de Pierre Assouline

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La République des livres
Comment Jean-Paul Kauffmann a tué l’obscur ennemi

Comment Jean-Paul Kauffmann a tué l’obscur ennemi

Que peut-on encore écrire une fois qu’on a « mangé le morceau » ? Entendez par là : une fois que l’on s’est délivré par la plume du secret qui nous empresse. Roger Stéphane avait l’habitude de poser cette question rhétorique dont il savait la réponse (« Plus rien ou presque dès lors que l’essentiel a été enfin dit ») en s’appuyant sur l’exemple de Julien Green dont il jugeait l’œuvre asséchée après qu’il eut révélé dans son journal son homosexualité née d’un grand amour de jeunesse rencontré à l’université de Virginie. Jean-Paul Kaufmann a mis trente-huit ans et une dizaine de livres avant d’oser débuter un texte intitulé « Tout est dans le commencement » par ces mots :

« Je suis un auteur tardif. J’avais trop lu et je n’avais rien à dire. J’ai commencé à publier à l’âge de quarante-neuf ans après avoir été pris en otage par le Hezbollah libanais et libéré au bout de trois années. Pendant les neuf premiers mois de ma détention, j’ai pu disposer d’un crayon. Mes ravisseurs me l’ont brusquement retiré. Ils craignaient que je cache dans les toilettes des messages destinés aux otages américains et britanniques détenus dans les cellules voisines. Crainte absurde caractéristique d’un comportement délirant. Qu’aurais-je bien pu transmettre à nos compagnons d’infortune placés au secret comme nous ? »

Armé de ce dérisoire bout de crayon, le journaliste avait d’entrepris d’écrire un livre, le premier, au fond du cul-de-basse fosse où des terroristes le faisaient croupir, dans le seul but de tuer celui qu’il appelle « l’obscur ennemie », à savoir : le temps. Tout a disparu de ce premier jet à l’exception de l’incipit, certes prometteur, demeuré en mémoire : « Le préfet Viviani était préoccupé par le caillou dans sa bottine ». Ce texte figure en prologue à Zones limites (1152 pages, 32 euros, Bouquins). Louée soit la collection Bouquins qui a eu l’heureuse idée de rassembler son œuvre en ce fort volume. L’occasion pour lui de se livrer à un vibrant et opportun éloge du journalisme et de dire la souffrance que ce fut d’être un témoin impotent : dans l’impossibilité de consigner les choses vues, vécues et entendues de son extravagante situation, il se fit un devoir de les enregistrer en tant que pure cosa mentale quitte à compresser sa mémoire au-delà du supportable. Jusqu’à sa délivrance de son « dramatique prélèvement », expression empruntée à Aldo Moro, kidnappé puis assassiné par les Brigades rouges, puisque lui aussi se considérait comme retranché de la communauté des vivants. Depuis, l’ex-otage vit à l’écart de la rumeur du monde dans sa maison des Landes mais toujours pris otage par une société qui l’assigne à jamais à son ancienne condition de captif.

Pour le retrouver, il faut commencer par (re)lire Le Bordeaux retrouvé (1989), le premier livre qu’il a écrit dans son brouillard intérieur, dans l’urgence de raconter, et publié comme on se désencombre à son retour en France il y a trente-cinq ans, une fois libéré par « les cinglés ». Hors de question pour l’ancien rédacteur du chef de L’Amateur de Bordeaux de se raconter frontalement fût-ce en 134 pages. Ce ne pouvait être que sur le mode métaphorique via sa passion du vin. Et encore, dans une édition hors-commerce, à distance de l’obsession de rentabilité de notre époque, adressée aux amis et à quelques autres qui aidèrent à sa libération (ma bibliothèque en abrite un exemplaire comme s’il s’agissait du No2 d’A la recherche du temps perdu sur grand papier truffé de correspondances de l’époque et dédicacé par l’auteur !). Ce sera la seule et unique description de sa détention. Elle lui aura moins épargner le divan du psychanalyste même s’il s’est sans illusion sur les vertus de l’autothérapie littéraire. Le recueil de Bouquins lui permet de « manger le morceau » en disant dans la préface tout ce que chacun de ses livres recèle clandestinement de Liban. Comme un matériel de contrebande psychique.

Courlande se déroule au milieu de nulle part. Ce n’est pas faire injure à ce territoire oublié entre Lettonie et Lituanie que de le situer très exactement par là. Qui a jamais eu l’idée d’y aller voir ? Il faut avoir le sentiment nostalgique chevillé à l’âme, la mémoire des châteaux de quelques barons baltes, ou une excellente raison personnelle. Il y avait de cela dans la démarche de Kauffmann puisqu’il s’était mis en tête de retrouver un amour de jeunesse, Mara, native du coin. Le récit est mené bien dans sa manière, déjà éprouvée avec L’Arche des Kerguelen, ramené de ses errances aux îles de la Désolation, puis avec La Chambre noire de Longwood, sur les traces d’un fameux exilé du côté de Sainte-Hélène. Tout sauf du travel-writing. Disons du Kauffmann. Sa façon à lui de se retrouver au bout du monde, d’explorer les huis clos des autres pour tenter de dire ce que fut le sien, mais le plus souvent de biais. Il fallut La Maison du retour pour qu’il ose affronter sans masque ses fantômes.

  Kurzemé, l’appellent-ils, leur pays mouillé par la Baltique, échancré dans le golfe de Riga. Courlande, donc, ultime écluse entre le monde slave et l’imaginaire germanique. C’est dans ce no man’s land qu’il est parti à la recherche d’un nom et à la poursuite d’un souvenir. Courlande est un si joli nom que ce pourrait être celui de la disparue. D’autant que tout dans son pays semble relever de la disparition : les personnes, les maisons, les lieux. René Puaux, in voyageur des années 30, en avait rapporté l’idée d’un doux pays voué dès l’origine du monde à la paix virgilienne. L’un de ces pays où il ne s’était rien passé. Juste des profanations de sarcophages, ceux des ducs et princes, par les bolcheviks en 1919, Ernst von Salomon en parlait dans son grand livre Les Réprouvés. Jean-Paul Kauffmann, grand lecteur si cela pouvait être une profession, est de ces rares voyageurs à plume qui prennent leur temps. Le contraire de l’un de ses écrivains préférés, Paul Morand. Il traîne et nous entraîne à sa suite.

Ce temps jamais perdu mais délicieusement allongé est un luxe suprême. Alors nous le suivons dans ce pays passionné de muséographie, qui lui rappelle ça ou là Stendhal ou Georges Sand, et dont il va découvrir, outre son histoire plus dense qu’il ne le croyait, avec ses colonies à Tobago et en Gambie, que l’hiver est son intime vérité. Il a le don de nous rendre attachants les habitants de ce non-pays improbable, et même une traductrice de Beckett et Simenon, jusqu’à celui qu’on appelle « Le Résurrecteur », Laurent de Commines selon l’état-civil, un grand peintre mélancolique obsédé par la recherche des traces, et qui sait comme nul autre exhumer ce qui a été englouti. Les lecteurs enchantés du Coup de grâce de Marguerite Yourcenar savent de quoi il en retourne car Marguerite Yourcenar, qui n’y avait pourtant jamais mis les pieds, avait eu le génie de ressusciter la beauté tragique d’un château assiégé en la fondant dans une triple unité de temps, de lieu et de danger. En vérité, il s’en est passé des choses dans ce pays des confins qui vibre encore au souvenir de la défaite des chevaliers teutoniques à la bataille de Tannenberg, de la réception de Casanova et de Cagliostro à la cour et du dernier combat aéronaval de la seconde guerre mondiale le 9 mai 1945 au large de Leipaja.

« Il était impossible de ruser. Finies les métaphores et les devinettes soigneusement dissimulées au coeur du texte ! J’avais l’obligation d’aborder frontalement les années libanaises. Elles sont loin de composer la substance de ma chronique landaise, même si elles la traversent par vagues, comme un remous à la surface d’un temps immobile et réparateur. Face à une nature consolante, le narrateur tente de se remettre en état, à l’image de sa maison qu’on restaure » avoue-t-il aujourd’hui dans sa préface à Bouquins.                                                          

 La maison du retour est consacrée à ce que sa maison de famille, de vacances ou d’enfance lui inspire. Mais sa maison au coeur de la forêt landaise n’est qu’un prétexte, un moyen et non une fin, elle n’est même pas le sujet. Il s’y était installé il y a dix-huit ans au retour d’un séjour tout à fait involontaire et anormalement prolongé au Liban dans des conditions atroces : otage d’un groupe terroriste, menotté à un radiateur, trimbalé d’une cache à une autre dans des coffres de voitures, enfermé dans une cave, privé de presque tout, durant trois années qui comptèrent pour trois décennies. De quoi épuiser une vie d’homme. Kauffmann n’écrivit pas alors le livre que tout autre aurait écrit dans de telles circonstances. Pas de « Mémoire d’otage » ni de « Voyage au bout de l’enfer » mais des récits d’une splendide pudeur, au plus près d’une écriture sobre et serrée. Tous « en » parlaient sans « en » parler vraiment. Il tournait autour de la chose tout en la contournant. Elle était là, en filigrane, tapie dans un coin de sa mémoire, prête à surgir. Ceux, nombreux, qui ont lu ont aimé.

 

   Jean-Paul Kauffmann peut désormais « en » parler à 78 ans. Mais à sa façon, par petites touches d’une sensibilité, d’une émotion et d’une vérité saisissantes. Ce sont les plus belles pages de La maison du retour, texte d’une rare sérénité d’un écrivain enfin apaisé qui a réussi à dominer ses démons. En musique de fond, les échos de l’affaire Rushdie se mêlent au Ritorno di Tobia de Haydn, aux murmures des Géorgiques virgiliennes et aux claquements de langue provoqués par des dégustations de fameux flacons qui ont tout mais rien de plus, Palmer 61, Pétrus 71, Mission Haut-Brion 75, Haut-Lieu 47 ; non pas leur parfum qui saute au nez mais leur bouquet qu’il faut aller chercher (« Je découvre que par sa nature spirituelle et matérielle le vin me permet de sortir du « cauchemar de l’Histoire », de déchiffrer certaines choses cachées »). Certains lecteurs s’attacheront aux « Tilleuls », la maison qu’il essaya à la manière de son cher Maigret « comme on essaye un vêtement neuf »jusqu’à sombrer dans la mélancolie de l’accomplissement « ce mal-être moderne ». J’en retiendrais surtout la conversation ininterrompue d’un homme avec les arbres.

  Le héros de Kauffmann est désormais un airial. Il y a du Mauriac en lui, le Mauriac qui prenait soin d’embrasser un chêne du parc de sa maison de Saint-Symphorien, toujours le même, chaque fois qu’il la quittait. Bien sûr, Jean-Paul Kauffmann a aimé les livres et la littérature. Quelques uns lui ont sauvé la vie en captivité ; une fois libre, il n’a eu de cesse de reconstituer cette bibliothèque-là chez lui et s’est mis en quête d’une certaine édition de A new life de Bernard Malamud. Mais le lien profond et charnel qui l’attachait autrefois aux livres est rompu. Les arbres les ont remplacés. La mort d’un platane le bouleverse et le remplit de chagrin autrement que celle de Mme de Rênal. « Devant mon airial, j’éprouve le même plaisir qu’autrefois devant ma bibliothèque » avoue-t-il. Les livres et la lecture, ce n’est plus ça car il sait qu’il ne retrouvera plus jamais l’acuité, l’intensité et l’adhésion au texte qu’il connut d’une manière exceptionnelle « là-bas ». Si l’on osait, et s’il n’était pas aussi jaloux de sa solitude, on irait trouver cet homme rare qui se tient à l’écart dans sa retirade pour lui demander s’il accepterait de devenir notre meilleur ami d’enfance.

On connaît sa patte, sa discrétion, sa réserve, sa pudeur, lesquelles ne vont jamais chez lui sans une forte détermination. Une dizaine de livres ont paru sous sa signature sans que jamais la moindre déception n’ombre ma lecture. L’ancien journaliste, qui s’offre désormais le luxe absolu de prendre son temps et d’en jouir, nous emmène cette fois le long d’une rivière qui court sur 525 kms entre le plateau de Langres où elle prend sa source et Charenton-le-Pont où elle se jette dans la Seine. Il a chargé son sac à dos de quelque 30 kgs de bricoles (cartes, tabac, livres, boussole et jumelles dont il ne tardera pas se délester faute de s’en servir –mais quelle drôle d’idée de les emporter quand la place est comptée) et il a remonté à pied le cours d’eau, à la paresseuse, dix kms par jour en moyenne, jusqu’à l’origine en passant par Chaumont, Saint-Dizier, Vitry-le-François, Châlons-en-Champagne, Epernay, Château-Thierry, Meaux, Lagny, Noisy-le-Grand, Nogent, Créteil, Champigny, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-des-Fossés. Auberges et tables d’hôte mais pas de réservation, on verra bien. Voilà le programme de Remonter la Marne.

Leur énoncé convoque déjà une certaine musique. Reste à l’accorder à une activité que les Congolais appellent « prendre mon pied la route ». Non que Kauffmann soit un sportif de la marche made in Décathlon ; il serait même le contraire ; plutôt un pérégrin, un passant, un flâneur des deux rives. Un explorateur à cigare, mains dans les poches, Stanley n’espérant aucun Livinsgtone. Il ne fume qu’après un repas, le soir. Jamais en marchant afin de ne rien rater des odeurs. Ce qui lui permet de dire que la Marne a une odeur boueuse, à peine moisie, et qu’elle ne pue pas l’huile de moteur, elle, contrairement à la Seine. Pas sûr que la Marne soit une mal aimée ; il semble plutôt qu’elle soit ignorée ; à force de l’accoupler à une bataille, on en a oublié qu’elle était d’abord une rivière. Il ne précise pas quelles furent ses lectures en route même s’il cite Bossuet et Fénelon (forcément, l’Aigle de Meaux était sur son chemin) ; mais on peut deviner la présence du Parti pris des choses dans son sac tant Francis Ponge lui est un guide sûr, même s’il disait n’avoir jamais pu sentir l’eau des rivières. Faut-il préciser que, pour remonter cette rivière à la fluidité de tapis roulant, Kauffmann était seul ?

Il a bien sûr fait des rencontres ; on l’a parfois reconnu ; il a découvert quelques belles personnes, notamment celles qu’il appelle « les conjurateurs », qui essaient de conjurer le sombre destin que la rumeur leur promet, ils sont « le sel de la terre » ; mais la solitude est le principe absolu de ce genre d’expédition qui n’incline guère au bavardage ; dans ces moments-là, dans la douceur des soirées d’été au bord des chemins de halage, longtemps après La Fontaine qui y revivait les heures délicieuses de son enfance, quand on a envie de parler à quelqu’un, on écrit (se souvenir de Cioran : « On écrit pour dire des choses que l’on n’oserait confier à personne »). Alors il écrit, rendant un son qui lui est propre, tout de pudeur, de précision, de retenue, avec de temps en temps des échappées afin de se décorseter d’une langue classique dont on l’imagine éperdument amoureux, et tant pis si d’aucuns lui reprochent de toujours regarder dans le rétroviseur ; ce serait lâcheté de s’y refuser quand le passé vous demande des comptes. Il a d’ailleurs un mot pour désigner ce négligé volontaire, cette recherche de l’imperfection : le « bousculé » dont il trouve trace chez les maîtres, tant chez Bossuet que chez Saint-Simon.

« Une forme de desserrement, venu sans peine. Pour moi, le comble de l’élégance. La grâce. Cependant, il ne faut pas que cela se voie. »

 On ne saurait mieux dire la recherche d’une certaine forme de légèreté, en toutes choses. Autre mot surprenant glané au passage : la « rambleur », tremblé exprimant l’ambiguïté des choses et des êtres. Quant à son rosebud, il est partout où l’on trouve des crucifixions avec couronne d’épines et étoffe voilant la nudité. Voilà ce qui le hante, c’est dit et même écrit, faites-en ce que vous voulez.

 Issu d’une famille originaire d’Alsace, Jean-Paul Kauffmann sait bien que ladite France profonde et cantonale, celle des notables et des paysans, découverte avec Michelet, apprise chez Vidal de la Blache, réinventée par Braudel, n’existe plus, ou qu’elle existe autrement. Lui si friand de détails remarque d’ailleurs joliment que désormais dans ce pays, tout le monde dans toutes les générations de toutes les classes sociales porte des baskets à l’exception notable des paysans.

C’est un livre très français dans sa facture et son esprit, composé par un très ancien observateur qui s’avoue volontiers « intoxiqué » par la France et heureux de l’être. Faut-il avoir été retenu contre son gré trop longtemps loin d’elle pour l’aimer à ce point… (une seule page évoque sobrement des « déboires personnels » dus au Hezbollah). Ce qui ne l’empêche pas de rendre compte d’un triste constat : celui d’une France hors-service, désert rural aux villages abandonnés, aux maisons et aux commerces fermés. Une France démeublée. Une certaine grâce nimbe ces pages. Entendez-le comme vous voudrez. Le catholique en Kauffmann s’absente rarement. L’apôtre Paul n’est jamais loin : ses épîtres aux Romains et aux Corinthiens lui sont des béquilles, dès l’épigraphe :

« La grâce ne vient pas de nos œuvres, sinon la grâce ne serait plus la grâce »

Au fond, de tous les personnages croisés par Jean-Paul Kauffmann au cours de sa promenade, un Dom Pérignon est celui auquel il ressemble le plus ; car le dominicain au cœur intelligent, dont on fit l’inventeur du vin effervescent pour avoir assemblé différents crus dans l’abbaye de Hautvillers, était de Port-Royal. Or il y a en Kauffmann, lecteur, prieur, fumeur, buveur mais non sans rigueur, du janséniste champenois.

Ce n’est pas si courant un écrivain, si discret, si précis et si exact dans son usage de la langue qui, recevant un prix pour l’un de ses livres, rappelle par une réflexion de Proust que la langue n’a pas besoin d’être respectée mais bien attaquée et agressée. Il est, lui, de ceux qui essaient de se garder du beau langage tant il aime le français pour ses imperfections, son négligé, « un je-ne-sais-quoi de dédaigneux de ses aises et de ses produits de beauté ». Et de dire son optimisme pour l’avenir de la langue française, que son statut de minoritaire rend plus forte et plus résistante, quand l’anglais majoritaire, usé et abusé partout dans le monde, est en passe de devenir « une langue gélatineuse ». Voilà Jean-Paul Kauffmann, que l’on retrouve de livre en livre comme un ami lointain mais jamais perdu de vue.

Un mot encore. Gérard Rondeau, qui vivait en Champagne, est le dédicataire de ce beau récit. Ce sont ses photos, tirées de La Grande Rivière Marne, qui illustrent à la fois la couverture du livre de Jean-Paul Kauffmann et ce billet (ils figurent tous deux dans la photo ci-contre). Il a été ravi à notre affection et notre admiration aussi brutalement que prématurément en 2016 à 63 ans. Il se trouve que ce photographe d’une rare qualité, tant humaine que professionnelle, était aussi notre ami commun. Comment disiez-vous ? Parfaitement : la fidélité.

(Photos Serge Picard et Gérard Rondeau)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Littérature de langue française.

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commentaires

877 Réponses pour Comment Jean-Paul Kauffmann a tué l’obscur ennemi

Jean Langoncet dit: à

Le Hezbollah libanais et les Brigades rouges … le décors est planté d’emblée par Passou ; cela dit, Le Bordeaux retrouvé de J-PK est-il d’une quelconque actualité ?
https://www.bibliorare.com/lot/21730/

Damien dit: à

En musique de fond ce soir : https://youtu.be/dynMUeKLCOA. Il y en a qui sont fait pour écrire une seul livre. Stéphane avait raison. Je n’ai jamais beaucoup aimé Stéphane, ni ses interviews à la tévé, ni ses articles (et ses livres, je ne les ai jamais lus). Un jour à la radio, chez Chancel, après la musique de générique qui sonnait comme un clavecin, il disait du mal de Malraux, du style : « Vous savez, Malraux… il citait une phrase de Nietzsche, vous pensez… on ne savait pas d’où ça sortait, lui non plus… » Tant d’insolence satisfaite m’avait heurté, car je suis sensible. Moi, je collectionne Malraux dans la Pléiade. Primo Levi aussi (« C’était l’enfer ! »). Bref, Stéphane m’a déçu. Je crois qu’il s’est suicidé, et j’ai trouvé ça lamentable. Le suicide de Montherlant m’avait paru mieux. Après tout, Montherlant s’est tué pour mettre un point de conclusion radical à son oeuvre. Même si je suis contre le suicide. Mais Stéphane, non… Alors cette phrase, là, « Plus rien ou presque dès lors que l’essentiel a été enfin dit », je trouve ça bête et décourageant. Et de combien de chefs-d’oeuvre cela nous aurait-il privé ? « La Chartreuse de Parme », « Bouvard et Pécuchet », « La Chamade », etc. (à vous de faire une liste, c’est un bon thème pour s’amuser — il faudrait que même ce cher Passou fasse la sienne). Non, un écrivain peut avoir envie d’écrire un livre supplémentaire, alors qu’il vient de tout dire dans le précédent. Kauffmann a eu parfaitement raison de continuer. Il s’est exorcisé lui-même, sans peur de perdre son inspiration. Et c’est une réussite. Je vais lire ce nouveau livre, dont Passou nous parle avec soin et passion. Kauffmann est un homme de goût, toujours élégant, même dans les geôles libanaises du Hezbollah. Il a la sveltesse d’un Primo Levi (« Auschwitz, c’était l’enfer ! ») Voilà le genre de livre qu’il aurait fallu donner à lire à M. Paty. Vous ne me croyez pas. Vous étiez trop jeunes pour avoir vu l’interview de Kauffmann par Poluc dans « Droit de réponse », juste après la libération du journaliste-écrivain. Il avait raconté son enfer à lui, dont il est sorti sain et sauf. Une belle émission de tévé, dont je me souviens, et que j’aimerais revoir. Un documentariste de cinéma devrait s’intéresser à Kauffmann, et nous re-raconter tout ça, que je connais, mais que l’aimerais qu’on me rappelle. J’aimerais aussi rencontrer Kauffmann pour parler littérature avec lui, car c’est un grand lecteur. A Poluc, il avait narré ses lectures pendant ses détentions, il y avait la Bible, Sartre, etc. C’était passionnant comme tout. Des journalistes comme Kauffmann, des honnêtes hommes comme lui, il n’y en a plus, dans la jeune génération. C’est pourquoi cette nouvelle publication est un événement.

Janssen J-J dit: à

Fort apprécié ce rappel de l’oeuvre de JP K. Non seulement sa remontée de la Marne, autre chose que les chemins noirs de Tesson ou les nages à contre courant de Patrolin… Mais surtout, sa Courlande, un magnifique récit improbable avec sa famille, se terminant sur le concert d’une petite amie canadienne devenue grande… Pas bien compris le St symphorien de Mauriac (Malagar ?) mais qu’importe, on comprend que l’ami Passoul se prépare à un courageux exercice testamentaire, à passer aux aveux des mémoires de sa postérité… On sent qu’il va bientôt se délivrer du secret qui l’empresse (sic), le jour de ses 70 ans… Meme il n’en semble point trop oppressé (sic) pour le moment. Bravo, Pierre pour ce beau billet dédié au très pudique Jean-Paul. Que nous aimons bien aussi… Tchin… (un petit verre de Haut-Brion ?)
Bàv,

rose dit: à

Michel Polac.

J J-J dit: à

Je ne pense pas que jean-paul kaufmann ait jamais rien eu à voir avec l’islamo-gauchisme, et pour cause ! Son épouse Joelle fut une gynécologue admirable, une militante féministe au Planning familial…
Je leur souhaite une belle retraite landaise à chacun.e –

Janssen J-J dit: à

On ne pourra jamais le dissocier de Carton et Fontaine, quoiqu’il en coûte, car durant plus de 500 jours, tous les soirs, la France entière ne les oubliait pas. Ils restent en nous, immarcescibles.

J J-J dit: à

On dirait un brillant castel de paul edel sur les rempart de st-malo. C’est sans doute une erreur de clin deuil…

Jean Langoncet dit: à

@et pour cause !

Et pour les besoins de la cause on peut toujours compter sur vous ; semper fidelis qu’il conclut le Passou, son verre de Saint-Estephe en main

rose dit: à

Son épouse Joëlle : je garde d’elle sa défense acharnée continue inébranlable de son mari otage.

À son retour, ils se sont séparés.
Comment va la vie.

Jean Langoncet dit: à

De la purification ethnique

La communauté internationale doit prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux expulsions forcées et au déplacement des Palestiniens de Jérusalem-Est par Israël dans le cadre de l’annexion et de la « dépalestinisation » de la ville, ont alerté jeudi des experts indépendants de l’ONU.

Ils ont souligné que « l’établissement et l’expansion des colonies constituent une grave violation du droit international, passible de poursuites en vertu du Statut de Rome ».

« Il y a une tragédie permanente et incontrôlée : l’expulsion forcée des Palestiniens de leurs maisons », ont déclaré dans un communiqué, Francesca Albanese, Rapporteure spéciale sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé; Balakrishnan Rajagopal, Rapporteur spécial sur le droit à un logement convenable ; et Paula Gaviria Betancur, Rapporteure spéciale sur les droits des déplacés internes.

Malgré les efforts des organisations internationales et des activistes, les Palestiniens vivant sous l’occupation israélienne continuent d’être chassés de chez eux et dépossédés de leurs terres et de leurs biens « sur la base de lois discriminatoires ». Les experts indépendants onusiens estiment que 150 familles palestiniennes vivant dans la vieille ville de Jérusalem, dans des quartiers adjacents tels que Silwan et Sheikh Jarrah, risquent d’être expulsées et déplacées de force par les autorités israéliennes et les organisations de colons.
https://news.un.org/fr/story/2023/04/1134202

et alii dit: à

et juste ce soir, mon fils me dit qu’il doit aller faire une conférence en LEttonie ;
je ne sais lui dire que « prudent, sois prudent »
bonsoir

Soleil vert dit: à

« Mauriac qui prenait soin d’embrasser un chêne du parc de sa maison de Saint-Symphorien, toujours le même, chaque fois qu’il la quittait.  »

Là, vous m’avez frappé au cœur

et alii dit: à

l’exception de l’incipit,: tout est dans le commencement, le caillou, le scrupule

et alii dit: à

par une société qui l’assigne à jamais à son ancienne condition de captif.
comment en sortir, de cette histoire?

et alii dit: à

FIDELIS
On peut être fidèle au commencement puisque c’est tout

et alii dit: à

L’art est « cosa mentale » dit Léonard de Vinci.

rose dit: à

Le morceau d’étoffe qui cache la nudité, in wikipédia

Le périzonium ou perizonium[2] [peʁizɔnjɔm] (du grec: περίζωμα, autour de la ceinture), est un pagne qui servait de caleçon durant l’Antiquité. Ses plus anciennes attestations remontent à la civilisation minoenne dans l’île de Crète[3].

Ostension du périzonium[1] dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle.
Appelé aussi Saint Pagne ou pagne de pureté, il désigne avec cette dénomination le morceau d’étoffe qui aurait servi à cacher la nudité de Jésus de Nazareth en croix.

rose dit: à

et alii dit: à
par une société qui l’assigne à jamais à son ancienne condition de captif.
comment en sortir, de cette histoire ?

Et alii,

C’est important de ne pas en sortir : puisque l’histoire vécue nous emmène où nous devons aller.

rose dit: à

Gérard Rondeau de Champagne.

Un jour, en Champagne, visitant un site de WW2, la Main de Massige, ai demandé bêtement ce qu’était ce sol avec ces gros cailloux blancs de craie.
Et que pouvait-il bien pousser là dedans ?
Me suis fait vertement réprimander par le responsable des fouilles, car, m’a t’il dit, « ce sol là est celui qui donne notre champagne. »

C’est inouï, mais c’est vrai.
Le sol est crayeux.
De crayeux à crayon, ✏️ il n’y a qu’un pas que JP Kauffmann a franchi.

et alii dit: à

rose, nous « devons » ?
QUi l’a dit? VOUS PEUT être, eh bien allez!
je vais me coucher , ma journée m’a suffi!

rose dit: à

ah la la

Nous devons est une formule de rhétorique.
La mienne aussi de journée m’a suffi.

Jazzi dit: à

Splendide pudeur, pudeur, pudeur, pudeur, écriture sobre, tout en retenue et discrétion nous dit Passou à propos de Jean-Paul Kauffmann.
Je ne suis pas sûr que la pudeur soit une vertu cardinale en littérature.
Aucune pudeur chez Proust, Céline ou Duras
Et encore moins chez Houellebecq ou Angot.
Sans remonter à Rousseau…
Si Passou veut faire dans l’autobiographie, va falloir sérieusement qu’il se lâche et mette ses couilles et ses tripes sur la table !

Patou dit: à

J’aime beaucoup ce qu’a écrit Damien.

rose dit: à

Si même Geoffroy Roux de Bezieux le dit !
https://www.lepoint.fr/politique/geoffroy-roux-de-bezieux-macron-va-devoir-changer-de-methode-15-04-2023-2516425_20.php

Il était temps que cela s’arrête. Rencontré un parfait connard de la CFDT jeudi 13. Encore actif, à deux reprises a montré sa connerie de base, envers moi.
Si les retraites pouvaient passer à 66 ans, cela serait bien fait pour sa gueule : nous, les retraités aisés qui avons été dans la rue pour défendre leurs droits à eux.

et alii dit: à

“In Manchester there is no time, only weather.

Paul Edel dit: à

Sur la première photo, on voit Jean-Paul Kauffmann accoudé à l’endroit qu’on appelle le bastion de Hollande qui date de 1674 car il fut édifié au cours de la guerre de Louis XIV avec la Hollande. Et si on suit son regard il doit contempler le grand Bé et la tombe de Chateaubriand. JPK était un habitué, je crois, du Festival Etonnants Voyageurs.
Au cours de la dernière édition de Route du Rhum deux jeunes gens sont tombés des remparts et se sont tués net.

Mary Curry dit: à

16 avril
Kalimera, bonne résurrection.

« La maison du retour » de JP Kauffmann est restée célèbre à cause de ses maçons. Des dieux de la gamate, et pas causants.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Dioscures

Janssen J-J dit: à

S’ensauvager ou s’empierger… reste la mélancolie du fantasme du recours aux forêts – Embrasser un arbre avant de partir pour être sûr de le revoir. Dans son petit Liré, le reste de son âge- Joëlle & Jean-Paul ? cela m’étonne, car ils firent ensemble le voyage en Courlande, contrairement à Anne & Dominique. Peut-on écrire sans risque : « La fugue se termine par une carrière au fond DUQUEL repose une eau brunâtre » ?, Paul ? – Parfois, on lit trop de vulgarité sous une plume à laquelle on ne s’attendait pas, le dimanche matin : « va falloir sérieusement qu’il se lâche et mette ses couilles et ses tripes sur la table », c’est une mercuriale un peu acide et gratuite contre la pudeur d’un impudique pudibond. N’est pas le lézard de Céline qui n’en veut – Cet « auteur tardif » n’est pas un « écrivain », il ne fut qu’un malheureux otage ayant vu son écriture mélancolique reconnue par l’estime de tous. Beaucoup d’écroués pour longues peines essaient de s’écrire maladroitement pour comprendre en eux ce qui leur est arrivé. Ils ratent souvent le coche des étonnants voyageurs, car n’ont pas le vent des remparts, mais garent toujours en eux le puissant désir de s’évader. – Ma journée ne me suffit jamais. – Le Je/Nous comme figure de rhétorique : les paranoïaques ne peuvent le comprendre spontanément. C’est Claire. –
J’embrasse celles que j’aime toujours autant. Hier soir, vers minuit, je leur ai dédicacé une composition d’après Qi Baishi, « haricots chinois et piments inversés ». Bàv,
(16.4.23_9.10 ; aujourd’hui => brocante au village).

Paul Edel dit: à

Janssen J-J merci de m’avoir signalé la faute de pronom dans le texte « ensauvagé ».

Damien dit: à

Dans un livre, on ne peut pas tout dire. Mettre ses couilles sur la table, ce n’est pas ça la recette. Quant à la pudeur, elle dénote un tempérament sincère avec lui-même. Et puis, quel est l’intérêt de montrer ses couilles au public ? Aucun. Par contre, cela n’empêchera pas d’être sincère. La sincérité, on n’a jamais fait mieux. Pierre Guyotat s’était fait photographier nu et avait publié la photo. Le plus intéressant n’était pas son zizi, mais sa tête rasé de rescapé d’Auschwitz, comme pour dire, rejoignant Primo Levi, « C’était l’enfer ! » Guyotat, ce qu’il a écrit de mieux, d’est des autobios littéraires, « Coma » « t, surtout, « Formation ». Ce sont ces livres que M. Paty aurait dû donner à ses élèves chrétiens et musulmans. Le premier livre de Guyotat avait été censuré. Il était à l’armée, en Algérie, à moitié fou. Le capitaine avait fait rassembler la troupe au garde-à-vous, avait brandi comme une furie le livre censuré de Guyotat, l’avait déchiré et lui avait balancé à la gueule les morceaux. Magnifique scène ! Gutotat avait été traumatisé par la violence de l’événement — d’où sa littérature « en langue », ensuite, que personne ne lisait tant c’était le produit d’une démence. Pas besoin de mettre ses couilles sur la table quand on a le talent d’écrire « Formation » (2007, disponible en « Folio »). Cet ouvrage essentiel est un témoignage remarquable sur le genre autobiographique, et renvoie sur la touche beaucoup de tentatives avortées, dont celles de Jean d’Ormesson, à part « Au revoir et merci », que j’ai toujours beaucoup aimé. Bon dimanche et réfléchissez !

Janssen J-J dit: à

Biobibliographie JJJ du 4 janvier 2021,

(Dimanche au chaud, car dehors il fait froid).
Lettre de vœux de bonne année à Philippe :
– Alice Zeniter, magnifique justice rendue à la saga d’une famille de « harkis » qui fit le mauvais choix en 62, cette fraction d’algériens
français rejetée par l’Algérie indépendante et par une France restée très longtemps très ingrate…
– Laurent Mauvigner… Dommage que tu sois tombé sur le plus mauvais de tous, la mobilisation de trois personnages se dirigeant vers le mythique match de foot… Essaie plutôt : « Histoires de la nuit », rien à voir, même s’il départ de son
oeuvre peuplée de romans courts… Un genre de polar psychologique sur une banale histoire de séquestrations dans une maison éloignée du monde… Ce qui se passe dans la tête de chacun des protagonistes… Un peu long pour y
entrer, mais une fois dedans, tu es fait comme un rat, mon bon !
– Alain Damasio (la horde du contrevent) … déroutant, noir, désespéré, mais magnifique et haletant. Difficile…, des morceaux de bravoure extraordinaires quasi à la Harry
Potter, et pour un lettré oulipien comme toi, ce duel à mort lors d’un hallucinant concours d’anagrammes.
– Laisse tomber Le Clézio, deux petites nouvelles, et la bretonne est la plus chiante. L’autre, sur le petit Jean-Marie sous les bombardements de
Nice à 5 ans… un épisode inédit de sa biographie, où il explique avoir fait connaissance inaugurale avec la violence du monde… « Un enfant
sous le pont ? »… Tu es sûr de JMG, là ?
– Je croyais t’avoir raconté ma rencontre avec Martin la Soudière à Meudon en 2017. Dans ce bouquin, l’anthropologue géographe et voyageur marcheur, spécialiste du monde rural et du Massif central, par le biais de divagations professionnelles savantes (au CNRS), revient sur les lieux sentimentaux de prédilection de sa géographie physique, et sur la naissance
de sa vocation. En intro, il rend un très bel hommage à sa famille réunie à la découverte annuelle des Pyrénées et en post-scriptum, il explique comment Martin entreprit une expédition adolescente avec Vincent son aîné, en Aragon. En ce temps-là, on voit que Vincent était heureux…
– N’ai toujours pas lu le Vernet et sa correspondance avec Vincent. Il faut vraiment que je me le commande. Tu es sûr qu’elle existe ?
=> A bientôt, mon Philippe l’épiphane 21. Amitiés de ton Jean-Jacques,

Alexia Neuhoff dit: à

Il y a une sorte de constance dans les écrits de P. Assouline ou plutôt dans l’effet qu’ils impriment sur l’esprit, le mien en tout cas. En musique, cela donne une basse continue de violoncelle, plus rarement les flonflons lointains d’un bal musette d’autrefois. En peinture, ce serait un Monet mais un Monet occupé à revenir sur son motif, à répéter son objet, non pas dans le souci de capter les variations de lumière, tout le contraire d’un Monet donc. Juste pour fixer le motif sur la toile et témoigner d’« un monde d’hier » qui était plus beau, plus lumineux, plus serein, plus propre. D’un monde d’avant… quoi ? Une fêlure ?

closer dit: à

Langoncet ne perd pas une occasion de taper sur Israël. Renato diversifie en s’en prenant à la Russie. Je ne dis pas que ces causes ne méritent pas l’indignation, mais je trouve étrange qu’aucune autre ne soit évoquée et il n’en manque pas. Sans doute ne concernent elles pas de bonnes victimes, ni surtout de bons bourreaux.

Janssen J-J dit: à

Mieux que Formation, je vous propose de réfléchir à « Idiotie », son dernier texte publié qui revient sur sa « guerre d’Algérie »… Cela dit, j’apprécie votre hommage à Guyotat, un très grand que l’on oublie souvent, faute de l’avoir férocement pratiqué…

Je suis agacé, car je venais de poster un long fragment de ma bio-bibliographie que le robot à shinté. Et on regrette de ne pas l’avoir C-C avant de cliquer pour le conserver. Mais le robot de Passoul restera toujours aussi intransigeant du haut de sa prétendue IA. – Dont acte. A partir de la bascule dans sa septantaine demain, pourtant, icelui pourrait faire un geste d’apaisement macr.onien en faveur de son herdélie, non ? C’est dans cet espoir que…

J J-J dit: à

au fond @ Alexia, vous trouvez que la petite musique assoulinienne manquerait de cohérence à l’oeil et à l’oreille, malgré l’univocité de son flux vers l’amont… Ce n’est pas faux, mais quand on a tant lu, peut-on faire abstraction d’un amas d’alluvions culturelles qui résistent et auxquelles on fait sans cesse faire appel à son insu. A t on déjà vu un homme de culture de 70 ans, poutant plutôt ouvert au monde, capable de s’enthousiasmer pour un Damasio et de n’évoquer que des avenirs littéraires radieux et non dystopiques ? Je me pose aussi la question du Manet-Manant. Une inquiétude de vieillard qui ne veut point devenir vieux, plutôt qu’une fêlure, dirais-je. Bàv,

Paul Edel dit: à

Damien, merci pour le rappel à propos de Pierre Guyotat,mais j’ajouterai Jacques Teboul (éditions du Seuil qui n’a aucun respect actuellement pour l’exploitation de son fonds) et Louis-René des Forêts(Gallimard) .

renato dit: à

Personne ne vous empêche d’évoquer d’autres causes, closer.

Janssen J-J dit: à

quand ma soeur voyage à Athènes ou à Rome, elle nous fiche bien la paix… Elle n’oublie cependant pas l’RDL, et de se rappeler à son bon souvenir, telle l’agnelle moyenne. qui n’hésitera pas à redevenir la panthère rugissante que nous aimons, par habitude. Kalimera ! Au fond, on n’aime pas trop que changent d’attitudes les k.ons et les k.onnes. Ca déstabilise et perturbe trop les certitudes acquises. Bàv,

J J-J dit: à

Oui, excellent, PE… l’Ostinato de des Forêts, et surtout l’inoubliable Bavard, plus que la Chambre des enfants… Teboul ? je n’sais pas, qui est-ce…
Bàv,

et alii dit: à

closer,j’ai connu une avocate tres snob qui me dit qu’elle était en mal de causes,et s’accrochait à moi pour que je lui souffle comment en trouver; je l’ai vite laissée les chercher, seule ou non , et je n’ai jamais revu son nom dans les medias

renato dit: à

«… l’histoire vécue nous emmène où nous devons aller »

Ce « devons aller » est peut-être une formule rhétorique mais elle renvoie à la croyance en un pouvoir imaginaire qui présiderait à la vie et lui empêcherait toute modification — ce qui présumerait l’existence d’un ordre naturel prédéterminé qui nie le possibilité donnée à chaque personne de décider les bouts de ses pensées et de ses actions.

Enfin ! Un oracle qui pourrait voir et révéler ce qui est écrit au livre du Destin… naturellement ineffaçable… c’est pour quand ?

Janssen J-J dit: à

Je recherche une cause…
Je l’ai trouvée dans le journal Causeur…
Eliza.beth Lé.vy est un bon plan, à défaut d’un bon goût (coup ?). C’est une avocate très snoble qui m’a demandé comment elle pouvait changer d’orientations idéologiques. Je ne l’ai plus revue après l’avoir dûment éconduite.
Bàv,

Alexia Neuhoff dit: à

JJ-J, je trouve dans la prose de P. Assouline quelque chose de las, de languide. Elle me donne l’impression qu’il porte plus volontiers son regard vers un monde d’hier (légèrement magnifié) que sur celui d’aujourd’hui qui pourrait lui inspirer un certain dégoût, à défaut de dédain. Je l’imagine derrière de lourdes tentures, dans la pénombre, derrière des « épaisseurs » comme dirait M. Duras.

Phil dit: à

regard vers un monde d’hier

Ainsi fit JP Kaufmann dans ses promenades en Courlande avec Eduard von Keyserling, pour le grand bien de ses lecteurs.

et alii dit: à

je passe aussi lire sur CAuseur; pourquoi pas?
QUANT 0 cette avocate, c’est d’une femme que j’avais eu ses coordonnées, mais elle n’était pas mon genre; surtout quand elle commença à vouloir se rabattre sur mon fils! mauvaise pêche!

pourmapar dit: à

Bon article Pierre Assouline.
Merci.

et alii dit: à

CIoran
« Ma mission est de tuer le temps et la sienne de me tuer à son tour. On est tout à fait l’aise entre assassins. »

et alii dit: à

« Adib Alkhalidey soigne ses textes, et chaque pièce comporte au moins un petit bijou. « Alors pour tuer le temps / J’appréhende le pire », chante-t-il dans la très puissante chanson titre de cet album qui parle de ruptures et de deuils.

FL dit: à

Je viens de m’apercevoir que je ne porte jamais de baskets.

Paul Edel dit: à

Alexia Neuhoff vous écrivez à propos de Pierre Assouline »un monde d’hier légèrement magnifié) ».Êtes vous sûre ?J’avais lu le contraire. L’écrivain de «Lutetia »et de «Sigmaringen » n’apparaît pas comme un historien qui «magnifie »l’Occupation. Mais lui ôte ses mensonges. Relire dans la collection Bouquins son travail sur cette époque avec une préface « Apologie de la zone grise » assez précise. Quant à la prose « languide » de pierre, je perçois plutôt sécheresse, rapidité. Vous voyez, à chaque lecteur sa lecture personnelle.

Jazzi dit: à

Dans l’article du Monde des Livres dont on a parlé, on apprend aussi que Passou avait commencé une biographie sur… Marguerite Duras.
Un travail aussitôt abandonné, quand il a appris que Laure Adler allait publier la sienne…

Clopine dit: à

Mettre ses couilles sur la table, c’est s’attendre à ce qu’elles soient coupées, voire dégustées.

et alii dit: à

qui nie le possibilité donnée à chaque personne de décider les bouts de ses pensées et de ses actions.
on voit en ce moment dans les mags un débat sur « inné et acquis », (question de la génétique, notamment)

Clopine dit: à

Et franchement, qui oserait reprocher cela à une femme ? Deux mille ans, au bas mot, de domination subie. Un truc comme le corset qu’ont porté toutes les héroïnes de Balzac (001) ? Je nous trouve particulièrement mesurées, en fait. Alors qu’enfin, la contraception nous donne la libre jouissance de nos corps, délivrés de la servitude de la procréation, nous sommes encore tellement attachées à nos compagnons de misère sexuelle que nous pratiquons toutes, peu ou prou, l’indulgence. L’inverse n’a jamais été exercé. La haine des femmes a produit tant et tant d’exactions, de la part de ceux qui ne supportaient pas une quelconque limite à leur pouvoir, qu’elle s’affiche encore aujourd’hui, crânement.

FL dit: à

Sans vouloir me mêler du débat, le narrateur de « La Recherche » disait déjà (fin du XIXe donc) qu’il appréciait le français de la duchesse de Guermantes car il était très pur, pas mêlé pour un sou de néologismes ou d’expressions nouvelles – que le narrateur n’apprécie pas (il en donne plusieurs exemples). Ni d’anglicisme : il se moque de Mme Swann qui en est friande.

https://www.youtube.com/watch?v=M5XkFlbGQ1U

Phil dit: à

Coup d’épée dans l’eau miss Neuhoff, dear Paul Edel se cotise pour la payer

FL dit: à

Depuis Coco Chanel (une collabo) le corset n’existe plus.

FL dit: à

L’héroïne d’ « Histoire d’O » appréciait le corset.

Jazzi dit: à

MARGUERITE DURAS

« Ça rend sauvage l’écriture. On rejoint une sauvagerie d’avant la vie. Et on la reconnaît toujours, c’est celle des forêts, celle ancienne comme le temps. Celle de la peur de tout, distincte et inséparable de la vie même. On est acharné. On ne peut pas écrire sans la force du corps. Il faut être plus fort que soi pour aborder l’écriture, il faut être plus fort que ce qu’on écrit. C’est une drôle de chose, oui. C’est pas seulement l’écriture, l’écrit, c’est les cris des bêtes la nuit, ceux de tous, ceux de vous et de moi, ceux des chiens.
C’est la vulgarité massive, désespérante de la société (…) et c’est aussi le plus violent du bonheur. »

et alii dit: à

bien des femmes aujourd’hui disent qu’elles « s’en battent les couilles » lesquelles?

renato dit: à

« on voit en ce moment dans les mags un débat sur « inné et acquis », (question de la génétique, notamment) »

Le débat sur ce qui est inné et ce qui est acquis est ancien et pas encore résolu… je me souviens les années 70 et Chomsky vs Piaget, vous vous rappelez, je suppose.

Phil dit: à

Coco Chanel (une collabo)

Falbalas

FL dit: à

Les jeunes parisiennes utilisent sans problème ce genre d’expressions anatomiquement contestables.

Jazzi dit: à

MARGUERITE DURAS

« Il n’y a pas de livres s’il n’y a pas de publication. Je crois que sans la prostitution de la publication, sans l’acte public, il n’y a pas d’écrit. Je le répète encore, oui, parce que c’est le problème numéro un de la minorité intelligente du monde entier. Être intelligent c’est vouloir écrire.

La peur quand on écrit, elle est normale. Il ne faut pas avoir peur de cette peur-là. Si cette peur n’existe pas, on n’écrit pas.

Lire c’est écrire aussi. »
(Outside 2)

« Dans cette espèce de livre qui n’est pas un livre j’aurais voulu parler de tout et de rien comme chaque jour, au cours d’une journée comme les autres, banale. Prendre la grande autoroute, la voie générale de la parole, ne m’attarder sur rien de particulier. C’est impossible à faire, sortir du sens, aller nulle part, ne faire que parler sans partir d’un point donné de connaissance ou d’ignorance et arriver au hasard, dans la cohue des paroles. On ne peut pas. On ne peut pas à la fois savoir et ne pas savoir. Donc ce livre dont j’aurais voulu qu’il soit comme une autoroute en question, qui aurait dû aller partout en même temps, il restera un livre qui veut aller partout et qui ne va que dans un seul endroit à la fois et qui reviendra et qui repartira encore, comme tout le monde, comme tous les livres à moins de se taire mais ça, cela ne s’écrit pas. »
(La Vie matérielle)

FL dit: à

Ces jeunes bourgeois gauchistes se prennent pour des gens du peuple. Alors que sociologiquement ils ne représentent que leurs intérêts qui sont tout à fait distincts. Le peuple n’est pour eux qu’une occasion de se monter le bourrichon comme la morale chez la bourgeoisie traditionnelle.

et alii dit: à

On ne peut pas à la fois savoir et ne pas savoir.
EH BIEN JE CROIS QU4ADMETTRE L4INCONSCIENT,c’est précisément « savoir et ne pas savoir » en même temps!
ceci dit, ma devise restera « peste soit l’opinion de savoir »

Patrice Charoulet dit: à

Langue fran,çaise

Je suis heureux de faire la connaissance de quelqu’un de très intelligent, très instruit, pensant beaucoup et bien, parlant on ne peut mieux. Ce n’est pas si fréquent. Nous parlons politique.
A propos d’une personnaalité politique très connue , il me dit que depuis des mois elle a été
« stratégique ». Non, non, non, elle n’a pas été stratégique, mais « bon stratège » ou « stratège ».
Pourquoi donc ? Parce que « stratégique » ne s’emploie pas en parlant d’une personne. Exemples
d’emplois : Objectif stratégique.Position stratégique. Manoeuvres stratégiques, etc.

et alii dit: à

« Ce que le psychanalyste doit savoir : ignorer ce qu’il sait ». C’est d’un Je ne sais rien que Lacan épingle le conseil freudien au psychanalyste de prendre chaque cas de sa pratique comme absolument nouveau, comme original, et qui indique quelle devrait être l’attitude subjective de l’analyste dans sa pratique.
https://www.cairn.info/revue-la-cause-freudienne-2010-2-page-169.htm
le divan parlons-en!

rose dit: à

le divan parlons-en.

Pas chez moi, pas de divan moelleux.

—–
J’aurais dit le dimanche arrêtons de penser, laissons la vie couler agréablement.

FL dit: à

S’il y a deux livres de Colette au baccalauréat c’est surtout parce que l’Administration cherche avec angoisse des oeuvres d’autrice pour faire plaisir aux wokes.

Et il n’y aurait pas de gauchisme à l’Université ?

Cette faculté d’être poreux aux mouvements d’opinion, dans un sens ou dans un autre, et ensuite de le nier, c’est proprement incroyable.

https://www.youtube.com/watch?v=KfunYj7Su8o

rose dit: à

Entendu récemment que dans la biographie, il y a déjà de l’autobiographie.
Ceci est un exercice difficile qui eut moult exemples.
Un dit sincérité, je dirai honnêteté.

Les couilles sur la table, c’est dégueulasse, les tripes pire et ça pue. Ah Berk.

L’important sera de nous embarquer.
Puis de nous émouvoir.
Enfin de nous donner à penser.

Je suis hyper fière pour Pierre et je l’aime de plus en plus. Pas pour les bouquins qu’il chronique dont je me fous généralement pas mal, mais pour sur son égalité de caractère, sa loyauté et sa tolérance à autrui.

Et puis, je le sais d’observation et de ma mère, les gens qui ne changent pas en vieillissant sont des gens stables qui mènent une vie linéaire et équilibrée et sont agréables à fréquenter.
Comme, « auprès de mon arbre je vivais heureux ».
Les ceux/celles qui, comme moi, ont eu une vie dure et agitée avec des épreuves difficiles à traverser, sont des gens tourmentés & difficiles à fréquenter.

Je la lirai l’autobiographie de Pierre.

Ce sont sûrement, je l’espère, Emma et rose les donzelles qui avons eu une aquarelle chinoise hier au soir, les apaisées.

Alexia Neuhoff dit: à

@ Paul Edel
Mes impressions se limitaient à ma lecture des billets de P.A. dans la RdL. Par ailleurs, le « monde d’hier » dépasse largement la période de l’Occupation, y compris ce qui y a conduit et s’en est ensuivi. A part quelques révisionnistes ou nostalgiques furieux, nul ne glorifie cette sinistre tranche d’histoire et, pour cause, P.A. moins que personne.

rose dit: à

«… l’histoire vécue nous emmène où nous devons aller »

Je ne l’ai pas ecrit dans ce sens là de pouvoir imaginaire.
C’est méconnaître, encore et toujours l’immense liberté dont nous jouissons.

Je l’ai écrit comme le dit Céline dans un de ses deux derniers inédits au sens de prémonition. C’est a dire de quelque chose qui annonce autre chose qui va advenir plus tard.

C’est aussi signaler que chacune des épreuves traversées donne la chance inouïe de sortir des sentiers battus et d’adopter d’autres sentes que nous n’aurions pas prises autrement.

Je suis arrivée là pck j’ai vécu cela. En rien, je ne fais intervenir d.ieu dans ce raisonnement.

Sortir des obsessions.

Et moij. n’aime pas du tout que l’on me saute dessus le dimanche.

Jazzi dit: à

Comment parlent les jeunes filles en beur, en black et même en jaune ou blanc d’aujourd’hui ?
Je parle exclusivement des représentantes de la diversité à fort accent argotique de banlieue, généralement vêtues en survet et gilet à capuche.
Celles qui, en effet, disent couramment : « ça me casse les couilles » ou « je m’en bats les couilles ».
Hier, à la station du tramway de la porte de Vincennes, il m’a semblé que deux d’entre elles s’interpellaient en utilisant le mot : « Frère » !
ce n’est pas la première fois.
Je n’ai pas osé leur demander si j’avais bien entendu et pourquoi elles ne disaient pas plutôt « Soeur » ?
Est-ce que ces jeunes filles se sont accaparées les attributs et le langage des garçons ?
On est loin du discours féministe dont nous gratifie Clopine à longueur de commentaires !
A moins que ne ce soit là une forme nouvelle, une mode langagière, de néo domination sournoise machiste ?

FL dit: à

Tant qu’elles se sont pas sorti un « wesh cousin » retentissant !

Phil dit: à

La sociologie de Baroz est toujours pertinente, exactement à rebours des publications autorisées d’aujourd’hui. Connaissez-vous la Courlande, dear Baroz ? Lisez Keyserling, dank to Kauffmann.

Jazzi dit: à

Plus classique

COLETTE

« Il faut vieillir. Ne pleure pas, ne joins pas des doigts suppliants, ne te révolte pas, il faut vieillir. Répète-toi cette parole, non comme un cri de désespoir, mais comme le rappel d’un départ nécessaire…
Éloigne-toi lentement, lentement, sans larmes ; n’oublie rien ! Emporte ta santé, ta gaîté, ta coquetterie, le peu de bonté et de justice qui t’a rendu la vie moins amère ; n’oublie pas ! Va-t’en parée, va-t’en douce, et ne t’arrête pas le long de la route irrésistible, tu l’essaierais en vain, – puisqu’il faut vieillir ! Suis le chemin, et ne t’y couche que pour mourir. Et quand tu t’étendras en travers du vertigineux ruban ondulé, si tu n’as pas laissé derrière toi un à un tes cheveux en boucles, ni tes dents une à une, ni tes membres un à un usés, si la poudre éternelle n’a pas, avant ta dernière heure, sevré tes yeux de la lumière merveilleuse – si tu as, jusqu’au bout gardé dans ta main la main amie qui te guide, couche-toi en souriant, dors heureuse, dors privilégiée… »
(Les Vrilles de la vigne)

FL dit: à

Donc résumons le marqueur. Si t’es « Licra » t’es de droite. Si t’es « Ligue des droits de l’homme », t’es de gauche.

Je note que ça ne s’appelle pas « Ligue des droits humains ». La team des wokes linguistes vont faire leur numéro.

renato dit: à

Je pensais plutôt à une raison interne à la nature dans les conceptions stoïciennes ou déterministes, mais peu importe.

renato dit: à

P.S.
Voir, éventuellement, Cicéron, De la divination (l’ordre et la série des causes, etc.).

et alii dit: à

sur le point
Laïcité : « La France des profs a peur »

Jazzi dit: à

De la poésie cinématographique

LETTRE DE PIER PAOLO PASOLINI A MARIA CALLAS

« Chère Maria,
ce soir, à la fin de notre journée de travail, sur ce sentier de poudre rose, j’ai perçu avec mes antennes qu’il y avait en toi la même angoisse que celle qu’hier, avec tes antennes, tu as perçue en moi. Une angoisse très légère, à peine plus qu’une ombre, et pourtant invincible. Hier, il ne s’agissait pour moi que d’un peu de névrose ; mais aujourd’hui, il y avait en toi une raison précise (précise jusqu’à un certain point, naturellement) à ton accablement, au moment où le soleil disparaissait. C’était le sentiment de ne pas avoir eu complètement la maîtrise de toi-même, de ton corps, de ta réalité : d’avoir été « utilisée » (et de plus avec la fatale brutalité technique qu’implique le cinéma) et par conséquent d’avoir perdu en partie ta pleine liberté. Tu éprouveras souvent ce serrement de cœur pendant notre tournage, et je l’éprouverai aussi avec toi. Il est terrible d’être celle qui est utilisée, mais aussi celui qui utilise. Toutefois, c’est une exigence du cinéma : il faut briser en mille morceaux une réalité « entière » pour la reconstruire dans sa vérité synthétique et absolue, qui la rend par la suite plus « entière » encore. Tu es comme une pierre précieuse que l’on brise violemment en mille éclats pour qu’elle puisse ensuite être restituée dans une matière plus durable que celle de la vie, c’est à dire la matière de la poésie. Il est justement terrible de se sentir brisés, de sentir qu’à un certain moment, à une certaine heure, en un certain jour, on n’est plus entièrement soi-même, mais seulement un éclat de soi-même : je sais combien cela peut-être humiliant. Aujourd’hui, j’ai saisi un instant de ta splendeur, alors que tu aurais voulu me l’offrir tout entière. Mais ce n’est pas possible. À chaque jour sa lueur, et à la fin, on aura la lumière entière et intacte. Il y a aussi le fait que je parle peu, ou que j’ai tendance à m’exprimer de façon incompréhensible. Mais on peut facilement remédier à cela : c’est comme si j’étais en transe, j’ai une vision ou plutôt des visions, les « Visions de la Médée » ; dans cet état d’urgence, tu dois te montrer patiente avec moi, et m’arracher les paroles par la force.
Je t’embrasse. »
Pier Paolo

Jazzi dit: à

16 avril 1889, naissance de Charlie Chaplin !

rose dit: à

Ma fille cadette, lorsqu’elle s’adresse à sa soeur aînée et moi-même nous interpelle « hey les gars ».
On lui répond.

rose dit: à

Ce que dit Clopine incessamment est pertinent et justifié.

Le jour où il n’y aura plus besoin de le dire, et bien on ne le dira plus.

et alii dit: à

Dr Pierre Lemarquis, neurologue, président de l’association L’invitation à la beauté, auteur d’essais sur l’impact de l’art sur nos cerveaux parus chez Odile Jacob (L’Empathie esthétique, Portrait du cerveau en artiste, Les Pouvoirs de la musique sur le cerveau des enfants et des adultes), s’est penché sur la question. Le rapport du 11 novembre de l’OMS s’est inscrit dans un bon « alignement des planètes » pour lui. Il venait de se lancer dans la rédaction de L’art qui guérit, préfacé par Boris Cyrulnik, aux éditions Hazan. Il n’allait pas tarder à être sollicité par une psychologue clinicienne, Laure Mayoud, à Lyon, où Pierre Lemarquis vit et travaille pour une opération d’installation d’œuvres d’art dans les hôpitaux via l’association L’invitation à la beauté. Comment l’expérience esthétique influe-t-elle sur notre santé mentale ? Quels sont les mécanismes en jeu pour l’amélioration de notre santé ? Le neurologue, invité à la première édition des Dialogues de la santé organisés par Le Point, nous en livre quelques rudiments.
opinion que je suis prête à partager!

Jazzi dit: à

Le jour où les poules auront des dents, les coqs devront planquer leurs couilles, rose !

closer dit: à

Colette, Pasolini…cent coudées au-dessus de l’extrait de Duras mis en ligne par JB. Tant pis pour ceux qui ne s’en aperçoivent pas. C’est peut-être de la faute de JB qui n’a pas choisi le bon texte…

closer dit: à

Parce que je crains de faire comme les autres, Renato: choisir les causes qui correspondent à mes penchants idéologiques et exclure des victimes injustement. Je le fais un peu en politique intérieure…comme tout le monde.

Jean Langoncet dit: à

closer, il ne s’agit pas de « taper sur Israël » mais de critiquer la politique de son gouvernement actuel et de relayer l’appel de l’ONU à la communauté internationale :

« La communauté internationale doit prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux expulsions forcées et au déplacement des Palestiniens de Jérusalem-Est par Israël dans le cadre de l’annexion et de la « dépalestinisation » de la ville, ont alerté jeudi des experts indépendants de l’ONU.

Ils ont souligné que « l’établissement et l’expansion des colonies constituent une grave violation du droit international, passible de poursuites en vertu du Statut de Rome ».

« Il y a une tragédie permanente et incontrôlée : l’expulsion forcée des Palestiniens de leurs maisons », ont déclaré dans un communiqué, Francesca Albanese, Rapporteure spéciale sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé; Balakrishnan Rajagopal, Rapporteur spécial sur le droit à un logement convenable ; et Paula Gaviria Betancur, Rapporteure spéciale sur les droits des déplacés internes.

Malgré les efforts des organisations internationales et des activistes, les Palestiniens vivant sous l’occupation israélienne continuent d’être chassés de chez eux et dépossédés de leurs terres et de leurs biens « sur la base de lois discriminatoires ». Les experts indépendants onusiens estiment que 150 familles palestiniennes vivant dans la vieille ville de Jérusalem, dans des quartiers adjacents tels que Silwan et Sheikh Jarrah, risquent d’être expulsées et déplacées de force par les autorités israéliennes et les organisations de colons. »

https://news.un.org/fr/story/2023/04/1134202

renato dit: à

Je vous comprends, closer, mais réduire mes interventions aux Russes c’est plutôt réductif, si vous regardez bien vous verrez que la Chine et l’Iran jouissent de leur part de mes attentions, comme par le passé les USA… vous savez, je suis désormais plus proche des 80 ans que des 70 et je suis donc historiquement contre la guerre, contre les agresseurs et les oppresseurs.

Jean Langoncet dit: à

closer, qui commet des pogromes en 2023 ?

Jean Langoncet dit: à

Pogroms ; scusi pour mon russe

Mary Curry dit: à

Pâques orthodoxe : à Jérusalem, une célébration du « Feu sacré » sous restrictions
Reportage Le miracle pascal des chrétiens orthodoxes s’est déroulé sous haute surveillance policière samedi 15 avril, à Jérusalem. L’encadrement de la fête, qui attire des milliers de personnes dans la Ville sainte, s’est politisé ces deux dernières années.
La Croix

Mary Curry dit: à

« Armé de ce dérisoire bout de crayon, le journaliste avait d’entrepris d’écrire un livre, le premier, au fond du cul-de-basse fosse où des terroristes le faisaient croupir, dans le seul but de tuer celui qu’il appelle « l’obscur ennemie », à savoir : le temps.  » Passou

Le temps est assassine, c’est bien connu.

Avec le temps, tout fout le camp. Y compris la vérité, fût-elle journalistique, pour devenir du roman…

C’était à l’origine, une prise d’otages politique pour une  » transaction « .

https://youtu.be/hpAiybO5oUk

Patrice Charoulet dit: à

POURQUOI JE NE MANIFESTE JAMAIS

Toute ma vie j’ai entendu parler de manifestations. Et toute me vie j’ai refusé de participer à ces manifestations. Pour quelles raisons ?
Ma raison principale tout d’abord. Nous ne vivons ni dans un régime totalitaire, ni dans une dictature, ni dans une tyrannie, même pas dans un régime à parti unique comme on en trouve
par exemple dans plusieurs pays africains, mais nous vivons dans une vraie démocratie représentative. A la présidentielle, aux législatives ,aux municipales…le citoyen a le droit de vote et le choix entre plusieurs candidats. Le vote est entouré des plus grandes garanties : présence dans chaque bureau de vote de représentants des candidats, dépouillement des bulletins de vote par des représentants de chaque candidat quatre par table, vote secret dans un isoloir, contrôle de l’identité et de l’inscription sur la liste électorale de chaque électeur…Dans ces excellentes conditions démocratiques, je vote à toutes les élections sans exceptiion. Ceux qui ne votent pas sont mal venus de venir se plaindre dans les rues après leur abstention.Et quand je suis mécontent du candidat que j’avais préféré, je ne vote plus pour lui la fois d’après, mais pour celui qui me semble mieux répondre à mes souhaits.
Ma deuxième raison est le déroulement fréquent de ces manifestations. Presque toujours, à Paris et dans beaucoup de grandes villes ce déroulement me semble très désagréable (le mot est faible).
Caillassage des fonctionnaires de police ou des gendarmes (avec parfois un grand nombre de
blessés) , comportements incendiaires (voitures, mobilier urbain…), vitrines cassées et parfois pillées. Je me vois mal caillasser, incendier, briser, piller..et même hurler trois heures avec des calicots ,des pétards et des fumigènes.
Bref, la démocratie représentative a certes des inconvénients, mais tous les autres systèmes politiques sont pires et parfois bien pires.

Jean Langoncet dit: à

Manifestation, piège à cons ; c’est bien connu. RIP, Charoulet

pourmapar dit: à

Bravo Patrice Charoulet!

Le pire entendu par un responsable politique socialo-nupes :  » le harcèlement démocratique »!
Confusion sémantique totale à propos de ces deux mots. Le harcèlement relève d’ un acte individuel pratique, la démocratie est un concept juridico-social.
Les mots ainsi accolés n’ont aucun sens et ouvrent par leur prononciation à ce que certains nomment la post-vérité.
C’est comme le « ressenti » impératif des 75% des français soi-disant contre la réforme des retraites. Eh bien, un ressenti ne fait et ne fera jamais un vote réel dans l’ urne de la démocratie!

Jean Langoncet dit: à

@un ressenti ne fait et ne fera jamais un vote réel dans l’ urne de la démocratie!

Ni ne remplacera des milliards de dollars US pour en permettre l’expression …

FL dit: à

Le discours gauchiste comme quoi tout petit jeu de type « puriste » serait non seulement bête mais aussi « totalitaire » pose un énorme problème : des écrivains consciencieux et capables comme Marcel Proust y jouaient et avec quel talent. Pas bien certain que les gauchistes « libérateurs » en fassent autant. Et le « totalitarisme » de Marcel Proust… Comment dire…

renato dit: à

La pureté est une idée impure.

FL dit: à

Je crois pas qu’un seul puriste pense que la langue n’évolue pas. L’Académie en est à la 9e édition de son dictionnaire.

pourmapar dit: à

Jean Langoncet dit: à

@un ressenti ne fait et ne fera jamais un vote réel dans l’ urne de la démocratie!

Ni ne remplacera des milliards de dollars US pour en permettre l’expression …

Votre discours est complètement irrationnel et surtout illogique. Aucune inférence causale entre la première énonciation et la seconde.Cela rend ce discours inaudible.
Langue on sait, je vous conseille la lecture du dernier essai métaphysique de Claudine Tiercelin sur le phénomène de la post-vérité.
Et ce cours au Collège de France qui date déjà de 2017 – 2018.
Bien à vous.
https://www.youtube.com/watch?v=UNp51mdXogs

pourmapar dit: à

Avis critiques unanimes et dithyrambiques à propos du dernier roman de Pierre Assouline ce soir au Masque et la Plume.
Chapeau!

Jean Langoncet dit: à

@Votre discours est complètement irrationnel et surtout illogique. Aucune inférence causale entre la première énonciation et la seconde.Cela rend ce discours inaudible.
Langue on sait, je vous conseille la lecture du dernier essai métaphysique de Claudine Tiercelin sur le phénomène de la post-vérité

En effet, pourmapar, vous m’apparaissez aussi phénoménale que gratuite

Jean Langoncet dit: à

@pogroms

Une semaine après l’expédition punitive menée par des colons israéliens dans la localité d’Huwara, en Cisjordanie, un activiste israélien qui se définit comme « religieux » et « sioniste » a lancé un appel aux dons pour indemniser les victimes. S’il a recueilli près d’un demi-million d’euros, son initiative qui lui a valu un torrent de haine sur les réseaux sociaux
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230307-choqu%C3%A9-par-le-pogrom-%C3%A0-huwara-un-isra%C3%A9lien-recueille-460-000-euros-pour-les-palestiniens

et alii dit: à

Hatikvah (L’Espoir, התקווה ou הַתִּקְוָה en hébreu1) est l’hymne national de l’État d’Israël depuis sa création en 1948.

Histoire
Il a été écrit en Ukraine en 1878, par Naftali Herz Imber, sous le nom de תקותנו Tikvatenou (Notre espoir). La musique a été adaptée en 1888 par Samuel Cohen, d’après une mélodie populaire roumaine de Moldavie. Cette mélodie, qui circulait en Moldavie et dans les pays limitrophes, est connue en Roumanie sur différents textes : Le Chariot à bœufs (Carul cu boi), Chanson de mai (Cântec de mai), Les Plaines se sont réveillées (Luncile s-au deşteptat) ou Maïs aux feuilles haussées (Cucuruz cu frunza-n sus).

Peter Gradenwitz émit l’hypothèse que Samuel Cohen avait trouvé cette mélodie dans un recueil de chansons liturgiques publiées par le chantre Nissan Beltzer de Kichinev, ce qui n’exclut pas la source moldave.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hatikvah

Jean Langoncet dit: à

@je trouve dans la prose de P. Assouline quelque chose de las, de languide. Elle me donne l’impression qu’il porte plus volontiers son regard vers un monde d’hier (légèrement magnifié) que sur celui d’aujourd’hui qui pourrait lui inspirer un certain dégoût, à défaut de dédain

Dans ces conditions
https://www.youtube.com/watch?v=Kbk6NGENms4

Samuel dit: à

Pourquoi les jeunes vivent avec leur temps et les vieux meurent sans leur temps ?

rose dit: à

Et les vieux meurent sans leur temps.

Pck les vieux sont nostalgiques du passé.
D’un coup, ils sont touchés par la culpabilité, marqués par les courriers délétères qu’ils ont envoyés. Anéantis par la connerie de leurs actes. Et ils réalisent que l’on ne recommence pas.
Être vieux, c’est ne pas s’être battu pour les congés payés. Ne pas avoir pris un bébé dans ses bras. Penser à soi et jamais aux autres : c’est terrifiant.

Je connais deux qui, à la retraite, sont devenus ce que leur vie active ne leur avait pas permis : un maçon qui est devenu menuisier, ébéniste. Un ouvrier chauffeur routier qui est devenu horloger. C’est autre chose que d’enterrer sa mère vivante, pour, une fois morte, la pleurer en gémissant « je n’ai pas fait ci, j’aurais pu faire cela ».

De toutes manières, lorsque ton corps vieillit, tu sais que tu vieillis même si toi, tu vis dans ton temps. Alors, autant y aller franco.
Moij.mon plus grand choc, c’est l’Everest. Le reste, je l’ai accompli.

JC..... dit: à

LUNDI 17 AVRIL 2023, 5h04

Constat inévitablement vrai : c’était mieux avant.
Travaillez bien, camarades… !

rose dit: à

À 6 mn 07, le nombre de gens qui arrivent en retard à la conférence de Mme Tiercelin, c’est inimaginable.
À Paris, les gens n’ont pas d’éducation.

Damien dit: à

« Les vieux jeûnent et les jeunes sont envieux. » (Léon Bloy, peut-être)

rose dit: à

« Faire s’entendre des gens que tout en général oppose. »

C bien normal.
Sinon, c’est la chienlit de l’ennui.
Ma meilleure amie écolo pur jus est tombée amoureuse du président de la société de chasse du Jabron.
Ils ne croient pas en dieu, et lui l’amène aux vêpres à Ganagobie.
Moi aussi, je vais y aller.
Incessamment sous peu.

Mary Curry dit: à

L’humour c’est rire de ce qui n’arrive qu’aux autres ( Popeck, ou quelqu’un)
17 avril. Bon anniversaire, Passou.
70 ans, il n’y a pas que des inconvénients: Prépubère pour l’Academie par exemple.

Mary Curry dit: à

« Avis critiques unanimes et dithyrambiques à propos du dernier roman de Pierre Assouline » chez Garcin, sur Inter.

Du sensationnel. Des  » c’est dingue  » et des « c fou ». Guère plus, en 3 minutes chrono, sur les ondes.
La vérité si je mens.

renato dit: à

« Constat inévitablement vrai : c’était mieux avant. »

Avant il y avait moins d’information.

17.4 — 7.50

et alii dit: à

anniversaires:
pourquoi le balai est-il une unité de temps? Féministes s’abstenir)

rose dit: à

17 avril 2023.

Bon anniversaire Pierre Assouline, le meilleur pour vous à venir.

closer dit: à

« Jean-Marie Le Pen hospitalisé, Bérangère Couillard juge « malaisante » l’inquiétude sur sa santé » Huffpost

Au secours Charoulet!
Ce mot figure-t-il dans l’un de vos 500 dictionnaires?

JC..... dit: à

Effectivement, cher renato, jadis la puanteur du monde des humains ne s’étendait pas au delà du couvercle fermé, plombé, hermétiquement clos, des chiottes saturées !

La merde de Proust ne perturbait pas au delà de Célestine et de quelques adeptes au nez subtil…

Aujourd’hui, ne pouvant plus nous réfugier dans des espaces privilégiés, famille, village, nation, parti, sectes diverses, salons bourgeois, clubs de toute sorte, châteaux aristocratiques, on renifle malgré le masque protecteur la puissance inouïe, fabuleuse, des Réseaux Connauds.

Joie ! Chantons la nouvelle Athènes ! Gloire à l’invention démocratiquement célébrée du vivier immense des Réseaux, fécalement bénis des dieux !

Clopine dit: à

CQFD. Charoulet ne manifeste pas parce qu’il ne comprend rien au monde, qu’il ne lit rien de ce qui pourrait le faire réfléchir, qu’il est autocentré au maximum, bref, que son nom devrait s’insérer sans aucun problème entre ceux de Bouvard et de Pécuchet.

JC..... dit: à

Ô TEMPS CRUEL…

Je n’approuve absolument pas ces vœux d’anniversaire célébrant les septante années qui frappent de plein fouet notre cher Taulier, juvénile à la fraicheur intacte ! Vœux courtois, bon chic bon genre, émis de-ci delà par une vieille jeunesse infantile, respectueuse de comportements hors d’usage.

Passer de l’adolescence à l’âge adulte ne se célèbre pas, corne du diable russe !

C’est une tragédie que nous sommes nombreux à connaitre en secret ici en RdL, oasis temporel mais admirable ! Courage, camarades d’EPAHD ! les centenaires sont nombreux, en liste électorale, que ce soit en Corsica comme au Maghreb francophone abandonné aux indigènes !

JC..... dit: à

Chère Clopine,
Tout à fait d’accord avec vtoi (inclusif vous/toi).

Nous devons, effectivement, manifester notre attachement au droit de manifester, cons et connes, parmi les cons et les connes indigènes croyant que les dirigeants s’intéressent à ce que pensent(!) les prolos …

Bonne journée de remugles divers.

morales sed laisse dit: à

parce qu’il ne comprend rien au monde, qu’il ne lit rien de ce qui pourrait le faire réfléchir, qu’il est autocentré au maximum,

Mais on dirait tout à fait votre autoportrait, Clopine! 🙂

closer dit: à

Il semble que le mot « malaisant » jouisse d’une existence discrète dans certains milieux particulièrement distingués.
Je retire donc mon commentaire impertinent.

et alii dit: à

SORRY
CHOISISSEZ

et alii dit: à

SUR LE MONDEun drole d’oiseau:
« Mais ça paraissait tellement incongru qu’il a fallu soixante-dix ans avant que la communauté scientifique ne l’accepte », raconte Jochen Mueller, professeur

et alii dit: à

Le pianiste de jazz américain Ahmad Jamal est mort à l’âge de 92 ans
Le musicien afro-américain né en 1930, célèbre notamment pour son interprétation du standard « Poinciana », a eu beaucoup d’influence sur ses pairs avec son « jazz cool ».
le monde

FL dit: à

Le seul moment où il est question de petit coin dans « La Recherche » est un moment de délicatesse olfactive.

« […] je montais sangloter tout en haut de la maison à côté de la salle d’études, sous les toits, dans une petite pièce sentant l’iris, et que parfumait aussi un cassis sauvage poussé au dehors entre les pierres de la muraille et qui passait une branche de fleurs par la fenêtre entr’ouverte. »

Je me demande d’ailleurs si Marcel Proust n’a pas médité cette scène d’abord avec ironie (pas banal) et puis comme application poussée à ses limites de ses principes de composition : une poétisation, une sensualisation de tout le réel : la madeleine, les cuisines, les toilettes des dames, la sexualité, les moments les plus banaux.

et alii dit: à

MARSEILLE
. « J’ai une affection particulière pour cette ville. J’adore l’ambiance. » Dans le texte qu’il a écrit, poème interprété en français par le slameur Abd-al-Malik et en anglais par la Franco-Béninoise Mina Agossi, elle aussi familière de Marseille et de son festival Jazz des cinq continents, Ahmad Jamal évoque « le soleil implacable jusqu’au soir, tard » et les rues dans lesquelles il a « trop souvent disparu ». Une « ville d’éternité » que ce marcheur impénitent accompagne de notes aériennes et de sa rythmique impressionniste, inspirée de Miles Davis.
le point

FL dit: à

Le soleil : déjà chez Camus.

J J-J dit: à

@ Pierre de l’RDL : je vous souhaite un fort joyeux anniversaire.

@ « Ce sont sûrement, je l’espère, Emma et rose les donzelles qui avons eu une aquarelle chinoise hier au soir, les apaisées ». Oui, ce sont bien elles.

Bàv, (1.4.23_11.24)

J J-J dit: à

Bàv (17.4.23_11.27)

et alii dit: à

les moments les plus banaux.
méfiez vous du pluriel de banal!

FL dit: à

> Banals banaux.

Bon… La tension entre la vie de la langue et la norme est sans fin.

« Cette distinction n’a pas toujours été respectée : Marcel Cohen en témoigne, dans ses Regards sur la langue française, quand il signale que, en juin 1904 en Sorbonne, Émile Faguet employait la locution des mots banaux tandis que Ferdinand Brunot, dans une salle voisine, disait des mots banals… On s’efforcera tout de même, un siècle plus tard, d’essayer de l’appliquer. »

https://www.dictionnaire-academie.fr/article/DNP0990

Jazzi dit: à

Le léZard vous invite à un rendez-vous festif et printanier : une antique foire royale et populaire parisienne de plus de mille ans !

Patrice Charoulet dit: à

@Clopine

Libre à vous de manifester dans les rues et de me juger sévèrement.
Une vingtaine de commentaires avant le vôtre, pourmapar, ancien professeur en Sorbonne, qui a
déclaré avoir eu Jean-Luc Marion comme assistant,
émet un autre jugement sur ce que je viens de scribouiller.

pourmapar dit: à

pourmapar, ancien professeur en Sorbonne, qui a
déclaré avoir eu Jean-Luc Marion comme assistant,

Désolé.
Vous lisez mal Charoulet! 🙂

J’ai été étudiant à la Sorbonne et l’élève du tout jeune Jean-Luc Marion alors assistant en histoire de la phie. ( sa toute première affectation et tout jeune agrégé…) comme des milliers d’autres étudiants!

et alii dit: à

CheckNews le temps
Non, Emmanuel Macron n’a pas promulgué la loi retraites au milieu de la nuit
Si la promulgation est intervenue rapidement après la décision du Conseil constitutionnel, elle ne doit pas être confondue avec la publication au Journal officiel survenue, comme habituellement, à une heure très matinale.

et alii dit: à

JE N4AI PAS PU M4EMPËCHER
ECLLESIASTE3
Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux:

2 un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté;

3 un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir;

et alii dit: à

CheckNews le temps
EXCUSES JE N’AI PAS DIT LIBE

lmd dit: à

Puisqu’il faut se résoudre aux commentaires sur les commentateurs :
pourmapar écrit : «Le pire entendu par un responsable politique socialo-nupes …».
Il faux doute lire «Le pire entendu, énoncé par un responsable politique socialo-nupes :… »
et cela est suivi plus loin un embryon de leçon de logique adressé à Langoncet qui très souvent omet effectivement les indications corrélatives qui permettraient de savoir quelle est son opinion  (en tout cas moi je n’ai toujours pas bien compris).

Pour en revenir à des commentaires sur les œuvres ou les auteurs, je déplore vivement la disparition d’Ahmad Jamal. D’autant plus que je ne suis pas allé à son concert à Marseille, il y a quelques années. Je ne me souviens pas pourquoi.

Janssen J-J dit: à

pmp, j’ai hérité de deux fours banaux situés à l’arrière de mon grangeon, en vertu d’une tolérance moyenâgeuse remontant au droit de banalité reconnu à mes ancêtres pour cuire le pain de leurs voisins. Je pense en réactiver le fournil pour confectionner des pains à l’épeautre bio, sans payer de taxe aux fiscs macroniens.
Bàv,

Damien dit: à

Moi, je suis comme Boris Viande, je suis snob. Je suis allé voir « Dancing Pina » et je me suis bien régalé de ce documentaire qu’on doit à un certain Florian Heinzen-Ziob. La partie africaine est une réussite, avec la reprise du « Sacre » de Pina Bausch, que tout le monde appelle Pina, dans le film. La partie allemande est excellente aussi, mais les danseurs peinent à y mettre de l’âme, alors que les Africains y arrivent tout de suite, de par leurs capacités de transe et de religions chamaniques. Les chorégraphes parlent de leur travail, de leurs doutes, avec une grande sincérité. On se rend compte que de telles entreprises artistiques sont tout autant des recherches spirituelles, une quête de D.ieu et de la sainteté. Ce qui frappe aussi, c’est la qualité des danseurs, surtout des danseuses qu’on a embauchées pour faire revivre les spectacles de Pina — surtout pour « Le Sacre ». Je vais rarement voir les spectacles de danse, parce que c’est un art qui ne soufre aucunement la médiocrité. Mais là, on était au top, et ça valait qu’on enregistre ça sur pellicule — pour l’éternité. J’ai noté aussi que la musique du « Sacre » me plaisait toujours beaucoup, choisie dans la version Boulez, que j’ai d’ailleurs en CD et que j’écoute trop rarement. D’ailleurs, on s’intéresse trop peu à Stravinski, les « piments » dont parlait Adorno, c’est débile. Stravinski est un magnifique compositeur. Aujourd’hui, je le préfère à Boulez, même si j’aime toujours Boulez, Stockhausen, etc. Car Stravinski, c’est vraiment le top, lui aussi. Pina Bausch, Stravinski, on a tout ce qu’on peut désirer de meilleur, dans ce film documentaire. D’accord, le réalisateur se contente de ce qu’il peut faire, mais il montre l’essentiel. Le ballet et la musique, c’est de l’art, le film de Heinzen-Ziob, pas tant que ça. J’aimerais connaître son pedigree. Les producteurs sont trop cool avec lui. Et alii, vous pourriez nous recopier la notice Wikipédia, pour une fois ça aurait de l’intérêt. On ne vous sauterait pas, car, en général, et alii, personne ne lit vos commentaires ésotériques qui ne servent à rien et pourraient être du gribouillage d’enfants en maternelle. Bref, Pina Bausch est restée un mythe, que l’on nous ressort régulièrement. Il y a eu un film, déjà, sur elle — indépendamment du fait qu’elle fut actrice pour Fellini, dans « E la nave va ». J’avais vu ce film à sa sortie dans une minuscule salle de Saint-Germain-des-Près, qui était pleine. Là hier, il y avait une dizaine de personnes, que des femmes sauf un type et moi. J’ai compris que c’étaient tous des profs, mais des profs de quoi ? je ne sais pas. En tout cas, ils étaient bien élevés, ce qui devient rare aujourd’hui, surtout dans les cinémas qui sont envahis par la jeunesse inculte de notre temps, ivre de rap et de hamburgers empoisonnés. Ce n’est pas la même danse. Ce matin, j’en ai parlé à ma petite boulangère, elle m’a dit qu’elle n’aimait pas la danse classique (ou contemporaine, mais Pina est déjà une « classique »). Elle préfère la musique des Coréens BTS, les gars qui sont nés sans cerveau et qui ressemblent à des filles. Les autorités de leurs pays les ont obligés à faire leur service militaire. Mais finalement, ça leur a plu. Nous vivons dans ce monde-là, et Fellini avait raison dans « E la nave va » : c’est la fin. Nous allons exploser. Macron s’est empressé de faire enregistrer sa loi scélérate. Il va se séparer de Borne, mais il ne dissoudra pas l’Assemblée. Il se contentera de gérer les affaires courantes. La loi est passée, mais trop difficilement pour que ce soit autre chose qu’une « victoire » à la Pyrrhus. Il est arrivé à son but, mais liquéfié, écrabouillé, complètement maudit. Plus personne ne lui fait confiance. Il a eu le front de s’opposer au peuple outrageusement. On ne le lui pardonnera pas. Parviendra-t-il à la fin de son quinquennat ? Rien n’est moins sûr. Qui mettre à la place ? Le Pen ? Au moins, elle, elle ferait une politique sociale de redistribution digne de ce nom. Cela durerait un peu, et la France deviendrait enfin socialiste !!! Bonne semaine à tous.

et alii dit: à

Désormais, Hartmut Rosa propose de réunir ses deux notions phares dans son dernier essai Accélérons la résonance ! Pour une éducation en Anthropocène (entretiens avec Nathanaël Wallenhorst, Le Pommier, 2022). Un livre court (64 pages) qui sonne comme un manifeste face à l’urgence de décélérer.

Accélérons la résonance ! Pour une éducation en Anthropocène, livre d’entretiens de Hartmut Rosa avec Nathanaël Wallenhorst vient de paraître aux éditions Le Pommier (64 p., 3,50 €). Il est disponible sur le site de l’éditeur, ainsi que chez votre libraire.
philomag

Jazzi dit: à

Bonne idée, Damien, je n’avais pas encore vu « Dancing Pina » et je vais y aller de ce pas !

Alexia Neuhoff dit: à

Ce billet sur J-P. Kauffmann me ramène quelques années en arrière et à un autre otage au Liban que j’ai, professionnellement, connu et fréquenté : M. Fontaine. Il était alors en poste dans un pays étranger en tant que consul de France. C’était après sa longue détention. Il était d’un abord extrêmement rugueux, renfrogné, bourru et la plupart du temps silencieux. En réunion, il se tenait avachi sur son siège, tête basse, et n’intervenait jamais spontanément sauf sur sollicitation en sa qualité de consul. La réponse se faisait alors attendre et consistait le plus souvent en un grognement, parfois un « non » catégorique jamais suivi de la moindre justification. L’auditoire savait naturellement qu’il avait vécu une terrible épreuve et faisait preuve à son égard d’une certaine bienveillance en supportant ses manières abruptes. Quant à moi, je me demandais si son comportement était entièrement imputable à la situation traumatisante qu’il avait endurée ou bien à sa nature profonde. Il avait été un militaire à l’origine et en avait conservé une forme de brutalité dans le langage et l’attitude. Un exemple : trois VSN font appel à lui à la suite d’un accident de circulation. Il les reçoit d’un : « Je vais pas me casser le c.l pour trois petits c.ons qui vont aux p.utes le samedi soir ». Phrase exceptionnellement longue dans sa bouche mais qui illustre bien le bonhomme. Je n’ai jamais compris que le Quai remette dans le circuit un tel « diplomate ». 

et alii dit: à

damien, mais pourquoi n’embauchez-vous pas un-e assistant-e-secrétaire à vos gouts qui vous posterait ce que vous désirez?
JE NE DOUTE PAS que vous serez ravi de ses services et que vous les honorerez d’un salaire -et de compliments même -qui l’aideront à vous supporter le temps qu’elle aura besoin de ce job pour acquérir le niveau que vous souhaitez!
courage à la postulante et autres impetrants qui seront prets, je présume pour l’été

et alii dit: à

Raisonner ou résonner ?

Avec la « résonance », Hartmut Rosa a proposé un concept pour remédier à l’accélération hégémonique et réifiante du capitalisme rentier et spéculatif, qui nous condamne à la croissance et à la surchauffe. Pour lui, la transformation en profondeur de nos sociétés ne se réalisera que si nous acceptons d’entrer dans un nouveau rapport au monde, marqué par une relation « responsive » avec lui.

En quoi cette résonance peut-elle bien consister concrètement ? Et surtout en quoi pourrait-elle aider les jeunes générations à vivre avec la réalité de l’Anthropocène, chaque jour plus prégnante ? La résonance, au contraire de l’éducation au « développement durable », semble un nouveau paradigme à même de faire advenir un autre monde, où ne s’opposeraient plus humains et non-humains.

Avec Hartmut Rosa, le temps est venu d’écouter ce que le monde a à nous dire…

et alii dit: à

sur philomag
– Accélération. Une critique sociale du temps, et Aliénation et Accélération. Vers une théorie critique de la modernité tardive –, Rosa nous éclairait…

et alii dit: à

– nous avons d’ailleurs rassemblé en un volume ses différentes contributions au journal (Remède à l’accélération). À la différence de nombreux critiques de la modernité qui se placent souvent en surplomb, Rosa se considère comme partie prenante, c’est sur lui-même autant que sur les autres qu’il déchiffre nos contradictions sociales et culturelles. Voilà pourquoi il a si bien su analyser l’accélération contemporaine : comme une dynamique génératrice d’aliénation mais aussi comme une expérience grisante, celle de la démultiplication des activités et des possibles, un « succédané de l’éternité ». Voilà qui explique pourquoi aujourd’hui, avec les concepts de résonance et d’indisponibilité, il parvient à nommer, derrière notre frénésie pour la technique et la consommation, l’attente d’une expérience où le monde, les autres, la nature nous parleraient enfin et où nous pourrions répondre à cette interpellation. Lire, s’entretenir, penser avec Rosa, c’est avoir le sentiment de s’ouvrir aux aspirations…
https://www.philomag.com/articles/hartmut-rosa-pour-resonner-il-faut-admettre-que-les-choses-nous-echappent

et alii dit: à

et un dico:
Les risques psychosociaux sont abordés sous leurs dimensions psychologique, sociologique, ergonomique, philosophique, et sous différents angles (théorique, méthodologique, outils…)1. Initié en mai 2012, cet ouvrage a rassemblé 251 contributeurs de différents champs disciplinaires, prenant le travail pour objet. Il s’agit de chercheurs universitaires, de praticiens et de représentants des autorités publiques compétentes dans le domaine du travail2.

L’ouvrage a reçu le prix René-Joseph Laufer de l’Académie des sciences morales et politiques3 et le Prix du Livre RH 2015, par SYNTEC Conseil en Recrutement, SciencesPo et Le Monde4,5.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictionnaire_des_risques_psychosociaux

et alii dit: à

Le mot hawaïen wikiwiki signifie en français « rapide »2, « vite »3 ou « informel »4. Il a été choisi par Ward Cunningham lorsqu’il créa le premier wiki, qu’il appela WikiWikiWeb5. Il utilisa l’expression « wiki wiki », un redoublement qui signifie « très rapide », « très vite »6, parce que c’est le premier terme hawaïen qu’il apprit lorsqu’il dut prendre un bus à la sortie de l’aéroport5, et qu’au moment de créer son site, il voulait un terme amusant pour dire rapide. Dans l’URL du site apparaissait uniquement le terme « wiki », ce qui a probablement poussé les visiteurs à l’appeler ainsi6. Pour l’OQLF le terme « wiki » est un nom commun qui s’accorde au pluriel7.

et alii dit: à

je me souviens d’un gynécologue dont le défi était de faire le plus rapidement une césarienne (évitant la souffrance de l’enfant)

et alii dit: à

Des spécialistes en communication scientifique, coachs pour le concours « Ma thèse en 180 secondes », vous livrent leurs recettes.

(le temps est mort, vive le temps!)

et alii dit: à

Concours international francophone lancé au Québec, Ma Thèse en 180 secondes est de retour en France pour sa dixième édition. Inspiré de Three Minute Thesis (3MT®), il est porté, en France, par France Universités et le CNRS, et est décliné en local par les regroupements universitaires volontaires.

Sur le site Lyon Saint-Étienne, c’est l’Université de Lyon qui organise le concours au nom de l’ensemble de ses membres.

renato dit: à

Zsuzsanna Eva Ward connue sous le nom ZZ Ward est une auteure-compositrice-interprète américaine. Elle a rejoint son premier groupe, avec son père, à l’âge de 12 ans. Elle se souvient que la première chanson qu’elle a chantée était « un morceau d’Albert King appelé As the Years Go Passing By ».
La grand-mère maternelle de Ward, Zsuzsanna Friedman, était une juive hongroise qui s’est convertie au catholicisme pour éviter la persécution pendant l’Holocauste. En découvrant cela, Ward, qui a grandi dans une famille laïque, s’est intéressée à récupérer ses racines juives.

https://youtu.be/kbZQmDJYyok

et alii dit: à

Baudelaire
Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !

et alii dit: à

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

– Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

et alii dit: à

Lorsque le fabricant d’un médicament dépose sa demande de mise sur le marché, il est obligé de réaliser des études de stabilité, dont les conditions sont fixées par des règles bien précises issues de « guidelines » européens. La durée de péremption est fixée en fonction des résultats de ces études de stabilité. Cela signifie que « le produit conservera ses propriétés thérapeutiques (à savoir la même efficacité) et organoleptiques (à savoir la même couleur et le même aspect) jusqu’à la date de péremption. A condition que le produit ait été conservé dans les conditions recommandées par le fabricant (bonne température, à l’abri de la lumière, de la chaleur, de l’humidité, au frigo…) », précise Magalie Le Bihan. De manière générale, un médicament est efficace entre 2 et 5 ans, tant qu’il est bien conservé. La date de péremption est clairement indiquée sur la boîte du médicament et parfois aussi sur le dos de la plaquette voire sur tous les médicaments présents à l’unité.
date de péremption d’une interprétation d’un psy?

Janssen J-J dit: à

@ On ne vous sauterait pas, car, en général, et alii, personne ne lit vos commentaires ésotériques qui ne servent à rien et pourraient être du gribouillage d’enfants en maternelle.

@ 14 réponses en bonnes et dues formes… dans l’enjambée de l’e-foulée. C’est le remplissage du lundi aprem, y’a pas grand’ monde aux portillons… Faut des meublés, Pina embauche au grand écart !

D. dit: à

renato, je considère que les pelouses artificielles sont un problème écologique majeur et il faut aller vers leur interdiction progressive partout dans le monde.

et alii dit: à

foulée:
il faut bien reconnaître que vous ne foulez pas , quoi que vous baratiniez, et comme je ne me cuiterai pas pour vous ! que j’ai reçu deux livres (oui, merci!) non seulement on ne sait pas ce que vous cherchez, mais on s’en moque !
reste le billet ;et la liberté!

et alii dit: à

vous ne vous foulez pas!
ah bien sur que je pense à mon poignet:je ne peux pas écrire avec un crayon; ni tenir un couteau ! et c’est pas psy!

Alexia Neuhoff dit: à

@ JJ-J
C’est la faute de Damien qui l’a piquée au vif. Damien, dans le rôle du taon, et alii dans celui de Io qui comme une vache folle fonce de liens en liens, et méthanise. On espère qu’elle retrouvera figure humaine…

et alii dit: à

c’est ça, le temps, ça ne concerne pas les erdéliens, sauf pour dénigrer PROUST;
eh bien non, l’accélération, je regrette, justement,
« Pourquoi l’expansion de l’univers s’accélère-t-elle ? Les physiciens savent qu’ils ne le savent pas encore. »express
etienne Klein , reste modeste:
Quand des découvertes accroissent notre ignorance, par Etienne Klein
bonsoir

Janssen J-J dit: à

On espère qu’elle retrouvera figure humaine…
Meric de votre suivi, AN… oui, j’avais bien compris qu’elle avait été « mouchée par la coach »… Elle pique un peu tout ce qui bouge, du coup, puis rétracte une fois son aiguillon resté fiché… Elle devient doucereuse en éludant l’estocade, jusqu’à la prochaine fois… Il semblerait qu’elle se soit foulé la poignée, mais les doigts restent alertes et à gilles sur le clavier destouches. L’est t’en vie !… Nul ne lui veut vraiment du mal, je crois-j… –
Il semblerait que Jean-Luc Marion, quelque temps avant, ait demandé à rencontrer Jean-Luc Mélanchon à Strasbourg, et que l’entrevue du philosophe de ma droite et de notre intellectuel politisé à ma gauche restée confidentielle ait été comme la découverte d’une entrevue aurorale de haute tenue réciproque.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

« Elle méthanise »???… par devant ou par derrière ? diriez3vous, ALexia;; J’apprécie vos subtiles escarmouches, comme celle de JMB dans un autre registre, croyez-le bien… Entre vous deux, j’essaie de m’équiper le métabolisme de gros sabots pétaradants ou de mules de nonnes discrètement soyeuses, selon la tengeance du moment… Où en sommes-nous, au juste ?
Bàv,

J J-J dit: à

@ vous ne foulez pas , quoi que vous baratiniez, et comme je ne me cuiterai pas pour vous ! que j’ai reçu deux livres (oui, merci!) non seulement on ne sait pas ce que vous cherchez, mais on s’en moque !

Vous rendez-vous compte qu’elle s’adresse à moij, JJJ, et non point à Damianesco qui n’a pas daigné lui répondu ?… Ouah lala, je compte pour ELLe, mon babeurre, et elle me feint l’indifférence, alors que non…, elle est charmée, c clair… ! Plutôt quelque chose que rien, voilà son « pb », je l’ai toujours dit que c’était pas une histoire de la Canie, D. ————-

Janssen J-J dit: à

Comme des millions de françaises et de français de par le monde, je ne vais point perdre mon temps à regarder une allocution présidentielle de foutage de gueule royale.
J’ai bien d’autre chats à m’en.kuler la Sécurité sociale au poignet foulé. Bàv, tchniz. (19.58)

Janssen J-J dit: à

je pense que charoulet qui n’a jamais participé à une ‘manifestation » de sa vie, va ce soir dégorger à la règle en participant à un concert de vieilles casseroles à Dieppe, tout en restant sagement dans sa cuisine, la fenêtre ouverte malgré le foird, comme notre amie etaliiiiiiiiiiie à la poignée farcie./

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