Alexandre Tharaud, du piano comme d’une pure question de désir
Il en est des disques comme des livres : l’œil y est de prime abord souvent attiré par l’épître dédicatoire, ou par son absence. Avec le pianiste Alexandre Tharaud, elle éclaire le programme musical, et plus encore l’interprétation car il s’agit d’une manifestation de gratitude. Comme si l’enregistrement (le plus souvent dans l’Espace de projection de l’Ircam qui jouit de parois mobiles et d’une acoustique modulable) devait précisément quelque chose à cette personne en particulier, que son rôle demeure énigmatique à nos yeux ou pas, et qu’il était urgent de s’acquitter d’une dette. Des professeurs et maîtres le plus souvent (Carmen Tacon, Marcelle Meyer), des inspirateurs qui ont éclairé sa vie (Sviatoslav Richter, Glenn Gould, Jacqueline du Pré) ou des inconnus qui lui prêtent leur appartement. On trouve l’explication de cette attitude, et bien d’autres choses tout aussi personnelles, dans Piano intime (180 pages, 17 euros, Philippe Rey), longue et riche conversation qu’a eue l’artiste avec un musicologue de sa génération, au diapason de sa sensibilité, Nicolas Southon.
Alexandre Tharaud relève de la catégorie assez particulière de ces musiciens qui ne possèdent pas d’instrument chez eux. Il avait bien autrefois un demi-queue Bösendorfer surnommé « Bucéphale », du nom du cheval d’Alexandre le Grand ; un fort sentiment l’attachait à la bête, d’autant qu’il posait les faire-part de décès de ses proches dans ses entrailles, sous le couvercle ; jusqu’à ce qu’il décidé de s’en séparer définitivement, quitte à aller lui rendre visite chez son nouveau propriétaire normand et à laisser l’émotion le gagner en lui caressant l’échine. Depuis, il n’a de piano que celui des autres. Volontairement. Pour travailler loin de chez lui, distinguer ses univers, ne pas laisser étouffer par ses livres, ses partitions, ses images familières, privilégier la concentration. Car rien ne vaut d’être privé de l’instrument pour en attiser le désir. Il dispose donc d’un trousseau de clefs ouvrant plusieurs appartements parisiens appartenant soit à des proches soit à des mélomanes de rencontre qu’il connaît à peine. Ils ont en commun de posséder un piano et de vivre dans des lieux inspirants qui dégagent une énergie dont il se nourrit. Autant de claviers où poser ses mains fines, souples et prêtes à toutes les contorsions, étant entendu qu’on ne joue pas avec ses mains mais avec son corps.
On lui demande parfois d’arroser les plantes. L’important est de faire un pas vers un instrument étranger qui en fera autant. Une question de désir, vraiment. Il se sèvre pareillement durant toute une semaine avant d’enregistrer un disque afin de recréer en lui l’envie de jouer. Il y a bien du jeu là-dedans. Scarlatti, l’homme aux quelques six cents sonates, lui a appris qu’il devait aussi s’amuser avec le clavier (jusqu’à préparer le piano au-delà des espoirs de Satie en y glissant, lui, carton, plastique et métal pour rendre justice à son Piège de Méduse !). Et puis quoi : « N’être le pianiste d’aucun piano permet finalement celui de tous »…
Il préfère les pianos modernes, cela dit sans mépris pour les anciens ; nul dédain pour la nostalgie car il avoue ressentir une douce ivresse quand vient l’envahir le parfum entêtant des coffrets microsillons (il quittait l’adolescence lorsque le CD s’imposait). Il est toujours fascinant pour un profane, fut-il mélomane, d’entendre un interprète parler de l’instrument : « un Steinway chaud, au chant boisé et rond … qui a perdu son âme après restauration»… « des pianos pas assez profonds, pas assez puissants, pas assez intimes… »… « un piano enveloppant »… « un instrument cristallin, boisé, permettant une diction ciselée… ». Pareillement pour le son du studio d’enregistrement : « chaud, précis, intime, qui laisse percevoir les marteaux, tout en conservant un espace large et généreux ». Tout un lexique amoureux, sensuel et charnel, qui rappelle aussi l’art et la manière avec lesquels les œnologues parlent du vin.
Etablir le programme d’un enregistrement, c’est déjà afficher une opinion et un parti pris. On peut venir après des dizaines d’autres lorsqu’on choisit Chopin ou Beethoven, mais à quoi bon ? Si la question de l’utilité se pose, nul doute que le fait d’avoir osé Rameau (les Suites) a incité d’autres à oser par la suite, sans parler d’un public assez éloigné du clavecin qui (re)découvrit ces pièces grâce à ce disque. Il a toujours déchiffré et improvisé, au point de rendre ces pratiques indispensables à son hygiène mentale quotidienne. La concentration est bien sûr essentielle, mais chacun a ses moyens pour y parvenir. Chez lui, yoga, natation, technique Alexander et longue sieste de l’après-midi. Sans oublier la méditation et même au-delà (l’intense lumière des corridors de l’EMI ou « expérience de mort imminente » l’attire) Juste de quoi lui permettre de puiser dans son silence intérieur. Il faut cela pour rendre les Valses de Chopin à leur complexité, donner un aperçu de la richesse de leur écriture et dissiper le lieu commun qui les décrète répétitives.
Il a vite compris que l’admiration pour les maîtres bannissait toute idée d’imitation de leur génie. Rachmaninov est le plus grand interprète de Chopin et basta ! Chopin encore mais n’allez pas croire qu’il le sacralise, il s’en faut. Pas d’héroïsation romantique. Dans sa bouche et par ses mots, le grand homme est prestement débarrassé des falbalas hagiographiques. Nourri de la lecture de sa correspondance, Tharaud l’évoque plutôt comme un homosexuel refoulé, un caractériel du genre raciste, fragile et violent. Ce qui n’entame en rien son engouement pour son œuvre. Il ne s’agit pas de juger le créateur d’un point de vue moral, ce qui ne serait d’aucun intérêt, mais de l’absorber et de s’en imprégner en ne se contentant pas de ne voir dans ses partitions que des notes et des rythmes quand toute une vie s’y déploie.
Alexandre Tharaud va au bout de son désir qu’il pratique l’un ou l’autre de ses métiers. Car ce sont bien deux métiers : enregistrer un disque revient à chuchoter à l’oreille de l’auditeur, donner un concert consiste à s’adresser à celui du dernier rang. Le pianiste, qui joue son propre rôle dans l’inoubliable Amour de Michaël Hanecke, a vécu l’expérience du Festival de Cannes et en a regardé le cirque et les animaux avec des yeux d’ethnologue. Il eut même droit à des questions de personnalités et autres professionnels de la profession qui lui demandèrent très sérieusement tout en le félicitant s’il avait appris le piano spécialement pour le film !
En même temps que ce livre et qu’un nouveau disque ainsi que toute un actualité à la Cité de la musique, Le Temps dérobé, un film documentaire de Raphaëlle Aellig Régnier, lui est consacré (en exclusivité au MK2 Beaubourg, pour l’instant). C’est bien d’une captation qu’il s’agit, mais pas celle que l’on croit. Pas un concert de plus. Plutôt la captation d’un regard, d’un esprit, d’une âme. Non la vision du monde d’Alexandre Tharaud mais sa sensation du monde, ce qui est le privilège des artistes sur les intellectuels. Ce n’est pas seulement un film mais une émeute de notes et de silences, une conjuration d’instants décisifs, un grain de voix. A le découvrir si maître de lui, qui devinerait qu’une telle passion qui couve sous l’intensité ?
Le voyage, la répétition, le concert, la chambre d’hôtel, la solitude au bout du monde, et le ressac de ce rituel parfois exténuant sont le lot de tant d’interprètes sans que jamais rien n’en affleure publiquement. Il est vrai que, pour le chef d’œuvre ou quelque chose d’approchant puisse éclore, il faut que le travail disparaisse et que jamais on ne sente l’effort. Alors on se laisse convaincre sans peine qu’un Alexandre Tharaud, fait naturellement corps avec la musique. Raphaëlle Aellig Régnier excelle à rendre son toucher, ce qu’il a à la fois de déterminé et d’aérien. Il y faut du doigté dans l’image comme dans le son, et une sensibilité en harmonie avec ces dons techniques. Car ce film a été fait dans une telle symbiose entre la cinéaste et le pianiste qu’il réussit, l’air de rien et sans se pousser du col, à ce qu’une vraie grâce commune surgisse de l’état de grâce dans lequel se déroulèrent leurs rencontres à Paris et Kuala-Lumpur, Genève et Montréal. Il est vrai qu’ils ont l’intranquillité en partage. « Leur » film donne à voir et à entendre, à regarder et à écouter, ce qui le plus souvent n’est pas offert au spectateur ou à l’auditeur : la part de recréation immergée que recèle toute interprétation ambitieuse, les regards reflétant l’espoir et la tristesse, l’optimisme de l’aube et le découragement d’un soir, les joies et les déceptions, les mots qui ne viennent pas pour dire la chute de l’homme dans le temps. On n’imagine pas qu’un élève du Conservatoire puisse jamais échapper à cette magistrale masterclass à destination de tous et donc de chacun.
On peut écrire sans que la plume ne faiblisse que Alexandre Tharaud, le temps dérobé renouvelle le genre du documentaire sur la musique et ouvre une voie. On en connaît certaines images, la plupart des morceaux, plusieurs des situations. Et pourtant, dès lors que tous ces éléments se rencontrent sur l’écran pour la première fois, la note bleue s’insinue, une grâce s’en dégage qui noue la gorge et arrache des larmes.
(« Images extraites du film de Raphaëlle Aellig Régnier Le temps dérobé »)
831 Réponses pour Alexandre Tharaud, du piano comme d’une pure question de désir
provocatrice et irresponsable
« rien ne m’impressionne »
renfield l’a toujours la crotte au cul pour qu’on l’prenne pour un grand sensibe..
N’exhautons pas, contentons nous d’exister et de faire une petite place au grand McCoy Tyner et à son jeu percussif, qui portait Trane à boiut de bras….
« Rien ne m’impressionne ! », ça fait un peu bouffon de lycée professionnel, et ça s’explique, hélas …
C’est un honneur dont je me passe volontiers, ce serait inquiétant si tu en disait du bien…
exhauStons
Sans compter que Mc Coy Tyner plus tard, un, il a sorti des merveilles avec son big band, deux, il était exceptionnellement réglo avec ses musiciens…
ça fait un peu bouffon de lycée professionnel
tu ne crois pas en la réinsertion jicé ?
ce « rien ne m’impressionne » : c’est de la bêtise béton
ce rien ne m’impressionne, même un erdélien ne l’
aurait pas trouvé
ce serait inquiétant si tu en disait du bien
c’est aimabe de veiller à ma santé
On veut connaître toute la famille!
tous gaullistes pur jus
On veut connaître toute la famille!
Alors ça …, U., si je dis que vous êtes bel homme … – ne rougissez pas, il faut parfois surmonter sa timidité naturelle .. – ils seront tous jaloux.
Surtout Joe le nain et Gaston les bras aux talons !
Et ils ont aussi quelques frangines tout aussi .. et, surtout, très en demande ..
Il faut voir, si c’est fait pour impressionner… notre petit célinien, p. ex., pour sûr qu’il n’impressionne personne…
« « Rien ne m’impressionne ! », ça fait un peu bouffon de lycée professionnel, » (JC)
Pour le démarquage, ça sera déjà ça.
Il faut reconnaître à Ayrault un certain sens du stoïcisme.
Il maîtrise davantage ses paroles et ses nerfs que bien d’autres, ce qui, dans une telle conjoncture, n’est pas sans mérite.
Gaullistes
C’est bien ce que je disais, U., certains ont un très très grand nez.
pas besoin d’alibi pause café pour arquer
quelle sûreté de jugement!
Un grand nez, pourvu que ce ne soit pas encore une histoire à la Sterne…
ta gueule boudegras, essaie plutôt de mettre deux mots côte à côte ou ensemble… cuve
Vive keupu.
Abas boudegras.
bouguereau dit: 12 novembre 2013 à 16 h 50 min
tu ne crois pas en la réinsertion
Là faut faire ça à la demande faut pas avoir d’idées préconçues même fractalistes même en conjecture…
je reviens sur Popol (si je peux m’exprimer ainsi) : croyez-vous que Passou aurait écrit cette diatribe ? NON, la différence entre élégance et goujaterie, c’est tout
l’écotaxe faisait l’objet, sur son principe, d’un consensus droite-gauche qui a perduré jusqu’aux récentes protestations. Et que jusqu’à ces derniers jours, personne ne s’était réellement élevé pour dénoncer le partenariat mis en place avec Ecomouv’.(lemonde)
« certains ont un très très grand nez. »
daaphnée a les mensurations nasales idéales
le clavier cannibale de claro a écrit
« Nous invitons toutes les personnes encore vivantes à pratiquer le pop yoga entre deux cures de yoga pop. Ce livre leur ouvrira tout un tas de portes de corne et d’ivoire – qu’on se le dise. »
http://towardgrace.blogspot.fr/
Jacques Rouvier, Piotr Anderszewski
L’art de la critique négative n’a pas encore été inventé, à quelle sauce la Marie?
précision : c’est l’expression « quelle poilade! » qui m’amis hors de moi
17:36
Il n’y a aucune raison…
17h32 Toute ressemblance avec des personnes ayant vécu ces dramatiques événements…ça fait quand même un peu venez par ici séquence et conséquence et que ça saute
j.Embrun pour si peu vous prenez la mouche alors qu’elle ne vous est pas adressée, quel souci d’autrui, c’est exemplaire mais vous savez la femme est un homme comme un autre
« vous savez la femme est un homme comme un autre »
ça se discute …
D pensez vous après avoir visionné les différents extraits proposés que les grands pianistes et grandes se remarquent d’entrée de jeu par leur profil grec?
J.Embrun dit: 12 novembre 2013 à 17 h 24 min
Bon ma petite Colette, tu sais que tu nous les brises avec ta petite fixette sur PE.
T’aimes pas, t’aimes pas, point.
Il a un sale caractère, il est un poil (gros) censeur, ok on sait, pas la peine de nous le répéter tous les jours.
Regarde son blog de loin, laisse tomber le près.
Ce besoin d’aller lire malgré ta supposée détestation me semble le signe d’un amour non partagé qui te mine.
Oublie, c’est possible.
L’art de la critique négative n’a pas encore été inventé
Bien sûr que si!
La critique qui éreinte est tout un art, et bien plus porteur que la flatterie, toujours suspecte, si elle est bien écrite (je ne parle pas de PE) et s’adresse à une oeuvre de qualité (je ne parle pas de MD) dont on lira en creux ..
C’est compliqué ?
Mais non ..
La liberté de critique doit être totale.
Oui,oui et oui!
Surtout pas à géométrie variable comme le gros dégueulasse jembrun!
ça se discute effectivement car cette Marie échappe aux lois de la veuve et de l’orphelin quand bien même ce genre d’arguments qui touchent au physique n’est pas recevable en ces circonstances. Les luttes féministes ont nivelé terrassé édifié un plan unique où évoluent les individus en toute égalité d’expression, tout le monde peut en prendre bonne note et cela confirme que la critique critiquée semble douteuse irrecevable indigne et donc critiquable . Que du poilu mochu macho.
La critique négative c’ est comme la théologie négative, on montre ce que c’ est en déterminant ce que cela n’ est pas!
Enfin Jembrun que vous y mettiez des formes ou non qu’est-ce que ça change au résultat? Hein? On va tout de même pas se priver d’un supplément de plaisir par masochisme, faut s’assumer tel quel
« on montre ce que c’ est en déterminant ce que cela n’ est pas! »
Le premier paragraphe de « The Hobbit ».
le buz négatif est supérieurieurement buz sur le net..n’importe quel site admin sait ça
« plus ça pique meilleur c’est » c’est ce qu’a gravé cheuloux sur son bosendorfère au laguioles..les autres rayures ici et là c’est ses dents
C’est vrai ça, mon Boug’!
Enfin,
je ne sais pas, je m’interroge, je tergiverse ..
si en vous voyant, je me disais tiens voilà une femme comme une autre..
remarquez, rasé de très très près ..
Qu’en dites-vous ?
Daphnée je ne sais si ça tient à moi mais du coup je ne vois plus trop quel serait votre genre
boudegras on le reconnait il a toujours un gode à portée de la main et dix verres dans l’autre, la marque de la distinction suprême
C’est vrai que Pleyel qui met la Clef… sous la porte, c’est un coup terrible pour le Made in France; en plus le Sos Boutih ne veut plus du souchien Ayrault pourtant très « authentique poilu » !
Quelle musique !!!
Le premier paragraphe de « The Hobbit ».
quel siècle?
Et de qui est-ce?
merci d’ avance…
Tolkien 20ème?
rasé de très très près ..
tu te vois déjà au coupe choux dafnoz..cheuloux ne piperait.. »suspendu » comme dans molière..tendu comme une corde de piano..c’est autre chose que ces conneries à skull et skin head de shakespeare
( Bon, le piano ..
Tiens un peu de violoncelle avec cette étonnante interprétation de Pablo Casals, Bach encore .., qui n’hésite pas à griffer de l’archer la corde rageuse ..
Pleyel qui met la Clef
..c’est cque dit cheuloux a jean marron..herr bosendeurfère à casquette d’uberchtourmf
@J.Embrun dit: 12 novembre 2013 à 17 h 24 min
On croit rêver !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
( Moi avec un objet dangereux entre les doigts, le Boug’ ? Surtout pas ..
En revanche, quand les hommes se rasaient avec le truc à lame et la crème – je n’ai malheureusement vu cela que dans les films – je trouvais cela .. heu, très érotique. Si .)
@Sèvres dit: 12 novembre 2013 à 16 h 27 min
jalousie… quand tu tiens « Sèvres » la porcelaine se casse !
Pleyel qui met la Clef
Mais c’est une HONTE ABSOLUE !
NON NON NON et NON !
Il faut trouver des investisseurs, des mécènes !
UNE PETITION EN LIGNE !!!
« La manufacture de pianos Pleyel, dernière à fabriquer des pianos en France, devrait prochainement fermer ses portes. « Dans une indifférence quasi générale, les prestigieux Ateliers Pleyel ont annoncé l’arrêt de l’activité du site de Saint-Denis », a annoncé mardi 12 novembre la Confédération française des métiers d’art (CFMA). »
C’EST INDMISSIBLE DE LAUISSER FAIRE CELA, VOYONS !
JC,
je me répète… (quand vous ne partez pas dans des « imitations » limites… vos réactions sont importantes comme celle de bouguereau). Vous faites exploser tous ces vernis de vrais fachos qui ne se cachent même pas dans le blog des Jambrun et qui viennent avec l’autre folle misogyne et nympho nous jouer la comédie de la culture.
Comment Pierre Assouline peut-il supporter cette vague brune et nauséabonde ? Mystère total ! Caroline en a essuyé les éclaboussures, moi aussi. A vomir ! A fuir.
Bonjour aux copines. Elles se reconnaîtront…
Cri-cri au secours de Popol, ah l’amuuuur !
Pleyel ?
Faillite ?
Quel avenir ?
Une reconversion au gode-ceinture musical ?…..
ah l’amuuuur !
Il paraît que cricri en a avalé son parapluie!
« Comment Pierre Assouline peut-il supporter cette vague brune et nauséabonde ? »
Il y a de la sainteté chez Passouline ! Et probablement des prix sur les détergents.
« Aussitôt après que l’idée du Déluge se fut rassise,
Un lièvre s’arreta dans les sainfoins…
…/
Le sang coula, chez Barbe-Bleue, – aux abattoirs,…
…/
Madame *** établit un piano dans les Alpes.
La messe et les premières communions se célébrèrent aux cent mille autels de la cathédrale. » (Après le Déluge; A. Rimbaud)
HOMMAGE A PLEYEL
Piano Intime/17 euros
Mais quelle prémonition ce BlogaSSOULINE
(un futur ministrable à l’évidence)
Mais Daaphnée, les pianos Pleyel ne sont pas meilleurs que les Yamaha. Il y a beaucoup de folklore dans tous cela.
Je veux dire le savoir faire irremplaçable et tout le baratin.
Pleyel 1807… Les Pleyel, Erard et Gaveau ont été fabriqués pendant trente ans en Allemagne par Schimmel. Pleyel ne fabriquait plus que des pianos pour milliardaires. Un bon Sauter, un Blüthner, un August Forster etc… sont aussi bien.
Pour le reste, je vous lis mais je ne comprends pas tout.
Alors ça D, ce n’est pas du tout la question.
La question c’est qu’il y a de grands luthiers, facteurs de pianos, etc .. en France et que ce sont des savoir-faire, les leurs ainsi que leur histoire, qui relèvent, quasiment, du patrimoine national !
Pour moi, c’est une évidence.
Et quand on nous tartine avec des questions sur l’identité, hé bien l’identité française ce sont aussi ces noms de luthiers, selliers maroquiniers, grands couturiers, etc, etc … De grands noms qui portent haut les couleur de notre culture et on leur en est, collectivement, redevable.
Cela me semble normal et naturel d’éprouver un sentiment de gratitude et la moindre des choses de tout faire pour maintenir ces industries .
La sellerie française, la maroquinerie tout ça c’est pour les élites dont vous croyez faire partie. Monsieur tout le monde n’en achète pas.
L’identité française, c’est tout autre chose, Daaphnée, c’est une façon de vivre, de faire son petit frichti soi-même, haricot de mouton, dans son coin.
Oui Daaphnée, mais toutes les grandes marques française, Pleyel (le Pleyel qui ferme aujourd’hui est un rachat de marque), Erard, Gaveau, se sont éteintes dans les années soixante. Il aurait fallu s’en occuper avant. Les allemands eux, ont tenu, peut-être simplement parce que tous la culture en milieu scolaire n’est pas méprisée en Allemagne et en Autriche comme elle l’est en France.
bérénice dit: 12 novembre 2013 à 17 h 48 min
D pensez vous après avoir visionné les différents extraits proposés que les grands pianistes et grandes se remarquent d’entrée de jeu par leur profil grec?
–
La réponse est clairement : oui.
Vous pouvez toujours aller acheter un petit Klein à Montreuil. Ce sont d’excellents pianos.
L’identité française, on ne la trouve pas dans le 92 ni dans le 93, Daaphnée. On la trouve dans le 15, dans le 29, dans le 12, au salon de l’Agriculture chaque année. Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France, faut-il vous le rappeler. C’est Sully qui disait ça, je le dis pour Bouguereau qui est assez nul. Mais vous deviez le savoir.
Pas dutout, D.
C’est aussi votre culture !
Que ce soit des produit d’exception ou des produits du quotidien comme ce que vous dites du frichtis avec le verre de rouge …etc,
C’est tout ça notre culture.
Elle vous appartient autant qu’à moi. Et si vous vous reconnaissez plus dans certaines moeurs que d’autres, ce n’est pas la question.
Ce n’est pas la question que cela « représente » une certaine richesse ou non.
Ce n’est pas la question, que certains en envient ou en dénigrent d’autres pour ce qu’ils possèdent et eux non.
Vraiment pas.
Tout cela est indissociable.
Et les vrais « riches » ne sont pas, contrairement à ce que vous avez l’air d’imaginer, ceux qui possèdent le portefeuille le plus rempli. Pas du tout.
En revanche, ils connaissent et savent apprecier cette diversité qui va, pour reprendre vos images, de la sellerie française au haricot de mouton ..
( enfin, le haricot de mouton … heu, je prendrais plutôt un cassoulet ..)
Il aurait fallu s’en occuper avant.
Probablement, Chaloux, mais ce n’est pas parce qu’il y a eu des conneries de faites, qu’il faut continuer à laisser faire n’importe quoi.
Labourage et pâturage
Notre D. !
Vous prenez le problème à l’envers.
Le problème, c’est que dans les cités du 92 .., il y a des gamins qui ne savent même pas qu’un poulet ne naît pas sans plume et recouvert de céllophane!
Il y a eu toute une politique de la ghettoïsation qui a conduit à ces situations tendues, d’intolérance où les communautarismes engendrent le pire, le repli sur soi, les intégrismes … et des gens très incultes, aussi .
Bref, la culture ce ne sont pas vos préférences, vos craintes, vos allergies opposées à celles des autres.
C’est au contraire, ce qui vous permet de comprendre – prendre avec soi – et dépasser cela ….
D j’en serais plutôt à descendre de la selle sans en avoir décidé en revanche j’établis une bonne communication avec les chevaux.
com-portez vous bien
.. La psychanalyse est cette maladie mentale qui se prend pour sa propre thérapie. »
karl kraus
Cet été je suis entrée en grande conversation avec l’un d’entre eux pour finir par poser mon visage sur le sien, il m’a salué quand à bout d’argument j’ai du le quitter lui promettant de revenir le voir
saluée
Daaphnée, ce que je voulais vous dire, c’est qu’il est trop tard pour les pianos français, comme il est trop tard pour les sublissimes Feurich (équivalent Bechstein), Euterpe dont les marques ont été reprises par des fabricants chinois ou indonésiens, etc…
Une chaine d’hypermarchés vend aujourd’hui des pianos probablement avec une table en carton bouilli sur son site. Vous pouvez commander sans vous déplacer.
j’ai aimé vos commentaires à propos de Tureck, qui semble faire l’unanimité. Pour ceux qui ne seraient pas encore convaincus voici une vidéo ou elle dévoile une double personnalité, une figure hiératique trahie par un corps de ménade dominatrice esclavisant son instrument.
http://www.youtube.com/watch?v=KBdqpuaHq4I
y’avait pas la wifi vous comprendrez D que le cheval en ces circonstances devient l’interlocuteur facile et disponible, vous sortez , vous marchez 3 ou 4 kilomètres quand enfin il est là, prêt à tout entendre du moment que c’est exprimé avec douceur et sentiment. Bien sur il faut y mettre du cœur sinon il ne répond pas à vos attentes.
Beau papier, Passou. Un pianiste à suivre donc.
(adresse d’un vieux socrate)
Bérénice, vous montez sur de la selle française ou d’ailleurs ?D.
Je vais toujours à la selle et m’ en porte que mieux dans mes culottes de cheval.
Est-ce que je vous ai déjà parlé des 10 génisses avec qui j’ai couru comme un fou, Bérénice ?
non mais j’aurais été amusée de vous voir aux prises avec ces dix génisses …
état de la France après le 11 novembre et bonnets rouges :
du pays de l’amuuuur à la souche aux poux, triste, forcément..
ça vient, ça vient …
http://www.youtube.com/watch?v=sKOkJnmXrJk
D., vos fiches ne sont pas à jour : je n’ai jamais confondu JC d’avec vous ! Vous devez confondre avec un autre ?
Chaloux a fini par se taire. Ce fut long.
Mais peut-être pas définitif.
…
…franchement,…tous ces commentaires,…
…
…c’est la même équipe,…pour tirer les vers du nez,…des curieux,…vous dites n’importe quoi,…et il n’y a de suivi que vos » salades « ,…
…
…encore un réseau français, à ce foutre de la gueule de la France profonde,…une sincérité,…à tout balancer aux orties,…
…
…au revoir l’équipe,…à tirer les vers du nez,…en diversion,…etc,…
…
…un dicton,…parler à mon cul,…pour un pont,…( parce que ma tête est malade ),…etc,…
…
« Il faut beaucoup aimer les hommes », le roman de Marie Darrieussecq publié par POL, remporte le prix Médicis au premier tour de scrutin.
Berci bour cette bode douvelle.
reverse cone dit: 12 novembre 2013 à 22 h 42 min
–
Très Bon. Et Dieu sait comme je suis exigeant.
Traube ne donne jamais le nom des hôtels, mais pour se plaindre, volontiers la catégorie.
Premier novembre, arrivée à Tokyo, quatre jours de sushis, sauf le premier respas, pris dans une filiale de Din Tai Fung, chaîne chinoise de Taïpei. Puis, séjour à Auckland, ville riche en restaurants japonais. Dans trois jour, séjour en Polynésie Française. Poisson crûs au programme, la grande spécialité Tahitienne.
Belle autorité de notre Ayrault qui attaque la presse de caniveau, politiquement incorrecte, en justice car le racisme est un délit.
Il a raison ! Le racisme est un délit …
En effet : « Taubira n’est pas maligne comme un singe et ne retrouve pas la banane, Duflot n’est pas maligne comme un singe, Touraine n’est pas maligne comme un singe, Filipetti n’est pas maligne comme un singe, Fioraso n’est pas maligne comme un singe, Lebranchu n’est pas maligne comme un singe et Vallaud-Belkacem, non plus et aucun de nos ministres n’est malin comme un singe ! »
Il fallait que ce soit dit, car c’est clair : le racisme est un délit ! Il faut en profiter et le dire : la liberté d’expression n’est pas encore un délit.
Faites tout de même attention à ce que vous dites….et n’oubliez pas : LE RACISME EST UN DELIT !
20 h 00 min
La sellerie française (…)c’est pour les élites dont vous croyez faire partie.
——
La sellerie française, vieille tradition stercoraire:
« Je [le Chevalier de Coislin] suis monté dans la chambre où vous avez couché, j’y ai poussé une grosse selle tout au beau milieu sur le plancher… »
Saint-Simon, »Mémoires (1691-1701), La Pléiade, p.596.
La Une de ce torchon de la Presse, le nauséabond « Seconde », ordinaire d’une France moisie, rance, pourrie, est criminelle : « Malin comme un Ayrault, le Singe retrouve l’autorité dans sa cage » !
C’est du racisme anti-simiesque, attaquable en justice. Comparé à un politicien ? Honteux ! On va voir ce qu’on va voir !
Pour ceux qui regardaient depuis leur canot de sauvetage le gigantesque et imprudent TITANIC s’enfoncer dans les flots, chanceux glacés par le froid ravis de ne pas être prisonniers de l’immense structure rigide dont les lumières s’éteignaient une à une, quel spectacle extraordinaire cela devait être !
Pourquoi je vous dis ça, moi ? Ah ! oui ! Je pense à votre salut… Préparez-vous !
@ arcadius
« Tureck […] une figure hiératique trahie par un corps de ménade dominatrice esclavisant son instrument. »
Excellent.
Rosalyn Tureck plays Bach Six Little Pieces
Rosalyn Tureck plays Bach Capriccio BMV 992 « On the Departure of His Beloved Brother »
« Le 8 novembre 2013
Pour Taubira ? Dérisoire, bien sûr, de prendre la parole ici, sur ce site « pour Po&sie » (sur l’un des rares sites qui cherchent à travailler « pour la poésie »).
Ne sommes-nous pas ultraminoritaires ?
Ce site et la revue Po&sie sont évidemment invisibles pour tous les insulteurs ou insulteuses de Christiane Taubira. Je n’imagine même pas qu’un seul de ceux qui, minablement, refusent de condamner haut et clair les insultes contre la Garde des Sceaux, soit un lecteur de Po&sie ou en général de la poésie, quelle qu’elle puisse être.
»
http://www.pourpoesie.net/?q=content/%C2%AB-pour-%C2%BB-christiane-taubira-par-claude-mouchard
Haut et clair, Pierre Assouline, on a dit: haut et clair !
A droite, comme à gauche et au centre !
Cela évitera à certains de penser que l’on peut faire pousser des fleurs sur le fumier de Porquerolles.
‘suite et fin’, expression comme toujours chez l’insulaire, drôle et a politique, firmament spirituel dénué d’idéologie
le commentaire de 08h31 se réfère à celui « suite et fin » qui a été sucré
Elle est parfaite cette Madame Taubira. Elle fait très bien son boulot (ce que nous lui demandons) et cerise sur le gâteau elle pousse JC sur les bords de l’apoplexie (ce qui nous réjouit)
(suite et fin bis)
– Nous importons notre fumier de Paris.
– D’où, exactement ?
– De là où vous savez, des fournisseurs de grande quantité et de la plus haute qualité … !
Elle est parfaite cette Madame Taubira. Elle fait très bien son boulot (ce que nous lui demandons) et cerise sur le gâteau elle pousse JC sur les bords de l’apoplexie (ce qui nous réjouit)
en effet!
les nostaligique du discours de dakar s’énervent
Je reviens sur le prix Médicis et le « quelle poilade » de Monsieur Edel ; c’est autant désobligeant pour Marie Darrieusecq que pour les membres du jury qui l’ont élue ; rappeler que PE ne fait partie d’aucuns de ces jurys importants, par contre, il pourrait présider celui de l’acerbité
La décadence de la démocratie commence par la méconnaissance du droit.
Cela dit, et avec les déclarations du Ministre de l’intérieur dans l’oreille, pour la récente couverture d’un journal raciste, inutile d’aller chercher de solutions nouvelles, la loi sur la liberté de la presse de 1881 et le code pénal (loi de 1972), suffisent largement.
Elle est parfaite cette Madame Taubira. Elle fait très bien son boulot (ce que nous lui demandons) et cerise sur le gâteau elle pousse JC sur les bords de l’apoplexie (ce qui nous réjouit)
en effet!
les nostalgiques du discours de dakar s’énervent
« les nostaligique » ?
Toi professeur de littérature, bwana ?
Colette dit: 13 novembre 2013 à 9 h 20 min
Assis sur ton ridicule pliant tu causes mais tu ne lis pas.
Il t’a déjà été signifié que le Monsieur que tu vomis régulièrement est membre d’un jury.
Cherche johnny cherche.
Cette notion de jury « important » que tu nous sers au petit déjeuner est du plus grand ridicule.
Tu joues de plus en plus petit bras jean marron.
Colette,
Le poste de président de l' »acerbité » revient de droit à Bouguereau.
Corentin,
tu es nostanalgigique, mon chou ?
JC….. dit: 13 novembre 2013 à 9 h 24 min
Dommage petit scarabée, trop tard.
JC….. dit: 13 novembre 2013 à 9 h 37 min
Nous avons connu JC avec un minimum d’humour.
Ce temps semble bien révolu.
Pas de pot dit: 13 novembre 2013 à 9 h 38 min
le pauvre insulaire frose l’avc il a encore oubié de prendre ses cachets
frIse
oubLié
« La décadence du droit commence par la méconnaissance de la démocratie. »
Que les humanistes antiracistes gardent patience : il n’y a pas ici d’allusion à qui que ce soit, encore moi une personne de couleur, encore moins une femme citant des pouètes cilèbres …. !
un minimum d’humour
même pas, à moins de trouver humoristique le néant
J’entends bien Chaloux, il y ait ce constat-là à faire, peut-être bien ..
Mais le simple bon sens me laisse penser, sans être du tout économiste, que ce n’est pas l’argent qui manque pour éviter le naufrage, par exemple ici, à Playel.
J’ai l’impression qu’en période de crise, c’est paradoxalement là qu’il y a les plus grands bénéfices des spéculateurs – même s’il sont très instables, si j’ai bien compris ce que j’entends – et je crois bien que c’est même un lieu commun que de le dire.
Or donc,
des investisseurs potentiels, il y en a.
Il suffit de frapper aux bonnes portes .
Vous savez, quand on voit les nouveaux riches du pétrole venir investir sur les grandes places européennes, j’ai l’impression que ce n’est pas tant parce que cela va leur rapporter plus d’argent, à court terme, mais parce qu’ils ont besoin d’une image: l’Europe, la culture, les grands noms du savoir faire ..
comme d’une sorte de label ..
Pour, peut-être aussi, ne pas verser à flot plus tard ..
L’image, le nom, je crois bien que cela se monnaie .. et « Pleyel » en est un. Non ?
JC….. dit: 13 novembre 2013 à 9 h 45 min
encore moi une personne de couleur
Ben voilà, il suffisait de le dire, c’est pas grave, nous en s’en fout, ça ne change rien à ce que nous pensons de toi.
Rien.
La Une de Minute nauséabonde, virulente et raciste qui se prétend « libération de la parole et humour » exigerait une réponse judiciaire. La loi sur la liberté de la Presse a des limites qui là dangereusement franchies.
JC,
j’aimerais que vous soyez clair. Ce que je plaçais, dans vos commentaires, comme un humour noir visant à renvoyer la banalisation des propos racistes et crasses qu’on entend ici ou là, devient ce matin inacceptable dans votre post, sauf de l’avoir mal compris.
Où vous situez-vous exactement ?
Daaphnée dit: 13 novembre 2013 à 9 h 48 min
L’économiste de Playel est au carrefour des chamins.
Inutile de retourner la peau du lapin, JC, le résultat est le même : le totalitarisme, et peu importe le côté qui prend le dessus.
Pauvre chochose!
Vous qui n’aurez jamais l’ombre du quart de la queue d’une idée … accrochez-vous à l’alphabet.
C’est bien encore ce que vous aurez de mieux à faire.
ça ne change rien à ce que nous pensons de toi.
Quel est ce « nous » trop grand pour vous ?
9h55
Et le totalitarisme il connait toto.
Son UNIVERSELLE connaissance des arts lui permet de décréter le bien et le mal, sans contestation possible.
L’opposant, en enfer chez Dante.
Et Brahms, vous n’aimez pas Brahms, Pedro, Chaloux, renato et les autres ?
« … ce n’est pas tant parce que cela va leur rapporter plus d’argent, à court terme, mais parce qu’ils ont besoin d’une image: l’Europe, la culture, les grands noms du savoir faire .. »
Il serait préférable de ne pas se faire des illusions* car n’importe quel investisseur sait qu’il faut diversifier son portefeuille ; l’image, l’Europe, la culture, les grands noms du savoir-faire, ce ne sont que des bénéfices secondaires.
* « Illusione dolce chimera sei tu / che fai sognare in un mondo di rose tutta la vita… »
Daaphnée dit: 13 novembre 2013 à 10 h 02 min
Daaphnée au secours de JC.
On se disait bien que dans la détestation des femmes il y avait une communauté de pensée.
C’est plus clair.
Où vous situez-vous ?
« Ailleurs!… » comme disait le petit Jobert.
Les socialistes deviennent, car ils n’ont rien compris, le fer de lance de la Walkyrie tonitruande ! Ah ! les cons ! Ah ! les maladroits…
Cette imbécillité totalitaire à vouloir sanctionner « au nom de la défense des valeurs de la république » les couillonnades de leurs opposants vont assurer la défaite des valeurs qu’ils croient défendre …, et quelque part un retour arrière aux prochaines élections vers le nationalisme le plus étroit.
Merci pour tout, les intégristes ! Votre incapacité à comprendre le transfert du mécontentement, de la désillusion, vers le ressentiment et la recherche de boucs émissaires est CONFONDANT de stupidité !
Grosses bises aux nationaux et aux socialistes. Bravo ! continuez !
JC….. dit: 13 novembre 2013 à 10 h 09 min
Merci pour tout, les intégristes !
« L’opposant, en enfer chez Dante. »
Bon, vue votre âge mentale ce serait inutile de vous demander d’être plus précis, je veux toutefois faire preuve de bonne volonté, et vous demande donc, êtes-vous contraire au fait que la société soit fondée sur le droit ? Non, parce que c’est tout ce que j’ai dit… si vous avez pris la peine de lire les posts qui sont à l’origine du 9.55, c’est-à-dire, si vous avez suivi le fil.
Cela dit, je n’ai envoyé en enfer personne, ni explicitement ni implicitement…
Eclairage,
Il n’y a pas ici de féministe plus sourcilleux que celui que vous chargez de tous les péchés : quelle croix vous me faites porter, bande de pharisiens de luxe …
Tu joues de plus en plus petit bras jean marron. (Il faut toujours répéter)
S’il faut protester contre les pseudo-usurpations de pseudos, on n’en sort plus. Pour une fois que (sans d’ailleurs l’avoir lu) je me sentais d’accord avec Paul Edel… Je dois être maudit.
Où vous situez-vous exactement ? (Christiane)
Bouffe ta banane, Cricri, et lâche-nous la grappe de muscat.
On se disait bien que dans la détestation des femmes
Ah.
Pourtant JC, « aime bien » Cricri.
Bon, ce sera qu’elle lui fait pitié ..
Quant à Taubira, ces attaques de basse fosse .. j’en ai déjà dit deux mots .
Mais bon ..
Que l’on insulte le Garde des Sceaux ne doit pas laisser indifférent; même si, ici, ce pathétique d’aller lui chercher querelle sur la couleur de sa peau dénote plus l’insigne indigence intellectuelle de ses détracteurs, qu’autre chose.
C’est tellement minable qu’il n’y a rien de plus à en dire .
« Taubira n’est pas maligne comme un singe et ne retrouve pas la banane, Duflot n’est pas maligne comme un singe, Touraine n’est pas maligne comme un singe, Filipetti n’est pas maligne comme un singe, Fioraso n’est pas maligne comme un singe, Lebranchu n’est pas maligne comme un singe et Vallaud-Belkacem, non plus et aucun de nos ministres n’est malin comme un singe ! »
JC 6h12
« Il n’y a pas ici de féministe plus sourcilleux »
JC 10h17
Quatre heures pour une rédemption, c’est peu.
Nous verrons à l’usage.
A valider,
Vous êtes dans le bon ascenseur ! Ne restez pas à l’étage lingerie fine, ni à l’étage bricolage lourd,… montez à l’étage liberté chérie !
Ce grand comique est une victime innocente visionnaire, toujours du côté du plus fort (et bien sûr pas raciste…, pour qui le racisme est une opinion, tout est de la faute aux socialos ces c molles (pas comme raymond le fortiche hein) les socialos c’est la corée du nord l’goulag tout est dl’eur faute et gare à ceusse qui osent le critiquer il supporte pas
Nous verrons à l’usage.
Ah, ce « nous » des petits bras sans cervelle !
Quelle réjouissance !
Que l’on insulte le Garde des Sceaux ne doit pas laisser indifférent (Daaphnée)
ayant tout juste la compétence d’une honnête technicienne de surface (immigrée), la mère Taubi peut, à la rigueur, revendiquer le titre de Garde des Seaux
– En démocratie, a t on le droit de dire :
« Ce ministre est incompétent, autiste, arrogant, et sa gueule ne me revient pas ? »
– Oui, mais vous ne devez pas décrire ses traits, ses particularités raciales, car vous tombez alors sous le coup de la loi. Vous pensiez à quelqu’un en particulier ?
– Euh…oui !
– A qui ?
– A Fleur Pellerin … Pourquoi, vous pensiez à quelqu’un d’autre …?!
– Non, bien sûr ! Non !Non ! A personne…
Je bande pour Christiane Taubira.
Le premier qui dit que j’ai des tendances zoophiles, je le traîne en justice.
Johnnie,
Bien que féministe, je bande aussi … ! Etonnant, non ?
liberté et racisme (dont insultes racistes) sont antagonistes
En démocratie, on a le droit de dire ce que l’on veut dans les limites définis par la loi, JC.
Si l’on n’est pas d’accord avec une loi, on se jette en politique et l’on fait ce qu’il faut pour la changer ou l’abroger.
Naturellement personne ne vous empêche de transgresser, mais alors il ne faut pas agir sous pseudo et accepter d’en porter les conséquences.
mmm .. Jauni Brownie ?
Il est bien certain que des hommes de la trempe mais aussi de la finesse d’un Badinter, ne sont pas légion !
Daaphnée dit: 13 novembre 2013 à 10 h 37 min
Ce nous m’est cher, il concerne les quelques personnes qui ici ne partage ni le racisme (même d’opinion) de JC ni votre détestation (bien réelle) des femmes.
Une rumeur circule qui m’est venu aux oreilles : Alexandre Tréteaud aurait entamé la composition en 1924 d’un Oratorio, jamais achevé : » La légende de l’humaniste anglais zoophile » sur le poème d’un inconnu, priapique de naissance.
Renato,
vos conseils sont parfaits, y compris en temps de guerre…
quand c’est qutu nous trucides françois ferdinand jicé..t’es trop tout en gueule..tu laisses passer la caravane..tu la fêtes ! t’es un courtisan épicétou
S’exprimer librement, insulter librement, critiquer librement, et sans réserve de race, de religion, de sexe, me parait être des acquis de la démocratie, mais je peux me tromper…
Ce nous m’est cher
Celui des trolls aussi anonymes qu’insipides ?
Mais rassurez-vous, nous ne vous lisons pas mais avec vos petits glapissements étranglés , nous vous entendons fort bien .
Bougboug,
tu es fort en cul, je suis fort en gueule, nous sommes complémentaires : le monde est à nous !
..manque pus que zouzou faisant sa danse de saint guy de l’autre coté..zavez tous les deux des bonnet roses avec des oreilles de pikachou
mais je peux me tromper…
polo aussi..et à lui tu lui reconnais rien
11 h 03 min
ben ouais quoi encore un effort pour qu’enfin tu soilles un vrai homme un champion dans l’histoire de la liberté jicé quoi
Mmmm .. JC, avec Taubira ce n’est pas le Garde des Sceaux que vous critiquez, c’est la personne.
Bref, cela n’a pas grand intérêt.
jc champion du racisme?
« nous ne vous lisons pas »
Daaphnée
Donc, comme dirait JC, laissez-moi ma liberté de penser et d’écrire que vous êtes d’une sottise sans nom et oubliez-moi.
Merci
Vous savez, quand on voit les nouveaux riches du pétrole venir investir sur les grandes places européennes
les grandes places les grandes places..ils investissent en bretagne dans la rillette et le jambon..c’est comme si t’étais propriétaire d’un boxon à petersbourg dafnoz..c’est compulsif épicétou
Cricri, coucouche panier.
Daaphnée dit: 13 novembre 2013 à 11 h 06 min
Celui des trolls aussi anonymes qu’insipides ?
DHH, coucouche panier.
Le reste de la ménagerie aussi.
Question,
Vous m’avez l’air malin… envisageons le problème du métissage entre blanc et noir : à partir de quel niveau de « croisement interracial », il y a délit ?
Prenons « Espèce de quarteron ! »…. Est-ce une injure raciste ou une injure normale, genre « Sale céfran », non délictueuse ?
Daaphnée dit: 13 novembre 2013 à 11 h 16 min
Cricri, coucouche panier
Pas photo, elle est encore plus conne que Chaloux.
c’est compulsif épicétou
Justement, le Boug’, si c’est « compulsif » .. autant orienter la pulsion.
Ce n’est pas ce qui est le plus difficile à faire ..
« Sale céfran », non délictueuse ?
t’as encore voulu embrouiller ton crémier sur la monnaie jicé..
JC,
la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 étant écrite par des gens non dépourvus de bonnes manières, quelques pays (dont la France) durent restreindre le droit à la liberté d’opinion et d’expression (interdiction des propos incitant à la haine raciale, nationale, religieuse, et appel au meurtre) — voir l’article 20 du « Pacte international relatif aux droits civils et politiques » : http://www2.ohchr.org/french/law/ccpr.htm
c’est c’que cherche a faire jicé..mais il est comme chibroc..il se donne des coups de batons..jusqu’à quand ?
Chère Colette,de 9h20, vous me mettez dans un train étroitement surveillé par vous….. un peu d’humour!..
Tout simplement, je ne suis pas d’accord, littérairement avec le choix de ce jury. C’est mon droit et d’une banalité totale..j’ai le droit de dire que ce roman de Darrieusecq est raté .Mais vius, écrivez nous plutôt pourquoi vous avez aimé ce roman, allez y, défendez le ce roman, donnez nous vos arguments et votre sentiment !….. et surtout je pense que d’autres bons romans de la rentrée méritaient d’avoir un prix (de Nelly Alard à Hélène Grémillon, de Frederic Verger à l’étonnante Maria Pourchet(« rome en un jour ») ou ce roman beau, théâtral, « le divan de Staline » de jean Daniel Baltassat(seuil)….mais ,Chère Colette, la légèreté et le rire peuvent aussi être aussi s’intégrer dans le jugement littéraire. surtout dans une époque aussi lourde que la nôtre.
Rinaldi ou Patrick Besson sont des critiques qui m’ont beaucoup fait rire en citant des phrases de certains romans, dans leurs critiques. Et certains papiers de Sollers m’ont fait m’ont réjoui dans leur raillerie car elles étaient d’une drôlerie et d’une insolence à la Diderot….et Nimier!! donc..mais visiblement vous êtes pour la lourdeur et l’uniformité des gouts. Si la critique doit être ronds- de- jambe broderies de louanges sur la vaste production du politiquement correct dans le roman français… et de compliments tout en circonvolutions, politesses, je dis non.
La critique littéraiure doit rester un espace de pure liberté ,de sincerité, et pas forcement un pensum tristounet. On a le droit de siffler,de s’amuser, et même d’être choqué par la médiocrité d’’un roman couronné . Relisez ce qu’écrit magnifiquement Flaubert contre « les Misérables » !…a cette éppque, pas de robinet d’eau tiède.. il y a assez ‘tiède dans la critique littraire qui ne traite que de vingt romans sur les 3OO de la rentrée.. Il y a deux familles de critiques :ceux qui déchirent en caressant ,genre sainte- Beuve ou, plus prés de nous Nourisssier, ou ceux qui demeurent plus frontaux, .Ca va de Barbey d’Aurevilly à Roger Nimier, de Renaud Matignon à Angelo Rinaldi. Il furent le sel de la critique…
Avant de vous quitter – rassurez-vous, provisoirement – je vous fais part de mon inquiétude : que faire du fruit des amours Brown/Taubi s’il s’avère qu’il n’a pas pris ses précautions ?… De quoi être anxieux, non ? Je m’en vais appeler pour conseils le brillant François, le pape François.
« Il y a deux familles de critiques : ceux qui déchirent en caressant ,genre sainte- Beuve ou, plus prés de nous Nourisssier »
Cherche encore plus près que Nourissier, Paul, cherche ! Voilà, tu as trouvé … et oui !
Jacques Barozzi dit: 13 novembre 2013 à 10 h 06 min
Brahms, oui Jacques, à la folie. On ne peut pas l’aimer autrement.
Brahms, oui Jacques, à la folie. On ne peut pas l’aimer autrement. (Chaloux)
Bof bof bof… de la nuance avant toute chose. Le Brahms lourdingue des quatre symphonies, pompeuses,prétentieuses, inexpressives ? Parlez-moi de Bruckner. Le Brahms aérien, divin, des » Variations sur un thème de Haydn « (par Toscanini, mais oui), le Brahms méditatif, somptueux, des « Variations sur un thème de Haendel » , parlez-moi de Brahms.
Cherche encore plus près que Nourissier, Paul, cherche !
Oulala, ça va être l’heure du jeu des mille francs !
Bon, sur le site du « Matricule des anges », il y a en ligne un:
« Quelle critique littéraire attendez-vous? »
http://www.lmda.net/articlesindex.html
Assez intéressant d’aller y lire quelques réponses données et sur quoi portent les exigences ..
Celle de Bergounioux:
« Et puis, le public a sa part de responsabilité » il n’est pas curieux, vous savez « . Ajoutez à cela la concurrence d’Internet, le désamour pour les études de lettres et, plus tangible, le décri de ce qui se monnaie peu, ou mal, dans le triomphe déclaré d’un conservatisme rapace et inculte. Alors, pourquoi ne pas s’assigner de nommer les quelques-uns qui comptent vraiment en explicitant pourquoi ? Une critique littéraire qui dépasse le transitoire, le fugitif, le contingent, pour énoncer en quoi tel écrit réalise véritablement aujourd’hui la littérature contemporaine, et pourquoi tant d’autres, même de ceux qui lui ressemblent le plus, non. »
Ce « tel écrit réalise véritablement aujourd’hui la littérature contemporaine » m’a laissée songeuse ..
C’est justement LA perle rare qu’on ne trouve pas tous les ans ..
Retournons aux fondamentaux : extrait LIBERATION
«Les fesses ne peuvent pas être jugées isolément» Mathilde Bergon et Amandine Rouhaud, étudiantes en journalisme à Montpellier 1 9 novembre 2013 à 21:41
Nos félicitations à ces deux racoleuses qui honorent la profession
Kiwi dit: 13 novembre 2013 à 5 h 35 min
Dire qu’il y en a qui se lève à 5 h 34 pour ne rien rater.
Paul Edel, ce que vous écrivez ne manque pas d’intérêt, mais tout de même, moi qui suis si critique, un peu moins en vieillissant parce qu’au fond je m’en fous, je crois comme Gracq qu’il n’y a que la critique de sympathie qui vaille (Flaubert n’a pas publié sa critique des Misérables, et Flaubert est en train de fonder tout un pan de la littérature française quand il écrit ces lettres, tout quand comme il écrit sa critique de La Guerre et la Paix, – « effondrement » des deux derniers volumes ),- pas plus que le petit Carnet de Gracq dont nous avait entretenu Pierre Assouline n’était (en premier lieu, il faut bien que tout le monde s’amuse)destiné à la publication. Et puis vous vous souvenez de la réponse de Colette à quelqu’un qui venant de lire Les Faux Monnayeurs lui disait : « C’est vraiment très mauvais »
– C’est vrai mais ça n’a aucune importance.
La plupart des écrivains « dont on parle », c’est à dire ceux dont on n’a pas la moindre envie d’entendre parler, sont des ouvriers spécialisés au service d’une industrie,- industrie de « lisibilité moyenne » selon une expression de Pierre Assouline, qui mérite de faire date. Sans passé et sans avenir, juste gros de ce « présent » qui n’a rien du présent véritable et qui est une des formes que prend le totalitarisme très insidieux dans lequel nous sommes tous plongés.
« Tout bientôt », comme disait une de mes relations d’autrefois, tout cela aura disparu, les œuvrettes, les médailles en chocolat, les critiques, bonnes ou mauvaises.
Pas de quoi fouetter Marie, qui d’ailleurs est loin d’être la pire du lot.(J’avais déjà été assez scandalisé par la polémique N’Diaye, il y a quelques années, – N’Diaye qu’il est de bon ton de considérer, on se demande pourquoi, comme un écrivain à part entière, et ensuite celle de Camille Laurens. Un écrivain qui dérange à ce point-là ne peut pas être tout à fait inutile).
Je propose qu’on lise Darrieussecq ou qu’on ne la lise pas, mais du moins qu’on lui fiche la paix.
John Brown dit: 13 novembre 2013 à 11 h 56 min
Johnny, quand on a réalisé au cours de sa vie aussi peu d’œuvres que toi et moi réunis, il me semble qu’un peu plus de modestie vis-à-vis de Brahms ne serait pas déplacé.
JC,
pas facile de dialoguer le mercredi, j’entre et sors en permanence !
Je ne comprends pas trop vos explications. Chacun bien sûr a sa part d’ombre, bien cadenassée pour le visage qu’il s’autorise en société. Parfois ça craque, ça déborde et tout peut se dire des pulsions les moins brillantes. Et alors, que se passerait-il si chacun d’entre nous se jeter en permanence des horreurs de tous genres à la tête ? Il y a en vous une sorte de confusion entre humour et dérapage. Vous ne voulez quand même pas ressembler à John Brown. Lui c’est un cas désespéré mais vous JC, c’est très récent ces glissements qui ne sont plus de l’humour… Des êtres humains, d’abord, des sensibilités, des désirs d’être.
Après, porter des jugements sévères sur la politique, le comportement de certains (ici même), critiquer durement certains livres… c’est autre chose et là la liberté d’expression est essentielle.
Mais pas le racisme, pas le rejet de l’autre pour ses choix religieux (sauf le fanatisme).
Voilà, un peu de ce que je voulais vous dire avant de ressortir.
Bouguereau,
il m’est arrivé en quatre ans d’exprimer mon désaccord avec Paul Edel sur son blog. Vous ne devez pas le lire régulièrement… mais il est vrai que j’apprécie sa pensée et ses critiques littéraires, son amitié aussi que je lui rends bien.
Belle journée à ceux que j’aime lire ici, très mauvaise journée aux les autres !
Ce sera -un peu – mieux comme ça.
Chaloux dit: 13 novembre 2013 à 12 h 10 min
Paul Edel, ce que vous écrivez ne manque pas d’intérêt, mais tout de même, moi qui suis si critique, un peu moins en vieillissant parce qu’au fond je m’en fous, je crois comme Gracq qu’il n’y a que la critique de sympathie qui vaille. Flaubert n’a pas publié sa critique des Misérables, et Flaubert est en train de fonder tout un pan de la littérature française quand il écrit ces lettres, tout quand comme il écrit sa critique de La Guerre et la Paix, – « effondrement » des deux derniers volumes ,- pas plus que le petit Carnet de Gracq dont nous avait entretenus Pierre Assouline n’était (en premier lieu, il faut bien que tout le monde s’amuse) destiné à la publication. Et puis vous vous souvenez de la réponse de Colette à quelqu’un qui venant de lire Les Faux Monnayeurs lui disait : « C’est vraiment très mauvais »
– C’est vrai mais ça n’a aucune importance.
La plupart des écrivains « dont on parle », c’est à dire ceux dont on n’a pas la moindre envie d’entendre parler, sont des ouvriers spécialisés au service d’une industrie,- industrie de « lisibilité moyenne » selon une expression de Pierre Assouline, qui mérite de faire date. Sans passé et sans avenir, juste gros de ce « présent » qui n’a rien du présent véritable et qui est une des formes que prend le totalitarisme très insidieux dans lequel nous sommes tous plongés.
« Tout bientôt », comme disait une de mes relations d’autrefois, tout cela aura disparu, les œuvrettes, les médailles en chocolat, les critiques, bonnes ou mauvaises.
Pas de quoi fouetter Marie, qui d’ailleurs est loin d’être la pire du lot. J’avais déjà été assez scandalisé par la polémique N’Diaye, il y a quelques années, – N’Diaye qu’il est de bon ton de considérer, on se demande pourquoi, comme un écrivain à part entière, et ensuite celle de Camille Laurens. Un écrivain qui dérange à ce point-là ne peut pas être tout à fait inutile.
Je propose qu’on lise Darrieussecq ou qu’on ne la lise pas, mais que du moins qu’on lui fiche la paix.
Cher Paul de 11h36, merci de votre réponse, permettez-moi de vous dire qu’à vous lire : quelle poilade !
bien à vous et à votre dévouée Christiane
son amitié aussi que je lui rends bien.
Dis pépé, pourquoi tu tousses?
http://www.dailymotion.com/video/x3ifuh_tonton-pourquoi-tu-tousses_news
C’est pas mieux. Ah épouvantable petite fenêtre. Impossible de se relire…
« (…) mais que du moins on lui fiche la paix. »
Three-Man Blues :
Merci, renato pour la référence à la Déclaration.
Loin de moi l’irrespect pour le travail accompli alors, au lendemain de la guerre. Et il y a suffisamment encore de régimes qui ne respectent pas les droits élémentaires, pour considérer qu’elle reste un outil utile.
Mais il y a une tension structurelle entre les articles 19 et 20, et l’application pratique pose souvent des problèmes. Il faut sans doute la sagesse du juge (qui ne se trouve pas dans les textes).
Elles me paraissent d’une valeur juridique inégale. L’essentiel est l’article 19 (qui prévoit déjà des limitations apporté à la liberté par la loi).
Il devrait avoir priorité sur l’article 20 (lequel pourrait être sans grand dommage supprimé, car il y a suffisamment d’armes pour défendre l’intégrité, la réputation, etc., mais…)
Par exemple, il n’y a pas à prohiber une « incitation à la haine religieuse constituant une incitation à la discrimination, etc. », parce qu’il est impossible de différencier une telle chose (qu’est-ce que la haine?) d’une opinion.
Et la liberté d’opinion c’est par définition la liberté pour les opinions des autres: c’est la liberté de penser faux et de penser con.
Ce que le droit doit réprimer, ce n’est pas « l’incitation » à la discrimination: c’est la discrimination elle-même, qui demande à être attestée.
Je reproduis:
« Article 19
1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.
2. Toute personne a droit à la liberté d’expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix.
3. L’exercice des libertés prévues au paragraphe 2 du présent article comporte des devoirs spéciaux et des responsabilités spéciales. Il peut en conséquence être soumis à certaines restrictions qui doivent toutefois être expressément fixées par la loi et qui sont nécessaires:
a) Au respect des droits ou de la réputation d’autrui;
b) A la sauvegarde de la sécurité nationale, de l’ordre public, de la santé ou de la moralité publiques.
Article 20
1. Toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi.
2. Tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence est interdit par la loi. »
Johnny, quand on a réalisé au cours de sa vie aussi peu d’œuvres que toi et moi réunis, il me semble qu’un peu plus de modestie vis-à-vis de Brahms ne serait pas déplacé. (Chaloux)
La barbe avec la modestie et avec le respect. On dit ce qu’on ressent, c’est tout. Et en musique, c’est l’essentiel. Les symphonies de Brahms m’ont toujours paru extrêmement bien écrites et extrêmement ennuyeuses et inexpressives à l’écoute. C’est le même qui écrit les « Variations sur un thème de Haydn » qui sont pour moi la quintessence de la musique. Tout aussi « inexpressives » d’ailleurs, dans un sens. La musique est un art très mystérieux. L’émotion passe ou elle ne passe pas.
« On dit ce qu’on ressent ».
Et ben non, Johnny. Ce qu’on ressent, on le pense avant de le dire, car sinon comment le dire? Et puis on peut aussi s’observer ressentant et pensant. C’est à ce moment-là seulement qu’on commence à parler sérieusement. Le « ressenti », ce mot affreux qu’on entend partout, et sa petite sœur « la spontanéité », ne sont pas toujours des excuses.
Johnny, quand on a réalisé au cours de sa vie aussi peu d’œuvres que toi et moi réunis, il me semble qu’un peu plus de modestie vis-à-vis de Brahms ne serait pas déplacé. (Chaloux)
Il suffit d’écouter n’importe quel mouvement de n’importe quelle symphonie de Bruckner pour mesurer combien Brahms est lourdingue à côté. Les quatre symphonies de Brahms sont très en-dessous du reste de sa production. Qu’on ajoute le Concertgebouw(avec n’importe quel chef), et alors là, bonjour les écrase-merdre, poum poum poum, c’est de la musique pour les éléphants d’Hannibal.
Et ben non, Johnny. Ce qu’on ressent, on le pense avant de le dire, car sinon comment le dire? Et puis on peut aussi s’observer ressentant et pensant. (Chaloux)
Oh là là. Un peu de spontanéité, tu veux ? Je pense, donc je chois. Poum.
Je crois, u., que l’article 20 découle de l’imprécision (vaghezza) du paragraphe 3 de l’article 19.
Le fait que tu insistes n’y change rien. Modeste, on te dit…
NEWS
Sonia Rolland, Ophélie Winter, Mathilda May, entre autres, ont signé la pétition «France, ressaisis-toi!»
Lancée par l’élu socialiste Steevy Gustave (adjoint au maire de Brétigny-sur-Orge), elle dénonce la banalisation du racisme, traduite par des «dérapages» verbaux à l’encontre de la ministre.
Suivons les signataires : ils sont dans le vrai. Aucun dérapage toléré, sauf verglas cérébral de l’extrême goitre.
Chaloux se prend les pieds dans le tapis : on ressent avant de penser.
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