Effacer un pays du visage de la terre
Si l’invasion russe de l’Ukraine vous interpelle, vous mobilise, vous révolte et même si elle vous intéresse sans plus, faites un pas de côté inattendu, allez voir ailleurs et vous y découvrirez que le plus subtil géopoliticien de toute cette crise est celui qui n’a a priori aucune qualité pour s’en prévaloir n’étant ni militaire, ni diplomate, ni journaliste, et encore moins commentateur en continu ou expert multicartes. Ce petit bonhomme de 61 ans, qui fait penser au Dustin Hoffmann de Midnight Cowboy lorsqu’on voit sa silhouette brinquebalante s’avancer au loin sur le pont de Brooklyn, est l’un de nos plus singuliers traducteurs littéraires- également poète, écrivain, éditeur.
Il s’appelle André Markowicz, de mère russe et de père français d’origine juive polonaise ; et après avoir passé son enfance à Léningrad chez sa grand-mère maternelle, il vit quelque part entre Paris et Rennes et travaille avec la traductrice et écrivaine Françoise Morvan. Résistants de longue date aux assauts et au boycott des indépendantistes bretons dont ils ne cessent de dénoncer les thèses, ils ne craignent pas davantage un débordement de l’armée russe dans leur coin de Bretagne.
Considéré comme un cas dans un milieu qui s’est longtemps invisibilisé et qui sort de l’ombre, du silence et du retrait depuis peu afin notamment de conquérir le droit si légitime de voir le nom du traducteur apparaitre sur les couvertures de livres, Markowicz s’est fait connaitre à la fin de l’autre siècle lorsqu’il a proposé à Hubert Nyssen, patron d’Actes sud, de retraduire Dostoïevski au motif que les traducteurs avaient été dans le contre-sens en conférant une élégance si française à cet auteur si brutal.. Non pas Crime et châtiment ou les Frères Karamazov mais toute son œuvre. Tout ou rien. Soit 45 volumes repris en cinq volumes dans l’ordre chronologique d’écriture.
L’éditeur a mis son goût du risque en accord avec le grain de folie du traducteur et ils se sont serrés la main. Le résultat fut un chef d’œuvre (même si rien ne le rend fier comme sa traduction d’Eugène Onéguine, le roman en vers de Pouchkine) qui fit évènement et lança la carrière de Markowicz dans l’édition ainsi qu’au théâtre – et pas seulement pour adapter à la scène les grandes pièces du répertoire russe (Le Révizor, Boris Godounov, tout Tchékhov …), mais aussi quatorze pièces de Shakespeare.
Son monde, ce sont les imaginaires romanesque, théâtral, poétique que la langue russe transporte depuis des siècles. Et il s’autorise de cette intime connaissance, de ce vieux commerce avec cet univers, pour expliquer, disséquer, raconter en toute subjectivité mais avec des accents de vérité uniques dans notre paysage médiatique ce qui se passe en Ukraine et en Russie depuis le 24 février. Le fruit de ses réflexions est permanent en libre accès sur le blog qu’il a ouvert il y a des années sur « facebook.com/andre.markowicz » (4,9 K amis), « lieu sans lieu » dans lequel il tient son journal extime d’écrivain. Foutraque mais tellement vivant, passionnant, informé, argumenté, digressif à souhait.
Manifestement, Poutine n’est vraiment pas son cousin mais le peuple russe demeure son ami le plus cher et la Russie le pays où la poésie est la vie même. Dès qu’un vent mauvais s’est levé en Europe et aux Etats-Unis pour ostraciser et annuler artistes et créateurs russes des scènes occidentales, les morts comme les vivants, lui qui a toujours refusé la moindre accointance avec les organisations et institutions reliées au pouvoir russe s’est insurgé afin que l’on ne fasse pas payer à la culture d’un peuple la politique impérialiste de son dictateur. Depuis bientôt neuf ans qu’il tient ce blog, il avait déjà consacré nombre de chroniques au régime, sa corruption généralisée et son culte de la guerre. Toutes choses qui annonçaient la suite même s’il reconnait aujourd’hui :
« C’était tellement gros que je ne l’avais pas vue ».
Son arme, mise au service d’une indépendance d’esprit et une liberté de ton sans égale, c’est sa connaissance de la langue russe. Il en use avec la même vigilance pour dénoncer cette « guerre d’annihilation » que pour démonter l’idéologie panslaviste, nationaliste et judéophobe de Soljénitsyne. Il n’y a que lui pour aller débusquer l’origine du mot « russophobie » si prisé du dictateur sous la plume d’un auteur fasciste. Il n’a de cesse de stigmatiser le clan mafieux qui s’est emparé des rouages de l’État à la fin de l’autre siècle. Celui-ci représente selon lui « le point le plus abject de déchéance de l’histoire russe ». Mais n’allez pas croire qu’il se contente d’accuser : il livre régulièrement à ses lecteurs des informations, des détails, des choses vues glanées par les réseaux de terrain qu’il consulte en permanence, l’agence de presse officielle russe RIA-Novosti, la télévision officielle où les Ukrainiens et leurs alliés ne sont même plus traités de « nazis » mais de nazikis (nazillons) assez pervers pour mettre en scène leur propre bombardement de leur propre population (!), aussi bien que les commentateurs russes en exil, les services postaux de Biélorussie piratés par des dissidents, la Deutsche Welle en russe (« les informations de la télé allemande en langue russe — qui sont d’un très très haut niveau), ceux des réfugiés en exil (le site « Gulagu.net » de Vladimir Ossetchkine par exemple) sur la terreur ordinaire et la peur qu’elle engendre. A lui seul, Markowicz fonctionne comme une petite agence de presse qui se révèle comme l’indispensable complément aux reportages des journalistes. Nécessairement subjectif par vocation et par tempérament et c’est tant mieux. Ses colères réchauffent le cœur, ses analyses bousculent les prudences:
« Le déni du Krelmin des accusations de crimes de guerre, sa rhétorique et son lexique qui sont ceux de la langue du IIIème Reich… : il y a là un saut que j’appellerai ontologique. Quelque chose d’absolument irréparable… C’est la Russie qu’il faut dénazifier »
S’il s’autorise une analogie historique, c’est avec Budapest 1956, parce que les gens ont résisté et qu’ils se sont battus. S’il trouve un modèle à Poutine, c’est le tsar Nicolas 1er. Et s’il faut à tout prix trouver un précédent, il ira le chercher du côté de Kœnigsberg, rasée en 1945, ses habitants massacrés, chassés et remplacés par des Russes avant qu’elle ne devienne Kaliningrad. Une ville totalement russe. Si nécessaire, il n’hésite pas à corriger les traductions approximatives de la presse. Ainsi dans cette conversation téléphonique interceptée entre deux officiers russes en Ukraine :
« – J’avance, mais je n’ai pas eu le temps de « nettoyer ». – Ce n’est pas « nettoyer » qu’il faut, reprend l’autre, c’est стереть с лица земли ». Ça veut dire raser complètement, mais le mot à mot est plus parlant : effacer du visage de la terre ».
Et par ce réflexe de traducteur, ces mots de poète, vous ne les lirez nulle part ailleurs. Difficile de ne pas dresser d’analogie avec le travail auquel se consacra Victor Klemperer (1881-1960) auteur de LTI, la langue du IIIème Reich (traduit par Elisabeth Guillot, 375 pages, Pocket), ces fameux carnets d’un philologue publiés pour la première fois en allemand en 1947, puis en français en 1996. Klemperer (qui est un cousin du chef d’orchestre) tînt clandestinement son journal intime entre 1933 à 1945, et n’y mit bon ordre qu’au lendemain de la guerre. L’air de rien, avec l’humilité et la vigilance qui le caractérisent, il a écrit au jour le jour, de la prise du pouvoir par Hitler à l’écroulement de son régime, une fascinante chronique de l’intérieur des effets du nazisme sur la langue allemande. Nulle réflexion sur le totalitarisme ne peut faire l’économie de ce document de première main, LTI (Lingua tertii imperii autrement dit la langue du troisième empire). Un authentique manuel de résistance écrit par un paria qui réussît à conserver sa liberté intérieure en observant, en étudiant et en gravant dans sa mémoire les évènements tels que la langue allemande, réquistitionnée et contaminée, les relatait dans un pays où dans la vie quotidienne, « »Heil Hitler » » tenait lieu de « »Bonjour » ».
Pendant douze ans, il n’a cessé de noter, ne fut-ce que pour ne pas sombrer. Mais il l’a fait en philologue clandestin, puisqu’il était contraint de travailler le jour en usine. Persuadé que la langue est plus que le sang, il suit les émissions de radio et épluche les journaux, faire-parts de décès, brochures et communiqués militaires, ne rate pas un discours, écoute les conversations et note, note, note encore tous les signes de la novlangue nazie : émigré, camp de concentration, organiser, organisation… « »Expédition punitive » » est le tout premier mot qu’il ait ressenti comme exprèssément nazi. Il fut suivi par « »cérémonie officielle » » (Staatsakt), « »coventriser » » (coventrieren, c’est à dire raser une ville comme à Coventry), le glissement de « »suite de domestiques » » à « »personnel d’une entreprise » » (Gefolgschaft) et tant d’autres, finement analysés, à l’image des prénoms chrétiens alors mal vus, ou de « »aufziehen » » (monter) qui a pris dans la bouche des nazis un sens à la fois laudatif et résolument péjoratif. A partir de 1942, on ne dit plus « »déportation » » mais « »évacuation » ».
Ce que Victor Klemperer a fait clandestinement avant de le révéler au grand jour des années après, André Markowicz le fait jour après jour en ligne au creux de la guerre sémantique qui se superpose à celle des bombes. Autres temps… Quand d’autres s’ingénient à se tromper dans leurs prédictions géopolitiques, eux décryptent le présent et l’avenir totalitaires là où ils s’inscrivent déjà sans attendre : dans la langue.
( « Ukraine, 2022 » Photo Emilio Morenatti ; « André Markowicz et Victor Klemperer », photos D.R.)
1 163 Réponses pour Effacer un pays du visage de la terre
Le terme d’Anthropocène a été forgé pour rendre compte de l’impact sur le climat et la biodiversité de l’accumulation accélérée de gaz à effets de serre, ainsi que des dégâts irréversibles causés par la surconsommation des ressources naturelles. Mais, faut-il faire de ce concept une nouvelle époque géologique ? Le débat fait rage parmi les scientifiques. Les solutions quant à elles tardent à venir. Nous faisons en effet face à un déni collectif, résultat d’une foi naïve dans le progrès, de l’idéologie consumériste et de puissants lobbies économiques.
Liz-Rejane Issberner et Philippe Léna
Le terme Anthropocène figure aujourd’hui dans le titre de centaines d’ouvrages et d’articles scientifiques et dans des milliers de citations, et son usage ne fait que croître dans les médias. Initialement proposé par le biologiste américain Eugene F. Stoermer, le terme a été popularisé au début des années 2000 par prix Nobel de chimie néerlandais Paul Crutzen, pour désigner l’époque dans laquelle l’action des hommes a commencé à provoquer
inhttps://fr.unesco.org/courier/2018-2/anthropocene-enjeux-vitaux-debat-scientifique
SAMEDI 23 AVRIL 2022, 6h40, 15°, pluie garantie
ARROGANCE ANTHROPOCENIQUE (TA MERE)
L’arrogance des nains du GIEC et autres écologistes subventionnés, dépasse celle pourtant immense d’Hercule MACRON, le Jupiter de la Comédie Française !
La Nature sera toujours là, pétillante de santé, lorsque plus personne ne fera le ménage dans les décombres des salles du Kremlin, du Capitole et d’ailleurs …
Pour quelles raisons les Diplodocus ont ils disparus ?
Ils manquaient d’éoliennes !…
DEMOGRAPHIE
Dieu a dit à Adam et à Eve : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-là ; ayez autorité sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, sur tout ce qui est vivant et qui remue sur la terre (Genèse 1,28) ».
Heureusement que l’Afrique, débrouillarde et décidée, nous donne un coup de main sur ce sujet élevé…
Ils manquaient d’éoliennes !…
Non, c’est à cause de la metéorite qu’ils ont reçue sur la tronche et qui a rasé les champs, les forêts, et cramé toutes les réserves de foin qu’ils avaient mises de côté, et vu que les diplos sont herbivores ils n’avaient plus rien à manger. Mais comme un diplo, c’est très bête, ces crevards ont quand même continué à brouter l’herbe qui n’existait plus. Et ils ont commencé par brouter leur pieds, puis leur genoux, mais comme le feedback ne remontait pas jusqu’à leur cerveau vu la distance à parcourir, ils ont continué à brouter leurs pattes..et après ils sont tous morts. Voilà.
Walt Whitman, Shortly After His Paralytic Stroke, on What Makes Life Worth Living :
https://www.themarginalian.org/2017/12/20/walt-whitman-specimen-days-meaning-of-life/
« Et ils ont commencé par brouter leur pieds, puis leur genoux… »
Les diplo pratiquaient l’auto fellation et ne se reproduisaient plus, Tristan ?
La vie du léZard est un film dans le film de la vie !
La votre aussi ?
Le règne sans partage de la marchandise et du simulacre, Baroz. Baudrillard avait vu juste.
L’éphémère + l’insubstantiel.
Salon du livre de Paris 2OO9: Auster, Rushdie, Ecco, Roubaud…
Je comprends, Tristan, merci…
L’espèce Diplodocus d’hier était au moins aussi stupide que l’espèce Diplômedocus d’aujourd’hui !
Salutations respectueuses à votre Iseult.
Joyeux anniversaire au grand Will, 458 ans aujourd’hui.
Many happy returns.
Don’t look up a été présenté comme un film militant pour la cause dite du « climat ».
Au passage, et c’est important de le souligner sous ce billet qui met en avant la perversion du langage sous le nazisme, que cette cause politique, est actuellement la plus féconde en terme d’éléments de langage conceptuels.
L’histoire du film : une équipe de scientifiques parvient a détecter la présence d’un astéroïde, qui devrait catapulter la terre à l’échéance de quelques mois. Ils essaient alors d’alerter les dirigeants des US, en la personne de sa présidente.
Plus que sceptique, l’équipe au pouvoir va contre toute attente et avec la complicité d’un magnat des nouvelles technologies et de l »ontelligrnce artificielle, mettre en place une propagande à but très lucratif.
Cette propagande atteint son apogée avec ce slogan » don’t look up », et de plus en plus massive , a mesure que les populations regardent de plus en plus le ciel avec inquiétude, alertées par des informations que les scientifiques essaient difficilement de faire passer.
Les critiques de cinéma et sans doute le réalisateur lui-même, ont voulu symboliser cet astéroïde menaçant, comme la catastrophe écologique majeure qui détruirait irrémédiablement la terre, à telle date, si rien n’est fait.
Ce film, qui à tort peut être considéré comme un film catastrophe hollywoodien d’effets spéciaux, est au contraire très intéressant sur les réflexions qu’il permet.
La société de surconsommation confrontée à la possibilité d’une destruction brutale et soudaine de la planète, mais quu continue aveuglément de consommer à outrance, alors que le ciel va littéralement lui tomber sur la tête.
Les effets délétères d’une dépendance à une realite virtuelle qui peut très facilement devenir alternative et malfaisante, dans une course au pouvoir et au profit.
Et plus terre à Terre, ce film participe lui-même d’une propagande, intimant un sentiment d’urgence pour sauver la planète.
Ce faisant, les causes réelles de cette urgence restent très secondaires et sans intérêt, ici un astéroïde fonçant sur la terre.
Alors que cette donnée d’environnement extra-terrestre, négligée dans toutes les modélisations informatiques du giec, reduit un peu leur activisme à cette posture : don’t look up.
Et cette propagande contreproductive, en terme philosophique, va beaucoup beaucoup plus loin dans la manipulation, chez les gourous de l’anthropocène et les greta de Hambourg, qui n’a rien de scientifique :
« Les différents récits sur Gaïa
Plusieurs récits ont été élaborés sur Gaïa. James Lovelock est l’auteur du premier. Né en 1919 et aujourd’hui âgé de 102 ans, ce chercheur britannique raconte dans son autobiographie qu’il a quitté une carrière académique d’ingénieur-chimiste au début des années 1960 pour s’établir comme « scientifique indépendant ». Il a d’abord travaillé comme consultant pour la Nasa, où il a réfléchi à un critère pour détecter la vie sur d’autres planètes. Il a alors compris l’importance de l’influence qu’ont les organismes vivants sur l’atmosphère. La prise en compte de ce fait l’a conduit à l’hypothèse que la vie pourrait réguler l’environnement global, hypothèse popularisée par la comparaison de Gaïa à un organisme qui régule sa température interne. Gaïa l’entité était née : elle évoquait désormais l’ensemble des organismes vivants et l’environnement avec lequel ils interagissent. James Lovelock raconte ensuite qu’à partir du milieu des années 1960, il s’est retiré à la campagne dans le sud-ouest de l’Angleterre, a construit un laboratoire dans son garage et a écrit ses livres sur Gaïa pour proposer une réflexion sur la vie, la Terre et la nature. À partir des années 2000, il affirme que Gaïa est à l’origine d’une reconfiguration importante des sciences de la Terre : la constitution des sciences du système Terre. »
Conclusion de moi: la pollution pollue , consommez moins, soyez plus sobres et respectueux de votre environnement, en laissant les lieux propres et vivables, pour les suivants.
ET POURQUOI PAS ?
Mon conseil vertueux, à l’échelle de votre vie, brève, qu’il ne faut pas castrer vous-même :
– Polluez sans crainte, vous ne pesez rien dans l’univers
– Consommez plus de bonnes choses, vivant il faut jouir de vivre
– Ne soyez jamais sobres, c’est aussi idiot qu’une vie de cureton arriéré
– Respectez ceux qui le méritent, ils sont rares et peu encombrants pour vous
– Evitez la représentation « démocratique », élection=piège à cons
@Polluez sans crainte, vous ne pesez rien dans l’univers.
Dans un ecosystème très restreint où se développe la vie , cette injonction n’est pas de la provocation, mais un appel au suicide d’un dépressif au bout de sa life.
Sacrée Marie : je l’adore !
Mon programme de vie personnelle est parfaitement réaliste.
Franchissez le Rubicon, mes petits chéris…
« Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain. Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ! »
Mon programme, vaste.
Bon vote !
jicé dit faut juste faire gaffe à pas se chier dsus et incontinamment térezoune va caguer dans la rivière et se torche avec un colvère en le tenant par le cou
@ tristan, ie votre histoire diplomaticuste est bin triste, la fin aurait pu être plus gaistan …
@ jzmn, toujours soucieux de la reproduction de l’espèce animale-cul,
@ jissectamère, toujours beaucoup d’humour épicé pour faire m’en-rager le petite gretha th-sasseur
@ on a trouvé un bon compromis pour dimanche, au vu des alertes de l’anharchiste Canhard (E. Emptaz) : -> elle votera Emmanuel Macron. & moi Emmanuelle Blanche (ou l’inverse). On pourra dire alhors à thamère qu’on est chacun.e resté.es cohérent.es tou.tes avec nos profondes convictions « démochratiques », car ainsi capables de justifier l’une ou l’autre de nos options simultanées… « aux générations futures ».
Bàv,… « votez bien ou mal, mais n’essayez jamais d’influencer la littérhature » ! Merci.
(24.4.22 @ 9.35)
Le vieux keuf et son » transit » matinal devant ses écrans.
A chier .
Science et société
Comment nous sommes entrés dans l’Anthropocène
Depuis son introduction en 2002, le concept d’Anthropocène – l’époque géologique présente, dominée par l’action humaine – connaît un grand succès scientifique et public. Mais que recouvre-t-il précisément ? Entretien avec Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences au CNRS et maître de conférence au King’s College de Londres.
https://www.pourlascience.fr/sd/science-societe/comment-nous-sommes-entres-dans-l-anthropocene-8016.php
cette cause politique, est actuellement la plus féconde en terme d’éléments de langage conceptuels
térezoune essaie de se trouver des alternatives à oui-oui mets la moi toute..mais meussieu courte campe sur ses vieilles positions académiques
Comment nous sommes entrés dans l’Anthropocène
Depuis que Gaïa a de la fièvre
@ jmb, ce serait y faire trop d’honneur de la figurer en Léda et son cygne usagé !…, korédit notre ami Marc, un orpailleur breton hors pair, hors père et hors paire ! Bien à lui…
Amabilités au saloon
“Pour Jean-Luc, ces impressions et lignes claires sur ce que gouverner veut dire! Affectueusement”, a écrit non sans humour Édouard Philippe dans le livre offert à Jean-Luc Mélenchon.
Depuis que Gaïa a de la fièvre
qu’elle me dise « oui oui oui j’ai une fort vilaine figure mais un gros cul pour ton gros thermométre » et ce monde sera sauvé qu’il dit meussieu courte
Passou et Chapoutot, la croisière nazifiee, ça le fait pas trop.
On verra ça demain, à 20h.
Tchatchao.
« le débat fait rage parmi les scientifiques « Certes l’exhaussement du niveau de la mer n’est pas toujours corrélée à l’activité humaine. Il fut un temps où il n’y avait pas de golfe du Morbihan, ou l’on pouvait aller à pied sec de Carnac à Gavrinis. C’est il y a. 9000 ans BP que Groix et Belle-Ile se detachent du trait de côte. Cela peut nous paraître aberrant, mais c’est vrai. Ceci amène à relativiser les gémissements dès Nostradamus de l’Ecologie,sorte de religion de la verdure et des petits oiseaux directement héritée de la Philosophie du cher Jean-Jacques, avec sa bonne Nature opposée au méchant homme. Du hameau de la Reine aux bobos contemporains, la filiation est la même idéologiquement et archetypalement parlant, avec le niveau artistique qu’on mérite. Ah ce plot jaune,triomphant, omniprésent, criard, à lui seul condensé de l’écologisme à la française telle que le conçoit Madame Hidalgo, et derrière elle, la foule des petits maires qui la suivent dans sa croisade inutile, et s’allier de versatiles bobos aux cerveaux anémiés….
A LA UNE > UN DRAPEAU POUR LA LANGUE DES SIGNES
A LA UNE
Publié le 27 Nov 2015
https://www.sourds.net/2015/11/27/a-la-une-un-drapeau-pour-la-langue-des-signes/
Arnaud Balard se dit « artiste surdiste ». Il était, samedi, l’invité de l’Amicale des sourds du Finistère, au foyer Paul-Burckel.
Devant un public très attentif, il a présenté en vidéo sa conférence intitulée Sign Union Flag, le drapeau de l’union des signes. « Après deux années de réflexion, explique-t-il, j’ai eu l’idée de créer un drapeau. L’idée est de faire savoir qu’il existe une communauté signante avec un drapeau qui la représente. Le but de mon drapeau est une reconnaissance de la langue des sourds. »
Coucou, par ces temps incertains j’espère que l’Europe tiendra le coup, et qu’un peu de justice sociale émergera, le gouvernement belge vient enfin de décider de ne plus accorder de fiscalité préférentielle aux résidents français qui vivent de la revente d’actions et de la capitalisation sauvage.
l’autre jour nous avons été écouter André Versailles, l’éditeur nous parler d’Armande ou le chagrin de Molière édité aux presses de la Cité, ouvrage romanesque fruit de ses enthousiasmes et son érudition acquise en préparant l’édition de la correspondance de Molière dans la collection Bouquins.
L’assemblée était très attentive aux échanges entre Yves Namur pointu dans ses questions et Paul Emond grand traducteur et adaptateur de pièces théâtrales.
On pourra retrouver ces échanges sur la chaîne YouTube de l’académie.
Pour ma part c’est un peu trop policé et je m’en vais ce soir voir un Georges Dandin pas piqué des hannetons au théâtre Varia. La musique n’est pas du Lully mais c’est terriblement créatif.
Une fête du printemps suivra la représentation !
Vidéo de la rencontre « Armande ou le chagrin de Molière » à l’Académie belge de langue et littérature française.
’expression « lalangue » semble avoir été employée pour la première fois par Jacques Lacan le 4 novembre 1971, dans la leçon d’ouverture du séminaire tenu à Sainte-Anne – en parallèle [1]
[1]
Il n’est peut-être pas indifférent que cette expression… du séminaire … Ou pire, donc – sous le titre Le savoir du psychanalyste [2]
[2]
Ce texte doit beaucoup à mes discussions quotidiennes, parfois…. Revenant une nouvelle fois sur sa formule « l’inconscient est structuré comme un langage [3]
[3]
En somme, si Lacan introduit « lalangue », c’est d’abord pour… », Lacan y déclare : « J’écrirai désormais lalangue en un seul mot. » Il incite en fait, s’agissant du langage des linguistes, à repartir d’un autre point qu’eux [4]
[4]
Lacan fait à la linguistique qui lui est contemporaine le…, à savoir des « lalangues », et à redéfinir ce langage, précisément, comme « ensemble des points communs entre les lalangues [5]
[5]
J. Lacan, « Le savoir du psychanalyste », leçon inédite du 4… ».
2Ces « lalangues » se fomentent dans la matérialité [6]
[6]
Matérialité qui deviendra en 1975 une « motérialité », quand, à… de ce que chacun a de plus irréductiblement personnel quant à sa relation au langage ; ce qui fait que, contrairement au langage, elles sont étrangères au(x) dictionnaire(s).
3« Lalangue », comme d’ailleurs la grammaire et la logique – choses également extérieures au dictionnaire –, a donc plus directement « affaire avec l’inconscient », selon Lacan, que le langage des linguistes [7]
[7]
J. Lacan, « Le savoir du psychanalyste », op. cit.. À cet égard, elle a lointainement à voir avec la parole, dont la « fonction » qui la spécifiait au sein du « champ » du langage était déjà marquée en 1953 [8]
[8]
J. Lacan, « Fonction et champ de la parole et du langage en… de « définir la place de la vérité » qui sourd dans ses achoppements. Toutefois, « lalangue » n’est pas la parole « pleine », à laquelle Lacan ne croit plus – puisque vérité et savoir, maintenant, se contrarient l’une l’autre [9]
[9]
« L’effet de vérité […] se produit […] de ce qui choit du… –, et s’il advient qu’elle dise une part de cette vérité, c’est seulement « sans le savoir [10]
[10]
J. Lacan, « Le savoir du psychanalyste », op. cit. », à son insu. Ce qui est congruent, poursuit Lacan, avec ceci que « le discours analytique se tient à la frontière sensible [11]
[11]
Je reviendrai plus bas sur ce terme. entre vérité et savoir [12]
[12]
J. Lacan, « Le savoir du psychanalyste », op. cit.… ».
4« Lalangue » – et non pas ce que le sens commun en laisse se déposer dans le langage, puis de celui-ci, éventuellement, dans les dictionnaires – constitue ainsi une des visées du savoir du psychanalyste. Et ce savoir sur les « lalangues » individuelles conduit à « un nouveau statut du savoir », dont Lacan suggère,
in
Quelques remarques sur « lalangue » et sur le cas particulier de la surdité prélinguale
Frédéric Pellion
bonne journée
le lien!
https://www.cairn.info/revue-essaim-2012-2-page-51.htm
Le 7 décembre 1941, Ernst Jünger, haut gradé de la Wehrmacht, rencontre Louis-Ferdinand Céline à l’Institut allemand à Paris
Portrait dans son « Premier Journal parisien ».
« L’après-midi à l’Institut allemand, rue Saint-Dominique. Là, entre autres personnes, Merline (Céline), grand, osseux, robuste, un peu lourdaud, mais alerte dans la discussion ou plutôt dans le monologue. Il y a, chez lui, ce regard des maniaques tourné en dedans, qui brille comme au fond d’un trou. Pour ce regard, aussi, plus rien n’existe ni à droite ni à gauche ; on a l’impression que l’homme fonce vers un but inconnu. « J’ai constamment la mort à mes côtés » – et, disant cela, il semble montrer du doigt, à côté de son fauteuil, un petit chien qui serait couché là. Il dit combien il est surpris, stupéfait, que nous, soldats nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n’exterminions pas les Juifs- il est stupéfait que quelqu’un disposant d’une baïonnette n’en fasse pas un usage illimité. » Si les bolcheviks étaient à Paris, ils vous feraient voir comment on s’y prend ; ils vous montreraient comment on épure la population, quartier par quartier, maison par maison. Si je portais la baïonnette, je saurais ce que j’ai à faire. »
J’ai appris quelque chose, à l’écouter ainsi parler deux heures durant, car il exprimait de toute évidence la monstrueuse puissance du nihilisme .C’est hommes-là n’entendent qu’une mélodie ,mais singulièrement insistante. Ils sont comme des machines de fer qui poursuivent leur chemin jusqu’à ce qu’on les brise(..) La joie de ces gens-là, aujourd’hui, ne tient pas au fait qu’ils ont une idée. Des idées, ils en avaient déjà beaucoup ; ce qu’ils désirent ardemment, c’est occuper des bastions d’où pouvoir ouvrir le feu sur de grandes masses d’hommes, et répandre la terreur. Qu’ils y parviennent et ils suspendent tout travail cérébral, quelles qu’aient été leurs théories au cours de leur ascension. Ils s’abandonnent alors au plaisir de tuer ; et c’était cela, cet instinct de massacre en masse qui, dès le début, les poussait en avant, de façon ténébreuse et confuse. «
Céline ou Poutine ?
« meussieu courte campe sur ses vieilles positions académiques »
Missionnaire ou levrette ?
Chantal
« l’Europe tiendra le coup, et qu’un peu de justice sociale émergera, le gouvernement belge vient enfin de décider de ne plus accorder de fiscalité préférentielle aux résidents français qui vivent de la revente d’actions et de la capitalisation sauvage. »
Quelle excellente nouvelle !
alors au plaisir de tuer ; et c’était cela, cet instinct de massacre en masse qui, dès le début, les poussait en avant, de façon ténébreuse et confuse. «
Céline ou Poutine
Et une dit hier, pudiquement
Rafle du Vel d’Hiv.
Drancy.
Le train
Auschwitz.
Extermination.
80 ans après, abominable.
Missionnaire ou levrette ?
pour les hétéro entre les deux leur coeur balance comme une comtoise..mais pour les homo bonne clopine se dmande si ça cahote pas un peu baroz
Ernst Jünger, haut gradé de la Wehrmacht
polo chérie l’avis de loberchtourmfureur de bochie sur ce corniaud de céline..encore un peu et y s’engage dans la légion das reich contre poutine avec plein de pervitine dans l’pif
le gouvernement belge vient enfin de décider de ne plus accorder de fiscalité préférentielle aux résidents français qui vivent de la revente d’actions et de la capitalisation sauvage
la belgique..chantal..mulliez..gérard et les tonnes de cokes à antverpeune se foutent du monde..alleye alleye meussieu..comme dab comme vous dites sur france
ai-je encore le droit de dire que
que les bus et trains régionaux seraient gratuits samedi et dimanche, sur présentation de la carte électorale, en OCCITANIE?
Et alii se prend pour Assange. Elle crée wikilinks. L’ambassade équatorienne communique qu’elle refuse de l’accueillir. « Par souci de préservation de l’anthropocène » a-t-elle déclaré.
Sur Céline, lire les Mémoires de Benoist-Méchin, en particulier son récit du repas a l’ambassade d’Allemagne avec Abetz l’ambass, Drieu, et Gen Paul lorsque le délire saisit Ferdine la Merline qui clame haut et fort que les Juifs ont remplacé Adolph par l’un des leurs…
« Je vous dis que c’est plus le même homme, poursuit Céline. On l’a changé du tout au tout. On a mis un autre à sa place. Regardez-le ! Chacun de ses gestes, chacune de ses décisions sont faits pour assurer le triomphe des Juifs. Alors, faut être logique ! Les Juifs ont réussi un coup fumant, la plus grande mystification de l’Histoire ! Ils ont fait disparaître Hitler dans une trappe et l’ont remplacé par un type à eux.Remarquez qu’il se montre de moins en moins en public. C’est pour qu’on ne s’aperçoive pas de la différence. C’est idiot, d’ailleurs. Personne n’est plus facile à imiter. Mon ami Gen Paul, ici présent, l’imite à merveille. N’est-ce pas, Gégène, que tu l’imites bien ? Il est marrant quand il fait ça ! Il lui suffit d’une pincée de scaferlati qu’il se colle sous les narines, pour remplacer la moustache. Allons, mon bon Gégène, te fais pas prier ! Ici on est entre copains. Montre-nous comme tu sais bien faire ton petit Hitler… »
tweet:
» « Il ne faut jamais insulter l’avenir dans notre métier » dit Philippe.
Où l’on voit que Céline était surtout givré, Bloom !
Né dans une famille juive en 1931 à Washington D.C. — ses parents, d’origine russe, avaient immigré peu après la Première Guerre mondiale — il grandit dans les quartiers populaires de la ville où règne une insécurité latente. Il passe donc la plupart de son enfance à lire, reclus à la maison. Aller à la bibliothèque devient l’une de ses seules sorties. Il lit quantité de livres en tous genres : biographies, romans, essais. Il s’engage plus tard dans des études de médecine et se tourne tout de suite vers la psychiatrie.
qui ça? YALOM
. Il y a quelques années, j’ai fait une conférence en Russie et j’ai compris par hasard d’où je venais en dînant dans un restaurant ukrainien : leur bortsch avait exactement le même goût que celui de ma mère. Je me souviens que mon identité me posait problème à l’école. Il y régnait une atmosphère antisémite puissante, et je me sentais vraiment mal. Très vite, j’ai cherché du réconfort dans la littérature. Je me suis plongé dans les livres que j’empruntais voracement à la bibliothèque. Vers 10 ans, j’ai commencé à me passionner pour les romans. Depuis, ils ne m’ont jamais quitté. Ils ont fait mon éducation. Tolstoï et Dostoïevski m’ont formé psychologiquement, philosophiquement et sociologiquement. Grâce à eux, j’ai découvert les tréfonds et les angoisses de l’âme humaine.
yalom:https://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Therapeutes/Interviews/Rencontre-avec-Irvin-Yalom
Plus obsessionnel dans la haine, que givré peut-être.
Bien avant les frères Lumière, Charles Baudelaire aurait-il inventé le cinéma ?
Dans le poème « Les bijoux », l’auteur des « Fleurs du mal » écrit :
« et j’aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.»
Le son mêlé à la lumière, n’est-ce pas la meilleure définition du cinéma ?
Bonjour Chantal.
La Correspondance de Molière?????
Tirée de la collection Feuillet de Conches ou Vrain-Lucas? Comme disait mon bon maitre Georges Couton à propos d’une lettre de Corneille à Rotrou qu’il avait fermement écarté, à la différence d’autres, de son édition Corneille de la Pléiade, « il y eut Vrain-Lucas mais aussi des faussaires nettement plus doués que lui, et qui ne se firent pas prendre… »
Oui, mais givré parce que sa haine est totalement irrationnelle, rose !
Y a t-il eu une lecture psychanalytique des « Pamphlets », et alii ?
J ai simplement signalé que la foret de Scissy autour du Mont St Michel ne nous a pas attendu pour disparaitre sous les eaux, et je pense qu’on aurait fort surpris les populations de l actuel Vannetais en attribuant à leur nombre la formation du Golfe du Morbihan, puisqu’il fut un temps ou l’on pouvait conduire le linteau de la Table des Marchands au Cairn de Gavrinis à pied sec.
Idem pour le trait de cote Groix Belle-Ile, qui ne deviennent des iles que vers moins 9000 BP.
Ces cataclysmes ont eu lieu hors anthropocène, mais ceco est une autre histoire…
ceci
Sabina Naftoulovna Spielrein (en russe : Сабина Нафтуловна Шпилрейн), née le 7 novembre 1885N 1 à Rostov-sur-le-Don (Empire russe, aujourd’hui Russie), et morte assassinée le 12 août 1942 dans la même ville (URSS), est une psychiatre et psychanalyste russe. Issue d’une famille de médecins juifs établie en Russie, elle a étudié en Suisse où elle est devenue l’une des premières femmes psychanalystes et une pionnière de cette discipline.
spielrein :
Partie exercer dans sa ville natale, elle y est tuée avec ses deux filles par les nazis durant le massacre de Zmievskaïa Balka.
Lev Semionovitch Vygotski (en russe : Лев Семёнович Выго́тский ; en biélorusse : Леў Сямёнавіч Выго́цкі), né le 5 novembre 1896 selon l’ancien calendrier russe à Orcha, dans l’Empire russe (aujourd’hui en Biélorussie) près de Vitebsk et mort le 11 juin 1934 à Moscou, est un pédagogue psychologue soviétique, connu pour ses recherches en psychologie du développement et sa théorie historico-culturelle du psychisme1.
Hors de l’Union soviétique, il a été découvert dans les années 1960. C’est un penseur qui a introduit la notion du développement intellectuel de l’enfant comme une fonction des groupes
mais évidemment, on parlera de Canetti!
Cette detestation de Céline qui s’exprime avec dans ces lignes de Jûnger montre évidemment que cet officier n’a rien d’une brute nazie
Bien sur Ernst Jünger n’est pas un salaud ;il représente cette noblesse prussienne qui au fur à mesure que le temps passe se reconnaît de moins en moins dans le régime nazi, ce dont un Stauffenberg tirera des conséquences qui le mèneront au martyre.
N’empêche, on est gêné de lire ce qu’il écrivait à Paris dans son journal à la date du 22 juillet,1942,le jour de la grande rafle des juifs ,notant seulement la pureté et la suavité de cette belle journée d’eté.
Je me souviens qu’un fac-similé de cette page de son journal figurait comme première image du film Les Guichets du Louvre, qui raconte, ce jour-là, dans le contexte de la rafle, une brève rencontre entre un étudiant bordelais, français de souche et une jeune ouvrière juive immigrée qu’il n’arrive pas à persuader de le suivre ,espérant la faire échapper à ce qui la menace et dont elle ne mesure pas l’horreur
Erreur 16 juillet
« Le résultat des votations du week-end dernier donnerait presque envie de pousser un soupir de soulagement: ouf, les Saint-Gallois ont dit non à la suppression du français en primaire. La guerre des langues n’aura donc pas lieu. Mais on l’a évitée de peu. Et rien ne dit qu’elle ne repointera pas le bout de son nez. Tant la remise en cause du Frühfranzösisch ressemble à une lame de fond.
Que pèse vraiment l’argument pédagogique, a priori de bon sens, derrière lequel se retranchent les opposants au français? Facile de flairer ce qu’il y a en dessous: plus qu’une querelle linguistique, l’affrontement de deux conceptions divergentes de la langue, et donc de son apprentissage, qui suppose un désaccord fondamental sur ce qu’est l’identité.
Idiome invisible
La première conception est monolingue: elle part d’un donné, la langue maternelle, prime sur le reste, y compris lorsqu’elle est en concurrence avec une version plus standard (Schwytzertüütsch vs Hochdeutsch). On peut par contre l’accommoder sans risque avec une langue invisible et passe-partout comme l’anglais aujourd’hui.
La seconde conception est plurilingue; elle voit avant tout dans la langue un phénomène aux multiples facettes, une pluralité ouverte. La langue maternelle n’y est qu’un élément parmi d’autres, voire un objet d’élection: né dans une langue, pourquoi ne pas en élire une autre pour s’épanouir, au point qu’elle supplanterait la première? La langue n’est alors plus un donné, mais un choix. »
https://www.letemps.ch/culture/elias-canetti-repond-querelle-langues-suisse
sur CANETTI ET LE TITRE QUE J ADORE « langue sauvée »
Canetti est né dans la Bulgarie de l’Empire Ottoman, au sein d’une famille de juifs séfarades. Il grandit entre plusieurs langues: l’espagnol parlé chez lui, l’allemand réservé aux parents, l’hébreu liturgique, le bulgare d’usage, et toutes celles qu’il entend parler autour de lui dans une réalité cosmopolite. Alors qu’il a six ans, sa famille part vivre à Manchester, mais la mort du père met fin à leurs projets. De cette installation manquée, l’enfant garde une gouvernante qui lui apprend l’anglais.
Parler intime
En route pour Vienne, ils s’arrêtent quelques semaines à Lausanne. La mère décide alors de lui enseigner l’allemand le temps de leur bref séjour. Nécessité matérielle, si son fils veut espérer se raccrocher au cursus scolaire autrichien. Nécessité intérieure aussi: avec la mort de son mari, elle a perdu la langue de l’échange intime, celle également à partir de laquelle elle se projetait dans le monde. L’apprentissage se fait au forceps, sous les yeux indignés de la nourrice, qui ne comprend pas à quoi tout ça peut servir, elle qui ne parle qu’une seule langue, la sienne, et qui s’en trouve très bien.
Elle fondait de grands espoirs en moi et quand, au début de son entreprise, je me montrai défaillant, elle le supporta mal. Elle me força […] à des performances normalement hors de portée d’un enfant, et la manière dont elle réalisa son objectif devait déterminer la nature profonde de mon allemand, une langue maternelle acquise sur le tard au prix de véritables souffrances. Mais on n’en était pas resté au stade des souffrances, aussitôt après, on était entré dans une période de bonheur au cours de laquelle se forgea mon indéfectible attachement à cette langue. […] Il n’était pas question de renoncer aux autres langues pendant ce temps; la culture, pour elle, c’étaient les littératures de tous les pays dont elle connaissait la langue. Mais l’allemand devint la langue de notre amour. (E. Canetti, La Langue sauvée, trad. Bernard Kreiss, Albin Michel, 1980)
Après des difficultés initiales, l’allemand entre comme par miracle dans la tête de l’enfant (entre-temps, il a glané le français). C’est qu’il y a vu l’occasion de devenir, vraiment, le fils de sa mère. Une nouvelle naissance, en somme, qui décide pour une bonne part de sa vie future. Un an plus tard, la guerre pousse la famille Canetti à venir s’installer Zürich (où l’écrivain décédera en 1994). Elias n’aura aucune peine à y apprendre le Züritüütsch, pour son plus grand plaisir. »
rose a raison, Baroz, c’est une haine pathologique qui s’exprime-là. Elle dura jusqu’au bout. Elle trouva à s’exercer sur le pharmacien de Meudon et justifie en grande partie les deux dogues qui gardaient la baraque.
Je n’ai pas cité les commentaires de B-M. A chacun d’aller y voir.
pas de tiret
Où l’on voit que Céline était surtout givré, Bloom !
ça suffit ton antihétéro primaire baroz
c’est une haine pathologique qui s’exprime-là
elle est un peu exagéré en effet kabloom..mais les chiens sont innocents
Il se passe des choses pas très nettes au Rwanda, all over again. Les résidents de l’Hôtel « Hope », où vivent encore des rescapés du génocide, sont été « déplacés » pour permettre à la ministre de l’intérieure brit, « Ugly » Patel, de visiter les lieux sous leur meilleur jour…C’est là que le gouvernement de de sa majesté bientôt centenaire, compte héberger les immigrants illégaux qui auront été expulsés du Royaume-Uni. Il est temps que BJ soit destitué, car l’addition post-Brexit commence à s’alourdir gravement.
D’autant plus que l’Union est en danger: le 5 mai, à l’occasion des élections régionales, le Sinn Fein, parti nationaliste ‘rattachiste’, ancienne branche politique de l’IRA, risque d’emporter la majorité des sièges à l’Assemblée d’Irlande du Nord, ce qui serait une première en cent ans…L’unification politique de l’île d’Irlande n’est plus une chimère. La guerre civile non plus. Une fois le génie sorti de sa boite, il est difficile de l’y replacer.
Crétins de Brexiteers.
Bien sur Ernst Jünger n’est pas un salaud ;il représente cette noblesse prussienne
drh au secours dla bochie corsetée..elle va hintervenir auprés delle pour qu’tu sois exempté de vafeune à l’est polo..tes trop utile à la france héternelle
que vers moins 9000 BP
moins de moins is less..zerfor more msieu court
Black Women Reign Victorious at Venice Biennale as Simone Leigh, Sonia Boyce Win Top Awards :
Crétins de Brexiteers.
godbless..sans eux les enfants verraient que chus à pouél et on metrait en taule havec jimmy savile qu’elle dit la reine
@elle est un peu exagéré en effet
Son interlocuteur en est tout interloqué ; crainte de l’effet miroir avec les bolchos ?
@Céline ou Poutine ?
Ni l’un ni l’autre mon général
Cela dit, on a même vu des historiens, a priori pas trop givrés, soutenir la thèse assez audacieuse d’un Céline penseur de la solution finale
il représente cette noblesse prussienne
Jünger n’était pas noble. Étonnement les Français lui ont toujours donné du « von » abusivement, probable échappatoire, catharsis, des discours engluants qui occupent les ondes dites humanistes depuis trente ans, mal au « rhin ».
@ne deviennent des iles que vers moins 9000 BP
Mr. Synthétique is gone with the wind mais il faudra au moins mille ans à la nature pour le dégrader
Petit rappel : une minute de méditation avec Mr. Natural
https://www.youtube.com/watch?v=16hiOCb3ryk
Le réchauffement climatique va provoquer le dégivrage d’une grande partie du territoire de la Russie et rendre exploitable des ressources naturelles jusque-là inaccessibles ; c’est une bénédiction de la nature qu’il dit Poutine. Le reste n’est que propagande des USA, enlaidissement des paysages avec des éoliennes et diktat d’adolescents dégénérés et acculturés, impuissants à nommer les choses telles qu’elles sont
exploitableS
Premier journal parisien de Ernst Jünger.
En date du 16 juillet 1942.
« Devant moi, sur ma table, cinq glaïeuls dans un vase-trois blancs, un rouge vif et un rouge saumon(..)Aux heures libres de midi, chez Berès, où j’ai fouiné dans les livres. Acheté la Monographie du thé, par J.G.Houssaye, 1843, avec de belles gravures ,la reliure malheureusement un peu piquée des vers ; puis La Ville et la République de Venise,par Saint—Didier, Paris 1660, chez De Luyne .Reliure très belle, indestructible, toute en parchemin avec des coins renforcés et des liens de parchemin ; Enfin, Lautréamont , »Préface à un livre futur », paru en 1932, toujours dans la grande ville des livres :Paris. »
Le 22 juillet, Jünger note :
» Chez Picasso, cet après-midi. » Suit une description précise du logement atelier de Picasso rue des Grands Augustins . Picasso ? « Un petit homme en simple blouse de travail ».
Notons qu’en Mai 1945, Jünger refuse de répondre au célèbre questionnaire que les Alliés donnaient à remplir à la population allemande, afin de tenter de mener à bien une entreprise de dénazification. Les autorités d’occupation anglaises le soumettent alors à une interdiction de publier en Allemagne ; elle ne sera levée qu’en 1949. En 1946, Jünger fut violemment attaqué en tant que militariste et adversaire de la démocratie. Son cas sera examiné à Berlin dans un colloque organisé par une association groupant une majorité de communistes, le « Kultubund zur demokratischen Erneueurung Deutschlands(Alliance culturelle pour la rénovation démocratique de l’Allemagne) mais sera vigoureusement défendu par Karl Korn,journaliste qui participera à la création de la Frankfurter Allgemeine Zeitung et son ami Ernst Niekisch, social-démocrate, éditeur de la revue « Widerstand » ayant publié un pamphlet ravageur contre Hitler en 1932, arrêté en 1937, condamné à perpétuité en 1939,libéré par l’armée rouge en 1945.Jüngeravait recueilli la femme et le fils de Niekisch un certain temps, au moment de son arrestation et avait aidé financièrement la famille
L’art du portrait
https://pbs.twimg.com/media/FRCHuHdWQAIqmu-?format=jpg&name=small
@Mr. Synthétique is gone with the wind mais il faudra au moins mille ans à la nature pour le dégrader
Il peut toujours tenter de se recycler
Étonnement les Français lui ont toujours donné du « von » abusivement, probable échappatoire, catharsis
par votan drh elle a les moyens de donner du von à qui elle veut dirfilou
Le réchauffement climatique va provoquer le dégivrage d’une grande partie du territoire de la Russie et rendre exploitable des ressources naturelles jusque-là inaccessibles
en plus des mamouth laineux le permafrost emprisonne des myard de gigatonne de co2 y parait..son compte est bon a poutine..
polo s’embrouille telment qu’on sait pas si c’est guérart chrodeur qui veut lui vende sa béême dapeine 500 mille kilomètre ou si c’est sa mouteur
Le chanteur belge Arno (Hintjens) vient de mourir. Il y a peu, la radio a passé « Les yeux de ma mère ». Quatre mois après la disparition de la mienne, je me suis sentie totalement submergée par l’émotion à l’écoute de cette chanson toute simple. Alors, même si je ne le connaissais pas plus que cela, cette nouvelle m’attriste.
Le tyran est un survivant qui a pris le pouvoir en utilisant la mort à la fois comme moyen pour y accéder et comme moyen pour le garder, puisque l’ordre établi ne peut tenir et se conserver qu’à raison de la menace de mort que le tyran fait planer sur la masse asservie. Liant puissance, figure du tyran et survie, l’anthropologie politique développée par**** met en cause la figure du survivant en tant que héros. L’héroïsme en effet se caractérise par un mépris de la mort,
où ai-je pêché ce commentaire pour vous dire bonsoir? J’enverrai le lien si c’est trouvé!
Toutes mes condoléances, Alexia !
https://www.bing.com/videos/search?q=les+yeux+de+ma+mère+arno+youtube&view=detail&mid=6807F594E6E01B9445E76807F594E6E01B9445E7&FORM=VIRE
Les Notes du Caucase de Jünger contiennent peut-être les pensées les plus profondes des écrits regroupés en Pléiade sous le titre ‘Carnet de guerre 1939-1948’.
« C’est dans les zones encerclées par la destruction que la vie exige le plus de l’homme; la menace pèse constamment, comme dans ces cités antiques où nulle pitié était à espérer. Cela est vrai aussi sur le plan moral: des semaines et des mois durant, on voit la mort peu à peu se rapprocher. Bien des choses sont alors ramenées à leur juste proportion (…) »
Ces réflexions, écrites à Vorochilovsk, le 26 novembre 1942, sont d’une terrible actualité.
question de langue
d’où vient qu’il y ait un rapport entre « obsèques » et obséquieux?
Il y a aussi un extrait du Journal de Ernst Jünger où il dit sa gène à croiser dans la rue les premières étoiles jaunes cousues sur la poitrine des passants Juifs.
JG Houssaye: peut être le frère d’ Arsène, l’homme orchestre du romantisme et de la première réhabilitation des Flamands. Arsène sut veiller avec d’ autres sur Nerval, sans avoir l’air d’y toucher. Son roman c’est sa vie : Les Confessions. St Didier. .il y en a beaucoup, le plus connu étant l’alchimiste Limojon de St Didier. ( Ça ne s’invente pas!). Il arrive que des àlchiiistesvou fils d’ Alchimistes commettent aussi des travaux assez sérieux.Le fils de Nostredame en est un exemple. Ceci en supposant que je ne me trompe pas mais on peut de temps en temps rêver sur les noms. Guillaume de Luyne, lui, a edite Corneille de son vivant. Pas seul, mais ce n’est pas rien, surtout à partir de 1660 quand il se corrige. Ah les beaux in quartos de l’Arsenal.,,
Paris, 7 juin 1942.
« Dans la rue Royale, j’ai rencontré, pour la première fois de ma vie, l’étoile jaune, portée par trois jeunes filles qui sont passées près de moi, bras dessus, bras dessous. Ces insignes ont été distribués hier ; ceux qui les recevaient devaient donner en échange un point de leur carte de textile. J’ai revu l’étoile dans l’après-midi, beaucoup plus fréquemment. Je considère cela comme une date qui marque profondément, même dans l’histoire personnelle. Un tel spectacle n’est pas non plus sans provoquer une réaction – c’est ainsi que je me suis senti immédiatement gêné de me trouver en uniforme. »
pénurie de textiles qui touche les articles à usage vestimentaire. Ceux-ci tombent sous le régime des coupons d’achat au 1er juillet 1941. Les Français, désormais munis d’une carte de vêtements, doivent respecter un quota de points avec lequel ils peinent à subvenir à leurs besoins.
Les restrictions donnent lieu à des prodiges d’inventivité. L’astuce la plus emblématique de l’époque reste sans doute, pour les femmes, de se
https://www.chrd.lyon.fr/musee/collections/cartes-de-vetements-et-coupons-dachat
Le 18 juillet 1942, le lendemain de la rafle du Vel d’Hiv, il écrit ces lignes dont l’ambiguité me parait toxique.
« Hier, des Juifs ont été arrêtés ici pour être déportés – on a séparé d’abord les parents de leurs enfants, si bien qu’on a pu entendre dans les rues leurs cris de détresse. Pas un seul instant, je ne dois oublier que je suis entouré de malheureux, d’êtres souffrant au plus profond d’eux-mêrmes. Si je l’oublais, quel homme, quel soldat serais-je? L’uniforme impose le devoir d’assurer protection partout où on le peut (…) »
Qui est responsable de la souffrance? L’uniforme allemand comme protection des populations des pays & conquis, occupés, ravagés, à jamais défigurés, des populations massacrées? A d’autres.
Cette glori-justification franco-mitterrandienne de Junger me dépasse. À Paris, il n’était pas simple soldat que je sache. Tout le reste c’est de la branlette pour epadhiens gagas. Justement: ce qu’il a pu dire ou écrire sur Céline, comme si cela le dédouanait, on s’en branle.
Moij.pense que la haine est tjrs irrationnelle mais qu’elle n’en atteint pas moins sa cible.
Sont on ne mesure pas l’horreur.
On ne mesure pas l’horreur mais là encore on est blackboulé par..
En ce qui concerne Céline, serai curieuse de savoir ce qui a déclenché cela chez lui de manière si virulente, et qui a duré dit un.
Vu Voyage en Italie de Rossellini.
Comment l’homme a un handicap grave. Il s’ennuie et donc ne va pas visiter le musée archéologique de Naples.
Ô miserere.
Bouguereau, tu te prends les pieds dans le tapis,moi pas! je cite Jünger pour montrer l’ambiguïté de ce type qui écrit un magistral document sur sa guerre de 14-18, »Orages d’acier » et qui publie des textes militaristes d’un conservatisme nationaliste extrême, qui attaque le nazisme et Hitler mais de manière détournée dans « les falaises de marbre » et qui vit si confortablement dans le Paris de l’Occupation,pas vraiment dérangé de ce qui s’y passe.. jusqu’à la fin de sa vie ,un parcours en zig zag.. oui, un être complexe pas toujours ragoutant.
Le point commun entre obsèques et obséquieux, le cérémonial et la cérémonie, et alii !
Guardian
« Plans to ditch (= larguer)Boris Johnson as Tory leader and prime minister “sooner rather than later”, without waiting for a clear and obvious successor to emerge, are being advanced by a growing number of senior Conservatives. »
A l’orée des échéances électorales, il semblerait que les éléphants du parti tory soient sérieusement décidés à se débarasser de BJ comme leader et donc comme PM (même traitement que celui qui fut réservé à Thatcher et May).
La guerre en Ukraine ne peut plus servir de feuille de vigne à l’ébouriffé dont les frasques, les mensonges et le manque de substance devient plus qu’embarrassant pour le parti majoritaire aux Communes.
Que « Patel l’horrible » dégage fissa et que le projet de déportation des immigrants illégaux direction le Rwanda soit abandonné dans la foulée.
Gros bordel chez les boutiquiers.
Ce matin, Christine Ockrent, tout sauf une illettrée, a confondu « agonir » et « agoniser » dans le chapeau de son émission hebdomadaire sur FC, Affaires étrangères.
« En ce samedi de Pâque orthodoxe, Marioupol n’en fit pas d’agonir… »
Tout fout le quand!
oui, un être complexe pas toujours ragoutant.
certes mais quoiqu’il en coûte à l’herdélie…, bien plus ragoûtant qu’un Céline qui ne zigzaga jamais dans la virulence de son antisémitisme génétique et dont les écrits sur sa guerre de 14 comme planqué n’égalèrent jamais les carnets de Jünger, au front, sous les orages d’acier !…
« n’en finit pas… »
confirmation’!
@ Tout fout le quand! 🙂
Elle sévit encore, l’agonisante reine Krichtine, la meuf à nanard ?
quid de cette rhumeur comme quoi on allerait bientôt se dispenser des services dispendieux et inutiles du corps diplomatique sous la 6e république ?
@ c’est de la branlette pour epadhiens gagas. – on s’en branle.
C’est quoi encore que ce nouveau branleur de D.D. Dino ?
« Marioupol n’en fit pas d’agonir… »
Le correcteur automatique a encore frappé !
***le chanteur Arno faisait un bordel d’enfer dans son appartement du quartier d’Ixelles… Qu’est-ce qu’elle a pu en souffrir juste à côté, ma petite cousine ! Il se croyait tout permis vu sa célébrité, elle n’osait pas porter plainte, comme petite française travaillant de bonne heure à la commission européenne… Bienvenue, Chantal et Alexia, nous savons votre patriotisme belge et n’entendons ce faisant nullement vexer votre juste sensibilité à l’occasion de la mort de ce chanteur à la voie éraillée, qui nous a certainement quittées trop tôt. Bàv,
Les epadhiens gagas se branlent encore ?!
Bouguereau, tu te prends les pieds dans le tapis,
Je sais pmp que je ne me permettrais jamais de tutoyer de la sorte un erdélien aussi profond et inspirant que jmb, capable de se distancier autant de ferdine que de poutine… (***sur ce point, je ne comprends vraiment pas votre ? sur l’alternative en dehors d’une rime bien glauque, Paul). Bàv,
Verhaeren,Maeterlinck,Rodenbach, Elskamp, Gofette, et maintenant Arno…
Mon état psychologique à la veille du second tour.
Naïm Lamine.
https://www.instagram.com/tv/Ccr-wVPKBoO/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
Tout fout le can
« et maintenant Arno… »
Et rien pour Annie Cordy ?
1 – Jamais entendu de français évoquer Enst von Jünger (sans doute une confusion avec Enrst von Salomon -> et son implication dans la dénonciation du fameux Questionnaire lors du processus de dénazification)
2- On oublie toujours d’autre part la Paix (l’opuscule capitulard d’EJ paru sous le manteau au moment de la débâcle allemande), et le ressentiment personnel qu’EJ voua à « Kniebolo » à partir du moment où son fiston Ernstel périt en 44 dans la bataille de Carrare en Italie où, à ses yeux le Reich régime n’aurait jamais dû l’envoyer. Et de son regret de n’avoir pas péri dans les tranchées de 14-18 alors qu’il n’aspirait qu’à l’héroïsme d’une glorieuse mort nationaliste… Un regret qu’il trimballa jusqu’à ses 100 ans bien sonnés, en dépit de toutes les médailles remportées qui suscitèrent l’admiration d’H… Il ne me semble pas par ailleurs qu’EJ ait participé en quoi que ce soit aux terribles exactions des einzengruppen sur le front de l’Est quand il fut envoyé en Caucasie en 41 (quoi que J. Littell ait bien voulu laisser accroire dans les Bienveillantes). Enfin bref, on n’est pas là pour réhabiliter le personnage, à mes yeux moins controversable que le Destouches, d’autant que le brave et empathique Bernard Marie s’est quasiment chargé de réhabilter la mémpoire du vieux sage de Wilflingen, plutôt que celui de Meudon. Hein !
« Il s’ennuie et donc ne va pas visiter le musée archéologique de Naples. »
C’est un choix comme tant d’autres : sauf cataclysme — une coulée de lave mange l’édifice —, le musée il pourra le visiter un autre jour.
Pour revenir au billet, je pensais à cette traduction non littérale : rayer de la carte . La carte étant une représentation de l’aspect d’un territoire.
Renato, j’ai reçu le Pynchon et constaté, effarée, qu’il était quasi aussi volumineux que contre jour. Si mes prochaines vacances me revitalisent, je devrais pouvoir en venir à bout.
P.S. à « Il s’ennuie et donc ne va pas visiter le musée archéologique de Naples. »
Ce qui renvoie à un qui a beaucoup de temps et peut se permettre le luxe de le perdre.
Non Renato.
Il s’ennuie dans les musées et ne va pas les visiter. Ce n’est pas pour les garder pour un autre jour.
B.
Courage,
Merci, Rose, la critique est élogieuse. Qui des parisiens ici présent a profité de l’exposition de la collection des frères Morozov à la fondation Vuitton ?
Présents.
@Marcel Proust : enfin la vérité sur le cinquième Beatles
I’ve Just Seen a Face (une couverture)
https://www.youtube.com/watch?v=uuDhaKc49hU
DIMANCHE 24 AVRIL 2022, 5h11, 14°, pluie intermittente et légère
CHOIX COLUCHIEN
Choisir ? Entre la vieille Peste incompétente et le jeune Choléra arrogant !
POUR 5 ANS !!! Tu parles d’un choix !
Jamais. Pas d’isoloir de la honte. Je reste à la maison, effaré par le vide politique, social, économique, intellectuel mis en lumière par ce choix, épouvanté par la nullité d’un acte pour lequel je n’ai plus aucun respect.
Le vote. Abject dans ce cas…
Bon dimanche électoral, mes chers petits veaux !
La maison d’édition historique russe spécialisée dans les manuels scolaires pour les écoles, a effacée l’Ukraine de ses dernières productions — selon le site d’information Mediazona, citant des sources éditoriales. Immédiatement après le début de l’invasion, les employés de la maison d’édition ont été invités à minimiser la référence directe au pays attaqué et à sa capitale.
Invitées un revolver sur la tempe, évidemment.
L’expo de l’espace Vuitton (l’espace d’expo me parait un peu froid mais je n’y suis jamais allée donc jugement sous réserve) des frères Karamazov et qui a pris fin à permis de geler un tableau appartenant à un oligarque russe. Je regrette les musées parisiens, je regrette Paris d’il y a 20 ans. Là, absolument plus envie d’y mettre les pieds.
Aujourd’hui je vais me lancer dans la confection d’une mousse de fraises. Je me dis que ce serait bien d’intercaller, fraise et chocolat avec en plus quelques éléments craquants et une tuiles aux amandes pour cuillère.
C’est à état de projet pour le moment. Il faut encore que je m’extraie du lit alors que dehors c’est la tourmente.
TuilE, à l’état de projet.
8h00
Fin de 45 minutes de jogging dans une nature déserte, impassible et malgré tout accueillante, un régal ! Pas d’éoliennes qui pourrissent le ciel et la terre, les crétins écologistes venteux sont tenus à l’écart, pour l’instant.
Bon dimanche à tous et à toutes !
Les crétins vous demandent quelle alternative vous proposez au nucléaire et au charbon, au gaz, au fuel?
Le bois.
Ne perdons pas notre temps à polémiquer avec des crétins…
Anéantir le 1/3 de l’humanité, stériliser la moitié des hommes qui laissent tremper leur queue partout et favorisent l’essor démographique incontrôlé avec ses conséquences en terme de consommations diverses et variées de A à Z. Pour cela, faire péter quelques sites nucléaires en calculant le plus précisément possible le champs des radiations et se tenir prêt à déserter définitivement les zones concernées. Que pensez vous de la solution?
Suite, l’Afrique je crois est très peu équipée en installations nucléaires. Si l’on suit ce programme il y a de bonnes chances,que l’avenir de l’humanité soit noir ou rien. Les lapons, nenets et autres peuples du grand nord étant voués à mourrir noyés ou gazés en raison des gaz qui seront libérés lorsque le permafrost aura degelé, il ne subsistera aucun gêne de ces peuplades du nord. Les rocheuses par exemple réputées inhabitables pourraient accueillir à l’avenir de nouveaux colons chargés de faire fleurir la montagne sans ses neiges.
Rose, la France est très mal gérée en ce qui concerne ses forêts. En outre, les grandes forets commencent à souffrir en plus des déboisements mercantiles de la sécheresse. Sur le marché, un tas d’objets et matériaux proviennent vraisemblablement des déforestations amazonienne, indonésienne.
rose, il ne faudrait pas regarder Voyage en Italie en se tenant au premier niveau (le sens apparent), mais en tenant en compte que les personnages appartiennent à la upper middle class. Or, tout le monde sait, je croix, qu’à partir de cette condition sociale l’ennui est un prétexte employé afin de ne pas froisser l’autre. Dans le même sens, si on ne trouve aucun intérêt dans une conversation, on porte à prétexte la fatigue ou le sommeil, etc. — ce qui vaut pour toutes situations inconfortables —.
Tenir en compte aussi que selon RR les humains du sud étaient « drapés », et ceux du nord étaient « cousus » : avec tout ce qui va avec : les premiers, porteur d’une conception sensuelle et décontractée de la vie ; les seconds efficaces mais raidis par les peaux (cousues !), matérielles et symboliques, qu’ils doivent revêtir pour se protéger et survivre — ce qui alourdi (surcharge) l’intention de ne pas froisser —.
Cela dit, à propos de Voyage en Italie il faudrait relire le papier que Jacques Rivette lui dédia (Cahiers du cinéma, je crois), et éventuellement réfléchir à l’influence que le film eut sur la nouvelle vague : la nature fragmentaire de la narration, ouverte aux hasards et à l’improvisation dans une sorte d’esthétique du direct, bien à part, l’usage su son — les bruits de la vie réelle entendus dans les rues, écoutés à travers les fenêtres, ou simplement confiés aux voix des chanteurs de rue et des lavandières — ; le montage désinvolte et libre, aussi que l’utilisation de la lumière, le blanc absolu (que Rivette compara à la couleur de Matisse) et le raffiné éclairage naturel dépourvu de contrastes — que l’on doit à Enzo Serafin —.
Bon, Smoke & coffee break.
Prospection livrée par la CIA.
Moi aussi, je croix.
J’l’ai bien compris qu’ c’étaient des grands bourges, tout émoustillés au contact des italiens, ces gens frustres et chaleureux.
opus ! croix > croiS
Tant pis, je croix quand même.
La fatigue ou le sommeil ou sa mère.
La upper middle class (classe moyenne supérieure), rose, n’a rien à voir avec la grande bourgeoisie, c’est-à-dire l’élite entrepreneuriale et de certaines professions libérales.
Nan mais l’homme, qui lui dit à elle si aérienne : « mais tu n’as pas cherché à me comprendre ».
Et moij.vous pose la question » mais qu’est-ce qu’il y a à comprendre ? ».
Au musée archéologique de Naples, au moins, y’a l’Hercule de Farnèse et la Vénus callipyge des jardins de Chantilly. A minima.
Des aristos alors ?
Et la foule dans la procession de la Madone qui l’emporte loin.
Et elle qui nage à contre-courant vers lui.
Pour l’ennui au cinéma, rien de mieux qu’Antonioni !
upper middle class : intelligentsia, médecins, avocats, comptables, ingénieurs, officiers militaires, économistes, urbanistes, professeurs d’université, architectes, courtiers en valeurs mobilières, psychologues, scientifiques, pharmaciens, fonctionnaires de haut niveau, dirigeants d’entreprises et PDG, ainsi propriétaires d’entreprises prospères. En général les personnes qui ont fait des études postsecondaires supérieures et un confortable niveau de vie.
Pas forts pour le bois mais champions pour les graines
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ainsi propriétaires > ainsi QUE propriétaires
Bon, ben, moij., suis middle class. Pour cela que je n’ai rien compris à ce film.
Antonioni est un réalisateur raffiné au regard attentif et analytique, inadapté au public mainstream.
La upper society serait définie en fonction de quels critères? ( que rester t il à inventorier si on élimine tout ceux que vous énumerez, Renato).
« upper middle class », les ancêtres des bobos actuels.
Vu l’avventura il y a peu de temps, bien aimé la photo, la poésie qui s’en dégage.
1 – aujourd’hui, élection française. Je me sens proche de tous mes collègues erdéliens de la petite bourgeoisie salariée et cultivée de la classe moyenne paupérisée s’apprêtent à « faire son devoir », la mort dans l’âme, tel une ariane mnouchkine toujours phasée avec les jeunes prolétaires en gilets jaunes. Bien plusn le sensj que des cognards qui nous traitent de veaux en préférant rester éloignés des éoliennes. Entre l’arrogance du choléra et l’incompétence de la peste sic), je m’isole pour ne rien mettre dans mon enveloppe. Et continue à penser que nos élections ne sont pas nécessairement des pièges à cons.
2 – Je ne connaissais par le chanteur Arno. On m’apprend qu’il était le 2e roi des Belges. 9a par exemple !
3 – J’anticipe l’énorme déception de D. ce soir à 20h, comme 45% de nos compatriotes… Qu’ils sachent qu’en dépit de leurs erreurs, nous leur gardons notre solidarité. Car la RDL cosmopolite est bien au dessus de tout cela.
Bonne journée à tous.tes (24.4.22 @ 9.49 …- ast’heure, je file à la mairie en vélo non électrique – à plusse, pour nos résultats villageois, dans l’extrême soirée – Entre temps… Corps et âme, de Frank Conroy, qui connaît ?).
B., la upper middle class, selon Max Weber, se compose de professionnels bien éduqués, diplômes d’études supérieures, avec revenus confortables.
« Je ne connaissais par le chanteur Arno. »
Dit le Flamand rauque, JJJ !
des études postsecondaires supérieures
Mais quel redondant amphigouri!
« professionnels bien éduqués, diplômes d’études supérieures, avec revenus confortables. »
Aucune noblesse chez ces bourgeois-là, rose.
Alors qu’on en trouve parfois dans les classes prolétariennes !
professionnels bien éduqués
Lol! 😉
Mais quel rapport entre le professionnalisme et l’éducation?
Confusion entre la technicité officiellement reconnue d’une pratique (professionnel versus amateur) et une formation morale et sociale?
vous pourrez remarquer que je n’ai pas évoqué « la philosophie du visage » -ni le philosophe auquel on attribue en priorité d’avoir esquissé une « philo du visage »; par « respect » ,ce jour;
bonne suite
La foire aux préjugés : « Aucune noblesse chez ces bourgeois-là, rose.
Alors qu’on en trouve parfois dans les classes prolétariennes ! »
Je connais plus d’un aristocrate bien intégré dans la vie réelle : « diplômes d’études supérieures, avec revenus confortables. »
professionnels bien éduqués
un professionnel mal éduqué maniera aussi bien le tournevis que le « bien éduqué » !:)
un professionnel mal éduqué maniera aussi bien le tournevis que le « bien éduqué »
Mais il risque de cracher sur votre moquette en partant et de laisser des traces de doigt sur le chambranle de votre porte! 😉
il risque de cracher sur votre moquette en partant
Chez toto, il n’y a pas de moquette.
Chez toto, il n’y a pas de moquette.
Et pourquoi donc?
Et pourquoi donc?
Pensez donc à ses chiens qui bavent et chient partout…
« I don’t know much about classic music. For years I thought the Goldberg Variations were something Mr. and Mrs. Goldberg tried on their wedding night. »
– Woody Allen, Stardust Memories.
Professionnel, personne qui exerce une profession ou un métier.
Éducation, action d’assurer la formation d’une personne.
Qu’ils sachent qu’en dépit de leurs erreurs, nous leur gardons notre solidarité
—
Parlez pour vous, 3J. et évitez d’impliquer les autres sans leur demander. Vos racines cathos vous perdront, 3J.
Perso, aucune solidarité avec les fafs ou soutiens de fafs. Ennemis un jour, ennemis toujours. Jusqu’au dernier souffle.
je vous ai lus les amis d’Arno, en ce jour Putain, Putain !
Oh, la main, c’est pas sympa, les chiens ont droit de sortie vous savez!?
Perso, aucune solidarité avec les fafs ou soutiens de fafs. Ennemis un jour, ennemis toujours. Jusqu’au dernier souffle.Bloom.
Oui, oui, et encore oui!
« je file à la mairie en vélo » by JJJ
A vélo, JJJ ! En ce jour de « Souvenir des déportés », cette embardée lexicale est périlleuse.
Oui, oui, et encore oui!
Oui, oui.
(Pour Figeac et pour la France!)
Mais quelle filasse ce JJJ!
Oui, oui, et encore oui!
Mais ne racontez pas votre vie…
Chantal, à quand cette boustifaille à Toufailles? 😉
Présidentielle
Il y a eu un premier tour à l’élection présidentielle avec de très nombreux candidats : douze ! Tout l’éventail politique était représenté, de l’extrême gauche à l’extrême droite. Les Français dans l’isoloir ont voté en leur âme et conscience. Comme à toutes les élections antérieures, les deux qui ont recueilli le plus grand nombre de voix ont eu le droit d’aller au second tour. Les Français revotent ce dimanche 24 avril dans un isoloir pour dire quel chef de l’Etat ils veulent. Tout va bien. Parfaite démocratie. A la place, voudrait-on du système électoral russe ou chinois ? Certes, le résultat final pourra déplaire aux perdants. Mais je maintiens que tout va pour le mieux dans le meilleur système politique imaginable. Je me réjouis de vivre en France.
tout va pour le mieux dans le meilleur système politique imaginable. Je me réjouis de vivre en France.
Oui, oui! 🙂
(Bien que ce pays soit saturé de fafs!)
Lundi 25 avril 2022, à 14 h 30, une conférence sur le thème des Malouins morts en déportation sera animée par Marc Jean, le président du Comité local des associations patriotiques (Clap), suivie d’une présentation des Lettres retrouvées de Louise Pikosky, déportée morte à l’âge de 16 ans à Auschwitz, par Stéphanie Trouillard, journaliste.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-une-plaque-inauguree-pour-la-journee-nationale-du-souvenir-des-deportes-2e632c0a-c156-11ec-841b-f42e4f3fe1ae
(Bien que ce pays soit saturé de fafs!)
fafs silencieux,
fafs calamiteux,
fafs sentencieux,
fafs morveux,
fafs mouchards et pas mouchés,
fafs professionnels et bien éduqués,
fafs même plus honteux,
fafs fardés,
fafs et attrapes,
sexe fafs, (sex bomb)
fafs tigrés,
fafs à chiens, fafs à chats,
fafs à rien,
fafs etc.
Janssen, je me permets de tutoyer Bougereau car il m’appelle -affectueusement j’espère- « Polo ».
En ce qui concerne Jünger, je ne le mets évidemment pas au même niveau de crapulerie que Céline. Il y chez Jünger tant de personnalités successives et contradictoires ! Avec tant d’évolution, de retournements, de contradictions, de changements de cap énormes, de paradoxes, et de ruses avec le pouvoir nazi qu’on s’y perd un peu. Combattant de 14 héroïque, bien sûr, mais aussi une ivresse guerrière aristocratique assumée. Ajoutez aussi un athée qui recherche à mettre sur pied un culte et une mythologie barbare. Tout au long de sa vie il va du nihilisme qu’il abandonne jusqu’à des positions colorées chrétiennes après 1948-49 quand il est surveillé par les anglais pour avoir refusé de remplir le questionnaire pour repérer les nazis . A cette époque il commence à se composer une figure de au sage dans ses vignes qui parle civilisation et métaphysique façon Malraux .
Cependant pour l’officier Jünger, il est clair que la guerre ne se justifie pas du tout par la cause qu’elle sert, mais parce que c’est un « art » en lui-même qui ferait ressortir les qualités des « meilleurs ». Pour lui c’est dans le danger qu’un homme « se révèle » blabla bla.bla . il a écrit noir sur blanc que « le combat est « l’instrument d’une raison supérieure ». La guerre selon lui est le moment où le monde « dévoile son sens ». En 1931, dans son texte « La mobilisation totale » et dans « l’ ouvrier » il défend avec les nationalistes l’évolution technique étincelante de la nouvelle l’armée et plaide pour un réarmement donc proche d’Hitler . Dans « L’ouvrier » » il écrit : » plus l’homme sera civilisé, plus il deviendra barbare »>. L’ouvrier est le nouveau soldat « voisin des puissances élémentaires » et « qui brisera l’’esprit bourgeois et chrétien. ». Quinze ans plus tard, il reniera son apologie de « la morale guerrière de masse. » il défend toujours un » nihilisme romantique ». Ce n’est qu’à partir de 1934, qu’il s’invente une mythologie germanique et forestière avec bêtes héraldiques, muses nocturnes, -ce qui séduira Julien Gracq…
En 1941 le chantre et « poète » de la guerre refige un livre qui s’intitule « la paix », dans lequel il rêve une Allemagne qui prendrait la tête d’une Europe chrétienne.. en 1954, il condamne ce monde technique et mécanique qu’il a tant défendu dans les années 30 dans « le livre du sablier »,. En 1951 dans « Der Waldgang(traduit par « Traité du rebelle ») il change de cap et met en avant le rôle de l’individu contre les masses. Quel virage. Il condamne cette action des masses dont il avait voulu, entre les deux guerres, se faire le chantre et le théoricien. Il finit sa vie enfermé dans une sorte de grandeur solitaire qui se voudrait sagesse hautaine exemplaire, plus attentif aux insectes de son jardin qu’aux homme politiques qui dirigent l’Allemagne d’après-guerre.
Je trouve parfaitement douteux, inquiétant -pour ne pas dire plus- cet officier bilingue écrivain philosophe, si « cultivé » qui dine chez Florence Gould, chasse à la perdrix aux Essarts-le Roi-, étudie dans son lit ou au bar du Raphael des ouvrages qui étudient à quel degré de température la chair humaine et son contact érotique « perdent leur charme »..
Cet ardent défenseur du « sang et du sol » achetait des éditions de luxe de Baudelaire, de Bloy, de Rivarol, de Lautréamont mais en sortant de chez le libraire, oui après quelques lignes de protestation dans son « journal parisien » il s’habituait parfaitement à croiser sur le trottoir des grands boulevards ceux qui portent une étoile jaune sur leur manteau .Dans son grand bureau du quartier général de la Wehrmacht il signe des paperasses à propos de résistants qui seront fusillés dans la semaine au Mont Valèrien.
Passou top sur Mrs Dalloway et The Hours de Stephen Daldry.
Sur FrInter en ce moment.
@racontepatavi nous remonterons le mois prochain dans le sud ouest mais pas encore les dates. Je ferai signe.
« Je connais plus d’un aristocrate bien intégré dans la vie réelle : « diplômes d’études supérieures, avec revenus confortables. » »
Dans ce sens là ça marche, mais pas l’inverse, renato.
Je connais même des aristocrates qui se sont prolétarisés !
« nous remonterons le mois prochain dans le sud »
Partant de Belgique, tu redescendras plutôt, Chantal !
« En ce qui concerne Jünger, je ne le mets évidemment pas au même niveau de crapulerie que Céline. »
Ni de talent littéraire, Paul.
Jazzi c’est un peu plat ici, alors j’ai l’impression de monter en passant la frontière mais effectivement carte en main on redescend 😉
comme je ne peux rien faire à la situation, je vais aller voir la panthère des neiges çà me calmera en attendant les résultats de ces élections calamiteuses.
Passou, vieux sage, sur Inter, en allant faire mon devoir de citoyenne.
« Fais ce que dois, advienne que pourra », n’est pas de Kant.
Voir plutôt du côté JJ Rousseau. Très portant Rousseau sur la responsabilité individuelle. Agis sur ce que tu peux.
Bon choix , Chantal. La panthère des neiges.
Merci Paul Edel pour ce résumé du parcours de Jünger, cette façon de sinuer en zigzag dans l’existence (ce qu’au golf on appelle faire l’essuie-glace). C’est au fond, une destinée assez commune, la manière d’être au monde de tout un chacun, aucune navigation dans la vie ne se faisant strictement en ligne droite pour la raison qu’obstacles, récifs se dressent devant soi, à plus forte raison lorsque la houle de l’histoire nous embarque et nous fait dériver. L’orgueilleux Jünger a fait ce qu’il a pu, contre vents et marée, pour… sans trop se mouiller ? … sauver sa peau ?
ces élections calamiteuses
—
Tout est relatif.
Quand ce sera Le Pen-Zemmour, quel vocable utilisera-t-on?
Quid de la guerre qui vient?
Restons sobres lexicalement.
On n’a encore rien vu.
Rejoice and be merry for tomorrow may never come. Seize the day (ce soir, nous allons prévu de regarder le film inspiré du roman de Bellow).
Chantal
La panthère, la beauté à l’état pur.
Se cache tout le temps.
Soyez vigilante, mimétisme avec la roche.
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