de Pierre Assouline

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La République des livres
La traduction demeure une affaire de désir

La traduction demeure une affaire de désir

Malgré la commande qui en est souvent à l’origine, et en dépit de la difficulté matérielle à la refuser, la traduction est une affaire de désir. Son point commun fondamental avec la création littéraire. Ce qui confirme d’emblée, dès la première page du Dictionnaire amoureux de la traduction (539 pages, 29 euros, Plon) de Josée Kamoun notre conviction selon laquelle un traducteur est le coauteur du livre qu’il a traduit puisque tous les mots français qui y figurent sont de lui, résultent de son propre choix avec ce que cela peut compter d’honnêteté, de trahison fidèle et d’arbitraire. Traduire, c’est tourner un livre dans une autre langue. Le traducteur est tellement habité qu’il ne peut lire un texte dans une autre langue sans en convertir des mots, des phrases, des paragraphes en français, sa lecture fut elle gratuite et désintéressée. C’est plus fort que lui.

Dès la première page, on a envie de l’engueuler : comment dans un tel livre oser placer en épigraphe quelques lignes extraites de l’Interprète des désirs de Ibn Arabi sans préciser qui en est le traducteur ? (il doit s’agir de Maurice Gloton). Bon, passons… Josée Kamoun entretient un rapport « viscéral » avec la langue anglaise. Dans son domaine, elle est considérée comme l’une des meilleures sur la place de Paris. Son œuvre ? Les versions françaises des romans de Philip Roth depuis Pastorale américaine, Jonathan Coe depuis la Vie très privée de M. Sim, Richard Ford depuis Canada, John Irving depuis Les rêves des autres, notamment, sans oublier quelques classiques revisités, le Sur la route  (le rouleau original) de Kerouac, Le Meilleur des mondes d’Huxley et le 1984 d’Orwell avec tout un travail sur sa novlangue devenue « néoparler » et le tutoiement en lieu et place du vouvoiement, métamorphoses sacrilèges qui n’allèrent pas sans susciter de polémiques.

Nul n’est mieux placé qu’un traducteur, même pas un critique, pour décortiquer une fiction écrite à l’origine dans une langue étrangère. Décrypter, désosser, déshabiller… Bien au-delà de l’éternel débat des colloques de traducteurs entre ciblistes et sourciers. Incroyable tout ce qu’elle peut tirer d’une nouvelle inédite de Virginia Woolf, intitulée « The Fascination of the Pool » longue de deux pages et demies, une rêverie davantage qu’un récit. C’est souvent à l’originalité des entrées et à leur intitulé que l’on juge un « Dictionnaire amoureux ». Tant qu’à être subjectif, partial et partiel, allons-y gaiement ! Josée Kamoun y va franco, attitude qui a tout pour réjouir le lecteur car elle est joviale dans l’iconoclasme et l’anticonformisme.

Parfois ces démonstrations flirtent avec la complexité sémantique ou linguistique ; l’auteure y perd en efficacité (pas toujours facile de s’y retrouver lorsqu’on cherche une notion précise) ce qu’on y gagne en effet de surprise et volupté de la découverte. « Campagne et grand ouest », « Double foyer », « Caviar pour tout le monde », on y va tout de même à l’aveugle et l’on n’est pas déçu du voyage. Parfois, il faut lire les quelques pages d’une entrée pour saisir la pertinence du titre : ainsi vous comprendrez pourquoi « Galets d’Etretat » traite de la nécessité d’importer un peu de la langue dans l’œuvre, le « bup bup » des chiens catalans passant mal dans le « ouaf ouaf » propres aux chiens français, et le « mwah » du baiser anglais ne supportant pas de devenir un « smak » français, alors autant les conserver dans leur jus. Pour information, l’existentielle question de la traduction des gros mots se trouve à l’entrée « Malédictologie ».

Kamoun a le goût des comparaisons. A maintes reprises, elle met plus traductions d’un même extrait en parallèle, autant dire en rivalité, et nous fait juge. Cela ne concerne pas seulement les grands textes classiques tel le Shakespeare d’Yves Bonnefoy mais aussi bien des chansons de Graeme Allwright ou de Woody Guthrie. Qu’il s’agisse de l’un ou des autres, elle y déploie une telle richesse lexicale dans l’analyse que l’on y décèle aussitôt ce qui constitue l’essentiel du passe-temps des traducteurs : la recherche maniaque et obsessionnelle du mot juste. Et son corollaire : la chasse aux faux-amis, anachronismes, barbarismes, idiomatismes. En 1950, « pub » se traduisait par bistrot ; de nos jours, par « pub ». Le lecteur devant tout ignorer de l’effort produit par un créateur, il ne saura jamais le temps passé et le travail fourni par un traducteur scrupuleux capable de s’immerger pendant quelques jours dans des dictionnaires techniques accessibles uniquement dans des bibliothèques spécialisées. La comparaison entre l’Ode to Billie Joe de Bobbie Gentry et la Marie-Jeanne de Joe Dassin est à cet égard édifiante.

Certains cas d’école sont l’occasion de passionnants développements. Ainsi les pages attendues par tous les polardeux consacrées aux traductions des romans de Chester Himes, lesquelles sont d’abord parus en France et en français par les bons soins du directeur de la « Série noire » Marcel Duhamel et de la traductrice Minnie Danzas en usant d’un argot spécifique au Milieu parisien, ce qui facilitera sa réception et influencera en retour l’atmosphère de la légendaire collection. Les réflexions sur la traduction des titres (The Five Cornered-Square/ La Reine des pommes, La Modification de Butor/ Second Thoughts) et des sous-titres (« Fuck you/ Je t’embête »), art de la contrainte à la croisée de l’image et de son, de l’oral et de l’écrit. Le chapitre « Etrangéité » recèle de belles découvertes ; dans une échappée sur l’ultra littéralisme de la traduction Chouraqui de la Bible (« c’est comme s’il faisait remonter à la surface l’anatomie-étymologie des mots »), Josée Kamoun clôt finement les débats en notant que le mystère étant le pivot de l’entreprise, autant en rester là.

Il y a également des pages bien senties sur le chef d’œuvre hypnotique de Melville tout en reconnaissant que Moby Dick résiste à l’explication de texte. Josée Kamoun, qui reconnait ne pas être assez armée sur le plan philosophique pour s’attaquer à un pareil morceau, baisse les armes notamment devant le chapitre « The Whiteness of the Whale ». Aussi a-t-elle eu l’idée de le confier au plus brillant de ses étudiants. Celui-ci expliqua donc la blancheur de la baleine dans un silence de cathédrale face à ses condisciples et leur professeur médusés.

« Je ne voulais pas « comprendre ». Je voulais qu’il montre qu’il pouvait le faire. Un élève-fétiche face à un livre-fétiche. Il anatomise cette baleine sans l’autopsier, le secret demeure »

Encore le secret, le mystère, toujours inviolés. Pourvu que ça dure. Jusqu’à ce que Josée Kamoun dans ses vieux jours s’attaque à son tour au monstre dans l’espoir de le terrasser et en se réjouissant à l’avance de mourir à l’ouvrage. Traduire jusqu’à son dernier souffle et mourir sur scène, au bureau. Voilà un aperçu des richesses que recèle ce Dictionnaire amoureux de la traduction que tout lecteur avide de littérature étrangère se doit de lire, sinon de posséder ; car, comme il est d’usage avec cette collection, il est rare qu’on le lise autrement que par sauts et gambades, selon son humeur du jour ou du soir. Même si l’on se saura pas qui a traduit cet extrait d’Ibn Arabi…

(« 1957 » et « 1959 », photos Saul Leiter)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 096 Réponses pour La traduction demeure une affaire de désir

Paul Edel dit: à

  JJ-J Écrire Adam Pollo. Avec deux LL. Avec ce héros, Adam Pollo, Le Clézio ouvrait les fenêtres pour un roman français qui sentait le renfermé en 1966. Adam Pollo, finit dans une clinique pour malades mentaux, comme un Icare tombé dans les flots pour s’être approché trop prés du soleil, comme certains de mes amis de Fac , après mai 68, finirent à Sainte Anne pour avoir cru à un nouveau monde, à une vraie Révolution, ou à Trotski, à Mao. Oui ce héros inventé par un jeune homme de 23 ans qui écrivait sur un coin de table dans les cafés de Nice est à la fois jubilatoire anticonformiste, subversif, et si prophétique du grand foutoir des la jungle des villes , leur béton, leurs embouteillages, leurs passants solitaires, fourmilières pour une future guerre civile quotidienne entre urbains atomisés, quartiers défavorisés. Mais aussi Le Clézio offrait à la littérature de l’époque à sa manière un chant méditerranéen original, (voir les passages lyriques sur les collines qui dominent la vill) et ouvre son écriture sur un ciel large. C’était beau comme un plan bleu de Godard sur la méditerranée et le « calme des Dieux » dans « Le mépris » filmé du toit de la Villa de Malaparte.
Et le lire, ce jeune homme, ça m’a fait un choc énorme pour reprendre confiance dans l’écriture avec ma génération. Il agrandissait la conscience dans une époque(1966) qui sentait le renfermé pour ma jeune génération. Les critiques de l’époque ont voulu le rattacher à Céline, Sartre, Michaux, mais non, peine perdue, il était neuf, vrai, authentique ,ailleurs…Ce fut grande et belle cassure dans le tissu romanesque français. Le relire est un bonheur. En Allemagne, Handke provoqua aussi une cassure dans la littérature de son époque..

Jazzi dit: à

Je ne possède et ne possèderai jamais rien, B.
Voyage d’affaires familiales.
J’y suis surtout allé pour me recueillir sur la tombe de mon petit neveu, Nino Barozzi, 16 ans, au cimetière de Cannes, mort subitement dans un accident de scooter en août dernier…

J J-J dit: à

] PE / merci pour la précision sur Adam Pollo… et vos souvenirs très intéressants au sujet du Procès-Verbal… Qui date de 1963…, la France qui y est décrite n’est pas encore celle de 1966, mais il est clair que JMG ne put être assimilé au « nouveau roman »… De Gaulle joua un rôle dans le démarrage de ce jeune romancier de 23 ans. Il eut raison de le sentir prometteur…, comme ma prof de français… Bàv
(nb/ il y a pas mal de coquilles dans votre propre texte, Paul…). Bàv,

Paul Edel dit: à

Il y a pas mal de déformations du français dans vos propres textes, JJ-J. BAV

lmd dit: à

Le dernier livre que j’ai lu de Paul Auster c’est – Burning Boy: Vie et œuvre de Stephen Crane – (2021 Actes Sud) ; l’histoire d’un jeune écrivain américain prometteur et qui ne craint pas le risque (burning) mais ne vécut pas assez longtemps pour faire une œuvre ; on l’a donc à peu près oublié. Je n’ai pas rencontré de livre de lui traduit alors qu’il y en a paraît-il. Nos spécialistes en ont-il lu ?

morales sed laisse dit: à

«Il y avait des drapeaux de Révolution permanente et de la France insoumise», a déclaré l’élu européen, tête de liste PS-Place Publique. «C’est leur conception du débat démocratique», a-t-il dénoncé en marge du cortège dont il a été exfiltré.

Et la radio nationale France Inter de dire à 13 heures aux infos qu’il s’ agit de militant communistes!
Il faut déposer plainte à l’ ARCOM pour désinformation!

FL dit: à

Moi je suis assez pour qu’on mette les restes du Marquis au Panthéon. A côté de la tombe de Manouchian, je trouve que ça ferait son petit effet.

Aux grands hommes, la patrie reconnaissante.

FL dit: à

Quand tu penses que son fils l’a fait enterrer chrétiennement alors qu’il ne voulait surtout pas être enterré chrétiennement.

morales sed laisse dit: à

Édouard Philippe, grand ami de Paul Auster sur France Inter à l’édition de 13 heures, écrivain lui-aussi et ancien premier ministre.

FL dit: à

Il y a des fils bien moches quand même.

Comment peut-on faire brûler les manuscrits de son père et le faire enterrer chrétiennement alors qu’il ne voulait pas être enterré chrétiennement !

Aucune piété filiale !

Alors que le fils était très falot, très médiocre.

D. dit: à

Si Edouard Philippe pouvait se cantonner à ses activités littéraires, ce serait une excellente nouvelle. Même si ses oeuvres sont aussi mauvaises que sa façon de gouverner. Je veux bien faire un effort.

et alii dit: à

Comment peut-on faire brûler les manuscrits
VOUS POUVEZ RAJOUTER UN COMMANDEMENT
avec des « commentaires savants!
CE N4EST PAS CA QUI VOUS FERAIT PEUR A VOUS/

et alii dit: à

un commandement et les principales traductions

et alii dit: à

n’est-ce pas dans un livre d’Auster qu’il rapporte une blague imaginée par lui consistant à répondre au téléphone et à ne pas dire que l’interlocuteur a fait un faux numéro, et lui de se substituer à l’interlocuteur demandé et d’amorcer une histoire littéraire?

renato dit: à

« Rien ne dure, voyez-vous, pas même les pensées qui vous habitent. Et il ne faut pas perdre son temps à les chercher. Une fois qu’une chose a disparu, c’est la fin. »

Paul Auster, In the Country of Last Things

Patrice Charoulet dit: à

ALAIN / MAUROIS/ STENDHAL

J’ai rappelé qu’Alain conseilla à son meilller élève, le futur André Maurois, pour pouvoir devenir écrivain, de recopier de bout en bout le célèbre roman de Stendhal « La Chartreuse de Parme ».
Il faut ajouter ceci : Recopier une page de ce roman demande vingt minutes. Mon édition de ce roman a 534 pages. Le recopier sans traîner demande plus de 10 000 minutes, c’est-à-dire plus de 170 heures. Ce n’est pas un petit exercice pour qui voudrait (bien) se former.
Mais cette formation ne me semble pas la pire. Je crois savoir que certains professeurs de lettres donnent à lire à leurs élèves des BD ou des textes de…rappeurs.

MC dit: à

Crane et ses « Badges of Courage? » Il me semblait encore lu….

vedo dit: à

« Alain conseilla à son meillleur élève le futur André Maurois ». Cela peut être contesté.

closer dit: à

« One day there is life. (…) And then, suddenly there is death »

« Une fois qu’une chose a disparu, c’est la fin. »

Bon, bien, soit…

Bloom dit: à

Paul Edel dit: à
Bloom, votre citation « One day there is life. (…) And then, suddenly there is deathde Paul Auster laisse perplexe. »Qu’est ce qui vous y voyez de remarquable?

La musique, Paul Edel, la musique.
Au-delà de l’écrivain, l’homme était d’une classe et d’une générosité hors pair.

Bloom dit: à

Un mensch.

J J-J dit: à

Il était surtout très susceptible et aisément vexab’, P., ce qui est bien petit pour un grand écrivain. Cela dit, il avait raison pour mes déformations volontaires du français, qui lui permettaient de se reluire à bon escient. Bàv,

une main dit: à

se reluire à bon escient

Vous voulez parler de la brosse à reluire, JJ-J. ?

Jazzi dit: à

« Rien ne dure, voyez-vous, pas même les pensées qui vous habitent. Et il ne faut pas perdre son temps à les chercher. Une fois qu’une chose a disparu, c’est la fin. »

Faux !
Que de choses mortes, perdurent éternellement en moi…
https://www.lelezarddeparis.fr/littérature

renato dit: à

« Tu ne veux pas changer le monde, Archie, tu veux le comprendre pour trouver un moyen d’y vivre. »
Paul Auster, 4321

Jazzi dit: à

« Moi je suis assez pour qu’on mette les restes du Marquis au Panthéon. »

Le crâne de Sade, déterré à l’asile de Charenton, était parait-il plus grand que la moyenne et fut racheté par un américain…
Les restes du Marquis vont être difficiles à assembler, FL !

rose dit: à

Lire Édouard Philippe écrivain, je tique.

Paul Edel dit: à

Jazzi, tu as raison; et Proust aussi.

et alii dit: à

de la brosse à reluire
qui tient le ministère?

rose dit: à

Une fin ou pas ? À en croire les haricots, oui.
C’est la fin des haricots.

et alii dit: à

En toute chose il faut considérer la fin.
Fable de JEAN DE LA FONTAINE :
LE RENARD ET LE BOUC Livre III, 5

et alii dit: à

À titre de conseil amical, le directeur du département d’anglais de la faculté lui (bellow) indiqua qu’il valait mieux pour lui d’oublier tous ses projets d’études du langage : « No Jew could really grasp the tradition of English literature. » (« Aucun Juif ne pourrait véritablement saisir la tradition de la littérature anglaise »).

D. dit: à

Moi je vais aller réconforter mes poules.
Il y a de l’orage sur Chaville.

poussière dit: à

Pourvu que ça dure.

Des fois je me demande… le désir a une fin semble-t-il…

MC dit: à

A propos de Le Clezio, Fièvres figurait aussi en e.o à la Bibliothèque de la Préfecture de Police, vendue depuis. MC

rose dit: à

Nino, qui, à seize ans, il y a un an, décède d’un accident de scooter, c’est un drame. À vous, Jacques Barozzi, et à ses parents je présente mes sincères condoléances.

Bloom dit: à

Je sentais venir le moment du basculement fatidique et avais entrepris depsi quelques jours une relecture de certains passages de 4.3.2.1., comme pour conjurer le sort. Je savais combien les tragédies intimes de ces deux dernières années avaient contribué à fragiliser ce colosse.
Pour beaucoup d’anglicistes de ma génération, Paul Auster était un des trois contemporains capitaux, avec JM Coetzee et Salman Rushdie, qui formaient une espèce de triangle des Bermudes littéraire où il faisait bon se perdre pour mieux se retrouver dans une humanité partagée.
Paul Auster a grandement contribué à façonner notre sensibilité de jeunes adultes passionnés de langue, littérature et civilisation anglo-américaines. Nous avons grandi et mûri avec ses textes et souvent grâce à eux.
Telle amie raconte comment ‘L’Invention de la solitude’ (d’où est tiré la citation sur la vie/la mort) l’a accompagnée lors du deuil de son père à elle, telle autre se souviens avec émotion de la scène d’amour torride dans l’ascenseur entre Marco et Kitty (Moon Palace). Un ami anglais, professeur en prépa m’écrit « (I) immensely enjoyed teaching his novel « Sunset Park » to my first-year students a few years back. His fiction manages to combine precision, clarity and elegance, which is no easy feat. RIP Paul Auster, the Patron Saint of Literary Brooklyn (NYT)”.
Reste encore tant à dire…

Bloom dit: à

depuis

Bloom dit: à

souvienT

Jazzi dit: à

« à ses parents je présente mes sincères condoléances. »

Merci, rose.
Ses parents et son frère ainé, fils et petit-fils de mon frère Ange, sont inconsolables…

Jazzi dit: à

« Paul Auster, écrivain américain francophone et francophile était un peu le Woody Allen de la littérature.
Plus adulé à Paris qu’aux USA.
Il avait un regard ténébreux et une voix rauque due à l’abus de cigarillos.
Le tabac nuit à la santé, il est mort d’un cancer des poumons, hier 30 avril.
Il vivait à Brooklyn, un quartier de New-York qu’il avait immortalisé dans le film « Smoke » en 1995, mis en scène par Wayne Wang.
Le principal protagoniste Auggie ( joué par Harvey Keitel ) tenait un débit de tabac. Autour de lui, amis et clients lui rendant des visites quotidiennes, chacun racontant sa petite histoire.
Le tabac ne nuit pas à la littérature, ni au cinéma.

Paul Auster aimait brouiller les pistes par une narration fracturée et les identités multiples de ses personnages.
« Une minute nous sommes une chose et la suivante une autre chose. »
Chaque paragraphe d’une de ses histoires est une mise en abîme.
Attention à la chute.
Dans « Cité de verre », Quinn un écrivain de romans policiers, à la suite d’une erreur téléphonique, endosse la fausse identité d’un détective privé dénommé… Paul Auster !
« C’est un faux numéro qui a tout déclenché, le téléphone sonnant trois fois au cœur de la nuit et la voix à l’autre bout demandant quelqu’un qu’il n’était pas. »
Quinn se remet difficilement de la mort de son fils, dont le souvenir le hante.
« On ne pouvait pas dire que Quinn était content d’être vivant. Mais au moins il n’en avait pas de déplaisir, comme s’il avait réussi à se survivre, comme s’il menait en quelque sorte une vie posthume. »
Ce roman a été écrit en 1985.
Paul Auster a perdu son fils d’une overdose en 2022, quelques mois avant que son cancer ne soit diagnostiqué.
Pour Paul Auster la vie réelle était une fiction.

La vraie biographie de Paul Auster ne tient qu’en quelques lignes, celle de son œuvre.
C’est à travers le dédale de ses récits, que l’on retrouve l’homme et l’artiste.
Paul Auster écrivait au stylo ou avec une vieille machine à écrire Olympia, l’ordinateur l’intimidait.
« Écrire à la main est une expérience tactile, physique. Les mots viennent vraiment de mon corps. »
Il écrivait 6 heures par jour. 7 jours sur 7.
Il a écrit au total 34 bouquins dont 18 romans.
Sa vie ne s’est pas arrêtée hier.
Il nous reste à la découvrir à travers son œuvre.
Ne croyez pas la mort, la vie réelle est une fiction. »

Daniel Sarfati

D. dit: à

Sincèrement touché, Jazzi, pour Nino.
Je ne cesse de répéter à mon entourage de ne faire ni du deux roues ni de la trottinette dans la circulation francilienne. Dix fois par an j’entends parler d’accidents, souvent graves, en tout cas durablement invalidants. Et le vélo n’est pas moins dangereux que le scooter, y compris sur piste cyclable.
Vraiment, il faut pratiquer ce loisir sur les petites routes de campagne et éviter ailleurs et surtout pas les villes.

Bloom dit: à

Lors de son année de lectorat à Columbia, un de mes anciens collègues était allé à une soirée au cours laquelle il avait eu une mémorable conversation littéraire avec l’un des invités. De retour à Paris, où la folie Paul Auster battait son plein, il se rendit dans une librairie américaine, examina un de ses livres et, avisant la photo en haut à droite de la 4e de couverture, reconnut la personne avec qui il avait passé ce si beau moment.

Bloom dit: à

Il y a quelques années, « Moon Palace » était au programme du Bac de la spécialité littérature anglaise. Un ami avait choisi de l’étudier avec ses élèves d’un lycée de la banlieue nord de Paris. ‘Tu penses qu’il acceptrait de répondre à quelques questions des élèves?’, me demanda-t-il à tout hasard.
Je relayais la requête, dont suit une partie de la réponse:
« Tell him that I’ll do my best to respond, even if my memories of the novel are rather fuzzy now, given that I finished writing it 35 years ago (and first started writing an early version of it when I was in my early 20s…). Nevertheless, a feeling of gratitude that young people are still able to respond to it. »
Quand je parle de générosité, de grande classe, de mensch à propos de Paul Auster, c’est de cela, entre autres choses, que je parle…

et alii dit: à

MERCI jazzi de raconter l’anecdote du téléphone qui m’avait marquée;mon souvenir était imprécis,à la différence de mes douleurs lancinantes (qui passeront ,sur, avecla chaleur et les anti douleurs;)

et alii dit: à

On ne pouvait pas publier un texte de Paul sans qu’il exige de revoir la traduction. LIBE

et alii dit: à

Auster était tres beau!

Bloom dit: à

« When I sat down to write this morning, the first thing I did was to think of Salman Rushdie. I have done this every morning for almost four and a half years, and by now it is an essential part of my daily routine. (…) I pray that he will go on living another twenty-four hours. (…) Most of all I pray that a time will come when these prayers will no longer be necessary when Salman Rushdie will be as free to walk the streets of the world as I am (…) »

-Paul Auster, The Red Notebook, p. 157

Jazzi dit: à

« MERCI jazzi de raconter l’anecdote du téléphone »

Tout le mérite en revient à Daniel Sarfati, médecin ORL à l’hôpital Necker et grand amateur de littérature et de cinéma.

et alii dit: à

désir (slate)
J’ai été très impressionnée d’apprendre que Günter, un ancien professeur de latin, traduisait chaque semaine des passages dans cette langue à ses amis par téléphone. Comme ils ne pouvaient pas se voir de la manière dont ils faisaient habituellement, ils échangeaient par téléphone pour ne pas perdre la main. Irene et Günter ne sont pas très Zoom, Skype ou réseaux sociaux –il était amusant pour moi de leur montrer tous les “j’aime” que leur image primée a obtenu!»
https://www.slate.fr/grand-format/intimite-couples-personnes-agees-197930

et alii dit: à

rose
vie des gens âgés en EPHAD:
« r. Lors de l’entrée en établissement, les familles ont non
seulement la culpabilité d’être contraintes de passer la main, mais elles se sentent dépossédées
du trésor précieux de leur relation privilégiée avec un être aimé. « Le jour où vous mettez
votre mère dans un Ehpad, elle vous échappe entièrement », rapporte une fille, après
l’institutionnalisation de sa mère, dans La Dépêche du 6 mars 2022 [23]. Cela résonne en
écho avec le vécu des résidents : « Ici, je ne m’appartiens plus. »
Le fonctionnement de l’institution est assuré par un ensemble de règles implicites ou
explicites, formalisées par un règlement intérieur. De ce fait, l’organisation de la vie dans ces
institutions soumet fortement la sexualité de ses usagers à des contraintes [24,25]. Les
réactions du personnel face à l’activité sexuelle des résidents peuvent être fondées sur des
lignes directrices générales et l’expression sexuelle des résidents considérée comme hors de la
norme. Les questions de consentement, en particulier en ce qui concerne les résidents atteints
de démence, et le droit des résidents à la vie privée pourraient cependant être abordés de façon
globale dès le projet de vie personnalisé élaboré dans l’établissement, mis en œuvre au cas par
cas pour respecter la singularité des résidents et de leurs relations affectives dans une
perspective de personnalisation des soins et de l’accompagnement [1].
in Du droit des personnes âgées en Ehpad à avoir une vie affective et sexuelle épanouie

Paul Edel dit: à

Tu sais Jazzi , quand nous sommes journalistes , écrivains, il arrive un moment dans notre vie où nous découvrons que nous sommes empoissés de mots, et c’est un moment pénible à vivre. Alors je pense à cette réflexion de T.S. Eliot : »Je sais par expérience personnelle que vers le milieu de sa vie un homme se trouve en présence de trois choix:ne plus écrire du tout, se répéter, avec, peut-être, un degré toujours plus grand de virtuosité ou, par un effort de la pensée, s’adapter à cet « âge moyen » et trouver une autre façon de travailler. »
Enfin, permets moi de te dire que (n’ayant jamais lu de Paul Auster) je veux bien te croire quand tu affirmes que Paul Auster est le Woody Allen du Bronx,mais peux tu me citer autant de phrases drôles que celles de W.A. ?Du genre :“- Le sexe sans amour est une expérience vide. – Oui, mais parmi ces expériences, c’est l’une des meilleures. », ou “La vie n’imite pas l’art, elle imite la mauvaise télévision.”

Jazzi dit: à

Ce n’est pas moi qui affirme, Paul, mais Daniel Sarfati sur le blog cinéma et littérature.
Je n’ai lu que « Cité de verre » de Paul Auster, à l’occasion de mon goût de la marche.
_______________

PAUL AUSTER

Au hasard Manhattan

Quinn, le personnage principal de Cité de verre, le premier roman de la trilogie new-yorkaise de Paul Auster, est un marcheur de hasard. Il marche pour n’être nulle part, comme il écrit, sous pseudonyme, pour n’être personne : seuls Manhattan, où il vit, et le personnage récurrent de détective privé de ses romans policiers, semblent lui tenir lieu de repères identitaires. Au cours de ses pérégrinations, Quinn rencontrera un certain Paul Auster, écrivain de son état, mais qui n’est pas, lui non plus, le narrateur de l’histoire que l’on lit ! On aura compris cependant que l’on est bien dans l’un de ses livres en abîme habituels. Marchons donc avec lui…

« Pour ce qui est de Quinn, peu de choses nous retiendront. Qui il était, d’où il venait et ce qu’il faisait n’ont pas grande importance. Nous savons, entre autres, qu’il avait trente-cinq ans. Nous savons qu’il avait été marié, qu’il avait un jour été père et qu’à présent sa femme et son fils étaient tous les deux morts. Nous savons aussi qu’il écrivait des livres. Pour être précis, nous savons qu’il écrivait des romans policiers. Ces ouvrages étaient signés du nom de William Wilson, et il les produisait au rythme d’environ un par an, ce qui lui procurait assez d’argent pour vivre modestement dans un petit appartement de New York. Comme chaque roman ne lui prenait pas plus de cinq ou six mois, il avait le loisir d’utiliser le restant de l’année à sa guise. Il lisait un grand nombre d’ouvrages, il regardait des tableaux, il allait au cinéma. L’été, il suivait le base-ball à la télévision ; l’hiver, il fréquentait l’opéra. Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était marcher. Presque chaque jour, qu’il pleuve ou qu’il vente, qu’il fasse chaud ou froid, il quittait son appartement pour déambuler dans la ville – sans savoir vraiment où il allait, se déplaçant simplement dans la direction où ses jambes le portaient.
New York était un espace inépuisable, un labyrinthe de pas infinis, et, aussi loin qu’il allât et quelle que fût la connaissance qu’il eût de ses quartiers et de ses rues, elle lui donnait toujours la sensation qu’il était perdu. Perdu non seulement dans la cité mais tout autant en lui-même. Chaque fois qu’il sortait marcher il avait l’impression de se quitter lui-même, et, en s’abandonnant au mouvement des rues, en se réduisant à n’être qu’un œil qui voit, il pouvait échapper à l’obligation de penser, ce qui, plus que tout autre chose, lui apportait une part de paix, un vide intérieur salutaire. Autour de lui, devant lui, hors de lui, il y avait le monde qui changeait à une vitesse telle que Quinn était dans l’impossibilité de s’attarder bien longtemps sur quoi que ce soit. Le mouvement était l’essence des choses, l’acte de placer un pied devant l’autre et de se permettre de suivre la dérive de son propre corps. En errant sans but, il rendait tous les lieux égaux, et il ne lui importait plus d’être ici ou là. Ses promenades les plus réussies étaient celles où il pouvait sentir qu’il n’était nulle part. Et c’était finalement tout ce qu’il n’avait jamais demandé aux choses : être nulle part. New York était le nulle part que Quinn avait construit autour de lui-même et il se rendait compte qu’il n’avait nullement l’intention de le quitter à nouveau.

(« Cité de verre, traduit de l’américain par Pierre Furlan, Acte-Sud, 1991)

Voilà à quoi ressemblaient les promenades de Quinn : « Il descendit Brodway jusqu’à la 72e rue. Là, il tourna à gauche et arriva à central Park West qu’il suivit jusqu’à la 59e rue et la statue de Christophe Colomb. Il continua alors vers l’est, le long de Central Park South, jusqu’à Madison Avenue, où il vira à droite, marchant jusqu’à la gare Grand Central. Après avoir déambulé au hasard, il poursuivit vers le sud pendant un kilomètre et demi pour se retrouver au carrefour de Broadway, de la 5e avenue et de la 23e rue. Là, il fit une pause pour regarder l’immeuble Flatiron, puis changea de direction, prenant vers l’ouest jusqu’à la 7e avenue où il vira à gauche et s’enfonça plus avant vers le sud. » Etc, etc, pendant parfois toute une journée. Et sa vie aurait pu continuer ainsi, jusqu’à ce qu’un soir, la voix d’un homme affolé lui demande, au téléphone, à la suite d’un faux numéro, s’il est bien le détective Paul Auster… C’est à partir de ce moment-là que les choses vont se complexifier ! »

D. dit: à

J’avoue que pqe orgueil j’ai déjà pensé à accepter une décoration civile de la République. J’ai confessé ce péché véniel.
Pour ne pas y replonger, je consulte régulièrement les listes de promus aux décoration, ce que j’aurais dû faire bien avant. L’écoeurement qui en résulte est tel – et obtenu si rapidement- que cela anéantit en moi cette tentation pour plusieurs semaines au moins.

Bloom dit: à

« Baudelaire: Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas. In other words: It seems to me that I will always be happy in the place where I am not. Or, more bluntly: Wherever I am not is the place where I am myself. Or else, taking the bull by the horns: Anywhere out of the world. »
-Paul Auster, City of Glass

et alii dit: à

Tomorrow is World Press Freedom Day

Jazzi dit: à

Images furtives d’un retour aux sources du léZard…

D. dit: à

Mardi vers 19h j’étais à Paris.
J’ai été frappé par le nombre impressionnant de jeunes qui buvaient de la bière assis à la terrasse des cafés ou même debout dehors quand il n’y avait plus de place. On voyait très bien qu’il s’agissait d’habitués.
Je n’ai pas souvenir d’avoir fait ça de façon habituelle dans ma jeunesse.
Je ne voudrais pas tomber dans les travers de certain commentateur qui voudrait interdire la vente d’alcool. Mais j’ai eu la nette impression que ces jeunes souffraient -ou risquaient de souffrir d’alcoolisme.

D. dit: à

Il faut absolument préserver notre vignoble et l’activité des vignerons tout comme celle des brasseurs.
Mais il y a peut être quelque chose à faire autre que de la communication de prévention à la télé ou par voie d’affichage. Je ne sais pas trop quoi, pour tout vous dire. Peut-être un ticket électronique de rationnement. Mais ça serait lours et complexe et donnerait lieu à fraude et trafic. Très compliqué.

Nicephore dit: à

D. dit: à
J’avoue que pqe orgueil j’ai déjà pensé à accepter une décoration civile de la République. J’ai confessé ce péché véniel.
Pour ne pas y replonger, je consulte régulièrement les listes de promus aux décoration, ce que j’aurais dû faire bien avant. L’écoeurement qui en résulte est tel – et obtenu si rapidement- que cela anéantit en moi cette tentation pour plusieurs semaines au moins.
La Légion d’Honneur, ne pas l’avoir c’est bien encore faut-il ne pas l’avoir méritée.

Patrice Charoulet dit: à

vedo

à son meilleur élève, une certaine année

(pas de toute sa carrière)

D. dit: à

Non on a jamais pensé à moi pour la Légion d’honneur. Ce serait le simple « Mérite » ou à la limite une décoration spécifique ministérielle.
Mais c’est fermement décidé : ce sera non.
Je vais vexer, j’en ai conscience. Ça me sera sûrement préjudiciable.
Quand je lis les liste de promus au Mérite des 10 dernières années, je suis effaré. Ils sont d’une part extrêmement nombreux, une armée, d’autre part je ne comprends absolument pas pourquoi y figurent beaucoup de personnes de ma connaissance s’étant pourtant distinguées par leur incompétence, leurs absences à répétition, voire les incidents qu’ils ont générés. Édifiant.

et alii dit: à

MON PERE A EU LA L2GION D4HONNEUR A TITRE MILITAIRE GUERRE DE 14;et je suis bien contente pour lui; ça valait bien le bac alors (qu’il n’a pas passé)
j’ai connu d’autres personnes décorées -dont une pianiste; et le suis aussi contente pour elle, morte aussi à ce jour: son mari n’assista pas à un seul de ses concerts ;c’est pourtant la pianiste en ellequ’il avait épousée, celle qui « séduisit » les allemands par son jeu pour laquelle les habitants de je ne sais plus où l’avaient installée dehors! et les allemands partirent sans autre souvenir

et alii dit: à

et je suis
pour lequel

Clopine dit: à

Bon, je suis la troisième sur la liste d’attente de la bibliothèque pour Paul… Austère ? Oh, se taire ? Bref, j’ai une chance de découvrir cet écrivain. Une petite inquiétude, « tout le monde » en dit tellement de bien, tant de gens ont l’air de l’avoir connu de près… Écrivait-il aussi pour des gens comme moi, je veux dire placés à l’autre bout de l’échiquier social, sans compter que je suis fille n’est-ce pas, ou bien s’adressait- il seulement à ses pairs ? Je verrai bien !

Clopine dit: à

Et puis, pour évoquer l’absence d’Alba sur ce blog, moi je dois avouer que j’en suis soulagée. Je veux dire qu’à la première parole en faveur du peuple palestinien, qu’à la première allusion au fait que l’état d’Israël est gouverné par des personnes d’extrême droite (comme le Hamas a basculé vers le terrorisme islamique), que le colonialisme sioniste est en grande partie responsable d’une situation pourrie depuis 1849, Alba n’aurait eu de cesse de grandir le fouet.

renato dit: à

Clopine, arrêtez, S.V.P, de vous apitoyer sur votre sort et faites quelque chose.

Bloom dit: à

Perso, Paul Auster l’écrivain, c’est avant tout trois chefs d’oeuvres absolus (Cité de verre, Moon Palace, Leviathan), un très très grand – et très gros – roman (4321), de remarquables écrits autobiographiques (L’Invention de la solitude, Le Carnet rouge, L’Art de la faim, Chronique d’Hiver) et une passionnante correspondance avec JM Coetzee (Here and Now).
Viennent ensuite « Tombouctou » (court roman dont le protagoniste est un chien), « Sunset Park », et « Mr Vertigo ».
Il me faut encore lire les plus récents (la bio de Stephen Crane et « Baumgartner »).
J’ai une grande affection pour son édition de « True Tales of American Life », recueil d’histoires vraies écrites par des Américains ordinaires pour la National Public Radio (NPR). Un peu une version mise en forme des séries du réel qu’on peut écouter sur FC (les pieds sur terre, LSD).

Clopine dit: à

Mais je ne m’apitoie pas sur mon sort ! Alba n’arrêtait pas d’interdire à quiconque n’était pas juif de prendre la parole. Il enssencialisait le problème…

renato dit: à

Ce n’est pas l’impression que l’on retire de vos interventions !

Vedo dit: à

Mr Charoulet, dont acte, bien volontiers. (Je faisais allusion à Simone Weil).

et alii dit: à

Alba n’aurait eu de cesse de grandir le fouet.
vouliez vous dire  » brandir » ,et pour fouettre qui alors? VOUS? comme aspirant à être leader de femmes?INCARNATION de la figure de l’
ECRIVAINE bourgeoise et française ?

D. dit: à

Clopine, non, Paul Auster n’écrivait pas pour des gens comme vous.

D. dit: à

Glenn Gould, Sean Conneries. Et puis qui, encore ?

FL dit: à

« Mais j’ai eu la nette impression que ces jeunes souffraient -ou risquaient de souffrir d’alcoolisme. »

Ils boivent beaucoup trop. On est bien d’accord. Et il y a aussi les shots.

D. dit: à

Je pense que Paul Auster écrivait surtout pour des gens comme renato, Paul Edel et Bloom. Des pointures, quoi.

D. dit: à

Certainement pas pour la Trouillefou en sabots à Beaubec. Faut pas pousser non plus.

FL dit: à

De petites recherches sur internet montrent que c’est la tombe de Sade toute entière qui a disparu. Il ne reste sans doute que ce crâne qui aura été épargné grâce au délire néphrologique en vogue au début du XIXe.

Un pré-racisme d’une certaine manière.

Bon c’est pas grave on fait un cénotaphe. Une tombe vide. Ca va pas nous arrêter.

Patrice Charoulet dit: à

NFFNSNC

« Non fui, fui, non sum, non curo » : Je n’étais pas, j’ai été, je ne suis plus, ça m’est égal. »
On lisait ces initiales sur certaines tombes romaines.

FL dit: à

* phrénologique

Jean Langoncet dit: à

Entre les pires rejetons de la religion du livre et leurs suppôts « occidentalisés », il faudrait choisir son camp ? Les minus sanguinaires entendent poser leurs conditions et instrumentaliser le monde libre pour satisfaire leurs haines recuites ; ben voyons …

Un prix de gros pour les satelliser tous ensemble avec, cerise sur le gâteau, l’article X de la DDHC 89 marqué au fer rouge sur leurs fessiers délicats, malgré des millénaires d’obscurantismes

Rions un peu
https://www.youtube.com/watch?v=PRr2mYwzZ7k

Jean Langoncet dit: à

(l’article X de la DDHC 89 : « même religieuses » est en trop …)

D dit: à

La vie éternelle etait déjà commencée.
Voilà ce qu’il faudrait inscrire sur kes tombes.

« Vita aeterna iam inchoata erat. »

VAIIE

Rosanette dit: à

@ M Charouletsur les tombes romaines on écrivait aussi STTL(sit tibi tara levis)
que la terre te soit légère
@D
refuser une décoration c’est lui donner du sens
si on veut qu’elle soit nulle et non avenue on fait comme l’a très bien résumé un jour Catherine Nay et qui résume l’attitude d’une grande majorité des décorés :on ne la demande pas ;on ne la refuse pas; on ne la porte pas

et alii dit: à

anecdote connue:
 » Ce fut d’abord, en 1920, la réaction désinvolte à sa promotion au rang de chevalier de la Légion d’honneur : pour une raison qu’il ne précisa jamais, il ne prit même pas la peine de répondre à cette annonce, ce qui lui valut une radiation au Journal officiel32. Satie, brouillé avec lui depuis 1913, s’en amusa dans une boutade célèbre : « Ravel refuse la Légion d’Honneur, mais toute sa musique l’accepte. »33
https://www.musique-educative.fr/a-propos-de-maurice-ravel
bonsoir

rose dit: à

Et alii
Vous ai lu.

D. dit: à

Je tiens à préciser qu’on ne m’a rien proposé du tout. Je crains que l’on me propose un jour. Il faut se préparer.

renato dit: à

Palme d’or d’honneur pour Meryl Streep — parfois une bonne nouvelle.

Julienne79 dit: à

C’est le Choix de Sophie, bien avant le Zoné d’intérêt…

Clopine dit: à

Renato, franchement, en quoi le fait d’admettre qu’Alba était quelqu’un avec qui il était très difficile de communiquer, à cause de sa posture idéologique, est un acte d’apitoiement sur soi-même ? Oui, ici, quand je parle de moi, je veux bien admettre que ce soit pénible de me lire… Car je fais état d’une certaine souffrance, et je comprends qu’on puisse m’en faire le reproche. Mais mon dernier post ??? Quel rapport ???

Clopine dit: à

Dans ses débats avec Montaigne à cheval, dont les plus intéressants, d’après moi, n’étaient pas directement littéraires mais portaient sur la posture des descendants des victimes de la Shoah, les enfants et petits enfants (et, en projection, la descendance), Alba refusait bel et bien que quiconque d’autre qu’un juif puisse prendre la parole. Comme la question m’intéressait, car je pense que c’est une question universelle (et je trouve qu’elle pourrait s’appliquer aux descendants des victimes Tutsi, par exemple), j’avais timidement « levé le doigt » pour participer au débat (en gros et en raccourci, il faudrait remonter le fil du blog pour retrouver les propos échangés mais bon, l’un, Montaigne à Cheval, défendait la position d’une sorte de « droit à l’oubli », et l’autre, Alba, plaidait l’inverse, le devoir d’une inscription éternelle, et avec quelle violence l’affirmait il pas cela !), et bien, Alba m’a traitée d’antisémite parce que j’avais juste TENTÉ de participer au débat. J’ai toujours pensé qu’Alba m’a traitée d’antisémite, ce que je ne suis évidemment pas, parce qu’il pensait « goy ». Ce qui est à mon sens une inversion perverse, car il est pour moi tout aussi insupportable qu’on ne voit un être humain qu’en l’essentialisant comme « juif », et qu’on fasse de même en essentialisant une autre personne de « goy », si vous voyez ce que je veux dire. Et si vous ne voyez pas, c’est bien dommage. Aujourd’hui que la droite et l’extrême droite se congglommèrent comme aux pires heures de l’histoire de France,il serait peut-être temps de réfléchir ..
Bah… On peut aussi se réjouir de la suspension de Meurice de la radio publique France Inter…Et aller écouter Pascal Praud…

renato dit: à

Voyons Clopine ! mon post était en relation de celui vous écrivez : «… la liste d’attente de la bibliothèque pour Paul… Austère ? ».

Incidemment, un écrivain américain doit écrire pour un public hétéroclite s’il veut voir ses livres exposés dans les vitrines des libraires. Votre autre question à propos des paires n’est donc qu’une forme d’apitoiement.

rose dit: à

Alors que je crois que sa mère n’était pas juive.
Il y avait ici un combat de coqs ducs. Qui n’est plus.
Moi, j’aimais bien ses accès de tendresse foudroyante « mes petits chéris ». Mais, le discours qu’il tenait sur les femmes et leur seigneur et maître c’était du Peeperkorn, non ?
Moi je, regrette le départ de Lavande, de Christiane Parrat, de MàC et de Sergio. Tous les départs laissent une place vide.

rose dit: à

que je crois que sa mère, à Alba, n’était pas juive.
Il y avait ici un combat de coqs ducs. Qui n’est plus.

rose dit: à

Vu Frères hier avec Emma.
Beaucoup pleuré. Beaucoup apprécié Mathieu Kassowitz. Et vu la mère qu’ils se sont farcis.

renato dit: à

celui vous écrivez > celui OU vous écrivez

rose dit: à

OM-Bergame 1/1
Moi, je suis pour Bergame. Ne le dis pas trop, serais pendue haut et court.
Ils sont très forts à Bergame.
Et moi, je porte cette ville dans mon cœur. Allez Bergame.

rose dit: à

N’empêche, hier, cela a fait trois ans que j’ai déménagé, mon grangeon est plus grand que leurs deux cabanes -la ronde, admiration- mais leur cabane au Canada deux fois plus grande qu’icelui et la maison que lui trouve sa femme aimante, quinze fois. Pourquoi faire ?

rose dit: à

Rencontré qqu’un hier qui fait un lien collé-serré 🤞, il a mis les doigts comme ça, entre cupidité et fascisme.

rose dit: à

Troisième nuit sous la tente.
Première nuit froid.
Seconde pluie toute la nuit, la tente tient le coup. Troisième bébé repu dans le ventre de sa mère ; lui ai emprunté une grosse couverture.

rose dit: à

Bientôt, on va avoir chaud.

Clopine dit: à

Rose, moi je n’aime pas les gens qui disent « mes chéris », « ma chérie », (dernier en date à utiliser à outrance le « ma chérie », Depardieu en Corée). Bon, que ce soit un homme ou une femme, hein, il y a des femmes qui usent du « mon chéri », « ma chérie » à tout bout de champ. Ce qui me choque, c’est quand c’est adressé à quelqu’un qu’on ne connaît pas, et qu’on n’a même pas envie de connaître. Je n’étais pas « la chérie » d’Alba, et je n’avais pas envie de faire partie de « ses chéris ». Je trouve que, derrière cette fausse « tendresse », c’est une posture de domination qui s’exerce, car ceux qui n’ont que « mes chéris » à la bouche sont souvent en « surplomb » de ceux (et encore plus celles) à qui ils s’adressent. Je trouve qu’on ne devrait chérir que ceux qui partagent réellement votre vie, et que l’appellation « mon chéri », « ma chérie », n’est sincère que si elle est réciproque, ou possiblement réciproque. Sinon, c’est juste de la comédie sociale.

Clopine dit: à

Renato, merci de votre explication, je comprends mieux. Et vous avez un peu raison : c’est vrai que de ne plus pouvoir acheter un livre sans soupeser son prix me pèse (avant, je pouvais !), et donc je me plains, sans même m’en rendre compte je crois bien.

Mais je suis bien contente d’avoir à ma portée, bien plus qu’à la campagne, accès aux livres des bibliothèques, surtout que dans une ville comme Rouen, les livres d’au moins cinq bibliothèques municipales sont en réseau, ce qui est un véritable progrès avec ce qui se passait au vingtième siècle ! N’empêche que pour Auster, je suis numéro 3 sur la liste d’attente. Vu que chaque utilisateur a la possibilité de conserver le livre emprunté jusqu’à six semaines, ça fait douze pour les deux premiers emprunteurs, donc quatre mois minimum. Ca fait long !!! Le pire, c’est pour les bouquins d’Ernaux, je suis n°9 pour « les années », j’attends depuis des siècles…

Bloom dit: à

Toujours trouvé qu’il avait la grosse tête, Sade-père-de-Mengele.
C’est son vi qui aurait fallu préserver, mais ça, ça pourrit avec les chairs.

Bloom dit: à

Qu’il

closer dit: à

« Depuis le pic atteint il y a une vingtaine d’années, l’Archipel a réduit sa criminalité des trois quarts. Pour 100.000 habitants, le taux de vol avec violence est par exemple de 1,2 au Japon, contre 44,3 en France.

Tokyo

Trois cent vingt fois moins de saisies de cannabis en un an, 37 fois moins de vols avec violence, 13 fois moins de cambriolages. C’est l’écart entre quelques statistiques clés des criminalités française et japonaise. Les deux pays aiment se comparer sur de multiples sujets. Mais sur celui-ci, pourtant passionnant, les études sont rares. Trop.

La litanie des petits délits rapportés par la presse japonaise est révélatrice de la tranquillité du pays. Vol de grappe de raisin, café «long» servi au lieu d’un «court», vol d’une boulette de tofu fermentée… Les exemples d’arrestation pour des motifs lilliputiens trahissent le désœuvrement de la police. Celle-ci trouve de moins en moins de poignets autour desquels passer les menottes. Depuis un pic en 2002, la criminalité a fondu des trois quarts, selon l’Agence de la police nationale (NPA). Son bilan ferait pâlir bien des ministres de l’Intérieur. Exemple: au dernier pointage de la NPA, le taux d’homicide national est au quart du taux français… »

Figaro, suite aux abonnés

Je suppose que Darmanin est abonné au Figaro et qu’il pourra s’inspirer de la méthode japonaise…

closer dit: à

Ah j’oubliais! Si leurs prisons sont vides et leurs flics désoeuvrés, on pourrait peut-être leur fournir de quoi les occuper.

closer dit: à

Question de culture, Clopine. En Amérique Latine vous entendez « querido » et « querida » du matin au soir. Mais je crois que WGG n’avait aucune affinité avec les latinos…

Clopine dit: à

Oui, et j’ai toujours ressenti que WGG méprisait ceux qu’il appelait « mes chéris »…

closer dit: à

Le gouvernement subventionne la réparation des chaussures usagées mais veut taxer la réutilisation des livres d’occasion…
Pus con que ça…

closer dit: à

Passou n’avait rien de prêt sur Paul Auster?

closer dit: à

Il n’y a pas l’équivalent d’un Gibert à Rouen avec un grand choix de livres d’occasion en bon état à environ moitié prix?

Chantal dit: à

Montaigne à cheval avait de la tendresse pour les petites gens comme les personnages de Simenon, il voyait ceux qui avaient nos défauts humains et se contentait de faire leur portrait sans les juger, comme les personnages de sauter, ou ceux de Gary.
Ce qui le différentiait de Michel Alba qui pour avoir infusé sa judéité à force de lectures savantes, nous assénait ici son savoir livresque. Tout n’était pas à jeter, Clément Rosset et son régime des passions, son rapport à El Andalus, et d’autres sujets sur lequel il avait son avis. Le problème c’était sa personnalité colérique. Je ne suis pas ici pour le défendre, je crois qu’il a trouvé sur le fil fb d’Alexandre Jardin de quoi moudre.

rose dit: à

Clopine

Ok, je ne le ressens pas comme cela. Je crois qu’il est enseignant avant tout et hier un intervenant a écrit qu’il nous prenait pour ses élèves de collège : le terme était « mes petits chéris ». Et moi, je le soupçonne gravement qu’il l’ait pensé avec une réelle tendresse, en tout cas envers ses élèves.

Une de mes amies, il y a quelque temps m’a appelée « ma chérie » et bien je fus fortement émue.
Maintenant, vive la pluralité des points de vue.

rose dit: à

closer dit: à
Il n’y a pas l’équivalent d’un Gibert à Rouen avec un grand choix de livres d’occasion en bon état à environ moitié prix ?

Si tu ne veux pas le garder pourquoi l’acheter ?
Et puis, moitié prix d’un bouquin, ça fait dix euros.
Ou bien des boîtes à livres ?

rose dit: à

Et au Canada c’est honey. Franchement , ça pègue comme j’aime.

rose dit: à

café «long» servi au lieu d’un «court»,

Ah ben, merde alors.

rose dit: à

Moi, ce matin, j’ai constaté, on m’a volé un seau rouge, un balai brosse et une brosse dure.
Eh merde.
J’ai emprunté. Et j’avais caché le carolin au savon noir dans la cuisine.
C’est des gens, chez eux c’est sale, et ils n’ont rien.

Paul Edel dit: à

WGG était enseignant et ne cachait pas sa passion d enseigner qu’ il poursuivait sur ce blog Il avait des aperçus lumineux sur Pascal ou Baudelaire, sur Paul Celan ou Proust et le sadisme. Je l en remercie.

pourmapar dit: à

Oui, Paul Edel!

Et il avait de la fantaisie avec son château
en Espagne!
Mis à part son tropisme pro Israël à tout crin..

honneur de blog dit: à

C’est autre chose que la lourdingue clopinambour!

« On peut aussi se réjouir de la suspension de Meurice de la radio publique France Inter…Et aller écouter Pascal Praud… »

Pascal P. a-t-il prononcé des blagues antisémites?
Dénoncer l’un est-ce approuver ( et ce, à un même niveau supposé de bassesse antisémite) l’autre?

closer dit: à

En poche on trouve des livres quasi état neuf vers 4/5 euros, Rose…et s’il faut attendre au moins 6 Mois un livre indisponible en bibli (comme ce fut mon cas récemment), ça vaut le coup.

closer dit: à

Des blagues antisémites chez Praud? Cela m’étonnerait avec Elisabeth et Gilles-William à côté de lui! Avec ou sans eux, je suis convaincu que ça ne lui viendrait même pas une seconde à l’esprit.

et alii dit: à

rose, j’ai cru comprendre que dans les EPHAD tout le monde, personnel masculin et résidentes s’appelait « ma chérie »; je trouve ça affreux, surtout qu’avec le temps, ça devient entre résidentes « vieille vache »

renato dit: à

Et puis, avec foutriquet avait la question de l’expérience : il parlait de choses dont il ne connaissait que la partie livresque, c’est-à-dire rien de réel. D’où le plaisir de le lui rappeler :

https://youtu.be/5B-I02S3Bbk?si=1NSdRATXnQkUDhgA

et alii dit: à

oui, mais ALBA SON BLOG a LUI, C’ETAIT AUTOUR DU JUDAISME : »SERMENT

une main dit: à

Le philosophe, critique d’art et essayiste Yves Michaud sur son compte facebook :
·
« Le nazi avec prépuce Meurice va avoir droit à une procédure disciplinaire parfaitement justifiée.
On comprendrait mal qu’il n’en fût pas ainsi alors que JF Achilli a été licencié de France-Info pour beaucoup moins sur la base des dénonciations de la presse bien-pensante de caniveau (Le Monde, Libération, Télérama).
Décidément, il y a beaucoup de nazis avec prépuce et pas ragoutants.
Je m’autorise désormais de parler comme ce Meurice de caniveau puisque nos juges ont considéré que l’expression dont il faisait usage ne viole aucune loi.
Les prépuces, comme aurait dit Chirac, volent en escadrille. »

et alii dit: à

Alba s’était liée à une contributrice qui dessinait, et qui mourut ;il fut affecté par cette mort;(il alla à l’enterrement, je crois)

et alii dit: à

s’était lié

et alii dit: à

avec tous ces prépuces on va faire des colliers!

et alii dit: à

Une personne munie de son détecteur de métaux est récemment tombée sur un pendentif en argent en forme de pénis dans le Kent, en Angleterre. Selon les archéologues, cet artéfact vieux d’environ 1 800 ans était probablement porté autour du cou pour protéger du malheur.
https://sciencepost.fr/pendentif-romain-en-forme-de-penis/

renato dit: à

Je me souviens de la circoncision accidentelle, soudaine et mouvementée, de Tristram.

D. dit: à

Ah bon ?
Peut-on avoir des détails ?

renato dit: à

S’il s’agit des détails de la circoncision mentionnés ci-dessus, il suffit de lire le livre de Sterne.

D. dit: à

Ah bon.

D. dit: à

Vous vous souvenez plus, quoi.

D. dit: à

Je me souviens, mais en fait je me souviens pas. C’est ça, hein ?

D. dit: à

Bon. Je vais aller voir si mes poules n’ont besoin de rien.

renato dit: à

J’ai beaucoup de temps devant moi et je peux me permettre le luxe de le perdre, mais pourquoi le gaspiller pour combler vos lacunes ?

D. dit: à

closer dit: à

Passou n’avait rien de prêt sur Paul Auster?

Moi je m’en doutais bien de ce qui allait arriver.

D. dit: à

Bon vous vous souvenez ou pas, renato ?
Au fond c’est la question principale.
Je commence à les connaître vos arabesques.

renato dit: à

Bien sûr que je m’en souviens, mais je ne veux pas me laisser aller à votre stupidité.

et alii dit: à

bien: on dit circoncision en français, mais en hébreu, c’est brit milah
a brit milah (hébreu : בְרִית מִילָה [bə’rīt mī’lā] ou [bə’rīs mī’lā] selon la prononciation ashkénaze, « alliance [par la] circoncision ») est un des 613 commandements du judaïsme, réalisé par un péritomiste (mohel) qui excise définitivement le prépuce du pénis, et découvre donc perpétuellement le gland.

D. dit: à

Pas la peine de vous énerver. J’ai compris.

et alii dit: à

s. En effet, en hébreu « Brit » signifie « alliance », et « milah » signifie littéralement un « mot » mais également « circoncision ». (wiki mais vous pouvez lire Derrida
 »
La circoncision, écrit Derrida, je n’ai jamais parlé que de ça. Ou bien, dit-il dans un film, « chaque fois que je parle de trace, incision, inscription, c’est-à-dire dans tous mes textes, je fais signe du côté de la circoncision, de la mienne ». Que veut-il dire? Il donne la liste des nombreux mots qui en sont des équivalents : limite, marge, marque, clôture, anneau, alliance, don, sacrifice, écriture du corps, pharmakos, coupure, etc… Qu’ont-ils en commun, ces mots? Je propose une réponse possible, une hypothèse : « 

PatrIce Charoulet dit: à

Européennes et présidentielle

Ne pas confondre européennes et présidentielle. Au second tour de chaque présidentielle un duel télévisé oppose deux candidats. Nous les écoutons, nous jugeons et nous votons. Nous avons choisi entre Mme Royal et M. Sarkozy, entre Mme Le Pen et M. Macron. On ignore le prochain duel.
Les européennes sont à un tour et opposent différentes listes. Ce n’est pas une confrontation entre des têtes de liste. Or les débats qui sont et seront télévisés sont et seront entre des têtes de liste. Tout électeur n’ a pas à se demander quelle tête de liste a été meilleure que telle autre à la télé. Le vrai problème est de se dire : Suis-je communiste ? Suis-je socialiste ? Suis-je d’extrême droite ? Suis-je satisfait du président et du gouvernement ?
C’est la seule question que je me pose et que je me poserai le 9 avril prochain. Je me réponds déjà. Je ne suis ni communiste, ni socialiste, ni d’extrême droite ; je suis satisfait du président et de son gouvernement. Mon choix est simple. Et je compte bien voter.

D. dit: à

On va pas en faire un plat de nouilles.

Patrice Charoulet dit: à

Erratu.m : Veuillez lire « le 9 juin »

rose dit: à

Quelle andouille vous faites Charoulet !
Mais, est-ce que cela vous fait du bien ?

et alii dit: à

n Italie, pays de l’art statuaire par excellence, et, plus précisément, dans la ville de Padoue, une polémique a été lancée autour de l’inclusion de la statue d’une femme célèbre du passé dans un site qui réunit 78 personnages mâles historiques. Le tout constituant un trésor patrimonial baptisé Prato de la Valle. Le débat en cours n’est nullement d’ordre esthétique ou architectural, mais relève essentiellement d’une divergence de convictions socio-culturelles. Car, jusqu’à présent, cette place de 8,86 hectares, la plus grande place d’Italie et une des plus grandes de toute l’Europe, rend exclusivement hommage à des figures masculines. La configuration actuelle du lieu datant de la fin du XVIIIe siècle est caractérisée par une île elliptique centrale baptisée île Memmia, d’environ 20 000 m2, entourée d’un canal. Sur ses berges a été placée une série de statues d’hommes célèbres. Tout récemment, deux membres de la mairie de la ville ont voulu compléter ce paysage en l’enrichissant d’un legs féminin. Une motion à ce sujet propose d’installer sur une stèle la statue de la philosophe du XVIIe siècle, Elena Lucrezia Cornaro Piscopia, aux côtés de celles des 78 autres.
https://www.lorientlejour.com/article/1287873/quand-la-statue-dune-italienne-parmi-78-hommes-illustres-suscite-le-debat.html#:~:text=En%20Italie%2C%20pays%20de%20l,r%C3%A9unit%2078%20personnages%20m%C3%A2les%20historiques.

rose dit: à

Mi-ange, mi-démon. Une artiste peintre.
Il a porté ses cendres dans une urne à sa famille, en Suisse.
Arrivé là-bas, sur un talus vertical, y avait écrit TI AMO.

Dans le train, il avait oublié son ordinateur portable et quelqu’un lui avait ramené.

rose dit: à

ça devient entre résidentes « vieille vache »

Et alii, ne vous convainquez pas de cela, car cela ne correspond pas à une réalité sensible. Et même pas du tout.

rose dit: à

Le serment du puits, son blog. Meldisek son autre pseudo.
Pour un tropisme, c’en était un. Pour un autre, il n’était ni juif,ni duc.
« Aperçus lumineux ».
Je n’ai donc pas tout suivi.
Enthousiasme certain, oui.
Je sais qu’il avait la flamme pour convaincre mais que le résultat n’était pas forcément pertinent.
Enfin, moi, j’l’aime bien, Alba.

et alii dit: à

rose, merci;
je vous rapporte juste ce que j’ai personnellement vu et entendu

rose dit: à

Meldisedek. Qui signifie quelque chose.

et alii dit: à

rose:
Melchisédech, en hébreu מַלְכֵּי־צֶדֶק (malkî-ṣedeq) « roi de justice », est un personnage biblique qui apparaît très brièvement dans l’histoire d’Abraham dans le livre de la Genèse1. Il y est présenté comme « roi de Salem » et « prêtre du Très-Haut » (El-Elyôn). Dans l’Épître aux Hébreux du Nouveau Testament, Jésus est déclaré « Grand prêtre pour toujours » à l’image de Melchisédech.

La littérature ésotérique attache beaucoup de mystère à ce personnage et à sa fonction. Dans le Livre d’Hénoch, il est désigné comme étant né de Sophonim, la femme de Nir, qui est le frère de Noé.
wiki

Jazzi dit: à

Après plus de deux semaines de sevrage, le léZard de Paris est retourné, en musique, au cinéma ! Il y avait comme un manque…

Patrice Charoulet dit: à

On se le répète et …on oublie

Quand on publie, même trois lignes, toujours se relire trois fois. On se le répète et…on oublie. Les lecteurs se disent : « Comment ce type a -t-il pu laisser passer une telle faute ou une telle erreur? »

renato dit: à

Padoue et les statues — lu le 14 avril 2024 : Une statue qui crée la polémique avant même d’être placée. Il s’agit de la statue alpine qui devrait bientôt être installée dans le parc Tito Livio de Padoue. C’est le fait que la statue représente la figure du soldat alpin, fusil à la main, qui a suscité le mécontentement du conseil municipal de centre-gauche.

renato dit: à

alpine > chasseur alpin

Bloom dit: à

What’s in a name ?
Pendant l’Occupation, l’Hôtel Meurice, rue de Rivoli, était le QG du commandement militaire allemand de la garnison de Paris. Aucune plaque pour rappeler ce glorieux épisode.

Paul Meurice, qui ne se distingua ni d’un côté, ni de l’autre pendant les années noires, interprète un résistant dans L’Armée des ombres, de Melville. Le courage des plateaux à défaut de celui des maquis.

Clopine dit: à

Vous savez, Rose, avec toute la sympathie que j’ai pour vous, je doute que continueriez d’aimer bien WGG, s’il vous avait, comme il l’a fait pour moi, traitée publiquement, sur ce blog, d’antisémite. Alors que vous êtes aussi peu antisémite que moi. Me trompé-je ?

Clopine dit: à

Mais bon, les mots sont si peu clairs… Meurice traite Netanyahou de « nazi », alors que Netanyahou est juif. Pour un autre juif, utiliser ce qualificatif à l’endroit du premier ministre d’Israël est donc à peu près aussi insupportable que si vous accusiez votre propre mère de viol incestueux et de tentative de meurtre à votre endroit. Pourtant, les faits sont là : Netanyahou est d’extrême-droite, c’est-à-dire qu’il pratique une politique et une idéologie qui cochent toutes les cases de l’extrême-droite. Et, entre l’extrême-droite et le nazisme, il y a une différence d’épaisseur, disons, d’une feuille de papier à cigarettes… D’ailleurs, c’est bien à cause de l’horreur absolue du nazisme que certains se battent éperdument contre l’extrême-droite… Pendant que Pascal Praud et Cnews infusent, avec la bénédiction du rassemblement national, leurs thèses mortifères sur les médias… M’enfin, ce que j’en dis.

Clopine dit: à

On va laisser le prépuce de côté, si vous voulez bien. Meurice est humoriste, et quoi de plus drôle que les zizis, circoncis ou non, c’est la base même de l’humour, et moi je ne refuse pas une bonne rigolade. Je crois que le problème ne vient pas du « circoncis », mais bien de l’emploi du mot « nazi ». Et franchement, franchement, projetez-vous un peu dans quinze ans. Imaginez (ce n’est pas si difficile que ça à imaginer, d’ailleurs, y’a qu’à s’informer) que ce qui se passe à Gaza soit qualifié par un tribunal international de « génocide ». Bon. Vous allez me rétorquer qu’Hitler n’était en rien attaqué quand il a mis en place la Shoah, alors que Netanyahou doit faire face aux tentatives terroristes du Hamas. Mais cela le disculpera-t-il devant les tombes des enfants, des femmes, des civils, bref des innocents ??? Cela devrait-il le disculper ??? Franchement ???

Clopine dit: à

Imaginez par ailleurs que les attaques terroristes du Hamas se soient heurtées à un état d’Israël non gouverné par l’extrême-droite de Netanyahou. Bon sang ! Il y avait sûrement moyen de faire autre chose qu’un bain de sang, d’autant que, si c’étaient des humanistes non religieux extrémistes à la Knesset, je fais le pari de l’intelligence humaine pour trouver d’autres moyens de lutte contre le terrorisme que d’aligner des tombes supplémentaires, à côté des tombes des israëliens assassinés le 7 octobre. Et nous serions tous, comme un seul homme, à côté d’Israël ! Enfin, moi !

Clopine dit: à

je veux croire que les humanistes sont plus intelligents que les fanatiques. De tous les côtés…

Clopine dit: à

D’autant que les tentatives terroristes du Hamas sont parfaitement dégueulasses en termes de cynisme, de manipulation, et sont de toute manière vouées à l’échec. Sauf, et c’est le calcul mortifère du Hamas, si les nations arabes emboîtent le pas, et allons-y pour la troisième guerre mondiale… Tout ça pue, et l’odeur provient directement du fanatisme. Ah, s’il n’y avait qu’un motif pour que je haïsse l’idée de dieu (« dieu est amour », n’est-ce pas !), ce serait bien celui-là.

Bloom dit: à

Les 6 & 7 mai, Xi Jinping, le chef d’un régime génocidaire, est l’invité du gouvernement français.

Ci-dessous quelques éléments du rapport rendu le 9 décembre 2021 par un groupe de 63 experts et avocats des droits humains réunis à Londres après plusieurs mois d’enquête, qui conclut que la façon dont la Chine traite les musulmans Ouïgours relève bien du génocide.

– « La République populaire de Chine a commis un génocide en imposant des mesures de prévention des naissances destinées à détruire une partie importante des Ouïgours du Xinjiang »

– « crimes contre l’humanité »

– « emprisonnements, actes de tortures, viols, violences sexuelles, stérilisations forcées et autres actes inhumains »

– Les ablations de l’utérus, les avortements et la pose forcée de stérilet à des femmes ouïgoures par l’Etat chinois  » se traduiront par un nombre de naissances nettement inférieur à ce qu’il aurait pu être dans les années à venir » et une « destruction partielle des Ouïgours ».

Les 64 pages du rapport sont disponibles ici, en anglais:
https://uyghurtribunal.com/wp-content/uploads/2021/12/Uyghur-Tribunal-Summary-Judgment-9th-Dec-21.pdf

Y aura-t-il des étudiants et des citoyens mobilisés pour protester lors de la visite du responsable de ces exactions?
On peut en douter parce que le monde chinois est trop exotique, le narratif trop compliqué, et il n’y a là aucune haine à assouvir à peu de frais…

Clopine dit: à

Bloom, totalement d’accord avec vous sur ce coup-là. Le front est si large, et les combattants si peu nombreux… En tout cas, merci pour ces infos que j’ignorais, of course !

Clopine dit: à

Bah, je me dis qu’en ce moment même, sur un blog obscur de Chine, y’a une nénette non « légitime », qui n’est pas experte, qui ne devrait même pas s’intéresser à ce qui se passe, à qui l’on somme de la fermer, qui pourtant ouvre sa bouche, comme je tente d’ouvrir la mienne. Je suis absolument sûre qu’elle existe, et c’est ma soeur.

Clopine dit: à

par contre, Bloom, moi, si vous n’avez pas compris que je ne suis pas une personne haineuse, vous n’avez rien compris. Que Spinoza me vienne en aide a été mon leitmotiv des quatre dernières années ! Boljemoï !

Bloom dit: à

Pas de blog où ‘on l’ouvre’, en Chine, Clopine.
Ma femme en revient: tout est contrôlé au quotidien, Big Brother veille. Il encourage même les enfants à dénoncer leurs parents, comme chez Orwell, ce grand visionnaire.
Comme l’écrivait le grand Liu Xiaobo mort en détention, les Chinois sont devenus des « porcs » bien nourris qui n’ont plus comme aspiration ultime que la consommation à outrance & la satisfaction de désirs très matériels.
Ceux qui refusent le système font de la résistance passive, ils « s’allongent » ( « tangping » en chinois), en rejetant le modèle consumériste, la réussite sociale, préférant se focaliser sur l’entretien de leur santé, se coupant partiellement du monde en un repli stratégique. Ils ne veulent pas savoir, alors les Ouïghurs, dans tous cela…même pas des Han…
Néanmoins, on vu, vers la fin du strict confinement imposé à Shanghai que dès que les gens renâclent et deviennent violents, le pouvoir sait lâcher du lest, pour mieux resserer la vis ensuite. Les empereurs faisaient de même…vieille pratique.
Pour les amateurs de nouilles, un certain nombre de restaurants chinois parisiens, notamment ceux de la rue de Bupdapest, sont des antennes des services spéciaux chinois spécialisés dans la traque des opposants en exil.

Bloom dit: à

touT cela
on A vu

Bloom dit: à

Je n’ai jamais songé « haine » à vous lire, Clopine.

Perso, j’éprouve quelque chose comme de la haine pour Netanyahu, son gouvernement, le Hamas, le Jidad islamique et nombre des acteurs de ce qui se joue en ce moment, de cet engrenage diabolique qui ne peut engendrer que le désespoir.
Il va falloir rebâtir de l’espoir politique à partir du désespoir.

D. dit: à

C’est bon, l’andouille.

FL dit: à

« Les cours restent classiques [à Paris 8] mais on sait qu’on ne peut pas étudier « Les Versets sataniques » ou, pour ma part [il est professeur d’anglais] certains textes de Shakespeare contenant des allusions sexuelles. » « Le Figaro » ce jour p. 11.

C’est fou.

Entre la Comédie-Française qui fait des coupes claires dans « Macbeth » et Paris 8 où on ne peut plus étudier « Roméo et Juliette » on ne sait plus où donner de la tête.

D. dit: à

Macron a quand même réussi à doubler la dette publique en 7 ans.
C’est sans doute le fait le plus grave de son mandat et demi.
C’est celui qui aura à moyen terme les plus graves conséquences sur la vie des ménages modestes.

FL dit: à

Il ajoute ensuite « La moitié de mes étudiantes sont voilée. En revanche quand je leur fais étudier des textes bibliques c’est succès garanti. Ce qui les passionne, c’est la religion. »

C’est fou.

FL dit: à

* voilées

rose dit: à

Clopine

Je me suis aussi fait traiter d’antisémite et pas qu’une fois, et d’homophobe par jazzi..Mais un temps, ce blog avait bcp de bagarres internes.
Je ne suis pas homophobe et pas antisémite non plus. Je suis pour la paix entre les peuples.
Clopine
En ce qui concerne le terme génocide, l’Afrique du sud a accusé. La Hague ou Bruxelle a jugé que non au terme d’une étude faite publiée ici.

rose dit: à

Bruxelles

Claudio Bahia dit: à

Que Spinoza me vienne en aide a été mon leitmotiv des quatre dernières années ! Boljemoï !
Meu Deus, Clopine parle le russe ??

Bloom dit: à

la Comédie-Française qui fait des coupes claires dans « Macbeth »

Bof, rien de nouveau. Davenant a réécrit la pièce écossaise dans les années 1674 dans une version où Lady Macduff, épouse vertueuse, a le premier rôle; à la même époque, Nahum Tate refaçonne « Lear » qu’il bannit pendant plus d’un siècle.
En France, commme vous le savez, on ne commence à connaitre « Othello » qu’à travers le « Zaïre » de Voltaire, et les adaptations de Ducis dans la seconde motié du 18e édulcorent vilement les tragédies pour satisfaire au sentimentalisme de l’époque. Heureusement les romantiques vinrent et Shakespeare a pu commencer à exister réellement en France.
Trop longue, »Hamlet » n’a que très rarement été montée en son intégralité, même dans l’excellente version de la Beeb, ou dans la mémorable mise en scène de Chéreau à la fin.
Quant au grand film de Baz Luhrman, Romeo+Juliet, il n’utilise qu’un peu plus d’un tiers du texte.
Si le spectacle fonctionne, c’est le principal (apparemment ce n’est pas le cas, mais cela n’a pas l’air d’être à cause des coupes – non empoisonnées…)
L’humanité décline sans cesse depuis le néolithique, alors…
Il faut lire autre chose que des torchons qui ne se repaissent que de « mauvaises nouvelles ».

Clopine dit: à

Merci, vraiment merci Bloom. Je passe ma vie à lutter contre les passions tristes, et vous êtes le premier à m’accorder cela.

FL dit: à

« Il faut lire autre chose que des torchons qui ne se repaissent que de ‘ mauvaises nouvelles ‘. »

Vous parlez du journal « Libération ». Un torchon. Enfin ! 🙂

Ensuite « Macbeth » n’est pas « trop » long. Et l’esprit classique de bienséance a fait long feu.

Clopine dit: à

Enfin, ce qui me reste de vie, sans savoir si je pourrais la chanter, ahaha.

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