de Pierre Assouline

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La République des livres
De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

Il y a une vingtaine d’années, en me mêlant à la foule littéraire qui se pressait au fameux cocktail annuel des éditions Gallimard dans ledit « jardin de la Pléiade », j’aperçus de loin leur Pdg Antoine Gallimard en grande conversation avec l’éditeur américain de Pantheon Books,  André Schiffrin. Animée, elle me parut de plus en plus vive sinon nerveuse. Lorsqu’ils me virent, ils me firent signe de m’approcher. Ils pensaient avoir trouvé en le biographe de Gaston Gallimard l’arbitre de leur querelle : le grand éditeur a-t-il « tué » le fondateur de la Pléiade en le licenciant parce que juif au début de l’Occupation ? Comme je fis remarquer au fils de Jacques Schiffrin (Bakou 1892- New York 1950) qu’il m’avait une fois promis de m’ouvrir « la valise aux archives » afin que j’y étudie la correspondance et les archives de son père qui s’y trouvaient enfermées depuis la fin de la guerre, le petit-fils de Gaston Gallimard proposa aussitôt de financer le voyage et d’en publier le résultat « quel qu’il fut » dans la Nouvelle revue française.

Ces fameux documents, censés faire toute la lumière sur ce point précis de l’histoire de l’édition sous la botte nazie, riches de révélations annoncées, je n’ai jamais pu les consulter malgré les rapports cordiaux que j’ai pu entretenir par la suite avec l’éditeur new yorkais. Aussi est-ce avec un intérêt tout particulier que je me suis précipité sur le livre de Amos Reichman Jacques Schiffrin. Un éditeur en exil (22 euros, 288 pages, Seuil). Un portrait plutôt qu’une biographie que publie Maurice Olender dans sa fameuse collection « La librairie du XXIème siècle ». Mais un portrait admiratif qui contient en creux un portrait à charge de Gaston Gallimard.

Avant de devenir la prestigieuse collection que l’on sait, la Bibliothèque de la Pléiade est créée à Paris en 1923 par Jacques Schiffrin en association avec quelques proches sous l’enseigne des éditions de la Pléiade. Je revois encore Simon Schiffrin, son frère directeur de production dans le cinéma (Quai des Brumes etc) m’en raconter les débuts chez lui assis devant l’une des rares collections complètes de la Pléiade depuis la toute première : « On l’a appelé « Pléiade » parce qu’on était une petite bande de juifs russes exilés à Paris et que cet esprit de groupe se dit pleiada en russe… ». Jacques Schiffrin affine progressivement son projet assez révolutionnaire qui consiste à faire tenir énormément de texte composé dans un beau caractère Garamond à la confortable lisibilité, dans un format de poche maniable, relié souplement en pleine peau. Son aventure dure dix années en toute indépendance avec ce que cela suppose de difficultés et d’obstacles. Jusqu’à ce qu’il appelle au secours afin d’éviter faillite et liquidation. Son ami André Gide (ils avaient fait ensemble le fameux voyage en URSS en août 1936 avec Dabit, Guilloux, Herbart) s’entremet naturellement auprès de Gallimard qui rachète donc la Pléiade et en devient propriétaire, Schiffrin étant le directeur de la collection.

Les accords de Munich en 1938  accentuent son pessimisme et le plongent dans une angoisse qui ira cescendo. A cette date, « le mal est incrusté » écrit Amos Reichman. Son état de santé s’en ressent : gros fumeur, il souffre des poumons et ne tarde pas à déclarer un emphysème qui finira par l’emporter. Dans ses dernières années, le visage spectaculairement émacié, lugubre dans ses portraits, il ne pesait plus que 49 kgs.

Le 5 novembre 1940, Gaston Gallimard lui adresse une lettre à la sécheresse toute administrative pour lui signifier qu’il ne fait plus partie de la maison. La Propaganda-Staffel l’exige pour tous ses employés et cadres israélites. Elle avait la Nrf dans le collimateur en raison de tout ce que son catalogue abritait d’auteurs communistes, juifs, francs-maçons etc Comme bientôt tous les éditeurs parisiens au même moment, et comme tout chef d’entreprise, tout responsable dans la fonction publique etc, l’éditeur se mettra également en règle avec le statut des Juifs. Jean Paulhan assura l’intérim à la tête de la Pléiade. Chez Gallimard, d’autres tels que le directeur commercial Louis-Daniel Hirsch et les membres du comité de lecture Robert Aron, Benjamin Crémieux, Pierre Seeligmann subissent le même sort pour les mêmes raisons. Un temps réfugié en zone libre, Schiffrin et sa famille parviennent à gagner New York. Il y reprend des activités d’éditions avec Kurt Wolff notamment et lance différents projets mais jamais, lui qui s’était fait naturaliser en 1927 par amour pour son pays d’adoption, ne se guérira de sa nostalgie de l’Europe et surtout de la France, de son regret du monde d’avant.

Le plus gênant, c’est l’insistance de l’auteur à faire de Jacques Schiffrin une victime à part, alors qu’il a subi le sort commun aux Juifs, et de faire de Gaston Gallimard l’artisan acharné de sa déchéance ; or non seulement celui-ci a comme tous les autres appliqué les consignes qui lui permettaient de rouvrir sa maison (et donc de verser leurs droits aux auteurs, tous les auteurs, les collabos comme les résistants) et d’en éviter l’aryanisation avec nomination d’un administrateur provisoire (on la disait « enjuivée »), mais il a fait en sorte que, même loin de la France, les droits du proscrit soient respectés en versant régulièrement les pourcentages qui lui étaient dus à sa sœur et sa belle-famille. En l’espèce, à partir de 1933,  3% sur le prix fort des livres parus sous sa direction. Dans une lettre du 2 août 1940, Jacques Schiffrin disait lui-même que Gaston Gallimard allait y être « obligé« . Or quand on lit ce livre, on a l’impression d’un acharnement particulier : Schiffrin y est renvoyé, licencié, congédié etc A croire qu’il y avait volonté de lui nuire. Il y est une victime et Gallimard, un coupable.

Outre que l’écriture est laborieuse, la pensée est d’une naïveté surprenante venant d’un historien : « La maison d’édition avait été zélée, elle avait obéi, comme les trop bons élèves soucieux de bien faire ». De nombreuses répétitions gâtent la lecture à commencer par le contenu de la fameuse lettre de licenciement dix fois martelé. On peut regretter que, malgré son accès privilégié aux sources, l’auteur n’accorde que deux lignes aux débuts de Jacques Schiffrin comme secrétaire particulier du grand historien de l’art et expert Bernard Berenson. Et plus encore qu’il liquide en quelques lignes le contexte général de l’édition sous l’Occupation et toute la complexité de la situation.

Jacques Schiffrin se sentait dépossédé de l’œuvre de sa vie, ce qui laisse à croire qu’il en aurait été spolié, alors qu’il l’avait vendue depuis des années et y a travaillé par la suite pendant des années. Quinze jours ne s’étaient pas passés depuis la Libération de Paris que Raymond Gallimard lui proposait déjà de rentrer en France afin d’y reprendre les fonctions qu’il occupait avant-guerre à la tête de « votre Bibliothèque de la Pléiade » et s’engageait à l’aider financièrement le cas échéant outre le reliquat de ses droits (642 593 francs lui avaient déjà été versés pendant toute la durée de la guerre via sa belle-famille sur les 1 026 682 francs qui lui étaient dûs et qui lui furent versés, les relevés de compte faisant foi). Mais après-guerre, même un forfait ne lui convenait plus et ce sont ses héritiers qui, en 1959, se dégageront totalement et définitivement de la Pléiade  moyennant la somme de 3,5 millions de francs. De quoi générer de l’amertume mais pas de conflit.

De son propre aveu, Schiffrin était trop dépressif et trop faible pour envisager un tel retour. Tout cela est très clair à la lecture du volume de la Correspondance échangée entre Gide et Schiffrin et publiée par Gallimard en 2005  précédée d’une préface… d’André Schiffrin. De plus, dans la publication régulière de la Lettre de la Pléiade qui propose une mine d’informations sur les auteurs et sur leurs livres issues des archives Gallimard, on a pu lire ces dernières années des extraits des lettres échangées entre Jacques Schiffrin et Dimitri Snégaroff, l’imprimeur de la Pléiade (imprimerie Union)

Que Jacques Schiffrin se soit senti cruellement « trahi », lui qui était déjà affaibli par la maladie et terrassé par la mélancolie, et qu’André Schiffrin (dédicataire du livre) ait hérité de cet état d’esprit par piété filiale, cela se conçoit. Mais qu’un historien en fasse autant en épousant son ressenti sans esprit critique, c’est regrettable (et l’indigente préface de Robert Paxton n’arrange rien). On ne rendra jamais assez hommage à l’inventeur de la Pléiade, orgueil de notre patrimoine culturel. Mais ce n’est pas Gallimard qui a trahi Jacques Schiffrin, c’est la France.

(« Jacques Schiffrin à New York » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 348 Réponses pour De la Pléiade et de son inventeur, Jacques Schiffrin

D. dit: à

Excusez-mou maus qui est MMS ?

et alii dit: à

prix nobel africain :pourquoi ne pas nommer
Denis Mukwege, né le 1er mars 1955 à Bukavu (alors au Congo belge),
ici on a des gens qui se disent thérapeutes et friment tant et plus sans dire auprès de qui ils ont appris le métier;

et alii dit: à

d’une certaine façon on peut dire que
Albert Schweitzer (Ludwig Philipp Albert Schweitzer), né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg (Alsace-Lorraine) et mort le 4 septembre 1965 à Lambaréné (Gabon), est un médecin, nobel d’afrique même si pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien.

L’hôpital qu’il développe dans la forêt équatoriale au bord de l’Ogooué à partir de 1913 le fait connaître dans le monde entier. En 1952, l’attribution du prix Nobel de la paix lui apporte la consécration et une visibilité médiatique considérable.

Personnage marquant du xxe siècle, « homme universel », il est en même temps une figure emblématique de l’Alsace, de la théologie libérale ou des admirateurs de Jean-Sébastien Bach. On voit parfois en lui un précurseur de l’action humanitaire, de l’écologie, de l’antispécisme et du désarmement nucléaire.

rose dit: à

Et alii

sans dire auprès de qui ils ont appris le métier.

Sur le tas.

rose dit: à

Jéromine, l’arrière grand-mère maternelle de renato.
Prénom vénitien de l’époque.

Jean Langoncet dit: à

@le centre de l’espace francophone est appelé à se déplacer.

Sans doute une illustration de la dialectique hégélienne du maître et de l’esclave … hu hu hu donc

puck dit: à

pour les bien trop nombreux analphabètes fréquentant ce blog je précise que le livre sur la fotoapassou c’est la compil des textes d’André Breton.

et alii dit: à

Sur le tas.
facile, rose; simplement, il y a besoin d’une « direction » pour que cette étude soit féconde

et alii dit: à

tous ceux qui enseignent ne revendiquent pas bruyamment d’avoir eu tels et tels devenus célèbres pour « étudiants »mais cela finit par se dire ainsi que l’influence qu’ils ont eue

et alii dit: à

sur le tas, attesté depuis plus d’un siècle, (que l’on trouve aussi dans grève sur le tas), et qui signifie « directement sur le lieu de construction » et, figurément et familièrement, « qui s’acquiert, se fait par l’expérience directe du métier ». Cet emploi dérive du sens familier de tas en maçonnerie : « endroit où l’on taille les pierres à bâtir, puis où l’on construit le mur ».
https://www.academie-francaise.fr/apprendre-sur-le-tard-et-apprendre-sur-le-tas#:~:text=Il%20convient%20de%20ne%20pas,’exp%C3%A9rience%20directe%20du%20m%C3%A9tier%20%C2%BB.

Jazzi dit: à

« Et si cette prétention était celle des jurés ici moquée, Jazzi ? »

Ce serait donc une insolence, JL !?

Janssen J-J dit: à

@ SV – K -mu Renault avait eu de bonnes lectures, ‘pparament… Il a remplacé toussa.

@ puckt – (ma mère en bonne tlemcénienne), Ne nous dites pas que vous en êtres, vouz aussi !

@ les anales fabètes de chez passoul enragent, D. !… mais qui est SMS ?

@ une main (d’Alexia) : la Belle Cordière va encore nous coûter un bras,

@ le matheux Boubacar, elle l’aimait bien…, la France …
https://www.youtube.com/watch?v=dldJs3XVgG0

Bloom dit: à

Les tordus et la théorie du complot –
‘Il dit x, mais en fait c’est y’; ‘il flatte pour mieux enfoncer’. Sinistre délire des réversibilistes…

Jazzi dit: à

« Les remerciements de MMS, ont mis en évidence que le centre de l’espace francophone est appelé à se déplacer. »

Il était au Maroc avec Leïla Slimani et il serait désormais au Sénégal, MS ?

Janssen J-J dit: à

des réversibilistes ?… @ des Vestales en veston qui retournaient les cendres pour rallumer la flamme, c pas new look !… et parmi les cruciverbistes cruciformes, il y avait Me Kapélo. – « Je veux être un château brillant ou rien » ! (ce siècle avait deux ans, et j’étions déjà rincarné). Maudit batave hollandais !

bouguereau dit: à

Et si cette prétention était celle des jurés ici moquée, Jazzi ?

hum..par er au dus de toute les têtes et aussi dla sienne si on fait l’inspiré..c’est un peu lprope de ceux qui font des discours à table debout -avec un verre- au dsus des assis qui disent ouais ouais en resiflant un coup..lassouline dit un ouais boit et reboit a^prés le reouais pour faire moins dupe ptête..y’a la main dans la poche qui vient apporter de l’eau au verre à langoncet..pasqu’y fait tintin du pouilly il est vénère..bref on se père en conjecture qui dirait lacan

Jean Langoncet dit: à

@Ce serait donc une insolence, JL !?

Une espièglerie clairvoyante, Jazzi ?
Incidemment, le Goncourt motive-t-il ses choix comme le Nobel motive les siens ?

benalors dit: à

et alii dit: à

d’une certaine façon on peut dire que
Albert Schweitzer (Ludwig Philipp Albert Schweitzer), né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg

je me souviens en 1967 au lycée Clémenceau à NANTES de l’intervention d’un psychiatre africain (noir, noir) voire Gabonnais qui nous fit remarquer que de mémoire d’africain on n’avait jamais vu un nègre à la table du dit SCHWEITZER, faut pas tout mélanger!

Jean Langoncet dit: à

L’attitude serait typiquement dylanienne (chacun ses biais…) et il m’amuse de penser que Mohamed se prête au jeu

M. Victor dit: à

« La neige sur l’eau, le silence sur le silence ». Jules Renard (Journal).
J’aimerais bien mourir en silence, loin des chuchotements des démons et des murmures des anges. Loin, très loin des effrayants espaces pascaliens.

bouguereau dit: à

il aurait pu faire simple ‘en afrique on a des plus grosses bites’..lassouline il aurait ptête mis la sienne sur la nappe en disant ‘lépicentre de lespace francosphére c’est moi’

Janssen J-J dit: à

@ Wanina (Laura Delair ?) – J’imagine que vos travaux avaient apporté un ++ à ceux de Marcel Boutheron au sujet de leur célèbre correspondance… On n’a jamais réussi à savoir si l’amitié d’H. et de Z. les conduisit néanmoins à coucher ensemble… Quel est votre point de vue à ce sujet ?… Merci de nous éclairer, le cas échéant. Bàv,

moralès sed laisse dit: à

Jouir du cuir pleine peau!

bouguereau dit: à

Loin, très loin des effrayants espaces pascaliens

..c’coup là y pourra pas faire autrement que dse détende du trou dbal..c’est dans l’lévitic

bouguereau dit: à

Jouir du cuir pleine peau!

dans le boniment à jean de bonnot y’a même « à l’os » et « pleine main »..jm’en souviens

Jean Langoncet dit: à

@Jouir du cuir pleine peau!

Bien observé ; sans doute du simili daim, pour imiter la veste que porte le Zim sur la couverture du The Freewheelin’ Bob Dylan …

DHH dit: à

Sur la vitalité de la francophonie et le sang neuf qu’elle peut apporter au français ce que j’ai ecrit autrefois ailleurs en conclusion d’une reflexion sur l’origine d’expressions françaises :
Sans vouloir conclure trop vite à un recul de la dynamique d’inventivité langagière des Français , on peut imaginer qu’un renouveau en ce domaine viendra peut-être de la francophonie ,qui nous a offert dans la période récente quelques jolies innovations de langage.
C’est bien en effet l’Afrique francophone qui a inventé le « deuxième bureau » pour désigner la maîtresse d’un homme marié ou le « cadre mobylette » pour désigner un fonctionnaire de rang moyen, et aussi un « de Gaulle » pour parler d’un homme de grande taille. C’est du Quebec que nous viennent ces transpositions d’expressions américaines comme « chien chaud » ou « avoir les bleus », pour dire qu’on a le cafard

Janssen J-J dit: à

mdr 🙂 boug !,,, non non pas lui !… c un mauvais amant, comme auraient dit marguerite et christine. Qu’en recevant un coup de rein, pensaient déjà à la manière dont elles allaient pouvoir en rendre compte dans leurs prochains romans francophones

moralès sed laisse dit: à

Et le papier bible donc, ça sent le cierge!

D. dit: à

Au départ le Congo n’était pas Belge. C’est après le séjour de Tintin et Milou qu’il l’est devenu.

Soleil vert dit: à

Jean Langoncet dit: à
@MMS écrit dans son livre (je cite de mémoire donc approximativement) que lorsque Senghor parlait on entendait les virgules et les points

Peut-on penser qu’il l’écrit en s’en amusant, en s’en moquant gentiment, à l’heure où certains barbons crient à la chienlit générale ?

La question dans la question que je n’ai pas osé lui poser au Divan : Senghor est-il pour vous ce que Hugo est pour nous, une statue parfois un peu encombrante ?

puck dit: à

puckt – (ma mère en bonne tlemcénienne), Ne nous dites pas que vous en êtres, vouz aussi !
 »

d’un point de vue technico-pétainisto-nazi bien sûr que j’en suis de la feujitude, mais perso je me suis toujours senti plus proche des Beatles.

et alii dit: à

je me sens un vieux japonais:
La culture japonaise reconnaît la valeur des anciens et le respect des aînés s’inscrit naturellement dans le quotidien des familles et de leurs enfants, faisant du Japon l’un des lieux les plus favorables aux seniors.

La prise en charge des aînés est donc une histoire de famille : dans de nombreux foyers, plusieurs générations vivent sous le même toit. D’aucuns affirment que ce mode de vie explique la longévité des Japonais. La société japonaise est d’ailleurs l’une des plus vieilles du monde : le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus dépasse celui de tous les autres groupes d’âge.

Bonheur et longévité seraient dus aux relations communautaires et familiales positives, qui favorisent une bonne prise en charge des aînés, et à un mode de vie sain, comprenant de nombreuses activités physiques et une alimentation saine pauvre en graisse.

Janssen J-J dit: à

bon sava, car on compte aucun feuj parmi les bitles, d’après leurs biografies…, mankrépuks ! D’ailleurs, la couine n’en élèverait jamais au grade suprême…

Janssen J-J dit: à

@ voui epi, Narayama part en balade dans la neige,quand le moment est venu d’échapper aux épades…

Janssen J-J dit: à

@ Au départ le Congo n’était pas Belge.

Si !… L’était même la propriété exclusive du roi Léopold 2, voyons !

Soleil vert dit: à

La francophonie … l’amitié de Pompidou et Senghor :

-Georges ami, toi qui avais déjà le masque blanc sur le visage
-Ainsi sculptent vos voyants pour figurer les hôtes des Champs Méridiens
As tu vu dis moi son visage ? Est-elle, la Mort, au vrai sans visage
Comme le néant béant … etc.
(Elégie pour Georges Pompidou)

oui un pèlerinage littéraire à Dakkar, pourquoi pas

D. dit: à

Mais non, Janssen JJ, c’est consécutif au séjour de Tintin et Milou. Je l’ai vérifié. Si vous affirmez péremptoirement des choses, citez au moins vos sources.

Phil dit: à

Léopold II

Exactly dear jjj. Et pas de Kivalu mais Costermansville, ça vous posait son tintin à pantalons golf (nombreux terrains)

Bloom dit: à

Va falloir réviser vos fiches, 3J. Je ne citerai que le grand dramaturge Peter Schaffer, né dans une famille juive de Liverpool, comme les 4 garçons dans le vent, et fait chevalier en 2001, courtoisie Sa majesté, devenant Sir Peter Levin Shaffer.

Ne jamais oublier Disraeli, excellent romancier aussi (Sybil ou les deux nations).

Bloom dit: à

Outre Tintin, l’excellent « Congo, une histoire » ,de David van Reybrouck, et le nom moins édifiant, « Congo » d’Éric Vuillard.

Tweet d’Alain Mabanckou, écrivain congolais conséquent: « Félicitations au Sénégalais Mbougar SARR, Prix Goncourt 2021. Le Sénégal honore en ce jour historique la littérature mondiale. Bravo ! »

Janssen J-J dit: à

Me disais bin que vous alliez confirmer la règ… par 1 ou 2 exceptions bien faisandées. On peut toujours compter sur vous au sujet du commonwealth, Bl., ! thank’s Léopold first
(voui, mes fiches ont souvent des trous, sont de – en – à jour, rptv, je mescuse en attendant la soupe, l’est 20h20…)

Janssen J-J dit: à

Outre Congo une histoire, je recommande souvent le Fléau du même van Reybrouck (excellent) , qui se passe en Afrique du Sud, sur les traces du de Maeterlink. Et aussi, Zinc, la très insolite histoire d’Emil Rixen qui dût changer cinq fois de nationalité sans bouger de chez lui, (à Moresnet)…

Marie Sasseur dit: à

@prix nobel africain :pourquoi ne pas nommer
Denis Mukwege, né le 1er mars 1955 à Bukavu (alors au Congo belge),

Cela a déjà été fait, sur la rdl, au moment de la remise des Nobel 2021, et où cet éminent medecin a honoré de sa présence des rencontres, de sociétés civiles, Afrique-France , a Montpellier.

Sur le déplacement du centre de gravité de l’espace francophone, il n’y a pas que M. Mbougar Sarr, à le constater, a l’anticiper.

Il n’y a pas que des inconvénients, a entrer sans héritage de compromissions historiques partisanes, en politique étrangère.

Qui a dit :
« Nous passons de l’idée ancienne d’une francophonie qui serait la marge de la France à cette conviction que la francophonie est une sphère dont la France avec sa responsabilité propre et son rôle historique n’est qu’une partie agissante, volontaire mais consciente de ne pas porter seule le destin du français. »

D. dit: à

Il y a des familles juives à Liverpool ?

D. dit: à

Quelle joie de voir Hidalgo se rétamer lamentablement dans une métacampagne présidentielle aussi minable que foireuse. Elle peut y dégager toute la quintessence de son incompétence. J’ai presque pitié pour elle.

DHH dit: à

@JJJ
vous connaissez sans doute ce jeu , où selon votre proximité avec l’objet qu’on a caché et que vous devez trouver le plus rapidement possible on vous guide avec des indications thermiques:
Froid ! tiède! ça se réchauffe !tu brûles etc.
Alors me concernant pour le secrétariat d’Etat à la francophonie je vous dis :glacial! vous êtes en pleine banquise

Janssen J-J dit: à

oui j’aime bien ce jeu, DHH, et je sais qu’on n’y peut gagner à tous les coups… qu’il faut sciemment en passer par les eaux glacées du calcul égoïste pour attirer la tension… L’essentiel, chère DHH, c’est que vous me gardiez le contact, et bien me chaut qunad vous nous réapparaissez à la Lumière… Et puis, comme vous le savez, nos banquises ont vocation à se réchauffer, désormais… Je ne doute point qu’un jour, j’allerai vous prendre dans mes bras de grandmèrienne (oups…, pardon !) – ‘Froides mains, chaudes amours’, disait un proverbe de la mienne. Bàv,

D. dit: à

renato, comment se prénommait votre grand-mère vénitienne ? Faisait-elle du vélo sur la Place San Marco ?

D. dit: à

Je veux savoir.

D. dit: à

Moi, Dimitri d’Huziel, j’ai eu cinq grands-mères, une du côté paternel et quatre du côté maternelle. Elles s’appellaient Betty, Baba, Noëlle, Candid et Sandra d’Huziel. Avec des jouets par milliers.

D. dit: à

Vous voyez que je ne vous cache rien, renato.

Janssen J-J dit: à

@ « Si la figuration est universelle, l’art ne l’est pas. « Le propre du visible est d’avoir une doublure d’invisible au sens strict qu’il rend présent comme une certaine absence » : empruntée au dernier Merleau-Ponty (L’œil et l’esprit, 1960), l’exergue du livre indique un projet philosophique « naturaliste » (son point aveugle ?), comme l’avoue d’ailleurs le choix du terme « ontologie » (au passage, qui concerne plus les étants que l’être).
____
et voilà… le point aveugle… ce dont il faut discuter à partir d’un honnête compte-rendu
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/11/03/anthropologie-figuration-descola/
Merci Salgas pour la longue intro sur le chaînon qui, perso, me manquait sur « la fabrique des images »… et la naissance difficile du musée Branly
(***on attend la future chronique du Lézard à ce sujet).
Bàv

Jean Langoncet dit: à

@Même au pays des casques à pointe, on les reconnaît de dos les criquets

Les minorités visibles, si vous préférez

Soleil vert dit: à

Pénurie de papier : cela va t-il impacter les réassorts des romans primés ?

Janssen J-J dit: à

@ merci rôz d’avoir redoublé le lien, il le méritait.
Belle journée à partir du G., et pour ET itou, mes hommages, madame.

et alii dit: à

et le post scriptum « curios e& mirabilia  » des « magiciens »:
Le château d’Oiron, géré par le Centre des monuments nationaux a été édifié à partir du XVIe siècle par la famille seigneuriale des Gouffiers. Dès son origine, il fut voué à l’art et à la culture

Il abrite la collection d’art contemporain « Curios & Mirabilia, » librement conçue sur le thème du cabinet de curiosité en référence à la fabuleuse collection d’art de Claude Gouffier.

Claude Gouffier, seigneur du château, « Grand Ecuyer de François Ier et d’Henri II, y fit réaliser, peu avant 1550, la galerie peinte, exemple exceptionnel du style de l’Ecole de Fontainebleau. Longue de 55 mètres, cette galerie, parmi les plus grandes de France, illustre à merveille le texte antique de l’histoire de Troie. Composée de 14 scènes, vraisemblablement exécutées par un atelier italien d’Emilie – ainsi que l’attesterait un dessin préparatoire acquis par le musée du Louvre en avril 2008 – elle témoigne de l’esprit de création qui régnait à Oiron durant la Renaissance. Humaniste, grand connaisseur de l’art de son temps, Claude Gouffier abritait également dans sa collection des tableaux aussi importants que le Saint Jean-Baptiste de Raphaël ou le portrait du roi Jean le Bon, tous deux aujourd’hui conservés au Louvre ».

En 1700, Madame de Montespan achète le château, au nom de son fils le duc d’Antin. Elle partage sa vie entre sa propriété d’Oiron et ses cures à Bourbon-l’Archambault où elle meurt en 1707. Après un lent abandon, le château est classé Monument Historique en 1923.

En effet, dès 1840, Prosper Mérimée, alors Inspecteur général des monuments historiques, avait attiré l’attention sur le mauvais entretien des fresques de la galerie Renaissance et sur la nécessité de sauvegarder cet ensemble exceptionnel.Le château d’Oiron, géré par le Centre des monuments nationaux a été édifié à partir du XVIe siècle par la famille seigneuriale des Gouffiers. Dès son origine, il fut voué à l’art et à la culture

Il abrite la collection d’art contemporain « Curios & Mirabilia, » librement conçue sur le thème du cabinet de curiosité en référence à la fabuleuse collection d’art de Claude Gouffier.

Claude Gouffier, seigneur du château, « Grand Ecuyer de François Ier et d’Henri II, y fit réaliser, peu avant 1550, la galerie peinte, exemple exceptionnel du style de l’Ecole de Fontainebleau. Longue de 55 mètres, cette galerie, parmi les plus grandes de France, illustre à merveille le texte antique de l’histoire de Troie. Composée de 14 scènes, vraisemblablement exécutées par un atelier italien d’Emilie – ainsi que l’attesterait un dessin préparatoire acquis par le musée du Louvre en avril 2008 – elle témoigne de l’esprit de création qui régnait à Oiron durant la Renaissance. Humaniste, grand connaisseur de l’art de son temps, Claude Gouffier abritait également dans sa collection des tableaux aussi importants que le Saint Jean-Baptiste de Raphaël ou le portrait du roi Jean le Bon, tous deux aujourd’hui conservés au Louvre ».

En 1700, Madame de Montespan achète le château, au nom de son fils le duc d’Antin. Elle partage sa vie entre sa propriété d’Oiron et ses cures à Bourbon-l’Archambault où elle meurt en 1707. Après un lent abandon, le château est classé Monument Historique en 1923.

En effet, dès 1840, Prosper Mérimée, alors Inspecteur général des monuments historiques, avait attiré l’attention sur le mauvais entretien des fresques de la galerie Renaissance et sur la nécessité de sauvegarder cet ensemble exceptionnel.
bonne journée
https://www.grandsudinsolite.fr/1882-79-deux-sevres-le-chateau-d-oiron–chateau-extraordinaire-voue-a-l-art-et-la-culture.html

Jibé dit: à

Bloom
merci pour la solution de la blague. 🙂
J’ai passé un bon moment avec l’ambassadrice, pas pincée du tout, et son attaché qui ressemble à Rowan Atkinson et boit sec, en fin de journée!

et alii dit: à

Africa Remix a été à TOKYO/
Africa Remix, l’art contemporain d’un continent est une exposition itinérante internationale qui présentait un panomara de la création artistique africaine contemporaine. Sous l’égide de son commissaire principal, Simon Njami, elle s’est successivement tenue au Museum Kunstpalast de Düsseldorf du 24 juin au 7 septembre 2004, à la Hayward Gallery de Londres, du 10 février au 17 avril 2005, au Centre Georges-Pompidou à Paris, du 24 mai au 15 août 2005, au Mori Art Museum de Tokyo, d’avril à juin 2006, au Moderna Museet de Stockholm du 14 octobre 2006 au 14 janvier 2007, à la Johannesburg Art Gallery de Johannesburg, du 24 juin au 30 septembre 2007.

Cette exposition, dans la postérité des Magiciens de la terre conçus par Jean-Hubert Martin qui est ici commissaire d’Africa Remix au Museum Kunstpalast, s’inscrit dans une démarche visant à donner une meilleure reconnaissance et une meilleure visibilité aux arts contemporains situés en dehors de l’occident 1.
« Africa Remix » : des singularités et des formes universelles LE MONDE
https://www.lemonde.fr/culture/article/2005/05/25/africa-remix-des-singularites-et-des-formes-universelles_653782_3246.html

Jibé dit: à

Je suis content que vous parliez de Disraëli comme d’un très bon romancier, Bloom, la France le néglige et ne retient du XIXème siècle que Dickens alors que « les deux nations « est un excellent portrait de l’Angleterre sociale sur lequel s’appuient les historiens. Et ses discours! Un régal!

bouguereau dit: à

jambon va nous faire du morand cachère

Phil dit: à

Rowan Atkinson et boit sec

une ambassadrice alcoolique et catholique, hopefully, dear jicé

et alii dit: à

AFRICA Remix
Mais de quoi s’agit-il ici ? L’imaginaire développé à la fin du xixe siècle autour d’une Afrique conçue comme terre de tous les mystères, fascinante et régénératrice, réapparaît à propos de la création contemporaine, empruntant à une anthropologie dépassée des thématiques telles que « ville et terre », « corps et esprit » ou « identité et histoire », qui structurent le parcours de l’exposition. Africa Remix propose de découvrir « l’art contemporain d’un continent », comme si l’approche anthropologique et primitiviste, un temps réservée aux arts traditionnels d’Afrique, pouvait s’appliquer, à présent, aux créations contemporaines.

2 Lors du colloque organisé par le centre Georges-Pompidou et le musée du quai Branly au centre Georg (…)
3 Thomas Mac Evilley écrivit, par exemple, à propos de l’exposition : « On y trouvait pas mal de symp (…)
4 Il faut également citer des expositions telles que Contemporary African Artists : ChangingTradition(…)
2La démarche n’est pourtant pas nouvelle. Jean-Hubert Martin, initiateur d’Africa Remix avec David Elliott (directeur du Mori Art Museum à Tokyo2), présentait, en 1989, l’exposition Magiciens de la terre au centre Georges-Pompidou et à la Villette. Concevant l’événement comme complémentaire de Primitivism in 20th Century Art (Museum of Modern Art, New York, 1984), l’actuel directeur du Museum Kunst Palast de Düsseldorf, alors directeur du centre Georges-Pompidou, voulait montrer qu’il existait une création contemporaine dans les pays non occidentaux susceptible d’inspirer et d’insuffler une nouvelle dynamique en Occident.
https://journals.openedition.org/gradhiva/521

Jibé dit: à

‘Froides mains, chaudes amours’, JJJ, sans mettre en cause madame votre grand-mère, je comprends mal le sens de l’expression… C’est l’idée que de froides mains doivent se réchauffer à un autre que soi ou que l’abstinence est une preuve d’amour ardent? Ciel mes aïeux!

bouguereau dit: à

« Le propre du visible est d’avoir une doublure d’invisible au sens strict qu’il rend présent comme une certaine absence »

crétinrie..l’écriture « se voit » et a une « doublure » quelle a acquise..c’est archiprouvé et décidément ça géne..le visible n’est son expression..si tenté que « l’art » n’est jamais voulu subsummer ce sens..les ravages du monothéisme etc..

Jibé dit: à

« hopefully, dear jicé! »
c’est l’attaché qui boit sec, je dois le préciser, mme Rowlings est drôle sans même boire, dear Phil.

bouguereau dit: à

le visible n’est pas son expression..si tenté que l’art n’ait..

Phil dit: à

Un « attaché cubique »

Jibé dit: à

excellent Phil!

bouguereau dit: à

‘Froides mains, chaudes amours’

c’est comme « le point aveugle » pour parler de la vision..un effet fluide glaciale de récré de la rue de luélème

bouguereau dit: à

Un « attaché cubique »

de 20l qu’il dirait morand..

bouguereau dit: à

Pénurie de papier : cela va t-il impacter les réassorts des romans primés ?

le papier c’est pour caler en priorité la collec de gode dans son carton livré par de froides mains que térezoune à commandé chez ali..c’est le point aveugle

renato dit: à

On peut analyser un masque africain exactement comme on analyse la Gioconda.

Phil dit: à

La Gioconda

dit comme ça, plus envie de la voler

renato dit: à

Pénurie de papier : il me semble que les ‘gros’ éditeurs en ont en stock.

DHH dit: à

@ JJJ
Et puis je vais tout vous dire
Ces phrases n’avaient rien à voir avec ma vie professionnelle
Elles figuraient dans le texte de présentation d’un tableau, que j’avais dressé par goût des mots, et où étaient listées un millier d’expressions françaises , regroupées non à partir de leur sens mais du sens des mots qu’elles contenaient ,souvent bien éloigné de ce dernier
Voici ce texte :

Sont rassemblées ici un millier d’expressions que nous utilisons couramment.
Elles sont présentées non en fonction de leur sens, mais du sens propre des mots qui les composent , et elles sont regroupées, sur cette base, d’après l’univers matériel, moral ou culturel dont ces termes procèdent.
Elles ont en commun que leur sens usuel est très éloigné du sens premier des mots qu’on y trouve. Il en dérive par une suite de métonymies et de métaphores en cascade ,voire d’erreurs de prononciation ou d’effets d’étymologie populaire. Qu’on remplace un des termes par un synonyme ou un équivalent, et elles perdent souvent tout sens.
Certaines expressions figurent plusieurs fois dans cette liste, chaque fois au titre d’un des mots qu’elles contiennent, lorsqu’ aucun d’eux n’est à prendre au pied de la lettre pour qui veut comprendre le sens courant de la formule à laquelle leur combinaison donne naissance.
Les amoureux du langage et les cruciverbistes se sont souvent amusés à définir ou à utiliser les mots à partir du sens propre des termes qui constituent ce type d’expressions.
Ainsi les définitions suivantes: champ de course pour un importun: haricot
Leur peau coûte très cher: fesses
Ainsi Queneau, dans Les fleurs Bleues, raconte un échange d’injures qui dégénère en bagarre violente à coups de gourdins, si violente que les gourdins sont cassés, et il parle à ce propos d’une discussion « à bâtons rompus ».
Cette liste, patiemment collectée, est évidemment une « œuvre ouverte » et mérite d’être enrichie,
D’abord parce qu’elle n’est pas exhaustive : Ceux qui la liront avec un œil neuf ne manqueront pas de repérer des oublis, tant dans les listes particulières que dans les catégories de référence qui y sont répertoriées.
Mais surtout parce qu’elle est évolutive, car la vie d’une langue, c’est aussi cette création permanente d’expressions qui prennent leur source dans les réalités de l’environnement matériel, moral et culturel de chaque époque, et qui ajoute, de décennies en décennies, des sédiments nouveaux au fond ancien .:
Le passé a ainsi généré la profusion qu’on observe d’expressions tirées de la vie rurale traditionnelle , source surreprésentée, avec ses animaux domestiques ,ses modes de traction archaïques, ses outils et ses techniques agricoles d’autrefois.
De même la longue période d’imprégnation de notre inconscient collectif par le passé catholique de la France rend-il- compte du nombre élevé d’expressions qui se référent à la doctrine et aux pratiques de l’Eglise; il explique aussi la grande indigence d’expressions se référant aux autres religions pratiquées en France, dont la présence à un niveau significatif est récente dans notre pays.
Sans doute l’abondance relative dans toutes ces listes d’expressions qui s’enracinent dans les réalités d’un monde révolu s’explique –t-elle, d’abord et essentiellement, par l’ancienneté des sources de cette somme verbale, secrétée au fil des siècles. Et il est normal a contrario, que, dans ces listes, ce qui relève de la modernité ait une présence bien modeste: l’aviation, l’électricité, l’automobile, le téléphone, ont été assez peu prolifiques; et pour l’instant la télévision, le supermarché, le tourisme de masse, l’ordinateur, Internet et le téléphone mobile sont pratiquement stériles .
Certes toutes ces réalités n’ont pas encore eu beaucoup de temps pour « ensemencer » la langue. Néanmoins le temps écoulé n’explique sans doute pas à lui seul la relative indigence d’expressions procédant de données sociales, techniques ou économiques actuelles. Doit-on y voir aussi la marque d’ une perte de vitalité de la langue et d’un essoufflement de son pouvoir créateur d’autrefois?
Sans vouloir conclure trop vite à un recul de la dynamique d’inventivité langagière des Français , on peut imaginer qu’un renouveau en ce domaine viendra peut-être de la francophonie ,qui nous a offert dans la période récente quelques jolies innovations de langage.
C’est bien en effet l’Afrique francophone qui a inventé le « deuxième bureau » pour désigner la maîtresse d’un homme marié ou le « cadre mobylette » pour désigner un fonctionnaire de rang moyen, et aussi un « de Gaulle » pour parler d’un homme de grande taille. C’est du Quebec que nous viennent ces transpositions d’expressions américaines comme « chien chaud » ou « avoir les bleus », pour dire qu’on a le cafard.
Témoin de cette inventivité citons le joli raccourci antillais « faire boutique son cul », qui n’a certes pas sa place dans ces listes, car tout à fait intelligible à partir de son sens propre, mais si révélateur de la créativité du monde francophone :

Jibé dit: à

DHH, je vous suis sur l’inventivité francophone, j’ai entendu au Québec « tu m’colles des bleus » alors que je n’avais frappé personne, et j’ai fini par comprendre que je filais le blues à mon interlocuteur en lui causant politique…

Phil dit: à

devise Lorraine

non inultus premor, pour les lions couillus qui font latin

Phil dit: à

Indeed bella Ginevra, dear Renato. Des goûts de luxe, vous avez

D. dit: à

Je suis épaté de votre culture, Phil. Vous pourriez être ministre à la place de Roselyne Bachelot.

et alii dit: à

Qu’on remplace un des termes par un synonyme ou un équivalent, et elles perdent souvent tout sens.
mais n’est-il pas possible qu’elles en prennent un tout nouveau et inattendu en les faisant « travaille »?

et alii dit: à

TRAVAILLER

Phil dit: à

Pas encore eu le covid pour faire ministre, dear dédé

bouguereau dit: à

dirfilou est toujours puceau qu’elle dirait roselyne

bouguereau dit: à

pour les lions couillus qui font latin

bourbaki et les matheux c’est à belfort

Phil dit: à

aimez les grands saints ouvrent des portes

lmd dit: à

«Un honnête compte rendu » .
L’analyse de Jean Pierre Salgas (EAN) est plutôt frustrante si on a lu Les Formes du visible. Il s’étend assez longuement sur l’évolution de la façon de considérer les arts premier, sur l’enjeu de différentes expositions et finalement n’en dit que peu sur le contenu du livre lui-même. Il hésite à laisser imaginer ce que dit le livre (et on comprend bien cette difficulté). Il laisse penser que ce livre valorise une série d’œuvres admirables alors que les œuvres montrées le sont comme des illustrations de différents rapports possibles entre celui qui fait et ce qu’il fait.

closer dit: à

« la France le néglige et ne retient du XIXème siècle que Dickens »

Que Dickens ? Parlez pour vous !

Jazzi dit: à

De quoi relever le niveau de Saint-Germain-des-Prés en compagnie du léZard !

pourmapar dit: à

Oui lmd, frustrant le compte-rendu de Salgas.
Mais EAN a publié un autre compte-rendu intitulé le pli du monde par Paul Bernard Nouraud.
Bien plus éclairant et intéressant :
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/11/03/pli-monde-descola/?fbclid=IwAR23FdNfTNSUQ_TrKd4cucTCjLDsfqdt30R2a0HUsnDo82msjMTXSG1XRus
( J’ai reçu à l’instant les deux volumes de L’ idiot de la famille de J.P. Sartre à propos de Flaubert, truffés des articles du Monde de l’époque de Michel Contat, Hector Bianchotti et Poirot Delpech, un régal!)
Ai commandé dans la foulée la critique de la thèse de Sartre par De Biasi.
Bonne journée à tous.

D. dit: à

Ces derniers temps le léZard aurait facilement remplacé la grenouille de la fable. Son Z ne cesse d’enfler.

rose dit: à

« . Des goûts de luxe, vous avez. »

Moi aussi.
Ce n’est pas voulu.
Un meuble j’aurai aimé avoir lors de la séparation orageuse avec mon ex.
Avant hier, j’ai eu son prix par mon ex beau-frère qui l’a fait expertiser par l’Institut du Monde Arabe.
250 000 euros.
J’ai du goût.
Je ne le savais pas.
Maintenant, je le sais.
Cèdre du Liban, polychrome.
Sculpté, une merveille.

Ça et deux tableaux au dessus de notre lit conjugal, un face à, nos ébats, l’autre à ma droite, au milieu du mur.

Quand on n’aime pas, on compte beaucoup.

Enfin, j’ai vu la photo de Gaby, un boudin.
Rose.
Un boudin rose.
J’ai ri, mais ri.
« Il a trouvé une femme de son niveau » a-t’il dit.
Quel niveau lui a demandé son cadet ?
L’intelligence, le coeur ?
Non, la fortune a-t-il répondu.
Et bien, qu’il dorme avec son boudin en attendant les 3 millions d’euros qui tomberont dans son escarcelle.

Chez moi c’est pas un radis. L’intelligence, le coeur.
Hé hé…

Jazzi dit: à

un radis rose, rose !
Je croyais que votre ex était mort ?

Toi, c’est ton Q qui gonfle, D. !

rose dit: à

redoublé le lien, il le méritait.

Janssen J-J
Oui.
On ne peut pas faire cela tout le temps.
Mais c’est souvent passionnant.

Belle journée à partir du G.,
Le G. ?
et pour ET itou, mes hommages, madame.

Pas en forme.
Gris rhume.
Tousse.
Pas le moral.
Je vais la voir mardi prochain.

et alii dit: à

Bonjour et alii.

rose dit: à

Le père de mes filles est mort.
Mon ex.bientôt il a 81 ans.

Un boudin rose.
Un radis c’est joli.
Enfin, chacun fait ce qu’il veut. Ce doit être important pour lui de vivre avec une femme fortunée.

rose dit: à

Ah super ! Je viens de comprendre.
Elle elle a des hectares de radis. Des champs.
Ah ah hi hi ho ho ho ho.
Je ne comprenais pas un radis rose.
J’ai fait clic/clac.

Radis noir excellent pour la santé.
Oui, D.

Jazzi dit: à

Comment êtes-vous entrée dans la maison rose de la rue de la Tour, rose ?
Et qui vous a donné tous ces renseignements sur ma famille lucéramoise ?
Vous auriez dû vous faire détective !

MC dit: à

A propos d’Oiron , remarquable bouquin sur les décors peints anciens de Poitou-Charentes et leurs restaurations, En un temps où la dernière librairie d’architecture, Le Moniteur , celle des Monuments Français, a pu disparaître à Paris en imposant la braderie de son stock sans que ça n’emeuve personne, ce bouquin monumental risque de devenir un classique introuvable, PC

rose dit: à

Merci DHH

Sont rassemblées ici un millier d’expressions que nous utilisons couramment.
Elles sont présentées non en fonction de leur sens, mais du sens propre des mots qui les composent , et elles sont regroupées, sur cette base, d’après l’univers matériel, moral ou culturel dont ces termes procèdent.
Elles ont en commun que leur sens usuel est très éloigné du sens premier des mots qu’on y trouve. Il en dérive par une suite de métonymies et de métaphores en cascade ,voire d’erreurs de prononciation ou d’effets d’étymologie populaire. Qu’on remplace un des termes par un synonyme ou un équivalent, et elles perdent souvent tout sens.
Certaines expressions figurent plusieurs fois dans cette liste, chaque fois au titre d’un des mots qu’elles contiennent, lorsqu’ aucun d’eux n’est à prendre au pied de la lettre pour qui veut comprendre le sens courant de la formule à laquelle leur combinaison donne naissance.
Les amoureux du langage et les cruciverbistes se sont souvent amusés à définir ou à utiliser les mots à partir du sens propre des termes qui constituent ce type d’expressions.
Ainsi les définitions suivantes: champ de course pour un importun: haricot
Leur peau coûte très cher: fesses
Ainsi Queneau, dans Les fleurs Bleues, raconte un échange d’injures qui dégénère en bagarre violente à coups de gourdins, si violente que les gourdins sont cassés, et il parle à ce propos d’une discussion « à bâtons rompus ».
Etc.
Et puis, parfois, l’erreur phonétique initiale entraîne un réel changement de paradigme et il y a agglutination.

Vous nous aviez évoqué ce sujet, et le temps passant, il reste passionnant.

Janssen J-J dit: à

@ DHH, ////Elles figuraient dans le texte de présentation d’un tableau, que j’avais dressé par goût des mots, et où étaient listées un millier d’expressions françaises » /// ->, Dommage que vous ne puissiez pas vous citer avec un lien conduisant à ce tableau…, Merci d’avoir mieux précisé le contexte et l’extrait sur le salut de l’enrichissement de la langue par le biais de la francophonie… J’aurais été bougrement intéressé par votre millier de perles, un trésor inestima’, formi… Croyez pas que vous pourriez essayer de les injecter ici par paquets de 10 tous les jours… ? (si vous n’en avez rien fait d’autre) ?… sous votre pseudo DHH bin sûr ?…
Jee crois que la plupart des erdéliens, qui apprécient votre sagesse et mesure, vous en seraient bien reconnaissants !…

@ lmd + poumapar -> OK pour reconnaître que Salgas s’est trompé de bouquin de Descola et qu’il a pas lu le dernier… En réalité, il n’en était resté qu’à celui de 2011… mais pour moi, c’est tout bénef, hein !…

@ jibé -> en gros, je crois qu’elle voulait dire que le corps était pas toujours en accord avec le cœur…. qu’il fallait pas tjs se fier aux premières apparences, Mais peut-être je l’ai mal comprise à l’époque, elle s’appelait grand’mère Adrienne, c’était une femme modeste mais néanmoins classieuse… Elle avait souvent la visite de la châtelaine du coin, et peut-être avait-elle capturé cette expression d’icelle. Ce serait même vraisemblab’… Mais je rpmv…

Bàv (5.11.21@12.37)

rose dit: à

Jazzi

Je ne suis pas entrée.
En bas, entre les deux restaurants, ai tapé la causette avec un vieux de la vieille, un de Peïra cave qui est descendu de sa crête montagneuse pour épouser une luceramoise.
Mais je n’avais plus les prénoms.
Il ne m’a pas été d’un grand secours.
Je suis allée à l’église haute, Sainte Marguerite, fermée ce jour à cause des intempéries.
Entre temps, j’avais relu votre billet plusieurs fois sur Luceram.
Après la visite de la tour et des remparts crenelés, suis passée sous le porche et ai questionnée une, deux personnes sur Prosper et Joséphine Delmas.
Ils ne savaient rien.
Une troisième est passée qui en savait plus.
Mais rien sur les Delmas.
C’est en disant sourd et muet et Félix (dans votre billet) et achetée par des étrangers, terrasse que cette dame m’a tout raconté.
Je n’ai pas pénétré dans la maison.
J’ai trouvé la restauration faite avec goût.
Bien observé, bien regardé, bien écouté.
Puis elle m’a.parlé de.Bernard et de sa femme infirmière mais pas des oliviers.
Elle est de la génération de Josiane déjà dcd. Et amie des suisses.

J’ai pensé que cela n’était pas à moi de le faire et donc me suis abstenue, mais votre article de blog, qui en apprend beaucoup sur Luceram pourrait trouver place dans une Gazette de la maison de pays.

Je n’ai pas vu derrière le.village le pont de pierre.
Juste la passerelle au dessus de la cascade, en face de la boulangerie au four à bois.

Janssen J-J dit: à

Le G ?…
c le mythique grangeon qui mérite bien une Majuscule à mes yeux…
Je le ressens comme une tanière chaude où les fauves peuvent venir se blottir un brin de temps à autre, quand ils ont les mains gelées…

rose dit: à

Je suis détective.
À l’Ehpad, je fais pareil.
Vers Authon, peu loin des sources du Coulomb, au dessus d’Annot, il y a un village abandonné qui possède encore un four à pain.

Petite fille, ai lu un livre qui m’a marquée au fer rouge. J’en avais trois collection Rouge et Or et je les ais encore. Un était perdu et je l’ai retrouvé dans une brocante quarante ans après.

Celui-là, c’était l’histoire de deux enfants abandonnés et perdus dans un village de même. C’était très beau.
Ils finissaient par constituer une famille.
Je me demande si ce n’était pas le village perdu (ou abandonné).

lmd dit: à

Renato, merci pour ce site de Don Hitchcock que je vais explorer et garder à portée de main.

rose dit: à

Janssen J-J

Le Grangeon, tout petit.
Le meuble admiré n’y serait pas entré.
Et puis le chauffage au bois n’aurait sans doute pas été aimé par le bois.

Oui, c’est assez mythique comme logement. Espace très resserré.
Je l’ai quitté une semaine, pour garder un chat, noir, borgne, que nous nous entendons bien elle et moi, et aussi parce que l’entrée dans l’hiver se manifeste par le soleil dont la courbe baisse beaucoup, par rapport à la verticale, et donc de 11heures du matin à 15h30, je n’ai plus de soleil du tout.
Et c’est très difficile de vivre à l’ombre.

Un grand fauve ?
Un chat voulez-vous dire ?
Beaucoup à ranger encore, mais j’avance.
Merci à vous,

D. dit: à

J’aime bien les radis de toutes sortes.

D. dit: à

Phil dit: à

aimez les grands saints ouvrent des portes

Les gros aussi.

D. dit: à

renato, si vous ne voulez pas qu’on parle de votre grand-mère, pourquoi avoir abordé le sujet hier ?

Jazzi dit: à

« Josiane déjà dcd »

Aux dernières nouvelles, ma cousine Josiane DAlmas, soeur de Bernard, était toujours en vie, rose !

renato dit: à

Je n’ai pas abordé le sujet, D., ai seulement répondu à Phil qui se souvient qu’elle lisait Ida Pfeiffer.

D. dit: à

Bon bon. Inutile de polémiquer davantage.

DHH dit: à

@JJJ
le tableau a 39 colonnes aux intitulés divers (le corps les animaux les couleurs la mythologie les religions , les mathematiques, les villes ,pays et habitants la medecine ,le jeu etc.)
ci dessous à titre d’exemple la colonne « pouvoirs, structures sociales » RDL compatible par sa maigreur peu envahissante :
tirer les rois
la tournée des grands ducs
aux frais de la princesse
le fait du prince
un chevalier d’industrie
un chevalier blanc
un pas de sénateur
ma bourgeoise
appartenir au sérail
un fils d’archevêque
tuer le mandarin
les »en bourgeois »

Et si quelqu’un m’explique comment faire un lien je veux bien mettre tout le tableau à disposition des RDLiens qui trouveraient surement à le completer et à l’enrichir

D. dit: à

Il semble que tout ceci soit de votre faute, Phil. Vousv avez énervé renato en lui parlant de sa grand-mère.

D. dit: à

T’as un gros Z, t’as un gros Z, Jazzi. C’est comme ça.

D. dit: à

On ne va pas non plus en faire un fromage.

D. dit: à

Le mythique grand jonc, à présent. Ah ben c’est du joli.

Jazzi dit: à

« T’as un gros Z »

J’en ai même deux, dédé !

et alii dit: à

De façon unique, chacune des figures des cartes françaises portent un nom, inscrit dans un coin, dont l’origine et la signification sont incertaines1,2. Le roi de trèfle est appelé « Alexandre », possible référence à Alexandre le Grand (comme pour les trois autres rois, une iconographie qui pourrait être issue du thème des Neuf Preux). L’iconographie correspond toutefois plus à un roi du Moyen Âge qu’à un empereur macédonien de l’antiquité grecque.

et alii dit: à

« As de pique » est une insulte désuette, au sens tout d’abord d’« imbécile » ou de personnage laid, gringalet et chétif, puis d’individu étrange et drôle.

rose dit: à

C Renato qui nous a parlé de son arrière grand-mère vénitienne, dont tous, impatiemment, attendons le prénom.

rose dit: à

J’espère Jazzi, pour elle et pour vous.

rose dit: à

DHH
S’agit de faire un copier-coller.
D.est très fort en technologie.

Janssen J-J dit: à

oui D. ou patrice Charoulet, des gars très balèzes en techno aux logis informatiques… faites des suggestions à DHH…, comme elle le demande, svp. Poumapar, je ne crois pas qu’on puisse insérer des fichiers Excel en copié-collé dans l’espace du commentarium, j’ai essayé, le robot s’y refuse. Il faut créer un lien le mettre sur la toile, après quoi on peut aller consulter ou le faire migrer icite… Mais je suis pas très sûr de moij sur ce coup là…

D. dit: à

Insérer un fichier Excel ici ? Sûrement pas. Le contenu des cellules en vrac, oui sans doute.

Jazzi dit: à

Un jour, au début, j’ai envoyé tous mes « Je me souviens » en commentaire. Passou ma menacé de mort !
Je m’en souviens…

rose, le Milanais est toujours un peu raide, contrairement au Vénitien, plus jovial, ouvert et enjoué. Il pense que sa ville est la capitale économique, financière et politique, voire morale et intellectuelle, de l’Italie. Pour lui, Rome fait partie intégrante du Mezzogiorno, peuplé essentiellement de barbares basanés…

Janssen J-J dit: à

@ le grand jonc ?… Peu à voir avec le point G…
Point souvent érogènes-compatib’ chez les hétéros, d’après mes essspériences de cuisson !… D’où, la froideur des jeux de mains…

Jazzi dit: à

la cuisinière dans laquelle de nombreuses femmes sont parties en fumée…

Janssen J-J dit: à

@ Passou ma menacé de mort !
Certes, mais les avait-il néanmoins laissés passer …. ?
*** Je signale qu’on peut trouver l’intégralité des souvenirs peréciens du leZZArd vert de rage sur un blog récent dont j’ai oublié le titre et l’auteur…

Janssen J-J dit: à

On n’a jamais retrouvé les billets aller/retour dans ce musée, Justement, après Brassens, c’est l’anniversaire de Landru… Lequel ne prit jamais Staline pour sa cuisinière, et pour cauz !

rose dit: à

Renato, pour la jeune fille à la perle, D. pour la tête dans le frigidaire, (moi aussi), Jazzi pour l’ouverture de la boulangerie, pain cuit au feu de bois à Luceram, Svetlana, au sud de Iekaterinbourg, loved Russia

https://www.instagram.com/p/CMWW3SvlAzx/?utm_medium=copy_link

Grâce à Anne Sophie Vidal. Fashion cooking.

renato dit: à

« Pour lui, Rome fait partie intégrante du Mezzogiorno, peuplé essentiellement de barbares basanés… »

Vieux jugement pré-fait… plutôt drôle venant d’un qui se prend pour Vénitien…

rose dit: à

Morte de rire (et esprit mal placé).
Le milanais un peu raide, avec deux gros z.,un mythique grand jonc.
C’est du joli.

Le nord de l’Italie est industriel , Jazzi et plaines alluvionnaires.
Le sud, c’est comme la Kabylie en Algérie.
Qu’est ce qu’ils ont les kabyles à part des olives et des figues de barbarie. Hein ?

-les yeux bleus. 😍
-la pizza napolitaine.
-Elena Ferrante.
-Procida, capitale de la culture 2022.
-des églises.
-le bel canto.
-des crèches.
-Paestum.
-La mer.

Raide mais riche le milanais Jazzi.
Et si le milanais est suisse, par hasard, très riche.
Le basané du sud, souple mais pauvre.
Et comme ce couillon les olives il les mangé, il lui reste les noyaux.

Au sud, pas de radis.
La grande pauvreté.

rose dit: à

Le contenu des cellules de DHH en vrac.
Non mais puis quoi encore ?
Une pizza au chou-fleur peut-être ?

rose dit: à

Jeux de mains, jeux de vilains.

Jibé dit: à

« non inultus premor »
en effet, Phil, et nul doute que le Téméraire en fut un aussi, de lion couillu…qui tomba devant la ville par un froid jour d’hiver.
Dans Tintin, le Sceptre d’Ottokar, « qui s’y frotte s’y pique » est la devise du royaume de Syldavie -mais, avec Tintin, on s’éloigne des lions couillus.

Jazzi dit: à

Ils étaient passés tout seul, JJJ, mais le blog s’en était trouvé mal et avait failli disjoncter !
Je n’ai plus jamais recommencé, morcelant par la suite les trop longs commentaires…

Jibé dit: à

JJJ
merci de l’explication, elle tient la route et s’accorde bien aux manières anciennes. Aujourd’hui ce serait plutôt l’inverse, si on vous sourit chaleureusement, et sur les photos photoshopées on sourit beaucoup, gardez la tête froide: c’est d’la com’.

D. dit: à

Le vrac c’est écologique pourtant
Et en intelligence artificielle il existe les « data-lake » : un stockage de données telles quelles en vrac. Qu’on n’organise que lorsqu’on s’en sert.

Jibé dit: à

DHH
pour faire un lien, vous faites un clic gauche sur l’adresse https concernée qui va alors se surligner en bleu et ouvrir un espace où vous cliquez d’un clic droit sur « copier ». Puis vous allez sur la rdl et vous positionnez dans la case habituelle « laisser un commentaire » et vous cliquer d’un clic gauche sur « coller ».
C’est fait. Une fois envoyé sur le blog, l’adresse copiée s’affichera en rouge, commençant par http etc etc

Jibé dit: à

DHH
Rectification : Puis vous allez sur la rdl et vous positionnez dans la case habituelle « laisser un commentaire » et vous cliquez d’un clic droit pour faire apparaître « coller » et là seulement vous cliquez d’un clic gauche sur coller pour transférer le lien
Mes excuses si je vous embrouille au lieu de vous débrouillez, je suis prof d’histoire, rien que…

rose dit: à

Le vrac c’est écologique pourtant.
Pour les noisettes du Piémont et les graines de courge de Lombardie en sachets papier craft, certes.
Mais les cellules de DHH, vous n’y songez pas. Elles sont rangées.

rose dit: à

Jazzi, je vote
1/
Alessia
2/
Valentina

renato dit: à

Copier-coller, méthode simple :
Posirioner le courseur dans la fenetre de recherche
Puis
Sur Mac
Tapez
Command + A pour sélectionner
Command + C pour copier
Command + V pour coller

Sur PC
Chrome : Ctrl + C / Ctrl + V
Firefox : Ctrl + C / Ctrl + V
Internet Explorer : Ctrl + C / Ctrl + V

Claudio Bahia dit: à

rose dit: à
Jéromine, l’arrière grand-mère maternelle de renato.
Prénom vénitien de l’époque.

Jéromine Pasteur, arrière-petite cousine de Louis Pasteur; a écrit Selva Sauvage » et quelques autres ouvrages.

Claudio Bahia dit: à

@ l’intervention d’un psychiatre africain (noir, noir) voire Gabonnais qui nous fit remarquer que de mémoire d’africain on n’avait jamais vu un nègre à la table du dit SCHWEITZER, faut pas tout mélanger!

et bien sûr il est venu avec des preuves……
médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose !

Jean Langoncet dit: à

@Un « attaché cubique »

de 20l qu’il dirait morand..

Le cubi de 20 litres est désormais supplanté par le bib (bag in box) de 3 gallons qu’il dit l’attaché biblique

D. dit: à

Merci renato. J’aurai appris quelque chose.

DHH dit: à

@Jibe
merci de vos conseils;ils me seront utiles après
Mais mon problème porte d’abord sur sur l’amont : comment donner cette adresse http à mon tableau excel de 39 colonnes et une quarantaine de lignes qui pour l’instant est seulement un fichier sur mon ordi,et que je ne peux transmettre que par ma messagerie

bouguereau dit: à

tu lui files la pièce et baroz va te le mettre sur son blog drh..une grosse pièce..c’est pas pasque c’est un goye..baroz apelra ça ‘entrez dans la matrice du lézard’..c’est degueu mais c’est inclusif

bouguereau dit: à

Le cubi de 20 litres est désormais supplanté par le bib (bag in box) de 3 gallons qu’il dit l’attaché biblique

il sera obligatoire dans les sacrisitie pour faire diversion..lenfant de coeur aura plus de temps pour réagir

D. dit: à

DHH, Il faut le déposer sur un stockage. Par exemple Google doc mais il en existe des dizaines.
Une fois déposé, choisir de rendre le document public. Un lien sera créé et il n’y aura plus qu’à le copier-coller.
Attention cependant aux droits. L’auteur doit avoir en théorie autorisé la diffusion publique.

D. dit: à

Google drive, pas Google doc.
Pardon.

bouguereau dit: à

Qu’on n’organise que lorsqu’on s’en sert

comme au bordel qu’elle dirait térezoune

bouguereau dit: à

la cuisinière dans laquelle de nombreuses femmes sont parties en fumée…

y’a des théories révisionniss qui disent que c’est pas popo..le foyer est vraiment pti baroz..un pot dfleur..je vois mal comment y mettre mon derche qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Phil dit: à
aimez les grands saints ouvrent des portes

Les gros aussi

yavé préfère les grosses

D. dit: à

Bouguereau, tu n’invoqueras pas Son Nom en vain. Merci.

bouguereau dit: à

tu vas pas te mettre toi haussi à dire « merci »..le blasphème est dangeureux pour le croyant précisément parcequil saffirme dautor comme mandaté..c’est un peu comme jambon quand il dit ‘merci de défendre flaubert’..halors quil préférereait vider ses chiottes lui même

Phil dit: à

Dear Jibé, le Téméraire voulait reconstituer une sorte d’Austrasie qui nous eût évité trois guerres franco-allemandes et permit à Gaston Gallimard de rester blanc comme neige et ses nains.
Ces imbéciles de Suisses ont tout compromis en vendant leurs fromages au plus offrant. Voilà pour l’histoire, transmettez à vos étudiants fessbouc, bitte sehr.
dhh va copier coller de l’excel et réduire le prestigieux blog à passou en semoule à la sauce oranaise.

puck dit: à

« réduire le prestigieux blog à passou en semoule à la sauce oranaise. »
 »

aie aie aie mon phil comme il dis la vérité sur la tête de tonton Mardochée et la vie de mes morts la vérité si je mens !
si tu viens à la maison mon fils je te ferai des mehecels et une meguina à l’oranaise que de ta vie t’en as jamais mangés des aussi bonnes !

c’est tellement bon que je te jure sur ta vie que tu sors de chez moi tu vas à la synagogue et tu te convertis !

puck dit: à

le truc qui manque le plus sur le blogapassou c’est un Cyril Hanouna pour mettre l’ambiance.
encore que greubou c’est un peu pareil : il met le feu.

Janssen J-J dit: à

… J’espère que DHH va y arriver, parce que toute les procédures à suivre dans leurs enchainements, sont loin d’être simplement articulés, en dépit des généreux conseils de D., jibé, renato, jmb et P Charoulet… il vaudrait mieux mobiliser son propre petit fils ou au jeune clopinoux. Car inutile de compter sur SMS, une grande gueule pour les prunes de bablacar MMS, mais quand y’a vraiment besoin de sortir du darkW, y’a pu personne…

D. dit: à

Bon. Moi je n’ai jamais dit que les Suisses étaient des imbéciles. Je pense même qu’ils possèdent une intelligence semblable à la nôtre mais différente.
Par contre, moi President, je m’engage à envahir la Suisse et inciter l’Autriche et l’Italie à faire de même en formant avec la France une coalition, chacun récuperant à terme une partie du territoire de l’ancienne suisse, au prorata du nombre d’habitants. Ça me semble très raisonnable.

puck dit: à

comment donner cette adresse http à mon tableau excel de 39 colonnes et une quarantaine de lignes »
 »

c’est très facile il suffit de convertir en html les codes sources excel en tenant compte du fait que les attributs contiennent des informations indexées supplémentaires qui portent sur l’élément et qu’on ne souhaite pas afficher avec le contenu dans la mesure où… greubou c’est un couillon !

puck dit: à

« Moi je n’ai jamais dit que les Suisses étaient des imbéciles. »
 »

à chacun ses limites intellectuelles qui dirait greubou.

puck dit: à

bouguereau dit: à

tu vas pas te mettre toi haussi à dire « merci »..le blasphème est dangeureux pour le croyant précisément parcequil saffirme dautor comme mandaté..c’est un peu comme jambon quand il dit ‘merci de défendre flaubert’..halors quil préférereait vider ses chiottes lui même
 »

comme quoi ce pauvre Flaubert est toujours inévitable.

renato dit: à

Thomas Pringle, The Bushman

The Bushman sleeps within his black-browed den,
In the lone wilderness. Around him lie
His wife and little ones unfearingly —
For they are far away from “Christian Men”.
No herds, loud lowing, call him down the glen:
He fears no foe but famine; and may try
To wear away the hot noon slumberingly;
Then rise to search for roots — and dance again.
But he shall dance no more! His secret lair,
Surrounded, echoes to the thundering gun,
And the wild shriek of anguish and despair!
He dies — yet, ere life’s ebbing sands are run,
Leaves to his sons a curse, should they be friends
With the proud “Christian-Men” — for they are fiends!

puck dit: à

« l’insécurité de la France. »
 »

tu veux qu’on cause sur l’insécurité du Brésil ?

le gros problème des français c’est qu’ils se sont jamais baladés à Rio de Janeiro à 2h du mat parce que les p’tits du 9,3 ils font pas le poids contre des gus de 1m90 110 kgs aux yeux exorbités au crack près à violer et dégommer la première grand mère qui passe dans le coin juste pour le plaisir de passer un bon moment.

Claudio my friend gardons les pieds on the earth de grâce !

puck dit: à

bouguereau dit: à

ta gueule claodio pladza
 »

et vlan dans les rotules !

vas-y greubou on est tous avec toi mon franchouillard.

puck dit: à

ouai Goldman leur a même composer une chanson :

L’Abba, faut du coeur et faut du courage, mais tout est possible à leur âge si ils ont la force et la foi, l’or est à portée de leurs doigts et c’est pour ça qu’y z’iront l’Abba.

puck dit: à

composééééé

c’est pas vrai ça !

DHH dit: à

Toutes ces manipulations sont très simples mais encore trop compliquéees pour moi
La fracture numérique c’est comme le fracture osseuse , c’est fréquent au grand âge (sur ce point j’en sais quelque chose).

puck dit: à

Zemmour il a raison : y’en a marre de tous ces brésiliens et tous ces suisses qui viennent bouffer le couscous des français ! sans compter tous ces péruviens qui viennent bouffer notre ceviche !

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