de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
De quelques livres dont on parle

De quelques livres dont on parle

Il faudrait être bouché à l’émeri, comme disait Anatole France, pour ne pas avoir entendu parler en bien de Cher connard (344 pages, 22 euros, Grasset). La chose fait un tabac en librairie, la plupart des médias l’ont chroniquée, la critique se pâme d’admiration (à de rares exceptions près, Eric Naulleau et Lucile Commeaux notamment). Alors, que se passe-t-il ? Même si Virginie Despentes (Nancy, 1969) a souvent connu l’ivresse des hauts tirages, cette fois il en va autrement. Son éditeur a eu la bonne idée de publier son livre le 17 août quand il n’y a personne ou presque en face, la rentrée se fixant désormais et depuis des années au 23 août ; le titre et la couverture explosent visuellement dans la vitrine et sur les tables des libraires ; et, le dernier mais pas le moindre, le contenu surprend -en bien.

Cela se présente comme un roman épistolaire et tout le monde s’est aussitôt lancé sur la piste des Liaisons dangereuses 2.0#choderlos#virginie. Excellent argument marketing Un piège car le dispositif est illusoire. S’il s’agit bien de lettres échangées sur le ton de la confidence entre l’écrivain quadragénaire Oscar Jayack et la star de cinéma Rebecca Latté du même âge et avec intervention de la jeune et angoissée Zoé Katana, il est vain de dégommer le livre au motif que, grossière erreur que même un débutant sait éviter, tous les personnages parlent du même ton. Sauf qu’ils sont tous une seule et même personne, à savoir l’auteure, qui est partout dans l’échange qu’il s’agisse de drogue, de féminisme, la défonce, de #MeToo, des hommes, du vieillissement, de tabac, des lesbiennes, du viol, des addictions, des réseaux sociaux, de la prise de poids, du harcèlement sexuel, des réunions aux Narcotiques Anonymes, de l’alcool, des gays, de spleen nancéien et surtout d’amitié.

On est dans le flux et cela seul compte. Du pur Despentes partout ! A la différence de ce qu’elle écrivait avant, non pas Vernon Subutex qui n’est pas ma tasse de purple drank mais King-Kong Théorie (2006), son livre le plus important qui doit beaucoup au SCUM Manifesto de Valerie Solanas à qui elle exprime à nouveau sa gratitude, cette fois ce n’est ni trash, ni agressif, ni violent, ni même clivant. Et pourtant, tout le monde en prend pour son grade, nul n’échappe à sa volée de bois vert. Rassurant au risque de paraitre consensuel, ce qui n’est pas nécessairement un cadeau pour celle qui a longtemps trainé une image de militante radicale, mais il faut savoir ce qu’on veut. Si elle a pu être ces dernières années kidnappée par divers lobbies ou institutions, officiels ou marginaux, Cher connard est là pour rappeler qu’elle demeure fondamentalement un électron libre, incontrôlable, rétive à tout embrigadement militant, soucieuse de son absolue indépendance de jugement et d’une liberté absolue. Et comme son langage est cash tout en étant radicalement nuancé, qu’elle tord parfois le cou à la langue avec bonheur, le livre y gagne en nervosité, en vivacité et en humour. Certaines pages sont désopilantes sinon hilarantes. Si vous n’avez pas compris que j’ai pris un grand plaisir à lire Cher connard, c’est que, oui, parfaitement, vous êtes bouché à l’émeri !

Tout à fait autre chose ! Une heure de ferveur (256 pages, 20,80 euros, Actes sud) de Muriel Barbery (Casablanca, 1969). Haru Ueno, le personnage principal de ce sixième roman, est un galeriste d’une trentaine d’années épris de beauté et d’harmonie, qui s’est réalisé en quittant ses montagnes natales. En se retirant dans sa maison de Kyoto, il croit se mettre à l’abri des violences et des embarras du monde mais le monde vient l’y chercher en la personne d’une Française, liaison furtive lors d’un séjour à Paris. Ils ont eu une petite fille qu’il n’a pas le droit d’approcher alors qu’elle détient le secret de son âme… Ce roman japonais est une vraie réussite. Son écriture en est étincelante, cristalline ; c’est peu de dire qu’elle est poétique. Barbery a su éviter les pièges tant de l’appropriation culturelle que de l’imitation (d’autant que Rilke passe une tête).

Ce n’est pas le Japon pour les nuls mais le Japon d’une occidentale qui y a vécu des années, l’a aimé et compris. Les dialogues sont d’une légèreté aérienne. C’est hanté par la présence des morts et un questionnement lancinant sur le statut ambigu des étrangers dans ce pays. La toute dernière page est sublime. Un roman de bout en bout lumineux malgré ce que les aléas de la vie de son héros peuvent avoir parfois de sombre et de tragique. Seule une écriture inspirée, qui ne triche pas et jamais ne japonise tout en restant parfaitement dans le motif (espérons qu’on lui épargnera les clichés sur la prétendue « école de Kyoto » suite aux séjours à la villa Kujoyama), permet d’atteindre cette magie-là.

Avec Sarah Jollien-Fardel (Hérens, 1971), on quitte le Japon pour le Valais profond dans un village de montagne. La lecture de Sa préférée (20 euros, 208 pages, Sabine Wespieser) provoque la sidération. Une vraie gifle. Là encore la violence au sein d’une famille. Air connu, hélas. Mais le récit de la peur qui y règne sous la férule d’un père brutal, ordurier, alcoolique, incestueux, dont les coups quotidiens assénés à la mère et les viols répétés de leur fille ainée pousseront celle-ci au suicide, hantent la narratrice plusieurs années après sa fuite hors de son monde natal. L’instinct de mort l’habite ; elle est bourrelée de culpabilité de n’avoir pas su protéger les siens -ou plutôt les siennes. Le récit de son émancipation et de sa délivrance, notamment par l’amour, est porté par un style âpre, sans concession, aussi implacable que la réalité qu’elle décrit, tout juste atténué par la grâce retrouvée dans la nage sur le Léman. Aussi dense qu’intense, parfois suffoquant, Sa préférée est un premier roman très impressionnant.

Que faires des souvenirs ? Des mémoires, des confessions, un journal, un essai… Ou de l’art si l’on est romancière. Pour le meilleur ou pour le pire. Avec La vie clandestine (Gallimard), pour le meilleur, encore que… Monica Sabolo (Milan, 1971) avait écrit quelques bons livres (Summer, Crans-Montana) dont la part autobiographique était déjà bien présente. Là, c’est du lourd : quelles furent les motivations des militants d’Action directe, seule dérive terroriste française issue du gauchisme soixante-huitard dans les années 80 ? Des assassinats de personnalités du capitalisme industriel (Georges Besse) ou militaire (l’ingénieur général René Audran), des braquages etc. Elle va à leur rencontre et tente de comprendre pourquoi en faisant la part du romantisme révolutionnaire et du sectarisme idéologique- non sans une naïveté revendiquée dans la mesure où ce monde lui est étranger et son imaginaire inconnu. A ce stade, l’enquête est déjà intéressante et féconde. Mais là où Sabolo est écrivaine, c’est qu’elle noue cette recherche à celle de son père, dont la qualité de fonctionnaire au B.I.T. à Genève n’était peut-être qu’une couverture pour une barbouzerie africaine. Un personnage mystérieux, disparu, insaisissable. Et elle explore la part de silence et de secret, avec ce que cela recèle de violence, qui ronge les familles, surtout quand affleure portée de l’inceste.

Une réussite qui doit aussi à la fluidité du récit. Et pourtant, si la lecture captive, elle ne se fait pas sans mélange. Malgré sa naïveté revendiquée, on se demande si, par un effet d’empathie et par là même de complaisance, elle n’a pas été victime d’un syndrome de Stockholm réaménagé, à distance, par procuration. Car enfin ses antihéros, le groupuscule d’Action directe, sont tout de même une petite bande de crétins criminels. Rien à voir avec l’armature idéologique et la personnalité des Andréas Baader et Ulrike Meinhoff, ou de certains militants des Brigades rouges. Tous ont du sang sur les mains mais les nôtres, plutôt minables en regard, ne furent jamais que de sinistres Pieds nickelés (Helyette Besse, à qui l’auteure a rendu visite, s’en tire mieux). Ce qui rend difficile, malaisé, d’adhérer pleinement au roman sans l’assortir de réserves.

Enfin, l’Algérie, très présente en cette rentrée dans plusieurs livres de facture très différente. Mais j’avoue ma préférence pour Attaquer la terre et le soleil (160 pages, 17 euros, éditions du Tripode). Ce n’est pas la première fois que Mathieu Belezi (Limoges, 1953) ressuscite le passé algérien de la France ; il lui a déjà consacré une trilogie à la tonalité tout sauf nostalgique (loin de la fresque d’un Jules Roy pour ne citer que lui) qui l’a installé dans le paysage littéraire comme un puissant conteur. Cette fois, c’est l’histoire des premiers colons vers 1845 et de leur destin difficile peu après la conquête de cette terre hostile dans la région de Bône. C’est âpre, sec, brutal, sans illusion car ses personnages sont tous désenchantés, désespérés même, les soldats comme les civils, l’homme comme la femme au centre du récit : le cynique pacificateur en armes la marseillaise et la Séraphine Jouhaud et toute sa famille attirés par la promesse de la République de leur offrir une colonie agricole. Mais n’allez pas imaginer je ne sais quoi, ils ne se rencontreront pas.

S’ensuivent160 pages d’une puissance en harmonie avec la violence qui y est décrite. Forcément, conquérir, ça fait des dégâts. Les soldats le disent eux-mêmes : « On n’est pas des anges ». En effet : pillages, enfumades des grottes, massacres, décapitations et pour ceux qui s’en sortent la hantise du choléra. Pas sûr que l’éditeur rende service à l’auteur en le situant du côté du Faulkner (comment s’en sortir avec un parrainage si écrasant ?) même si l’auteur ne nie pas son influence non plus que celle de Malcolm Lowry. Il est vrai que c’est noir et sans issue. La seule rédemption est dans le départ et le retour vers la métropole qui signe l’échec d’une promesse. Mais chez le romancier français les personnages l’emportent sur le reste ; ils sont la matrice même de son histoire, à la racine de sa fulgurance ; tout part d’eux et revient à eux. Non que la guerre de conquête ne soit qu’un décor historique mais elle les sert, ils la structurent ; elle se met à leur service, et non l’inverse. Mais si Belezi l’emporte, c’est avant tout par la beauté tragique d’une écriture minérale. Sa musicalité est vraiment envoûtante rythmée par la litanie d’une imploration de Séraphine : « …sainte et sainte mère de Dieu… »

(“Peru, a Toxic State” photo Alessandro Cinque; « Mali, Timbuktu, 26 February 1989 » photo Françoise Huguier ; « Marlène, 1952 » photo Eve Arnold)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1281

commentaires

1 281 Réponses pour De quelques livres dont on parle

rose dit: à

Le lien est la disparition d’un peuple exterminé dans l’indifférence générale.

Clopine dit: à

Le problème avec Christine Angot, c’est sa prétention à faire une oeuvre littéraire en niant absolument la dimension collective du drame qu’elle a vécu. Car l’inceste est bien évidemment un problème sociétal, sociologique, politique. Prétendre le contraire, comme le fait systématiquement Angot en refusant toute assimilation à un quelconque féministe, est non seulement une attitude réactionnaire mais aussi une stupidité équivalente au déni de l’existence des classes sociales, par exemple. J’ai écouté attentivement la très bonne émission de Vincent Berthelier sur le style réactionnaire, de Maurras à Houellebecq. Angot en fait à mon sens pleinement partie.

Marie Sasseur dit: à

Passou avait jusqu’à 14h, ce mardi 6 septembre, pour « dire du bien ou du mal » des romans qui vont figurer sur la liste Goncourt.
Je trouve cela parfaitement injuste et inutile.

Soleil vert dit: à

test

Marie Sasseur dit: à

Il est 12h27.

Soleil vert dit: à

Une critique de « Chien 51 » sur le site noosfere:

Suite à la faillite de l’état, la Grèce a été privatisée. Les habitants, après une sélection selon leur utilité, sont envoyés à Magnapole, ville séparée en plusieurs secteurs : la zone 2, protégée des pluies acides par un immense dôme, abritant les quartiers favorisés, et la zone 3, réservée au prolétariat, lieu des trafics en tout genre. Suite à la découverte du cadavre d’un habitant de la zone 2 dans la zone 3, Zem Sparak, flic de la 3, se retrouve associé à Salia Malberg, une enquêtrice de la zone 2.

Un pays acheté par une megacorp, une ville du futur proche où les classes sociales sont clairement séparées, quelques technologies nouvelles, des pluies acides… On pourrait espérer que ce décor cyberpunk puisse réjouir l’amateur de SF. Hélas, il ne s’agit effectivement que d’un décor, car Laurent Gaudé se contente d’y plaquer une intrigue de roman policier politique on ne peut plus classique, dont les éléments science-fictifs pourraient être facilement remplacés par leurs équivalent de notre monde. Du coté policier, ce n’est pas beaucoup plus excitant : un couple de policiers dissemblables (lui, l’ancien militant revenu de tout, accro aux drogues, n’attendant plus rien de la vie ; elle, la jeune ambitieuse des beaux quartiers), une intrigue simpliste reposant sur un suspect idéal et son ennemi politique… On ne peut qu’être frustré par le manque de surprise du récit. Reste les états d’âme de Zem Sparak, cet homme qui refoule son ancienne vie, laquelle ressurgit petit à petit au cours de l’enquête. Mais là aussi, le sujet n’est qu’effleuré.

Chien 51 est un roman assis entre trois chaises : un décor de science-fiction générique pas réellement exploité, une intrigue policière peu surprenante et un fond politique qui aurait mérité d’être plus creusé. Alors le roman fonctionne tant bien que mal, mais tout cela manque de punch et de passages mémorables. Dommage. RMD

Marie Sasseur dit: à

12h32 On va attendre, je vais aller à Marseille, traîner un peu, de toute façon je n’aurai pas grand chose a dire, et puis il fait bon. J’irai à la librairie plus tard, cette annonce risque de changer la liste des courses.

Marie Sasseur dit: à

C’est une bonne nouvelle, le prix des libraires de Nancy, pour ce roman de Y. Ravey,  » Taormine « . S’il n’est pas dans la liste Goncourt, on en est là, il mériterait un petit billet rdl, vraiment.
12h36, 37 bientôt, qu’est ce que c’est long.

Jazzi dit: à

Le léZard a vu un beau portrait de femme persane au cinéma, qu’il recommande tout spécialement à Clopine !

Marie Sasseur dit: à

12h38, il faut que j’y aille, d’un autre côté le trajet pour aller à Marseille n’est pas très long, et puis il fait beau, je ne risque pas de me retrouver en warnings sur la bande d’arrêt d’urgence comme l’autre jour, pour une fois qu’ils avaient lancé la bonne alerte au bon endroit. Deja 12h43, là je vais juste commencer à être en retard. Ça m’embête car je vais être pile dans les bouchons ou en galère de parking, quand ils vont donner la liste à la radio. 12h45, et Passou n’a donné aucune consigne d’achat sur son blog, rien. Despentes ? J’y crois pas, elle était leur copine à tous. Sabolo ? Pas possible, sinon ils vont dire c’est la nupes et le npa qui trafiquent la liste. M. Barbery ? , là je sais pas encore. Et enfin ce roman sur la colonisation de l’Algérie ? Possible, mais c’est super clivant, et puis bof, il y en a déjà tellement sur le sujet .12h50, 52, cette fois je vais vraiment être en retard.

Marie Sasseur dit: à

J’ai oublié ce roman dont l’intrigue se passe dans le Valais, une famille de cas sociaux, imbibée de picrate. Ils ont les mêmes dans le ch’nord, franchement qui ça intéresse.

D. dit: à

La luste de quoi, Marie ?

D. dit: à

Neuf hommes et trois femmes.

Ça fait trois de trop, si mes calculs sont bons.

Jazzi dit: à

Merci rose, quel pastis cette histoire du matricule 51 !

Jazzi dit: à

Oui, et trois de moins pour la parité, D. !

D. dit: à

Attendez, je recompte quand même.

D. dit: à

Non, six. Merde.

Jazzi dit: à

Vous croyez que cela nous passionne vos histoire d’autoroutes entre Aix et Marseille, MS ?
Et vous n’avez rien de mieux à faire que d’attendre la future liste des goncourables !

D. dit: à

Ouzo 51. Heureusement le degré alcooluque ne change pas.

Clopine dit: à

Hélas, Jazzy, rien ne va plus dans mes finances, au point qu’une place de cinéma devient trop chère pour moi. Et puis je n’arrive pas à aller assez bien – je crois que je ne serais sortie d’affaire qu’à partir du moment où je recommencerai à écrire, ce qui m’est encore impossible. En réalité, je vogue d’un rendez-vous chez le psy à l’autre. Je l’appelle « le tableau excel », car chaque séance se passe de la même façon : le psy pose des questions toutes matérielles (l’appétit, le sommeil, les projets, la vie sociale) et une fois la liste épuisée, exactement comme on remplit un tableau excel, une ordonnance sort mécaniquement, avec pour seul but d’augmenter mon taux de sérotonine. Or, ma tristesse (je ne crois pas être dépressive, j’ai d’ailleurs de plus en plus horreur de ce mot) est à mes yeux légitime, car provoquée non de mon fait, mais à la suite de souffrances qui m’ont été infligées. Mais allez dire ça à un tableau excel…

rose dit: à

RMD

Encore un frustré.

Jazzi dit: à

Quand, comme Leila, tu flanqueras une bonne paire de claques à ton psy, ça ira mieux, Clopine !
A toi, à nouveau l’appétit, le sommeil, les projets et la vie sociale…

Marie Sasseur dit: à

55, ouf garée,mais avec assistance.
Et les winners sont ?

Pablo75 dit: à

Passou avait jusqu’à 14h, ce mardi 6 septembre, pour « dire du bien ou du mal » des romans qui vont figurer sur la liste Goncourt. Je trouve cela parfaitement injuste et inutile.
Marie Sasseur dit:

Il est 12h27.

12h32 On va attendre…

12h36, 37 bientôt, qu’est ce que c’est long.

12h38, il faut que j’y aille

12h43, là je vais juste commencer à être en retard.

12h45 et Passou n’a donné aucune consigne d’achat sur son blog, rien.

12h50, 52, cette fois je vais vraiment être en retard.

MAIS ELLE SE PREND POUR QUI CETTE GROSSE CONNASSE POUR CROIRE QUE PASSOU DOIT LUI OBÉIR?

Pablo75 dit: à

55, ouf garée,mais avec assistance
Marie Sasseur dit:

MAIS ELLE SE PREND POUR QUI CETTE GROSSE CONNE POUR CROIRE QUE QUELQU’UN S’INTÉRESSE ICI À SES PROBLÈMES MINABLES DE BOURGEOISE QUI S’EMMERDE DANS LA VIE?

Jazzi dit: à

Symbolique, la paire de claques, Clopine, ça suffira…

Jazzi dit: à

Parfois je me demande, Pablo75, si Marie Sasseur n’est pas une invention de D. !?

Pablo75 dit: à

Des connes folles aussi connes et aussi folles à la fois que la Sasseur ne doit pas en avoir beaucoup en France.

Manque de chance, elle squatte ce blog depuis des années avec ses âneries incohérentes, ses délires schizophréniques et ses manies ridicules de vielle fille tarée.

Jazzi dit: à

Damien, comme j’ai écrit un compte-rendu élogieux de « Leila et ses frères », tu va pouvoir nous pondre un beau commentaire contre…

Jazzi dit: à

« vielle fille tarée »

Oui, mais comme Alexia Neuhoff, je lui trouve de plus en plus une pomme d’Adam prédominante !
Est-ce un homme, un transgenre, un trav’ ?

Jazzi dit: à

proéminente, sorry

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Je ne crois pas. D. a plusieurs « personnages » ici qui lui ressemblent, mais une conne aussi conne que la Sasseur avec ses vrais délires pathologiques, je ne le crois pas capable de l’inventer. Elle est vraiment trop conne pour être un personnage de fiction.

Ou alors D. est un génie absolu qui est en train de perdre son temps ici de façon scandaleuse, ce qu’il faudrait expliquer…

(Elle n’a jamais rencontré Passou, alors qu’elle a pour lui un amour-haine qui dure depuis des années?).

Jazzi dit: à

Oui, mais comme D., elle affirme aussi qu’elle écrit ici les commentaires les plus intéressants, Pablo75.
Tendance qu’avait également Alba, jadis…

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Moi autant Alexia que la Sasseur (surtout) je les trouve très féminines. Je ne vais pas dire en quoi, pour ne pas m’attirer la foudre des féministes du blog, mais c’est assez clair.

« Est-ce […] un transgenre, un trav’ ? » Ça c’est possible aussi. Ou un homo genre « folle ». Mais il y a une part importante de féminité dans leur langage et leurs « manières ».

Pablo75 dit: à

Je crois aussi que D. et la Sasseur se connaissent (en plus il y a l’hypothèse de Rose, je crois, selon laquelle on connaît leurs vrais noms et le métier qu’il exerçaient, qui moi me paraît assez plausible – il suffit de voir sur Youtube que la gueule de la possible Sasseur correspond très bien au ton de ses posts).

Jazzi dit: à

« D. est un génie absolu qui est en train de perdre son temps ici »

Il n’a peut-être pas envie de figurer parmi les livres de la rentrée, de toutes les rentrées, surtout ceux dont on ne parle jamais ?
A défaut, à sa manière, comme moi, Il tente de réinventer le roman du XXIe siècle, qui sera numérique ou ne sera pas !

Pablo75 dit: à

Moi je crois que D. est un retraité qui vit seul. Et du signe du Gémeaux (très bavard, curieux de tout et se sentant multiple – d’où les pseudos).

La Sasseur doit être du signe de la Vierge avec quelque chose dans sont thème de Scorpion, tellement elle est maniaque et insupportable.

Soleil vert dit: à

Les 15 nominés sur livre hebdo

Pablo75 dit: à

Il tente de réinventer le roman du XXIe siècle, qui sera numérique ou ne sera pas !
Jazzi dit:

Tu confonds la forme et le fond. Le fond est tjs « analogique ». Sur la forme, García Márquez disait, quand les romanciers ont commencé à utiliser des ordinateurs, que lui le voyait dans leurs romans et que sa gâchait beaucoup de choses. C’était une interview très intéressante que je dois encore avoir en papier dans mes archives (enfermés dans 6 ou 7 gros cartons). Pour lui l’ordinateur modifiait la littérature en mal. Et ses arguments étaient solides (je dois avoir des extraits dans mes cahiers de notes de lecture – 29 cahiers de 400 pages – que je dois commencer à passer à l’ordinateur bientôt).

Marie Sasseur dit: à

Abonnez-vous

GRANDS PRIX D’AUTOMNE 2022

DANS LES COULISSES DU PRIX GONCOURT 2022 – PHOTO OLIVIER DION

La première sélection du prix Goncourt 2022

L’académie Goncourt a dévoilé, mardi 6 septembre, une première liste de 15 romans en lice pour la récompense la plus convoitée de la saison : le 120e prix Goncourt.

Par Éric Dupuy ,
le 06.09.2022

La saison des prix littéraires 2022 est déjà bien lancée. Mardi 6 septembre, les dix membres de l’académie Goncourt, présidée par Didier Decoin, se sont tous réunis, pour la première fois depuis de longs mois, chez Drouant pour établir leur première sélection. Quinze titres figurent sur cette première liste.

Le groupe Madrigall apparaît en force, avec trois Gallimard, deux Flammarion et un Mercure de France, loin devant le groupe Hachette Livre et ses deux titres Stock. Le roman de Giuliano da Empoli, Le Mage du Kremlin (Gallimard) ne figure pas dans la rentrée littéraire. Il a été publié au printemps.

Enfin, on retrouve parmi la liste Monica Sabolo qui revient après 2017 et Summer (JC Lattès), Yves Ravey qui vient de décrocher le prix des Libraires / Le Point avec Taormine (Editions de Minuit) et une primo-romancière, Sarah Jollien-Fardel, toujours en lice pour le prix du roman Fnac, remis dans deux jours pour Vivre vite publié chez Sabine Wespieser. 

 La première sélection du prix Goncourt 2022 : 

Muriel BARBERY, Une heure de ferveur, Actes Sud

Grégoire BOUILLIER, Le cœur ne cède pas, Flammarion

Nathan DEVERS, Les liens artificiels, Albin Michel

Giuliano da EMPOLI, Le Mage du Kremlin, Gallimard

Carole FIVES, Quelque chose à te dire, Gallimard

Sabyl GHOUSSOUB, Beyrouth-sur-Seine, Stock

Brigitte GIRAUD, Vivre vite, Flammarion

Sarah JOLLIEN-FARDEL, Sa préférée, Sabine Wespieser

Cloé KORMAN, Les Presque Sœurs, Seuil

Makenzy ORCEL, Une somme humaine, Rivages

Yves RAVEY, Taormine, Éditions de Minuit

Pascale ROBERT-DIARD, La petite menteuse, L’Iconoclaste

Emmanuel RUBEN, Les Méditerranéennes, Stock

Monica SABOLO, La vie clandestine, Gallimard

Anne SERRE, Notre si chère vieille dame auteur, Mercure de France

https://www.livreshebdo.fr/article/la-premiere-selection-du-prix-goncourt-2022

Marie Sasseur dit: à

Tes bon choix !👏👏👏

Pablo75 dit: à

Les 15 nominés sur livre hebdo
Soleil vert dit:

« Je me demande où je trouve le temps de ne pas lire tous ces livres ».

(Karl Kraus)

Pablo75 dit: à

Tes bon choix !
Marie Sasseur dit:

Passou est soulagé: la Conne approuve.

rose dit: à

Si elle n’avait que la pomme d’Adam proéminente ! 🙄

Je crois ue sont éliminés ceux qui ont déjà eu le Goncourt.

Je note qu’il y a de plus en plus de journalistes ds cette liste. C un recyclage.

Ai noté aussi dans le Despentes (très discret, mais il ne m’a pas échappé) un « je n’ai jamais travaillé ».
C’est le pourquoi.

De toutes manières, le Soleil des Scorta, c’était déjà génial et il a déjà eu le Goncourt. Enfin, retrouvé ton moral, rose. Tu ne lis que des pas goncourables.

rose dit: à

je crois que

Retrouve

Pas conne du tout : ses commentaires sont les meilleurs ; nous reste plus qu’à nous flageller. Et pendant que nous, on se fait iech un max à lire tout, elle a déjà choisi Taormine, goncourable, Monica Sabolo, goncourable et Le cœur ne cède pas, grand goncourable, premier choisi par Passou.
Alors, qui est « in the mood » hein ? C’est Marie Sasseur.
Et qui se traîne ? Les autres.

Prenons-en de la graine.

Pablo75 dit: à

« Le prix Goncourt est la la littérature française ce que La Vache qui rit est aux fromages. »

(Janet Kramer)

Marie Sasseur dit: à

Excellente journée, j’ai lu les romans de M. Sabolo et de Y. Ravey.

Je vais aller à la librairie pour les romans de Pascale Robert-Diard et de M. Barbery, avec un petit pincement au cœur, en constatant qu’Et Al n’est pas de retour.

rose dit: à

« D. est un génie absolu qui est en train de perdre son temps ici »

Il n’a peut-être pas envie de figurer parmi les livres de la rentrée, de toutes les rentrées, surtout ceux dont on ne parle jamais ?
A défaut, à sa manière, comme moi, Il tente de réinventer le roman du XXIe siècle, qui sera numérique ou ne sera pas !

Hypothèse géniale.
Et nous sommes les hochets, qu’il agite. Il est loin le temps du trois en un.
On en est au douze en un.
Enfin, il est tendance. L’a plus qu’à s’habiller en robe comme Jacquemus et Julien Sebbag. Deux trans.

rose dit: à

Voilà.
Entre collègues, il va lire la Robert-Diard, qui, avec ses derby, l’épate.
Ce cercle fermé de privilégiés.

rose dit: à

Agnou, agnou, rose.

rose dit: à

Agnou, agnou, agnou.

Damien dit: à

J’en ai lu strictement aucun, mais je parie que ce sera Emmanuel Ruben pour « Les Méditerranéennes ». Le profil et du livre et du bonhomme colle tout à fait. Les yeux fermés…

Alexia Neuhoff dit: à

Pablo et Jazzi s’escriment à allumer le barbecue pour y griller leur chipolata. Spectacle désopilant. Pour autant, je ne vais pas sacrifier deux ou trois pages de mon dernier achat Pléiade (Franz Kafka, Œuvres complètes, IV Journaux et lettres 1914-1924).

D. dit: à

Tous et toutes ici sont mes créations. Echappées de mon labo. J’ai toujours appliqué la même recette : un gros bocal où j’ai fait rentrer de force un oeuf d’autruche fraichement pondu, remplissage avec du sperme de mouche et invocation des esprits littéraires d’outre-tombe.
Couvaison sous l’oreiller pendant 66 jours et 6 heures. La créature casse elle-même son bocal et se précipite sur le premier clavier trouvé. C’est horrible mais c’est la pure vérité.

renato dit: à

D. est surtout un ou une qui ne tient pas parole. Combien de fois il a annoncé son « départ définitif » de ce blog ?

Janssen J-J dit: à

Viens d’achever V13, la chronique judiciaire de Emmaneul Carrère (POL), comme un devoir professionnel à l’égard de cet écrivain-journaliste… qui m’a souvent exaspéré par ses romans narcissiques, mais jamais par ses expériences et épreuves du rendu de la justice humaine en France.
1 – On n’apprend pas dans ce livre du procès fleuve plus de 10 à 15 % d’info suppl. En effet.
2 – En revanche (et ceci @ JL et rptv), ce bouquin m’a appris comment la notion « d’angoisse de mort imminente », un « affect transformé en droit » (est-il écrit joliment), était entrée en jurisprudence avec le dispositif « AMT », en tant que « préjudicie autonome » ouvrant à « réparation autonome »… suite à l’inévitable débat sur « le prix des larmes » (qu’on évoquait jadis comme praetium doloris)… Perso, cela m’avait échappé depuis le covid et ma retraite, et suis donc ravi de découvrir cette novation juridique sous sa plume de romancier. Pas sûr néanmoins de ce qu’il avance quant à la position de la cour de cass (qui l’aurait validée)… Mais, on s’en ouf… c’est pas son boulot non plus…
3 – L’autre aspect de cette chronique qui m’a emballé (3e partie sur la Cour), est propre au personnage de Carrère lui-même. En dépit de sa célébrité, il a qq chose qui me le rend toujours fraternel…, cette manière maladroite notamment d’être toujours en proie au doute, et d’en faire simplement et honnêtement l’aveu… Au moment notamment de l’approche du verdict, quand le Parquet a fait ses réquisitions et avant que les avocats d’Adelslam et des autres aient plaidé en dernier. « J’entre facilement dans la raison d’autrui, ce qui est à la fois une qualité -l’absence de préjugé- et un défaut -le risque d’être une girouette toujours de l’avis du dernier qui a parlé-. Mon intime conviction est flottante, indécise (…) Alors, après le réquisitoire qui m’a convaincu, je me propose d’observer, LUCIDEMENT, COMMENT JE VAIS ME FAIRE RETOURNER » (p. 317).

***C’est moijjj qui souligne à l’intention des erdéliens et aussi de MC, que j’engage à découvrir ce livre, maintenant ou plus tard, comme ce magnifique témoignage d’une justice imparfaite mais encore possible et honorable à notre époque trouve son romancier qui n’a jamais prétendu écrire stylé.

coda /// Et peu me chaut qu’il survive ou non au temps, ce bouquin… Car nous sommes icite, dans la vraie vie (ce 6.9.22\16.O8) et Carrère écrit aussi>… comme on cause (aij relevé les tics de langage qui nous viennent à tous, et qui passent aisément sous sa plume : je pense. tout cela est compliqué. un truc. c’est chaud. on va dire que… So what ?…
Bàv,

rose dit: à

Après Chien 51, vais aller voir Plan 75, et ensuite, me taperai V13.
Je serai parée pour l’hiver. Si pas de gaz, j’aurais déjà trois projets en cours.

D. dit: à

Bon eh bien puisque vous le prenez de cette façon, renato, je quitte ce blog. Et pour toujours. Vous en porterez la responsabilité devant tous. Et toutes.
Je n’y peux rien si le génie vous dérange.

rose dit: à

So what ?

Voilà ?
Carrément ?

D. dit: à

Bien que ça ne me surprenne pas.

rose dit: à

Je vais le faire lire à ma mère V13, quand je l’aurai étudié, pck pour changer d’avis recto verso, elle  »est pas mal non plus.
Et qui trinque ?

Agnou, agnou.

D. dit: à

C’est bon, les chipolatas. Tiens je vais m’en faire ce soir, avec des endives.

Marie Sasseur dit: à

J’ai oublié ce roman dont l’intrigue se passe dans le Valais,…
Et puis non, avec Pascale, Muriel , je suis également ressortie de la librairie avec Sarah Jollien Fardel.
5/15, c’est très très honnête pour une petite lectrice amateur.
Et puisque c’est le moment de saluer,
Bravo et merci à vous, infinie gratitude vous les écrivains bien vivants , dont la vie met du peps dans la notre qui n’en manque pas, mais comme dit la chanson, je ne manquais de rien, mais il y avait tant de place pour vous.

rose dit: à

C’est celui dont la fille vit aux USA et sa mère à Genève. Et quand elle rentre, suite à la mort d’icelle, elle découvre que sa maman était atteinte du syndrome de Diogène.
Donc, elle appelle des copines pour vider et sous un tas d’embarras, y’a le squelette, d’icelui, avec une touffe de poils.
Pour se remettre, la suissesse a pondu un roman avent de retourner vivre et travailler aux États-Unis d’Amérique.

Le truc passionnant.

rose dit: à

Y a le squelette.
Précisons : du chat.

rose dit: à

avant.

Jacques dit: à

Savoir et sentir

Le cerveau sait tout mais le corps ne sent rien. Sécheresse spirituelle. Vacuité intérieure.

Jacques dit: à

Je suis du signe du Capricorne et je m’en fous.

rose dit: à

Gombrowicziens

D. dit: à

Généralement je m’entends bien avec les Capricorne.

Bloom dit: à

Message des amis archéologues, relayé ici sans illusion (à une ou deux exceptions près).

En lien avec La Mission Archéologique Française du Bassin de L’Indus (MAFBI), l’ONG International Impact lance une collecte de fonds pour le Pakistan

Depuis 3 mois, le Pakistan est dévasté par les inondations, causées par le dégel accéléré des plus de 7000 glaciers situés au nord du pays et aggravées par la mousson. Aujourd’hui on compte plus de 1200 décès, des milliers de disparus et des millions de sans-abris et de déplacés. Le bétail, parfois seule source de revenus pour les familles, est aussi fortement touché, avec une perte estimée à 800 000 animaux. Un tiers du pays se retrouve sous les eaux. L’eau stagnante tout comme les moustiques qui s’y développent sont porteurs de nombreuses maladies. L’eau potable n’est plus accessible.

Le Pakistan est l’un des 10 pays les plus touchés et exposés aux catastrophes naturelles liées au changement climatique. Cette année 2022, des températures records dépassant les 50°C ont été enregistrées, le manque d’eau et la salinisation des terres ont ainsi affecté fortement les récoltes avant l’arrivée de la mousson.

Il y a urgence et c’est pourquoi nous lançons cet appel aux dons, en lien avec la Mission Archéologique Française du Bassin de L’Indus (MAFBI). Depuis plus d’un demi-siècle des archéologues français fouillent au Pakistan et font des découvertes majeures pour le patrimoine de l’Humanité. Ces programmes ont toujours bénéficié de la grande hospitalité et d’un accueil très chaleureux de la part de la population locale. Depuis 2015, la MAFBI travaille au Sindh (sud du pays), la province la plus touchée par ces inondations.

Afin de continuer à agir aux côtés de ses partenaires et de les soutenir face à cette catastrophe, l’équipe de la MAFBI a décidé d’organiser cette collecte. Ils souhaitent ainsi répondre aux besoins concrets de la population du Sindh, par des actions ciblées et rapides, grâce à leurs contacts sur place

CLIQUEZ CI-DESSOUS POUR CONTRIBUER AU PROJET

https://www.helloasso.com/associations/international-impact/collectes/urgence-pakistan

renato dit: à

« Généralement je m’entends bien avec les Capricorne. »

Faut croire que je suis l’exception qui confirme la règle.

renato dit: à

Heureusement nous ne sommes pas responsables de notre date de naissance !

D. dit: à

Mais je pense bien m’entendre avec vous, renato. Nous sommes très complementaires.

D. dit: à

S’il y a d’autres Capricorne ici, qu’ils se signalent.

D. dit: à

Le problème des Capricorne, c’est leur aspect terrestre exacerbé. Tu leur mettrais des propulseurs de fusée Saturne, tu les soulèverais pas de 10 cm au dessus du sol. Hein, Pablo, que j’ai raison ?

rose dit: à

Vais lire la trilogie de Pierre Lemaître, Les enfants du désastre.
Ça me changera un peu.
Et Le Figaro l’a classé dans les cinq livres à lire avant de mourir.

Patrice Charoulet dit: à

La misandrie de Sandrine Rousseau

renato dit: à

Il vient de dire : « je quitte ce blog. Et pour toujours »… bon il est vrai qu’il patauge dans les endives…

Pablo75 dit: à

Dialogue du jour

– Qu’est-ce donc que cette Académie Goncourt ?
– Une académie de plus, exactement une « société littéraire ».
– Et vous en êtes ?
– Par hasard ! Un coup de veine !
– Que d’académies ! N’importe qui peut donc en fonder une ?
– Oui, s’il est riche, et s’il obtient l’agrément du Conseil d’État.
– Je ris, parce que je pense que, si je voulais, moi, sans me ruiner, je pourrais, tout comme un autre, créer une académie nouvelle.
– Certes ! Mais vous vous en gardez bien.
– À quoi sert la vôtre ?
– Elle nous offre quelques rentes.
– Combien ?
– Pas assez ! Il y a cependant de quoi nous faire dîner ensemble huit ou neuf fois par an. C’est le plus agréable. Nous dînons en ville, comme les vrais académiciens, mais à nos frais et mieux. Un soir, nous attribuons le prix de cinq mille francs (je cite les statuts) « au meilleur ouvrage d’imagination en prose paru dans l’année ».
– L’autre Académie distribue des centaines de prix !
– La nôtre un seul, c’est une de nos supériorités !
– Ne commencez pas ! Ne blaguez pas l’Académie française, notre honneur à l’étranger, la gardienne de nos traditions, etc, etc.
– Je sais, je sais ; j’accorde ce que vous voudrez à l’illustre voisine ; mais, chez nous, on meurt moins!
– À qui offrez-vous le prix ?
– Je cite encore les statuts : « Le prix sera donné à la jeunesse, à l’originalité du talent, aux tentatives nouvelles et hardies de la pensée et de la forme… »
– Et à la pauvreté ?
– Il n’en est pas question.
– Le pauvre a plus de talent que le riche !
– Il est peut-être plus difficile au riche d’en avoir. Laissons cela. Je continue : « Le roman, dans des conditions d’égalité, aura toujours la préférence sur les autres genres. » J’ajoute que nous ne nous permettons jamais de nous offrir le prix à nous-mêmes.
– Il ne manquerait plus que ça.
– L’exemple nous viendrait de haut.
– Vous recevez beaucoup de livres ?
– Il nous suffirait de recevoir les vingt meilleurs. Comptez-en cinq ou six douzaines.
– Vous les lisez tous ?
– Il faut bien.
– Sérieusement ? De la première à la dernière ligne ?
– Oui, les chefs-d’œuvre ; ils sont rares. Certains auteurs ont l’obligeance de nous fixer par le premier chapitre ; avec d’autres, on insiste ; pour beaucoup ce serait de l’indiscrétion d’aller jusqu’à la fin.
– Votre société a la réputation…
– Déjà, elle, si jeune !
– De choisir des livres plutôt bizarres.
– Un choix, c’est presque toujours une erreur volontaire !
– Le public ne vous suit pas !
– Il est tellement fatigué ! Mais vous, lecteur inlassable, au courant de tout, juge averti qui nous jugez, ô grand public, que pensez-vous de notre livre de cette année ?
– Je ne l’ai pas lu.
– Et de nos livres des années précédentes ?
– Je ne les ai pas lus.
– Vous en lisez d’autres ! À notre place quel livre choisiriez-vous ? Donnez un titre ?
– Ce n’est pas mon affaire.
– Pour une fois mêlez-vous de ce qui ne vous regarde pas, aidez-nous ! Cette année, par exemple quel livre vous a causé le plus vif plaisir ?
– Attendez ! Je cherche : je me rappelle un livre d’histoire…
– Notre Académie ne s’occupe que des romans.
– Je ne lis jamais de romans.
– J’en étais sûr. J’ai posé la question à quinze publics pareils à vous, et les quinze publics m’ont répondu la même chose. Personne ne lit plus les romans, du moins ceux des jeunes inconnus. Il faut croire que c’est une vilaine corvée ! Notre « société
littéraire » vous l’épargne et, loin de lui en savoir gré, à chaque roman qu’elle vous désigne, vous faites la moue !
– Choisissez un livre qui nous plaise, peut-être le lirons-nous.
– Lisez le livre que nous prenons la peine de choisir, il vous plaira peut-être.
– Ah ! débrouillez-vous ! C’est notre droit de déclarer, au petit bonheur, que votre Académie n’a fait jusqu’ici, ne fait, et ne fera rien de remarquable.
– C’est le nôtre de ne pas nous émouvoir.
– Avouez que votre prétention est ridicule. Vous donnez cinq mille francs au livre couronné (couronné, ô potaches !) et vous ne donnez pas un sou aux autres. Vous avez l’air de dire : il n’y a qu’un livre !
– C’est un air que vous nous prêtez ; mais nous ne disons pas cela le moins du monde ; nous ne disons rien. Nous versons à l’élu les cinq mille francs, sans commentaires.
– Comme ce doit être pénible aux autres candidats, s’ils vous croient quelque autorité !
– Rassurez-vous, ils ne nous en croient aucune. Ils ne croient qu’aux cinq mille francs.
– Pardon, vous votez ! Ce vote a un sens, si vous votez bien.
– Nous votons comme des électeurs en chair et en os, surtout en nerfs.
– Et votre majorité décide, elle impose tel livre, elle condamne le reste en tas. Elle joue le rôle tyrannique des majorités. Quelle méthode en art !
– Le moyen d’agir autrement ? La majorité n’est même pas nécessaire. À cinq voix contre cinq, celle du président compte pour deux.
– Au premier tour ?
– Au premier.
– C’est contraire à tous les usages.
– C’est un statut.
– Et les absents ?
– Ils votent par lettre.
– De sorte qu’à la dernière heure, par de bonnes raisons, par votre éloquence ou votre adresse, vous ne pouvez pas modifier l’opinion littéraire de l’absent.
– Puisqu’il n’est pas là.
– Mieux vaudrait tirer au sort.
– Nous sommes-nous jamais vantés de rendre la justice?
– Décidément, votre petite Académie n’a pas d’importance.
– À qui le dites-vous ?
– Votre prix est sans valeur.
– Il vaut cinq mille francs. C’est un joli lot et le billet ne coûte que la peine d’écrire un livre, autant que possible un bon livre.
– Qu’est-ce qu’un bon livre.
– Isolément, chacun des Dix le sait, mais, réunis, pourraient-il se flatter de le savoir encore ?

(Jules Renard -1864/1910-. Dialogues du Jour: Goncourt. Dans « L’Oeil clair » (1913).

Pablo75 dit: à

Vais lire la trilogie de Pierre Lemaître, Les enfants du désastre. […] Le Figaro l’a classé dans les cinq livres à lire avant de mourir.
rose dit:

Pardon?

Tu veux dire classé dans les 5 livres à lire avant de mourir dont l’auteur ait un prénom qui commence par P et un nom qui commence par L et dont la date de naissance soit le 19 avril 1951?

rose dit: à

Oui.
Je te copie/colle la liste.
Au revoir là-haut et la suite.

D. dit: à

Je suis parti.

Jazzi dit: à

ce que Jules Renard oublie de dire, Pablo75, c’est que le prix Goncourt assure à son bénéficiaire la certitude de vendre plus ou moins entre 100 000 et 1 million d’exemplaires du roman primé : soit environ 2 euros par exemplaire (entre 200 000 euros au minimum et 2 millions pour les plus chanceux) !

Pol dit: à

5 livres à lire avant de mourir dont l’auteur ait un prénom qui commence par P et un nom qui commence par L et dont la date de naissance soit le 19 avril 1951?

Commence par écrire convenablement le français, Paco de Sombra, avant de faire le malin.
Grosse tache.

rose dit: à

1/ le petit prince de Saint Ex
2/
3/ notre dame de Paris de Victor Hugo
4/
5/ au revoir là -haut de Pierre Lemaître.

Je cherche les deux manquants.

rose dit: à

La misandrie de Sandrine Rousseau.

Je ne suis pas sûre, attendons voir.

Jazzi dit: à

Moi j’enlèverais le 1, le 3 et le 5 de la liste, rose.

Jacques dit: à

Sardine Ruisseau est plus comique que misandre.

Jazzi dit: à

Sur le cancer médiatisé de Jane Fonda, vous en pensez quoi ?

« L’actrice états-unienne et militante Jane Fonda a annoncé vendredi dernier qu’elle souffrait d’un cancer mais s’est dite optimiste sur ses chances de guérison, en dénonçant au passage les inégalités d’accès aux soins aux États-Unis : « On m’a diagnostiqué un lymphome non hodgkinien », un cancer du système lymphatique, « et j’ai commencé les traitements de chimiothérapie », a annoncé sur son compte Instagram l’actrice oscarisée, âgée de 84 ans. « Il s’agit d’un cancer tout à fait curable. 80 % des gens survivent, donc je me sens très chanceuse », a-t-elle aussitôt relativisé. « J’ai aussi la chance d’avoir une assurance maladie et d’avoir accès aux meilleurs médecins et traitements. Je suis consciente que je suis privilégiée et c’est triste », a poursuivi la vedette, soutien phare du parti démocrate aux États-Unis, ajoutant que « beaucoup » d’Américains « n’ont pas accès aux soins de qualité que je reçois et ce n’est pas juste ». »

D. dit: à

Jazzi dit: à
Moi j’enlèverais le 1, le 3 et le 5 de la liste, rose.

Ben heu. C’est pas pour m’opposer systématiquement à Rose, je l’aime bien, Rose, mais bon. J’enlève 1, 3 et 5 sans difficulté. Surtout 1.

D. dit: à

Faut revenir un peu sur Terre, Rose. Le Petit Prince est une oeuvre connue mais mineure. Je n’ai pas dit faible. Forte par sa poésie. Mais mineure.

Janssen J-J dit: à

@ Sur le cancer médiatisé de Jane Fonda, vous en pensez quoi ?
___
RIEN. Et vous jzmn ?… Toujours aussi fan et anxieux du sort de cette actrice leucémique et de la santé mentale de Vladimir Poutine ?

D. dit: à

C’est aussi une oeuvre pétrie de bonnes intentions très convenues. Cousu sur mesure pour plaire au public. Saint Ex. l’a écrite toujours avec le tiroir-caisse en arrière pensée et l’image de sa pomme parce qu’il était fort poseur.

Janssen J-J dit: à

les manquants ?…
2/ Romain Gary et 4/ Bob Dylan.
je pense … demain, j’enlève les bas.

Jazzi dit: à

@ Sur le cancer médiatisé de Jane Fonda, vous en pensez quoi ?

Pas grand chose, JJJ. Et la mauvaise conscience des enfants gâtés me dérange un peu…
Je préfère garder le souvenir de l’actrice dans Klute, où elle incarne un superbe personnage de prostituée.

Jazzi dit: à

Sur le 1, 3, 5.
Saint-Ex m’exaspère, Hugo me les gonfle et Pierre Lemaître, s’agissant des cinq livres à lire avant de mourir, n’est pas à niveau…

Jazzi dit: à

Question du jour :

Quel est le défaut, la singularité qui vous fait paraître étrange aux yeux des autres ?

Pour moi, c’est le fait de ne pas posséder de téléphone portable. Quand je dis aux gens que je n’en ai pas, ils me regardent avec perplexité, voire comme si j’étais un débile profond !

D. dit: à

Je ne veux pas taper sur Saint-Exupéry qui était très courageux et est mort pour la France.
Seulement, je note dans sa carrière un certain nombre d’erreurs de pilotage et de la casse. Ça on ne le dit jamais.

Le P-38 Lightning dans lequel il est mort est une merveille technologique de l’époque. Un avion extraordinaire à tous point de vue. Je l’ai piloté sur simulateur. En raccourci c’est deux moteurs extrêmement puissants avec une cabine accrochée. Le tout extraordinairement maniable et dynamique, ce que la physionomie de l’avion ne laisse en rien deviner. Une vraie merveille. L’équivalent pour l’époque d’un Rafale ou d’un F-22.

Janssen J-J dit: à

@ Le problème avec Christine Angot, c’est sa prétention à faire une oeuvre littéraire en niant absolument la dimension collective du drame qu’elle a vécu. Car l’inceste est bien évidemment un problème sociétal, sociologique, politique

assez, voire plutôt d’accord avec cette vue.
Mais je ne l’expliquerais pas ainsi… Elle veut être une romancière atypique et irrécupérable par la sociologie déterministe genrée. Elle ne veut pas être confondue avec « les féministes » victimaires en général, revendiquant un droit subjectif que, somme toute, vous semblez lui refuser.
Personnellement, je n’aime pas le personnage médiatisé de cette romancière, et par csqt, je ne l’ai jamais lue, ni ne la lirai jamais, car elle ne m’apprendra jamais rien sur la question du vécu traumatique de l’inceste, ni sur elle, ni sur son imaginaire romanesque.
Donc, je ne vais point en discuter, ce qui dmp serait un comble !
Mais si vous avez un « pb » avec elle, comme vous le dites en liminaire, quel est-il exactement ? Puis-je essayer de le formuler sans vous vexer. Le voici donc :
– Est-ce parce que vous ne parvenez pas à percevoir la singularité de son « oeuvre » et de son style, la voix en quelque sorte dissonante qu’Angot revendiquerait à l’égard de son genre ?
– Ou bien, est-ce parce que vous déduisez de son attitude hyper-individualiste (qui la singulariserait de la masse de ses congénères féministes traumatisées par l’inceste), une idéologie purement réactionnaire…, plutôt qu’émancipatrice pour la cause qu’elle devrait défendre ?
Ce sont les termes de l’alternative d’une question au sein de laquelle j’aimerais vous enfermer, un débat vieux comme le monde, bein évidemment, mais à vous seule… CT, sans savoir si nous pourrons obtenir une réponse satisfaisante /// Alors que vous en savez un bras plus que moi sur le décoidage de la Prisonnière de Proust/// Je vous cncède que vous pourrez toujours m’objecter, chère internaute, par votre silence ou autre, que la question aurait été mal posée dans son réductionnisme, et de manière plutôt illégitime, vu le statut de qui vous interpelle, un mâle antiféministe, nécessairement incestueux et violeur, quelque part, pris comme tout le monde en vieillissant par un vulgaire démon de midi.
____
Bàv, nonobstant…, et quoiqu’il en soye !… BN.

Janssen J-J dit: à

Pour moi, c’est le fait de ne pas posséder de téléphone portable. Quand je dis aux gens que je n’en ai pas, ils me regardent avec perplexité, voire comme si j’étais un débile profond !

Dans mes bras jzmn, je suis le seul erdélien ici à revendiquer et éprouver la même chose que vous. Vous n’êtes pas seul au monde isolé parmi les 5 milliards de possesseurs sur cette planète.

(***j’espère que votre compagnon équipé vous sauve la mise parfois, comme le fait la mienne avec le sien, de portable, en cas de danger !)? Bàv, mon brave et cher…

rose dit: à

Le P-38 Lightning dans lequel il est mort est une merveille technologique de l’époque. Un avion extraordinaire à tous point de vue. Je l’ai piloté sur simulateur. En raccourci[…]

Je vous signale que, dès l’âge de vingt ans et avec un mécanicien, il a navigué à vue dans des conditions météorologiques épouvantables.
C’est lui et Mermoz et leurs amis qui ont ouvert les trajets de l’Aéropostale de Toulouse à Dakar. Puis de Saint Louis du Sénégal au Brésil, à Natale. Puis de Buenos Aires à Comodoro Rivaderia aux portes de Terra del fuego. De l’autre côté du canal de Magellan. En Patagonie.
Ils en ont réparé des avions lui et ses camarades sur le terrain.
Ils s’en sont sauvés de situations mortelles.
Et si vous saviez avec quelle honnêteté et quel arrachement du coeur Antoine lui même a confié qu’il ne savait pas piloter ces engins modernes et compliqués avec des cadrans par vingtaine.
D’ailleurs, je crois qu’ils ont bien hésité avant de l’embaucher dans les missions dernières durant lesquelles il a finalement perdu la vie.

Saint Ex. on ne le critique pas.

rose dit: à

dissonante
Et assonnante

rose dit: à

dissonnante

Jean Langoncet dit: à

Le feuilleton. Du Thibaudat chez Allia annoncé pour le 20 octobre

rose dit: à

Jazzi dit: à
Angot faisant pleurer Rousseau, un grand moment de comique télévisuel !
https://www.youtube.com/watch?v=ne6DS_h9nwI

Passionnant et rien de drôle.
L’attitude de Denis Baupin a été celle de milliers d’hommes, c’était la norme.
SR pleure mais celle qui est dure c’est Christine Angot.

Merci d’avoir re-relié Sandrine Rousseau à Baupin.
Sardine Ruisseau des trucs de potaches, Charlie Hebdo, les guignols de l’info.

En tout cas, je donne tort à 100 %à Christine Angot d’arrêter de lire un bouquin à la 56 ème page. Les caps difficiles sont faits pour être passés quoiqu’il en coûte.

J’aime beaucoup le discours de Sandrine Rousseau : beaucoup.

Et je suis étonnée du temps qu’il a fallu à Oscar, que j’aime beaucoup aussi, ce Cher connard, minou, biquet, mon bébé, pour réaliser et prendre conscience de l’agression du harcèlement qu’il commet sur Zoé.

Et d’ailleurs, l’aurait-il réalisé, Oscar, et compris l’ampleur de sa responsabilité s’il n’avait pas eu la chance de rencontrer Fanny ?

C’est bien pour cela que je trouve inacceptable que violé/e, à son tour on soit violeur/se.

C’est le pire des cas de situations : la reproduction.

Or, ce que dit Rousseau (Angot confirme le premier point) c’est que
– tout le monde s’en fout.
Oui.
Tout le monde s’en fout.
– Rien ne change.
Oui. Rien ne change.

J’aime beaucoup Sandrine Rousseau. Moins Christine Angot à cause de sa dureté.

Vraiment hyper+ intéressant de revoir cet entretien cinq ans après.

rose dit: à

Liz Réussi va être encore une caricature de femme comme seuls les anglais savent favoriser ces élections, nous infligeant leurs cas pathologiques, leurs femmes de tête, et d’airain.
Main de fer dans un gant de velours ? Réminiscence de lointains cauchemars ? Toujours du mal avec la démocratie ?
Ken Loach, help.

rose dit: à

Liz Truss

rose dit: à

Jazzi dit: à
Question du jour :

Quel est le défaut, la singularité qui vous fait paraître étrange aux yeux des autres ?

Je n’ai pas de télé.
Depuis au moins 25 ans.

Ai ralenti le théâtre suite à quelques copieux navets. Pas au niveau des auteurs, mais des mises en scène.
Je lis, vais au ciné.
Cela est devenu commun mais il y a vingt cinq ans, j’étais jugée bizarre.

Un jour, si cela vient, je vous raconterai comment cela s’est fait.

rose dit: à

Oui, je pense bien que 2 est romain Gary.
4 non pas Dylan.

Cet entrefilet du Parisien n’y est plus. En exergue était noté « la rédaction ne s’engage pas sur cet article ».
Est-ce le motif pour lequel il a disparu ?

rose dit: à

si….

raconterais

rose dit: à

D. dit: à
Jazzi dit: à
Moi j’enlèverais le 1, le 3 et le 5 de la liste, rose.

Ben heu. C’est pas pour m’opposer systématiquement à Rose, je l’aime bien, Rose, mais bon. J’enlève 1, 3 et 5 sans difficulté. Surtout 1.

D. dit: à
Faut revenir un peu sur Terre, Rose. Le Petit Prince est une oeuvre connue mais mineure. Je n’ai pas dit faible. Forte par sa poésie. Mais mineure.

Je le savais et j’en ai confirmation : vous êtes affreux tous les deux et copains comme cochons/larrons en foire.

Pas grave.
Renseignez-vous sur ce poète inouï qu’est Antoine de Saint Exupéry (je comprends et j’admets que lorsqu’ on vient de la roture et/ou des bas quartiers cannois, on jalouse un aristocrate de bonne famille) et sur le tirage tous continents confondus de Le Petit Prince => postérité + lecteurs.
Voilà.

Hugo est incontournable.
Gary un grand de chez les grands.

Mais je n’ai rien lu de Lemaître : c’est une lacune.

D. dit: à

Saint Ex. on ne le critique pas.

Si.

D. dit: à

Le petit prince a un costume vert-dégueulasse. Et toc.

rose dit: à

plutôt qu’émancipatrice pour la cause qu’elle devrait défendre ?

Elle semble s’en taper du collectif.
Elle sauve ses lardons personnels.

Le seul jour où elle sera guérie (???????)(mais compte-t-elle l’être ? Et sa veine littéraire ?) serait lorsqu’elle quitterait son hystérie prégnante et serait encline à la douceur.

Cela n’a pas l’air d’être demain la veille.

Qui sait ?

rose dit: à

Et une baguette magique pour toucher les étoiles.
Une rose.
Un renard.
Un désert.

D. dit: à

Il est con-con et j’aime pas sa tignasse
Gnagnagna.

D. dit: à

Son mouton il est con, comme tous les moutons et il pue. Le renard se barre la queue basse. L’astéroïde de mes deux est grotesque. Et tout à l’avenant

rose dit: à

soutien phare du parti démocrate aux États-Unis, ajoutant que « beaucoup » d’Américains « n’ont pas accès aux soins de qualité que je reçois et ce n’est pas juste.

Il y a deux problèmes gravissimes aux États-Unis (tout le monde s’en fout et rien ne change => merci Jane Fonda d’user de votre statut de star pour informer) :
Le système de sécurité sociale, inexistant ou hors de prix.
Le port d’armes

Et en trois l’ingérence militaire ailleurs que sur leur territoire.(pourtant Omaha beach, nous étions bien contents, sauf les caennais).

rose dit: à

Et son éléphant ?

rose dit: à

On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux.

rose dit: à

Sylvie Germain, au sens propre est un écrivain, qui par définition n’est pas quelqu’un qui te balance des tombereaux de merde sous les yeux. Sa merde personnelle pour faire oeuvre.
Laurent Gaudé aussi.

Maintenant, à chacun sa vie : sur un grand bateau blanc monocoque de 18 mètres, ou sur un long paquebot de 140 mètres marronnasse qui coule par le fond en piquant de l’avant.

Retour au bercail, suis dans mon grangeon. Plus que deux mois pour me préparer à l’hiver.

Bonne journée.

rose dit: à

Je ne vais pas à l’aube me lancer dans une définition de ce qui fait l’écrivain et à celui-là pof, la porte est fermée.
Et c’est pour cela que je ne m’intéresse guère à E. Carrère ou S. Tesson.
Parce que ce qui me motive dans la littérature, m’emporte et me fait rêver, c’est l’universalité du propos et notre rattachement à la condition humaine.

Le petit moi je je je on s’en tape.
Et, entre parenthèses, le paragraphe de Grombowitzc sur « moi, je suis le meilleur écrivain du XXème siècle » qu’il écrit à son éditeur, a une tendance à me faire fuir au grand galop. J’espère surmonter cet obstacle.

Marie Sasseur dit: à

« Tout à fait autre chose !  »

 » Il avait grandi en observant la neige tomber et fondre sur les pierres d’un torrent de montagne. Sur une rive était arrimée la petite maison familiale, sur l’autre une forêt de grands pins dans la glace. Pendant longtemps il avait cru aimer la matière- la roche, l’eau, les feuillages et le bois. Quand il avait compris qu’il aimait les formes que prenait cette matière, il était devenu marchand d’art. »
 » une heure de ferveur  »

http://www.partfaliaz.com/wp-content/uploads/2014/05/conradjgodly4.jpg

closer dit: à

100% d’accord avec Rose sur Saint Exupéry…pas tant pour Le Petit Prince que je ne suis même pas sûr d’avoir vraiment lu (un de ces livres qui souffrent d’être trop universel et trop connu) que pour ses « livres de pilote », Vol de Nuit, Terre des Hommes.

« Terre des Hommes » est un des plus beaux livres que l’on puisse lire, magnifique sur la forme et sur le fond, incontournable…

renato dit: à

« On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »

C’est une survivance d’anciennes croyances égyptiennes et des doctrines exotérique — bon, Aristote le croyait le siège de la mémoire… mais on connait les philosophes anciens : ils veulent donner réponse à tout envers et contre le bon sens, le sens commun et Héraclite… —.

Curieux le fait que le cœur, comme on le dessine — ❤️ —, vient d’une stylisation des fesses.

En parlant de cœur, je me souviens d’un passage de Klossowski (Roberta ce soir, La Révocation de l’Édit de Nantes, Le Souffleur ?) — je ne me souviens pas du pourquoi, il faut que j’y jette un coup d’œil.

renato dit: à

exotériqueS

rose dit: à

Évidemment Cyril Hanouna tient une émission de divertissement.
Que croit-il ?
Vulgaire, machiste et outrancière.

Nous vivons dans une bauge.
C’est le propos de Virginie Despentes et non pas l’ère Metoo dont elle se fout, et la cessation de la défonce (rendue inéluctable par le vieillissement ?).
Hanouna est de ceux qui agitent le bâton merdeux. Son propos, loin d’être intellectuel est purement financier. J’ai vu, anciennement, à deux ou trois reprises, comment était traité Mathieu Delormeau, j’ai éprouvé de la peine et eu honte.

rose dit: à

Ouaip enfin, vous posez un coeur frais sur la table. Vous regardez sa conformité, ses deux ventricules et vous trouvez la forme.

rose dit: à

Le coeur est un moteur
Un train.
Les fesses sont l’arrière-train.
La seule difficulté est le train-train

Janssen J-J dit: à

-< une confusion dans les messages de ce matin : "astringeant" au lien d'"astreignant". Piquant, un brin !… (dans le message d'anniversaire du think tank des 5 ans de l'Hétairie)

-< la correspondance de Kafka dans le 4e tome de la Play-Yade, la classe ! Franck Kafnon en aurait été estomaké (Rama).
– « au fait » (@ PC.com), que deviennent eddy belle gueule et le chinois Beaux seins/Mo-Yan ?
-> Aujourd’hui, il entame le dernier Lobo-Antounes traduit par D. Nedellec chez Bourgois, sans présager de quand il l’achevera, avec toute cette « rentrée » sur la roue des chapeaux dans la tête.
-> Il pleut dru, c’est toujours ça de gagné sur la sécheresse et la méchanceté de l’été. Hein ! on avait soif d’eau, la terre et moij.
-< Cette nuit, un rêve d'Elizabeth et de Marc, directement articulé au témoignage de Nadia Mondeguer à l'Heure Bleue de Laura Delair. Quelque chose d'une renaissance merveilleuse après leur séparation si cruelle. Elle lui pardonnait son écart, puis allait se tuer en voiture, pour les oublier, lui et sa nouvelle jolie brune, totalement amoureux l'un de l'autres. Elle survécut handicapée dans le terrible accident de voiture en montagne dont nous crûmes qu'elle voulût en finir. Pas du tout : elle allait s'en sortir, handicapée, mais convaincue de reprendre une nouvelle vie. Vieillissante, certes, mais très active pour les autres, et surtout débarrassée du sexe.

Bàv, 7.9.22_9.32

renato dit: à

«… un coeur frais sur la table »

Quelle est l’origine du symbole du cœur ?
Sa genèse a longtemps été débattue, notamment parce que sa forme, proche de celle de la pomme, présente une ressemblance assez vague avec l’organe anatomique. Il est toutefois difficile de retracer le moment où l’icône a été associée à l’amour et aux sentiments en général.
Parmi les anciens Grecs, l’utilisation de symboles similaires était courante, il suffit de regarder certaines tasses attiques, où comme l’a souligné l’historien de l’art Peter Stewart, il s’agissait de versions abstraites d’une feuille de lierre, être relié au dieu du vin Dionysos. Les tasses sur lesquelles elles étaient peintes servaient en effet à boire lors de symposiums. Excluant tout lien entre l’icône grecque et la fertilité, Stewart avance l’hypothèse que le cœur vient de ce profil « esthétiquement agréable, facile à dessiner, qui évoque des choses réelles, en partie organiques et en partie géométriques ».
La tradition du symbole pourrait être attribuée à l’iconographie religieuse, mais la convention de dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, remonte seulement aux XVe siècles.

Plus probable est le lien avec les couleurs de cartes à jouer, attesté pour la première fois dans la France du XVe siècle. On peut attribuer sa standardisation à un général de la guerre de Cent Ans, Étienne de Vignolles, qui aurait introduit les quatre couleurs dans les cartes à jouer. Chaque symbole avait donc des connotations différentes, liées aux classes sociales françaises ; les piques faisant référence aux membres de l’aristocratie militaire ; les fleurs rappelaient les trèfles, attachés aux paysans ; les cœurs, en revanche, étaient associés au clergé et à ses idéaux de pureté (illusione dolce chimera sei tu), ils ont donc immédiatement eu une position prééminente dans la hiérarchie. Même dans ce cas, il est pourtant impossible d’établir un lien avec la signification sentimentale de l’icône, surtout dans le domaine du jeu où les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent. L’explication la plus plausible est peut-être celle du stimulus cérébral théorisé en 2011 par Milton Glaser, créateur du célèbre logo I❤️NY, qui expliquait sa popularité par le fait que pour le comprendre, le cerveau traduit trois éléments, parmi lesquels le cœur représente une expérience.
Bon, je pourrais continuer, mais à quoi bon dans ce forum !

Janssen J-J dit: à

@ « quand nous serons à nouveau occupés par la jalousie… Car je n’oublierai jamais à quel point Proust m’a aidée à surmonter des chagrins d’amour, bien plus que n’importe quel guignol autoproclamé expert en développement personnel »

Ceci n’est pas de CT… Mais de qui, alors ?

« Bon, je pourrais continuer, mais à quoi bon dans ce forum ! » –
Oui…, à quoi bon se donner tant de peine, au milieu de tous ces guignols incultes ? Pourquoi divulgâcher mon journal du jour ?

Bàv @ JC, alii et jmb.

Janssen J-J dit: à

VOYONS VOIR SI CA MARCHE :
U+2763 ❣ gros point d’exclamation fantaisie en forme de cœur (HTML : ❣)
U+2766 ❦ cœur floral (HTML : ❦ voir également feuille aldine)
U+2767 ❧ cœur floral couché (HTML : ❧ voir également feuille aldine)
U+2619 ☙ cœur floral couché à droite (HTML : ☙ voir également feuille aldine)
U+1F491 💑
U+1F492 💒
U+1F493 💓
U+1F494 💔
U+1F495 💕
U+1F496 💖
U+1F497 💗
U+1F498 💘

Hormis savoir copier-coller ça, MS, impossib’ à reproduire ! On sait pas trop comment s’y prend’j… on est un brin neu-neu limité, faut dire’j. Personne nous a appris ce nouveau langa’j. Survivra-t-onj à cette défaillance de not’communication post moderne ? On sait pasj.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Je trouve que c’est bien ce que propose René, dessiner un cœur avec le clavier .

Si vous n’y arrivez pas, faites l’expérience du trois :

« Lorsqu’il est impossible (ou simplement difficile) d’utiliser le symbole « ♥ » (directement avec un clavier ou sur un téléphone portable), on peut présenter le cœur avec un signe « strictement inférieur à » suivi d’un trois, ce qui donne « <3 »."

Marie Sasseur dit: à

A Milan, ils ont toujours les bons tuyaux. On va l’appeler René les bon tuyaux

rose dit: à

NY étant la grosse Pomme. Ça se tient

I ♥️ 🍎.

rose dit: à

Aorte, cohorte, veine cave etc.

rose dit: à

<3

Jamais compris que c'était un coeur.
Me demandais ce que faisait ce mec à grosse moustache.

Allez, zou.

Janssen J-J dit: à

@ le coeur dans Klossowski… ?
Le Bain de Diane…, plutôt, je pense. Sinon, la Révocation de l’Eddy de Nantes… Sûrement pas dans Roberta ce soir.
Bàv,

rose dit: à

Les petites et les grosses veines, et puis le pas de veine.

Marie Sasseur dit: à

« le ❤ ne cède pas » ,même apres 45 jours de jeûne, tu le savais pas ?
Prends René les bons tuyaux, lui il jeûne, pendant 16 heures ! et il a toujours le symbole de la connerie très très vaillant.

rose dit: à

Pense que, outre, le fauteuil roulant, aurait pu perdre ses cheveux, l’usage de la parole et de l’odorat, prendre trente kilos. Ré-essayer avec le gaz.

rose dit: à

Le petit dé-jeuner.

Phil dit: à

McDonald’s est aussi une paire de fesse, à l’époque subliminale, aujourd’hui « explicit » pour la génération junkfood qui donne dans le Cher connard.

Janssen J-J dit: à

Vous savez bien que renato n’aime pas qu’on l’appelle rené. Alors, pourquoi le m’harceler ainsi avec ses bons tuyaux ? Faut-il e^tre un brin garce, quand même !

Marie Sasseur dit: à

Marceller, tu veux dire. Action de jeûner.

Janssen J-J dit: à

Cette génération est ce qu’elle est, dirfil. Merci à certaines romancières de nous la décrire de l’intérieur. Pourquoi la câbler ? L’une d’entre elle fait la job de son temps… Pas du vôtre, je pense. On la verra ce soir, et on observera de près son visage. Je penserai à vous, à ce moment-là… Imaginant qu’il ne serait pas forcément plus beau ou plus intelligent (où en est-on de Morand/Chardonne ?)
Bàv,

Janssen J-J dit: à

Je vous ai déjà demandé de ne pas me tutoyer. Car je m’en sensj sali. Merci de votre compréhension, MS.

renato dit: à

Selon une légende urbaine on peut ne pas lire les posts de quelqu’un que l’on n’aime pas, il suffit de faire défiler avec le doigt et d’aller plus loin sans casser les boules à son prochain : pas nécessaire, car l’intervenait malaimé s’en charge.

Marie Sasseur dit: à

« Casser les boules ». Je te dis qu’à Milan, ils sont un peu vantards.

Janssen J-J dit: à

Ré-essayer avec le gaz.

Mais y’en a pu, Gazprom a tout coupé…. Poutine les a bien eus… On peut même pu se suicider tranquilles, comme Sylvia P., jadis.
Remember, k-rôz-maries !
jacques, tiens, le célèbre escroc cancérologue. Qui s’en souvient ? DHH, peut-être ?
Bàv

J J-J dit: à

Une légende urbaine à Milan, où quatre milans vous contemplent du haut de leur pyramide.
Ne pas lire, juste faire glisser le doigt.
Mal aimé, mal armé…, tout ça, c un brin synagogue, qu’aurait dit l’amie gardienne de l’immeuble d’etalli. En convalescence à l’hosto, d’aprèss mes potes cybergendarmes surveillant de près les mouvements de l’RDL…

Jazzi dit: à

Beaucoup de films dignes d’être vus cette semaine dans nos salles !
Mais par quoi commencer ?
J’hésite entre le film polémique sur les rodéos urbains et le film historique sur le président Deschanel, celui qui est tombé du train.
Réponse, dans mon futur compte-rendu…

renato dit: à

Une légende urbaine planétaire, JJJ !

Clopine dit: à

Jjj, je crois que ce qui m’irrite chez Angot c’est la prétention à écrire son histoire en la dissociant de la réalité collective, tout en jouant sur la véracité des faits. Je veux dire que si elle avait écrit des romans en inventant ce personnage victime d’inceste, cela aurait été certes un travail littéraire, mais cela ne lui aurait certes pas apporté la notoriété dont elle jouit . C’est la véracité de l’expérience vécue qui a attiré l’attention (souvent malsaine dans ce type d’écriture). Ceci ne serait rien, serait tout à fait acceptable déontologiquement, si elle doublait son travail en l’inscrivant pleinement dans la réalité. Si elle admettait que ce qu’elle a vécu s’inscrit dans une pratique sociale hélas fort répandue,si elle consentait à reconnaître partager son sort avec tant d’autres. Or,elle veut tant prouver qu’en tant qu’ecrivaine elle est au dessus du sort commun qu’elle refuse toute explication collective replaçant l’inceste dans un rapport général de domination. Ce faisant, elle bafoue et les autres victimes et les féministes. Arrogance, orgueil, prétention et carriérisme.

renato dit: à

«… Gazprom a tout coupé…. »

On pourra voir si la fidélité au principes « humanistes* » va tenir le coup…

*Ce n’est pas une blague… même si le mot est répété comme un riff… ou refrain si vous préférez !

Jazzi dit: à

Non, Clopine.
Angot pense que l’on ne peut pas écrire au nom des autres, cela lui parait obscène.
Pour elle, on ne peut écrire qu’à partir de soi.
Elle reprochait à Sandrine Rousseau de faire de son cas une généralité.
Littérairement parlant, je suis assez d’accord avec elle : juste une question d’authenticité…

Janssen J-J dit: à

Je trouve qu’il y a trop de romancières mineures dans cette sélection, même si la parité est respectée (8 sur 17), mais la maison Gallimard est encore trop sur-représentée. Elles vont sans doute être éliminées au fur et à mesure, avant le dernier round où ne resteront plus en lice que deux romanciers. N’est-ce pas, MC-Jules Renard ?
Bàv,
____ (petit rappel des faits à MS) :

Muriel BARBERY, Une heure de ferveur, Actes Sud
Carole FIVES, Quelque chose à te dire, Gallimard
Pascale ROBERT-DIARD, La petite menteuse, L’Iconoclaste
Brigitte GIRAUD, Vivre vite, Flammarion
Sarah JOLLIEN-FARDEL, Sa préférée, Sabine Wespieser
Cloé KORMAN, Les Presque Sœurs, Seuil
Monica SABOLO, La vie clandestine, Gallimard
Anne SERRE, Notre si chère vieille dame auteur, Mercure de France

Grégoire BOUILLIER, Le cœur ne cède pas, Flammarion
Nathan DEVERS, Les liens artificiels, Albin Michel
Giuliano da EMPOLI, Le Mage du Kremlin, Gallimard
Sabyl GHOUSSOUB, Beyrouth-sur-Seine, Stock
Makenzy ORCEL, Une somme humaine, Rivages
Yves RAVEY, Taormine, Éditions de Minuit
Emmanuel RUBEN, Les Méditerranéennes, Stock
__________

Janssen J-J dit: à

Mais vous ne faites jamais l’hypothèse qu’elle aurait su berner le monde en inventant une histoire d’inceste qui lui serait arrivée, et dont elle défendrait bec et ongles l’authenticité littéraire au point de diviser les féministes entre elles.

@ jzmn, allez donc voir d’abord virginie effira qui essaierait de se rafraichir la mémoire post traumatique. Merci de prioriser cette demande des herdéliens, à nous autres qui soutenons (supportons) toujours vos entreprises lézZardées ayant trait à Paris ? (N’est-il pas urgent de la Revoir ?)

Marie Sasseur dit: à

7 à 8
Si les jurés Goncourt ont décidé d’appliquer la parité au détriment, -ou non-, de la valeur littéraire réelle des ouvrages proposés, c’est un débat qui m’intéresse pas.

Petit rappel, au 07/09
« Taormine « , lu et adoré
 » la vie clandestine  » lu et bien aimé
 » les tourmentés  » lu et adoré
 » une heure de ferveur « , on air…
A suivre et dans l’ordre
 » la petite menteuse  »
« sa préférée »
 » V13″
 » grains noirs »

MC dit: à

Etienne de Vignolles plus connu sous le nom de La Hire, compagnon de Jeanne d’ Arc, mais dont la réputation faisait frémir ,, ne me semblait pas porté sur les bondieuseries . On a sa prière: « Grand Dieu , je te prie de me donner ce que tu me demanderais, si j’étais Dieu, et que tu fusses Là Hire »…Bien à vous. MC

Janssen J-J dit: à

@ on peut ne pas lire les posts de quelqu’un que l’on n’aime pas

Mais vous savez bien que vous faites exactement le contraire, comme tout le monde… Voy’hons donc ! Moij préfère de loin les légendes rurales, elles ont plus d’authenticité planétaire. Bàv,

renato dit: à

Puisque j’ai d’autres choses sur la table, JJJ, et qu’il ne me reste que peu de temps, je ne lis plus certains intervenants-intervenantes.

Jazzi dit: à

JJJ, pour Jules renard ce n’était MC mais Pablo75 !

« Revoir Paris » sera chroniqué en son temps.
Pas moins de deux films à l’affiche avec l’inévitable Virginie Efira !

Janssen J-J dit: à

C’est Bernard qui va bien Hire de cette découverte savante, Marc ! Je vas la lui transmett’, car il ne lit pas cette chaine. Il appréciera.
Vous avez toujours de bonnes lectures, M. Court, et un sens caché de l’humour caustique. Je vous décode assez bien, là, et constatj votre aptitude à montrer parfois le meilleur de vous-même quand vous ne répliquez pas frontalement à vos tendres et chères connasses. Bàv et BJ,

Marie Sasseur dit: à

Et il est bien évident, si c’était pas clair, et au risque de me répéter que je ne lirai pas ce roman pour connards.

Jazzi dit: à

Jeanne (et La Hire) à Orléans

Jeanne ayant convaincu Charles VII et passé avec succès tous les examens demandés par celui-ci, notamment son interrogatoire par une commission de théologiens réunie à Poitiers et qui reconnut le bien fondé de sa mission, le dauphin lui fournit une petite troupe d’hommes d’armes et l’équipa de pied en cap. Dotée d’une armure blanche faite à sa mesure, d’un beau destrier noir, d’une épée et de son célèbre étendard, Jeanne fit son entrée à Orléans le 29 avril 1429. En attendant des renforts de Blois, elle étudia la place et observa les bastilles des assiégeants anglais qui encerclaient la ville. Remontant le moral des troupes et se mêlant à la population locale, Jeanne allait enfin pouvoir entrer dans la bataille, ainsi que nous le raconte ici, d’un ton passablement exalté, le romancier Joseph Delteil (1894-1978) :

« Le 4 mai, Jeanne attaqua la bastille Saint-Loup. C’était sa première bataille. Dès le début, elle vit tomber près d’elle un de ses compagnons, la poitrine démolie par un boulet. La vue du sang affola Jeanne. Le sang, cette fraîche chose rouge, éveilla en elle toutes les pitiés de la femme, tous les bouleversement de la chair. Elle descendit de cheval, se pencha sur le soldat. Ses yeux se remplirent de larmes. « Ha ! Ha ! Criait-elle, jamais je ne vis sang de Français sans que mes cheveux se dressassent ! »
Avant la nuit, la bastille Saint-Loup était prise, ses défenseurs massacrés, ses décombres en flammes.
Le 6 mai, on emporta d’assaut les Augustins. Le soir, debout sur les murailles de la bastille, Jeanne se prit à contempler longuement les Tournelles, le seul ouvrage anglais restant au sud de la Loire. Elle rêvait immobile. Mais tout à coup s’animant, elle s’écria :
– Par mon bâton, demain, demain je prendrai cette place !
Le lendemain matin, elle communia. Puis, elle déjeuna royalement. (…)
Elle partit, traversa la Loire en compagnie de La Hire. Les troupes avaient défilé toute la nuit. Elles étaient déjà à pied d’oeuvre devant les Tournelles. (…)
Jeanne de sa main dressait la première échelle contre le rempart… Soudain, un mol cri sanglant… elle tombe… Une flèche tremble dans son sein nu, ce sein qui épouvante l’Angleterre. On l’emporta hors du champ de bataille. Le sang coulait sur sa cuirasse. Elle en sentait sur sa peau le contact tiède, fade et fort… comme une chaude fleur rouge. Elle pleurait.
On l’avait étendue sur l’herbe. Des médicastres s’employaient à panser la blessure. (…) La jeune fille, cependant, ne perdait pas de vue les Tournelles. Elle voit les Français, épuisés par dix heures de combat, consternés par la blessure de la Pucelle, hésiter, virevolter, reculer… Jeanne se dresse. Elle bouscule la chirurgie, vole à ses soldats : (…)
– Entrez, enfants, tout est vôtre !
En un clin d’oeil, mille échelles se dressent contre le rempart. De toutes parts, des hommes escaladent la bastille, à la queue leu leu. Les murs comme par enchantement se fleurissent de soldats grimpeurs. (…)
Devant ce spectacle, le peuple d’Orléans, qui de l’autre rive suivait des yeux le combat, n’y tint plus. La foule s’élança sur le pont dans un enthousiasme terrible. Hommes, femmes, enfants, sanglotants de joie, bondissants d’allégresse, déferlaient devant les Tournelles. Une mer de peuple accourait à la rescousse. Tout Orléans comme un seul homme venait chasser les Anglais. (…)
En un tournemain (en trois jours, quoi) Orléans était délivré. »
(« Jeanne d’Arc », Oeuvres complètes, Éditions Bernard Grasset, 1961)

Janssen J-J dit: à

Jules Renard se moquait du prix Goncourt, d’après le fragment rapporté par 75. Mon clin d’oeil « misogyne » s’adressait à MC… dans une contraction volontaire. Ne venez pas vous immiscer, jzmn, vous le faites souvent maltà propos… Allez donc plutôt au cinéma du quartier voir si j’y suisj. il est déjà 11h45??
Quant à Marie elle épluche tous les goucourab’ en les feuilletant dans les bonnes librairies et en prenant des notes sur l’internet, pour pouvoir en remontrer à Passoul. Quelle meuf, hein !

Marie Sasseur dit: à

« C’est un architecte paysagiste amoureux de l’Orient, Alexandre Marcel, qui crée entre 1899 et 1913 ce parc de 30 hectares dans le Maine-et-Loire. Influencé par le japonisme, il fait planter des centaines d’espèces végétales asiatiques. Et surtout il reprend l’organisation spatiale des parcs de promenade de l’époque d’Edo (début XVIIe-fin XIXe), qui ménagent des surprises aux visiteurs tout en favorisant la méditation et le contemplation.

Ainsi, Maulévrier propose un voyage au fil des âges de la vie. Un groupe de rochers représente la montagne d’où jaillit une source : c’est la naissance. L’enfance, elle, est matérialisée par un ruisseau, dont l’écoulement rappelle le mouvement et l’activité. La vie adulte est incarnée par un cours d’eau courante légèrement sinueux, à la manière des méandres de la vie. Quant à la vieillesse, elle est évoquée par un étang, image de sagesse. »

https://www.caminteresse.fr/culture/les-secrets-du-jardin-japonais-11186188/

Janssen J-J dit: à

@ d’autres choses sur la table
___
un jardin, un ordi avec des plans d’architecture, un chien caressé, un bouquet…
Et en plus, elle a l’air fort bien conservée, votre épouse, en contre plongée. Mais où est caché son apéro ? Bien à elle,

Janssen J-J dit: à

je ne lirai pas ce roman pour connards.

Normal, il n’est pas dans la liste de Passoul. Et puis quoi, encore ?

Janssen J-J dit: à

moij, Jane, on l’appelait beau buste… quand d’autes nous expliquaient qu’elle souffrait d’une malformation mammaire.
Fellini nous trouva une meilleure actrice pour nous plonger la tête dans ses mamelles, à nous autres, les puceaux boutonneux… Mais dans quel film était-ce, déjà, jzmn ?

renato dit: à

Fellini c’est en Amarcord… traduction : je m’en souviens.

Jazzi dit: à

L’inceste, une invention de Christine Angot !
On voit que vous ne l’avez jamais lue, JJJ.
C’est l’acte fondateur et obsessionnel de sa littérature, que l’on retrouve dans tous ses romans auto fictifs.
D’où le paradoxe de cet acte contraignant : le viol subit des années durant par son père est aussi celui qui lui a donné sa liberté, son identité de femme écrivain…
Au point que l’on peut se demander ce qu’elle serait devenue sans cela ?

jean-jacques J. dit: à

ah oui, merci RM, apparemment vous m’aimez bien, alors que la réciproque n’est pas toujours de mise…
M’enfin brefl… Amarcord, oui, cessa,… pour ceux qui gardent leur mémoire italienne intacte… Quelle chance, ils zont !

vous dites : « il ne me reste que peu de temps » … et j’avoue craindre le pire pour vous… Mais à 75 ans, il reste quand même pas mal de temps pour se consacrer à Bétove et la RDL, et achever la publication du journal d’un esthète épridar et de beautés.
Non ? – Bàv,

Janssen J-J dit: à

Mais vous croyez à toutes les intoxications romanesques, mon pauvre jazmami !… Pourquoi vous idendifiez-vous à ce point sans aucun recul à cette conne (?) qui n’arrivera jamais à la cheville d’annie ernaux ou de virginie despentes ? Hein ?
– (mauvaise foie) –

Janssen J-J dit: à

@ Il ne me reste que peu de temps…

A vivre, voulez-vous dire, RM ?
Mais non, mais non, ne dites pas cela, voyhons ! (merci pour Amarcord, quelle mémoire vous avez gardée, bravo !)

J J-J dit: à

et à Marseille, tu me le fends…

renato dit: à

Déjà seulement visiter des expositions, lire, aller à des concerts prend du temps, JJJ, puis il y a la vie : les amis, les amies, un brin de gym… donc il ne me reste que peu de temps.

Jazzi dit: à

« Tu me fends le coeur ! »
A Issy-les-Moulineaux on peut visiter le Musée Français de la Carte à jouer.
Extrait de mes « Promenades dans le Grand Paris » :

« Traversons ensuite la place du 11-Novembre et prenons, en face, la rue Auguste-Gervais. Bientôt, sur notre gauche, nous découvrons la coque anthracite d’un bâtiment futuriste alliant le métal, le verre et le béton. C’est le Musée Français de la Carte à Jouer, inauguré en 1997. Là, de manière ludique et didactique, il nous est proposé de découvrir l’une des plus belles collections de cartes à jouer de tous les temps (les plus anciennes remontent au 15e siècle), de divers pays et de différentes formes (les chinois les préfèrent rondes !). Le bâtiment moderne sur six niveaux épouse la forte déclivité de la rue. Il est relié, par une passerelle en verre, au pavillon plus ancien, situé à l’angle de la rue Marcellin-Berthelot, en contrebas. Cet édifice curviligne, qui était doublé d’un pavillon à l’identique de l’autre côté de la rue, formait l’entrée en demi-lune par laquelle on accédait à la splendide maison de plaisance que s’était fait bâtir en 1681 le Président Denis Talon, Conseiller du Roi et Premier Avocat Général au Parlement. La propriété fut rachetée par le prince de Conti en 1699. C’est lui qui y avait fait ajouter les deux pavillons d’entrée. La rue Marcellin-Berthelot a été ouverte à l’emplacement de l’allée centrale qui conduisait au château. Un modèle de l’architecture classique, dû à Pierre Bullet, qui était prolongé par un vaste parc, dont les jardins en terrasses, en partie dessinés par André Le Nôtre, offraient d’incomparables points de vue sur la Seine et les collines environnantes. »
https://www.decitre.fr/livres/promenades-dans-le-grand-paris-9782840965671.html

Jazzi dit: à

« Jane Mansfield fait l’objet de pas moins de deux de mes « Je me souviens ».
Chose rare.
Saurez-vous les retrouver ?
https://www.lelezarddeparis.fr/je-me-souviens »

Celui qui me donnera les deux bons numéros aura droit à un cadeau !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*