de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques pépites de la rentrée

De quelques pépites de la rentrée

Ce n’est pas tout à fait le premier livre de Maël Renouard puisqu’il est déjà l’auteur de quelques essais notamment sur Internet, mais L’historiographe du royaume (336 pages, 22 euros, Grasset) est assurément son premier roman. L’histoire se déroule au Maroc entre le milieu des années 40 et le début des années 70, une époque qu’il n’a pu connaitre puisque ce philosophe et traducteur, normalien qui fut la plume de François Fillon à Matignon, est né en 1979. Le Collège royal est une institution scolaire connue surtout des familiers des arcanes du pays, autant dire peu de monde ; elle se trouve dans l’enceinte du Palais royal à Rabat Puisqu’il est de tradition que les enfants de la famille royale y fassent leurs études primaires et secondaires, on les mêle à quelques autres sélectionnés dans différents milieux sociaux dans tout le pays. Le narrateur, un enfant brillant et doué du nom d’Abderrahman issu d’une famille modeste, en est. C’est un élu, ce qu’il tient pour un mystère. Il a eu cet honneur, le privilège du-t-il être parfois un fardeau car il s’assortit de contraintes. On s’en doute, des amitiés se nouent au cours des ans et lorsque l’un des princes accède à la fonction royale, il n’est pas ingrat et nomme ses anciens camarades de classe à des postes de responsabilité. Le narrateur comme les autres, finalement investi du poste d’historiographe du royaume, titre et fonction très « Ancien régime » ce qui lui va bien car ce fin lettré se pique d’écrire comme au grand Siècle, mais ballotté d’une nomination à l’autre sans même en connaitre les raisons, va aller de grâces en disgrâces (un poste de gouverneur dans le Sahara) au gré de l’humeur du souverain, Hassan II en l’espèce. Chargé de réfléchir à la célébration du tricentenaire du sultan Moulay Ismaël, il est écartelé entre sa loyauté absolue au monarque et la rivalité qu’il ne peut réprimer vis-à-vis de l’intelligence royale. C’est peu dire que nous sommes avec les intrigants et les courtisans dans les coulisses du Palais royal et des grands moments de son règne (1961-1999), à commencer par l’attentat raté de Skhirat (été 1971) qui fut l’occasion d’une répression féroce mais qui est rapporté là « de l’intérieur » de manière assez comique, le narrateur se trouvant enfermé pendant le carnage dans la salle de bains où s’était réfugié le monarque -et le général Oufkir en maillot de bain. Au vrai, on est feinté, impressionné, sidéré par la parfaite connaissance que l’auteur a du Maroc, de son histoire contemporaine, de ses intimes péripéties, de ses personnalités, du fonctionnement du pouvoir, du tempérament de Hassan II, alors qu’il n’y a pas vécu et ne le connait au fond que par son enquête documentaire. C’est à se demander s’il n’a pas bénéficié d’une source privilégiée au sein du pouvoir chérifien… (lire à ce sujet ici l’article que lui a d’ores et déjà consacré Tahar Ben Jelloun). Le roman n’en est pas moins captivant.

Camille de Toledo, lui aussi, publie un « roman » après avoir signé plusieurs récits, fragments, essais, romans. Pourquoi des guillemets? Parce que c’est plus qu’un roman. Mon admiration est totale pour Thésée, sa vie nouvelle (256 pages, 18,50 euros, Verdier), cette histoire dont je ne connais l’auteur que par ouï-dire (la quarantaine, passionné de traduction, enseigne la littérature comparée à Bruxelles) et un peu par ses articles et essais. Une quête des origines, une recherche d’identité, l’obsession généalogique… Je sais, c’est dans l’air du temps. Sauf que là, c’est porté par une écriture, une langue si musicales et si puissantes à la fois. Le récit est assez bref ; c’est une coulée poétique scandée par un questionnement ressassé : « Qui commet le meurtre d’un homme qui se tue ? ». Le narrateur, qui se dit lui-même « le frère qui reste », se vit comme un autre Thésée hésitant entre les différentes voies de son propre labyrinthe généalogique. Il est hanté par la fatalité quasi génétique qui poursuit sa tribu, des descendants de Marranes, juifs d’Espagne convertis par force au catholicisme mais qui continuaient à judaïser clandestinement ; ils semblent avoir reçu en héritage le gène du secret incrusté au sein de la légende familiale. Pour fuir un passé de malheur et des souvenirs dont il ne veut plus, lorsque son frère se pend, afin d’essayer de comprendre cet acharnement du destin contre sa famille, il quitte la ville de l’Ouest (jamais nommée autrement), s’enfuit à Berlin et s’y installe puisque, comme le dit le dit un vers de Paul Celan, « la mort est un maître venu d’Allemagne ». Pour tout bagage, trois cartons d’archives bourrés de pistes onomastiques qui le feront finalement rouvrir « les fenêtres du temps » et affronter les identités fantasmées dont trois générations de sa famille se sont emparées avant de se les transmettre. Il ne suffit pas survivre, encore faut-il savoir quelle histoire on va choisir de raconter. La réussite sociale et professionnelle des parents se trouvant réduite à une comédie bien française, comment dépasser cette fiction toutes zones d’ombre dévoilées, ? Lourde, si lourde, illusoire et encombrante est la mémoire lorsque le grand récit d’éducation est pulvérisé par la mort volontaire d’un seul. Contrairement aux apparences, Thésée, sa vie nouvelle, poème et enquête, n’est pas sombre ; car, tout « livre des morts » qu’il se veut, il est  irradié par le soleil noir de la mélancolie et il faut plus que du talent pour le faire briller lorsque celle-ci s’ancre dans l’Histoire. Cette quête de sens est d’une telle densité et d’une telle richesse qu’une seule lecture ne suffit pas à en épuiser le sens et la beauté.

Le rapport père-fils est interrogé tout autrement par Victor Pouchet dans Autoportrait en chevreuil (176 pages, 16,50 euros, Finitude) de Victor Pouchet. Son personnage Elias est un personnage secret et si tourmenté qu’on le croirait enfermé en lui-même. Celle qui l’aime aimerait tant l’aider à s’épanouir enfin. Encore faut-il accepter de creuser son enfance… Ce petit livre à l’écriture délicate, précise, douce, à la tonalité si juste, vaut mieux et plus que sa reductio ad historiam. C’est une attachante exploration des territoires de l’enfance : les vacances chez la grand-mère, le goût orgueilleux du poisson que l’on a soi-même péché, les promenades en forêt, la découverte du chevreuil comme son animal-totem… Le tout s’organise autour de la relation entre l’enfant et son père, un homme autoritaire, original, marginal, anticonformiste, obsédé par l’effet des ondes scalaires sur la société des humains ; il ne s’exprime que par injonctions énigmatiques : le fils, qui le craint mais le vénère, quoique terrorisé par ses expériences auxquelles il se prête, dit qu’il parle à l’infinitif absolu tant ses phrases paraissent scellées par des certitudes définitives. Et au bout, tout au bout, la quête inassouvie de la légèreté face au réel. Un beau petit livre qui ne se pousse pas du col.

Enfin, Ce qu’il faut de nuit (198 pages, 16,90 euros, La manufacture de livres) de Laurent Petitmangin est « le » premier roman dont on parle. Et dont on sait faire parler : nombreuses traductions en cours, sélection sur plusieurs prix, enchères pour la publication en format de poche, adaptation audiovisuelle en vue et déjà couronné à Nancy du prix Stanislas, le tout premier prix de la rentrée littéraire etc Cela se passe dans la Lorraine industrielle (l’auteur qui vit en Picardie, est un quinquagénaire originaire des environs de Metz, cadre supérieur chez Air France) au sein d’une famille élevée dans la tradition communiste/cégétiste SNCF/résistant déporté avec chansons de Jean Ferrat en prime. Fus, 24 ans, Gillou, 23 ans et leur père/narrateur qui les élève seul depuis la mort de leur mère. Ce qu’il fait de leurs convictions, de la manière dont ils conduisent leur vie. Comment faire une belle vie d’une vie de merde. « Le Jacky », « le Mimile » (mais avec « le Bernard », ca passe moins bien), « la maladie de la moman » … On se donne du « gros » avant toute interpellation. On étudie à l’IUT ou à l’ENA, chacun sa voie. Mais le problème, c’est Fus, l’aîné Fus, un footeux à gueule d’ange. Un jour, il revient avec un bandana d’ultra, tendance virage nord de la Lazio, à croix celtique. On commence comme ça et après on se demande pourquoi il y trop de restaurants de kebabs à Villerupt…Rien contre les immigrés mais contre l’immigration. Venant d’où il vient, militant de toujours à gauche du côté du PS, le père a honte de se résigner à ce que son fils fricote avec les fachos. A ses yeux, une manière de radicalisation. Indigné, explosant intérieurement de rage contenue, il n’obtient en retour que des « T’inquiète ! » et des « ca ne change rien ». Au fond, malgré tout, ça reste « des bons gars ». C’est son fils mais il n’arrive plus à trouver les mots pour lui dire qu’il fait fausse route. N’empêche : au stade, en cas de but du FC Metz, ils ne s’embrassent plus. Jusqu’au jour où Fus se fait exploser par des antifas. Après… Quels personnages ! Lisez-le, vraiment. Ecriture coup de poing, fausse langue parlée et vrai style (mais pour ratcher, schness, etc il faut tenter de déduire du contexte). Sec et nerveux, efficace (lire ici un extrait). Ca empoigne et ça secoue pendant 192 pages. Pas de doute : ca tranche avec ce qu’on a pu lire de la rentrée. Autre monde, autre ton. Ce livre mérite le meilleur sort.

(« Alberto Giacometti, carton d’invitation pour l’ouverture de l’ exposition Giacometti à la Galerie Maeght, 8 Juin 1951 Fondation Giacometti ; Oeuvres d’Irma Blank  et de Justine Python ; photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 138 Réponses pour De quelques pépites de la rentrée

D. dit: à

Je me savais déjà imbécile. Je suis toujours heureux qu’on me le rappelle.

Jibé dit: à

Merci Chantal pour C de Toledo.
Décidément je reste sur cette impression que c’est, des quatre, celui qui me parlerait le plus.
Comme Christiane, j’ai pensé à Leiris, cette « corne du taureau » qui force à l’écriture,
et je vous remercie d’avoir évoqué Sergio. J’ai vécu à Nancy quelques temps et je me souviens de ces correspondances place Stan/oeuvres de Sergio, que c’était beau

Jibé dit: à

A propos d’Updike, « le Terroriste » est une oeuvre féroce où l’auteur montre ce qui fait un passage à l’acte, la zone grise où un garçon bascule, et pourquoi il bascule. Updike se méfiait des humains. Il n’avait aucune illusion sur nos capacités de nuisance. Je ne sais pas s’il pensait même que certains pouvaient se hisser Il y a tant de choses sur l’Amérique dans son oeuvre.

Petit Rappel dit: à

Présent puisqu’on m’invoque!

« Pale soleil d’oubli, lune de la mémoire,
Que draines-tu au fond de tes sourdes contrées?
Est-ce donc là ce peu que tu donnes à boire
Ces gouttes d’eau, le vin que je te confiai?

Que vas tu faire encore de ce beau jour d’été
Toi qui me changes tout quand tu me l’as gâté?
Soit, ne me les rends point tels que je te les donne
Cet air si précieux, ces si chères personnes.

Que modèlent mes jours ta lumière et tes mains,
Refais par dessus-moi les voies du lendemain,
Et mène-moi le cœur dans les champs de vertige
Ou l’herbe n’est plus l’herbe et doute sur sa tige.

Mais de quoi me plaignais-je, ô légère mémoire…
Qui avait soif? Quelqu’un ne voulait-il pas boire?
__________

Regarde, sous mes yeux tout change de couleur
Et le plaisir se brise en morceaux de douleur,
Je n’ose plus ouvrir mes secrètes armoires
Que vient bouleverser ma confuse mémoire.

Je lui donne un branche, elle en fait un oiseau,
Je lui donne un visage, elle en fait un museau,
Et si c’est un visage, ele en fait une abeille,
Je te voulais sur terre, en l’air tu t’émerveilles!

Je te sors de ton lit, te voila déjà loin,
Je te cache en un coin et tu pousses la porte,
Je te serrais en moi, tu n’es plus qu’une morte,
Je te voudrais silence et tu chantes sans fin.

Qu’a tu fait de la tour qu’un jour je te donnai
Et qu’a fait de l’amour ton cœur désordonné?

——————
Mais avec tant d’oublis comment faire une rose,
Avec tant de départs, comment faire un retour,
Mille oiseaux qui s’enfuient n’en font qu’un qui se pose
Et tant d’obscurité simule mal le jour.

Ecoutez, rapprochez-moi cette pauvre joue,
Sans crainte libérez l’aile de votre cœur
Et que dans l’ombre enfin votre mémoire joue,
Nous redonnant le monde aux actives couleurs.

Le chêne devient arbre et les ombres, plaine,
Et voici donc ce lac sous nos yeux agrandis?
Que jusqu’à l’horizon la terre se souvienne
Et renaisse pour ceux qui s’en croyaient bannis!

Mémoire, sœur obscure , et que je vois de face
Autant que le permet une image qui passe…
———–

J’aurai rêvé ma vie à l’instar des rivières
Vivant en même temps la source et l’océan
Sans pouvoir me fixer même un mince moment
Entre le mont, la plaine et les plages dernières.

Suis-je ici suis-je là? Mes rives coutumières
Changent de part et d’autre et me laissent errant
Suis-je l’eau qui s’en va, le nageur descendant,
Plein de trouble pour tout ce qu’il laissa derrière?

Ou serais-je plutôt, sans même le savoir
Celui qui dans la nuit n’a plus que la ressource
De chercher l’océan du coté de la source
Puisqu’est derrière lui le meilleur de l’espoir?  »
Jules Supervielle
Oublieuse Mémoire.

Petit Rappel dit: à

« Qu’as -tu fait de la tour »

PS
Si vieux que ça, le Supervielle?

Janssen J-J dit: à

@ MS, des coturnes du roi du pétrole (en cothurnes ?). Une tragédie !

@ MS, En effet, laissons tomber sa nécro. Une fois de plus…, vous bluffez !

@ D. « Nancy je ne connais pas du tout par ailleurs. Je sais qu’il y a une école et c’est à peu près tout ».
Si cela n’est pas manquer de respect au grand Sergio !… et bien, inutile de lâcher les apophtegmes !

rose dit: à

Paul Edel dit: à
Pablo, Audiberti devrait être en Pléiade.

Kessel entre en Pléïade.
Ne renoncez jamais à y croire de votre vivant.

rose dit: à

« Plus que son roman (inégal) ce que je prisais »
Sergio avait pourtant écrit une scène de sexe phénoménale.
Écrit.

rose dit: à

Sergio est superieurement intelligent et créatif. Il n’a donc rien à faire ici et pourtant il a accepté d’y descendre.

Préfère vivre dans son vaisseau.
Elle ne peut pas.

D. dit: à

Mais enfin j’ai bien le droit de pas connaitre Nancy, bordel de cul ! Merde alors !
J’y ai jamais foutu les pieds c’est pas de ma faute c’est à l’Est et je ne vais jamais à l’Est.
Ça n’a rien à voir avec du manque de respect.

Petit Rappel dit: à

JJJ On connait plutôt Barthélémy Pocquet du Haut Jussé, spécialiste des rapports des Ducs de Bretagne avec la papauté, dont l’ouvrage a été réédité avec préface du spécialiste contemporain Jean Kerhervé. L’Historien est sérieux, la particule, un peu moins. Papa s’appelait encore Pocquet tout court…
Bien à vous.
MC
Bien à vous.
MC

rose dit: à

a trouvé

et alii dit: à

D,pour ce que j’ai vu de NANCY,ou rien et c’était il y a longtemps, cela ne m’autorise pas à dire que je connais Nancy comme je peux dire que je connais la Provence,
Mais tout le monde ,ou presque a entendu parler de Nancy;
Par contre se dire psy comme un professionnel,ainsi que certains contributeurs de ce blog; cela ressort de l’imposture quand on n’a pas un cursus de formation universitaire pour le justifier;
de même ne peut-on prouver sur la toile que l’on est né ici, ou là ,comme je l’ai dit de moi-même; et à quoi rime cette demande d’identité? DE QUEL DROIT? si c’est votre jeu, demandez vous si vous n’abusez pas et si on n’est pas en droit de se moquer de vous, tous autant que vous êtes; effectivement, je suis une femme et je ne cherche pas une aventure, ni l’occasion d’une rencontre avec aucun-e de vous;quelqu’un qui écrit que Spinoza est poussiéreux, non merci; ces discussions
avec les mêmes clichés de tisanes, de confiture, d »échappées érotiques ou sataniques n’amusent pas longtemps, même les gogos comme vous dites;
si ça vous amuse vous, tant mieux pour vous; mais de grace gardez pour vous et les vôtres vos homélies;je n’ai aucun désir de vous croiser nulle part; vous n’éveillez en moi que de la déprime ;
j’ai lu ceci ce soir sur la toile :
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1885

B dit: à

Par contre se dire psy comme un professionnel,ainsi que certains contributeurs de ce blog; cela ressort de l’imposture quand on n’a pas un cursus de formation universitaire pour le justifier

Jamais lu en dehors de vous peut-être pareilles revendications ou prétentions. Vous bassinez un peu avec la psychanalyse, à croire que vous vous cherchez à travers ces théories que vous distribuez à foison.

B dit: à

D, j’y suis allée et m’y suis arrêtée, C’ était il y a longtemps, longtemps. Je ne me souviens que:
1: un studio sommaire d’étudiant.
2: la place et ses dorures.
3: une tempête de neige, un froid sibérien.( plus tard sur mon échelle)
4: la ligne bleue.
5: ma mobylette rouge affrontant le col du Donon.
6: le séduisant jeune-homme .

renato dit: à

Kate Elizabeth Russell, My Dark Vanessa.

christiane dit: à

Revu, hier au soir, cet excellent film signalé par clopine « Les pieds dans le tapis » de Takmil Homayoun. Très très drôle mais avec finesse. Et j’aime la scène à ne pas rater qui apparait après le générique de fin (DHH l’avait signalée). Il est vrai qu’elle aime tant le cinéma et elle est à bonne école avec Jazzi.

Rose,
cette enfant dérivant sur sa bouée et sauvée in extremis, cela tient du miracle. Les parents ont manqué de vigilance.

Beau portrait de Jacques Audiberti par Paul Edel que l’on retrouve en entier sur son blog en novembre 2019, avec la photo d’une double page d’un de ses manuscrits. « Ses poches remplies de stylos, de gommes, de crayons, de saucisson, de chocolat, de cachou, de bouts de papiers, il passe et glisse dans les rues de paname. »…

M.Court offre un poème superbe de Jules Supervielle tiré du recueil « Oublieuse Mémoire » (Gallimard). « Chaque âge a sa maison, je ne sais où je suis, / Moi qui n’ai pour plafond que mes propres soucis. / Ce parquet m’est connu, je marche sur moi-même, / Et ces murs c’est ma peau à distance certaine. / L’air s’incline sur moi, son front n’est pas d’ici, / II m’arrive d’un moi qui mourut à la peine. »

Patrice Charoulet dit: à

LA NUIT DES LONGS COUTEAUX

On ne fera jamais assez de livres et de films sur la la guerre 39-45 et sur la Shoah. Mais bien des gens ignorent les débuts du nazisme, il faut faire aussi des livres et des films expliquant ces années
stupéfiantes et terrifiantes. Arte , hier soir mardi, a eu la bonne idée de diffuser un film sur la Nuit des longs couteaux et l’ascension de Hitler. On a eu droit à une foule de rappels. Le parti hitlérien a fait, tour à tour, 2, 8 % en 28 , 18% en 1930, 40% en 1932 . Le vieux maréchal Hindenburg est poussé à nommer Hitler chancelier, qui n’a d’abord que deux ministres. Incendie du Reichstag en 33. La propagande nazie impute faussement cet incendie aux communistes, arrêtés par milliers.Suspension de la liberté d’expression, de la liberté de la presse. Parti unique désormais. Göring, Himmler (chef de la SS) poussent Hitler à liquider la Sa, dont le chef est Röhm..Des historiens français et allemands expliquent pourquoi. Quand le décision est prise , Hilter entre, pistolet au poing (!) dans la chambre de Rôhm et l’arrête. Les dirigeants de la SA sont tués ou arrêtés par les escadrons de tueurs SS. Quand on les fusille, ils entendent : « Le Fürher l’exige. En joue ! Feu ! » Röhm étant homosexuel, le peuple a surtout entendu parlé de ça dans la presse. Hindenburg meurt en 34. Par décret, fusion du poste de président et de celui de chancelier. Hitler a tous les pouvoirs. Désormais chaque soldat allemand doit prêter serment à la personne de Hilter. L’historien Christian Ingrao souligne que le deuxième vainqueur de la Nuit des longs couteaux fut Himmler, chef de la SS.

On connaît la suite.

Qui l’a raté peut écouter ce film très éclairant de 1h30 sur Arte.

christiane dit: à

« La lauréate du prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch a été convoquée par les enquêteurs bélarusses dans le cadre des poursuites déclenchées contre le « conseil de coordination » formé par l’opposition et dont elle est membre, ont indiqué ses alliés. Selon ce « conseil » formé pour promouvoir une transition politique au Bélarus, Sveltana Alexievitch a été convoquée par les enquêteurs pour mercredi, en tant que témoin dans l’affaire lancée contre cet organisme accusé de « menacer la sécurité nationale ». ( L’Express – 24/08/2020)

Sur « Terres de femmes » ce jour, Angèle Paoli met en ligne en version bilingue, ce poème d’Anna Akhmatova :

« Tu entendras le tonnerre et tu penseras à moi,
Tu te diras : elle souhaitait les orages…
Une bande de ciel sera d’un rouge froid,
Et le cœur sera comme alors – en feu.
Cela se passera à Moscou, le jour
Où je quitterai cette ville à jamais,
Et où je m’élancerai vers mon apogée,
Laissant encore mon ombre parmi vous. »

et alii dit: à

B PSYCHOLOGUES PR0FESSIONNELS SONT DIPLOMES
LECOLE DE NANCY IMPLIQUE QUE L
‘ON PARLE DE PSYCHANALYSE et de freud libre à vous de
ne pas savoir
voir comme on argumente en philosophie
ce sont des erdéliens qui disent « sadiques »
mais vous pouvez choisir votre psy comme vous voulez!et même d’une autre langue maternelle que la
votre;après tout, il y a assez de « littérature » , surement même sur la toile, pour vous aider à comprendre qu’il ne suffit pas d’exercer comme »psy » pour être pertinent pour parler « du prochain »

Bloom dit: à

A propos d’Updike, « le Terroriste »
JiBé

Ce n’est pas sont meilleur, mais c’est un roman fidèle à cette lueur d’espoir qui anime toute son oeuvre et ses personnages, en particulier Harry « Rabbit » Angstrom….
Sur ce sujet, qui l’aura occupé presque exclusivement lors de ses dernières années, je lui préfère la nouvelle publiée dans The Atlantic en novembre 2002, Varieties of Religious Experience. Son titre (qui renvoie à l’étude majeure de psychologie sociale de William James, frère d’Henry) rend compte du 11 septembre du point de vue de divers personnages, un pasteur épiscopalien témoin de l’attaque qui perd la foi, l’épouse dont le mari travaille dans le World Trade Center et qui voit les tours s’effondrer de son appartement du New Jersey voisin, un des passagers rebelles de l’avion qui va s’écraser en Pennsylvanie, et Mohamed Atta, lui même, dont des extraits du Coran rythment le monlogue intérieur : »For the unbelievers We have prepared fetters and chains, and a blazing Fire. Flames of fire shall be lashed at you, and melted brass ».
https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2002/11/varieties-of-religious-experience/302630/
The Terrorist est peut-être le pendant solaire de cette nouvelle qui fait partager l’enfer à hauteur d’homme, ce qui a été écrit de plus fort sur le 11 septembre à ma connaissance.
Updike s’égare parfois dans des méditations complexes mais il cherche et trouve le ton juste, la sensibilité authentique pour parler de la vie quotidienne, des joies et misères des couples, de la solitude au sein des foules, lucide et profond. Une oeuvre faite d’engagement moral, qui explique l’admiration sans borne que lui voue JM Coetzee.

Bloom dit: à

Traduction du passage du Coran cité dans la nouvelle de Updike:
« Pour les infidèles, Nous avons préparé des chaînes et des fers, et un feu ardent. Des flammes de feu vous seront lancées, ainsi que de l’airain fondu ».
S’ouvrira bientôt le procès des attentats contre Charlie Hebdo.

B dit: à

Et alii, je n’éprouve aucun besoin de ce genre. Les psys remplacent habilement les curés en plus onéreux, il faut payer pour être libre, libéré du poids d’une histoire ou comprendre sa propre actualité, ma vie simplifiée n’ouvre pas à ces analyses. Je m’en fiche, cela ne me concerne pas plus ni moins que ma première culotte.

christiane dit: à

Jibé,
un nouveau commentaire pour vous sur le fil du billet précédent à propos du roman d’Olivier Mak-Bouchard Le Dit du Mistral.

et alii dit: à

habilement C EST VOUS QUI LE DITES

christiane dit: à

Bloom dit: « Etonnant écho du filiforme de Giacometti chez l’œuvre coréenne exposée au musée Cernuschi ».

De quelles statues filiformes parlez-vous ?

et alii dit: à

HEUREUSEMENT QU IL Y A LA PRESSE
Emprise dans un couple lesbien : à Iowa City, une écrivaine en a tué une autre à petit feu
Dans un livre puissant, Carmen Machado raconte les abus qu’elle a subis de la part de sa compagne, à l’époque où elle étudiait la création littéraire dans un prestigieux atelier d’écriture américain. Elle regrette de ne pas avoir été prévenue que la violence domestique pouvait exister en milieu queer. obs

Bloom dit: à

De quelles statues filiformes parlez-vous ?

Il s’agit de dessin. Cliquez sur le lien et vus verrez la ressemblance avec le dessin en chapeau du billet.

Janssen J-J dit: à

@ D. – même vos protestations indignées sont classieuses. Je les admire à 100 %. Vous êtes un chat des plus délicats. Bordel de cul !

@ Txfl – Pourquoi toujours se défendre de ne vouloir jamais pactiser avec le moindre internaute, dont l’espèce entière serait définitivement imbécile, alors que tout démontrerait au contraire une quête obsessionnelle de « reconnaissance » particulière de chacun.e d’eux.elle ? Mais cela, dans une posture suffisamment indirecte pour permettre de retomber dans le même divan confortable : celle de « l’incompréhension » qui justifie la reprise de la mécanique du mépris tout en restaurant celle de l’amour-de-soi un brin ébranlée par la normalité des réactions collectives d’exaspération suscitée.

@ MC – Non, je ne pouvais pas savoir que cet homme était le fils de son père, d’autant que nous connaissons encore moins sa mère ni les péripéties de leurs mésalliances. La question qui m’intrigue serait plutôt la suivante : comment peut-on naître en 1968, affublé d’un patronyme aussi ridicule et l’afficher tel quel sur les réseaux sociaux ?

@ rôz. Bienvenue dans le vaisseau spatial. Les nouvelles de Marseille m’inquiètent.
Responsable de cette aggravation, le professeur Raoult aurait mieux fait de rester cantonné à la philosophie savante au sujet de laquelle il avait une solide formation d’autodidacte plutôt que d’avoir bifurqué par hasard vers de la « recherche » médicale pour laquelle il n’était pas fait. Je comprends mieux, vu son pedigree, les raisons pour lesquelles M. Charoulet lui voue une admiration sans bornes. Mon hypothèse est qu’il le crédite de ce dont il est lui-même dépourvu, à savoir une maîtrise opportuniste exceptionnelle des médias institutionnels et des réseaux sociaux qui le situerait, à ses yeux, bien au delà de la vulgarité des populismes politiques de droite ou de gauche. Je le dis comme je le pense. Cela reste une hypothèse de lecture du blog de l’Herdélie.
https://www.philomag.com/les-idees/dans-la-tete-de-didier-raoult-43690

Bàv tous.tes, (26.8._10.06)

Janssen J-J dit: à

je sais, je sais… que je dois apprendre à écrire. Inutile de me le rabâcher.

(donc, je rectifie le point 3 de mon ODJ – il fallait lire) : …. »d’autant que nous ne connaissions pas non plus le nom de la mère ni les péripéties de leurs mésalliances matrimoniales ».

Jibé dit: à

@Christiane: j’y vais!

Pablo75 dit: à

Audiberti devrait être en Pléiade.
Paul Edel dit:

Oui, mais D’Ormesson lui a piqué la place…

En attendant il pourrait être mieux édité en poche. Et on pourrait faire un « Dictionnaire Audiberti » extraordinaire.

Marc Court dit: à

Freud a fait son miel de l’école de Nancy, c’est entendu. Mais le terme de psychanalyse utilisé pour Nancy ne relève-t-il pas de la reconstruction à posteriori? Le Larousse ignore le mot en 1907, celui de 1960 fait de Bernheim un médecin, et ajoute à l’article psychanalyse: « L’idée et le mot en reviennent entièrement à Freud. » Nancy est plutôt, dans cette perspective, un jalon dans l’histoire de la psychanalyse que la psychanalyse elle-même, me semble-t-il.
Bien à vous
MC

Janssen J-J dit: à

La juge Charlotte Bilger rejoint finalement le cabinet d’Eric Dupond-Moretti (Walson)

… Voilà ce qui nous oppose fondamentalement, M. Charoulet et moi :
____
« La force légitime a honte d’aller au bout d’elle-même ». C’est tout à son honneur de ne point y aller. Et elle doit en être fière plutôt que honteuse. Et aux institutions judiciaires de ne point encore céder à sévir au nom d’une « culpabilité en gros ». Mais où allez-vous, monsieur Bilger ? Quelle est cette rhétorique soigneusement pesée, imagine-t-on, serait-ce avec des guillemets ?
Rédigé par : Janssen J-J | 25 août 2020 à 17:42 (en réalité, dès 9 heures du matin… il a donc fallu 8 heures de digestion pour laisser passer cela…)

Cher Philippe, J’approuve bien entendu vos réflexions. Vers la fin de votre texte, je lis : « La sauvagerie est fière d’elle. » La preuve ? Dans la scène hallucinante que tout le monde a vue, où une cinquantaine de personnes s’acharnaient sur une petite voiture en sautant sur le toit, en la défonçant joyeusement, a-t-on remarqué qu’une quinzaine d’entre eux avaient sorti leur smartphone, comme au foot, comme au concert de rap, pour immortaliser l’événement et envoyer à leurs potes sans doute avec un smiley. « Sauvagerie fière d’elle », c’est très bien dit. Pour ne pas contrister Madame duvent, je ne dirai rien de l’allure de ces personnes. Des personnes donc.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 août 2020 à 13:00

BàVous.tes, JC etc.

lmd dit: à

A propos de ce qui a été écrit sur le 11 Septembre, je n’ai pas lu The Terrorist, mais L’homme qui tombe de Don Delillo est un très beau roman qui embarque pour aller loin, loin de l’attentat, des tours.

Phil dit: à

Mais enfin j’ai bien le droit de pas connaitre Nancy, b..

« Pluie, froid, neige, à partir de Nancy ça rigole plus »

Qui l’a raté peut écouter ce film très éclairant de 1h30 sur Arte.

manquait le rappel du résultat des élections libres de 32. N’abusez pas d’Arte sans masque, M. Charoulet. Sur les longs couteaux Visconti est meilleur qu’Ingrao.

et alii dit: à

je n’éprouve aucun besoin de donner un avis sur x et sur y;j’ai connu et connais encore bien assez de gens
avec lesquels je parle de « la vie » ,des « choses » et qui me parlent d’eux /elles pour ne pas me remettre dans un « jeu » d’obligations, à mon âge;
merci à tous;
ce matin, je suis ravie d’avoir retrouvé dans l’entretien de ROGO que je vous ai signalé,la remarque de Kant: » Il dit souvent que l’homme est « fait d’un bois si tordu qu’on ne peut espérer en charpenter quelque chose de bien droit ». En allemand, kanten veut dire « raboter », « équarrir » 17. On pourrait dire que l’opération proprement kantienne, c’est la tentative, d’ailleurs impossible, de raboter, d’effacer cette torsion. On a la chance d’avoir en français ce mot de « tort » qui peut exprimer à la fois la torsion et le tort au sens de l’Unrecht, c’est-à-dire de l’injustice, du mal, du différend au sens de Lyotard. J’ai tenté de penser le nouage de la Loi et du tort, le tort comme tort de la Loi, comme torsion de la Loi qui la défigure et la retourne contre elle-même et, à partir de là, l’exigence du retournement, la Bekehrung qui libère »
je trouve cet entretien passionnant;merci de me l’avoir fait chercher
portez vous bien tous
bonne journée

Jibé dit: à

@Bloom, suite
Approche chorale du 11 septembre, texte magnifique et ténébreux, très fort, c’est le seul mot qui vient, j’en suis sonné.
A conseiller à tous les anglophones. Du Updike pur jus, aucune échappatoire, pas de cadeau, et dieu pour tous -enfin pour ceux qui y croient encore!

bouguereau dit: à

Sur les longs couteaux Visconti est meilleur

quand keupu fait d’l’entrisme hintelligent on se met a rêver aux oiseaux rose et blanc

Jibé dit: à

Phil
A propos de Nancy, je me souviens d’un tag sur une des portes d’entrée de la ville (un « arc »), au sud, tag qui a été bien vite effacé:
côté sud: « là finit la France »
côté Nord: « ici commence la Sibérie »
J’y ai passé trois hivers, neige et verglas, vent et gel, mais des brasseries comme des antres chaudes, une architecture splendide (la place d’Alliance, un bijou) qui n’est jamais écrasante.

bouguereau dit: à

von traube qui s’y connaissait disait ‘en avait il vraiment qu’une?’ that is the seul question qui fait encore vraiment gagner de l’argent sur la tnt

bouguereau dit: à

-enfin pour ceux qui y croient encore!

kasser du jésuite et du muslin..toutafé kabloom..mais encor un ephort pour dire que sans abraham pas de djizeus ni de moamède..mais vla..comme disait les grecs..t’es crétois

Jibé dit: à

Ca c’est exact: Visconti, les damnés, c’est pas rien! Epoque violente et vénéneuse, Helmut Berger en halluciné, la grande bourgeoisie engluée jusqu’au cou, les porte-flingues montants de la ss dégommant les SA. La nuit des longs couteaux et le reste.

bouguereau dit: à

Approche chorale du 11 septembre

c’est ça.. »chorale »..ceux qui disent que le 11 septembre est la plus grande oeuvre d’art contemporaine ont vraiment du biscuit

Phil dit: à

Certes Jibé, le rococo de Stanislas fait des merveilles, mirabelles en latin.
Boug, La version uncut des Damnés, bavière, baisades et baignades en uniforme, le vicomte de Milan a crevé l’écran.

bouguereau dit: à

« L’idée et le mot en reviennent entièrement à Freud. »

qu’il a coined dze mot?..vla qui cause comme un vulgaire marketeer..si on tfaisait une fouille à corps meussieu courte..on en trouvrait ‘du matériel’

Janssen J-J dit: à

Soyons clair une bonne fois pour toutes :
—-
(fiche wikimedia) Vie privée : Philippe Bilger a une sœur, Marie-Christine, et deux frères, François et Pierre (respectivement économiste et chef d’entreprise), aujourd’hui tous les trois décédés.
Philippe Bilger est marié avec Pascale Bilger. Il a six enfants, Laurent, Delphine, Sébastien, Charlotte (qui est elle-même magistrat), Elodie et Jean-Baptiste.
—-

Aucun lien de parenté avec la famille de P. Assouline, de la RDL.

bouguereau dit: à

La version uncut des Damnés

helmout berguère en ernst reum ça l’fait pas qu’il dit keupu..y’a pas faux qu’il disent sur arté

bouguereau dit: à

petite hinterruption..vous pouvez continuer d’emphumer

B dit: à

en uniforme!? Pas très pratique pour pratiquer.

Pablo75 dit: à

Tu es bon pour lire « Dimanche m’attend » de Jacques Audiberti, que j’ai découvert également grâce à Paul Edel, Pablo75 !
Jazzi dit:

Je l’ai sur mon tas de livres « à lire déjà » (une vingtaine de livres). Je l’ai mis en haut, pour le lire juste après ses Lettres à Paulhan, ce « énergumenat épistolaire », comme l’appelle Audiberti, qui constatant que Paulhan n’a pas publié l’un de ses textes dans la NRF, lui écrit: « J’ai peur que la cause de cette absence réside dans le laisser-aller et les excentricités de mes lettres. Mais la confiance affectueuse que j’ai en vous est seule à l’origine de cet énerguménat épistolaire ».

renato dit: à

Phil, Luchino n’était vicomte que de nom, dans les faits : Duc de Grazzano Visconti, Comte de Lonate Pozzolo, Seigneur di Corgeno, Consignore* di Somma, Consignore di Crenna, Consignore di Agnadello, Patricien Milanais.

Pas de trad. fr. sous la mains — sign. : seigneurie partagée.

Ed dit: à

@cricri
Je n’ai encore jamais lu Henri Michaux, et Dieu sait s’il est dans ma PAL depuis longtemps.

@all
Les Dix petits nègres > ils étaient dix.
Au risque de déplaire, je trouve que c’est une bonne chose ; non pas pour répondre aux normes du politiquement correct, mais pour mieux coller au titre original et à l’histoire d’une disparition des protagonistes un par un.

bouguereau dit: à

Jacques Audiberti, fils de maçon

« rue du saint esprit.. »

Janssen J-J dit: à

Pour mon glossaire de sigles, c’est quoi une PAL : une pile aux livres ? – Ne me laisserai jamais divertir par Jacquot Diberty, ô ça non !… @ Ch., cependant : quid de ce prétendu écrivain ? Paul E. serait allé le repêcher !…

Pablo75 dit: à

Pablo, les puces de Montreuil sont actives en ce moment?
Chaloux dit:

Oui, bien sûr. Le premier samedi après le confinement où je suis allé il y avait une femme avec un tas énorme de livres sur deux grandes tables, dans un désordre invraisemblable, tout à 2 €, sauf les gros livres de peinture et photographie à 3 ou 4 €. Je commence à fouiller et je vois une collection d’une cinquantaine de livres des années 1930-1940, reliés très simplement en carton marron avec lettres dorées, et en parfait état. Je regarde de près et je vois que c’est des biographies historiques et des livres d’histoire mais surtout des livres sur la musique (plusieurs volumes de la Correspondance de Wagner – Lettres à Mina, Lettres françaises, Lettres à Liszt, etc – , les « Cahiers ide conversation » de Beethoven – un gros pavé de 470 pages (Ed. Correa), pas le petit qu’on voit souvent – , le « Débussy » de Suarès, le « Ravel » de Roland Manuel, un « Beethoven » de R.Wagner, etc, etc). J’ai sélectionné une vingtaine, mais à cause du poids je n’ai pu prendre que 14. J’ai tendu un billet de 20 € à la femme. Elle m’a demandé combien de livres j’avais pris, je lui ai dit que 14 et elle m’a dit « ok ».

J’ai pensé à toi. Si tu étais allé en voiture tu aurais pris la cinquantaine de livres, je crois, tellement ils étaient tous de qualité (et tu les aurais eu pour 40 € maximum). On sentait que leur ancien propriétaire était un type qui connaissait bien autant l’histoire que la musique.

Le samedi suivant je suis revenu mais il ne restait presque plus rien du tas énorme des livres. Par contre, chez un autre type, qui connaît bien mieux les prix des livres, il y avait une centaine d’anciens livres (17, 18 et 19e siècles), dont pas mal de volumes d’unes O.C. de Voltaire de fin XVIIIe, mais surtout une belle traduction de Don Quichotte en 2 vols. de 1843, en parfait état, pour laquelle il demandait 50 euros (prix définitif, connaissant le type, très têtu). Ne sachant si je l’avais déjà (en réalité j’ai une autre de 1835), je l’ai laissée. À côté de moi il y avait un type, avec tête de bibliophile averti, qui a payé 150 euros pour une douzaine de livres, et qui est parti l’air euphorique…

Petit Rappel dit: à

Ed, vous aviez évoqué Lovecraft. On peut vous signaler que Démons et Merveilles a été retraduit comme tout le reste en poche, mais là, le texte passe du simple au double, vu que l’originale française résultait d’un montage opéré vraisemblablement par Bergier, signataire de la préface. Le Livre de poche est le seul à offrir cette traduction complète devant laquelle l’intégrale Bouquins elle-même, par ailleurs excellente avait reculé.
La conférence, Epouvante et surnaturel en Littérature, éditée chez Bourgois, vaut aussi le détour. Elle est aussi au tome II de l’ intégrale Bouquins. La biographie de Sprague de Camp, datée mais d’un intime, a été publiée en français.
Voila les quelques éléments que je puis apporter.
Bien à vous. Bon voyage à Ctululhu -Chapeau pointu?! avec Derleth et les autres!
MC

Petit Rappel dit: à

JJJ En fait, il semble, généalogie consultée , que ce soit le père (1820-1878) qui ait laissé tomber sa particule. Mais les grands parents (fin de l’ancien régime) sont bien nobles. Reste à savoir quand la terre du Haut-Jussé entre dans la famille et combien de temps elle y reste. L’exemple de Lammenais, Félicité Robert de son vrai nom, ou la terre est restée très peu de temps dans la famille, a tout de même suffi à baptiser l’écrivain de son nom de plume. Et quan on pense qu’il s’est trouvé quelqu’un pour écrire « la terre, elle, ne ment pas,  » on rit dans sa barbe, qu’il est vrai, je ne porte pas.
Bien à vous.
MC

Bloom dit: à

A conseiller à tous les anglophones.

By all means, Jibé & sorry for the misspelling…
Je pense qu’il a été traduit; si ce n’est pas le cas, il doit l’être, au moins pour le 20e anniversaire du véritable début de ce siècle.
Si besoin est, nous pourrons le distiller en extraits successifs sur ce blog.

christiane dit: à

Ed dit: « Je n’ai encore jamais lu Henri Michaux, et Dieu sait s’il est dans ma PAL depuis longtemps. »

Comme vous avez de la chance, Ed ! Vous allez à la découverte d’un poète non conventionnel, iconoclaste (peut-on dire d’ailleurs qu’il s’agit de poésie ?). Il écrit, peint, dessine contre tout ce qui peut contraindre car il est aussi dessinateur (créant des signes mystérieux, une peinture écrite proche de la calligraphie).
Pour les poèmes, il triche merveilleusement avec la langue (Caractère phonétique des néologismes – associations répétitives – allitérations – pas de conventions rythmiques mais des vers libre, des bribes). Ce qu’il écrit se rapproche tellement de la langue française qu’on est troublé en lisant ses poèmes ludiques. C’est une langue magique, expérimentale, inconcevable, qui devient possible.
Michaux, c’est « Plume », aussi. Un petit personnage qui me rappelle Charlie Chaplin. Lisez ses aventures. Plume vit dans un monde délicieusement absurde. Des fables où tout est à contre-sens, entre humour et angoisse. Michaux disait : « Même si c’est vrai, c’est faux. »
Un rebelle… Une énigme… Un lutin venu d’ailleurs… Michaux (Namur, 1899 – Paris, 1984)
Chez Gallimard : Plume – Lointain intérieur – La nuit remue)

Jazzi dit: à

« À côté de moi il y avait un type, avec tête de bibliophile averti, qui a payé 150 euros pour une douzaine de livres, et qui est parti l’air euphorique… »

Et tu n’as pas reconnu M. Court, Pablo75 !
Habituellement, il allait au marché des livres anciens de la halle aux chevaux du parc Georges Brassens (plus cher), mais depuis qu’il a lu ici tes exploits en bonnes affaires au marché de Montreuil, il y vient incognito…

JiCé..... dit: à

« Le best-seller de la romancière anglaise Agatha Christie « Dix petits nègres » ne s’appellera plus ainsi dans sa version française, a révélé mercredi RTL. Le nouveau titre qui paraît mercredi au Masque s’intitulera « Ils étaient dix », a-t-on appris auprès de l’éditeur. » (Gala)

Une rumeur semble enfler :
– « Les Trois Moustiquaires » seraient désormais quatre,
– « la Vierge Marie » ne serait pas innocente, la salope,
– « Les Sept Mercenaires » seraient en fait 112
– « le Rouge et le Noir » seraient rebaptises « Le Communiste et le Nègre » …..

renato dit: à

Journée mondiale du chien — 26 août.

et alii dit: à

OK Renato:
cave canem
vous pensez à votre Compagnon? Aviez vous dit son nom?

Bloom dit: à

marché des livres anciens de la halle aux chevaux du parc Georges Brassens

Ne pas trop anoblir le lieu, qui est avant tout le site des anciens abattoirs de Vaugirard, Baroz. Les 2 taureaux qui flanquent le portail de l’entrée nord le proclament avec suffisamment de clarté mâle. J’ai habité pendant quelques années en face, Place Jacques Marette, du nom de l’ancien ministre et sénateur gaulliste, frère de Françoise Dolto et tonton du chanteur Carlos. Les mûriers de la place produisent d’excellents fruits. Très chouette quartier.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Au parc Georges Brassens je suis allé 2 fois, je crois, en 30 ans. C’est un endroit pour les pros. Moi je ne suis pas bibliophile du tout. J’achète les livres en fonction de mon envie de les lire. Ni négociant en livres: je vois souvent des beaux livres de peinture que je pourrais vendre chez Gibert à 4 ou 5 fois leur prix. J’ai fait cela à une époque avec les disques classiques. Il y avait un type qui en vendait sous cellophane à des prix dingues. J’en prenais plusieurs et je partais à Gibert où je les échangeais pour 3 ou 4 fois leur prix en bons d’achat, que je dépensais en livres tout de suite après.

L’intéressant aux Puces c’est les endroits peu fréquentés de livres. Ou les types qui vendent n’importe quoi et de temps en temps ils ont des livres. À Clignancourt, où toutes les semaines je me dis que je dois revenir (mais c’est chiant le transport – métro plus bus – alors qu’à Montreuil je vais à pied et je reviens, quand je suis chargé, en bus – le 26, qui me laisse à 2 min de chez moi), aux Puces de Clignancourt, donc, il y avait un type, dans un passage très difficile à trouver si on ne le connaissait pas – moi même j’ai mis du temps à le découvrir – qui avait systématiquement un nouveau « énorme tas de livres » à 2 € pièce chaque samedi. Si on le fouillait systématiquement, ce que presque personne faisait, on trouvait toujours des merveilles. En face, le type avait les bons livres, les livres chers pour les bibliophiles et les livres d’occasion de qualité (entre 10 e 20 €) ; quand ceux-ci étaient très nombreux, il en passait au tas de 2 €. De temps en temps il avait de très bons livres en espagnol (ou d’autres langues) toujours à 2 €, « parce que les livres étrangers, ça ne se vend pas », me disait-il.

Cela fait au moins 10 ans que je ne vais pas là-bas et j’aimerais savoir s’il continue son activité ce libraire, qui était très sympathique d’ailleurs, et avait l’air de connaître les vieux livres (je l’entendais souvent discuter de prix avec des bibliophiles).

Jazzi dit: à

« Aviez vous dit son nom ? »

Pit et Havane, me semble-t-il ?

Jazzi dit: à

Tiens, Bloom, un peu d’histoire, sans auto pub !

PARC GEORGES-BRASSENS 1977-1985
15° arr., rue des Morillons, rue Brancion, rue des Périchaux, M° Convention ou Porte-de-Vanves
Les abattoirs de Vaugirard avaient été construits de 1894 à 1897 par l’architecte Ernest Moreau sur l’ancien lieu-dit des Morillons, où les cultures maraîchères avaient remplacé au XIX° siècle le vignoble planté d’un petit raisin noir appelé le périchot qui s’y étendait au XVIII° siècle. Ces abattoirs, dont les installations occupaient 72 000 m2 de terrain, dépendaient de la Ville et étaient destinés à l’abattage des bovins, chèvres, moutons, porcs et volailles. De 1904 à 1907, les architectes G. Just et Ernest Denis construisirent tout à côté, sur la rue Brancion, le nouvel abattoir hippophagique de la Ville et son marché aux chevaux, portant la surface totale des équipements de Vaugirard à 88 000 m2.
La décision de mettre fin au fonctionnement des abattoirs fut prise en 1966 et les bâtiments, dont l’activité cessa progressivement à partir de 1969, étaient démolis en 1975.
Sur le terrain libéré, il fut décidé de créer un vaste espace vert et des équipements collectifs – crèche, école, club du Troisième âge – dont le besoin se faisait sentir dans ce quartier qui avait connu une forte expansion démographique. La réalisation en fut confiée à l’architecte paysager Daniel Collin et aux architectes Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex.
Aménagé de 1977 à 1985 sur près de 8 hectares, le parc a été baptisé en 1982 en hommage à Georges Brassens (1921- 1981) qui avait demeuré non loin, rue Santos-Dumont, et dont le buste en bronze, signé André Grek, orne le jardin.
A l’entrée principale du parc, rue des Morillons, les deux taureaux en bronze du sculpteur animalier Auguste-Nicolas Cain, provenant des jardins du Trocadéro (1878), rappellent les activités des anciens abattoirs dont un certain nombre d’éléments ont été conservés et restaurés : les deux pavillons carrés ainsi que les bornes en granit de cette entrée ; le beffroi de la halle à la criée, qui se reflète dans un grand bassin ; côté rue Brancion, la halle du marché aux chevaux, à la charpente métallique, qui accueille tout les week-ends depuis 1987 un marché aux livres anciens et d’occasion ; la porte en pierre (angle Morillons-Brancion) surmontée d’une tête de cheval, par le sculpteur Jules Dechin ; enfin le buste du docteur Emile Decroix, vétérinaire qui avait encouragé la consommation de la viande de cheval (rue Brancion).
Le terrain d’escalade, situé au pied de la colline – artificielle – au sommet de laquelle un belvédère offre une vue générale sur le parc, a été formé à partir des pierres qui formaient les chaînes d’angle des anciens pavillons des abattoirs.
Une vigne de pinot noir, plantée sur 1 000 m2 en 1982, rappelle l’ancien vignoble du XVIII° siècle et la vendange est effectuée, tous les ans, avec la participation des enfants des écoles du quartier. Le parc possède également un rucher pédagogique, une roseraie de plus de 500 pieds représentant 27 variétés et un jardin de senteurs de 80 espèces de plantes odoriférantes, plantes médicinales et plantes aromatiques dont les étiquettes sont traduites en braille à l’attention des mal voyants.
Au croisement d’allées, un touchant Âne tirant sa carriole, en bronze, grandeur nature, est l’œuvre du sculpteur François-Xavier Lalanne (1992).
Les équipements collectifs ont été conçus et intégrés dans l’esprit du lieu : le club du Troisième âge s’est installé dans le pavillon de gauche de l’entrée principale ; la crèche, rue des Morillons, occupe un ancien hangar à fourrage du marché aux chevaux, réhabilité par Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex qui ont choisi, pour l’école voisine, une architecture rappelant celle de la halle aux chevaux.

Jazzi dit: à

« C’est un endroit pour les pros. »

M. Court m’a dit que mes ouvrages sur Paris s’y arrachent comme des petits pains, Pablo75 !

Bloom dit: à

Intéressant, Baroz, mais rien sur le (théâtre Sylvia) Monfort, ni sur les cris déchirants des animaux suppliciés que l’on entend parfois au cœur de la nuit, remontant du fond des équarrissoirs?
On est loin de l’épuisement d’un lieu parisien chez à Perec…

christiane dit: à

et alii dit: VOILA Michaux
http://www.artnet.fr/artistes/henri-michaux/mouvements-lxi-vCtwjsxS16qUnoaBa06VBw2

Très proche de cette silhouette griffonnée par Giacometti (en haut du billet) ou des signes filiformes de l’art coréen du musée Cernushi (lien de Bloom) entre calligraphie et abstraction (Lee Ingno).
https://www.pinterest.com.au/pin/720435271621399341/
Restent ces écritures serrées d’Irma Blank, signes vidés de sens combinant des lettres dessinées, qui copient l’apparence d’un texte (billet) sur d’innombrables pages. Travail répétitif. Fragments d’alphabets imaginaires.

Jazzi dit: à

Lorsqu’on tire un fil, on s’aperçoit très vite qu’aucun lieu parisien ne peut être épuisé, Bloom, et Perec le savait bien…

christiane dit: à

Michaux…

Très proche de cette silhouette griffonnée par Giacometti (en haut du billet) ou des signes filiformes de l’art coréen du musée Cernushi (lien de Bloom) entre calligraphie et abstraction (Lee Ingno).
https://www.pinterest.com.au/pin/720435271621399341/
Restent ces écritures serrées d’Irma Blank, signes vidés de sens combinant des lettres dessinées, qui copient l’apparence d’un texte (billet) sur d’innombrables pages. Travail répétitif. Fragments d’alphabets imaginaires.

Jazzi dit: à

Silvia (sans Y) Monfort, qui fut la compagne de Maurice Clavel : « Messieurs les censeurs, bonsoir ! »

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Mais tu es un pro, toi !

Je voulais dire un endroit peut-être intéressant pour les vrais bibliophiles – s’il est toujours comme je l’ai connu il y a 15-20 ans. Je suis allé après une visite aux Puces de Vanves, qui ne sont pas loin, des Puces sans grand intérêt, trop petits et très bobo.

À propos de livres d’occasion, quelqu’un sait si Boulinier a trouvé un nouveau local et va rouvrir bientôt?

Jazzi dit: à

Je ne suis pas bibliophile pour deux sous, Pablo75.
Rien de mieux qu’un bon livre de poche !

Jazzi dit: à

« Carresser les défenses d’un cerf, c’est merveilleux »

Le boug il s’assiérait dessus, Mimi !

Bloom dit: à

’aucun lieu parisien ne peut être épuisé, Bloom, et Perec le savait bien…

Peut-être…Ce qui est sûr, c’est qu’il y a de plus en plus de lieux épuisants…la ville tangue… avant de sombrer?

Mimi Pinson dit: à

Claude Simon à un euro, une pépite!

Mimi Pinson dit: à

Mais pourquoi nous parler du boug ou du toutou à toto, Jazzi.
Pas trop d’intérêt.

Mimi Pinson dit: à

Alors qu’une brocante!

Jazzi dit: à

« il y a de plus en plus de lieux épuisants… »

C’est vrai, le boug, mais c’est en grande partie dû à ce que l’on vieillit !
Paris est une ville fatigante et rien n’est fait pour le confort du flâneur.
Par exemple, la rue de Rivoli, entre Bastille et Châtelet, devenue essentiellement cyclable, est plus difficile à traverser désormais que du temps où les voitures tenaient le haut du pavé !

Jazzi dit: à

Bloom, pas le boug, pardon !

Soleil vert dit: à

Petit Rappel dit: à
Ed, vous aviez évoqué Lovecraft etc…

Après vérification, il me semble qu’il n’existe qu’une seule édition en Poche de Démons et merveilles c’est en 10/18 et a priori toujours le même nombre de pages. La traduction, restée la même depuis 1973 est perfectible

Ed dit: à

PAL = Pile à lire

Merci infiniement Petit Rappel, d’autant plus que j’avais posé la question il y a qq semaines.

Pablo75 dit: à

Paris est une ville fatigante
Jazzi dit:

Toutes les grandes villes sont fatigantes. Londres ou Madrid, bien plus fatigantes que Paris. Et n’oublie pas que Paris c’est plusieurs villes ensemble. Moi mon Paris à moi, mon quartier, ne me fatigue pas.

Ed dit: à

Il y a qq jours plutôt.

Ed dit: à

Londres ou Madrid, bien plus fatigantes que Paris

Londres, sans doute. Madrid, je n’ai pas eu cette impression.

Janssen J-J dit: à

Je viens de retrouver ces quelques fragments du commentarium de la RDL, à la suite du décès de MàC (e)

Jzmn, vous auriez pu rappeler qu’à l’époque JiBé c’était vous, Jacques Barozzi, au lieu de nous prêter la confusion avec le nouveau revenu Jibé… Je lui présente mes excuses.
Et vous, jzmn, je ne vous trouve pas très correct, au vu de ce que vous avez récemment balancé à Ch., quand vos relations se sont un brin altérées…
———–
14 février 2017

*Incinération de J-Ph. Goldschmidt au Père Lachaise (RDL)
Janssen J-J dit: 14 février 2017 à 10 h 30 min Je salue le Cheval de Montaigne qui porta vaillamment son fardeau sans jamais se plaindre. L’homme et sa bête resteront inoubliables.///
etudiant sérieux dit: 14 février 2017 à 11 h 39 min le cheval va se trouver bien seul/// JiBé dit: 15 février 2017 à 9 h 29 min Je dois t’avouer, Christiane, que quand tu as pris la parole, j’ai craint le pire ! Et tu t’en ai sobrement et remarquablement tirée. Finalement, tu as exaucé le vœu de Clopine, qui souhaitait que l’un de nous témoigne au nom de la « famille RDL », et tu l’as fait mieux que je n’aurais su ou pu le faire…

Tirons le rideau,
Bàv, les ami.es d’Herdélie.

renato dit: à

Aucune ville n’est fatigante si on trouve la bonne allure.

Chantal dit: à

le Marché Biron à Saint Ouen est toujours aussi prisé et onéreux ?

christiane dit: à

Pour Justine Python, (billet) l’écriture est d’une autre origine : la souffrance. Des lettres de rage, écrites dans la nuit et l’enfermement de l’Hôpital psychiatrique cantonal de Martens où elle fut enfermée 6 mois en 1932. Elle décrit sur des petits morceaux de papier, d’une écriture, presque illisible, son quotidien, (les bains d’eau glacée, les brimades…). Des textes bruts où aucun espace des feuilles n’est laissé vierge. Elle écrit les mots bout à bout. Une logorrhée graphique.
https://www.notesartbrut.ch/ecrits-dart-brut-a-voix-haute/

renato dit: à

« … logorrhée graphique. » : graphorrhée — besoin pathologique d’écrire —.

Janssen J-J dit: à

Je crois que pour la bonne éducation de nos enfants, les parents doivent apprendre à interroger leurs réactions disproportionnées récurrentes. C’est du moins ce que je vais essayer d’expliquer à M., la jeune femme de mon neveu R., car cet été, cela s’est très mal passé avec leurs enfants : S (3 ans) et M (1 an), quant au père, il s’en est pris plein la tronche. Impossible de parler littérature de vacances, dans ces conditions-là…
https://apprendreaeduquer.fr/utiliser-nos-reactions-disproportionnees-face-a-nos-enfants-pour-travailler-sur-nos-blessures-denfance/

Janssen J-J dit: à

@ vous pensez à votre Compagnon? Aviez vous dit son nom?

Oui, Antoine !

et alii dit: à

d’ailleurs  » écrire sur des petits bouts de papier » c’est ce que fit ,je crois, Franz Rosenzweig -qui s »était converti avant de faire tchouva – l’auteur de étoile de la rédemption
mes excuses de choquer une « bonne famille qui écrit « comme il faut »

christiane dit: à

Chantal dit: « le Marché Biron à Saint Ouen est toujours aussi prisé et onéreux ? »
Certainement… mais depuis que j’ai quitté Saint-Ouen, je n’y suis pas retournée.

et alii dit: à

tiens, on a censuré Rogozinski! et un article de Fabula!

et alii dit: à

et encore un artiste reconnu comme tel(« Afin d’éviter l’assimilation de l’œuvre de Louis Soutter à une production d’Art brut, Dubuffet spécifia qu’il ne souhaitait pas qu’elle fût exposée à côté de productions d’Art brut, Soutter étant trop cultivé dans le domaine artistique — de par ses études, ses activités de professeur de dessin et de musique aux États-Unis, de violoniste à son retour en Suisse — pour appartenir à l’Art brut [réf. nécessaire]. »
Louis Soutter est un artiste, peintre et dessinateur suisse, né à Morges, près de Lausanne, le 4 juin 1871, mort isolé par la Guerre à Ballaigues, près de Vallorbe, le 20 février 1942.

Janssen J-J dit: à

@ @vous bluffez ! J’en ai l’air ?

Il faut également savoir interpréter les législations sur le respect de la vie privée pour les adapter sans crainte aux légitimes questions posées sur cette chaîne. Les balancer avec un lien ne suffit pas, d’autant que tout le monde les connaît. « Allez vous faire f. » aurait été une réponse plus directe et bien dans votre style habituel, tandis que là, sans doute contaminée par F. S., on se la pète un brin. Je n’aime pas trop ce ‘matamorisme’ (néologisme du jour).
Bàv,

renato dit: à

Soutter était un cousin de Le Corbusier.

et alii dit: à

je ne sais plus du tout où j’avais lu qu’on se plaignait des demandes d’encre de SOUTTER qu’il se procurait je crois à laposte(cousin de Lecorbusier):le centre culturel suisse à Paris fit une belle expo)

Patrice Charoulet dit: à

FOULES HITLERIENNES

Quand on a lu tous les crimes nazis, on est indigné, révolté, écoeuré.Quoi ! L’inhumanité , la sauvagerie, la monstruosité ont pu aller si loin !
Dans les documentaires filmés sur le nazisme, comme on a pu en voir mardi soir sur Arte, ce qui peut étonner le plus, et qui demeure à mes yeux totalement incompréhensible, ce sont les foules sans uniforme (hommes et femmes), joyeuses, enthousiastes, adoratrices, massées devant Hitler, ridicule, grimaçant, hargneux, hurlant un discours.
Dans ces foules, pas un jugement, pas une critique, pas un jugement, pas un gramme de lucidité ?
Voilà pour moi l’énigme la plus absolue de l’épouvantable nazisme.
Si quelqu’un , qui aurait des connaissances que je n’ai pas, avait le gentillesse d’élucider ici cette énigme, je l’assure de ma gratitude.

P.-S. Merci à JJJ qui me fournit un papier sur la famille Bilger, que je ne lui avais nullement demandé.

et alii dit: à

le monde:dans laquelle il est commode d’enfouir les autodidactes, les singuliers et ceux que leurs contemporains tiennent pour fous. Dont Soutter, qui a vécu de 1923 à sa mort dans un asile, à Ballaigues, dans le Jura vaudois.

Un asile, mais le mot est trompeur car, à Ballaigues, on enfermait des vieillards et des indigents. L’établissement n’était pas psychiatrique, comme le rappelle avec une juste insistance Julie Borgeaud, commissaire de l’exposition qui se tient à la Maison rouge.
je n’ai pas vu cette expo,hélas; (peut-être n’étais-je pas à Paris?)
https://www.lemonde.fr/culture/article/2012/06/27/louis-soutter-le-chef-d-oeuvre-meconnu_1725222_3246.html

Janssen J-J dit: à

anéfé, il va nous falloir apprendre à vivre et à penser comme les poulpes, ma soeur
https://laviedesidees.fr/Penser-comme-un-poulpe.html
Jadis et naguère, penser comme des porcs suffisait amplement au genre masculin. Mais tout a changé depuis « me too#ma pandémie », la galère est la même et a pris une nouvelle direction.

Jibé dit: à

« Si besoin est, nous pourrons le distiller en extraits successifs sur ce blog ». Besoin est, Bloom, je ne crois pas qu’il y ait une traduction, it’s a shame.
Pour distiller, il faudrait prendre le temps de traduire, mais why not?

renato dit: à

À propos du livre de Kate Elizabeth Russell — My Dark Vanessa — (dont j’ai seulement mis une trace ce matin et dont j’espère que Passou parlera), il s’agit d’un livre construit en alternant les plans temporels, le moi enfant et le moi adulte, etc, une non-linéarité qui se prête bien à représenter une narratrice dissociée qui — entre justifications, sentiments de culpabilité, souvenirs retravaillés pour tenter de se protéger — peine à se comprendre et à se reconnaître. Un livre interessant pour l’écriture, si vous lisez l’anglais, et pour la la manière de traiter le sujet, si vous lisez en traduction.

Jibé dit: à

Eh bien je viens d’apprendre que MàC s’en est allé en février 2017. Je n’avais pas mal compris les bribes d’infos, glanées par hasard dans certains de vos échanges
Certains ici ont devant eux la joie de découvrir des auteurs essentiels, comme Michaux
J’ai la tristesse de découvrir la mort d’un type valeureux qui savait avec moi que l’Allemagne est un conte d’hiver. Il comprendrait.

renato dit: à

Vous pensez-vous au The Winter’s Tale de Shakespeare, Jibé ?

Janssen J-J dit: à

26.08, 18.50

Oui, le journaliste Jean Mauriac vient de mourir. Je salue ce gaulliste historique de bonne famille.
Heureuse nouvelle, la poliomyélite serait désormais totalement éradiquée de la surface globale. Je crois que Philip Roth aurait aimé connaître ce jour, et les chiens aussi, bien qu’ils n’en aient jamais été affectés.

Bàv.

Bloom dit: à

Etonnant cette histoire de débaptisation du roman d’Agatha Christie Ten Little Niggers. Le mot en N-, comme on dit, est effectivement perçu comme une insulte lorsqu’il est utilisé par un non noir ou brun (Black or Brown, BAME, PoC, etc)*.
Le titre vient en fait d’une comptine américaine du 19e s., Ten Little Injuns (=Indians). Il a donc été rebaptisé Ten little Indians, ou Ten Little Soldiers et sa version théâtrale And Then There Were None.
Franchement, la nouvelle traduction du titre « Ils étaient 10 est incolore, inodore et sans saveur. Pourquoi pas « Il n’en resta plus un »?…

*Le terme « nigger » est accepté lorsque les Noirs américains se désignent entre eux. C’est à la fois une appropriation de l’insulte, un détournement et donc une neutralisation de celle-ci.
Difficile de savoir à quand remonte cette utilisation, mais dans le film magistral de Denzel Washington « Fences », tiré de la pièce de Albert Wilson et qui se déroule dans le milieu ouvrier noir du Pittsburgh des années 50, on l’entend en permanence dans la bouche des personnages, tous noirs américains. Un exemple:

BONO: Rose a good woman, Troy.
TROY: Hell, nigger, I know she a good woman. I been married to her for eighteen years (…)

Dans le film, Denzel Washington joue le rôle de Troy Maxton, un Willie Loman noir…
Le texte complet de la pièce est disponible sur:
https://archive.org/stream/WilsonFences/Wilson%20Fences_djvu.txt

Brinqueballe dit: à

Certains ici ont devant eux la joie de découvrir des auteurs essentiels, comme Michaux

Il est jamais trop tard pour bien faire!
Quant à l’essentiel…

Jibé dit: à

@ renato,
si c’est bien l’objet de votre question, je pense à la citation de Heine, « Deutschland ist ein Wintermärchen ». Je l’avais signalée à MàC, s’en était suivie une discussion passionnée et émouvante sur nos souvenirs respectifs d’Allemagne.

Bloom dit: à

ce gaulliste historique

Gaullisme historique: qui sait à qui le grand Charles empruntait sa formule d’avant referendum:
« La malveillance et le dénigrement sont les deux caractères de l’esprit français »?

Janssen J-J dit: à

@ un papier sur la famille Bilger, que je ne lui avais nullement demandé.

Certes, mais nous savons que vous respectez beaucoup les prises de position publiques de cet homme à l’élocution…comment dire… qui rêva naguère de devenir Garde des Sceaux. Ce qui, dieu merci,… etc.
Soyons donc également lucide sur sa vie privée, sans y attenter, bien évidemment, comme l’atteste la morale quotidienne exemplaire d’une de nos internautes les plus qualifiées.
Ce soir, je jeûne après l’apéro.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

@ Allez vous faire f. » aurait été une réponse plus directe et bien dans votre style habituel.

Te concernant, c’est clair, et pour rester dans la même idee: je t’emmerde.

Le commentaire de jibe est presque touchant.
Je me demande si il est simplement naïf, ou si je suis contaminée par les saloperies que la secte a pour habitude de balancer en lien ssocial.

bouguereau dit: à

Quant à l’essentiel…

c’est l’superflu la chose si necessaire..

bouguereau dit: à

« La malveillance et le dénigrement sont les deux caractères de l’esprit français »?

t’es hune bonne française sacrénom dtèrezoune..et kabloom un bon ostralien

renato dit: à

Heine, donc Jibé, s’agissant d’une ‘conversation’ avec MàC j’aurais dû penser à ça plutôt qu’à Shakespeare.

bouguereau dit: à

Deutschland ist ein Wintermärchen

langoncet chante tout l’été..et en janvier c’est georing qui ein zwei..tout est d’équerre

bouguereau dit: à

..il recrute déjà..mais comment qu’il fait! qu’il dirait charoulet

bouguereau dit: à

*Le terme « nigger » est accepté lorsque les Noirs américains se désignent entre eux

..c’est vrai qu’a jéruzalème il se disent pas salut les youtres au bistrot..ils ont moins d’humour kabloom?

Marie Sasseur dit: à

Il me semble que votre gourou a traduit Tristan et Iseult, du .de en .fr , de mémoire. Mais vous devez le savoir, non ?

bouguereau dit: à

Soutter étant trop cultivé dans le domaine artistique

faudrait quand même pas prende dubuf pour seulement un parfait con ou quun intriguant absolu..il avait des yeux pour voir..ça suffisait..c’est haussi con que de prende michaux pour un suisse à lasile renfield..au vu dses gribouillis..rapido j’ai faillit my laisser prende..reusment qujibé etait là pour m’harréter

et alii dit: à

Allez vous faire f.
j’ai vite dit à un psy professionnel que je n’avais pas choisi personnellement « I don’t care »;il a compris que je ne le prenais pas pour le « savoir absolu » ni pour un conseiller perspicace

Marie Sasseur dit: à

@Il faut également savoir interpréter les législations sur le respect de la vie privée pour les adapter sans crainte aux légitimes questions posées sur cette chaîne. 

Et toi ducon, tu as l’interprétation qui franchit les bornes. L’usurpation d’identité sur le net, tu penses que c’est interprétable ?

Janssen J-J dit: à

Je regrette de devoir signaler aux éditions Flammarion que la traduction du dernier roman sur la dépression de Daniel Mendelssohn (trois anneaux) s’apparente un peu trop au titre traduit du roman princeps de Costas Tsatksis, « le troisième anneau », paru en 1962. La règle des soixante ans n’a pas été tout à fait respectée.
Cela dit, le sujet est très tendance en cette rentrée scolaire, et c’est hélas bien déprimant.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2020/08/26/emmanuel-carrere-daniel-mendelsohn-on-est-toujours-present-dans-ce-qu-on-ecrit_6049978_3260.html

@ ma soeur. Ouf, vous redevenez vous-même. J’ai failli croire que les vacances aixoises vous avaient un brin changé. Mais non. Donc, tout va bien,
bàv,

Pablo75 dit: à

Certains ici ont devant eux la joie de découvrir des auteurs essentiels, comme Michaux
Brinqueballe dit:

Michaux essentiel? L’un des auteurs francophones le plus surévalués du XXe siècle. Et qui sera très vite oublié, s’il ne l’est pas.

Et un type qui ne voulait pas que ses livres soient publiés en poche…

bouguereau dit: à

ED, C’ était il y a quelques jours votre question sur Lovecraft

..si j’étais toi dédé qui ressemble à lovecraft..j’écrirais un truc sur un démon venu dcanis majoris qu’aurait foutu l’feu à notre dame..pis..chais pas..jmrrangrai pour faire de pédro lhinfecteur zéro..jlui trouve la gueule de l’hemploi..videmment tu changrais les noms..on l’apelrai lhafrenchézado..

Janssen J-J dit: à

@ L’usurpation d’identité sur le net,

Posez-vous la question à vous-même, ma soeur (Marie Sasseur ?), après tout, n’en êtes-vous pas la spécialiste patentée ? Tout le monde est capable de truffer son texte de « ducon » et de tutoyer les gens à bouche que veux-tu, mais cela prouve quoi, au juste ?

Marie Sasseur dit: à

Non, je ne lis pas le bogosse de NYC. Je préfère le voir en photo.

Mais je vais aller à la librairie pour Maitre Yoga.

Marie Sasseur dit: à

@ ca prouve quoi ?

Cela prouve que je suis fidèle à mes intimes convictions:
Une bonne droite au bon moment, aurait évité bien des problèmes.

Chantal dit: à

j’avais rdv cette semaine chez Dominique Ruiz, pour un objet mais j’ai dû annuler, depuis que nous sommes en zone rouge, si on voyage plus de 48 h il faut faire un test puis au retour rebelote, dommage j’aurais bien aimé voir un tas d’objets rares.

Janssen J-J dit: à

voui, et c’est même à ça qu’on reconnait les fruits qui pourrissent vite en général ; ils ont constamment besoin de changer de peaux, mais le fond reste le même et se rigidifie toujours plus. Guette le cadavérisme au coin de le rue, il sera alors trop tard pour aller courir les librairies.
Il vous emb…. en attendant cette sinistre fatalité.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

ducon, je ne suis pas partie pour un small talk, devant le monde entier. Sur quelque chose qui t’échappera toujours, en plus.

Je vais aller a la librairie chercher ce livre de E. Carrère, un approfondissement peut-être de : il est avantageux de savoir où aller ; je suis fan depuis la moustache, bluffee par la classe de neige, embarquée par son voyage en Russie, sceptique puis acquise à d’autres vies que la mienne, évidemment conquise par son royaume,

et aussi celui de L. Petitmangin.

Bloom dit: à

a jéruzalème il se disent pas salut les youtres au bistrot..

Mais à Paris on appelait les autres « yid », le boug (sans prononcer le ‘y’ ==> « id »). Détournement aussi efficace que les mains dures de Yachine, Bats ou Bathez!

Marie Sasseur dit: à

Et que les lecteurs d’Amelie Nothomb me pardonnent, mais je ne pense pas pouvoir vraiment participer à la célébration de l’enfant, cette année. Je l’espère plus inspirée l’année prochaine.

Marc Court dit: à

Soleil Vert Commparez la première, celle de la Bibliothèque Mondiale, circa 1955 qui ne comprend que les Chats d’Ulthar (?) et le Témoignage de Randolph Carter, et L’intégrale, qui brise le recueil, mais admet quelque part qu’une traduction nouvelle n’est pas possible pour des questions de droits d’éditeur. La traduction du poche, de mémoire ,ne doit pas remonter au delà de 2005,et amplifie de maints épisodes la version française de la Bibliothèque Mondiale.
Bien à vous
MC
PS
Puisque je vous ai, soldes d’introuvables Présence du Futur chez Delamain, dans les boites, place du Théâtre Français.
PPS
Je ne suis pas à Paris et ne saurai sauf double être à Vanves ou Clignancourt.

Brinqueballe dit: à

Pablo 75, je reprenais la phrase de jibé, et la commentais sous le mode ironique!
Relisez bien svp.

Michaux n’est pas essentiel, très à la mode dans les années 70-80 – j’y ai passé une année de faculté à l’étudier – excellent poète mais non, pas d’essentialisme à son égard de ma part.

Mon commentaire :
Brinqueballe dit: à

Certains ici ont devant eux la joie de découvrir des auteurs essentiels, comme Michaux

Il est jamais trop tard pour bien faire!
Quant à l’essentiel…

Bien à vous. 😉

Brinqueballe dit: à

Ce qui est étonnant, c’est que Ed ne le connaisse pas!( Michaux)

bouguereau dit: à

soldes d’introuvables Présence du Futur

c’est pour les pédés de puton..dédé il colec que les ailleurs et demain en manganèze

Jazzi dit: à

« Le réécriture et la censure des œuvres du passé ont fait une nouvelle victime avec les Dix Petits Nègres d’Agatha Christie rebaptisé Ils étaient 10. »

10 quoi ?
A bien y réfléchir, il est vrai que ce titre était passablement raciste.
Et pourquoi pas Les Dix Petits Youpins ou Les Dix Petits Bougnouls ?

Marie Sasseur dit: à

TitreTen Little Niggers (1939, Royaume-Uni)
And Then There Were None (1940, États-Unis)
Wiki

Pablo75 dit: à

excellent poète
Brinqueballe dit

Tu dois avoir des exemples de très grands poèmes de Michaux alors, ou de vers « épousfouflants » – que dirait l’autre…

Moi j’ai connu un très bon ami à lui (écrivain célèbre que je traduisais à l’époque), qui disait l’admirer, mais qui, quand je lui demandais où sont les grands poèmes de Michaux, il ne savait pas quoi me répondre… Par contre, il rigolait, comme moi, de son côté « peintre » et admirait son habilité à trouver une belle façon de se faire du fric à bon compte.

Moi j’ai lu pas mal de choses de Michaux et je ne me rappelle pas d’une phrase ou d’un vers de lui vraiment remarquables (comme le sont souvent les phrases qu’Audiberti – un vrai poète, lui, et profond – improvise constamment dans ses lettres à Paulhan: « Si Dieux n’existe pas, tout se passe comme s’il existait. S’il existe, tout se passe comme s’il n’existait pas »).

Patrice Charoulet dit: à

Monsieur Janssen,

Vous avez cru m’éclairer en me donnant un lien qui m’ a fait lire un lien sur « la famille Bilger ». Je viens de vous dire que je n’avais rien demandé. Vous me dites que cet article me permettrait d’être « lucide sur la vie privée de Philippe Bilger ». Je n’ai rien lu de tel. Vos propos sont donc une pure diffamation publique sans le moindre fondement. Ce ne sont pas de bonnes manières. Et votre vie privée, elle est belle et bonne ? N’hésitez pas à nous éclairer à cet égard. Je vous invite en tout cas à la circonspection. Quand on en sait rien , on se tait, en particulier sur les blogs.

bouguereau dit: à

« Si Dieux n’existe pas, tout se passe comme s’il existait. S’il existe, tout se passe comme s’il n’existait pas »

michaux a quand même dit ‘et on cul c’est du poulet?’ lors que yavé lui même lui a répondu ‘et t’en veux une aile’..halors camembert com on dit a madri

Jazzi dit: à

« *Le terme « nigger » est accepté lorsque les Noirs américains se désignent entre eux. C’est à la fois une appropriation de l’insulte, un détournement et donc une neutralisation de celle-ci. »

Pareil, chez les tafioles, tapettes et autres folles, Bloom !
Promène-toi dans le Marais et ouvre la fonction « enregistrement » de ton téléphone portable…

bouguereau dit: à

Quand on en sait rien , on se tait, en particulier sur les blogs.

la dsus yavé y a pas su quoi réponde..charoulet y’est plus fort que michaux

bouguereau dit: à

Pareil, chez les tafioles, tapettes et autres folles, Bloom !

masoeur c’est son frére à baroz..térezoune pendouille

Pablo75 dit: à

Un peu de musique contemporaine, de celle qui va rester: le sublime « Lugsana » (Prière), du compositeur letton Aivars Kalejs (Riga, 1951), par l’organiste Ilze Reine.
https://www.youtube.com/watch?v=NZ4ZoBknGio

Jazzi dit: à

Bien dit Monsieur Charoulet !
J’avais oublié que dans Droite, il y a droiture.
On attend impatiemment la réponse !

Bloom dit: à

Patti Smith: Rock n’ Roll Nigger

https://www.youtube.com/watch?v=BV1V1vSH74o

(…)
Jimi Hendrix was a nigga
Jesus Christ and grandma, too
Jackson Pollock was a nigga
Nigga, nigga, nigga, nigga
(…)
Nigga, nigga, nigga

Janssen J-J dit: à

@ Et votre vie privée, elle est belle et bonne ?

Excellente, et j’en parle icite tous les jours,… comme vous parlez 1000 fois plus de la vôtre avec la plus parfaite indécence sucrée… au lieu de rester cantonné à votre mur « du çon », pour lequel vous rameutez pathétiquement, insatiablement, lamentablement icite, défoik…
« Quand on ne sait rien, on la ferme »… Qu’entendez-vous par là, cher monsieur qui savez-tout de Spinoza, et nous autres de vos promenades diepposes avec Madame et de vos 3000 posts chez monsieur Bilger, et du recueil de vos sentences livresques depuis 50 ans, etc. !

Encore un nouveau matuvu, petit marquis du Ridicule…

Bàv, Patrice Charoulet.

Bloom dit: à

J’avais oublié que dans Droite, il y a droiture.

C’est plutôt l’inverse, Baroz. Enfin…
Dans droite, il y a aussi ‘plus bête du monde’, et ‘SAC’, ce dernier si cher à Charles Pasqua. Dommage que Robert Boulin ne soit plus là pour en témoigner, hein?
Auriol, pas loin de tes racines, pas mal non plus, la course en SAC qui tourne mal.
Droiture peut rimer avec ordure.

Bloom dit: à

Chez Aussaresses, elle est extrême et rime avec torture.

Janssen J-J dit: à

avec enflure, encolure, limure, enclouure, et pod’peinture… JiBé n’est pas toujours bien inspiré. (Miasme et jonquille, nul ne se refait) –
Cette organiste lettone est une pure merveille, brillante et racée comme toutes ses consoeurs. Mais une orgue synthétique a toujours je ne sais quoi de malgracieux dans le son et le cadre du Kappelmeister.
Gracias néanmoins pour cett’découverte tardive.

Janssen J-J dit: à

@ PC et MS, je voudrais que les choses infamantes et diffamatoires soient bien claires entre nous, à la RDL, n’est-ce pas ?…
Le toucher rec.tal non consenti n’est pas un viol, ce n’est qu’une agression sexuelle.
Et si vous n’êtes pas convaincu.es, allez en parler à mon avocat.
https://www.pierratavocats.com/wp-content/uploads/2019/12/3.png
Bàv deux,

christiane dit: à

Merci, Janssen J-J.
Quelle émotion…

Marie Sasseur dit: à

Vont tous tomber en dépression, si le keuf continue.

rose dit: à

Ils étaient dix.

Ils étaient vingt et cent
Ils étaient des milliers

renato dit: à

Agatha Christie déjà avait changé le titre pour l’édition américaine — And Then There Were None —, il aurait suffi de se tenir à ça pour les éditions successives.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 27 aout 2020 à 8 h 12 min.

…en l’état de libre arbitre, ou dans un camp de concentration en toutes voies publiques,…

…express ou pas, avec tout les services de sécurités de surveillance attenant à nous contrôler par les caméras de surveillance en tout lieux publics,…

…quelles libertés d’opinions ou de choix quelconques, nous reste t’il,…

…Metropolis ( film Science-fiction )1927 Fritz Lang, origine Allemagne.

…tout un concept  » prussien stratifié « , de la vie des ouvriers esclaves et détritus a la marquis de Pareto économiste,…
…comme du marquis de Sade, et ses enchainements de tortures des peuples,…

…quelles bibles, quelles religions,…
…le  » fric ?  » rend le travail libre,…
…tien voilà du boudin,…rentiers-usuriers!
…à nos marquis en devenir,…lèches-bottes.
…Go,!…

Chaloux dit: à

Le plus amusant c’est que pour le Littré c’est le mot « noir » qui est vieilli et péjoratif.

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