de Pierre Assouline

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Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre

Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre

Etrangement, l’expression « poètes de guerre » a pu évoquer au cours de l’histoire des poètes, engagés dans des unités de combat ou non, dont l’œuvre a été en partie consacrée à la guerre à laquelle ils prirent part et ce depuis l’Antiquité jusqu’à la guerre américaine du Vietnam en passant par la guerre de Sécession (Walt Whitman), la guerre de Crimée (ah, la Charge de la brigade légère de Tennyson…), la guerre des Boers (Rudyard Kipling, Thomas Hardy, Swinburne) la guerre civile espagnole (Garcia Lorca, Antonio Machado) et d’autres encore en Perse, en Albanie, en Irlande, en Russie, en Grèce (qui ne se souvient des vers de Lord Byron héroïque parmi les révolutionnaires luttant pour leur indépendance (1821-1830) ?). Mais en France, malgré Apollinaire, Péguy, Cendrars, il n’y a guère de traces d’une fratrie de poètes sous les drapeaux qui ait durablement marqué les esprits ou même l’histoire littéraire en tant que groupe. Alors qu’en face en Angleterre, les War Poets qui se sont illustrés durant la première guerre mondiale, ont reçu de longue date et ès qualités leurs lettres de noblesse. Il existe même une « War Poets Association » qui organise régulièrement des manifestations, tient à jour un site et édite la War Poetry Review.

 Les Carnets de Siefried (« Benediction » est le titre original), un film de Terence Davies sorti en France le 6 mars, leur rend hommage même s’il s’attache avant tout à la personnalité de Siegfried Sassoon (1886-1967) et à celle de son ami Wilfred Owen, se contentant d’évoquer au passage ou de citer Robert Graves (ses souvenirs publiés sous le titre Adieu à tout cela sont un livre exceptionnel sur la première guerre mondiale), Ivor Gurney, Rupert Brooke, Isaac Rosenberg, Richard Aldington notamment. Mais nul doute que dans la mémoire des Britanniques, ils soient tous collectivement identifiés comme des War Poets. Ou plus précisément, comme on peut le lire sur l’affiche du film : « combattant, pacifiste, poète », dans cet ordre.

Officier au sein des Royal Welsh Fusiliers, ébranlé par les horreurs qu’il avait vécues auprès de ses amis les plus proches « déchiquetés » lors de la bataille de la Somme (juillet 1916) et de la bataille d’Arras (avril 1917), objecteur de conscience ostracisé par sa hiérarchie militaire en raison de ses pamphlets pacifistes, Siegfried Sassoon fut reconnu pour son génie poétique grâce à cette soudaine notoriété politique. Aux antipodes d’un Kipling, son œuvre fit la guerre à la guerre. Descendant d’une illustre et richissime famille juive venue d’Irak, homosexuel affiché, il se laissa peu à peu happer par la spirale de la mondanité littéraire et artistique. Auréolé de son comportement héroïque au combat, ce qui lui avait valu la Military Cross, son défi publiquement lancé à l’autorité militaire qu’il accusait de prolonger la guerre délibérément provoqua un scandale amplifié par la presse et des débats au Parlement. Plutôt que de le traduire en cour martiale, l’Armée préféra finalement le faire interner à l’hôpital militaire de Craiglockhart, près d’Edimbourg, mettant sa colère sur le compte d’un stress post-traumatique. Cette vaine tentative de le réduire au silence ne fit que stimuler sa rébellion animée par une profonde quête de rédemption. Après quelques mois passés dans la Palestine du mandat britannique, le capitaine Sassoon fut blessé à la tête à Saint-Venant (Pas-de-Calais) à l’automne 1917.

Le film est mis en scène avec cette BBC’s touch qui est la marque de la qualité anglaise. Mais aussi brillants soient-ils, les dialogues souffrent de la comparaison avec ce que l’on entend en voix off tout au long du récit : des poèmes de Siegfried Sassoon. Des vers d’une beauté dont la puissance et la violence ne sont en rien datées. Leur résonance avec les guerres d’aujourd’hui est frappante, et pour cause. Puissent les poètes dissuader les hommes de céder à la séduction funeste de ce fléau.

(« Siegfried Sassoon et Wilfred Owen » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Poésie.

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commentaires

1 258 Réponses pour Des poètes qui ont fait la guerre à la guerre

MC dit: à

Scènes et Doctrines du Nationalisme, oui, et sans honte, même si les trois recueils concernés sont loin d’être les meilleurs. Barres vient à Paris à la bonne époque de Panama. Maintenant, su être nationaliste c’est pour vous une tare, nous ne nous entendrons pas très bien…Barres, lui, savait ce qu’était la nation française. Pas vous! MC

Marie Sasseur dit: à

Le macaque et son nazi, ça commence à être lourd.

renato dit: à

Jorge Luis Borges, Éloge de l’ombre

La vieillesse (c’est le nom que les autre lui donnent)
peut être le temps de notre bonheur.
La bête est morte ou presque morte.
Reste l’homme et son âme.
Je vis parmi des formes lumineuses et vagues
qui ne sont pas encore la ténèbre.
Buenos Aires,
qui jadis se déchirait en banlieues
vers la plaine incessante,
est redevenue la Recoleta, le Retiro,
les rues incertaines de l’Once
et les vieilles maisons précaires
que nous appelons toujours le Sud.
Tout au long de ma vie les choses furent nombreuses;
Démocrite d’Abdère s’arracha les yeux pour penser;
le temps a été mon Démocrite.
Cette pénombre est lente et ne fait pas mal;
elle coule sur une pente douce
et ressemble à l’éternité.
Mes amis n’ont pas de visage,
les femmes sont ce qu’elles furent il y a déjà tant d’années,
je ne sais pas si ce coin de rue a changé,
il n’y a pas de lettres sur les pages des livres.
Tout ceci devrait m’effrayer,
mais c’est une douceur, un retour.
Il y a des générations de textes sur la terre;
je n’en aurai lu que quelques uns,
ceux que je continue à lire dans la mémoire,
à lire et à transformer.
Du sud, de l’est, de l’ouest, du nord,
convergent les chemins qui m’ont conduit
à mon centre secret.
Ces chemins ont été des échos et des pas,
des femmes, des hommes, des agonies, des résurrections,
des jours et des nuits,
des demi-rêves et des rêves,
chaque infime instant de la veille
et des veilles du monde,
la ferme épée du Danois et la lune du Persan,
les actes des morts,
Emerson et la neige et tant de choses.
Maintenant je peux les oublier. J’arrive à mon centre,
à mon algèbre et à ma clef,
à mon miroir.
Bientôt je saurai qui je suis.

Jazzi dit: à

« Bientôt je saurai qui je suis. »

Borges était chrétien, renato ?

Jazzi dit: à

« Plus si affinités »

A conseiller à Clopine, B !
Du théâtre de boulevard télévisé sur le thème de l’échangisme chez les bourgeois bobos…

rose dit: à

Magnifique poème de Borgès !

renato dit: à

Borges était agnostique toutefois il se disait souvent athée, il était cependant sensible aux diverses suggestions des traditions religieuses (sur son lit de mort, il a voulu parler à un prêtre catholique, bien qu’il ne se soit pas converti).

Marie Sasseur dit: à

Two Sassoon

By Judith Thurman

May 11, 2012

The old Sephardic surname “Sassoon” was shared by two Englishmen who had little in common other than their good looks, their military valor, their love of sport, their glory in separate spheres, and their longevity. For me, however, they had a meaningful relationship. It came into focus some forty years ago, when I was a young poet, living in a London garret and working as the tutor for a rich family in Berkeley Square. I frequented the margins of two cultures: one, grand and literary; the other, madcap and Mod—both exotic to me, like that sibilant patronym, a bridge between them.

https://www.newyorker.com/culture/culture-desk/two-sassoons

D. dit: à

Demain je mange du poulet rôti.

J J-J dit: à

@ je travaille actuellement sur le thème de la vieillesse

travailler un thème plutôt que de la vivre…, telle une simone de beauvoir. Que formule bizarre !.
La lire d’abord (la vieillesse, une œuvre tardive plus importante que le 2e sexe, bien que passée plus qu’inaperçue en son temps).
Ne la ratez surtout pas, au moinss, si vous travailler convenablement…

@ récup de bloom & closer à propos d’Heinich… J’ai mis du temps à comprendre… Auriez vous pensé un instant à une autre différence patronymique qui tiendrait, par hasard, aux origines religieuses de leurs ascendances ?
Comme je n’en sais fichtre rien…, ayez le courage de vos insinuations, et dites-moi si je me trompe de soupçons ? Merci bienàv.

@ ce maitn, une rescapée a dit : non je ne prononce pas le mot de génocide que je n’aime pas. Ma mère a été massacrée le 7 avril 1994 et j’ai passé toute cette journée à nettoyer son sang. Et depuis 30 ans, j’attends qu’on m’indique où est son corps… Je ne pourrais évoquer le génocide de mon peuple qu’après avoir obtenu cette réparation…
Parfois, les mots (même les plus nobles et exacts) n’ont pas de sens pour les gens… Et vous restez harcelé avec cela, comme tétanisé toute la journée … avant de pouvoir rouvrir la RDL et mesurer à son aune, comment en est allé le monde de la petite querelle. Bàv,

closer dit: à

Bingo JJJ!

Heinich comparé à Jacquet, ça ne fait pas trop « de souche », non?
Sans être particulièrement parano, comment interpréter autrement votre allusion obscure aux patronymes?

renato dit: à

Merci JJJ pour votre conseil, mais mes références pour ce travail sont Goethe, Benn, Borges et une lecture à rebours d’Emerson. Donc pas du tout intéressé à la condition des vieilles personnes, moi-même je suis une vieille personne et que les vieux soient mal considérés ne m’étonne que peu et cela bien à part, comment on me considère m’indiffère. Ceci dit, si ma mémoire est bonne, j’ai lu le livre de SdB dans la trad. it. (La terza età).

rose dit: à

Dichotomie.
Comme d’hab.
Rien de nouveau sous le soleil de minuit/de midi.

rose dit: à

C’est plus qu’obscur l’allusion aux patronymes.
C’est blindé. Réservé à une élite. Comme les villas de milliardaires au cap d’Antibes.
Franchir un niveau, hors de question : rester au sien et observer.
Déjà, il y a un ratio de un à trois entre certains individus, sur le plan des ressources financières. Ici de un à trente mille. Et au delà.
J’ai vu des gens heureux, à la plage, prendre le soleil devant des champs de posidonie, sous une eau verte transparente. La beauté ne se paye pas, ne s’achète pas.

rose dit: à

Aujourd’hui, on rase gratis.

rose dit: à

Aurais bien classé les hippocampes ailleurs que dans les poissons.
Pourtant, sont des poissons. Plusieurs, nous en sommes tombés amoureux.

rose dit: à

Et vous restez harcelé avec cela, comme tétanisé toute la journée.

Oui, figé.
Devant les faits qui se succèdent aggravant la liste de milliers de morts, massacrés.

rose dit: à

« En imposant la nomination du député de son parti Markus Pieper à un poste de «conseiller» rémunéré 20 000 euros par mois, alors qu’il n’est pas le plus qualifié, la présidente allemande de la Commission suscite la révolte d’une partie de ses commissaires et de plusieurs groupes politiques du Parlement. »

In Libération.
Comment vont les choses ?
Toujours de la même manière.

L’entre-soi.

rose dit: à

N’est ce pas Madame Ursula Von der Leyden ? Vous bétonnez, vous aussi ?

rose dit: à

Article ci-dessus pêché dans Libération.

rose dit: à

Article de Jean Quatre mer, dans Libération.
« L’ancienne ministre de la Défense d’Angela Merkel l’a annoncé lundi à Berlin, après avoir reçu le soutien de son parti, la CDU (l’union démocrate-chrétienne). «Je prends aujourd’hui une décision consciente et réfléchie : je souhaite me présenter pour un deuxième mandat», a-t-elle déclaré. »

Macron a donné son feu vert. Il a peut-être qq.copaons de promo.à placer là, en loucedé, avec Ursula.

rose dit: à

Jean Quatremer.

rose dit: à

Ils mangent des petits crustacés qui eux-mêmes se nourrissent de plancton.

rose dit: à

On a tout balayé dans le sujet, les amphiprions, les demoiselles, ce petit de Méditerranée qui petit petit est bleu flashy puis fonce jusqu’à devenir noir.
L’équilibre du PH azote +, je l’ai fait répéter, je n’ai pas mémorisé. Les algues rouges.
Il m’a montré ce crabe qui vit en symbiose avec une éponge sur son dos qu’il trimballe partout. Il m’a expliqué la reproduction des coraux. On a vu ensemble l’oeil de Sainte Lucie. Il en possède un domaine sur les poissons. Les hippocampes vont arriver fin avril. Il ne mettra jamais de poulpes en aquarium. Comment les gens sont intelligents.

rose dit: à

Les coraux se reproduisent par parthénogenèse mais une fois sur quatre, il y a une vraie reproduction sexuée ???.
Le danger en aquarium est lorsque, par exemple une éponge meurt. Elle dégage alors tout un tas d’éléments toxiques qui nuisent aux poissons.
Les hippocampes ont besoin de beaucoup de végétaux, algues et autres. Ils s’accrochent, dansent et évoluent gracieusement. J’espère que le vernis à ongles ne va pas les empoisonner.

rose dit: à

Voilà.
Pendant que me suis cultivée, dans un champ de posidonies, E-M lui propose de payer les profs stagiaires en échange d’annuaires dûes à l’État. Il n’a pas capté que ds les cinq ans, les jeunes profs démissionnent. Qui bosserait volontiers chez les fous ?
Même en fin de carrière, certain, menacé, démissionne.
Pendant ce temps, G-A instaure une taxe lapin. 5 € si tu t’es pas réveillé pour aller chez ton toubib. R-V que tu attends depuis trois mois car il a 1500 patients, dans ton désert médical, loin du Nevada.

rose dit: à

Vieillir c’est bien, parce que cela prouve que tu n’es pas mort.

rose dit: à

d’annuités : 25 ans pour trois ans d’études ?

rose dit: à

Leur propriétaire en liquidation : ce que vont devenir ces 3 Ehpad de « Normandie
Propriété du groupe Médicharme, en liquidation judiciaire, le tribunal a statué sur le sort de trois Ehpad en Normandie. Voici ce qu’ils vont devenir. »

Celui de ma mère, à Marseille est racheté par SEDNA.
Cliniques médicalisées gériatrique.
Cela commence bien : leur siège social est à Orange. Or, l’entreprise est basée à Antibes et à Nice. Y suis allée à Antibes. Je suis venue, j’ai vu, j’ai vaincu.
Qu’en sera t-il des carottes râpées ? Et du lien entre le chef et ses subordonnés ?
Rarement entendu « qu’il aille se faire enculer ». Pourtant, je l’ai entendu de mes deux oreilles.
SEDNA en a racheté quatre de l’entreprise Gold Seniors en faillite : deux à Marseille, un à Robion et un à Nans les Pins. Diversification des fonds : la silver économie.

Bloom dit: à

Au milieu des années 1950, quand.Zhou Youguang, économiste et banquier revenu d’un long séjour aux us, à inventé le pinyin, la translitteration phonétique codifiée en lettres romaines du mandarin, seuls 20% de la population chinoise savait lire et écrire.
Il y avait autrefois une vingtaine  de systèmes de translitteration (Wenz, Wade-Giles…)
Ce véritable bond en avant n’a pas empêché Zhou d’être envoyé dans une ferme du Xinjiang pour rééducation pendant la révolution culturelle où  il a perdu son temps mais pas la vie. Il est mort en 2017 à 111 ans.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Amour, délice et orgue

Une personne que je connais venant de me poser la question, je lui ai répondu. Il fut un temps où cela s’enseignait au collège. En 2024, j’ignore ce qu’il en est.
Amour, délice et orgue sont masculins au singulier et féminins au pluriel.
Son grand amour, de nouvelles amours. Un pur délice, ses plus chères délices. Un bel orgue, les grandes orgues de Notre-Dame.

Janssen J-J dit: à

(GP n° 233)
Je me souviens… Il y a trente ans, j’étais abonné au Nouvel Observateur, et je ne parvenais pas à comprendre chaque semaine ce qui se passait au Rwanda, à Kigali, sur la chaîne des 1000 collines, etc. Je ne comprenais rien à l’assassinat de ce Juvénal qui avait déclenché ce déchainement de haine ethnique. Je mélangeais encore les Tutsis et les Hutus, ne sachant qui avait décidé d’exterminer les autres, et pourquoi on nous racontait que ce n’était là que des guerres ethniques et tribales de territoires, sans grandes conséquences, il y en avait toujours eu, là-bas… Pourtant, les reportages « occidentaux » sur place se faisaient de plus en plus précis dans l’horreur, mais les tribunes de Jean Daniel, d’une semaine l’autre, n’étaient pas claires, vis à vis de Mitterrand, et du « rôle » de la France. Ab bon ? « la France » était censée devoir jouer un rôle pour empêcher le massacre et avait (eu) de bonnes raisons de ne pas le faire ? Mais que disait « l’opposition » à l’époque ? Une cohabitation complice qui n’en pouvait mais, apparemment !… Durant des semaines, je me souviens n’être pas parvenu à me faire une religion à partir de ce journal hebdomadaire que j’aimais bien car il récapitulait les faits, et je n’avais pas le temps de lire le Monde chaque jour sur cette « affaire »… Quant à Hubert Védrine, que j’admirais, il minimisa toujours la responsabilité du pays, et ce, jusqu’à aujourd’hui, hélas… Je préférais ne pas trop savoir, et cela se passait si loin. Et je ne disposais pas vraiment d’interlocuteurs crédibles autour de moi, qui eussent pu me convaincre du drame effroyable qui se jouait sous nos yeux AVEUGLES, et m’expliquer comment protester et alerter mon petit monde. Sans doute, y avait-il d’autres urgences dans la vie parisienne et professionnelle de chacun, à cette époque-là.
Et puis… un jour (?), la décantation rwandaise advint, le chiffre de 800 000 victimes Tutsies s’imposa… Et se ficha alors en moi ce chiffre, comme l’avait été auparavant celui des 6 millions, avec la certitude qu’un nouveau GENOCIDE venait d’être perpétré à nos portes, quarante ans plus tard. Alors qu’on s’était sans cesse répété… après Auschwitz : « plus jamais ça »… ! Mais nous n’étions pas encore au monde à ce moment-là. Tandis qu’en 1994, nous avions 39 ans et ne pourrions plus dire qu’on ne savait pas, alors que nous vivions en synchronie l’atrocité d’un « génocide rural », certes à bas bruit. Et puis…, affluèrent les témoignages atroces et magnifiques de Jean Hatzfeld, « une saison de machettes » notamment, le témoignage hallucinant des tueurs de leurs voisins, et puis… le retour permanent jamais lâché de cet écrivain journaliste qui ne guérirait jamais d’avoir vu et entendu, et obstinément entrepris de raconter la survie de notre/leur douleur à sa place. Et puis…, il y eut les beaux livres de la romancière Scholastique Mukasonga, et puis… le petit livre de Gaël Faye. Et puis… les impossibles procédures internationales de « Vérité et Réconciliation », et puis… tant d’autres choses, comme une écume incessante du reflux de la mémoire inapaisable. Enfin…, le tremblement permanent de mon propre corps, tout près de la région des grands lacs, quand je me rendis pour la première fois en RDC, au cœur de l’Afrique noire, à l’automne 2009. Je touchais du doigt une géographie qui m’avait toujours terrorisé, moi qui avais si peu voyagé. Et aujourd’hui, tout cet effroi d’une douloureuse impuissance qui ne servit à rien, me remonte à la surface du permafrost. Et Macron, comme d’habitude, utile bouc émissaire, veut nous en faire des tonnes : « La France n’a pas été à la hauteur. Il faut réparer la honte mitterrandienne ! », etc.
Voilà-j mon état d’esprit au soleil levant du 7.4.24 @ 9.25. Et non !…, demain ne sera jamais vraiment un autre jour. D’autres mauvais jours se préparent. Basta & bonne santé. Fiat lux. Bàv,

duralex said laisse dit: à

Il faut réparer la honte mitterrandienne

Et oui, ça te fait hiech, socialo rad-soc!?

Janssen J-J dit: à

@ CL /// Sans être particulièrement parano///,
Pmp, je n’aurais pas osé formuler pareille hypothèse. Bàv,

J J-J dit: à

Je n’en attendais pas moins de ma soeur, pour le détournement d’essence dans le réservoir. Bàv,

Paul Edel dit: à

Passionnant message personnel Janssen J-J sur cette tragédie africaine.
Merci.

Janssen J-J dit: à

J’avoue bien aimer chatouiller votre susceptibilité d’internaute qui a tout lu et tout connu. Et cela ne rate jamais. Vous répondez toujours conformément à ce que l’on attend. Vous êtes vieux, « travaillez sur la vieillesse et n’avez nul besoin d’aucun conseil » et avez lu la grande Simone en italien. Quel talent ! Bien à vous, cher maestro renati. Respect, mes.

D. dit: à

Rose, il vous reste encore le droit de vote. Ne vous trompez pas.

Clopine dit: à

Ah, Jazzy, super, ta petite remarque, là :

« « Plus si affinités »

A conseiller à Clopine, B ! »

…

Oh, je sais bien que c’est bien entendu le point de vue commun, qu’on pense très fort sans oser me le dire en face (à part toi, quoi, mais c’est comme une jolie petite putasserie que tu me réservais, pas vrai ?), que mon discours est inaudible, etc. N’empêche, comme dirait le Clopinou, « quelle superbe inversion des responsabilités ! »

Un peu comme si on estimait que l’homophobie est le fait des homosexuels… Z’ont qu’à être autrement, aussi, ceux-là…

Bref !

vadeboncoeur dit: à

courir un marathon est absolument néfaste.

Rien de mieux qu’une bonne marche nordique! 🙂
A votre allure,
à votre distance,
à votre durée.

J J-J dit: à

Quatre mères ?
Plutôt une seule… et pourquoi pas Bernard Guetta ou Jean-Louis Bourlanges, à la limite ? Ils sont pas si mal, ceux-là, pour s’y mouler…

B dit: à

votre discours sur le féminisme est radical, un peu daté selon moi et cela n’engage que moi. J’ajoute que je ne suis pas férue de théorie politique féministe, jamais rien lu et je n’ai pas honte de cela. Pour le partage des corps et des lits, chacun fait comme il peut, la jalousie étant un sentiment irrationnel le désir de libération des moeurs, des habitudes de couple ne peut l’effacer et il est possible de savoir théoriser sans être capable de vivre sa propre production.

B dit: à

Rien de mieux qu’une bonne marche nordique!

vous êtes un nouveau converti! Où marchez-vous? Au bois?

B dit: à

jamais rien lu, en dehors du monde selon Garp. Et ce n’est pas très sérieux, de plus signé d’un auteur de sexe masculin.

closer dit: à

Je me souviens d’un témoignage d’une scène de sadisme inouï au Rwanda. Même aujourd’hui je n’ai pas le courage de la décrire…D’ailleurs, ça n’avancerait à rien; on sait depuis toujours de quoi sont capables les êtres humains.

renato dit: à

Vous devriez savoir JJJ que le meilleur conseil que l’on peut donner c’est d’en donner aucun.
Cela dit, j’avais un contrat avec trois libraires (Milan, Genève, Londres) afin qu’ils m’envoient les nouveautés, contrats qui ont pris fin depuis que la qualité des produits livres a chuté vertigineusement, et d’un ; et de deux, quiconque aurait compris que madame SdB et son mari ne réveillent en moi aucun intérêt. Bonne journée.

MC dit: à

Vous n’avez Qu’à le lire, ce prétendu « nazi » Sasseur! Qui donc disait déjà que les bouquinistes étaient tous réduits à vendre du Celine de troisième ordre ?! Sur ce point, vous êtes là digne élève de Pierre Assouline, ce qui ne signifie pas qu’il faille vous croire les yeux fermés…. MC

Patrice Charoulet dit: à

Européennes et présidentielle

Si vous souhaitez que la fille de M. Le Pen deviennne présidente de la République, on peut comprendre que vous allez voter pour la liste de son parti aux européennes.
Si, comme moi, vous ne le souhaitez absolument pas, il vaut voter autrement.

closer dit: à

« on peut comprendre que vous allez voter pour la liste »

ou « que vous alliez »???

On ne sait pas à qui s’adresse monsieur Charoulet. Prêche-t-il dans le désert?

Pmp, comme dirait JJJ, j’ai écouté en partie FX Bellamy ce matin sur LCI et je n’ai aucun doute. C’est lui et ses deux remarquables co listiers, Céline Imart, Sciences Po Essec reconvertie dans l’agriculture et le général Christophe Gomart qui devraient avoir 30% d’intentions de vote dans les sondages!

J J-J dit: à

3J, il me semble que l’émission LSD sur france culture a proposé il y a de cela quelques années toute une série de témoignages sur ce génocide, recueillis sur place.

Non, pas entendu… Mais vous, qu’en avez-vous retenu, au juste, sur l’entière responsabilité de la France ? Merci de me dire votre opinion personnelle. Bàv, B.

@ le meilleur conseil que l’on peut donner c’est d’en donner aucun.

J’entends bien mais que ne vous empêchez-vous pas d’en raconter toujours plus sur , votre vie, votre blog, votre vieillesse et vos références culturelles , si ce n’est pas pour tendre une perche aux autres et les laisser rebondir comme ils le souhaitent.. A bon entendeur…
(Aucune illusion, vous n’entendez que le bruit de vous-même), à longueur de temps… Normal, c’est le tempo de la vieillerie. Bàv,

renato dit: à

Tout simplement, JJJ, on se fout amplement de ramasser les perches que vous tendez, car elles sont tout à fait risibles ; mais reste intéressant cette manie des gens de gauche de porter une critique sur les autres plutôt que pratiquer l’autocritique, ce dont ils auraient grand besoin.

Cela dit, l’art « sociologique » que vous me conseilliez (SdB) ce n’est qu’une possibilité pour celles et ceux qui n’ont aucun talent. Donc, comme déjà dit, le vide est préférable à la sociologie, et ne me parlez pas de la page blanche comme n’importe quel analphabète.

renato dit: à

5€ pour un rendez-vous manqué c’est peu, il faudrait payer 100%, le temps du médecin vaut quand même quelque chose !

Rosanette dit: à

@m Charoulet
Sur amour ,délice et orgues ,
Je sollicite votre expertise
Si je cite dans une phrase un orgue particulier , puis je dire pour en parler dans la phrase suivante : » c’était le plus beau parmi les plus belles que j’aie vues »
Ou bien « cet amour fut le plus merveilleux de toutes celles que j’ai vécues »
Et sinon comment on fait ?

et alii dit: à

darwin? SUITE SPERME!
Fritz Vollrath, biologiste de l’évolution à l’Université d’Oxford, pense que cela a un lien avec les énormes testicules des éléphants. En effet, ce gène servirait aussi à protéger le sperme des éléphants à des températures élevées. Rappelons que, contrairement à d’autres mammifères comme l’humain, les pachydermes gardent leurs testicules à l’intérieur de leur abdomen toute leur vie. Chez les autres mammifères, les testicules sont partiellement à l’extérieur du corps afin d’être mieux refroidis et de conserver la qualité du sperme. Nous ne savons pas encore exactement pourquoi les températures élevées impactent la qualité du sperme, mais cela a probablement un rapport avec l’ADN qui s’abîme quand il fait plus chaud.

Quoi qu’il en soit, les éléphants peuvent avoir du mal à fabriquer du sperme viable. Non seulement leurs testicules sont à l’intérieur de leur corps, mais ce sont aussi des animaux de plusieurs tonnes qui vivent au soleil. Leurs testicules peuvent donc devenir très chauds et risquer d’endommager le sperme à l’intérieur.
https://www.science-et-vie.com/nature-et-environnement/les-elephants-seraient-proteges-du-cancer-grace-a-leurs-enormes-testicules-108260.html

Marie Sasseur dit: à

Le macaque peut aller vendre son nazi antisémite à la sortie de la messe tradi dans les Vosges.

closer dit: à

Bien joué, Rosanette!

J J-J dit: à

@ celles et ceux qui n’ont aucun talent.
Hélas, iels sont nombreus.ses icite, mais dieu merci vous échappez au lot. Nous avons cette chance inouïe de vous avoir @ l’rdl. Bàv,

@ Pmp & Rptv et HDB, je ne recommande pas SDB ni JPS comme sociologues pour nous consolider l’Europe néo libérale. En revanche, le philosophe Xavier Bel Ami, c’est pas mal politiquement pour rehausser le niveau de la résistible ascension du front bas, en Italie ou ailleurs – Bàv @ JC/Hurk.

J J-J dit: à

et les orgues de la barbarie stalinienne, c’est masculin ou transgenre ?
Un peu du niveau de la taxe du lapin, quoi…
Clapinox, chacun sa merdr’, on va bin trouver des solutions pour combler le défissite mitalien ou autre. Pas vrai, Angela ? ——–

morales sed laisse dit: à

le philosophe Xavier Bel Ami

Il était professeur de philosophie, pas philosophe, sinon comme ma grand-mère dont la sagesse était mémorable. 🙂

morales sed laisse dit: à

L’Orgues est un ruisseau

Dès qu’il y a un petit mot, elle met son doigt sur la machine! 😉

puck dit: à

3j vraiment émouvant votre témoignage, je ne vous cache que j’en ai versé une larme…

vous savez quoi ? vous auriez dû lire wikileaks, vous connaissez le truc de Julian Assanges.

même le Monde a retranscrit des infos de wikileaks, d’ailleurs je comprends pas trop pourquoi les journalistes du Monde qui l’ont fait ne partagent pas la cellule de notre ami Julian…
même les journalistes du NY Times aussi ils ont publié des trucs de wikileaks et ils ne sont pas condamnés par les justice américaine.

ça fait partie des bizarreries de notre monde moderne.

les articles du Monde à partir des sources wikileaks sur le Rwanda datent de fin 2010, à l’époque du fameux juge Bruguière qui se souciait surtout de rapprochement entre les US et le Rwanda…

D. dit: à

Votez pour ceux qui augmentent leur salaire et pissent sur le vôtre -ou sur votre pension, pour les pensionnés. Vous serez bientôt des demi-pensionnaires.
Soyez cons ! On compte sur vous, comme à l’accoutumée.

vedo dit: à

Les hippocampes. Il y a longtemps, sur la plage près d’Arcachon, on poussait dans l’eau une de ces épuisettes avec une barre de bois, et à chaque fois, on prenait hippocampes, étoiles de mer, crevettes, à volonté. Bonheur de l’enfance. Le monde d’hier.

puck dit: à

3j dans la série « tous les journalistes ne sont pas tous des débiles profonds, enfin presque… » il faut écouter l’interview de J. Sachs par un journaliste anglais qui veut nous refaire avec Poutine le coup de Saddam, Kadhafi, Bachar & co…
face à Sachs cela donne l’impression d’un adulte (Sachs) qui parle à un enfant débile (le journaleux anglais) :

https://www.youtube.com/watch?v=c586OPde_NA

comme ça dans 5 ou 10 ans vous ne pourrez pas dire « je ne savais pas… »

puck dit: à

D. pour permettre déjà aux gens de profiter de leur pension ils faut déjà commencer par voter pour ceux qui ne veulent pas nous provoquer une 3ème guerre mondiale genre nucléaire.

le temps que tous ces hystériques retrouvent un peu de calme dans leur tête, et ensuite on pourra parler pension..

puck dit: à

3j vous connaissez le truc que disait Twain ?
« si vous ne lisez pas le journal, vous n’êtes pas informé. Si vous lisez le journal, vous êtes mal informé. »

renato dit: à

Ah ! la passion exemplaire de puck pour les criminels ! il faut la laisser à Poutine, pour que notre puck puisse enfin voir son rêve de société se réaliser.

D’ailleurs, il peut dire ce qu’il veut ici en Occident, en Iran, en Syrie, en Russie la prison et la mort sont la règle ; mais c’est peut-être ça la vraie civilisation… à son sens.

https://x.com/emilyshar1/status/1710881841211638203

MC dit: à

« Vendre à la sortie deLa messe tradi dans les Vosges ». C’est fou comme Sasseur caricature ce qu’elle ne connaît pas. Et comme ce qu’elle ne connaît pas est abyssal, on se retiendra de lui dire qu’une Bio de Barrés politique vient de paraître. Elle pourrait nous faire le coup de le découvrir !

J J-J dit: à

@ Punckt-JC / 3j vraiment émouvant votre témoignage, je ne vous cache que j’en ai versé une larme… ///

Päs moij, hélas… J’aurais bien aimé. Bien au contraire, j’ai ri, mais j’ai ri, j’en ai même eu une crampe caudale 🙂
Bàv,

et alii dit: à

D’où cet orgue « d’église » venait-il ? Charles Mutin, successeur d’Aristide Cavaillé-Coll depuis 1898, ne mentionne pas le Gaumont Palace parmi les établissements où avait été installé un orgue de la célèbre firme6. On peut supposer qu’il s’agit d’un orgue provenant d’une congrégation dissoute à la suite de la loi sur la séparation de l’Église et de l’État (1905). Les conséquences de cette loi ont été lourdes pour les facteurs d’orgues, si l’on en croit le facteur versaillais John Abbey, écrivant le 4 mai 1906 à ses confrères et amis canadiens, les frères Casavant :

… Que vous êtes heureux d’avoir des travaux abondants et sérieux. Il n’en est pas de même dans notre pauvre pays. Il n’y a absolument rien en commande et rien en vue. Si les élections sont bonnes, il y aura espoir d’une amélioration sensible mais si elles sont comme en 1902 et que les francs-maçons antireligieux, comme ils le sont tous, sont en majorité, il faut s’attendre à des troubles et à une persécution abominable contre le clergé…7

7C’est un orgue Cavaillé-Coll construit par Charles Mutin qui était installé au Cirque d’Hiver, exploité en Cinéma Pathé de décembre 1907 à mai 1923. On le découvre sur une photographie datant de 1918 au milieu d’un curieux décor pompéen qui enchâssait l’écran (fig. 1 a et b). Hormis deux tuyaux, l’orgue était enfermé dans une « boîte expressive » dont les lamelles pouvaient s’ouvrir plus ou moins, à la façon de jalousies, pour modifier la perception du son par le public. Cet orgue est indiqué, sans précision de date, sur la liste donnée par Mutin8. Avait-il été installé pour accompagner les projections cinématographiques ? Ou seulement pour satisfaire les besoins des Concerts Pasdeloup que Serge Sandberg avait ressuscités précisément en 1918 en ce lieu où Jules Pasdeloup les avaient créés autrefois ? Difficile de le savoir en l’absence de toute mention de l’orgue sur les programmes de cinéma du Cirque d’Hiver que nous avons pu examiner.

8Il arrivait que de modestes salles possèdent un petit orgue, souvent portatif, qui complétait le traditionnel piano. L’unique musicien du Cinéma Pathé-Bagnolet, une sorte de hangar pauvrement décoré du 20e arrondissement de Paris qui pouvait recevoir près de 1 000 spectateurs, raconte en 1913, dans une revue corporative, comment il concevait l’illustration musicale et sonore des projections9 :
https://journals.openedition.org/1895/219

J J-J dit: à

@ vous connaissez le truc de Julian Assanges (sic) /// https://www.youtube.com/watch?v=mtDXk2ssRm4

Non … je ne connais que Julian Assange, comme tout le monde, mais ça doit pas être le même.

@ 3j vous connaissez le truc que disait Twain ? ///
Non je le connais pas, ai jamais collectionné les sentences d’auteur.es. Je laisse ça aux Chats roulés et autres RM, qui connaissent… sans aucun d’outre…

Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Le macaque s’accroche en vain, quelle glue, personne ici n’en veut de sa daube nazie antisémite. C’est bien la peine qui tracte chez Passou depuis des années pour ne pas le savoir.

renato dit: à

Wow ! Ils lui ont dit non, pas la SdB et c’est un sujet sensible !

Damien dit: à

Ce matin, j’ai acheté le JDD. La buraliste ne savait même pas quand paraissait le magazine. Donc, ce matin, pas de magazine. Tant mieux, quand il y en a un, ça coûte plus cher. Rentré chez moi, j’ouvre le journal, mais rien ne m’accroche. Rien d’amusant. Rien de notable. Il y a beaucoup de presse, encore, dans les bureaux de tabac. Mais les gens en achètent de moins en moins. On vit dans un monde qui n’a plus aucun rapport avec le réel : il est impossible à décrire. Seul le langage simpliste de la tévé arrive à en retranscrire la nullité. C’est comme un mauvais rêve, voire une psychose hallucinatoire. Jadis, le week-end, je lisais les éditoriaux de Louis Pauwels dans le Figaro magazine. C’est lui qui avait écrit, un jour, que les jeunes étaient atteints de sida mental, ça avait fait scandale, à juste titre. Aujourd’hui, regardez cette jeunesse qui s’égorge à la sortie du lycée. Pauwels n’est plus là pour radoter. Parfois, Ionesco publiait une chronique, dans le Fig Mag. Il nous parlait de sa dépression. Avec talent. A l’époque, il approchait des 80 berges. Il était paniqué à l’idée de mourir un jour. Je me disais : fin de partie, le roi se meurt, la cantatrice chauve, chauve qui peut (la vie)… Donc, avec tout ça, il n’y a plus de magazine le dimanche… A part, toujours, le Fig Mag, avec Beigbeder qui nous parle livres. J’ai demandé l’autre jour à mon libraire s’il avait lu telle chronique de Beigbeder. Non, il ne lit pas Beigbeder, il a sans doute raison. Mais de quoi alors va parler le peuple simiesque des singes ?

et alii dit: à

il n’y a pas de raison de ne pas encourager des pulsions de noms de pays, et d’instruments de musique! merci JJJ

et alii dit: à

IL FAUT BIEN reconnaître que les églises sont un lieu
qui incline au cinéma!(voyez Stendhal)

rose dit: à

AU NOM DE LA BONTÉ ET DE L’AMOUR, L’HOMME NE DOIT PAS ACCORDER À LA MORT LA MOINDRE EMPRISE SUR SES PENSÉES.

La Montagne Magique
Thomas Mann
In La neige, p 761 le livre de poche
(En maj.dans le texte).

Paul Edel dit: à

Damien ce matin, j’ai acheté La TRIBUNE DU DIMANCHE. Rien de notable. Ah, si! 20 centimes de plus que le JDD.

Clopine dit: à

Ah, le Figaro, son sous-titre Figaro livres, cette tête de pont de la bourgeoisie tentant de faire accroître sa légitimité par son recours à la culture..
Lambeaux, désormais. Qu’on me cite un seul critique littéraire digne de ce nom et écrivant dans ce torchon !

Clopine dit: à

Torchon qui ignore superbement la sociologie, qui « fait mine que » et qu’on sent déjà prêt à se coucher devant la médiocrité intellectuelle, si les intérêts de classe priment. Enfin : « si ».. « puisque » serait plus approprié…

renato dit: à

Je me souviens des bons journaux, ceux dont l’influence ne se limitait pas au lendemain et aux culottes de la pub. Les politiciens étaient vaguement malveillants et pas tout à fait honnêtes, certes, mais cultivés et intelligents… bref, le monde sans gens particulièrement insupportables et sans trucs inutiles… à l’heure actuelle, une vraie bonne cause n’est même pas imaginable, et pourtant, elle existerait. Bref, il m’arrive encore d’acheter un journal, mais c’est surtout parce qu’on y parle d’un ami ou qu’un ami y donne son avis, qui est souvent le mien, donc une dépense inutile ; mais ça aussi, ça passera !

Rosanette dit: à

M Charoulet ne m’a pas répondu sur amour délice et orgues
Serait-ce qu’il séche?,
Et peut-il nous expliquer le pourquoi de ces noms transgenre?

Bloom dit: à

Perso, avec ce qui se passe à l’est de l’Europe et dans la Bande de Gaza, la mort (pas la mienne, celle des autres) est constamment dans mes pensées. Tut mir leid, Herr Mann…Actualité, histoire, mémoire se télescopent.
Entre l’extermination des Juifs d’Europe et le génocide des Tutsis, il y a eu le génocide cambodgien, au cours duquel entre un million et demi et deux millions de personnes, soit 25% de la population fut massacrée par les Khmers rouges en quatre années.
On parle parfois à son sujet d’autogénocide. Le terme pourrait-il s’appliquer au Rwanda, qu’on a pu qualifier de « génocide de proximité », entre voisins, parfois au sein d’une même famille ? A la différence du génocide perpétré avec une certaine « sophistication dans la méthode » par les Allemands & leur supplétifs baltes, polonais & ukrainiens et autres, ceux du Cambodge/Kampuchéa démocratique (!) et du Rwanda le furent avec des armes rudimentaires (machettes, planches à clous, tranchant de feuille de palmier…) mais pas moins efficaces.
Quand on arpente les ‘killing fields’ de Choeung Ek dans les environs de Phnom Penh, on est saisi d’effroi quand on voit ces morceaux d’étoffe de couleur ou ces dents remonter d’une terre qui refuse qu’on oublie les sacrifiés.
La géographie des génocides est planétaire, les responsabilités accablantes.
Comme l’écrit Le Soir le 4 avril dernier, le génocide rwandais a bénéficié du soutien de la France de Mitterrand au pouvoir en place, mais c’est aussi « une histoire belge », sur une période longue, avec la création par les missionnaires catholiques des classifications ethniques (la mention de l’ »ubwoko / ethnie » était portée sur les papiers d’identité) qui ont rendu possible the horror, the horror.
De quoi désespérer de cette espèce qui semble décidée à se saborder à plus ou moins brève échéance (quelle lettre après la génération Z ?) De bonne raisons d’être hanté par la mort, non ? Bon, on peut y penser tout le temps et n’en parler jamais…

Patrice Charoulet dit: à

à Rosanette

J’ai simplement rappelé ce qui s’enseignait autrefois.
Le casse-tête que vous me proposez est de peu d’usage, et je n’ai rien à dire là-dessus;

Bloom dit: à

étoffeS…
Such stuff as nightmares are made on…

vedo dit: à

A propos des orgues, mon prof de math en math sup nous enseignait déjà la phrase, « cet orgue est le plus beau d’entre les plus belles ».

Claudio Bahia dit: à

M. Charoulet a oublié d’écrire
à Monsieur ou Madame Rosanette, dans sa réponse.
décidément, rien ne va plus dans cette RDL, et si en plus il n’a rien à ajouter….

Janssen J-J dit: à

@ le vide est préférable à la sociologie, et ne me parlez pas de la page blanche comme n’importe quel analphabète.

Je croisj avoir lu ça chez Beigbeger. Etait-ce dans le figmag ? ça m’étonnerait. Jamais lu ce journal, apparemment, aij bin fait… hromis la fabrique du crétin sur le smartfone, pu grand chose dans les journaux… hein ? évouitoufoulkan !
Louis Pauwels ? J’hallucinions… Et pkoi pas JF Revelle, pendant qu’on y est ?

Je viens de lire por ma premera vez une Karine Tuil, conseillée par ma médiathèque… Franchement, c’est de la daube !… alors que cette romanesque aurait le ventre en poupe, m’a-t-on dit…
Moij qui faisj jamais dans mon autocritique, car tjs la faute des autres, ben voilà…
Grandiôôôse, par d’où ça vient ! Tchin, tonique !

J J-J dit: à

Il était cool ce prof de maths, VD, j’eusse aimé avoir le même… Mais non, le mien, c’était tout pour le rugby viril ! Voilà pourquoi n’aij jamais raté ma page blanche et mon zéro plaqué, en maths. Hurk. Bàv.

poussière dit: à

ah… la folie des grandeurs du rézo…

Bolibongo dit: à

cette tête de pont de la bourgeoisie tentant de faire accroître sa légitimité par son recours à la culture..

C’est la bonne définition de la gauche bobo, ça! 🙂

Bolibongo dit: à

son recours à la culture..

La droite est surtout affairiste et protège sa famille… 🙂

Bolibongo dit: à

Je ne lis plus aucun journal, sauf Franc Tireur et la Gazette Drouot.

Jazzi dit: à

« quelle lettre après la génération Z ? »

A

Bolibongo dit: à

Clopine ne lit pas le Figaro, ce n’est pas un cas désespéré, mais question confrontation d’idées il lui manque un club échangiste!

renato dit: à

Pas besoin du « figmag », la proposition vient de la prose (publié en 1949) de l’un des plus importants poètes germanophones de la génération de Musil. Mais est-ce ma faute si dans votre arrogance vous ignorez ce qui ne correspond pas à votre idéologie d’emprunt ?

vedo dit: à

Renato,
Benn, complètement inconnu au bataillon. Merci de l’information qui relève le niveau.

Marie Sasseur dit: à

Mais si, il faut lire figaro .
Du 5 mai 1915 , tribune d’un va-t-en guerre 😉

« Article paru dans Le Figaro du 5 mai 1915.

Notre rédacteur en chef, M. Alfred Capus, a reçu la lettre suivante:

Mon cher ami,
Je pars pour Gênes. On va jeter le dé. Ce qui n’est pas arrivé sous le signe du Bélier va arriver sous le signe du Taureau. Cette bête zodiacale a un front encore plus dur frontem duriorem frontibus eorum. De Gênes, vous recevrez de grandes nouvelles.
J’ai composé quatre sonnets d’amour pour la France, et je les publie au profit de la Croix-Rouge de France, du Vestiaire des Blessés et de l’Hôpital auxiliaire du Val-de-Grâce no 11 (institution italienne). Ils sont inédits. J’aimerais les donner au public français en guise d’adieu. Voulez-vous les publier dans Le Figaro le matin du 5 mai? A la même heure, nous serons des alliés.
Au revoir, cher ami. Je vous serre la main bien affectueusement. En hâte.

Votre

Gabriele D’ANNUNZIO. »

Les 4 sonnets à suivre ici:

https://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2014/09/15/26002-20140915ARTFIG00052-quatre-sonnets-de-gabriele-d-annunzio-1915.php

closer dit: à

Vous inventez Clopine. Il n’y a pas de Figaro livres mais un supplément Figaro Littéraire qui me fait acheter le journal tous les jeudis. Jeudi dernier, il m’a donné envie de lire « Nous » d’Evgueni Zamiatine, réédité dans la collection « L’Imaginaire » de Gallimard…

renato dit: à

Vedo, en France il est publié par Gallimard. L’œuvre poétique bien à part, Le Ptoléméen est un vertigineux morceau de prose.

Jazzi dit: à

« Ce matin, j’ai acheté le JDD. »

Jolie chronique, Damien !

D. dit: à

Oui, Puck. En effet.

D. dit: à

Je profite que renato est couché pour raconter une petite anecdote de la messe de ce matin.
J’ai l’habitude de m’asseoir là où il n’y a personne ni derrière moi, ni devant moi. Tout simplement parce que je n’aime pas masquer la vue à quelqu’un déjà assis et que je laisse toujours une rangée libre devant moi, pour ne pas prendre la première place.
Eh bien, je vous le donne en mille : une espèce de grande perche est venue se mettre pile devant moi, sans même penser à se décaler d’un siège vers la droite ou vers la gauche. Une espèce de grande asperge de 40 à 45 balais, qui devait mesurer 1m 85 au moins. Et ensuite tenez vous bien, c’est sa fille qui l’a rejoint, et elle était aussi asperge que sa mère. Je me suis demandé qui avait bien pu vouloir de ce grand machin maigre et osseux pour générer quelque chose d’encire et toujours beaucoup trop grand. Par charité, je me suis abstenu de poser la question. Bref, leur présence devant moi gâché ma messe.

D. dit: à

renato n’aime pas les crapules de monothéistes comme moi, alors j’attends qu’il dorme pour ne pas le déranger avec mes histoires.

D. dit: à

Il est un immmense intellectuel et ses cogitations le fatiguent. Il se couche donc assez tôt afin qu’un sommeil réparateur préserve ses précieux neurones.

renato dit: à

Comme vous pouvez le constater en relisant votre aventureuse à la messe, D., c’est la grossièreté du regard qui vous caractérise. Si untel a un gros nez, des oreilles décollées, est grand ou petit, ce ne sont pas des caractéristiques qu’il a choisies, alors l’observer n’est pas vraiment la chose la plus chic !

D. dit: à

Je considère que les gens trop grands doivent se mettre dans des coins pour ne pas gâcher la vue des autres. C’est du simple bon sens.

D. dit: à

Ce n’est pas parce qu’ils sont grands que tout leur est permis. Déjà, les grands nuisent à la planète en consommant plus et trop de tout. Moi je suis moyen-grand, mais pas TROP grand.

D. dit: à

Vous pouvez aller vous recoucher, renato. Je ve veux pas vous importuner.

renato dit: à

La messe est-elle donc un spectacle ?

D. dit: à

De plus, les grands occupent pour la plupart des métiers qui n’exploitent pas leur taille demesurée, tels que les élagueurs d’arbre ou les laveurs de vitres hautes. J’aimerais juste qu’on m’explique pourquoi.

D. dit: à

Non, pas de questions-réponses. Ce n’est plus l’heure.

J J-J dit: à

@ après la génération Z
(humour juif : pas de A, à cause du Zyklon B)

@ Ce n’est pas de ma faute si vous êtes inculte en matière de Godfried Benn… Ni de la sienne non plus, malgré Son arrogance.
Bàv et à D.

renato dit: à

Imaginer ce que fait un autre est, encore, une preuve de mauvaises manières. Il faudra faire quelques chose pour corriger ça, D.

renato dit: à

Gottfried, J J-J, Gottfried avec deux t !

MC dit: à

« Vous inventez Clopine ». Vous délirez serait peut-être plus exact…. MC

MC dit: à

Accessoirement, signaler à Sasseur que d’ Annunzio n’est pas qu’un dangereux va-t’en-guerre, mais aussi l’auteur du Martyre de St Sebastien , musique de Claude de France. C’est formidable les idées qu’elle se fait sur ce qu’elle ne connaît pas… MC

renato dit: à

Par exemple :
«… lire d’abord (la vieillesse, une œuvre tardive plus importante que le 2e sexe, bien que passée plus qu’inaperçue en son temps).
Ne la ratez surtout pas, au moinss, si vous travailler convenablement… »

Voyons voir : «… lire d’abord… » et «… si vous travailler convenablement… » ?! et puis quoi encore ?

renato dit: à

Bon, j’ai perdu depuis longtemps déjà toute disposition à m’étonner, mais je trouve quand même que «… si vous travailler convenablement… » c’est le top.

Marie Sasseur dit: à

Personne n’avait cité D’Anunzio sur ce billet.
Alors que bien évidemment, il y a toute sa place, car poète va-t-en-guerre( lol appuyé, car il y a des vieux abrutis comme le macaque analphabète) à l’opposé des bonnes objections de conscience poétiques citées.

J J-J dit: à

@ Le casse-tête que vous me proposez est de peu d’usage, et je n’ai rien à dire là-dessus;

Ou… la défaite d’un prétendu grammairien qui n’avait rien à proposer à ses petits élèves de l’Herdélie. Quelle humiliation !

@ RM s/Charoulet : « si vous travailler (sic) convenablement… » c’est le ttopp (avec deux t, et deux p, seulement).
Bon travail… la vieillesse va certainement rajeunir, aujourd’hui. En voiture Simone, oufl…
Etonnez-moi Benoît,
Bàv,

J J-J dit: à

moi, je préfère Godfried Benn (sic), avec deux D, comme dédé la saumure…
Et j’ai passé l’âge de jouer aux taches…
Bàv,

J J-J dit: à

toujours à se « corriger » les un.es les autres.
C’était la marque de fabrique de ce blog naufragé à force de pulsions S/M. « L’école de la Répu »…, à couilles rabattues. Ielless n’allaient pas se refaire. Une consol(id)ation… !

J J-J dit: à

@ votre aventureuse à la messe, D., (RM)

C’est qu’il vit dangereusement, le dimanche, ce gars-là !… A pas l’air d’écouter le sermon sur la nécessité de tendre l’autre joue (gauche). Ah ! ces messalisants vata !…

J J-J dit: à

Question super banco. Qui a bien pu dire :
« Je ne comprends décidément pas pourquoi il est plus glorieux de bombarder de projectiles une ville assiégée qu’assassiner quelqu’un à coup de hache » ?)
Cinq minutes seulement, avant la réponse officielle. Il est 9.35 du matin (8.4.24) – En cadeau, mes justes félicitations arrogantes. Ce n’est pas rien ! Bàv, 🙂

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Je ne supporte ni « se positionner », ni « un narratif ».

J J-J dit: à

@ Langue berbère,
Moij, M. ou Mme Charoulet, c’est vous que je ne supporte pas trop. La narration de votre positionnement, notamment. Bàv, –

Patrice Charoulet dit: à

Plusieurs en ayant parlé, je rappelle ceci :

Le nouveau « JDD » appartient à M. Bolloré. C’est un hebdo d’extrême droite (Geoffroy Lejeune, Charlotte d’Ornellas, Pascal Praud…). Ne donnez pas un centime à ça. Ce serait contribuer au triomphe de la fille de M. Le Pen à la prochaine présidentielle.
« La Tribune dimanche » est , évidemment, préférable.

Janssen J-J dit: à

Solution au post antépénultième… (9.54)
Non, ce n’est pas un candidat au jihad. C’est juste Raskolnikov : « j’ai voulu tuer, Sonia, sans casuistique, tuer pour moi-même, pour moi seul ».
Sur ce…, bàv

closer dit: à

J’ai lu, sur recommandation de quelqu’un de sérieux, le dernier livre d’Hubert Védrine, « Camus notre rempart »…Si vous voulez tout savoir sur les lectures d’HV et ses rencontres avec les grands de ce monde, vous serez comblés. Si vous pensiez lire des réflexions originales sur Camus et son oeuvre, vous serez déçus; c’est plutôt « Camus et moi » et « moi et Camus…
J’ai de l’estime pour Védrine, mais lui aussi cède à la folie narcissique de l’époque.
Il était bien meilleur dans la biographie fictive d’Olrik.

Jazzi dit: à

Jean Genet

« La Radiodiffusion française m’avait offert une de ses émissions quelle nomme « Carte blanche ». Je l’acceptai afin de parler de l’Enfance criminelle. Mon texte, accepté d’abord par M. Femand Pouey*, vient d’être refusé. Au lieu de fierté, j’en éprouve quelque honte. J’eusse voulu faire entendre la voix du criminel. Et non sa plainte, mais son chant de gloire. Un vain souci d’être sincère m’en empêche, mais d’être sincère moins par l’exactitude des faits que par obéissance aux accents un peu rauques qui seuls pouvaient dire mon émotion, ma vérité, l’émotion et la vérité de mes amis.
Les journaux déjà s’étonnèrent qu’un théâtre fût à la disposition d’un cambrioleur — et d’un pédéraste. Je ne puis donc parler devant le micro national. Je répète que j’ai honte. Je fusse cependant resté dans la nuit mais au bord du jour, et je recule dans les ténèbres desquelles je faisais tant d’efforts pour m’arracher.
Le discours que vous lirez était écrit pour être entendu. Je le publie néanmoins, mais sans espoir d’être lu par ceux que j’aime.
A la Radio, je l’eusse fait précéder d’un interrogatoire – administré par moi – à un magistrat, à un directeur de pénitencier, à un psychiatre officiel. Tous refusèrent de répondre. »

(extrait de « L’enfant criminel », 1949)

Jazzi dit: à

*Fernand Pouey était directeur des émissions dramatiques et littéraires de la Radiodiffusion française

Paul Edel dit: à

Prenez un comprimé de Védrine chaque matin à jeun et vous vous sentirez le phare de la pensée occidentale.

Marie Sasseur dit: à

Puisque le sujet a été évoqué, le résultat est sans surprise, ce sont les Éthiopiens et les Kenyans, qui courent le plus vite longtemps.

« L’Éthiopien Mulugeta Uma a remporté son premier marathon international ce dimanche matin dans les rues de Paris en 2h05’33 » devant les Kenyans Titus Kipruto et Elisha Rotich. L’Éthiopienne Mestawut Fikir s’est imposée au sprint chez les femmes. »
L’Equipe.

Janssen J-J dit: à

@ mais lui aussi cède à la folie narcissique de l’époque.
@ Prenez un comprimé de Védrine chaque matin à jeun et vous vous sentirez le phare de la pensée occidentale.

Excellent tous deux ! la folie narcissique et le comprimé de BenZédrine… 🙂

Cela dit, 1 – HV n’est pas Bernard Kouchner…, et 2 – quand on est vieux, on sculpte ses souvenirs, c’est bien naturel, comme aurait dit RM 3 – Son dico amoureux de la diplo a eu le mérite d’exister, bien qu’il soit resté très moyen à mes yeux, j’aimerais le cas échéant en avoir l’avis de rBl. Mais il l’a-il déjà formulé. Et nul n’est obligé.

Moi et Camus, y a eu d’autres et pas des moindres, hein Michel ? L’essentiel est de bien « faire montrer » aujourd’hui qu’on n’a jamais eu rien à voir avec le sartrisant-sacripan, ça non, hein !
Et puis, Hubert V, ça reste un joli prénom quand même, non ? (comme Hervé Villard, Henri Vuillemin Henriette Vogel ou Hubertine Vauclair).
@ Trouvez l’os… Bàv les (dé)calé.es,

J J-J dit: à

argh, VDBC, je me reconnais de dos sur cette photo herbeuse, suis au milieu du groupe de marche… Merci.

Jazzi dit: à

Scènes de la vie parisienne :

Sandrine, assisse au soleil sur un banc du square Trousseau, au faubourg Saint-Antoine, observait, tout en achevant d’avaler un sandwich, des enfants jouant dans l’aire de jeux, au milieu du grand bac à sable.
Une jeune femme blonde d‘une vingtaine d’années et son compagnon, un beur du même âge, accompagnés de leur gamin, se dirigèrent vers le kiosque à musique, au centre du jardin.
Là, ils s’installèrent sur les marches. Le père sortit une balle de son sac à dos et la donna au garçon, qui courut rejoindre les autres enfants dans l’aire de jeux voisine du kiosque.
Sandrine alluma une cigarette et fuma voluptueusement, les yeux mi-clos, le visage offert aux rayons du soleil.
Plongées dans ses rêves, elle fut soudain ramenée à la réalité par la voix d’une jeune femme :
– Pourrais-je vous emprunter votre briquet, s’il-vous-plait ?
Rouvrant les yeux, Sandrine découvrit la blonde du kiosque. Elle tira un briquet de son sac, posé à côté d’elle sur le banc, et le tendit en souriant à la mère du petit garçon.
Sans plus de façon, celle-ci repartit jusqu’au kiosque où elle donna à son tour le briquet à son conjoint.
Malgré la distance, Sandrine perçu toute l’action : le jeune homme chauffa une barrette de cannabis et se confectionna un joint, qu’il alluma, avant de rendre le briquet à sa compagne.
Celle-ci revint en direction de Sandrine et lui redonna son briquet
– Merci beaucoup, dit-elle.
– Il n’y a pas de quoi, répondit Sandrine, toujours souriante.
Tandis que Sandrine observait discrètement le jeune couple se refiler le joint après avoir tiré chacun dessus, un petit garçon se détacha du groupe des enfants du bac à sable et vint en criant vers sa mère, assise sur le banc voisin de celui de Sandrine. Il tenait entre les doigts un morceau de plastique tirebouchonné.
– T’as vu maman, c’est quoi, demanda-t-il ?
– Çà, c’est un préservatif, pour mettre sur la bisquounette des messieurs, expliqua-t-elle. Il est sale, mets-le à la poubelle !
L’enfant, qui n’avait probablement pas compris de quoi il s’agissait, ne demanda pas d’autres explications. Le mot bisquounette suffit apparemment à le mettre en joie : il sautilla en l’air en poussant une série de petits cris aigus. Les deux sacs en plastic transparent, jaune et vert, qui ponctuaient chaque banc de ce square reconverti lui aussi au tri sélectif, le laissèrent néanmoins perplexe.
– Dans lequel, maman, interrogea-t-il ?
– Heu !… celui que tu veux, répondit sa mère.
Après avoir rejeté dédaigneusement le préservatif usagé dans le sac vert, l’enfant repartit en criant de plus belle vers ses petits camarades. Sa mère eut juste le temps de lui recommander d’aller se laver les mains à la fontaine.
Sandrine jeta un coup d’œil à sa montre, puis se leva et se dirigea vers la sortie.
En passant devant la fontaine, elle vit que l’enfant n’arrivait pas à manoeuvrer le lourd tourniquet qui actionne le jet d’eau.
Elle vint à son secours.
Quand il eut fini de se frotter énergiquement les mains, il déclara, d’un air sérieux :
– Merci beaucoup madame, vous êtes infiniment aimable.
Ces paroles singées des adultes la firent rires.
– Que tu es bien élevé, répondit-elle, d’un ton qui se voulait admiratif !
Tandis qu’il se tenait droit devant elle, se rengorgeant fièrement, Sandrine passa sa main dans les cheveux de l’enfant.
Lorsqu’il repartit en courant joyeusement vers ses petits camarades, elle le suivit du regard, avec une pointe de tristesse dans les yeux.

Bloom dit: à

Pour saluer Dédé Boniface, légende du rugby champagne, incarnation du ‘French flair’, qui s’en est allé retrouver son frère & coéquipier Guy, disparu trop tôt sur une route des Landes.

une main dit: à

Jazzi,

Mais la bistouquette toute frétillette sur la motocyclette, c’est la hollandette! 🙂
Et pas de capette proprette…

Bloom dit: à

Hubert V doit détester la solitude. C’est certainement pourquoi il s’est déplacé en famille aux frais de la princesse pour la réouverture en grande pompe des lycées franco-afghans (Esteqlal et Malalaï) de Kaboul en janvier 2002. Un autre « rwandais » de marque, ancien conseiller Afrique de Mitterrand, était également du voyage, en tant directeur de la DGCID (Direction générale de la coopération internationale et du développement), via Islamabad, où officiait notre ambassadeur au Pakistan, qui avait été représentant du Quai au Rwanda dans le cadre de l’opération militaro-humanitaire Turquoise…

MC dit: à

Bort-les-Orgues, ou un barrage a noyé le Parc du Château…MC

J J-J dit: à

merci pour cette réponse rBl. Apparemment vous nous le portez pas trop en odeur de sancteté. De la gauche caviarde, lui too ? Pmp, je n’ai jamais connu les frères DD Boniface. Un lien avec Pascal,peut-être ?
]’aimerais bien marcher avec vous, VDBC, suis sûr de votre agréable cie dans les verts pâturages,
Bàv à tous.tes,

FL dit: à

En passant devant la fontaine de Trémois aux Halles, il me revient qu’elle illustrait l’édition de poche de « La Méthode » d’Edgar Morin. Or je trouve cette fontaine très belle. Ces motifs en cuivre sur un fond de basalte, ces sujets à deux balles mi-ésotériques, mi-scientistes, ça convenait parfaitement à l’oeuvre.

Il y a même un turbot, si cher à Günter Grass. « Le Turbot » est un chef d’oeuvre soit dit en passant. Comme « Le Monde selon Garp », c’est un chef d’oeuvre du féminisme écrit par un homme.

https://www.parisladouce.com/2019/10/paris-energies-une-oeuvre-de-pierre.html

FL dit: à

Plus j’y pense plus je trouve que Wagner est un musicien pour piano.

FL dit: à

« Or je trouve cette fontaine très belle. »

C’est même l’une des rares oeuvres modernes qui ne soient complètement moches.

J J-J dit: à

merci Jzmn, pour ces choses vues… J’ai bin cru que l’affaire allait virer au drame… Mais vous avez raison…, les enfants de camés sont en général fort bien élevés. La morale est sauve (et suave). Bàv,

D. dit: à

Ton récit est immonde, Jazzi. De la merde en tube. Personne n’ose te le dire mais moi j’ose. En plus il est interdit de fumer dans les jardins publics parisiens.

D. dit: à

La maire d’Avallon, chez qui on a saisi 70 kilos de résine de cannabis est Jamilah Habsaoui, « divers gauche ».

renato dit: à

Résine destinée à la consommation personnelle ?

Jazzi dit: à

Oui « bistouquette » !
Merci pour la correction, une main.

Clopine dit: à

Oui, je suis d’accord. Jazzy devient un peu immonde, et pas seulement vis-à-vis de moi, mais de tout ce qui faisait de lui un aimable compagnon d’idées contradictoires. IL est le syndrome de la défaite du macronisme. On aurait bien voulu qu’il soit fidèle à lui-même , tellement il était sympathique, arrivant à près de soixante-dix ans, en vélo et en pleine forme, auprès d’une fontaine parisienne, d’un monument, d’un square, d’un cimetière, dont il avait tous les secrets qu’il partageait, sans ménager sa peine, sans mépriser ceux qu’il pouvait encontrer, même les plus différents de lui… Mais le zizi, n’est-ce pas ?

Jazzi dit: à

Quid de la sociologie parisienne ?
Encore un effort et Clopine votera comme D. : Marine le Pen et Poutine !

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Bouche-trous

Le principal bouche-trou de millions de conversations françaises est le mot « voilà ».
Exemples : « parce que voilà… », « Il faut voir voilà que… », etc. C’est une épidémie.
Presque aussi agaçante est la surabondance de mots inutiles comme « effectivement », « justement »,
« finalement », « en fait ». Autre épidémie.
Parfois à la radio en dix minutes on entend vingt « effectivement », ou vingt « justement ».

Rosanette dit: à

M charoulet
je veux bien que ma première question soit stupide, car il y a vraiment peu d’occasion de traiter dans la même phrase un même mot une fois comme un féminin une fois comme un masculin au masculin et au féminin .
car animée d’un goût permanent pour la grammaire j’en appelais à votre érudition pour m’éclairer sur cette anomalie qui fait due ces trois mots des transgenres grammaticaux ..
Les outils, certes respectables , dont je dispose sont muets sur la question, mais je suis curieuse de ce que pourrait apporter votre batterie de dictionnaires et de grammaires

Janssen J-J dit: à

je ne vois vraiment pas en quoi Jzmn serait devenu ce que vous dites, D et CT. DU grand n’importe quoi ! Il reste fidèle à lui-même, depuis qu’il s’était converti au chiraquisme, il s’en est expliqué et n’a jamais varié, cela remonte bien à 30 balais… Certes, ses critiques de cinéma se sont un plus brin raccourcies que naguère, m’enfin, il tient encore la route et ne s’est jamais consolé du départ du dahlia blanc…
Bàv,

Bolibongo dit: à

ce que pourrait apporter votre batterie de dictionnaires et de grammaires

Rosanette, ne battez pas du tambour, on connait la musique patricienne! 🙂

Jazzi dit: à

Le square Trousseau, au coeur du Paris bobo !

morales sed laisse dit: à

Clopine votera comme D. : Marine le Pen et Poutine !

Pour sûr!
Ce sont souvent les « rebattus » et « rabattus » de la vie qui, lors de troubles politiques et idéologiques profonds d’ un pays, se transforment en bourreau amoureux de la shlag!
On ne peut jamais assez supposer la cruauté des revanchards.

renato dit: à

J’ai beau lire et relire le petit texte de Jazzi, je n’y trouve rien de particulièrement choquant.

Bon, il est interdit de fumer dans certains parcs, mais les gens aiment transgresser, ou transgressent-ils tout simplement sans se poser de questions.

Quant aux joints, si l’on peut boire, pourquoi ne pourrait-on pas fumer ? Si les gens apprenaient un peu d’histoire, tout le monde saurait que la prohibition américaine a été un désastre, et pas seulement à cause du commerce spécialisé : les gens qui ne buvaient pas du tout ont bu, et la consommation d’alcool a augmenté après la prohibition.

On trouve des préservatifs usagés à foison (même des culottes, ne serait-ce que pour cela), comme si jeter un préservatif dans une poubelle était un effort cyclopéen. Il me semble néanmoins étrange qu’une mère n’apprenne pas à son fils qu’il ne faut pas ramasser les préservatifs usagés, mais comment s’en étonner ? Et ça c’est la seule observation qui m’interpelle, mais peut-être elle ne le sait non plus.

Enfin-bref, des scènes de vie habituelles.

renato dit: à

Quant au fait que Jazzi soit marconiste, je ne vois pas le problème, en démocratie chacun a le droit de penser et de dire ce qu’il veut. il y a même des mélanchoniens qui s’en vantent malgré les limites évidentes et la misère de l’idée politique portée.

Bref, la cajolerie et l’arrogance habituelles de ceux qui se croient de gauche mais ne sont que des fanatiques sans idées réelles.

renato dit: à

ops! cajolerie > connerie

et alii dit: à

bouche trou:
du coup!

Bloom dit: à

pparemment vous nous le portez pas trop en odeur de sancteté. De la gauche caviarde, lui too ? Pmp, je n’ai jamais connu les frères DD Boniface. Un lien avec Pascal,peut-être ?
—
Bof, juste un politique, vaniteux, qui prend son monde de haut. Pas digéré le voyage familial à Kaboul dans un contexte de coupes budgétaires successives depuis 98. A laissé à Fabius le soin de donner le coup de grâce en vidant de son sens l’action culturelle à l’étranger avec son obsession pour la « diplomatie économique », dont on mesure chaque jour les succès…(joke). Aucun bon ministre des Affaires étranges, la compétition pour décrocher le bonnet d’âne est serrée. Et encore, on a échappé aux poutinophiles Ségogo et Titi le Mariole…

Les frères Boniface étaient des vrais bons, eux, de l’époque de Gachassin…Dans les années 80, André tenait un magasin de sport entre Douze et Midouze, où nous nous rendions régulièrement avec des amis landais.
L’homonyme de chez Salvator est un sinistre personnage qui ne m’intéresse pas. Il existe heureusement une pléiade de véritables experts du Proche-Orient, avec lesquels on peut être plus ou moins d’acoord/en désaccord, mais dont on ne peut questionner l’honnêteté.

et alii dit: à

souvenir tres vague de l’exercice de thème où il était « recommandé » de mettre un « petit » mot de liaison (le bouche trou) comme etenim

Roanette dit: à

@M;charoulet
et j’ai trouvé! l
La où je n’avais évidemment pas eu l’idée de chercher l’explication de cette curiosité grammaticale

Surur Wiki
Vive Wiki le concentré de tous les savoirs !

renato dit: à

Dans Dignitas Infinita Bergoglio attaque l’autodétermination des femmes, les droits des personnes en fin de vie et à la dignité des personnes LGBT. Un vrai humaniste… dans les limites du possible … comme aurait dit mon bon père.

B dit: à

Résine destinée à la consommation personnelle ?

70Kg, je ne sait trop si la saisie pourrait être transformée en problème d’arithmétique à destination des CM2 pour changer des fuites d’eau ou vitesse au Km mais cela paraît beaucoup pour un seul homme .

B dit: à

Quelqu’un a-t-il idée de l’endroit où trouver les programmes politiques des différents candidats aux européennes du moins de leurs lignes clairement et sommairement exposées. Il est beaucoup question de ce scrutin et je rencontre des difficultés à prendr connaissance des intentions de ces candidats, les programmes sont-ils réellement existants ou va-t-il falloir voter pour une image et une vague idée des buts de guerre?

B dit: à

Que défendent-ils exactement sur quoi ils se montreront inflexibles, inaltérables, incorruptibles et brillants négociateurs, j’ai un peu peur du score à l’échelon européen, l’extrême droite ne peut pas sortir de l’Europe mais aimerait façonner une Europe qui lui ressemble en la réformant en concentrant les pouvoirs dans les mains du conseil, vue à long terme . A l’échelon national beaucoup se plaignent de la verticalité du pouvoir, que deviendrait l’Europe si le conseil européen concentrait encore plus de pouvoirs que ceux détenus à présent?

B dit: à

dois-je donc me faire à l’idée que nous sommes appelés à voter pour une tendance connue?

J J-J dit: à

1° il parait que bardella s’affronter à glucksman, ché pas quand, et j’ignore s’il faut regarder cette guignolade… Dites nous, les sérieux…

2° merci pour la réaction de RM sur le journal des choses vues à paris du lézard… Je ne vois vraiment pas en quoi il sentirait le macronisme. Ridicule !
3° Curieux cette manie de souligner la responsabilité de rachida dati dans es exactions de ses frères. On en est toujours là. Avalons les couleuvres, il en restera toujours qq orvets…

4° Les Gachassin étaient-ils plus champagnisés que les frère Spangero, Walter ?

5° Non CT ne votera jamais pour Bardella… C’est une injure indigne à son encontre, pour tous les kapitulards de cette RDL

6° Apparemment, Bergaglio n’est pas clair sur l’évolution des mœurs dans la société… Mais RM a-t-il bien lu l’Oservatore romano, pour bien se situer et faire le point sur les troubles mnésiques de la papauté…. Il est appelé à mourir avant la fin de l’année, et les coups bas vont bon train à la Curie en vue de la succession camerlynke.

Bàv,

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Quand comprendrons-nous que le Monde est imparfait à cause du péché d’Ève et d’Adam (quel idiot celui-là…) qui ont voulu savoir, savoir notamment la différence entre le bien et le mal? On a beau chercher à rendre le Monde parfait, on se leurre. Le rendre un peu moins imparfait, peut-être… Bon, je vais suivre l’éclipse totale. La prochaine en France est prévue pour 2081. Mais les télés du monde entier diffusent celle au dessus de l’Amérique du nord. Ça me changera les idées …

MC dit: à

Figaro, à propos de Mirwais: « isolé, discret, assez solitaire, l’homme scrute l’époque avec une grande acuité, ce qui confère une dimension sociologique et politique à son récit, avec une vraie conscience de classe. »Ce qui signifie, je crois , qu’il en existerait de fausses du côté de Beaubec? MC

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Dignitas infinita» ne semble pas compter les mauvaises manières à table et les restrictions mentales louches parmi les déplorations que le Saint-Siège, sous la plume avisée du Très Saint Père, vient de porter à notre attention. J’en suis affligé…

Jazzi dit: à

Merci, renato et JJJ.
Cet extrait est un plan tiré du scénario d’une comédie bobo parisienne, écrite il y a plus d’une quinzaine d’années.
Depuis, il est interdit de fumer dans le square Trousseau…
Les gauchos de l’hôtels de ville tourneraient-ils aux fachos ?
https://www.lelezarddeparis.fr/scenes-de-la-vie-parisienne

closer dit: à

Je dois dire que le spectacle de Laurence Ferrari et de Sonia Mabrouk, la blonde et la brune, aussi intelligentes et jolies l’une que l’autre, est parfaitement agréable…
Elles dirigent le débat entre Marion Maréchal et Valérie Hayer sur CNews en ce moment.

closer dit: à

« Quant au fait que Jazzi soit marconiste, je ne vois pas le problème, »

marcioniste ou macroniste, Renato ?

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