de Pierre Assouline

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La République des livres
Amaury Nauroy, lanterne inspirée des rondes de nuit

Amaury Nauroy, lanterne inspirée des rondes de nuit

D’un côté, un jeune auteur parfaitement inconnu dont c’est le tout premier livre. De l’autre, des auteurs très connus surtout là-bas, sur l’autre versant de la frontière, en Suisse, une contrée exotique pour tant de Français. Entre les deux, la littérature vécue comme une passion. De ce croisement est né l’ouvrage le plus original, le plus inattendu, le plus fin de cette rentrée, laquelle compte comme chaque année à la même époque une douzaine de bons livres mais aucun qui s’impose. On n’en voit guère qui ait la qualité de Rondes de nuit ( (288 pages, 24 euros, Le Bruit du temps), en librairie depuis un peu plus d’un mois mais si discrètement, à l’image de l’auteur et de l’éditeur.

Un titre pareil fait immédiatement penser au tableau de Rembrandt exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam, et pour cause : un détail de La Ronde de nuit (1642) figure sur la jaquette, son nombre d’or où apparaissent une petite fille symbolisant Saskia, l’épouse du peintre, entourée des mousquetaires d’une compagnie de la milice bourgeoise de la ville et d’arquebusiers, menés par leur capitaine Frans Banning Cocq. Mais n’allez pas croire qu’il s’agirait là du travail d’un historien de l’art à cette oeuvre entièrement voué. Difficile de qualifier un tel livre car il ne relève d’aucun genre canonique : on y trouve du roman, de l’essai, du reportage, de l’enquête, de l’anecdote, du portrait, de la poésie et même du polar à l’occasion d’un fait divers criminel. On pourrait dire à l’instar de l’éditeur qu’il s’agit d’un recueil de proses mais la fragmentation et la discontinuité que cela suppose induirait le lecteur en erreur. Disons : un récit, faute de mieux.

Amaury Nauroy (Vernon, dans l’Eure,1982) a tout fait avec, pour et autour des livres : libraire, éditeur, bibliothécaire, attaché de presse, correcteur, nègre à l’occasion, et pourquoi pas visiteur de grand écrivain. Ne lui manquait plus d’en écrire un, enfin. Ca lui a pris dix ans. La durée n’est jamais un indicateur de qualité ; elle évoquerait plutôt le labeur, la difficulté ; il faut bien du talent pour faire oublier l’effort. Le cas, ici. Toutes ces années à lire et écouter afin de tisser un éloge de la littérature, de la poésie, de l’amitié littéraire d’une beauté à couper le souffle. Car son goût de la langue, sensuel, charnel, sensible, ne l’a pas pour autant confit dans le respect en dépit de sa capacité à admirer. Sa liberté est totale lorsqu’il s’en prend à « la prudence helvétique », à l’épaisse haine romande des Bernois, au goût du méchant complot anti-parisien. Rien ne bride sa fantaisie, pas même l’aura d’un maître devenu un ami. Sous sa plume, un mot en rencontre souvent un autre pour la première fois, du moins veut-on le croire tant l’osmose est magique. De l’élocution de Jacques Chessex si pathétique, décrit en « vieille tortue précautionneuse », il rapporte :b45cdd8f8dc24b8a9ad3d5e36e261b22_paginF

« A chaque phrase, la Suisse tumultueuse qu’il racontait me sautait au visage, comme un dieu-chat »

Le récit, dont il est le narrateur et personnage principal, déroule de bout en bout sa passion pour la fiction et la poésie de la Suisse romande depuis l’après-guerre. Il les a tous lus et relus, les Gustave Roud, Philippe Jaccottet, Jacques Chessex, Anne Perrier, Charles-Albert Cingria sans oublier bien sûr, en amont, Ramuz le patron. Plusieurs avaient leur éditeur en commun, le fameux Henry-Louis Mermod, largement abordé, ainsi que leurs amis peintres. Amaury Nauroy a rendu visite aux vivants pour évoquer les morts en leur souvenir radieux, quitte à « passer de l’autre côté de l’époque, rejoindre une scène légendaire où les poètes existent » jusqu’à tirer de leur commerce un éclairage fut-il partiel sur « la mentalité poétique de l’époque », manière de prendre le pouls de cette famille d’esprit.

Désormais éclairé, il nous éclaire sur ce milieu romand, dont une partie s’est transporté du côté de Grignan, comme s’il portait la lanterne dans le tableau. On y est avec lui, de plain pied dans le motif. On s’étonne avec lui de constater la présence de barreaux à la fenêtre qui fait face au bureau de Ramuz. Son empathie est contagieuse. Tant et si bien que, même les lecteurs qui ne savent rien de ce monde-là seront touchés et emportés par le tableau de leurs existences quand un écrivain d’une reconnaissance si fraternelle s’en fait le resusciteur. Au-delà de l’hommage parfois critique, sinon féroce dans les à-côtés de certains portraits à l’acide de quelques dynasties lausannoises, ou dans l’ironie moqueuse par laquelle sont évoquées «  la jaccottisation des cercles littéraires et la bouviérisation de l’université de Lausanne », Rondes de nuit a les accents universels d’un roman d’apprentissage, au plus près et au plus profond de l’intime expérience des œuvres et des leçons de vie qu’elles prodiguent parfois à ceux qui les y cherchent.

Voilà tout ce que l’on déguste page après page dans ce récit vif et profond, composé dans une langue splendide, avec le goût du détail cher à Cingria, l’inimitable façon qu’avait Ramuz de métamorphoser le Valais en une haute vallée de l’Inde, le réenchantement des routes du Haut-Jorat par Roud, toutes choses racontées à la lumière d’un clair-obscur diffusé par la carte postale d’un tableau hollandais, posée sur le bureau de l’auteur, l’écrivain Amaury Nauroy. Pour en avoir fait son grigri, il a fini par y voir une mystérieuse et inexplicable ronde de poètes emmenée par le plus invisible des personnages de la scène, celui dont on ne voit que l’oeil, le reste étant dissimulé par l’épaule gauche du porte-enseigne, l’oeil d’un certain Rembrandt…

(« La Ronde de nuit », 1642, huile sur toile de Rembrandt, Rilkjsmuseum, Amsterdam ; » l’oeil de Rembrandt dans le tableau » détail de la Ronde de nuit »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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1 013 Réponses pour Amaury Nauroy, lanterne inspirée des rondes de nuit

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 10h11

On en veut toujours aux hypermnésiques d’avoir quand même des failles dans leur raisonnement, comme si c’était incompatible avec une « intelligence supérieure ». Moi, je l’aime bien car il ne l’a pas cette IS, du reste qui peut prétendre l’avoir ?

A propos de Weisntein, on en arrive à se demander si le drame de sa vie ne vient pas de ce qu’il aurait été violé par son père quand il était ado. Ce qui expliquerait pas mal de choses (à défaut de l’excuser, comme aurait dit manuel). Enfin, c qu’une hypothèse traumatique.

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 10h21

Toute sa vie durant, Montaigne s’est plaint de ses troubles de mémoire immédiate. D’où son besoin permanent de compulser…, ce qui lui a fait perdre beaucoup de temps, sans compter les autres douleurs lancinantes dues à sa gravelle. On voit bien comment les Essais sont traversés par la douleur physique et mentale. Mais cela n’a pas été assez suggéré par les analystes modernes qui n’arrivent pas toujours à se représenter correctement la connaissance de la douleur (impactée et) transcendée chez des chrétiens habitués au mal.

christiane dit: 31 octobre 2017 à 11h28

M.Court… Tout commence ailleurs, dans ses livres, sa culture d’où le poids soudain de ses rares commentaires. Son lieu, là où sa culture se déploie, il l’infléchit pour de temps à autre ouvrir un possible. Homme énigmatique, de convictions, il dérange car il nous échappe. Peu de mots, élégance et concision. Un goût certain pour l’ironie mordante. Une quiétude lasse, désabusée. Sévère envers les cuistres. L’opinion du monde d’ici n’a aucune importance pour lui. Ce qui lui est important : donner du sens, affiner la pensée, combattre les illusions. Un contemporain inactuel car pour lui le progrès consiste à rétrograder pour comprendre. Il pense souvent contre… Une insurrection tranquille.
Un commentateur précieux pour moi.

Laura Delair dit: 31 octobre 2017 à 11h50

ce qu’on reproche au p’tit Court en permanence : Sa Suffisance et son mépris pour ceux qui ne sont pas son avis, c’est clair, cela saute aux yeux à chaque fois

Petit Rappel. dit: 31 octobre 2017 à 11h55

C’est vrai que la Grande Laura Delair est chaleureuse, jamais méprisante, toujours intelligente, jamais obsessionnelle, et que son QI dépasse largement celui du premier gallinacé venu, comme chacun peut le voir à la lecture de ses lignes si variées de ton et de style…

Chaloux. dit: 31 octobre 2017 à 12h00

La vraie culture, ça jette un froid dans le poulailler. Les volailles n’apprécient pas, c’est un fait.

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 12h00

Bjr Ch., Je crois plutôt qu’il s’agace voire s’exaspère des gens qui commentent et donnent une opinion mal articulée sous prétexte de critique, alors qu’à ses yeux, ils ne se livrent pas à une vraie critiques de textes qu’ils ne connaissent pas. La seule chose qu’on puisse gentiment lui reprocher est de croire que la rdl soit (ou devrait être) un haut lieu de critique littéraire, ce qu’à l’évidence elle n’a jamais été. Pour cela, il y a juan ascensio, par ex., qui était parti sur une prémisse analogue, mais qui déchanta bien vite… du coup, il verrouilla son propre blog au public, comme la tentation en est permanente chez les tenanciers de blogs littéraires imbus. Ce n’est pas le cas ici, dieu merci, où on peut toujours se laisser aller, quoiqu’en pense Marc Court et que nous pensions de lui.

closer dit: 31 octobre 2017 à 12h05

Puigdemont alterne le catalan ,que personne ne comprend à Bruxelles et le français qu’il parle comme une vache espagnole (ah! ah!)…Il ferait mieux de parler espagnol tout le temps.

rose dit: 31 octobre 2017 à 12h17

Immense culture littéraire, immense et excellente éducation, immense capacité à convoquer dans tous les domaines – art, musique, cuisine, littérature ce qui convient au sujet en cours ou en décours, immense intérêt porté à autrui et pourtant, vous, vous le critiquez tout le temps.
Cela semble tellement pas juste.

rose dit: 31 octobre 2017 à 12h20

la gravelle ce sont les calculs rénaux

on doit subsumer

sinon c’est le chaos dirait le petit rom de the square

christiane dit: 31 octobre 2017 à 12h35

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 13 h 00 min
Bonjour, JJJ
Mais ce blog est un blog littéraire (je l’ai choisi pour cela en 2008). Des éruptions de temps à autre mais l’essentiel se noue autour d’un livre, d’une question littéraire ou historique. De fortes personnalités le prennent pour une arène. Peut-on en vouloir à ces bretteurs pour ces combats hauts en couleurs. La langue y porte, alors, l’invective avec des couleurs rabelaisiennes.
Vous-même parfois, aimez cheminer hors des sentiers littéraires mais votre sensibilité ouvre alors la réflexion à des drames de notre quotidien : maladie, vieillesse, mort, bêtise, cruauté, absurdité.
Vous êtes un saltimbanque-aquarelliste et j’aime le rythme de votre pensée.
Court est une force, ici.
D’autres ont déserté, d’autres ont disparu. Le temps passe et ne fait pas de cadeau…

christiane dit: 31 octobre 2017 à 12h37

rose dit: 31 octobre 2017 à 13 h 23 min
Je connais son prénom mais l’espace convient mieux à son nom précédé d’une initiale. Pas d’amollissement !

rose dit: 31 octobre 2017 à 12h47

christiane
c vrai

je me remets au régime

vous avez raison 🙂

(moi j’aime bien appeler antoine, antoine, c’est ma faiblesse à moi)

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 13h31

L’insolence proprement stupéfiante de Costa-Gavras, qui a déclaré à propos de l’affaire Polanski, dont il a fait semblant de n’avoir pas entendu parler (et pourtant on ne parle que de ça, notamment après l’immense caisse de résonnance donné à ce genre d’affaires par le scandale Weinstein) :

« Il n’a jamais été question une seconde de renoncer à cette rétrospective sous la pression de je ne sais quelle circonstance étrangère à la Cinémathèque et à Roman Polanski », a affirmé lundi soir son président, le réalisateur Costa-Gavras.

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 13h35

Il est bien loin le temps ou Godard pouvait dire qu’un travelling était une question de morale et d’éthique. Aujourd’hui, le cinéma se confond avec le viol et le stupre.

Sergio dit: 31 octobre 2017 à 13h39

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 10 h 36 min
@J’apprécie les rappels de Marc Court, je ne comprends pas ce qu’on lui reproche en permanence.

+1.

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 13h39

Normalement, Polanski devrait être relégué dans l’oubli, du moins jusqu’à sa mort, et bien non ! on organise son couronnement à la Cinémathèque française ! Quelle impertinence folle !!! Il y a de quoi raser cet édifice, destiné théoriquement au cinéma, et qui vient de faire l’apologie d’un violeur ! On marche sur la tête !

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 13h42

En plus, Polanski est convaincu de n’avoir rien à se reprocher. Il s’est comporté comme si tout était normal, comme si de rien n’était. Telle est l’insolence phénoménale, aux yeux de tous, et en particulier des victimes, de la cavale polanskienne…

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 13h45

Les personnalités qui ont participé au sacre immonde, hier soir, font profil bas, heureusement. Elles rasent les murs, et ne se livrent à aucune déclaration intempestive dans les médias, de peur de mettre de l’huile sur le feu. Heureusement…

JAZZI dit: 31 octobre 2017 à 13h50

« Normalement, Polanski devrait être relégué dans l’oubli, du moins jusqu’à sa mort »

Seulement, Delaporte ! Ne faut-il pas brûler Sade ?

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 14h04

« Seulement, Delaporte ! Ne faut-il pas brûler Sade ? »

Si l’on remettait Polanski aux autorités judiciaires américaines, il passerait un sale quart d’heure. Il se retrouverait à l’ombre pour longtemps. Quant à Sade, mon cher Jacuzzi, il ne faut pas confondre l’oeuvre, pleine de crimes sexuelles, et l’homme, que la justice a poursuivi pour des motifs pour le moins inventés de toutes pièces par sa belle-mère. Le cas de Polanski est plus grave, parce que, lui, il a commis ces crimes dans la réalité.

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 14h16

Il faut renoncer à tout vouloir comprendre, autrement dit ne prendre des gallinacés que le pittoresque des attitudes de déférence des poulardes à l’égard du chapon dominant des basses cours d’élevage,
http://i.skyrock.net/5396/37735396/pics/1639405664_small.jpg
… et ne jamais céder à l’anthropomorphisme littéraire, je crois, sauf exceptions aux rappels en ut des hôtes d’la vie des bois.

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 14h20

pareil acharnement… on finit par avoir l’impression suspicieuse que l’Delaporte aimerait être à la place de l’Polanski, saurait quoi faire.

zerbinette dit: 31 octobre 2017 à 14h21

« Je lui ai pardonné il y a bien longtemps, peu après ce qui est arrivé. Ce qu’il m’a fait ne m’a pas beaucoup affecté. Ce qui est arrivé avec la justice et les médias a traumatisé toute ma famille. À propos de ce qu’il a fait, les choses étaient bien différentes dans les années 1970 et je n’ai jamais cru que c’était aussi important que les gens le pensaient. J’aimerais que le comportement du juge soit étudié afin de montrer qu’il a menti, que Roman a purgé sa peine, pour prendre les mesures qui s’imposent. Classer l’affaire. Il s’est excusé, il a avoué, il a payé. Cela fait quarante ans. J’étais adolescente, sexuellement active. Je n’ai pas été traumatisée par l’acte sexuel comme tout le monde aimerait me voir l’être. »
— Samantha Geimer à propos de Roman Polanski, en 2017

JAZZI dit: 31 octobre 2017 à 14h44

On voit que le procureur Delaporte n’a lu ni les pièces du dossier Sade ni celles du dossier Polanski ! ça ne l’empêche pas de gracier l’un et de condamner l’autre…

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 14h47

« On voit que le procureur Delaporte n’a lu ni les pièces du dossier Sade ni celles du dossier Polanski ! »

Détrompez-vous, insolent Jacuzzi. Je connais très bien Sade et le dossier Polanski. Les comparer est une grossière erreur, dans laquelle vous tombez. On ne fait pas des chiens avec des chats…

closer dit: 31 octobre 2017 à 15h01

 » que la justice a poursuivi pour des motifs pour le moins inventés de toutes pièces par sa belle-mère. »

Lisez Onfray sur Sade, Delaporte. Personne ne doute des sévices qu’il a infligé à des femmes et des meurtres probables. La justice a été extraordinairement accommodante avec lui en raison de son appartenance à la haute noblesse.

Laura Delair dit: 31 octobre 2017 à 15h09

au p’tit Court : je ne suis pas grande, 1 m 56, j’ai 24 ans, assez jolie dit-on… et la lecture de mon QI devrait vous étonner tant le vôtre apparaît si minuscule dans vos commentaires (comment taire)… je vous ai aperçu devant un boutiquier il n’y a si longtemps, vous ressemblez bien à vos propos par la taille… mes salutations à vot’ dame !

JAZZI dit: 31 octobre 2017 à 15h19

closer, la biographie de référence sur le marquis de Sade est celle, insurpassée, de Gilbert Lely. Votre résumé, d’après Onfray, est plus qu’insuffisant : aucuns meurtres avérés dans ce dossier plus complexe que vous ne l’imaginez !

Si Delaporte pouvait garder par devers soi le résultat de ses sécrétions masturbatoires. Sa chair est tristounette et nous n’avons pas lu tous les livres !

JAZZI dit: 31 octobre 2017 à 15h27

« Je connais très bien (…) le dossier Polanski »

Au point d’oublier la déclaration de la principale non-plaignante dans cette affaire, Delaporte ? (voyez le post de zerbinette !)

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 15h29

@ j’ai 24 ans, assez jolie dit-on …
Certes coquette, mais alors quel besoin de se draper en laure adler, cette vieille mocheté ?

la vie dans les bois dit: 31 octobre 2017 à 15h33

Salut « Passou »,
J’ai envoyé un emissaire qui a toute ma confiance au12/13 Élysée à Ouchy (on dirait un sketche de Y. Montand…) Pour avoir une photo, une idée , de tout ce qui a disparu.
Ce n’est pas la liste des derniers finalistes Goncourt, qui va redonner de la « grandeur » à ce prix. En particulier, ce fumiste de Haenel.
Ciao, portez vous bien.

JAZZI dit: 31 octobre 2017 à 15h41

Elle va avoir ou elle aurait déjà eu cent ans, Suzy Delair !
Comment va-t-elle, Laura ?

Petit Rappel dit: 31 octobre 2017 à 15h46

Delaporte -Vous appelez?
-¨Paul… Verlaine.
-Et vous avez écrit « Mon pauvre enfant, ta voix dans le Bois de Boulogne »!
-Oh, j’ai rimé pire… et puis le vers est beau, non?
– » Le vers est beau! » Pornographe! corrupteur!
Au feu, le sieur Verlaine! Au suivant.
-Vous vous appelez?
-Banville, Théodore.
Vous, c’est plus grave! non seulement vous avez abrité le giton de Monsieur, un certain Rimbaud,Arthur de son prénom, mais en plus dans les Esquisses Parisiennes vous montrez une mineure de 13 ans couchant avec de grandes personnes, et montant sa propre affaire de chantage!!!
-Banville. Vous oubliez de dire qu’elle appartient au corps des demoiselles de l’Opéra! On y apprend vite le sens des réalités, les pécuniaires et les autres! Très bonne école l’Opéra! Un peu comme aujourd’hui…Comment dites-vous? Ce mot dont vous avez plein la bouche? Hollywood?
-Delaporte- Et la pureté,la candeur, le lys virginal de l’enfance?
-Maitre Dupont-Moretti, avocat des deux précédents -J’ai déjà subi ce genre de bêtises quelque part. On en a vu le résultat!
-Verlaine. -il n’aurait pas abusé de l’absinthe, celui_là, Théo?
-Banville -Ou de la Bible. Ou peut-être des deux!
-Hugo- Il parait, selon un certain Delaporte, que Jean Valjean détourne les petites filles! Il y a des censures qui révèlent beaucoup sur le censeur! Je m’en vais le foudroyer dans ma version spirite de la Légende des Siècles!
Proust. Cher confrère, si toutefois je puis me parer de ce mot puisque nous n’avons point fréquenté les mêmes assemblées, et sans vouloir ici me prévaloir d’une quelconque supériorité de moi sur vous, non plus que vous ne le feriez, je le crois du moins, à mon égard, je dois vous le confesser ici: j’en ai écrit bien d’autres!
Gide. Cher, pourquoi ne dites-vous pas »le Nobel couvre tout? » Pardon, j’oubliais que vous ne l’aviez point! Je suis bien heureux de ne point connaitre ce terrible Delaporte. Il me ferait bruler. Avec mes ouvrages. Imaginez-vous l’Humanité sans mon Journal et me romans?
Mauriac (suave) – Très facilement! (un temps) Si ce Delaporte appartient à la Sainte Eglise, Il faudra que je fasse bruler les exemplaires qui me restent du Sang D’Atys de- vant le Sacré-Cœur en présence de l’Archevêque de Paris. Ecrire aussi à Jean.
Corneille -Que de nouveaux « Menteurs »!
Molière – Oui, mais Quel beau Tartuffe!

( Ici Delaporte se réveille en sursaut…)

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 16h05

motifs pour le moins inventés de toutes pièces par sa belle-mère

est-ce que ce n’est pas un peu rapidement résumé?

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 16h21

« Au point d’oublier la déclaration de la principale non-plaignante dans cette affaire, Delaporte ? »

Il y a en effet cette victime, mais il y en a évidemment d’autres. Et puis, ce n’est pas parce qu’une victime, pour une raison ou une autre, ne veut pas poursuivre qu’il faut tout arrêter. Le procureur de la République est là pour y mettre bon ordre. Je pense que le juge américain a eu raison d’outrepassez la volonté de la victime (qui a été indemnisée par Polanski) au nom de la justice souveraine. Jacuzzi, vous connaissez mal votre droit, alors, soyez moins impertinent, je vous prie.

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 16h27

et éventuellement annuler le Goncourt quand la moisson ne passe pas cette barre, cela devrait plaire au procureur Delaporte- Jazzi, je pense que Sade dans son argumentaire est un coup en réserve, pourquoi accuser Sade si on ne condamne pas R Polanski, un truc dans ce genre.

Sergio dit: 31 octobre 2017 à 16h46

Houi mais c’est comme dans Rousseau le criminel commence par naître bon… C’est que hensuite que ça se déglingue ! Donc c’est une réaction…

Comme disait Germaine de Staël etc. etc…

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 17h43

Comme si être psychopathe exonérez de tout, les psychopathes sont déclarés responsables devant la justice quand ils se font tauper pour des délits passibles de condamnation, psychopathe n’est pas synonyme de psychotique. Beaucoup se satisfont de menus larcins invisibles à l’œil nu mais la nuisance est leur nourriture comme le sang aux vampires . Difficile de prouver dans les cas de harcèlements qui font l’actualité dans certains cas pour la victime qu’elle est harcelée, ce n’est pas toujours objectivable . Défendez-vous les mêmes jeux sexuels, Delaporte, en vous passant pour finir du consentement des femmes pour assouvir vos pulsions ? Bien sûr c’est une configuration difficile à vivre , il faut trouver les bons clubs.

http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/le-rationalisme-moral-face-a-la-psychopathie/

raymond dit: 31 octobre 2017 à 18h01

« Mon pauvre enfant ta voix dans le bois de Boulogne » que chante si bien Léo Ferré me semble plutôt envisager une relation avec Lettinois ou Nouveau. Pas avec Rimbaud. Mais il n’empêche, que c’est beau. Ce même poème est cité par le copain de Borgès dont j’ai oublié le nom et l’oeuvre, pauvre mémoire…je vous en prie aidez-moi, vous savez une histoire d’île avec du cinéma qui fait vrai, enfin des conn.ri. bien senties à la manière sudaméricaine.. oh la littérature sudaméricaine, pardonnez moi j’ai oublié… mais pourquoi ces choses se sauvent-elles de ma pauvre mémoire.

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 18h03

@ annuler le Goncourt

mais en voilà-ti pas une bonne idée qu’elle est géniale ! On sait bien que le cru 2017 sera pas d’un grand millésime, alors autant pas aller primer un-e bob Dylan, hein ! Après, ça fait des histoires de chafoins sur la rdl durant au moins un an.

Janssen J-J dit: 31 octobre 2017 à 18h06

Adolfo bioy casares, l’invention de morel, prunier ! T’inquiète pas pour ta pauv’mémoire, on est là pour s’la soutenir les uns les aut’

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 18h13

La secrétaire d’Etat tire la sonnette d’alarme. Il était temps :

« Marlène Schiappa a estimé mardi qu’il fallait cesser de « dérouler le tapis rouge » aux auteurs d’agressions sexuelles et d’en faire « des héros », visant notamment le cinéaste Roman Polanski à qui la Cinémathèque rend un hommage controversé. »

Petit Rappel dit: 31 octobre 2017 à 18h18

Létinois, oui, pour lequel Verlaine n’a pas écrit que des merveilles. Souvenir d’un « Comme il patinait joliment! » guère transcendant.

bouguereau dit: 31 octobre 2017 à 18h27

il fallait cesser de « dérouler le tapis rouge »

véri important pédocriminal c’est kabloom qui leur a soufflé..c’est pas mal trouvé

bouguereau dit: 31 octobre 2017 à 18h33

me donne entièrement raison : il aurait jugé Polanski

..tu juges trop dlalourde..occupe toi dtes morbacs

bouguereau dit: 31 octobre 2017 à 18h35

tu mets trop dlien langoncé..essaie d’ête plus personnel..prends exempe sur dlalourde..une perruque et un maillet

Petit Rappel dit: 31 octobre 2017 à 19h30

A propos de Reine de Saba, il y a l’opéra éponyme de Gounod, assez méconnu, que ni Vezzani ni Crespin ne dédaignèrent de chanter. Le livret , en l’espèce celui de Barbier et Carré est sans doute héritier de celui, disparu, que Nerval voulait remettre à Halévy d’après sa propre Histoire de Salomon et de la Reine des Génies in Le Voyage en Orient. Voir sur cette ténébreuse affaire l’édition Richer qui reproduit les Carnets de Nerval.
Bien à vous.
MC

closer dit: 31 octobre 2017 à 19h59

« Il tend à faire de Sade un psychopathe plutôt qu’un criminel, »

Psychopathe, criminel, qu’est-ce-qu’on en a à f… pauvre khon!

Ça fait une belle jambe aux victimes!

JAZZI dit: 31 octobre 2017 à 20h34

« Il y a en effet cette victime, mais il y en a évidemment d’autres. »

Lesquelles, Delaporte ?
Noms, qualités, âges, procès verbaux des faits, rapports d’experts…

Sergio dit: 31 octobre 2017 à 20h37

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 18 h 57 min
que disait Mme de Staël?

« Qui pourrait tout comprendre voudrait tout pardonner »…

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 21h01

Sergio,la possibilité de comprendre entraînerait une volonté de pardon , on a avancé, depuis, dans la compréhension de nos mécanismes et peut-être cette compréhension réussit-elle à assembler des circonstances atténuantes; est-ce qu’on se pardonne plus à soi qu’aux autres ? aux autres qu’à soi-même? et si l’on se pardonne tout peut-on encore condamner ou juger autrui ? Qu’en pensez-vous? mais pour finir, est-ce parce qu’on ne se pardonnerait rien à soi qu’on ne pardonnerait rien de plus ni personne?

JAZZI dit: 31 octobre 2017 à 21h06

Condamnation bien ordonnée commence par soi-même, bérénice, dites-le à Delaporte !

la vie dans les bois dit: 31 octobre 2017 à 21h47

Le témoignage de Samantha Geimer a été donné sur la RDL, en VO. Forcément, ça restreint le camp du bien. Les autres vont à la cinémathèque…

la vie dans les bois dit: 31 octobre 2017 à 21h53

Si Polanski avait un peu de couilles, il ferait le voyage retour aux US…

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 21h54

« Condamnation bien ordonnée commence par soi-même, bérénice, dites-le à Delaporte ! »

Mon pauvre Jacuzzi, je le sais aussi bien que vous, pauvre mécréant, sinon mieux…

Jean Langoncet dit: 31 octobre 2017 à 21h55

@en VO
Merci de nous épargner la piqûre de rappel; la grippe espagnole se suffit à elle-même

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 21h57

Et bien peut-être qu’à son âge , il n’a plus envie d’affirmer sa virilité, qu’il assume sa défaite et préfère en rester là. Je ne vous propose pas d’oxygène, LV, n’est-ce pas ?

la vie dans les bois dit: 31 octobre 2017 à 21h58

Pas du tout Langoncet. Le témoignage de Samantha Geimer est tres important pour que la justice soit enfin rendue.

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 21h58

Le formule en or est la suivante : errare humanum est, persevare diabolicum. C’est persévérer qui est répréhensible, et n’amène pas la miséricorde divine.

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 22h03

Langoncet, le procureur républicain a rejeté la requête du témoin, pas recevable et sans valeur d’un point de vue juridique.

Jean Langoncet dit: 31 octobre 2017 à 22h07

Toute cette affaire semble assez ubuesque. Il y a des victimes « historiques » et des opportunistes qui l’instrumentent aujourd’hui pour pousser leur idéologie au devant de la scène ; le mariage de la carpe et du lapin : les pires rétrogrades s’allient aux progressistes pur sucre le temps d’un lynchage

( pendant ce temps, la bande défile : https://www.youtube.com/watch?v=OeP4FFr88SQ )

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 22h09

A voir comment la plupart des internautes raisonnent ici, c’est-à-dire comme des pieds, je serais éventuellement favorable à ce qu’on étudie l’affaire Polanski à l’école, dès la cinquième, manière d’illustrer la formule : persevare diabolicum.

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 22h11

J’ai remarqué également que le cas du marquis de Sade n’était pas bien assimilé. Cela aussi, il faut l’apprendre à l’école, peut-être dès la seconde.

la vie dans les bois dit: 31 octobre 2017 à 22h14

Langoncet, le lien de la déposition de Samantha Geimer est à disposition. Si ça defrise la ministre féministe , ce n’est pas le propos.

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 22h16

Delaporte seriez vous le clone de ML, son frère ou lui-même, ce que vous pouvez être obstiné, buté, je trouve tout ce cirque grotesque, débile, la horde médiatisée qui s’érige en tribunal suppléant; Manhattan ce soir, quelques morts, on s’en fout comme du reste , c’est trop monstrueux.

Delaporte dit: 31 octobre 2017 à 22h17

Il est évident que l’affaire Polanski dépasse maintenant le simple cas de la victime, Samantha Geimer. L’affaire Polanski est devenu un truc métaphysique, une histoire entre Dieu et l’homme.

christiane dit: 31 octobre 2017 à 22h18

Raymond – 19h01
L’Invention de Morel (en espagnol : La invención de Morel) roman de l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares paru en 1940.

bérénice dit: 31 octobre 2017 à 22h23

Delaporte, faites vous soigner, cette affaire en ce qui me concerne est classée, pensez vous avoir une influence quelconque sur ce mouvement protestataire ou suivez-vous ?

la vie dans les bois dit: 31 octobre 2017 à 22h32

Je ne sais pas si les jurés Goncourt ont le pouvoir de se rebeller . On rêve d’un bouquin primé qui ne serait pas dans la liste des finalistes. On peut toujours rêver.

P. comme Paris dit: 31 octobre 2017 à 22h49

Petit Rappel dit: 31 octobre 2017 à 16 h 46 min

Un plaisir,
rare,
merci Delaporte.

P. comme Paris dit: 1 novembre 2017 à 23h07

« bouguereau dit: 31 octobre 2017 à 19 h 25 min
t’habites trop prés dla tanerie rémon..c’est pour ça »

Ben j’croyais qu’la Bievre…
T’as du nez, le Boug.
Pour se torcher, c’est bon ?

rose dit: 1 novembre 2017 à 23h18

jazzi
vous avez très mal exprimé ce que je vous ai dit.
abstenez- vous désormais de me refourguer ailleurs. je suis assez grande et autonome pour m’occuper de mes affaires seule.

nota : suis entourée ces temps de traîtres qui sont des couilles molles et des bras cassés. Je reprends mes marques. Ils ne servent à rien. En cas d’attaque de pélican sur une plage d’Afrique du sud, ils se volatilent.

adios amigos

P. comme Paris dit: 1 novembre 2017 à 23h26

Jean Langoncet dit: 31 octobre 2017 à 22 h 55 min

« D’ou l’on s’aperçoit que Gallipoli fut superfétatoire. »

rose dit: 1 novembre 2017 à 23h28

je crois que c’est ils se volatilisent plutôt.
suis obsédée par Elefant man et par Fur.
ne peux dormir.
par le corps et par ce qui est dessous.

rose dit: 1 novembre 2017 à 23h35

par l’apparence qui ne correspond en rien à la réalité et celle-ci qui se fraye son chemin contre les vents & contre les marées.
par l’homme qui est comme cela aussi. fraternel.
enchassé. noyau.

rose dit: 1 novembre 2017 à 23h39

Molière
oui mais quel beau Tartuffe
Arnolphe
Armande Béjard

la fille épousée d’ icelle
hypocondriaque il devient
jusqu’ à collapser sur scène
les spectateurs pour témoins

P. comme Paris dit: 1 novembre 2017 à 23h41

« Rose »,
votre commentaire sur « The Square » mérite de se promener.

rose dit: 1 novembre 2017 à 23h45

il ne vaut rien
le petit détroit des Dardanelles
la mer de Marmara
la Corne d’or
Pierre Loti
dans son café là et à Saint Louis du Sénégal.

rose dit: 1 novembre 2017 à 23h48

je suis plus rose que mon vrai prénom.
je m’exprimais pas l’idée de la concurrence avec Annelise Roux dont je reconnais le talent.
C’est ailleurs que cela se situait.
comme c’est difficile de ne pas être comprise.
comme c’est difficile les gens qui font mal leur boulot.
comme c’est difficile ces gens de 29 ans qui sont totalement déjantés.
comme il est important d’aller de l’avant.

rose dit: 1 novembre 2017 à 0h11

je ne le suis pas du tout
je considère que si l’autre a besoin d’exprimer cela il/ elle en a besoin.
et c pourquoi je laisse faire.
on ne peut aller a contrario c comme se prendre une vague de plein fouet.
besoin de modéliser.
ne peux pas dormir.
c le fait du travail mal fait qui me turlupine.
de la non intelligence dans l’action. de l’absence réflexion. du fait de bacler. d’aller vite. de salo.er. de casser. in fine de détruire.
je suis atterrée.
le terrorisme est le fruit du laisser faire.
les états sont responsables.
tout ce qui n’est pas conduit/construit mène au chaos.
un qui pense vaut dix qui font.

JAZZI dit: 1 novembre 2017 à 5h16

rose, tu es la seule à avoir parlé intelligemment et positivement de « The square ». Par ailleurs tu t’es exprimée sur un lieu public. La RDC me semblait l’endroit le plus approprié. Pour le reste, je ne comprends rien à tes histoires de sororité, de concurrence, d’exclusion ! On ne peut pas dire que tu sois toujours très claire dans ton expression écrite et ton travail de communication n’est pas toujours bien fait. Confusions, confusions…

rose dit: 1 novembre 2017 à 6h45

ok jazzi
je ne suis pas confuse mais souvent décalée.
je ne suis pas non plus déjantée comme maurice me l’a dit. pas du tout.
je manifeste mon goût de la liberté. pour cela je n’ai pas eu nesoin de me lancerdans le porno comme clara morgane. Ni d’épouser un DJ.
Nous avons chacun nos méthodes.

rose dit: 1 novembre 2017 à 6h52

bon premier novembre à tous.
poésie
Je
Généalogie
Par mes arrière-arrière-arrière- grands- grands- pépères et grand- mères-grand
et mères et pères et pères et mères
et par ceux qui les précédèrent
tous ceux si loin si loin si vieux
si vieux zaïeux
par tous mes macchabées zancêtres
je suis de zorigine humaine

Louis Calaferte

rose dit: 1 novembre 2017 à 7h01

du même
Récompense
Si vous êtes raisonnables toute la semaine
Si vous faites bien vos devoirs
Si vous apprenez bien vos leçons
Si vous ne vous battez pas avec vos camarades
Si vous ne tirez pas la queue du chien
Si vous mangez bien votre soupe
Si vous ne faites pas crier votre grand- mère
Si vous vous lavez les mains avant de vous mettre à table
Si vous vous brossez bien les dents
Si vous allez vous coucher sans pleurer
Si vous faites votre prière tout seuls
Si vous êtes bien sages avec maman
Dimanche on ira voir papa à l’ asile

(in Choses dites, 1997)

renato dit: 1 novembre 2017 à 7h07

“Aujourd’hui, le cinéma se confond avec le viol et le stupre.”

Les sacristies aussi.

rose dit: 1 novembre 2017 à 7h08

un quatrième pour notre talentueux

Les désordres
Le songe
J’aimerais lorsque tu dors
vaincre l’abeille des morts
que soulève sur tes lèvres
le premier mot de la fièvre
et l’ exode des ruisseaux

J’aimerais prendre cette eau
la jeter contre nos herbes
et m’ oubliant dans le verbe
croire au seul bruit de ta peau

Jean Sénac

renato dit: 1 novembre 2017 à 8h04

Special Delaporte, Jean 8.7 :

Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.

raymond dit: 1 novembre 2017 à 9h12

@Janssen et Christiane
Merci d’avoir aidé ma mémoire; oui, on se tient les coudes et c’est bien évidemment l’invention de Morel de Casares. Je me suis toujours demandé pourquoi il citait ce magnifique poème de Verlaine: par affinités musicales?

closer dit: 1 novembre 2017 à 9h17

« Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »

Qu’est-ce-que c’est encore que cette traduction à la noix? Elle est de Delaporte?

Janssen J-J dit: 1 novembre 2017 à 9h33

-Pauv’ Delaporte qui persévère à vouloir donner des leçons à ses élèves de 5e en leur enseignant du mauvais latin « PERSEVARE DIABOLICUM », te lui manque une syllabe et il persiste et signe. Apprendre à se relire soi-même, ce serait déjà un gros progrès avant de moraliner à tous les saints du village.

23.18, Chr., vous me chagrinez : j’avais déjà répondu à raymond de la même façon à 19.06, mais il n’a pas daigné nous remercier. La rançon de l’aide aux gens frappés par Alzheimer, nous le savons bien.

@on sent bien cet étrange décalage de la pensée en gestation en vous, au risque souvent de ne pas en attraper le rythme aléatoire. Mais on l’admet, et c un bonheur quand on tombe pilpoil à se retrouver au rendez-vous d’une convergence mentale. On se sent alors comme récompensé, TCEPA, il se produit des fois le même phénomène avec GS’A, des êtres précieux.

BJ à toussent et à jazzman, amateur de beaux cimetières fleuris.

JAZZI dit: 1 novembre 2017 à 9h38

Merci, JJJ, nous irons tous au cimetière !

rose, Annelise t’as répondu sur la RDC…

Janssen J-J dit: 1 novembre 2017 à 9h52

@10.12 raymond…, pardon, j’ai réagi trop tôt, les messages se sont croisés. Bien à vous.

rose dit: 1 novembre 2017 à 10h08

Merci Annelise

si ce n’est que l’on est forcément seul face à la toile et seul avec son goût ou dégoût ou ennui ou indifférence
après, se crochent les atomes ou pas.

aurai du mal avec quelqu’un qui aime Lars Von Trier
pour le reste, ça roule, ma poule

rose dit: 1 novembre 2017 à 10h10

aucun rêve n’est inaccessible

georges latécoère« J’ai refait tous les calculs, ils confirment l’opinion des spécialistes : notre idée est irréalisable. Il ne nous reste qu’une seule chose à faire : la réaliser ! « 

rose dit: 1 novembre 2017 à 10h14

c’est ce que vous n’avez pas réussi à comprendre

effectivement, je n’ai rien compris.

Recette de Cédric, entrée :

hacher menu, menu, (mon christophe aux Philippines 🙁 ) chou rouge chou blanc poivrons rouge vert et jaune (pour la couleur et le croquant). Menu, menu c’est important.
Disposer mélangé dans l’assiette en rond. Au centre mettre un yaourt nature et dedans planter des lamelles de concombre cru.
Faire une sauce.

rose dit: 1 novembre 2017 à 10h15

pas grave, jazzi : vous n’êtes pas de mes amoureux. Je parle de mes amoureux ; j’aurais du mal avec un qui aime Lars Von Trier.

rose dit: 1 novembre 2017 à 10h16

la femme est la poule de l’homme.
si l’homme est cultivé, elle sera sa loupe.
s’il est éduqué, elle sera les deux.

Janssen J-J dit: 1 novembre 2017 à 10h49

toutes choses égales par ailleurs
… de la chance d’avoir tant de vos amoureux,
hélas, rose, le mal a encore frappé à New York, le désert croît, il faut continuer à se nourrir.

Giovanni Sant'Angelo dit: 1 novembre 2017 à 11h15


…avec, toutes les courbes et courbettes, à se mettre en cercles, et en variables mutations,…
…nous faisons du point Godwin,…
…notre mesure du temps à Oxford,…
…certes, des changements, mais, toujours, dans la même gamme d’opiniâtretés – révélées,…etc,…

…la littérature, les intellos, du lèche-botte en connivences, les mixtures groupées, pour voler son pain quotidien,…
…des inventions, à en faire son sel à vivre,…avec ses piments,…et fromages,…
…l’Oxford des pâturages,…etc,…

christiane dit: 1 novembre 2017 à 11h26

JJJ
ne soyez pas chagrin, je n’avais pas vu votre commentaire. Quand je reviens, la nuit, ici, je dévide rarement le fil des commentaires, c’est souvent parce qu’une parole a fait son chemin, que je l’entends, qu’il me faut lui faire écho. Puis, cela fait, je reprends ma traversée de la nuit toujours étrange entre quelques plages de sommeil, lectures, écriture, tourbillon de pensées diverses.
Raymond est content, tant mieux ! rien n’est plus exaspérant que de tournicoter autour d’un nom qui joue à cache cache dans nos mémoires. Ainsi ai-je cherché ces derniers jours celui de Maurice Béjart en pensant à sa splendide chorégraphie du Boléro de Ravel. Pour quelles raisons mystérieuses, ce final éblouissant me faisait penser au blog-cinéma d’Annelise Roux ?
https://www.youtube.com/watch?v=rybdgpCWk5I

Chaloux. dit: 1 novembre 2017 à 11h50

 » Puis, cela fait, je reprends ma traversée de la nuit toujours étrange entre quelques plages de sommeil, lectures, écriture, tourbillon de pensées diverses. »

C’est comme moi. Et même, il m’arrive de converser avec les morts, surtout quand c’est la saison. Cette nuit, par exemple, j’ai reçu le message d’un certain Marcel Proust, grand ami d’outre-tombe depuis trente-cinq ans. Il est destiné m’a-t-il déclaré de manière quelque peu cryptique, à un professeur de collège en fin de carrière, sévissant, ce sont ses propres termes, sur le blog d’un consciencieux critique littéraire à la retraite.

Corps du message:

N’OUVRE PLUS JAMAIS MES LIVRES !.

Si vous voyez qui peut bien être le destinataire en question, je vous serais reconnaissant de bien vouloir lui faire suivre cette communication. Pour moi, je me perds en conjectures.

Janssen J-J dit: 1 novembre 2017 à 12h04

c drole à revoir ce boléro, on se dit que le corps de sylvie guillem n’a pas réussi à effacer le souvenir de celui de george downe. C’est à cause de l’incruste de la musique. Un peu comme quand on est obsédé par gwg, les sentences divines du sommeil vous frappent comme la négation totale de ce à quoi vous avez toujours cru. N’ouvre plus jamais mes livres : le cauchemar éveillé collectif de la rdl !

Chaloux. dit: 1 novembre 2017 à 12h09

On oublie trop souvent que pour faire de l’esprit il faut en avoir, ne serait-ce qu’un peu.

raymond dit: 1 novembre 2017 à 12h11

Oui, ouf, merci à Christiane et Janssen de s’être penché sur mon oubli: « Mais c’est bien sûr! » etc. Léo Ferré a écrit là « sa » meilleure chanson… manière de « Schubert » qui a trouvé en Verlaine son Wilhelm Müller. Quelle mélancolie de Verlaine dans l’utilisation des lieux de Paris! La ritournelle de Ferré est en tous points éblouissante avec ses doubles notes. C’est cette musique inoubliable qui m’avait fait oublier A.B.Casares!

Sergio dit: 1 novembre 2017 à 12h13

Rose dit: 1 novembre 2017 à 11 h 10 min
Il ne nous reste qu’une seule chose à faire : la réaliser ! «

C’est l’avantage de l’inconvénient : plus mal on part, plus la « marge de progression » est importante…

Janssen J-J dit: 1 novembre 2017 à 12h17

si j’étais rapano, je me sentirais accusé de ne pas avoir bcp d’esprit. dieu merci, je ne le suis pas.

Sergio dit: 1 novembre 2017 à 12h20

rose dit: 1 novembre 2017 à 7 h 52 min
je suis de zorigine humaine

Ca fait largement les seize quartiers, même depuis Solutré…

closer dit: 1 novembre 2017 à 12h29

« Pour quelles raisons mystérieuses, ce final éblouissant me faisait penser au blog-cinéma d’Annelise Roux ? »

En effet, on se le demande.

Sergio dit: 1 novembre 2017 à 12h58

Chaloux. dit: 1 novembre 2017 à 12 h 50 min
Si vous voyez qui peut bien être le destinataire en question

Il hobstrue c’est un caillot ; on va l’appeler « le Caillot »…

Sergio dit: 1 novembre 2017 à 13h36

Chaloux. dit: 1 novembre 2017 à 14 h 17 min
expliquer ça à un

Mais si, il pense la même chose, justement… Comme tout le monde ! Ici et là…

Janssen J-J dit: 1 novembre 2017 à 13h37

céti que l’JC….. s’frait passer pour l’Chaloux ast’heure ? nous v’là frais !…
(JK Toole, toujhours d’actu).

Chaloux. dit: 1 novembre 2017 à 13h39

Gigi, tenez-vous en aux haricots verts et aux petits pois, c’est votre seul registre supportable.

Delaporte dit: 1 novembre 2017 à 13h56

« Euh, moi j’aime bien Lars Von Trier, rose ! »

Je partage ce goût avec vous, Jacuzzi.

Delaporte dit: 1 novembre 2017 à 14h06

Votre suicide, ou vos idées noires, ne vous appartiennent plus :

« Des chercheurs américains ont mis au point un algorithme capable d’identifier dans 90 % des cas les personnes nourrissant des idées suicidaires. »

Janssen J-J dit: 1 novembre 2017 à 14h47

jjj a dû toucher un petit pois sensible chez chaloux pour susciter une ML pareille. c un garçon trop émotifl : comme pour gwg, marcel a sur lui une influence trop néfaste. Des gars de la littérature 🙂

bouguereau dit: 1 novembre 2017 à 15h16

Des chercheurs américains ont mis au point un algorithme capable d’identifier dans 90 % des cas les personnes nourrissant des idées suicidaires

..c’est les lecteurs du figaro dlalourde..tu parles d’une science

bouguereau dit: 1 novembre 2017 à 15h18

Euh, moi j’aime bien Lars Von Trier, rose !

le gros lars est un gros nulos..rose à bon une fois sur dix..comme quoi dlalourde faut faire gaffe

bouguereau dit: 1 novembre 2017 à 15h20

C’est pas le tout d’être sans péché, encore faut-il du biceps !

les tendrons qui font trop de mma..wenftein y kiffe pas des maffes

bouguereau dit: 1 novembre 2017 à 15h24

C’est l’avantage de l’inconvénient : plus mal on part, plus la « marge de progression » est importante…

serdgio il essaie dmettre au point l’algoritme dlapolice pleine de malice

bouguereau dit: 1 novembre 2017 à 15h29

“Aujourd’hui, le cinéma se confond avec le viol et le stupre.”
Les sacristies aussi

wenfstein hen plus y va devoir payé des droits

Delaporte dit: 1 novembre 2017 à 15h31

« Euh, moi j’aime bien Lars Von Trier »

Comme quoi, pas besoin d’être un violeur pédophile multi-récidiviste pour être un bon cinéaste !

Delaporte dit: 1 novembre 2017 à 15h43

Une petite fille de sept ans tente de faire une fugue en prenant l’avion :

« C’est du jamais-vu à l’aéroport de Genève. Une petite fille en fugue s’est retrouvée dans un avion EasyJet à destination d’Ajaccio après avoir nargué tous les contrôles. »

Chaloux. dit: 1 novembre 2017 à 16h14

Selon la presse médicale :« Respirer des pe-ts serait bénéfique à la santé ».

D’où la nécessité de continuer à venir lire les commentaires de la RDL de temps en temps.

Sergio dit: 1 novembre 2017 à 17h35

« Une petite fille de sept ans tente de faire une fugue en prenant l’avion »

… et elle repart avec son PPL en poche !

JAZZI dit: 1 novembre 2017 à 17h46

Raymond et Christiane, magnifique ce poème de Verlaine, que je ne connaissais pas ! En quelle année a-t-il été écrit ? Nous saurons ainsi à qui il s’adresse. J’aimerais que ce soit pour Rimbaud, mais je n’en suis pas très sûr… Peut -être le petit Lucien Letinois ?

JAZZI dit: 1 novembre 2017 à 17h49

Delaporte, Lars Van Trier, il a harcelé Björk sur le tournage de « Dancer in the dark »…

raymond dit: 1 novembre 2017 à 17h51

@christiane
merci de m’obliger à le réécouter, Léo, les doubles notes, la voix comme lointaine déjà, embrumée d’automne et ce sanglot caché sous les feuilles.

ribouldingue dit: 1 novembre 2017 à 17h52

« Delaporte, Lars Van Trier, il a harcelé Björk sur le tournage de « Dancer in the dark »…

Keussetançais? Tiétais?

JAZZI dit: 1 novembre 2017 à 17h56

On dirait que WGG te manque, Chaloux ? De fait, on t’entend moins depuis qu’il est parti. Il suffit que quelqu’un évoque son nom et tu reviens dare dare. C’est ta raison d’être ici ! Tu sais comment s’est passée sa love affaire de Kiev ?

raymond dit: 1 novembre 2017 à 18h02

Âme, te souvient-il, au fond du paradis,
De la gare d’Auteuil et des trains de jadis
T’amenant chaque jour, venus de La Chapelle ?
Jadis déjà ! Combien pourtant je me rappelle
Mes stations au bas du rapide escalier
Dans l’attente de toi, sans pouvoir oublier
Ta grâce en descendant les marches, mince et leste
Comme un ange le long de l’échelle céleste,
Ton sourire amical ensemble et filial,
Ton serrement de main cordial et loyal,
Ni tes yeux d’innocent, doux mais vifs, clairs et sombres,
Qui m’allaient droit au cœur et pénétraient mes ombres.
Après les premiers mots de bonjour et d’accueil,
Mon vieux bras dans le tien, nous quittions cet Auteuil
Et, sous les arbres pleins d’une gente musique,
Notre entretien était souvent métaphysique.
Ô tes forts arguments, ta foi du charbonnier !
Non sans quelque tendance, ô si franche ! à nier,
Mais si vite quittée au premier pas du doute !
Et puis nous rentrions, plus que lents, par la route
Un peu des écoliers, chez moi, chez nous plutôt,
Y déjeuner de rien, fumailler vite et tôt,
Et dépêcher longtemps une vague besogne.

Mon pauvre enfant, ta voix dans le Bois de Boulogne !
Intéressant la manière qu’a eu Léo Ferré de se débarrasser des vers superflus, dégraissage magnifique. La concision et l’audace de la mélancolie chantée pour piano SEUL.
C’est dans le recueil AMOUR dédié à Lucien Létinois. (numéro XVIII)

rose dit: 1 novembre 2017 à 18h25

Stéphane MALLARME (1842-1898)

Le tombeau d’Edgar Poe

Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change,
Le Poète suscite avec un glaive nu
Son siècle épouvanté de n’avoir pas connu
Que la mort triomphait dans cette voix étrange !

Eux, comme un vil sursaut d’hydre oyant jadis l’ange
Donner un sens plus pur aux mots de la tribu,
Proclamèrent très haut le sortilège bu
Dans le flot sans honneur de quelque noir mélange.

Du sol et de la nue hostiles, ô grief !
Si notre idée avec ne sculpte un bas-relief
Dont la tombe de Poe éblouissante s’orne

Calme bloc ici-bas chu d’un désastre obscur
Que ce granit du moins montre à jamais sa borne
Aux noirs vols du Blasphème épars dans le futur.

Delaporte dit: 1 novembre 2017 à 18h59

« Delaporte, Lars Van Trier, il a harcelé Björk sur le tournage de « Dancer in the dark »… »

Mais quel genre de harcèlement, Jacuzzi ? Si c’était du harcèlement « artistique », alors c’était normal. Sur un tournage, on est là pour faire des prouesses ! Surtout quand les actrices sont payées aussi cher.

Chaloux. dit: 1 novembre 2017 à 19h14

Jazzi, je n’ai pas beaucoup de temps cette année. Quant à IVGG, aucun besoin qu’on en parle ici. Je vais de temps en temps lire les commentaires sur le site de P. Edel… Un beau jour, sur qui tombé-je? Ledit… avec les mêmes lectures-transfert, maintenant la psychanalyse, et ce roman, ou plutôt cette noria stérile, dont lui-même convient maintenant que personne ne le lira, ce qui me semble une évidence.

Cela dit, mon agacement est bien retombé. Comme l’avait écrit Yourcenar à Augiéras, dans une lettre très sévère mais non dénuée de bon sens, il y a des gens qui décident de vivre dans une impasse. Mais ce risque nous concerne tous, je ne l’ignore pas. C’est une lutte de tous les instants. Il me faut la mener comme un autre.

(Pour parler d’autre chose, je suis très étonné que La mort du Magazine Littéraire, même s’il n’était plus que l’ombre de ce qu’il a été, ne suscite pas davantage d’émotions, – ni de rires, car être de gauche selon Szafran me semble une position assez problématique).

Un salut à Jean. Je m’inquiétais de son silence. J’espère que tout va au mieux pour lui.

JAZZI dit: 1 novembre 2017 à 19h21

Ce poème aurait pu être titré Tombeau de Paul Verlaine, rose.
Un extrait de l’un de mes manuscrits inédits :

« Rimbaud collabore activement à l’Album zutique, le livre d’or dans lequel chacun des membres de cette joyeuse confrérie transcrit ou dessine tout ce qui lui passe par la tête. Ou en dessous de la ceinture. Là, l’inspiration est le plus souvent grivoise et fantaisiste. En novembre 1871, Il croise le jeune Stéphane Mallarmé, qui, lui aussi avait écrit à Verlaine pour lui faire part de son admiration, et lui trouve, ainsi qu’il le note dans Divagations, un : « Je ne sais quoi de fièrement poussé, ou mauvaisement, fille du peuple, j’ajoute de son état blanchisseuse, à cause de vastes mains, par la transition du chaud et du froid rougies d’engelures. Lesquelles eussent indiqué des métiers plus terribles, appartenant à un garçon. J’appris qu’elles avaient autographié de beaux vers, non publiés : la bouche, au pli boudeur et narquois n’en récita aucun ». Plus loin, Mallarmé ajoute : « ne quitte plus Verlaine, quitte à provoquer de violentes scènes conjugales ; se dispute avec les Vilains Bonhommes. »
Dès lors, la relation particulière qui lie le poète de dix-sept ans à celui de vingt-sept est de notoriété publique. Entre temps, les deux hommes sont devenus amants. »

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