/watch?v=5cZxnKcVB4w

Bach par Valery Afanassiev
http://www.youtube.com/watch?v=kategnv_1oc

Schubert par V. Afanassiev
http://www.youtube.com/watch?v=Kb_T7UGNoow

Rameau par Marcelle Meyer
http://www.youtube.com/watch?v=Kb_T7UGNoow

Beethoven par Irakly Avaliani
http://www.youtube.com/watch?v=P0JOzZlV27M

Scarlatti par Scott Ross
http://www.youtube.com/watch?v=ucJYe3fxnLA

Couperin par Sylviane Deferne
http://www.youtube.com/watch?v=JeJClooBYqY

Scarlatti par Michelangeli
http://www.youtube.com/watch?v=3FiZc7kbrWw

Chopin par Vladimir Horowitz
http://www.youtube.com/watch?v=3FiZc7kbrWw

Chopin par Claudio Arrau
http://www.youtube.com/watch?v=PANzRQWpM9Q

Schubert par Christian Zimerman
http://www.youtube.com/watch?v=KkqDEh-fXVI

Bach par Rosalyn Tureck
http://www.youtube.com/watch?v=IgsC3egOxPY

Bach par Glenn Gould
http://www.youtube.com/watch?v=buq-p8vSCLQ

Scarlatti par Maria Tipo
http://www.youtube.com/watch?v=KcmeVuXxNDQ&list=PL1gAgJIplj-l5boIRwU1OmzWfLq3G8ZTY

Bach par Glenn Gould
http://www.youtube.com/watch?v=4uX-5HOx2Wc

Bach par Rosalyn Tureck
http://www.youtube.com/watch?v=bOrmEMqW714

Bach par Otto Klemperer
http://www.youtube.com/watch?v=ZOfC_Wk8buM

Rachmaninov par Valery Afanassiev
http://www.youtube.com/watch?v=iJ0xGl0CaaI

Rachmaninov par Horowitz
http://www.youtube.com/watch?v=SvhZ2CXIyOc

Bach par Clara Haskil
http://www.youtube.com/watch?v=qNx-jc6B8mo

Bach par Glenn Gould
http://www.youtube.com/watch?v=ASoh7nKUXxY

Levitzki par Nikita Magaloff
http://www.youtube.com/watch?v=OJ3hxdg8qJQ

Schubert par Alfred Cortot
http://www.youtube.com/watch?v=tfpwo-XZ-8s

raymonde la comptable dit: à

si pierre lemaitre a un contrat autour de 12%(vraisemblable chez albin) sur son roman, il a gagné 1792 euros dans sa journée à brive

le gouv dit: à

Que jc tienne bon, nous nous engageons à faire de pire en pire avec évidemment l’aide de sa madone et de tous les nains

versubtil dit: à

une annexe littéraire de la rue de Solférino!( me ipse)

Et encore, A. Montebourg et P. Moscovici manquaient à l’ appel malgré les livres à l’ étalage.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Une question me taraude: Alexandre Tharaud est-il apparenté aux frères Jérôme & Jean Tharaud, prix Goncourt 1906 pour « Dingley, l’illustre écrivain », une satire de Kipling?
Pour les besoins du service, j’ai lu récemment La Randonnée de Samba Diouf, ou les tribulations d’un jeune et vigoureux pêcheur sénégalais enrôlé de force (un sale coup des Mandingues) pour aller faire la guerre chez les Toubabs, dont il revient avec un bras en moins, alors que ses compagnons de tranchées ont tous été réduits en bouille par un obus ennemi?
Du (bien mal) Loti, un certain tragique contenu en plus.

proprement dit: à

« il a gagné 1792 euros dans sa journée à brive »

Et les frais payés par l’éditeur, c’est du net!
( Avant impôts, bien sûr!)

in memoriam dit: à

et le pianiste tchèque Ivan Moravec, dans Chopin et Franck?

Leo (Bloom) Pold dit: à

été réduits en bouillIe

renato dit: à

Et Jelly Roll Morton ?

JC..... dit: à

Et Tete Montoliu ?

renato dit: à

Mary Lou Williams, Thelonious Monk, Bill Evans, Keiko Matsui, Cecil Taylor, Diana Krall, Paolo Conte, Duke Ellington, Earl Hines, Dave Brubeck, Bud Powell, Carla Bley, Herbie Hancock, Aaron Goldberg, Ketil Bjørnstad…

Leo (Bloom) Pold dit: à

1792 euros

Un euro de plus et c’est la Terreur des cons-frères et -soeurs….

Marcel dit: à

marcel dit: 12 novembre 2013 à 8 h 54 min
lenormand et jc: de dangereux cocos

Usurpation d’identité caractérisée. Mon pseudo est toujours en surbrillance !

bouguereau dit: à

une République consacrée à la musique classique , Ca vient ça vient… c’est une prochaine étape

la zique c’est l’empaïeure dla segmentation..hurkurkurk

J.Lenormand dit: à

Arcadi Volodos,quel pitre! transformer Mozart en mauvais Liszt!il devrait jouer sur un pied en faisant tourner des assiettes au bout d’une perche.

xlew.m dit: à

Pourquoi y-a-t-il si peu de pianistes qui composent (je parle des concertistes) aujourd’hui ?
Je ne doute pas qu’ils noircissent des portées entières de mélodies secrètes le soir, longtemps après la tombée de rideau, dans la chambre anéchoïque de leur Sofitel, mais très peu de ses productions clandestines et souterraines voient le grand jour.
Avant, dans un passé pas si éloigné, c’était plus la règle. Je pense à Władysław Szpilman par exemple. « Le chemin qui conduit à l’enfer de la virtuosité est dépavé de bonnes partitions », c’est ce qu’on dû se dire Tailleferre, Milhaud, Dutilleux, Jaubert, Wiener, Kurt Weill, Jerry Lee Lewis, et d’autres pianistes.

bouguereau dit: à

C’est plutôt réjouissant ces comices littéraires en ces temps de déprime pan hollandiste…

si qu’on devait attendre ta bonne volonté et tes good niouz kabloom..

bouguereau dit: à

Pourquoi y-a-t-il si peu de pianistes qui composent

huuuuuurkurkurkurk

bouguereau dit: à

seg-men-ta-tion

John Brown dit: à

Celui n’a pas eu la chance que j’ai eue d’entendre comme moi en concert la grande Wanda Bourbakovska-Leibowski ne connaîtra jamais une qualité hautement spéciale d’émotion musicale. C’était au début de années 90, à l’auditorium Glazounov de Petrograd(tout récemment rebaptisée). Au programme : les ébouriffantes « Variations en mi bécarre coincé pour la main gauche » (une main gauche gelée à la Kolyma expliquait cette singularité compositionnelle) de cette martyre du Goulag que fut Elena Rataboumova (1918-1938), dont le corps squelettique fut retrouvé surgelé, dans les solitudes de la taïga, par moins 60° (c’est pas chez Fagor-Brandt qu’on aurait… bon) abandonné par ses bourreaux qui l’avaient contrainte à une marche forcée (y a comme un pléonasme, là, l’émotion qui m’est train) pour avoir osé noter, pendant une corvée de pluches, les premières mesures de sa boulversante « Marche au supplice ». On sait que Rataboumova parvint à faire parvenir (merde)en Occident le manuscrit de quelques unes de ses oeuvres qu’elle était parvenue à noter sur ses chemises avec le sang de ses propres poux. Quelle horreur quand on y pense. Certains artistes n’ont décidément aucune pudeur. Tout pour la réclame. Tiens, pour ne citer que Tharaud… bon. Vêtue d’une robe de chambre négligemment nouée sur un pyjama court, les pieds nus dans des charentaises, Rataboumova — non, Bourbarovska-Leibowski égrenait, avec une vélocité stupéfiante (un autre concert l’attendait le soir même à Stuttgart) l’hallucinante série de triples-croches que même un Alessandro Paganini au mieux de sa forme… bon — de triples croches du prestissimo initial. Pour mieux taster le contexte tragique de cette oeuvre si dramatique (exécutée cette matinée-là en première mondiale) elle s’était imposé un jeûne préalable de quinze jours. Aussi, de temps en temps, sa main droite, repoussant le joint que lui tendait son jeune larbin bengali (ben quoi?) prépubère qui lui rendait divers services plus ou moins intimes, allait plonger aux tréfonds du short de pyjama (pas celui du prépubère, le sien) pour y cueillir quelque parasite qu’elle consommait avec une satisfaction non jouée : tant il est vrai qu’une oeuvre aussi exigeante ne peut être dominée sans un apport minimal de protéines. Deux rangs devant moi, la tête chenue de Boris Eltsine oscillait. On peut comprendre que trois heures vingt non stop d’une musique dont l’arduité expérimentale a de quoi décourager même une Bière Poulez pût épuiser les capacités d’attention du nouveau tsarévitch du Kremlin. Les hurlements d’enthousiasme qui saluèrent le cluster final le réveillèrent à temps pour monter sur la scène et tendre un bouquet d’arums chinchilla à l’interprète qui le remercia d’un baiser sur le front. A quelle audace ne se serait-on pas laissé aller pour faire oublier les crimes de Lurs.

xlew.m dit: à

bouguereau dit: 12 novembre 2013 à 12 h 30 min

huuuuuurkurkurkurk

joli phrasé…

(pardon pour les fautes d’orthographe, sur le clavier d’un téléphone on est rarement virtuose de l’écriture.)

u. dit: à

Le piano à quatre mains, cette invention de dragueur.

bouguereau dit: à

t’es tout pardonné..je sais distinguer entre un prolo au chomdu qui tape sur un clavier super u avec faute avec un cultivé merdant un peu sur son pad trentedouze

u. dit: à

Le tandem, cette rêverie érotique prise un jour à la lettre par un ingénieur inspiré et cyclopédique.

u. dit: à

(Le premier qui dit « pense qu’à ça »…)

bouguereau dit: à

Celui n’a pas eu la chance…ne connaîtra jamais

c’est un peu comme le bolingé de 14 ou de 18, celui qu’a bu les deux avait la chance de pas être dans les tranchées

bouguereau dit: à

Le tandem, cette rêverie érotique

un machin pédophile chic quoi zouzou..c’est sur que c’est pas josette sur le tas de charbon mais dessous papa

bouguereau dit: à

jme dmande cque srait l’opéra et la musique classique sans les aides mon rénato..mais chut..là..c’est pas pareil..hurrrrkurkurk

toto dit: à

Usurpation d’identité caractérisée. Mon pseudo est toujours en surbrillance !

il aurai fallu avoir lu les noms ou pseudos pour savoir

u. dit: à

« Deux rangs devant moi, la tête chenue de Boris Eltsine oscillait. »

Encore Samson?

Le post de Brown est stalinien.

renato dit: à

Un post stalactiticien ?!

JC..... dit: à

SCIENCE ET AVENIR

Je mets au point avec des potes ingénieurs un lit qui récupère l’énergie coïtale des couples et la transforme en électricité non-nucléaire. Duflot adore…Placé en plisse les yeux de désir !…

Après une malencontreuse électrocution-grillade due à un retour de circuit électrique défectueux, tout semble désormais au point et la commercialisation ne va pas tarder. Nous attaquons le marché chinois au printemps 1014

Contacté par nos soins, une démonstration aura lieu chez Drouant, demain de 19h à 19h15, par John et Josette Brown. Nos calculs indiquent que leurs ébats devraient fournir environ 1 minute 45 de lumière pour éclairer tout le quartier.

Bien entendu l’accompagnement musical sera effectué, sur un accordéon GOULD, par Alexandre Tharaud le bienheureux.

Daaphnée dit: à

Et pour l’effet lampe clignotante façon sapin de Noël, c’est prévu ?

JC..... dit: à

L’effet lampe clignotante sera testé Piazza Tian’anmen à Beijing où, le 31 décembre 2013, seront installés 15.000 lits équipés pour les 15.000 jeunes couples qui fourniront de l’énergie, garantie de provenance purement chinoise, à minuit pile !

Fait rare, l’énergie due aux vibrations du sol sera elle aussi utilisé pour alimenter la salle du palais de la cité interdite, où les membres du PCC pourront juger, en camera vidéo, de cette nouvelle capacité de production du Pays du Milieu.

coucoubox dit: à

John Brown essaie d ‘imiter le post de la vraie Lydia Plekovo du 11 novembre 2013 à 20 h 35 min ,résultat moyen moyen.. PEUT MIEUX FAIRE

JC..... dit: à

Marie Darrieussecq remporte le Médicis !
Roman noir, mais bandant …

u. dit: à

Totalitarisme pas mort.
À la maison.

Josette Staline.

u. dit: à

La pipe et la moustache.

Elles nous auront tout pris.

u. dit: à

Médicis.

C’est l’histoire d’une femme qui découvre sa blanchitude?

Impossible de jeter la pierre à une femme qui appelle son livre « Il faut beaucoup aimer les hommes ».

Ça fait hypocrite.

u. dit: à

Marcel dit: 12 novembre 2013 à 12 h 11 min
Mon pseudo est toujours en surveillance !

Marcel aussi est connecté à l’arbre de Noel?

Bardamu dit: à

Après les femmes noires avec qui il faut ëtre gentil (FEMINA-Taubira), « il faut beaucoup aimer les hommes… » noirs; natürlich. C’est le MEDICIS façon Corinne Lemarchand.
Pas en reste Moix (RENAUDOT), s’interroge: qui a dit que la France doit être un pays de blancs !?… (C+)
(vivement le Prix des « lycéens » de France Infos)
Et Jusqu’au pAPE en plein sentiment de culpabilité judéo-machin, qui laisse son fauteuil à un bambin plutôt noir et très mal élevé…
Oh Non, n’en jetez plus…
C’est l’édition, façon Publichic, le monde version Chegala. Quelle Musique!!

totalitarisme sournois? dit: à

Un pays Moix si, je vous le dit!

Merci PAssou dit: à

Merci Passou.

Leo (Bloom) Pold dit: à

On sent chez Bloomie comme une pointe d’envie, de frustration mal contenue

L’auteur de ces lignes fait preuve d’une acuité psychologique au moins égale, sinon supérieure, à celle de l’auteur de Lettre d’une inconnue.
On cabote non loin des rivages du pur génie!

Leo (Bloom) Pold dit: à

eh, renato, Petrucciani & Keith Jarret, ils t’ont fait qqch?

JC..... dit: à

La manufacture de pianos Pleyel, dernière à fabriquer des pianos en France, devrait fermer ses portes à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) « d’ici à la fin de l’année », a-t-on appris mardi de sources concordantes.

C’est sur un Pleyel que j’ai réussi à coincer « par mégarde », hurk hurk, les doigts de ma salope de prof de piano, madame Tardiva, à l’âge de 7 ans …

obs dit: à

Bardamu: Mauvaise Langue, le retour.

JC..... dit: à

Dans mes bras, Leo Pold Bloom !
(un type qui aime Michel Petrucciani ne peut pas être foncièrement mauvais… J’aime bien Quel Jarret, aussi)

renato dit: à

« Petrucciani & Keith Jarret » ? ils ne m’ont rien fait — ce n’est qu’un rappel, pas une liste exhaustive.

J.Lenormand dit: à

deux mauvaises nouvelles:la fabrique Pleyel ferme (montebourg laisse pas faire ça…)et marie darrieusecq prix medicis.

Jacques Barozzi dit: à

Non, rien à voir entre ML et le style de Bardamu !

Marcel dit: à

Jacques Barozzi dit: 12 novembre 2013 à 15 h 05 min
Non, rien à voir entre ML et le style de Bardamu.

C’est sûr, Jacques, ML n’a aucun style.

Gégé dit: à

Jacques Barozzi dit: 12 novembre 2013 à 15 h 05 min
Non, rien à voir entre ML et le style de Bardamu.

C’est un connaisseur qui nous parle.
Lui qui si souvent nous a soutenu que D. et JC était un seul et unique commentateur est obligatoirement le plus apte à nous donner son avis.

J.Embrun dit: à

pour information à ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas écrire sur le blog à Popol : son billet sur Marie Darrieusecq est vraiment confraternellement dégueulasse, le summum de la kritik littéraire de très mauvaise foi!

John Brown dit: à

deux mauvaises nouvelles:la fabrique Pleyel ferme (montebourg laisse pas faire ça…)et marie darrieusecq prix medicis.

Pour la seconde, il faudrait tout de même y aller voir. Quant à moi, je n’irai pas, n’ayant toujours pas digéré le médiocre tape-à-l’oeil de « Truismes ». Maintenant que le dernier prix important a été décerné, je regrette que le dernier Toussaint, que j’ai trouvé très remarquable, n’ait rien eu.

toto dit: à

Gégé
les artistes sont cruels entre eux. PE n’a pas aimé ce livre, il a le droit de l’écrire ou aurait-il dû comme faisait systématiquement bernard p , qui ne lisait pas les livres littéraires, se répandre en louanges

JC..... dit: à

J’ai pleuré ! Pleuré…! Tant ce manifeste de 18 élus et cadres socialistes m’a touché au cœur ! C’est dans Libé, vous savez ceux qui payent 50 euros une gamine kosovar pour quelle parle à FH… et fasse sangloter les bisounours.

Ah ! les braves gens ! Ecoutez moi-ça, si c’est pas beau, bien écrit et crédible :

« Elus et cadres du Parti socialiste, nous nous exprimons régulièrement pour débattre et proposer des solutions concrètes afin de faire vivre le débat au sein de la République française. Ce faisant, nous « nourrissons la démocratie », nous la renforçons, nous la protégeons.

C’est pourquoi nous affirmons que notre démocratie, si elle permet le débat en son sein, ne peut fermer les yeux face à celles et ceux qui œuvrent à la faire disparaitre. »

Quelle beauté ! Emouvantissime !…

Y a juste une petite erreur : ce ne sont pas les élus socialistes qui nourrissent la démocratie, c’est la démocratie qui nourrit les élus socialistes !

u. dit: à

JC….. dit: 12 novembre 2013 à 15 h 52 min

« Nourrissons », « sein », « sein »…

Ça sent le lait ranci.

(Etonnante, cette immunisation au sens du ridicule.
C’est aujourd’hui un peuple entier qui éclate de rire…)

nicolas dit: à

u et jc de plus en plus anars gauchisants, ça fait très peur

J.Embrun dit: à

oui, Gégé, on peut très bien ne pas aimer ce livre, comme c’est man cas, sans avoir à sortir la bazooka, surtout je le répète entre confrères ; minable

u. dit: à

nicolas dit: 12 novembre 2013 à 16 h 04 min
u et jc de plus en plus anars gauchisants, ça fait très peur

Au biberon socialiste sans date de péremption, je préfère ton pinard, Nicolas.

–Mais tu ne cesse de baisser, là où tu offrais autrefois une honnête bobine.

Gare aux oenologues chinois!

u. dit: à

« on peut très bien ne pas aimer ce livre, comme c’est man cas, sans avoir à sortir la bazooka, surtout je le répète entre confrères ; minable » (Embrun).

Je ne comprends pas.

Il n’a pas mis en cause sa vie privée.

La liberté de critique doit être totale.

JC..... dit: à

Dieu sait combien Popaul est bizarre, parfois… mais s’il n’aime vraiment pas le Médicis en noir et blanche de la Marie, pourquoi voulez-vous qu’il ne dise pas vraiment ce qu’il pense ?

Que vient faire le respect « mafieux » entre confrères !!!

u. dit: à

« tu offrais autrefois une honnête bobine » > tu offrais autrefois une honnête bibine.

Fumier de correcteur.

u. dit: à

JC, tu ne pourrais pas dire une connerie, histoire de me démarquer?

charles dit: à

Au biberon socialiste sans date de péremption, je préfère ton pinard, Nicolas.
–Mais tu ne cesse de baisser, là où tu offrais autrefois une honnête bobine.

Les gangsters, ça distrait les petits vieux

charles dit: à

Quelle beauté ! Emouvantissime !…

parole de comblé

renato dit: à

Pour l’instant, PE se pavane en faux Pavese avec son Goncourt planté dans le croupion… lorsqu’il fera de la critique… enfin, on verra ça…

Sergio dit: à

Oui enfin des fois les conneries elles sont comme le steak on peut pas du tout les trouver…

Sèvres dit: à

renato dit: 12 novembre 2013 à 16 h 22 min
Pour l’instant, PE se pavane en faux Pavese avec son Goncourt planté dans le croupion… lorsqu’il fera de la critique… enfin, on verra ça…

toto ou le niveau zéro du commentaire « critique »

renato dit: à

«… niveau zéro du commentaire « critique » »

Ah, mais mois pas être critique, tandis que toi âge mentale 4 ans…

u. dit: à

Nicolas, Charles…

On veut connaître toute la famille!

JC..... dit: à

Camarade u.
je vais essayer de dire une énorme connerie, pour que tu puisses dire : « Ah ! non ! Là il va trop loin ce méditerranéen ensuqué par le soleil, je me démarque ! »

Allons-y : j’ai confiance dans la Justice de mon pays et je suis fou de Cri-cri, fleur des Colonies, idole de la Jungle !

bouguereau dit: à

tu dis juste que t’as pas de calçon jicé..ça jetra comme un froid

bouguereau dit: à

Les gangsters, ça distrait les petits vieux

ce qui te distingue de jicé c’est qu’il a pas besoin d’alibi pause café pour arquer

n'importe quel internaute dit: à

une déclaration comme « rien ne m’impressionne  » me semble détestable et provocatrice

bouguereau dit: à

bon on ne va pas faire l’honneur de dire du mal de ton blog renato car c’est trop en parler..keupu en tout cas fait bien sa pub à polo..il est con et gratos ce keupu et il suffit de le nourrir de coups de baton comme un sale cabot..ta maison est bien gardé polo

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