de Pierre Assouline

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La République des livres
Amaury Nauroy, lanterne inspirée des rondes de nuit

Amaury Nauroy, lanterne inspirée des rondes de nuit

D’un côté, un jeune auteur parfaitement inconnu dont c’est le tout premier livre. De l’autre, des auteurs très connus surtout là-bas, sur l’autre versant de la frontière, en Suisse, une contrée exotique pour tant de Français. Entre les deux, la littérature vécue comme une passion. De ce croisement est né l’ouvrage le plus original, le plus inattendu, le plus fin de cette rentrée, laquelle compte comme chaque année à la même époque une douzaine de bons livres mais aucun qui s’impose. On n’en voit guère qui ait la qualité de Rondes de nuit ( (288 pages, 24 euros, Le Bruit du temps), en librairie depuis un peu plus d’un mois mais si discrètement, à l’image de l’auteur et de l’éditeur.

Un titre pareil fait immédiatement penser au tableau de Rembrandt exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam, et pour cause : un détail de La Ronde de nuit (1642) figure sur la jaquette, son nombre d’or où apparaissent une petite fille symbolisant Saskia, l’épouse du peintre, entourée des mousquetaires d’une compagnie de la milice bourgeoise de la ville et d’arquebusiers, menés par leur capitaine Frans Banning Cocq. Mais n’allez pas croire qu’il s’agirait là du travail d’un historien de l’art à cette oeuvre entièrement voué. Difficile de qualifier un tel livre car il ne relève d’aucun genre canonique : on y trouve du roman, de l’essai, du reportage, de l’enquête, de l’anecdote, du portrait, de la poésie et même du polar à l’occasion d’un fait divers criminel. On pourrait dire à l’instar de l’éditeur qu’il s’agit d’un recueil de proses mais la fragmentation et la discontinuité que cela suppose induirait le lecteur en erreur. Disons : un récit, faute de mieux.

Amaury Nauroy (Vernon, dans l’Eure,1982) a tout fait avec, pour et autour des livres : libraire, éditeur, bibliothécaire, attaché de presse, correcteur, nègre à l’occasion, et pourquoi pas visiteur de grand écrivain. Ne lui manquait plus d’en écrire un, enfin. Ca lui a pris dix ans. La durée n’est jamais un indicateur de qualité ; elle évoquerait plutôt le labeur, la difficulté ; il faut bien du talent pour faire oublier l’effort. Le cas, ici. Toutes ces années à lire et écouter afin de tisser un éloge de la littérature, de la poésie, de l’amitié littéraire d’une beauté à couper le souffle. Car son goût de la langue, sensuel, charnel, sensible, ne l’a pas pour autant confit dans le respect en dépit de sa capacité à admirer. Sa liberté est totale lorsqu’il s’en prend à « la prudence helvétique », à l’épaisse haine romande des Bernois, au goût du méchant complot anti-parisien. Rien ne bride sa fantaisie, pas même l’aura d’un maître devenu un ami. Sous sa plume, un mot en rencontre souvent un autre pour la première fois, du moins veut-on le croire tant l’osmose est magique. De l’élocution de Jacques Chessex si pathétique, décrit en « vieille tortue précautionneuse », il rapporte :b45cdd8f8dc24b8a9ad3d5e36e261b22_paginF

« A chaque phrase, la Suisse tumultueuse qu’il racontait me sautait au visage, comme un dieu-chat »

Le récit, dont il est le narrateur et personnage principal, déroule de bout en bout sa passion pour la fiction et la poésie de la Suisse romande depuis l’après-guerre. Il les a tous lus et relus, les Gustave Roud, Philippe Jaccottet, Jacques Chessex, Anne Perrier, Charles-Albert Cingria sans oublier bien sûr, en amont, Ramuz le patron. Plusieurs avaient leur éditeur en commun, le fameux Henry-Louis Mermod, largement abordé, ainsi que leurs amis peintres. Amaury Nauroy a rendu visite aux vivants pour évoquer les morts en leur souvenir radieux, quitte à « passer de l’autre côté de l’époque, rejoindre une scène légendaire où les poètes existent » jusqu’à tirer de leur commerce un éclairage fut-il partiel sur « la mentalité poétique de l’époque », manière de prendre le pouls de cette famille d’esprit.

Désormais éclairé, il nous éclaire sur ce milieu romand, dont une partie s’est transporté du côté de Grignan, comme s’il portait la lanterne dans le tableau. On y est avec lui, de plain pied dans le motif. On s’étonne avec lui de constater la présence de barreaux à la fenêtre qui fait face au bureau de Ramuz. Son empathie est contagieuse. Tant et si bien que, même les lecteurs qui ne savent rien de ce monde-là seront touchés et emportés par le tableau de leurs existences quand un écrivain d’une reconnaissance si fraternelle s’en fait le resusciteur. Au-delà de l’hommage parfois critique, sinon féroce dans les à-côtés de certains portraits à l’acide de quelques dynasties lausannoises, ou dans l’ironie moqueuse par laquelle sont évoquées «  la jaccottisation des cercles littéraires et la bouviérisation de l’université de Lausanne », Rondes de nuit a les accents universels d’un roman d’apprentissage, au plus près et au plus profond de l’intime expérience des œuvres et des leçons de vie qu’elles prodiguent parfois à ceux qui les y cherchent.

Voilà tout ce que l’on déguste page après page dans ce récit vif et profond, composé dans une langue splendide, avec le goût du détail cher à Cingria, l’inimitable façon qu’avait Ramuz de métamorphoser le Valais en une haute vallée de l’Inde, le réenchantement des routes du Haut-Jorat par Roud, toutes choses racontées à la lumière d’un clair-obscur diffusé par la carte postale d’un tableau hollandais, posée sur le bureau de l’auteur, l’écrivain Amaury Nauroy. Pour en avoir fait son grigri, il a fini par y voir une mystérieuse et inexplicable ronde de poètes emmenée par le plus invisible des personnages de la scène, celui dont on ne voit que l’oeil, le reste étant dissimulé par l’épaule gauche du porte-enseigne, l’oeil d’un certain Rembrandt…

(« La Ronde de nuit », 1642, huile sur toile de Rembrandt, Rilkjsmuseum, Amsterdam ; » l’oeil de Rembrandt dans le tableau » détail de la Ronde de nuit »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 013 Réponses pour Amaury Nauroy, lanterne inspirée des rondes de nuit

bouguereau dit: à

Jean-Paul II bientôt image taboue ?

balance ton polo! quelle dirait bonne clopine
est ce que tu connais la vallée des saints dlalourde..tout n’est pas mirobolant mais..ça marche..et un peu qu’c’est du lourd

la vie dans les bois dit: à

ducon, en usurpant ce pseudo, tu sais de quoi tu causes. L’original était encore plus gore. Et toi tu ne que : pues.

Petit Rappel dit: à

Bérénice,Bel exemple, mais classique , de schizophrénie à l’algérienne qui fait qu’on se dit à la fois français quand ça vous arrange, et anti-français parce qu’il faut bien exister en quelque façon que ce soit. Rien de surprenant là-dedans, hélas.

Janssen J-J dit: à

Bon, c’est qu’une énimème rechute visiblement !…, l’a encore oublié de prendre sa pilule du lendemain, l’usurpée tarzoune duco.ne.
Il est vrai que quand on baise pas depuis des plombes et qu’en plus, on est stérile sur tous les plans, ça sert pas à grand chose de mobiliser le plan Orsec !
BJ à toussent, et bon courage pour la Toussaint.

JAZZI dit: à

Mais on l’adore comme elle est LVDLB, JJJ. Enlevez lui sa méchanceté et qu’est-ce qui reste ? Et Christiane qui essaie de lui faire des compliments, de l’encourager ! Comment dit-on misanthrope au féminin ? C’est sa raison d’être, d’exister. Sinon, elle n’est plus rien…

la vie dans les bois dit: à

ducon, si tu es en manque de cul, ne prends pas ton cas pour une généralité.

la vie dans les bois dit: à

pas du tout bas rosis, vieille commère.

JAZZI dit: à

C’est tout ! Je m’attendais à pire, c’est-à-dire à mieux, LVDLB, là c’est presque affectueux !

christiane dit: à

Cette petite apparition étrange, si lumineuse, si différente qui traverse la Ronde de nuit de Rembrandt, c’est à la fois une adulte au vieux visage et une enfant presque irréelle. Elle semble perdue…
Un peu, peut-être, comme cet écrivain Amaury Nauroy au milieu de tous ces poètes du canton de Vaud, eux-mêmes en ronde autour de cet homme si peu connu, H-L.Mermod. Une dizaine d’années pour ne plus être perdu, pour naître à l’écriture en ce livre. Mermod s’est effacé devant les écrivains et artistes qu’il a fait connaître. Amaury Nauroy s’efface-t-il derrière ces ombres de prestigieux poètes qu’il a connus d’abord par le livre ou reçoit-il d’eux une sorte de lumière comme l’enfant du tableau. Quel choc a provoqué cette quête qui est devenu un livre ? La maison de son éditeur porte un nom prédestiné pour accueillir ce livre : « Le bruit du temps ».
Tout cela, ce livre, ce billet semble n’exister que dans un songe qui s’étire au fil de l’Histoire autour de voix, de rencontres. Un livre pour échapper à la solitude du lecteur, à la mélancolie. Amaury Nauroy doit être un lecteur passionné de Proust et Saint-Simon…

bérénice dit: à

Sinon, elle n’est plus rien

elle est grande lectrice, de là à la classer parmi les intellectuelles il y a une marge que je ne franchirai pas, je me demande hormis l’étalage qu’elle fait de ses lectures à quoi elles lui servent? A recevoir et émailler des conversations de salon ? Un préambule servant de préliminaires ? En tous cas, ce festin de lettrés n’a pas l’air de modifier l’inné qui peut-être s’est vu définitivement rayé comme un vinyle et de ce fait ne donne plus qu’une mauvaise musique .

la vie dans les bois dit: à

Sinon court, lui il a des ancêtres qui ont donné leur corps à la France. ‘Reusement qu’il y avait quelques « basanés » dans l’Histoire de France, autrement il parlerait teuton, mais sans l’accent parisien.

la vie dans les bois dit: à

Bonne interview d’Amaury Noroy sur la radio suisse, pour ceux qui veulent tout savoir sur « la petite fille ebahie »

la vie dans les bois dit: à

gosh !
Amaury Nauroy.

JAZZI dit: à

« elle est grande lectrice »

Ah bon, mais elle ne nous a jamais rien dit de sa lecture de Thoreau ni même du « Jérusalem » d’Alan Moore, bérénice ! Elle doit souffrir de constipation littéraire : elle garde et ne partage pas ?

DHH dit: à

Je ne pense pas qu’il y ait lieu de contester à LDVB (ex Dafnée ?) ces apparemment remarquables avantages (intelligence culture seduction ,position professionnelle eminente ) qui en font la phénix-e des hôte-sse -s de la RDL.
Il se trouve que ces éminentes qualités coexistent avec une certaine mechanceté et un manque de consideration et d’empathie pour tout ce qui ne la vaut pas .
Apres tout tant mieux, sans cela ,il lui manquerait d’avoir un défaut pour être parfaite

JAZZI dit: à

Moi qui n’ai pas lu le roman de Lemaitre, JJJ, je me suis demandé aussi si la gamine, sorte de Gavroche au féminin, était également présente dans le livre. Etonnant et singulier personnage du film d’Albert Dupontel. Mais il ne faudrait pas que Delaporte le voit, car il serait capable d’ajouter Dupontel à la liste des harceleurs sexuels !

la vie dans les bois dit: à

bas rosis, yes. Let’s have a talk about Jerusalem d’A. Moore. As soon as I’d get it read up to last page, in french . Thoreau ? Beyond your attempt to reach him.

christiane dit: à

@la vie dans les bois dit: 27 octobre 2017 à 11 h 27 min
Un lien pour accéder à cette radio ?

la vie dans les bois dit: à

T’was bien que deachach se languit de shirley ! Pauvre cinglee.

la vie dans les bois dit: à

Non , pas de lien pour l’instant. L’est pas là l’infirmière de l’ehpad? Vais pas pouvoir tenir longtemps à ce rythme avec toutes ces demandes seniles…

P. comme Paris dit: à

Entre prosélytisme et harcèlement,
Delalourde deléglise debenitier
a depuis longtemps franchit la ligne.

D. dit: à

Bérénice, on reconnait un arbre à ses fruits. Le fruit parfait est rare, et les goûts variables. Mais en dehors du ver et de la moisissure, qui aime la petite pomme sèche difforme tombée par terre ?

P. comme Paris dit: à

El rallouf.

Pablo75 dit: à

À propos de blogs, ces lignes de Blabla-Widerganger qui a eu enfin une bonne idée dans sa vie, celle de déguerpir d’ici et partir squatter celui de P.Edel:

« Mauvaise langue dit :
22 octobre 2017 à 13:45
Je crois que le genre « blog » est un instrument de perversion plus que de communication. Dix ans d’expérience me le confirme.
Mais ne parlons pas de ce qui se commente sur la Rdl. C’est devenu totalement insignifiant et irrespirable avec la flopée de sinistres imbéciles qui ont complètement phagocyté ce pauvre blog. Restons entre soi ici et ne parlons que de ce qui s’y écrit. »

En Espagne, deux blogs importants d’écrivains ont subit les conséquences indirectes du climat politique crée par « el esperpento » aussi interminable que ridicule des crétins indépendantistes catalans. Antonio Muñoz Molina a arrêté d’écrire dans le sien en attendant probablement de le fermer. Son dernier texte:

http://antoniomuñozmolina.es/2017/10/noble-silencio/

Pablo75 dit: à

El le philosophe Gregorio Luri (qui habite Barcelone) a fermé les commentaires du sien:

« Por cierto: habrán visto que he decidido no admitir comentarios. Hasta hace poco era del parecer que debía publicar todos los comentarios que no contuvieran ningún insulto. Pero hay un terreno en el lenguaje que aunque no alcance el insulto, por su tono áspero sí fomenta la crispación. Como los mensajes de este tipo han ido últimamente en aumento, esta es mi casa y a mi no me da la gana acoger a crispados, he decidido ser el propietario exclusivo de su decoración. Las redes están llenas de vomitorios, pero este blog no será uno de ellos. »

http://elcafedeocata.blogspot.fr/search?updated-max=2017-10-24T06:26:00%2B02:00&max-results=7

Pablo75 dit: à

À part ça, « Pat V » ne vient plus par ici? J’ai quelque chose pour lui-elle…

Pablo75 dit: à

À propos du niveau intellectuel espagnol… Almudena Grandes est l’une des romancières ibériques les plus connues et lues. Elle est très à gauche, sympathisante de Podemos, et écrit régulièrement dans El País pour bien montrer la profondeur insondable de sa pensée politique. Un exemple:

« Trump es el regreso de fascismo pero se presenta como un empresario neoliberal que toma decisiones para el bienestar de sus ciudadanos. Marine Le pen es una racista, pero llora en televisión cuando dice que no quiere que se mueran los argelinos. En el fondo es partidaria del exterminio porque está a favor de que se queden en su país, que nadie invierta allí y se mueran de hambre. »

https://smoda.elpais.com/feminismo/la-nueva-misoginia-creer-las-feministas-violentas-feminazis-se-moderen/

christiane dit: à

@la vie dans les bois dit: 27 octobre 2017 à 12 h 07 min

« Non , pas de lien pour l’instant. »
Pas grave, à n’écouter qu’après avoir lu le livre. Le billet suffit à ouvrir les questions. Trop de réponses sont comme cendres sur les braises.

la vie dans les bois dit: à

Et chaloux, il est aussi sur le blog dissident?

bouguereau dit: à

et pablo qui fait son méxicanos portoricain latinos..vas donc tfaire hanculer chez les mormons pablo

bouguereau dit: à

LDVB (ex Dafnée ?)

..comme si que dafnoz c’est cte raclure..toi haussi t’as dla sciure dans l’vente comme tarzoune..quand qu’elle dit ‘hon’ ‘nous’..c’est la filière bois pourri qui cause

JAZZI dit: à

Pourquoi une si brillante anglophone comme toi, ô lumineuse LVDLB, a t-elle attendue la traduction de Claro pour lire le Jerusalem d’A. Moore ?
C’est toujours mieux dans la version d’origine. C’est ce que je fais en lisant le volume 4 d’Elena Ferrante en italien…

DHH dit: à

@jazzi
la petite fille existe ;elle est la fille d’une voisine (la concierge je crois)vivant dans leur immeuble;
elle joue un rôle important dans le dénouement du roman

bouguereau dit: à

Delalourde deléglise debenitier

p comme pue la tanrie..jvais pas dire qutu souffes pour la vraie foi dlalourde vu que y’a qudes fausses..mais toudmême

JAZZI dit: à

Merci, DHH. Le tome 4 d’Elena Ferrante est tout aussi palpitant. Vous l’avez lu ?

bouguereau dit: à

« En Francoland »

t’es un âne bâté à l’prende pour toi l’afranchézado à la dracul..viva espania

bouguereau dit: à

Mais on l’adore comme elle est LVDLB, JJJ. Enlevez lui sa méchanceté et qu’est-ce qui reste ?

fais pas ton malin baroz..hon va lasavoir que tu fais un pti bénéfils

JAZZI dit: à

« En Francoland »

Bloom fait des émules en méprisland !

JAZZI dit: à

« Enlevez lui sa méchanceté et qu’est-ce qui reste ? »

Sa méchanceté c’est sa culotte à LVDLB. En fait, c’est une grande pudique, le boug !

la vie dans les bois dit: à

bas rosis, juste un pb de temps à consacrer à la lecture. Pour Moore, s’il y a du dialecte des Burroughs, autant dire merci à Claro de son boulot.
À plus, je quitte.

P. comme Paris dit: à

C’est d’la bievre q’tu causes, Bougross?

DHH dit: à

Tout à fait hors billet ; mais je ne resiste pas de signaler la réédition-en poche- des Enfants Jeronim de Ernst Wiechert introuvable depuis des années
Cette saga raconte à travers l’histoire d’une famille et la diversité du destin de ses membres comment un village de Prusse orientale a vecu la premiere moitié du XX eme siecle ,comment ce monde encore féodal a réagi ou pas aux échos plus ou moins assourdis qui lui parvenaient des bouleversements politiques et sociaux qui ont affecté la région au cours de la période : première guerre mondiale,années d’inflation, redécoupage des frontières germano- polonaises, enfin montée du nazisme puis écrasement des consciences sous la chape de plomb hitlérienne.
Ce roman est une plongée dans ce monde quasi immobile corseté par des pesanteurs économiques et culturelles et structuré autour de trois piliers le hobereau ,le pasteur et l’instituteur.
C’est le même monde tel qu’il était à la veille de la grande guerre qu’a admirablement mis en images d’Hanecke dans Le Ruban blanc
Une petite reserve à ma satisfaction devant cette reedition :c’est dommage que la traduction n’ait pas eté revue ; le texte actuel conserve certaines expressions démarquées de l’allemand et peu intelligibles en français. Peut-etre que personne n’a voulu, en toilettant la traduction, se livrer à une action iconoclaste à l’egard des premiers traducteurs ,le duo Bertaux et Lepointe, papes jumeaux des etudes germaniques d’autrefois, et auteurs du sacrosaint et révéré dictionnaire ancestral allemand français

P. comme Paris dit: à

DHH :

Même époque, « Les réprouvée » d’Ernst von Salomon.

D. dit: à

Et qui seraient donc ces « sinistres imbéciles » ?

rose dit: à

cépamoi

rose dit: à

cépamoi et cépatamoi.

DHH dit: à

@jazzy 12h 43
Oui je l’ai lu, parfois un peu laborieusement parce que je ne sais pas l’italien mais avec le français et des réminiscences latines on s’en tire très bien pour comprendre à peu prés tout de la langue simple au vocabulaire courant qu’utilise Elena Ferrante
Ce choix de l’italien qui a commencé avec le tome 3 ne procedait pas d’une préférence exigeante pour la langue originale, mais de l’impatience de connaître une « suite et fin » qui n’existait pas en français .
J’ai continué à aimer avec le tome 4 ; j’ai apprecié notamment comment a travers les événements de la période se complète le portrait en forme de destin de Nino l’universitaire raté devenu un politicien opportuniste, de ce bellâtre égoïste qui jouit de son pouvoir sur les femmes, les utilise sans états d’âme et les rejette sans scrupules lorsqu’elles ne lui sont plus utiles,
Elle m’a paru réussie cette version actualisée de Rodolphe, adaptée à une Bovary qui ne serait pas un petite provinciale romantique, mais une universitaire qui comme elle, victime de fantasmes, se sentirait mal mariée et tomberait aussi sottement qu’elle elle dans les rets d’un beau parleur

Sergio dit: à

« La durée n’est jamais un indicateur de qualité ; »

Il y a ceux qui écrivent l’ours en deux mois après y avoir réfléchi cinquante ans !

Sergio dit: à

P. comme Paris dit: 27 octobre 2017 à 13 h 28 min
DHH :

« Les réprouvée » d’Ernst von Salomon.

Die Verächteten…

Sergio dit: à

DHH dit: 27 octobre 2017 à 13 h 16 min
affecté la région au cours de la période : première guerre mondiale,années d’inflation, redécoupage des frontières germano- polonaises, enfin montée du nazisme puis écrasement des consciences sous la chape de plomb hitlérienne.

Hindenburg, président, invitait parfois oncle Wolf, chancelier, dans sa belle propriété : impossible de lui faire manger des steaks à la Buffalo grill ; en revanche de ses riches troupeaux il tirait aussi un fromage maousse, ce qui lui permettait de recevoir dignement le monstre en lui collant des tonnes de tome sur la table…

Sergio dit: à

bouguereau dit: 27 octobre 2017 à 12 h 50 min
tu fais un pti bénéfils

Tu rigoles ? Des yachts pire que la VII° flotte il a en rade de Sintrope ! Et trois hypothèques sur la Madrague…

D. dit: à

Vous en savez des chose, Sergio.

Sergio dit: à

Pablo75 dit: 27 octobre 2017 à 12 h 19 min
squatter celui de P.Edel:

Houi c’est abject… Mais pas trop fort, qu’il revienne pas !

Sergio dit: à

D. dit: 27 octobre 2017 à 14 h 45 min
Vous en savez des choses

Chuis un hancien des faux époux Turenge !

(mais j’ai jamais fait de plongée…)

Janssen J-J dit: à

@ ah bon ? ‘mauvaise langue’ passée à l’est, ce s’rait l’gwg ? hébékiliresss !… c’est drôle, s’agissant d’une diatribe contre les blogs en général. Celui de P Edel serait-il si particulier ? –
La Catalogne, Pablo57, vous ne savez guère ce que dédaignez ! J’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés ;

@ MC : peut-on décemment établir un lien d’influence d’Erckman-Chatrian sur Ramuz (quand on pense aux Contes de la Montagne, par ex.,) ou serait-ce trop aventureux ?

@13.30, non, c pas vous qu’êtes visé par Langue de p., c’est Amaury de Hautecloque.

@ Grande lectrice ?… de lectures puisées dans les remugles du marigot des geeks, dont il suffit d’extraire des pépites de seconde main et de les faire reluire à la surface des ébaubis. Pour le reste, comme dirait jazzman, on attend d’être édifié par la misanthropoïese au PPP (persistant psoriasis purulent).

Delaporte dit: à

« Delalourde deléglise debenitier »

Eh oui, je suis un grand catholique et vous êtes tous verts de rage et de jalousie. Car ce n’est pas donné à tout le monde, c’est un grand privilège. Moi au moins, je m’élève et élève souvent le débat. Je converse avec Dieu, et vous, vous conversez avec vos pieds !

Sergio dit: à

Delaporte dit: 27 octobre 2017 à 15 h 04 min
vous conversez avec vos pieds !

Normal hon n’a jamais rien trouvé de meilleur que le munster et les andouillettes…

D. dit: à

En 2016 les guerres ont fait 100 000 morts. Étonnement, cela ne représente que 0,2 pour cent des décès.
450 000 personnes ont été victimes d’homicides de droit commun.

Sergio dit: à

Timeo danaos…

closer dit: à

Annibal, tu connais le site « delanopolis »?

Vaut le voyage….

Delaporte dit: à

Tribune libre de Julien Coupat, après un article du Parisien qui l’attaquait. Coupat répond dans un style « coupant » :

« L »opinion’ que vous croyez faire, n’existe tout simplement plus. Il n’y a plus que la bulle médiatique dans laquelle vous surnagez, et la longue chaîne de dépendances et de surveillance par quoi cette société croit tenir ses sujets. »

P. comme Paris dit: à

« Prince, aux dames parisiennes
De bien parler donnez le prix ;
Quoi que l’on die d’Italiennes,
Il n’est bon bec que de Paris. »
F.V

JAZZI dit: à

@DHH dit: 27 octobre 2017 à 14 h 05 min

Oui, moi aussi comme vous, impatient je me suis rabattu sur la version italienne, qu’à ma grande surprise je parviens à comprendre ! J’en suis à peu près à la moitié, mais il m’apparait qu’Elena, pas dupe de Nino, en redemande. Une Bovary consentante. Le rapport entre elle et sa mère est un moment fort de ce quatuor très bien orchestré par l’auteur, puisqu’on découvre ce que sont devenues les poupées disparues dans la cave au début du premier volume ! Belles scènes aussi sur la double grossesse si diverses d’Elena et de Lila que même un homme peut comprendre…

JAZZI dit: à

Oui, closer, mais les mic mac de la municipalité parisienne ne m’intéressent plus guère…

Sergio dit: à

Faut reconnaîte… Au nom du curé de Camaret, notre don Camillo à nous, proclamons bien fort contre ceux qui envoient les hussards vider les couvents :

« Qu’ils commencent par démonter les dolmens ! A la mano… Et qu’ils repartent avec un menhir ! »

Delaporte dit: à

Coupat, c’est donc le jeune gauchiste qui dirige le « Comité invisible ». Pas de chance, la police leur a mis la main dessus, et a trouvé de quoi les poursuivre, en inventant des infractions. Résultat, ils sont encore inculpés et leur prochain procès aura lieu en 2018.

Delaporte dit: à

Leurs thèses sont éditées par un gentil éditeur, La Fabrique. Dans un style qui rappelle celui de Debord, ils attaquent les méfaits de notre société actuelle. Leurs propos rappellent en gros ceux de l’Eglise catholique ; quand ils seront plus vieux, ils reviendront dans le giron de l’Eglise, après avoir dilapidé leurs jeunes énergies en des combats douteux…

Delaporte dit: à

La pire insulte pour les jeunes du Comité invisible serait un non-lieu. Ils sont convaincus qu’ils représentent un gager subversif en dénonçant les maux saillants de cette société. Mais, à mon avis, ils enfoncent des portes ouvertes. Tout le monde est bien d’accord avec eux, surtout les chrétiens, et ne fait pas tant d’histoires…

Delaporte dit: à

Julien Coupat est une sorte de Piotr Stépanovitch Verkhovenski, le héros des « Démons » de Dostoïevski. Un révolutionnaire professionnel, qui arrive aux manifestations en taxi, parce que c’est plus confortable, prétextant qu’ainsi il déjoue mieux les filatures. A quoi il faut ajouter cependant un côté grandement moraliste, qui est la spécialité du Comité invisible, et que Julien Coupat a été cherché chez les situationnistes. Voilà le tableau !

Petit Rappel dit: à

Villon à qui fait écho Banville dans ses Trente-six balades, et particulièrement la Ballade des Parisiennes
« Quant à ce qui est de la Femme,
C’est un article de Paris! »

Pour Ramuz, on sait qu’il appréciait Charles-Louis Philippe et Maurice de Guérin. Mais je ne me souviens pas de mention d’Erckmann-Chatrian. Au demeurant, ils tombent souvent dans un fantastique ou un macabre post-romantique ( cf L’Echo, si ma mémoire est bonne.) dont l’univers de Ramuz me parait à peu près exempt.
Bien à vous.
MC

Pat V dit: à

Pablo75 dit: 27 octobre 2017 à 12 h 25 min

À part ça, « Pat V » ne vient plus par ici? J’ai quelque chose pour lui-elle…

Très rapidement, à la va vite. ( Je relis Si le soleil ne revenais pas de Ramuz dans la collection Le club du meilleur livre 1955 avec une présentation de Georges Borgeaud – est-il question de lui dans le bouquin de A. Nauroy? – si Passou veut bien nous le préciser.)
Bonne journée.

Delaporte dit: à

Coupat confirme l’usage des taxis, dans une noble et mâle prose dont vous admirerez l’élan intrinsèque qui doit beaucoup à Bossuet. Je ne voudrais pas en priver la RdL, blog littéraire :

«S’ils ne parviennent pas toujours à me filer comme ils l’entendent, ce n’est pas que j’irais désormais aux manifestations en taxi, mais parce que leurs techniques de filature prévisibles et grossières.»

Janssen J-J dit: à

Bon, c’est bien ce que je pensais. Il ne semble pas qu’il y ait eu d’influence. Merci pour cette mise au point, je vais pouvoir l’objecter sous votre autorité. De toute façon, les Vosges n’auront jamais rien à voir avec le Valais.
Quelques quatrains de Milhaud donnés par ma chorale pour votre peine.
https://www.youtube.com/watch?v=ajDyW1yskJA

Delaporte dit: à

« Julien Coupat sort de son silence pour répondre au Parisien » titre les Inrock. Coupat garde le silence, sauf quand il prend la parole (comme dirait M. de la Palice). De même, il refuse qu’on le prenne en photo. Enfin, il y en a une qui circule, et ça suffit amplement à la dimension du bonhomme…

Janssen J-J dit: à

Les versions les plus rapides de Là là là je ne l’ose dire, (de Pierre Certon) sont assurément meilleures par rapport aux lentes qui prédomineent encore largement dans le répertoire de nos chorales françaises. En voici un assortiment des plus déjantés, british comme par hasard…
https://www.youtube.com/watch?v=Nmpl4mZQgAc

Sergio dit: à

Delaporte dit: 27 octobre 2017 à 15 h 42 min
ils enfoncent des portes ouvertes. Tout le monde est bien d’accord avec eux, surtout les chrétiens, et ne fait pas tant d’histoires…

Il faut bien quelqu’un pour passer à l’action, un bras séculier… A cet égard, si nouveau soixante-huit il doit y avoir, on pourrait penser qu’il sera fait par nos petits-enfants ; ça se rapproche ! Pas trop de sang quand même…

Et pi là halor moije planque moto auto piano… Et je vide les bouteilles pour les Молотов !

Delaporte dit: à

En 2007, le Comité invisible, chapeauté sans doute par l’inévitable Coupat, publiait « L’Insurrection qui vient ». Cela fait donc dix ans, et les choses ne se précisent pas très rapidement. Nos petits-enfants ? Ou encore après, pour je ne sais quelle parousie qui jugera le monde ?

bouguereau dit: à

dans la tête augmentée du Cédric

ils ont essayé les henlargments pills mais ça a pas marché..halors y se rabattent sur les troisièmes morceaux..la montagne accouche d’une souris épicétou

bouguereau dit: à

surtout les chrétiens, et ne fait pas tant d’histoires…

qu’on leur trouve des pous des morbacs et des pédophiles..et là..là ils la fermeraient fissa

bouguereau dit: à

on pourrait penser qu’il sera fait par nos petits-enfants ; ça se rapproche !

mon pépé il était pas motard..ha ça aurait été bat

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

« Eh oui, je suis un grand catholique et vous êtes tous verts de rage et de jalousie. Car ce n’est pas donné à tout le monde, c’est un grand privilège. Moi au moins, je m’élève et élève souvent le débat. Je converse avec Dieu, et vous, vous conversez avec vos pieds ! »

Tu blasphèmes, Delaporte. Dieu est inconnaissable. Lis « De la docte ignorance (De docta ignorantia) » de Nicolas de Cues. Dieu est si au-dessus de toi qu’il te faudrait des milliers de réincarnations pour arriver à l’imaginer. Ce que tu dis est beaucoup plus ridicule qu’une fourmi qui se promènerait sur le volume de la « Critique de la raison pratique » et dirait: « Je comprends la philosophie de Kant ».

bouguereau dit: à

Oui, closer, mais les mic mac de la municipalité parisienne ne m’intéressent plus guère…

..t’es désinteressé hen somme

bouguereau dit: à

Je converse avec Dieu, et vous, vous conversez avec vos pieds !

t’es pas maradona non pus pédro

bouguereau dit: à

Et qui seraient donc ces « sinistres imbéciles » ?

pédro se sentait si seuls..nicola de cul a dit qu’il fallait rester modeste dédé attation

Delaporte dit: à

« Tu blasphèmes, Delaporte. Dieu est inconnaissable. »

Mon propos n’était pas de blasphémer, et d’ailleurs ce que vous dites n’est pas faux. Je m’intéresse par exemple à la théologie négative. En tout cas, vaste question, qui nous dépasse, mais a du moins pour mérite de nous tirer vers le haut, un certain « haut », le Très-Haut, dit-on. Et c’est toujours mieux que de ne regarder que ses pieds.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 27 octobre 2017 à 17 h 05 min
mon pépé il était pas motard..ha ça aurait été bat

Hé bin mon beau-père une Renée Gillet, qu’il avait ! I voulait me la filer… Il avait raison j’aurais dû prende la moto !

Sergio dit: à

– Si tu vois un traînard, avant de lui demander si sa belle l’a quitté, regarde s’il n’a pas un caillou dans sa chaussure !

Mémoires du capitaine Coignet, soldat de l’Empire…

Pablo75 dit: à

« Je converse avec Dieu ». (Delaporte)

Non, tu converses avec ton Ange, dans le meilleur des cas.

(À ce propos, as-tu lu les « Dialogues avec l’Ange » de Gita Mallasz, l’un des livres les plus extraordinaires du XXe siècle?)

bouguereau dit: à

Les Académicien•ne•s nous alertent: « la langue française se trouve désormais en péril mortel »

une bande d’hanculés..hincapabes..hignorants..tout ça fait des trés bons catholiques

Sergio dit: à

Remarque le Japonais i boit pas le whisky et i mange la fourmi !

bouguereau dit: à

Si tu vois un traînard, avant de lui demander si sa belle l’a quitté, regarde s’il n’a pas un caillou dans sa chaussure !

en gros quand qu’elle t’as pas quitté t’as comme une grosse henvie de mourir

Petit Rappel dit: à

Le Père Hugo, dans la Sybille in La Fin de Satan à une vision semblable d’un Dieu inconnaissable.
« La Sibylle d’Achlab hurle dans sa caverne » et tout ce qui suit, qui reste un sommet hugolien.
Bien à vous.
MC

D. dit: à

C’est vrai et faux à la fois. C’est bien la moindre des choses pour Dieu que d’être quantique.
C’est vrai parce que nous ne pouvons connaître l’nfinitude de Dieu, c’est faux parce que Dieu implique qu’Il soit connu des hommes.
Si je dis que Dieu est infiniment bon et miséricordieux, ce qui est exact, je le connais ainsi.
Si je dis que Dieu est infiniment juste, ce qui exact, je le connais ainsi.

bouguereau dit: à

Il avait raison j’aurais dû prende la moto !

tu frais vintage..t’aurais plus le ltemps dsiffler les gonzesses qu’en yam

Janssen J-J dit: à

Dieu implique qu’Il soit connu des hommes

et mes pieds fromagés impliquent qu’Ils soient connus de dieu, amateur de leur fumet.

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: 27 octobre 2017 à 15 h 11 min
En 2016 les guerres ont fait 100 000 morts. Étonnement, cela ne représente que 0,2 pour cent des décès.
450 000 personnes ont été victimes d’homicides de droit commun.

Si la guerre pouvait s’étendre à toutes les zones habitées de la terre, elle causerait au moins 10 millions de morts par an ; le nombre de morts par homicide apparaîtrait miraculeusement bas au regard de la population mondiale

bouguereau dit: à

et tout ce qui suit, qui reste un sommet hugolien

rilke dit qu’il est toumpti et qu’il a un moi qui ne s’affirme presque pas..la plus belle honnête phrase sur dieu c’est celle de l’agité..tous les otes tente de faire l’ange ‘comment dieu existe et ça srait pas moi?’

christiane dit: à

Le prologue de Rondes de nuit… et voilà la réponse à ma question. Cette soirée du 26 janvier 2005 au Palais de Rumine. C’est là, l’illumination, en écoutant Philippe Jaccottet.

Quel livre important….
Lui aussi l’a « écoutée », la toile de Rembrandt. Il a pu, comme l’écrit si justement Paul Claudel dans L’introduction à la peinture hollandaise (reprise en ouverture de L’Œil écoute), garder l’immédiat de son émotion au Rijksmuseum face à « La Ronde de Nuit » de Rembrandt, « comme un grigri », pour qu’elle voyage avec lui et surgisse, plus tard, lors de cette soirée.
Dans le livre troisième « Hic et nunc », quelques pages impalpables où s’assemblent passé, présent et songes.
Un très très « beau » livre (« La beauté, elle jaillit tout autour de nous »…).
Merci Passou.

Petit Rappel dit: à

Avec Gitta Mallasz, c’est plutôt l’ange rilkien -expressément non-chrétien- de Duino auquel on a affaire, me semble-t-il. C’est aussi une sorte d’égrégore d’Europe Centrale, vu le lieu et le moment ou se situent les Dialogues. Mais ça mérite d’etre lu.

Delaporte dit: à

« À ce propos, as-tu lu les « Dialogues avec l’Ange » de Gita Mallasz, l’un des livres les plus extraordinaires du XXe siècle? »

Oui, je l’ai lu, et je sais que par exemple Juliette Binoche l’a lu aussi. Elle en parlait, il y a très longtemps, dans une interview que j’avais lue d’elle. Un drôle de livre, qui plaît beaucoup aux artistes.

Pablo75 dit: à

@ Petit Rappel

« Avec Gitta Mallasz, c’est plutôt l’ange rilkien -expressément non-chrétien- de Duino auquel on a affaire, me semble-t-il. C’est aussi une sorte d’égrégore d’Europe Centrale… »

Tu connais mal le thème. C’est un livre qui vient de très haut. Pour moi, le plus important du XXe siècle.

@ Delaporte

« Oui, je l’ai lu […] Un drôle de livre, qui plaît beaucoup aux artistes. »

Tu l’as lu mais tu n’en as rien compris, je vois. D’ailleurs, ce n’est pas un livre à lire. C’est un livre à déchiffrer ligne à ligne et à méditer après – si on a pas le vertige.

D. dit: à

Il ne m’appartient pas de dire si ces propos seront retenus contre vous, JJJ, mais il m’appartient de dire qu’ils revêtent un très grand caractère de gravité. Et du point de vue magique, cela revient à se maudire soi-même mais aussi sa famille.

bouguereau dit: à

Tu connais mal le thème

au moins il l’a lu comme un live pas en dérangé qui scroit dans l’secret comme toi pédro
..mais msieu courte..comment qu’un ange pourrait il être chrétien par jupiter

D. dit: à

Je veux dire par là que par cela vous souffrez d’une malédiction immanente sur vous et votre famille descendante, que vous vous êtes vous même infligé, mais que vous pouvez à tout moment être pardonné si votre demande de pardon est sincère.

D. dit: à

C’est pour cela que naissent dans certaines familles des âmes réparatrices qui font par leur vie souffrante une oeuvre de rédemption sur leurs ascendants fautifs enchaînés au purgatoire qu’ils ont eux-même voulu.
Ce sont souvent les petits-enfants ou arrières petits enfants, rarement les enfants eux-mêmes bien que j’en aie rencontrés qui portaient en redempteurs le suicide de leur père ou mère.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Mais ce n’est pas drôle votre truc. C’est sinistre de bêtise snob, même. Vous n’avez pas ri avec le scketch de Vizorek? Ça ne sert qu’à ça l’art abstrait. À en rire. C’est sa vraie mission sociale. Après 100 ans d’escroquerie abstraite, les gens continuent d’en rire. Et ils ont raison. La fraude ne marche pas chez les gens normaux. Et dans 100 ans on rira encore avec Vizorek, alors que la pauvre femme (refaite, d’ailleurs) dont vous aimez la façon qu’elle a de parler du vide, elle sera encore plus pathétique.

christiane dit: à

« Lui aussi… » (Amaury Nauroy, bien sûr !)

Delaporte dit: à

« Tu l’as lu mais tu n’en as rien compris, je vois »

Agressif Pablo, je l’ai lu aussi bien que vous, mais je n’ai pas l’habitude de m’étaler sur des sujets mystiques ici. D’ailleurs, vous non plus. L’avez-vous vous-même compris, ce fameux bouquin ? Certes non, apparemment !

D. dit: à

Vive la Catalogne libre et indépendante. La Grande Espagne a été fautive par son roi et s’est vendue à l’Europe. Elle paye.

D. dit: à

La France suivra le même chemin si elle ne comprend pas qu’un sursaut national est nécessaire.
Ce n’est évidement pas avec Macron vendu à l’Europe que celui-ci aura lieu.

Pat V dit: à

Votre humoriste est tellement prévisible dans sa critique réactionnaire de l’ art moderne, Pablo, et assurément anachronique. Il rejoindra tous les moqueurs spécialistes ou non de l’ art moderne depuis le début du XXème siècle. Vous êtes passé au travers de la question que je vous ai posée en ce qui concerne les prix de vente des œuvres…
( Il existe des humoristes bien plus pertinents et rigolos que votre amuseur radio…et je crois qu’ il a lui-même fait une recension de la Fiac ( il y a un ou deux ans ) bien plus marrante que cet intermède, c’ était avec Naulleau si je me souviens bien.)

Sergio dit: à

Ha le chargement de l’arquebuse en vingt-et-un temps…

D. dit: à

J’ai l’impression de toujours rabâcher les mêmes choses mais c’est que le gens ne veulent pas comprendre.
Alors, comme l’eau sur le roc. Jusqu’à faire une cupule, puis le fendre.

bouguereau dit: à

La Grande Espagne a été fautive par son roi

..c’est certain et je crois que sans l’intercession française de cantona auprés de l’ange esterminator..la bière srait plus tiède dans les pub mais chaude

bouguereau dit: à

j’avais lu la grande bretagne..mais qu’est ce que tu racontes dédé

bouguereau dit: à

La France suivra le même chemin si elle ne comprend pas qu’un sursaut national est nécessaire

un coup drein millénaire..

bouguereau dit: à

le chargement de l’arquebuse

quand qu’on a 20 ans c’est le temps d’une clope

bouguereau dit: à

Vive la Catalogne libre et indépendante

..ça n’nous rgarde pas dédé..continue comme ça et y’aura pus d’beurre

bouguereau dit: à

je n’ai pas l’habitude de m’étaler sur des sujets mystiques

..sapré dlalourde

bouguereau dit: à

au moyen age les groupes déterminés c’est surtout pour crucifier jésus..y’a comme une tentative profane..autrement plus drolatique que cette bande de charlots dlacadémie huunanime..que chte les frais rgoudronner les routes à ces vilains charlots..qu’ils se sentent hutiles

la vie dans les bois dit: à

Ah ça oui, on peut dire que c’est une sacrée belle surprise que ce livre d’Amaury Nauroy.

Et super ben écrit. Un bonheur de lecteur qui arrive trop rarement. On sent cela dès les premières pages.

Et là, je suis restée scotchée aux pages 16/17, une histoire d’arbre,  » un papier plié en huit ou en douze ». Comme dit  » Passou », un grave de motif dans le tapis…

poussière dit: à

ça peut faire postillons

Pablo75 dit: à

@ D.

« Vive la Catalogne libre et indépendante. »

C’est une très grande nouvelle, en effet. Moi j’avais peur qu’ils n’osent pas, mais ils l’ont fait, en se cachant à moitié (ils ont voulu un vote anonyme pour éviter la Justice) et dans un Parlement à moitié vide, mais maintenant c’est la fin du problème catalan qui durait depuis 150 ans. J’ai vu en direct les images du vote: les types avaient des têtes sinistres, parce qu’ils savent que c’est inutile et imbécile et surtout qu’ils risquent gros (jusqu’à 30 ans de prison) et qu’ils ont beaucoup à perdre, à commencer par leurs salaires mirobolants et tous leurs privilèges.

Maintenant est arrivée l’heure de payer. D’ailleurs, les nationalistes « modérés » sont affolés et hurlent dans la presse contre les crétins qui ont provoqué l’intervention de Rajoy dans la région grâce à l’article 155 de la Constitution et qui vont ruiner la Catalogne. Ça a commencé, d’ailleurs: 1700 entreprises, qui représentent 30 % du PIB catalan sont déjà parties de la région en 20 jours et les départs vont s’accélérer. Il y a déjà 30 % de moins de touristes (le tourisme est une industrie très importante dans la région). Il n’y a plus de banques catalanes. Des milliers de fonctionnaires de l’État demander leur mutation (dont des profs et des médecins). Ça va leur coûter des années pour récupérer ce qu’ils avaient.

Maintenant va commencer « la fête », la démolition de tout ce que les fascistes catalans ont construit contre le reste de l’Espagne pendant 40 ans, à la vue de tout le monde ou en secret: leur système éducatif, leur police complice du pouvoir, leur appareil « goebbelesioen » de propagande (qui coutait 300 millions d’euros par an), tout le système de subventions à des associations indépendantistes, etc, etc.

Rajoy n’enverra pas un général catalan comme Azaña en 1934 les mater à coups de canon (leur première tentative a duré 10 heures et s’est terminé dans le sang – et certains des putschistes se sont sauvés par les égouts), mais la Justice espagnole sera impitoyable, comme avec la tentative de coup d’état de Tejero. Parce que les espagnols (y compris la plupart de ceux qui habitent en Catalogne) en ont ras-le-c.ul du problème catalan. Et parce que leur pantalonnade n’a obtenu qu’un seul appui dans le monde: celui du Maduro.

la vie dans les bois dit: à

Dans ce tableau de Rembrandt, la  » petite fille ébahie d’être là » est un Amour, selon la définition canonique en peinture ancienne…
Et un amour comme la décrit A. Nauroy.
Si j’avais gagné une nuit au musée, probablement en aurai-je conclu qu’elle est la fille du lieutenant.
Pour ce banquet en perspective, ce qu’elle porte à la ceinture, et sur elle, cette lumière qui reflète celle du meneur de la Compagnie.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« sa critique réactionnaire de l’art moderne ».

On y est. Vous l’avez avoué vous même sans vous rendre compte: la croyance dans l’art abstrait est une idéologie comme les idéologies politiques. Quand on n’était pas staliniste dans les années 50 ou maoïste dans les années 60, en France, on était réactionnaire.

Rien à dire de plus: un membre de la secte, un croyant dans cette religion, un membre de la mafia économique grâce à laquelle elle se perpétue, a dit le mot clé: « réactionnaire ».

Maintenant, Pat V, je sais que derrière vos mots sur l’art abstrait il n’y a que du vent.

Pablo75 dit: à

…demandeNT leur mutation…

la vie dans les bois dit: à

est-ce que quelqu’un peut nous aider ? ( j’associe cricri avant qu’elle pète un plomb)

A savoir, la citation  » regarde de tous tes yeux, regarde » attribuée à Jules Verne, n’a-t-elle pas une antériorité ?

la vie dans les bois dit: à

Bon, à demain.

Pat V dit: à

Mais notre Pablo s’ esclaffe, il ne va pas nous c.hier une pendule! Commentez avec moi la vente Prat et après on parle sérieusement. En ce qui me concerne – dussè-je me répéter encore une fois ici – j’ ai toujours été lucide et très critique face à ce que l’ on nomme  » l’ art contemporain  » ( articles de 1991 ). Mais tout rejeter en bloc, excusez-moi, c’ est manquer de nuance et être, je le répète, réactionnaire en art. Vous aimez tirer les grosses ficelles, je vous laisse donc avec vos sons de cloches, on m’ attend ailleurs.
Bonne soirée.

la vie dans les bois dit: à

A propos du livre chroniqué: Il nous manque Phil, pour commenter ce  » Gaston helvète », un peu  » racé » et superbement décrit.

D. dit: à

Je n’ai pas compris grand-chose à votre baratin, Pablo75. Je me demande tout simplement si vous maitrisez votre sujet, sans vouloir vous offenser.

closer dit: à

On est effaré par l’incroyable imbécillité de Puigdemont et de ses affidés. Ils pouvaient mettre Madrid dans une position difficile en décidant d’organiser des élections. Du coup, ils enfonçaient un coin dans le front anti-indépendantiste entre le PSOE (qui aurait alors souhaité l’arrêt du 155) et le PP/Ciudadanos…

C’était ma crainte. Ils sont tellement bêtes et/ou fanatiques qu’ils ont préféré aller dans le mur en accélérant…

J’espère qu’ils vont le payer politiquement très cher.

Sergio dit: à

On peut hêtre réactionnaire de l’abstrait ! Du Banania du papier trèfle de la dauphine Gordini…

Sergio dit: à

Le pitaine c’est le gros bouffi ou le petit teigneux, plutôt, non ? L’aute c’est une notabilité un lèche-vin ? Sûrement…

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Après la « critique réactionnaire de l’art moderne » maintenant l’autre tarte à la crème des défenseurs de la m.e.r.d.e dans l’art: essayer de nous faire croire que tout l’art contemporain est abstract. Moi je ne rejette pas l’art contemporain en bloc, mais l’art abstrait en bloc. Vous avez vu l’exposition organisée par Marc Fumaroli « Présence de la peinture en France, 1974-2016 ». Et si oui, vous avez vu la différence avec les oeuvres de la Prat?

christiane dit: à

Bonne traversée, La vie. Ce livre d’Amaury Nauroy la vaut.
D, avait dit en ironisant que l’on « reconnait l’arbre à ses fruits ». J’ai entendu, un jour, cette parole. On enterrait un père. Ses enfants près de la tombe. Le Rabbin a dit cela et c’était juste et beau.
Je suis heureuse que L-P.M ait eu « le bonheur de naître planté profond en terre, et nourri de profond ».
P.197 et suivantes, attendez-vous à une surprise… Une excursion en profondeur par les chemins…noirs…
Nauroy construit un Rembrandt qui n’existe que par l’écriture. Je crois qu’il a entendu dans ses toiles, un rythme : plein/vide, lumière/ombre, présent/ passé…
Les dernières pages, il marche tout seul et regarde les siens.
Oui, belle écriture toute en paume contre la glaise des mots.
Bonne lecture.
Pour la citation de J.Verne, je ne sais pas

Pablo75 dit: à

@ D.

« Je me demande tout simplement si vous maitrisez votre sujet. »

Tu es le genre de type qui essaie d’apprendre à son père à faire des gosses, comme on dit en Espagne. Toi tu connais le conflit catalan comme moi les équations aux dérivées partielles elliptiques non linéaires.

Pablo75 dit: à

@ Closer

La clé du conflit catalan actuel est la médiocrité intellectuelle (pour ne pas dire la bêtise crasse inimaginable) des indépendantistes. Sans ce fait fondamental, on ne peut pas comprendre ce qui se passe. La presse étrangère avait du mal à le comprendre il y a encore un mois. Maintenant je crois qu’ils ont compris.

Il y a des espagnols qui pensent que la seule explication possible de la quantité de co.nne.ries stratégiques monumentales qu’ont fait les indépendantistes depuis qu’ils se sont lancés dans l’aventure il y a 5 ans, est qu’autant Mas que Puigdemont sont des taupes des Services secrets espagnols qui voulaient en finir une fois pour toutes avec le vieux problème catalan.

Sinon, autant de stupidité politique est incompréhensible.

Sergio dit: à

Ha le mieux c’est les dérivées d’ordre fractionnaire…

Petit Rappel dit: à

« regarde de tous tes yeux, regarde ».
Pas de SF ici, ni d’émerveillement devant une machine, mais plutôt du bon mélodrame.
Je me souviens pour l’avoir lu que c’est dans Michel Strogoff, juste avant l’aveuglement du héros par le perfide Ivan Ogareff. Ou quelque chose comme ça.
Je ne sais plus qui disait que les rapports entre la France et la Russie dépassent le cœur et la raison…
MC

Pat V dit: à

@Pablo,
Où avez-vous lu que je veux faire croire que l’ art contemporain est  » abstract  » comme vous l’ écrivez?
Relisez Georges Roque : je ne vais pas vous expliquer Greenberg, la planéité de l’ art, etc, etc…

 »

In : Réévaluer l’art moderne et les avant-gardes. Paris, Éditions de l’EHESS, 2010

Dans un livre consacré aux avatars de l’art abstrait
à la fin du
xx
e
siècle, l’introduction commence ainsi : « Redéfinissant le rôle de la peinture dans la culture occidentale, l’abstraction est l’innovation décisive de l’art moderne. Si la peinture est le “porte-étendard” du modernisme, alors, suivant certains critiques récents, la peinture abstraite est son “emblème”. Elle est ce qui, nous l’imaginons, caractérisera l’art du
xx
e
siècle pour les générations à venir

. »L’association, qui semble aller de soi, entre abstraction et modernisme lie irré-médiablement leur sort. Il est évidemment flatteur de voir l’art abstrait érigé en fleuron du modernisme, mais seulement pour qui se situe encore dans la logique du modernisme. D’où les nombreux problèmes que pose cette attitude. Parmi ceux-ci figure le statut de l’art abstrait dès lors que le modernisme n’est plus de mise et que les avant-gardes historiques appartiennent au passé. Faut-il dès lors le reléguer au magasin des accessoires ? Un autre, qui constitue le point de départ plus immédiat de ce texte, est que si l’on rejette le modernisme et les avant-gardes, comme s’y acharne une large tendance, et particulièrement en France, on rejette du même coup l’art abstrait. Il n’est pas sûr en ce sens que les critiques qui ont fait de l’art abstrait le fer de lance du modernisme lui aient rendu service.Proclamer haut et fort le retour à la figure et faire l’éloge de la représentation du corps humain se fait sur fond d’un discrédit jeté sur le modernisme et, partant, sur l’art abstrait. Ce dernier, aussi étonnant que cela puisse paraître, a toujours des détracteurs, lesquels ne l’attaquent généralement pas de front à partir des œuvres, mais s’en prennent à l’idéologie qui l’a entouré ou est sensée l’avoir entouré. Jean Clair, par exemple, écrit dans la péroraison de son pamphlet : « Beaucoup d’artistes, au
xx
e
siècle, ont récusé la terreur du modernisme, ne se réclamant d’aucun des mouvements qui ont scandé son cours. Revenus de la fausse
koinè
de

2
GEORGES

ROQUE
l’abstraction et de sa prétention à dire l’universel […] Fidèles au visage, reliés, ralliés au vis-à-vis humain, sans y porter atteinte, sans le meurtrir, l’avilir ni le récuser, de Picasso, obstinément attaché à dire le réel et refusant le saut dans l’abstraction, à Beckmann […] de Bonnard à Balthus
2
. »On voit donc comment fonctionne cette rhétorique pernicieuse : en rejetant une certaine idéologie moderniste accusée d’être dogmatique, voire de semer la « terreur », on se donne à peu de frais les moyens de récuser l’art abstrait. Certaines critiques n’ont certes pas tort de souligner qu’au nom d’une vision de l’histoire de l’art moderne restreinte aux avant-gardes, l’art abstrait a été mis en avant et l’art figuratif a été négligé bien qu’il dominât quantitativement. Le fait qu’il y ait eu dogmatisme et exclusion est indubitable. Le problème est que certains néoconser-vateurs s’emparent de cela pour rejeter en bloc l’art contemporain. En critiquant ce qu’ils appellent de façon exagérée la « terreur » du modernisme, ils jettent le bébé avec l’eau du bain en se livrant à une attaque féroce contre les avant-gardes et même contre l’art abstrait que l’on croyait pourtant accepté depuis longtemps. On assiste en effet depuis une dizaine d’années, et particulièrement en France, à une attitude de rejet de l’art contemporain, qui prend parfois des formes assez virulentes, lorsqu’on met en avant le fait qu’« avant-garde » fut au départ une métaphore militaire (ce qui est vrai, par ailleurs) pour discréditer les avant-gardes dans leur ensemble en voulant en faire des mouvements totalitaires. On a ainsi recours à des usages passablement rhétoriques lorsqu’on veut faire rimer œuvre d’art totale et totalitarisme. »

http://www.academia.edu/8100094/Abstraction_et_modernisme

Pat V dit: à

@Pablo,
 » vous avez vu la différence avec les oeuvres de la Prat?  »
Eh bien, avec tout l’ intérêt que l’ on peut porter à l’ œuvre littéraire de Fumaroli et à ses essais,il se range dans cette catégorie du rejet que situe très bien G. Roque.
En ce qui concerne la collection Prat, je vous ai invité à la commenter, c’ est-à-dire à l’ analyser en quoi elle est symptomatique. Pas de réponse de votre part. Or, ce qui ressort des enchères – de à quoi le marché s’ intéresse – c’ est Dubuffet qui a atteint sa plus forte enchère mondiale ainsi que Basquiat, du crypto figuratif, tout le contraire de la tendance conceptuelle soutenue par l’ art financier du moment. Constater la modicité des enchères pour la plupart des artistes français à la mode et la mise en évidence d’ achat prospectifs passionnés plus que spéculatifs et pas de mise en container entre deux frontières. C’ est peut-être aussi le signe que le marché veut se refaire une santé de morale esthétique ou que ce même marché commence à sentir le boulet de la spéculation du tout spéculatif lui retomber dessus.

Pat V dit: à

lire :
à analyser
ce à quoi
le boulet du tout spéculatif.

D. dit: à

Afin de témoigner de mon soutien et de mon attachement à la Nation Catalane née aujourd’hui, je sollicite d’acquérir cette nationalité.

Delaporte dit: à

Aujourd’hui est un grand jour pour la sécession. L’autonomie est possible, il suffit de le vouloir, de prendre la décision solennelle et effective. Que la Catalogne demeure un exemple à tous ces peuples qui veulent quitter un système global pourri – et ils sont nombreux à en avoir l’aspiration profonde !

Delaporte dit: à

Julien Coupat, au lieu de nous pondre ses exercices d’oraisons funèbres à la Bossuet sur les taxis qu’il prend pour aller manifester, devrait nous parler de la Catalogne ! Voilà le sujet essentiel aujourd’hui.

Delaporte dit: à

Le ciel se couvre pour Tariq Ramadan, accusé d’un deuxième viol. Celui qui se présentait comme une autorité morale et religieuse en islam est en train de basculer de son socle puissant. Quelle déception pour ceux qui, même chrétiens comme moi, avait de l’estime pour lui, et pour Edgar Morin son ami, avec qui il a écrit plusieurs livres :

« Une plainte pour viol a été déposée jeudi à Paris contre Tariq Ramadan, trois jours après l’ouverture d’une enquête sur des accusations similaires contre l’islamologue et théologien suisse. »

Delaporte dit: à

Et voilà qui serait certes un bon sujet également pour Julien Coupat, et donnerait à sa prose emphatique légèrement faisandée une inspiration nouvelle. Des taxis qu’on prend pour aller aux manifs, tout a été dit. Mais certainement pas de Tariq Ramadan.

Delaporte dit: à

Julien Coup devrait venir s’exercer quelque temps sur ce blog, afin par des exercices renouvelés de perfectionner un style plus fécond et plus direct, qui toucherait davantage le lecteur insatisfait. Cela permettrait aussi à tous les internautes de rire un peu.

P. comme Paris dit: à

« Et du point de vue magique, cela revient à se maudire soi-même mais aussi sa famille. »

M’enfin D.
Faut pas pousser si loin l’anathème.

Delaporte dit: à

Il manquait un mot dans la phrase épique de Julien Coupat, que j’ai retranscrite cette après-midi. Je ne résiste pas au plaisir de vous la remettre. Vous apprécierez ce style parfaitement suranné, qui se veut méprisant pour ceux dont on parle (les flics ou les taxis) et qui est bien sûr le summum du ridicule :

«S’ils ne parviennent pas toujours à me filer comme ils l’entendent, ce n’est pas que j’irais désormais aux manifestations en taxi, mais parce que leurs techniques de filature sont prévisibles et grossières.»

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’art, l’art, et encore, l’art, qui nous obnubiles, dans nos choix des réalités  » management consumer « ,!…
…comme une lutte de dernière bataille des libertés, à s’emboîter,…
…mais, non, de non,…rien à voir,…

…vous pouvez, continuer, à croire, ce que vous voulez,…ou les dogmes qui nous sont imposer, comme valeurs,…
…en cela, persiste, l’art  » vengeur « , qui lave , plus blanc, que Mr.Propre,…’ les statues géantes démolies, en Afghanistan,…ou s’approprier, des œuvres d’arts, pour les détruire,…
…autres jalousies et haines, accumulés,…et causes – perdues,…des réciprocités contraster, à annihiler, comme des filtres d’analyses complémentaires,…
…il y a de tout, dans, l’esprit  » riche « , convaincus, de standing et haut de formes,…

…toujours, est (il, que les vrais  » artistes « , qui subsistent, arête depuis des lustres, de travailler, puisque, même matériellement, ils vivent sous des côtes de non-assistances de subsistances,…du système sociétal,..
…avec, des paradoxes, qui les bloquent dans leurs diversions, à rester , productifs, d’arts,…

…en plus, de l’hygiène, de certains  » limites drogues « ,…sans même parler de l’alimentation des artistes, autosuffisants,…tout est bon, dans le porc,…
…par les soutiens de productions d’arts,…déliquescence en tout de l’art, ou , et quel, talent, vous, nous convient le mieux, pour vaquer, en chimies, administrations, aux hautes fonctions de l’état, par simple, déductions, il sait, compter, jusqu’à cinq cents,…et plus,…Oh, le veinard,…Ah,!Ah,!…
…la couleur du temps,…les diversions d’art, …les états en campagne, monarchiques et, ou républicains,..
…se farcir du temps à perdre,…écrivain, comme embaumeur, de première,…
…salades, et prescriptions,…le zèle à vivre, ses passions,…etc,…
…l’art et son choix, le décor paquet  » Bonus « ,…
…le rire, des fortunes,…aussi, un art,…

P. comme Paris dit: à

« Regarde de tous tes yeux, regarde »,
me ramène automatiquement à Michel Strogoff.

Pour Victor Hugo :
« L’œil était dans la tombe et regardait Caïn. »

P. comme Paris dit: à

G.S’A. :

De l’art ou du cochon ?
Tout est bon dans le porc.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vous allez, vite, en besogne, pour capturez le texte – balle, en chemin – faisant,,…et, m’inscrire en  » goal « ,…
…vous gagnez des points,?…etc,…

christiane dit: à

M.C
Oui, Michel Strogoff, c’est bien la scène de l’aveuglement avec le sabre chauffé à blanc, par l’émir des Tartares qui est rappelée dans le roman d’A. Nauroy en tête du livre premier et p.201. Oui, pas de S.F , une suggestion de s’emplir de « l’ordre de la lumière », de la beauté pour résister à tout ce qui va désespérer : « le désastre du monde »… (La question de lvdb était de demander si cette expression du roman de Jules verne avait « une antériorité »…)
(L’œil de Caïn, c’est différent, P. : la mémoire de l’infamie et la vengeance qui rôde)

rose dit: à

je l’entends christiane comme la conscience qui sait le forfait, l’oeil de Caïen qui regarde dans la tombe.

rose dit: à

Caïn.
pardon
lorsqu’on agrandit l’ange lumineux qui resplendit sa tête est celle d’ un adulte pas d’un enfant.
Est elle Saskia vraiment ?

rose dit: à

Ce qui se passe c’est un ras de marée, un tsunami.
Dans The square, lors de la performance de l’artiste au milieu des donateurs, on retrouve ce phénomène de groupe.
On ne se balade pas-nous- avec un couteau d3 cuisine, et se jetterait-on sur l’écran pour le lacérer avec le dit couteau que nous ne changerions pas grand chose à ce qu’a décidé le réalisteur.
Lorsque après un temps interminable, un homme -d’un âge certain- se jette sur le grand singe, celui-ci plus vraisemblable que nature, de n9mbreux autres viennent à la rescousse.
Là, ils pourraient juste le ligoter au lieu de se déchainer. Mais ils ont eu peur.

Lavande dit: à

«S’ils ne parviennent pas toujours à me filer comme ils l’entendent, ce n’est pas que j’irais désormais aux manifestations en taxi, mais parce que leurs techniques de filature sont prévisibles et grossières.»
Delaporte cette phrase veut dire le contraire de ce que vous affirmez. Il ne va PAS aux manifestations en taxi mais malgré cela les flics n’arrivent pas à le prendre en filature. Notez que « j’irais » est un conditionnel.
Quand vous faites une fixation sur quelqu’un c’est impressionnant!

rose dit: à

la scène de copulation frénétique est superfétatoire. Ce n’est pas comme ça que se passe la douceur de l’amour. Même si ardent.
Dans la recherche des explications et la tentative de le rendre coupable, il y a une des clés de la sexualité entre hommes et femmes.
La scène du préservatif a été sinistre pour mes yeux et symptomatique elle aussi de notre époque.

Non- comme ce qui a été écrit- ce père quarantenaire ne s’occupe pas bien de ses enfants. Ses deux filles sont livrées à elle- mêmes. Il est pris dans ses difficultés existentielles. Faire les boutiques et dépenser du fric ce n’est pas de l’attention.
Il existe des tutoriels pour jouer si on n ‘ a pas de rivière à côté ou du sable.

rose dit: à

Dans The square, toujours, j’m bcp la scène du ménage. En Sicile ou en Calabre les serpillères avaient été pliées et les seaux rangés au grand dam du conservateur.
Je pense à cette scène merveilleuse, où Sophia Loren, gironde et très peu décolletée, dans ce temps béni la suggestion suffisait à l’expansion des fantasmes, lave le trottoir à grande eau, qu’elle balance avec des seaux. En Italie du sud. À Naples ou en Sicile.

rose dit: à

Avec un seau.
Un seulement.
Du sable, il y en a dans l’exposition conceptuelle.
Il manque la pelle.
Quelqu’ un a- t’ il une pelle ?

rose dit: à

Il lui dit
je vais te faire un enfant.
Elle rit.
C’est le bonheur parfait.
24 heures dans la vie d’une femme.
Les deux autres fois, c’est elle qui a demandé, suggéré, proposé.

rose dit: à

vous l’aviez écrit, l’ange a le visage adulte et le corps d »enfant.
Rembrandt ses autoportraits. Le portrait de sa mère.
Son traitement de la lumière. Ai vraiment l’impression qu’il nous emmène dans sa toile et nous suggère de regarder là.

rose dit: à

christiane
vous l’ aviez écrit à 11h23.

rose dit: à

Ils ont eu peur pour eux-mêmes. D’abord.
Elle appelle à l’aide, au secours, Fredrick (?).
Personne ne bouge.
Avant qu’elle ne se fasse violer, un homme se jette sur l’ agresseur- costaud. Puis c’est la déferlante. Les hommes magnifiques. Lents, certes, tardifs aussi mais magnifiques.

rose dit: à

L’important est que le bateau ne de fasse pas chavirer par la vague ou pire sancir.
Pour la prendre c’ est un peu difficile. Pour redescendre c’est plus facile. Il y aura la suivante derrière. Il esy indispensable une attention consyante.
On se reposera après.
Pour redescendre, mettre le bateau de biais ne surtout pas tapet mais descendre en douceur. Pour monter aussi, pas de face mais en biais.
En fait, ce qu’ il faut c’ est accompagner le mouvement.
C’est comme l’ amour, les vagues.

rose dit: à

ne se fasse.
c l’ écran qui est petit ou les doigts qui sont gros ?

les femmes
la Catalogne

le lien est il que tu apportes beaucoup au grand tout et très mal traitée ? D’ où l’ indépendance requise ?
Ou sous traitée ?
Ou pas considérée pour l’ importance que tu as ?
Ou traite ? cf Bovines de Emmanuel Gras

rose dit: à

je passe le relai.
j’ ai fait le quart de nuit.
cui sous les étoiles.

rose dit: à

je laisse de côté la Catalogne. Le pays basque la Corse la Bretagne l’ Alsace et la Lorraine, Saint Valery sur Somme. Valréas.

Penser à l’ envers c’ est comme se prendre la vague de face : les requins ce sont les vio..urs ou les harceleurs ; ce ne sont pas les femmes, le grand mouvement, qui dénoncent. La curée ce sont les premiers qui l’ ont faite. Désormais c’ est leur impunité qui est levée. Pour moi c’ est un mouvement aussi grand que la loi Veil. Un tsunami. On s’ en fiche de HW. Ce que l’ on veut instaurer c’ est autre chose. De différent.

la vie dans les bois dit: à

(La question de lvdb était de demander si cette expression du roman de Jules verne avait « une antériorité »…)

Oui, merci cricri, et je la repose, car je lui ai trouvé dans ma mémoire une postérité, pas de SF, mais de science, plus prosaïquement. En repensant à Darwin, mais aussi à tous ceux pris par l’urgence de la contemplation d’un phénomène éphémère et rare, et qui en ont conscience.
Sans que ce soit au moment ultime, celui de la mort. Ou de la cécité.
Mais qui ont été confrontés dans l’Histoire à la vindicte, pour ce que leur découverte remettait en cause…

cricri est une goulue, déjà fini ?

Je suis donc allée à la page 197, « hic et nunc », à toute vitesse de pages tournant, pour découvrir les 5 pages dont cricri fait son beurre :

Il s’agit d’une Prière d’insérer en quelque sorte, très émouvante. Il fend sa mer gelée avec une hache..( merci Franz)

l’auteur nous faisant part du déchirement de la perte de proches qui l’affecte. Et lui permet une « relecture » de ce tableau de Rembrandt…Qui ne peut lui être que personnelle, et par conséquent impartageable…cet état émotionnel.
J’apprends à cette occasion, que Saskia, l’épouse du peintre a été emportée par une tuberculose,- et « ressemble » à la petite fille- et trois de ses enfants, morts, sont dans le tableau.

Cette irruption de la vie du Peintre dans le tableau ne m’émeut pas. Elle ne me convainc pas non plus.
Mais ce n’est pas là, que veut nous faire aller Amaury Nauroy.. On comprend que ce tableau lui permet  » d’englober » la souffrance de la perte, inéluctable, de deux proches.

Pour donner de l’épaisseur à cette idée, j’en appelle à un autre Poète, Yves Bonnefoy :
 » Mon père avait surgi dans  » La Revolution la nuit » »
un tableau de Max Ernst.
Dans  » L’écharpe rouge » ( Mercure de France, 2016) Yves Bonnefoy retrouve lui aussi, un classeur de « petites proses », une communauté d’esprit, très belle, je trouve.

_________________

Mais je n’en suis pas encore à la page 197.

Je suis toujours avec H-L-M (*), dans le quartier de Fantaisie 😉
(pages 15 à 132), au bord du lac… Où il faut prendre son temps… Cette partie du livre contient des documents graphiques insérés, et sur la forme, c’est une innovation dynamique très bien, très plaisante.

(*) Henry-Louis Mermod, dit Lou.

rose dit: à

Bonne journée, mes bébés. Je veille sur vous.

rose dit: à

moi g presque fini. bonjour lvdlb.
c page 144 qu’ il commence à parler des femmes laides.
mais le sujet, c ‘ est lui. Lui. Face aux femmes. Avec sa laideur à lui. Laideur qui l’ a empêché d’ aimer et de procréer.
Mais, il a pu baiser.
Des femmes laides.
Bon dieu, un bouquin entier sur ce sujet je me farcis.
Je crois que je vais acheter Amaury.

la vie dans les bois dit: à

elle se fit mal , rose. Son portrait tout craché.

la vie dans les bois dit: à

Tariq Ramadan est fini.
Le sordide, absolument sordide, que révèle sa seconde accusatrice est sans appel. Si le diable a droit à un avocat, j’espère que celui de Tariq Ramadan plaidera : la monstruosité.

renato dit: à

Quelqu’un rit. Est-il possible de rendre compte du vrai chic fasciste et du vrai chic gauchiste ? Sont-elles et ils incapables de reconnaître un désastre lorsqu’ils le voient ? Qu’est-ce que l’aristocratie qui a survécu à la chute des dictatures rouges et brunes ? Le rebelle possède un sens aigu de la justice, sens dont les aristocrates qui ont survécu à la chute des dictatures rouges et brunes sont privés. Écornifleurs, satellites, illusionnistes retors, que dans toutes les réceptions l’on trouve près des buffets : où est-ce qu’ils ont pu aller pêcher ce monde-là ? Ils personnifient la régression et la rendent compréhensible, c’est ça le vrai chef-d’œuvre des réactionnaires. Quelqu’un rit ; le temps passe et il s’en va, et les zones d’ombre restent.

renato dit: à

“Comunemente ritenuto di origine svizzera, l’invenzione di questo tipo di orologio è in realtà attribuita a Franz Ketterer, orologiaio tedesco nativo di Schönwald im Schwarzwald nella Foresta Nera, che nel 1738 inserì una suoneria imitante il verso del cuculo negli orologi artigianali realizzati nella zona fin dal 1630.”
Source Wiki

bérénice dit: à

Question, la lecture de ce livre est-elle indiquée si l’on ne connaît aucun des auteurs qui en jalonnent le parcours et constituent si j’ai bien compris la matière magnifiée , est-il recommandé si l’on veut de commencer pour se faire une idée de la littérature et de la poétique helvétique par ce rendu travaillé par la connaissance, la recherche et à quoi le talent, la patience et la langue de l’auteur si l’on en croit Pierre Assouline rend grâce et peut-être exhume de l’oubli? Ne rien en savoir représente-t-il un handicap et est-ce là une bonne façon de s’y ouvrir, de découvrir?

bérénice dit: à

8h10 renato, j’avais bien aimé Les Adieux à la Reine, le film de Benoit Jacquot , il leur rend leur part d’humanité et puis après tout comme on ne choisit pas de naître prolétaire ils naissent avec leur particule ce qui n’en fait pas forcément des snobs , des parasites, des prétentieux; nombreux sont ceux qui se sont brillamment illustrés.

renato dit: à

L’aristocratie rouge et brune… en d’autres mots, la classe dirigeante (selon Aron, p.ex.).

la vie dans les bois dit: à

« Quelqu’un rit ; le temps passe et il s’en va, et les zones d’ombre restent. »

c’est de Victor Hugo

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