de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Gloria victis !

Gloria victis !

Quand on n’est pas soi-même conservateur, réac, daté ni ringard, il faut oser s’emparer d’un genre tel que le roman historique, qui pâtit depuis des lustres de cette réputation aux relents de naphtaline, pour espérer le renouveler. Ce défi, un écrivain français l’a déjà relevé en quelques livres à peine (édités par Actes sud à l’exception du premier chez Léo Scheer) ; et il a tenu son pari sur la durée avec un tel brio que l’on se demande s’il n’a pas réinventé l’un des plus vieux genres littéraires.

Pour autant, le discret Eric Vuillard ne la ramène pas. Régulièrement remarqué par les grands jurys d’automne, il est tout aussi régulièrement abandonné en route, comme si un écrivain d’histoire ne pouvait décemment pas figurer dans des palmarès rongés par l’autofiction, l’écriture blanche et la peoplelisation. Sa manière s’articule entre le roman et l’essai, lequel s’enrichit de tout ce qu’il peut gratter du côté de la socio-histoire, du regard en profondeur des anthropologues, de la recherche historique, sans oublier les patrons, Michelet et Hugo.

Pour l’essentiel, il s’est consacré à la conquête du Pérou par Francisco Pizarro et à la chute de l’empire Inca (Conquistadors, 2009) ; à ce que la violence de la première guerre mondiale a d’insaisissable avec dans les premiers rôles le stratège Alfred von Schlieffen, Bismarck et Foch bien sûr, mais aussi Gavrilo Princip et Sophie Chotek (La bataille d’Occident, 2012) ; au partage de l’Afrique à Berlin en 1884 avec en prime l’achat d’un pays par le roi des Belges qui en fait sa propriété privée (Congo, 2012) ; l’histoire des spectacles de masse de Buffalo Bill Cody et des massacres d’Indiens à travers le Wild West Show dans l’Amérique des années 1890 (Tristesse de la terre, 2014) ; enfin et la prise de la Bastille au moment où le peuple entre en fusion du point de vue, un récit diffracté venu d’en bas, parmi des émeutiers ordinaires à partir de leurs propres témoignages confrontés aux archives de la police, sur l’affrontement de la violence populaire et de celle du pouvoir (14 juillet, 2016). Un bandeau pourrait ceindre cet ensemble :

« Gloria victis ! » (gloire aux vaincus ! par opposition  au « Malheur aux vaincus !  » qu’aurait lancé Brennus, chef des gaulois Sénons après la prise de Rome en 390 av. J.C.)

Autant de récits, c’est bien le terme précisément élu par l’auteur en sous-titre de chacun d’eux, des livres engagés donc politiques, où l’écriture est toujours très tenue, dense et serrée, griffue et elliptique, mais d’une élégance assurée. On voit son projet se dessiner de livre en livre comme autant de degrés : épier les mouvements de la vie collective, rendre un visage aux invisibles, restituer l’événement à la foule sans nom pour mieux la raconter, ce qui n’immunise pas contre certaines naïvetés dans la relecture parfois idéaliste des faits. En mettant en tension des noms propres que la postérité a consacrés, il attend de la littérature d’histoire qu’elle nous « dégrise » et nous aide à nous défaire des mythes. Son statut d’écrivain l’y autorise autrement qu’un historien, la littérature étant par excellence le lieu de la liberté de l’esprit :

« Si je veux mettre à côté de ces géographes en habit un nègre du Congo et si je veux, sur la banquette du carrosse, déposer un panier et si, dans le panier, je veux mettre quelques-unes de ces petites mains mutilées que j’ai vues sur les photographies les plus émouvantes du monde, qui peut m’en empêcher ? »

Son premier souvenir historique, sa mère le lui a raconté car il n’était âgé que de quelques jours : sur le balcon de l’appartement familial, il vit son père sur une barricade à Lyon en 1968… S’il devait le traiter à la Vuillard, ce serait en conjuguant le temps bref et rapide de l’événement saisi en instantané, avec la longue et lente réflexion mélancolique qu’il suscite en s’inscrivant dans l’histoire d’un homme, d’un groupe, d’une ville, d’un pays… Eric Vuillard cherche dans le passé le lien avec notre temps, ce qui entre en résonance avec nos actuelles angoisses ; des échos non pour les dissiper mais pour les mettre en perspective. Il pratique la concordance des temps. En voilà un qui doit écouter France culture le samedi matin… Et quand l’Histoire est muette, vide de témoignages ? c’est justement là, dans cette brèche, que la littérature doit s’engouffrer pour donner voix à ce qu’il a qualifié d’une expression saisissante, dans un long entretien aussi bien parlé qu’il écrit, accordé au site alternatif proche du groupe de Tarnac Lundi matin : 

«une souffrance sans archives”.

(« Image de la première guerre mondiale » photo D.R.)

 

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

801

commentaires

801 Réponses pour Gloria victis !

JC..... dit: à

Aujourd’hui jour de fête, Nouvel An Chinois : bonne année du Coq à nos amis de l’Empire du Milieu !

rose dit: à

Je suis coq.
Mama Mia…

rose dit: à

La pointe de l’Amérique latine est coupée en deux. D’un côté Ushuaia en Argentine et de l’autre Punta Arenas au Chili. Tout au sud, Puerto Williams de nouveau argentin.

Bataille pour posséder le bout du bout du monde.

rose dit: à

Stefan Zweig dans Magellan -les Cahiers Rouges-chez Grasse, raconte l’épopée de Magellan qui découvre le détroit. Je le lis à petit feu tant ce roman historique est palpitant.

rose dit: à

Grasset

rose dit: à

Une idée animée par le génie et portée par la passion est plus forte que tous les éléments réunis et toujours un homme, avec sa petite vie périssable, peut faire de ce qui a paru un rêve à des centaines de générations une réalité et une vérité impérissable.

rose dit: à

Sur 5 bateaux, un seul est revenu avec 18 hommes. Magellan s’est fait tuer aux Philippines en rentrant, assassiné. Les autres sont rentrés victorieux.

rose dit: à

Je ne sais pas encore si assassiné au couteau. Poignard ou autre. Vous le dirai.

rose dit: à

Il y avait les indiens Telhueches et les Selknams. Tous ont été exterminés.
Par des maladies contagieuses.

Pourtant lorsque sévissaient des famines, des mutineries ils emmenaient des guanacos à manger aux équipages.
Rôti ce doit être pas mal le guanacos.

rose dit: à

Nous sommes la vieille Europe. Et extrêmement arrogants. L’Amérique du sud est jeune et totalement métissée. Partout, des portraits de ces vieils indiens exterminés. Et de leurs enfants. Une des dernières femmes est morte avant son mari ; chose qu’il n’a pu comprendre. Ni admettre.

rose dit: à

Gloria victis.
Je dirai bien in excellis deo mais ne voudrai pas excéder JC. Alors je m’abstiendrai. Toutefois, ce sont ces mots là qui me viennent. (Avec l’art de la prétérition).

Précédemment, je ne savais pas Zweig talentueux extrêmement dans le roman historique. Ben, il l’est.

Bises à tous.

renato dit: à

Même si « jeune et totalement métissée » l’Amérique du Sud est aussi vieille que la vieille Europe, peut-être plus.

(Pour l’expédition Magellan, voir le compte-rendu par Pigafetta.)

Jibé dit: à

Il est bon aussi dans le genre biographique, rose, lis son Marie-Antoinette.

Jibé dit: à

Tu as remarqué WGG, que dans « Un sac de billes », les curés catho sont généralement de bons justes…

D. dit: à

Rose, je ne suis pas sûr que l’on puisse écrire « vieils indiens »…

D. dit: à

JC….. dit: 27 janvier 2017 à 6 h 23 min
Aujourd’hui jour de fête, Nouvel An Chinois : bonne année du Coq à nos amis de l’Empire du Milieu !

Vous parlez de Valls, JC ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…en rajouter à l’autofiction,…pour faire plus vrai,!…mais si,!…
…attention aux couches culottes,!…

…le règne des Tétricus pour se donner à son empire totalitaire aux bourses pas encore nationaliser, of course,!…

…les réussites exponentiels discriminateurs des normes du profit aux managements sue abrutis,!…

…les inversés réinstallés rétablis,!…

…les nouvelles pizzas, plus fraîches tu meurt,!…
…cinéma, Cinéma,!…aux élections,!…
…le livret scolaire sur élites électronique,!…nos vacances aux Antilles,!…ou à Bore-Bora,!…aux élites lobbyings du cul,!…
…et ce voyage sur Mars,!…nom de dieux,!…écartelé pour une pipe en l’air à se mégoter soi-même,!…
…le profit d’une main à jeune, marionnettes collabos à ses heures,!…
…pas de quoi se trancher du job-convertis à sucer,!…J’adore,!…l’eau sucrée citronnée,!…pas de quoi se faire  » Trompée  » en collabos du trésor public,!…

…tout ces jubilations, à nos retours du règne des Deux-Siciles,!…Bourbons,!…un grand-maman, ou un Napoléon orange,…
…pourquoi pas, le retour de mon Cointreau à Bip,!Bip,!…Ah,!Ah,!…
…combien de verres,!…un fond de bouteille encore disponible,!…etc,!…

rose dit: à

Oui ai noté Pigafetta renato
merci

Jibé ne savais pas. Je le note
merci

Aussi L’or de Blaise Cendrars où il raconte comment un homme achète la Californie qui appartenait au Mexique. Se lance dans une grande entreprise d’d’appartenir de son territoire. À l’aide de sauvages qu’il a ramenés d’îles lointaines du Pacifique.

Un de ses employés trouve un filon d’or. C’est.foutu. Il perd tout vaches cochons couvées. Meurt comme un malheureux en réclamant son dû.

Passionnant. Sur l’histoire de la Californie (savais bien que j’aimais pas ce territoire ; sais pourquoi desormais).
A duré 20 ou 25 ans la.durée vers l’or. Le.tPs que le filon se tarisse. Il a acheté et fondé Sacramento et crée San Francisco sur des dunes de sable dans un estuaire et une baie. Abri des bateaux.

rose dit: à

d’appropriation/d’appartenance/d’annexion/ etc.

rose dit: à

D je le saisis mais de vieux indiens cela ne passe pas non plus.

Aux vainqueurs les rognons, cela me donne faim Clopine. Rognons de veau au madère miam.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les batailles aux illusions des profits des actionnaires tout terrains, les positions du presse-tige,!…
….connaissance , pousser le bouton, quand c’est vert,!…de quoi remplacer un robot, pour des emplois,!…des singes-blancs,!…
…le profit outre-tombe,!…à nos leurres,!…la table à ses esprits du pied,!…la concordance,!…etc,!…
…pas de quoi branler Archimède à ses autofictions,!…Ah,!Ah,!…
…l’esprit des concombres au jour des seigneurs,!…Ah,!Ah,!…assez,!…of course,!…

Jibé dit: à

WGG, crois-tu que la scène héroïque de la fin du livre/film d’Un sac de billes a réellement eut lieu ? Le jeune Joffo, amoureux de la ravissante fille du libraire pétainiste, où il a trouvé refuge, sauve la mise à toute cette famille à la Libération en criant, ce que son père lui avait fait ravaler dans la gorge à coups de gifles, sa judéité !
Scène trop belle, qui fait pendant à celle du début du film, lorsque son père, clame à la barbe (c’est le cas de le dire) des occupants Allemands, que dans son salon de coiffure tout le monde est Juif.

L’histoire du manuscrit d’Un sac de billes, longtemps refusé puis rewrité et publié et devenant aussitôt un best seller international, n’est-elle pas exemplaire ? Est-ce l’aspect « populaire » de ce roman, que je n’ai jamais lu, qui fait que nos distingués critiques, Passou et Paul Edel, ne se croient pas autorisés à en parler ?

Jibé dit: à

« comme si un écrivain d’histoire ne pouvait décemment pas figurer dans des palmarès rongés par l’autofiction, l’écriture blanche et la peoplelisation. »

A qui la faute, Passou ?
Autofiction ou livre d’histoire, Un sac de billes ?

Jibé dit: à

Là, on était passé des années de plomb aux années légères !

Jibé dit: à

Puis le Clignancourt juif a été remplacé par la Goutte-d’Or islamisée, la légèreté laisse la place à nouveau au plomb…

Jibé dit: à

« Aux vainqueurs les rognons »

Aux vainqueurs le pognon !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…à nos saints  » Elois « , en court,!…

…tout est d’or,!…déjà, par la mixion à s’en accoler d’ cet or, si fin,!…à le presser du doigt, sur meubles, mixtionnés,!…
…et ton toit , et tes pieds,!…
…etc,!…
…l’homme, plus fou,!…impossible n’est pas français,!…Ah,!Ah!…si foutre du monde,!…etc,!…Go,!…

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Toujours dans le même film, cette réplique, aussi : « Moi, ce que je voudrais manger maintenant, ce sont des rognons d’homme ».

(bé oui. On cite toujours « salauds de pauvres » – mais la cruauté des dialogues est présente à chaque scène, et celle « des rognons » est particulièrement réussie à cet égard. Pas un des dîneurs aux rutabagas qui ne soit « croqué » (sic) sur le vif, en une réplique ou deux, d’un trait aussi précis et saignant qu’un cou décapité du Caravage.)

Phil dit: à

le « sac de billes » doit rapporter du pognon, l’histoire passe après.

JC..... dit: à

Sans vouloir jeter de l’huile sur le feu, reconnaissons qu’un IVG en 2017, c’est un assassinat pur et simple ! Un crime !

Les Utérines, nos chères sœurs, devraient intégrer le fait qu’au IIIème millénaire il y a danger de procréation dans cet acte de plaisir que constitue la fornication hétérosexuelle.

Et que les techniques d’évitement de grossesse existent, cornecul !…

JC..... dit: à

Berguie est-il mort ou vivant ….?

JC..... dit: à

Quittons nous sur une remarque : bouffer des rognons est absolument dégueulasse.

boudegras dit: à

le trumpéteur JC a bien une tronche d’IVG, une vraie

Lucy dit: à

Si j’ai bien compris, il nous faudrait une bonne petite émeute pour que le peuple se retrouve uni :  » l’émeute culmine quand le peuple « entre en fusion. » Soudain, des désaccords s’estompent, disparaissent ; l’urgence d’une vérité plus puissante va d’ailleurs les reconfigurer plus tard, puisque l’émeute fera naître un nouveau savoir. »

Au lieu de voter pour des candidats tous plus pourris les uns que les autres, allons tous sur les barricades et celui qui en sortira vainqueur sera notre président !

Je trouve que « vae victis » sonne beaucoup mieux que « gloria victis », c’est pour cela que c’est entré dans l’histoire.

Mais qui a eu cette idée folle d’appeler Pizarro « Pizarre » ?

Bizarre, bizarre, vous avez dit Pizarre ?

D. dit: à

Le saviez-vous ?

Madeleine Pelletier, première femme médecin diplômée en psychiatrie en France, et opposée aux internements forcés, a terminé sa vie internée de force en hôpital psychiatrique.

Jibé dit: à

Effrayante histoire, D.
Elle avait dû avoir une intuition prémonitoire !
Echappe t-on à son destin ?

Jibé dit: à

Et si l’enfant en gestation se révèle trisomique, faut-il avorter, JC ?

Jibé dit: à

Je crains que très vite, les Américains qui ont voté pour Trump, ne prennent les mesures de la catastrophe, JC !

Widergänger dit: à

Jibé, je le trouve bien écrit le roman de Joffo. Ce n’est pas vraiment un chef-d’œuvre de la littérature mais c’est un roman très émouvant sur l’enfance, la guerre, la persécution des Juifs pendant la guerre, la bêtise humaine et le courage. Il m’arrive d’avoir la larme à l’œil au détour d’une page. Pourtant ce n’est pas un roman pathétique. Le ton est très juste. Sa composition est savante sans la ramener.

Peu importe au fond que la scène finale ait existé ou pas. L’essentiel c’est qu’elle ait du sens : la liberté d’être ce que l’on est sans avoir la peur au ventre.

Ce film m’a aussi permis de réfléchir sur la fin de la guerre pour la famille Joffo, pour les Juifs comme mon père. La joie de la victoire a été lourdement assombrie par le deuil impossible de ceux qui ne reviendront jamais. Je pense à toutes les démarches administratives exténuantes de mon pauvre père pour savoir où et quand sa mère était morte. J’imagine ce que ça a pu être pour lui. Sans parler de sa tante dont il n’a jamais obtenu le moindre renseignement à ce sujet. C’est seulement moi soixante ans plus tard qui les ai recueillis. Je le savais là aussi mais je le savais sans vraiment le savoir. Je n’en avais pas une claire conscience comme maintenant après avoir vu ce film et commencé la lecture du roman qui est très attachant. Rétrospectivement, tout ça me dit des choses sur mon père que je ne m’étais peut-être pas encore vraiment dites. Il me semble que je le comprends encore mieux maintenant m^me s’il reste toujours pour moi un profond mystère (que j’explore).

D. dit: à

Echappe t-on à son destin ?

Non, Jibé. La prédestination est bien réelle et elle est par ailleurs une constituante du dogme de l’Église.
C’est assez compliqué à comprendre, c’est métaphysique et la métaphysique n’est pas accessible facilement à tous. Il ne s’agit pas d’irrationnel pour autant, la prédestination entre parfaitement dans le domaine rationnel et naturel.

Widergänger dit: à

Si, D., la mécanique quantique nous dit qu’on peut échapper à son destin. C’est toute la physique moderne de la conscience ou de l’information. La double causalité quantique autorise à le penser. Mais dans la Relativité générale, il n’y a pas de liberté, c’est vrai, mais au niveau global, pas local. C’est en voulant très fort quelque chose que ce quelque chose a des chances non négligeables de se produire dans notre vie. Sauf si Dieu vient nous dire que ce n’est pas possible, ce qui m’est arrivé une fois où Dieu m’a donné une réponse négative à une question. Cela peut paraître complètement délirant mais c’est ce qui s’est produit. Et pour moi, la réponse en tant que réponse de Dieu à ma prière ne fait absolument aucun doute. Le doute était impossible.

Sergio dit: à

Non mais le plan Schlieffen c’est pas dur c’est de rentrer là où y a pas le Rhin… Sinon deux harmées coincées tête-bêche sur le pont du Kehl !

Sergio dit: à

I parle de Bismarck et i parle pas de Mayerling ? Bon sang de bois ! C’est lui qu’a fait le coup c’est nul hautre…

D. dit: à

Vous avez tout-à-fait raison de vouloir expliquer ces mystères par la physique quantique, WGG. Le problème c’est que vous en tirez les déductions inverses. Car la superposition des états est permanente et universelle, en effet. Et en effet on peut favoriser la direction du basculement.
Mais cela créée une réaction corrélée que vous retrouverez tôt ou tard devant vous.

Delaporte dit: à

« La prédestination est bien réelle et elle est par ailleurs une constituante du dogme de l’Église. »

La prédestination n’est pas défendue par l’Eglise, qui proclame la liberté humaine. Ce sont les luthériens, les jansénistes ainsi que diverses sectes qui défendaient la prédestination.

Jean dit: à

Gloria victis ? J’ai consulté Donald Trump sur la question, via twitter. « Gloria victis, qu’il m’a fait. C’est quoi ces sornettes. Vae victis plus que jamais, et qu’en plus on leur chauffe les pieds ! enfoncement du petit bout de bois dans les oneilles, et tout et tout. Au fait, à quand une mise en scène d’ « Ubu roi » où Ubu se serait fait la tête de Donald ? En Avignon cet été ?

Janssen J-J dit: à

@15.03, Cela peut paraître complètement délirant

Sauf votre respect, ça l’est… délirant (quoique je n’aime pas trop cet adjectif trop étroitement connoté), et cela, même du point de vue de la Relativité générale. En réalité, c’est le « 2e personnage » dans notre cerveau qui nous parle à l’occasion ou se tait, certains philosophes auraient évoqué le « double » du réel. Les neurosciences ont désormais à peu près localisé l’exact endroit où il se tient, ce « personnage », dans le même repli de tous les cerveaux humains. Le plus souvent, il reste endormi mais parfois, il se réveille, par l’effet des mauvais dosages ou combinaisons des enzymes, du sodium ou du lithium en nos terminaisons nerveuses. Mais la ruse du « double » qui nous parle parfois de manière dédoublée à notre propre conscience, est toujours de nous faire utiliser un vocabulaire imagé et poétique pour en rendre raison, pour nous permettre d’en communiquer l’idée ou la conviction auto-intoxiquée. Chez les uns, il fait faire quelque chose perçu comme socialement bizarre dans un contexte culturel donné, chez d’autres, pas grand chose. Chez les uns cela produit de la douleur et de la souffrance mentale, chez d’autres non…
Donc, n’allons juger personne ici, tout le monde est infiniment respectable dans ses comptes rendus expérienciels.
Ce que je dis là n’est basé que sur le nécessaire positivisme d’une hypothèse scientifiquement étayée, à laquelle on peut néanmoins objecter qu’il s’agit d’un performatif gratuit. On ne va pas en débattre, car ce serait long et je n’aurais jamais le temps cette aprèm. Je disais ça ne passant voir par hasard, et je retourne au turbin. Je vous souhaite à toussent, une BFJ.

Sergio dit: à

Brennus

C’est un ruguebimanne… Il a rajouté le ballon dans la balance !

L’aurait mieux fait de mettre un medecine-ball…

Delaporte dit: à

Plus dure sera la chute :

« La popularité du candidat de la droite à la présidentielle a baissé de 4 points depuis les révélations du Canard Enchaîné. »

Delaporte dit: à

Fillon n’était peut-être pas « prédestiné » à devenir président de la République. La prédestination a du bon. Mais qui va-t-elle mettre à la place ?

Phil dit: à

Je disais ça ne passant voir par hasard, et je retourne au turbin.(JJJ)

un turbin qui turbine ou mouline ?

christiane dit: à

Le contre-champ de la littérature, on pourrait dire le contre-chant… Eric Vuillard lisait ce passage de son livre (« Et maintenant Sitting Bull est seul dans l’arène ; la grande chose qu’il aimait est restée en arrière, très loin, Et, ici, dans les gradins, ils ne sont venus que pour ça, tout le monde est venu voir ça, simplement ça : la solitude. »), ce soir de novembre 2014, à la librairie « L’usage du Monde », rue de la Jonquière, à Paris. Une librairie qui pour recevoir des auteurs ne craint pas de pousser les meubles et de sortir chaises pliantes et tabourets. Alors nous écoutions des passages de son dernier livre La tristesse du Monde (Actes Sud).
Le héros de notre enfance, celui qui habillait nos frères de vestes à frange, Buffalo Bill, faisait place aux oubliés, aux massacrés : les indiens et à la solitude de cet vieil acteur qui avait osé demander aux indiens survivants de jouer les figurants de son spectacle.
C’est ainsi, quand Vuillard approche l’Histoire, il la retourne comme un gant et nous donne à connaitre les vies oubliées de derrière le décor. Là où tout n’est pas reluisant, héroïque pour Bill Cody.
« Le Wild West Show », énorme spectacle, et son décor de carton pâte, sa tente et ses lampions. « 1 200 pieux, 4 000 mâts, 30 000 mètres de cordage, 23 000 mètres de toile… », 18 000 spectateurs sous le chapiteau… »
Livre magnifiquement écrit,(écriture acérée – futur employé pour raconter le passé) tanguant entre document (il a mené une véritable enquête historique et ethnologique dans l’Ouest américain) et… roman historique (le lecteur a parfois du mal à savoir ce qu’il lit… de l’un ou de l’autre). Les soixante dernières pages sont vraiment très émouvantes.
Des photos anciennes, en noir et blanc, du peuple Dakota, intercalées entre les pages du roman qui montraient que cela avait existé, ce cauchemar, ce massacre, dans ce grand simulacre des mythes de l’Amérique.
« Regardons-les encore. On n’éprouve pas seulement un étrange malaise à voir leur misère, on ressent une sorte de sympathie, oui, n’ayons pas peur des mots, on éprouve de la sympathie. Mais d’où vient-elle, bon Dieu, cette sympathie, depuis le début des temps, d’où vient-elle ? On ne sait pas. C’est une chose qui vous traverse le corps, les yeux, et qui prend la gorge et remplit la poitrine de larmes. »
Et le texte reprend, lancinant :
« En contrebas, les Indiens étaient presque tous morts. Une fois réarmés les canons, il y eut encore deux, trois déflagrations. Puis des cris ; certains soldats suppliaient qu’on arrête. Il y eut même un hurlement, on ne sait pas de qui.
Ce fut tout. »
Les descendants des indiens, embauchés par Cody, mimaient la mort, jouaient le génocide, soir après soir.

Cette émission, ici mémorisée, par l’entretien donné en lien, donne à imaginer le fil qui relie tous ses livres. De scènes en scènes, d’époque en époque, le lecteur décontenancé entre dans une Histoire où bien des vérités ont été ensevelies mené par un auteur jamais neutre.

D. dit: à

Vous avez également raison WGG en écrivant que la volonté influe le cours (et non là destinée). C’est d’ailleurs une opération magique sans que les personnes qui la pratiquent aient réalisé qu’elle était magique.
Il s’agit en effet de formes-idées créées, donc d’esprits élémentaires (et non pas élémentals).
Les élémentaires sont des êtres puissants dans leur domaine, et inconscients du bien ou du mal. Le magiste conserve donc l’entière responsabilité de l’être astral créé par sa pensée et qui sera actif.
Si la pureté corporelle et spirituelle du magiste n’est pas parfaite, il s’expose en proportion de son imperfection à une réaction dirigée dans sa direction. Toute influence par la volonté pratiquée par une personne impure (chargée de péché même véniel, malpropre, s’étant vouée sans mesure aux nourritures terrestres et/ou charnelles) n’est pas respectée des puissances de l’Astral.

Phil dit: à

mangez des chicons, vous ferez de la science-fiction

Jean dit: à

Entonnant le Quantique des Quantiques, je me suis présenté l’autre soir aux urgences de Dieu, espérant pouvoir plaider ma cause dans les meilleurs délais, de préférence devant Saint Pierre. Mais on sait ce qu’est devenu le service des urgences dans nos services publics en période de compression d’effectifs. Et Dieu sait s’ils sont débordés là-haut. Tous espèrent que le patron daignera s’apitoyer sur leur sort, mais beaucoup d’appelés peu d’élus, n’est-ce pas. Non seulement on m’a fait comprendre que Saint Pierre n’aurait pas le temps de consulter mon dossier et que je ne sais quel obscur sous-fifre s’en chargerait, mais en plus on m’a inscrit dans une catégorie, en fonction du degré d’urgence de mon cas. Si vous avez la chance d’être classé en catégorie U1, votre cas sera examiné dans l’année. Si vous êtes en U2, vous attendrez deux ans. Et ainsi de suite. J’ai été classé en U 257. Découragé, je redescendais les marches du palais quand un quidam à l’allure avenante (un peu la touche Fillon) s’enquit de mon cas. « Pourquoi n’allez-vous pas vous adresser au concurrent, me fit-il. Conditions très avantageuses. Services rapîdes et de haute qualité. — Le concurrent? lui demandai-je — Satanas and Co, en bas à droite. Un ancien cadre de la boîte d’en-haut, qui en a eu marre d’être traité comme un sous-fifre, et pour des clopinettes. Allez le voir de ma part ! »
J’y suis allé. Très gentiment reçu par des hôtesses de charme. Le contrat a été vite signé, vu les avantages : on fait à peu près ce qu’on veut, et on est soutenu efficacement. En revanche, point de ces pesantes obligations du décalogue de l’autre. Pour les tester, j’ai souhaité gagner à l’euromillions le soir même. Bingo ! 150 millions in my pocket. Une seule contrepartie : leur vendre mon âme. Tu penses si j’ai signé fissa ! C’est vrai, je me faisais l’effet d’entamer une carrière d’escroc. Leur vendre mon âme ? Plutôt deux fois qu’une : j’en ai pas !

D. dit: à

Je ne connais pas votre état initial de pureté, Phil, mais je sais qu’en écrivant ça vous vous rendez de fait impur. La forme astrale élémentaire que vous avez créée est laide et agressive. Elle m’agressera moi-même au prorata de mon état de pureté et vous agressera vous-même selon là même loi.

JC..... dit: à

Se soucier de pureté ?
C’est du propre ….!

Widergänger dit: à

La conférence de H. Guillemin sur Rimbaud est vraiment formidable. Quelle passion ! Et il le connaît sacrément bien son Rimbaud. Tout ce qu’il dit est tellement éclairant. Il fait revivre l’homme Rimbaud comme personne. Et en même temps, ça n’éclaire rien de la magie proprement divine de certains textes de Rimbaud qui sont toujours aussi envoûtants qu’au premier jour où on les découvrit. Quand il dit que pour Rimbaud les problèmes métaphysiques étaient des problèmes absolument concrets, ça je suis persuadé qu’il a entièrement raison. Rimbaud incarnait une déchirure profonde du christianisme de son époque. C’est ce qui manque aujourd’hui dans la littérature contemporaine, une incarnation des problèmes métaphysique comme si c’était vital. Mais quelle magnifique conférence !

Delaporte dit: à

« C’est ce qui manque aujourd’hui dans la littérature contemporaine, une incarnation des problèmes métaphysique comme si c’était vital. »

Mais si, ça existe quand même, même si c’est effectivement rare : à commencer par Houellebecq.

Widergänger dit: à

Expliquez nous alors un peu en quoi pour Houellebecq parce que ce n’est pas évident pour moi.

Phil dit: à

Qui faut-il préférer sur Rimbaud, Widergänger, P. Brunel ou Guillemin ?

Widergänger dit: à

Disons qu’ils ne jouent pas dans la même cours. Guillemin c’est plus intuitif et fondé presque entièrement sur l’homme Rimbaud bien plus que sur des analyses de ses textes. P. Brunel, c’est plus littéraire, plus axé sur les textes eux-mêmes. Il faut les deux.

H. Guillemin dit dans sa conférence que son ancien copain de la rue d’Ulm, Etiemble, s’est dépris de Rimbaud. Ce fut sans doute vrai durant une période de sa vie mais Etiemble a fait de belles découvertes vers la fin sur le lien de Rimbaud avec une certaine forme de piétisme chrétien à travers l’analyse des derniers poèmes de Rimbaud où il voit l’influence de la spiritualité de Mme Guyon et de Fénelon. Je crois qu’il a touché quelque chose de profond chez Rimbaud dans cet aspect de la poétique rimbaldienne des derniers vers. Le piétisme n’a jamais pris forme en France, malgré le penchant qu’en avait aussi Marguerite de Navarre et tout un ensemble d’intellectuels autour d’elle à l’époque, y compris Rabelais lui-même. Rimbaud semble redécouvrir ce courant souterrain de la spiritualité chrétienne qui s’est épanouie en Allemangne mais pas en France. Mais son grand poème « Génie » en est sans doute une sorte d’expression magnifique.

D. dit: à

Ne comptez plus sur moi pour vous répondre, Phil, après les propos très désobligeant que vous vous permettez de tenir publiquement à mon encontre.

D. dit: à

Si je ne retenais pas, je lacherais sur votre double astral une pluie d’élémentaires particulièrement actifs. Mais je ne le ferai pas, pas tant par peur des représailles (j’ai mangé une andouillette 5 A sauce moutarde ce midi) que par mansuétude.

boudegras dit: à

on va bien se marrer quand le JC va prendre un coup de trumpète sur la tronche, ce qui ne saurait tarder

D. dit: à

Marguerite de Navarre ?!
J’ose espérer que vous plaisantez.

D. dit: à

Est-ce que JC a eu sa madeleine et son thé au lait ? C’est rare qu’il nous embête l’après-midi. Quelque chose ne doit pas aller.

ici Londres dit: à

entendu dans un bar : « et si l’attaque sur Fillon provenait de Paul Bismuth pour se venger de son « collaborateur » ???

Delaporte dit: à

Houellebecq a eu plusieurs fois l’occasion d’expliquer que sa conversion à la religion avait échoué. Mais l’intensité métaphysique reste chez lui très vive, ne serait-ce que dans « Soumission » où il évoque ces questions religieuses, à la lumière de l’oeuvre de Huysmans. Le désir (même en vain) de lumière, d’apaisement me paraît aller de soi, confronté au nihilisme considéré comme un mal-être dont on n’arrive pas à se débarrasser. Mais un jour Houellebecq réussira, il deviendra un parfait catholique. C’est ce que je lui souhaite.

Nicolas dit: à

J’ai mangé une 4 fromages, une spéciale, j’y ai ajouté un petit chèvre frais et du gorgonzola. Si avec ça je ne vais pas au paradis.

D. dit: à

Je viens de relire intégralement mes interventions d’aujourd’hui et je confrime une chose : je suis bien plus intéressant que Phil. D’ailleurs on me pose fréquemment des questions pendant que lui le pauvre on le laisse dans son coin. Personne ne demande rien à Phil, ni à Sergio d’ailleurs, mais ce n’est qu’une parenthèse. Ce n’est pas sans raison.

boudegras dit: à

Fillon ? c’est un coup foireux du JC épicétou

D. dit: à

Est-ce qu’il y avait du Gorgonzola, Nicolas (j’en profite pour vous dire que je naime pas votre prénom, autant que vous en soyez informé) ?
J’espère que vous n’êtes pas en plus étudiant à Science-Po parce qu’ordinairement je les déteste, ce sont des gens qui ont une bien trop haute idée d’eux-même venue bien trop tôt et sans cesse amplifiée.

Janssen J-J dit: à

@16.34 R. Ogien adorerait votre histoire s’il passait par là. Elle ressemble à ce besoin d’humour ironiquement bienveillant que développent certains intellectuels athées face à un corps médical qui va bien quand leur propre corps du patient va pas trop fort. Vendre son âme plutôt deux fois qu’une au plus offrant des satanistes ou autres luciferiens, quand on n’en a pas…, ça c’est du réalisme triomphant sur la connerie néolibérale ambiante… Trop bon !

D. dit: à

En tout cas on dira ce qu’on voudra mais l’endive est nettement plus pure que la pizza et que, cela va de soi, l’andouillette 5A.

Nicolas dit: à

D.,
faites attention à ce que vous dites malheureux, vos carmas se salissent!!! Nicolas c’est un prénom saint.
J’aime bien les endives, juste sautées à la poêle avec des haricots verts et du jus d’osso-buco.

Jean dit: à

@17h44

Qui est R.O. ? Cette histoire m’a été inspirée par celle d’un agent immobilier de mon voisinage qui vendait (plusieurs fois de suite) des terrains qui n’étaient pas à vendre, faisant croire, en plus, aux acheteurs, à l’aide d’un réservoir planqué et d’un tuyau, qu’ils disposaient de l’eau courante. Il a fini par se reconvertir dans la restauration de demi-luxe ; il mettait des truffes dans tous ses plats ; enfin, c’est ce qu’il prétendait ; je crois que c’est d’abord ses clients qu’il prenait pour des truffes.
Convenons que, quand on n’a pas d’âme, la vendre au diable est tout de même une arnaque de première, surtout quand on songe aux avantages qu’un tel pacte vous réserve, dans le monde tel qu’il est. J’ai dû violer un bon nombre de fois chacun des articles du décalogue et m’en suis trouvé, ma foi, fort bien. Ave c’est trop, Satanas !

Nicolas dit: à

Chaloux a bientot fini d’ouvrir son courrier.
Bonne soirée

Jean dit: à

Photo du haut : j’imagine le dialogue entre le mitrailleur et le photographe (allemands) :  » Lequel veux-tu que j’allume ? — Celui de gauche ; son côté soubrette en goguette me ravit.  »
C’est sûr que des documents comme celui-là sont des mines pour un romancier qui saurait marier pertinence et impertinence.

Bloom dit: à

Maurice Joffo, frère ainé de Joseph, a republié à compte d’auteur son « Pour quelques billes de plus » que trouverez… »Chez Joffo », en face de la Gare de l’Est, l’un des salons de coiffure qui fait partie de son petit royaume immobilier (qui lui valut de faire un peu de taule naguère).
Demandez Denis, vieux copain, plus que le meilleur coiffeur de tout Paris, un artiste. Le ‘père Joffo’, plus très jeune, passe de temps en temps faire un tour. Une figure d’un autre âge.

Phil dit: à

R.O.: Juan d’Ormesson

Janssen J-J dit: à

@17.36, « et je confrime une chose »…
Impayable, le copain D., dans l’autocritique !

Paleine dit: à

Bruno ? Une bordille, comme on dit puis du côté de Lorgues. Cela dit, il pleure pas sur les lamelles de rabasse – C’est là le principal.

la vie dans les bois dit: à

C’était assez osé comme idée de faire un roman historique sur la prise de la Bastille, tellement elle est devenue une date symbolique.
Cet évènement est transmis dans la culture populaire, dans tellement d’ouvrages.
Si bien qu’on a du mal à situer d’emblée ce roman,  » le 14 juillet » ,(pas lu), il est peut-être une autre bonne approche , mais roman pour la jeunesse ?

la vie dans les bois dit: à

Le point de vue du Vicomte :

« Au milieu de ces meurtres, on se livrait à des orgies, comme dans les troubles de Rome, sous Othon et Vitellius. On promenait dans des fiacres les vainqueurs de la Bastille, ivrognes heureux, déclarés conquérants au cabaret ; des prostituées et des sans-culottes commençaient à régner, et leur faisaient escorte. Les passants se découvraient, avec le respect de la peur, devant ces héros, dont quelques-uns moururent de fatigue au milieu de leur triomphe. Les clefs de la bastille se multiplièrent ; on en envoya à tous les niais d’importance, dans les quatre parties du monde. Que de fois j’ai manqué ma fortune ! Si, moi, spectateur, je me fusse inscrit sur le registre des vainqueurs, j’aurais une pension aujourd’hui. »

Jibé dit: à

« Ne comptez plus sur moi pour vous répondre, Phil, après les propos très désobligeant que vous vous permettez de tenir publiquement à mon encontre. »

D., Phil est l’hétéronyme le plus réussi de ce blog. Il intervient peu, brièvement, mais c’est toujours dense et plein d’esprit. D’ailleurs, il tient la distance sur la durée, plus de dix ans ! Ce serait intéressant d’avoir une courte biographie du personnage…

Jibé dit: à

WGG, tu préfères Rimbaud ou Verlaine ?

C’est drôle et drôlement fort les paroles que le premier (l’époux infernal) met dans la bouche du second (la vierge folle) dans « Une Saison en enfer » !

« Je suis esclave de l’Époux infernal, celui qui a perdu les vierges folles. C’est bien ce démon-là. Ce n’est pas un spectre, ce n’est pas un fantôme. Mais moi qui ai perdu la sagesse, qui suis damnée et morte au monde, -on ne me tuera pas!- Comment vous le décrire ! Je ne sais même plus parler. Je suis en deuil, je pleure, j’ai peur. Un peu de fraîcheur, Seigneur, si vous voulez, si vous voulez bien !
« Je suis veuve… – J’étais veuve… – mais oui, j’ai été bien sérieuse jadis, et je ne suis pas née pour devenir squelette !… – Lui était presque un enfant… Ses délicatesses mystérieuses m’avaient séduite. J’ai oublié tout mon devoir humain pour le suivre. Quelle vie ! La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Je vais où il va, il le faut. Et souvent il s’emporte contre moi, moi, la pauvre âme. Le Démon ! -C’est un démon, vous savez, ce n’est pas un homme. (…) Plusieurs nuits son démon me saisissant, nous nous roulions, je luttais avec lui ! (…) Dans les bouges où nous nous enivrions, il pleurait en considérant ceux qui nous entouraient, bétail de la misère. (…) A côté de son cher corps endormi, que d’heures des nuits j’ai veillé, cherchant pourquoi il voulait tant s’évader de la réalité. Jamais homme n’eut pareil vœu. »

Jean Langoncet dit: à

Jibé dit: 27 janvier 2017 à 21 h 05 min
« Ne comptez plus sur moi pour vous répondre, Phil, après les propos très désobligeant que vous vous permettez de tenir publiquement à mon encontre. »

D., Phil est l’hétéronyme le plus réussi de ce blog. Il intervient peu, brièvement, mais c’est toujours dense et plein d’esprit. D’ailleurs, il tient la distance sur la durée, plus de dix ans ! Ce serait intéressant d’avoir une courte biographie du personnage…

gare, il va lui filer rencard when doves cry over the rainbow

Jibé dit: à

Contrairement à la doxa en usage, qui veut que Verlaine soit la vierge folle et Rimbaud l’époux infernal, P. Brunel soutient, lui, que la vierge folle et l’époux infernal sont les deux faces de Rimbaud himself. Difficile de trancher ?

Widergänger dit: à

Oui, Jibé, ce sont des paroles très fortes et mémorables. C’est un texte d’une rare beauté par sa violence, sa passion, sa profonde détresse. Il donne assurément envie de se mettre à genoux et de prier. Je préfère Rimbaud à Verlaine mais c’est simple question personnelle.

Widergänger dit: à

Merci à christiane pour ce chant de mort qui est aussi un chant d’amour.

Jean dit: à

Entrepris la lecture de  » En présence de Schopenhauer « , le court essai de Michel Houellebecq publié aux éditions de l’Herne. MH y propose ses traductions de passages du philosophe, assorties de ses commentaires. Pages 32/34, on lit sa traduction d’un assez long fragment du « Monde comme volonté et représentation » (livre 1 / chapitre 5) où Schopenhauer insiste sur l’impossibilité de séparer le couple objet/sujet, laquelle suppose notre impossibilité de connaître l’objet « en soi ». La fin du passage traduit par Houellebecq donne ceci :

 » Le monde des objets dans son ensemble est et demeure une représentation et partant reste éternellement et à jamais conditionné par le sujet ; c’est-à-dire qu’il a une idéalité transcendante. »

Cette bourde énorme, digne d’un mauvais élève de terminale ( « transcendante » à la place de « transcendantale ») aboutit à faire dire à Schopenhauer le contraire de ce qu’il veut montrer. Certes, l’erreur n’incombe peut-être pas au traducteur ; il peut s’agir d’une coquille à l’impression. N’empêche qu’elle jette le doute sur la qualité et le sérieux des traductions de Schopenhauer par MH présentées dans cet opuscule. On aura intérêt à les confronter systématiquement avec une version faisant autorité, comme la traduction (collective) parue en Folio/essais. C’est ce que j’ai fait pour ce passage et continuerai de faire. Cela me permettra de relire cet admirable ouvrage.

Chaloux dit: à

Beaucoup de respect pour Pierre Brunel, dont j’ai suivi les cours en Sorbonne, et qui a écrit des livres vraiment essentiels, notamment son Électre paru chez Champion. Je serais très curieux de lire ce qu’il a écrit sur Chopin.

Jibé, sur Rimbaud, il y a un ouvrage très éclairant et très attachant : Un ardennais nommé Rimbaud, de Yanni Hureaux, avec une lettre de Gracq qui lui dit que son livre lui a beaucoup apporté, notamment sur le chapitre de la famille, beaucoup plus essentielle pour Arthur qu’il ne l’avait imaginé. J’avais parlé de ce livre au moment où je le lisais. Une lecture inoubliable.

Chaloux dit: à

En exergue à la biographie d’Erik Satie de Jean-Pierre Armangaud, cette magnifique pensée de Nietzsche:

« Les idées qui changent la face des choses viennent à pas de colombe ».

Jibé dit: à

Ces conférences, à l’époque, c’était comme du théâtre et le conférencier Guillemin, était certes très bon, mais pas mal cabotin ! Un Raimu littéraire…

Widergänger dit: à

Jibé, il vaut mieux ça que le ton soporifique bien des fois de plus d’un cours universitaire sur Rimbaud. Là, en plus, on en apprend en une seule demi-heure dix fois plus sur Rimbaud qu’en une heure de cours fastidieux. H. Guillemin ouvre cent pistes de lecture qu’il n’y a plus ensuite qu’à creuser ou à contester. Tout ce qu’il dit est très stimulant même s’il fait son cabotin.

Widergänger dit: à

Pour reprendre la thèse de Shopenhauer, si « l’objet suppose toujours un sujet », quel sujet suppose l’objet univers qui est l’objet de tous les objets ? Or, l’objet de tous les objets n’est-il pas lui-même un objet ? Il s’ensuit que le sujet supposé est forcément transcendant à son objet, car sinon il serait dans l’univers, donc un objet parmi les objets, ce qui est impossible puisqu’il est sujet. Il s’ensuit donc bien qu’il existe au moins un sujet transcendant à son objet. On l’appellera Dieu.

Widergänger dit: à

À mon avis, Houllebecq fait des rapprochements illicites entre Schopenhauer et Wittgenstein, à qui il fait dire autre chose que ce qu’il dit.

S’il est certain qu’on puisse parler de ce qu’il faut taire, selon ce que dit le Tractatus, il est non moins clair qu’on ne peut pas en parler de manière logique et raisonné mais uniquement de manière artistique et émotionnelle. L’art sert en effet à parler de ce dont on ne peut pas parler logiquement : la vie, la mort, le bonheur, le malheur, le sens de l’existence humaine ou du moins l’interrogation de l’homme au sujet du sens de l’existence humaine. L’homme est précisément un être dont la condition consiste à poser des questions absurdes parce qu’elles sont vitales pour lui.

Bloom dit: à

« (Dans leur lutte contre les grands magasins), (l)es petits commerçants s’identifiaient volontiers aux fidèles citoyens de la Rome républicaine. Leurs militants intitulaient leurs articles «Vae Victis » [« Malheur aux vaincus », N. d. T.], ou « Vae Soli » [« Malheur à l’homme seul », N. d. T.]. Ils citaient Cicéron et signaient sous les pseudonymes de Mucius Scaevola et de Fabius . La « mère des Républiques » fournissait un précédent historique dont l’atrocité n’avait d’égal que la pertinence. En générant une débauche de luxe et de vice qui distendait les liens entre citoyens, la concentration des richesses avait causé la ruine des vertus romaines. Les riches se vautraient dans la corruption, tandis que la plèbe, toujours plus nombreuse, était travaillée par un ressentiment toujours plus profond. Décadente et minée par la haine sociale, la République romaine s’était effondrée dans le sanglant tumulte d’une interminable guerre civile. Seul un tyran, en la personne de César, avait été en mesure de rétablir l’ordre. A défaut de prendre des mesures radicales, c’était bien le même sort qui guettait la France républicaine. »
Philip Nord, L’ESPRIT BOUTIQUIER
Le petit commerce, les classes moyennes et la République, 1870-1914

JC..... dit: à

SCANDALEUX !

« Le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé vendredi avoir pris un décret en matière d’immigration prévoyant des contrôles renforcés aux frontières destinés à stopper l’entrée éventuelle de « terroristes islamiques radicaux ». » (Le Figaro)

Quel monstre de cruauté, d’inhumanité, de racisme, de xénophobie, d’islamophobie, ce TRUMP !…

Il serait sain que ce pitre prenne exemple sur Mutti Angela et Petit Bedonnant Casqué qui accueillent en toute tranquillité réfugiés et migrants incontrôlés, et bientôt les ressortissants djihadistes terroristes combattants qui rentreront par centaines de Syrie …

Ce TRUMP est un monstre d’inhumanité !

renato dit: à

Vers mes 9 ans, grâce à Pigafetta, j’ai découvert « le problème du jour perdu ». Plus tard je suis tombé la ligne de confusion des dates, j’y ai réfléchi un instant puis je suis passé à autre chose ; mais lors de mes 9 ans la perte d’un jour m’a beaucoup intrigué et pendant un bon bout de temps j’ai cultivé l’idée que c’était une expérience qui méritait d’être vécue — dans la réalité ce n’est pas grande chose, même si l’idée reste un joli souvenir d’enfance.

Jibé dit: à

Et le problème du dérèglement de tous les sens, renato, vous l’avez expérimenté à 17 ans ?

renato dit: à

Il y a une différence entre découvrir et expérimenter, Jibé.

Cela dit, en quatrième, parmi les lecteurs facultatives il y avait une version réduite du compte-rendu de P.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

D’abord l’épouse, maintenant les deux fils: je crains fort que monsieur Fillon ait perdu mon appui. Curieux gaullisme que le sien. L’amiral de Gaulle n’a t-il pas déjà confirmé que son père n’avait jamais levé le petit doigt afin d’aider sa carrière? Ni celle d’aucun des siens? Le «tous pourris» est de retour. Même le p’tit Macron est englué.

JC..... dit: à

Gros temps de Sud Est, ce matin, au jogging de 8 heures… Dans l’eau de courageux surfers tentant d’apprivoiser de belles vagues vicelardes.

Magnifique !

PS : le surf politique :
Si t’es bon, vote Fillon
Si t’es kon, vote Hamon
Si t’es rond, vote Macron …

boudegras dit: à

Double JC de PQ ce matin : nouille et andouille, ça commence bien

la vie dans les bois dit: à

@ »N’empêche qu’elle jette le doute sur la qualité et le sérieux des traductions de Schopenhauer par MH présentées dans cet opuscule. On aura intérêt à les confronter systématiquement avec une version faisant autorité, comme la traduction (collective) parue en Folio/essais. », Jean le 27 janvier 2017 à 21 h 47 min

Il faut avoir du temps, Jean.
Le chapitre 5 de  » le monde comme volonté et comme représentation » d’où est extrait ce passage choisi pas Houellebecq ne contient pas de contresens, à priori sur la pensée exprimée de Schopenhauer.

« Die Ganze Welt der Objekte ist und bleibt Vorstellung, und eben deswegen durchaus und in alle Ewigkeit durch das Subjekt bedingt: d.h. sie hat transscendentale Idealität. »
Le mot transscendental- en deutsch dans le texte- est un mot de Kant.

« Le monde des objets dans son ensemble est et demeure une représentation, et partant reste éternellement et à jamais conditionné par le sujet; c’est à dire qu’il a une idéalité transcendante »

La modification apportée par Houellebecq, en philo de la connaissance, fait assez sens.
Au-delà, cette théorie date, il faudrait illustrer avec les méthodes d’approche de la réalité physique, qui ont dépassé le stade de la connaissance par expériences, au sens empirique- comme résultat attendu « intuitivement », où même comme représentation par abstraction. Le fait que la physique ait maintenant abordé la réalité sous forme statistique, me parait assez cohérent avec le fait que la réalité, ses effets mesurés, est quelque part indépendante la  » volonté » humaine.

Phil dit: à

Merci Wgg pour votre Brunel versus Guillemin. Guillemin brillant polémiste (prolixe, combien de livres ?) oblige parfois le lecteur à son parti pris pour profiter de sa prose. Son « Jeanne d’Arc » nous emmène vers Delteil plutôt que Pernoud. Pas lu son Rimbaud. Il me semble que Brunel, derrière l’éclat de son érudition, n’est pas insensible à l’esthétique du poète de Charleville-Mézières.
Lavie, « Idealität » sous la plume de Kant ne devait pas signifier « l’idéalité » en français, (que l’on trouve déjà rarement à son époque). Casse-tête des traductions impossibles, Houllebeck risque d’y perdre le reste de ses dents.

Phil dit: à

ça tangue..Houellebecq

Jibé dit: à

Fillon, Hamon, Macron, Mélenchon, que des noms en « on » en guise de vers de mirliton !
Mais avec quoi faire rimer Le Pen, pour la peine, en conclusion de notre prochain poème, c.on ?

Jibé dit: à

Son Verlaine et son Rimbaud sont à entendre, Phil, à condition de chercher dans le Twit à Passou. La beauté de Lucien Létinois n’a pas l’air non plus de laisser insensible le Guillemin !

la vie dans les bois dit: à

Merci Phil, c’est le mot transscendental ici qui faisait tilt. Qui est très kantien.
La traduction de  » Idealität » ne me pose pas de problème de compréhension, remis dans le contexte- assez long – du chapitre concerné de cet essai de Schopenhauer.

Phil well, just do it !
May I ask You, a translation for this proposed philosophical Schopenhauer ‘s item ?

Jibé dit: à

« Le Pen rime avec F Haine. »

Ou avec Femen, Clopine. La première femme présidente de la république, n’est-ce pas une grande avancée pour la cause du féminisme en France ?

Bloom dit: à

Xin nian hao/kuai le – Bonne/Heureuse nouvelle année.
L’année du Coq commence mal pour FF, confus & imprécis dans ses propos. Inquiétant.
Rien ne se passe comme prévu.

D. dit: à

Ah mais non tu n’as rien compris, Jicé. Le féminisme est de gauche. Oh oh, le débutant..!

D. dit: à

L’année du Coq commence mal pour FF

Et pas très bien pour Valls l’ergoteur. Étrange…

Phil dit: à

Lavie, traduire est une grande aventure où l’on prend l’eau facilement. Quand on entend « Objekte » en allemand, une parenté avec « objection/tif » prend jour, que « l’objet » français ne laisse pas passer. je lisais le colosse de Maroussi en français et trouvait la traduction colossalement mauvaise, pour le grand bien de Miller en vo.
Baroz, mandez-nous un pix du Lucien ?

D. dit: à

D’ailleurs la nomenklatura soviétique socialiste, dont plusieurs soutiens français furent mis au pouvoir par Mitterrand en 81, n’entretenait-elle pas une superbe mixité ?

Jibé dit: à

Mais à qui donc profite l’année du Coq ?

Janssen J-J dit: à

@21.47 et 9.29
Je n’entrerai pas dans le débat de savoir si Michel H. a raison ou tort de faire découler Wittgenstein de Schopenhauer,… vu que je n’ai pas assez de culture pour me prononcer là dessus… Ce qui m’a surtout agacé dans le petit bouquin de l’Herne, c’est la désinvolture du travail de l’éditeur. Nulle part, ne nous est jamais donné le traducteur des citations empruntées par MH à Schopenhauer (Burdeau -> Roos ? ->), Scriptalia a donc raison d’aller vérifier (où ?) pour estimer que MH aurait commis un contresens « digne d’un élève de terminale » (allons donc !) ; mais surtout… dès qu’on tombe dès l’entame du bouquin sur la grossière faute de frappe de la 1ère page du titre, l’insinuation d’un doute plane de façon permanente sur le sérieux de l’entreprise : EN PRESENCE DE SHOPENHAUER…. Ça refroidit d’emblée.

… Des gaullistes sentimentaux déçus par l’attitude de monsieur Fillon face à ses mésaventures conjugales ? Mais quand comprendra-t-on que tout ‘héraut d’un combat pour le retour de la pureté morale en politique’ est toujours l’un de ceux qui par définition ont le plus de choses à se reprocher à ce sujet ?… Surtout quand on affiche implicitement sa fierté d’appartenir à une culture de souche chrétienne et catholique !

D. dit: à

J’aurais plutôt chanté Si t’es fonds, t’es Fillon

Janssen J-J dit: à

@8.58, le retour de Polémikoeur ?

Bloom dit: à

Le Pen à jouir, qu’on disait de mon temps, Baroz.
Maréchal, te voilà…
Bref, entre impuissance & sénilité précoce, c’est peste & choléra.
Plus que marre des Mar-ine & des Mar-ion, les bouffonnes.
Quant au Philippot de chambre, il dégage de l’arrière, c’est une vrai infection…Bref, pas un/e pour racheter l’autre
Armée de bras cassés qui rêvent de sieg heil. Tristes pantins.

Avec ton nom de rital, tu vas être déchu, Baroz, y veulent garder que les sous-chiens. Allez, hop, retour à la Sérénissime, par le premier train à bestiaux.
Lis donc l’histoire de Simon Coencas, l’un des 4 découvreurs de Lascaux.
http://www.lejdd.fr/Societe/Simon-Coencas-il-a-decouvert-Lascaux-661479
Lest we should forget.

JC..... dit: à

Janssen J-J dit: 28 janvier 2017 à 10 h 30 min
« … vu que je n’ai pas assez de culture pour me prononcer là dessus… »

Sacré JJJ ! Typique du faux-cul qui n’en pense pas un mot …. Oh le vilain barbouilleur de savoir pompeux, pompant, pompignant ! Poignant …

la vie dans les bois dit: à

à 10 h 30 min: Trop boursouflé.

En quoi la phénoménologie de Wittgenstein est-elle si différente de celle de Schopenhauer ?

Il manque une donnée essentielle à tout ces théories, c’est le temps.
Ce qui est appelé causalité, manque de ce paramètre.

Janssen J-J dit: à

et par ailleurs, quelle valeur accorder aux traductions d’Arthur S par M. H. lui-même ? (p. 27) Est-il par ailleurs un bon germaniste reconnu comme tel ?…

Bloom dit: à

Mar-ine / Mar-ion, la marre O’Connass.

JC..... dit: à

Bloom dit: 28 janvier 2017 à 10 h 39 min
« Le Pen à jouir, qu’on disait de mon temps, Baroz. Maréchal, te voilà… »

Bloomie le Frogie, c’est pas un Maréchal lui ! Un deuxième classe, à tout casser ? Un deuxième sous-classe, ça lui va mieux … uhuhu !

la vie dans les bois dit: à

Ah ben oui, , c’est bien indiqué dans cet opuscule  » en présence de Schopenhauer » de Houellebcq, comme le souligne Jean, que ces trad’ d’extraits choisis de  » le Monde comme volonté de représentation » de Schopenhauer, sont de Houellebecq.
Il ne sera pas parti à blanc, c’est sûr. Mais ses corrections permettent une autre lisibilité.

Jibé dit: à

Hombres

Dans ce café bondé d’imbéciles, nous deux,
Seuls, nous représentions le soi-disant hideux
Vice d’etre «pour bomme» et sans qu’ils s’en doutassent

Nous encaguions ces cons avec leur air bonasse,
Leurs normales amours et leur morale en toc,
Cependant que, branlés et de taille et d’estoc

A tire-larigot, à gogo, par principes
Toutefois, voilés par les flocons de nos pipes
(Comme autrefois Héra copulait avec Zeus),

Nos vits, tels que des nez joyeux de Karragheus
Qu’eussent mouchés nos mains d’un Ceste délectable,
Eternuaient des jets de foutre sous la table.

Jibé dit: à

Hombres

Dans ce café bondé d’imbéciles, nous deux,
Seuls, nous représentions le soi-disant hideux
Vice d’etre «pour bomme» et sans qu’ils s’en doutassent

Nous encaguions ces c.ons avec leur air bonasse,
Leurs normales amours et leur morale en toc,
Cependant que, br.anlés et de taille et d’estoc

A tire-larigot, à gogo, par principes
Toutefois, voilés par les flocons de nos pipes
(Comme autrefois Héra copulait avec Zeus),

Nos v.its, tels que des nez joyeux de Karragheus
Qu’eussent mouchés nos mains d’un Ceste délectable,
Eternuaient des jets de f.outre sous la table.

la vie dans les bois dit: à

Merci Phil, à 10h29.
Le mot « objet » est plus ici à comprendre comme: ce qui est donné à la perception humaine.

la vie dans les bois dit: à

L’autre soir à la télé, il y avait un reportage sur les bals musette animés par le FN à Henin-Beaumont. Effrayant, leur danse sur des terres dévastées économiquement.

boudegras dit: à

la charcuterie trumpéteuse JC présente une nouvelle recette : l’andouille aux nouilles, à consommer sans modération sur place au Camp à Nella

Jibé dit: à

Et l’objet du désir est-il transcendantal ou horizontal, le vit dans les doigts ?

JC..... dit: à

En politique, les blonds sont bons. Des preuves par l’absurde ? Je rappelle aux oublieux que Dolfie était brun, Mao, Castro, Stalin, Vlad Tepes et Benito de même…

Avec Donald TRUMP, mon canard chéri comme dirait Wiwi, on a un bon blond de 70 balais aux manches en or fin, largement au niveau des autres kons internationaux, … suivez mon regard !

Qui pourrait être élu, blond ou blonde en France, pour être au bon niveau ? Une blonde, ce serait génial, non ? Et une femme, cela ferait plaisir à Clopine, la normande féminouille aux oreilles d’âne …uhuhu !?

JC..... dit: à

« L’autre soir à la télé, il y avait un reportage sur les bals musette animés par le FN à Henin-Beaumont. Effrayant, leur danse sur des terres dévastées économiquement. »

Je suis de ton avis, le vit dans les rois : rien ne vaut un bal musette sur un parquet bien ciré dans le XVIème !

Comment peut on s’amuser, DANSER !, sur des « terres dévastées économiquement » ?

la vie dans les bois dit: à

Dis, le torche-cul de 11H16, tu danses la gigue avec qui tu veux, en évitant de m’interpeller, avec ton vocabulaire ordurier.

etudiant sérieux dit: à

Jibé dit: 28 janvier 2017 à 10 h 16 min
Comme thatcher quoi

boudegras dit: 28 janvier 2017 à 9 h 12 min
et il (le brêle de pq) y a travaillé des heures durant

Jibé dit: à

« Quant au Philippot de chambre, il dégage de l’arrière, c’est une vrai infection… »

C’est digne de JC et indigne de toi, Bloom.

Janssen J-J dit: à

« Le rituel, même le plus simple et le plus enfantin, possède un efficace pouvoir de faire reculer l’absence de sens et l’angoisse qu’elle génère. Dans notre vie quotidienne, nous mettons en place de multiples rituels qui nous aident à vivre. Que la sagesse du petit chien blanc nous soit un exemple ! » a dit récemment quelqu’un de pas très loin.

Danser sous les flots de bière, tels des derviches tourneurs sur la place de Charleville Mézières, ça aide aussi à surmonter les crises minières et existentielles qui en découlent, même si on sait bien que le Front qui nous fait tant rêver maintenant fera long feu, comme toute cuite du lendemain.

Une élue locale du Front dans le sud racontait que finalement elle préférait travailler avec un communiste compétent qu’avec un frontiste incompétent ou absent. La direction de son parti l’aurait virée… Elle avait l’air sympathique et sensée cette élue municipale.

etudiant sérieux dit: à

JC….. dit: 28 janvier 2017 à 11 h 13 min

comme sa fille il se teint

etudiant sérieux dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 28 janvier 2017 à 8 h 54 min
em, ff, mlpn… trois champions en effet

JC..... dit: à

Jibé dit: 28 janvier 2017 à 11 h 20 min
« Quant au Philippot de chambre, il dégage de l’arrière, c’est une vrai infection… »
C’est digne de JC et indigne de toi, Bloom.

Toute ta vie, tu auras été dans l’erreur, mon ami, confondant chevalerie et domesticité. C’est digne de Bloomie, indigne de moi.

la vie dans les bois dit: à

Dans ce reportage, avec le portrait de quelques nouveaux frontistes, de mémoire : haut-fonctionnaire fraichement émigré ayant bénéficié de l’intégration républicaine (diplômé ENA), commerçante à Calais, artiste- black et musulman- à Saint Denis, chirurgien plasticien à Lyon, il ressortait, ce qui était frappant: un rejet des politiciens auxquels ils avaient cru.
Le terme « croire » leur allait bien. Il évacue toute forme de raison. Et les confortait dans ce qui apparaissait comme un véritable individualisme forcéné.
Le haut-fonctionnaire, d’origine égyptienne, français depuis peu, était le plus emblématique. Il parait qu’il y a un syndrome: celui qui arrive le dernier, ferme la porte.

JC..... dit: à

La musique est bonne ! Change de prothèse, mémé ! AUDIKA, c’est pour toi, vieille folle !

la vie dans les bois dit: à

Cerise sur la gâteau, le FN engrange 4% de vote musulman, et 13% du vote juif. Une « prise de guerre » était-il précisé dans le reportage, même si ces votes étaient qualifiés de « marginaux ».

JC..... dit: à

Persuade toi d’une chose, balourde, tu es une ruine agressive, alors que je ne suis qu’amour pour toi : pour une sang-dents.

la vie dans les bois dit: à

@11H40 Tes insultes sont un bruit de fond du blog, H24, 7/7. Lâche et couard comme tu es, c’est bien tout ce dont tu es capable.

Janssen J-J dit: à

MH traduit donc ceci d’AS : « N’a-t-on pas souvent prétendu, et non sans apparence de raison, que l’homme le plus borné d’esprit était au fond le plus heureux ? Personne quoi qu’il en soit ne lui enviera se bonheur ».
Et Houellebecq de chuter (p. 87) : « Est-ce bien certain »…
Souvent, on a envie de se réfugier dans la bêtise pour n’avoir pas à penser ni envier ceux qui se contentent apparemment de rester en osmose avec « la nature » et le confort de leurs préjugés… C’est la condition de l’immémoriale servitude volontaire basée sur un refus de penser qui empêcherait de vivre tranquille…
Ce matin (FC), une intellectuelle a expliqué que le pb de la sottise de Bouvard et Pécuchet était liée à un sursaut flaubertien, affolé en son temps devant la prolifération des directions de la science dont aucune intelligence humaine ne pourrait plus désormais maîtriser les contours.
Sur le moment, j’ai trouvé cette intuition intéressante, puis je suis revenu au bel humour qu’on trouvait sous la dernière plume de Jerphagnon : 28 siècles qu’on en parle… de la sottise humaine, et elle est toujours là, flaubert ou pas. Point barre ?
Finki aurait voulu écrire depuis longtemps sur la bêtise et puis y aurait renoncé, a-t-il raconté. Tu m’étonnes : il n’aurait jamais su épistémologiser la sienne. Enfin, je crois, je sais, c’est pas sympa pour lui, donc je m’esssscuse, je voulais pas blesser inutilement (je crois qu’il lit pas la rdl – au fait, a-t-il déjà invité Passoul à son émission ?).

la vie dans les bois dit: à

@11h42, mes amitiés à bobonne…

la vie dans les bois dit: à

@ MH traduit donc ceci d’AS : « N’a-t-on pas souvent prétendu, et non sans apparence de raison, que l’homme le plus borné d’esprit était au fond le plus heureux ? Personne quoi qu’il en soit ne lui enviera se bonheur ».
C’est extrait des « aphorismes sur la sagesse dans la vie » de Schopenhauer.

Potasse un peu l’art d’avoir toujours raison, djavert. Cela peut t’aider à être plus convainquant.

Janssen J-J dit: à

@11.50 oui, c’est ce qui est marqué en note 45 page 87 (chapitre 2 des aphorismes)…
Je parlais de l’interrogation de Houellebecq après cette citation et rebondissais. So what ? On se calme.

la vie dans les bois dit: à

Parce que le mot « préjugés » me semble hors de propos et à contre-sens.

Jibé dit: à

Hormis la bonne élève Christiane, le roman historique à la manière d’Eric Vuillard ne fait bander personne !

Jean dit: à

« Die Ganze Welt der Objekte ist und bleibt Vorstellung, und eben deswegen durchaus und in alle Ewigkeit durch das Subjekt bedingt: d.h. sie hat transscendentale Idealität. »
Le mot transscendental- en deutsch dans le texte- est un mot de Kant.

« Le monde des objets dans son ensemble est et demeure une représentation, et partant reste éternellement et à jamais conditionné par le sujet; c’est à dire qu’il a une idéalité transcendante »

La modification apportée par Houellebecq, en philo de la connaissance, fait assez sens. (LVDLB)

A mon avis, elle fait contresens. Pour le philosophe du monde comme représentation, en effet, nous n’avons accès à aucune forme de transcendance (qu’il s’agisse de Dieu ou de l’objet en soi. L’idéalisme de Schopenhauer,hérité de Kant et qui n’a certainement rien à voir avec l’idéalisme dualiste platonicien, est donc un idéalisme transcendantal. La traduction proposée par l’édition Folio/essais (qui, en principe, est crédible) traduit par « idéalité trancendantale » ce que Houellebecq traduit par « idéalité transcendante ». Mais il s’agit peut-être d’une simple inadvertance de sa part ou d’une coquille à l’impression.

JC..... dit: à

JC….. dit: Votre commentaire est en attente de modération.
28 janvier 2017 à 12 h 28 min
la vie dans les bois dit: 28 janvier 2017 à 11 h 46 min
@11h42, mes amitiés à bobonne…

Vas te faire enfilet par un régiment de Sorbonnards, vieille péripatéticienne au chômage, hé blondasse, ça te changera de tes rodominades !

Janssen J-J dit: à

Expliquons nous calmement…
Ce n’était là qu’une opinion personnelle pour ajouter un grain de sel à MH interprétant AS… Ce n’est pas une sur interprétation que je ferais de MH, voyons donc ! Que mes mots soient inappropriés et vous em.merdent, OK, mais en quoi sont-ils « hors de propos et à contre courant »… de quoi, exactement ?
Je ne comprends pas ce que vous voulez dire
le plus souvent, j’en arrive à penser que c’est à cause d’une bizarre complexion liée à un auto aveuglement sous boursouflé qui provoque une rage de ne pouvoir faire admettre immédiatement la profondeur de votre intelligence de hacker érudite et téméraire… et à préférer souvent user, quand le fond est épuisé, d’une palette bien au point de l’insulte par dépit. Et ça marche, car tout le monde en prend pour son grade et répond aux offenses, ce qui vous réjouis.
Est-on plus avancés, après ça ? Non point. Et c’est d’autant plus bête que j’apprécie M.H. tout autant que vous, et vos remarques souvent pertinentes et courageuses au sujet de son œuvre, mais quoi ? On a l’impression de ne pouvoir en discuter, sans que vous vous sentiez immédiatement en devoir de sortir les crocs dès qu’on y touche même pour le louanger. Que se passe-t-il au juste avec lui ou avec bonbon ?

Bloom dit: à

C’est digne de JC et indigne de toi, Bloom.

Du Joyce, Baroz, adapté, mais du Joyce. Fais pas la mijaurée, on est en guerre.

JC..... dit: à

Passou,
Je suis naturellement désolé de « forcer le trait » …. mais c’est tout ce que mérite une vache folle comme « La Vie dans le Droit », non ?

Que ce soit clair : c’est Elle ou Moi en ces lieux de culture exceptionnel ! Le passé ou l’avenir…

Lucy dit: à

Ce ne serait pas mieux ainsi : « Ewigkeit durch das Subjekt bedingt: d.h. sie hat tranSZendentale Idealität. » ?

la vie dans les bois dit: à

Jean à 12h27, transcendantal en french, je le vois plutôt position fakir, avec pleins de clous.
Je pense que vous faites plutôt référence à l’immanence dans vos propos.

Bloom dit: à

c’est Elle ou Moi en ces lieux de culture exceptionnel !

Désolé, WC, mais on tire la chasse.

JC..... dit: à

« Désolé, WC, mais on tire la chasse. » (Bloomie)

… suicidaire…. ? Je compatis. Meilleurs souhaits de bonheur aux proches !….

Phil dit: à

Dear Bloom, en état de guerre (comme vous anticipez légérement manière hutchinson), les gays sont plus utiles à droite qu’à gauche. D’un réalisme suave qui tempère les ardeurs des testosteronés. Comme en littérature.

bérénice dit: à

, Pour Kant, le transcendant est ce qui est au-delà de toute expérience possible, qui dépasse toute possibilité de connaissance. Ne pas confondre avec « transcendantal ».

Transcendantal chez Kant:
« Transcendantal » est un terme fondamental pour la philosophie moderne et dont le succès vient de l’importance que lui donna d’abord Kant et ensuite Edmund Husserl. Ce terme désigne deux choses chez Kant :

« transcendantal » désigne tout ce qui est condition de possibilité. Appliqué à la connaissance (« connaissance transcendantale »), ce terme désigne donc les conditions de connaissance a priori des objets. Les formes de la sensibilité, les catégories de l’entendement et le sujet (transcendantal) sont les conditions de possibilité de tout savoir scientifique : elles sont ce qui est fondement de son existence (Critique de la raison pure). La liberté est la condition de possibilité de la morale, car sans elle la moralité ne restera qu’une chimère (Critique de la raison pratique).
« transcendantal » est de plus un adjectif désignant toute étude des conditions de possibilité. La Critique de la raison pure ou la Critique de la raison pratique.

la vie dans les bois dit: à

Lucy, , peut-être qu’il y a des coquilles un peu partout, sur le mot transcendantal, même dans les versions du texte en VO consultables en ligne.

JC..... dit: à

« L’ONU rappelle Trump à l’ordre sur la question des réfugiés » (AFP)

UN ?
Les « Nations Unies Divisées » ?
Euh ?…

Combien de porte-avions, de sous marins ? UN , combien de… »divisions » ?

la vie dans les bois dit: à

@ mais en quoi sont-ils « hors de propos et à contre courant »… de quoi, exactement ?

à propos des « bornés »

Jibé dit: à

« les gays sont plus utiles à droite qu’à gauche. »

En quoi êtes-vous utile, Phil ?

Bloom dit: à

hutchinson

Je crois que c’est Huntingdon, dear Phil…
Vous vouliez parler de Gestapette, que Jünger aimait tant fréquenter chez les Jouhandeau? On pourrait vous opposer Roger Stéphane, très utilement testostéroné à gauche & en littérature, comme le célébra fort puissamment Jean Sol dans sa célèbre préface…

Jibé dit: à

Roger Stéphane était gaulliste, Bloom !

la vie dans les bois dit: à

Bon, c’est la gay parade qui recommence.

A plus tard.

Bloom dit: à

Grâce à ces activités, Penelope Fillon aurait touché environ 500 000 euros brut en huit ans comme attachée parlementaire, et 5 000 euros brut par mois pour son travail littéraire, entre mai 2012 et décembre 2013. Mais si l’épouse de François Fillon « a bien signé deux ou peut-être trois notes de lecture », « à aucun moment (…) je n’ai eu la moindre trace de ce qui pourrait ressembler à un travail de conseiller littéraire », a déclaré Michel Crépu, qui dirigeait à l’époque « La Revue des Deux Mondes », dans les colonnes du Canard enchaîne.
– Le Monde

Si c’est vraiment-là le programme du candidat de la droite en matière de financement de l’allocation chômage (tous ces inutiles payés à rien faire), c’est assez révolutionnaire. Ce serait ces mauvaises langues de journalistes d’investigation qui n’aurait rien pigé à un test grandeur nature, accompli avec tous les risques que l’on sait sur ses proches…

Penny Gate, by Lehman & MacAbée

In Pennygate there is paper showing photographs
Of everything that his good lady has received
Now the people all want him to go
Because he’s not a pro

etc.

Widergänger dit: à

Non, idéalité transcendante ou transcendantale c’est pareil. Ça veut simplement dire que l’idéalité transcende l’objet qui se confond, dans la philosophie de Schopenhauer, avec ses représentations. C’est-à-dire que Schopenhauer supprime la dichotomie kantienne : Objet=Noumène + Phénomène. Dans sa conception des choses : Objet = Phénomène parce qu’il n’existe comme objet que dans la représentation qu’on peut en avoir. Donc l’idée de l’objet est forcément transcendante à l’objet ou transcendantale. C’est au contraire reprendre le schéma de la caverne de Platon, les idées ne sont pas les choses.

Bloom dit: à

Roger Stéphane était gaulliste, Bloom !

En 44, il est résistant (il libère l’Hôtel de Ville) et vient du communisme. Gaulliste historique, comme Malraux, à la rigueur, l’arme à la main.
Lire fin d’une Jeunesse, carnets 44-47, La Table ronde.

bérénice dit: à

nous apparaît qu’il n’aurait jamais pu faire œuvre de philosophe, pour la simple et bonne raison que le concept clé qui seul pouvait lui permettre d’établir ontologiquement cette intuition lui aurait fait défaut. Pour fonder en raison l’absurdité du monde, il lui fallait en effet un nouveau concept de la chose en soi, celui de Volonté comme principe irrationnel du monde. Or ce concept n’est pas né de rien. Il a fallu le « créer » ou l’aménager en résolvant un problème : comment conserver la chose en soi, garante du criticisme, sans lui appliquer indûment les formes de la représentation ? La seule solution, pour Schopenhauer, était de concevoir la chose en soi comme une force originaire soustraite au principe de raison et s’exprimant dans le monde phénoménal, c’est-à-dire comme « Volonté ». Une philosophie, contrairement à une simple vision du monde (à laquelle accèdent d’ailleurs les non-philosophes), consiste comme le dit Deleuze à « créer des concepts », lesquels seuls permettent selon nous de fonder en raison une éventuelle intuition première. Or, comme seule l’entreprise visant à surmonter un problème philosophique précis incite à « créer » le ou les concepts qui conféreront son fondement à la doctrine, ce sont bien d’abord, contrairement à ce qu’affirme Bergson, les problèmes rencontrés par le philosophe à son époque, puis les concepts qu’il aménage pour résoudre ces problèmes, qui jouent le rôle déterminant dans la genèse de sa philosophie.

Widergänger dit: à

5000 €/mois pour rédiger des notes, c’est une sacrée bonne planque. Je suis immédiatement repreneur… Je la fouutrai devant une classe d’agités, moi. Elle verrai ce que c’est de trimer, la Pénésalope.

bérénice dit: à

votre intelligence de hacker érudite et téméraire

lv est un hacker? fichtre il ne lui manquait qu’une corde à son arc pour devenir vraiment dangereuse !

Widergänger dit: à

Mais oui, bérénice, c’est précisément ce que je viens de vous expliquer.

Phil dit: à

Dear Bloom, oui Huntington (confonds avec les tracteurs tant la théorie laboure).
Songez à Röhm qui fut coupé de Berlin à son corps défendant, le visage de l’Europe et de la guerre en eût peut-être changé. Visconti que vous admirez aussi est de cet avis.
Il fallut un écrivain droitiste pour découvrir les qualités du jeune Silbermann, autres que callipyges.

Widergänger dit: à

Grosso modo, Schopenhauer reproche à Kant d’avoir remplacé Dieu par la chose en soi, Dieu par le Noumène.

JC..... dit: à

Phil,
Huntington … son roman…  » Le Pschitt des civilisations »

Widergänger dit: à

La physique quantique, depuis les incertitudes de Heisenberg (années 30) conduisent à penser que la conscience de l’observateur influe sur le réel observé. Ainsi, un observateur d’une particule élémentaire ne peut à la fois connaître sa position et sa vitesse. S’il veut connaître sa position à un instant t, il ne pourra pas connaître sa vitesse (incertitude sur la vitesse) ; s’il veut connaître sa vitesse, il ne pourra pas connaître sa position (incertitude sur sa position dans l’espace). Mais cela a-t-il un rapport avec la problématique développée par Schopenhauer dans la critique de la chose en soi chez Kant ? Je ne le crois pas.

la vie dans les bois dit: à

Dis djavert, ta conseillère en com’ a l’air bien remontée.
Probable que bobonne l’a obligé à faire la vaisselle, pour le nouvel an.

Jibé dit: à

« Image de la première guerre mondiale »

Réalité ou fiction ?

Jean dit: à

Je pense que vous faites plutôt référence à l’immanence dans vos propos. (LVDLB)

Je ne le crois pas. Un pas de plus en effet, dans cette compréhension du monde comme représentation, et l’on était dans l’immanence . Mais Schopenhauer n’est pas Berkeley. Il pose la réalité du monde extérieur. Mais l’en-soi de cette réalité nous est inaccessible. Ce que nous en connaissons est une construction de notre intellect, à partir des données de nos sens. Idéalisme transcendantal. L’intuition de Schopenhauer n’est pas très éloignée, en effet, de la position de la physique quantique, pour laquelle il est impossible de séparer le couple monde observé/observateur (muni de ses instruments). Le monde de la physique quantique est, lui aussi, un monde comme représentation.

Widergänger dit: à

Oui, ça se discute quand même.

Certains affirment, et non des moindres, comme le dernier Médaille Fields de mathématiques, que le réel est mathématique.

Comme argument, les états d’énergie des électrons dans l’atome qui serait régis par la fonction dzéta des nombres premiers. Si cela se vérifiait par une démonstration en bonne et due forme, ce serait un sacré démenti à la conception que Schopenhauer se fait du monde. Or, c’est une perspective très plausible, selon Cédric Villani, notre grand mathématicien après Alain Co.nnes.

etudiant sérieux dit: à

ce n’est pas lui la source

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*