de Pierre Assouline

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La République des livres
Enchanter le réel, louer les brumes

Enchanter le réel, louer les brumes

Oui, bien sûr, la rentrée littéraire avec son cortège de premiers romans, de deuxièmes romans en espérant que ce ne seront pas des seconds romans, de valeurs sûres mais pas certaines, de meilleures ventes imprudemment annoncées (« Rien n’est triste comme un best-seller qui ne se vend pas », soupirait ironiquement le regretté Robert Laffont), ses prix littéraires et ses livres qui n’ont pas de prix, si peu d’élus et tant de déçus inconsolables (mais nul n’est obligé de paraître en septembre), ses intoxications savamment orchestrées mais si facilement repérées, oui, on y reviendra bien vite à la rentrée littéraire. En attendant, on s’autorise un petit écart pour se glisser sur cette chose qui s’y est glissée à bras bruit, sans le faire exprès, sur la pointe des pieds, en s’excusant de déranger, un petit livre qui risque de passer inaperçu alors que c’est une brise des plus douces, un léger vent de fraicheur, une scintillante pépite renfermée dans un livre de poche à deux euros. Un inédit en format de poche ? C’est possible et plus souvent qu’on ne le croit. Alors raison de plus quand il s’en publie un de si discrètement remarquable, enrichissant et reposant.

Tout est petit en Petit éloge des brumes (114 pages, 2 euros, Folio) sauf le talent de plume de Corinne Atlan. D’elle, je savais juste qu’elle était une spécialiste éprouvée du japonais, l’une des meilleures en France maintes fois laurée, traductrice de plusieurs romans de Haruki Murakami ainsi que de recueils de théâtre et de poésie de nombreux d’autres écrivains japonais. Son site en dit davantage. Alors va pour les brumes, on y verra peut-être plus clair ! Un enchantement renouvelé à chaque page. Une imagination lexicale, une richesse de palette, une variété de sensations, une diversité d’émotions qui ne laissent pas de surprendre de bout en bout. On s’en doute, tout cela est irrigué d’innombrables lectures mais surtout d’une connaissance intime de l’esprit et de l’âme de ce peuple. Elle parvient avec une infinie délicatesse à modifier notre regard et même, en une phrase ou deux, notre perception des choses et des autres. Moins notre vision du monde que notre sensation du monde. Le pas de côté vers lequel tout dans son texte tend sans insister nous y invite. Il est vrai que son postulat est incontestable pour toute personne qui s’est jamais essayé à l’écriture :

« Les livres naissent d’un chaos brumeux dans lequel on avance d’abord à l’aveuglette ».

On peut même préciser que ce tâtonnement peut durer jusqu’à l’achèvement du manuscrit… Entretemps, René Char aura pris le relais en assurant que nous avançons tous dans l’obscurité de l’inconcevable mais guidés par des repères éblouissants. L’exploration de Corinne Atlan dans des brumes beaucoup moins électriques que celles de James Lee Burke et de Bertrand Tavernier, est d’abord une tentative de comprendre le secret de sa vocation. Autrement dit : comment et pourquoi elle s’est tournée vers le japonais plutôt que vers l’allemand, par exemple,

« En choisissant d’étudier le japonais, j’étais seulement portée par un rêve d’évasion et par une vague intuition. Mais d’emblée, la proximité, voire l’adéquation, de cette langue avec le monde sensible et ses phénomènes les plus ténus a emporté mon adhésion. Sur ces terres de brume, de pluies et de fumerolles qui ont développé un attrait particulier pour l’impalpable, le qualificatif « aimai », – vague, fou, ambigu- dont l’étymologie désigne un soleil obscurci par les nuages, caractérisait tant la langue japonaise, polysémique et volontiers allusive, que la mentalité de l’archipel ».

Son récit est fait d’évanescences, de creux d’ombre, d’effets de brume, de vapeurs des bains, de traines vaporeuses, de paysages sublimes, de mondes flottants, de lumière émoussée, de vues nébuleuses lesquels, conjugués entre eux, reflètent un mode de vie et une façon d’être au monde. Quitte à marquer les bornes avec précision lorsque c’est nécessaire : en français comme en japonais, en-deca d’un kilomètre c’est du brouillard, au-delà de la brume. Disons que sa mémoire brumeuse a quelque chose d’un brouillard percé de trouées qui laisse passer les réminiscences du passé proche ou lointain, du moins ainsi l’imagine-t-elle.

Sans être cuistrement et lourdement référencé, comme souvent chez les essayistes, c’est nourri d’écrivains, de poètes et de leurs livres (Futabatei, Bachelard, Natsume, Celan, Maupassant, Baudelaire, Ryökan, Mallarmé, Bachô et bien sûr le Tanizaki de l’Eloge de l’ombre), de peintres (Monet, Turner, Ruozhen, Uragami, Mi Fu, Hasegawa en terminant plus près de nous avec le « sculpteuse de brouillard » Fujiko Nakaya qui se sert de l’atmosphère comme d’une matière première,) de films (Le Château de l’araignée, Quai des brumes, Nuit et brouillard, mais on aurait pu lui suggérer La Nuit du carrefour que Jean Renoir avait adapté de Simenon, une enquête de Maigret à laquelle on ne comprend rien tant ledit carrefour à Avrainville avait été embrumé par les techniciens)

Mais là où d’autres se seraient laissées griser par une évocation propice aux débordements lyriques, elle fait preuve d’une tenue, d’une retenue, d’une sobriété, d’une précision exemplaires sans que jamais une certaine douceur ne l’abandonne. On y sent l’humidité des paysages et on a hâte de découvrir sur place son Japon qui est d’abord celui de Kyoto, sa ville d’élection et celle où elle vit.

Corinne Atlan nous emmène dans des hauteurs vertigineuses sans jamais l’on ne s’y sente écrasé. Preuve que, avec l’air de ne pas y toucher, elle a réussi à nous décrisper du quotidien pour nous pousser à nous abandonner aux puissances invisibles. Faut-il que son évocation soit forte pour nous faire ainsi lâcher prise du réel. Alors, pourquoi ce tropisme pour le flou ? Juste pour alléger la pression, qu’alliez-vous imaginer. On voudrait être un écrivain japonais pour connaître le bonheur d’être traduit en français par une plume de cette qualité, aussi nette dans le choix des mots les plus justes que dans sa détermination à s’attarder dans le flou de nos vies.

(« Bois de pins »,  encre sur papier, XVIème siècle de Töhaku Hasegawa, Musée national de Tokyo ; « Cours d’eau sous la lune », panneaux en six volets, encre et couleurs sur papier, fin du XVIème siècle, période Momoyama, Nelson-Atkins Muséum of Art, Kansas)

Cette entrée a été publiée dans Essais, Littérature étrangères.

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commentaires

1 047 Réponses pour Enchanter le réel, louer les brumes

Delaporte dit: à

Il y a Eichmann à Jérusalem, de Hannah Arendt. Un jour, il y aura peut-être Polanski à Los Angeles, mais de qui ? C’est un sujet pour Passou. Best-seller en vue…

renato dit: à

« A Madagascar, le pape s’en prend à «la course à l’accumulation» »

Il n’a qu’à renoncer à l’amour pour le faste et donner les bien de l’église aux pauvres.

Jean Langoncet dit: à

Brautigan et le Japon …

Your Love

Your love
Somebody else needs it
I Don’t.

et alii dit: à

AUJOURD’hui,on m’a affublée de griffes sue ce fil ;autant dire qu’on m’a dite « la bête » et ça conseille, se prend pour « le souverain »quand les femmes manquent d’esprit avec leurs niaiseries ,
I would prefer not to! tu parles d’entraineuses!
bonsoir

Jean Langoncet dit: à

Et puisqu’il a aussi été question de traduction, je me permets de (re)recommander cette édition bilingue de l’œuvre poétique de Brautigan.

Clopine dit: à

Quand un accident est prévu, prédit, assimilé, est-ce encore un « accident » ?

Pablo75 dit: à

Quand un accident est prévu, prédit, assimilé, est-ce encore un « accident » ?
Clopine dit: 8 septembre 2019 à 20 h 04 min

ACCIDENT

Événement fortuit qui a des effets plus ou moins dommageables pour les personnes ou pour les choses.

(Larousse)

La catastrophe de Fukushima n’était pas prévue pour le 11 mars 2011 , que je sache. Ni celle de Tchernobyl pour le 26 avril 1986.

Donc, ce sont des accidents.

Clopine dit: à

Non, ça n’en sont pas. On savait que cela allait se produire, on ne savait pas ni le lieu, ni le jour, ni l’heure : mais le déterminisme était là.

Je vais même vous dire une bonne chose : cela va se reproduire. J’espère juste que cela ne sera ni à Penly, ni à Paluel (je suis dans la zone), mais cela se reproduira;

Quant à la non-gestion des déchets, Pablo75;, direz-vous toujours mordicus que ce n’est qu’un « accident » ?

Delaporte dit: à

Libé confirme. Décidément, il ne sait plus où se mettre. Son espace vital fond comme un glaçon au soleil sur lequel il aurait trouvé refuge au milieu de l’océan. Cela devient dramatique :

« Polanski, à cause d’un accord d’extradition entre l’Italie et les Etats-Unis, avait choisi de ne pas se déplacer à Venise » Libé

Clopine dit: à

Je ne sais où vous habitez, Pablo75 (j’ai l’impression, allez savoir pourquoi, que c’est à Paris), mais le jour où , dans la meilleure des hypothèses, on viendra vous réveillez (car dans la pire, il n’y aura plus personne à réveiller) pour vous sommer de dégager dans l’heure qui suit, et où vous donnera des pastilles d’iode qui sont (en théorie, en plus ! ) stockées dans toutes les pharmacies de France et de Navarre « au cas où » (ah bon ? Y’a un risque de ?…) pastilles si évidemment dérisoires, mais QUI LE SAIT ?

J’espère qu’à ce moment-là, au moins fugitivement, vous penserez à moi.

(pour de vrai, je ne nous souhaite, ni à vous ni à moi, de vivre de tels instants. M’enfin, les pastilles d’iode, franchement… Ah là là. Je vous engage tout de même, dès demain matin, à aller vous renseigner à votre pharmacie coutumière. Vous serez sans doute édifié. Et c’est pourtant la seule « parade » que le gouvernement a mise en place…)

P. comme Paris dit: à

Sur ce blog,
rien de plus drôle qu’un Delaporte
prenant une claque.

P. comme Paris dit: à

Mâme Clopine,
vous qui avez un jardin,
au lieu de pleurer,
construisez un abris.

Pablo75 dit: à

Clopine dit: 8 septembre 2019 à 20 h 30 min

Si ce n’est pas des accidents, dis-moi qui les avait prédit. Et donne-moi la date et le lieu du prochain.

Tu aurais jamais pu travailler dans les Assurances, toi. Tu aurais nié la condition d’accident à tous les accidentés de la route.

Delaporte dit: à

« Sur ce blog,
rien de plus drôle qu’un Delaporte
prenant une claque. »

Ce n’est pas encore arrivé, à ce que je sache. Quel mythomane, celui-là ! Et c’est vous qui allez me la donner ? On attend de voir, le boutefeu, le nase, le crétin… P comme Polanski : c’est drôle, beaucoup d’internautes prenaient sa défense au départ. Ils sont de moins en moins nombreux. Désormais, Polanski fait moins recette, et P comme Polanski ne la ramène pas trop. C’est ce qu’il a de mieux à faire, le bougre. Car lui aussi est un bougre, le quasi-internaute que voilà !

Clopine dit: à

P. comme Paris, pas de larmes. Je ne pleure certes pas. Parce que, voyez-vous, je me bats.

Clopine dit: à

Et, pour en revenir au sujet du jour, j’ai du mal à comprendre qu’on puisse, d’un côté ou d’un autre, littéraire, artistique, économique ou social, parler du Japon aujourd’hui sans même faire allusion, au moins une seule fois, à Fukushima.

Mais c’est que c’est sans doute l’heure du thé ?

Pablo75 dit: à

Clopine dit: 8 septembre 2019 à 20 h 40 min

Tu m’as demandé si je suis pour ou contre l’énergie nucléaire?

Sais-tu que je suis membre de Greenpeace, que suis abonné à Que Choisir depuis plus de 30 ans, que je mange bio depuis des années et que je vais chaque année au Salon Marjolaine depuis au moins deux décennies?

Et que depuis l’âge de 17 ans je connais les problèmes des pesticides, puisque j’allais ramasser des pommes chez un producteur végétarien qui mangeait bio, à une époque où c’était très difficile de le faire?

Sais-tu qu’en Espagne dans les années 70 on parlait de ces thèmes beaucoup plus que dans la France des années 80?

Alors, si tu cherches à emmerder quelqu’un ici sur l’écologie, tu t’es trompée de cible. Je suis probablement plus écologiste que toi et sans doute depuis plus de temps.

Donc, change de disque. Avec moi celui-là ne marche pas.

Jean Langoncet dit: à

Franco et ses fidèles aurait-il collaboré à l’élaboration des crèmes Weleda dès avant guerre ?

Jean Langoncet dit: à

Auraient-ils

Pablo75 dit: à

Dans la « logique » clopinesque dire que les catastrophes de Fukushima et de Tchernobyl sont des accidents prouve qu’on est pour le nucléaire.

On devrait se cotiser tous dans le blog pour offrir à Clopine « La Logique pour les Nuls ».

et alii dit: à

allusion?
Le débat sur le nuckéaire m’intéresse;j’aimerais mieux qu’il y ait plus de liens;
j’ai regardé tout à l’heure une vidéo sur Hiroshima:je n’aurais jamais osé l’envoyer:c’eut été de ma part commettre un crime de lèse majesté!

hamlet dit: à

« ACCIDENT
Événement fortuit qui a des effets plus ou moins dommageables pour les personnes ou pour les choses.
(Larousse)
 »

pablo est très fort, quel que soit la question abordée il réussit toujours à trouver le bon livre qui lui donnera la bonne réponse…

et là le livre qui donne la réponse c’est le dictionnaire Larousse dans lequl il trouve la définition du mot « accident ».

pablo tu peux aussi rechercher dans ton Larousse la définition de « centrale nucléaire ».

si tu recoupes les deux tu découvriras peut-être que la notion  » d’accident nucléaire » n’existe pas ?

tu sais pourquoi elle n’existe pas ?

elle n’existe pas parce qu’une catastrophe nucléaire ne peut pas être accidentelle.

c’est pas possible.

personne ne peut parler « d’accident nucléaire ».

on peut parler d’accident de la route, d’accident d’avion, d’accident si tu montes sur une échelle, mais jamais d’accident nucléaire !!!

pourquoi ?

simplement parce que le nucléaire est un domaine d’activité un peu spécial où en cas d’accident on peut se retrouver dans la situation où il ne reste plus personne sur terre pour faire un constat d’accident.

du coup dans le domaine nucléaire on parle toujours de « défaillance ».

s’il se produit une catastrophe elle est toujours le résultat non pas d’un accident mais d’une défaillance !!!

pablo, tu m’as pas répondu pour tes prix littéraires ?

perso je pense que tu as dû recevoir le Nobel de littérature.

et si tu ne l’as pas encore eu, vu la façon dont tu jongles avec les idées et les concepts, c’est certain que tu l’auras un jour parce que tu le mérites.

et alii dit: à

. Mais le plus grave, sans doute, c’est que la contamination va jusqu’à la langue. Les Japonais n’ont pas la culture du décodage. Nous sommes entourés de discours fallacieux. Je pense que c’est à la littérature précisément d’en dévoiler les ressorts et la mécanique. C’est à elle, entre autres, de déconstruire cette langue contaminée, dominante, ambiante… »

Jazzi dit: à

« Je ne sais où vous habitez, Pablo75 »

A deux pas de chez toi, Clopine !

Paul Edel dit: à

Abandonné le roman de Jean-Philippe Toussaint, « la clé USB « à la page 97 (sur 191) quand le héros arrive à l’aéroport international de Dalian en Chine. Il ne s’est toujours rien passé d’intéressant, malgré quelque ficelles bien usées de roman d’espionnage et l’impression que le texte fait du sur- place. Ce qui me revient, en lisant Toussaint, c’est le souvenir de la lecture du roman d’Olivier Rolin, « Extérieur monde » souvenir vif et enchanteur. . Livre qui joue avec les ombres longues d’une vie qui vire vers son crépuscule, avec les questions, les perplexités d’une vie entière revisitée par morceaux, regrets, tout ça bien incrusté à l’intérieur des paysages et des personnages. ça scintille soudain d’une beauté navrée avec quelque chose de si honnête dans la démarche qu’on se sent complice de l’écriture … Rolin nous fait pénétrer dans sa chambre du fond passé comme des lambeaux de papier peint sur une maison à l’abandon, tout ça avec l’aide’ de quelques vieux carnets retrouvés dans un tiroir. À mettre dans la lignée de Tchekhov. Salle 6, précisément.

Jazzi dit: à

« Quand un accident est prévu, prédit, assimilé, est-ce encore un « accident » ? »

On connait les accidents de la route sous forme de statistiques, Clopine. Ils sont prévus, prédits et parfaitement assimilés…

hamlet dit: à

comme dit closer : « sa (du Japon) culture shintoïste mâtinée de bouddhisme est particulièrement propice à un rapport étroit et empathique avec la nature. »

closer je ne sais pas trop ce que recouvre pour vous le mot « nature ».

s’il ne s’agit que de la conception des jardins devant les temples de Kyoto je suis d’accord avec vous !

c’est sûr que les japonais sont très forts pour les jardins et les bonzaïs.

du coup je dirais plutôt que leur culture shintoïste mâtinée de bouddhisme est particulièrement propice à un rapport étroit et empathique avec l’horticulture.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 8 septembre 2019 à 21 h 25 min

« Quand un accident est prévu, prédit, assimilé, est-ce encore un « accident » ? »
 »

one more time : dans le domaine du nucléaire il ne peut pas y avoir de prédiction ou de prévision d’accident.

parce que la notion d’accident n’existe pas dans le domaine nucléaire.

et donc si la notion d’accident n’existe pas dans le nucléaire, encore moins celle de prévision ou de prédiction d’accident.

vous marchez vraiment à côté de vos pompes, c’est complètement surréaliste !

Jazzi dit: à

« du coup dans le domaine nucléaire on parle toujours de « défaillance ». »

Bien vu, hamlet.
D’autres préfèreront de parler de « catastrophe »…

hamlet dit: à

one more time : si dans le domaine du nucléaire il existe une éventualité : prédiction ou prévision d’accident même infime de 0,00001%, alors dans ce cas on parle de « défaillance ».

simplement parce que le nucléaire est un domaine un peu spécial dans lequel on ne peut se permettre AUCUN ACCIDENT !!!!!!

et donc si on ne peut se AUCUN ACCIDENT il peut pas y avoir de prévision ou de prédiction d’accident.

et s’il devait en exister la moitié du quart d’un dizaine d’une alors dans ce cas on parle de DEFAILLANCE.

hamlet dit: à

one more time : dans le domaine scientifique le mot « catastrophe » n’a aucune signification.

une catastrophe scientifique ça n’existe pas.

comme le dit Wittgenstein le langage sert à dire la réalité du monde, alors que ce devrait être le contraire : c’est la réalité qui devrait définir notre langage.

et alii dit: à

normandie nucléaire:
Le 19 juin, l’AD Normandie, Caen Normandie Développement et Nucleopolis accueillaient à Caen une délégation de chargés d’affaires représentant les bureaux étrangers de Business France pour leur présenter les atouts de la filière santé en Normandie.
https://www.nucleopolis.com/businessfrance/

Jazzi dit: à

hamlet, on peut toujours jouer avec les mots, en attendant la catastrophe finale* !

*Pas forcément nucléaire : atomique ou météoritique, il n’y a que l’embarras du choix !

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 8 septembre 2019 à 21 h 37 min

Pétomane wittgensteinien, tu devrais aller te coucher avec ton livre de chevet « Oui-oui chez les cocos » au lieu de rester à dire connerie sur connerie.

« le nucléaire est un domaine un peu spécial dans lequel on ne peut se permettre AUCUN ACCIDENT !!!!!! »

C’est pour cela, Grosse Andouille que « l’Agence internationale de l’énergie atomique a mis en place l’échelle INES pour qualifier la gravité d’un évènement lié au nucléaire. Elle est utilisée au niveau international depuis 1991. Graduée selon 8 niveaux (de 0 à 7), elle se base sur des critères objectifs et subjectifs pour caractériser un évènement. Cette échelle est utilisée depuis 1991, et fait suite à un besoin d’informer le public à la suite de la catastrophe de Tchernoby, ce qui signifie que la plupart des accidents (niveau supérieur ou égal à 4) ont été classés après coup. Cette échelle peut servir notamment de critère pour savoir si un incident peut être qualifié d’accident ou d’incident nucléaire. Les « accidents nucléaires » sont des évènements impliquant une contamination radiologique plus ou moins importante. Pour l’échelle INES, les « accidents » à proprement parler sont principalement ceux qui ont une incidence en dehors du site, exposant le public à une contamination radiologique. Sont également comptés comme « accidents » les évènements provoquant une destruction partielle ou totale d’un réacteur, même lorsqu’il n’y a pas eu d’exposition du public. Il en est de même en cas d’exposition mortelle d’un travailleur. Un accident nucléaire est qualifié d’« incident » nucléaire si l’on juge que sa gravité et ses conséquences sur les populations et l’environnement sont très faibles.
Les États-Unis ont adopté une échelle des accidents nucléaires. »

Question subsidiaire: c’est quand que tu vas décider d’arrêter de faire le ridicule en partant de ce blog définitivement (la seule façon que tu as d’y arriver)?

renato dit: à

Reste que « la pensée se fait dans la bouche ».

hamlet dit: à

et quand pour Fukushima ils disent : nous n’avions pas prévu que la secousse sismique… la hauteur de la vague blablabla….

le fait de ne pas l’avoir prévu n’est rien d’autre qu’une défaillance.

et alii dit: à

Depuis le XVIIIe siècle, on voit réapparaître le culte de l’énergie, de la lumière. La substance disparaît au profit de l’accident. Il faudrait aujourd’hui inverser la phrase d’Aristote ; on pourrait dire que, dans la modernité, il n’y a de science que de l’accident. L’accident a le primat sur toute substance. Les corps sont devenus désuets au regard de l’énergie. Nous vivons maintenant un culte solaire tardif qui a lui aussi ses sacrifices humains. (…)

et alii dit: à

Sciences et Avenir : Que vous inspirent les événements dramatiques du Japon, et notamment ceux de la centrale nucléaire de Fukushima ?
Paul Virilio : Cela illustre la phrase de Winston Churchill :  » Nous sommes entrés dans l’ère des conséquences « . Etant donné les conséquences de certaines technologies, est-ce que les scientifiques ne devraient pas se poser la question de l’accident majeur ? Et cette politique est-elle possible ? Tchernobyl, rappelez-vous, a fait à sa manière imploser l’URSS car il n’y a pas eu que des raisons politiques. Lors de mon exposition intitulée  » Ce qui arrive  » à la Fondation Cartier sur l’accident en 2003, j’avais invité Svetlana Alexievitch [auteur de La Supplication – Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse (1997), roman qui a reçu de nombreux prix prestigieux, NDLR], cela me semblait tout à fait évident. Or, il n’y a pas de science de l’accident. La discipline qu’on nomme « accidentologie » est une plaisanterie.

Et là, l’accident recommence ?
Oui, mais il va être plus important que Tchernobyl, vu ses conséquences et l’état du monde. C’est le propre de la mondialisation, on est au début des grandes questions. Il y aura des conséquences sanitaires, environnementales, politiques, financières, économiques et énergétiques. Au sens où l’énergie est un phénomène politique majeur. Mais quelle est cette politique-là ? Ce doit être une politique de l’accident et pas simplement celle de la réussite. L’accident ici nous dépasse. Nous assistons à ce que j’appelle des événements  » révélationnaires  » : ils révèlent ce que nous ne maîtrisons pas. La notion de progrès sert à nier cela, puisque dire  » progrès  » c’est dire que c’est mieux. Or, la réussite devient catastrophique, c’est inouï.

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 8 septembre 2019 à 21 h 47 min

oui je connais bien ces histoires d’échelles d’accident, les fuites de sodium etc…

mais c’est tout du flan !

pablo : ne prend pas tout ce que tu lis comme parole d’Evangile ! essaie de réfléchir avec ton cerveau : ce texte est d’une absurdité totale !

tu vas dans une classe de maternelle et tu le fais lire à des gamins de 6 ans ils te diront que ce texte est un non sens complet !!!

c’est juste bon pour enfumer des gogos dans ton genre !

Pablo75 dit: à

la notion d’ACCIDENT n’existe pas dans le domaine nucléaire.
hamlet dit: 8 septembre 2019 à 21 h 32 min

« Un ACCIDENT nucléaire, ou ACCIDENT radiologique, est un événement industriel ACCIDENTEL grave, dont les conséquences potentielles ou actuelles sont liées à la présence de matières radioactives.
[…]
L’Agence internationale de l’énergie atomique a mis en place l’échelle INES pour qualifier la gravité d’un évènement lié au nucléaire. Elle est utilisée au niveau international depuis 1991. Graduée selon 8 niveaux (de 0 à 7), elle se base sur des critères objectifs et subjectifs pour caractériser un évènement. Cette échelle est utilisée depuis 1991, et fait suite à un besoin d’informer le public à la suite de la catastrophe de Tchernoby, ce qui signifie que la plupart des ACCIDENTS (niveau supérieur ou égal à 4) ont été classés après coup. Cette échelle peut servir notamment de critère pour savoir si un incident peut être qualifié d’ACCIDENT ou d’incident nucléaire. Les « ACCIDENTS nucléaires » sont des évènements impliquant une contamination radiologique plus ou moins importante. Pour l’échelle INES, les « ACCIDENTS » à proprement parler sont principalement ceux qui ont une incidence en dehors du site, exposant le public à une contamination radiologique. Sont également comptés comme « ACCIDENTS » les évènements provoquant une destruction partielle ou totale d’un réacteur, même lorsqu’il n’y a pas eu d’exposition du public. Il en est de même en cas d’exposition mortelle d’un travailleur. Un ACCIDENT nucléaire est qualifié d’« incident » nucléaire si l’on juge que sa gravité et ses conséquences sur les populations et l’environnement sont très faibles.

Les États-Unis ont adopté une échelle des ACCIDENTS nucléaires.

Un ACCIDENT de criticité, par exemple, a pour principal effet d’émettre une quantité massive de neutrons et de rayonnement ionisant, et est la plupart du temps mortel pour l’opérateur. »

(ACCIDENT nucléaire. Wikipédia)

hamlet dit: à

pablo lis ce passage :

« l’Agence internationale de l’énergie atomique a mis en place l’échelle INES pour qualifier la gravité d’un évènement lié au nucléaire. Elle est utilisée au niveau international depuis 1991. Graduée selon 8 niveaux (de 0 à 7), elle se base sur des critères objectifs et subjectifs pour caractériser un évènement. Cette échelle est utilisée depuis 1991, et fait suite à un besoin d’informer le public à la suite de la catastrophe de Tchernoby »

« fait suite à un besoin d’informer le public à la suite de la catastrophe de Tchernoby »

qu’est-ce que ça signifie ?

mettre au point une échelle des risques pour tenir informer le public ?

tu ne vois pas que c’est tout des conneries !!!

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 8 septembre 2019 à 21 h 54 min

Tu en as pas marre de faire le ridicule ici toute la journée?

Tu n’as même pas un gramme de dignité pour arrêter de te faire humilier ici toute la journée?

Jean Langoncet dit: à

fallacia accidentis ou le sophisme de l’accident

Le tueur portait des lunettes
Pablo porte des lunettes
Pablo est un tueur en 3D

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 8 septembre 2019 à 21 h 55 min

wikipedia !!!

pablo si tu n’existais pas il faudrait t’inventer.

pablo (je vais faire comme avec les gamins) question : dis-moi déjà tu fais la différence entre un accident nucléaire dans le service de radiologie d’un hôpital et dans une centrale de 8 mille MegaW ?

je veux dire au niveau des conséquences tu vois la distinction ou pas ?

Jean Langoncet dit: à

… Avec toute la franchise qui distingue l’ibère d’outre-manche ; le king à lunettes, chanteur à minettes, s’est mis au bio dès ses dix-sept ans. Qu’on se le dise :
https://www.youtube.com/watch?v=uff0h-zHuao

hamlet dit: à

le problème est qu’il faudrait redéfinir tout le vocabulaire autour des centrales nucléaires.

parce que c’est bien, comme toujours, le langage utilisé qui sert à enfumer les gens.

pour ce qui est de différencier la notion de « risque », de « catastrophe » « d’accident » « défaillance » etc… j’ai tout expliqué dans les commentaires précédents.

hamlet dit: à

si le mot « défaillance » est si peu utilisé c’est juste pour dissimuler la réalité.

le plus « drôle » est que le mot « défaillance » apparait, comme par miracle, pour parler comme au Japon de la défaillance humaine du type qui a appuyé sur la mauvais bouton.

défaillance humaine : c’est la faute de ce type il s’est gouré de bouton.

et là on se demande s’il faut rire ?

presque 20 mille morts, sans compter ceux qui vont continuer à en mourir à cause d’un type qui a appuyé sur le mauvais bouton ?

c’est des conneries tout jute bonnes pour les compagnies d’assurance et pour rassurer la planète.

sinon qui peut y croire ?

je veux dire à part pablo ?

hamlet dit: à

Tchernobyl un accident nucléaire ?

et après il vient nous dire qu’il a 3 mille livres dans sa liseuse.

sérieux à quoi ça sert de lire autant si c’est pour devenir aussi con ?

Clopine dit: à

Oui, vous avez évidemment raison, Pablo75, sur la définition du terme « accident ».

Et j’ai tort de contester cette définition.

Alors, peut-être comprendrez-vous que le « glissement » que j’ai effectué vient de mon indignation entre l’accident, et son acceptation ?

(et merci de ne m’avoir ni insultée, ni humiliée, ni ignorée. Mais d’avoir simplement entamé une polémique, en respectant les règles de la simple conversation, qui est évidemment la règle, la limite et la gloire de ce blog.)

hamlet dit: à

l’autre mot valise étant le mot « catastrophe ».

la « catastrophe » de Tchernobyl ou la « catastrophe » de Fukushima.

aucune catastrophe ne peut provenir de ces pauvres centrales !

si « catastrophes » il y a c’est une catastrophe humaine : les hommes représentent le seul risque de catastrophe.

dans toutes ces histoires la seule catastrophe c’est l’homme !

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: 8 septembre 2019 à 19 h 07 min
Deux morceaux sublimes de Tomaso Albinoni
 »

putain pablo comment tu arrives à trouver « sublime » ces trucs débiles !

je me demande si on peut ça de la musique tellement c’est nul ! c’est gluant et mièvre !

si la musique Albinoni c’est sublime alors celle de Céline Dion c’est grandiose !

Jean Langoncet dit: à

hamlet dit: 8 septembre 2019 à 22 h 57 min
« Pablo75 dit: 8 septembre 2019 à 19 h 07 min
Deux morceaux sublimes de Tomaso Albinoni
»

putain pablo comment tu arrives à trouver « sublime » ces trucs débiles !

je me demande si on peut ça de la musique tellement c’est nul ! c’est gluant et mièvre !

si la musique Albinoni c’est sublime alors celle de Céline Dion c’est grandiose !

hamlet dit: 8 septembre 2019 à 22 h 34 min
l’autre mot valise étant le mot « catastrophe ».

la « catastrophe » de Tchernobyl ou la « catastrophe » de Fukushima.

@aucune catastrophe ne peut provenir de ces pauvres centrales !

si « catastrophes » il y a c’est une catastrophe humaine : les hommes représentent le seul risque de catastrophe.

Salut connarD en 3D et consorts
https://www.youtube.com/watch?v=YUp9bD7IMaQ

hamlet dit: à

Paul Edel : « Rolin nous fait pénétrer dans sa chambre du fond passé comme des lambeaux de papier peint sur une maison à l’abandon, tout ça avec l’aide’ de quelques vieux carnets retrouvés dans un tiroir. À mettre dans la lignée de Tchekhov. »

je ne me souviens pas que Tchekhov n’ait jamais écrit une seule ligne sur sa personne et encore moins de ses lectures ?

Tchekhov avait le souci des autres !
autres = pas les auteurs comme lui, mais les autres êtres humains.

c’est même la force de Tchekhov : donner vie aux autres pour nous donner à voir l’humanité dans toute sa diversité !

sérieux y’en MARRE DE TOUS CES LIVRES CONFIDENCES AUTO CENTRES !!!

rose dit: à

Et hélas, cruel

Luis Sepúlveda
Le monde du bout du monde
Métailié
Suites

et alii dit: à

il n’apparaissait pas dans votre discussion qu’accident a une acception philosophique, et dans ce champ,toute une histoire (signalée par wikipedia!,ne vous en déplaise (https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_(philosophie)
ce qui était présent à l’esprit de quelqu’un comme Virilio et que savent les penseurs du politique;c’était à préciser dans ce cas pour éviter les « méprises » rien qu’en français et pour donner une colonne vertébrale à votre discours

x dit: à

Homère toujours.
Voici un article qui tombe à pic : il ne s’agit plus de traduction mais d’adaptation cinématographique d’un dessin animé bien connu, qui avait lui-même transposé (dans le règne animal et en Afrique) une pièce shakespearienne, auteur qui avait à son tour accommodé une histoire fixée par Saxo Grammaticus, à laquelle on attribue plusieurs sources, etc.

Que vient faire Homère là-dedans ?
Eh bien, ce seraient précisément les répétitions avec variations (ou les variations dans les répétitions) qui constitueraient l’expérience homérique du spectateur (il me semble que cela vaut tout autant pour les tragédies que pour les épopées).
Donc, en dépit de ma réticence initiale (car c’est à propos des adaptations cinématographiques que ma propre intolérance se manifeste !) :

http://www.leparoleelecose.it/?p=36478

(article en italien, mais en utilisant « DeepL traducteur », les non-italianisants devraient pouvoir lire une version pas trop éloignée de l’article et ne contenant pas trop d’absurdités.)

(Bien à vous, Bloom.)

renato dit: à

« sérieux y’en MARRE DE TOUS CES LIVRES CONFIDENCES AUTO CENTRES !!! »

Déjà, pourquoi crier ? Puis, personne ne vous oblige à les lire ces « livres-confidences-auto-centrés ».

Bien, cela bien à part, aujourd’hui max +9 et maintenant quelques flocons de neige papillonnent dans le cône de lumière du réverbère.

Bérénice dit: à

du coup dans le domaine nucléaire on parle toujours de « défaillance ».

Je qualifierai ce choix du nucléaire avec différents termes, inconséquence humaine, irresponsabilité, folie puisque sont connus les risques et les effets à court, moyen et long termes des combustibles sur l’homme, la nature et tout ce qu’elle contient sans compter que les concepteurs de la fission, fusion ont prévu de l’utiliser comme contenu pour des déchets toujours actifs , classés par ordre dangerosité et dégradabilité dont on ne sait que faire et qui s’accumulent, sont cachés et confinés dans les conditions qui ne seront jamais optimales. Ajoutés à cela des phénomènes naturels imprévisibles ,le séisme de Fukushima d’une amplitude 9, le plus fort enregistré jusqu’à présent. On peut aussi se demander comment le Japon posé sur une faille, sur un chevauchement tectonique connu de tous à pu prendre cette option du nucléaire qui sans cela au civil hors utilisation médicale pour ne garder que cette utilisation a toujours été combattu en raison de sa dangerosité, de sa nocivité et de l’absence de solutions efficaces de retraitement et stockage des dechets . de plus des déchets de toutes sortes qui sont accumulés et en passe pour certains d’être refusés par les pays poubelles qui réagissent depuis peu. Avant tout ceci , les explosions guerrières et differents essais atmosphériques et sous marins commis par différents états, USa, URSS, France, d’autres surement dont on parle moins ont laissé des zones inhabitables ou douteuses quand decontaminees. Actuellement, la tendance politique et médiatique est à mon avis à banaliser et minimiser les consequences de ces choix qu’ils soient sans  » catastrophes » ou post catastrophes. N’ayant développé aucune alternative industrielle de production d’électricité , l’électricité gaspillée et celle indispensable, différents discours s’affrontent. Des professionnels, ingénieurs, physiciens. gestionnaires ont clairement établi que du point de vue économique le nucléaire avec les démantèlement et autres travaux à prévoir pour le démantèlement des unites vétustes dont est allongée le durée de fonctionnement est la plus couteuse des productions énergétiques. Ceci sans aborder le pan écologique dont on ne maîtrise pas tous les aspects. Pour Fukushima de savants calculs comme pour les blés ukrainiens incorporés dans les silots tendent à noyer le poisson en ce qui concernent le rejets des eaux lourdes fans la Pacifique. Nous sommes truffés et nous léguons en un après nous le deluge la champignonniere aux generations suivantes si l’Homme survit à ses inventions, ses innovations. Tout le monde le sait et chacun n’ose y penser, le problème est complexifie par la perte d’emplois et une reconversion des travailleurs du secteur quand il est question de fermer une unité. L’Homme signe des pactes avec le diable par facilité et dans des buts lucratifs en plus des ‘utilitaires , ceux ci ne le conduiront pas à une éternelle jeunesse dans un monde assaini.

https://www.alternatives-economiques.fr/carte-tectonique-japon-emplacement-centrales-nucleaires-0105201174784.html

Bérénice dit: à

Comme contenant. ( la nature).

rose dit: à

N’ayant développé aucune alternative industrielle de production d’électricité , l’électricité gaspillée et celle indispensable,

Bérénice
Se sont développés depuis, deux alternatives qui en puissance ne suffisent pas à couvrir les besoins qui se sont exponentiellement accrus :
Les panneaux photovoltaïques.
Les éoliennes.

rose dit: à

Tout le monde le sait et chacun n’ose y penser, le problème est complexifie par la perte d’emplois […]

Quand quelque chose génère de gros bénéfices, cela pose problème et il y a blocage.

Cet été, à Lisdoonvarna, longue conversation avec une jeune femme ingénieur (?) qui bosse dans l’agro-alimentaire en Bretagne. Extrêmement intelligente, au courant, y compris en politique.
Nous avons parlé tout d’abord des lisiers et des algues vertes liés à l’élevage porcin.
Je lui ai dit que, depuis un minimum de 30 ans, nous sommes conscients de problème et qu’il n’y a eu aucune évolution, pourquoi lui ai- je demandé.
Notons de surcroît que cela a empiré.

Elle m’a répondu que les porchers -c’est ainsi qu’on les appelle- s’en foutent royalement des problèmes écologiques soulevés : leur industrie porcine leur rapporte beaucoup et ils sont à tous les postes politiques clés, Conseil General, mairies etc. Ils ne risquent rien. Ils continuent.

Aujourd’hui et partout, une chose s’élève, c’est la vox populi.

Faut suivre cela parce que c’est ce qui fera changer les choses.

rose dit: à

Tout le monde le sait et chacun n’ose y penser, le problème est complexifie par la perte d’emplois […]

Quand quelque chose génère de gros bénéfices, cela pose problème et il y a blocage.

Cet été, à Lisdoonvarna, longue conversation avec une jeune femme ingénieur (?) qui bosse dans l’agro-alimentaire en Bretagne. Extrêmement intelligente, au courant, y compris en politique.
Nous avons parlé tout d’abord des lisiers et des algues vertes liés à l’élevage porcin.
Je lui ai dit que, depuis un minimum de 30 ans, nous sommes conscients de problème et qu’il n’y a eu aucune évolution, pourquoi lui ai- je demandé.
Notons de surcroît que cela a empiré.

Elle m’a répondu que les porchers -c’est ainsi qu’on les appelle- s’en foutent royalement des problèmes écologiques soulevés : leur industrie porcine leur rapporte beaucoup et ils sont à tous les postes politiques clés, Conseil General, mairies etc. Ils ne risquent rien. Ils continuent.

Aujourd’hui et partout, une chose s’élève, c’est la vox populi.

Faut suivre cela parce que c’est ce qui fera changer les choses.

Cette fille bossait- je crois bien- dans une chambre d’agriculture- avec les paysans.

Nota : ce n’est pas parce que je n’ai pas photographié les gens, sauf des petits à une foire agricole, que je ne le suis pas intéressée aux gens. C’est de la pudeur et le respect d’eux- même, et puis je n’ose pas leur demander pas leme engager la conversation, sauf cas rarissimes .

rose dit: à

une foire agricole, que je ne me suis pas intéressée aux gens. C’est de la pudeur et le respect d’eux- même, et puis je n’ose pas leur demander pas même engager la conversation, sauf cas rarissimes. 

Des tout petits (à croquer, alors je les photographie).

rose dit: à

Un petit red hair à Killorglin, lors de la foire agricole annuelle qui a lieu sur trois jours, tous les ans. Je l’ai filmé. C’était un irlandais. Il jouait avec trois petits noirs, mais rablés qui faisaient un spectacle de rue de qualité.
Partis du Kenya, ils vivaient désormais en Irlande et de leur art qui s’apparente aux arts du cirque. Le plus vieux était le plus doué, avec un réel talent. Cela s’apparentait à l’acrobatie au sol, une souplesse féline en jeu.

rose dit: à

À Lisdoonvarna, intervient depuis fin août et jusqu’à fin septembre un matchmaker. Fête annuelle instaurée il y a des décennies. C’était la fin de l’été (nous basculons de l’hyper été à l’hiver en enjambant l’automne allègrement), les récoltes étaient faites, les paniers pleins. Les hommes disaient « il est temps de se marier ». Les femmes y allaient et un matchmaker faisait le reste. La tradition a perduré. Je vous le signale.
C’est un homme d’Ennis qui m’a prévenue ; nous avons beaucoup ri.

rose dit: à

Voilà pour les désireux de trouver l’amour.
Quant à ceux qui se soucient des baleines lourde tâche , je n’ai pas compris dans le documentaire de Luis Sepúldeva comment, avec la manière dont les secrets sont bien gardés dans la zone australe le capitaine du Nishin Maru fait route vers une zone des fjords où les baleines Chaudron se regroupent pacifiquement.

Il parle trois fois, dans son récit, de Puerto Chacabuco, que je connais et où je retournerai voir mon amie qui m’a raconté toute sa vie.

Les japonais déciment les baleines. Pourtant, c’est un peuple raffiné.

Les japonais sont un peuple raffiné. Pourtant, ils déciment les baleines.
J’irai au Japon. En rêve depuis mes 17 ans. Ne suis pas prête.

rose dit: à

Je vous montre où cela se situe.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Puerto_Chacabuco

Livre écrit en hommage au Greenpeace qui œuvre depuis tant d’années.

Le pire, une des pires inventions humaines, ayant été l’invention des bateaux-usines. De longs corps métalliques de cent mètres de long dédiés à massacrer la faune sous-Marine (et pas seulement japonais, hélas).

rose dit: à

Je vous signale aussi, puisque les choses sont liées partout, que Bernardo O’Higgins grande figure politique chilienne ayant contribué à l’émancipation du Chili envers l’Espagne est d’origine irlandaise, son père ayant émigré au Chili.

Protégez les baleines : c’est le seul mammifère qui nous écrit Sepùlveda
« […]je suis Alacalufe. Je suis né sur la mer et je sais des choses qu’on ne peut pas expliquer. Elles sont, c’est tout. Mon peuple le peu qui en reste, assure que les haleines ne savent pas se défendre et que ce sont les seuls animaux capables de pitié.[…]  »

Merci de protéger les baleines.

rose dit: à

les baleines ne savent pas se défendre et que ce sont les seuls animaux capables de pitié
Luis Sepúlveda in
Le Monde du bout du monde.

rose dit: à

Jazzi

Sur
Ne m’attache pas au lit, je ne t’ai pas dit que j’étais d’accord.
Pas d’hypothèses, merci. Le  » je » désignait Francis Bacon et ses jeunes amants. Très amoureux du dernier, cela n’a pas « servi » à sa peinture, parce que, l’amant n’étant pas une brute, Bacon a cessé d’être « ravagé ». C’est ce que j’ai cru lire.

Nota :
Jazzi
Je ne vous considère absolument pas comme la geigbasse du blog, mais comme un homme stable, fiable et déterminé. J’apprécie vivement votre constance ici et sur la RDC.

Marie Sasseur dit: à

Le plus grave « accident  » de traduction de l’histoire humaine.
Il s’agissait de comprendre mokusatsu.

rose dit: à

Nota :
Le « je » à Chacabuco est anodin. Autant que le « je » de Toussaint à Berlin et en Chine.

Ce qui en est rapporté : navigant ds les fjords dont parle Sepùldeva, comprendre la structure géographique*.
Comprendre surtout que les indiens massacrés, Patagons, Ona, Yagan, Alacalufe, la déforestation de la Cordillère des Andes à pu commencer.
Des tonnes de bois à Puerto Montt, en partance pour le Japon.
L’Amazonie est une suite à un grand massacre commencé sur des terres vierges.

* côté Chili la route à bicyclette arrive à une impasse villa Clara où Higgins.
Côté Argentine, elle descend jusqu’à Punta Arenas.

Sepúldeva embarque avec En Patagonie de Bruce Chatwin.
L’individu, face aux grands espaces, est millimétrique. Pour ça qu’il n’apparaît pas sur les photos. Sur les toiles des peintres Renaissance, oui. Pck ils lui donnent vie.

Marie Sasseur dit: à

Les psy de rose sont en vacances, on dirait. C’est pénible, vivement qu’ils changent ses pills.

rose dit: à

La carreterra australe

Sur matsuku (et rita mitsuko) ce n’est pas concevable d’envoyer deux bombes atomiques sur l’archipel.
Comme ce ne l’est pas la déforestation à outrance et le massacre des baleines.

Nota : je garde, intact et inexploré, mon grand amour pour le Japon.

rose dit: à

Et vous Marie Sasseur, vivement que vous deveniez abstème. Parce que ce que nous subissons de vous, cela commence à bien faire.

Marie Sasseur dit: à

« ITER est aujourd’hui considéré comme un des projets les plus ambitieux au monde dans le domaine de l’énergie. Il regroupe des scientifiques de plus de 35 pays autour d’un objectif commun : démontrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion nucléaire comme nouvelle source d’énergie propre pour l’humanité. »

https://www.lemondedelenergie.com/fusion-nucleaire-iter-reacteur/2019/08/24/

Enjoy

Chaloux dit: à

@Pablo.

Superbes Albinoni.

(Et ta patience avec la Boldoclopine… autre chef-d’oeuvre…).

rose dit: à

Pour en finir, très provisoirement, avec la Patagonie et le Japon qui écume océan et forêt millénaire, la structure des villes qui change contrainte.
Puerto Aïsen au fond du fjord Aîsen a été abandonnée en tant que port parce que les cendres de la déforestation ont rendu impraticable les eaux profondes nécessaires à l’approche des bateaux de haut tonnage. Ceci au profit de Chacabuco située sur le fjord en aval.

et alii dit: à

la lettre de books
Il ne sert à rien d’argumenter

La philosophe australienne Eleanor Gordon-Smith s’est postée sur Darlinghurst Road, principale artère du quartier chaud de Sydney, et a essayé de raisonner les hommes qui la sifflaient. Avec cette expérience, réalisée pour le podcast This American Life, elle voulait comprendre ce qui se passe quand quelqu’un change d’avis. Gordon-Smith a déployé toute sa capacité à argumenter, pointant les failles des raisonnements de ses interlocuteurs, apportant des faits contradictoires, pendant plusieurs heures… en vain. Tous lui ont expliqué qu’ils sifflaient les femmes dans la rue parce qu’elles aimaient ça. Aucun des hommes avec qui elle a débattu n’a changé de comportement, ni même voulu la croire.
De cet échec est né son premier livre Stop Being Reasonable. Elle y « met en pièces » l’idée selon laquelle la seule bonne manière de persuader quelqu’un est d’argumenter rationnellement, note le journaliste Alex Tighe dans The Australian Book Review.

Six témoignages de personnes qui ont changé d’avis (un homme qui a quitté la secte dans laquelle il été élevé, une femme qui découvre le passé criminel de son mari…) permettent à Gordon-Smith de montrer le peu d’influence de la logique froide, des démonstrations scientifiques et autres statistiques sur nos choix. L’émotion, l’intérêt personnel, l’ego, eux, jouent. Pour savoir ce qui fera changer d’avis une personne, il faut connaître « la généalogie intime de leurs croyances », précise la philosophe.

« Les théories orthodoxes de la rationalité se fondent sur une image aseptisée

et alii dit: à

Stop Being Reasonable, d’Eleanor Gordon-Smith, NewSouth, 2019.
je ne vais donc pas argumenter,parce que je pense que c’est sur ce blog qui m’a tout reproché « avant »sans savoir,peine perdue pour moi;
certains-e-s sur ce blog ont projeté tous leurs fantasmes ;si ça leur a fait du bien, tant mieux pour les autres;
bonne journée; j’attends une amie qui connaît bienles japonais et le travail au japon;elle me racontera

D dit: à

Iter est un gouffre à milliards d’euros qui ne fonctionnera pas et ce de façon irréversible. L’instabilite du plasma à l’intérieur de l’anneau à été demontrée.
Maîtriser le thermonucléaire chaud n’a aucun intérêt par ailleurs alors que la voie du thermonucléaire froid (fusion froide) est bien plus prometteuse et surtout bien plus facile à développer.

et alii dit: à

avant de meretirer de ce fil, je vous rappelle:
« La civilisation de type occidental a perdu le modèle qu’elle s’était donné à elle-même », déclare Claude Lévi-Strauss à Tokyo en 1986. Cette année-là, l’auteur de « Tristes Tropiques » y donne trois conférences où il confronte les grands acquis de son œuvre aux enjeux les plus contemporains. Usure du modèle productiviste, doute croissant sur l’idée de progrès, atomisation sociale intenable, difficultés à accepter les nouvelles figures de la parenté, notamment celles issues de la procréation artificielle: vingt-cinq ans plus tard, nous avons plus que jamais à affronter un même malaise.

Jusqu’ici non diffusés, ces textes se voient aujourd’hui publiés au Seuil dans la prestigieuse collection dirigée par Maurice Olender (voir encadré), sous un titre choisi par Lévi-Strauss: «l’Anthropologie face aux problèmes du monde moderne». Limpides, extrêmement concrets, ils offrent une voie d’accès sans précédent aux lecteurs qui entendraient découvrir une œuvre exigeante. Les initiés se réjouiront, eux, d’un autre événement raffiné: la parution de «l’Autre Face de la lune», recueil des écrits inédits ou confidentiels consacrés au Japon par Lévi-Strauss.
« La civilisation de type occidental a perdu le modèle qu’elle s’était donné à elle-même », déclare Claude Lévi-Strauss à Tokyo en 1986. Cette année-là, l’auteur de « Tristes Tropiques » y donne trois conférences où il confronte les grands acquis de son œuvre aux enjeux les plus contemporains. Usure du modèle productiviste, doute croissant sur l’idée de progrès, atomisation sociale intenable, difficultés à accepter les nouvelles figures de la parenté, notamment celles issues de la procréation artificielle: vingt-cinq ans plus tard, nous avons plus que jamais à affronter un même malaise.

Jusqu’ici non diffusés, ces textes se voient aujourd’hui publiés au Seuil dans la prestigieuse collection dirigée par Maurice Olender (voir encadré), sous un titre choisi par Lévi-Strauss: «l’Anthropologie face aux problèmes du monde moderne». Limpides, extrêmement concrets, ils offrent une voie d’accès sans précédent aux lecteurs qui entendraient découvrir une œuvre exigeante. Les initiés se réjouiront, eux, d’un autre événement raffiné: la parution de «l’Autre Face de la lune», recueil des écrits inédits ou confidentiels consacrés au Japon par Lévi-Strauss.
« La civilisation de type occidental a perdu le modèle qu’elle s’était donné à elle-même », déclare Claude Lévi-Strauss à Tokyo en 1986. Cette année-là, l’auteur de « Tristes Tropiques » y donne trois conférences où il confronte les grands acquis de son œuvre aux enjeux les plus contemporains. Usure du modèle productiviste, doute croissant sur l’idée de progrès, atomisation sociale intenable, difficultés à accepter les nouvelles figures de la parenté, notamment celles issues de la procréation artificielle: vingt-cinq ans plus tard, nous avons plus que jamais à affronter un même malaise.

Jusqu’ici non diffusés, ces textes se voient aujourd’hui publiés au Seuil dans la prestigieuse collection dirigée par Maurice Olender (voir encadré), sous un titre choisi par Lévi-Strauss: «l’Anthropologie face aux problèmes du monde moderne». Limpides, extrêmement concrets, ils offrent une voie d’accès sans précédent aux lecteurs qui entendraient découvrir une œuvre exigeante. Les initiés se réjouiront, eux, d’un autre événement raffiné: la parution de «l’Autre Face de la lune», recueil des écrits inédits ou confidentiels consacrés au Japon par Lévi-Strauss.

x dit: à

Le matchmaker (qui prendra aussi les paris sur l’issue de la bagarre) est-il toujours aussi assoiffé ? Tournées à prévoir.
Je pense à Michaeleen, c’est-à-dire Barry Fitzgerald, dans The Quiet Man (L’Homme tranquille) de John Ford. Il valait le détour.

et alii dit: à

Le cinquième texte, certainement l’un des plus beaux du livre, porte sur l’œuvre du peintre-calligraphe Sengaï (1750-1830). Ce maître s’inscrit dans la tradition des cérémonies du thé qui utilisaient les ustensiles les plus grossiers et les plus humbles : bols de paysans aux matières rugueuses et aux formes irrégulières, ce qui s’appela « l’art de l’imparfait » (p. 113). Sous cette expression se cache un véritable éloge de l’inachevé et de l’irrégulier, ce qui, sous la plume de Lévi-Strauss, peut paraître comme un véritable déni de la rationalisation qui l’a guidé tout au long de son œuvre, sauf dans ses dernières publications comme par exemple Regarder écouter lire (1993).

9Le très bref texte qui suit (pp. 127-132) est une préface à la réédition, en 1998, d’un livre de l’an 1585 écrit par le père jésuite Luis Frois, à l’occasion de sa visite du Japon. « Apprivoiser l’étrangeté » est un habile plaidoyer pour la symétrie égalitaire, entendons par là le constat récurrent que « les Japonais font beaucoup de choses de façon exactement contraire à ce que les Européens jugent naturel et convenable » (p. 128). Ce qui ne signifie pas que les cultures soient inégales, mais au contraire opposables sur un pied d’égalité. « Apprivoiser l’étrangeté » est donc une stratégie d’approche respectueuse de l’altérité.

10Sous le titre un tantinet provocateur « La danse impudique de Ame no Uzume » (pp. 133-147), Lévi-Strauss se fait plaisir à traquer et poursuivre un même thème mythique dans deux cultures aussi éloignées dans le temps et l’espace que celle de l’Égypte pharaonique du deuxième millénaire avant notre ère et celle du Japon 3000 ans plus tard. La conclusion selon Lévi-Strauss est que « s’il faut traiter les similitudes avec réserve, en revanche les différences peuvent nourrir la réflexion » (p. 146).
https://journals.openedition.org/jso/6458

christiane dit: à

@chantal l dit: 8 septembre 2019 à 14 h 23 min
Je suis en train de lire Un monstre et un chaos (le dernier roman d’Hubert Haddad). Livre fort, intense et poignant qui me rappelle Palestine.
Ghetto de Lodz, 1941. Alter, un gamin de douze ans, vif, arrive à se faufiler dans le ghetto. Il est l’âme de ce roman. Plein de refrains yiddish.
Les editions Zulma (Laure Leroy/David Pearson pour les couvertures et l’élégance des livres). Oui, nous sommes loin du Japon et de l’Inde, Hubert Haddad nous emmène, par ce nouveau roman, dans les cendres d’un monde disparu dans le « chaos » de l’Histoire… qui ne peut asservir cet esprit de résistance, de liberté du monde yiddish. Écrit dans une très belle langue.

D. dit: à

Non seulement il y aura des disruptions incontrôlables du plasma en fusion atomique, les mêmes qui génèrent les protubérances solaires, mais la fusion detéruirera l’anneau sensé le contenir à une vitesse grand V à cause de la chaleur et fu rayonnement neutronique.
Pour finir, ITER ne sera pas sans danger avec d’une par un risque d’explosion « classique » par oxydation d’hydrogène, deutérium ou tritium, pouvant détruire intégralement l’installation et faire des victimes parmi le personnel ; mais aussi un risque d’explosion thermonucléaire, certes moins grand mais pas nul pour autant. Donc dans ce cas les effets d’une petite bombe H : plus rien de debout et de vivant dans un rayon de 500 mètres.

et alii dit: à

CE QUE DISAIT LE MONDE
En 1985, Claude Lévi-Strauss visita pour la première fois Israël et les Lieux saints. En 1986, il fit le tour de l’île de Kyushu, où se sont déroulés les événements les plus anciens de la mythologie japonaise. Deux ans plus tard, il confia, lors d’une conférence à Kyoto, avoir ressenti « des émotions beaucoup plus profondes » devant le mont Kirishima que devant le temple de David.
L’anecdote est révélatrice d’un trait propre au fondateur de l’anthropologie structurale : ce que certains verront comme une « haine de soi » doit plutôt être envisagé comme une critique, ou une « dissolution », du sujet occidental. Selon Lévi-Strauss, alors que la culture judéo-chrétienne a dissocié l’histoire du mythe, le Japon a maintenu les mythes en liberté, exprimant les puissances d’une nature habitée.

Lévi-Strauss (1908-2009) nourrissait une véritable passion pour le Japon. Son père, peintre influencé par les impressionnistes, lui donnait des estampes japonaises en récompense de ses succès scolaires. Après un long détour par le Brésil et les sociétés amérindiennes, il attendit 1977 pour mettre le pied au Japon, inaugurant une série de voyages qui en comptera cinq jusqu’en 1988, et dont l’objectif sera notamment d’étudier le travail des artisans traditionnels. Alors qu’on lui a souvent reproché de réduire les cultures à des formes logiques, Lévi-Strauss parle de ce pays avec des élans d’amour, avouant même y trouver la seule forme de musique non européenne capable de le toucher, ou cuisiner le riz accompagné d’algues…

Les deux recueils publiés aujourd’hui permettent de mesurer non seulement cet amour de Lévi-Strauss pour le Japon, mais aussi son influence sur le « regard éloigné » que l’anthropologue a porté sur la modernité. Le premier rassemble trois conférences données à Tokyo au cours du voyage de 1986. Comme les cours de Michel Foucault au Collège de France, le texte de ces conférences circulait jusque-là dans sa traduction italienne. Désormais, le public français

D. dit: à

Les grandes puissances participant au projet, qui n’est pas européen mais international, avaient donc intérêt à le voir « s’externaliser » loin de leurs territoires (USA, Russie, Chine… )

x dit: à

(mon commentaire précédent répondait à celui de rose à 6:55)

renato à 7 h 48 min

Galen Strawson, l’un des principaux philosophes (analytiques) opposé à « l’identité narrative », dans un article regorgeant de références littéraires (V. Woolf bien sûr, mais aussi H. James, Salter, Updike). Montaigne, Nietzsche et Paul Klee sont appelés à témoigner en faveur des « épisodiques ».
(Pas trace ici de Paul Ricœur ou d’A. MacIntyre qui argumentent dans l’autre sens, en faveur de l’identité narrative)

https://aeon.co/essays/let-s-ditch-the-dangerous-idea-that-life-is-a-story

Bloom dit: à

Lisdoonvarna
rose

Oh, Lisdoonvarna, Lisdoon, Lisdoonvarna, Christy Moore, Irish bard N°1, avec Declan Synott & Donald Luny, la fine fleur de la musique irlandaise.
Enjoy the crack:
https://www.youtube.com/watch?v=vRYW55rFC24

Clopine dit: à

Bon, vous avez fait quoi, vous, dimanche après-midi ?

Bibi, balade à la journée portes ouvertes d’I.cart (arts plastiques et culture en Bray, sur fond d’écologie et de militantisme disons carrément à gauche…). Un truc très sympa a été le « lâcher de clowns » au beau milieu de la cour, parmi les poules, les visiteurs et les militants : il y avait une petite clown toute ronde, façon Coluche, toute dense, qui menait sa petite troupe avec entrain. IL y avait aussi, à aller voir, un « arbre-têtard »… De ceux qui, tôt ou tard, deviennent des grenouilles, mais j’ai loupé la métamorphose, qui vaut sans doute une de celles d’Ovide !

Je suis rentrée contente, parce que Pile-Poil n’a pas tout cassé. IL a juste bavé sur la tête d’un bébé, a sauté sur une dizaine de personnes, a voulu jouer à sa manière, disons brutale, avec tous les chiens qui étaient là, et, malgré sa vitalité désordonnée, affectueuse et robuste, a tenté néanmoins d’être civilisé. Allons, allons, encore dix ans d’efforts, et nous y serons !

rose dit: à

D à 9h56
+ Royaume-Uni, Japon, France, Allemagne.
Ingénieurs de tous les pays.
École internationale créée pour Iter à Manosque qui a vu sa population croître.

rose dit: à

D
Pourquoi je ne me prononce pas sur le nucléaire, c pck il est nécessaire de changer notre.mode de consommation avant que de prôner l’arrêt du nucléaire.
On ne peut pas militer sans être le premier à appliquer.

D. dit: à

L’école de physique c’est très bien, je l’encourage.
Seulement ça n’a pas besoin de coûter 19 milliards d’euros.

D dit: à

On voit que vous n’êtes pas une mathématicienne, Rose, parce que vous prenez immédiatement un problème à l’envers en sautant dessus à pieds joibts.
Non, le problème n’est pas l’augmentation de la consommation d’énergie. Mais alors pas du tout, absolument pas. Faire fonctionner la clim dans tous les locaux lorqu’il le faut est un bien. Et ce n’est qu’un exemple. Non la solution n’est pas dans l’isolation savante des locaux, pas du tout.
Nous consommons peu d’énergie pat rapport à ce sue nous pourrions en consommer. Si nous en consommions bien davantage, nous pourrions faire reculer le désert, produire beaucoup d’eau potable, nettoyer et recycler bien davantage.
Vous êtes totalement à côté de la plaque. Désolé.

D. dit: à

La production d’électricité par fission d’Uranium ou combustion de carburants fossiles peut être arrêtée des maintenant.
L’utilisation et l’entretien des réseaux de transport d’électricité peuvent être également arrêtés tout de suite. C’est à dire en moins de 5 ans à 100 %.
Et nous pouvons sans problème quadrupler notre consommation pendant ces 5 ans.

et alii dit: à

Le puissant typhon Faxai fait des dégâts à Tokyo
Le puissant typhon Faxai accompagné de vents et de pluies record s’est abattu lundi 9 septembre au matin sur la région de Tokyo, entraînant des coupures de courant et des interruptions de transport. Accompagné de rafales de vent pouvant atteindre 216 km/h, le typhon a touché terre à Chiba, au sud-est de la capitale, après avoir franchi la baie de Tokyo. Lundi matin, près de 900.000 clients étaient privés d’électricité.

D. dit: à

Sachez braves gens que les quasi 3 milliards d’euros payés par la France pour ITER, presque en pure perte, c’ewt 10000 emplois de fonctionnaires à plein temps pendant 5 ans.

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 8 septembre 2019 à 22 h 57 min

Je vois que notre Pétomane Wittgensteinien Sourd comme un Pot, après ses conneries sur l’absence totale du mot « accident » dans l’industrie nucléaire (thème sur lequel il s’est ridiculisé une fois de plus abondamment, comme à son habitude) a encore sévit hier soir, avec sa connerie et son imprudence d’ignare habituelles, en jugeant Albinoni (visiblement il ne lui a pas suffit la raclée reçue l’autre jour à propos de Bach).

Il va sans dire que notre Pétomane Sourd comme un Pot, ne connaît de l’ami Tomaso que le célèbre « Adagio d’Albinoni » qui, comme chacun sait, sauf lui, n’est pas d’Albinoni mais du musicologue Remo Giazotto, qui l’a composé en 1945 à partir d’un thème existant dans plusieurs œuvres musicales du XVIIIe siècle.

Pour notre Pétomane Sourd comme un Pot la plus belle musique d’Albinoni (qu’il connaît comme moi les espaces vectoriels de l’algèbre linéaire) c’est des « trucs débiles » (admirons, au passage, son exquis vocabulaire de musicologue professionnel). Devant elle, notre Connard aux Oreilles Jamais Lavées, se demande si on peut appeler « ça de la musique tellement c’est nul ! », il ajoute que « c’est gluant et mièvre ! » et finit son délire de Crétin Analphabète Irrécupérable avec une phrase que pourrait figurer en bonne place dans une « Grande Anthologie de la Connerie Humaine au XXIe siècle » : « si la musique d’Albinoni c’est sublime alors celle de Céline Dion c’est grandiose ! »

Rappelons à notre Gros Connard Ignare que Albinoni est l’un des compositeur les plus importants du baroque vénitien, qu’il est l’auteur de plusieurs centaines d’œuvres, dont plus de 70 opéras et une trentaine de cantates (beaucoup d’entre elles malheureusement disparues dans le bombardement de Dresde en 1945).

Et surtout, que Bach admirait sa musique « nulle » au point de parfois s’en inspirer (« Bach s’est intéressé à ses compositions, et lui a même emprunté des thèmes musicaux. Il laissait aussi réaliser par ses élèves des partitions d’Albinoni ne contenant que la basse chiffrée »).

Mais, c’est vrai, qui est Bach à côté de notre Pétomane Wittgensteinien Sourd comme un Pot?

Jazzi dit: à

« Les hirondelles de Kaboul » de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec.
Là aussi j’ai beaucoup hésité à aller ce film, tant le parti pris esthétique me semblait inadapté à son éthique.
Peut-on imaginer le répertoire des tragédies antiques ou le théâtre de Shakespeare sous forme de film d’animation ?
Adapté du roman de Yasmina Khadra, le film de Zabou Breitman associée à la dessinatrice Eléa Gobbé-Mévellec, nous conte, à travers de superbes planches d’aquarelles animées, de ton ocre, douces et chaleureuses, un épisode de l’été 1998 durant lequel les talibans faisaient régner la terreur sur Kaboul en ruines.
A la délicatesse des images correspond une réalité politico-sociale d’une brutalité extrême, nous donnant à voir pas moins qu’une scène de lapidation d’une femme infidèle, d’égorgement d’un homme et de quelques pendus au centre du stade de Kaboul, sous les applaudissements de la foule.
Le malaise découle ici du fait que le spectateur se sent voyeur d’une histoire qui ne le concerne pas directement et de l’impression désagréable de se faire peur à bon compte.
Cela étant dit, le film est remarquablement fait, mais je m’interroge toujours sur la pertinence de son propos et son utilité politique.
Les personnages impliqués dans l’histoire, dessinés à grands traits, plus emblématiques que caricaturaux, sont réduits aux rôles de victimes expiatoires d’un régime laissant bien peu de place à l’espoir.
Et pourtant, ces hirondelles de Kaboul, relayées par quelques hommes et femmes bien décidés à résister, ne sont-elles pas annonciatrices de jours meilleurs à venir ?
Suffit-il seulement d’y croire ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583794&cfilm=257862.html

Pablo75 dit: à

D. dit: 9 septembre 2019 à 11 h 27 min

Comment tu expliques alors que le projet ITER associe 35 pays – ceux de l’Union européenne plus l’Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud, les États-Unis et la Suisse?

hamlet dit: à

« On peut aussi se demander comment le Japon posé sur une faille, sur un chevauchement tectonique connu de tous à pu prendre cette option du nucléaire qui sans cela au civil hors utilisation médicale pour ne garder que cette utilisation a toujours été combattu en raison de sa dangerosité, de sa nocivité et de l’absence de solutions efficaces de retraitement et stockage des dechets »

ma foi, il faut poser la question à closer.

c’est probablement parce que leur culture japonaise shintoïste mâtinée de bouddhisme est particulièrement propice à un rapport étroit et empathique avec la nature.

hamlet dit: à

pablo même dans les pizzerias de Venise ils ne passent pas d’Albinoni tellement cette musique est pauvre, inutile, sans intérêt.

à la limite dans un restaurant chinois ? et encore…

Chaloux dit: à

Le pauvre Scrofu-fuillons (je ne sais plus comment l’appeler du fait la censure assoulinienne qui me poursuit) en est à son 21e combat perdu contre l’intelligence, et même avec le plus élémentaire bon sens. Une agonie intolérable, ses petits « gruik-gruik »me fendent le cœur, je préviens.

Chaloux dit: à

je préviens la SPA.

hamlet dit: à

pablo, hé oui c’est comme ça.

relis ce qu’écrit Virilio (posté par et alii) :

« il n’y a pas de science de l’accident. La discipline qu’on nomme « accidentologie » est une plaisanterie. »

« Ce doit être une politique de l’accident et pas simplement celle de la réussite. L’accident ici nous dépasse. Nous assistons à ce que j’appelle des événements » révélationnaires » : ils révèlent ce que nous ne maîtrisons pas. La notion de progrès sert à nier cela, puisque dire » progrès » c’est dire que c’est mieux. Or, la réussite devient catastrophique (…) »

tu comprends ça pablo ?

hamlet dit: à

pablo, c’est comme un type qui roule la nuit feu éteint à contresens sur l’autoroute, il se prend une voiture et on dit « c’est un accident de la route ».

pablo tu comprends ? c’est un problème de langage, le mot « accident » ne convient pas dans ce cas.

Fukushima ce n’est pas un accident.

le nombre d’anomalies liées à la construction de cette centrale est trop grand pour considérer comme « accident » tous les évènements catastrophiques qui vont lui arriver.

ça n’est pas accidentel.

le mot « accident » ne marche pas, il faut en trouver un autre.

je pense que le mot « défaillance » (au sens le plus large convient mieux.

Fukushima c’est une défaillance humaine dans le sens de ce que l’humain peut avoir en lui de plus défaillant.

le fait de décider de construire cette centrale pointe une défaillance.

après il faut rechercher les causes de cette défaillance.

mais à aucun moment on ne peut par la suite, parler d’accident.

c’est trop facile parce que le mot « accident » permet de dissimuler cette défaillance initiale.

ça ne peut pas marcher comme ça !

c’est trop facile de s’en tirer toujours à si bon compte !

il faut toujours mettre les hommes face à leur responsabilité pablo !

et le seul moyen d’y parvenir est d’utiliser le vocabulaire qui convient !

et ne va pas essayer de trouver des réponses à ces questions sur wikipédia ou dans le Larousse crétin que tu es !!!

Paul Edel dit: à

Clopine, Pile poil « il a juste bavé sur la tête d’un bébé »..vous plaisantez?

Paul Edel dit: à

Vous ne devez pas lire Tchekhov souvent.. Sachez Hamlet qu’il se peint dans « la mouette » sous les traits deux personnages : 1) Trigorine, le romancier arrivé, sachant qu’il ne sera jamais aussi bon que Tolstoï 2) sous les traits de Treplev, le jeune dramaturge révolutionnaire.

Marie Sasseur dit: à

Comment expliques-tu la fabrication d’un petit soleil pour en extraire de l’énergie… Le quoi et le comment.

« À la suite des premières expériences de fusion réalisées dans les années trente, la plupart des nations industrialisées s’étaient dotées de laboratoires consacrés à la physique de la fusion. Dès le milieu des années cinquante, des « machines de fusion » étaient exploitées en Union Soviétique, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Japon. Pas à pas, la compréhension du processus de fusion s’affina.

Une percée majeure fut réalisée en 1968 en Union soviétique. Des chercheurs parvinrent à atteindre des niveaux de température et des temps de confinement du plasma — deux des paramètres essentiels de la fusion — jamais obtenus par le passé. La machine soviétique consistait en un dispositif de confinement magnétique en forme d’anneau baptisé tokamak. »

https://www.iter.org/fr/sci/beyonditer

Mais il y a ici une personne exceptionnelle, nous a-t-on dit, docteur en physique ? qui pourrait peut-etre faire un dessin.

D. dit: à

Pablo75 dit: 9 septembre 2019 à 12 h 46 min

D. dit: 9 septembre 2019 à 11 h 27 min

Comment tu expliques alors que le projet ITER associe 35 pays – ceux de l’Union européenne plus l’Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud, les États-Unis et la Suisse?

Les lobbies ont tout intérêt à inciter au R&D de trucs foireux. Ça te va comme explication ?

Pablo75 dit: à

D. dit: 9 septembre 2019 à 13 h 26 min

Des lobbies en Chine et en Russie?

Cela me paraît un peu léger comme explication.

Il y a déjà eu des projets scientifiques extrêmement chers et totalement nuls soutenus par les 35 pays les plus importants du monde et qui, logiquement, ont foiré?

closer dit: à

Clopine et hamlet semblent en désaccord avec Claude Lévi Strauss sur le Japon.

Qui croire?

Pablo75 dit: à

Pétomane Wittgensteinien Sourd comme un Pot,

j’admire tes efforts surhumains pour essayer de rattraper les conneries que tu as écrites hier sur Albinoni ou sur les accidents nucléaires (vu ce que dit Paul Edel il paraît que tu en as dites aussi sur Tchekhov, mais moi j’avoue que je ne te lis pas tout le temps et d’ailleurs je vais arrêter de le faire, tellement c’est une perte de temps)… j’admire, donc, tes efforts surhumains pour essayer de rattraper tes conneries, mais j’ai le regret de te dire que cela ne sert à rien, qu’ici tout le monde te connaît et que, du coup, tu es complétement grillé.

Ton absence totale de sens du ridicule et de dignité est irrattrapable.

hamlet dit: à

Paul Edel, effectivement, en cherchant bien on peut retrouver Tchekhov dans toutes ses nouvelles et ses pièces.

on le retrouve dans certains de ses personnages, on le retrouve aussi dans la combinaison ou dans la relation de certains de ses personnages.

on le retrouve dans les pensées de certains de ses personnages, on le retrouve dans les rêves, dans les espoirs, dans les aspirations, dans les idéaux de certains de ses personnages.

et tout ça donne un feu d’artifice où ça part dans tous les sens !

et comment comparer ça à un type qui vous parle de ses lectures, de ses voyages et des femmes qu’il saute !

mon Dieu quelle pauvreté, comment comparer cette indigence de pensée, ce manque absolu d’imagination, d’inventivité à la richesse que nous donne à voir Tchekhov !

et le temps fera son travail : dans 10 ans tout le monde aura oublié Rolin et dans 5 siècles tout le monde continuera à lire Tchekhov !

comment la critique littéraire peut perdre à ce point les pédales ?

le monde est-il devenu fou ?

Marie Sasseur dit: à

@ « L’école de physique c’est très bien, je l’encourage.
Seulement ça n’a pas besoin de coûter 19 milliards d’euros. »

« Avec DEMO, la recherche sur l’énergie de fusion va s’approcher au plus près d’un prototype de réacteur. Après ITER, machine expérimentale qui aura démontré la faisabilité de l’énergie de fusion, DEMO ouvrira la voie à son exploitation industrielle et commerciale.

DEMO sera peut-être, à l’image d’ITER, le fruit d’une collaboration internationale. Ou peut-être pas. Pour l’heure, chacun des membres d’ITER (Chine, Union européenne, Inde, Japon, Corée, Russie et dans une moindre mesure Etats-Unis) a d’ores et déjà défini les grandes lignes de ce que pourrait être son propre DEMO.

Cette démarche procède de l’essence même d’ITER, programme scientifique et technologique autant que « pédagogique » : pour chacun des pays membres, participer à ITER c’est acquérir l’expérience qui doit permettre d’aborder, seul, l’étape suivante. DEMO ne se conçoit pas sans ITER ; ITER est en quelque sorte « l’école » où l’on apprend à construire DEMO. »

Itération du démon…;-)

Marie Sasseur dit: à

« et comment comparer ça à un type qui vous parle de ses lectures, de ses voyages et des femmes qu’il saute ! »

Comparaison n’est pas raison.

hamlet dit: à

j’ai lu quelques pages du Rolin, je ne suis peut-être pas tombé sur les meilleures, je suis tombé sur des passages où il s’admire, d’autres où il s’excuse de s’admirer (quelle facétie), d’autres où il parle les auteurs qu’il admire, rien d’autre qu’encore un moyen de s’admirer lui-même, etc…

Tchekhov… quel aveuglement, mon Dieu quelle misère humaine.

hamlet dit: à

pablo : je ne rattrape rien sur Albinoni.

de tous les compositeurs c’est le plus mauvais.

à partir de là que tu trouves SUBLIME sa musique en dit bien plus sur toi que sur Albinoni.

tu sais ce que tu es pablo : tu es un CHARLATAN !

hamlet dit: à

comme le dit Virilio ce que nous nommons « accident » révèle ce que nous ne maitrisons pas.

l’homme ne maitrise pas l’énergi nucléaire pour la bonne et simple raison que le nucléaire est un truc incontrôlable et immaitrisable.

la seule qu’on puisse faire avec c’est des bombes atomiques.

le seul pays qui en a reçues c’est le Japon.

Hiroshima : 70 mille morts

Nagasaki : 40 mille morts

Fukushima : 20 mille morts

comme quoi les hommes ne retiennent absolument aucune leçon de l’histoire.

hamlet dit: à

Fukushima puissance = mille megaW = 20 mille morts.

centrale de Kariwa = 8 mille megaW.

en cas d’ « accident » = 160 mille morts ?

non parce que la proportion n’est pas géométrique mais exponentielle, il faut utiliser les logarithmes pour trouver le nombre de victimes.

encore un accident à venir à mettre sur le planning de la démesure humaine.

Paul Edel dit: à

Je ne parle pas de degré de talent, entre Rolin et Tchekhov, je dis simplement que Tchekhov et Olivier Rolin sont tres autobiographiques tous les deux(relisez la correspondance de Tchekhov ,il en parle à Pletchev et à Trigorine) ) et que ce qui les rapproche c est cette confrontation entre leur jeunesse et leur âge mûr, Treplev et Trigorine dans la Mouette : ce qu’ils furent jeunes (révolution en art oour l’un et en politique pour Rolin ) , ce qu’ils sont en vieillissants : illusions perdues et dames au petit chien perdues de vue..cette confrontation les déchire et les tourmente tous deux.. Je ne parle évidemment pas de ce que la postérité fera d’eux. Quelle misère vos certitudes Hamlet, et votre mépris .

hamlet dit: à

puissance de Tchernobyl = 700 megaW.

hamlet dit: à

Paul Edel, pas de mépris, mais juste de la tristesse, tristesse de voir des types qui ont la capacité et le talent d’écrire utiliser ce talent pour rien.

alors que nous, notre pays, actuellement, aurions tellement besoin de ce talent pour nous parler de notre société, du monde dans lequel nous vivons.

vous comprenez ? c’est tout le contraire du mépris Paul Edel, juste une immense désolation devant un tel gâchis !

renato dit: à

Le nouveau Elena Ferrante est prévu pour le 7 novembre — le titre est toujours top secret.

hamlet dit: à

Paul Edel, justement je ne mets pas d’échelle de valeur entre Rolin et Tchekhov, si ça se trouve Rolin a même une plus belle écriture.

le problème est bien ce qu’on fait de ce talent.

Pablo75 dit: à

[Albinoni] de tous les compositeurs c’est le plus mauvais.
Pétomane Wittgensteinien Sourd comme un Pot dit: 9 septembre 2019 à 13 h 59 min

Entre ton opinion d’analphabète non-entendant qui n’a jamais écouté Albinoni, et la mienne, celle de Chaloux ou celle de Bach (entre autres millions de mélomanes), devine laquelle je choisis.

C.P. dit: à

hamlet, vous n’avez pas lu « Extérieur Monde », où « auto-centré » n’a pas grand sens. A l’inverse, comme point d’arrivée et non de départ, ce sont les images du monde visité, les figures rencontrées, les livres lus qui constituent , de rebond en rebond, un visage plutôt modeste d’Olivier, dans l’esprit de l’épigraphe de Borges (« El Hacedor »).

Paul Edel dit: à

vous voudriez que tout le monde pense comme vous,Hamlet.Etonnant.Ecrivez publiez.

renato dit: à

Albinoni, « violoniste amateur Vénitien », comme il aimait se définir, il jouissait d’une grande renommée, Bach le connaissait et utilisa quelques-uns de ses thèmes et de ses lignes de basse. D’un point de vue technique, Albinoni est un compositeur plus habile que Vivaldi.

https://youtu.be/WMLSwqAOzHo

Marie Sasseur dit: à

« vous voudriez que tout le monde pense comme vous,Hamlet.Etonnant.Ecrivez publiez. »

C’est assez foireux ce conseil indéterminé.
Je trouve très pertinent le message de 13h57, ecrit par un lecteur lambda.
Bien plus pertinent que de comparer son copain à Tchekhov.

Pablo75 dit: à

vous voudriez que tout le monde pense comme vous,Hamlet. Etonnant. Ecrivez, publiez.
Paul Edel dit: 9 septembre 2019 à 14 h 41 min

Quel sadisme !!

C’est comme conseiller à un impuissant: Bandez, essayez la pénétration !

Delaporte dit: à

Rapprocher, comme le fait PaulEdel, Rolin et Tchekhov, me paraît aventureux, risqué, dangereux. Ce n’est pas une bonne idée, me semble-t-il. Ce n’est pas rationnel du tout. Ce n’est même pas de la littérature comparée, qu’on apprend à l’université, et qui la plupart du temps ne veut rien dire. Rolin fait du Rolin, comme Tchekhov a fait du Tchekhov. Heureusement que Tchekhov a fait du Tchekhov, il savait faire, et moi j’aime bien : le théâtre, magnifique ! les nouvelles, magnifiques ! Qu’a à voir Rolin là-dedans ? Rien. Si ça se trouve, Rolin n’a rien compris à Tchekhov. Par contre, Tchekhov a anticipé Rolin. Rolin devient inutile après Tchekhov, mais, comme on est gentil tout plein, on ne le lui dira pas. Les éditeurs éditent Rolin pour lui faire plaisir, et les lecteurs achètent Rolin pour lui être agréable. Il me semble qu’on devrait relire Tchekhov, le monter à nouveau dans une salle de théâtre. C’est d’ailleurs ce qu’on fait souvent. Que de générosité et d’amour dans les relations Rolin-Tchekhov. J’aime cette humanité formidable. Je suis content d’être un homme, un lecteur de Tchekhov.

Paul Edel dit: à

Et Delaporte fait hélas du Delaporte .
…interdiction de faire des rapprochements

Delaporte dit: à

Ce parallèle entre Rolin et Tchekhov ne va sans doute pas rester dans les annales. C’est dommage, pour ceux qui aiment les idées loufoques et la brosse à reluire. Notre PaulEdel gaze ! A plein rendement ! C’est formidable, à son âge, d’avoir encore cette créativité loufoque. Il se tourne vers Rolin, pourquoi pas, et se détourne de Toussaint, dont il ne lit pas le roman jusqu’au bout. Quel dommage ! Il nous aurait pondu une critique de derrière les fagots. Enfin, il est allergique, semble-t-il. La clé USB l’a rebuté. Libre à lui. Mais alors, ce parallèle entre Rolin et Tchekhov ne prend-il pas toute sa dimension ? Bien sûr que si ! C’est époustouflant, vraiment. Je n’en dirai pas plus.

renato dit: à

Albinoni fut d’ailleurs élève de Giovanni Legrenzi — voir son apport [de Legrenzi] au développement de la musique baroque.

https://youtu.be/3qgmhAdC3FI

Delaporte dit: à

« Et Delaporte fait hélas du Delaporte .
…interdiction de faire des rapprochements »

Mais non, Popaul, aucune interdiction ! Il est interdit d’interdire. Mais alors, dites-nous-en plus.

lmd dit: à

Le mot tsunami est japonais et c’est un japonais, Akitse Imamura, qui a établi l’échelle de magnitude à utiliser pour en définir l’importance. La société japonaise Tōkyō Denryoku Kabushiki-gaisha, (TEPCO) qui a construit la centrale de Fukushima pouvait donc savoir mesurer le risque qu’il y avait à construire en bord de mer. On parle alors d’une faute de conception plutôt que d’un accident.
Au Japon, Levi-Strauss c’est particulièrement intéressé à l’artisanat traditionnel qui est bien le secteur de l’intelligence humaine où les Japonais ont excellé. Mais il n’a pas particulièrement examiné la question développement des grandes entreprises capitalistes.Voilà pourquoi, etc.

Paul Edel dit: à

L attachement de Rolin à suivre les traces d un homme disparu dans un goulag du temps de Staline est un souci d une humanité proche du voyage de Tchekhov à Sakhaline lisez ce Météorologue de Rolin..

hamlet dit: à

Paul Edel, je ne sais hélas pas écrire.

pour Rolin c’est tout de même étonnant de la part d’un type qui nous bourre le mou avec Victor Hugo ?
non ?

hamlet dit: à

pablo : « C’est comme conseiller à un impuissant: Bandez, essayez la pénétration ! »

pablo et sa vision virile… la haine des ratés, des perdants et des impuissants.

et après notre monsieur « bas de plafond » avec son esprit capitaliste de vendeur d’aspirateurs vient nous parler de son amour de la Beauté, de la musique et de la littérature.

qu’est-e que tu as appris dans tes livres ?

à quoi ça t’a servi de perdre tout ce temps à les lire si c’est pour bourrer le mou avec ta haine des perdants et des impuissants ?

pourquoi tu n’essaies lire Cervantès ?

don Quichotte ? tu connais ?

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 9 septembre 2019 à 16 h 03 min

Et voilà comment notre Pétomane avoue que c’est un raté, un perdant et un impuissant.

En plus de sourd.

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 9 septembre 2019 à 16 h 03 min

Et voilà comme notre Pétomane Analphabète avoue que c’est un raté, un perdant et un impuissant.

Et en plus il est sourd.

Clopine dit: à

Paul Edel, ben non. Pour décrire précisément la scène : je suis loin mais je vois tout, Clopin, adossé au chambranle d’une porte de grange, est plongé jusqu’au cou dans une conversation qui semble le passionner. Au bout de la laisse, mais derrière lui, Pile-Poil tire comme un malade histoire de voir ce qui se passe. Un bébé, pas deux ans, s’approche : sa tête est juste à la hauteur de la tête du chien, c’est vous dire le format du môme. Clopin n’a rien vu, comme de bien entendu, et je ne sais pas ce que fout la mère, m’enfin voilà le môme (un adorable petit blond, ça faisait contraste avec la noirceur du pelage de l’animal) à portée du clébard, ou tout au moins de sa langue : le chien a proprement léché, largement, en entier, de bas en haut, la figure du petit, qui n’a même pas pleuré, d’ailleurs, mais s’est juste reculé, la figure luisante de bave canine. Bah, c’est comme ça qu’on devient résistant à tout un tas de bactéries…

Pablo75 dit: à

la haine des ratés, des perdants et des impuissants.
hamlet dit: 9 septembre 2019 à 16 h 03 min

Non, Pétomane, la détestation des ratés, des perdants et des impuissants…prétentieux, des donneurs de leçons analphabètes, des trolls de blogs tricheurs, menteurs et plagieurs.

Autrement dit, des types méprisables comme toi, tout simplement.

Dubruel dit: à

L’article est élégant. Les chroniques sont bonnes ici. Inconnue au bataillon, l’autrice à 2 euros va rejoindre ma pile. Certains posts, les bras m’en tombent. Lire Toussaint pour l’action, il faut vouloir.

hamlet dit: à

pablo, mi querido, bien sûr que je suis un perdant, un raté, un impuissant et un sourd !

parce que nous le sommes tous !

nous sommes tous des ratés, des perdants, des impuissants et des sourds.

parce que c’est la vie, c’est notre finitude, notre humanité qui fait de nous des ratés, des perdants, des impuissants et des sourds.

je veux dire à part toi bien sûr.

fais-moi plaisir pablo : lis don Quichotte et après on reparlera de tout ça, d’accord ?

Delaporte dit: à

« Certains posts, les bras m’en tombent. Lire Toussaint pour l’action, il faut vouloir. »

Popaul, il lui faut de l’action. C’est un tonton flingueur de la littérature. Il faut que ça saigne, que ça explose façon puzzle, avec des nervous breakdown de derrière les fagots. Toussaint, pas fait pour lui !

Marie Sasseur dit: à

« Inconnue au bataillon, l’autrice à 2 euros va rejoindre ma pile. »
Avec tous les Murakami traduits en fr., certainement; le seul que j’ai dans la bibli , les amants du Spoutnik, contre toute attente, n’a rien à voir avec la conquête spatiale, histoire d’un triolisme bi, assez chiant, et pour finir, non lue. L’ai gardé en souvenir d’un éminent Ph. D., qui aime beaucoup le Japon, et qui me l’avait offert.

Delaporte dit: à

PaulEdel n’est pas du tout fait pour la modernité littéraire. Il est resté engoncé dans les années 70, à l’érotisme mou, à la violence loufoque. PaulEdel est un bon client des vieilleries littéraires, celles qui l’ont forgé, qui ont forgé son style littéraire lorsqu’il était au Point. Ce journal putride a eu une grosse influence sur lui, il ne s’en est jamais vraiment remis. Aujourd’hui, il s’essaie sur ce blog à la littérature comparée. Même faillite existentielle, selon moi. Et pauvre Tchekhov, donné en pâture aux chiens !

Paul Edel dit: à

Dubruel, vos devriez ouvrir le dernier roman de JP Toussaint avant de perdre vos deux bras. C’est la moindre des choses de l’acheter et de le lire.. Toussaint-que j’aime particulièrement dans le cycle de marie- lui- même annonce qu’il a changé de genre et qu’il inaugure un nouveau cycle, en trois volumes. Avec « la clé USB » il passe au roman d’espionnage à propos des nouvelles technologies, sans du tout que ce soit parodique bien qu’il y ait quelques traits d humour- entre Bruxelles et la Chine, avec séquences très ministère de la peur et bar de grands hôtels…. pour moi, c’est un livre ennuyeux et laborieux.
Vous devriez aussi lire la critique sur le site La Libre Belgique.

Delaporte dit: à

Un jour, à propos de M. Ouine (vous savez que c’est mon roman préféré) j’avais dit que c’était aussi un roman d’avant-garde. Popaul avait renâclé, le lançant : ça serait difficile à démontrer. Bernanos, celui de M. Ouine, archétype de la modernité ? Selon moi, oui. Pour différentes raisons. Eh bien, par pour Popaul, qui aime avant tout le bon gros truc, bien net, sans fioritures. L’extase pour Popaul, c’est quand un livre ressemble à un article du Point ! Il ne sort pas de là, on ne lui a rien appris d’autre dans la vie. C’est peut-être pour ça qu’il aime autant la littérature germanique, Thomas Mann et autres. Ce délire sur Rolin/Tchekhov restera dans nos mémoires. Popaul va passer à la postérité. Qu’il s’en réjouisse !

Paul Edel dit: à

Delaporte , cher et grand ami,vous êtes au top du top de votre talent avec votre superbe comique de répétition.je vous signale que cette semaine, Le Point sort un « spécial vins » très futé.

D. dit: à

Vous avez vu, Delaporte : Patrick Bruel est inquiété pour une prétendue exhibition sexuelle !

Paul Edel dit: à

J’aime « Sous le soleil de Satan » et l’extraordinaire « Nouvelle Histoire de Mouchette » plutôt que ce « Monsieur Ouine » ,qui ne fut pas publié de son vivant… .Mais voyez-vous bien aimé Delaporte,chez Bernanos, il n’y a pas que du Bernanos il y a aussi des traces de Balzac.. des influences de Dostoïevski , de Léon Bloy et aussi un peu de Drumont . dans cette génération qui écrivit dans les années 20-40.., c’est le seul romancier qui montre que les évènements les plus terrestres, dans le décor d’une grande banalité d’un village d’Artois, dans une paroisse bien ordinaire ( entre école,château et bistrot ) peuvent nous entrainer vers une réalité secrète et dévoiler une lumière de charité, introuvable ailleurs dans le roman catholique.

renato dit: à

« Modernité », est un substantif employé à tort et à travers — il faudrait, par une note en bas de page, que ceux qui l’emploient donnent l’acception dans l’environnement donné.

Bérénice dit: à

Marie, j’avais aimé son Kafka sur le rivage , et le recueil de nouvelles – des hommes sans femmes – . Je n’ai rien lu d’autres de lui jusqu’à present mais j’y retournerai.

Bérénice dit: à

pablo, mi querido, bien sûr que je suis un perdant, un raté, un impuissant et un sourd !

Si j’étais vous je ne me fatiguerais plus à relever ce genre d’attaques. Pablo est orgueilleux à faire rire et sa stratégie grossière à pleurer. A quoi lui servent ses bouquins?

Delaporte dit: à

« c’est le seul romancier qui montre que les évènements les plus terrestres, dans le décor d’une grande banalité d’un village d’Artois, dans une paroisse bien ordinaire ( entre école,château et bistrot ) peuvent nous entrainer vers une réalité secrète et dévoiler une lumière de charité, introuvable ailleurs dans le roman catholique. »

Je partage votre brillant éloge sur M. Ouine et Bernanos, très cher et très respectable PaulEdel.

closer dit: à

« En France, le taux est de 12,1 pour 100.000 habitants. Par genre, il s’établit à 6,5 pour 100.000 femmes et de 17,9 pour 100.000 hommes.
Cette importante différence entre les hommes et les femmes se retrouve au niveau mondial, à quelques rares exceptions près comme en Chine (8,3 pour 100.000 femmes et 7,9 pour 100.000 hommes).
Cet écart entre genres est globalement plus grand dans les pays riches. »

Quelqu’un a une explication (pour la France)?

Lavande dit: à

Closer vous parlez de quoi ?

renato dit: à

Personne ne peut réellement justifier ni expliques les différences de salaire entre hommes et femmes ?

et alii dit: à

Tout indique, selon H. Glevarec, que nous avons changé d’époque et qu’un nouveau régime de légitimité culturelle a pris le pas sur celui qu’avait théorisé l’auteur de La Distinction.
La différenciation. Goûts, savoirs et expériences culturelles, Hervé Glevarec, Le Bord de l’eau, 2019, 386 p., 26 €

Marie Sasseur dit: à

« Inconnue au bataillon, l’autrice à 2 euros va rejoindre ma pile. » Dubruel.

Écartons cette mauvaise association d’idée qui vient s’entrechoquer avec les news du jour. P. Bruel voulait de faire masser selon la méthode désormais connue de tous, la méthode du vieux qui n’a plus les moyens.

Car, Pastrique du bruel, j’ai reouvert ce petit poche,  » les amants du Spoutnik » traduit donc, par « l’autrice à 2 euros ».

Il faut aller bien vite à cette petite boîte rouge, qui contient les confessions de Miu, remises en forme par la jeune Sumire, qui ressemble à Son Goku, ( private joke, oui tu quoque hypocrite lecteur mon frère, tu n’as pas echappé a Dragon Ball Z,lol), tombée raide dingue amoureuse de la femme aux cheveux blancs. Sumire qui a fini par « s’évaporer « .
Et comprendre ce roman comme un roman du dédoublement, un flou qui moi perso me gonfle, lorsque l’onirisme est brandi comme le must de la légèreté, une perte de pédales.
Alors que cette confession , comporte en elle-même tous les matériaux du nouveau roman, tellement magnifié par Duras, mais, ici, je pense aussi à beaucoup d’autres.
Tout ça pour dire que Murakami a intégré , dans ce roman au moins, tous les codes occidentaux, et qu’il n’a pas du poser beaucoup de difficultés à la traductrice. Car le texte est assez pauvre, d’un point de vue littéraire.

et alii dit: à

Hervé Glevarec propose ici une thèse bien différente, qui remet en cause les deux principaux postulats du paradigme objectiviste de Bourdieu : celui d’abord d’une détermination sociale des goûts en matière de musique, de cinéma, de lecture, de spectacles… Celui ensuite qui attribue aux seules catégories supérieures la légitimation de pratiques culturelles censées leur permettre de se distinguer des autres groupes sociaux. Dans cet assemblage de treize textes publiés entre 2005 et 2019, H. Glevarec mobilise un abondant matériau empirique (données d’enquêtes sur les pratiques culturelles) afin de bâtir un modèle fondé sur deux principes alternatifs. Le premier est celui de la diversification culturelle : les goûts ne sont plus forgés mécaniquement par la classe sociale d’appartenance des individus. La montée en puissance des pratiques en amateur et la capacité d’expertise croissante des personnes en matière esthétique ont pour effet de dissocier la valeur que nous attribuons à un bien culturel de la position que nous occupons dans l’espace social. Pour convaincre son lecteur du bien-fondé de cette thèse, H. Glevarec met en graphique la reconnaissance des genres culturels à l’aide de tableaux des goûts. Il constate de la sorte que, dans une même classe sociale, la valeur attribuée à un style musical peut varier significativement d’un groupe d’âge à l’autre, par exemple. Le second principe est celui de la différenciation sociale.
https://www.scienceshumaines.com/la-differenciation_fr_41324.html?utm_source=MailPerformance&utm_medium=email&utm_content=La+diff%c3%a9renciation,Herv%c3%a9+Glevarec_0030TFA&utm_campaign=NLHebdo190909_0013Z9

et alii dit: à

Un des meilleurs moyens de diffuser les idées philosophiques fut de les inséminer dans les esprits via des romans pornographiques. Une idée libertine qui a mené à la tolérance moderne.

Vénus dans le cloître ou La Religieuse en chemise est un des grands classiques du roman clandestin. Publié de manière anonyme en 1683, il circule sous le manteau durant tout le 18e siècle, constamment réédité, transformé et repris, parfois même sous d’autres titres comme Le Triomphe des religieuses, La Nonne éclairée ou les Délices du cloître… Dans sa première version, il est attribué à Chavigny de La Bretonnière, né en 1652, entré en religion à 18 ans, enfuit du couvent dix ans plus tard, installé en Hollande, auteur de plusieurs romans et de pamphlets politiques entre 1681 et 1685, puis soudainement enlevé par la police de Louis XIV et enfermé pour le restant de ses jours, les vingt années suivantes, dans une cage de bois de l’horrible prison du Mont Saint-Michel (1).

Du plaisir à la morale

et alii dit: à

Colas Duflo
Professeur à l’université Paris-Nanterre, spécialiste de la littérature et de la philosophie du 18e siècle. Dernier ouvrage publié : Philosophie des pornographes. Les ambitions philosophiques du roman libertin, Seuil, 2019.

Delaporte dit: à

Je vous coprends mal, PaulEdel, dans votre dépréciation de M. Ouine, le chef-d’oeuvre de Bernanos. D’une part, vous dites aimer Bernanos, vous faites même l’éloge de M. Ouine, en nous racontant ce que ce roman a d’unique, et d’un autre côté, vous dites que vous n’aimez pas ce roman. Il y a là un double bind, uniquement fait pour rendre fou Delaporte. Avouez que vous appréciez M. Ouine ; avouez que vous allez finalement lire la clé USB jusqu’à la fin, pour baigner dans la modernité. M. Ouine et la clé USB sont des romans d’avant-garde, d’une richesse incomparable. Leur inspiration diverge, pas leur fascinante manière de choper la réalité d’un monde, d’une époque, le nihilisme, le chaos !!! Que sais-je ! Vous avez la chance de pouvoir vous y confronter, avant qu’on ne vous vole votre ordinateur !

et alii dit: à

Selon A. Koyré, la « révolution galiléenne » apportait deux innovations majeures : la mathématisation de la nature (calculs de vitesse, de masses, de trajectoires des corps) et le recours à la méthode expérimentale. Or, la démarche prônée par Descartes est fondée sur le raisonnement et la déduction et non l’expérimentation. À la même époque, dans Novum organum (1620), l’Anglais Francis Bacon prône en revanche la méthode expérimentale. La déduction pure ou l’expérience sont deux façons très différentes de concevoir la démarche scientifique. Par ailleurs, toutes les sciences du 17e siècle ne sont pas construites sur le seul modèle de la physique. Dans les sciences naturelles, la botanique ou la zoologie connaissent aussi à l’époque un essor considérable. Les grands voyages ont permis de rapporter des milliers de nouvelles espèces de plantes, d’animaux qu’il faut décrire et classer. Or dans ce travail de classification, ni l’expérimentation ni les mathématiques ne sont utiles. Le savant observe, mesure, compare, classe, etc. Le modèle de la révolution scientifique défendu par A. Koyré ou T. Kuhn était fondé sur la physique classique, et ne peut s’appliquer tel quel aux sciences naturelles ou à la médecine. Ces disciplines ont connu leur propre dynamique et leur propre temporalité qui cadrent mal avec les paradigmes proposés par T. Kuhn.

• Une opposition caricaturale entre science et religion. La révolution scientifique a aussi été décrite comme une opposition globale entre un savoir ancien livresque, dogmatique et inscrit dans le cadre religieux et un nouvel esprit scientifique fondé sur les faits, la raison et la laïcisation du savoir. Pour dire vite, deux mondes se seraient opposés : d’un côté, des clercs, qui ont pour référence principale les Saintes Écritures, de l’autre, des savants pour qui seul compte le « livre de la nature » (Galilée). Or, cette opposition caricaturale est largement remise en cause. Non seulement la science moderne s’est construite au sein de l’Église, mais plus encore, l’immense majorité des savants laïcs qui ont fait la science classique, comme Kepler, Descartes, Pascal, Leibniz, Boyle, ou Newton, étaient de fervents chrétiens.

Continuité, révolution ou métamorphose
La révolution scientifique a donc été contestée dans sa périodisation, son contenu, l’unité de sa méthode. Dès lors, les cartes sont brouillées. Comme le note avec malice l’historien Lawrence Principe « demander à dix historiens des sciences quelle est sa nature, sa durée et son impact et vous êtes certain de tenir au moins une quinzaine de réponses différentes (5) ».

Pourtant L. Principe et d’autres continuent à utiliser le terme « révolution scientifique ».

Delaporte dit: à

« je vous signale que cette semaine, Le Point sort un « spécial vins » très futé. »

Popaul nous fait de la retape pour son magazine putride, qui ne caracole plus désormais qu’avec des sujets commerciaux et utilitaires, comme le classement des hôpitaux ou les bonnes occasions de vin chez Leclerc. Quelle dégénérescence dans cette presse, réduite à la dimension d’un cours de marketing pour les nuls. Mon cher PaulEdel, vous vivez dans un univers misérable. Cela ne m’étonne donc pas que vous ne compreniez pas M. Ouine.

Paul Edel dit: à

Je ne fais pas la louange de Mr Ouine, Delaporte. Où?
Pas grave mais plus surprenante votre affirmation de la « modernité » de Bernanos ? Surement pas dans sa technique narrative ! très balzacienne dans l’ensemble.. et pour « journal d’un curé de campagne » la forme du journal intime traditionnel…Il fait également appel aux ficelles habituelles du roman policier (sur injonction de son éditeur) dans Mr Ouine. » ou « un crime » avec le célèbre »qui a tué? « rien de « moderne » là -dedans. Mais le génie de Bernanos est d’entrer dans le combat intérieur du pauvre, de l’humiliée, de la jeune fille déchirée, révoltée, et aussi une utilisation remarquable d’un fantastique vraisemblable dans l’apparition d’un personnage diabolique et tentateur sur une route de campagne en plein vent….avec une utilisation des éléments: pluie, boue, orage, crépuscule, nuit, pour sonder une âme en proie à la solitude, au doute, au désespoir… , et soudain, quelque chose de surnaturel apparait. Là, oui, grande originalité pour entrer dans des ténèbres dostoïevskiens et de subits rachats et aussi, parfois, la Grâce…

Chaloux dit: à

Je me permets de signaler que ce soir à 00H05, France 5 diffuse après le Hitchcock, le chef-d’oeuvre de Guitry avec le génial Michel Simon, La Poison dont le remake Un crime au Paradis n’était qu’une pâle copie, c’est le cas de le dire.

Delaporte dit: à

« Il fait également appel aux ficelles habituelles du roman policier (sur injonction de son éditeur) dans Mr Ouine. »

Il y a bien un meurtre dans M. Ouine, celui du petit berger. Mais on ignore tout de ce crime. On ne sait qui est l’assassin, ni si le petit berger a été violé avant d’être tué. On le devine seulement. Tout se passe dans l’âme du lecteur, comme les dernières paroles M. Ouine à Steeny, sans doute rêvées par celui-ci en cuvant son porto. Ce roman pose la question de la réalité et de l’imaginaire, événement essentiel du roman moderne. Je vous rassure, PaulEdel, Bernanos n’a jamais écrit de roman policier, même Un crime. Ce serait faire fausse route que de lui imputer cette veine. Bernanos a toujours fait du Bernanos nom de Dieu !!! Mais je sens que notre polémique est stérile.

rose dit: à

[( > x
Oui, la bière coule à flots. Oui, le parieur dans A quiet man, ai vu le pont mais pas le village, (c’est dans le Connemara).
Merci à ?pour les trois chanteurs Lisdoooooon etc.)
(> D
Oui : ni scientifique, ni physicienne, ni,ni ni.
Et je prends les pbs comme je le peux à bras le corps).
I do my best. Bien cordialement)].

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