de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
En attendant Cecilia

En attendant Cecilia

Il n’y pas que Godot qui se fasse attendre. Lorsque l’être aimé se fait attendre, on s’en remet plus naturellement aux Fragments d’un discours amoureux : solennité du moment, perte du sens des proportions, mise en place d’une scénographie, angoisse d’attente, reproches virant à la colère, hantise de la sonnerie du téléphone, assignation à l’immobilité dans un lieu, crainte du malentendu, sentiment d’irréalité… On retrouve un peu du Roland Barthes des Fragments d’un discours amoureux, du moins dans ce que ses observations ont d’universel et d’intemporel, dans Tes pas dans l’escalier (Tus pasos en la escalera, traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon, 256 pages, 22 euros, Seuil ), le dernier roman d’Antonio Munoz Molina (1956, Úbeda, Jaén).

Un appartement en plein coeur de Lisbonne. Un homme sans importance récemment licencié par son entreprise, attend sa femme Cecilia en compagnie de leur chienne Luria. L’emménagement est récent, aussi met-il à profit ses heures d’attente pour en peaufiner la décoration et mettre une ultime touche aux moindres détails. L’écrivain arrange son roman à la manière du narrateur agençant sa nouvelle maison- et inversement. Il aménage l’esthétique de leur quotidien. C’est d’autant plus important que son antihéros est un solitaire qui a besoin de se tenir à une certaine routine et de se consacrer à des tâches domestiques pour conserver son équilibre. A cet égard, ce roman est aussi un éloge permanent de la beauté que peut receler la vie ordinaire dès lorsqu’on s’y attarde. De quoi illustrer sans forcer une fameuse réflexion de Pascal :

 « J’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre.( Pensées, 139 « Divertissement », 1669.)

A ceci près que l’homme pascalien n’attend rien alors que le narrateur du roman guette des pas dans l’escalier- et des pas qui se font espérer. Sa femme, neurologue spécialisée dans les troubles de la mémoire associée à la peur et aux traumatismes dans un laboratoire en lien avec le Pentagone, est retenue, accaparée par les décharges électriques qu’elle fait subir aux rats blancs et aux limaces histoire de voir le souvenir qu’elles en conservent. Elle le fait attendre, activité dont Roland Barthes disait :

« Prérogative constante de tout pouvoir, « passe-temps millénaire de l’humanité. »

Tout parait calme, si apaisé, si lent par rapport à la ville qu’ils ont quittée comme on fuirait une cité à la veille de la fin du monde, le Manhattan du 11 septembre encore plus frénétique, angoissé, hystérique qu’à l’accoutumée. Lisbonne se prête effectivement mieux à l’attente de l’apocalypse que New York qui semble déjà et de longue date y vivre en permanence. Au moins, quand elle embrasera le Portugal, ça surprendra. Il a tout le temps de se projeter dans ce qui sera leur nouvelle vie en se créant de nouveaux repères ou en ressuscitant d’anciens. L’auteur le reconnait : c’est l’histoire d’Ulysse et Pénélope, mais inversée. Quelques livres lui tiennent compagnie pendant son attente : les carnets de bord du capitaine Cook pendant son absence, l’histoire du tremblement de terre de Lisbonne de 1755 qui impressionna si puissamment Voltaire. Le changement climatique augmente l’inquiétante étrangeté de l’atmosphère. De plus en plus de tiques, de moins en moins de lucioles

Au bout de vingt pages, on se dit qu’Antonio Munoz Molina ne prétend tout de même pas nous embarquer pendant 52 chapitres intemporels à attendre avec lui la dissipation de l’absence ; ca ne tiendra jamais avec une histoire aussi fragile car on comprend vite que tout arrive sans qu’il ne se passe rien. C’est fou tout ce qui peut advenir dans un roman aussi immobile. Une apparente dystopie mais pas dans l’absolu. C’est justement la réussite de ce huis-clos littéraire à la première personne du singulier dont le temps est le personnage principal et la musique des silences, la bande originale. On gagne à le lire d’un trait. Le lecteur pressé se perdra à imaginer que c’est un roman sur rien alors qu’il regorge de réminiscences. Celles d’un antihéros à la recherche éperdue de traces du passé pour s’y sécuriser et pour méditer sur la vie de couple, l’un des axes de ce grand livre de la solitude que s’est voulu Tes pas dans l’escalier (quel beau titre simenonien, soit dit en passant). Munoz Molina, qui ponctue in fine la plupart de ses phrases à l’oral par un « non ? », est un homme qui doute. Il y a de quoi avec une femme aussi mystérieuse que la sienne, toujours prête à lui opposer qu’il n’est rien qui ne soit un effet d’optique et que dans la vie, tout est mirage.

 Il est de ceux pour qui la mémoire est la matière première de l’écriture littéraire, autrement dit de toute fiction. C’est peu dire qu’ici son narrateur en use, tout enfermé qu’il est dans sa bulle. Jusqu’au vertige ! De quoi conférer un halo hypnotique à son monologue qui résonne parfois dans un silence toxique. Passionné de Montaigne, de Robinson Crusoé et du capitaine Nemo, il entend faire de l’attente un art. Les messages de son enregistreur téléphonique sont autant de cailloux abandonnés là comme des repères dans ce monde qui en est dépourvu. On se demande parfois si on est dans Alfama ou dans Greenwich Village. Quant au narrateur, grand nomade sédentarisé, qui a remplacé le jogging le long de l’Hudson par la promenade le long du Tage, il est aussi paumé que nous. Mais lui, c’est encore pire car sa chienne paresseuse, fan d’Ornette Coleman et de Ligeti, est à l’égal de son maitre une contemplative.

Il n’arrête pas d’attendre perdu dans son obscurité intérieure et nous, pauvres lecteurs enchantés par cette servitude volontaire car le roman ne se lâche pas, nous attendons avec lui, nous sommes ses compagnons d’espérance dans le jardin suspendu de l’attente infinie. Peut-être après tout s’égare-t-il en plein fantasme dans un certain délire, et nous avec lui, même lorsqu’il nous embarque dans sa déambulation poétique au coeur de cette Lisbonne qu’il dit plus propice que d’autres villes à la quiétude. Celle-ci n’est pas un simple décor mais un élément-clé de l’histoire. Il en nait un certain malaise malgré la richesse et la fluidité de sa prose. Il s’en dégage une musicalité qui, de l’aveu même de son auteur, est inspiré de celle To the Light House (Vers le phare, Au phare, La promenade au phare, c’est selon, de Virginia Woolf.

Ce n’est pas la moindre qualité de ce thriller psychologique qui nous mène à nous interroger vraiment en fin de parcours sur la réalité de cette attente dans la mesure où, manifestement, son narrateur simenonien (Munoz Molina m’a dit avoir lu et admiré presque toute l’œuvre de Simenon, tant les romans durs que les enquêtes de Maigret) replié sur lui-même, perd pied progressivement et commence à s’éloigner du réel jusqu’à ne plus contrôler la réalité. Ce que c’est que de s’en être retiré (retired dit-on en anglais) sinon reformado comme disent les Portugais pour désigner les retraités. Quant à la fin du monde, rassurez-vous et ne vous hâtez pas de chercher la meilleure ville pour l’attendre : avec la crise climatique et ses débordements, elle est partout permanente. Celle-ci existe bien mais cet homme, et cette femme, et cette chienne ? L’existence de Lisbonne est vérifiable comme l’est la puissance d’envoûtement de ce roman à la maitrise impressionnante. Le reste…

(Photos Gérard Castello-Lopes)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

1531

commentaires

1 531 Réponses pour En attendant Cecilia

Jean Langoncet dit: à

Occupons nous de destituer Biden, laissons faire Poutine et Nétanyahou, voyons dans Trump l’homme providentiel. Ça phosphore dans ce cul de basse fosse ; une prestation musicale en préparation pour le prochain gala de l’association Israël is forever ?

Chaloux dit: à

Biden est sénile. Il aurait dû être destitué depuis longtemps. Trump est ce qu’il est, mais ce n’est pas de lui que viendra la guerre mondiale, celle qui vous chauffera les miches, immense Langoncet. Quant à Nétanyahou, que faire?
Si vous souhaitez la disparition d’Israel, ce n’est pas à un cul-de-basse-fosse qu’il faut vous vouer, c’est aux chiot.t.es. Je ne suis certainement pas le seul ici à le soupçonner depuis longtemps.

Jean Langoncet dit: à

No shit

D. dit: à

Je ne pense pas que Poutine osera envoyer un missile balistique au-dessus de l’Allemagne ou de la France. Mais je le vois bien envoyer un Tu-160 se balader au dessus de la manche et tirer quelques missiles air-sol sur un port militaire ou un arsenal. Évidemment, le Tu-160 n’en réchaperait pas.
La question serait de savoir si notre chasse aérienne ou celle de la RAF oserait descendre l’appareil au dessus de la manche sans présumer de ses intentions…
Avant la guerre en Ukraine, les intrusions de Tu-160 au dessus de la manche étaient monnaie courante. Une fois détectés Ils n’étaient que gentiment accompagnés par nos Rafale…
Autre version à ne pas exclure et assez croustillante : irruption d’un Tu-160 en Manche, protégé par des chasseurs russes qui eux rappliqueraient au tout dernier moment.

Chaloux dit: à

Pauvre gars.

renato dit: à

Je préfère les bonhommes de neige classiques, et alii : carotte et cailloux pour l’expression, et branches pour les bras, un vieux chapeau pour compléter l’image…

Chaloux dit: à

L’Allemagne a prévenu qu’elle n’enverrait pas d’armes à longue portée.

D. dit: à

Après un truc pareil, au delà de la destruction en vol des appareils hostiles, quelle serait la réponse de la France ? Car ce serait en premier lieu à la France de répondre à l’agression.
Pas de missile balistique, évidemment. Donc un bombardier stratégique. Manque de pot, on en a pas. On utilise à la place une configuration spéciale du Rafale avec ravitaillements en vol, mais avec une faible capacité d’emport de munitions. Cette config. est prévue à la base pour un seul missile nucléaire.
La France risque de découvrir un peu tard qu’elle ne possède pas de bombardiers dignes de ce nom.

D. dit: à

Eh oui… les Russes son forts aux échecs, traditionnellement, non ?

Claudio Bahia dit: à

Marie Sasseur dit:
vieux keuf immonde, vieux sale et lâche(…)
Et une erreur énorme te sautera a la gueule (…)
Et enfin: Va te laver la gueule , ce n’est pas en vain, que tu vas harceler encore longtemps, sur ce blog. Sinistre imbécile, qui ne sait pas lire

Marie Sasseur c’est une véritable piranha, la piranha du blog; des scientifiques disent que la piranha est plus dangereuse que les tubarões

Bloom dit: à

Il faut châtier la négativité pétocharde des agents démoralisateurs qui préparent déjà une kollaboration qui n’aura pas lieu d’être.

Pour mémoire, la dissuasion nucléaire française repose sur deux composantes, océanique & aéroportée.
Océanique: la FOST (force océanique stratégique) met en oeuvre 4 SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins). Chaque SNLE dispose de 16 missiles balistiques M51, qui peuvent être équipés de plusieurs têtes nucléaires. Leur portée est supérieure à 8 000 kms. Depuis leur zone de patrouille en Atlantique nord, ils menacent la Russie, la Chine, la Corée du nord, l’Iran…La flotte acutelle (classe Triomphant) est le deuxième génération de SNLE français après les 6 de la classe Redoutable. Une troisième génération, dite « SNLE3G » devrait entrer en service en 2035.
Les SNLE sont a priori indétectables, quand ils sont « dilués » dans l’océan, ce qui leur permet de procéder à une « frappe en second »: après une attaque nucléaire massive, la France répliquerait par une « frappe en second » qui causerait des « dommages inacceptables » à l’agresseur – pendant le guerre froide,v il s’agissait de raser Moscou…Evidemment, les plans de frappe sont couvert par le plus extrême secret-défense. On sait qu’ils ont évolué vers des objectifs moins massifs, plus ciblés, qui permettent de « décapiter » la puissance visée.
Les Russes ont beau être tarés, ils sont parfaitement au jus. Leurs gesticulations s’adressent à leur population et à leur relais ici.
Pour la deuxième composante, ce sera après le déjeuner.

Faut arrêter de prendre les gens pour des cons.

Chaloux dit: à

Tout le monde sait sauf quelques tarés hystériques qui braillent dans leur soupente, que l’Ukraine à déjà perdu la guerre.

France 290 ogives, Russie 4200.

Nous avons à peine 48H de munitions pour nous défendre d’une invasion.

Que celui qui éprouve le besoin d’être fessé, s’exauce à titre privé.

JC..... dit: à

« Faut arrêter de prendre les gens pour des cons. » (Bloom)

Non !
Il faut prendre les gens pour ce qu’ils sont, cornecul.
Soi-même en premier, humblement !

MC dit: à

Ah , Claudio Bahia, vous êtes aussi sensible au style si particulier, si leger, si capricant et tout en nuances de l’inénarrable Mamie Sasseur?! Prenez garde! On devient vite une cible..,

Chaloux dit: à

Bloomie, arrête de causer tout seul dans ton grenier, on t’attend sur le front…

Vite!

N’oublie pas de nous donner des nouvelles!

Chaloux dit: à

Un colosse comme toi, tu vas y faire des prodiges!

rose dit: à

Non, B.

D. dit: à

Mais non, Chaloux. Bloom a raison de nous parler de la FOST, voyons.
Ca tombe bien : je parlais de Cherbourg, où sont construits les SNLE, et de Brest, où ils sont basés. Croyez-vous que je prenne mes exemples au hasard ?

B dit: à

Chaloux, les pays Baltes, la Pologne, la Finlande, la Suède tendent le dos, laisser faire Poutine tout à ses appétits et son refus des modifications des frontières, de l’évolution des volontés politiques des peuples, pensez-vous que ça puisse constituer une solution pour pallier à la politique brutale, menaçante, hégémonique de la Russie? Elle reçoit des armes de ses alliés, Chine, Iran, Corée du nord, détruit sans compter et de malheureuses ripostes nous placent sous la menace d’une guerre nucléaire, c’est un combat à armes inégales où elle s’octroie tous les droits, à commencer par l’invasion d’un pays qui n’est pas un de ses départements.

D. dit: à

Comme Bloom est un grand spécialiste du SNLE, pourrait-il.nous expliquer comment l’ordre de tir parvient au sous-marin planqué quelque part à 3000 mètres sous l’eau ? (Je précise que cet ordre lui parvient bel et bien)

D. dit: à

Viiiiiiiite. ChatGptéééeé. Je trouve pas sur Wiki. Que vais-je copier-coller ?!

D. dit: à

Tout le monde sait sauf quelques tarés hystériques qui braillent dans leur soupente,

Tiens ? renato habite une soupente, lui aussi ? C’est le cercle des amateurs de soupente, ici.

B dit: à

J’ai aussi un souvenir très désagréable des stations de ski, je l’ai déjà écrit ici.

j’ai aimé il y a quelques décennies faire du ski, à l’époque Courchevel n’avait pas été racheté par les russes , un plaisir que j’ai du cantonner aux pistes rouges, les noires nous livraient des bolides capables d’affronter des murs. Ensuite, on a beau dire que les sports d’hiver se sont démocratisés cela reste cher et je n’ai plus eu les moyens pour un séjour à la neige, je le regrette.

Marie Sasseur dit: à

Tu as vu ça, claodjio, comme je l’ai mouché, cette sous merde visqueuse jjj d puck, qui flique tout ce qui bouge sur ce blog ? J’en ai autant ton service.

Et encore tu n’as rien lu.

Et l’ai-je bien descendu ?

Marie Sasseur dit: à
Texte corrigé, pour Saâda

« Quand a reprocher a Daoud le fait d’avoir été inspiré par une histoire vraie, ce n’est pas recevable
c’est un procès qu’on a jamais fait a Flaubert Stendhal,ou Dumas qui ont créé leurs heroines a partir de faits divers » deachach

Il faut se frotter les yeux , pour essayer de comprendre ce que ce commentaire ébouriffé de la tête veut dire. Et quel négationnisme est à l’oeuvre dans ce relativisme que je trouve absolument odieux, immonde.

Les massacres perpétrés pendant la guerre civile algérienne sont des faits divers ?
Saâda Arbane est à considérer comme un personnage de fiction ?

Non! stop !.

Il sera prouvé que les éléments biographiques , nombreux et parfaitement précis ,du personnage de Aube dans ce texte de Daoud ne peuvent appartenir qu’à Saâda Arbane, et uniquement à elle.
Ce faisceau d’indices ne sont ni du hasard, ni fortuits.
Ils ont été pillés dans un dossier médical qui devait normalement être protégé, ils ont été pillés par des personnes qui connaissaient personnellement Saâda Arbane, rescapée a l’âge de 6 ans, oui 6 ans, de tueries de masse qui ont eu lieu en Algérie dans les années 90.
Laquelle avait au préalable opposé un refus très clair, et ferme, a ces mêmes personnes, à toute proposition d’écrire son histoire qui s’inscrit de manière horrible, dans cette tragédie historique.
C’est en l’état que se présente le dossier, au lecteur.
Et qui provoque un dégoût énorme, pour la femme que je suis , comme beaucoup d’autres.

Ces éléments biographiques réutilisés très grossièrement, pour brosser le personnage de Aube, dans le texte de Daoud permettent sans aucune ambiguïté, aucune ambiguïté, de reconnaître Saâda Arbane.
Le plus évident est qu’elle a subi une tentative d’égorgement qui a laissé des séquelles physiques, qu’elle est seule à présenter à son âge , dans toute l’Algérie.
Oui, comme elle l’affirme, avec pudeur, dans cet entretien tv.
Pourquoi peut-elle se permettre de l’affirmer avec force et détermination ?
Parce qu’une héroïne de l’histoire algérienne a croisé le chemin de cette enfant, après qu’elle a été découverte au milieu d’un charnier et amenée a l’hôpital.
Une femme décédée en 2022.
La seule qui avait jusque là sans doute fait peur à Daoud et l’avait empêché, par son statut, qu’il détruise ,- ou en ait l’intention-, une vie qu’elle avait passé 23 ans, patiemment à reconstruire, avec l’amour d’une mère, celui fait à l’aube, à Saâda Arbane.

La question subsidiaire, comment Daoud a-t- il pu penser ne serait-ce qu’un instant que cette violation de vie privée resterait un petit » emprunt » ?

Si encore ce qui apparaît comme un délit dans la loi algérienne et objet de l’action en justice intentée contre Daoud et son épouse, donnait au lecteur, aux lectrices surtout, un sentiment de gratitude pour un récit qui grandit et rassemble. Comme celui de G. Faye.

Mais non.
Un texte aigre, confus vindicatif, mal écrit, plus qu’approximatif dans les faits historiques relatés montrant au mieux une méconnaissance des faits rapportés ou une volonté de s’en servir pour flatter un voyeurisme bestial, donner au lecteur peu curieux une construction intellectuelle , où la haine, plus que la remédiation, est moteur.

Cachez votre honte, monsieur, madame.

D. dit: à

300, pas 3000. Pardon.

B dit: à

je vis sous le toit, il n’y a pas de cave, si une alerte retentit j’irai m’abriter dans le parking sous-terrain voisin. A Paris vous avez le métro, ne vous plaignez pas.

rose dit: à

Moi, c plutôt la soupe de pois cassés.

D. dit: à

D’autres gens en soupente ?
Qu’on en finisse. J’ai plein de chioses à faire, moi.

D. dit: à

Mamie Sasseur?! Prenez garde! On devient vite une cible..,

Parit qu’elle lance des petits suisses.

Bloom dit: à

2e composante, aéroportée: coule avion (Rafale) – missile (ASMP-A) mis en oeuvre par les FAS (forces aérienes stratégiques) de l’armée de l’air & de l’espace, & la FANu (force aéronavale nucléaire) de la marine nationale à partir du porte-avions Ch-deux-Gau(l)les (la chevelue & la romanisée).
Rafale, ravitallé en vol + grosse endurance (12 h de vol) & missile ASMP-A , vol à plus de 3 700 km/h, ce qui le rend quasiument invulnérable.
3 bases à vocation nucélaire chez nous: Istres, Avord, Saint-Dizier, où les armes sont stockées en permanence. lers têtes nucléaires sont stockées dans la presqu’île de Crozon (Guenvez et Ile-Longue.
On ne sait pas si le Ch-2–G transporte des armes nucléaires à bord, mais on sait qu’il faut 25 avions minimum pour mener un raid nucléaire et protéger le rafiot.
La protection des transmissions (et celle des composantes de la dissuasion) exige un très haut niveau de performance, même dans des conditions dégradées. Ceux que ça intéresse trouveront sur wiki les détails des communications et des précautions prises pour quitter la rade de Brest (SNLE) & opérer dans les airs (ravitailleurs + détecteurs Awacs).

Comme si on envoyait en mission à l’étranger sans formation initiale & continue (remerciements au colonel Smith, d’ascendance irlandaise, qui fut attaché de Défense à l’ambassade de France en Inde)…

Bloom dit: à

couPle avion-missile, oeuf corse!

MC dit: à

Il ne me semble pas que, pour le modèle de Julien Sorel, ou d’ Emma Bovary, ça se terminait bien. Bien sûr , il n’y a pas l’horreur d’une Guerre Civile, spécialité algérienne , dont semble se repaitre goulûment Mamie Sasseur, On s’excuse , sans préjuger en rien et pour cause de la qualité du Goncourt, Saada doit tout de même à KD son inclusion dans un club assez ferme…´´´

MC dit: à

Pour pasticher le défunt Duteurtre sur Angot: » Saada? Une Bovary qui se plaint de son Flaubert »

closer dit: à

D’un côté on lit une cinglée qui passe des heures depuis des jours à taper sur Kamel Daoud comme s’il était l’ennemi public numéro un et avait égorgé dix personnes…S’il a commis un délit, il sera sanctionné, point.

De l’autre on disserte sur la prochaine guerre mondiale et les capacités de riposte nucléaires de la France comme si l’apocalypse n’avait pas plus d’importance que la grève à la SNCF ou les manifs des agriculteurs…

L’arrestation et le silence d’un des meilleurs écrivains de langue française, Boualem Sansal, personne n’en a rien à cirer apparemment.

Un blog de fous.

FL dit: à

Les Atterrés :

« Franchement, des fois c’est drôle de lire des définitions anciennes mal mises à jour, mais quand on s’y plonge, trop c’est trop.

le mot « négroïde » n’est pas un recopiage de définition ancienne, c’est un mot qui n’existe que dans la dernière édition, c’est @Linguisticae qui l’a repéré.
 »

La définition de l’Académie :

« Qui présente certaines des caractéristiques morphologiques des populations noires. »

Pour comparaison la définition du TLFI :

« Qui est propre à la race noire ou qui lui ressemble par certains traits »

(Le TLFI est très apprécie par les Atterrés.)

Définition de « Le Robert dico en ligne »

« Qui présente certaines caractéristiques physiques propres aux Noirs. »

Quand on vaut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage.

https://social.sciences.re/@tract_linguistes/113511025814431129

Bloom dit: à

Laissons aux valeureux spécialistes la défense des écrivains d’expression française kidnappés par les régimes autocratiques.

Certes, il y a la littérature, mais aussi les sciences, l’éco, la socio, le droit, les langues, bref, l’enseignement, en danger en France, encore plus dans les universités qu’ailleurs. la droite qui a perdu mais gouverne (sic/sick) veut faire perdre le plus grand nombre.

« (…) une trentaine de présidents et présidentes d’université qui, sous la neige le 21 novembre à midi, convergent vers le ministère de l’enseignement supérieur, bien décidés à être reçus par le ministre avec qui ils n’avaient pourtant pas rendez-vous (…) »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/22/des-presidents-d-universites-montent-au-creneau-sur-la-penurie-de-moyens-dans-l-enseignement-superieur_6408956_3224.html

FL dit: à

Dans le même fil ils reprochent à l’Académie d’utiliser la catégorie des adjectifs possessifs et non pas celle des déterminants.

« Hold my beer » comme dirait l’un d’entre eux.

Le Robert dico en ligne : « mon (adjectif possessif) etc. etc.  »

Le TLFI : « MON, MA, MES, adj. poss. » etc. etc. »

De qui se moquent ces petits jeunes gens (de 40 ans).

https://social.sciences.re/@tract_linguistes/113510977298308392

Bloom dit: à

la droite qui a perdu mais gouverne (sic/sick) ET veut faire perdre le plus grand nombre.

FL dit: à

* Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage.

Chaloux dit: à

Bloomie, l’âne qui bouffe à tous les râteliers. Dans l’espoir de quoi, au juste?
Ramasse-miettes, même quand il n’y a pas de miettes.

D. dit: à

Ceux que ça intéresse trouveront sur wiki les détails des communications

Ah oui ? Et où ça ?

D. dit: à

La protection des transmissions (et celle des composantes de la dissuasion) exige un très haut niveau de performance, même dans des conditions dégradées.

Pas possible ? Sacrebleu ! Nous voilà bien avancé. Et toujours pas de réponse à ma question.

Bloom dit: à

Qui veut noyer son chien l’accuse d’avoir la rage – Give a dog a bad name and hang him.

Bloom dit: à

réponse à ma question.

Sur wiki.
Aucun intérêt.

et alii dit: à

des cons?
P.Assouline a parlé de Pascal
je veux moi répondre par Montaigne:ce n’est pas original, je sais;
alors j’y vais:c’est dans l’essai « de la présomption »

 » « Il y a une autre sorte de gloire, qui est une trop bonne opinion que nous concevons de notre valeur », commence-t-il. Et il va l’étirer sur 23 pages de l’édition Arléa. C’est qu’il n’est pas aisé de se connaître soi-même. Nous nous aimons et cela fausse notre jugement sur nous-même. Mais se déprécier par principe est aussi vain. « Je ne veux pas que, de peur de faillir de ce côté-là, un homme se méconnaisse pourtant, ni qu’il pense être moins que ce qu’il est. »

La société formate l’être humain et le déforme. « Nous ne sommes que cérémonie », dit Montaigne, parure apprêtée pour le regard d‘autrui, tout d’apparences et de convenances. »

et alii dit: à

montaigne suite:
Pour ce qui est de « l’âme », il distingue « deux parties en cette gloire : savoir est, de s’estimer trop, et n’estimer pas assez autrui ». Pour Montaigne, son « erreur d’âme » est de diminuer les qualités qu’il possède et hausser les qualités de ce qu’il ne possède pas. L’herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin, avait coutume de dire un mien patron à qui voulait partir évoluer ailleurs. Ce qui fait déconsidérer ce que l’on a et envier ce que l’on n’a pas. Travers commun : un blond imberbe de corps enviera sans raison le brun velu (j’en ai connu un) ; une brune aux cheveux plats enviera une blonde aux cheveux bouclées (j’en ai connu une).

Et alii dit: à

montaigne:
chapitre XVII du Livre II des Essais. Sous le titre général « De la présomption

D. dit: à

Un lien ?

Avord, St Dizier, Istres…mais Bloom aurait pu nous parler du centre de conduite des FAS, situé à la BA 942 de Lyon-Mont Verdun.
Il a zoublié.

D. dit: à

Bon, enfin… Bloom n’a pas été fichu de nous dire qu’on utilisait des antennes terrestres VLF (Very Low Frequency), avec des longueurs d’onde décakilométriques, voire hectokilométriques, les seules ondes à pouvoir se propager sur des milliers de kilomètres et pénétrer très profondément dans l’océan sans être beaucoup absorbées.
Ces antennes ont comme caractéristiques leurs dimensions phénomènales. Le domaine VLF ne permet que des transmissions à très faible débit, puisque les fréquences utilisées sont très basses.

Ceci n’ayant bien entendu, aucun intérêt. Il s’agit seulement d’un chaînon indispensable et primordial du dispositif de dissuasion nucléaire. On s’en bat les c……. Donc.

D. dit: à

Ce soir, c’est cabillaud à la compotée d’endives.
Mes poules reviendront samedi au poulailler.

D. dit: à

Si ça ne vous dérange pas trop, Closer. Bien entendu.

Bloom dit: à

Oeuf corse, la communication n’est pas « en clair », elle se fait à l’aide de messages cryptés, comme c’est le cas avec le « chiffre » en ambassade (rebaptisé, mais encore appelé tel). L’équipage est interdit de toute communication par internet, téléphone ou SMS pendant la durée de sa mission.

D. dit: à

Ah oui. C’est absolument interdit.
C’est surtout absolument impossible (😴) A 300 mètres sous l’eau, les ondes radio gsm, 4G, 5G, wifi etc… étant absorbées, même à forte puissance, par quelques dizaines de centimètres d’eau… (🙄).

Chaloux dit: à

Boualem Sansal arrêté à sa descente d’avion, Benjamin Stora accueilli à bras ouvert.
Choisis ton camp, camarade!

Chaloux dit: à

Alors, Bloomie, pas encore sur le front? Tu traînes!

Janssen J-J dit: à

@ Boualem Sansal arrêté à sa descente d’avion, Benjamin Stora accueilli à bras ouvert (sic). Choisis ton camp, camarade!

Insinuations sordides, comme d’hab…

Chaloux dit: à

Tout de même, il y a bien un problème. Évidemment, Gigi la plus visqueuse que jamais est incapable de le voir. Évidemment. Ce qui est sordide, gros cxn, c’est ce qui arrive à Boualem Sansal. Tu es comme le Bloomie, tu défendrais n’importe quoi pour ne pas sortir de ta ligne.

Chaloux dit: à

J’espère bien que Stora va immédiatement reprendre l’avion pour rentrer en France. Sinon, il cautionne, on lui en reparlera longtemps.

Bloom dit: à

« à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), la maison de Julien Gracq, transformée en résidence d’écrivains, tremble sur ses fondations. En 2025, l’aide régionale y sera divisée par deux, et risque de disparaître totalement en 2026. »

La présidente de la région, à qui ont demandait une économie de 40m d’euros, fait du zèle et en propose 100 pour sabrer dans la culture et le sport.
Horizons, ça rime avec malin, judicieux,con, politique, brillant, génial, bravo?

rose dit: à

Ça rime avec lèche-cul.
Et taper sur une maison d’écrivain, le grenier à sel, c’est bien bas.

Bloom dit: à

Heureusement que le président du mouvement n’a pas publié chez JC Lattès « Des lieux qui disent » (sic), « récit d’une rencontre avec un pays, avec la saisissante diversité géographique et humaine de la France, avec des lieux qui disent : ce que nous sommes, notre héritage, ce qui nous lie et nous relie. »

Bon, il est vrai que Gracq n’a aucun rapport avec la mémoire des lieux, encore moinss avec la géographie en général. Ou alors il ne doit pas « dire » assez…

puck dit: à

« la saisissante diversité géographique et humaine de la France »

effectivement presque aussi saisissant que l’écart qui se gueret entre pauvres et riches.

Bloom dit: à

qui se gueret paix, aussi.
(Chef-lieu, Moscou & non Iasnaia Poliana).

puck dit: à

« Stora va immédiatement reprendre l’avion pour rentrer en France »

l’Algérie ne veut plus être amie avec la France.
pas à cause du Maroc, juste à cause d’un nouvel ordre mondial.

faut juste écouter le discours du président algérien lors de sa dernière visite à Moscou.

en fait personne n’écoute, on vit dans un monde un peu autistique replié sur lui même : si les mecs écoutaient ce que les autres disent ça leur remettrait les idées en place au lieu de vivre dans un monde parallèle qui n’existe que dans leur tête.

hors donc, lors de sa dernière visite à Moscou, avec d’autres chefs d’état africains, le président algérien a fait un discours dans lequel il parle de Poutine comme un type qui doit montrer l’exemple à ces pays africains, à savoir un type qui refuse l’ordre et les règles imposées par l’occident, ce n’était pas que du cirage de pompe, il voyait vraiment en Poutine l’incarnation d’un espoir d’émancipation.

du coup quand on sait que la France balance ses missiles en Russie et fait tout pour pousser le monde vers une 3è guerre mondiale forcément ça ne peut pas trop plaider en notre faveur dans des pays comme l’Algérie.

on peut y envoyer Stora ou même le pape ça n’y changera rien : les algériens n’ont jamais trop été les amis de la France, à juste titre, mais là la messe est dite, à force de se tirer des balles dans le pied on a atteint un point de non retour.

Rosanette dit: à

@MC
D’ailleurs dans ces romans (le rouge et le noir, madame Bovary, la dame aux camélias) , perçus à leur parution comme »à clés »,le modele dont était inspiré le personnage central était tellement évident ou détectable car lié a l’actualité ,que cela appauvrissait la lecture de ces oeuvres.
Comme si leurs lecteurs contemporains cédant à la séduction du « ragot »se focalisaient sur cet aspect accidentel de l’histoire racontée e passant ainsi à coté de sa dimension purement littéraire, qui pouvait demeurer hors du champ de leur appréciation, et réservée à des publics futurs

renato dit: à

Maison de Gracq, et mécénat, nada ?

puck dit: à

le truc le plus marrant en ce moment dans les médias c’est côté outré des journalistes quand Poutine parle de riposte.

comment ça ? comment peut-il se permettre de dire que la Russie va riposter en demandant aux houtis de couler notre porte avion ?

en fait, depuis 5 siècles, l’occident était habitué à faire ce qu’il voulait sans imaginer une seconde que les gens en face pourraient mal le prendre.

et même dans les derniers conflits : les américains envahissent l’Irak ou d’autres pays, on bombarde Bagdad, Tripoli ou Belgrade etc.., mais à aucun moment quelqu’un pourrait se permettre d’imaginer que ces pays pourraient bombarder les USA ou l’Angleterre ou la France.

d’ailleurs quand on parlait d’être les « gendarmes du monde » le mot « gendarme » voulait bien dire que nous représentions une forme de violence légitime.

le premier cas où ça a failli foirer c’est la Libye, sauf que les russes et les chinois n’avaient pas les moyens de s’y opposer.

la Syrie a été le premier cas où l’on a empêché les occidentaux de faire ce qu’ils avaient prévu, à savoir faire un changement de régime : ce « premier cas » marquera le point de rupture dans les livres d’histoire, cela dit peut-être pas les nôtres.

Bloom dit: à

Maison de Gracq, et mécénat, nada ?

40% je crois, renato.

Jean Langoncet dit: à

(Tiens, sans doute sous le coup du dérèglement climatique, l’andouille de guéméné se libère de la tripe qui lui donnait forme comestible ; de quelle puissance obscure des abysses Calimero est-il le sous-marin ?)

rose dit: à

Bon, il est vrai que Gracq n’a aucun rapport avec la mémoire des lieux, encore moinss avec la géographie en général.

Dans le grenier à sel, RDC, première pièce en entrant, des meubles avec de grands tiroirs pour ranger toutes les cartes de géographie de Julien Gracq.

Jean Langoncet dit: à

Indignation devant l’arrestation de Sansal, indignation devant les appels à ne pas respecter le mandat d’arrêt contre Netanyahu

Jean Langoncet dit: à

@Chaloux dit: à
Biden est sénile. Il aurait dû être destitué depuis longtemps.

Incidemment, à l’issue de son mandat Trump aura été le plus vieux président des EU de l’histoire

Bloom dit: à

Le 2 décembre Netanyahu passe devant les juges en Israël. Pour corruption, fraude et abus de confiance.

et alii dit: à

La Maison Blanche et le gouverneur de l’Ohio condamnent un rassemblement néonazi dans le centre-ville de Columbus

Chaloux dit: à

On peut être âgé et génial. Voyez le Titien. Je pense que Trump va avoir une excellente influence sur le monde, notamment en aidant à balayer l’infecte social-démocratie qui, si on la laisse aller à son but, ne sera guère qu’un totalitarisme de plus, ainsi que l’UE le démontre chaque jour.

J’ai connu Saint-Florent-le-Vieil du vivant de Gracq.

Jean Langoncet dit: à

Pauv’con

Paul Edel dit: à

Rose,une réponse. Qu’en est-il des droits des romanciers en ce qui concerne le respect de la vie privée quand ils s’inspirent d’une personne réelle? Voilà ce que dit l’avocat spécialisé Emmanuel Pierrat  dans « Livres Hebdo:
«  Rappelons que la Cour d’appel de Paris a énoncé, le 19 décembre 2013, que le droit au respect de l’intimité de la vie privée peut se heurter au droit d’information du public et de la liberté d’expression, garantis par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme ; dans un tel cas il revient au juge de dégager un équilibre entre ces droits antagonistes qui ne sont ni absolus, ni hiérarchisés entre eux, étant d’égale valeur dans une société démocratique.

Tous les textes sont donc des objets de droit. Les écrits littéraires (mémoires, romans, biographie, autobiographie, correspondances…) le sont d’autant plus qu’ils se présentent comme des transcriptions d’une réalité bien souvent intime. Ils peuvent à ce titre aisément porter atteinte aux droits des personnes mentionnées, empiéter sur la vie privée des personnes qui y sont citées (ex-épouse, aventures sexuelles, etc.) ou se révéler diffamatoires, voire injurieux, envers les protagonistes (relations professionnelles, famille, etc.).

L’article 9 du code civil étant, à dessein, lacunaire, il faut se référer en majorité à la jurisprudence et à la doctrine pour comprendre ce que recoupe le concept juridique de « vie privée ».

La vie privée recouvre, dans son acception jurisprudentielle française, l’identité de la personne (son patronyme réel, son adresse,…), l’identité sexuelle (cas de transsexualisme), l’intimité corporelle (nudité), la santé, la vie sentimentale et conjugale (et sexuelle bien entendu), la maternité ou encore les souvenirs personnels, les convictions et pratiques religieuses.

En réalité, cette notion de vie privée est laissée à l’appréciation du juge et varie grandement selon les sujets examinés. « 
rappelons que les procès de ce genre se multiplient.le 27 mai 2013 ce fut le livre de Christine Angot, Les Petits, publié en 2011. s’est retrouvé au tribunal.
S’était reconnue dans cet ouvrage non pas l’enfant de l’auteur, mais l’ex de son compagnon, Elise Bidoit, qui a donc assigné l’auteur ainsi que son éditeur, Flammarion, pour atteinte à la vie privée. Christine Angot et l’éditeur Flammarion ont été condamnés.

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, s’agissant du respect du droit d’auteur, il conviendrait de placer les guillemets au bon endroit et dans le bon sens

Chaloux dit: à

« Pauv’con »l.

Langoncet, pourquoi me communiquer votre patronyme ?

Jean Langoncet dit: à

Pour vous inviter à rester commenter en ce cul de basse fosse, voyons ; vous y avez un certain renom, désormais

Paul Edel dit: à

Rose, quelqu’un qui dit se reconnaître dans un personnage de fiction prend plusieurs risques :
1) d’être jeté en pâture dans les médias. Là où la majorité de lecteurs ignoraient votre identité et votre existence
2) L’affaire étant portée au tribunal, vous risquez de voir, au fil des plaidoiries, votre privée étalée dans les médias petits ou grands.
3) Vous donnez une formidable publicité au livre. La polémique fait toujours vendre. L’auteur gagne de l’argent.
4) Plusieurs personnes voyant une partie de leur vie privée ayant servi de modèle ont eu pour réflexe de dire face au tribunal  : «En plus l’auteur ce dégoutant m’a caricaturé ,a déformé certains épisodes de ma vie, raconté des mensonges sur tel ou tel épisode , a ajouté des défauts à ma personnalité , et donné une image fausse de ma vie », ce qui permet à l’avocat de la défense de l’auteur de dire: » vous voyez bien qu’il ne s’agit pas de vous. » Et vous êtes piégé.

renato dit: à

C’est comme le droit à l’image, je suppose.

rose dit: à

Paul

C exactement ce que souligné Hervé Le Tellier.
Me rappelle d’une ex-femme de son compagnon, mère de leurs quatre enfants, que Christine Angot avait brocardé dans un de ses romans, et l’affaire avait été portée au tribunal.
Dans ce Goncourt, ce qui me choque c’est la partie psychiatre.

Et de manière générale, voler/violet l’intimité de quelqu’un, je trouve cela dégueulasse.

Donna Ricaud-Veyre dit: à

Sachez que je vous admire beaucoup, Monsieur renateau. J’aime les artistes.

rose dit: à

ce que souligne HLT

Voler/violer.

rose dit: à

Merci Paul pour ce qu’écrit Emmanuel Pierrat.
Parfois, les faits semblent être d’utilité publique, ou des faits de société, ou marquant une rupture, ou encore être tellement banals et communs, qu’il ne sert à rien d’y accorder une importance.
Dans ce cas précis, c basé sur la douleur d’une femme, son handicap actuel, la tragédie à laquelle elle a survécu : cela me paraît lourd.

rose dit: à

Ah Paul, merci. Vous dites le titre en question du livre de Christine Angot Les petits.

Pourtant, dans son histoire personnelle, l’inceste commis par son père, je vois deux choses : la nécessité impérative de briser le silence pour ne pas mourir et établir publiquement un fait de société.
Un/une français sur dix aurait été violé.
Et combien de violeurs ne sont pas condamnés.
Dans le cas concernant Daoud, violer l’intimité de Saada, cela me paraît à moi problématique. D’autant plus que cela recoupe des entretiens de sa femme en tant que psychiatre avec la personne en question.

et alii dit: à

rose,on peut aussi supposer que de la part de « la psychiatre » et épouse de l’écrivain,il y a eu un désir d’un témoignage professionnel où elle savait en quoi il y avait une « authenticité »

rose dit: à

Et alii

Je sais la compétence l’intelligence d’un psychiatre doué : comment est ce possible d’avoir
« un désir d’un témoignage professionnel » face à ce que disent des individus dans ce type de cabinet ?

Cela me dépasse.
Parfois, j’ai pensé que, lorsque cette personne sera morte, on pourra le dire.
Mais, de son vivant et sans son accord, comment cela est-il possible ?

Marie Sasseur dit: à

Sâada Arbane n’était plus une petite bergère depuis qu’elle a survecu a une tuerie et perdu sa voix, elle a connu une notoriété bien avant que Daoud lui en fabrique une autre.
Elle ne prend évidemment aucun risque à demander justice pour un vol de données personnelles et violation de la vie privée.
Bien au contraire.
D’autant en l’espèce, que cette entreprise littéraire n’est pas que littéraire mais restitue un récit historique déformé, tronqué, dans lequel Daoud fait évoluer un personnage, dont la description rend parfaitement reconnaissavle une personne qui lui avait dit : NON.

Daoud peut espérer, avec cette affaire , initier le mouvement meetoo des écrivains.

Marie Sasseur dit: à

De moins en moins attentive, mais toujours aussi dégoûtée par cette affaire, lire

D’autant en l’espèce, que cette entreprise littéraire n’est pas que littéraire mais restitue un récit historique déformé, tronqué, et intentionnel, dans lequel Daoud fait évoluer un personnage, dont la description rend parfaitement reconnaissable Saâda Arbane et par ailleurs reconnue
par plusieurs personnes qui l’ont alertée !
une jeune femme qui au préalable lui avait dit : NON.

Daoud peut espérer, avec cette affaire , initier le mouvement #metoo des écrivains.

rose dit: à

dont la description rend parfaitement reconnaissable une personne qui lui avait dit : NON.

Et respecter cela, c’est quelque chose.

Marie Sasseur dit: à

Et respecter ce que j’ai écrit, en ne restituant que des bribes auxquelles io manque l’essentiel, c’est aussi quelque chose. Compris, vieille laie laide ?

Marie Sasseur dit: à

J’ai cru lire qu’il était attribué à Daoud un recueil de ses chroniques pour le journal El Watan ?

C’est a priori inexact, il s’agit de ses chroniques, des billets d’humeur un peu, parus dans un journal de la pqr; il faut relativiser, ce n’est pas non plus Albert Londres, hein..
Ce qui me permet de relancer le débat…
Où trouver les reportages de Daoud, pour la période 1994/2000 ?

et alii dit: à

@rose
« peste soit l’opinion de savoir » Montaigne

rose dit: à

Celui qui sait est un homme droit.
Et cela lui permet d’agir.

JC..... dit: à

WORLD CIRCUS III

La vie est une farce que nous dégustons, écœurés, faute de mieux, chacun à sa manière !

Bon week-end, camarades pseudos littéraires…

Marie Sasseur dit: à

@ « La vie est une farce que nous dégustons, écœurés, faute de mieux, chacun à sa manière ! »

Abrège, si cela t’ecoeure tant.
La vie est un one shot, il n’y aura pas d’autre saison, à peine certains auront connu une seconde chance Et j’en suis.

Dino dit: à

Affaire Daoud

Lucien Fevbre, Combats pour l’histoire:

« S’il y a emprunt, c’est qu’il y a besoin »

Marie Sasseur dit: à

« S’il y a emprunt, c’est qu’il y a besoin »

Merci de préciser, en quoi ce texte de Daoud est concerné.

Marie Sasseur dit: à

Lucien Fevbre, mort en 1956.
Autre chose ?

Marie Sasseur dit: à

Moi j’admire l’art de rebondir de Daoud, un vrai chat.

Quelle aubaine pour lui, cette arrestation de Sansal, qui est selon lui, son ami, son frère .
Son double ?

Rosanette dit: à

@MC
D’ailleurs dans ces romans (le rouge et le noir, madame Bovary, la dame aux camélias) , perçus à leur parution comme »à clés »,le modele dont était inspiré le personnage central était tellement évident ou détectable car lié a l’actualité ,que cela appauvrissait la lecture de ces oeuvres.
Comme si leurs lecteurs contemporains cédant à la séduction du « ragot »se focalisaient sur cet aspect accidentel du projet romanesque ,passant ainsi à coté de sa dimension purement littéraire, qui pouvait demeurer hors du champ de leur appréciation, et réservée à des publics futurs

Rosanette dit: à

Le post que je viens de publier est un deuxième envoi d’u post retenu par la modération,et accepté aujourd’hui ,mais dont je ne comprends pas qui l’a fait rejeter hier
le robot modérateur a des caprices

Marie Sasseur dit: à

Sansal, authentique opposant politique au pouvoir algérien.
Je constate que cet écrivain agrège autour de lui un scope très large de courants d’idées le plus important étant un rejet de l’islam politique.
Moi je me bornerai à un soutien de principe, ce qui ne lui ôte rien de sa conviction, car l’idée qu’il puisse y avoir des prisonniers d’opinion est insupportable . Ils sont entre 200 et 300 actuellement, en Algérie.
Sur la forme que prend cette contestation,
et ce qui cimente cette opposition c’est d’abord et avant tout : le ressentiment.
Est-ce qu’il reste, une fois les moyens d’agir devenus hors de portée ?
Sansal a soutenu le mouvement Hirak. Je ne suis pas sûre que son  » frère  » ait montré le même soutien ?
Par ailleurs, Sansal a été aux affaires, comme on dit, pleinement investi dans la vie économique et politique de son pays.
Est-ce qu’il en a déposé le bilan ? Avec une diatribe à vocation de provocation, dans un média d’extrême-droite ? La vieillesse, un naufrage ?

Marie Sasseur dit: à

C’est sûr que ne combat de Sansal que l’on soit d’accord ou non, a plus d’épaisseur intellectuelle que les zobsessions de Daoud.

Marie Sasseur dit: à

Le combat politique de Sansal.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Dans le « Parisien » du 23 novembre 2024, article sur le parti présidentiel. La journaliste écrit que Gabriel Attal va prendre, je cite « les rennes » du parti. Les rennes sont de très beaux animaux.
Présumons qu’il s’agit d’une …inadvertance.

Marie Sasseur dit: à

Dino dit: à
Affaire Daoud

Lucien Fevbre, Combats pour l’histoire:

« S’il y a emprunt, c’est qu’il y a besoin »
_________

S’agissant de la guerre civile algérienne des années 1990 c’est évident !
Il était utile de vous rappeller les articles 45 et 46 de la charte de réconciliation algérienne ?
Il y a tout un champ d’histoire, pour l’instant inexploité.
Le risque de ce verrouillage est comme on le voit avec cette affaire Daoud, une récupération d’événements , dont ont été falsifiées les dates, oui monsieur! pour une réécriture très personnelle, presque symboliste, un patchwork confus et mal ecrit, sous prétexte de dénoncer une amnésie organisée, mais bien à vocation psychosociopolitique, un islamofeminisme qui denote surtout de fantasmes un peu comme ceux des frères mus’…
d’ailleurs à ce sujet …
Reprendre mes commentaires.

Marie Sasseur dit: à

Dino dit: à
Affaire Daoud

Lucien Fevbre, Combats pour l’histoire:

« S’il y a emprunt, c’est qu’il y a besoin »
_____

Décidément, si ce dindon est incapable d’argumenter sa citation, elle reste bien pratique pour enfoncer Daoud. Et dénoncer une mystification.

Davvero:

Dans une émission radio française, Daoud est interviewé sur son texte, et ceci avant qu’eclate le scandale que l’on sait.
Au cours de cette émission des lecteurs ont été invités à faire part de leur lecture de ce texte..n
Et voilà que surgie du fin fond de son Québec , une lectrice tout en reconnaissant avoir éprouvé la force de récit avouait avoir été perdue dans une certaine confusion chronologique puisque plusieurs époques sont mêlées et ne connaissant rien à l’histoire de l’Algérie, elle faisait part de ses difficultés à comprendre.
La pauvre !
Piqué au vif, car en plus Daoud est parfaitement intolérant et sans doute très mal à l’aise, car cette question posait aussi la question de la base de connaissances,le socle de références, de l’auteur. Pour ma part, je pense qu’il doit dire merci à Wiki et beaucoup à Google.

Que lui a répondu Daoud, à cette cousine de la Belle Province ?
Vous êtes bien assis ?

Il lui a dit en substance qu’au préalable l’histoire si n’etait pas importante (!)
si sa fille de 14 ans ne connaissait pas cette histoire, il trouvait légitime, oui légitime, que cette lectrice n’en sache rien .
Une logique renversante, presque de la manipulation.

Marie Sasseur dit: à

Il lui a dit en substance qu’au préalable l’histoire n’etait pas importante (!)
Tout rn regrettant deux phases avant ou après, que cette histoire n’était pas enseignée.

Pourquoi me faites vous réécrire des trucs que j’ai déjà postés ?

Vous n’avez rien à dire de ce prix Goncourt ?

C’est dommage, vous passez à côté de l’histoire, pire, vous la subissez.

J J-J dit: à

« Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire » (I.C., cité par S.V.)

Edmond Poivre dit: à

Entre deux tirs de scud, les propos de MS sur Daoud ne manquent pas de pertinence

Marie Sasseur dit: à

Ouais, c’est sûr, litteratur über alles, comme dit Passou.

Il est toujours possible de lire ce texte de Daoud, comme un roman d’heroic fantasy, avec un double de Lara Croft dans les ksour, les ksars et les mechtas, à la recherche du boucher…
Mais on faut faire dans ce cas un très gros effort, je vous l’accorde, pour oublier Saâda Arbane et 200 000 morts.

Et ça c’est pas de la fiction.
Merde a la fin.

Marie Sasseur dit: à

Mon dernier commentaire tout à fait valable pour le billet suivant.

A bientôt ?

D. dit: à

je cite « les rennes » du parti. Les rennes sont de très beaux animaux.

… tout ça partait pourtant d’un bel élan…

x dit: à

Rosanette,
https://larepubliquedeslivres.com/en-attendant-cecilia/comment-page-8/#comment-1422926

Mais c’est précisément la « dimension purement littéraire », passée inaperçue aux yeux d’une bonne partie du public contemporain, qui fait la différence et pas seulement le passage du temps. Là il y a eu transmutation par l’écriture, mais il faut garder à l’esprit que cela ne se produit pas avec toute (n’importe quelle) transcription, reprise d’une « histoire vraie ».

De même que les contemporains obnubilés par un scandale récent (Berthet ou Delamare) et surtout intéressés par le spectaculaire, le choquant, le sanglant, avides de « révélations », détails croustillants, sordides ou macabres, peuvent passer à côté de cette transformation littéraire radicale, de ce changement de plan, de même ils peuvent la voir là où elle n’est pas, soit pour justifier leur curiosité, soit en raison d’affinités idéologiques — parce que la cause, la thèse défendue par un auteur leur convient, leur paraît juste et digne d’être soutenue à tout prix. Une forme inverse d’aveuglement en quelque sorte, qui semble atteindre elle aussi le jugement strictement littéraire (là où l’on pouvait le supposer formé), émousser son acuité.
Déceler rétrospectivement une forme de « mauvaise lecture » ne nous protège pas de la répéter au présent (il me faut pour ma part en tenir compte), mais pas non plus de l’autre forme de lecture biaisée, surévaluée, quoique relevant surtout à mon sens de l’erreur de catégorie (s’en tiendront quittes ceux qui sont persuadés que l’idéologie c’est toujours et seulement celle des autres).

Il ne suffit pas de se saisir d’une histoire forte pour aboutir à un grand roman ; c’est une question d’écriture, de rôle joué par le langage (sa « fonction poétique », centrale, créatrice et non simplement ornementale, un vague « supplément d’âme », un vernis posé en surface).
Le langage ordinaire, celui de la communication, des articles, des enquêtes, des ouvrages relevant d’autres domaines qui s’appuient sur le recueil de témoignages ou des études de cas, n’est pas homogène au langage littéraire (une nature différente qui n’est pas évidente pour tout le monde, dans la mesure où l’un et l’autre langages utilisent à peu près les mêmes matériaux).
Vous vous en doutez, il ne s’agit absolument pas de prétendre que tout ce qui n’est pas littérature serait mal écrit ou « inférieur », moins important, sans intérêt propre, mais bien de percevoir le lien entre cette différence de langage et les différences d’ambitions, de priorités, de méthodes — de règles et de devoirs, de critères de jugement aussi.
Seule cette différence permet d’affirmer sans scandale que l’exactitude factuelle, la recherche de la vérité événementielle (dans « la vraie vie », l’univers de référence) ne joue pas un rôle primordial dans l’œuvre littéraire (contrairement à l’enquête ou à l’ouvrage historique) — à condition de reconnaître par ailleurs que l’œuvre littéraire pratique une recherche de la vérité aussi exigeante mais d’un autre ordre, dans un autre domaine (à ne pas confondre, évidemment, avec la notion de « vérité alternative » qui n’a rien à voir avec la littérature).
Je tâcherai de prévenir une autre objection prévisible en précisant que rappeler cette spécificité de la littérature proprement dite ne revient pas non plus à dire que celle-ci devrait être « étanche », coupée du monde, suspendue dans un grand vide et/ou uniquement tournée vers elle-même, et se limiter dans son coin à un dialogue avec les autres œuvres littéraires.
Toutefois s’agissant de romans à thèse ou de produits formatés pour plaire ou encore d’autofiction, il me semble tout aussi absurde et néfaste d’encourager les écrivants à jouer sur deux tableaux, à se dispenser opportunément des exigences des deux types d’écriture en invoquant tantôt l’une tantôt l’autre, en jouant les unes contre les autres.

P.S. Je vous avais répondu plus haut, ainsi qu’à JJJ, à propos de Marie-Claude Mauriac.

Rosanette dit: à

@x
merci madame
j’écris « madame » ,parce que je ne peux m’adresser sans un immense respect celle qui m’offre cette éblouissante leçon sur ce qu’est ou n’est pas la littérature
Merci de cette analyse si brillante et si professionnelle suscitée par ma remarque simpliste de lectrice lamda
J’espère que vous êtes prof et que des jeunes bénéficient de votre enseignement .
Si c’est le cas vos élèves ont beaucoup de chance

rose dit: à

J’espère que vous êtes prof et que des jeunes bénéficient de votre enseignement.

Moi aussi !

rose dit: à

Rosanette,

J’ai deux amis qui sont d’excellents profs.

Vous êtes sans doute intuitive.

x dit: à

Rosanette, vous me mettez dans l’embarras.
J’espère du moins ne pas avoir donné l’impression de vouloir vous « faire la leçon ».

Rosanette dit: à

@X
je découvre, en remontant dans les billets, que vous avez prolongé notre conversation avec l’aveu d’une inquiétude.
Rassurez vous :je suis une tres vieille dame , qui ne peut plus se considérer comme destinataire d’une leçon .
Néanmoins je pense que votre post si pertinent et nuancé serait une lecture bien utile pour ceux qui plaquent des jugements définitifs à l’emporte pièce sur le contentieux concernant la source du roman de Kamel Daoud

Marie Sasseur dit: à

Deachach voudrait faire de Saâda Arbane une Bovary ?
Pauvre folle.

Marie Sasseur dit: à

Deachach se garde bien de montrer en quoi les arguments de Saâda Arbane sont faux.

Pire, les arguments en faveur du pillage d’éléments biographiques par Daoud, ne pouvant appartenir à personne d’autre qu’à Saâda Arbane, et ne pouvant être  » inventés « , sont accablants. Accablants.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*