Amaury Nauroy, lanterne inspirée des rondes de nuit
D’un côté, un jeune auteur parfaitement inconnu dont c’est le tout premier livre. De l’autre, des auteurs très connus surtout là-bas, sur l’autre versant de la frontière, en Suisse, une contrée exotique pour tant de Français. Entre les deux, la littérature vécue comme une passion. De ce croisement est né l’ouvrage le plus original, le plus inattendu, le plus fin de cette rentrée, laquelle compte comme chaque année à la même époque une douzaine de bons livres mais aucun qui s’impose. On n’en voit guère qui ait la qualité de Rondes de nuit ( (288 pages, 24 euros, Le Bruit du temps), en librairie depuis un peu plus d’un mois mais si discrètement, à l’image de l’auteur et de l’éditeur.
Un titre pareil fait immédiatement penser au tableau de Rembrandt exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam, et pour cause : un détail de La Ronde de nuit (1642) figure sur la jaquette, son nombre d’or où apparaissent une petite fille symbolisant Saskia, l’épouse du peintre, entourée des mousquetaires d’une compagnie de la milice bourgeoise de la ville et d’arquebusiers, menés par leur capitaine Frans Banning Cocq. Mais n’allez pas croire qu’il s’agirait là du travail d’un historien de l’art à cette oeuvre entièrement voué. Difficile de qualifier un tel livre car il ne relève d’aucun genre canonique : on y trouve du roman, de l’essai, du reportage, de l’enquête, de l’anecdote, du portrait, de la poésie et même du polar à l’occasion d’un fait divers criminel. On pourrait dire à l’instar de l’éditeur qu’il s’agit d’un recueil de proses mais la fragmentation et la discontinuité que cela suppose induirait le lecteur en erreur. Disons : un récit, faute de mieux.
Amaury Nauroy (Vernon, dans l’Eure,1982) a tout fait avec, pour et autour des livres : libraire, éditeur, bibliothécaire, attaché de presse, correcteur, nègre à l’occasion, et pourquoi pas visiteur de grand écrivain. Ne lui manquait plus d’en écrire un, enfin. Ca lui a pris dix ans. La durée n’est jamais un indicateur de qualité ; elle évoquerait plutôt le labeur, la difficulté ; il faut bien du talent pour faire oublier l’effort. Le cas, ici. Toutes ces années à lire et écouter afin de tisser un éloge de la littérature, de la poésie, de l’amitié littéraire d’une beauté à couper le souffle. Car son goût de la langue, sensuel, charnel, sensible, ne l’a pas pour autant confit dans le respect en dépit de sa capacité à admirer. Sa liberté est totale lorsqu’il s’en prend à « la prudence helvétique », à l’épaisse haine romande des Bernois, au goût du méchant complot anti-parisien. Rien ne bride sa fantaisie, pas même l’aura d’un maître devenu un ami. Sous sa plume, un mot en rencontre souvent un autre pour la première fois, du moins veut-on le croire tant l’osmose est magique. De l’élocution de Jacques Chessex si pathétique, décrit en « vieille tortue précautionneuse », il rapporte :
« A chaque phrase, la Suisse tumultueuse qu’il racontait me sautait au visage, comme un dieu-chat »
Le récit, dont il est le narrateur et personnage principal, déroule de bout en bout sa passion pour la fiction et la poésie de la Suisse romande depuis l’après-guerre. Il les a tous lus et relus, les Gustave Roud, Philippe Jaccottet, Jacques Chessex, Anne Perrier, Charles-Albert Cingria sans oublier bien sûr, en amont, Ramuz le patron. Plusieurs avaient leur éditeur en commun, le fameux Henry-Louis Mermod, largement abordé, ainsi que leurs amis peintres. Amaury Nauroy a rendu visite aux vivants pour évoquer les morts en leur souvenir radieux, quitte à « passer de l’autre côté de l’époque, rejoindre une scène légendaire où les poètes existent » jusqu’à tirer de leur commerce un éclairage fut-il partiel sur « la mentalité poétique de l’époque », manière de prendre le pouls de cette famille d’esprit.
Désormais éclairé, il nous éclaire sur ce milieu romand, dont une partie s’est transporté du côté de Grignan, comme s’il portait la lanterne dans le tableau. On y est avec lui, de plain pied dans le motif. On s’étonne avec lui de constater la présence de barreaux à la fenêtre qui fait face au bureau de Ramuz. Son empathie est contagieuse. Tant et si bien que, même les lecteurs qui ne savent rien de ce monde-là seront touchés et emportés par le tableau de leurs existences quand un écrivain d’une reconnaissance si fraternelle s’en fait le resusciteur. Au-delà de l’hommage parfois critique, sinon féroce dans les à-côtés de certains portraits à l’acide de quelques dynasties lausannoises, ou dans l’ironie moqueuse par laquelle sont évoquées « la jaccottisation des cercles littéraires et la bouviérisation de l’université de Lausanne », Rondes de nuit a les accents universels d’un roman d’apprentissage, au plus près et au plus profond de l’intime expérience des œuvres et des leçons de vie qu’elles prodiguent parfois à ceux qui les y cherchent.
Voilà tout ce que l’on déguste page après page dans ce récit vif et profond, composé dans une langue splendide, avec le goût du détail cher à Cingria, l’inimitable façon qu’avait Ramuz de métamorphoser le Valais en une haute vallée de l’Inde, le réenchantement des routes du Haut-Jorat par Roud, toutes choses racontées à la lumière d’un clair-obscur diffusé par la carte postale d’un tableau hollandais, posée sur le bureau de l’auteur, l’écrivain Amaury Nauroy. Pour en avoir fait son grigri, il a fini par y voir une mystérieuse et inexplicable ronde de poètes emmenée par le plus invisible des personnages de la scène, celui dont on ne voit que l’oeil, le reste étant dissimulé par l’épaule gauche du porte-enseigne, l’oeil d’un certain Rembrandt…
(« La Ronde de nuit », 1642, huile sur toile de Rembrandt, Rilkjsmuseum, Amsterdam ; » l’oeil de Rembrandt dans le tableau » détail de la Ronde de nuit »)
1 013 Réponses pour Amaury Nauroy, lanterne inspirée des rondes de nuit
Intéressant. Envie de lire ce Nauroy.
« Ramuz le patron ». Ramuz cité à trois reprises. On avait bien fait ici d’anticiper l’affaire, pas vrai ? Comme quoi Passoul ne perd jamais le nord pour garder en son sein des brebis souvent écervelées. Trop fort…, le coup de Nauroy ! Bravo, maestro !
merci » Passou »
Revoir le Film de peter Greenaway – Ronde de nuit .
En 1642, le peintre Rembrandt accepte une commande : un portrait de groupe de la milice civile d’Amsterdam. Prouesse esthétique, ce tableau intitulé La Ronde de nuit recèle un certain nombre d’énigmes à partir desquelles Peter Greenaway signe ce film éblouissant de maîtrise technique (en particulier par sa dextérité à restituer les éclairages du maître hollandais) où se superposent trois niveaux de lecture.
D’abord, une biographie de l’artiste axée sur ses trois femmes et sur la déchéance sociale dont il fut victime, riche collectionneur d’objets précieux brutalement discrédité et jeté dans la misère. Ensuite, un décryptage de la toile, selon des hypothèses fictives qui soupçonnent Rembrandt d’y avoir dénoncé un crime et accusé les douze familles ploutocrates qui régnaient alors sur Amsterdam, cité de toutes les corruptions.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/cinema/article/2008/02/26/
Le temps vient , il suffit d’attendre : ce tableau… ce billet… Joie.
1 lien et une indication pour une modération, rien qui justifie. Voyez le Peter Greenaway – Ronde de nuit – si vous ne l’avez pas déja vu.
suite du commentaire en attente ( hors sujet du livre qui emprunte l’intitulé du célèbre tableau);
« Enfin, une réflexion sur le rôle du sexe et de l’argent dans l’art, la subversion de l’artiste et la vengeance des puissants, la valeur historique d’une oeuvre picturale témoignant des vices d’une époque, et l’idée (audacieuse) d’un Rembrandt inventant le cinéma. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/cinema/article/2008/02/26/la-ronde-de-nuit-meurtre-dans-un-tableau-hollandais_1015846_3476.html#Y5j6P73skEVuldvA.99
J’aurai ce livre vendredi. Il n’est pas en rayon. Ce que c’est que cette discrétion…
Ramuz a du écrire quelque chose sur le Rhône, bien en amont du lac. Au déboucher du Leman, un peu plus loin, il présente des paysages sauvages, du fleuve que ne canalisent que des berges parfois hostiles, et fabuleuses.
Je ne lirai pas.
Je n’ai pas de bon contacts avec les Amaury, les Maurice etc… Ce n’est pas maintenant que ça va changer. Je passe.
Paul Edel dit: 25 octobre 2017 à 19 h 08 min
Intéressant. Envie de lire ce Nauroy.
–
Relisez plutôt des classiques. Ce sont des valeurs sûres. Là on ne sait pas. C’est risqué.
Il suffit d’attendre quoi, Christiane ?
Dites tout de suite que les écrivaines allemandes ne vous plaisent pas. Et on aura fini.
L’histoire du Tableau , étonnant que l’auteur n’ait pas cherché à en savoir plus et s’il a effectué les recherches sommaires le concernant s’est-il attaché à l’idée somme toute réconfortante d’y pecevoir une assemblée de poètes .
http://mybazart.canalblog.com/archives/2010/10/21/19389978.html
percevoir.
Ramuz a du écrire quelque chose sur le Rhône,
et c’est quelque chose qui est très émouvant.
« D’où je suis à présent, je regarde tout le temps le Rhône. »
Quelle poésie ! Il est pardonnable, on ne construisait guère à cette époque que de l’humain pour de l’humain, ni trop under ground ni trop en hauteur ( si on excepte les cités, les corons, les bidonvilles, les lieux infects), les sentiments circulaient empruntant des voies régulières avec quelques dérogations pour ceux qui aventuriers ne se fixaient que difficilement à un port unique.
Rien ne naît que d’amour, et rien ne se fait que d’amour ; seulement il faut tâcher de connaître tous les étages de l’amour.
http://www.lexpress.fr/culture/art/un-chanceux-passe-toute-une-nuit-avec-un-chef-d-oeuvre-de-rembrandt_1914279.html
Il s’appelle Stefan Kasper, est âgé de 33 ans, et travaille comme professeur de dessin dans un collège proche d’Amsterdam. Parce qu’il était le 10 millionième visiteur du Rijksmuseum depuis la réouverture du fameux musée néerlandais en 2013, il a décroché la timbale. Dormir comme à l’hôtel face au chef d’oeuvre de Rembrandt, La Ronde de nuit.
Passou sort sa carte maitresse ? Et quoi, rien sur le film épatant de Dupontel, qui parachève le couronnement du Goncourt 2013 ! Et qui me donne envie de lire le roman de Pierre Lemaître. En plus, le Lutetia y tient une place importante…
« il ne relève d’aucun genre canonique : on y trouve du roman, de l’essai, du reportage, de l’enquête, de l’anecdote, du portrait, de la poésie et même du polar à l’occasion d’un fait divers criminel. »
Ben si, c’est du Joyce halor…
« Ramuz a du écrire » (lvdlb) Oui, cela s’appelle Le « Chant de Notre Rhône ». A comparer avec « Une Province qui n’en est pas une » et à croiser avec l’autobiographique et amusée « Découverte du Monde » pour bien cerner la géographie mentale du Bonhomme. J’ai évoqué ailleurs « Paris, Notes d’un Vaudois »
N’allez PAS croire
Il FAUT bien du talent
(EN) une haute vallée de l’Inde (?)
…
…en attendant, d’être, plus riche, que les les riches en comptes en banque,…
…
…je ne lirais pas ce livre, pour en rester blaser, » d’humanismes soumis « ,…
…ce livre,comme dans une séries, pour soumettre la liberté littéraire,!…
…
…des idées panoramiques,…etc,…
…savoir sortir, de son cocon, et s’absorber, en ses suites de nuits, bacchanales,!…
…à tout mes suisses,….changer de mentalités, pour nous changer,l’Europe des affaires à mentalités diversions toutes » juives « ,…
…un bilboquet, rien que littéraire,…
…attention aux doigts,…gags sur gags,…hisser, haut, le nationalisme, des » libertés » toutes,…
…
…et c’est encore gratuit,!…normale,…
…des fruits, pour se décorer, son mobilier,…etc,…
…Ah,!Ah,!….
« Voyez le Peter Greenaway – Ronde de nuit – si vous ne l’avez pas déja v »
J’ai vu dans le temps ce film de Greenaway. Très mauvais, dans mon souvenir. Après une certaine époque dédiée au génie, Greenaway (Meurtre dans un jardin anglais, le Ventre de l’architecte…) s’est affaibli considérablement.
C’est culotté d’écrire sur Rembandt, vu les antécédents. Ne serait-ce que Claudel qui y revient souvent, en livre ou dans son Journal.
Et dans « L’Oeil écoute », me semble-t-il, de très belles pages sur les Flamands…
Attendre quoi ? mais ce livre en union avec cette toile ! L’aventure de Stefan Kasper me fait rêver : inouï !
Oui, la carte maîtresse de Passou et quelle carte ! Une toile insolente censée rendre hommage à la discipline de ce groupe de militaires de cette compagnie portant casques, piques, mousquets et bannières. C’est une folle confusion que j’aime beaucoup dans une toile où les vernis s’assombrissent d’année en année et donnent une impression de nuit.
Le livre, j’ai hâte de le découvrir, le billet donne envie.
Merci Errata
Jazzy, Au revoir là-haut, ça vient. Sévère, la presse intello cinéphile.
@Delaporte dit: 25 octobre 2017 à 22 h 51 min
je ne crois pas, à bien lire et relire ce billet que ce soit un livre « sur Rembrandt » mais en rapport avec cette toile par des sortes de racines, une émotion qui a cheminé et qui, semble-t-il, plonge dans la lecture passionnée de « Gustave Roud, Philippe Jaccottet, Jacques Chessex, Anne Perrier, Charles-Albert Cingria sans oublier bien sûr, en amont, Ramuz « pour tisser un éloge de la littérature, de la poésie, de l’amitié littéraire d’une beauté à couper le souffle » dans un « récit vif et profond, composé dans une langue splendide ».
Je m’attends à de l’inattendu, de l’imprévisible.
« Sévère, la presse intello cinéphile. »
Mais Télérama a mis une bonne note.
@Petit Rappel dit: 25 octobre 2017 à 23 h 20 min
Dans ce livre de Claudel, sur ce tableau :
« Un arrangement en train de se désagréger, mais c’est là avec évidence, toute l’explication de la Ronde de nuit. Toute la composition d’avant en arrière est faite sur le principe d’un mouvement de plus en plus accéléré, comme d’un talus de sable qui s’écroule. Les deux personnages du premier plan sont en marche, ceux de la seconde ligne ont déjà mis le pied en avant, […] elle sert pour ainsi dire de balancier et de régulateur latent à ce mouvement qui anime l’ensemble. […] le tambour, l’aboiement du petit chien, cette parole sur la lèvre fleurie du capitaine Cock, cette conversation d’œil à œil entre les témoins de droite, ce coup de fusil et celui, futur, que l’arquebusier de gauche empile précautionneusement au fond de son arme. On part !»
Merci de ce … grand… rappel !
Mais sur Au revoir là-haut de et avec Albert Dupontel, Libé est plus dur :
«En dépit d’une direction artistique qui s’est sûrement donné beaucoup de mal, le film s’encroûte inexorablement en une lourde sarabande de masques percés de regards effarés […]. Mais la pesanteur illustrative cloue le film à son destin d’album surchargé et inutile.»
Aujourd’hui, une immense disparition :
Très mauvais, dans mon souvenir.
je n’en garde pas le même, beaux éclairages, mmise en scène rare et chère, chatoiement d’une reconstitution artistique qui laisse évidemment ouverte la critique quant à l’authenticité des détails et de la trame. Un esthétisme revigorant.
…
…des écrivains,…pour des morts, à vernir de leurs vivants,…
…vous dites, façons sarcophages, au préalable, les bandelettes aux milles parfums pour embaumer, les profils aux profits, pour les lucres outre-tombe, avec,…
…bien, entendu, sans partages aucun,…
…que diable, ou en somme nous, d’être, évincés, mais, de quoi, à la réflexion,…
…que des coïncidence disparates,…
…à nous relever les filtres aux défis,…Ah,!Ah,!…
…etc,…
Certes, Passou, deux, trois critiques fort distingués (Le Monde, Libé, les Inrock) ont fait la fine bouche devant « Au-revoir la haut » mais la presse en général lui a donné quatre étoiles six cinq et surtout le public, 4,3/5, selon le baromètre allociné. Film généreux, intelligent, populaire au bon sens du terme, qui nous relie au plaisir cinématographique du cinéma d’avant la Nouvelle Vague, tel « Les enfants du paradis » de Carné et Prévert. J’imagine que le livre de Lemaitre, de même, renouait avec le plaisir romanesque d’avant le nouveau Roman ? A bientôt ici bas, pour en parler…
Ok
Court, votre message du 25 octobre 2017 à 22 h 33 min
Oui, vous pouvez le lire en ligne, voir lien posté à 21h18
Cette scène du tableau de Rembrandt, allégorie de la formation d’une troupe, me fait penser à Hamlet et les Comédiens, mais aussi, au cercle des Poètes de Cyrano…
Ce tableau, 1647, – de commande- situe l’action autour d’un banquet de la garde.
« A bientôt ici bas, pour en parler… »
bas rosis a oublié sa diatribe lors de la sortie de livre « au revoir la-haut ».
On était d’accord,pourtant, cet appel à maman était un peu forcé.
L’auteur dit que ce film est » différent » de son roman. Et qu’il ne voit plus ses personnages que sous les traits de Dupontel.
Il me suffit de me rappeler que Lemaître s’était moqué de deux lectrices, un peu paumées, à la recherche de leurs » chers disparus » qui avaient pris son bouquin pour un livre d’histoire…
«C’est culotté d’écrire sur Rembrandt…»
Pas tellement car c’est une valeur sure, comme Beethoven d’ailleurs ; des baleines échouées sur la plage : des gigantesques garde-manger, dirait Savinio,
Edward Hopper :
Fats Domino :
« cet appel à maman était un peu forcé. »
Je ne m’en souviens pas, LVDLB. Mais ça ne figure pas dans le film où les scènes de guerre sont superbes !
et aurait du s’intituler » rondes de jour »
Voilà un film que bérénice pourra certainement voir dans sa lointaine province cinématographiquement défavorisée ?
rhôôô
-Ce tableau, 1647, – de commande- situe l’action autour d’un banquet de la garde.
-Rembrandt, une valeur sûre, des baleines échouées sur la plage : des gigantesques garde-manger, dirait Savinio, (qui se goinfre)
– » Prévert est un con »
– Renato Savinio aussi, on dirait.
Pauvre fille !
😉
pauvre de moi ! les zanathèmes de renata sont parfois d’une insupportable légèreté.
John Lennon, Imagine :
«pauvre de moi !”
Vos frustrations ne peuvent que m’amuser…
@la vie dans les bois dit: 26 octobre 2017 à 7 h 58 min
Hamlet et les comédiens… Brillant !
Au revoir là haut est effectivement au programme, Jazzi.
renato, vos « désirs » sont à votre image.
vous vous aimez beaucoup et en même temps, vous êtes un crétin omniscient qui s’ignore.
A demain ?
Ne soyez pas non plus trop bridé ; mais laissez votre discernement vous guider. Réglez le geste sur le mot, et le mot sur le geste, en vous gardant surtout de dépasser la modération de la nature. Car tout ce qui est forcé s’écarte du propos du jeu théâtral, dont le but, dès l’origine et aujourd’hui, était et demeure de tendre pour ainsi dire un miroir à la nature[2], de montrer à la vertu ses traits, au ridicule son image, et à notre époque et au corps de notre temps sa forme et son effigie. Or l’outrance, ou l’insuffisance, même si elle fait rire l’ignorant, ne peut manquer d’affliger les gens de goût ; et l’opinion d’un seul d’entre eux doit plus compter pour vous que tout un théâtre des autres. Oh! j’ai vu jouer des comédiens, que j’ai entendu d’autres célébrer hautement, et qui, je le dis sans blasphème, n’ayant ni accent de chrétien, ni démarche de chrétien, de païen, ou même d’homme, se pavanaient et beuglaient de telle façon que je les ai crus fabriqués, et d’ailleurs ratés, par quelque médiocre apprenti de la nature, tant ils singeaient abominablement l’humanité.
Hamlet.
« … un crétin omniscient qui s’ignore »
Qui peut garantir que j’ignore le crétin qui est en moi ? une pauvre frustrée ?
Hamlet et les comédiens… Brillant !
cricri, elle va aller en Pologne.
tss tss renato, triple buse, vous me faites perdre un temps qui ne vous appartient pas !
A demain, je file.
Frustrée et mufle.
L’omniscience ne prévient de rien et surtout pas de la fatuité et de tout ce qui l’accompagne, il faudrait pouvoir peindre mais sûrement l’a-t-on tournée, des exemples, des références, des noms, balance ton fat?
sniff, elle s’efface avec son cortège de qualités
A bientôt ici bas, pour en parler…
tu rêves à cocto quand qui répondait à ‘un ange passe’ dit dans sa compagnie par un ‘quon l’atrappe queuj lhancule’
balance ton fat
si yest joufflu..
Mais Télérama a mis une bonne note
..havec le temps il les révise baroz..que de ‘navets’ devenu culte qu’ils ont réévalué..et tu vas voir que la note à tarentino va baisser..des faux culs
son nombre d’or où apparaissent une petite fille symbolisant Saskia
le nombre d’or..une mesure de zingueur lassouline
jusqu’à tirer de leur commerce un éclairage fut-il partiel sur « la mentalité poétique de l’époque », manière de prendre le pouls de cette famille d’esprit
hen voilà du clair obscur de chandelle dans l’cul..
bouguereau, la vieille taupe fatiguée, nous ressort ses zobsessions, quelle calamité !
je n’en garde pas le même, beaux éclairages, mmise en scène rare et chère, chatoiement d’une reconstitution artistique qui laisse évidemment ouverte la critique quant à l’authenticité des détails et de la trame. Un esthétisme revigorant.
Delaporte, je tenais à préciser que ce qui précède est un faux, vraisemblablement on le doit à » L’ami » qui ne m’a pas sauvé la vie et qui me phagocyte.
Elle nous a déniché cette histoire de ce 10 millionaire Stefan Kasper qui […a profité de la grande liberté qui lui était laissée pour se mettre à son aise, faire des selfies et se promener en caleçon et chaussettes dans les pièces vides du musée, avant de déguster son dîner concocté par un chef étoilé]. Sympa d’auant qu’on voulait ajouter que le musée l’avait averti que sa nuit se passerait quand même sous l’oeil permanent de plusieurs caméras de VS, faut quand même pas charrier. D’autant qu’on a vu des gens pisser sur des tableaux dans une crise de somnambulisme ou de sommeil paradoxal… Je sais pas si sa nuit fut si merveilleuse que ça, tous comptes faits, ni même si j’aurais aimé être à sa place… Je pense que non.
Mais voilà que ce matin, rhhhôtt, elle est repartie dans sa misère habituelle, à injurier tous azimuths, ça devait carburer depuis pas mal de temps qu ec’était le calme plat…
Nous fait vraiment pitié depuiss des plombes, c’te fille lâ. Rechute toujours, jamais guérie, mauvais p… d’génie des bois maléfique qui l’entraîne et la dépouille et l’escarbouille et la bistrouille. Comment faire pour la désenvoûter ? C’est qu’l veux pas, en plus. Réfléchissons.
BJ à toussent, à celzéceux notam’ qu’en ont attrapé des vertes et des moins mûres, ce matin. On compatit un brin.
JJJ
Vivre quelques heures, dans un musée aimé, la nuit… Le lit de camp c’est en trop. Il faut pouvoir marcher, déambuler, s’arrêter, écrire, fixer, se rapprocher, s’éloigner. Marcher dans le silence et la solitude de ces enfilades de toiles sur ces parquets cirés. s’arrêter de temps à autre près d’une fenêtre, regarder la ville, la nuit. Revenir à certains tableaux , sculptures dont celui-ci. Un éclairage doux. La pénombre oblige à être inventif. Poser le rai de lumière sur une toile, le déplacer. oui, il reste à découvrir, à méditer.
Pour le reste… Elle est noria et dans son mouvement circulaire l’eau claire vient parfois à manquer…
Au revoir là-haut
Je n’ai lu le livre que récemment et je pense que je n’irai pas voir le film parce que le roman m’a déçue car je crains qu’il n’amplifie ce qui m’a gênée dans le roman
En fait à mes yeux celui-ci pâtit d’être un mxiage artificiel de trois histoires qui auraient du faire chacune le sujet d’une œuvre distincte, sollicitant le lecteur de manière différente :d’abord celle qui sert de fil directeur au récit ,celle d’une amitié singulière entre deux survivants de la grande guerre ;un récit délicat et émouvant généré par les ravages de la grande guerre, qui s’inscrit comme la toile de fond de deux autres histoires qui , elles, relèvent d’un registre de lecture different , et dans lesquelles les deux personnages principaux sont artificiellement installés
Par sa nature, par la posture dans laquelle elle place le lecteur, la narration piquante de ces deux escroqueries, qu’on suit avec l’intérêt porté habituellement aux ragots politico–financiers, pollue l’empathie que sait susciter l’auteur en nous associant aux émotions et aux chagrins qui jalonnent cette amitié
Je tenais aussi à demander à tout hasard au sein de cette honnête assemblée au cas où elle aurait connaissance de l’identité du taré ou du tuteur en charge de le surveiller, encadrer remédier à ses accès de folies de brutus qui régulièrement s’en prend à la à la carrosserie de mon véhicule de se signaler afin que je ne me vois pas dans l’obligation de faire appel à ma société d’assurance, les revenus de base des intervenants qui ne devrait pas se voir amputer de plus de 1300 euros pour vandalisme réitéré, ce qui ne devrait pas constituer pas un gros malheur dans leurs comptabiltés de bourgeois lettrés et responsables quand ils sont tuteur de tels psychotiques et sachant qu’ils débloquent des fonds pour satisfaire leurs envies érotiques ou couvrir des choses peu avouables et qui si down by law ne supportent aucune critiques ni ne risquent de poursuites judiciaires, ceux-ci de par de leur positions hiérarchiques étant assurés du silence de ce que pent assimiler à un passe droit , une malhonnêté, du mépris pour ce qu’il considère comme légitime (droit de cuissage compris) , le vandalisme émanant de tarés de bonnes familles qui semblent en tout cas inattaquables et les psychiatres ont du mal à endiguer qui plus est les violences diligentées voire commandées en utilisant le chaînon défaillant qui pour pallier à sa laideur et illustrer pour pallier ce qui remplace la force intelligente, l’utilise en vue d’obtenir quelques marques affectives dont la carence a fini de le rendre dangereux, compense ce manque pour affirmer un force brutale et empreinte d’une certaine lâcheté en répondant à des ordres injustifiés pour faire taire ceux qui écœurés par une corruption tentaculaire impliquant nombre de sommités régionales au minimum et pouvoirs satellites ne se résoudent pas au silence . Ta mère, la pute.
Les trois dernières lignes du billet (l’œil de Rembrandt) n’évoquent-elles pas également celui de Henry-Louis Mermod , cet éditeur-mécène qui non seulement permis à ces poètes d’être connus, édités mais aussi aux artistes d’être exposés dans sa galerie à Lausanne ? Un lien entre écriture et art, une autre ronde de poètes et de palettes…
DHH,
je comprends votre réticence mais un des deux personnages, défiguré par la guerre ne pouvait plus revenir à sa vie antérieure. Des chemins de traverse, des masques s’offraient à lui. Pierre Lemaître l’a installé dans cette escroquerie macabre jouant avec le chagrin des veuves et des mères. Dupontel arrivant avec une caméra dans ce bourbier de l’après guerre a dû se faire violence pour gagner en gravité, un contre-registre dans sa création. Je n’ai pas vu le film. Le roman m’avait glacée.
En fin de compte je crois que pour le moment je préfère la mélancolie turque à l’exotisme suisse et que je lirai plutôt « Istanbul. Souvenirs d’une ville » de Orhan Pamuk présenté à côté dans ‘Hüzün ou la mélancolie turque’.
Et puis « du roman, de l’essai, du reportage, de l’enquête, de l’anecdote, du portrait, de la poésie et même du polar » ça fait salade composée avec trop d’ingrédients, ça devient indigeste.
Par ailleurs, si j’aime beaucoup le tableau de Rembrandt, je ne vois pas l’intérêt de coucher devant, surtout sur un lit de camp ! Bon apparemment il y avait aussi un bon repas et surtout il pouvait déambuler tranquillement dans le musée, ça c’est un grand plus tant c’est vrai qu’à présent les musées deviennent infréquentables tant il y a de touristes qui font rideau devant les œuvres (enfin la Ronde de nuit, c’est pas la Joconde, au moins il y a de quoi voir même avec une multitude…).
Quant à revoir le film de Greenaway, alors là, tout de suite, avec grand plaisir et je crois que si je cherche bien j’avais dû le copier.
Lemaitre est un bon cuisinier au sens de Brecht.il met les ingrédients qu’ il faut pour faire plaisir. la guerre 14 ça marche bien.mais il vaut mieux relire Dorgeles et Remarque qui ont vecu dans les tranchees plutot que ce roman calqué sur les fictions tv haut de gamme.
sur l après guerre lire Aragon et le Drieu de Gilles tout est dit de l interieur et pas de l extérieur.
@Paul Edel
vous ne citez pas Henri Barbusse ;simple omission ou intention particulière ?
sur Aragon et Drieu vous avez mille fois raison.
Car évidemment le mal-etre d’Aurélien, survivant certes resté entier, mais qui ne sait plus vraiment qui il est , en dit peut être plus sur les difficultés de vivre après les tranchées que le malheur évident, déchirant et culpabilisant d’une « gueule cassée »
Je n’ai pas lu le livre, DHH et Christiane, mais le film m’a beaucoup plu. Pas glaçant, plutôt burlesque et émouvant : j’y ai été de ma petite larme…
On pourrait en parler dans le prochain billet de Passou ?
Comment vous convaincre d’aller le voir ? Peut-être avec cet extrait de la critique de Khadija Moussou, dans « Elle » : « C’est beau, c’est drôle et c’est même sombre par moments. On serait presque tentées de préférer le film au roman. »
Qui a tué Kennedy ? La question refait surface aujourd’hui, avec des échafaudages machiavéliques encore pires que la version Oswald :
« Certains assurent encore que c’est la First Lady elle-même qui aurait assassiné son président de mari. Assise juste à côté de lui dans la décapotable qui traversait les rues de Dallas le 22 novembre 1963, elle aurait eu à la main un petit revolver soulignent les complotistes. Car sur les images de la mort de JFK on voit de la fumée près de la tête du président. Rien à voir avec une cigarette que Jackie fumait à ce moment-là. Non, pour les théoriciens du complot, la fumée est due à une explosion caractéristique après un coup de feu tiré par Jackie. »
Drieu la Rochelle a également écrit sur 14-18, guerre qu’il a faite. Il raconte un peu cela au début de « Gilles », notamment.
Une autre hypothèse, qui devrait inspirer D :
« Kennedy a-t-il été assassiné parce qu’il s’apprêtait à révéler l’existence des extraterrestres ? »
Le livre le moins niais sur l’assassinat de Kennedy c’est celui de James Ellroy, « American tabloïd ». Il est inrésumable en deux lignes, mais il donne une idée du « complot ».
Il y a aussi une théorie qui évoque un certain parapluie lanceur de fléchettes :
« Mieux que le parapluie bulgare, dont la pointe empoisonne celui qui s’y pique, le parapluie lanceur fléchettes empoisonnées… C’est l’une des hypothèses évoquées par les théoriciens du complot pour justifier l’assassinat de JFK. La raison ? La présence sur les images du passage du convoi de JFK dans les rues de Dallas d’un homme habillé de noir, parapluie à la main. Un parapluie qu’il va ouvrir puis refermer. »
DHH Barbusse bien sur! et aussi Maurice genevoix,ilpresinnant, et d’autres du côté francais.mais sur le thème du délicat « retour au civil » Drieu et aragon restent magnifiques.
Cette histoire Kennedy ressemble à un enfumage total de la part des Américains, un vrai conte de Noël.
Dans « Gilles », les premières pages du « retour au civil » restent en effet formidables. Elles ont beaucoup inspiré des romanciers plus jeunes.
Et pourquoi pas une vengeance conjugale :
« Joe DiMaggio aurait-il cherché à venger son grand amour ? Certains théoriciens du complot l’assurent. Selon eux, le joueur de Baseball, époux de Marilyn Monroe, qui a eu une relation avec le président américain, aurait commandité l’assassinat de John F. Kennedy, ravagé par la mort de son épouse en 1962. »
Ou alors, encore plus grotesque, le manque de sucre :
« Non Lee Harvey Oswald n’a pas tué Kennedy sur les ordres de la CIA ou de la Mafia. S’il a tué Kennedy, c’est parce qu’il était en manque de sucre et donc psychologiquement dérangé. C’est l’une des théories développées dans Who Shot JFK ? : A Guide to the Major Conspiracy Theories, un ouvrage paru en 1993. Cette théorie se base sur le seul fait que le tueur désigné aurait bu une boisson très sucré juste après avoir tiré sur le président ! Signe d’une addiction certaine. »
Delaporte, croyez-vous que les extraterrestres utilisent du 6,5×52 à 10,37 grammes ?
On rigole, on rigole… mais tout de même, un homme est mort, assassiné. On a tout fait pour ne pas élucider l’affaire. Toutes les responsabilités ont été niées. Et on a donné tout ça à gober au public ! Depuis cinquante ans, on se fout littéralement du monde. Il était temps de déclassifier les documents, encore que cela ne donnera certainement rien de nouveau. Tout est under control !
« Delaporte, croyez-vous que les extraterrestres utilisent du 6,5×52 à 10,37 grammes ? »
Et vous ???
Delaporte, je vais vous livrer un indice et je me tairai définitivement sur le sujet : mai 61.
« Il était temps de déclassifier les documents »
Si c’est pour voir ce que tu en fais, ce n’était pas nécessaire, Delaporte !
Bientôt Delaporte va nous affirmer que c’est Polanski qui a assassiné Kennedy
ici, même les moutons rigolent
Claude Maudu.. ancien élève de… (from Wales)
Ce soir je mange du jambon.
« Si c’est pour voir ce que tu en fais, ce n’était pas nécessaire, Delaporte ! »
Insolent Jacuzzi ! Je faisais juste un tour d’horizon pour montrer la débilité humaine, ne me faisant pas d’illusions sur la déclassification de ces documents. Jacuzzi, vous êtes sans doute de ceux qui croient que c’est Oswald, l’assassin, peut-être à cause d’un carence en sucre ? Grand bien vous fasse, mon cher Jacuzzi !!!
Paraît que Mme Hidalgo va bientôt devoir rendre les sous.
Le magazine Capital donne les preuves, selon lesquelles mme Hidalgo a piqué dans les caisses.
ce soir je mange une soupe de courge en sachet.
Le service d’ordre, musclé et peu civil, ne rigolait pas: on se serrait cru en bas des marches du Bunker de la Croisette,
c’est mon truc en plumes : on se serrait crus, et moi, je jubile.
je connais bien ma part de crétinerie ; ai beau l’apprivoiser elle ressurgit régulièrement en force.
Vais vois The square. Risque de ressortir cuite.
Connais bien la ronde de nuit, les diagonales, les lignes de force le ‘ti ange lumineux un peu décentré : le grand capitaine bien centré lui.
je lis cela, c’est une critique dans le Figaro
la confiance suppose le don le plus innocent et le plus entier la confiance suppose le don le plus innocent et le plus entier
et je sais que cela ne marche pas.
vaut mieux essayer avec sa carte gold qu’avec son cul.
Manger de la courge, ce n’est pas du cannibalisme ?
non pack elle est moulue ; pas en pleine forme.:-)
🙂
mais c’est vrai que, lorsque je jubile à « on se serrait crus » parfois, je m’inquiète.
vous me distrayez de mon repassage, bande de distrayeurs
La ronde de nuit : mais de quoi parle ce livre ? Pas compris le boss sur le coup. Peut être une invitation à feuilleter l’ouvrage ?
Delaporte, ou d’autres, auriez-vous la bonté de traduire ceci le plus exactement possible :
« With properly bulleted ammunition, the 6.5×52mm Carcano is an effective deer cartridge up to about 200m (220 yards). However, the standard Italian service round used an unstable round-nosed bullet with a propensity to tumble, whether hitting soft tissue/ballistic gel or harder material such as bone. »
@11.01 … ou bien alors, être nuitamment invité à déambuler aux chandelles par de vieilles parques vénitiennes qui détiendraient les clés du musée (comme dans ce merveilleux film poétique italien)…
@ DHH, quel dommage… Oubliez le livre (dont vous parlez de manière tout à fait avisée, OK trois en un) et allez voir le film, laissez vous émouvoir. La fin du roman était ratée et ridicule. Le film propose un happy-end de rechange qui passe très bien, comme il sied à un grand film populaire. Il a oublié du roman tous les détails qui en faiaient l’intérêt, les personnages secondaires, et cela rend plus encore attendrissants tous les détails en filigrane que le cinéma ne peut point donner, car ils reviennent en force en nous autres lecteurs. Bref, je n’ai pas boudé mon plaisir, qui nest d’une autre nature. De surcroît, tous les comédiens sont formidables…, j’avoue ne pas être très exigeant vu mon peu d’assiduité au cinéma. Et je vais sans doute me passionner par les futurs « débats » suscités par ce film.
Une ronde de Cadets d’Aquitaine est en train de se rebeller contre Paris , parait que les parisiens qui n’en peuvent plus, de leur maire ? débarquent à très grande vitesse depuis la gare, en terrain conquis: ils ne s’adorent pas.
Incroyable, la pudibonderie laïque de Conseil d’Etat qui veut qu’on se débarrasse d’une croix catholique sur une statue qui ne gênait vraiment personne :
« Le Conseil d’État a confirmé mercredi l’injonction, prononcée en première instance, de retirer une croix surplombant une statue de Jean-Paul II installée sur une place de Ploërmel, dans le Morbihan. »
Jean-Paul II bientôt image taboue ?
Mesquinerie provinciale et connerie xénophobe font bon ménage chez les nazes fillonistes. Au-revoir là-haut, bonjour là-bas.
Genevoix, Barbusse, Remarque, je veux bien, en n’oubliant pas « Après » pour le troisième, mais il me semble que l’on oublie Vercel et Capitaine Conan, peut-être sojn plus grand roman.
Bien à vous.
MC
JJJ
Oui, JJJ, “La Grande Bellezza” de Paolo Sorrentino, ce film entre rêve et réalité. Je revois ces scènes nocturnes fascinantes où Jep Gambardella/Toni Servillo découvre Rome la nuit : rues, places, fontaines… entre dans ces palais éclairés au chandelier et s’attarde au Palazzo Barberini devant, je crois, la Fornarina de Raphaël, enfin la Villa Médicis où se termine leur fugue à l’aube par cette balade évoquée ici :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19504274&cfilm=210804.html
J’ajoute qu’il faut lire en complément la thèse de Béatrix Pau, Le Ballet des Morts, 1914-1918, qui explique en 2016 bien des choses et fait apparaitre bien des vérités dérangeantes. C’est plus terrifiant que Lemaitre, vu l’échelle étudiée et les abus commis…Et c’est très bien écrit.
MCourt
Christiane, je suis heureux que nous puissions être d’accord sur un film! La Grande Belleza, en voilà un pour lequel j’accepte de rester enfermé pendant deux heures dans une salle obscure.
De même pour Youth.
A combien de calvaires en granit va-t-il désormais falloir enlever la croix, ne serait-ce qu’en Bretagne ? Et la croix sur le clocher des églises ? Cette décision du Conseil d’Etat est folle !
De quoi parle ce livre? D’un gars qui se fout de la gueule d’une bande de poète Suisse?
@closer dit: 26 octobre 2017 à 19 h 05 min
Chic, alors !
La langue française se trouve désormais en péril mortel. »
L’Academie Française
Je vous avais bien dit que c’était super drôle cette histoire d’écriture inclusive.
« Jean-Paul II bientôt image taboue ? »
Il y a des endroits où l’image du pape gentil trône encore sur la commode , à côté de portraits de famille.
Il y a des ondes métamorphiques dans cette idée.
l’Opera del arte est plus cristallin.
Il parait que Paul Bismuth est ébahi par le no-futur, comme doit l’être le président qui faisait de la pub pour les glasses augmentées et flambait à Vegas…
Pour l’instant le projet est limité à une « image » de la Bretagne :
« L’Arabie saoudite met à la disposition des investisseurs une vaste zone de 26 500 km², l’équivalent de la surface de la Bretagne, pour y inventer « l’avenir de l’humanité ». Rien que ça. »
@De quoi parle ce livre?
On a dit: demain.
Ce sera donc, demain, ou après.
pour les lecteurs qui ont bien gardé en mémoire le roman de Lemaitre, quid de cette petite interprète et messagère dans le film entre les deux compères qui fait passer beaucoup de choses de la rugosité de l’ambiguité de leurs rapports (mal rendus dans le film) ? Je ne m’en souvenais pas de ce personnage transitionnel : y était-elle ctte gamine dans le roman, ou est-ce une invention de Dupontel acceptée par Lemaitre ? Dites-moi, j’avoue avoir été troublé par ma mémoire. Merci,
de rien
http://larepubliquedeslivres.com/pierre-lemaitre-arpente-les-grands-cimetieres-sous-la-tune/
@la vie dans les bois dit: 26 octobre 2017 à 19 h 58 min
Les promoteurs du projet ne manquent pas d’envergure idéologique : « La charia et le rétroviseur; le niqab et l’accélérateur; le jilbab et les freins. En octroyant aux femmes le droit de conduire, par une décision souveraine du 26 septembre, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salman (« MBS »), a-t-il soudain marqué l’avènement d’une nouvelle ère? »
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/les-femmes-au-volant-en-arabie-saoudite-le-pays-s-achete-une-conduite_1950899.html
now junior behave yourself
https://vimeo.com/202814275
Langoncet, je vous ai déjà dit que j’ai battu mon record de vitesse, sur un circuit aux US. Et ce n’était pas en Californie.
c’est pour les cinéphiles, amateurs de films un peu popu, un petit rappel:
Court, à 19 h 02 min
je vous avais grillé la politesse, en 2013, déjà ! à propos de cette thèse de B. Pau.
Court, c’était exactement, le 29 août 2013 à 14 h 01 min.
Voyez, à vouloir faire le boursouflé de parisien de l’akademie: des fois, ça foire.
Moi je.
Eh oui, ducon, des fois, c’est moi, je. Aussi.
Rondeau récompensé. A une vois près, on a failli avoir cette daube de Haenel, ce plaisantin pas rigolo du tout. On est passé à deux doigts de la catastrophe, à l’agagadémie :
« Le Grand Prix du roman de l’Académie française a été décerné à l’écrivain et ancien diplomate Daniel Rondeau pour Mécaniques du chaos (Grasset), a annoncé l’Académie, jeudi 26 octobre. Le romancier a obtenu quatorze voix, contre treize à Yannick Haenel, et une à l’écrivain haïtien Louis-Philippe Dalembert, a annoncé la secrétaire perpétuelle de l’Académie française, Hélène Carrère d’Encausse. »
En ce temps-là le lien marchait, mais qu’est-ce que tues devenu bavard !
Sergio dit: 28 août 2013 à 23 h 00 min
La Grande Bellezza, film brouillon et racoleur mais bien dans l’air du temps, seul véritable intérêt : les vues de Rome et un plus pour Jep Gambardella incarné par Toni Servillo.
Je ne l’avais pas en 2013,lvdlb, mais je ne crois pas que vous ayez été pour quelque chose dans le fait que je l’ai depuis achetée et lue. J’ai quelques raisons de m’intéresser à ces morts-là. Et à la manière dont ils ont été traités.
MCourt
Bouh, Court, condoléances !
En tout cas, Court, vous avez bien fait de ne pas vous adresser à Lemaître pour avoir des informations sur vos « chers disparus ». Vu comme il se contre-fiche de ses lectrices.
@seul véritable intérêt : les vues de Rome
c déjà pas mal non, comme racolage ?
@ Lemaitre et ses lectrices ? Allons donc, il aurait pas répondu à ses fanes qui lui demandaient un autografle, l’ducon ?
Chers? je ne les ai pas connus.
Mais, pour l’un d’entre eux, la famille n’a pu faire son deuil. Pas faute de l’avoir cherché.
C’est donc une sorte de fantome qui réapparait chaque fois qu’on évoque cette période. Il fait partie de ceux, nombreux, qu’on n’a pas retrouvés.
« Venez-voir dans nos villages la liste sans fin de nos morts » disait le Tigre…
Un texte que j’ai peut-être cité montre l’horreur des premières fouilles des Champs de l’Est. C’est un poème de la très oubliable Simone Renand-Lecluzelle ou quelque chose comme ça, a publié chez Lemerre. Elle est la seule, à ma connaissance, à raconter les corps qui sortent de la neige et les horreurs de la boue. Le fait qu’elle le fasse en alexandrins n’affaiblit pas le coté choc de cette page, rédigée entre l’invasion des morts et leur acheminement aux nécropoles.
Bonne soirée.
MC
@@ Lemaitre et ses lectrices ?
je l’ai déjà dit au moins deux fois. Comment de « pauvres » femmes se sont fait avoir. Il s’en vantait à la radio, en plus.
Ah Court, il me faudrait vous causer d’une avalanche, en 1917, mais pas l’envie.
Merci, et mes excuses, si je vous ai froissé.
JAZZI dit: 26 octobre 2017 à 20 h 52 min
En ce temps-là le lien marchait
Bon. Si Passou me le rétablit d’ici deux mille vingt-trois ce sera déjà pas mal… Une brève éclipse de dix ans !
Et halor de méchantes subversivent et inclonoclastes insinuent introduisent haccréditent comme quoi tous les liens sur des blogounets disparaissent comme beurre au soleil… C’est impérissable !
Delaporte dit: 26 octobre 2017 à 19 h 09 min
A combien de calvaires en granit va-t-il désormais falloir enlever la croix, ne serait-ce qu’en Bretagne ? Et la croix sur le clocher des églises ? Cette décision du Conseil d’Etat est folle !
–
Mon bon Delaporte, consolez-vous en sachant que cette génération est la pire mais aussi la dernière.
Non mais moi je mais jamais moi je que pour dire que moi je le dit pas…
J.Ch. dit: 21 décembre 2013 à 12 h 06 min
pour finir l’année, je propose un petit questionnaire : dans quel film ou quelle scène, et pour quel raison, auriez-vous aimé remplacer l’acteur ou l’actrice
ma réponse : Cary Grant dans Les Enchaînés pour pouvoir embrasser Ingrid Bergman pendant 6 minutes
à vous
>Jacques Chesnel
je voudrais être Maryline Monroe dans les Misfits pour que Clark Gable me demande en mariage après la prise au lasso des chevaux sauvages..
Pourtant, je préfère John Wayne & Kirk Douglas. Ne cherchez pas : rien à comprendre.
20h18 m’étonnerait fort que ce personnage que sous tendait un individu vous aurait acceptée même de loin , c’était un pur et dur et les donzelles de votre style furent loin de l’émouvoir, quelle prétention, une fois de plus. Il a préféré mourir seul dans son ranch d’un cancer du poumon, éloigné du genre humain qu’il exécrait, c’est vous dire qu’en aucun cas vous ne seriez rentrée corrrompue comme vous l’êtes en dépit de vos dorures élyséennes^d’antan dans le cercle de ses intimes.
la chabot, le cul en feu, prend maintenant le relais du rallye en terrain lourd.
Bonne nuit.
désolé, je comprends pas vos rapports avec Lemaitre, et peu me chaud, je suis pas branché en permanence sur votre « actu ». Heureusement que que vous êtes là pour nous ressortir vos fiches, vos heures, vos liens histoire de prouver votre excellence et d’avoir « parlé » de qq chose avant tout le monde. Et ça prouve quoi au juss des manières aussi puériles, duc.onne ?
trop bien jean langoncet
quelques considérations :
*dans The square, le héros se voit subir un harcèlement sexuel devant la porte des chiot…s
*s’intéresser à la politique, c’est se vouer à un dégoût quasi permanent, volontairement : c’est trop bête.
*hormis le but en dernière trente secondes de Cavani, l’OM a gagné l’autre soir. En tout cas, elle est remontée des c.ls de basse fosse dans lesquels elle stagnait depuis long-temps. Contrairement à Tapie qui semble rattrapé par ses actions frauduleuses.
*vais retourner au Millet où à la page 83, il ne parle encore que de lui. Le titre est pourtant, je vous le confirme « Le goût des femmes laides ». Je suis hyper curieuse de savoir s’il parle des femmes laides dans les cinq derniers chapitres, les cinq dernières pages, les cinq dernières lignes ou pas du tout.
* ai vu un film extraordinaire Malala d’Emmanuel Gras. Quoiqu’ayant beaucoup dormi, le Congo est montré de belle manière. Ai rêvé de lui apporter la tronçonneuse, au charbonnier, mais, mettre trois semaines à couper à la hache un arbre gigantesque, n’est ce pas savoir le temps qu’il lui a fallu pour pousser ?
* The Square, c’est franchement génial. Lui et Razzia sont des films d’une modernité éblouissante.
Lénaïc guettait le cadeau. Pas de cadeau lui ai-je dit, on va jouer après le repas.
Son père a appelé cela un tutoriel, le hawcs pour désax.
Après le repas, on a construit ensemble deux hippocampes bleus, un fressbee rouge orange et bleu ciel et un souffle papiers de bcp de couleurs vers le ciel avec un ballon vert et un carton en sopalin.
Cela a été un moment grandement heureux.
merci pour le tutoriel jean langoncet.
Makala
bonne soirée à tous
la chabot, le cul en feu, prend maintenant le relais du rallye en terrain lourd.
je ne suis pas l’auteure de cette mise en valeur:
https://leblogusadedom.com/wp/2016/01/road-movie-a-san-francisco-sur-les-traces-de-bullitt-steve-mcqueen/
Seriez vous déjà à court de ces petitssachets blancs? Ceci supposé, la chatbot vous souhaite un prompt ravitaillement pour qu’enfin on retrouve une paix locale. Mac Queen, si je puis, pourquoi là , il est à des années lumières de pouvoir étanblit un lien entre votre vie et la sienne ou n’ao-je pa saisi la subtile allusion?
n’ai – je, soRryI
@la vie dans les bois dit: 25 octobre 2017 à 20 h 55 min
J’aurai ce livre vendredi. Il n’est pas en rayon. Ce que c’est que cette discrétion…
Ramuz a du écrire quelque chose sur le Rhône, bien en amont du lac. Au déboucher du Leman, un peu plus loin, il présente des paysages sauvages, du fleuve que ne canalisent que des berges parfois hostiles, et fabuleuses.
https://www.youtube.com/watch?v=EzS-Jis7kfA
Langoncet, je vous ai déjà dit que j’ai battu mon record de vitesse, sur un circuit aux US. Et ce n’était pas en Californie.
est-ce ce qu’on appelle
1 de la mythomanie
2 se fiche du monde
3 se croire sortir de la cuisse de Jupiter
4 déraisonner?
5 ne pas se sentir
6 usurpation et usage de faux
La misérable explication du Conseil d’Etat, qui risque en plus de faire jurisprudence :
« Dès lors que la croix constitue un signe ou un emblème religieux au sens de l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 et que son installation par la commune n’entre dans aucune des exceptions ménagées par cet article, sa présence dans un emplacement public est contraire à cette loi », a expliqué la plus haute juridiction administrative dans un communiqué.
Mais où va-t-on ???
Bientôt, on va demander aux hommes d’église de retirer la croix qu’ils portent sur leur vêtement… Jusqu’où ira cette folie laïque ? Au lieu de s’en tenir à une juste proportion, on se dirige vers une aberration absolument contre-productive et ridicule !
Cette décision contre une croix est absolument incompréhensible. Voici ce qu’en dit le maire de la ville où le « délit » christique se tient, plus de 2000 ans après la mort du Christ :
« Contacté par l’AFP, le maire de Ploërmel, Patrick Le Diffon (LR), n’a pas exclu de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). « La statue fait partie depuis douze ans du paysage de Ploërmel, ça ne dérange nullement les habitants. C’est au contraire un atout touristique indéniable pour la commune », a-t-il expliqué. »
Mais où va-t-on ???
vers l’interdiction puisqu’il en est ainsi dans tous les lieux non relifgieux, à savoir la rue, les facs, les écoles, ect, il n’y aura pas deux poids deux mesures, personnellement ces déguisements religieux me sortent pas les yeux et puisqu’au nom de la laîcité mal comprise on remet en cause le port des signes religieux pour les religieux pourquoi ne pas imposer une mode occidentale à toutes celles qui fuient la persecution de l’Islam fondamentaliste? Marre et plus que marre de me balader dans une France maghrébine et hypocrite. Choisir son camp et sa culure.
C’est l’occasion de donner des nouvelles de notre « gloire » nationale, Johnny, qui, lui aussi, si vous l’avez remarqué, porte une croix sur la poitrine :
« Malgré sa maladie, il travaille actuellement sur son prochain album et a annoncé le 7 août dernier qu’il allait partir en tournée en 2018. Des nouvelles plus qu’encourageantes. »
Non mais faut voir… Si on a le droit de remettre les croix de fer comme rétroviseurs…
Sinon pour les combattants d’Halla je propose leur espèce de robe de chambre mais en Hugo Boss havec le casque à pointe ça sera du plus heureux effet…
Et faut déstaliniser haussi la statue d’Hercule sur la place de Camaret !
Halla comme Walhalla ça va sans dire…
bérénice dit: 26 octobre 2017 à 22 h 43 min
Langoncet, je vous ai déjà dit que j’ai battu mon record de vitesse, sur un circuit aux US. Et ce n’était pas en Californie.
est-ce ce qu’on appelle
Mais… De la virtuosité, tout simplement…
@Sergio dit: 26 octobre 2017 à 23 h 13 min
Non mais faut voir… Si on a le droit de remettre les croix de fer comme rétroviseurs…
Au format dentiste, genre rikiki minus et quelques pointures
et puis tant qu’à faire puisqu’il en va des avantages octroyés par la charité chrétienne et des mouvements qui en sont issus pourquoi les familles d’importation si elles voulaient résolument attachées et fières de leurs origines ne s’opposeraient-elles fermement attachées à leurs traditions de misère à bénéficier des avantages liées à l’évolution des sociétés ayant rompus de droit avec la religion pour devenir des états non théocratiques et généreux envers les populations les plus démunies en offrant à ceux de leurs ressortissants qui témoignent des aptitudes à s’y intégrer tout en conservant dans leur sphère familiale de s’organiser selon leurs traditions d’un autre âge et attachées à d’autres lois qui devraient ne pas nous regarder, nous concerner, nous critiquer et tenter de bouleverser un ordre qui jusqu’à présent convenaient au plus grand nombre.
De la virtuosité, tout simplement…
aucun souvenir de ses dons de musicienne sauf peut-être à dompter des fauves qui en réponse s’en amuse et aiguise leurs crocs, révisent lur gamme en maîtrisant la femelle ou font la vidange après quelques fugues au piano.
ent, ent. Macho un jour, macho toujours.
gnagnagnagna on dirait Christiane. Eh non, c’est Bérénice.
bérénice dit: 26 octobre 2017 à 23 h 31 min
Bravo, sans ponctuation, on dirait du Philippe Sollers (en moins illisible, cependant).
Une astuce : monte le son
Jean Langoncet dit: 26 octobre 2017 à 21 h 42 min
https://www.youtube.com/watch?v=1UtzA_v64bU
Le Figaro note, mais avec un ton condescendant qui détone, que les académiciens ont dit non à l’écriture inclusive. Qu’est-ce qui prend à ce journal putride de vibrionner de tous ses sucs d’encre noire, alors que voilà une décision qu’on attendait ?
« Les immortels de l’Académie française se sont fendus ce jeudi 26 octobre d’une déclaration au ton alarmiste condamnant vertement l’écriture inclusive. Ils vont même jusqu’à prédire un «péril mortel» pour l’avenir de la langue française. » (Figaro stupide)
see ya
Curieux ! Après avoir perdu son temps dans le but de criailler à propos d’un commentaire qui n’était pas à son goût, voilà que Cheeta m’informe qu’elle n’a pas du temps à perdre. D’emblée, je reviens sur le sens du rasoir de Ockham gentiment offert par Wittgenstein : « Si un signe est inutile, il est dépourvu de signification ». Puis, après réflexion et d’après certains signes je devine, vaguement, son insatisfaction et la perception qu’elle en a. Est-ce qu’il serait utile de se poser la question des causes de cette insatisfaction ? Certainement pas, ce serait même du temps perdu parce qu’on ne peut que parvenir au constat que c’est par là que l’on trouve la cause de son dégobiller sans queue ni tête ; alors, savoir pourquoi c’est tout à fait contingent.
J’aurai ce livre vendredi. Il n’est pas en rayon. Ce que c’est que cette discrétion…
Ramuz a du écrire quelque chose sur le Rhône, bien en amont du lac. Au déboucher du Leman, un peu plus loin, il présente des paysages sauvages, du fleuve que ne canalisent que des berges parfois hostiles, et fabuleuses.
Ramuz a du écrire quelque chose sur le Rhône,
et c’est quelque chose qui est très émouvant.
« D’où je suis à présent, je regarde tout le temps le Rhône. »
Langoncet, hier à 22h38, bien vu. Il n’est que peu de passages to cross the river, along le Vieux Rhône…
http://img.over-blog-kiwi.com/0/50/24/98/20151111/ob_8da819_paysage-matin3.jpg
Plus loin, vers le Sud:
» 15 septembre, par-dessus l’Île Vieille
Une journée dans les flaques. L’aube était humide, j’allais vers le Rhône et chacun de mes pas collait à la boue. Sur les alluvions de l’Île Vieille qui me séparait du Rhône je longeais des roselières d’où nulle créature ne s’envolait
(…)
A l’endroit même où je marchais, étaient passés en un claquement de siècles des chasseurs du magdalénien, les éléphants d’Hannibal cheminant vers Rome, des huguenots assoiffés de sang provençal et une procession d’ancêtres ruraux- soldats de l’Empire ou vacanciers popu- pédalant sur la nationale 7
(…)
Une centrale atomique, le souvenir d’ Hannibal; c’était là l’accumulation braudelienne, une compression d’images sur le même arpent de terrain. « L’espace a été inventé pour que tout ne se trouve pas au même endroit » écrivait dans son journal en 2012 cette vieille chouette de Peter Sloterdijk qui avait toujours l’air d’avoir été tiré de son sommeil par ses propres pensées. Il aurait pu dire la même chose du temps. Le temps n’était pas aussi compact que la » pâte des morts » de Fabre »
(…)
Le 16 septembre, vers le Bas-Vivarais
Le Rhône était en rut, nourri de récents orages. Je passai le fleuve à Pont-Saint-Esprit.(…) »
in » Sur les chemins noirs », Sylvain Tesson, Gallimard 2016, page 70 et suivantes.
et vendredi c’est aujourd’hui, renata bella !
Masao Yamamoto :
Tiens ! voilà la frustrée !
«Et Heinrich Böll observait.
— de loin ou de près ?»
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/01/theodor-adorno-max-horkheimer-jurgen.html
Sur la RDL, on y a vu se former plusieurs couples.
Couples à la ville, et en même temps, sur l’écran.
Unis par va savoir quels liens torrides ou morbides. Leur épistolerie se traduisant, en dehors des périodes de « reproduction », soit par des scènes de ménage, soit par une complicité dont leur toc d’un jour n’épargnait pas les intervenautes, souvent avec cruauté. Mais globalement, c’était le bon temps de la fringance amoureuse. Dont il ne reste aujourd’hui que veuf et veuves. Disparus.
Mais maintenant, on voit se former un autre genre de couple. Le couple de clébards automates, unis dans une même haine verbeuse qu’ils nous déversent en kilos octets. Interchangeables complètement dans leur volonté de pourrir le commentarium.
Bref, à minima, rendez-nous les hardeurs shirley et dino,on ne veut pas des chabots ducon&avatars et magnagna.
renata, je ne veux pas non plus de votre small talk. Pauvre misère.
Apparemment la frustrée dispose de beaucoup de temps à perdre… il serait utile qu’elle l’occupe pour apprendre les bonnes manières !
kss, kss, renata, vieille chouette déplumée, à demain.
Et changez de sonnerie !
Bon c’est vrai aussi qu’il y en a qui sont informé.e.s par une pensée politique d’emprunt… peu importe la tendance : mal naturalisé c’est mal naturalisé, de là l’usage de l’autoritaire impératif comme tous les mufles.
The Addams :
…
…quelle chance,!…déjà, 09 h , passée,…je vais reprendre, mes courses, à faire,…etc,…
…
Mais maintenant, on voit se former un autre genre de couple. Le couple de clébards automates, unis dans une même haine verbeuse qu’ils nous déversent en kilos octets. Interchangeables complètement dans leur volonté de pourrir le commentarium.
ne feriez vous pas de surveiller et même attacher votre chien qui ne peut qu’être méchant, surveiller aussi la prise du traitement si toutefois il est sous votre garde, avec ue telle maîtresse je doute qu’il pût en être autrement, sur ce coup , une fois de plus vous ne l’avez pas raté. Un grand bravo, c’est un spécimen qui n’a malheureusement pas décidé de son devenir.
Ce que c’est que la roulette génétique aggravée d’une carence affective quand ce n’est pas de maltraitance, , de cruauté mentale, cela ne vous arrange pas le bonhomme , dommage que vous ayez été si laxiste et pessimiste, ajoutez y une poignée de haine, une pincée de manipulation sur terrain débilité et voilà!
Et pour ceci, aucune vantardise, aucune subtile allusion, votre filsthon ( sic) est dangereux, chère madame et aussi haineux que sa pauvre maman à qui bien des déboires sont arrivés, je ne vous plaindrai cependant pas, on a ce qu’on mérite et bien que Chaloux entre autre hommes semble correspondre à ces nombreux mérites j’avoue qu’après ce qu’il m’a fait endurer cela ne me surprend pas non plus. Pas le même genre de folie mais si les grands esprits se rencontrent les psychopathes se retrouvent. La moisson désastreuse n’a, je présume, rien pour vous déplaire, bouffie d’orgueil et de ressentiments, elle devrait satisfaire vos désirs d’en découdre y compris avec les innocents (les femmes et enfants d’abord), avec ceux qui pour résumer n’ont rien à voir avec tous vos malheurs sur quoi la marée de lectures dans laquelle vous vous baignez en marge de votre spa ne pourra rien changer.
de pourrir le commentarium.
auriez-vous soudainement perdu la mémoire ou faut-il vous rappeler vos crises, vos invectives, vos injures, votre mauvais esprit à l’ouvrage ? A la moindre contrariété et dans l’ensemble vous ne négligez pas de tenter par l’humiliation de faire taire ou d’inférioriser nombre d’entre nous, sûrement classez vous tout ceci sous le signe de l’argumentation pertinente, intelligente, fine, subtile et indispensable à la compréhension de vos nombreuses réflexions .
mal naturalisé c’est mal naturalisé,
renato, j’ai été interpellée il y a peu par un jeune homme qui soutenait que nous avions peur des arabes parce que ces derniers nous sont supérieurs, ce sur quoi je lui demandais s’il estimait que tuer, égorger, le bataclan, le carillon étaient des signes de supériorité; il rétorqua en deux mots que je mélangeais tout et je m’en excusais en répondant que je n’aimais pas les extremismes quel qu’en soit le bord; de fil en aiguille il en vint à ce de toutes façons les français ont eu aussi commis des tas de crimes, il avait affirmé auparavant pour me répondre être français et non sans raison m’avait envoyé qu’il ne fallait pas mélanger, etc etc à tel point qu’il finit pas m’énerver avec son « les français ont eux aussi tué » come si ça servait de justification dans cette discussion désordonnée et j’ai fini puisqu’il semblait sinon approuver mais justifier par les antécédents historiques les massacres dûs à la mouvance islamiste , s’il était français: Vous êtes Français?( ce qu’il avait affirmé un peu avant) il est vrai qu’il m’a reproché d’entrée de jeu quand je l’entendis me parler de la supériorité arabe lui répondre terrorisme islamique, une erreur qui a malheureusement écourté sinon brouillé notre début d’échange. J’ai même fini par lui suggérer de rentrer au pays puisqu’il se dissociait des français par l’Histoire qui nous a opposés, les rancoeurs alimentent malheureusement les esprits alors même qu’ils ne sont pas enclin à rejoindre les extremes.
la chatbot magnagna fait ses besoins. C pas joli.
Surveillez votre filsthon, qu’il n’aille pas se soulager n’importe ou et votre gamine qui n’a plus besoin de leçon de séduction. Elle pourrait vous faire de l’ombre, pour le reste, laxamalt aujourd’hui, suis constipée. Transit capricieux.
t’adores trop rnifler tarzoune..coprophile qu’on dit
lvdlb, si vous n’en avez plus, offrez vous un animal de compagnie que vous pourrez dresser à votre guise, il ne vous rendra cependant pas certains types de services mais vous pourrez exercer votre pouvoir à minima, cela devrait vous procurer un peu de réconfort.
see ya
bordel langonce..haprés les ramones et tes culottes courtes y’a eu des trucs quand même..
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