de Pierre Assouline

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La République des livres
Deux filles écrivent un « Tombeau pour mon père »

Deux filles écrivent un « Tombeau pour mon père »

Qu’est-ce qu’une fille devenue femme peut faire de son attachement pour son père quand celui-ci n’a pas souvent été à la hauteur de son rôle mais qu’elle continue à l’aimer sans raison ? La question court en filigrane tout au long de Avant que j’oublie (144 pages, 14 euros, Verdier) d’Anne Pauly (1974), un premier roman inoubliable une fois qu’on l’a refermé, sélectionné sur les premières listes des jurys Goncourt et Femina.

A l’occasion de la maladie, de l’agonie puis de la mort de son père, mais un père un peu particulier car dysfonctionnel une jeune femme (re)découvre les deux hommes qui étaient en lui : d’un côté un alcoolo incontrôlable et déjanté porté sur l’exotisme asiatique, de l’autre un être d’une grande sensibilité frustré de n’avoir pas accompli son destin et débordant d’affection pour les siens, une famille de cinglés tout de même. A la faveur de ce retour au père en cancéreux à l’agonie, aimant et aimé malgré les reproches nés de ses insuffisances (et de sa violence car on sent que dans « cette ambiance de guerre civile » que fut la famille, la mère a morflé), elle dresse l’inventaire de leurs vies en débarrassant le capharnaüm de sa maison après l’avoir fait de la chambre d’hôpital où repose « sa carcasse de vieux père ».

Qu’est-ce qu’on garde et qu’est-ce qu’on jette ? C’est aussi d’une vie qu’il s’agit (la lecture de Comment j’ai vidé la maison de mes parents, de la psychanalyste Lydia Flem ne fut pas sans influence). Anne Pauly effectue une réhabilitation à travers son retour sur filiation. Elle récapitule et accorde le pardon et la rémission des pêchés quand son frère, dont la colère se fera indifférence, l’entend tout autrement. Ils arrivent même à s’engueuler sur la qualité, et donc le prix du cercueil ! Il y a l’histoire que l’on jugera simple car assez banale et construite sur un canevas assez classique, et il y a ce qu’on en fait. Si ce premier roman, à considérer comme tel et non comme un témoignage, m’a enthousiasmé, c’est par son ton porté par un écriture magnifique, quoiqu’un peu plus faible à la fin, au dernier chapitre qui permet à la narratrice de se raconter après le deuil.

Jamais surécrit. Pas de pathos ni de misérabilisme. Rien de mièvre ni de plaintif. Nulle victime même si certaines pages sont hantées par la revanche sociale et la mémoire des vaincus. Enfin, un peu d’air dans les librairies… Pas de larmes si ce ne sont les nôtres tant cette évocation, qui prête si souvent à sourire, est aussi parfois bouleversante par la sobre émotion qu’elle dégage. Par l’épaisseur du silence qui aura enveloppé cette relation filiale pleine de non-dits, de pudeurs, de regards baissés. Cette auteure mérite bien des éloges pour être capable de nous faire passer du rire aux larmes, ce qui ne va pas de soi. La scène de la messe de funérailles est irrésistible. D’autres sont poignantes et dégagent une émotion jamais surjouée.

« Toute occupée de la suite des évènements, je n’ai même pas pensé à être triste ».

Et je donnerais l’œuvre complète de bien des écrivains en échange de ceci :

« Il avait le masque : je le savais et il le savait. Le masque. Celui dont la mort affuble les gens avant de les emporter, comme pour mieux les reconnaître ».

Que celui ou celle qui n’a jamais vu mourir un proche lui jette la première pierre. Dans une interview, Anne Pauly a confié :

« Je voulais décrire comment la vie, par effet de mimétisme avec le défunt, se rétracte à l’intérieur du survivant puis la lenteur avec laquelle elle revient. Le temps du deuil, est long, laborieux. Je ne l’avais pas imaginé avant de le vivre. Le retour à la vie et à la joie s’opère quand se rétablit la capacité à voir les signes, à les lire et à leur trouver un sens. Ce qui sauve dans tout ça, ce sont les histoires !

Si Avant que j’oublie est plein de bruits, la narratrice ayant enregistré sur son portable ceux de la maison de son père par crainte de les oublier (grincements de portes, carillons au tintement si particulier, interrupteurs, tout un univers), il est un autre roman paru à la rentrée, animé d’un semblable questionnement et plus sonore encore. Celui-ci, qui n’est pas le premier de son auteure, m’a pareillement emballé : Le peuple de mon père (Fayard) de Yaël Pachet (Orléans, 1968). Un portrait du père par sa fille à la recherche de leurs contradictions, de leurs rapports complexes. Contrairement au roman d’Anne Pauly, on n’est pas dans les classes moyennes provinciales mais chez des intellectuels bourgeois parisiens. Le père, c’était Pierre Apatchevsky dit Pierre Pachet, un essayiste remarqué, pilier de la Quinzaine littéraire de Maurice Nadeau, mémorialiste d’une formidable Autobiographie de mon père (1987), auteur de grande qualité et personnage difficile, professeur de littérature à l’Université, homme à femmes angoissé à l’indéniable charisme.

La qualité de l’écriture, la sensibilité, l’intelligence de l’auteure m’ont emporté comme rarement. Yaël Pachet est choriste, mezzo-soprano dans le pupitre d’Alto 1 au sein du chœur permanent d’Angers-Nantes Opéra. Son livre s’en ressent tant l’écriture en est musicale. Il est plein de sons délicatement et finement analysés. Il y a de belles pages sur la partition de ses pas, la musique de ses pantoufles sur le parquet, et d’autres encore sur l’aurea mediocritasd’Horace, la voie moyenne et tiède de la médiocrité bienheureuse. C’est un hommage à l’homme que fut son père, mais porté autant par l’amour que par l’admiration, les deux intacts et même plus forts encore après sa disparition.

Deux tombeaux poétiques pour deux pères qui n’auraient eu guère de chance de se rencontrer, écrits par deux filles devenues femmes que leur statut d’écrivaine fera peut-être se parler. Elles n’ont de cesse de se rappeler de ne pas oublier. De le préserver de l’oubli. Chacune avec sa voix, et l’une aussi attachante que l’autre, elles font un constat commun : une fois le deuil accompli, l’énigme de leur père demeure. Et avec lui, celui de la relation père/fille.

(« Autoportrait, Bleecker Street, NY, 1993 » ; « Elevator, Miami Beach, 1955, Photos Robert Frank)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

826 Réponses pour Deux filles écrivent un « Tombeau pour mon père »

rose dit: à

Le père Goriot, c’est comme le pélican avai écrit un. Il se bouffe l’estomac pour ses deux petites : d’où l’expression avoir les foies. Ou bien avoir l’estomac dans les talons. Selon la petite.

rose dit: à

avait écrit un.

rose dit: à

Pablo 75 à 12h56
Vous êtes espagnol de quoi alors ?

et alii dit: à

sais pas comment vous faites pour poster des caractères hébraïques, ou chinois, chaque fois que j’essaye je me fais sucrer.chantal
les caractères hébraïques sont en général dans l’article que je cite en lien et je copie:c’est tout;cela dit, je sais avant de chercher comme on dit en hébreu et translittère, et dans quel texte trouver le mot

et alii dit: à

: 16 septembre 2019 à 14 h 45 min suite
ce sont des textes que j’ai étudiés en hébreu

rose dit: à

D. dit: 16 septembre 2019 à 11 h 01 min

rose dit: 16 septembre 2019 à 6 h 19 min

Rose, cette citation de Dolto est remarquable. Cela s’applique aussi dans une moindre mesure aux mères, certaines étant incapables d’adopter leur propre enfant.

Dolto etait incroyablement visionnaire. Elle est une grande figure de notre siècle, pas assez connue. Quand je l’ai sue croyante je n’ai guère était surpris à tel point son enseignement est proche du bon sens, de la loi naturelle, de la compassion, de la patience et disons-même de la charité car elle a fait ouvrir des lieux d’accueil pour les mères et leurs enfants en difficulté relationnelle ou comportementale, qui existent toujours, efficaces et d’une grande aide.

>D

Je ne la savais pas croyante. Cet ouvrage est extra. Toutefois, je serai bien plus modérée que vous. Dans son livre, c’est son interprétation à elle qui est racontée. Il y a des choses anciennes que nous les femmes dénions totalement aujourd’hui et c’est tant mieux.
J’en suis à la résurrection de Lazare.

Non. Moi je crois qu’elle a aidé sa patientèle en se servant de l’Évangile qui lui a été d’un grand secours.
Dommage pour Marie Sasseur que Dolto nous ait quittés. Elle lui aurait trouvé un bout d’Évangile de derrière les fagots qui aurait eu grande importance pour elle.

rose dit: à

Pablo 75

Vous êtes espagnol comment alors ?

rose dit: à

[…] pour Marie Sasseur que Dolto nous ait quittés. Elle lui aurait trouvé un bout d’Évangile de derrière les fagots qui aurait eu grande importance pour elle.

Je ne m’y hasarderai pas. Qu’elle macère ( oendant que je bulle doucettement).
(Dommage pour le café, surtout si c’était un bon café).

et alii dit: à

IL Y A DONC AUSSI CETTE PAGE/
[Autour de la racine hébraïque GAL (גל) se joue l’expérience apocalyptique de l’exil et de l’emportement]
sur le livre

logo

Le mot hébreu gal (גל) signifie vague, onde. On l’emploie pour les ondes sonores, les rayons de lumière, les vagues de chaleur, ou encore un tas, un monticule. Dans le verbe gala (גלה), on retrouve des idées associées à celles de faire tourner : révéler, trouver, découvrir, faire des confidences, dévoiler un secret, éventer la mèche, mettre à nu, s’animer, s’irriter. Entre ce qui est déjà dévoilé (galouï), et ce qui est encore caché (nistar) – le secret, ou les parties honteuses – c’est toujours cette racine qui est en jeu.

C’est aussi exiler, être expulsé, banni. Galout est l’exil.

Le redoublement de la racine donne galgal (גַּלְגַּל). Galgal est le monticule de pierre où Jacob a noué une double alliance : avec Laban (terrestre, pour marquer une frontière) et avec Elohim (le garant). Jacob nomme ce lieu Gal’ed (tas du témoin) – ou mont Galaad. Le galgal est un cycle, une sphère qui peut, comme toutes les sphères, tourner autour d’un axe, sauf que dans son cas (selon la tradition mystique qui part du Livre de Daniel (7:9)), l’axe est le néant. Elle est aussi un rouleau (meguila, מגילה) qu’on doit dérouler pour le lire, contrairement à un livre, ce qui demande de l’effort et du temps.

Guilgal (הַגִּלְגָּל) est le lieu d’une autre alliance : celle où le premier roi d’Israël, Saül, se rendait pour rencontrer Yhvh. La perte de ce lieu sera le signe de sa rupture.

On dit aussi guél quand il s’agit du tsérouf (pratique de la cabale extatique, codifiée par Abraham Aboulafia, où l’on fait tourner les lettres).

En guematria, la valeur du mot « gal » est 33, ce dont on a tiré toutes sortes de conclusions, plus ou moins discutables. Le Christ, dit-on, avait 33 ans, lorsqu’il est mort sur le Golgotha.

Il ne faut pas confondre cette racine avec un autre gala (גָּאלָה), qui comporte un aleph supplémentaire dans la racine et porte l’idée de sauver, délivrer, libérer, racheter. Geoula (גָּאולָה) est la rédemption. Dans le Livre de Ruth, un premier goel refuse d’épouser Ruth et est remplacé par un second goel, Boaz. Le goel est l’acheteur qui fait acte de charité ou de rédemption (geoula, le rachat) pour aider une veuve dans le besoin. On trouve 23 fois le mot goel dans ce rouleau.

————–

Propositions

————–


A une lettre près, la racine hébraïque « gal » signifie l’exil (galout) et la rédemption (gueoula)


Le Livre de Ruth, où Booz est soit un lévir, soit un goel (sauveur), contient 23 fois les mots de la racine gala (גָּאלָה) (libération, rachat, rédemption, salut)


Autour de la racine hébraïque « gal » s’est déployé un champ sémantique inouï
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0501111320.html

et alii dit: à

TOUJOURS SUR IDIXA puisque « musique:
Dans Glas, Derrida focalise son analyse de Genet sur la syllabe GL, GAL : syllabe matricielle autour de laquelle résonne la musique du texte

rose dit: à

Et alii
Oarce que vous, vous lisez l’hébreu ?
Est- ce que vous le parlez aussi ?

Delaporte dit: à

Les limites de l’Internet marquées par Modiano, à propos de la sortie de son nouveau roman :

« J’ai souvent remarqué qu’Internet ne peut pas répondre de manière directe à une question trop précise, comme s’il rusait avec vous. Il faut donc trouver un moyen détourné d’obtenir la réponse. Il y a de grandes lacunes dans cette prétendue « mémoire du monde ». » P. Modiano

et alii dit: à

je vérifie souvent pour tester ma mémoire et ne pas écrire des « bêtises » ;le livre de RUTH est le premier rouleau que j’ai appris, il y a longtemps puis il y a eu des « retours » :par exemple en étudiant chez DERRIDA le « GL »

Delaporte dit: à

Je préfère la « mémoire du monde » que l’on trouve dans un livre écrit par un être humain de chair et de sang plutôt que sur l’écran d’un ordinateur. Notre monde va crever de cet Internet répandu partout, jusque dans les interstices de vos vies. Pauvres vies, en vérité !

Marie Sasseur dit: à

Le pb, c’est que les psys de rose sont des branleurs.

rose dit: à

In smile & condom pour la sasseur
Tout a commencé, sur le plan commercial, avec la conférence internationale ouverte à Utrecht en 1712 et qui devait aboutir, un an plus tard, à la signature d’un traité mettant fin à la guerre de succession d’Espagne. La ville d’Utrecht, littéralement envahie plusieurs mois par des hommes d’Etat et de hauts personnages venus d’Espagne, d’Angleterre, de France etc… attira une foule de dames galantes. Venues là pour distraire ces messieurs, elles ouvrirent des maisons ou reçurent les diplomates dans leurs appartements.   Malheureusement, plusieurs d’entre elles avaient apporté, dans leurs bagages, quelques maladies vénériennes. La chose n’étant pas un secret, un artisan eu l’idée de traiter à sa façon le caecum de mouton, dont les parcheminiers tiraient des pellicules fines et transparentes pour faciliter la cicatrisation des plaies ulcérées et des brûlures. Reprenant un procédé ancien, il utilisa ce caecum de mouton en lui conservant sa forme de fourreau et en le fermant d’un côté; il obtint ainsi un préservatif. Grâce à lui, on peut alors acheter cet article dans une boutique située à l’angle de Beynijn Hof…

Préservatif en caecum de mouton orné d’un ruban

 

Dès que la conférence fut terminée, tous les diplomates regagnèrent leurs pays et plusieurs personnalités britanniques rapportèrent, en souvenir, quelques spécimens de ces petites cuirasses protectrices.

Des industriels et des hommes d’affaires décidèrent de fabriquer et de mettre en vente, sous le nom de « Condom », ces appareils d’hygiène. « Condom » était une transcription du verbe latin « Condere » qui signifie « cacher ou protéger ».

 

En 1725, un français, L.-M. Marie fit un voyage en Angleterre et raconta à son retour en France qu’il avait vu à Londres « deux grandes et belles boutiques dans les rues les plus passantes, fournies de jeunes demoiselles qui s’occupaient ouvertement de la fabrication de ces petits sacs ».

En 1736, dans ses De Morbis venereis, le docteur Jean Astruc parle de ces débauchés qui « ’emploient depuis quelque temps des sacs faits d’une membrane fine et sans couture, de la forme d’un étui…appelés capotes anglaises ».

Une gravure anglaise de 1744 montre des ouvriers préparant des Condoms. En 1750, un colporteur nommé Jardin fut condamné à la relégation après sept mois d’emprisonnement pour avoir été trouvé porteur de « 28 Condoms de vessie bordés d’un petit ruban rouge ».

   

Le terme « préservatif » apparut dans une réclame discrète en 1780, lorsque la « Maison du Gros Millan » ouvrit ses portes à Paris au 22 de la rue Beaujolais, au Palais-Royal, important centre de prostitution à l’époque. Son prospectus donne les précisions suivantes : »Fabrique de préservatifs de toute sécurité…bandages, suspensoirs, articles d’hygiène…Exportation discrète pour la France et l’étranger ». 

et alii dit: à

16 septembre 2019 à 15 h 11 min
pas ce qui s’appelle « lire », et encore moins « parler », même si j’ai passé des examens en d’autres temps et avant d’aller dans un kibbutz où mes professeurs, très difficiles, étaient les enfants pour lesquels je faisauis « metapelet » et dont je cirais les chaussures;
je leur ai même fait des gateaux avec un four de misère mais ça a marché!

rose dit: à

Le caecum pour vous la Sasseur
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cæcum

C’est vrai que, tous, ne sommes pas touchés par Aux Feuillantines.
Ainsi sont les choses.
Aux uns le gros livre sur l’armoire, aux autres le caecum de mouton.

rose dit: à

Et alii
Ainsi, vous déchiffrez et étudier qans savoir le lire ni même le parler ?

rose dit: à

Metapeley = foster mother.
Et alii vous avez fait foster mother ?

rose dit: à

Metapelet.
Je suis incroyablement contente que vous leur ayez ciré les chaussures, et alii. Quelle belle leçon de dignité !

Sans vouloir en rien intervenir dans votre intimité pourriez-vous dire où était votre kibbutz ?

et alii dit: à

tenez rose et chantal, voilà le kibbutz où j’ai été:
Bror Hayil (Hebrew: בְּרוֹר חַיִל) is a kibbutz in southern Israel. Located near Sderot, it falls under the jurisdiction of Sha’ar HaNegev Regional Council. In 2018 it had a population of 986.[1]
juste parce qu’il est lié au Brésil!
mais soyez tranquilles, je ne vous raconterai pas!

Marie Sasseur dit: à

La rosse, qui aura tant pris la rdl pour le cabinet de ses psys , et continue, a trouvé un petit objet pour son transfert, lol.

Pendant ce temps, il y a des journalistes qui font leur boulot.

« C’est l’alliance improbable du trotskiste et du banquier d’affaires. Pendant un peu plus de deux ans, à l’Elysée puis au ministère de l’Economie et des Finances, Julien Dray a conseillé Emmanuel Macron, lui décryptant les rapports de forces au sein du Parti socialiste, les inimitiés et les rivalités entre les ministres de François Hollande, allant jusqu’à former « une hotline au service exclusif de Macron vingt-quatre heures sur vingt-quatre. » Cette relation étonnante, presque surnaturelle, est au cœur de l’enquête consacrée au « baron noir » du Parti socialiste par les journalistes Marie Bordet et Laurent Telo dans leur livre C’est toujours moi qui fais le sale boulot (Fayard). Ils révèlent comment le fondateur de SOS Racisme a pris sous son aile le jeune énarque et tenté de l’imposer à Matignon, avant de rompre violemment avec lui quand il décidera de présenter sa candidature à l’élection présidentielle. »
Challenges

et alii dit: à

tout dépend de ce que vous appelez lire!
bien sur que je savais lire les annonces en hébreu en sortant de la salle à manger!
c’est à la fac que j’ai appris l’hébreu ,en partie,parce que ce fut compliqué et j’avais hate d’entrer dans l’hébreu biblique avec un professeur bibliste:ce que j’ai fait

rose dit: à

Et alii à 11h28
Bloom pardon sur l’hindi et l’ourdou, dois lire des choses – JE Ne VOus Néglige Pas).

Livre de Ruth passionnant. Et cela soulève une question :
Quel est l’enjeu de la distinction entre goel ou levir? Dans le premier cas, il s’agit s’implement de transmettre un bien, tandis que dans le second, il s’agit de « relever le nom du mort ». l’enjeu de cette discussion est ésotérique (Charles Mopsik, Le Zohar, Livre de Ruth, p19). Si l’enfant qui naît du mariage d’un homme avec une parente veuve est une réincarnation de son défunt mari, mort sans enfant, alors on ouvre la possibilité de la migration des âmes. Telle serait la signification de l’expression « relever le nom du mort ».

rose dit: à

et alii dit: 16 septembre 2019 à 15 h 32 min

tout dépend de ce que vous appelez lire!
bien sur que je savais lire les annonces en hébreu en sortant de la salle à manger!
c’est à la fac que j’ai appris l’hébreu ,en partie,parce que ce fut compliqué et j’avais hate d’entrer dans l’hébreu biblique avec un professeur bibliste:ce que j’ai fait.

Ah. Cela est fort étonnant que vous écriviez ces mots car lisant ces lots, ai eu l’idée d’étudier la Bible.

rose dit: à

Non. Lire, et alii, c’est lire couramment. Vous, vous déchiffrez : vous ahanez. Ah, ah (dis gentiment)🤺.

et alii dit: à

pour moi, c’est insensé de vouloir apprendre « l’hébreu » que j’appelle l’israélien »sans apprendre à lire « la Bible » et la littérature-culture' »juive , ce qui était mon propos, mais à la fac on commence par apprendre à écrire et lire des choses très simples pour « touristes »(fumer, manger, dormir,la famille!)
et mon prof n’était pas surdoué, ou plutôt il avait des problèmes sentimentaux!

rose dit: à

Votre habonim dror, et alii, c’est comme mes auberges de jeunesse à moi. Et j’ai lu tikkun olam. Et la branche qui émigre du Brésil.
Vous êtes en bordure du désert du Neguev.
Doivent être de jeunes gens maintenant ces petits auxquels vous avez ciré les chaussures.

et alii dit: à

loà, vous vous trompez aussi, mais faites hihan!
Vous, vous déchiffrez : vous ahanez.
et vous m’ennuyez! allez causer avec votre psy!

rose dit: à

prof n’était pas surdoué, ou plutôt il avait des problèmes sentimentaux.

Mon dieu, mon dieu !
Le jour où on se dégage de ça, le temps que l’on gagne !!!
Enfin, faut bien y passer, j’imagine.
Je retourne à Lazare, je reviendrai.

et alii dit: à

écrivez tikkun olam en hébreu pour vous occuper et foutez moi la paix, rose, j’ai autre chose à faire!

rose dit: à

(Moi, je ne hanane pas)(mais je ne lis pas l’hébreu ; ni le grec)(ce qui m’intéresse, c’est la lecture courante, fluently en anglais, comme les grands fleuves qui coulent).

rose dit: à

Ahâner.

rose dit: à

Ce concept me plaît beaucoup
 tikkoun olam, ou tikkun olam, en hébreu :
 תיקון עולם
, « réparation du monde », est un concept issu de la philosophie et de la littérature juive, recouvrant en grande partie la conception juive de la justice sociale.

et alii dit: à

rose, occupez vous de ce qui vous intéresse ou ne vous en occupez pas:je m’en contrefiche! et de ça et de vos histoires sentimentales, comme celles de mon prof qui m’a piqué même une chatte emmenée chez lui pour sa fille(il avait des jumeaux et sa « femme » c’est à dire sa logeuse à laquelle il avait fait les jumeaux ,était aux U.S. (mais personne pour s’occuper de la maison, du linge , et personne ne le supportait !ni ses collègues, ni ses élèves;
il m’a dit que sa fille avait réussi un concours de maths:bravo!tant mieux pour eux)

Petit Rappel dit: à

Du Père Hugo, voyez Booz Endormi, Rose, dans la Légende des Siècles.
Ce qui me fait souvenir d’une jolie phrase de Maurois à propos des nuits de VH à Guernesey: « Et Booz n’était pas toujours endormi ».

rose dit: à

Gérard Sévérin opère par la maïeutique avec Dolto.
Il la questionne, elle répond.
Soi disant, ils sont deux à faire le livre, c’est Dolto qui fait tout.
Quand il questionne « Lazare c’est une amitié homosexuelle avec le Christ ? » s’il y a homosexualité, c’est au-delà de l’amitié. D’après les réponsew sui suivent de Dolto qui concernent Lazare, je vous le dis, Lazare est une fille.
Oui. Tous les indices le prouvent. C’est une fille que l’ on croit un garçon. Si j’ai le temps, après Crin blanc, je crains de pleurer, je vous sors les arguments, noir sur blanc.

Delaporte dit: à

et alii cette citation pour vous, qui passez votre temps à recopier, à faire du copier-coller ici, ce qui n’a aucun sens ni aucun intérêt. Moi, quand j’en fais, au moins je donne mon commentaire, et j’essaie d’être inventif. J’essaie d’imaginer et d’être original, contrairement à vous. J’aimerais qu’on fasse ici même un débat sur Internet, sur l’ordinateur, sur le robot, à partir de la phrase de Modiano (prix Nobel !) :

« J’ai souvent remarqué qu’Internet ne peut pas répondre de manière directe à une question trop précise, comme s’il rusait avec vous. Il faut donc trouver un moyen détourné d’obtenir la réponse. Il y a de grandes lacunes dans cette prétendue « mémoire du monde ». »

rose dit: à

Tu parles. Avec Juliette à ses côtés, Booz dormir. Et pkoi pas le Père Noël tant que vous y êtes.

rose dit: à

VH à Guernesey: « Et Booz n’était pas toujours endormi.

Que j’aimerai beaucoup discuter d’avec
« Et Booz n’était toujours pas endormi. »

et alii dit: à

pour les curieux alléchés par la prestation hébraïque de rose, voici un article sur un mot important:
Etude sur le mot hébreu : ם ל ו ע » OLAM »
http://olivier-franc-romains11.com/vocabulaire_textes/etude_sur_le_mot_hebreu_olam_traduit_dans_nos_bibles_par_le_mot_francais_eternite.pdf
c’est invraisemblable:ilos ont écrit le mot de gauche à droite ! il faut inverser !עוֹלָם
la première lettre est le aÏn donc si on copie mécaniquement, on risque écrire des conneries

Jazzi dit: à

« Il faut donc trouver un moyen détourné d’obtenir la réponse. »

Moi c’est pareil ici avec renato, Delaporte, il ne répond jamais aux questions directes !

renato dit: à

« J’ai souvent remarqué qu’Internet ne peut pas répondre de manière directe à une question trop précise, comme s’il rusait avec vous. Il faut donc trouver un moyen détourné d’obtenir la réponse. Il y a de grandes lacunes dans cette prétendue « mémoire du monde ».

Il suffit de bien poser les questions.

Jazzi dit: à

« Lazare est une fille »

Oui, on sait, rose, et Ed est un garçon !

Janssen J-J dit: à

Au sortir des mémoires du vieux Morin (Edgar), ce qui frappe et reste, c’est moins l’étalage de ses impressionnantes rencontres et hommages avec des intellectuels du monde entier (voir l’index), et moins la simplicité avec laquelle il justifie les méandres de sa pensée de la complexité convulsive, que l’incruste permanente de son insatiable érotomanie dans ses fragments non linéaires. Bref, il fut « un homme à femmes » qui a visiblement décidé de se lâcher, comme on l’a rarement vu chez nos mandarins français, tous plus ou prou conincés vis à vis des aveux de la fesse. Là, le Morin s’en donne (et nous en donne) à cœur joie, hein ! A 98 balais, le vous ragaillardit l’Eros plutôt que le Thanatos, croyez-moi. C’est rare, des Mémoires aussi joyeux chez un super intello graphomane au soir de sa vie ! Bravo, l’Edgar Momo (y reviendrons sans doute, si la rdl s’en soucie).

MC dit: à

Mais non, Rose, Juliette habite Hauteville Fairy, VH Hauteville House. Ils sont voisins, mais pas ensemble le soir. Elle peut le voir le matin dans le look out.
En revanche, la domesticité n’est pas à l’abri des foucades du Maitre de Maison. Lire Coelina, Gallimard, collection l’Un l’Autre. pour une étude récente d’_un des risques de cette proximité…
Bien à vous.
MC

Jazzi dit: à

« A 98 balais »

Il bande encore, JJJ ?

et alii dit: à

non,delaporte, je corrige les fautes des bons chrétiens qui friment avecl’hébreu(voir ci-dessus pour olam!)je ne suis pas une machine aux ordres des pseudos maitres de ce bas monde qui oseraient vous dire sue votre patronyme est usurpé

renato dit: à

«… il ne répond jamais aux questions directes »

Il y a divers cas de figure, je ne réponds pas :

— aux questions relatives à la vie privée et la vie intime ;
— aux questions relatives à la vie des autres (amies, amis, connaissances) ;
— aux questions relatives aux sujets que tous le monde est censé connaître.

Janssen J-J dit: à

@ 16.39 jazm, à l’instar de notre ami renato, je ne réponds pas : — aux questions relatives à la vie des autres (amies, amis, connaissances) ; — aux questions relatives aux sujets que tous le monde est censé connaître si on veut bien lire (y compris entre les lignes) les autobiographies des gens.

et alii dit: à

je ne questionne guère internet et ai depuis longtemps appris à faire des détours quand je cherche quelque chose;il est vrai que je questionne pas nonplus les erdéliens sur ce qu’ils chantent sous la douche ni sur la couleur de leurs chaussettes et si elles leur attirent des photographes comme celles de monsieur Trudaud pour internet

Jazzi dit: à

Oui, mais là c’est une question à portée universelle, JJJ.
Primordiale pour moi, pour les trente et une années à venir…

Jazzi dit: à

Et chez Edgar Morin, on peut toujours se demander ce qu’il y a encore d’intime, JJJ ? Il s’est répandu sur tous les médias depuis des décennies !
Et si la réponse à ma question est dans son dernier livre, pourquoi ne pas nous donner l’info ?

Janssen J-J dit: à

@ 17.03 et 17.07 vous êtes rogné, jzmn !
1 – vous n’allez pas vous prendre pour edgar morin, quand même ! (à moins de souffrir d’ithyphallisme si d’aventure vous parveniez à son âge ! -:)
2 – non. Il ne répons pas explicitement à votre question, donc pas la peine d’aller voyeurer dans son bouquin. En revanche, il est clair que le souvenir précis de ses nombreuses aventures amoureuses l’a visiblement aidé à avancer dans ses généreux mémoires qu’apprécieront à leur juste prix celles et ceux qui ont apprécié cet homme sa longue vie durant. Lequel a toujours su (se) donner du plaisir au corps et à l’esprit jusqu’à l’âge très avancé qu’il a su atteindre avec verdeur.

Jazzi dit: à

Passou ne nous avait rien caché sur les problèmes de prostate du jeune Tahar Ben Jelloun (71 ans), thème de l’un de ses derniers livres, JJJ, et qui concerne tout aussi bien les mâles de la RDL…
Vous en faites des manières, vous et renato !
Un peu de simplicité ne nuit pas

et alii dit: à

IL Y A TOUJOURS DE L INTIME

Jazzi dit: à

« Il ne répond pas explicitement à votre question, donc pas la peine d’aller voyeurer dans son bouquin. »

En effet, JJJ.
Il m’a toujours fait l’effet d’un curé-laïc au regard pas franc. Jamais rien lu de lui, sinon quelques articles.
Savoir avec qui il a couché ne m’intéresse guère.

Jazzi dit: à

L’intime c’est ce que l’on cache, et alii.
L’intime, c’est top secret !

Jazzi dit: à

 » si d’aventure vous parveniez à son âge ! -:) »

Chacun son pari de Pascal, JJJ., sous conditions…

et alii dit: à

t: 16 septembre 2019 à 17 h 26 min pas du tout!on n’éprouve tout simplement pas le besoin de le claironner n’importe où à n’ importe qui , par exemple sur la toile, pour certain-e-s

renato dit: à

« Vous en faites des manières […] »

C’est une question simple vous avez le droit de poser des questions. Moi j’ai le droit de ne pas répondre — plus banalement, le commérage ce n’est pas une de mes passions.

Jazzi dit: à

il en manque un morceau :

Chacun son pari de Pascal, JJJ.
Moi je veux bien vieillir, sous conditions…

et alii dit: à

demandez à celui-ci
À mi-chemin entre le témoignage, l’autobiographie et l’essai introspectif, le dernier ouvrage du psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron peut dérouter au premier abord.
Mort de honte, Serge Tisseron, Albin Michel, septembre 2019, 216 p., 17 €.

Jazzi dit: à

« le commérage ce n’est pas une de mes passions. »

Moi non plus, renato.
Il m’est arrivé de vous poser une question, que vous ne m’ayez pas répondu. Je n’ai jamais insisté.
Chacun fait en son âme et conscience.
Pas la peine d’insulter le voisin…

D. dit: à

Ce soir je mange des tripes en gratin.

et alii dit: à

16 septembre 2019 à 17 h 35 min
et pourtant dans le genre insistant et lourd vous n’êtes pas le dernier de la liste!

Jazzi dit: à

On ne peut pas plaire à tout le monde et alii.
Mais vous, vous faites fort, vous ne plaisez à personne, faut le faire !

Jazzi dit: à

« Vous en faites des manières […] »

« C’est une question simple vous avez le droit de poser des questions. »

Ce n’était pas une question, renato, mais une exclamation !

Ed dit: à

« et Ed est un garçon »

Je suis certain (sans « e ») qu’elle le pense toujours. Elle doit croire que les photos de moi sur le net sont celles de ma cousine.

Petit point rentrée littéraire.
Jusqu’ici, le livre qui m’attire le plus est Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine, ne serait-ce que pour l’écho au Requiem de Calaferte !

et alii dit: à

: 16 septembre 2019 à 17 h 45 min
ça ne me gene pas ! lorsque les gens se croient omniscients en tous domaines, maîtres de toutes qualités et sexualités, je crois préférable de garder avec eux mes distances!ça va bien les gens qui s’imaginent et quoi et qu’est-ce (ou le tiroir caisse?) tiens personne n’ a suggéré Tisseron sur l’empathie : c’est vrai que quand on se laisse déclarer lacanien sans ciller, c’est louche ! ou boiteux !ou comme disent certain-e-s tordu!

Jazzi dit: à

« ça va bien les gens qui s’imaginent et quoi et qu’est-ce (ou le tiroir caisse?) »

C’est beau comme du Céleste Albaret mâtiné d’un peu de Robert Queneau, et alii !

Jazzi dit: à

« ça va bien les gens qui s’imaginent et quoi et qu’est-ce (ou le tiroir caisse?) »

C’est beau comme du Céleste Alb.aret mâtiné d’une pincée de Robert Queneau, et alii !

Ed dit: à

« le commérage ce n’est pas une de mes passions. »

« Moi non plus, renato. » (jazzi)

LOL

et alii dit: à

ça ne me gene pas qu’il y ait des gens simplement, bêtement tordus ;mais je n’ai aucune curiosité particulière relativement à eux et quant aus personnes réservées comme renato, je trouve que lui est sage;il fait son travail, il a dit qu’il avait deux filles et un fils-et leur âge- laisse connaître son gout pour la musique, l’image, des questions qu’il en a, fait un effort pour parler le français qui n’est pas sa langue principale et quotidienne, c’est donc un compagnon de croisière choisi qui n’insulte personne en sous entendant qu’il serait un ignorant au point de ne pas avoir suivi les billets de P.Assouline ni en avoir gardé mémoire;

et alii dit: à

LOLbravo ed!ou brava!

et alii dit: à

quant aux

et alii dit: à

il n’y a rien de facheux comme les personnes qui m’évoquent tandis qu’elles en visent une autre! c’est d’un grossier! et si elles savaient!

renato dit: à

« Ce n’était pas une question… »

Évidemment. J’ai seulement mis en perspective l’expression « faire des manières », selon l’environnement donné.

et alii dit: à

quand on est arrivé à mon âge, on a croisé plus d’une personne, homme et femme ,et on a apprécié les questions et remarques qu’elles nous faisaient sur nous, ce qu’elles voulaient savoir par exemple ;alors les erdélien-ne-s! c’est vaseux et grossier!

Janssen J-J dit: à

@ Il m’a toujours fait l’effet d’un curé-laïc au regard pas franc. Jamais rien lu de lui, sinon quelques articles. Savoir avec qui il a couché ne m’intéresse guère.

M’en serais un brin douté de cette réponse… Alors pkoi toutes ces questions sur sa bandaison ? Quand vous êtes vexé, hein, jzmn, vous révélez votre vraie nature vacharde et méprisante, et qui sait, un poil antisémite. Enfin…, j’espère me tromper car on vous aime bien en guénéral, et vous n’êtes pas trop longtime rancunier. Mais ne nous traitez pas de maniéreux non pu, bordel !

Jazzi dit: à

« Alors pkoi toutes ces questions sur sa bandaison »

Parce qu’il ne s’agit pas de l’auteur Edgar Morin, mais de l’animal humain. C’est plutôt de l’ordre scientifique, à savoir jusqu’à quel âge l’homme peut encore bander ?
ça ne vous intéresse pas, vous ? Moi, oui…

Résultat des courses, renato me traite de commère et vous d’antisémite.
Bravo, les mecs !

Jazzi dit: à

« Mais ne nous traitez pas de maniéreux non pu, bordel ! »

Qui est-ce qui est vexé ?
Moi, aucunement…

Janssen J-J dit: à

Et en parlant de #humblebrag, etaliietaloo, merci, mais je crois que ce sabir bankable me sera pas très utile pour le reste de mylife :
___________
(genre) Alors que je me rendais au travail, pour y exercer mes activités de chargé de pharmacovigilance – ma voiture bas de gamme (janky) faillit rendre l’âme. C’est à ce moment que je croisai Jason, un ami adepte du recyclage (freegan), et sa ratée (hot mess) de sœur, Amanda, qui m’offrit un petit déjeuner à prendre à mon bureau (al desko). Ensuite, je notai négativement (downvoting) quelques articles de médias conventionnels et rencontrai ma petite amie (bae) faussement modeste (humblebragging) se plaignant d’un moment d’inattention (brain fade) au cours d’un examen auquel elle avait toutefois réussi à obtenir un A+.
_____
Ce soir je bouffe du lapin au serpolet, voyez !

rose dit: à

La prestation hébraïque de rose
Je l’ai mise en gras exprès.

Delaporte dit: à

« Ce soir je mange des tripes en gratin. »

Il paraît qu’avec des haricots blancs, c’est délicieux. C’est portugais. Moi, c’est aussi du gratin, mais de patates, au risque de lasser l’internaute, mais pas mon estomac qui est en joie.

Janssen J-J dit: à

J’ai rien trouvé de spécifique sur la toile (en littérature générale) sur des exemples précis d’érections persistantes chez des homos âgés de 66 ans à 98 ans, et je le regrette. On va pas attendre le 4e tome des mémoires de Julien Vert quand même !
Demandons plutôt une recherche à notre spécialiste du darkweb actuellement en panne sous le mont blanc, trouvera sans doute qq chose de LOL.

Marie Sasseur dit: à

T’inquiète, je relis le tombeau du S.talker ( il a la moitié de ton âge ?) et je trouve qu’avec le temps, il prend de la patine, modère ses coups de sang, et voit ce monde qui va disparaître, soluble dans la macronie des cyborgs, celui de la boussole déboussolée, avec beaucoup de tendresse, lol.

Pour le reste que dire. Ta pharmacovigilance t’aura peut-être entraîné sur les traces de la famille Sackler en faillite..

Que dire. Qu’avec ce billet, Passou tire vers le bas, une fois de plus, avec ce père alcoolo, qui rentre de l’usine avec ses p’tits bouddhas, ah.

et alii dit: à

et qui sait, un poil antisémite.
et si c’était bien vu? (ce que je crois)
ici vous faites avec?
moi sans! bonsoir!

et alii dit: à

ce père alcoolo, j’en ai connu! pas dans ma famille , mais bien alcoolo!un italien en france ;c’est l’entourage, femme et fils, qui trinquait

Delaporte dit: à

J’ai toujours été allergique à Edgar Morin, sa prétention de tout savoir, d’être le Monsieur Je-sais-tout du monde intellectuel, alors que, ayant deux ou trois connaissances, il n’a en revanche aucun fonds. Ce n’est pas une tête bien faite, ses livres non plus. A la rigueur, on peut le lire pour se marrer, comme un San-Antonio mâtiné de BHL, avec la redoutable prétention en plus. J’ai honte de poisser San-Antonio, et de le faire entrer dans cette histoire. Mais Morin, c’est un drôle de zig. Lui-même ne croit pas à ce qu’il invente. Il est post-moderne comme la shampooineuse du salon. Elle au moins, elle sait avec maestria polir le chinois…

et alii dit: à

oui, D, la couleur entrailles de petit-maître ! » fut à la mode, votre plat aussi;c’est fini

Marie Sasseur dit: à

Et Al, la fille se fait quand même du
pognon avec son histoire de son père alcoolo qui rentre de l’usine avec ses bouddhas. Ceux qui ne sont rien.
C’est bien le seul truc qui compte en macronie, non ?

Le lauréat reçoit 2 500 €, son livre est aussi notamment promu auprès des 500 000 postiers actifs et retraités et La Poste passe également commande de 600 exemplaires auprès de l’éditeur.

https://ladresseip.wordpress.com/2019/09/05/anne-pauly-laureate-du-prix-envoye-par-la-poste-a-senivrer-ou-a-semerveiller-devant-un-coucher-de-soleil-mon-pere-trouvait-la-de-la-consolation/

et alii dit: à

Le peintre Sam Szafran, maître des pastels et de l’aquarelle, est mort
Reconnu pour son art du pastel et de l’aquarelle, Sam Szafran a été fortement inspiré par le travail de son ami Alberto Giacometti. L’artiste d’origine polonaise est décédé samedi, à l’âge de 84 ans.
sauf erreur c’est le cousin de Kantorowicz dont vous aparlé votre chère christiane

Marie Sasseur dit: à

Les Sackler auraient transféré un milliard de dollars, qui aurait transité par des entreprises liées au groupe pharmaceutique mais également via des compagnies fantômes avant d’arriver notamment sur un compte bancaire en Suisse. » rfi
400 000 morts quand même.

Marie Sasseur dit: à

By July 17, 2019 the Louvre had removed the plaque at the gallery entrance acknowledging Sackler historical donations and had covered all other mentions throughout the gallery with grey tape.[4]
Wiki

D. dit: à

Très bon, le lapin au Serpolet.
Mais je n’y arrive plus. c’est si mignon un petit lapin.

Bérénice dit: à

400 000 morts quand même.

Plus qu’officiellement les victimes du conflit syrien, vous êtes sûre?

Marie Sasseur dit: à

Si ça se trouve le père de Pauly aurait été un gilet jaune. De cela je ne suis pas sûre. Mais quelle belle histoire ça ferait, hein Passou.

Bérénice dit: à

Une histoire d’unités, vraisemblablement.

Marie Sasseur dit: à

Chez Verdier, ils aiment bien ces autofictions psy, du sordide un peu marginal, pour rassurer saint germain.

renato dit: à

Oui, Bérénice, selon l’autorité USA c’est le bon chiffre.

Marie Sasseur dit: à

Non merci, on est resté sur une très mauvaise impression, la dernière fois.

rose dit: à

Quoique ne connaissant pas le blog de Menon, la critique qu’il fait du livre L’Évangile au risque de la psychanalyse me parait sensée http://menon.canalblog.com/archives/2009/12/10/16088372.html

C’est un point de vue partisan qui s’adapte à la théorie développée. Les Évangiles servent à prouver ce qui est dit.
En lisant la résurrection de Lazare, je suis restée abalobée, puis fortement sceptique :
« Marthe, attachée par ses oeuvres de sublimation anale etc.
Marie fixée à lui dans une adoration orante. (…) Situation affective de trnasfert oral.
(…)
Quant au « garçon », Lazare, il mourait quand Jésus n’était pas là ! c’était un trio névrotique. »

Les guillemets autour de Lazare sont mis par Françoise Dolto.
Fichez-vous de moi les garçons, lorsque je dis qu’à la description faite par Molto Lazare est une fille, n’empêche que c’est Dolto qui met des guillemets.

Et alii, je voudrai vous remercier gentiment pour les échanges que nous avons eu, essentiellement autour du kibbutz du sud est en Israël, proche du désert du Néguev ; j’ai été fort impressionnée de découvrir ce système de vie collective et solidaire.
Et je suis aussi impressionnée par l’étude.
Je ne vous poserai pas de questions car ai senti que c’était trop pour vous , et pck vous êtes un extra sensible ; néanmoins, dans mon petit coin, ai pensé à Gloria et à Gladys, pour le son /gl/ sur lequel vous avez cherché. En lien evec exil et rédemption ceci en partant de rédimer, le latin et l’anglais.

Bérénice dit: à

Phase hyperactive.

Bérénice dit: à

Merci Renato, ça fait beaucoup sans compter qu’ici il semble que les prescriptions de l’antalgique majeur se soit aussi démocratisé.

rose dit: à

>Bloom à 9h50

l’hindi est parlé à Mumbaï aussi.

Ai cherché un peu sur le ourdou
http://www.inalco.fr/langue/ourdou

ne savais pas que l’hindi était décrié au sud de l’Inde, et non plus que le bengali couvrait la part sud ouest, du côté du grand delta.

les habitants de l’Inde parlent tous l’hindi, l’anglais et au moins deux dialectes de leurs provinces, ils sont de naissance polyglottes.

Je vous remercie de votre réponse, Bloom.

et alii dit: à

pour le son /gl/ sur lequel vous avez cherché. rose
non, ce n’est pas moi qui ai cherché, c’est Derrida comme » le montrent les liens ;vous vous êtes « glue »!et je ne veux pas discuter; ni de bible, ni de ses traductions et ses traducteurs; vous trouverez des interlocuteurs dans les institutions qui accueillent les biblistes si toutefois vous acceptez de ne pas tout savoir sur tout !
bon psy et bonnes lectures!

rose dit: à

… au soir de sa vie, pas sûre : l’est un homme heureux, comme le sont les centenaires qui ont échappé à tout ça.
Source : Jeanne Calment qui aurait pu vivre plus que 122 et qui n’est pas une tricheuse, simplement heureuse, sans raisons autres que l’automne qui est doux.

me suis achetée le Mingarelli, pour parler avec et alii, puis Rapt d’une irlandaise Ed-na O’Brien. J’avais dit pas plus de 20 euros, j’ai dépensé 36. Deux baffes, rose.

rose dit: à

alors, vous avez lu Derrida, et alii et vous nous en avez parlé.
Merci, pour le son /gl/.
bonsoir

je vais lire.

et alii dit: à

r(ose, ce Haddad que vous indiquez, je l’ai souvent évoqué;c’est le psy et un vrai hébraïsant qui a imaginé s’installer en Israel, mais les israéliens ne se sont pas intéressés à Lacan (il pensait sortir une revue là bas)
ceci dit, je crois que Freud disait que le judaïsme était pour lui « intime »;or ce n’était pas secret!
il faut que je retrouve le texte de Freud

Bloom dit: à

Boris le bouffon a joué la politique de la chaise vide après s’être fait huer par des Brits venus ou vivant au Luxembourg, l’un d’entre eux brandissant la pancarte assassine suivante: Even IKEA has better cabinets!

et alii dit: à

intimité freud:
« L’identité juive est plurielle, elle est constituée de sons, de musiques, de cultures, de coutumes, d’une histoire et d’une mythologie, ce qui est vrai de l’ensemble des identités », souligne Emile Malet. Chez Freud il y a toutefois une identité intime, un « essentiel » dont il avait la claire conscience qu’elle le constituait. Son judaïsme n’a en tout cas jamais empêché Freud d’explorer l’inconscient et la psyché
d’où bien sur la grossièreté avec laquelle un erdélien essaie de m’entreprendre autour du judaïsme que je n’ai pas caché

rose dit: à

renato dit: 16 septembre 2019 à 19 h 59 min

il sait se nourrir, Folco, et sa petite soeur et son grand-père aimé.
Le lapin, presque prêt, finit sous les sabots d’un des gardians ; hors la fin, ce film est superbe. N’avais jamais vu ce grand bras du fleuve qui se jette dans la Méditerranée, essayerai d’y aller sans souliers vernis, un jour ou l’autre.

bien cordialement

Jean Langoncet dit: à

@les centenaires qui ont échappé à tout ça

Une lecture d’un poème de Ferlinghetti (coupée au montage) et une valse qu’on annonçait comme étant la dernière
https://www.youtube.com/watch?v=tgiJJITabrk

rose dit: à

glue.

Mon père m’appelait aussi pot de colle dans les tendretés dont il m’a affublée. Il avait l’art mon père, ce non-héros.

Merci, vous confirmez un déjà dit, ma capacité à l’attachement imbécile.

Marie Sasseur dit: à

« Even IKEA has better cabinets! »
Vous avez vu ceux de Barnier ?

Bloom dit: à

ne savais pas que l’hindi était décrié au sud de l’Inde, et non plus que le bengali couvrait la part sud ouest, du côté du grand delta.

Euh le Bengali c’est l’Est. A Mumbao, on parle le Marathi et l’on se revendique volontiers Marathi, Rajput, descendant du dieu Ram.
Plusieurs Tamouls se sont immolés par le feu lorsqu’il a été question d’imposer le hindi dans le sud. Voir Anti-Hindi agitations of Tamil Nadu, Wiki.
Il y a minimum 2 Indes, l’Indo-européenne au nord, et la dravidienne au sud. Les premiers traient les second de singes et les seconds n’ont que mépris pour les premiers. Nord/Sud, clivage récurrent un peu partout…

et alii dit: à

voilà la citation de Freud que j’avais à l’esprit:
Ce qui m’attachait au judaïsme n’était pas la foi… mais… la claire conscience d’une identité intérieure, le sentiment intime d’une même construction psychique.
Sigmund FreudDiscours devant une association juive (1926) de Sigmund Freud

Références de Sigmund Freud – Biographie de Sigmund Freud
l’attachement de FREUD à sa fille est célèbre par ailleurs ;vous trouverez des articles!

Bloom dit: à

« Even IKEA has better cabinets! »
Vous avez vu ceux de Barnier ?

Barnier n’est à la tête d’aucun cabinet. Il est négociateur en chef pour le Brexit.
He’s neither cabinet nor king-maker.

rose dit: à

Bloom dit: 16 septembre 2019 à 21 h 09 min

sud est pour le bengali, bien sûr ; ai regardé la répartition géographique cela semble bien cerné.

Enfin Bloom lorsque des indiens de différentes provinces parlent ensemble, ils parlent hindi.

Et le Kerala en bord de côte au sud-ouest là.

Ne sais ces conflits ethniques s’ils sont liés à la couleur de la peau : au Kerala, les indiens sont indiens mais ont une peau très noire. Toujours ce problème récurrent de pâleur associée à une certaine grandeur.

rose dit: à

et alii

je vous remercie.
Vais tâcher, après Lazare de trouver le courage de lire le tome 2. Mon enthousiasme, qui a frôlé le délire a été refroidi avec Marthe et sa sublimation anale parce qu’elle s’active.
Et merde ( du coup, je suis dans le sujet).

Marie Sasseur dit: à

@He’s neither cabinet nor king-maker.

… une simple cle Usb lui suffit..

Lol

Marie Sasseur dit: à

« une fois le deuil accompli, l’énigme de leur père demeure. Et avec lui, celui de la relation père/fille. »

Ca va se compliquer avec la pma; les générations futures de macroniens ne vont plus savoir qui est le père de la mère .
Stop ou encore?
Stop.

Jazzi dit: à

« les générations futures de macroniens ne vont plus savoir qui est le père de la mère. »

ça ne sera pas pire, seulement différent…
Ce sera autre chose.
Les psy n’auront qu’à s’adapter aux nouvelles données.
Si l’on en croit et alii, les lacaniens sont déjà préparés !

Jean Langoncet dit: à

@Stop ou encore?
Stop

Les femmes de l’après-midi

fini les femmes qui frappent à ma porte

à 3 h du matin

avec la bouteille et le corps prêt à l’emploi ;

elles débarquent à 2 h 30 de l’après-midi

et dissertent au sujet de leur âme,

elles sont mieux roulées que ne l’étaient

les vieilles filles, mais l’affaire est entendue –

pas de coups d’un soir,

je dois acheter le film entier ;

elles savent distinguer Manet de Mozart, elles ont lu tous les

Millers, et boiront un peu de vin

enfin juste un doigt, et leurs poitrines sont vastes et

fermes

et leurs culs sont sculptés par

le démon du sexe ;

elles connaissent les philosophes, les politiciens et les combines ;

elles ont le corps et l’esprit,

et puis elles s’installent, me dévisagent et lâchent,

« tu sembles un peu nerveux, est-ce que tout va bien ? »

« o oui », je réponds, « au poil », en me demandant putain

qu’est-ce que c’est que ce bordel ?

je vais pas gaspiller un mois pour un bout de fesse ;

et quels yeux terriblement magnifiques, o oui, les sorcières !

il faut les voir sourire, en sachant bien à quoi vous pensez –

les coller sur un lit et qu’on n’en parle plus —

putain oui ! –

mais il s’agit d’une ère inflationniste

et avec elles

vous devez payer avant, pendant et

après, c’est

la femelle émancipée, et je ne suis plus un

écolier, et je les autorise à repartir

sans qu’il se soit rien passé, la plupart d’entre elles

ayant déjà derrrière elles

un ou deux hommes en ruine,

et juste une vingtaine de printemps, alors on convient d’un rendez-vous

plus tard dans la semaine, et elles se taillent

leur prix éternel ondulant

derrière elles

comme leur cul magnifique,

mais voilà que je me surprends à écrire,

le jour suivant,

« Chère K… : votre beauté et votre jeunesse sont juste insoutenables

pour moi. Je ne vous mérite

pas, c’est pourquoi je vous demanderai d’arrêter là notre relation,

aussi infime qu’elle a pu

être…

bien à vous,

… »

après ça je souris, plie la lettre, la mets dans l’enveloppe, lèche

le rabat, ajoute le timbre,

et descends dans la rue

jusqu’à la boîte aux lettres la plus proche

laissant la femme émancipée aussi libre qu’elle

devrait l’être, et m’évitant quelques dommages

par la même

occasion.

Charles Bukowski, Tempête pour les morts et les vivants,
éd. Au diable Vauvert, 2019
trad. Romain Monnery

renato dit: à

Devolved Parliament de Banksy est en vente chez Sotheby’s — base d’enchères entre 1,5 et 2 millions de livres — :

https://pin.it/27eoupgfuikp2z

et alii dit: à

effectivement, je ne comprends pas ce besoin d’être « aimé »sur internet auquel il m’est reproché de ne pas sacrifier,d’une manière ou d’une autre, comme « les autres »;je dis bien « aimé » , mais je pourrais dire apprécié, qui est déjà moins « familial » ; mais même là, je ne fais aucun effort, c’est vrai, refusant ce qui apparait ici comme des exigences; il y en a d’autres à mes yeux,celles relatives au billet lui-même notamment, ce qui peut en être éclairé par exemple et qui me semble l’emporter sur
les élucubrations personnelles des contributeurs et bien sur toutes les demandes d’intime; je ne suis pas libre d’élaborer sur les histoires de neveu ou d’aïeul parce que la relation père fille a déterminé l’histoire de la psychanalyse ;sinon, je peux m’évader, et nul n’a à savoir en quoi telle image, tel tableau , telle musique m’est intime;je peux le prétendre,mais c’est un jeu;
allez bonsoir

rose dit: à

Moi ce que je dis c’est totale incomprehension de l’autre suivie de jugement en porte à faux ; bref, echec absolu.

Delaporte dit: à

« La tentation » de Luc Lang, tres grand roman sur la coupure des générations.

Cela ne m’étonne pas de vous, PaulEdel, que vous amiez ce roman. J’en ai lu les premières pages, c’est exactement fait pour le Point. Et son lectorat puant. Surtout à cause des thèmes, et de l’ambiance fausse vieille France de pavillons pour retraités rabougris. Tout un roman.

Paul Edel dit: à

Allez, change toi les idées Delaporte..dimanche 29 septembre, Saint- Malo..grande marée..folie liquide.. coefficient 115.. odeurs salées du large… prends un pull ,le temps fraichit.. soles grillées à midi..

et alii dit: à

je ne donne très évidemment pas le même sens que les erdéliens à des mots « ordinaires » comme « intimes »même si je leur reconnais le même sens que celui qui leur est accordé par les médias; je ne dis pas que j’ai tort de procéder ainsi;ni que j’ai raison;je ne lis pas pour avoir des conversations sur les livres,les ministres, les maladies orphelines ,les arthropodes , les vols de chiottes ,les prénoms;si vous parlez d’anna FREUD, son « unique »,son »antigone »; je ne dirai RIEN de Rien;
bonne journée

Bloom dit: à

Cela ne m’étonne pas de vous, PaulEdel, que vous amiez ce roman. J’en ai lu les premières pages, c’est exactement fait pour le Point.

Luc Lang n’écrit pas pour le Point, mais pour le Poing, car cet ancien copain de khâgne est non seulement un excellent romancier, mais un redoutable karatéka.
Ce Delaporte,doukipudonktan?

Chaloux dit: à

Macron, « la bourgeoisie barbarisée ». C’est exactement ça.
La marque d’infamie que porteront les intellectuels ou assimilés qui lui auront apporté leur affectueux soutien.

et alii dit: à

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La maison d’édition universitaire Oxford University Press, liée à la prestigieuse université d’Oxford, au Royaume-Uni, est revenue sur les définitions et expressions qu’elle associe au mot « femme » au sein de deux de ses dictionnaires, accessibles en ligne, l’Oxford Thesaurus of English et l’Oxford Dictionary of English. Les exemples choisis sont dénoncés depuis plusieurs mois, notamment par une pétition qui réunit près de 30.000 signatures.

wooden book
(photo d’illustration, Bastetia, CC BY 2.0)

Il y a trois mois, une pétition apparait sur le site Change.org, réclamant la modification de la définition « sexiste » du mot femme de l’Oxford Dictionary. Lancé par Maria Beatrice Giovanardi, le mouvement prend rapidement de l’ampleur, jusqu’à atteindre les 30.000 signatures aujourd’hui. Dans le texte de la pétition, les signataires demandent des changements au sein « de ce dictionnaire sexiste ».

En cause, plusieurs définitions et exemples contextualisés fournis par le dictionnaire : « Si cela ne fonctionne pas, elles pourraient devenir des femmes de trottoir [“women of the streets”] », « Les pêcheurs ramènent leur prise à la maison pour que leur petite femme puisse manger » ou encore « Je t’ai dit d’être à la maison quand je rentrerai, jeune femme », cite la pétition.

« Ces exemples font des femmes des objets sexuels, soumises aux hommes ou sources d’irritation et d’énervement », souligne encore le texte publié sur Change.org. Il relève par ailleurs que les exemples de phrases contenant le mot « femme » sont beaucoup plus limités que celles avec le mot « homme », pour la définition de ce dernier terme.

La pétition s’inquiète aussi de l’apparition des définitions de l’Oxford Dictionnary dans les moteurs de recherche Yahoo, Google ou Bing, qui diffusent très largement « ces définitions misogynes ».
Un dictionnaire qui reflète les usages
Après plusieurs semaines de silence, les presses universitaires d’Oxford ont apporté des éléments pour répondre à la polémique. La maison d’édition souligne d’abord que les définitions et exemples cités par la pétition sont tirés de deux dictionnaires, l’Oxford Thesaurus of English et l’Oxford Dictionary of English, qui étudient « les usages contemporains de l’anglais ».

Autrement dit, les termes, leurs définitions, leurs usages et les exemples sont tirés d’occurrences relevées dans la vie réelle, tout simplement. « S’il est prouvé qu’un mot ou une acception offensante ou dérogatoire est largement utilisé en anglais, il ne sera pas exclu du dictionnaire simplement au motif qu’il est offensant ou péjoratif », indique le message de la maison d’édition.
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/est-ce-le-dictionnaire-qui-fait-les-usages-sexistes-ou-l-inverse/96875?origin=newsletter
et pour fille -billet en français,est-ce a priori, sans contexte, si évident

christiane dit: à

Bonjour Rose,
Non, l’un n’est pas l’autre !
Voici sur le site Akadem un entretien où Ariane Singer questionne Hubert Haddad sur ce dernier livre paru, impressionnant Un monstre et un chaos où réalité et fiction se mêlent. Sur un écran derrière eux défilent des extraits de films et photos du ghetto de Lodz Où l’on voit certaines personnes évoquées dans le livre (Chaïm Rumkowski) et des centaines d’enfants et d’adultes qui y (sur)vivaient.
Entretien passionnant, émouvant.
En face (col. de droite) une vidéo connexe sur Gérard Haddad.
https://www.facebook.com/151446978204/videos/un-monstre-et-un-chaos-hubert-haddad/350583082488990/

Paul Edel dit: à

Oui Bloom, Luc Lang est un romancier puissant,.j’avais été particulièrement marqué par
« au commencement du septième jour » en 2916 est une éclatante réussite..Subtilité de construction, dessin énergique des personnages, méditation très personnelle sur le système familial actuel et critique de l’individualisme mortifère, la déshumanisation, écriture en pleine pâte d’une grande richesse et foisonnante.Lang est une valeur sûre du roman français et je regrette pour lui qu’il n’ait pas obtenu davantage de prix d’automne. injustice evidente.

Paul Edel dit: à

… roman paru en 2016 bien sûr..pour Lang

et alii dit: à

une page sur chim dont j’ai , après avoir couru des bibliothèques, trouvé le livre si émouvant children of Europe;
il avait parfois des jouets à donner à ces enfants qu’il sortait du marasme de leur solitude et de l’horreur
https://davidseymour.com/

rose dit: à

En exergue de sa page facebook, Ariane Singer écrit
Courage avançons
Un jour viendra
Où nous voyagerons léger, léger

Christiane merci
Passionnant entretien avec Hubert Haddad

Livrer ses/les enfants ? 🤬

et alii dit: à

puisqu’il est question de Lodz, je signale que les personnes originaires de là bas prononcent « loudj »
:ce en souvenir d’un diner (pas mondain du tout)où on m’invita:la maîtresse de maison était originaire de Lodz, veuve, elle habitait aussi en Israel où son père avait fini sa vie avec la compagnie et l’aide d’une jeune femme POLONAISE DE Lodz,présente au dîner et qui s’était dévouée au vieil homme et à sa fille ,dont j’ai appris la prononciation « correcte »

et alii dit: à

17 septembre 2019 à 10 h 31 min
suite je n’ai pas précisé que la dame qui invitait était juive, un fils en israel, l’autre en Amérique et que je l’avais rencontrée dans une exposition dans une mairie d’enfants survivants de l’OSE, où elle avait retrouvé des ami-e-s il y avait aussi des photos à cette expo

Phil dit: à

cela va de soi etalii, nous avions compris.
Du temps de l’empire austro-hongrois, la ville s’appelait Lodz et se prononçait Lodz.
Vos convives, sans doute issus de la crème de la crème ashkénaze, ont dû regretter les agissements de leurs ancêtres coreligionnaires à Vienne pour miner cet empire.

et alii dit: à

pas du tout, phil! c’était du vivant du mari une famille de petits tailleurs-elle me raconta -et après, seule, mon hôtesse passait une grande partie de son temps dans des activités de témoignage;rienavoir avec la « crème »!les fils n’avaient pas fait d’étude en France et ses deux seuls livres étaient des livres de calligraphie japonaise;
en israel, elle passait son temps en activités auprès des malades et m’apprit beaucoup!

daniele achach dit: à

Une survivante du ghetto de lodz ,isabelle Kodjo recueillie en France au sortir des camps a écrit un livre bouleversant sur sa vie, racontant ses années terribles vécues par une petite fille gâtée de la bourgeoisie juive de varsovie ,confrontée à l’enfermement au ghetto, puis à l’horreur d’Auschwitz oû la mort de sa mère la laisse seule au monde et enfin à un transfert douloureux à Bergen Belsen où elle a été libérée quelques mois plus tard

Lavande dit: à

Jazzi pour une fois je suis en avance sur vous pour un film. J’ai vu « Le portrait de la jeune fille en feu » , qui sort demain, en avant-première cet été à l’Utopia d’Avignon.
Très bon film avec des images d’intérieurs très picturales et des paysages superbes. Des personnages assez mystérieux incarnés par deux très bonnes comédiennes.
Un peu déçue par contre par « Fête de famille », dont vous aviez parlé je crois, où je me suis un peu ennuyée.

Lavande dit: à

Ed dit: 16 septembre 2019 à 17 h 51 min

Avez-vous lu le « monde » de Jean-Paul Dubois ? Je suis sûre qu’il vous plaira beaucoup.

Jazzi dit: à

Oui, Lavande, j’aime bien Adèle Haenel et j’irai la voir dans le rôle de la jeune fille en feu.
« Fête de famille » n’en est pas vraiment une. J’ai juste été ému par la folie et la souffrance de la fille, qui me renvoyait à celle de ma pauvre mère…

Sarah dit: à

les élucubrations personnelles des contributeurs et bien sur toutes les demandes d’intime; je ne suis pas libre d’élaborer sur les histoires de neveu ou d’aïeul parce que la relation père fille a déterminé l’histoire de la psychanalyse ;sinon, je peux m’évader, et nul n’a à savoir en quoi telle image, tel tableau , telle musique m’est intime;je peux le prétendre,mais c’est un jeu;
allez bonsoir (El Alii.)
Bonjour!

et alii dit: à

l’intime pourrait se « traduire »:ça ne vous regarde pas en français trivial

et alii dit: à

on peut aussi rétorquer:
Journal extime est une œuvre publiée par Michel Tournier en 2002. En opposition au journal intime, un journal extime sonde l’intimité non pas de l’auteur, mais du territoire qui lui est extérieur1. Cette écriture a une double portée : littéraire et sociologique.(wiki)
je connais d’autres textes extimes

Delaporte dit: à

« Allez, change toi les idées Delaporte..dimanche 29 septembre, Saint- Malo..grande marée..folie liquide.. coefficient 115.. odeurs salées du large… prends un pull ,le temps fraichit.. soles grillées à midi.. »

Que tout cela m’a l’air appétissant, en effet, mon cher PaulEdel. De quoi oublier enfin la mauvaise littérature, le Point et son lectorat putride, et de quoi faire bombance de nourritures terrestres jusqu’au dégorgement. A quelques encablures du Goncourt, cela ne sera pas du luxe.

Delaporte dit: à

« Luc Lang et le karaté »

Mieux vaut ne pas l’avoir en face de soi quand on lui dit que son roman c’est de la daube…

Delaporte dit: à

« Ce Delaporte,doukipudonktan? »

Un merci à Raymond Queneau et à son immortelle Zazie dans le métro. Et merci à Bloom de me rendre involontairement hommage, à moi et à mes goûts littéraires. Ce qui prouve que la méchanceté ignare a souvent des effets indirects qui sont positifs pour celui qui est un artiste de la vie, et accessoirement un grand catholique (pape François + Ulrike Meinhof = abolition légale du travail).

Jazzi dit: à

« En opposition au journal intime, un journal extime sonde l’intimité non pas de l’auteur, mais du territoire qui lui est extérieur »

C’est ce que je fais sur le territoire de la RDL, et alii !
Je m’intéresse aux un(e)s et aux autres et leur pose des questions plus ou moins intimes.
Après, libre à chacun de répondre ou pas.

Delaporte dit: à

« Lang est une valeur sûre du roman français et je regrette pour lui qu’il n’ait pas obtenu davantage de prix d’automne. injustice evidente. »

Il faut dire que c’est un romancier de droite, comme l’inénarrable Bruno de Cessole, de ces écrivains qui sont savourés par le Point et mis à distance par l’Obs. C’est de bonne guerre. En lisant Lang, Popaul revit ses années putrides passées au Point, où on lui a appris à aimer cette fausse littérature démodée et sans enjeu. Quant à Bloom, il est de fait le consommateur idéal de ce produit romanesque prétentieux, lui le presque internaute, le quasi-enseignant, le semi-anglophile… Je me marre, comme disait Coluche !

Delaporte dit: à

Luc Lang a pris des cours de karaté pour casser la figure à tous les gauchos qui diraient du mal de son roman. Comme c’est puéril ! Mais au moins il croit à sa bonne étoile et à sa littérature en forme de vide.

D. dit: à

Le karaté c’est pas terrible. Faites plutôt du Kung-Fu comme moi.

D. dit: à

Cher Delaporte, savez-vous que je suis une vraie bête en Kung-Fu ?

D. dit: à

Si cela vous intéresse je peux vous initier gratuitement à cet art.

christiane dit: à

« Livrer ses/les enfants »
Oui, Rose, le passage le plus dur du documentaire comme du livre de H.Haddad.
Merci Et Alii pour ces compléments d’information toujours bien ciblés.
(et alii dit: 17 septembre 2019 à 9 h 50 min)
La photo de David Seymour de Tereska est sidérante. Elle dit, des années plus tard : « C’était fin septembre 1948 que le photographe est arrivé dans mon école. L’institutrice nous avait donné un dessin à faire. Il a d’abord photographié les dessins de Wojtek, Henio, Tadzio, Jério et Genia. Et puis il s’est arrêté devant moi. Il m’a photographiée plusieurs fois. Je ne sais pas pourquoi j’ai eu l’impression tout d’un coup de me sentir aimée. Je m’étais tournée vers lui mais je ne pouvais pas lui sourire. J’ai laissé ma craie errer sur la surface noire, passer et repasser, tracer des lignes de plus en plus embrouillées. Je me suis rendu compte que ce que je voulais exprimer ne pouvait se dire ni avec des mots, ni avec une image.
Le photographe est reparti. Son nom à lui je ne l’ai jamais su. Je l’appelle « mon photographe ».
(Extrait du livre : Tereska et son photographe – Récit de Carole Naggar – avec des photographies de David « Chim » Seymour – éd. « Le Plac’Art Photo et The Eyes Publishing » – Mai 2019)

Dans le même temps, l’ami d’Hubert Haddad : S.Kantorowicz, expose ses toiles et dessins à la galerie Schwab à Beaubourg.
Certaines saturées de couleurs, de balafres me font songer à ce que la petite Tereska dit de son dessin : « Je me suis rendu compte que ce que je voulais exprimer ne pouvait se dire ni avec des mots, ni avec une image. »
Ces miroirs nous accompagnent, chacun dans sa création. Une rencontre qui a goût de partage. Livres… toiles… Ils ont fait cela avec des mots ou des couleurs pour sortir de leur solitude, pour dire ces massacres, ces espérances, cet impossible.
Hubert Haddad, l’exilé, l’immigré disait à Valérie Marin la Meslée (dans un entretien publié sur Le Point le 28/04/2011) :
« Il n’y a que des identités hybrides, rêvées, erratiques comme les nuages. J’écris en Janus, avec deux visages reliés par la nuque, l’un tourné vers la Méditerranée, l’autre vers l’Occident. Et cette dualité est un dialogue infini qui ne cesse de m’interroger.
Je me souviens de mes parents pauvres et illettrés, de la famille débarquée avec deux valises et trois gosses en bas âge dans un taudis minuscule de Ménilmontant. Les enfants sont devenus libraire, artiste peintre, écrivains. L’immigration, c’est d’abord cela, elle ne prend aucune place ; elle en crée, au contraire. Ce n’est pas l’immigration en soi qu’il faut craindre, mais les conditions qui lui sont faites, l’exclusion et le mépris, ces camps de réfugiés forcément pathogènes que sont devenues les banlieues populaires.
Le romancier a tous les droits et devoirs que lui octroie la fiction. La fiction est une mise en question insondable de ladite réalité, et le romancier, lui, brave les interdits.
Écrire me sauve à chaque instant d’une sacrée mélancolie. Chaque livre serait une riposte contre l’impossible »
Hâte de les rencontrer ce soir.

D. dit: à

Le Kung-Fu est supérieur au Karaté pour au moins deux raisons :

– il se base sur les mouvements du Taï-Chi qui permettent la circulation de l’énergie vitale.
– il imite dans la plupart des cas les mouvements des animaux.

Petit Rappel dit: à

Morin c’est tout de même La Rumeur d’Orléans, livre cardinal s’il en fut.

Delaporte dit: à

Morin, c’est aussi Plozévet, le trou du cul de la Bretagne. Il a passé plusieurs années à ressasser de la sociologie là-bas. Cela l’a lancé. Et marqué à tout jamais.

Ed dit: à

@Lavande
Un livre en particulier à me recommander ?

et alii dit: à

christiane, n’oubliez pas, en voyant Kantorowicz, que son cousin, le peintre S.SZafran est mort,que c’est une partie de son histoire,et qu’il en sera, bon gré, malgré affecté, même s’il n’en parait rien

Petit Rappel dit: à

Si ça n’avait pas été Morin,ç’aurait été un autre. L’enjeu étant dans les hautes sphères de savoir pourquoi cette petite population avait fourni un si grand nombre d’agrégés, le sujet était à prendre. Mais cet aspect du problème ne parait pas vous avoir frappé.

et alii dit: à

Sam Szafran (prononcé1 [ˈʃa.fran]), pseudonyme de Samuel Berger, né à Paris le 19 novembre 1934 et mort à Malakoff le 14 septembre 20192, est un artiste peintre français.

Pointez sur l’image pour zoomer
KANTOROWICZ-Serge-Huile-s-toile-original-painting-Sam-Szafran-Kafka-Max-Ernst miniature 1
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Ed dit: à

 » il imite dans la plupart des cas les mouvements des animaux. »

Surtout ceux des pandas ?

Lavande dit: à

Éd : Succession et surtout le dernier « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon  » dont Passou a parlé et que j’ai vraiment beaucoup aimé.

Pablo75 dit: à

Le Kung-Fu est supérieur au Karaté pour au moins deux raisons :
– il se base sur les mouvements du Taï-Chi qui permettent la circulation de l’énergie vitale.
– il imite dans la plupart des cas les mouvements des animaux.
D. dit: 17 septembre 2019 à 14 h 10 min

les mouvements du Taï-Chi et les mouvements des animaux, sont compatibles?

Moi quand je vois du Kung-Fu, cela ne me rappelle aucun animal.

Delaporte dit: à

« Cher Delaporte, savez-vous que je suis une vraie bête en Kung-Fu ? »

J’espère que vous êtes meilleur en kung-fu qu’en gastronomie, sinon c’est zéro. Autrefois, il y avait une série de romans épatants, cela s’appelait Fu Manchu, je ne me souviens plus du nom de l’auteur. Si, Sax Rohmer. C’était les aventures d’un mystérieux héros, qui brillait par son invisibilité. Du coup, la police ne l’arrêtait jamais. Et d’ailleurs, il passait son temps à faire le bien, comme Arsène Lupin. Je suis sûr que Popaul doit connaître ça, c’est de sa génération.

Delaporte dit: à

Sax Rohmer est mort en 1958. Fu Manchu était-il chinois ? Tout le laisse supposer. Cette fascination pour la Chine et le crime, c’est la fondation du monde dans lequel on vit aujourd’hui. Il faut relire Sax Rohmer et ses Fu manchu : il en a écrit treize. On savait vivre, à cette époque !

Delaporte dit: à

« Surtout ceux des pandas ? »

J’espère que vous aimez les pandas (pas seulement les chats). Bel animal dont les Chinois se sont fait une spécialité. Je crois que j’en avais déjà parlé longuement ici, je n’y reviens pas (je ne suis pas un maniaque, sauf des pandas !).

Janssen J-J dit: à

@ MC, 15.54 : « L’enjeu étant dans les hautes sphères de savoir pourquoi cette petite population avait fourni un si grand nombre d’agrégés, le sujet était à prendre. Mais cet aspect du problème ne parait pas vous avoir frappé ».

En effet, MC, Delaporte n’est pas à ça près. Rappelons avec Morin lui-même l’enjeu. Il raconte qu’en 1961, Plozévet avait été choisie par deux médecins anthropobiologistes, Gessain et Sutter, pour cette enquête multidisciplinaire de la DGRST car cette bourgade bretonne était un « isolat génétique » et parce que la « mairie y disposait de bonnes archives ». Donc toutes les « disciplines » découpées par la DGRST pouvaient en dire quelque chose. Morin choisit d’y étudier les transformations socio-économiques reflétant celles de la France des années 60. Il explique au passage avoir perçu des phénomènes invisibles liés aux découpages académiques des disciplines mobilisées, ce qui suscita son enthousiasme. Les différents monographies ne devaient être publiées qu’après une synthèse finale revenant au jeune historien A. Burguière. Mais comme Pompidou se demandait en 66 pourquoi rien n’était encore publié en dépit des 5 milliards de francs mis dans l’affaire, Burguière suspendit le véto et Morin publia ses trouvailles de son côté. Gessain et Sutter qui voulaient s’attirer tous les honneurs ne lui pardonnèrent jamais et n’eurent de cesse que de lui flanquer des bâtons dans les roues. Morin apprit par Aron qu’une cabale était montée contre lui à la DGRST pour lui flanquer un blâme scientifique qui aurait mis fin à sa jeune carrière au CNRS où il avait eu tant de mal à faire valoir ses compétences par rapport à Touraine son cadet. Claude Gruson, le nouveau président de la DGRST ne put pas vraiment l’aider, et Morin menaça car il n’avait touché que très peu de pépètes alors qu’il estimait avoir fait le maximum de terrain sur place tandis que les autres mandarins les encaissaient sans y avoir jamais mis les pieds. Gessain et Sutter, « des anciens vychistes » le traitèrent de « juif sans scrupule » et seul Burguière défendit la qualité de son travail dans « Bretons de Plozévet ». « Je lui en suis éternellement reconnaissant » ajoute Morin qui s’efforce de rendre toutes ses dettes à qui de droit dans ses souvenirs… Il raconte également comment l’affaire se corsa sur place même, et comment la « rumeur » persista à son encontre… On croirait entendre l’air de la calomnie… Heureusement, Mai 68 arriva et Morin sauta sur « la rumeur d’Orléans »…
Oui, merci MC, de ce Petit Rappel des faits. C’était il y a 50 balais et on trouve encore des Dlp obscurantistes qui continuent à vomir leur gourme sur cette affaire sans chercher à se débarrasser de leurs préjugés. (cf. « Les souvenirs viennent à ma rencontre », Paris, Fayard, 2019, p. 488-493).

(NB/ si qqu’un de la rdl veut bien nous convertir le paquet des 5 milliards de francs de l’époque (1967) eu euros actuels, je suis preneur de savoir ce que cette somme a pu représenter. Merci).

Jazzi dit: à

« 5 milliards de francs de l’époque (1967) »

En anciens ou en nouveaux francs, JJJ ?

Janssen J-J dit: à

Justement, jzmn, E. Morin ne le précise pas…
Donc, j’aimerais avoir les deux possibilités, si tant est.

Jazzi dit: à

« C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat. »
Sénèque, philosophe (vers 4 av. J.-C. — 65 ap. J.-C.)

Bérénice dit: à

En 67 c’était les anciens francs. L’étude à été menée sur plusieurs années et a fait appel à des centaines de chercheurs.

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