de Pierre Assouline

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La République des livres
De quelques pépites de la rentrée

De quelques pépites de la rentrée

Ce n’est pas tout à fait le premier livre de Maël Renouard puisqu’il est déjà l’auteur de quelques essais notamment sur Internet, mais L’historiographe du royaume (336 pages, 22 euros, Grasset) est assurément son premier roman. L’histoire se déroule au Maroc entre le milieu des années 40 et le début des années 70, une époque qu’il n’a pu connaitre puisque ce philosophe et traducteur, normalien qui fut la plume de François Fillon à Matignon, est né en 1979. Le Collège royal est une institution scolaire connue surtout des familiers des arcanes du pays, autant dire peu de monde ; elle se trouve dans l’enceinte du Palais royal à Rabat Puisqu’il est de tradition que les enfants de la famille royale y fassent leurs études primaires et secondaires, on les mêle à quelques autres sélectionnés dans différents milieux sociaux dans tout le pays. Le narrateur, un enfant brillant et doué du nom d’Abderrahman issu d’une famille modeste, en est. C’est un élu, ce qu’il tient pour un mystère. Il a eu cet honneur, le privilège du-t-il être parfois un fardeau car il s’assortit de contraintes. On s’en doute, des amitiés se nouent au cours des ans et lorsque l’un des princes accède à la fonction royale, il n’est pas ingrat et nomme ses anciens camarades de classe à des postes de responsabilité. Le narrateur comme les autres, finalement investi du poste d’historiographe du royaume, titre et fonction très « Ancien régime » ce qui lui va bien car ce fin lettré se pique d’écrire comme au grand Siècle, mais ballotté d’une nomination à l’autre sans même en connaitre les raisons, va aller de grâces en disgrâces (un poste de gouverneur dans le Sahara) au gré de l’humeur du souverain, Hassan II en l’espèce. Chargé de réfléchir à la célébration du tricentenaire du sultan Moulay Ismaël, il est écartelé entre sa loyauté absolue au monarque et la rivalité qu’il ne peut réprimer vis-à-vis de l’intelligence royale. C’est peu dire que nous sommes avec les intrigants et les courtisans dans les coulisses du Palais royal et des grands moments de son règne (1961-1999), à commencer par l’attentat raté de Skhirat (été 1971) qui fut l’occasion d’une répression féroce mais qui est rapporté là « de l’intérieur » de manière assez comique, le narrateur se trouvant enfermé pendant le carnage dans la salle de bains où s’était réfugié le monarque -et le général Oufkir en maillot de bain. Au vrai, on est feinté, impressionné, sidéré par la parfaite connaissance que l’auteur a du Maroc, de son histoire contemporaine, de ses intimes péripéties, de ses personnalités, du fonctionnement du pouvoir, du tempérament de Hassan II, alors qu’il n’y a pas vécu et ne le connait au fond que par son enquête documentaire. C’est à se demander s’il n’a pas bénéficié d’une source privilégiée au sein du pouvoir chérifien… (lire à ce sujet ici l’article que lui a d’ores et déjà consacré Tahar Ben Jelloun). Le roman n’en est pas moins captivant.

Camille de Toledo, lui aussi, publie un « roman » après avoir signé plusieurs récits, fragments, essais, romans. Pourquoi des guillemets? Parce que c’est plus qu’un roman. Mon admiration est totale pour Thésée, sa vie nouvelle (256 pages, 18,50 euros, Verdier), cette histoire dont je ne connais l’auteur que par ouï-dire (la quarantaine, passionné de traduction, enseigne la littérature comparée à Bruxelles) et un peu par ses articles et essais. Une quête des origines, une recherche d’identité, l’obsession généalogique… Je sais, c’est dans l’air du temps. Sauf que là, c’est porté par une écriture, une langue si musicales et si puissantes à la fois. Le récit est assez bref ; c’est une coulée poétique scandée par un questionnement ressassé : « Qui commet le meurtre d’un homme qui se tue ? ». Le narrateur, qui se dit lui-même « le frère qui reste », se vit comme un autre Thésée hésitant entre les différentes voies de son propre labyrinthe généalogique. Il est hanté par la fatalité quasi génétique qui poursuit sa tribu, des descendants de Marranes, juifs d’Espagne convertis par force au catholicisme mais qui continuaient à judaïser clandestinement ; ils semblent avoir reçu en héritage le gène du secret incrusté au sein de la légende familiale. Pour fuir un passé de malheur et des souvenirs dont il ne veut plus, lorsque son frère se pend, afin d’essayer de comprendre cet acharnement du destin contre sa famille, il quitte la ville de l’Ouest (jamais nommée autrement), s’enfuit à Berlin et s’y installe puisque, comme le dit le dit un vers de Paul Celan, « la mort est un maître venu d’Allemagne ». Pour tout bagage, trois cartons d’archives bourrés de pistes onomastiques qui le feront finalement rouvrir « les fenêtres du temps » et affronter les identités fantasmées dont trois générations de sa famille se sont emparées avant de se les transmettre. Il ne suffit pas survivre, encore faut-il savoir quelle histoire on va choisir de raconter. La réussite sociale et professionnelle des parents se trouvant réduite à une comédie bien française, comment dépasser cette fiction toutes zones d’ombre dévoilées, ? Lourde, si lourde, illusoire et encombrante est la mémoire lorsque le grand récit d’éducation est pulvérisé par la mort volontaire d’un seul. Contrairement aux apparences, Thésée, sa vie nouvelle, poème et enquête, n’est pas sombre ; car, tout « livre des morts » qu’il se veut, il est  irradié par le soleil noir de la mélancolie et il faut plus que du talent pour le faire briller lorsque celle-ci s’ancre dans l’Histoire. Cette quête de sens est d’une telle densité et d’une telle richesse qu’une seule lecture ne suffit pas à en épuiser le sens et la beauté.

Le rapport père-fils est interrogé tout autrement par Victor Pouchet dans Autoportrait en chevreuil (176 pages, 16,50 euros, Finitude) de Victor Pouchet. Son personnage Elias est un personnage secret et si tourmenté qu’on le croirait enfermé en lui-même. Celle qui l’aime aimerait tant l’aider à s’épanouir enfin. Encore faut-il accepter de creuser son enfance… Ce petit livre à l’écriture délicate, précise, douce, à la tonalité si juste, vaut mieux et plus que sa reductio ad historiam. C’est une attachante exploration des territoires de l’enfance : les vacances chez la grand-mère, le goût orgueilleux du poisson que l’on a soi-même péché, les promenades en forêt, la découverte du chevreuil comme son animal-totem… Le tout s’organise autour de la relation entre l’enfant et son père, un homme autoritaire, original, marginal, anticonformiste, obsédé par l’effet des ondes scalaires sur la société des humains ; il ne s’exprime que par injonctions énigmatiques : le fils, qui le craint mais le vénère, quoique terrorisé par ses expériences auxquelles il se prête, dit qu’il parle à l’infinitif absolu tant ses phrases paraissent scellées par des certitudes définitives. Et au bout, tout au bout, la quête inassouvie de la légèreté face au réel. Un beau petit livre qui ne se pousse pas du col.

Enfin, Ce qu’il faut de nuit (198 pages, 16,90 euros, La manufacture de livres) de Laurent Petitmangin est « le » premier roman dont on parle. Et dont on sait faire parler : nombreuses traductions en cours, sélection sur plusieurs prix, enchères pour la publication en format de poche, adaptation audiovisuelle en vue et déjà couronné à Nancy du prix Stanislas, le tout premier prix de la rentrée littéraire etc Cela se passe dans la Lorraine industrielle (l’auteur qui vit en Picardie, est un quinquagénaire originaire des environs de Metz, cadre supérieur chez Air France) au sein d’une famille élevée dans la tradition communiste/cégétiste SNCF/résistant déporté avec chansons de Jean Ferrat en prime. Fus, 24 ans, Gillou, 23 ans et leur père/narrateur qui les élève seul depuis la mort de leur mère. Ce qu’il fait de leurs convictions, de la manière dont ils conduisent leur vie. Comment faire une belle vie d’une vie de merde. « Le Jacky », « le Mimile » (mais avec « le Bernard », ca passe moins bien), « la maladie de la moman » … On se donne du « gros » avant toute interpellation. On étudie à l’IUT ou à l’ENA, chacun sa voie. Mais le problème, c’est Fus, l’aîné Fus, un footeux à gueule d’ange. Un jour, il revient avec un bandana d’ultra, tendance virage nord de la Lazio, à croix celtique. On commence comme ça et après on se demande pourquoi il y trop de restaurants de kebabs à Villerupt…Rien contre les immigrés mais contre l’immigration. Venant d’où il vient, militant de toujours à gauche du côté du PS, le père a honte de se résigner à ce que son fils fricote avec les fachos. A ses yeux, une manière de radicalisation. Indigné, explosant intérieurement de rage contenue, il n’obtient en retour que des « T’inquiète ! » et des « ca ne change rien ». Au fond, malgré tout, ça reste « des bons gars ». C’est son fils mais il n’arrive plus à trouver les mots pour lui dire qu’il fait fausse route. N’empêche : au stade, en cas de but du FC Metz, ils ne s’embrassent plus. Jusqu’au jour où Fus se fait exploser par des antifas. Après… Quels personnages ! Lisez-le, vraiment. Ecriture coup de poing, fausse langue parlée et vrai style (mais pour ratcher, schness, etc il faut tenter de déduire du contexte). Sec et nerveux, efficace (lire ici un extrait). Ca empoigne et ça secoue pendant 192 pages. Pas de doute : ca tranche avec ce qu’on a pu lire de la rentrée. Autre monde, autre ton. Ce livre mérite le meilleur sort.

(« Alberto Giacometti, carton d’invitation pour l’ouverture de l’ exposition Giacometti à la Galerie Maeght, 8 Juin 1951 Fondation Giacometti ; Oeuvres d’Irma Blank  et de Justine Python ; photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 138 Réponses pour De quelques pépites de la rentrée

Pat V dit: à

« Ce qui séduit et émeut ? C’est la vision qu’il livre d’un être humain en quête de sens, à la fois fragile et conquérant, symbole de l’humanité en mouvement. C’est vrai qu’il ne l’a pas inventé ce motif sculpté, qui existe depuis la Préhistoire, des figures égyptiennes aux Kouroi grecs jusqu’à la célèbre sculpture de Rodin. Mais il est le seul à lui avoir donné cette forme universelle et atemporelle : celle d’un homme, sans époque, sans genre, ni origines. Pas un héros. Juste un homme sculpté entre la figuration et l’abstraction, dans la quintessence du mouvement et la vérité de la perception. »
( Extrait de l’article de Marianne mis en lien.)

Pat V dit: à

On cherchait le rapport entre les illustrations de cet article de pierre Assouline.
Il y a le trait, qui s’inscrit et s’essaie chez Giacometti et puis le trait qui se lâche jusqu’ à l’extrême bord du papier et s’enlace chez Justine Python.

Soleil vert dit: à

>MC
Puisque je vous ai, soldes d’introuvables Présence du Futur chez Delamain, dans les boites, place du Théâtre Français.

Laissez m’en quelques un 🙂

Bien à vous
SV

Jibé dit: à

@JJJ
merci de ce lien, qui va me rappeler des liens anciens, restés vifs en moi.

Janssen J-J dit: à

@ MS, merci pour votre info (LGL).

(pitch… échangeront sur le sujet et rencontreront un écrivain venu les rencontrer (sic)

Il faudrait d’abord que les publicitaires commençassent à se relire à voix haute, mais pas sûr qu’ils aient bien dépassé le stade de la 6e à la Term.

Allez-zou ! je file de bonne humeur au turbin, dans une oisiveté forcée que je souhaite à :

vtous.tes, (27.8.20_9.11)

Bloom dit: à

Promène-toi dans le Marais

Terminé les balades dans le Marsi, Baroz, ce quartier en toc a perdu tout intérêt à mes yeux, y compris la rue des Rosiers, pathétique caricature d’elle-même et succursale de minables restos servant de la bouffe israélienne proverbialement infecte. A part la rue des Francs-Bourgeois pour le boulot (services culturels parisiens), seul le Tavlin de la rue du Roi de Sicile et ses accortes patronnes surnage dans le marigot maraicher.
L’enlaidissement se décline de façon multiple & (a)variée!

et alii dit: à

je me permets , en tant que « la tordue juive » de ce blog où je viens pour me distraire de signaler que « nègre » et « genre » sont des 5letters words;
bonne journée

et alii dit: à

merci Lmd
j’ajoute encore sur Soutter:
Michel Layaz. [editionszoe.ch]
Crédit image : editionszoe.ch
Versus-lire, 01.09.2016, 11h11
Louis Soutter, la marge et la plume du romancier
Les œuvres de Louis Soutter (1871-1942) sont aujourdʹhui prisées et même cotées. Lʹartiste nʹa pourtant que peu intéressé de son vivant malgré lʹadmiration témoignée par Le Corbusier et Jean Giono qui lui acheta notamment  » La Légende dʹUgenspieler « , livre illustré dans les mares par Soutter.

La marge, précisément, fut le lieu de vie de Louis Soutter, de sa jeunesse vagabonde et sans le sou à lʹasile pour vieillards de Ballaigues où sa famille lʹenvoya de force, il avait alors 52 ans.

La plume délicate de Michel Layaz explore une vie tragique, faite dʹabandon et de solitude, mais qui contribua peut-être à faire de Soutter un artiste totalement libre. Sʹéloignant des biographies conventionnelles, lʹécrivain nous prouve aussi le pouvoir de la création et de la littérature.

Par Anik Schuin
A lire : Michel Layaz :  » Louis Soutter, probablement « , Editions Zoé
https://www.rts.ch/play/radio/versus-lire/audio/louis-soutter-la-marge-et-la-plume-du-romancier?id=7960568

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et alii dit: à

CHALOUX, voue allez encore vous en prendre pour votre
« gradus ad parnassum »
bonne journée

et alii dit: à

bien sur, D n’a pas compris qu’il devait m’offrir
Un golliwog (prononcé en anglais : /ˈɡɒliwɒɡ/1), aussi appelé golliwogg ou golly, est une poupée de chiffon ou d’étoffe représentant une personne noire aux cheveux crépus, généralement de sexe masculin2.

et alii dit: à

Le nom du personnage serait en outre à l’origine du mot wog (prononcé en anglais : /wɒɡ/10), terme péjoratif utilisé pour désigner les Noirs et d’autres groupes ethniques2. Le sociologue américain David Pilgrim désigne cette représentation comme « la moins connue des grandes caricatures anti-noires aux États-Unis. »2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Golliwog

bouguereau dit: à

hassez dtes rastopoulos renfield..je me souviens..quand je suis harrivé ici..d’avoir mis des liens daffiches nazi..lesquels liens furent biffés illico..s’ensuivit une conversation suspicieuse havec vontraube..lequel quelques années haprés va a mayami..et d’où il fait l’apologie du merveilleux wolfsonian..force graphique etc..et met des liens..pas biffés
essaie dmespliquer tout ça renfield..sans trop bouger les oreilles..et chte file une grosse poignée

et alii dit: à

.quand je suis harrivé
rhaspoutine , compte mieux tes lettres

bouguereau dit: à

Le plus amusant c’est que pour le Littré c’est le mot « noir » qui est vieilli et péjoratif

..tiens tes zoreilles renfield

et alii dit: à

le boug devrait mettre les jambe de GIACOMETTI à son cou pour rattraper Stelarc s’il veut la gloire de l’écoute:
En 1995, Stelarc réalise une performance intitulée Fractal Flesh, dans laquelle son corps est physiquement au Luxembourg, tandis que des spectateurs à Paris, à Helsinki et à Amsterdam peuvent faire bouger certaines parties de son corps en interagissant avec une interface numérique reliée à Internet. «Cette idée d’interfacer mon corps avec votre corps à travers Internet devient possible», dit-il.

et alii dit: à

les jambes

Chaloux dit: à

Nègre je suis, nègre je resterai.

Un livre d’Aimé Césaire.

Bloom dit: à

La négritude, selon Wiki:

« La négritude est un courant littéraire et politique, créé durant l’entre-deux-guerres1, rassemblant des écrivains francophones noirs, comme Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Jacques Rabemananjara, Léon-Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre. Lié notamment à l’anticolonialisme, le mouvement influença par la suite de nombreuses personnes proches du Black nationalism, s’étendant bien au-delà de l’espace francophone. »

René Depestre, Haitien résident des Corbières, 93 ans aux prunes & talent intact:

LES CENDRES DE TOUSSAINT LOUVERTURE

On le voit jour et nuit grimper
au palmier du désespoir nègre:
il y dépose l’œuf frais de sa révolte.
Il traverse la mer des cendres
tantôt en cyclone de feu noir
tantôt en fier rameau d’olivier.

Son destin invente des arbres fruitiers
Il se fait cahier de colère et de rêve
Son corps d’esclave arrive
comme un cri dans une maison qui dort,
porteur dans l’océan du malheur noir
des premières cloches de la guérison
(…)

in Non-Assistance à Poètes en Danger, 2005

renato dit: à

Et la Négresse blanche de Brâncuși.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 27 aout 2020 à 11 h 42 min.

…c’est quoi du n’importe quoi,…

…comment faire des marionnettes, avec de la ficelle et du papier,…avec des beaux yeux,…sur internet,…avec de la  » colle  » de liens en rien,!…collabos – obscurantistes,!..
…interludes profonds,!…exploités,!…
…of course,!…

bouguereau dit: à

hon fait toujours bon commerce..

Jazzi dit: à

« Terminé les balades dans le Marsi »(sic)

Toujours aussi excessif et partial, Bloom !
Que tu ne te reconnaisses plus dans le Marais actuel est une chose, mais était-ce mieux avant ?
Il fut un temps où les « sodomites » étaient brûlés en place de Grève.
Désormais trois « ghettos » se succèdent pacifiquement d’est en ouest, avec leurs caractéristiques et leur singularité propre : le Marais aristocratique, le Marais juif et le Marais gay.
Le monde se renouvèle et est plus ouvert qu’il n’y parait…

bouguereau dit: à

s’il veut la gloire de l’écoute

stelarc est une vieille gloire qu’a du samputer durgence..chpréfère orlan..mais elle a callé sur l’troisième sein comme dans valerian qu’il aurait dit serdgio..t’auras nibe à midi renfield

bouguereau dit: à

Il fut un temps où les « sodomites » étaient brûlés en place de Grève

linsulte ‘hanculé’ n’en était pas une baroz..c’était une dénonciation..à mort

bouguereau dit: à

Le plus amusant c’est que pour le Littré c’est le mot « noir » qui est vieilli et péjoratif

avec un hurkurkurkurk ça copirait trop son soral..hassez dvos lçons..bande danculés!

Jazzi dit: à

LEOPOLD SEDAR SENGHOR

L’invention de la négritude

Symbole de la coopération française en Afrique pour les uns ou du néo-colonialisme français pour les autres, le poète, écrivain et homme politique sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001) fut le premier président du Sénégal (1960-1980). Élu en 1983, il fut également le premier Africain à siéger à l’Académie française. Il fit ses études en France, où il eut Georges Pompidou pour condisciple à l’Ecole Normale Supérieure, et créa en 1934, en compagnie du martiniquais Aimé Césaire et du guyanais Léon Gontran Damas, la revue contestataire L’Étudiant noir. C’est dans ces pages qu’il donnera pour la première fois sa propre définition de la négritude, un concept initié précédemment par Aimé Césaire : « la Négritude, c’est l’ensemble des valeurs culturelles du monde noir, telles qu’elles s’expriment dans la vie, les institutions et les œuvres des Noirs. Je dis que c’est là une réalité : un nœud de réalités ».

MA NEGRITUDE

Ma Négritude point n’est sommeil de la race mais soleil de l’âme, ma négritude vue et vie
Ma Négritude est truelle à la main, est lance au poing
Réécade*. Il n’est question de boire, de manger l’instant qui passe
Tant pis si je m’attendris sur les roses du Cap-Vert !
Ma tâche est d’éveiller mon peuple aux futurs flamboyants
Ma joie de créer des images pour le nourrir, ô lumières rythmées de la Parole !

PRIERE AUX MASQUES

Masques ! Ô Masques !
Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noir
Masques aux quatre points d’où souffle l’Esprit
Je vous salue dans le silence !
Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion.
Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se fane
Vous distillez cet air d’éternité où je respire l’air de mes Pères.
Masques aux visages sans masque, dépouillés de toute fossette comme de toute ride
Qui avez composé ce portrait, ce visage mien penché sur l’autel de papier blanc
A votre image, écoutez-moi !
Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyable
Et aussi l’Europe à qui nous sommes liés par le nombril.
Fixez vos yeux immuables sur vos enfants que l’on commande
Qui donnent leur vie comme le pauvre son dernier vêtement.
Que nous répondions présents à la renaissance du Monde
Ainsi le levain qui est nécessaire à la farine blanche.
Car qui apprendrait le rythme au monde défunt des machines et des canons ?
Qui pousserait le cri de joie pour réveiller morts et orphelins à l’aurore ?
Dites, qui rendrait la mémoire de vie à l’homme aux espoirs éventrés ?
Ils nous disent les hommes du coton du café de l’huile
Ils nous disent les hommes de la mort.
Nous sommes les hommes de la danse, dont les pieds
reprennent vigueur en frappant le sol dur.
(« Chants d’ombre » in Œuvre poétique, édition du Seuil, 1964, 1973, 1979, 1984, 1990)

*Ce mot, ainsi orthographié par Léopold Senghor, a-t-il la même signification que récade, le bâton de commandement remis au messager pour authentifier son message, symbole d’autorité ?

bouguereau dit: à

rhaspoutine

..il en avait une bien plus grosse que jicé..et était contre la guerre..une demi poignée..mais pas plus!

bouguereau dit: à

L’invention de la négritude

c’est con qu’zouzou avec son étui pénien et sa lance hampoizonné ne t’en glisse pas hune petite baroz..

Ed dit: à

« Ce qui est étonnant, c’est que Ed ne le connaisse pas!( Michaux) »

Je suis pourtant la plus grosse ignarde de la RDL ! Et comme je tiens à ma réputation…Un point chattounes : mon Dieu comme je les aime.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
avec un hurkurkurkurk ça copirait trop son soral.

Connasse Bousemolle l’illettrée, commentant le Littré!

Là, on peut le dire:

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

« c’était une dénonciation..à mort »

Tel que le généreux « tafiole » de Marie Sasseur me vouant ici aux gémonies, sous l’oeil indifférent de la foule, le boug !

Pat V dit: à

Chaloux dit: à

Nègre je suis, nègre je resterai.

Un livre d’Aimé Césaire.

Vous ne croyez pas si bien dire Chaloux. Une amie fb ayant mis la couverture de ce livre en post sur son compte, je commentais avec une paraphrase de Molière : cachez ce n.ègre que je ne saurais voir. Eh bien, censuré par fb qui visiblement n’a pas compris le sens de cette phrase!

Chaloux dit: à

@Pat V.

Tout cet indigénisme va mal finir.

Bloom dit: à

Toujours aussi excessif et partial, Bloom !

On a encore le droit de ne pas aimer un lieu, Baroz. Peut m’importe que le Marais soit gay, straight ou micro-nécro-zoophile, c’est simplement devenu un lieu insupportablement boboisé & triste à mourir. Ma sœur y vécut pendant 20 ans, à l’époque où c’était encore un quartier populaire, si tu comprends ce que ça veut dire.

Jazzi dit: à

Vouer aux gémonies : Accabler quelqu’un, lui faire de violents reproches ou l’humilier publiquement. Livrer quelqu’un au mépris public, le couvrir de honte.

Comment dit-on ailleurs ?

Allemand : Jemanden an den Pranger stellen (Mettre quelqu’un au pilori)
Anglais : To hang someone out to dry (Pendre quelqu’un, comme le linge sur un fil)
Anglais : To drag someone’s name though the mud (Tirer le nom de qq’un dans la boue)
Anglais : Devote to the obloquy (Consacrer à l’opprobre)
Espagnol : Incendiar/ quemar a alguien publicamente (Incendier/ brûler quelqu’un publiquement)
Espagnol : Colgar el sambenito (Accrocher le san-benito, chasuble portée par les condamnés de l’Inquisition en Espagne)
Espagnol : Poner (a alguien) como un trapo (Mettre (quelqu’un) comme un chiffon (= traîner quelqu’un dans la boue)
Espagnol : Poner de vuelta y media (Faire faire un tour et demi à quelqu’un)
Espagnol : Poner verde a una persona (peindre une personne en vert)
Italien : Mettere alla gogna (Mettre au pilori)
Néerlandais : Lemand een uitschijter geven (vulgaire) (Donner a quelqu’un une merdique correction)
Néerlandais : Lemand de mantel uitvegen (Balayer le manteau de quelqu’un, critiquer quelq’un de façon assez violente)
Portugais : Botar no pelourinho (Mettre au pilori)
Roumain : A pune (pe cineva) la stâlpul infamiei (Mettre (qqn.) au poteau de l’infamie)

Jazzi dit: à

« c’est simplement devenu un lieu insupportablement boboisé & triste à mourir. »

Tu pourrais dire ça de bien d’autres ex quartiers populaires de Paris, Bloom !
Comment se fait-il qu’un homme de conviction de gauche comme toi parle comme un vieux con de réactionnaire de droite ?

lmd dit: à

….
et l’on croirait d’ébène et d’or
La Belle Négresse, la Négresse Blonde !
(G.F.)

Chaloux dit: à

Me disant que j’irais bien faire un tour dans le Marais, je vois que Carnavalet est « fermé pour rénovation ». Un nouveau scandale hidalgrotesque en perspective…

Petit Rappel dit: à

« Tafiole » Le style Sasseurien vaut ce qu’il vaut, et on a appris à en gouter la suprême distinction silencieusement, pour ne pas donner à son auteur plus d’importance qu’il ne sied.
Sur le fond,et au delà de la la vulgarité inhérente à la Dame, Est-ce vraiment un scoop?
Quant à finir sur un bucher come le bien nommé Deschaufours, il y a une marge!
Assez d’accord avec vous, Bloom.Et la fripe de luxe n’arrange pas les choses.
Bien à vous.
MC
MC

et alii dit: à

ce matin , on un personne digne de foi du milieu médical) m’a appris qu’autrefois les aides soignantes étaient les prostituées parce qu’elles pouvaient voir les corps nus

B dit: à

La négresse verte c’est je crois aussi dans Dolto.
Être noir, n’est-ce pas se trouver dans un état d’ébriété avancée pour ne pas dire dépassée? C’est vrai qu’on ne dira pas je suis nègre pour ne pas aggraver la chose mais déclarer à votre interlocuteur_ écoutez je ne peux vous recevoir je suis noir , passera comme une lettre à la poste et pas pour le Congo.

A part ça les cocos munistes, quoi de 9 ?

B dit: à

Oui et les inf étaient des religieuses, Dieu leur venait en aide pour ne pas succomber à la tentation.

D. dit: à

Hier après-midi Chaloux je sortais d’une réunion aux Invalides en longeant le musée, Rodin. Un trottoir d’un mètre de large tout au plus sur lequel d’assez nombreux piétons masqués ou non circulaient, se mettant parfois de profil pour se croiser sans se frôler.
À ma droite une contre-allée large de 10 mètres totalement vide, habituellement dévolue au stationnement de véhicules. Des centaines de places de stationnement purement et simplement effacées. Je continuais à avancer en m’étonnant de cette situation, cherchant un éventuel panneau d’information expliquant des travaux, un tournage ou un autre événement. Mais rien. Quand soudain un vélo puis plus rien jusqu’à mon arrivée au bout de cette contre-allée où je pu découvrir qu’il s’agissait bel et bien d’une piste cyclable improvisée.

Cette insulte permanente aux piétons et aux automobilistes est inacceptable.

Marc Court dit: à

Non, Chaloux, le chantier de mise aux normes a été lancé sous Notre Dame de Paris.Ce qui resort du projet est un effet Galerie avec deux fois moins d’oeuvres accompagné de mutilation des intérieurs en boiserie au premier étage. 5agence Crinière, ça ne s s’invente pas.
La Conservatrice, qui porte bien mal son nom, a déjà sévi avec la disparition du fichier de la Bibliothèque du bas à la BHVP, et l’envoi vde deux bennes de livres à la voirie. Le résultat, ubuesque, est qu’on ne peut retrouver des documents précieux que parfois on ne trouvait que là.
Je passe sur la rupture des abonnements à toutes les revues savantes qui faisait de cette bibliothèque un centre pluridisciplinaire. Et sur le refus, par la même, de la Collection Roxelane Dubuisson, ce qui l’ a réduite à acheter quelques pièces sur un ensemble que la collectionneuse voulait donner à Carnavalet.
C’est dans l’angoisse que l’on attend la réouverture de ce très beau musée, mais on ne se fait guère d’illusions sur la possibilité de voir de nouveau le corridor des Raguenet, entre autres.
MC

Bloom dit: à

Comment se fait-il qu’un homme de conviction de gauche comme toi parle comme un vieux con de réactionnaire de droite ?

Il va falloir que tu révises tes repères, Baroz.
You can’t tell your ass from elbow, mate! Déplorer la disparition du populo est tout sauf une posture de droite. Voter Sarko, non plus. Ah, les terribles effets de la pollution urbaine…

DHH dit: à

@Bloom
je partage votre amertume debvant ce qu’est devenu le quartier du marais .
Voici ce que j’en disais ici à Christiane qui y evoquait une balade a travers ces rues:
Christiane,
Votre falafel rue des Rosiers fut sans doute un moment sympathique ,mais je ne peux pas passer dans cette rue sans un petit pincement au cœur.
Je suis toute triste en effet de voir comment en quelques années la rue des Rosiers a perdu son âme, envahie qu’elle est désormais par les boutiques de fringues , qui remplacent peu a peu les commerces traditionnels de ce quartier marqué par la yddishkeit, et c’est un vrai crève-cœur quand on y vient depuis longtemps de l’avoir vu se laisser accaparer par la vulgarité friquée
Ont ainsi disparu une merveilleuse librairie ,Bibliophanie, le Mikvé, devenu une sorte de caravansérail dédié à la nippe et aussi le célébrissime restaurant Goldenberg, si emblématique de ce quartier juif que les terroristes ont choisi de s’y attaquer , en ce temps où le terrorisme à Paris ne visait que les juifs.(et non les innocents comme dirait Raymond Barre
Ne reste, pour combien de temps( ?) ,comme un des rares authentiques vestiges de la civilisation passée, que la boutique Finkelstayn à la fois boulangerie et charcuterie, dernier témoin d’une tradition boulangere et charcutiere en péril.
Quant à la triste nourriture ,certes typiquement israélienne ,qui se debite dans les quelques fasfood de la rue ,vous avez raison, c’est précisément celle qu’il faut eviter en Israel ,cette forme abâtardie d’une cuisine déja bien médiocre, la cuisine ashkenaz et il vaut mieux la-bas manger libanais ou marocain

Chaloux dit: à

@M. Court.

Curieux temps. Francine Fouéré que j’ai un peu connue, n’avait pas hésité à monter, à soixante-quinze ans, dans la benne où avaient été jetées tout ou partie des archives de Marie-Madeleine Davy pour sauver ce qui pouvait l’être.

bouguereau dit: à

Sur le fond,et au delà de la la vulgarité inhérente à la Dame, Est-ce vraiment un scoop?

sur le fond d’avignon y sont tous en rond quelle dirait tèrezoune

Jazzi dit: à

Je me souviens de toutes ces belles brasseries parisiennes qui sont devenues des MacDo, DHH, je me souviens de Saint Germain des Près, de Belleville et de Menilmontand de la bastoche et du faubourg Saint Antoine et des dernières pissotieres de Paris…

bouguereau dit: à

Déplorer la disparition du populo est tout sauf une posture de droite

les hantisémites au neuf trois kabloom

Marie Sasseur dit: à

@ Le style Sasseurien vaut ce qu’il vaut

Mais qu »il aille se cacher ce pou. Il l’a vu son style ? Dr courtaud devrait embaucher un coach. La parole en public, cela se travaille.

bouguereau dit: à

Je me souviens de toutes ces belles brasseries parisiennes qui sont devenues des MacDo

ya hassez de bacroum à paridgi qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

je partage votre amertume debvant ce qu’est devenu le quartier du marais

sapré drh qui voit pus midi a sa porte et quen conséquence de quoi les autres y aillent donc sfaire hanculer

bouguereau dit: à

le marais c’est hun peu comme sainte sophie baroz..pourvu qu’il concerve fasse pas trop les cons..constantinople comme le marais est encore a prende..un quartier..ça va ça vient plus vite qule cul dmon larbin

et alii dit: à

je me souviens avoir vu que les gens de la rue des rosiers jetaient leurs ordures devant la librairie SHIR HADASH, anciens élèves de Manitou:cette librairie n’existe plus?

bouguereau dit: à

le chantier de mise aux normes a été lancé sous Notre Dame de Paris.

l’ile de la cité..’qui n’était plus aux parisiens’ par osmane..ça a pas été du bidon..la moitié..les deux tiers? des rues ont giclées..

bouguereau dit: à

me vouant ici aux gémonies, sous l’oeil indifférent de la foule, le boug !

toi? qui auras encore le temps de te taire mille fois havant le chant du coq baroz?

et alii dit: à

Menilmontand
c’est tintin à menilmuch,celui là

Jazzi dit: à

« la moitié..les deux tiers? des rues ont giclées.. »

Et pour la première fois depuis des décennies, le prix de l’immobilier aurait tendance à… baisser ! R’NB recule, comment veut-il qu’on l’encule !

et alii dit: à

On y cause en argomuche
Et Pantin se dit Pant’ruche
Ménilmontant, Ménil’muche
Et le temps n’y change rien. — (Jean-Roger Caussimon, Paris jadis, 1977)

Jazzi dit: à

Mon opticienne et ma dentiste sont des filles du quartier Saint-Paul au Marais. L’une et l’autre ont repris la boutique et le cabinet de leur père. Mais à la différence de leurs parents, elles n’y vivent plus ; elles ont préféré aller s’installer dans des appartements haussmanniens du 16e arrondissement…
On peut les comprendre.
Ne pas oublier aussi que sont apparus de superbes lieux de mémoire dans le quartier !
La géographie et la sociologie parisienne s’observent pour le flâneur.
A quoi bon regretter, se plaindre, pleurer ce qui fut et n’est plus ?

Jazzi dit: à

Qu’est-ce donc que le populo aujourd’hui ?
Ceux qui font le sale boulot désormais ont changé de couleur de peau et ont eux aussi leur propres « ghettos »…

Jazzi dit: à

Régine fut une fille du boulevard de Belleville qui, dès qu’elle a pu, est allée s’installer dans les beaux quartiers. Faut-il le lui reprocher, et alii ?

Jazzi dit: à

« A part ça les cocos munistes, quoi de 9 ? »

Débandade générale dans les communes de la petite ceinture rouge parisienne, B !
Plus bobo que Boulogne, Montreuil !

et alii dit: à

https://www.youtube.com/watch?v=7LgML6pZCYE
ce « régine » était un écho au billet

et à l’entretien avec régine sur « le moment »
on dit en français « avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure » ou plus philosophiquement: »c’est toujours trop tard »

DHH dit: à

@Jazzi
Oui Jazzy paris n’a pas evolué en bien ces dernières années, gagné par une uniformisation appauvrissante, celle de l’envahissement par la bouffe et de la fringue internationales, qui ont grignoté dans bien des quartiers d’autrefois la diversité et la spécificité ,qui s’exprimaient dans leurs boutiques et leurs bisrots
Le Boul mich est ainsi devenu la caricature de ce qu’il etait et ressemble de plus en plus au Sebasto dans lequel il se prolonge. : La où le flamboyant Capoulade et le tranquille Maheu se faisaient face, chacun affichant sa différence de part et d’autre de la rue Soufflot , il y a aujourd’hui deux fast food concurrents agressant le paysage avec leurs enseignes et leurs logo ,les mêmes sur toute la planète
Depuis longtemps déjà le Dupont a été remplacé par un magasin de chaussures et sacrilège des sacrilèges, offense à la vocation du quartier , la librairie des PUF avec ses employés hyper compétents sur les sujets les plus pointus, fait place aujourd’hui à une usine à bouffe ,après un précédent avatar dans la vente des chaussures de sport.
S’agissant des pissotières mon expérience personnelle ne me permet pas de mesurer l’étendue du désastre dans le paysage et le confort urbains qu’a représenté leur remplacement par les sanisettes .
J’imagine les gens de mon âge sont comme moi en face de cette mutation, et qu’ii leur vient, sous forme d’une bouffée de nostalgie, une perception singuliere et poignante de leur propre vieillesse, chaque fois qu’ils revoient tellement changés ces lieux auxquels sont attachés de moments de leur jeunesse et de leur vie active

Bloom dit: à

Ce que vous écrivez me (ré)conforte, DHH. Vous parlez de lieux qui me furent chers. J’avais autrefois l’habitude de rapporter de « chez Jo » un fameux ‘gehakte leber’ que nous dégustions en famille…J’ai préparé les concours et donné mes premiers cours de fac à l’Institut d’anglais Charles V (Paris 7), à côté du Lycée Charlemagne…C’est dire si j’ai usé mes talons dans ce quartier qui pour moi a tragiquement perdu a ‘sprezzatura’, sa grâce.

Chaloux dit: à

D., vous avais-je signifié mon soutien lorsque cette pauvre Fouilletrou, l’extraordinaire, vous a insulté? Si ce n’est pas le cas, je le fais aujourd’hui.

(J’espère qu’elle profite de sa convalescence pour lire la correspondance et l’intégralité des travaux de Proust. Elle dira peut-être moins de sottises après. Si c’est possible).

Chaloux dit: à

Je pleure le vieux Charleville, cité boueuse et grise, elle-même gagnée par un marketing immonde,- et l’usage presque perdu des cuisinières à bois.

C’est la fratrie Métezeau (place des Vosges/place Ducale) qui m’y fait penser.

Jazzi dit: à

« J’imagine (que) les gens de mon âge sont comme moi en face de cette mutation, et qu’il leur vient, sous forme d’une bouffée de nostalgie, une perception singulière et poignante de leur propre vieillesse, chaque fois qu’ils revoient tellement changés ces lieux auxquels sont attachés de moments de leur jeunesse et de leur vie active »

Bien sûr DHH. Mais pour les générations précédentes, ces lieux, qui sont sources de nos plus grandes nostalgies, n’étaient-ils pas déjà à leurs yeux décadents et abâtardis ?
Je n’ai jamais aimé le boulevard Saint-Michel et l’avenue des Champs-Elysées, depuis l’état où je les ai découverts dans les années 1970.
Prenons un lieu symbolique : le Ritz. Croyez-vous que d’une guerre l’autre, Proust aurait reconnu le Ritz d’Hemingway ou de Coco Chanel ?
Et si les trois y revenaient aujourd’hui, qu’en penseraient-ils ?

bouguereau dit: à

n’étaient-ils pas déjà à leurs yeux décadents et abâtardis ?

plus que le signe des forces vitales qui sfont la malle c’est le courage et le coeur quon a pas à voir le charme hailleurs baroz..lpalpitant des hommes y changent pas..y décaroche voualà tout

renato dit: à

« Architecte » employé par Degas comme insulte — il semble qu’il faisait allusion au Baron Haussmann, ce qui laisse perplexes si on songe à certains aspects de Paris avant rénovation.

bouguereau dit: à

..c’est pas certain non plus que la « ville » au moins tel que défini par ces bodler..ces simmel..soit hencore la matière même du symbol de nostre zeit..hon a des noeils pour pas voir..et d’un

et alii dit: à

souvenir:
quand j’étais petite c’était mon gand père lorrain d’origine qui avait son abattoir (rituel) à la VILLETTE qui était le fournisseur de JO GOLDENBERG
aussi y allait-on régulièrement,ce qui était comme un événement pour mon père fils de ce grand père, comme un retour chez soi

bouguereau dit: à

tiens baroz..jviens dapprende que kiraz a été rtrouver son mécène dassault..en vla un dpraxitèle qu’a su msurer la femme dson époque..tout en modestie..mino jle vois encore sur la page de droite et à gauche la femme à poèle..caché attation..ou bien havec les gros noeils du patron du tabac press..la rue était bien crado..jla rgrette pas

Jazzi dit: à

Dans « Tenet » on peut tout au moins admirer la troublante Elizabeth Debicki, longiligne blonde de près de 2 mètres, qui n’est pas sans évoquer la silhouette des Parisiennes de Kiraz !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elizabeth_Debicki

et alii dit: à

trouble en S.F. avec soleil vert:
sous un seul acronyme (en insistant ainsi sur les nœuds qu’elles ont pu former et qu’elle ne cesse d’explorer au fil du texte) : SF. Difficile de rendre en français tout ce à quoi cette abréviation fait référence : Science-Fiction bien sûr, mais encore Féminisme Spéculatif, Fabulation Spéculative, Faits Scientifiques, Science Fantasy, jeux de ficelles (en anglais, String Figures), mais aussi le jusqu’ici, le sans garantie (So Far, en anglais). La SF est « une pratique et un processus » (p. 10).
https://laviedesidees.fr/Penser-comme-un-poulpe.html

rose dit: à

Elizabeth Debicki, longiligne blonde de près de 2 mètres

1m88
Pointure 46

et alii dit: à

 » Et l’on découvre peu à peu que la SF « est davantage un mode : un mode d’attention, une théorie de l’histoire et une pratique grâce à laquelle des mondes se forment » (p. 261, note 8). La curiosité, qui caractérise selon D. Haraway le travail de V. Despret (auquel le chapitre 7, « Une pratique curieuse », est consacré), permet l’émergence de ces histoires. Elle fait que nous nous éloignons des sentiers battus pour vivre avec le trouble. »

DHH dit: à

Quand on a dit foie haché, latkes, carpe farcie, Kâsekuchen et crepes au fromage je crois qu’on a fait le tour de la cuisine ashkenaz
Autant dire que mon amie ashkenaz a beaucoup appris de moi pour varier son ordinaire , alors que de son côté elle m’enrichissait de son savoir et de sa culture

et alii dit: à

la cuisine achkénaze?

Bouillon de poulet avec kneidler (recette juive polonaise)
MOI? JE NE LES FAIS PAS COMME CA LES BOULETTES, mais c’est tout à fait une manière de reprendre la ronde!
(il n’y a pas que la cuisine!

Bloom dit: à

Prenons un lieu symbolique : le Ritz.

Rien de tel qu’un petit voyage dans le Paris de l’Occupation pour se dire ô combien Paris outragé/brisé/martyrisé, mais libéré, est beau comme un camion aujourd’hui.
Tout aussi emblématique que le Ritz, Baroz, le Crillon: transformé en tribunal et en lieu d’hébergement de l’état major allemand,il fut fréquenté assidûment par Arletty (avec son arrière-tralala à tout le monde et son coeur bien françois) et Maurice Chevalier, qui en 1943 y anima un gala de bienfaisance, au prix modique de 1 250 francs le repas (salaire moyen d’un fonctionnaire à l’époque, 1 500 frs). Seraient bien dépaysés nos gloires de la gouaille parigote d’antan s’ils voyaient tous ces touristes étrangers (non-allemands) se presser devant les marches du palais.
Un peu plus haut sur les Champs (de bataille), le Fouquet’s était une des hauts lieux de rencontres de la Collaboration. Sarko ne le savait pas, lui qui aura bientôt ‘écrit’ plus de livres qu’il n’en a jamais lu…
Question ‘livre’, on se souviendra que du 1, rue Sébastien Bottin, Gallimard publiera en 1942-43 le « Bottin mondain de la Collaboration », auquel contribueront de nombreux collabos notoires comme Bernard Faÿ. Celui pour qui « rien de ce qui est mondain (est) étranger » est truffé de réclames pour les pompes funèbres!!!!

Heureusement, Paris a été et est encore un peu plus que ces « lieux touristiques »…!

et alii dit: à

il faut varier son ordinaire!

CATÉGORIES
**Index des recettes**
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Hum !!! ça sent bon, dis maman, on mange quoi ? > Delicatessen > Delicatessen – oeufs aux oignons
19 juin 2007
Delicatessen – oeufs aux oignons
Si vous vous promenez à Paris, rue des Rosiers dans le quartier du Marais, vous trouverez dans les boutiques de « Delicatessen » cette spécialité juive d’Europe de l’est qui se nomme « oeufs aux oignons » ou « Eier met tsebele » en yiddish. Les spécialités juives sont souvent faites avec des ingrédients simples car la population n’était pas riche.

Ingrédients :

– 8 oeufs
– 4 oignons nouveaux moyens
– 6 cuil à soupe d’huile de tournesol
– sel et poivre

J’utilise « l’appareil de nos grands mères », le moulin à légumes car je trouve que le mixer fait de la bouillie. Ce moulin donne la consistance idéale

Faire cuire les oeufs durs. Mettre les oeufs et les oignons crus dans l’appareil, grille fine.
http://disonmangequoi.canalblog.com/archives/2007/06/19/5329534.html

christiane dit: à

Chantal,
par votre lien vous m’avez donné envie d’explorer les écrits de Camille de Toledo. Je me suis donc enfouie depuis deux jours dans un roman très étrange de lui Vies potentielles (Seuil – 2011). Dans ce roman trois strates d’écriture alternent, des courts textes (micro-fiction) qui pourraient être des débuts de nouvelles, semblant nés de l’observation, de l’écoute des gens (comme Paul Edel le faisait récemment sur son blog), peut-être pour s’arracher aux drames de sa vie… suivies d’exégèses (où l’auteur s’interroge sur lui-même et sur ces micro-fictions) et entre les deux de courts poèmes (chants) un peu extravagants, pleins de jeux de mots.
Et alors ? comme dirait Jibé.
Eh bien, ce livre à peine terminé m’a ému et m’impressionne tant il correspond à ce que je ressens de ce blog, des dépôts parfois fictionnels laissés par certains, des souvenirs-fêlures par d’autres (comme aujourd’hui cet échange émouvant et nostalgique sur le quartier du Marais où certains ne retrouvent plus leurs souvenirs).
L’énigme de la judaïté encore une fois.
A ce propos, je découvre qu’Alexis Mital a pris le nom d’écriture « de Toledo », nom de naissance de sa grand-mère paternelle qui portait ce nom juif de diaspora, « de Toledo », qui renvoie à l’Espagne d’avant l’Inquisition et le prénom Camille par rapport à son arrière-grand-père, Camille, suicidé peu avant la seconde Guerre Mondiale.
Fragmentation de son moi, fissures, recherche d’une identité, d’une racine.
Ci-joint deux extraits des exégèses :
« Plus tard, j’ai commencé à parler de mon père, de ses origines. J’ai choisi, pour écrire, le nom de naissance de sa mère. Mais que sais-je, en fait, du judaïsme ? Je sais qu’il y a des marges dans les livres, que le midrash, le commentaire, donne à chaque page l’allure d’une goélette, de celles qui ont dû frôler, il y a longtemps, le berceau de Moïse. Le rabbin parle en moi dans les marges ou est-ce le fourreur de Smyrne, de Constantinople, quand les Toledo n’étaient déjà plus de Tolède, mais des Toledo de Genève, des pharmaciens ? Sont juifs, je dirais, tous ceux qui portent en eux les trous du vingtième siècle. Alors, à quoi bon me justifier ? Je compose aujourd’hui mes livres comme si l’invention était la Loi et qu’il fallait, pour mettre en ordre les nouveautés de ce monde, la commenter. L’exégète, permettez que je le présente : il s’appelle Abraham, c’est mon double et il se sent coupable.
Mort du père de maladie, mort violente de sa mère dans un bus, mort de son frère d’un suicide. Autant de fêlures dans sa vie. Il relit ses micro-fictions et ajoute ses exégètes et ces poèmes.
Il écrit :
« J’écris depuis le trou où j’ai déposé mon frère, puis ma mère, puis les cendres de mon père. […]
Je ne saurais dire pourquoi je suis si sensible à la coupure : l’homme change de visage, il s’approprie les codes de ses ancêtres, se coupe de ses mémoires, s’exile. Il m’arrive de répondre parfois que ce doit être l’écriture qui me conduit le long de cette fissure, car pour écrire, il importe de dire depuis quel lieu, depuis quel état. « La fission du noyau de l’être » […] Il n’y a pas d’un côté, l’histoire de mes morts et, de l’autre, l’émiettement de nos vies. d’un côté, la vie réelle et, de l’autre,l’imagination. Tout s’enchevêtre, tout s’enchâsse. […] Et le lieu depuis lequel j’écris est la réplique de notre vacillement. Non pas une réplique comme au théâtre : une phrase qui claque, mais comme nous disons, après les séismes, « une réplique. »

Il oscille entre sa vie réelle et son imagination.

Merci, Chantal, c’est grâce à vous.

rose dit: à

Elle fait que nous nous éloignons des sentiers battus pour vivre avec le trouble. »

Chacun ses choix, mais lorsqu’on ne lit que ça, cela me pose question.

Bloom dit: à

Ajouter les ‘gehackte zibbele’, oeufs hachés aux oignons, DHH, et on aura effectivement fait le tour. Faut dire que la nourriture d’Europe centrale & orientale est assez peu variée…Ca s’améliore quand on va vers le sud (Balkans, Grèce, Turquie, Iran…)

rose dit: à

Marseille

Chacun, tout le monde porte le masque partout, dedans, dehors.
Fière.

Betsy Jolas : compositrice. Pour les musiciens de l’orchestre symbolique de Berlin elle a écrit des partitions spécifiques pour chacun, car chacun était un virtuose.
Ils l’ont tous remerciée car ils étaient contents de ce qu’elle avait écrit pour eux individuelllement.
Je crois que le morceau était un opéra.

et alii dit: à

cela me pose question.
c’est bien!nécessaire!croyez vous vraiment que les femmes citées n’ont pas eu d’autres questions pour écrire leur oeuvre? Et pas seulement la célèbre Stengers

et alii dit: à

la BHVP a une bonne bibliothèque sur « les polaks » ;-avait?

et alii dit: à

DESPRET EST AUJOURD ‘HUI TRES CONNUE
V. Despret, Naissance d’une théorie éthologique : la danse du cratérope écaillé [compte-rendu]
sem-linkGeorges Guille-Escuret

et alii dit: à

S.F. n’est pas satis fecit!

rose dit: à

Christiane

Lorsque vous parlez de Camille de Toledo, avez-vous trouvé dans ses écrits une trace de la suppressipn des dates et heures par rapport au fait religieux ?
Vous remerciant

Bien cordialement

et alii dit: à

avez vous essayé la kasza
Les recettes de pologne les plus appréciées. Recette de pologne facile, rapide et délicieuse : 127 recettes de pologne à découvrir sur Recettes de Cuisine
https://recettes.de/pologne/top

rose dit: à

croyez vous vraiment que les femmes citées n’ont pas eu d’autres questions pour écrire leur oeuvre ?

Et alii

À lire ce que nous raconte christiane et votre question, ne sais si l’écrivant a ce souci de bâtir une oeuvre ou bien si c’est l’essentialité de l’acte d’écrire qui est prégnant.

et alii dit: à

t heures :l’histoire juive que je préfère est une histoire d’horloge et de montres rue des rosers dit-on!

et alii dit: à

ma chère rose, on parle d’oeuvre pour un auteur avec le recul

et alii dit: à

sabelle Stengers, née en 1949 à Bruxelles, est une philosophe et scientifique belge, spécialiste de la philosophie des sciences et de la pensée du philosophe, logicien et mathématicien britannique Alfred North Whitehead. Inspirée par la pensée de Félix Guattari et de Donna Haraway, elle développe une conception constructiviste du savoir scientifique et une écologie des pratiques attentives aux phénomènes d’interdépendance dans le monde vivant.
page wiki avec bibliographie

rose dit: à

Et alii

Lien passionnant comme d’hab.et alii.

. Dans le Chthulucène, on devient-avec et on construit-avec, c’est ce qu’elle appelle la « sympoïèse ». C’est grâce à L. Margulis et à sa conception de la vie que D. Haraway développe cette idée. Selon L. Margulis, la vie serait le résultat de la fusion des génomes en symbioses et de la sélection naturelle, c’est ce qu’elle appelle la « symbiogènese ». Ce devenir-avec n’est pas un projet pro-vie et innocent. La mort en fait et doit en faire partie. D. Haraway ne cesse de répéter : la respons(h)abilité des vivants implique aussi d’apprendre à instaurer des relations avec les morts, car « nos vies et nos morts sont entremêlées » (p. 72). La mort ne peut plus être considérée comme le point final des histoires.

rose dit: à

ma chère et alii

Je me posais la question de l’urgence vitale d’écrire plutôt que le souci de bâtir une oeuvre. Je n’ai pas la réponse.

et alii dit: à

merci, rose, mais je lis tout avant d’envoyer le lien, même si j’ai déjà mis sur le métier le-s auteur-s, et parfois discuter avec des tiers

rose dit: à

En lien direct avec Betsy Jolas et sa vie créatrice exceptionnelle, ai pris le parti-pris d’interviewer ma mère sur sa vie à elle. Elle se prête volontiers au jeu.
La semaine dernière, j’ai enregistré l’enfance et aujourd’hui nous avons commencé la vie de jeune fille et sa rencontre avec mon père aux JOC, Jeunesse Ouvrière Chrétienne dans les quartiers nord de Marseille.
C passionnant.
Ma maman va du mieux qu’il est possible d’aller. Réclame toujours instamment son retour à son domicile.
Toujours pas d’audition programmée.

christiane dit: à

rose dit à Christiane : « Lorsque vous parlez de Camille de Toledo, avez-vous trouvé dans ses écrits une trace de la suppression des dates et heures par rapport au fait religieux ? »

Ma chère Rose je ne comprends pas votre question. Les dates et heures des faits religieux ?
Je crois qu’aucune date ni heure est fiable dans les récits des faits religieux. Ce sont les instances religieuses qui décident des dates de Pâques, de l’Avent, etc. Je crois que c’est pareil dans les autres religions.
En France ce sont des repères pour le temps de l’année, les jours fériés donnés pour fêtes religieuses, les vacances scolaires (de Pâques… de Noël puis de printemps et d’hiver), l’apparition des sapins… Ce qui est drôle c’est Noël sous le soleil des îles…
Je me souviens d’un très beau film réalisé par Sandrine Veysset, sorti en 1996 : « Y’aura t’il de la neige à Noël ? » Une mère courage et ses sept enfants…(La scène du réveillon de Noël est ponctuée par une chanson d’Adamo « tombe la neige » :
https://www.youtube.com/watch?v=OQKSU6j1-8U
Un César et le prix Louis Delluc mérités pour Sandrine Veysset et les interprètes de ce film.

B dit: à

Ma maman va du mieux qu’il est possible d’aller. Réclame toujours instamment son retour à son domicile.

La mienne à qui je n’ai rendu visite qu’au téléphone depuis deux ans et vit à son domicile ne veut pas me recevoir car j’ai une chatte -Sophie -qui par sa présence déstabiliserait l’état psychologique de son York, 10 ans. La personne à qui je voulais confier la chatte a déclaré ne plus vouloir me voir en raison du supplice qu’une rencontre ne manquerait pas d’occasionner. Que faire? De la chatte, un saucisson?

rose dit: à

Christiane

Me suis mal exprimée. Ns en avions parlé ici il y a qq temps.

Quelle est la raison -religieuse- qui fait que l’on supprime le découpage du temps ?

rose dit: à

je suis très peu favorable au fait de transformer sa chatte en saucisson.
Si c sur trois jours, deux jours c idéal, laissez-la à la maison. Eau. Croquettes. Nourriture molle. Une fenêtre ouverte avec cokets entrebaillés. Un duvet doux. Un truc qui sent votre odeur.
Et vous l’informez  » ja vais voir ma.mère, je vais revenir ».

Rt, allez la voir, votre mére. C essentiel.

christiane dit: à

et alii dit: « une femme mais ouipour discuter avec Christiane »

Je vous laisse volontiers votre groupie préférée ! Moi je garde Rose et Chantal !

B dit: à

Rose, c’est une lubie. Ce chat se planque sous les draps pendant 36 à 48 heures avant de consentir à de timides apparitions au salon ou au jardin. C’est une façon de garder le pouvoir que de m’interdire de venir avec Sophie

christiane dit: à

rose dit à Christiane : « Quelle est la raison -religieuse- qui fait que l’on supprime le découpage du temps ? »
Aucune idée et sur la question et sur la réponse !

rose dit: à

Christiane
Ok.
On trouvera plus tard le pkoi.

B

Pensez-vous réellement que vieillissant, on ait encore à coeur de garder le pouvoir ?
Votre Sophie ne peut accepter un chenil ou une garde privée l’espace de qq. jours ?

renato dit: à

Dates religieuses. Dans le Liber usualis après l’ordinaire de la messe et tous les psaumes dans leurs huit tons et le Magnificat, on trouve le propre du Temps : pour chaque jour du calendrier liturgique, tous les chants qui doivent être exécutés la veille, les louanges du matin, à la troisième, sixième, neuvième heure, aux vêpres, etc. On y trouve aussi un calandrier perpétuel où les dates de tous les évènements religieux sont donnés.

rose dit: à

Renato
L’ai cuisiné le foie Berliner Art aux oignons confits. En diminuant de deux tiers la dose de vin blanc.
Pas eu le temps de soigner l’accompagnement (purée mousline bien ratée).
Ai compris enfin l’utilité de la sieste. C un plat riche.
Le referai en hiver avec patates écrasées.

rose dit: à

Compliqué.
Qd on supprime les marques du temps (ici même et je crois bien dans la Torah)
C pour exprimer quoi ?
C pour développer quoi ?

Mal dit, dslée

DHH dit: à

@Bloom
Mais je conviens volontiers, que ce qui fait la pauvreté de la cuisine ashkenaz et ses mediocres qualités gustatives ne tient pas à un manque de creativité de la population originaire d’europe centrale et orientale qui la pratiquait , mais au fait qu’elle avait peu de legumes à sa disposition en dehors du chou des betteraves et des pommes de terre

renato dit: à

Oui, rose, c’est plutôt un plat pour l’hiver.

Patrice Charoulet dit: à

Je commente ainsi un texte de Philippe Bilger consacré à EDM :

Sur EDM, je n’ai pas changé d’avis. Le changement de gouvernement avait pour but principal celui-ci : Mettre un premier ministre acceptant comme directeur de cabinet Arnaud Revel, grand copain de M. Macron, qu’Edouard Philippe avait refusé.Il y avait en réalité des désaccords de fond (non publics et non médiatisés) en Edoaurd Philippe et le Président. C’est fini : le nouveau premier ministre sera le fidèle exécutant du Président, malgré ses rodomontades. Tout, absolument tout ce qui se sera décidé par Matignon sera en réalité décidé par le Château. Ma thèse est que le décision de prendre EDM (et, à moindre degré Bachelot) a essentiellement la fonction d’en faire des leurres, merveilleux pour attirer (presque) tous les regards et presque (tous) les commentaires du monde commentant. Aucune importance, EDM ne décidera rien sans le feu vert de l’Elysée. Bachelot à la Culture idem.
Je trouve donc particulièrement inutile de commenter toutes les apparences, toutes les rumeurs, tous les non-événements touchant EDM « ministre » pour- du- beurre ou pour-des-prunes.
Quand il aura compris, comme Hulot, il aura la sagesse de retourner à ses activités précédentes, où il excellait (« Acquittator »).

et alii dit: à

Je vous laisse volontiers votre groupie préférée !christiane dixit

à qui s’adresse-telle?
il y a des groupies de, ici?
Heureusement que cela ne me concerne pas!
bonne soirée

et alii dit: à

(ici même et je crois bien dans la Torah)
quel rapport ici?
IL y a des temps en hébreu mais les exégètes disent qu’il « n’y a ni avant ni après dans toute la torah
bonsoir

et alii dit: à

excuses discuter avec des tiers:discuté
bravo, rose, cela fait peut-être du bien à votre maman, votre curiosité de son histoire;

B dit: à

Rose, toutes les mères sont uniques. Et non je n’ai personne pour garder cette chatte. Je vis en solo intégral et les hommes que je connais sont incapables d’amitié en dehors des très âgés. Pas de copines ou amies non plus ou alors amitiés décousues qui ne se chargeraient pas d’un chat.

B dit: à

Je trouve que Castex manque de prestance, en pkus.

B dit: à

En plus.

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Passou, je sors de la librairie , et j’ai trouvé ce livre de Laurent Petitmangin ,  » ce qu’il faut de nuit ».
Je vais réserver mes deux prochaines à Fus et son père, saluant au passage cet effort que vous fîtes: vous devergonder sur un banc de touche avec des gaziers qui ne votent même pas pour Macron. Y’a du mieux.

et alii dit: à

B,j’ai connu une dame hospitalisée qui était en quelque sorte « collectionneuse » de chats de concours
auxquels elle était très attachée; elle en avait confié à un véto à qui elle téléphonait régulièrement (devant moi)pour prendre des nouvelles de ses bêtes et cela se passait très bien(voyez sur la toile)

et alii dit: à

ce que l’on trouve dans le cours de Manitou déjà évoqué:
A rattacher à la phrase classique qui pose d’ailleurs problème

« אֵין מוּקְדָם וּמְאוּחָר בַּתּוֹרָה» « Il n’y a pas d’avant ni d’après dans la torah »

Regardez à quel point le sens exact est important. On traduit habituellement : « il n’y a pas d’avant ni d’après dans la Torah », mais en réalité cela veut dire « Il n’y a pas ce qui vient avant – ce qui est avancé – et ce qui vient après – ce qui a été différé – dans la Torah ». Or, cela dit le contraire de ce que le Pshat de la Guemara voulait signaler apparemment qu’il n’y a pas d’ordre chronologique dans la Torah. Alors que la phrase dit : « אֵין מוּקְדָם וּמְאוּחָר בַּתּוֹרָה » – il n’y a pas d’ordre qui ne sont pas chronologiques. Ce n’est pas qu’un épisode a été mis avant et un autre après, cela n’existe pas. Donc l’ordre chronologique de la Torah est absolu. Le contraire de ce que l’on lit d’habitude. Parce que l’on ne sait pas lire : « אֵין מוּקְדָם וּמְאוּחָר בַּתּוֹרָה» que l’on traduit comme si c’était אָחוֹר et קֶדֶם.

La Torah c’est une vérité absolue donc éternelle : sans avant ni après. Mais l’exposition de la Torah en תּוֹרָה סֵּפֶר, la révélation de la Torah, a un avant et un après. Mais au niveau de la compréhension de la vérité de la Torah comme elle est écrite, c’est éternel.
http://www.manitou-lhebreu.com/contenu-manitou/tazria-1995,269?transcription=1

et alii dit: à

je me permets de rappeler ce qu’enseignait Manitou
Il y a derrière ces lectures, une perception de ces problèmes d’identités que la חוֹכְמָה de la Guemara a suivi qui nous échappe complètement si on ne lit pas en hébreu.

hamlet dit: à

DHH dit: Mais je conviens volontiers, que ce qui fait la pauvreté de la cuisine ashkenaz et ses mediocres qualités gustatives ne tient pas à un manque de creativité de la population originaire d’europe centrale et orientale qui la pratiquait , mais au fait qu’elle avait peu de legumes à sa disposition en dehors du chou des betteraves et des pommes de terre
 »

désolé, mais c’est vraiment une très mauvaise excuse !

hamlet dit: à

ce que dit P.QUIGNARD : «J’ai un tour d’esprit qui fait que plus l’énigme est grande, plus je suis enchanté. Je ne cherche absolument pas à trouver de solutions. »

ce qui s’appelle avoir un beau « tour d’esprit ».

c’est pour ça que je l’aime, pour son tour d’esprit.

encore que j’aurais préféré l’aimer pour son tour de taille, mais là je préfère le beau petit cul de Kurt Cobain.

et alii dit: à

SCHALETH AUX MATZE ET AUX POMMES

5 – 6 plaques de Matza trempées puis pressées
6 jaunes d’oeufs battus en mousse avec 200 g de sucre, jus et le zeste d’un citron
1 kg de pommes coupées finement ou râpées,
un peu de kirsch
ajouter le blanc des 6 oeufs battu en neige.
Passer au four dans une cocotte bien graissée.

et
GATEAU A LA NOIX DE COCO
Extrait de la Haggada de Pessa’h, conçue et réalisée par Patrick Hirsch
Ingrédients :
150 grs de noix de coco râpée
1 verre de sucre 1/4
1/2 verre de farine de matza
1/2 verre de fécule
6 oeufs
1 jus de citron
1/2 verre de jus d’orange
1 sachet de levure
2 cuillères à soupe d’huile
Mélanger tous les ingrédients puis battre les blancs en neige et incorporer.
Faire cuire 50 minutes – thermostat 6.
http://judaisme.sdv.fr/cuisine/pessahds.htm#schaleth

D. dit: à

purée mousline bien ratée

P’tain t’es nullosse

et alii dit: à

hamlet, vous pouvez toujours lire un livre d’un monsieur que j’aimais beaucoup et qui est mort:
Goody Cuisines, cuisine et classes (trad. 1994) est une étude érudite sur la cuisine dans le monde. Même point de départ : le contraste Afrique/Europe, et même conclusion (encadré 2 ci-dessous).

D. dit: à

y’avait des cocotiers dans le harem de Salomon ?

D. dit: à

Pour le gâteau de nouilles pas besoin d’aller bien loin.

D. dit: à

Chaleuth (charlotte aux pommes à la juive)

Presque Chaloux, quoi.

et alii dit: à

dites donc D? VOUS NE NOUS PROPOSEZ JAMAIS DE DESSERT? ALORS REPENTEZ VOUS

et alii dit: à

C’est le concept – ou l’hypothèse – de littératie, qui est au centre du travail de Goody : la littératie permet de décrire l’ensemble des pratiques et des représentations impliquées par la culture écrite, et elle recouvre aussi bien des objets matériels (supports d’inscription, lieux de stockage de l’écrit, etc.) que des objets immatériels (représentations de l’espace, du temps, organisation de la pensée). La littératie s’oppose à l’oralité, comme la culture écrite à la culture orale, et elle pose en quelque sorte les bornes du travail de Goody : dans quelle mesure peut-on dire qu’il existe une spécificité de la culture écrite, et à quoi peut-on reconnaître cette spécificité ?
https://journals.openedition.org/lectures/429

closer dit: à

Est-ce-que quelqu’un connaît Patrick Leigh Fermor?

« Né à Londres en 1915, il traversa l’Europe à pied à 18 ans. Styliste hors pair, il est l’auteur d’un chef d’oeuvre de la littérature de voyage. » (Figaro)

rose dit: à

nullosse

Pour la purée sur c’coup là, oui.
Sinon non.

rose dit: à

« IL y a des temps en hébreu mais les exégètes disent qu’il « n’y a ni avant ni après dans toute la torah
bonsoir »

et alii
Ici sur ce blog nous n’avons ni date ni heure. J’en recherche la signification.

rose dit: à

Et alii dit: à
ce que l’on trouve dans le cours de Manitou déjà évoqué:
A rattacher à la phrase classique qui pose d’ailleurs problème

« אֵין מוּקְדָם וּמְאוּחָר בַּתּוֹרָה» « Il n’y a pas d’avant ni d’après dans la torah »

Regardez à quel point le sens exact est important. On traduit habituellement : « il n’y a pas d’avant ni d’après dans la Torah », mais en réalité cela veut dire « Il n’y a pas ce qui vient avant – ce qui est avancé – et ce qui vient après – ce qui a été différé – dans la Torah ». Or, cela dit le contraire de ce que le Pshat de la Guemara voulait signaler apparemment qu’il n’y a pas d’ordre chronologique dans la Torah. Alors que la phrase dit : « אֵין מוּקְדָם וּמְאוּחָר בַּתּוֹרָה » – il n’y a pas d’ordre qui ne sont pas chronologiques. Ce n’est pas qu’un épisode a été mis avant et un autre après, cela n’existe pas. Donc l’ordre chronologique de la Torah est absolu. Le contraire de ce que l’on lit d’habitude. Parce que l’on ne sait pas lire : « אֵין מוּקְדָם וּמְאוּחָר בַּתּוֹרָה» que l’on traduit comme si c’était אָחוֹר et קֶדֶם.

La Torah c’est une vérité absolue donc éternelle : sans avant ni après. Mais l’exposition de la Torah en תּוֹרָה סֵּפֶר, la révélation de la Torah, a un avant et un après. Mais au niveau de la compréhension de la vérité de la Torah comme elle est écrite, c’est éternel.

Et alii
C de cet ordre là ce que je recherche. Cela concerne le déroulé du temps.
Je vous ai lu avec intérêt.

rose dit: à

et alii

Cela lui fait du bien que je sois curieuse d’elle, d’autant plus que je suis fréquemment surprise ayant le sentiment d’aller de découvertes en découvertes.
Je lui donne de l’importance et sa parole compte pour moi.

Cet aprem.je me suis loupée ; une dame à ma droite a dit  » je ne suis rien  » et je n’ai pas osé lui répondre « mais si vous avez grande importance. »
Et la directrice aukourd’hui qui revient de congés a dit « vie de merde ».

Jazzi dit: à

« Ma maman va du mieux qu’il est possible d’aller. »

Epatant, rose, vous la poussez à retrouver la mémoire, il n’y a pas mieux !
Bises à vous deux…

rose dit: à

« closer dit: à
Est-ce-que quelqu’un connaît Patrick Leigh Fermor?

« Né à Londres en 1915, il traversa l’Europe à pied à 18 ans. Styliste hors pair, il est l’auteur d’un chef d’oeuvre de la littérature de voyage. » (Figaro). »

Non.
Dslée.
En profite pour dire que non on ne peut pas ranger Joseph Kessel dans la catégorie écrivain voyageur.Ni l’inscrire au festival des, ce serait une hérésie.

rose dit: à

merci Jazzi.

closer dit: à

Tu nous allèches avec ton « Elizabeth Debicki, longiligne blonde » Barozzi, mais tu n’es pas fichu de nous montrer une photo d’elle en pied…

rose dit: à

Gàteau de nouilles pain de nouilles et salade de pâtes froides je déteste allègrement.
Le foie hâché cela ressemble à un pâté mais chaud.

Bonsoir à tous

P.S ds le Marais, le roi des falafels si je me souviens bien jazzi.

B dit: à

D, presque Chaloux, pourtant il n’a pas le nez crochu et les mains griffues. Un nez en trompette, j’aime pas les nez en trompette, de toutes façons son cas appartient à la psychopathologie ou au Mal incarné à l’aise Blaise, sans limites, sans lois, sans direction, imaginez le véhicule! Il aime les airbags pour amortir la dépense.

rose dit: à

Ds l’analyse que vous faites de la situation politique et de comment situer EDM, il pourrait être judicieux de faire un // avec Jeff Besos posant avec nouvelle épouse [(devant le bassin séparant les deux Taj Mahal : celui de marbre noir à l’état de projet et celui de marbre blanc en hommage à 17 grossesses d’affilée.)]

Chantal dit: à

De rien Christiane, je suis heureuse que cet auteur vous aie émue, pour l’avoir écouté une x en petit comité, j’ai senti chez lui une grande profondeur d’âme doublée d’une très fine sensibilité, alors le récit son patronyme éclaté en micro fictions à vous lire éclaire mon souvenir d’un relief tragique tissé en filigrane, merci d’avoir si bien rendu les strates d’une oeuvre, qui rejoue sur un mode d’une rare humanité ce que, parfois, même souvent avec brio passou nous sert dans ses billets, et que, à force de venir lire ici, j’ai fini par saisir sans trop comprendre au début. Belle soirée à vous.

B dit: à

Autant dire que mon amie ashkenaz a beaucoup appris de moi pour varier son ordinaire , alors que de son côté elle m’enrichissait de son savoir et de sa culture

DHH, votre troc manque de sexe. Quoique si vous échangiez en rase campagne, les épiceries pour ce genre d’ ingrédients sont parfois très éloignées et mieux vaut quand les courses sont effectuées ne pas l’oublier.

B dit: à

Chantal, excusez mais je recherche sans la retrouver la dernière intervention de Christiane afin de situer l’auteur … De qui s’agit-il?

Bloom dit: à

il excellait

Et PC, dankwakil excelle-t-il donc? Dans la brève de comptoir plus-rasoir-que-ça-tu-meurs? Dans le copier-coller des citations? Dans la puissante originalité de ses raisonnements pratiquement-inertes? PC serait-il à l’excellence qui tant l’obsède ce que Marc Lévy est à la littérature?
Il nous fait penser à ce bon mot de Jarry: « Il excellait fort, mais personne ne savait en quoi »

B dit: à

CdT. J’ai vu le long commentaire de Christiane.

hamlet dit: à

pas besoin d’aller chercher si loin ! quand on a des betteraves, du chou et des pommes de terre sous la main on peut faire d’ecxellents plats !
exemple : un gratin dauphinois, un bon gratin dauphinois c’est excellent !!! les betteraves on les épluches et on découle des fines lamelles sur les pommes de terre du gratin, on fait cuire les choux , on retire l’intérieur et on farcit les choux avec le gratins et hop ! en voiture Simone ! emballez c ‘est pesé ! et voilà !

sauf que chez les juifs ashkénazes les hommes laissent les femmes faire la cuisine et tout le monde sait que les femmes n’ont pas d’imagination pour faire la bouffe que pour écrire des romans !

la preuve : si on prend tous les grands chefs de la planète on ne trouve pas la moitié du quart d’une femme !

et après on dit qu’avec des betteraves du chou et des pommes de terre on peut rien faire bon… suffit de les refiler à un mec qui a de l’imagination et hop ! il en fait un super plat !

du coup faut pas chercher des fausses excuses là où il n’y en a pas ! même les esquimaux sur leur banquise qui n’ont pas le moindre légume sous la main font de la bonne bouffe ! pourquoi ? parce que c’est les mecs qui la font ! cqfd !

Bloom dit: à

Patrick Leigh Fermor

Connu pour ses récits de voyage, qui ont inspiré des auteurs comme Colin Thubron, Eric Newby et Rory Stewart, mais aussi pour avoir été très actif dans les forces spéciales en Crète pendant la deuxième guerre mondiale.

Bref extrait de son « Bildungsroman »:

Les enceintes des temples du savoir sont propices aux liaisons passionnées mais, par quelque hasard exotique, je portai le regard au-dehors et une fois de plus en des lieux interdits. J’étais au moment où l’on tombe violemment et souvent amoureux et mes goûts esthétiques, entièrement éduqués par les Contes de fées illustrés d’Andrew Lang, s’étaient fixés des années plus tôt sur les filles des illustrations d’Henry Ford avec leurs longs cous et leurs yeux oblongs de préraphaélites, tour à tour filles de roi, « pucelles » de glace, gardiennes d’oies ou ondines, et mes récentes errances m’avaient mené au fond d’une grotte verte et parfumée, embellie de fleurs, de fruits multicolores et de végétation – en d’autres termes un magasin de primeurs qu’elle tenait à la place de son père – à la vision d’un tel être. L’effet fut immédiat. Elle avait vingt-quatre ans, c’était une ravissante beauté, de celles qui inspirent les sonnets, et je peux encore la voir et entendre cet accent profond, si attendrissant, du Kent.

Fermor, Patrick Leigh. Dans la nuit et le vent : A pied de Londres à Constantinople (1933-1935).

hamlet dit: à

suffit que je quitte ce blog quelques jours pour que le niveau s’effondre…

Bloom dit: à

les femmes n’ont pas d’imagination pour faire la bouffe que pour écrire des romans !

Effondrement syntaxique… you’re taking a redner comme on dit en Ulster.

hamlet dit: à

quoi ? le plus ? parce qu’il manque un plus ?

suffit de demander je vous le mets le plus : les femmes n’ont pas PLUS d’imagination pour faire la bouffe que pour écrire des romans !

et voilà ! qui peut le plus peut organiser un effondrement syntaxique au niveau planétaire ! un truc qui bloque l’économie mondiale façon covid…

rose dit: à

Encore sur EDM, oui.
Je le crois suffisamment intelligent pour partir avec brio en claquant la porte et brisant qq.plats.

B
Camille de Toledo.

Sans date, sans heure, comment faire ?

hamlet dit: à

j’aime le dernier livre sur l’engagement politique.

je préfère aux histoires de relations père fils, ou mère fille, ou père fille, ou mère fils…

c’est bien de voir enfin sortir un bouquin qui ose parler de politique ! qui plus est en Lorraine, symbole fort.

c’est quand même mieux que l’autre provençal de San Francisco.

même lui il aurait pu écrire un roman provençal politique sur la Provence.

vu qu’en Provence tous les viticulteurs, et producteurs d’olives et truffes sont tous des experts comptables à la retraite, ou d’anciens traders de chez JP Morgan, ou des banquiers luxembourgeois, ou des anciens joueurs de foot, ou des acteurs de cinéma, et qu’on y croise plus le moindre provençal, du coup c’est un sujet politique fort.

le genre de truc qui aurait pu intéresser Balzac.

B dit: à

Hamlet, très peu de femmes chefs d’orchestre, certaines professions finissent quand même par se féminiser. Et inversement. Pour bien cuisiner il faut du temps, un goût pour la chose, de bonnes recettes, une expérience des saveurs, une attirance pour l’aventure et les voyages.

rose dit: à


Effondrement syntaxique… you’re taking a redner comme..redner ou redneck ?

Effondrement syntaxique le blog à Claro

C’est quoi le etc.

Ouaip.
Ça va être la rentrée.

Chantal dit: à

Camille de Toledo !

A ce propos, je découvre qu’Alexis Mital a pris le nom d’écriture « de Toledo », nom de naissance de sa grand-mère paternelle qui portait ce nom juif de diaspora, « de Toledo », qui renvoie à l’Espagne d’avant l’Inquisition et le prénom Camille par rapport à son arrière-grand-père, Camille, suicidé peu avant la seconde Guerre Mondiale.

hamlet dit: à

en parlant de viticulteur provençal, une fois j’étais chez un pote vers Lourmarin, il a un voisin c’est ancien champion de course automobile il a acheté le vignoble du coin, à 6 heures du mat il est sur son tracteur et il fait le tour des vignes, même quand il n’y rien à faire, quand j’y étais mon pote il lui gueule de loin : « ça t’arrive de dormir le matin ? qu’est-ce que tu nous réveilles tous les matins avec ton tracteur ? si c’est pour nous faire les 24 heures du Mans autour de tes vignes fallait te racheter de le circuit du Castellet gros couillon ! »

c’est une véritable mutation sociale qui se joue en Provence, si on laisse faire les types du coin ils vont nous les faire exploser façon corse et là ça va devenir un gros sujet politique.

frantz dit: à

Pour Closer
Formidable récit de Patrick Leigh Farmor ( 1915-2011) sur son voyage à pied, en train en 1933-1935 de la Hollande au Mont Athos via le Rhin et le Danube. Une sorte de « Grand Tour » où ce jeune Anglais de 18 ans enthousiaste, curieux de tout. est hébergé chaleureusement, grâce à ses relations familiales, par cette noblesse d’Europe centrale et balkanique qui vit, sans le savoir, ses derniers jours avant la seconde guerre mondiale suivie des régimes communistes. L’ensemble des trois livres a été publié en traduction française ( excellente) en 2014 / 2016 par les Éditions Nevicata ( à Bruxelles) sous le titre : « Dans la Nuit et le Vent ».
Pendant la seconde guerre mondiale, il est l’un des officiers britanniques qui encadre la Résistance crétoise non communiste après que l’île a été conquise et occupée par les Allemands. Il a accompli l’exploit d’enlever le général qui commandait les troupes allemandes et de réussir à l’emmener en Égypte. Voir son livre : « Enlever un Général » ( même éditeur).
Après la guerre a gardé de nombreux contacts avec les anciens Résistants crétois qui sont devenus de vrais amis et dont il parle avec chaleur et sans aucune condescendance

Jibé dit: à

« Sont juifs, je dirais, tous ceux qui portent en eux les trous du vingtième siècle. »
Décidément, envie de lire Camille de Toledo, vous avez raison Christiane de relever de tels extraits!
Ecrire au bord du trou, écrire en étant « celui qui reste »… les fêlures dont parle Camille de Toledo font écho en moi à cette sensation de bord du gouffre qui étreint celles et ceux dont les familles ont été décimées par la tragédie d’Auschwitz. Ces fêlures sont celles de tous les survivants. Beaucoup dans ma famille maternelle sont partis en fumée, sans même un kaddich pour les accompagner. Je ne suis pas croyant mais la piété mémorielle me fait balbutier des mots appris par coeur quand je pense à eux.
Camille de Toledo me paraît avoir le talent de rendre compte des douleurs inscrites sous la peau, les douleurs tatouées des peuples ou des familles ou des individus, et le talent aussi de restituer finement le besoin de savoir de quelles origines on est, où est la source de cette douleur spéciale, là, qui me tiraille et semble-t-il me caractérise… La quête des origines, comme dit Passou, n’est pas une mode; elle est vitale quand il s’agit de tenir debout, planté. Savoir de qui et de quoi l’on tient. Paysan, nomade, enraciné, déraciné…On n’a pas le choix, on doit savoir à quoi on a survécu (j’ai parlé de judaïté, mais c’est vrai pour toute origine; tous nous sommes tatoués, tous nous sommes au croisement, tous plein de trous où sont enfouis nos morts)
« Il n’y a pas d’un côté, l’histoire de mes morts et, de l’autre, l’émiettement de nos vies. d’un côté, la vie réelle et, de l’autre, l’imagination. Tout s’enchevêtre, tout s’enchâsse » On n’en sort pas, tout est toujours là et fait la densité de nos vies respectives.
Merci à Chantal et à Christiane.

Jibé dit: à

 » sans même un kaddich pour les accompagner ». Vous voyez, Christiane, en me relisant, je constate que je cite ce que vous avez écrit il y a trois ans et repris hier à propos de MàC
Tout s’entremêle.

Marie Sasseur dit: à

« Lisez-le, vraiment. »

Magnifique roman. La tranquillité n’est pas de mise, une tension permanente, et trois révélations qui néanmoins surgissent sans crier gare. Une belle réflexion sur le hasard, et le destin.

« Ce qu’il faut de nuit
Au-dessus des arbres,
Ce qu’il faut de fruits
Aux tables de marbre,
Ce qu’il faut d’obscur
Pour que le sang batte,
Ce qu’il faut de pur
Au coeur écarlate,
Ce qu’il faut de jour
Sur la page blanche,
Ce qu’il faut d’amour
Au fond du silence.
Et l’âme sans gloire
Qui demande à boire,
Le fil de nos jours
Chaque jour plus mince,
Et le coeur plus sourd
Les ans qui le pincent.
Nul n’entend que nous
La poulie qui grince,
Le seau est si lourd. »

Merci M. Petitmangin
Et a Passou pour cette invitation au « voyage ».

Marie Sasseur dit: à

28 août 2020, 00h39

Marie Sasseur dit: à

« Décidément, envie de lire Camille de Toledo, vous avez raison Christiane de relever de tels extraits! »

jibe et le pangolin vont s’inscrire sur tik tok…

Marie Sasseur dit: à

La tranquillité n’est pas de mise, une tension permanente.

Elle s’évacue avec légèreté en quelques occasions, lors de confrontations entre le père et ceux qui sont ses ennemis ataviques: lorsque le pere et son « facho de fils » cohabitent selon un rituel qui ressemble à celui du covid maintenant. Lorsque le père regarde son fils et se demande comment il peut fredonner du Ferrat et notamment  » Desnos qui partit pour Compiegne accomplir sa prophétie  » alors qu’  » il traînait maintenant avec ceux qui l’avaient foutu dans le train ». Ou lorsque le père de Fus en rencontre un autre :  » putain, il est où le militant facho, sûr de son fait ? »

Et il n’est pas possible de ne pas l’écouter cette chanson de Ferrat.

https://youtu.be/8qYYe43OZWI

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