de Pierre Assouline

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La République des livres
Deux filles écrivent un « Tombeau pour mon père »

Deux filles écrivent un « Tombeau pour mon père »

Qu’est-ce qu’une fille devenue femme peut faire de son attachement pour son père quand celui-ci n’a pas souvent été à la hauteur de son rôle mais qu’elle continue à l’aimer sans raison ? La question court en filigrane tout au long de Avant que j’oublie (144 pages, 14 euros, Verdier) d’Anne Pauly (1974), un premier roman inoubliable une fois qu’on l’a refermé, sélectionné sur les premières listes des jurys Goncourt et Femina.

A l’occasion de la maladie, de l’agonie puis de la mort de son père, mais un père un peu particulier car dysfonctionnel une jeune femme (re)découvre les deux hommes qui étaient en lui : d’un côté un alcoolo incontrôlable et déjanté porté sur l’exotisme asiatique, de l’autre un être d’une grande sensibilité frustré de n’avoir pas accompli son destin et débordant d’affection pour les siens, une famille de cinglés tout de même. A la faveur de ce retour au père en cancéreux à l’agonie, aimant et aimé malgré les reproches nés de ses insuffisances (et de sa violence car on sent que dans « cette ambiance de guerre civile » que fut la famille, la mère a morflé), elle dresse l’inventaire de leurs vies en débarrassant le capharnaüm de sa maison après l’avoir fait de la chambre d’hôpital où repose « sa carcasse de vieux père ».

Qu’est-ce qu’on garde et qu’est-ce qu’on jette ? C’est aussi d’une vie qu’il s’agit (la lecture de Comment j’ai vidé la maison de mes parents, de la psychanalyste Lydia Flem ne fut pas sans influence). Anne Pauly effectue une réhabilitation à travers son retour sur filiation. Elle récapitule et accorde le pardon et la rémission des pêchés quand son frère, dont la colère se fera indifférence, l’entend tout autrement. Ils arrivent même à s’engueuler sur la qualité, et donc le prix du cercueil ! Il y a l’histoire que l’on jugera simple car assez banale et construite sur un canevas assez classique, et il y a ce qu’on en fait. Si ce premier roman, à considérer comme tel et non comme un témoignage, m’a enthousiasmé, c’est par son ton porté par un écriture magnifique, quoiqu’un peu plus faible à la fin, au dernier chapitre qui permet à la narratrice de se raconter après le deuil.

Jamais surécrit. Pas de pathos ni de misérabilisme. Rien de mièvre ni de plaintif. Nulle victime même si certaines pages sont hantées par la revanche sociale et la mémoire des vaincus. Enfin, un peu d’air dans les librairies… Pas de larmes si ce ne sont les nôtres tant cette évocation, qui prête si souvent à sourire, est aussi parfois bouleversante par la sobre émotion qu’elle dégage. Par l’épaisseur du silence qui aura enveloppé cette relation filiale pleine de non-dits, de pudeurs, de regards baissés. Cette auteure mérite bien des éloges pour être capable de nous faire passer du rire aux larmes, ce qui ne va pas de soi. La scène de la messe de funérailles est irrésistible. D’autres sont poignantes et dégagent une émotion jamais surjouée.

« Toute occupée de la suite des évènements, je n’ai même pas pensé à être triste ».

Et je donnerais l’œuvre complète de bien des écrivains en échange de ceci :

« Il avait le masque : je le savais et il le savait. Le masque. Celui dont la mort affuble les gens avant de les emporter, comme pour mieux les reconnaître ».

Que celui ou celle qui n’a jamais vu mourir un proche lui jette la première pierre. Dans une interview, Anne Pauly a confié :

« Je voulais décrire comment la vie, par effet de mimétisme avec le défunt, se rétracte à l’intérieur du survivant puis la lenteur avec laquelle elle revient. Le temps du deuil, est long, laborieux. Je ne l’avais pas imaginé avant de le vivre. Le retour à la vie et à la joie s’opère quand se rétablit la capacité à voir les signes, à les lire et à leur trouver un sens. Ce qui sauve dans tout ça, ce sont les histoires !

Si Avant que j’oublie est plein de bruits, la narratrice ayant enregistré sur son portable ceux de la maison de son père par crainte de les oublier (grincements de portes, carillons au tintement si particulier, interrupteurs, tout un univers), il est un autre roman paru à la rentrée, animé d’un semblable questionnement et plus sonore encore. Celui-ci, qui n’est pas le premier de son auteure, m’a pareillement emballé : Le peuple de mon père (Fayard) de Yaël Pachet (Orléans, 1968). Un portrait du père par sa fille à la recherche de leurs contradictions, de leurs rapports complexes. Contrairement au roman d’Anne Pauly, on n’est pas dans les classes moyennes provinciales mais chez des intellectuels bourgeois parisiens. Le père, c’était Pierre Apatchevsky dit Pierre Pachet, un essayiste remarqué, pilier de la Quinzaine littéraire de Maurice Nadeau, mémorialiste d’une formidable Autobiographie de mon père (1987), auteur de grande qualité et personnage difficile, professeur de littérature à l’Université, homme à femmes angoissé à l’indéniable charisme.

La qualité de l’écriture, la sensibilité, l’intelligence de l’auteure m’ont emporté comme rarement. Yaël Pachet est choriste, mezzo-soprano dans le pupitre d’Alto 1 au sein du chœur permanent d’Angers-Nantes Opéra. Son livre s’en ressent tant l’écriture en est musicale. Il est plein de sons délicatement et finement analysés. Il y a de belles pages sur la partition de ses pas, la musique de ses pantoufles sur le parquet, et d’autres encore sur l’aurea mediocritasd’Horace, la voie moyenne et tiède de la médiocrité bienheureuse. C’est un hommage à l’homme que fut son père, mais porté autant par l’amour que par l’admiration, les deux intacts et même plus forts encore après sa disparition.

Deux tombeaux poétiques pour deux pères qui n’auraient eu guère de chance de se rencontrer, écrits par deux filles devenues femmes que leur statut d’écrivaine fera peut-être se parler. Elles n’ont de cesse de se rappeler de ne pas oublier. De le préserver de l’oubli. Chacune avec sa voix, et l’une aussi attachante que l’autre, elles font un constat commun : une fois le deuil accompli, l’énigme de leur père demeure. Et avec lui, celui de la relation père/fille.

(« Autoportrait, Bleecker Street, NY, 1993 » ; « Elevator, Miami Beach, 1955, Photos Robert Frank)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

826 Réponses pour Deux filles écrivent un « Tombeau pour mon père »

rose dit: à

Bon ap. D.

Jazzi dit: à

« Le mien de père haïssait la fête des pères, celle des mères et répétait à qui voulait l’entendre qu’il n’était pas sûr d’être notre père. »

C’était de l’humour juif à la façon de Woody Allen, rose !

closer dit: à

L’endettement d’une commune doit être rapporté à la richesse par habitant. Il est probable que le revenu moyen de l’habitant de Levallois est sensiblement supérieur à celui de ceux de Bagnolet par exemple. La tendance de 5 années de baisse consécutives est tout de même positive. Les électeurs savent parfaitement quel est l’endettement de leur ville. On peut compter sur l’opposition au maire pour marteler les chiffres au cours des campagnes.

Néanmoins, ils réélisent Balkany immanquablement…

D. dit: à

Aujourd’hui j’ai trouvé chez Naturalia une nouvelle variété de patates nommée -tenez vous bien – : « Jazzi ».
Véridique.

Jazzi dit: à

Elle doivent être succulentes, D.

Delaporte dit: à

« Je vous charge de le faire graver sur ma tombe, Delaporte.
C’est trop beau ! »

Mon cher Jacuzzi, trève de plaisanterie, vous méritez une plus belle épitaphe publique, vous le presque écrivain, le quasi-journaliste. Il vous faudra une mort chrétienne, vu la qualité de vos ancêtres italiens, presque papes. J’irai aux obsèques, je vous le promets, – si je suis toujouirs de ce monde. Je garderai le mot « feignasse » pour une prière secrète et intime. Dieu comprendra, lui qui sait tout !

Delaporte dit: à

Aujourd’hui j’ai trouvé chez Naturalia une nouvelle variété de patates nommée -tenez vous bien – : « Jazzi ».
_________

On savait bien qu’il était comestible, le bestiau !!!

rose dit: à

Jazzi

Mon père, l’humour euh….
Et l’humour juif, non.
Hélas.
Il a eu d’autres qualités.
D’ailleurs, en même temps que le moi est haïssable, il disait connais-toi toi- même. Pourquoi se connaître soi-même puisque le moi est haïssable ?

Ce que dit Dolto est passionnant : de l’importance de quitter père et mère, de la perversion de prendre ses parents pour des dieux. Me demande si ce n’est pas elle la maman du moi narcissique tant haï par Delaporte.

Quant elle dit suivre Jesus moi je lis devenir autonome et oenser oar sou-même, se constituer comme un être libre et pensant.

Jazzi
Vous l’avez vu Midsommar ?
Y a pas un des films dont vpys oarlez chez moi 🙁

rose dit: à

Je n’y crois pas une seconde aux patates jazzi. Par contre, des patates roses, y a.

rose dit: à

Et penser par soi-même.

rose dit: à

dont vous parlez

rose dit: à

C’est pas pour moi Midsommar.
Y a ecrit sordide.
Pffff, patience et longueur de temps.
Vais aller voir Crin blanc.

Jean Langoncet dit: à

@Crin blanc

1953, un bon millésime de cheval

Delaporte dit: à

« Ce que dit Dolto est passionnant : de l’importance de quitter père et mère, de la perversion de prendre ses parents pour des dieux. Me demande si ce n’est pas elle la maman du moi narcissique tant haï par Delaporte. »

J’aimais beaucoup Dolto. Son fils avait le nom d’un terroriste qui continue de purger sa peine de prison à la Santé, à quelques mètres de Balkany. Bref, Dolto a rapproché psychanalyse et Evangile, et avec art et intelligence, montrant la richesse inépuisable de l’Ecriture sainte. Quant à Midsommar, j’ai trouvé le film très bon, malgré quelques scènes gore pour faire plaisir au spectateur courant. Manifestement, un grand réalisateur.

Delaporte dit: à

Patates Jacuzzi : je suis touché par ce nom de patates. Qu’ont-elles de particulier ces patates ? Peut-on les faire sauter ? Les presser en purée ? Les manger froides ? Et après on nous dira que Jacuzzi en avait gros sur la patate ! Un angoissé cet homme-là, lui le presque écrivain, le quasi-journaliste, le demi-cinéphile, le flâneur des deux rives qui aime voir les autres travailler alors que lui ne fout rien, la feignasse flaubertienne du blog !

Delaporte dit: à

La patate Jacuzzi :

« Cette variété de pommes de terre est très savoureuse. Elle possède une texture fine et une excellente tenue à la cuisson. Pratique et rapide à cuisiner, elle se déguste avec la peau. Elle est excellente en salade ou sautée à la poêle. »

Delaporte dit: à

Je suis allé l’autre jour acheter mes patates dans un Biocop. Etaient proposées trois variétés, dont la race Charlotte. Toutes trois à 2,50 € le kg, ce qui est un bon prix. Pas une chose qui allait me ruiner comme une promenande sur la plage. J’ai acheté quelques patates et,rentré chez moi, je les ai cuites à l’eau sans les éplucher (en commençant à l’eau froide la cuisson, comme le conseille Robuchon). Il faut conserver la peau, pour garder le goût et les vitamines. Je ne les ai épluchées qu’ensuite, avant de les consommer. Test positif. C’était excellent. Je recommencerai. Ce n’était ni des Jacuzzi ni des Charlotte. La Charlotte, je vais la tester bientôt. C’est la reine des patates. Alors que Jacuzzy c’est la reine des folles.

rose dit: à

 Quant à Midsommar, j’ai trouvé le film très bon, malgré quelques scènes gore pour faire plaisir au spectateur courant. Manifestement, un grand réalisateur.

Delaporte
C’est ce qui est écrit.
À la fin de Once upon a time, ai fermé les yeux, grâce à Jazzi et au premier qui l’a vu sur la RDL. Ne vais pas au cinéma pour fermer les yeux. N’irai pas. À Aix, nous avons un spécialiste des films d’horreur. J’évite soigneusement tout ce qu’il fait, quoiqu’il soit talentueux.

rose dit: à

Je vous ai déjà parlé
Biographie. Jean Proal, né le 16 juillet 1904 à Sainte-Rose, hameau de Seyne-les-Alpes, dans ce qui était alors le département des Basses-Alpes, est le deuxième fils de Paul-Cyprien Proal (1841-1918) et Marie-Amélie Reynier (1865-1934).
Sainte-Rose, c’est à l’entrée d’un vallon qui amène à l’abbaye du Lavercq.
À gauche, la petite et la grande Séolane.
C’est le lieu où se déroule ce roman émouvant Les Arnaud qui raconte la deshérence de la vie oontagnarde.
Sans vouloir être présopptueuse, Proal est notre Ramuz haut provençal. Il dépeint un.milieu et une époque, avec sensibilité, sans nostalgie mais pour garder trace de quelque chose qui s’efface. Il est témoin, témoin d’un passé, de petsonnagrs, d’une vie rude, de Rose aussi.
En secondes noces, il a épousé Suzon et a été rudement heureux. Il a vécu l’amitié avec Georges Item et aussi Hans Hartung et sa compagne Ana Eva établis à Antibes.

rose dit: à

Ana Eva Bergman avec un seul n final, peintre norvégienne.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Anna-Eva_Bergman
Hans Hartung on ne le présente pas.
Leur maison commune/ateliers indépendants à Antibes, maison contemporaine et blanche, pins verts , ciel bleu, cigales stridentes.

rose dit: à

Jean Langoncet à 1h 34
Je vous remercie ; toutefois, je vais aller le voir sur un écran géant, dans un ancien couvent 133 places.
Fauteuils rouges, et murs noirs.
Je crois pouvoir dire de manière sûre que cet espace scénique est indispensable pour mettre en exergue la munificence (???) de la Camargue. Pays du grand delta du grand Rhône.

rose dit: à

Oui, munificence sans g.
Merci à mon correcteur, doué.
Un lieu pour y observer kes oiseaux, au pint de Gau
https://www.parcornithologique.com
Jean Proal n’a pas les fulgurances de Hamlet, gertes, qui lui est aidé par sa paternité shakespearienne.
Mais il est homme attaché à un territoire.
Sa maman etait institutrice et je grois bien qu’ils habitaient l’école de Sainte Rose. Il dit, avec grande pudeur, qu’écrivain ilvl’est devenu pour sa mère. Non pas un pour qui signifierait grâce à mais à la place de sa mère, qui aurait été de ces femmes au talent laissé en jachère.

rose dit: à

au pont de Gau.

rose dit: à

On continue vers les eaux tortes, au pied du glacier de l’Estrop.
https://www.google.com/amp/s/www.altituderando.com/spip.php%3fpage=amp-rando&id_rando=2413

Se méfier lors de la baignade : la remontée de ces petits ruisseaux glacés est rendue difficile parce que la terre est très creusée par l’eau, glaciale et profonde. Ami/e sur la berge bienvenu pour tendre une main nécessaire.

Je vous l’avais dit, et vous vous étiez demandé pourquoi vous disais-je cela, nous arrivons ensuite dans une autre vallée au pied du pic de l’Estrop, là où un avion de ligne s’était abîmé volontairement. Et je vous avais parlé des lycéens allemands qui revenaient de Barcelone et qui reposent désormais dans un lieu paradisiaque.

Delaporte dit: à

« Après les journalistes du « Monde », 500 personnalités s’engagent à leur tour et demandent aux actionnaires du groupe la reconnaissance d’un droit d’agrément garantissant l’indépendance éditoriale des rédactions. »

Je signe aussi cette pétition, sans me faire de trop amples illusions. Il est dans sa nature que la presse soit putride, pour informer son lecteur n’importe comment. Cela a déjà commencé. Dieu fasse que la situation n’empire pas. L’indépendance des rédactions, j’y crois, ce n’est pas le plus terrible. Le plus terrible, c’est la formation des journalistes eux-mêmes, qui se croient libres, et qui ne sont que les suppôts invincibles du système.

Delaporte dit: à

L’Europe est coincée entre la démocratie américaine, la dictature russe et lez communisme ultra-libéral chinois. Elle a du mal à se trouver une identité. Elle a renié sa tradition culturelle, issue du XIXe. Elle patauge. Cela va mal. Alors, oui, je signe cette pétition, sans me faire d’illusions.

Delaporte dit: à

Les journalistes distillent une idéologie pernicieuse, et ils se croient libres quand ils le font. Leurs rédactions sont peut-être indépendantes, mais eux ne le sont plus. La presse putride aurait besoin d’une révolution dans ses mécanismes de reproduction (cf. Pierre Bourdieu). La tévé est devenue une infamie. Alors oui, signons, signons, mais crachons.

Delaporte dit: à

Cette pétition, vraiment, ça rime à quoi ? Comme si le danger était là, et qu’on pouvait encore l’éviter par une mesurette insane, sans se rendre compte de la catastrophe, ici et maintenant. Une pétition grandiose, avec des noms superbes, médiatiques, des stars médiatiques vendues à l’idéologie souveraine. Ulrike meinhof relève-toi, ils sont devenus fous !

Chaloux dit: à

Les flics de Castaner simulent une prise de cocktails Molotov avec des bouteilles vides et du papier Q. On aura tout vu en Macronie.

Bérénice dit: à

Delaporte, pas que je veuille endosser le role de la soeur qui s’ engueule avec son frère à propos du cercueil mais vous passez votre vie sur ce blog, non? Je lisais hier soir votre plaisanterie à propos du nucléaire, un chercheur tente de mettre au point un laser permettant de réduire la durée de vie des déchets, si seulement il y parvenait. Le problème du nucléaire dans ce pays carte en passe d’occuper une grande partie du territoire si on ne change pas d’option. Pour l’instant et ce n’est qu’une partie des problèmes d’environnement, l’info circule découpée en morceaux , surement pour ne pas mettre en evidence l’énormité, la monstruosité du choix. Ça plus les buses de pulvérisation qui empêcheraient le voyage par les airs des microéléments toxiques qu’utilisent l’agriculture. Le lymphome à grandes cellules par exemple serait causé par les pesticides.

et alii dit: à

toxiques qu’utilisent l’agriculture. utilise
il n’y a pas devplace pourmoi sur ce blog, peut-être parce qye j’avais été écouter Pachet à la mairie du III ème?

Bérénice dit: à

Qu’utilise. Merci alii.

et alii dit: à

SURTOUT,je ne veux aucun rôle,c’est peut-être « ma » différence
Quatre textes y traitent de l’émergence d’une forme autonome de la pensée qui puisse rendre compte de la différence féminine : les premier (« Le Sens du féminin ») et dernier (« Possibilité d’une femme, impossibilité de la philosophie ») mesurent les conséquences d’une redéfinition du genre et des potentialités d’un nouveau discours sur le féminin, les deux centraux (« Grammatologie et plasticité » et « Le phénix, l’araignée et la salamandre ») confrontent ontologie et biologie et dessinent les traits d’une pensée de l’après-déconstruction. Spécialiste des neurosciences, auxquelles elle emprunte le schème de la plasticité, Catherine Malabou plastique les discours convenus pour redéfinir les termes du pouvoir phallocentrique et ouvre la voie à une pensée du change déjà opérante en dehors du champ philosophique, dans un ailleurs encore à conquérir.
Quatre textes y traitent de l’émergence d’une forme autonome de la pensée qui puisse rendre compte de la différence féminine : les premier (« Le Sens du féminin ») et dernier (« Possibilité d’une femme, impossibilité de la philosophie ») mesurent les conséquences d’une redéfinition du genre et des potentialités d’un nouveau discours sur le féminin, les deux centraux (« Grammatologie et plasticité » et « Le phénix, l’araignée et la salamandre ») confrontent ontologie et biologie et dessinent les traits d’une pensée de l’après-déconstruction. Spécialiste des neurosciences, auxquelles elle emprunte le schème de la plasticité, Catherine Malabou plastique les discours convenus pour redéfinir les termes du pouvoir phallocentrique et ouvre la voie à une pensée du change déjà opérante en dehors du champ philosophique, dans un ailleurs encore à conquérir.
Quatre textes y traitent de l’émergence d’une forme autonome de la pensée qui puisse rendre compte de la différence féminine : les premier (« Le Sens du féminin ») et dernier (« Possibilité d’une femme, impossibilité de la philosophie ») mesurent les conséquences d’une redéfinition du genre et des potentialités d’un nouveau discours sur le féminin, les deux centraux (« Grammatologie et plasticité » et « Le phénix, l’araignée et la salamandre ») confrontent ontologie et biologie et dessinent les traits d’une pensée de l’après-déconstruction. Spécialiste des neurosciences, auxquelles elle emprunte le schème de la plasticité, Catherine Malabou plastique les discours convenus pour redéfinir les termes du pouvoir phallocentrique et ouvre la voie à une pensée du change déjà opérante en dehors du champ philosophique, dans un ailleurs encore à conquérir.
CATHERINE MALABOU

Changer de différence. Le féminin et la question philosophique

et alii dit: à

en italien pour renato, qui a , je crois une fille:
MARCO TEDESCHINI(Università di Tor Vergata)C. MALABOUCHANGER DE DIFFÉRENCE.LE FÉMININ ET LA QUESTION PHILOSOPHIQUE

Pablo75 dit: à

Dans sa dernière critique, Asensio s’occupe de Yann Moix, mais comme il n’est pas gentil avec notre hôte, on ne mettra pas le lien.

Pablo75 dit: à

Début de l’article consacré à la « poétesse » Cécile Coulon (dont je n’ai jamais entendu parler) par Juan Asensio:

« Grâce à la réclame faite pour l’une des émissions les plus inébranlablement stupides, consanguines et vérolées de la télévision française qui en compte tout de même un certain nombre, La Grande Librairie animée par l’inénarrable François Busnel qui est à la critique littéraire, et ne disons rien de la littérature, ce qu’est un anus pour un être vivant, autrement dit : un organe d’évacuation que d’ordinaire on ne montre pas en public ni même à une heure de grande écoute, grâce donc à ces si utiles et inappréciables séides de la vulgarité, nous apprenons que la véritable première pensée de Cécile Coulon est d’aller pisser…

http://www.juanasensio.com/archive/2019/09/09/cecile-coulon-pigeon-et-les-coulonneux.html#more

renato dit: à

Qui cherche trouve, et alii, et j’avais trouvé.

Pablo75 dit: à

Cécile Coulon a publié son premier livre à 16 ans. À 29, elle en a sortie déjà 14 !! (il faut dire,à sa décharge, qu’elle est Gémeaux).

Deux de ses « poèmes » sélectionnés pour être lus sur France Culture:

j’étais cet animal à moitié fou dans le fond d’une étable
nourri par l’orage et la brume
endormi sous les poutres froncées
tu as tendu ta main
et tu m’as relevée.

https://www.franceculture.fr/emissions/jacques-bonnaffe-lit-la-poesie/cecile-coulon-qui-sy-frotte-44-eyzahut

l’amour est un naufrage
et la voix du passé s’agace
« je te l’avais bien dit
je te l’avais bien dit »
tu ne m’as pas écoutée »
ne t’inquiète pas
tu auras longtemps mal
ça peut prendre une semaine
un mois ou une année
jusqu’à ce que le prochain bateau passe
ne t’inquiète pas
il faudra du temps
avant que tu puisses enfin
remonter à la surface

Ces deux « trucs » d’ado attardée ont été publiés dans un livre (« Les Ronces ») qui a obtenu le Prix Guillaume-Apollinaire !!!

C’est dire le degré de pourriture avancée dans lequel se trouve la république littéraire française.

Janssen J-J dit: à

Ça vaut quand même le coup du Stalker, je pense. Toute prose est bonne à rapporter à l’ennemi pour illustrer la haine de ceux qui ne pardonnent jamais… Asensio est un petit maître de la critique verbeuse qui n’arrive pas à percer dans les médias, d’où cette aigreur puerpérale perpétuelle.
http://www.juanasensio.com/archive/2019/08/28/orleans-de-yann-moix-capitale-du-bonimenteur.html#more
Il n’en croit rien de la 2e partie de Moix prétendument meilleure que la première, mais que ne fabriquerait-il pas par démagogie pour dégommer Pivot-Assoul, son centre d’intérêt principal ? Voilà ce qu’est la critique littéraire vacharde de tous les temps. Objectif : Se faire de la pub sur le dos d’un livre de merde en attaquant ceux qui l’ont encensé comme des critiques de merde.
Mais au final, sont tous faits de la même farine, et c quoi le pb au juste ?
On n’a pas attendu toutes ces petits maîtres pour penser quelque chose. Extraits.
____
(fragment 1) ( L’un des princes journalistiques de la platitude, le très soporifique Bernard Pivot, a récemment exclu Orléans de la sélection du Prix Goncourt au prétexte, non seulement idiot mais faux, que sa seconde partie, intitulée Dehors, lui semblait moins réussie que la première. Gageons qu’il n’a fait que suivre l’avis ô combien éclairé de son illustre confrère et probable ami, Pierre Assouline qui, jamais avare d’une crétinerie, n’a pas peur d’affirmer, de l’écriture de cette première partie, qu’elle est «d’une force parfois insoutenable et [qu’]on se dit à mi-chemin qu’on tient le grand livre de la rentrée tant la lecture en est impressionnante». Ce plumitif indigent continue à dévider sa grosse bobine à fadaises en nous assurant que l’écriture de Yann Moix, toujours dans cette première partie, «y est d’une tenue et d’une retenue d’autant plus remarquables que Moix est l’écrivain de tous les excès et de toutes les provocations, qu’il s’autorise d’ordinaire toutes les digressions et les plus folles envolées» alors qu’à ses yeux, c’est la seconde partie qui n’est pas à la hauteur de l’autre, car elle ne fit qu’aligner les platitudes, platitudes que nous avons montrer être tout aussi alignées, en rang dans le préau et au cordeau même, entre deux raclés, dans cette première partie)

(fragment 2)

Ne soyons point trop durs avec le pauvre Pierre Assouline car il est une boussole comme une autre, à condition de tenir compte du fait qu’il ne faut jamais suivre ses indications de lecture et, même, qu’il faut comprendre que, lorsqu’il indique le nord, nous devons en fait aller vers le sud et vice-versa. Certains journalistes sont de lamentables critiques littéraires car ils n’ont rien lu. Pierre Assouline, lui, souffre d’un autre mal, bien plus pervers et difficile à détecter : il ne dit jamais que l’inverse de la vérité et, ma foi, il représente à ce titre un phare, un phare dont le sémaphore éclairerait les touffes d’herbe et les mottes de terre plutôt qu’il ne balaierait le ciel.

Jazzi dit: à

« L’insensible » d’Ivan I. Tverdovsky.
Dans son précédent long métrage, « Zoologie », ce jeune cinéaste russe de 30 ans , qui avoue une certaine prédilection pour les personnages atteint d’un particularisme les reléguant aux marges de la société, nous contait les tribulations d’une femme d’une cinquantaine d’années, à laquelle était soudainement apparue au bas du dos une… queue !
Denis, le héros de son troisième film, est un jeune orphelin, souffrant d’analgésie congénitale, une maladie tout aussi orpheline que lui, qui le rend insensible à la douleur.
Lorsque sa mère débarque inopinément à l’orphelinat, où 16 ans plus tôt, alors qu’elle était encore une adolescente, elle l’avait abandonné, elle l’en sort illicitement et l’emmène avec elle à Moscou.
Là, cette belle blonde trentenaire au physique d’escort girl idéale, l’introduit dans le gang de fonctionnaires corrompus auquel elle est associée.
Profitant du particularisme de son fils, ceux-ci vont le contraindre à se jeter sous les roues des voitures de riches moscovites et simuler d’avoir été grièvement blessé par eux.
Suite à quoi le réseau de brancardiers, médecins, flics ripoux, avocats véreux et juges marrons peut entrer en action et en profiter pour faire chanter et extorquer un maximum d’argent à ces néo capitalistes nantis de grosses cylindrées de marque.
Une revanche, aux manières de maffia, du public sur le privé, dans un système totalement dérégulé ?
Si Denis est insensible à la douleur, il ne l’est pas aux sentiments.
Il est ému aux larmes lorsque sa mère lui dit pour la première fois qu’elle l’aime.
Même si celle-ci, immature et volage, lui affirmant qu’il est son « petit homme », fait planer autour de lui une troublante atmosphère incestueuse.
La confusion économique se doublerait-elle ici d’une confusion des sentiments ?
Le conte et la morale finale du film prennent nettement alors des allures de pamphlet politique et ne donnent pas une image particulièrement positive de l’Administration russe sous Poutine !
Où l’on constate, une fois de plus, que la problématique des films des jeunes cinéastes de l’ex empire soviétique et de ceux de leurs principaux satellites de l’Europe de l’est, est fort différente de la notre, volontiers plus tournée vers la psychologie et l’intériorité des personnages…
Peu importe le sujet, l’essentiel étant dans ce que l’on en fait.
Quoiqu’il en soit, Ivan I. Tverdovsky, malgré une réception critique controversée, notamment dans la presse de gauche, est indéniablement un cinéaste à suivre.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585076&cfilm=265810.html

et alii dit: à

15 septembre 2019 à 12 h 18 min
ce stalker n’est pas de la critique:c’est du pain de guerre, de l’étouffe chrétien;

Chaloux dit: à

J’ignorais que les fessent fussent un organe. M. Asensio me l’apprend. J’en suis tout ébaubi. Je trouve son style de coureur immobile toujours aussi pénible à lire : il va, il va mais ne bouge jamais, c’est un vélo d’appartement. Comment un type qui écrit aussi mal peut-il donner autant de leçons de littérature, et si vertes? On pourrait se le demander. Néanmoins, la leçon porte et elle tape juste. Encore un mystère.

Chaloux dit: à

@Pablo. Cécile Coulon.

Nullissime. Cela dit on imagine bien quelque critique, marqué par le retour d’âge, se branlant sur ces insipides poèmes. Cette dame est un poète pour vieux messieurs.

Bérénice dit: à

11h53 Juan chercherait il la castagne, est il en panne d’ennemis, s’ennuie t il le soir tout seul égaré entre les pages …

Chaloux dit: à

Si ça trouve, ce poète est bon pour les prostates. Cécile te touche, Dieu te guérit!

Hurkhurkhurk!

Bérénice dit: à

Ces vieux messieurs dont vous êtes, chaloux, selon l’age du point d’observation. En tout cas , pour moi, malgré mon âge, Vous êtes un vieux crouton
.

Bérénice dit: à

Pas meme bon à incorporer une soupe.

Jazzi dit: à

« de l’étouffe chrétien »

S’agissant de Passou, c’est plutôt de l’étouffe juif, et alii !

Chaloux dit: à

A 52 ans on n’est pas encore un vieux monsieur, mon vieux béret tout mité. Un vieux croûton que tu aurais bien trempé dans ta soupe, vieille ripopée de salle d’attente…

Chaloux dit: à

Oh mais non, non, non! Oh que non…

et alii dit: à

j’en connais qui n’ont jamais du se faire mal au petit juif!

Marie Sasseur dit: à

Je vous écris d’un pays lointain (sous le Mont-Blanc, exactement) quelqu’un qui est capable d’ecrire: « Cécile Coulon, ce chevau-léger de l’arrivisme « , mérite toute notre attention. N’en déplaise à Ultrabright.

Et qui denonce ce goût de la cruauté, du brulôt de Moix , que d’aucuns consacrent
pour une première partie de récit pathétique comme de la litterature !
Ce pourfendeur de la monstruosité du conformisme, il faut le saluer.
Et deux fois, plutôt qu’une.

http://www.juanasensio.com/archive/2019/08/28/orleans-de-yann-moix-capitale-du-bonimenteur.html?fbclid=IwAR08fw1p9pqoXnWVf-64Rk_HH4Mdc-MR121PlLpVemGlAY4_IBse9zIiU4o

et alii dit: à

15 septembre 2019 à 14 h 05 min
c’est(- bien ce que je disais :autre chose de l’avoir appris surb le terrain (et même chez un critique comme Genette)

Delaporte dit: à

La dissertation de Juan Asensio sur M. Ouine m’a déçu. De manière générale, je n’aime pas trop ce critique, qui n’a pas inventé l’eau chaude. Qu’a-t-il inventé ? Qu’ont inventé les critiques ? Au moins, PaulEdel est moins ambitieux, moins arrogant, du moins sur son blog. Asensio croit avoir raison en tout et faire mieux que tout le monde. Il écrit avant de réfléchir, il dégaine et tire. C’est un pistolet. Si c’était pour dire ça sur M. Ouine, autant parler d’autre chose. Idem pour PaulEdel d’ailleurs. Moi, qui ne suis pas critique, je reste en demande : c’est le texte lui-même, celui de Bernanos, qui répond à mes aspirations de lecteur, de révolutionnaire et de grand catholique.

Delaporte dit: à

Le pire critique, c’est Eric Neuhoff, du Figaro littéraire. J’ai loupé sa chronique, jeudi, mais je n’ai certainement rien perdu.

Bérénice dit: à

13h39 non, à vrai dire, je n’en ai jamais éprouvé le désir véritable. Et je ne mens pas comme c’est votre habitude de vieux macho doré sur tranche et quelque Peu déboussolé.

Chaloux dit: à

Sur Assouline, Asensio me cite. Je regrette vivement qu’il ne fasse pas état de ses sources.

Chaloux dit: à

Môa: « fessent fussent  »

Parce que je vais fessant?

Delaporte dit: à

M. Ouine n’est pas un roman pour les soi-disant critiques. Asensio passe à côté, de même Popaul. Les critiques n’y comprennent rien, ils sont en présence d’un objet complexe qui les dépasse. Les critiques essaient de donner le change, de montrer qu’ils dominent la situation. mais ils ne dominent rien du tout. Popaul a-t-il jamais dominé quoi que ce soit de révolutionnaire ? Eduqué au Point, le plus bâclé des magazines, il n’a rien acquis qui puisse lui faire comprendre M. Ouine. S’il y a un roman que les critiques ratent, c’est M. Ouine. Ils passent à côté, ils n’en voient pas l’extrême grandeur. Popaul et Asensio, même combat. Et pourtant Asensio avoue aimer ce roman de Bernanos. C’est déjà quelque chose, il est sur le chemin. Mais il lui reste encore beaucoup à progresser. Il faut qu’il oublie tout ce qu’il a appris, et surtout qu’il arrête tous ces propos alambiqués qui ne veulent rien dire. revenir aux choses simples ! Telle est la première mission d’Asensio. Atterrir ! Revenir sur Terre, enfin. Je vois tout de suite ce que le roman de Bernanos a de terrestre. Après, il sera temps d’aborder la phase spirituelle. Mais pour Asensio il est encore trop tôt. Il faut y aller par étapes successives. Quant à Popaul, il faut également tout reprendre de zéro, au risque sinon de rester un zéro toute sa vie.

et alii dit: à

la règle du jeu « répond »
La vérité dans l’autobiographie
4 septembre 2014

György Konrád, grande figure de la dissidence hongroise et membre du comité éditorial de notre revue, est mort hier, le 13 septembre 2019, à 86 ans.

En 2005, le romancier s’était interrogé sur les dessous du roman autobiographique. Un texte paru dans le numéro 28 de La Règle du jeu.
https://laregledujeu.org/2014/09/04/17734/la-verite-dans-l%E2%80%99autobiographie/

x dit: à

J’avais mentionné l’article d’Asensio sur Monsieur Ouine il y a quatre jours :
x dit: 11 septembre 2019 à 21 h 30 min

Je regrette vivement etc.

– – – – –

Clopine : je ne citais pas un ouvrage de WITTGENSTEIN intitulé Le Neveu, mais un roman de Thomas BERNHARD, Le Neveu de Wittgenstein. Je le faisais en réponse à un commentaire de Paul Edel, et non pour donner un exemple de limpidité de style (celuli de l’auteur et/ou de son traducteur). Th. Bernhard recherche d’autres effets (sauf dans ses récits autobiographiques, d’un accès plus facile).

– – – – –

Tombeaux : Tombeau sur la mort de M. le Comte de Logy par Silvius Leopold Weiss. Je n’ai pas trouvé l’interprétation que j’aurais voulu vous proposer, celle de Robert Barto (dans le Volume 10 des Sonates pour luth chez Naxos).

https://www.youtube.com/watch?v=EzsZO7Leb1U

– – – – –

Anch’io, « senza salamelecchi o cerimonie », prendo commiato.

et alii dit: à

@renato, parce que je crois qu’en italien, il y a une métaphore particulière relative aux chouettes (que j’aime beaucoup)
Gorgeous 19th-Century Illustrations of Owls and Ospreys
royalnaturalhistory_lydekker1.jpg?zoom=2&w=680In his glorious meditation on science and spirituality, Alan Lightman writes beautifully of finding transcendent experiences in our quotidian existence — experiences like his life-altering half-second encounter with two baby ospreys. Indeed, birds of prey like ospreys, owls, hawks,
https://www.brainpickings.org/2015/05/29/lydekker-royal-natural-history-owls/?mc_cid=ed678053c2&mc_eid=efbe7cdc7e

Jazzi dit: à

« Anch’io, « senza salamelecchi o cerimonie », prendo commiato. »

Rien de mieux que de se retirer sur la pointe des pieds, petit ixe sans majuscule !

Jazzi dit: à

« petit ixe sans majuscule »

ou

petit ixe en minuscule ?

Bloom dit: à

« La Grande Librairie animée par l’inénarrable François Busnel qui est à la critique littéraire, et ne disons rien de la littérature, ce qu’est un anus pour un être vivant, autrement dit : un organe d’évacuation que d’ordinaire on ne montre pas en public ni même à une heure de grande écoute »

Très utile, l’anus. Sans anus, l’être vivant se noierait dans sa propre merdre, comme Spoor & Dowser, les sbires des Services Centraux de ‘Brazil’.
‘Heureusement, il y a l’anus, l’anus, l’anus (une vieille pub pour morues rectangulaires)’.
Je n’ai trouvé aucun espace commentaires sur le blog du contempteur de l’anus. No comment.
Ya a pas à dire, avec sa rdl, Passou est un ‘mensch’, un vrai.

Paul Edel dit: à

Sans chercher à savoir si « Monsieur Ouine » est un roman de Bernanos réussi ou raté une œuvre d’art réussie ou ratée, (chacun apporte sa réponse de lecteur) on peut s’interroger sur cette vision de Bernanos si violente et qui se veut message, alerte, urgence et prophétie et qui travaille tout le texte, à savoir que Bernanos ne voit plus, dans son époque, dans son temps, qu’une agonie désespérée.
Pour lui désormais la paroisse est « définitivement morte » ; il annonce dans ce texte que le temps de la chrétienté « est révolu ». Et que la déchristianisation est inéluctable. Ce diagnostic posé par Bernanos d’une paroisse qui est désormais vide, vide comme un lavabo, cette prophétie qui plane sur tout le texte d’un monde qui va prendre des formes hideuses , on peut le contester.

Jazzi dit: à

Il m’arrive de donner des livres à mes amis, renato, mais je n’ai encore jamais osé en abandonner à l’aventure.
En revanche, il m’arrive parfois d’en adopter.
L’autre jour, sur l’un des quais du métro Bastille, j’ai aperçu un livre délicatement posé sur le rebord extérieur de la corbeille.
Son titre attira mon attention : « Petit dictionnaire subjectif » de René Pons au éditions Le bruit des autres, 2000.
Je n’avais jamais entendu parler ni de l’auteur ni de l’éditeur.
Parcourant la prose de l’écrivain, j’ai étais immédiatement séduit.
Je l’ai donc pris.
René Pons est un vieux monsieur qui vit dans le sud de la France et qui a publié plusieurs romans chez Gallimard.
La maison d’édition de ce livre demeurait, quant à elle, à Limoges, dans le Limousin. Depuis, elle a mis la clé sous la porte.
Par quel mystère ce livre est-il arrivé jusqu’à moi ?
C’est un livre délicieux, d’un vieil acariâtre qui ne croit guère en l’amour et en l’amitié. Le tout dans un style fin et subtil.
Voyez, par exemple, ces lignes extraites de sa notice du mot MORT :

« La mort se refermera derrière mon corps de façon étanche et me chair deviendra ce gaz mélangé à l’air respiré par les vivants. Ce sera mon unique survie et je n’en saurai rien, car il n’y a rien, oui, il n’y a rien, et supposant qu’il n’y a rien et que moi-même je ne serai plus rien, pourquoi ai-je tellement perdu de temps à vouloir devenir quelque chose ? »

D. dit: à

Rosa, Bérénice, Jazzy, Renata, que de beaux noms pour de savoureuses patates.

et alii dit: à

mais que fait le correcteur?
, j’ai étais immédiatement séduit.

Jazzi dit: à

Merci, comme dirait Passou, et alii.

Jazzi dit: à

C’est sûr que la patate D. ça fait pas rêver !

Et je te ferais remarquer que moi c’est pas Jazzy mais Jazzi…

Delaporte dit: à

« Ce diagnostic posé par Bernanos d’une paroisse qui est désormais vide, vide comme un lavabo, cette prophétie qui plane sur tout le texte d’un monde qui va prendre des formes hideuses , on peut le contester. »

On peut le contester, comme vous dites, mais regardez les choses : Bernanos, faisant ce constat, n’est-il pas ultra-moderne ? Il rejoint Céline, par exemple. Pauledel, j’ai compris : en lisant M. Ouine, une nausée vous prend. C’est normal. Vous préférez les contes de fée, vous êtes vous-même un écrivain du bonheur, comme Jean d’Ormesson. Le désespoir moderne vous heurte. On vous a appris au Point, outre à écrire n’importe quoi, à être heureux. A boire du grappa. A draguer de jolies Romaines. C’est bien, peut-être, mais ce n’est pas suffisant, et quand vous arrivez devant une oeuvre aussi géniale et prophétique que M. Ouine, il n’y a plus personne. Vous avez envie de vomir. Pauledel, vous avez des problèmes avec la réalité du monde. Vous êtes dans votre tour d’ivoire, comme on vous a appris au Point, et vous y demeurez bien au chaud. Vous n’avez pas envie d’être confronté à M. Ouine et à son univers de vérité. C’est dommage, il vous manquera toujours quelque chose, ne serait-ce que sur un plan littéraire, philosophique, religieux, vous le presque écrivain, le quasi-journaliste, le semi-anachorète !

Delaporte dit: à

« C’est sûr que la patate D. ça fait pas rêver ! »

Aujourd’hui, à la messe, il y a comme lecture le retour de l’enfant prodique, qui crvait de faim dans son pays lointain, et qui revient chez lui pour manger sans doute des patates. De bien belles lectures en ce dimanche. Cela nous aide à comprendre M. Ouine. Bernanos était véridique, empli de modernité littéraire. Il voyait les choses justes, et c’est pour cela que, malgré tout, il est resté un grand croyant. Les catholiques du temps présent ont senti cette leçon, et moi-même en premier. Je me désole qu’un PaulEdel en fasse fi. Ce n’est pas respectable.

Delaporte dit: à

En fait, PaulEdel vous vous voulez absolument faire de M. Ouine un roman nihiliste. Il l’est dans une certaine mesure, parce qu’il incarne la modernité dans ce qu’elle a de plus intense. Chez bernanos, tout est sombre, et pas seulement M. Ouine. Le Journal d’un curé de campagne aussi, et Sous le soleil de Satan. Je me demande comment on peut rejeter M. Ouine alors qu’on accepte ces autres oeuvres. Il faudrait que Popaul m’explique cela, quand il aura le temps.

Delaporte dit: à

« Aujourd’hui, à la messe, il y a comme lecture le retour de l’enfant prodique, qui crvait de faim dans son pays lointain, et qui revient chez lui pour manger sans doute des patates. »

Sauf que la patate n’existait pas encore. Sa création est recente en Europe. On se régale aujourd’hui, mais il a fallu patienter. merci M. Parmentier ! J’ai mangé des patates il n’y a pas longtemps, hier à midi dans une salade strasbourgeoise. C’était délicieux.

et alii dit: à

fumeurs pour Drillon

People
Artist David Hockney Is Moving to France Because It’s Illegal to Smoke Practically Anywhere in America

Bloom dit: à

vous le presque écrivain, le quasi-journaliste, le semi-anachorète !

Delaporte, le presque catho, le quasi-modo, le semi-religio…

et alii dit: à

L’anti-radoteur ou le petit philosophe moderne … – Livre – Fnac

https://livre.fnac.com › Peyssonnel-L-anti-radoteur-ou-le-petit-philosophe-…

Delaporte dit: à

« Delaporte, le presque catho, le quasi-modo, le semi-religio… »

Bloom le quasi-internaute, le presque intellectuel, le semi-enseignant…

et alii dit: à

delaporte, si vous continuez, je vais sortir des grossièretés ;ça suffit!

Bloom dit: à

« Delaporte, le presque catho, le quasi-modo, le semi-religio… »
Bloom le quasi-internaute, le presque intellectuel, le semi-enseignant

Excellent. Excellent.
Delaporte ou l’inventivité faite plomb. (Hugo aurait parlé de « la bave de l’esprit qui rampe », mais on ne poussera pas plus loin le bouchon de la prétérition)

Janssen J-J dit: à

Oui l’autre, c’est qu’un pauv’schmock, Léopold. Voici le Mensch Passoul, tel qu’il s’efforce de l’être en dix points :
Faire de l’honnêteté son mantra quotidien
S’inscrire dans une démarche permanente d’altruisme
Être un homme de parole avec une vérité à soi et aux autres synchrone
Traiter avec respect ses opposants, ses détracteurs ou ses ennemis
Apporter son soutien à ceux qui ne peuvent vous renvoyer l’ascenseur
Renoncer à fustiger les ratages ou les échecs, pour en tirer des leçons d’amélioration
Ecouter ses interlocuteurs sans les interrompre, sans changer de sujet et sans leur donner des conseils
Considérer les projets des autres avec bienveillance
Partager son savoir et échanger sur ses meilleurs pratiques, essaimer, polliniser

(mais ça, c’est pas trop possib, hein !…->) Entreprendre et faire du profit sans jamais faire de tort à quiconque.

renato dit: à

Le jour de la chouette de Sciascia bien à part — qui n’est qu’une réplique de l’Henry VI de Shakespeare — et alii, en it. nous avons l’expression « Fare la civetta » pour parler d’une femme qui aime être courtisée et qui n’agit qu’afin d’attirer autant d’admirateurs que possible. L’expression vient de la chasse avec la chouette (désormais interdite) : pour attirer les alouettes, ils mettaient une chouette domestiquée sur un poteau : les alouettes, irrésistiblement attirés par la chouette se rapprochaient et lorsqu’elle étaient à la portée, les chasseurs tiraient.

On emploie aussi cette expression lorsqu’on parle de quelque chose utilisé pour attirer délibérément l’attention — par exemple, l’affichette exposée par les marchands de journaux qui porte les titre d’un journal du jour.

renato dit: à

Au fait, et alii, le mouvement de la tète de le chouette rappelle celui du miroir aux alouettes.

renato dit: à

« L’autre jour, sur l’un des quais du métro Bastille, j’ai aperçu un livre délicatement posé sur le rebord extérieur de la corbeille. »

Vous admettrez, Jacques, que trouver un livre peut se révéler intéressant.

Cela dit, dans le jeu comme il est pratiqué dans mon cercle, la corbeille n’est jamais choisie, car elle peut devenir un signe ambigu — celui qui trouve le livre peut croire qu’il a été jeté, tandis que dans notre idée il devrait croire qu’il a été oublié ou perdu.

Bloom dit: à

Both affectionate and accurate Well done, Janssen J-J !

renato dit: à

Oups ! Prisonniers > PrisonnierEs

et alii dit: à

c’était vendredi 13;personne ne l’a dit!
contester, vendredi 13 septembre, un arrêté antipesticides pris par une commune

et alii dit: à

Auream quisquis mediocritatem diligit, tutus caret obsoleti sordidus tecti ; caret inuidenda sobrius aula. Horace, odes, II, 10)

Jazzi dit: à

« Vous admettrez, Jacques, que trouver un livre peut se révéler intéressant. »

Très intéressant, renato. Ce livre, fruit du hasard, est un vrai enchantement. En vérité, je ne sais plus à quelle station de métro je l’ai trouvé. Peut-être même était-ce dans la rue ? J’ai localisé arbitrairement à la Bastille, pour les besoin de la narration. Et en fait, il n’y avait pas un seul livre, mais trois, du même éditeur confidentiel. Outre celui-ci, il y avait un recueil de poésies, que j’ai parcouru, et qui était bien tentant, et une pièce dramatique. Je les aurais bien pris tous les trois, mais je me suis dit qu’il fallait en laisser aux autres, et j’ai fait mon choix. Ces livres étaient manifestement là pour être sauvés de la poubelle.

Delaporte dit: à

« delaporte, si vous continuez, je vais sortir des grossièretés ;ça suffit! »

Non, ça ne suffit pas, ça va continuer. Alors, sortez vos grossièretés. En général, je saute vos commentaires ineptes, qui ne veulent rien dire. C’est comme si vous n’existiez pas. J’ai lu celui-ci par erreur. Je me marre, comme disait Coluche.

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, le curé a fait un superbe sermon sur la parabole du fils prodigue. Il a tenu au moingt vingt minutes, jamais à bout d’inspiration. C’était magique. Je plains ceux qui ne vont jamais à la messe. Ils se privent pour rien. Si vous ne donnez rien à la quête, c’est même gratuit.

Jazzi dit: à

« Si vous ne donnez rien à la quête, c’est même gratuit. »

Tu donnes combien, Delaporte ?

rose dit: à

Mercu et alii à 15h36
Qq réponses. Passionnant.

Delaporte dit: à

« Tu donnes combien, Delaporte ? »

J’étais sûr que vous alliez me poser cette question indiscrète, bien digne du dépravé que vous êtes. Je ne vous répondrai pas. Sachez seulement que je donne, au moins par respect. Chaque semaine, ce sont pour des oeuvres différentes. Notre argent voyage. Et bien sûr, je donne aussi aux mendiants, pour encourager l’oisiveté, en attendant… l’abolition de ce que vous savez.

rose dit: à

Lu le lien chez Asencio congernant M.Ouine.
La moitié : bel effort, rose.
Qq idées, dont la fuite sous le bvent. Passionnant.
Pas lu encore.
Y retourne, suis à Cana.

rose dit: à

Que reste-t’il aux poètes ?

Sueños

renato dit: à

Traduit c’est : « Ce qui reste à faire aux poètes. », rose.

renato dit: à

“Reste à faire aux poètes une poésie honnête.”

U. S.

renato dit: à

“L’honnêteté de l’un et l’aucune honnêteté de l’autre, tant envers eux-mêmes que envers le lecteur (parce que quiconque a un respect sincère pour sa propre âme l’a aussi, à part l’estime ou le mépris pour celle à laquelle il s’adresse ), les deux termes peuvent très bien être réduits par la différence des deux valeurs.”

U. S.

Jazzi dit: à

« les deux termes peuvent très bien être réduits par la différence des deux valeurs.”

C’est un théorème de math, renato ?

Jean Langoncet dit: à

@rose dit: 14 septembre 2019 à 21 h 10 min
Le mien de père haïssait la fête des pères, celle des mères et répétait à qui voulait l’entendre qu’il n’était pas sûr d’être notre père.
Il n’etait pas un cas à part. Et nous pas une famille de cinglés. Avec une épouse aimante et dévouée et fidèle : ma maman ♡

A ma meilleure connaisance Passou est père de deux filles ; peut-être vous serait-il d’aucune aide dans vos tribulations familiales, rose

Well, when I come home, baby
And I’ve been working all night long
I put my daughter on my knew
And she says, mummy, whats wrong?

She whispers in my ear so sweetly
And you know what she says?
She says

Mummy, you’re a fool to cry
You’re a fool to cry
And it makes me wonder why
Baby, I’m wondering why, why

You know I got a baby
He lives in the poor part of town
I go and see him sometimes
And we make love so fine

And I put my head on his shoulder
And he says, tell me all your troubles
And I’ll tell you mine

[Repeat: x2]
Daddy, I’m a fool to cry
I’m a fool to cry
And it makes me wonder

I’m a fool, baby
I’m such a fool, baby
Baby, I’m a fool to cry
I’m a fool to cry
It makes me wonder why

Such a fool, baby
I’m a fool, baby
Such a fool, baby

https://www.youtube.com/watch?v=B-2MenrnR2U

Jean Langoncet dit: à

Des inédits de Bukowski viennent de paraître au Diable Vauvert … Yummy

Chanson d’amour

j’ai mangé ta chatte comme une pêche,

j’ai avalé le noyau

le duvet.

calé entre tes jambes

j’ai sucé mâchouillé léché

avalé tout ton être,

ai senti tout ton corps se tendre tressaillir comme

un fusil-mitrailleur

j’ai fait de ma langue une flèche

et le jus a coulé

et j’ai avalé

pris de folie

suçant l’intégralité de tes entrailles –

ton con tout entier dans ma bouche aspiré

j’ai mordu

j’ai mordu

et avalé

et toi aussi

tu as cédé à la folie

alors je me suis retiré pour recouvrir

de baisers ton nombril

avant de glisser entre les fleurs blanches de tes jambes

j’ai embrassé croqué

mordillé,

encore une fois

tout du long

ces merveilleux poils pubiens

qui m’attiraient toujours plus

j’ai résisté tant que possible

et puis j’ai bondi sur la chose

suçant et lapant,

des poils dans mon âme

un con dans mon âme

ton être entier dans mon âme

dans un lit miraculeux

avec dehors des cris d’enfants

s’amusant sur leurs vélos

à roulettes aux environs de

5 heures de l’après-midi

cette heure merveilleuse

que constitue 5 heures de l’après-midi

tous les poèmes d’amour étaient écrits :

ma langue est entrée dans ta chatte et dans ton âme

le couvre-lit bleu était là

sans oublier les enfants dans l’allée

et ça chantait et ça chantait et ça chantait et ça chantait.

Charles Bukowski, Tempête pour les morts et les vivants,

D. dit: à

Pauvre Jean Langoncet. Je comprends mieux maintenant. Pardon.

Jean Langoncet dit: à

Salut connarD ; il vous aura fallu 3 minutes

D. dit: à

Je suis sûr qu’au fond nous avons beaucoup de points communs, Jean, même si nous divergeons musicalement.

Jean Langoncet dit: à

les points communs sont nombreux, ce qui distingue rare

vedo dit: à

Si jamais cela peut intéresser:
Quête à l’église: Evelyn Waugh avait pour règle de ne pas donner moins qu’au cinéma.
Mauriac sur Bernanos (en particulier Monsieur Ouine), Mémoires intérieurs, chapitre XIII (Pléiade, p. 519 et suivantes).

Delaporte dit: à

« Quête à l’église: Evelyn Waugh avait pour règle de ne pas donner moins qu’au cinéma. »

Au cinéma, ce qui met de mauvaise humeur, c’est qu’on doit payer telle somme. Ce devrait être laissé au bon vouloir du spectateur. Dans ma société sans travail, on ne paiera plus jamais rien. Ni au cinéma, ni à la messe, ni chez le boucher. Les gens seront heureux, rien ne viendra gâcher leur joie époustouflée. A la messe, par exemple, je remarque que beaucoup de jeunes ne donne rien à la quête. Ils restent sans bouger quand on leur tend avec espoir la crobeille. Ce sont des étudiants, pour la plupart, qui s’exonèrent unilatéralement de cette taxe. Je suis sûr cependant qu’ils doivent bien avoir quelques pièces au fond de leur poche, et qu’ils pourraient avoir la dignité de mettre une obole. Ce sont les filles qui en mettent le moins. Il y a un pouvoir sacré de l’obole, néanmoins. Quand on fait un effort « financier », la prière au fond du coeur est accélérée vers Dieu. Vieille tradition que le Christ avait remis en route. Quand l’argent n’existera plus, on remplacera par autre chose : par exemple, une heure de ménage dans l’église ; ou encore, lecture à haute voix pour un aveugle, etc.

Delaporte dit: à

Le texte biblique :
______________________

EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT LUC
chap. 21

01 Levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.

02 Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie.

03 Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.

04 Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Delaporte dit: à

Dans la religion musulmane, l’aumône est un vrai pilier. Il faut donner dix pour cent de son salaire. Quand on croise un mendiant, il faut lui faire l’aumône. Il faut lui parler, aussi. Le mendiant a beaucoup à vous apprendre. La leçon du mendiant est essentielle dans la vie d’un homme.

rose dit: à

Jean Langoncet à 22h27

C’etait une réponse à ce que disait Francoise Dolto :
Être père c’est une tout autre aventure.
Être père c’est donner son nom à son enfant, c’est payer de son travail la subsistance de cet enfant, c’est l’éduquer, l’instruire, c’est l’appeler à plus de vie, plus de désir… C’est bien différent que d’être géniteur. Tant mieux, peut-être, si le père est le géniteur, mais, vous savez, il n’y a que des pères adoptifs.
Un père doit toujours adopter son enfant. Certains adoptent leur enfant à sa naissance, d’autres quelques jours après, voire quelques semaines plus tard, d’autres l’adopteront quand il parlera, etc. Il n’y a de père qu’adoptif.
Et j’ajoute qu’un homme n’est jamais sûr d’être le procréateur, il doit faire confiance à la parole de sa femme.

Ma mére ne s’insurgeait pas. Elle a eu un homme dans sa vie, mon père.
Moi, j’étais soufflée ; et c’était répété. Donc, j’ai ete beaucoup soufflée.
C’était un humour tellement bête.
En vacances en Autriche avec ma maman, les amis de mon père, première réflexion, m’ ont dit  » vous êtes le portrait de votre père » (et j’ ai les yeux de sa mère, tombants). Et puis, ils ont une belle estime de lui et de ma maman, leur portent une réelle amitié. J’ai rencontré un de ses copains qui était ému de faire ma connaissance.
Pas encore inventorié les anciens combattants. J’irai encore en surprise. Un homme à facettes. Je n’ai pas eu la meilleure. Ma mère non plus.
Ma fille cadette, oui, a eu une des meilleures. C’était mérité. L’amour petit filial.
Ma soeur aussi. Ce n’était pas mérité. L’amour intéressé. Je t’aime, je te plume. Je t’aime, je te manipule. Mon pauvre papa.

L’amour est la chose au monde la plus désintéressée qui soit.

De toutes façons, ma mère n’ a jamais regardé un autre homme que lui.
On a tellement ri dans la cuisine l’automne dernier, quand elle me criait à la figure  » oui, j’aurais dû le faire cocu ». Lorsqu’il a quitté le domicile conjugal après 64 ans de fidélité.
Non, moi je riais. Ma mère etait dans une rage noire.
Ma mère est encore une tres helle femme. Elle a ete courtisée énormément. Elle envoyait ses courtisans demander l’autorisation à mon père et ceux-ci ne s’y risquaient pas.
Ah, le couple de mes parents !!!

Moi, je ne suis pas une fille à papa et j’en suis fière.

rose dit: à

Delaporte dit: 16 septembre 2019 à 3 h 58 min

Dans la religion musulmane, l’aumône est un vrai pilier.

C’est pour cela que les arabes sont des voleurs, ou te tapent tout le temps ? À cause du pilier ?
Au tribunal, ils sont tres maltraités comme si l’entièreté d’un peuple était des voleurs.
Ce n’est jamais juste de mettre tout le monde dans le même sac.
Pourtant, c’est le cas des poncifs qui englovent une multitude dans une catégorisation.

———-
Renato
Merci

Vous répondiez à une parenthèse de Clopine, et pour moi frottement, glace c’était le récit de Francisco Coloane de l’ île de Chiloé, Chili, qui pendant des années a cherché la source de l’histoire de l’indien dérivant sur un morceau de vanquise.

rose dit: à

In le monde.fr
Cette situation a en tout cas permis de prélever des cotisations modérées, de les réduire pour les nouveaux avocats, et de verser des pensions de retraite ne pénalisant pas les temps d’activité réduite. Elles sont en tout cas supérieures à celles qui sont projetées par la réforme envisagée, qui constituera par conséquent pour les avocats une importante régression.
Pas bien au courant du régime de retraite des avocats.
Sais que c’est une profession grassement rémunérée, qui fait payer au prorata des revenus, se lance couramment en politique, et connaît bien toutes les ficelles du métier.
En tout cas, les premières récriminations entendues concernant la réforme des retraites oublient le différentiel salarial entre patron et ouvriers auquel se rajoute parachutes dorés et autres privilèges.
Et la retraite des footballeurs ?

——-
In petto
Ça va chauffer.

et alii dit: à

qu’est ce que c’est,une fille à papa,

rose dit: à

C’est une fille chouchoutée par son papa, une fille à papa.

———–
Jusque-là, aucun actionnaire n’avait forcé la porte du journal. En 2010, les journalistes avaient ainsi pu choisir entre deux groupes de repreneurs potentiels. Les trois associés, Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre Bergé, l’avaient alors emporté à l’occasion d’un vote de la Société des rédacteurs contre le trio formé par le groupe de presse espagnol Prisa, le Nouvel Observateur et Orange. Matthieu Pigasse ne conteste pas la légitimité de ce droit mais dit s’inquiéter que le droit d’agrément proposé par le Pôle devienne « un droit de répudiation » et même en pratique une « clause d’inaliénabilité ».

Je comprends cela comme ce ne seront pas les actionnaires majoritaires qui prendront les décisions d’orientation ďu journal. C’est le comité de rédaction.
Pigasse va devoir s’incliner.

rose dit: à

On pourrait croire aujourd’hui fêter l’anniversaire -94 ans, comme mon père- de BB King, Memphis, blues, si ce n’est qu’il a tiré sa révérence courtoisement il y a quatre ans déjà.

rose dit: à

Les avocats dans la rue, guacamole, et expliquez ce faisant pourquoi dans vos émoluments 20% de TVA se surajoutent ensuite ?
20% de TVA : Produit de luxe ?

rose dit: à

> tous les gars et les filles du Monde
Ne pas faire confiance à Pigasse.

Marie Sasseur dit: à

« Qu’est-ce qu’on garde et qu’est-ce qu’on jette  »

On garde le père Goriot.

« Eugène alla prendre une chaîne tressée avec des cheveux blond cendré, sans doute ceux de madame Goriot. Il lut d’un côté du médaillon : Anastasie, et de l’autre : Delphine. Image de son cœur qui reposait toujours sur son cœur. Les boucles contenues étaient d’une telle finesse qu’elles devaient avoir été prises pendant la première enfance des deux filles. Lorsque le médaillon toucha sa poitrine, le vieillard fit un han prolongé qui annonçait une satisfaction effrayante à voir. C’était un des derniers retentissements de sa sensibilité, qui semblait se retirer au centre inconnu d’où partent et où s’adressent nos sympathies. « 

rose dit: à

Dolto toutes les pages, use et abuse du verbe rédimer. Obligée de chercher dans le dico.
Chp.Au pied de la Croix
Évangile selon saint Marc
Mc 15, 33-37
En latin
« Eloï, Éloï, lamma sabacthani ? »
Certains de ceix qui etaient là dirent, en l’entendant : « Tiens, il appelle Élie. »
Quelqu’un courut imbiber une éponge de vinaigre […]
Mais Jésus, ayant jeté un grand cri, expira.

Puis, les résurrections.

rose dit: à

De vinaigre ?

Quand tu as soif ?

Marie Sasseur dit: à

@Ton père n’est pas ton père.

« Les tests de paternité proposés sur Internet sont de plus en plus nombreux. Ils sont réalisés par des laboratoires étrangers pour quelques centaines d’euros en moyenne. Ces tests de paternité, peu chers, sont réalisés grâce à l’envoi de cheveux ou d’échantillon de salive.  Certains laboratoires sont sérieux et les résultats fiables, d’autres mauvais : difficile de faire le tri sur la toile. Quoiqu’il en soit, les résultats de ces analyses n’ont aucune valeur juridique en France. De plus, si vous pensez commander un test de paternité via Internet, vous devez savoir qu’il s’agit d’une démarche interdite. L’envoi peut ainsi être confisqué par les douanes. Les risques encourus : un an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende (article 226-28 du Code pénal).

Test de paternité prénatal ou pendant la grossesse : est-ce possible ?:

https://www.magicmaman.com/,test-de-paternite-comment-ca-marche,93,1954861.asp

Bloom dit: à

verbe rédimer.

D’où l’intérêt de connaitre l’anglais: to redeem = racheter, réparer –> redemption.
Alan Bloom sur « Intruder in the Dust » de Faulkner:  »Joe Christmas (a white Negro)is a martyr and a Christ-like figure, even if Christmas possesses few qualities that might actually be redeeming. »
– How To Write About Faulkner.

A ce propos, l’article de l’Obs sur ‘La tentation’ trouve qu' »il y a du Faulkner chez Luc Lang ». Peut-on rêver plus beau compliment?

Pablo75 dit: à

L’autre jour, sur l’un des quais du métro Bastille, j’ai aperçu un livre délicatement posé sur le rebord extérieur de la corbeille
Jazzi dit: 15 septembre 2019 à 17 h 02 min

Dans la petite place sur laquelle débouche la rue Jourdain (Place des Grandes Rigoles, selon Google Maps – j’y passe souvent mais je n’ai jamais remarqué la plaque avec le nom), dans le mur après la boutique Naturalia, quelqu’un a mis une petite bibliothèque où les gens peuvent déposer et prendre des livres. L’autre jour j’ai pris « Le Chevalier, la Dame, le Diable et la mort » de Raoul Vaneigem (Folio), un livre que j’avais sorti d’une bibliothèque municipale à sa sortie en 2003 aux Editions Cherche-Midi et que j’avais rendu sans l’avoir lu, faute de temps.

Avant, quand j’avais des livres à donner je les emmenais à la « Ressourcerie Solidaire », qu’il y a 100 m plus loin, rue de Rigoles (et pas que des livres, ils prennent tout appareil ou objet dont on veut se débarrasser et qu’on ne veut pas mettre dans la poubelle classique parce qu’il marche ou il pollue). Maintenant je les mettrais dans cette bibliothèque.

Donc, si tu passes dans le coin, Jazzi, n’oublie pas d’y jeter un coup d’oeil…

Pour ceux qui se demandent ce qu’est une « Ressourcerie solidaire »:

« Les ressourceries sont les temples de l’économie solidaire : réduire, réutiliser et recycler y sont les maîtres-mots. Des lieux où tout le monde peut se séparer d’objets dont il ne sert plus et qui seront remis à neuf et revendus à des prix tout doux…

Créée à l’initiative de l’association Du bleu dans les yeux, la Ressource de Belleville accueille depuis peu toutes sortes de produits pour leur donner une seconde vie et un énième heureux propriétaire. Une aubaine pour tout ceux qui veulent s’impliquer dans l’économie circulaire !

Plus de 400 m2 sont donc mis à dispo pour dénicher des petites pépites : vêtements, livres, jouets, sacs, vaisselle, accessoires… Il y a de quoi faire plaisir à tout le monde, faites-moi confiance. On se voit la-bas !

La Ressourcerie de Belleville
46-50, rue des Rigoles – 20e « 

Pablo75 dit: à

Dolto toutes les pages, use et abuse du verbe rédimer. Obligée de chercher dans le dico.

rose dit: 16 septembre 2019 à 8 h 11 min

verbe rédimer.

D’où l’intérêt de connaitre l’anglais: to redeem
Bloom dit: 16 septembre 2019 à 8 h 38 min

C’est le latin qu’il faut connaître plutôt : « redimere » (à l’origine aussi du « redimir » espagnol).

Mais tu ne lis pas l’espagnol, Rose?

Delaporte dit: à

Delaporte dit: 16 septembre 2019 à 3 h 58 min
Dans la religion musulmane, l’aumône est un vrai pilier.
« C’est pour cela que les arabes sont des voleurs, ou te tapent tout le temps ? Etc. » Rose
________________

Ma réponse : l’islam est une grande religion, qui comprend beaucoup de population non arabe. Il y a un danger et une injustice à schématiser, à caricaturer, ici à tout mettre sur le dos des arabes qui n’en peuvent mais. Par exemple, les Iraniens sont des Perses, pas des arabes. Autre exemple : dire, par exemple à uTunisien, qu’il est un arabe est péjoratif. Etc. Il ne faut pas simplifier la réalité, sinon on fait le jeu de Le Pen, qui pense déjà à la présidentielle. Moi, je ne veux pas d’une France simpliste, décervelée. ce serait la France du mensonge. La vérité, cela commence par respecter les religions, et à ne pas dire de choses fausses sur elles ni sur les peuples qui y sont fidèles.

Delaporte dit: à

L’islam est la troisième religion monothéiste, après le judaïsme et le christianisme. C’est aussi une belle religion, quand elle est pratiquée dans les règles de l’art. Le pilier de l’aumône est une très belle chose. Aujourd’hui, si je croise un mendiant je lui donnerai quelque chose et parlerai avec lui. Et si un jour tous les mendiants de la Terre se soulevaient ? Et nous demandaient des comptes ? Ce serait plus radical encore que les gilets jaunes. L’avenir est à ces révolutions, qui remettent en cause le bien-fondé de notre société. Les religions ont leur rôle à jouer, comme forces instigatrices.

Pablo75 dit: à

Dans ma société sans travail, on ne paiera plus jamais rien.
Delaporte dit: 16 septembre 2019 à 3 h 44 min

Elle va être efficace ta société sans travail où tout sera gratuit. Tout le monde va vouloir se lever à l’aube pour aller faire les tâches les
plus ingrates gratuitement au nom de la joie qui procure le fait de réussir à réaliser le paradis sur la Terre : ramasser les poubelles derrière un camion en respirant ses gaz, nettoyer les WC publics, passer la journée dans les égouts, surveiller des assassins, travailler dans les urgences des hôpitaux, s’occuper des fous, être conducteur de métro, etc, etc.

Si tu étais un peu plus futé tu ne proposerais une utopie qui ne serait possible qu’avec des êtres humains qui auraient atteint le niveau
spirituel des saints, mais des utopies un peu moins délirantes, comme par exemple celle de F.S.Skinner dans son livre « Walden 2 », dans laquelle, si je me souviens bien (c’est un livre que j’ai lu à 18-19 ans et qui m’a beaucoup impressionné et fait réfléchir), on ne travaille que 2 heures par jour.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Walden_Two

C’est un livre que je n’ai jamais vu en français. Sur Amazon on peut acheter une édition de 2012.

« Présentation de l’éditeur
Walden 2, communauté expérimentale est un ouvrage original, mi-roman, mi-conte philosophique, écrit en 1945, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et publié en 1948.
Skinner choisit la fiction pour nous décrire une utopie communautaire réglée par les principes du comportementalisme. Un groupe d’un millier de personnes va tenter de vivre et de résoudre ses problèmes par le moyen de l’approche comportementale. C’est un clin d’oeil à D. H. Thoreau, auteur de Walden, écrivain et penseur de l’immigration américaine, pionnier de la lutte contre l’esclavage.
Dans ce livre, Skinner expose son postulat : aucun gouvernement, aucune révolution ne peut rendre l’homme heureux ni le forcer à l’être. Les conditions du milieu étant en perpétuelle évolution, elles sont à réajuster sans cesse. Il propose donc une vision politique, un contre-pouvoir issu de sa théorie : les dirigeants devraient être soumis aux conséquences de leurs actes ; et différents comportements doivent être développés : partage, coopération, pacifisme, égalitarisme… Une expérimentation sociale qui fut appliquée dès les années 1950 dans différents lieux, toujours en vigueur au Mexique dans la communauté des Horcones, fondée par des psychologues mexicains. Conte philosophique, Walden 2 nous éclaire sur les dysfonctionnements de nos systèmes politiques actuels.

Biographie de l’auteur
BF Skinner (1904-1990), un des psychologues les plus renommés du XXe siècle, en fut aussi l’un des plus controversés. Il est considéré comme le théoricien du behaviorisme dont sont issus les courants du comportementalisme et les approches cognitivo-comportementales. Il est l’auteur d’un autre livre de référence, Science et comportement humain, réédité pour la 3e fois en 2011 aux Éditions In Press. »

Delaporte dit: à

« des utopies un peu moins délirantes, comme par exemple celle de F.S.Skinner dans son livre « Walden 2 », dans laquelle, si je me souviens bien (c’est un livre que j’ai lu à 18-19 ans et qui m’a beaucoup impressionné et fait réfléchir), on ne travaille que 2 heures par jour. »

Travailler seulement deux heures par jour serait un bon début, mais dont l’accomplissement final et radical serait l’abolition complète, définitive et légale de tout travail. L’humanité en est capable. Elle doit toujours avoir cet objectif comme point de focalisation. Pour cela, il faut mettre en place la décroissance, petit à petit, sans violence, mais avec sérénité. Et avec constance et fermeté. C’est la tâche de tous les hommes et de toutes les femmes sur Terre. Se demande-t-on si les extra-terrestres travaillent ? Il n’y a que sur terre qu’on en est réduit à cet esclavage abject. Moi, je veux libérer l’humanité souffrante. Plus tard, vous me remercierez.

Janssen J-J dit: à

edward snowden vit encore à moscou, sa compagne l’a rejoint. Il est comme nous, un peu plus que nous quand même, nous qu’on n’a jamais lancé aucune alerte sérieuse à la rdl. Il a prétendu ceci, dans son livre de souvenirs :
« Un lanceur d’alerte, selon moi, est une personne qui est parvenue, à la dure, à la conclusion que sa vie à l’intérieur d’une institution est devenue incompatible avec les principes de la société à laquelle il appartient, ainsi qu’avec la loyauté due à cette société, à laquelle l’institution doit des comptes. Cette personne sait qu’elle ne peut pas rester à l’intérieur de l’institution et que cette dernière ne peut pas être ou ne sera pas démantelée. Il s’agit là d’une description exacte de ma situation, à un détail près : toutes les informations que j’ai eu l’intention de divulguer étaient classées top secret. »

Bloom dit: à

D’où l’intérêt de connaitre l’anglais: to redeem
Bloom dit: 16 septembre 2019 à 8 h 38 min
C’est le latin qu’il faut connaître plutôt : « redimere » (à l’origine aussi du « redimir » espagnol).
Pablo75

Certes, mais il n’est pas inutile de rappeler que l’anglais, langue intrinsèquement bilingue, comporte plus de 60% de mots d’origine latine et grecque, qui ont conservé leur sens premier.

rose dit: à

Ton père est-il ton père ?

Lu l’autre jour, et trouvé formidable, un court texte violent signalant comment c’etait insupportable pour un homme de.se.faire faire un enfant dans le dos.
C’était bref, incisif, percutant.

J’espère le retrouver.

Bloom
Non, je ne lis pas l’espagnol couramment. Y compris au téléphone, c’est difficile. Et je ne connais pas le verbe rédimer. Mais Dolto le connaît et l’emploie à tour de bras.

Deux premières résurrections destinées à couper l’inceste imaginaire entre mère et fils, le fils de la veuve de Naïm, et entre père et fille, la fille de Jaïre.

rose dit: à

Bloom

Vous lisez l’espagnol, vous ?

Bloom dit: à

Moi, je veux libérer l’humanité souffrante. Plus tard, vous me remercierez.

Commencez par libérer l’espace com de la rdl, vous serez sur la bonne voie.

rose dit: à

C’est une chance de vivre à Moscou.
Mais comment Snowden va-t’il faire pour accepter le système russe ?

Nous, ici, on lance des alertes à Proust. 🥴

Bloom dit: à

Vous lisez l’espagnol, vous ?

Très mal. Je comprends un peu mieux l’italien.
Je suis bien plus à l’aise dans les langues germaniques ou certaines langues indiennes.

Marie Sasseur dit: à

@un homme de.se.faire faire un enfant dans le dos.

Oui, d’où l’importance du bon usage de la capote anglaise. Combien de souffrances évitées.

rose dit: à

Delaporte dit: 16 septembre 2019 à 9 h 10 min

« des utopies un peu moins délirantes, comme par exemple celle de F.S.Skinner dans son livre « Walden 2 », dans laquelle, si je me souviens bien (c’est un livre que j’ai lu à 18-19 ans et qui m’a beaucoup impressionné et fait réfléchir), on ne travaille que 2 heures par jour. »

Travailler seulement deux heures par jour serait un bon début, mais dont l’accomplissement final et radical serait l’abolition complète, définitive et légale de tout travail. L’humanité en est capable. Elle doit toujours avoir cet objectif comme point de focalisation. Pour cela, il faut mettre en place la décroissance, petit à petit, sans violence, mais avec sérénité. Et avec constance et fermeté. C’est la tâche de tous les hommes et de toutes les femmes sur Terre. Se demande-t-on si les extra-terrestres travaillent ? Il n’y a que sur terre qu’on en est réduit à cet esclavage abject. Moi, je veux libérer l’humanité souffrante. Plus tard, vous me remercierez.

Moi, je suis d’accord avec vous Delaporte.
Pour moi, l’idéal serait un groupement style kiboutz.
Aujourd’hui, on travaille 14 heures. Soit 7 fois deux heures, et ensuite niet.

Ne sais pas pkoi Snowden m’est bien plus sympathique que Assange.

Pablo75 dit: à

Cécile Coulon. Nullissime. Cela dit on imagine bien quelque critique, marqué par le retour d’âge, se branlant sur ces insipides poèmes. Cette dame est un poète pour vieux messieurs.
Chaloux dit: 15 septembre 2019 à 13 h 30 min

La Grande Librairie
« Une bête au Paradis », le dernier roman de Cécile Coulon
Un roman tragique et hypnotique, sur la rudesse du monde et la noirceur de l’âme humaine.

https://www.youtube.com/watch?v=tKcDvU0cMFg

Busnel est visiblement sous le charme de la petite (qui a pourtant une vrai tête à claques): « Cécile Coulon fait rentrer toute la brutalité du monde en 300 pages coup de poing ». Vers la min. 4 il se rappelle du premier passage de la fille, à 21 ans, dans La Grande Librairie, où il parle déjà à son propos de « coup de poing dans la figure ».

Si je comprends bien, cette fille est la Mike Tyson de la littérature française et personne, à part Busnel, a l’air de s’en rendre compte.

Ce type est vraiment le représentant parfait du degré zéro de la littérature.

À moins qu’il ne soit le Casanova des lettres françaises, capable d’utiliser son émission pour des fins pas très avouables…

rose dit: à

Marie Sasseur à 9h29

Précisément des redingotes d’Angleterre

Le mot « préservatif » fut rapidement remplacé par « Redingote anglaise ». On trouve cette appellation dans la première édition de la « Correspondance de Madame Gourdan », publiée de son vivant. Madame Gourdan, dite la « Petite Comtesse » était l’une des plus célèbres tenancières de maison de débauche du XVIII° siècle et l’on ne s’étonnera pas de lire dans cet ouvrage une lettre que lui adressait un commerçant avisé le 7 avril 1783 :

« J’ai à votre service, Madame, une eau préservatrice pour les maladies vénériennes etc… et des Redingotes d’Angleterre ».

Cette fameuse correspondance de la Gourdan n’était en réalité qu’un pamphlet mais le texte de cette fausse lettre prouve que les clients de cette matrone, nobles seigneurs et hauts dignitaires ecclésiastiques, utilisaient volontiers

« A la capote angloise », la première condomerie ! 
Gravure de 1760

des Condoms qu’ils apellaient « Redingotes d’Angleterre ».

Dans ses « Mémoires Secrets », Louis Petit de Bachaumont précise que le 3 octobre 1783, au cours d’un souper galant, l’hôtesse a eu la délicatesse de faire distribuer des « Redingottes d’Angleterre » à ses invités…

  in Smile and Health

rose dit: à

Bloom dit: 16 septembre 2019 à 9 h 27 min

Très mal. Je comprends un peu mieux l’italien.
Je suis bien plus à l’aise dans les langues germaniques ou certaines langues indiennes.

L’hindi ou des dialectes régionaux, Bloom ?

Marie Sasseur dit: à

@9h35, merci pour les autres. Vos psys sont toujours en vacances, et je n’assure pas l’intérim.

Bérénice dit: à

Est il libre de ses choix, Pablo, ce serait intéressant de savoir comment fonctionne la grande librairie. Pour le moment et de mon côté, c’est tout juste si je supporte un journal d’info. Il me restait jusqu’à present les journaux, les enquêtes criminelles, quelques films et quelques séries. Je suis en passe de vivre sans TV, tout me sort par les yeux, et je n’ai toujours pas déniché le fauteuil ideal dans lequel lire ne présenterait aucun problème de position, de nuque, de mains etc.

Bérénice dit: à

Pablo, redimer, (racheter?) ou se racheter. Verbe généreusement utilisé et rencontré dans l’HSQ auquel je n’ai rien compris.

Bloom dit: à

L’hindi ou des dialectes régionaux, Bloom ?

Un peu l’hindi et l’ourdou (à part quelques variations lexicales et un alphabet différent, c’est la même langue), mais surtout le bengali, une des 22 langues de l’Inde contemporaine, qui compte 300 millions de locuteurs, au Bengale occidental et au Bangladesh, et la littérature la plus riche du sous-continent.
En revanche, le tamoul & le télougou, langues dradidiennes, m’ont laissé complètement indifférent…Question de musicalité.
L’hindi, langue officielle, n’est parlé que dans le nord (sauf au Bengale et dans les états du nord-est). Il est inexistant dans le sud de l’Inde où il est très mal vu.

Phil dit: à

Les amateurs de littérature ne sont plus ce qu’ils étaient. ceux qui n’ont vécu les provinces rédimées ne savent pas ce qu’est la guerre.

et alii dit: à

je connais BACHAUMONT dans l’oise :très belle région

Petit Rappel dit: à

« Petits Mémoires »
Les bien qualifiés!
On ne les aurait pas trouvés dans la Bibliothèque de Pachet, d’une autre envergure: plutôt les essais dédicacés de Todorov et de quelques autres. Souvenir de ces livres à vau l’eau, jetés un mois avant sa mort devant son logis.
Quant au petit meuble Bibliothèque de la rue des Rigoles, je me souviens d’y avoir trouvé il n’ y a pas si longtemps un Cahier de la Loge Villard de Honnecourt.

Pablo75 dit: à

il n’est pas inutile de rappeler que l’anglais, langue intrinsèquement bilingue, comporte plus de 60% de mots d’origine latine et grecque
Bloom dit: 16 septembre 2019 à 9 h 21 min

En espagnol c’est 70 % du vocabulaire qui est d’origine latine (et 85 % de l’espagnol parlé tous les jours), 10 % d’origine grecque, 8 % d’origine arabe, 3 % d’origine « allemande » (la langue des Wisigoths) et 9 % d’autres langues, dont le français.

J’aurais dit plus pour les mots d’origine arabe (qui sont les plus beaux de l’espagnol, d’ailleurs) ou alors dans ce 8 % la plupart sont d’usage très fréquent, puisque plein de mots de l’agriculture et des produits agricoles viennent de l’arabe: acequia, zanahoria, aceite, aceituna, berenjena, azúcar, café, limón, naranja, sandía, algodón, alhelí…, mais aussi des mots très courants comme alcalde, taza, almohada, jarra, algoritmo, jarabe, fideo, alfombra, tabaco, ojalá, alcohol, ajedrez, guitarra, alquimia… et énormément de noms de villes et villages (Albacete, Algecinas, Almadén, Andalucía, Alcalá, Almería, Badajoz, Guadalajara…) et des fleuves (Guadiana, Guadalquivir, Guadalete, Guadalfeo…).

Pablo75 dit: à

Blabla-Widerganger a disparu depuis longtemps, mais ici c’est toujours interdit d’écrire son nom de famille. Mon message antérieur ne passait pas parce qu’entre les villes au nom arabe il y avait « Alb_acete » !

et alii dit: à

esprit critique: (sur books)

L’esprit critique ne prend pas de vacances ! Abonnez-vous à Books !

SOCIOLOGIE

L’excès d’esprit critique
Publié dans le magazine Books n° 100, septembre 2019. Par Nathalie Heinich.

SAUVEGARDER CET ARTICLE
Le problème aujourd’hui n’est pas le manque d’esprit critique. C’est plutôt son excès et le manque de discernement. Personne n’y échappe : ni le citoyen lambda, ni les intellectuels, ni les artistes.

© Denis Pessin pour Books
Il faut enseigner aux jeunes l’esprit critique », déclarait récemment un excellent spécialiste des théories du complot à qui l’on demandait quoi faire pour lutter contre l’épidémie de complotisme. Le problème est que les adeptes de ces théories les endossent et les diffusent au nom, précisément, de l’« esprit critique » : critique des « vérités officielles », critique des « prétendues vérités scientifiques », critique des « manipulations médiatiques ». Les mêmes, d’ailleurs, sont prêts à ­gober complaisamment le moindre ­ragot circulant sur les réseaux sociaux et, pire, à le relayer comme vérité révélée (des enquêtes ont montré que la propension à croire aux théories du complot est fortement corrélée au fait de s’informer sur les réseaux sociaux et YouTube plutôt que via les médias professionnels et les agrégateurs d’actualités). C’est dire que le problème n’est pas le manque d’esprit critique : c’est plutôt son excès ou, plus précisément, le manque de discernement quant à ses cibles. « Démocratisation » oblige, un individu quelconque, sans autre contrainte d’ex­pression que son bon vouloir, son envie d’opiner et une connexion Internet, est présumé plus crédible qu’un membre de ces « élites » que sont les chercheurs, les experts, les journalistes. La passion pour l’égalité – en vertu de laquelle tout, y compris l’égale ignorance, vaudrait mieux qu’une inégalité, y compris de compétences – emporte tout sur son passage, sans réaliser que les « élites » du savoir et de l’information paient leurs « privilèges » d’un solide réseau de contraintes pesant sur leur activité, faites de régulations professionnelles, de vérification des sources, de codes de déontologie, voire d’obligations légales. Bref : cette belle conquête de l’esprit des Lumières qu’est la faculté des individus à garder leur autonomie de pensée face aux dogmes consacrés se mue sous nos yeux en une propension à faire de la critique systématique une règle, et de la revendication d’autonomie le masque du suivisme, du grégarisme cognitif et de l’adhésion sans réserve au premier bobard venu, pourvu qu’il provienne de n’importe qui. C’est là l’un des effets pervers de la délégitimation des institutions – au premier rang desquelles l’institution scolaire – qui a accompagné la progression (inéluctable et probablement souhaitable) des droits de l’individu dans la modernité occidentale. Pire : les « sachants » s’y sont mis aussi, qui, au lieu de tenter d’endiguer l’épidémie, lui of

renato dit: à

Ah ! la redenzione !

et alii dit: à

Pour ce faire, nous articulerons la catégorie messianique de rédemption, à deux autres concepts qui lui sont intrinsèquement liés, ceux de création et de révélation. Si le messianisme signifie l’espérance des hommes en l’avènement d’un état idéal du monde, il fait fond sur l’idée d’une insuffisance du monde tel qu’il est et de son impuissance à faire advenir par ses propres ressources, sa propre perfection. Comme l’écrit tout récemment Sophie Nordmann :

3 S. Nordmann, Phénoménologie de la transcendance, p. 60. Cette triade conceptuelle est reprise à l’É (…)
« Débarrassées de leurs sédiments théologiques, création, révélation, rédemption apparaissent comme trois manières de désigner une seule et même chose : l’inachèvement du monde, son altération par le surgissement en lui d’autre chose que lui-même, la rupture de sa parfaite suffisance à soi »3.
https://journals.openedition.org/cps/495

rose dit: à

Ai lu rédimer = sauver.
Les villages autour de Verdun. On a accolé le nom du/des villages rasés/disparus aux.villages encore debout pour conserver la mémoire.
Exemple : Minaucourt- Les Hurlus.
On a mis un tiret pour en faire un nom composé.

rose dit: à

Sasseur à 9h37

Ah non ! Fausse information.
Je vous mets le lien en entier : zavez besoin d’en apprendre :
http://www.smile-condoms.com/francais/histoire/histoire.html

Très fière de moi, c’est un truc que j’accorde aux hommes de plein droit. Le fait de choisir ou pas de faire un enfant.

>rose
Bravo. Beau respect tu manifestes envers les hommes.

rose dit: à

Sasseur à 9h37

A.B.A Smile & Health
 

Un peu d’histoire …

  

L’usage du préservatif remonte à plusieurs millénaires. Une statuette égyptienne vieille de 6.000 ans montre déjà un Egyptien muni d’un  » étui  » anti-contraceptif. Au cours de la XIX dynastie (1350 – 1200 avant notre ère) le  » préservatif  » en lin était destiné à se protéger des maladies.Statuette égyptienne
vieille de 6.000 ans 

Etui anti-contraceptif égyptien de la XIX Dynastie (1350 – 1200 avant notre ère)   La première évidence de l’utilisation du  » préservatif  » en Europe remonte vers 100-200 de notre ère, sur des peintures rupestres à Combarelles en France.   L’existence du préservatif se précise autour du Xème siècle de notre ère en Asie. Les Chinois optent pour le papier de soie huilée et les Japonais connaissent sous le nom de Kabuta-gata, des accessoires fabriqués en écailles de tortues ou en cuir que l’on rangeait dans des  » boîtes joyeuses « . Ces préservatifs pouvaient, grâce à leur rigidité, servir tout aussi bien de godemichés

  Boîte Joyeuse avec au centre le « Kabuta-gata » en écaille de tortue 

La première publication connue concernant la description d’essais d’utilisation de préservatifs prophylactique vient d’Italie. C’est l’anatomiste et chirurgien italien Gabriel Fallopio, plus connu sous le nom de Gabriel Fallope, né à Modène en 1523, qui est l’inventeur du « fourreau d’étoffe légère, fait sur mesure, pour protéger des maladies vénériennes ». Il a aussi conduit des essais sur 1.100 hommes utilisant le préservatif, aucun de ces hommes n’ayant été infecté par la  » carie française  » ou syphilis. Jusqu’à sa mort en 1562, ce chirurgien élève de Vesale, occupa à Padoue la chaire d’anatomie et de chirurgie; il fut surnommé l’Esculape de son siècle et fut appelé à soigner Jules II et François 1er.   

L’abbé Spallanzani, vers la fin du XVIII° siècle avait observé que la pose sur les grenouilles mâles de petits caleçons de lin ciré n’empêchait pas l’accouplement mais interdisait toute fécondation. Par contre, l’adjonction aux œufs du fluide mâle contenu dans les caleçons entraînait la fécondation…Il fait lui aussi partie des découvreurs du préservatif masculin.

Ayant été reconnu utile pour la prévention des infections, ce n’est que plus tard que son utilité contre les grossesses non désirées sera reconnue. plus tard dans le courant du siècle, une amélioration sera apportée au préservatif, lorsque le lin sera trempé dans une solution chimique et ensuite séché avant emploi. Ce fut les premiers spermicides sur les préservatifs.

 

D. dit: à

Delaporte dit: 16 septembre 2019 à 3 h 58 min

Dans la religion musulmane, l’aumône est un vrai pilier. Il faut donner dix pour cent de son salaire. Quand on croise un mendiant, il faut lui faire l’aumône. Il faut lui parler, aussi. Le mendiant a beaucoup à vous apprendre. La leçon du mendiant est essentielle dans la vie d’un homme.

Delaporte, ceci veut-il dire que les musulmans réfugiés de guerre ou migrants économiques, arrivant sur notre territoire, bénéficent des fruits de cette charité de la part de leur coreligionnaires présents légalement ?

et alii dit: à

le titre
L’Étoile de la Rédemption (Der Stern der Erlösung) est une œuvre du philosophe allemand Franz Rosenzweig, parue en 1921.

Rosenzweig a commencé à écrire L’Étoile de la Rédemption dans les tranchées, durant la Première Guerre mondiale, sur des cartes postales envoyées à sa famille, entre juillet 1918 et février 1919.

Bloom dit: à

Il faut donner dix pour cent de son salaire

La zakat est prélevée par les banques chaque année. A contrario, le prêt à intérêt est interdit.

D. dit: à

rose dit: 16 septembre 2019 à 6 h 19 min

Rose, cette citation de Dolto est remarquable. Cela s’applique aussi dans une moindre mesure aux mères, certaines étant incapables d’adopter leur propre enfant.

Dolto etait incroyablement visionnaire. Elle est une grande figure de notre siècle, pas assez connue. Quand je l’ai sue croyante je n’ai guère était surpris à tel point son enseignement est proche du bon sens, de la loi naturelle, de la compassion, de la patience et disons-même de la charité car elle a fait ouvrir des lieux d’accueil pour les mères et leurs enfants en difficulté relationnelle ou comportementale, qui existent toujours, efficaces et d’une grande aide.

D. dit: à

été surpris

D. dit: à

rose dit: 16 septembre 2019 à 9 h 26 min

C’est une chance de vivre à Moscou.

…alors ça ça m’étonnerait. J’aime beaucoup la Russie comme vous le savez mais Moscou est une ville difficile à tous les points de vue.

Marie Sasseur dit: à

Je sais pas si je vais pouvoir continuer de poster ici.

– Les journalistes ont-ils toujours assez d’esprit critique à votre goût ?

– Il s’est développé, mais alors dans un seul sens : contre Macron et le gouvernement. Par principe. Si l’équipe de France perd au basket, ce sera sa faute, presque.

Et aussi:

 -Grand phénomène social de ces derniers mois : les gilets jaunes. Qu’en avez-vous pensé ?

A vous de voir… le journaliste qui répond n’emarge pourtant pas à bfmacron ment…

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2019/09/13/envie-de-dire-aux-journalistes-on-s-en-fout-de-ton-opinion

rose dit: à

Pardon, c’était à Pablo 75.
Mais vous lisez l’espagnol Pablo 75 ?

Pablo75 dit: à

Mais vous lisez l’espagnol Pablo 75 ?
rose dit: 16 septembre 2019 à 11 h 49 min

Non, pas du tout.

Je suis Espagnol mais je ne lis, je n’écris et je ne parle pas l’espagnol.

(Encore une preuve que derrière le pseudo « rose » se cache un groupe d’espions. Aujourd’hui est aux manettes quelqu’un d’inexpérimenté qui connait très mal le blog).

closer dit: à

« La zakat est prélevée par les banques chaque année. A contrario, le prêt à intérêt est interdit. »

Autrement dit, c’est un impôt déguisé. Quant au prêt à intérêt, il est interdit, sauf que les intérêts sont déguisés sous forme de participation aux bénéfices…

Jazzi dit: à

« Je suis Espagnol mais je ne lis, je n’écris et je ne parle pas l’espagnol. »

Et tu ne sais pas faire la paella, Pablo75 ?

Pablo75 dit: à

Jazzi dit: 16 septembre 2019 à 12 h 48 min

Ni danser le flamenco…

et alii dit: à

Kamel Daoud – Le troll d’État
À l’heure des réseaux sociaux et des infox, la goujaterie est devenue une arme politique. Que l’on peut désamorcer, suggère l’écrivain. le point
on s’en doutait!

Marie Sasseur dit: à

« Une application concoctée par trois hauts fonctionnaires très proches du couple exécutif, dont leur plus proche collaborateur respectif: Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, et Benoît Ribadeau-Dumas, secrétaire général de Matignon. Thomas Cazenave, délégué interministériel à la transformation publique, aurait également participé au projet. 

Selon Le Figaro, c’est lors du séminaire gouvernemental de rentrée que le président de la République a fait état de cette application, indiquant qu’il en possédait les codes et qu’il regardait régulièrement les données. De quoi “jeter un froid” autour de la table, à en croire un des participants qui s’expriment au du quotidien. »
Huff. Post

Janssen J-J dit: à

la maison de bernarda abla, pauvre f g lorca, où faut-il en arriver pour déjouer le robot !

Janssen J-J dit: à

suffit de comparer les photos d’assange et de snowden, pour esspliquer pourquoi le 2e a l’air bin plus sympatiche que le 1er. J’espère que la France finira par

Dubruel dit: à

sacré Assouline ! Il se fait étriller alors qu’où va t-on trouver à part sur RDL la conversation partie d’excellents billets qui vire à anne Coulon et aux étuis péniens spermicides? La poétesse vendue à la télé-achat F.Busnel de même eau que Delphine de Vigean, du brouet clair. Second sujet plus intéressant.
Il lui en faut de la santé ! à Annelise Roux RDC pareil. Elle est demandée sur’Joker’, merci de faire circuler le message.

8H15/9H29 Marie Sasseur sur test paternité.il vous honore de le penser et le formuler comme ça. Le partage de la décision de concevoir, pierre angulaire du féminisme bon aloi? Pas des tractations ‘médicales’ sur fond chiens de faïence, ni le chantage au désir conceptuel étanché solo qui sont susceptibles de donner des gages paritaires engageants.

et alii dit: à

Certains Allemands seraient atteints de Chantalismus, une sorte de maladie culturelle consistant à donner des prénoms exotiques ou anglo-américains à leurs enfants (Ayno-Sky, Bellafina, Noemy et Checillia…). En Allemagne, donc, le frère de Chantal, c’est Kevin. La connotation sociale du prénom est entièrement inversée. En passant le Rhin, les associations de ce prénom à l’Eglise (version « catho prout prout »), à Paris, à l’aristocratie (Madame de Sévigné était la petite-fille de Jeanne de Chantal)… et à « Marie-Chantal » ont toutes disparu.
le monde

Marie Sasseur dit: à

Dubruel, suivez le fil, il y a un déroulement logique, pour répondre à des agressions , qui ne le sont pas ;marre aussi des dingueries de la rosse du polit buro qui nous avait ici imposé l’enterrement- mis plus bas que terre-du mari de sa mère bien avant qu’il ait calanché pour de bon.

D. dit: à

Je trouve cette photo nulle. Très franchement.

Marie Sasseur dit: à

Il se fait étriller alors qu’où va t-on trouver à part sur RDL la conversation partie d’excellents billets, etc.

Chez le père Goriot. A la fin, il meurt, il s’est encore trompé.

Chantal dit: à

@ealli: je n’ai hélas pas choisi mon prénom, à un moment donné j’ai voulu en changer mais c’était 800 euros, l’administration se sucre.

je remarque que mes neveux et nièces portent des prénoms comme Khan – Angelo, Lily -Rose, Jade,Luna, Juan – Ivanhoé.

sais pas comment vous faites pour poster des caractères hébraïques, ou chinois, chaque fois que j’essaye je me fais sucrer.

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