de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques livres dont on parle

De quelques livres dont on parle

Il faudrait être bouché à l’émeri, comme disait Anatole France, pour ne pas avoir entendu parler en bien de Cher connard (344 pages, 22 euros, Grasset). La chose fait un tabac en librairie, la plupart des médias l’ont chroniquée, la critique se pâme d’admiration (à de rares exceptions près, Eric Naulleau et Lucile Commeaux notamment). Alors, que se passe-t-il ? Même si Virginie Despentes (Nancy, 1969) a souvent connu l’ivresse des hauts tirages, cette fois il en va autrement. Son éditeur a eu la bonne idée de publier son livre le 17 août quand il n’y a personne ou presque en face, la rentrée se fixant désormais et depuis des années au 23 août ; le titre et la couverture explosent visuellement dans la vitrine et sur les tables des libraires ; et, le dernier mais pas le moindre, le contenu surprend -en bien.

Cela se présente comme un roman épistolaire et tout le monde s’est aussitôt lancé sur la piste des Liaisons dangereuses 2.0#choderlos#virginie. Excellent argument marketing Un piège car le dispositif est illusoire. S’il s’agit bien de lettres échangées sur le ton de la confidence entre l’écrivain quadragénaire Oscar Jayack et la star de cinéma Rebecca Latté du même âge et avec intervention de la jeune et angoissée Zoé Katana, il est vain de dégommer le livre au motif que, grossière erreur que même un débutant sait éviter, tous les personnages parlent du même ton. Sauf qu’ils sont tous une seule et même personne, à savoir l’auteure, qui est partout dans l’échange qu’il s’agisse de drogue, de féminisme, la défonce, de #MeToo, des hommes, du vieillissement, de tabac, des lesbiennes, du viol, des addictions, des réseaux sociaux, de la prise de poids, du harcèlement sexuel, des réunions aux Narcotiques Anonymes, de l’alcool, des gays, de spleen nancéien et surtout d’amitié.

On est dans le flux et cela seul compte. Du pur Despentes partout ! A la différence de ce qu’elle écrivait avant, non pas Vernon Subutex qui n’est pas ma tasse de purple drank mais King-Kong Théorie (2006), son livre le plus important qui doit beaucoup au SCUM Manifesto de Valerie Solanas à qui elle exprime à nouveau sa gratitude, cette fois ce n’est ni trash, ni agressif, ni violent, ni même clivant. Et pourtant, tout le monde en prend pour son grade, nul n’échappe à sa volée de bois vert. Rassurant au risque de paraitre consensuel, ce qui n’est pas nécessairement un cadeau pour celle qui a longtemps trainé une image de militante radicale, mais il faut savoir ce qu’on veut. Si elle a pu être ces dernières années kidnappée par divers lobbies ou institutions, officiels ou marginaux, Cher connard est là pour rappeler qu’elle demeure fondamentalement un électron libre, incontrôlable, rétive à tout embrigadement militant, soucieuse de son absolue indépendance de jugement et d’une liberté absolue. Et comme son langage est cash tout en étant radicalement nuancé, qu’elle tord parfois le cou à la langue avec bonheur, le livre y gagne en nervosité, en vivacité et en humour. Certaines pages sont désopilantes sinon hilarantes. Si vous n’avez pas compris que j’ai pris un grand plaisir à lire Cher connard, c’est que, oui, parfaitement, vous êtes bouché à l’émeri !

Tout à fait autre chose ! Une heure de ferveur (256 pages, 20,80 euros, Actes sud) de Muriel Barbery (Casablanca, 1969). Haru Ueno, le personnage principal de ce sixième roman, est un galeriste d’une trentaine d’années épris de beauté et d’harmonie, qui s’est réalisé en quittant ses montagnes natales. En se retirant dans sa maison de Kyoto, il croit se mettre à l’abri des violences et des embarras du monde mais le monde vient l’y chercher en la personne d’une Française, liaison furtive lors d’un séjour à Paris. Ils ont eu une petite fille qu’il n’a pas le droit d’approcher alors qu’elle détient le secret de son âme… Ce roman japonais est une vraie réussite. Son écriture en est étincelante, cristalline ; c’est peu de dire qu’elle est poétique. Barbery a su éviter les pièges tant de l’appropriation culturelle que de l’imitation (d’autant que Rilke passe une tête).

Ce n’est pas le Japon pour les nuls mais le Japon d’une occidentale qui y a vécu des années, l’a aimé et compris. Les dialogues sont d’une légèreté aérienne. C’est hanté par la présence des morts et un questionnement lancinant sur le statut ambigu des étrangers dans ce pays. La toute dernière page est sublime. Un roman de bout en bout lumineux malgré ce que les aléas de la vie de son héros peuvent avoir parfois de sombre et de tragique. Seule une écriture inspirée, qui ne triche pas et jamais ne japonise tout en restant parfaitement dans le motif (espérons qu’on lui épargnera les clichés sur la prétendue « école de Kyoto » suite aux séjours à la villa Kujoyama), permet d’atteindre cette magie-là.

Avec Sarah Jollien-Fardel (Hérens, 1971), on quitte le Japon pour le Valais profond dans un village de montagne. La lecture de Sa préférée (20 euros, 208 pages, Sabine Wespieser) provoque la sidération. Une vraie gifle. Là encore la violence au sein d’une famille. Air connu, hélas. Mais le récit de la peur qui y règne sous la férule d’un père brutal, ordurier, alcoolique, incestueux, dont les coups quotidiens assénés à la mère et les viols répétés de leur fille ainée pousseront celle-ci au suicide, hantent la narratrice plusieurs années après sa fuite hors de son monde natal. L’instinct de mort l’habite ; elle est bourrelée de culpabilité de n’avoir pas su protéger les siens -ou plutôt les siennes. Le récit de son émancipation et de sa délivrance, notamment par l’amour, est porté par un style âpre, sans concession, aussi implacable que la réalité qu’elle décrit, tout juste atténué par la grâce retrouvée dans la nage sur le Léman. Aussi dense qu’intense, parfois suffoquant, Sa préférée est un premier roman très impressionnant.

Que faires des souvenirs ? Des mémoires, des confessions, un journal, un essai… Ou de l’art si l’on est romancière. Pour le meilleur ou pour le pire. Avec La vie clandestine (Gallimard), pour le meilleur, encore que… Monica Sabolo (Milan, 1971) avait écrit quelques bons livres (Summer, Crans-Montana) dont la part autobiographique était déjà bien présente. Là, c’est du lourd : quelles furent les motivations des militants d’Action directe, seule dérive terroriste française issue du gauchisme soixante-huitard dans les années 80 ? Des assassinats de personnalités du capitalisme industriel (Georges Besse) ou militaire (l’ingénieur général René Audran), des braquages etc. Elle va à leur rencontre et tente de comprendre pourquoi en faisant la part du romantisme révolutionnaire et du sectarisme idéologique- non sans une naïveté revendiquée dans la mesure où ce monde lui est étranger et son imaginaire inconnu. A ce stade, l’enquête est déjà intéressante et féconde. Mais là où Sabolo est écrivaine, c’est qu’elle noue cette recherche à celle de son père, dont la qualité de fonctionnaire au B.I.T. à Genève n’était peut-être qu’une couverture pour une barbouzerie africaine. Un personnage mystérieux, disparu, insaisissable. Et elle explore la part de silence et de secret, avec ce que cela recèle de violence, qui ronge les familles, surtout quand affleure portée de l’inceste.

Une réussite qui doit aussi à la fluidité du récit. Et pourtant, si la lecture captive, elle ne se fait pas sans mélange. Malgré sa naïveté revendiquée, on se demande si, par un effet d’empathie et par là même de complaisance, elle n’a pas été victime d’un syndrome de Stockholm réaménagé, à distance, par procuration. Car enfin ses antihéros, le groupuscule d’Action directe, sont tout de même une petite bande de crétins criminels. Rien à voir avec l’armature idéologique et la personnalité des Andréas Baader et Ulrike Meinhoff, ou de certains militants des Brigades rouges. Tous ont du sang sur les mains mais les nôtres, plutôt minables en regard, ne furent jamais que de sinistres Pieds nickelés (Helyette Besse, à qui l’auteure a rendu visite, s’en tire mieux). Ce qui rend difficile, malaisé, d’adhérer pleinement au roman sans l’assortir de réserves.

Enfin, l’Algérie, très présente en cette rentrée dans plusieurs livres de facture très différente. Mais j’avoue ma préférence pour Attaquer la terre et le soleil (160 pages, 17 euros, éditions du Tripode). Ce n’est pas la première fois que Mathieu Belezi (Limoges, 1953) ressuscite le passé algérien de la France ; il lui a déjà consacré une trilogie à la tonalité tout sauf nostalgique (loin de la fresque d’un Jules Roy pour ne citer que lui) qui l’a installé dans le paysage littéraire comme un puissant conteur. Cette fois, c’est l’histoire des premiers colons vers 1845 et de leur destin difficile peu après la conquête de cette terre hostile dans la région de Bône. C’est âpre, sec, brutal, sans illusion car ses personnages sont tous désenchantés, désespérés même, les soldats comme les civils, l’homme comme la femme au centre du récit : le cynique pacificateur en armes la marseillaise et la Séraphine Jouhaud et toute sa famille attirés par la promesse de la République de leur offrir une colonie agricole. Mais n’allez pas imaginer je ne sais quoi, ils ne se rencontreront pas.

S’ensuivent160 pages d’une puissance en harmonie avec la violence qui y est décrite. Forcément, conquérir, ça fait des dégâts. Les soldats le disent eux-mêmes : « On n’est pas des anges ». En effet : pillages, enfumades des grottes, massacres, décapitations et pour ceux qui s’en sortent la hantise du choléra. Pas sûr que l’éditeur rende service à l’auteur en le situant du côté du Faulkner (comment s’en sortir avec un parrainage si écrasant ?) même si l’auteur ne nie pas son influence non plus que celle de Malcolm Lowry. Il est vrai que c’est noir et sans issue. La seule rédemption est dans le départ et le retour vers la métropole qui signe l’échec d’une promesse. Mais chez le romancier français les personnages l’emportent sur le reste ; ils sont la matrice même de son histoire, à la racine de sa fulgurance ; tout part d’eux et revient à eux. Non que la guerre de conquête ne soit qu’un décor historique mais elle les sert, ils la structurent ; elle se met à leur service, et non l’inverse. Mais si Belezi l’emporte, c’est avant tout par la beauté tragique d’une écriture minérale. Sa musicalité est vraiment envoûtante rythmée par la litanie d’une imploration de Séraphine : « …sainte et sainte mère de Dieu… »

(“Peru, a Toxic State” photo Alessandro Cinque; « Mali, Timbuktu, 26 February 1989 » photo Françoise Huguier ; « Marlène, 1952 » photo Eve Arnold)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 281 Réponses pour De quelques livres dont on parle

Patrice Charoulet dit: à

Communistes

Il y a des antisémites obssessionels qui croient voir des Juifs partout. Moi, il y a quelques années,ayant un ami Dieppois Juif, je n’en voyais nulle part. Par curiosité, je lui ai demandé s’il connaissait dans notre ville d’autres Juifs. Il a longtemps réfléchi, et a réussi à me citer une autre personne.

Et il y a gens , moins nombreux encore, qui croient voir des communistes partout en France. Surprenant. J’ai l’impression que c’est plutôt une espèce en voie de disparition. On en a vu encore un, certes, à la présidentielle : il s’appelait Fabien Roussel. Score minuscule. Les communistes français tendent vers zéro. C’est ainsi.

Marie Sasseur dit: à

« La musique inaugure le règne d’une Reine qui créera la Queen’s Medal for Music et nommera pour la première fois une femme, la compositrice Judith Weir au poste de Maître de Musique de la Reine. D’ailleurs, quand elle était petite, à quatre ans, bien avant qu’elle ne joue du piano et n’apprenne à chanter, Edward Elgar qui occupait alors ce poste avait dédié à elle, sa soeur Margaret à sa mère The Queen Mum, une petite suite pour orchestre nommée Nursery Suite, la chambre d’enfant.
Le jour du couronnement d’Elizabeth, ce n’est pas la Nursery Suite d’Edward Elgar qui résonna dans l’abbaye de Westminster mais les fanfares brillantes de Pump and Circunstances. Une oeuvre qui avait inspiré à William Walton une autre marche solennelle L’Orbe et le Sceptre en hommage aux symboles de pouvoir de la nouvelle Reine. S’étaient également succédés pendant lors de la cérémonie du couronnement l’Hommage à la Reine de Malcolm Arnold ou encore le motet O Taste and See de Ralph Vaughan-Williams. Mais la partition qui a fait le plus de bruit pendant la cérémonie est celle de Benjamin Britten. Par son caractère, son sujet et son audace, elle diffère beaucoup des chants sacrés et des marches qui avait retentis jusque-là. »

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maxxi-classique/hommage-a-elizabeth-ii-the-dancing-queen-3329163

Marie Sasseur dit: à

« Il parait qu’Elizabeth II n’appréciait pas beaucoup l’opéra de Britten. La raison ? Un livret de l’écrivain William Plomer qui présente son illustre aïeul, comme une reine imparfaite et vaniteuse. En revanche il paraitrait, selon le DJ et producteur de radio Chris Evans, qu’Elizabeth II aimait beaucoup une danse d’un tout autre style.  « Parce que je suis la Reine et parce que j’aime danser ». C’est ainsi, paraît-il, qu’Elizabeth II aurait justifié son goût pour la chanson Dancing Queen d’Abba. Une anecdote…. Peut-être une légende, aussi souriante que la Reine la plus populaire de notre temps. »

https://youtu.be/xFrGuyw1V8s

Marie Sasseur dit: à

Elizabeth II

BY RUTH STACEY

« In today’s correspondence a poetry book

detailing the lives of British Queens—

with a note enclosed and a question:

what does it mean to be a Queen?

I could reply and say—

this precious stone set in a silver sea:

a symbol, like a banner, for mens’ love.

But these are not my words.

I could reply and say—

glorying in the glories of my people,

sorrowing with the sorrows of the lowest.

But these are not my words.

I could declare—

that each Queen is tissue paper thin,

transluscent but combined, are my flesh.

But I will not solidify my words,

instead I will command my secretary to write,

with many kind thanks for the little book etc,

but to say my thoughts on Queenship

can only be ascertained by my actions. »

Jazzi dit: à

« N’est-ce pas que j’ai raison, Jazzi ? »

Mais non, D., JC c’était rose !
La preuve :

« rose dit: à
5h09, samedi 10 septembre 2022, temps frais. »

Jazzi dit: à

Pour Louis XIV, le corps du Roi se trouvait dans son lit, selon François Bluche.
Mais où donc se situait celui de la Reine Elisabeth 2 ?
_____________________

FRANCOIS BLUCHE

La chambre du Roi

C’est seulement à partir du printemps 1682, que, après s’être longtemps partagé entre le Louvre, Fontainebleau et Saint-Germain-en-Laye, Louis XIV fera du nouveau palais de Versailles, construit selon ses besoins et ses goûts, sa principale résidence. C’est en effet à cette date qu’il s’y installe à demeure et que se met alors en place, dans toute sa splendeur, le cérémonial propre au règne du Roi-Soleil. Un cérémonial en forme de grand messe célébrée, depuis le lever jusqu’au coucher, autour du corps du Roi, dont le lit est l’autel, et les officiants et le public la cour : une noblesse de cour, avec une très subtile gradation, où la fonction et le mérite tempèrent les privilèges de la naissance, et qu’il ne faut pas confondre avec la noblesse à la cour, ainsi que le rappelle l’historien François Bluche, grand spécialiste de l’Ancien Régime.
En Espagne, à l’Escurial, la chapelle est au centre ; dans l’Europe dite française du siècle des Lumières, les palais allemands, que l’on dira imités de la France, ont aussi privilégié la demeure de Dieu. A Versailles, les premières chapelles sont invisibles. La dernière, celle de Mansart et de Cotte, est sur un côté de façade. Ici la pièce centrale du château n’est pas l’église, c’est la chambre de Sa Majesté (1). Tout s’ordonne autour de ce principe. A l’étranger, par exemple en Espagne, c’est la disposition hiérarchique des pièces du palais qui détermine les rangs et marque les privilèges. Un courtisan de petit grade s’arrête à la première antichambre. Un commensal important gagne la pièce suivante. Le grand d’Espagne s’approche du saint des saints. En ce cas, c’est le Roi qui descend à la rencontre de ses sujets, faisant paradoxalement le plus long trajet en faveur des moins considérables. En France, que ce soit aux Tuileries (où déjà le cérémonial est fort bien dessiné), à Saint-Germain ou à Versailles, le rang disparaît en somme en présence du Roi. Un cérémonial très orgueilleux, mais fort subtil, permet à beaucoup de pénétrer jusque dans la chambre royale, l’heure et les conditions d’accès dépendent uniquement du bon vouloir du prince. Le rang les règle, mais surtout le crédit, et toujours si le Roi le veut bien.
Le lever de Sa Majesté en est un exemple connu. Il impose et révèle « divers degrés qu’on observe à y être admis, n’y ayant d’abord que ceux qui ont droit de se trouver au petit lever qu’on appelle, qu’on laisse entrer et qui sont des gens de la chambre (2) » et quelques rares privilégiés. Ces bénéficiaires de par le Roi des grandes entrées le sont par charges (le grand chambellan, les premiers gentilshommes, le grand maître et le maître de la garde-robe, les premiers valets de chambre) ou par faveur (les princes légitimés). Un peu plus tard, et ne bénéficiant que d’un petit lever fort court, viennent les premières entrées (Condé, Villeroy, Beringhen, les lecteurs de S.M. et les précepteurs du Dauphin). En troisième lieu sont introduits d’autres princes ou seigneurs, le capitaine des gardes du corps et le premier maître d’hôtel. L’entrée « libre » vient ensuite, la quatrième donc, ouverte « aux courtisans, dont même on appelle souvent quelques-uns par préférence, suivant la considération où ils sont en cour, avant que d’y admettre les autres présents. » Ce qui représente apparemment cinq gradations. En réalité il faut en compter au moins une sixième, car les membres de la famille royale (Dauphin, fils de France, petit-fils de France) passent avant les grandes entrées et les premières entrées : ils évitent toute attente, ils évitent l’antichambre ; ils représentent ce qu’on nomme alors les entrées par les derrières (2).
Le Roi, ayant considéré à la cour tout privilège comme individuel et révocable, s’est ménagé des choix constants : celui des convives de sa table, la liste des invités de Marly, le bénéficiaire du bougeoir. Ce n’est pas une mince affaire, à Versailles, que spéculer sur cette dernière prérogative, chaque soir attendue, chaque soir espérée. Saint-Simon a clairement rapporté le mécanisme de cette institution. Pendant la prière du soir, c’est l’aumônier de quartier qui tient le bougeoir de S.M. L’oraison achevée, cet aumônier passe le bougeoir au premier valet de chambre. Le Roi, qui s’apprête à se dévêtir, désigne alors, parmi les personnes présentes, le prince ou le seigneur, le notable (le 9 mai 1702, c’est le nonce lui-même !) à qui doit être passé le bougeoir. « C’était, écrit le petit duc, presque toujours un des plus considérables assistants, et c’était une faveur. On tenait ce bougeoir pendant le déshabiller, qui était bientôt fait, et, quand on sortait, le premier valet de chambre le reprenait et le donnait à sa volonté à un de ceux qui avaient les entrées et demeuraient au petit coucher. (3)» Car le coucher du Roi est presque aussi gradué que son lever.
Comme le décor des palais royaux, comme la distribution des jardins de Versailles, comme les socles des monuments publics, comme l’histoire métallique du règne, tout dans le cérémonial de la cour est symbole. certes la chambre de S.M. est bien, du petit lever au petit coucher, le centre de la cour, quand ce n’est point du royaume même, mais peu à peu Louis XIV a pensé que cette noble pièce était trop ouverte, trop accessible. Sous prétexte d’honorer la majesté princière, la personne royale, les courtisans, en dépit des précautions prises, sont trop portés à considérer la chambre comme un lieu public (ce qu’elle est). Alors on a construit la balustrade pour préserver le lit du monarque ; puis on a fait garder cette balustrade, pour montrer que le Roi, sans cesser d’être accessible, veut conserver un je ne sais quoi de lieu inaccessible (1). Même les gardes, même les officiers de la chambre circulent ou reposent hors de cette enceinte réservée, de ce petit coin de palais préservé.
Pour qui a des yeux pour voir (les jours d’appartements les visiteurs sont moins surveillés qu’aujourd’hui), une sensibilité pour comprendre, cette distribution des lieux est l’image même de notre monarchie tempérée ; ni trop olympienne, ni trop bon enfant, mais majestueuse et humaine. Brochant sur le tout, s’impose le symbole du baldaquin de la chambre. Il signifie que la France veille sur le sommeil de son roi. » (« Au temps de Louis XIV », Hachette, 1984)

1 – MURRAY BAILLIE (Hugh), « Etiquette and the Planning of the State Apartements in Baroque Palaces », dans Archaelogia, 1967.
2 – SPANHEIM (Ezéchiel), Relation de la cour de France en 1960…, éd. Bourgeois et Richard, 1973.
3 – DANGEAU (Philippe de COURCILLON, marquis de), Journal.

Bloom dit: à

LES DEUX CORPS DU ROI Kantorowicz

Corps naturel/Corps politique…Utile pour justifier la permanence de l’institution mais difficilement applicable aux monarques britanniques au 20 & 21e s, qui n’ont plus de corps politique depuis longtemps.
Représentent une continuité symbolique, d’autant plus précieuse que le monde change rapidement.
Ce ‘vieux truc’ survivra-t-il dans les années qui viennent? Wait & see.

Janssen J-J dit: à

Tu vas y’aller, toué, à la fête de l’Huma à Nancy, pour te les faire dédicacer ?… D’après qu’il y aura du beau linge bien prop’, et qu’on verra r^z aller dire bonjour au roman des Fractales à sergio. Moij’ hélas, pourrai pas…, trop loin, et de toute, dédicacé-je mon premier recueil de poésies à conte d’hauteur (J J-J, « Bateaux-mouchoirs », 73 p., 12 €) à l’occasion de la brocante annuelle de mon village. J’espère en vendre une vingtaine avec des ristournes pour qui m’en achèterait deux. Bàv, à + (10.9.22_9.34).

bouguereau dit: à

garde moi des midinette et des groupie..quant à nos ennemis je m’en charge

bouguereau dit: à

Pour Louis XIV

louis était un grand lecteur de thomas hobbes..il l’a cité dans ltesque..au point qu’il a fait française ses quotes

bouguereau dit: à

Patrice Charoulet dit: à
Communistes

Il y a des antisémites obssessionels qui croient voir des Juifs partout

keupu sonne comme ces écossiens qui croyant voir des phantomes dans leur lit se dégomment les orteils au tromblon.. »tout ce qui rime avec con fait riche »..proverbe edimbourgeois

Jazzi dit: à

Le titre du film évoqué ci-dessus est une référence au livre de l’écrivain yiddish Leib Rochman : « A pas aveugles de par le monde ».

bouguereau dit: à

son rêve de vieille peau à térezoune aurait été de faire la modèle d’un tableau de frago..elle en est inconsolabe qu’il dit meussieu courte

et alii dit: à

juifs ,
on me reprochera de nommer ici Disraeli,confident d’une Queen!
mais il y avait déjà des juifs en ANGLETERRE
Un crime médiéval vient éclairer l’histoire des juifs ashkénazes
L’analyse du génome de suppliciés retrouvés à Norwich, au Royaume-Uni, livre de précieux indices sur l’évolution de la population juive européenne au Moyen Age.
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/09/06/un-crime-medieval-vient-eclairer-l-histoire-des-juifs-ashkenazes_6140451_1650684.html
https://www.herodote.net/Le_dandy_de_la_reine-synthese-492.php

bouguereau dit: à

Représentent une continuité symbolique, d’autant plus précieuse que le monde change rapidement

mon dieu mon dieu..mais qu’est ce que jvais dvenir qu’il dit kabloom

bouguereau dit: à

la fête de l’Huma à Nancy

stanislas est de lviv.. »personne ne sait où son les limites de la russie »

et alii dit: à

O? LA CENSURE/on m’a censuré parce que j’ai osé dire-et le prouver par des liens sérieux, « scolaires » qu’il y avait déjà des juifs en ANGLETERRE à la fin du XIIᵉ siècle.(le monde)

rose dit: à

il s’appelait Fabien Roussel. Score minuscule. Les communistes français tendent vers zéro. C’est ainsi

Et moi.
Nous sommes deux.
Et, à partir de deux, la terre t’appartient.

et alii dit: à

et non seulement des juifs, mais les pires des juifs,des ashkénazes!

bouguereau dit: à

ma reine mon roi mon djeu..par jéruzalème..gardez moi dmes obessessions

Jazzi dit: à

« Représentent une continuité symbolique, d’autant plus précieuse que le monde change rapidement »

Le corps de la Reine Elisabeth 2, sa popularité mondiale, ne s’est-il pas exprimé par concomitance à travers la télévision, depuis son couronnement jusqu’à ses prochaines funérailles ?

bouguereau dit: à

Et, à partir de deux, la terre t’appartient

et dire..quen donnant ta dème tu la rendrais la souyon

bouguereau dit: à

jme dmande si mon cul c’est pas du poulet quil dit baroz a dirfilou

Marie Sasseur dit: à

T’as voulu voir Marcelle, et on a vu Bouillier
T’as voulu voir Lowri, et on a vu Belezi
T’as voulu voir Barbery, et on a vu Rilke
T’as voulu voir Nothomb, et on a vu sa sœur
J’ai voulu voir Carrère, on a revu Sainte Adresse
J’ai voulu voir La Récitante, et on n’a vu personne
Comme toujours
T’as plus aimé Sabolo, on a quitté Hellyette
T’as plus aimé Despentes, on a quitté le bar
T’as plus aimé Sarah, on a quitté la Suisse
T’as voulu voir Paris, on n’a vu qu’saint Germain
T’as plus aimé personne, on a quitté tout le monde
Comme toujours
Mais je te le dis, je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens, j’irai pas à Nancy
D’ailleurs, j’ai horreur de tous les flonflons
De la valse musette et de l’accordéon.

rose dit: à

y aura du beau linge bien prop’, et qu’on verra r^z aller dire bonjour au roman des Fractales à Sergio.

Ce serait avec une telle joie.
Et nous mangerions en buvant un vin de paille sur la place Stanislas.
Entrer par ce côté là sous le chapiteau.

rose dit: à

Ne pas aller à Nancy, c’est une grosse erreur.
Ville magnifique.
Se sustenter de manière délicieuse.

Jazzi dit: à

J’ai voulu voir Sasseur et je n’ai vu personne !

bouguereau dit: à

tiens baroz..tu sais que quand cette calçonnade telment franchouille est sortie..les angliches étaient trés fort faché que les français les copient..leur arguments étaient -plein- d’enseignement..qui échaprraient plétement a kabloom

et alii dit: à

La reine Elizabeth II a été pendant près de soixante-dix ans la chef d’État du Canada, moins toutefois que les soixante-douze ans de règne de Louis XIV sur la Nouvelle-France, comme l’a fait remarquer le quotidien montréalais Le Devoir. Bien que ce titre de souveraine canadienne ne soit qu’honoraire, la monarchie demeure très présente dans les institutions du pays.

De tous les pays du Commonwealth, le Canada est celui que la reine Élizabeth II a visité le plus souvent

Michael Jackson, président de l’Institut d’études sur la Couronne au Canada
La reine est représentée par une gouverneur générale à l’échelle nationale et par des lieutenant-gouverneurs, souvent inconnus du grand public, dans chaque province. Quelques minutes après le décès…

Clopine dit: à

https://www.youtube.com/watch?v=rY8UnclGXRI
(and my name is Paul Mac Kartney).

Ecouté ça, ce matin, sur google. Ca a vieilli, bien sûr, et Higelin est mort, mais ce qu’on était fritards en ce temps_là tout de même !

et alii dit: à

anecdotes mandela et la reine:
nous étions une fois au palais de Buckingham… En s’approchant de la reine, M. Mandela avait un très mauvais sens de l’humour. Alors, il s’est approché de la reine et quand il l’a vue, il a dit : ‘Elizabeth, tu as maigri !’ et la reine éclata de rire. Je pense qu’il était la seule personne au monde à pouvoir commenter le poids de la reine et s’en tirer », a déclaré La Grange.

rose dit: à

Y a des raisons. T’as voulu voir Simone et on a vu Marcelle.

Grégoire Bouillier m’énerve. C un peu comme Ed quand ielle fait un compte-rendu de bouquin. Toutes les trois lignes, tu aurais quelque chose à lui dire.
G vérifié son âge à Bouillier, l’a trois ans de moins que moi. Ce n’est pas grand-chose. L’a avancé dans la vie avec des oeillères. On n’ecrit pas pour se comprendre, pour se dévoiler, pour se connaître.
On écrit pour participer au grand mouvement du monde et d’autrui.
Balzac, Zola, Stendhal, Flaubert se regardaient-ils le nombril ?

Il m’énerve mais il m’énerve.
Si le livre eut été à moi toutes les trois lignes je mettrais des annotations dans la marge.

Mais je dois le rendre.et je  »ecris jamais dans ma marge sinon j’entends le livre pleurer.
J’ai entendu aussi le piano pleurer les pieds dans l’eau il y a trois jours.

rose dit: à

G pas l’temps.

bouguereau dit: à

hommage de Sollers avec video:

passer dun culte de la personnalité a un autre avec tant de noblesse..ça sent lmoisit ou c’est moi qu’il dit kabloom

DHH dit: à

@Jazzi
Vous citez un livre que je trouve magnifique et qui m’a fascinée par sa puissance et sa richesse
Je n’ai pas le souvenir qu’il ait été chroniqué sur la RDL Donc, si cela peut donner envie de le lire à ceux d’ici pour lesquels il est ,en son temps, passé inaperçu, voici ce que j’en avais pensé
« Ce livre vous prend comme un torrent ; Pourquoi ?
Parce qu’avec ses 800 pages il est une œuvre, foisonnante , originale et puissante, qui charrie le meilleur et le pire en termes d’expression littéraire.
Il mêle de manière envoûtante, mais parfois dérangeante pour le lecteur, le réalisme et le fantastique, l’onirique et l’émotionnel, il brouille les repères entre le présent et le passé, entre l’imaginaire et le .réel
En fait d’un bout à l’autre de cet énorme pavé ,on est comme agressé par un cri déchirant venu des tripes du narrateur.
A travers cette œuvre énorme aux accents épiques, bourrée de poésie , où un érotisme debridé peut s’enraciner dans la piété biblique ,où se confondent les morts et les vivants, il met en mots et en images l’impossibilité du deuil des survivants de la Shoah.
C’est un livre dans lequel on entre avec une admiration mêlée d’effroi, mais qui vous submerge, et dont on ne sort pas indemne »

x dit: à

Le livre de Bouillier dit pourtant beaucoup du monde, en tout cas de la France à différentes époques (du XIXème siècle à maintenant, en passant par les années 20, la guerre et l’occupation, on l’a dit, les années 50…), les émeutes de la faim dans le Berry ou la Tunisie colonisée. Du suicide en général et par inanition en particulier. De la mauvaise réputation des coiffeurs dans l’imaginaire collectif. Entre autres.
De l’état actuel du journalisme aussi.

Et, en lien avec le précédent, ceci :
« C’est le problème avec la vérité : elle exige de tout dire. Mentir est bien plus facile. Mentir est plus rapide. C’est même à cela que l’on reconnaît le mensonge : il va plus vite que la musique. Il prend des raccourcis. » (648)
Qui n’est pas seulement un plaidoyer pro domo. La question de la possibilité d’une observation objective, du rôle de l’observateur — à distinguer d’un narcissisme envahissant.
Les œillères ne seraient pas toujours où l’on croit ?
Ou alors un problème de « lecture rapide ».

Moins long et très drôle, et de circonstance, il y avait le récit d’Alan Bennett, « The Uncommon Reader » traduit sous le titre « La Reine des lectrices ».

MC dit: à

Il faut dire que Gloriana de Britten, c’est particulier. Les moyens mobilisés sont amples, le résultat, pas toujours convaincant. L’œuvre n’a, à ma connaissance, jamais été reprise.
MC

MC dit: à

Tout de meme, si Davis ne sait pas jouer Elgar…Qui?

rose dit: à

Oui ben justement, moi je me suis tapée Davis hier soir. Si c’est pour des prunes je retourne à Abba, Claude François, Dalida.

rose dit: à

Ben moi, c’est pas rapide, et autant de délaiement me tue.
Dès la page 150, c reparti papa maman.

Alors je m’intéresse à cette pauvre Marcelle Pichon pour en venir à mon géniteur ?

Bon, papa, on va faire un test ADN et je saurai si tu es mon père ou pas.
Si tu ne l’es pas, veux-tu m’adopter? Je n’y suis pour rien si maman fricotait avec un interne de Tizi Ouzou.

Marie Sasseur dit: à

« Du suicide en général et par inanition en particulier. De la mauvaise réputation des coiffeurs dans l’imaginaire collectif. Entre autres.
De l’état actuel du journalisme aussi. »

Vaste programme.

Marie Sasseur dit: à

Faut pas faire dans l’anachronisme.
Marcelle, elle avait plus de gaz ni d’électricité Vive la crise, qu’ils disaient les socialos, comme Tapie.

Marie Sasseur dit: à

Elle ne recevait pas de pension alimentaire, Marcelle ? Deux divorces quand même.

bouguereau dit: à

Tout de meme, si Davis ne sait pas jouer Elgar…Qui?

même kenrussel..beaucoup se sont fait loreille à partir du pas possibe des musiques de film..c’est un peu comme en littérature msieu courte..jai commencé par le mauvais..et dailleurs c’est trés himportant -le mauvais-..se consacrer qu’au bon qu’on te désigne fait croire qu’on en est lultime produit..un jour faut un peu -se décider-..chacun son dessstin msieu courte..c’est ça la distinction

rose dit: à

Si le carnet de guerre du grand-père, Grégoire Bouillier, vous le donniez à votre père, ce serait une chance qu’il soit un peu moins taiseux.

Marie Sasseur dit: à

« Suicide par inanition » est une expression qui brille par son ambition tautologique. Et un contresens.
Vu le boulot sur son wall , Bouillier a certainement dû étoffer son propos autrement que par le mot « inanition » , ie  » État d’épuisement de l’organisme causé par le manque de nourriture » pour dire se laisser volontairement mourir de faim.

Et comme l’occasion fait le larron, il y a un gréviste de la faim, mort a 27 ans au bout de 66 jours de privation de nourriture
évoqué à la fois par G. Bouillier dans son  » monstre » ( voir billet Passou), par M. Sabolo dans  » la vie clandestine « . Il revendiquait un statut de prisonnier politique et pas de criminel de droit commun,
ce qui a peut-être été source de tensions entre QE2 et la  » dame de fer ».

Savez-vous de qui il s’agit ?

 

Jazzi dit: à

Le léZard se souvient des lieux de mémoires de Paris les plus dramatiques, en allant au cinéma mais aussi sur place !

et alii dit: à

De la mauvaise réputation des coiffeurs dans l’imaginaire collectif.
croyez vous que cela a eu un rôle dans la carrière de
Fabrice Luchini?

x dit: à

Bobby Sands.

x dit: à

C’est drôle de toujours supposer que les autres ne connaissent pas ce que l’on vient de découvrir.

Marie Sasseur dit: à

Bravo petitix, après cet exploit, vous pouvez espérer un classement à l’atp. Pour progresser va falloir monter au filet, pas se contenter d’un renvoi mou, mou mou, pouf pouf pouf de fond de court , pour ramasseurs de balles qui ont leur petit genette illustré. Ah.

x dit: à

Ce qui fait pour Grégoire Bouillier la spécificité du suicide de Marcelle Pichon, ou plus exactement ce qui suscite plus particulièrement son intérêt pour ce fait divers parmi d’autres, ce n’est pas seulement le modus operandi (prolongé) mais le fait qu’elle ait tenu un journal de son agonie.

rose dit: à

Blandine Rinkel,

Beaucoup de choses, mais en moi, pas de chien.

rose dit: à

Je ne crois pas, il insiste bcp sur l’agonie que l’on agonise durant 45 jours. J’,imagine que l’on dépérit et que l’agonie précède la mort. J’y retourne.

La violence de Despentes : on le sait. On se la chope de plein fouet lorsqu’on la lit. Acte d’héroïsme.

rose dit: à

Félicitations.

rose dit: à

Le 6 novembre 1984, c’est la fin du journal, on ‘e sait la date de sa mort.

rose dit: à

on ne sait.

C peut être là le début de l’agonie.

Marie Sasseur dit: à

a retrouvé

MC dit: à

La mauvaise réputation des coiffeurs : Luchini s’en est souvenu dans le récit de sa première rencontre avec Roland Barthes …,

rose dit: à

Luchini l’année de la mort de Barthes avait 29 ans.

Marie Sasseur dit: à

On a toujours l’impression que petitix se cache derrière son petit doigt de vieille maîtresse pour disciples de Genette, quand elle veut pas dire qu’elle aime bien G. Bouillier. En plus il est a 2 heures à peine de Paris en tgv, pourquoi elle y va pas. Au lieu de se défausser sur un palabre dont on n’a rien à faire ?
http://auteurs.lelivresurlaplace.fr/detail/67

Marie Sasseur dit: à

Moi je pense que petitix devrait quand même se méfier, G. Bouillier n’est pas qu’ancien directeur du magazine Science&Vie. Il a aussi un lourd passif. Il faudrait pas que petitix nous présente son dossier comme une tragédie grecque alors que c’est du vaudeville très parisien.

Marie Sasseur dit: à

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Speech: “To be, or not to be, that is the question”

BY WILLIAM SHAKESPEARE

(from Hamlet, spoken by Hamlet)

To be, or not to be, that is the question:

Whether ’tis nobler in the mind to suffer

The slings and arrows of outrageous fortune,

Or to take arms against a sea of troubles

And by opposing end them. To die—to sleep,

No more; and by a sleep to say we end

The heart-ache and the thousand natural shocks

That flesh is heir to: ’tis a consummation

Devoutly to be wish’d. To die, to sleep;

To sleep, perchance to dream—ay, there’s the rub:

For in that sleep of death what dreams may come,

When we have shuffled off this mortal coil,

Must give us pause—there’s the respect

That makes calamity of so long life.

For who would bear the whips and scorns of time,

Th’oppressor’s wrong, the proud man’s contumely,

The pangs of dispriz’d love, the law’s delay,

The insolence of office, and the spurns

That patient merit of th’unworthy takes,

When he himself might his quietus make

With a bare bodkin? Who would fardels bear,

To grunt and sweat under a weary life,

But that the dread of something after death,

The undiscovere’d country, from whose bourn

No traveller returns, puzzles the will,

And makes us rather bear those ills we have

Than fly to others that we know not of?

Thus conscience doth make cowards of us all,

And thus the native hue of resolution

Is sicklied o’er with the pale cast of thought,

And enterprises of great pith and moment

With this regard their currents turn awry

And lose the name of action.

Marie Sasseur dit: à

Le problème de la vérité

 » Qui n’est pas seulement un plaidoyer pro domo. La question de la possibilité d’une observation objective, du rôle de l’observateur — à distinguer d’un narcissisme envahissant. » petitix

Ce n’est absolument pas la distinction que fait Bouillier. C’est ne rien comprendre à la distinction vérité et véracité. Et pour des qui se frottent des vérités scientifiques, on peut même dire que l’erreur de lecture est grossière.

C’est très drôle, car M. Sabolo est confrontée au même dilemme.

Reduire ce  » monstre  » de G. Bouillier, a de la purée psychosocio machin chose, fallait oser. Même pour moi qui ne l’ai pas lu, laus beaucoup commenté, et donc forcément ouvert! je trouve que petitix raconte trop de conneries.

rose dit: à

rose dit: à
Luchini l’année de la mort de Barthes avait 29 ans.

et alii dit: à
MERCI? M.Court
: Le jour où Fabrice Luchini a rencontré Roland Barthes
https://www.youtube.com/watch?v=K6m-1u67xP0

Mais c’est tellement génial ! Comment l’histrionisme de Lucini s’avère sympathique.
Mon pépé, pas sémiologue pour un sou, portait la casquette lui.
Le béret c’était pour les ploucs (la baguette sous le bras) une blouse bleue ou grise si on tenait la droguerie.

rose dit: à

Je vais arriver à la page 648 un jour.

rose dit: à

petitixe.

rose dit: à

Bravo Grégoire
Page 211. Paragraphe 24.1
👍♥️👍

rose dit: à

J’le lirai Ravey, jusqu’à être exangue, quand j’aurai éclusé Bouillier.

Jazzi dit: à

Ma pension de retraite a sensiblement augmentée au 1er septembre et mes prélèvements mensuels de la redevance télé depuis le début de l’année m’ont entièrement été remboursés.
Moi je dis merci à Macron !

Clopine dit: à

Épuisée. Je suis épuisée. A tel point que, avec le maximum de forfanterie possible, je me dis que la planète et moi, c’est pareil. Arrivera-t-elle à accepter encore la présence humaine ? Arriverai-je à vivre sans amour ? Ah là là.

Clopine dit: à

Je veux mourir sans souffrance supplémentaire. Sans rire, j’ai donné.

Jazzi dit: à

A défaut d’humain, adopte un chien ou un chat, Clopine !

Jean Langoncet dit: à

@Ma pension de retraite a sensiblement augmentée au 1er septembre et mes prélèvements mensuels de la redevance télé (…). Moi je dis merci à Macron !

Ce qui caractérise son électorat, selon les observateurs ; manque plus que le remboursement de la pilule bleue pour redresser le pays (start me up again qu’il anone le Jagg lyophilisé)

x dit: à

La citation de Bouillier (« tout dire » vs. les raccourcis) était adressée à Rose, en réponse à l’accusation de nombrilisme.
Quel serait l’intérêt pour la conversation de répondre à une interlocutrice en choisissant d’ignorer résolument le terrain où elle se situe ? (à moins de ne connaître que la culture du clash, évidemment.)
Il s’agissait pour l’auteur, à cet endroit du livre (les 900 pages ne font pas du sur-place) de pointer une erreur factuelle (une des photos d’illustration utilisée par plusieurs journaux représente une autre personne, mannequin chez Fath à une autre époque) et non d’une introuvable « Vérité » sur Marcelle Pichon.
La question épistémologique est abordée au 79ème chapitre (plus particulièrement 79.4 et 79.5) — portraits, récits, fiction, interprétations simplement plausibles, présupposés, affects, idéologie.
« Dès que l’on regarde quelque chose, il faut aussi embrasser le regard qui est le nôtre, il faut se mettre dans le tableau, il faut accéder à sa propre vision, faute de quoi on ne voit que ce que l’on veut voir » (713)

« il est [à] 2 heures à peine de Paris en tgv » ?
encore une erreur de catégorie.
Que ne risqueraient pas de commettre ceux qui ont lu (en plus de 5 mn chrono, s’entend) Le Dossier M :

« Ma voix soudain amplifiée […] allait donner à mes propos un retentissement tout à fait disproportionné […] Je n’étais pas l’écrivain ce soir […] il y avait erreur sur la personne ! […] Si j’étais écrivain, c’était lorsque j’écrivais et seulement à ce moment-là […] uniquement dans le temps de l’écriture. […] Quelqu’un qui n’existait pas en temps normal se mettait subitement à exister sur la page […] Je ne pense pas du tout la même chose lorsque j’écris. Je pense autrement. Je vois le monde différemment. […] Je ne suis ici que le représentant de l’écrivain. Voilà ? Je suis Don Diego de la Vega, caramba ! […] L’écrivain n’existe pas car l’auteur c’est le récit. »

la calunnia è un venticello…
https://www.youtube.com/watch?v=71yS06EUCbw

Jean Langoncet dit: à

(Capté en passant : « … tout le monde ne regrette pas la reine notamment en Irlande du Nord … »)

Marie Sasseur dit: à

« Dès que l’on regarde quelque chose, il faut aussi embrasser le regard qui est le nôtre, il faut se mettre dans le tableau, il faut accéder à sa propre vision, faute de quoi on ne voit que ce que l’on veut voir » petitix qui cite Bouillier.

Aucun rapport avec le narcissisme qui on ne sait pour quelle raison est dans un post précédent opposé a la notion d’objectivité !

Le regard qui est le nôtre est fait de tout ce qui nous constitue. Tout.  » On ne voit que ce qu’on veut voir  » ne veut rien dire dans l’absolu.
Evidemment, si n’est considéré que le miroir, dans lequel se vautrer, il n’y a pas de sujet !
D’un autre côté, je ne vois pas comment un écrivain de roman peut s’exclure, -lui , elle et toutes ses connaissances, tout son vécu, de son caractère en somme-, de ses récits, de ceux qu’il a choisis de raconter.
L’ objectivité , n’est en rien contraire au fait de se mettre en situation,  » dans le tableau ».
Dans la littérature romanesque les menteurs c’est un autre débat, c’est soit par intérêt, soit pathologique, le deal d’honnêteté n’existe pas. Peu de cas à citer. A part des cas flagrants comme Y Moix, tres médiatisé, je n’en lis pas.

Oui Paris-Nancy, c’est moins de 2h en tgv.

puck dit: à

@ »ayant un ami Dieppois Juif »

je ne suis pas raciste, mais j’ai une sainte horreur des dieppois, à dire vrai je hais littéralement les dieppois, ils sont fourbes, sournois, hypocrites et j’en passe. Cela dit j’ai eu un ami aixois dont le père était dieppois, ma foi cela n’avait pas trop détient sur son fils, bien que par moment on entrevoyait en lui ces tristes origines dieppoises, qui j’imagine en vieillissant ont dû s’accentuer, dans le doute j’ai préféré ne plus le revoir. Même parmi mes amis juifs il n’y a aucun qui soit dieppois, parce que quel que soit la religion le côté dieppois finit toujours par prendre le dessus, Dieu me pardonne de haïr à ce point les dieppois.

Marie Sasseur dit: à

Et c’est pas avec deux courts extraits ( 900 pages !) que petitix va nous convaincre qu’elle a su lire Bouillier, si c’est son propos.
La démarche littéraire à été largement commentée dans le billet qui lui est consacré.
Dans cette enquête, oui il s’agît d’une enquête, pas d’un traité psycho-socio-historique, j’y ai vu plein de portes ouvertes, pour être refermées ensuite. Beaucoup de digressions aussi, à valeur de contextualisation, voilà, madame la donneuse de leçons. C’est mon narcissisme à moi, et je l’ai illustré par plusieurs dizaines de commentaires sur ce roman.
Et comme disait, on en apprend plus sur Bouillier, que sur M. Pichon, au fond.

Alors que, hein, si ça se trouve, comme je le pense, et la voyante aussi, elle était un vieux chameau, plein de haine.

pssst, Le dossier M ? C’est un vaudeville bien parisien, dans le fond.

Marie Sasseur dit: à

« Je ne suis ici que le représentant de l’écrivain. Voilà ? Je suis Don Diego de la Vega, caramba ! […] L’écrivain n’existe pas car l’auteur c’est le récit » petitix qui cite Bouillier

C’est intéressant, car Bouillier assimile le romancier à un acteur. Un jeu d’acteur, et il y a de très très bons textes sur le sujet.

Mais est- ce que ça fait tout ?

A ce compte là les meilleurs, enfin selon mon narcissisme de petite lectrice très exigente,
les meilleurs sont metteurs en scène. Et ils n’hésitent pas à pousser leurs personnages à bout.

Marie Sasseur dit: à

C’est intéressant, car Bouillier assimile le romancier à un acteur.

C’est le cas des romans avec narrateur à la première personne.

Marie Sasseur dit: à

– Si tu es Zorro, gros mytho prétentieux, moi je suis Lechy Elbernon!

Voilà ce qu’il vous fallait répondre à Bouillier, petitix , si vous aviez pris le tgv pour Nancy.

« Moi je connais le monde. J’ai été partout. Je suis actrice, vous savez. Je joue sur le théâtre.
Le théâtre. Vous ne savez pas ce que c’est ? »

« Qu’est-ce que la vérité ? Est-ce qu’elle n’a pas dix-sept enveloppes, comme les oignons ?

Qui voit les choses comme elles sont ? L’œil certes voit, l’oreille entend.

Mais l’esprit tout seul connaît. Et c’est pourquoi l’homme veut voir des yeux et connaître des oreilles

Ce qu’il porte dans son esprit, – l’en ayant fait sortir.

Et c’est ainsi que je me montre sur la scène. »
Paul Claudel, in  » l’échange « 

Patrice Charoulet dit: à

La reine brtiannique m’indiffère complètement, morte ou vivante. Libre aux Anglais d’y être attachés, de pleurer, de poser des bouquets de fleurs, de faire la queue, de consacrer des jours et des jours à cet événement.
Mais que des Français soient pris par cette contagion !
Après la reine, nous aurons des tartines sur le nouveau roi, puis le bon fils du roi, le mauvais fils du roi, la vilaine Mégan qui n’est pas venue…Les revues françaises spécialisées dans les rois, les reines, les princes, les princesses, vont augmenter leurs tirages . On est content pour elles.
En matière de roi, j’en suis resté à Louis XIV, parce que Molière , Racine, La Fontaine, La Bruyère, Bossuet, Mme Sévigné, Fénelon, Retz ont vécu en même temps que lui et que la langue française a connu là son apogée. Et parce que langue française est mon culte suprême .
Mais la reine d’Angleterre, merci bien ! Très peu pour moi.
Vivement la semaine prochaine .
C’est comme les fameuses « fêtes de fin d’année ». Chaque année, je dis : « Vivement le 2 janvier ! »

Marie Sasseur dit: à

Emmanuel Carrère, romancier, grand témoin de notre temps, voilà un romancier du je vrai, -auquel prétend Bouillier si l’on suit ce veut dire petitix- invité sur un plateau télé pour sa chronique V13, est interrogé sur ce qu’il a ressenti à l’annonce de la mort de la reine Élisabeth.
Sa réponse me ravit en ce qu’elle renvoie des fakes comme charolais au fin fond de la fachosphere , en évoquant une common decency qui a largement prévalu l’annonce de la disparition d’une chef d’Etat qui a marqué le siècle et à laquelle on ne pense pas tous les jours, loin de là, mais la première idée qui vient et durera quelques jours : une personne bien.

Bonne suite.

Jean Langoncet dit: à

@culture du clash

Du nationalisme britannique. Alors que beaucoup honnissaient Thatcher et sa politique, il a suffit d’un « miss maggie »( une proche de la reine) made in France pour les réunir tous dans un sentiment d’indignation collective : critiquer Thatcher s’était s’en prendre au Royaume ; graine de fascisme au masque « pop »
https://www.youtube.com/watch?v=v28HCO71AxQ

rose dit: à

Mais que des Français soient pris par cette contagion.

Ah ben oui.
Même qu’on va se taper les funérailles et qu’on va chercher une télé kekpatt pour cela.

Et même que on va sûrement pleurer et cela lavera l’intérieur qui est tout sale.

rose dit: à

Puisque c’est cela le but des larmes : couler dehors tout en lavant dedans. Vous m’en direz plus.

rose dit: à

Oui.

Diderot, le paradoxe du comédie.
https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1961_num_13_1_2196

Sauf que, pour prendre son pied faudrait trouver cela génial.
Hum, pour l’instant.
Premier intérêt pour le journal de quatre mois du grand-père.

Trop de généralités sur les hommes les femmes la famille les mandales l’ennui chez les grands-parents pendant les vacances scolaires, avec les saloperies faites dans les cabanes des vignerons.
Et si son père est un bougnoule, faudrait voir à assumer.

rose dit: à

Le paradoxe du comédien.

Petit Rappel dit: à

«  c’est mon narcissisme à moi ». C’est en effet tout le problème…

Jean Langoncet dit: à

critiquer Thatcher s’était s’en prendre au Royaume > critiquer Thatcher C’était s’en prendre au Royaume

Jean Langoncet dit: à

@MC dit: à
Elisabeth II , les Windsor ,ou la revanche de Louis XVI.

Dans les moments historiques, la RDL sait pouvoir compter sur son Benny Hill à elle

Marie Sasseur dit: à

Le vieux dément hideux, suintant le gras et la bêtise est obligé de changer de pseudo, pour lâcher sa petite crotte.

J’ai rendu hommage aux écrivains « dont on parle ».
Ils n’ont pas trop eu à subir le déshonneur d’être insultés par un cinglé, qui n’est connu que du diocèse Quimper.

Marie Sasseur dit: à

Le paradoxe du comédien.
__

Cela restreint encore le registre d’expression.

De l’acteur au comédien, il y a comme de grandes différences. C’est Aristote, dans le texte.

Bonsoir

Jean Langoncet dit: à

Du blanchiment

Jean Langoncet dit: à

(pas de chaussures marrons après 22 heures ; des noires éventuellement. Questions de savoir-vivre. On est civilisé ou on ne l’est pas. 10/09/2022 – 22:00)

rose dit: à

Page 233/234.
En fait, ce mec est con comme un balai.
Commence à songer à renoncer.
À ce point là, c’est grave.

Jazzi dit: à

« Vivement la semaine prochaine. »

Avec l’annonce de la mort du pape François ?
Un clou chasse l’autre, mon Chachou !
C’est beau de voir un pseudo prendre le contrepied total de son créateur…

Jean Langoncet dit: à

@que les choses soient claires ; il n’y a qu’un seul King. Il est né le 8 janvier 1935 à Tupelo, dans le Mississippi, et mort le 16 août 1977 à Memphis

Tupelo Honey
https://www.youtube.com/watch?v=Eq3YLhtuzTQ

D. dit: à

Charoulet indiffère complètement la couronne brittanique. Ouf !

D dit: à

Charoulet vivant, bien sûr.

renato dit: à

Si morte ou vivante la reine britannique vous indiffère complètement, PC, vous n’avez qu’à ne pas suivre les programmes TV dédiés… Vous pourriez même payer les services d’un censeur intérimaire afin qu’il nettoie votre journal à coups de ciseaux !

Petit Rappel dit: à

« Obligé de changer de pseudo », comme vous y allez, c’est un libre choix, et il a pour lui de ne tromper personne, mais on sait que la nuance n’est pas votre vertu cardinale.
« Connu seulement du diocèse de Quimper » participe également de la même (doit-on dire généreuse ?) approximation, mais ceci est une autre histoire.
Enfin, « le vieux dément », qui n’est ni l’un ni l’autre, vous salue bien.
MC

Marie Sasseur dit: à

Ce vieux marteau pense qu’il est célèbre ? Et qu’il peut changer pseudo pour insulter et harceler ?
On va remettre la vidéo YouTube du diocèse de Quimper, et ce vieux hideux, suant de gras et de bêtise va l’avoir son 1/4h de célébrité.
Tout Nancy va rire.

x dit: à

On fera remarquer que Bouillier n’a pas écrit qu’il était Guy Williams (l’interprète) mais don Diego de la Vega (le personnage « dans le civil », quand il n’est pas en action, en train de redresser les torts). Quelqu’un d’ordinaire. S’il s’agissait « d’assimiler le romancier à un acteur » on ne voit pas bien où il voudrait en venir dans la mesure où le fils de famille indolent est tout autant un rôle que celui du justicier masqué.
L’outrecuidance consisterait au contraire à prétendre bénéficier du prestige du héros quand on n’est pas en fonction, quand on est redescendu de cheval. L’intérêt n’étant pas de se demander si l’ordinateur est l’avatar de Tornado mais de dé-mythifier, désacraliser la personne de l’écrivain, sa parole, sa présence hors (de son) texte.
Le Dossier M opposait deux époques et deux types de héros : Zorro puis J.R. (Dallas). L’enfant qui avait suivi passionnément les aventures du premier, lui à qui l’on proposait implicitement ce modèle positif, s’était ensuite demandé comment se structuraient les « enfants de la télé » des années- fric.

rose dit: à

10 septembre 2022
Pleine lune en poissons, pleine lune des moissons.

et alii dit: à

merci rose; et tous nos voeux aux académiciens goncourt;
j’ai aussitôt pensé à feu STIEGLER qui fut incarcéré et eut ensuite la belle carrière que l’on connaît et qui sera peut-être un exemple pour ce nouveau public de lecteurs !
« Du côté de la biographie intellectuelle, Philosopher par accident est un peu le complément de Passage à l’acte (1), où Stiegler avait fait état de son casier judiciaire. Ici, il revient sur ses rapports à la technique (avec un père électronicien, jamais en reste d’explications ou expérimentations) mais qui ne le mènent que d’une manière assez indirecte à la philosophie, tel un penchant persistant pour le matérialisme couplé à une suspicion certaine envers tous les idéalismes. Cependant, c’est dans Platon, et donc par la philosophie »
https://www.liberation.fr/livres/2004/07/01/stiegler-du-temps_485006/

Damien dit: à

Quand j’étais étudiant, mon voisin à la cité universitaire était un Dieppois. Son surnom était « Dieppe », mais il n’aimait pas cela. Il passait son temps enfermé dans sa turne, à ressasser. Pourtant il aimait Maupassant, et avait été revoir deux fois le film de Tavernier, « Un dimanche à la campagne », qui sortait cette année-là (1984). Il avait voulu m’accompagner à « Détective » de Godard. Il voulait être dans le coup. Il y avait aimé, petit masturbateur complexé, les jeunes filles dévoilant leurs poitrines. Au-delà de ça : néant. — La reine, la « queen », avait deux qualités : primo, elle était démocrate, cf. ses deux visites en Afrique du Sud, ses relations de soutien à Nelson Mandela. Deuxio, c’était une mémée destroy qui aimait le rock et le disco. Elle a annoblit des chanteurs (ce vermisseau d’Elton John). Elizabeth II était « in », comme aurait dit Gainsbourg. Je regarderai son enterrement à la tévé. Je bloque la date. J’y serai — en pensée. Elizabeth II à elle toute seule a sauvé la monarchie britannique. Les frasques de sa famille sont oubliées, grâce à sa rectitude éthique jusqu’à la mort. Maintenant, c’est à Charles de jouer, manequin tiré à quatre épingles. Je m’inquiète davantage pour William, et sa stupide meuf de Kate : leur taux de connerie dépasse les limites. Et puis, il y a un criminel dans la famille : le pédophile Andrew, frère du roi. C’est inquiétant. Ah ! Elizabeth a dû avoir du mal avec tous ces joyeux zèbres — la palme revenant à William, le plus glandeur du clan, parti en Californie comme d’autres démissionnent. Quand on appartient à une famille royale, on ne démissionne pas ! Je crains que la décadence de la monarchie anglaise ne soit déjà bien entamée, malgré tous les efforts désespérés d’Elizabeth II, qui ne sera plus là pour, ainsi dire, mettre les détritus sous le tapis et repeindre, continuellement repeindre… Bon dimanche. Je vais au cinéma, Jazzi.

Marie Sasseur dit: à

Possiblement très chiant et sans intérêt le Bouillier, faux acteur, Zorro sans cheval, enfant de la télé d’Arthur. Que de phrases vides de sens il provoque chez petitix.
Je ne comprends pas cependant comment il a pu monter l’agence Bmore et ce fabuleux mur d’enquête. C’est pas de lui ?

Marie Sasseur dit: à

Bonne initiative des académiciens Goncourt en prison, qui viennent conforter une volonté politique . Un Goncourt des prisonniers, comme il y a le Goncourt des lycéens.
Il n’y s effectivement aucune justification à la double peine que constitue la privation de lecture.

Marie Sasseur dit: à

Un doute massaï, le jury ce Goncourt des prisonniers est il mixte ?

Marie Sasseur dit: à

le jury de ce prix Goncourt des prisonniers est il mixte ?

Damien dit: à

Je me suis mélangé les pinceaux dans les noms des fils de Charles. Peu importe, vous aurez rectifié et compris. Cela n’a vraiment aucune importance. Il se ressemblent tous, les Winsdor, ils trimballent leur grain de folie depuis des siècles et des siècles. On va se marrer avec Charles III, et ses lubies (dont Camilla n’est pas la moindre). — Chère sasseur, je suis heureux de vous lire de si bonne heure. Votre prose est toute fraîche, comme votre teint si délicat. Et oui, les Goncourt en prison pour la bonne cause, c’est admirable. Bravo Passou !

et alii dit: à

Lire pour en Sortir ?

En juillet 2014, grâce à l’action de Lire pour en Sortir, le code de procédure pénale a été modifié. Il a étendu les remises de peine supplémentaires aux activités culturelles, dont celles de la pratique de la lecture.

Lire pour en Sortir est la seule association nationale à proposer, aux personnes détenues, des actions d’insertion par la lecture autour de 5 missions : un programme personnalisé de lecture, l’organisation et l’animation d’actions culturelles autour du livre, le soutien à la sortie de l’illettrisme, le développement de l’offre de lecture des bibliothèques pénitentiaires et le soutien à la réinsertion par la formation aux métiers du livre.
https://www.lirepourensortir.org/

Marie Sasseur dit: à

Cher Damien, si « la palme (revenant( à William, le plus glandeur du clan, parti en Californie comme d’autres démissionnent »,
alors on veut bien faire de Harry un vrai rebelle, a hero as another.

https://youtu.be/uWeqeQkjLto

MC dit: à

Pourquoi diable le nom de , ´Pierre Balard, et « l’Art de parler des livres qu’on n’a pas lu »hante-t-il ma mémoire?

MC dit: à

La multiplication des honneurs littéraires n’est pas un gage de leur exactitude. La franchise Goncourt décline à l’infini . Sans vouloir plus dire grand chose, hélas !

Marie Sasseur dit: à

On voit bien que P. « Bavard » n’a pas été lu, lui-même. Que de contresens à propos de son essai.

Marie Sasseur dit: à

Et Al, cette initiative est fructueuse. En lisant  » une heure de ferveur « , long, bien trop long trop trop long, ( j’y reviendrai, là je vais voir la mer) j’avais imaginé le laisser en livre suspendu, comme il y a des cafés…, sous un ginkgo, dans le jardin où souffle un air de Kumamoto, mais Lyunes est une meilleure idée.

Bon dimanche.

et alii dit: à

non monsieur COURT ?je ne corrigerai pas sous prétexte que j’ai lu BAYARD, qu’on me l’a présenté (à sa demande) et qu’il s’est assuré d’avoir bien deviné que j’avais vérifié ,moi aussi, « comment il avait lu les livres dont il parlait; mais il faut bien dire qu’il sait le japonais (sa femme est japonaise)!et ne s’est pas enfermé dans le français (qui n’est pas une prison)

D. dit: à

J’ai rêvé de Pierre Assouline cette nuit. Il m’avait invité en vacances chez lui avec des amis.

D. dit: à

Si d’autres ont fait le même rêve, qu’ils n’hésitent pas à en parler. Il existe souvent des convergences d’ordre surnaturel.

Patrice Charoulet dit: à

Surprise

J’ai un blog personnel. C’est un blog généralement désert. La société qui accueille mon blog me fournit différents chiffres , notamment pour chaque texte le nombre de lecteurs. Ce nombre oscille entre zéro et cinq. De temps en temps, je regarde ces chiffres. Tout à coup, je crois halluciner, je vois qu’un certain jour , j’ai eu trente lecteurs. C’est mon jour de gloire ! Je cours voir lequel de mes textes a suscité cette incroyable affluence. Las ! Je déchante. J’avais ce jour-là simplement écrit – record de laconisme de l’année- cinq pauvres mots « La misandrie de Sandrine Rousseau ». Voilà l’origine de ce « triomphe » numérique. 35 messieurs, je présume.

Jazzi dit: à

« J’ai un blog personnel. »

On peut avoir le lien ?

Alexia Neuhoff dit: à

Guardian : « The lights of the Eiffel Tower are turned off in memory of Queen Elizabeth II ». Belle initiative et bel exemple de sobriété (notamment énergétique). Mieux que cette débauche de bleu, blanc, rouge projetée sur les monuments emblématiques de la planète. Je ne sais pas qui a éteint la lumière à Paris- Anne Hidalgo ?- en tout cas c’est une sage décision… que même Jazzi pourrait saluer.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…dimanche 11 septembre 2022 à 11 h 01 min.

…il suffit de savoir s’y prendre, avec les lois, savoir en ajouter, des petits règlements en toutes sereines sociétés pervertis de libertés,…
…pour s’adjuger des bénéfices et tout comme des criminels organisés s’en donner a cœur joies,… pour vivre dans le monde qui devient escroc, et de taille et fraudes et a lever des impôts,!…Bio-frugal,!…

…en être victime des banques-unies et ses pièges, avec la complicité des états de l’union européenne,!…

…c’est pas moi,!…c’est pas moi,!…

…au faits, travailler tout seul, dans les états, les pieds dans la merde,!…
…aux assurances à faire du blé,!…
…et conscrits,…
…aux anges-gardiens de l’exécrable raison de profit, par les détails obsolètes à criminaliser les peuples,!…a décharner,!…
…ministre, ministres, que des laquais corporatistes, lèches-bottes,!…
…l’état, le fléau de  » Dieu « , a votre rengaine du portefeuille,!…avec T.V.A., etc.

…construire, construire, que des culs du cerveau,!…
…citoyen de quoi, exploités,!…Ah, Ah,!…
…les états à répudiées,!…en face,!…
…à la guerre de ne pas collaborer, avec des culs en l’air,!…
…l’état ce n’ait pas que moi,!…
…ou sont mes châteaux,!…Ö mes génies en herbes du canon,!…etc,!…
…et Anne, qui ne voie rien venir,!…etc,…

Jazzi dit: à

« c’est une sage décision… que même Jazzi pourrait saluer. »

Je pourrais le faire, mais je m’abstiendrai.
Je suis un fervent supporter de Paris, Ville Lumière, aux centaines de fontaines jaillissantes d’eau.
C’est peut-être pas très écolo mais c’est beaucoup plus rigolo !

Bloom dit: à

Le Blitz médiatique commence à se calmer de ce côté-ci de la Manche. De bons commentaires et mises au point dans le lot, cela dit.

Conséquence tangible du changement de monarque, les Brits vont devoir changer de billets et de pièces, substituant petit à petit le portrait de Lizzie par celui de Charlie (non encore croqué officiellement).
Idem pour les dollars canadien, néo-Z et australien, à cette différence près que les billets en polymer à l’effigie de feu la reine continueront à être en circulation et à avoir cours légal jusqu’à épuisement des stocks. Décision qui permettra des économies, car ils sont théoriquement indéchirables (en plus d’être enduits de graisse animale pour accentuer la glisse).
Les contribuables britanniques, eux,sont partis pour payer la facture du remplacement des billets. Facture du Brexit, facture énergique (fuel poverty), facture du renouvellement de la monnaie, la tonte au mouton de Cheviots continue. Ils aiment ça. Education anglaise oblige. Grin and bear it. No pain, no gain.
Proud to be British.

Jacques dit: à

Un Goncourt des détenus et des prisonniers ?!?! Et pourquoi pas un autre Goncourt des criminels et des terroristes pendant qu’on y est.

Patrice Charoulet dit: à

Enseignement

Le très cher Robert Redeker diffuse sur Facebook ce texte de Philippe Nemo auquel je souscris.
Ayant enseigné le français jusqu’à soixante-cinq ans, j’ai pensé la même chose que lui chaque jour, du premier au dernier. Je n’enseigne plus, mais ma pensée sur ce sujet n’a pas changé.

« « L’Éducation nationale se plaint que de moins en moins de jeunes souhaitent rejoindre ses rangs. On sait qu’elle est obligée d’aller chercher d’urgence au coin des rues des personnes peu qualifiées et de les « former » en quatre jours pour que chaque classe ait au moins un gardien le jour de la rentrée. Quelle est la raison profonde de cette situation plus que regrettable ? Les salaires comptent, bien entendu. Mais ceci n’a jamais été, à soi seul, un obstacle dirimant pour de vraies vocations. Il faut bien comprendre que l’obstacle principal, aujourd’hui, c’est ce à quoi l’Éducation nationale a réduit le métier de Professeur.
Bien que ce ne soit pas dit en ces termes, on s’en doute, les instructions pédagogiques du Ministère ont en effet pour logique profonde et pour effet réel d’interdire aux professeurs d’enseigner les savoirs comme on doit le faire et comme cela s’est toujours fait depuis l’origine de l’école. Elles les détournent de leur vocation en changeant la nature même du métier d’enseignant.
La raison de cette métamorphose imposée au métier est essentiellement politique. La voici.
Il se trouve qu’un enseignement correctement mené crée toujours des effets différenciants. Il révèle que certains élèves ont plus d’aptitudes, d’autres moins, que certains ont des aptitudes en certains domaines, d’autres en d’autres. Ce qui a pour conséquence que, pour que les processus d’enseignement se déroulent normalement et à leur rythme naturel, il faut impérativement que les élèves, le moment venu, puissent être répartis en filières différenciées par niveaux et par orientations. Ce qui implique aussi, sans doute, qu’on distingue un enseignement secondaire long et un enseignement secondaire court, comme le font la plupart des pays voisins. Cette diversification du système est en effet indispensable pour que les groupes d’apprenants soient intellectuellement à peu près homogènes, condition elle-même indispensable pour que le cours fait par un seul professeur devant 30 ou 40 élèves ait un sens et puisse être entendu.
Or la famille idéologique qui monopolise notre Éducation nationale depuis des lustres a toujours obsessionnellement voulu l’école unique, censée être la matrice de l’Homme nouveau. Elle croit (à tort) que c’est en abolissant les différences à l’école qu’on parviendra à abolir les inégalités dans la société. Pour éviter donc que l’enseignement ne crée des différences politiquement incorrectes, elle a trouvé ce moyen simple et expéditif qui est de ne rien enseigner (sérieusement) à personne.
On ne fera, en particulier au collège, que de vagues sensibilisations à cent thèmes divers, des « séquences » sans queue ni tête et autres gadgets pédagogiques seuls de nature, dans des groupes hétérogènes, à ne pas cliver les élèves, à les distraire et à permettre que l’école unique survive tant bien que mal. Chacun connaît aujourd’hui les résultats, en terme de niveau, de ces choix (qui, je le répète, sont exclusivement politiques ; la pédagogie, en tant que telle, n’en porte certes pas la responsabilité).
Dans ce contexte d’école massifiée, que devient l’enseignant ? Il se voit réduit au rôle d’animateur, de meneur de jeux, de gardien, souvent d’assistant social, travail très estimable et utile, le cas échéant, mais qui ne peut convenir qu’à un certain type d’esprits. Il ne peut être ce qu’on appelle un Professeur. Il est en danger, en outre, on le sait, d’être traité comme quantité négligeable par les élèves, les parents, l’administration, quand il n’est pas menacé d’agressions physiques.
Ce qui fournit la réponse à la question posée. Il est facile de comprendre pourquoi, dans ces conditions, moins de jeunes que par le passé souhaitent devenir enseignants. Ils n’ont plus guère d’attirance pour une profession qui n’a plus d’intérêt intellectuel et qui, en corollaire, n’est plus gratifiée du prestige social accompagnant ordinairement les compétences intellectuelles d’un certain niveau. Ils sont peu tentés d’échanger leur projet de consacrer leur vie à des activités intellectuelles et scientifiques contre ce que les officiels de l’Éducation nationale appellent le « métier », mot qui prend, dans leur bouche et sous leur plume, un sens affreux, puisqu’il est délibérément choisi et utilisé pour bien faire entendre aux futurs enseignants que le travail qui leur sera demandé ne sera plus de connaître et de transmettre des savoirs, mais d’être, volens nolens, les agents d’une entreprise de transformation sociale, en contradiction manifeste, soit dit en passant, avec le principe de neutralité de la fonction publique.
L’abandon du professorat a été officialisé cette année par le Ministère, qui a décidé de ne plus demander aux candidats du CAPES que les compétences afférentes au prétendu « métier », c’est-à-dire la pédagogie et la didactique (celles du Ministère), des bribes de connaissance des arcanes de l’Éducation nationale (une culture administrative, donc), le tout agrémenté d’une pincée assez peu sexy de « valeurs de la République ». Tout, donc, plutôt que des compétences proprement académiques. Comme si la première compétence professionnelle d’un professeur n’était pas de connaître les savoirs qu’il enseigne !
On demandait jadis aux jeunes moines de faire vœu d’obéissance, de pauvreté, de chasteté. On exige aujourd’hui des jeunes candidats au professorat des sacrifices presque comparables, mais sans leur ouvrir les mêmes perspectives transcendantes. Bien au contraire, on les somme d’abjurer solennellement tout goût trop marqué pour la littérature, les langues anciennes et modernes, l’histoire, la géographie, les mathématiques, la biologie, la physique ou la philosophie, goûts à la fois inutiles, étant donné le type de pédagogie pratiqué, et suspects d’élitisme, crime majeur. Et on leur enjoint d’aller d’urgence dans des établissements scolaires effectuer des stages pratiques où ils apprendront comment ne rien apprendre à leurs élèves. La vieille École demandait des enseignants épris d’idéal, et cette exigence même séduisait les candidats potentiels ; la nouvelle ne leur demande que de la sueur. Étonnez-vous que les sergents recruteurs s’époumonent en vain.
J’ajoute, ayant un peu lu l’ésotérique littérature des pédagogues officiels, que non seulement l’institution n’a plus envie ni besoin que les enseignants soient des hommes de science, mais craint comme la peste qu’ils le soient. Car, comme l’a écrit jadis un de leurs maîtres à penser, Louis Legrand, s’ils étaient savants, ils voudraient inconsciemment communiquer à leurs élèves ces savoirs qu’ils possèdent, et ils s’impatienteraient des lenteurs et difficultés de certains élèves, qu’ils intimideraient. Cela bloquerait dans l’œuf le processus d’auto-engendrement miraculeux des savoirs que le bric-à-brac pédagogique est censé déclencher. Donc, pour être sûrs que les enseignants ne seront pas tentés, comme dans l’« école de papa », de faire de vrais cours où ils transmettraient patiemment et méthodiquement ce qu’ils savent, les puissants esprits qui dirigent le Ministère ont jugé que le mieux était de s’assurer, dès le départ, qu’ils ne savent rien. Tel est le sens aisément déchiffrable de la réforme du CAPES. Il s’agit, encore et toujours, d’aller dans le sens de l’idéologie. Il s’agit de permettre que l’école reste unique.
Voilà pourquoi votre jeunesse est muette. Voilà pourquoi les jeunes gens épris d’idéal se détournent aujourd’hui des carrières du professorat. Cette désaffection durera aussi longtemps que l’enseignement ne sera pas restauré dans sa vraie vocation et dans ses vraies méthodes. »


MC dit: à

Analyse juste et implacable. De qui est-elle?

et alii dit: à

pourriez-vous me dire ,à présent, en quoi je me montre scolaire, et même déplorablement scolaire?

et alii dit: à

Jean-Paul BRIGHELLI. – Vous avez mauvais esprit. Si vous aviez suivi les formations dispensées auprès des enseignants de français par les inspecteurs de leur discipline afin de les initier aux nouveaux programmes de Lettres, vous sauriez que dorénavant, toute faute est négociable, comme le sous-entend l’article de Télérama. Les commentaires des fautes relevées par votre journal et par certains leaders politiques mal intentionnés ne prouvent qu’une chose: seuls les responsables du compte Twitter de l’Élysée sont au courant des dernières dispositions promulguées par Najat Vallaud-Belkacem et les grandes intelligences qui la secondent rue de Grenelle. Par exemple, «c’est vous qui auraient le dernier mot» est une formulation en phase avec les recommandations officielles: le délégué aux gazouillis élyséens a bien noté que le «vous» marquaient (orthographe modernisée…) un pluriel — et l’a donc répercuté sur le «auraient» qui suit. Il faut être singulièrement réactionnaire pour suggérer un «aurez» qui est très Ancien régime — avant 2012. Comme dit le dernier prix Nobel de Littérature: «The times they’re changin’…»
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/01/04/31001-20170104ARTFIG00153-jean-paul-brighelli-a-l-elysee-comme-rue-de-grenelle-la-grammaire-sacrifiee.php

Patrice Charoulet dit: à

et alii

Votre chanson est amusante et m’a fait sourire.
Cela dit , « les bals musette » n’étaient pas vraiment le genre de la maison.
Moi, c’était plutôt La Fontaine, Molière et La Bruyère d’abord.Dictée, grammaire et récitation.
Et récitation par TOUS les élèves de la fable
« Le loup et le chien », qui avait été bien entendu expliquée vers par vers très clairement. Un inspecteur général m’avait dit un jour : « vous parlez bien. » Je n’en disconviens pas.Mais je suis biezn vieux et je ne suis pas sûr de parler comme alors.Le cimetière m’attend impatiemment.

Patrice Charoulet dit: à

MC

C’est indiqué avant le texte.

Jacques dit: à

Système éducatif disent-ils. Destructif plutôt.

et alii dit: à

10jours de deuil, c’est quand même beaucoup

et alii dit: à

Edzard Ernst, professeur émérite à l’Université d’Exeter et auteur d’un récent ouvrage sur cette face méconnue du nouveau souverain (Charles, the alternative Prince, an unauthorized biography, non traduit).

Jazzi dit: à

Où le léZard constate que l’architecture parisienne devient de plus en plus « penchées » !

Jean Langoncet dit: à

MC dit: à
Analyse juste et implacable. De qui est-elle?
Patrice Charoulet dit: à
MC
C’est indiqué avant le texte.

On n’en a jamais tout à fait fini avec l’apprentissage de la lecture ; enfin, certains

Phil dit: à

No pain, no gain.

yes dear Bloom, le bon sens british a du charme. Pay peanuts, get monkey work.

bouguereau dit: à

court jester pour quelques paounde c’est pas hassez honorabe pour dirfilou

bouguereau dit: à

On n’en a jamais tout à fait fini avec l’apprentissage de la lecture ; enfin, certains

pour hune parfaite complétude il faudrait aussi que meussieu courte disent pourquoi il doive constamment faire pièce à la critique de térezoune sans en accuser lapropos langoncet

bouguereau dit: à

Où le léZard constate que l’architecture parisienne devient de plus en plus « penchées » !

ne dites pas que le lézard se promène ses cannes dites qu’il fait dla marche nordique

bouguereau dit: à

Système éducatif disent-ils. Destructif plutôt

hors charoulet qui peut croire vraiment que c’est à cause de ses professeurs que keupu est haussi con..

Jazzi dit: à

Depuis ses 14 ans et jusqu’à son dernier souffle, la reine Elisabeth, qui dans la vie était la discrétion même, confiait chaque soir ses pensées et impressions les plus intimes à son Journal.
Un trésor dont on aimerait lire les bonnes pages !

bouguereau dit: à

Le très cher Robert Redeker diffuse sur Facebook ce texte de Philippe Nemo auquel je souscris

jme dmande si redeker na pas trouvé le moyen pour que les cancres qui ont réussi dans les affaires se dénoncent eux même..une espèce de dessin de sempé havant les feuilles mortes

bouguereau dit: à

Un trésor dont on aimerait lire les bonnes pages !

baroz prés du radiateur a toujours été le plus faux cul qu’il dirait poutine

bouguereau dit: à

Un Goncourt des détenus et des prisonniers ?!?! Et pourquoi pas un autre Goncourt des criminels et des terroristes pendant qu’on y est.

ça vaudrait pas lgoncourt des cons décerné par toi leur king keupu..enfin un vrai trésor qu’il dirait baroz

bouguereau dit: à

J’ai rêvé de Pierre Assouline cette nuit. Il m’avait invité en vacances chez lui avec des amis

c’était un diner dcon sabatique keupu..jme dmande quel grand sorcier peut encore quelquechose pour toi..pédro peut être s’il veut bien prende ta place

bouguereau dit: à

Pourquoi diable le nom de , ´Pierre Balard, et « l’Art de parler des livres qu’on n’a pas lu »hante-t-il ma mémoire?

c’est ptête ça « être hanté par labsence » des journalistes..jme suis toujours dmandé cque c’était qu’elle dirait bonne clopine

Patrice Charoulet dit: à

Nouveaux clips

Beaucoup d’entre vous, gens lettrés et hautement cultivés, philosophes (trois sont caciques de l’agreg), historiens, universitaires, penseurs éminents, politologues de renom…ne s’abaisseraient pas
à la télé à zapper sur une chaîne musicale du type CSTARS ou NRJ, qui ne diffusent aucun opéra de Verdi, aucun quatuor de Mozart, et jamais de Ravel.
Le rouge au front, je dois convenir qu’ assis sur mon canapé l’ordi sur les genoux,le télviseur plus loin et plus haut, il m’arrive de zapper à la la télé sur l’une de ces chaînes, ce qui me donne un petit fond musical et me fait sortir d’un silence monacal.
Je vous signale, ce qui n’était peut-être pas imaginable, une nouveauté.
Depuis quelques trimestres, dans des clips français ou américains, on montre très souvent de jeunes messieurs qui s’embrassent sur la bouche, en alternance avec des jeunes filles qui s’embrassent également sur la bouche. Je ne m’en formalise nullement. Tous les goûts sont dans la nature. J’observe tout simplementt, m’en voudra-t-on ?, que cela devient un ingrédient quasi obligé.
On devine l’intention. Il s’agit du lutter contre des préjugés odieux . Il s’agit aussi , je crois, de n’oublier aucun client.

bouguereau dit: à

Guardian : « The lights of the Eiffel Tower are turned off in memory of Queen Elizabeth II »

que lumour brit et pragmatique rapporte des thunes c’est ptête ça lumour français qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

keupu nu sous sa couronne et les cailloux des enfants se sent seul

Petit Rappel dit: à

Et Alii, désolé, ce doit être un tour du correcteur automatique. Très créatif, au demeurant!
Bien à vous.
MC

Bloom dit: à

1/ En 1883,lors de son premier séjour à Paris, alors qu’il ne parlait encore qu’imparfaitement le français, Oscar Wilde termina l’exposé du sujet d’un de ses contes par: « A ce moment, la reine, il est mouru’.

2/ « Comme dit le dernier prix Nobel de Littérature: «The times they’re changin’…»

Erreur! Ce que chante le barde de Hibbing, c’est ‘The times they are a-changin », avec un « a » devant la forme en ‘-ing’, préfixe archaïsant que l’on retrouve dans ‘3 times a day’, réduction du vieil anglais ‘on’, qui peut signifier ‘par’, ‘dans’, etc. et dont l’usage persiste dans l’américain parlé dans les Appalaches, région dont Dylan connaissait bien les ritounelles. Cet utilisation de ‘a’ a pour effet d’insister sur l’effectuation de l’action en déroulement marquée par la forme en ‘-ing’: ‘the bells are a-ringing, and loud!’

« Les temps changent, & pas qu’un peu »

Certains pontifiants ont une fâcheuse tendance à « a-staying the same », on les appelle des …..(à compléter)…..

DHH dit: à

@M Charoulet
En lisant le texte que vous citez j’ai pris conscience qu’ayant enseigné seulement jusqu’en 1867 j’apportiens à la dernière generation des profs heureux
Les profs dont on avait jugé le savoir et dont on attendait qu’ils le transmettent ; des profs dont on ne souciait pas de savoir s’ils avaient été formés au « metier »,des profs dont le savoir universitaire avait ete sanctionné en juin et qui du fait de la solidité de leurs connaissances étaient performants devant une classe dès la rentrée d’octobre sans les béquilles d’une formation dire « pédagogique ».
Dans mes souvenirs que de bons moments passes avec des classes de filles a décortiquer des textes parce que je savais les analyser en professionnelle et que je leur en faisais ainsi découvrir la richesse!

Plutôt que consacrer des credits à la multiplication pour les profs de formations bidon de type sociologique administratif pédagogique et autres , payez les mieux, mettez-les en face de classes homogènes ,où leur message peut être bien entendu parce qu’adapté de manière différenciée à leurs publics, apprenez aux parents à ne pas se comporter avec eux en « usagers « d’un service public et vous rendrez le metier suffisamment attractif pour que les places offertes à l’agregation ou au Capes soient pourvues par des candidats de bon niveau

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