Hannah Arendt, celle qui voulait penser sans garde-fou
S’il est un cas d’école dans le biopic (film biographique ou biographie filmée), c’est bien la mise en scène, en images et en paroles de la vie d’un intellectuel. Quand on sait à quel point il est déjà difficile de l’écrire, on mesure à quel point il est risqué sinon impossible de filmer la pensée en action. De quoi se rendre à reculons à la projection de Hannah Harendt, le film de Margarethe von Trotta sur les écrans français à partir d’aujourd’hui. On est déjà soulagé à la lecture même de son projet, lequel évite l’écueil qui a plombé nombre de biopics dans le passé : la vaine ambition de tout raconter d’une vie et d’une oeuvre. On sait d’expérience qu’il est toujours préférable d’en isoler un moment-clé en se réservant la possibilité de quelques flashs-back. C’est heureusement le parti pris de Margarethe von Trotta : quatre ans de la vie de Arendt. Elle a vu dans la couverture du procès d’Adolf Eichmann, SS Obersturmbannführer responsable de la logistique de la solution finale, par Hannah Arendt, envoyée spécial du New Yorker à Jérusalem en 1961, la somme des intuitions, de l’intelligence, du génie, mais aussi des limites et des contradictions de la philosophe.
Le film se déroule donc principalement aux Etats-Unis où elle vit, écrit et enseigne, Israël où elle séjourne, et dans le souvenir de l’Allemagne où elle fut l’étudiante, la disciple et l’amante du philosophe Martin Heidegger, ambigu dans sa complaisance avec les nouveaux maîtres durant les premières années du nazisme au pouvoir. Une Allemagne qu’elle a connue jusqu’à son départ en exil définitif en 1933 ; elle n’a donc pas vécu le nazisme de gouvernement ni le nazisme de guerre, méconnaissance qui lui sera reprochée dans ses jugements sur ce pays. On sait les dons d’actrice de Barbara Sukowa ; elle est ici remarquable d’authenticité jusque dans sa tabagie compulsive (à la fin du film, on ne surprend à tousser tant la fumée sourd de l’écran). Impulsive, colérique, entière, dure, inflexible, intransigeante, lumineuse, telle apparaît l’auteur d’un essai décisif sur les Origines du totalitarisme (1951) à la veille de se saisir du cas Eichmann.
« La banalité du mal » est le morceau attendu, le grand monologue d’un film qui repose essentiellement sur ses dialogues, en allemand lorsqu’elle s’adresse à ses proches, en anglais avec un fort accent lorsqu’elle parle à ses étudiants, distinction difficile à imposer à des producteurs généralement favorable au tout-en-anglais-partout. Il intervient à la fin lors d’une sortie, davantage qu’un cours ou qu’une conférence, que le professeur Arendt (1906-1975) fait à ses étudiants. Un plaidoyer pro domo, d’une poignée de minutes particulièrement intenses, pour se défendre des attaques dont elle est l’objet. Elle explique autant qu’elle s’explique : le mal est accompli par des êtres humains insignifiants, des gens comme les autres, l’homme de la rue, dont les circonstances révèlent la capacité à se déshumaniser ; comme ils ne pensent plus mais se content d’obéir, d’exécuter des ordres et de les faire scrupuleusement appliquer, ils se situent en dehors des catégories ordinaires du jugement moral ; un carriériste servile sommeille en tout homme, nul n’est à l’abri ; ce mal là n’est pas radical mais banal, ordinaire ; l’accusé a bien eu mauvaise conscience, mais c’était celle de ne pas exécuter correctement les ordres. Pour autant, elle n’invite pas au pardon comme ses adversaires tentent de le faire croire.
Elle l’écrit bien à la fin de son texte paru en livre de poche (Folio) en s’adressant à Adolf Eichmann : « Puisque vous avez soutenu et exécuté une politique qui consistait à refuser de partager la terre avec le peuple juif et les peuples d’un certain nombre de nations, on ne peut attendre de personne qu’il veuille partager la terre avec vous. C’est pour cette raison, et pour cette raison seule, que vous devez être pendu.”
Vibrante, poignante même, à défaut d’être tout à fait convaincante, cette démystification du mal a le grand mérite d’inviter à penser cette catégorie philosophique en le débarrassant des affects et du sentimentalisme, ce qui ne va pas de soi durant le procès Eichmann. Parmi les étudiants, au fond de l’amphithéâtre, il est un homme qui ne lui pardonne pas : son meilleur ami le philosophe Hans Jonas qui dénonce les erreurs de son raisonnement, de même que son autre ami Gershom Scholem qui lui reproche, lui, de ne pas aimer suffisamment le peuple d’Israël. Le fait est qu’elle aime des gens, des individus, des personnes mais qu’elle n’éprouve aucun sentiment pour des peuples quels qu’ils soient, ni mêmes des collectivités ou des classes sociales. C’est particulièrement éclatant lors des nombreuses discussions d’intellectuels qui se tiennent chez elle à dîner, avec la participation active de son mari Heinrich Blücher et de sa meilleure amie la romancière Mary McCarthy.
Parue deux ans après en cinq livraisons dans le magazine branché de l’intelligentsia de la côte est, sa série d’articles sur « Eichmann à Jérusalem » fait aussitôt scandale. Sous sa plume, ce n’est pas un monstre mais un médiocre, un bureaucrate au zèle assassin, un fonctionnaire qui ne s’exprime correctement que dans un allemand administratif. Impardonnable. Des amis s’éloignent à jamais, des intellectuels l’attaquent violemment dans les médias, la communauté juive la boycotte. Ce qu’on lui reproche ? Banaliser le crime, dédramatiser le génocide, se soumettre à la haine de soi et surtout oser pointer la co-responsabilité des judenrats (« conseils juifs » ou gouvernement des ghettos servant d’intermédiaire entre la population et les nazis) dans le processus de déportation.
Le scénario ne s’appuie pas sur l’adaptation d’un des nombreux livres consacrés à l’intellectuelle mais il se nourrit de rencontres de ceux qui furent ses proches : Lotte Köhler, sa collaboratrice de longue date et amie, décédée à l’âge de 92 ans en 2011 ; sa première biographe Elisabeth Young-Bruehl disparue la même année ; Lore Jonas, la veuve du philosophe, ainsi que Jerome Kohn, son dernier assistant et l’éditeur de ses œuvres posthumes.
Malgré la facture classique de son film, et grâce aussi à la lumière de Caroline Champetier, Margarethe von Trotta réussit la prouesse de captiver, alors qu’on connaît les ressorts et la fin de l’histoire, sans rien sacrifier d’une certaine exigence intellectuelle, avec ce qu’il faut de concessions aux impératifs de la dramaturgie. Son exploit : filmer une intelligence en action en nous faisant assister passionnément durant une heure et cinquante-trois minutes à un débat d’idées fondamental, autour d’une femme qui voulait penser sans garde-fou. Reste à savoir ce que donnerait la même histoire filmée cette fois sans plus de garde-fou…
(« Barbara Sukowa dans »Hannah Arendt » ; « Hannah Arendt, elle-même » photo D.R.)
868 Réponses pour Hannah Arendt, celle qui voulait penser sans garde-fou
Le problème de penser sans garde-fou c’est que, forcément, ça s’arrête…
Penser sans garde-fou en fait c’est rien, c’est le déductif pur ; ça peut même se faire par cristaux par plaques par carapaces c’est comme une cuisine qu’on n’arrêterait jamais de carreler, quoi…
Comme ça, en marge, le film est servi par une magnifique campagne d’affichage dans le métro.
Peut être l’argent des nazis est-il oublié dans l’équation de la terre.
« C’est pour cette raison, et pour cette raison seule, que vous devez être pendu. »
Sacrée penseuse la bougresse.
Une penseuse avec un flingue, quoi.
Ou une corde.
Un amour de pensée.
N’en aurons-nous jamais fini avec Hannah Arendt ?
« Je pense, donc je tue. »
Hannah Arendt
Comment dire ?
Bien sûr, rien de comparable
entre le vide précédent et le caractère ici…
Pourtant, elle est bien là, palpable, la différence :
boutique d’un côté, forge de Vulcain de l’autre !
Sans garde-fou ? Osons alors un « pas de fumée sans feu ! ».
Ose, Hannah, osanna !
Tataflingueusement.
La pensée faut pas se faire d’illusions elle agit quand on peuse pas, justement…
peNse, Trommelfeuer !
– y aurait pas une peite fonction « edit » qui traînerait dans l’administration du blog, des fois ?
Un penseur ne tue pas.
Il pense.
S’il tue, il n’est plus un penseur.
Il est un agent au service de.
Hannah Arendt était au service de.
Point à la ligne.
Avec ou sans garde-fou.
Hannah Arendt, reine de la dialectique stérile.
Exemple ?
Exemple :
« Moralement parlant, il est presque aussi mal de se sentir coupable quand on n’a rien fait de précis que de se sentir innocent quand on est réellement coupable. »
Fermez le ban.
(Attention : expérience…)
Un tueur ne pense pas.
Il tue.
S’il pense, il n’est plus un tueur.
Il est un agent au service de.
Eichmann était un agent au service de.
Point à la ligne.
…
Exothermiquement.
Non, ça ne marche pas Polémikoeur.
Ça marche jusqu’à :
‘S’il pense, il n’est plus un tueur.’
Mais après, ça ne marche plus.
Bien essayé !
ça dérange de voir qu’Arendt voulait le voir pendu.
comment ça Arendt pour la peine de mort ? mon Dieu quelle honte !
alors qu’on lui reproche plutôt l’inverse, d’enfiler des perles augustiniennes sur le mal, la liberté, la responsabilité, la volonté, le choix initial de tout individu….
tout ça c’est des sujets de dissertations philsophiques pour les gamins de terminale, c’est des sujets sur lesquels on peut disserter pendant des mois sans voir le bout du tunnel, et pendant ce temps Eichmann regarde les matchs de foot de la bundeliga à la télé, au chaud dans sa cellule.
il est évident que le mieux était de commencer par le pendre et ensuite disserter sur le mal et la liberté.
en plus les allemands sont les rois de la philosophie, même Heidegger l’a dit : il n’exsite que 2 langues pour philosopher : le grec et l’allemand ! c’est pour ça qu’ils ont construit des camps avec des chambres à gaz, par excès de philosophie, dès que le nombre de philosophe au mètre carré dépasse un certain seuil on perd les pédales.
philosopher c’est bien, mais à condition de pendre des types comme Eichmann d’abord, après on peut s’installer au frais et discuter sur le mal, blablater du bouquin de Jonathan Littell, sur le méchant Max Aue qui lui au moins avait tout compris sur le mal, contrairement à Eichmann, c’est dommage les gens ne ressemblent jamais à des personnages de roman, mais bon une fois qu’Eichmann est pendu on peut prendre le temps de discuter, le seul truc regrettable est que personne n’ait pensé à pendre Heidegger, s’il avait fallu faire un choix entre les deux, quitte à en pendre un perso j’aurais choisi Heidegger, juste pour lui éviter le plaisir de voir son équipe gagner la finale contre la hollande de Cruift, Heidegger était un grand fan de Beckenbauer, il avait adoré le voir sur le terrain avec son pansement au bras, rien que pour ça il aurait fallu le pendre lui aussi.
« N’en aurons-nous jamais fini avec… »,
est-ce que « ça marche » ?
Aupacadencement.
Merci Passou pour cet aperçu sur ce film qui me posait problème à moi aussi et que, après vous avoir lu, je vais aller voir.
Néanmoins, la problématique qu’il met en œuvre est très datée et ne pose plus problème aujourd’hui, ce qui limite tout de même pas mal la portée contemporaine du sujet tel qu’il est pensé là.
C’est Ivan Segré qui pose bien le problème dans son ouvrage Qu’appelle-t-on penser Auschwitz ? Aux éditions Lignes avec une préface d’Alain Badiou qui semble être un peu le maître à penser de l’auteur (ce qui n’est pas sans poser quelque problème par ailleurs…). Mais enfin je crois que l’auteur pose bien l’alternative que constitue la pensée d’Hannah Arendt à l’égard d’Auschwitz, qu’il résume ainsi :
« Notre hypothèse est que la question de la singularité d’Auschwitz se pose dans les termes d’une alternative. En effet, le crime nazi nomme essentiellement : ou bien la destruction des Juifs d’Europe (a) ; ou bien (b) l’invention des camps de Sobibor, Chelmno, Treblinka, Belzec, ou Auschwitz, soit l’invention d’un dispositif concentrationnaire dont les chambres à gaz sont la raison ultime : le camp d’anéantissement. En d’autres termes, le crime nazi est déterminé essentiellement, ou bien par sa fin : l’anéantissement des Juifs ; ou bien par son moyen : les chambres à gaz des camps d’anéantissement. Or cette alternative pose problème. »
Car dans le second cas (et c’est l’option de la pensée d’Hannah Arendt à l’égard d’Auschwitz), tombe la singularité d’Auschwitz et de l’extermination des Juifs d’Europe, ce qui est un problème autrement plus profond et plus grave que la mécompréhension de l’époque pour le concept arendtien de la « banalité du mal ».
Ce débat n’est pas clos, mais au contraire à vif, parce que de lui dépend en vérité ce que nous entendons par démocratie, par « pensée de la technique » et le sens de la technique dans la démocratie.
Le gros problème que pose Hannah Arendt aussi, c’est son rapport au sionisme. Là, gros débat aussi en perspective. Surtout avec la montée de l’antisémitisme en Europe qui se sert du discours antisioniste comme cache-sexe (ou cache-misère).
Et que ça brille, Polemikoeur !
Pour un aperçu conséquent sur les rapports d’Hannah Arendt et du sionisme :
http://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2004-4-page-125.htm
Le gros problème
est toujours celui qui refuse le binaire
voilà pour le sens de la technique
CQFD
« Ce qu’on lui reproche ? Banaliser le crime, dédramatiser le génocide, se soumettre à la haine de soi et surtout oser pointer la co-responsabilité des judenrats (« conseils juifs » ou gouvernement des ghettos servant d’intermédiaire entre la population et les nazis) dans le processus de déportation. »
Beaucoup pour une seule tête pensante !
La faute d’Arendt
Le prochain film de Claude Lanzmann, qui sera tourné en 2012, portera précisément sur Benjamin Murmelstein, un de ces présidents des «Conseils juifs » sur le rôle desquels Hannah Arendt insistait dans Eichmann à Jérusalem, n’hésitant pas à les accabler et à leur imputer une part du crime. En exclusivité pour « Marianne », l’auteur de « Shoah » livre un témoignage totalement inédit, de nature à ébranler décisivement le regard porté sur l’Obersturmbannführer Adolf Eichmann, responsable sous le IIIème Reich des « affaires juives et de l’évacuation », jugé et condamné à la pendaison en mai 1962 à Jérusalem.
Marianne : A vos yeux, Hannah Arendt se trompe totalement quant à la personnalité et aux responsabilités écrasantes d’Eichmann…
Claude Lanzmann: Absolument et c’est une des raisons pour lesquelles j’entreprends de réaliser ce film. J’ai filmé le témoignage de Benjamin Murmelstein à Rome en 1975, pendant toute une semaine. Adjoint du grand rabbin d’Autriche, c’est lui qui fut contraint de négocier avec Eichmann après l’annexion de l’Autriche. Il le vit pratiquement chaque jour pendant trois ans et eut de lui la connaissance la plus profonde qu’on puisse imaginer. Plus tard, il devint le troisième président du Conseil juif de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie, que Eichmann appelait un « ghetto modèle », c’est-à-dire destiné à être montré. Pour mille raisons, je n’ai pas inclus son témoignage dans «Shoah ». C’était un film en soi et l’intégrer à « Shoah » aurait rallongé le film de deux ou trois heures. Le témoignage de Murmelstein, capital, est aveuglant d’intelligence et de clarté: Eichmann n’était pas du tout le falot bureaucrate dont Arendt a brossé le portrait en même temps qu’elle inventait le concept de banalité du mal, qui n’était au fond que la banalité de ses propres conclusions. Dès la fin 39, c’est Eichmann qui organise la première déportation de Juifs. Tout au long de ses rencontres avec Murmelstein, Eichmann apparaît comme un antijuif fanatique aboyant des ordres inexécutables qu’il multipliait à dessein. Les anecdotes à ce sujet sont nombreuses, odieuses, et irrécusables. Tout cela sera montré dans le film, et définitivement établi.
Qu’est-ce qui a pu à ce point induire Arendt en erreur ?
Le procès d’Eichmann a été un procès bâclé. Les historiens avaient encore très peu travaillé. On confondait les lieux, on bousculait les témoins, qui avaient vécu des expériences limite et étaient incapables de parler. Le procureur Gideon Hausner partageait l’ignorance générale. A la demande de Ben Gourion qui souhaitait en faire un acte fondateur pour Israël, Hausner a ouvert le procès par un immense discours moralisateur, insupportable. Cette ouverture a déplu à Arendt. A juste titre. Mais elle-même ne savait rien. C’était une juive allemande exilée qui ignorait tout de la réalité de ces choses et de ces gens.
Iriez-vous jusqu’à dire que l’insistance d’Arendt sur le rôle des « Conseils juifs» est suspecte ? Elle s’est toujours défendue sur ce point en invoquant les travaux de Raul Hilberg …
Hilberg a beaucoup évolué sur cette question, vous savez. Nous avons eu de longues discussions à ce sujet. Je l’ai rencontré en 1975 à New York, pendant un colloque d’historiens sur l’Holocauste. Contrairement aux autres, il n’était pas gai, exubérant, le travail sur ces questions le concernait intimement. Il avait la voix métallique, ironique, il m’a tout de suite plu, nous sommes devenus amis. C’est à lui que j’ai demandé de faire revivre dans « Shoah » la mémoire de Tcherniakov, le président du conseil juif de Varsovie qui, lui, a choisi de se suicider, le 23 juillet 1942, quand il a vu que les déportations vers Treblinka commençaient et qu’il ne pouvait rien y faire. Hilberg, dans « Shoah » incarne littéralement Tcherniakov. Beaucoup d’autres se sont également suicidés. Vingt-quatre membres du même Conseil juif se sont parfois donné la mort la même nuit. Pourquoi Arendt n’insiste pas plutôt là-dessus? La première chose face à une catastrophe pareille, c’est l’humilité. Moi je suis resté des mois sans comprendre, quand j’ai commencé « Shoah », sans même être capable de dire quel allait être mon sujet. Jusqu’au moment où j’ai su ce que je devais faire.
Propos recueillis par Aude Lancelin pour « Marianne »
Ce qui date aussi dans la pensée de Hannah Arendt, c’est son hostilité à la bourgeoisie juive et à la bourgeoisie tout court au nom du progrès en politique. Or, il est avéré que depuis le XIIè siècle, c’est précisément la bourgeoisie qui a été le moteur du progrès à tous points de vues en France et en Europe, y compris en Russie. Bien qu’elle se méfie des idéologies et les juge mortes après guerre (ce qui montre en passant l’abîme qui la sépare d’un pauvre Sartre après son voyage en URSS), il y a là une marque de son époque qui la rend aveugle à ce que la bourgeoisie même juive (ou surtout juive !) a pu apporter au monde de bienfaits.
C’est quand même pas nouveau que le fascisme c’est la voisine avec son chat avant d’être des hordes musculaires…
Comment serait pensée la « singularité » en dehors
du contexte européen ? Par exemple, dans la situation d’héritiers des affrontements Hutu-Tutsi ? Peut-il y avoir plusieurs singularités ? Comment alors les comparer ? Ou pas. Pour rester dans la vieille Europe, même si sa petite crise des années 40 a bien débordé (garde-fous, tu parles !) sur toute la planète,
l’entreprise, ses « raisons » de départ, son ampleur, ses « moyens », sa folie d’anéantissement
et tout son cortège spatial et temporel sont-ils dissécables et réductibles en unités de compréhension ordinaires ?
Est-ce contradictoire d’accepter « la banalisation du mal »
par un bout de la lorgnette et de rester néanmoins
comme deux ronds de flan, anéantis, devant l’étendue
et la préméditation accomplies du massacre dans sa totalité ?
Non, nous n’en avons pas fini… (message personnel) !
Métastatidivement.
Je crois quà son tour Lanzmann se trompe à propos de la pansée de Hannah Arendt sur la « banalité du mal ». Même si Arendt se trompe sur Eichmann, le concept de « banalité du mal » ne se limite pas à la seule personne de Eichmann. Il est une forme d’explication du mal. Mais c’est précisément là où le bât blesse, car ça suppose que le mal soit explicable. Or, il y a bien des raisons de penser que le mal échappe à toute positivité explicative. Le mal est par essence irrationnel, donc immaîtrisable, scandaleux, infernal.
Il n’est pas faux non plus de dire que le procès Eichmann a été voulu par Ben Gourion pour des raisons politiques, pour refonder Israël, le peuple d’Israël. Il y a une exploitation politique certaine de l’antisémitisme. Mais il serait tout aussi excessif de limiter le procès de Eichmann à cet aspect, qui le dépasse de manière toute évidente aussi.
‘…un carriériste servile sommeille en tout homme, nul n’est à l’abri…’ bien dit…y’en même , comme le garde-champêtre par ex, qui n’arrêtent jamais de faire des listes et de mettre des croix contre des noms…on ne sait jamais, ca peut servir hein…sinon, quand Arendt était a Jérusalem, est-ce qu’elle a vu ou commenté sur le mal qui s’y faisait, a un autre peuple, en expiation d’un mal antérieur avec lequel il (le peuple palestinien) n’avait rien a voir ? je demande parceque je ne sais pas hein…bon y’a le Real Madrid qui joue dans une demi-heure et mes potes m’attendent au pub…pour la petite histoire, Churchill venait souvent dans ce pub…il habitait dans le quartier, je crois…y’a une grande photo de lui, au mur, accoudé au bar avec un verre de champagne…la légende dessous :’je ne sors jamais du pub avant la fermeture’…my kind of man !
Le mal qu’on y faisait alors à Jérusalem, c’était contre le peuple juif avec l’occupation illégale de Jérusalem Est par la Jordanie, les synagogues incendiées et détruites, dont la grande synagogue Rambam récemment reconstruite. Faut arrêter de répandre des calomnies sur les Juifs si on ne veut pas passer pour une sale petite ordure.
Heureuse de lire cette réflexion profonde sur ce film que je vais voir cette semaine. Merci.
dommage que ce film n’a pas été réalisé par Tarantino, lui aussi il aime bien faire des films sur la banalité du mal
sauf que Tarantino n’est pas vraiment très augustinien, à part peut-être Pulp Fiction où Travolta a un petit côté Saint Augustin, avant sa conversion.
Demander à quiconque, fût-il Arendt ou Lanzmann,
de livrer plus que sa part d’explication
nierait la complexité de l’Histoire.
En tirer les fils est rarement neutre.
Les frontières ondulent, les époques débordent.
Au point que du paradoxe peut s’insinuer
dans les effets des causes : involontairement,
les nazis n’ont-ils pas fait fonction
d’agents sionistes ? Nul pauvre schnock d’un consistoire, tout au zèle de son recensement,
n’a-t-il jamais servi sur un plateau l’outil
de choix pour les rafles de l’aube ?
Quoi qu’il en soit, le cinéma n’écrit pas souvent
la plus documentée des histoires.
Metro-Goldwyn-Mayerpresent…
n’importe quoi si Israel existe encore en 2013 il le doit plus à son aviation et à ses divisions blindées qu’à des questions d’ordre purement philosophiques.
maintenant ils ont des bataillons de jeunes hackers qui ont une force de frappe bien supérieure à leurs batteries de missiles, ils sont capables de vous couler un pays juste avec 3 touches de leur clavier, comme dans Skyfall, le dernier James Bond.
sûr que les juifs aiment bien les intellectuels, les écrivains et les philosophes mais l’histoire leur appris que dans les coups durs ces gens là ne servent absolument à rien.
question morale dernièrement j’ai vu un film sur la condition de la femme moderne : « perfect mothers », comme film c’est très bien.
y’en a un qui va cartonner quand son livre va sortir c’est Pierre Mérot.
« toute la noirceur du monde », c’est le titre de son livre, c’est parait-il comme du Littell mais en plus franchouillard, du genre Max Aue prof de lettres dans un collège de banlieue qui à force de n’ennuyer devant la télé finit pas tomber dans la force obscure.
je l’ai déjà réservé sur amazon.
le nombre d’écrivians de droite en France va bientôt franchir le seuil de la demie douzaine. ce qui est un record.
Annie Ernaux va avoir du pain sur la planche avec ses pétitions, encore que maintenant qu’elle est trop vieille pour trouver des amoureux il faut bien qu’elle se trouve d’autres occupations.
au moins dans « perfect mothers » les gonzesses elles sont bien conservées, faut dire que vu les premières femmes que les anglais ont expédié en australie question conservation elles avaient du potentiel.
Il y a de bon que ce n’est pas le seul film du moment… non, parce que Margarethe von Trotta c’est vraiment n’importe quoi…
la question n’est pas d’expliquer le mal mais de comprendre le libre arbitre.
la question posée par Arendt n’est pas celle du mal mais celle de la responsabilité.
de la responsabilité d’un individu au temps To.
la question qu’elle pose est : jusqu’à quel point peut parler de conditionnement ?
comme dans l’expérience où des type appliquent des tensions electriques de plus en plus fortes à des gens placés derrière une vitre : ils sont conseillés par des experts, dont la blouse blanche est le gage de confiance qu’on peut leur faire, le type voit l’autre derrière la vitre se plier de douleur mais l’expert lui dit : « pas de problème tu peux y aller ! ». Et l’autre il y va : il appuie sur le bouton : 10A, 20A, 100V, 200A, 3000A, pourtant il a été à l’école, il connait la loi d’ohm mais c’est pas grave il y va.
décervelé ? Eichmann était-il lui aussi décervelé ? assez décervelé pour ne pas comprendre ce qu’ilk faisait ?
voilà gros benet que tu es la question que pose Arendt.
Et le problème est que dans son livre elle donne se aréponse, dans l’expérience du type qui augmente le courant electrique : elle dit oui il a été décervelé, il ne pensait pas, donc non il n’est pas responsable.
et ça de la part d’une philosophe comme Arendt c’est la pire des âneries qu’elle pouvait nous pondre.
Pour le coup c’est elle qui n’a pas réfléchi, c’est elle la décervelée, elle a été décervelée par ses lectures de Saint Augustin comme eichmann l’a été par les discours de Hitler !
Erendt s’est mis le doigt dans l’oil jusqu’au coude.
etonnat pour une femme supposée avoir lu quelques livres : elle tombe dans le panneau.
C’est faux de A à Z, cette histoire de banalité du mal c’est une histoire pour les crétins.
Eichmann savait ce qu’il faisait, il l’a toujours su.
ML vous voulez savoir le seul problème de Eichmann ? l’unique problème de Eichmann ?
c’est que les allemands ont perdu la guerre en 45.
Et si les allemands ont perdu la guerre avant d’avoir dégommé tous les juifs et les tziganes de la planètes c’est loin d’être grâce à Mme Arendt.
aréponse, c’est OK
Dommage que renato ne soit pas là, parce que j’avais une question à lui poser.
Bien, si c’est pour (encore) lire un débat en eaux troubles je pourrai facilement trouver mieux
(ceci était bien entendu un message impersonnel !)
Dans La critique de jugement, Kant insiste sur la possibilité d’une autre façon de penser, selon laquelle être en accord avec soi-même serait insuffisant : il s’agit d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre, ce que Kant appela ‘mentalité élargie’.
Une ‘mentalité élargie’… d’une manière ou d’une autre le théoricien du totalitarisme trouvera ici du pain pour ses dents — or, ce qui est inquiétant ce n’est pas le fait que désormais une Barjot quelconque puisse croire d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre ; ce qui est inquiétant c’est que Adorno et Arendt l’ont cru.
D’ailleurs, plus léger mais non moins vaguant en des grands espaces, Léautaud et la Panthère sont en train (vers Pornic où la Panthère a une maison) avec toutes leurs bêtes, le train s’arrête en rase campagne… dans un champ de melons… et la Panthère demande à Léautaud d’aller en chercher un… or, Léautaud n’avait aucune idée des lieux d’où les choses venaient avant d’arriver au marché… en d’autres mots, on trouve des melons au marché pas dans un champ…
hamlet, il me semble que l’expérience de I comme Icare c’est très exactement ce dont Arendt parle !
alors croisons les bras, euh je veux dire les doigts, enfin bref, emmêlons-nous les pinceaux !
» comme ils ne pensent plus mais se content d’obéir, d’exécuter des ordres et de les faire scrupuleusement appliquer, ils se situent en dehors des catégories ordinaires du jugement moral »
Mais qu’est-ce que c’est au juste que les catégories « ordinaires » du jugement moral ? Comme s’il existait un patron universel de la conscience morale. Dans l’univers totalitaire du nazisme, il existe une conscience morale ordinaire, dont l’un des impératifs catégoriques est l’obéissance absolue aux ordres du pouvoir hitlérien. La conscience morale des gens qui, sous l’Occupation, cachent des Juifs, est tout, sauf « ordinaire ».
renato & keuponk-humlette : la terrible binarité du râle qui se donne du mal pour exister dans le bal fatal de la logorrhée verbale.
« SS Obersturmbannführer » : c’est que lieutenant-colonel, hein, c’est pas le Pérou quand même… Finalement ça fait plutôt moyen, comme carrière…
« logorrhée verbale » ?!
enfin la logorrhée est par définition verbale, mais ce monsieur vient d’apprendre le mot… d’ailleurs il suffirait d’avoir une minimum de familiarité avec le grec pour ne pas faire une si banale erreur.
Cela dit, la logorrhée est besoin morbide de parler sans arrêt, qui survient surtout dans les états de choc, d’excitation ou les états maniaques ; mais aussi un discours abondant, confus et interminable.
Donc ce boredom est un sot standard ou un virtuose de la discipline ?
Bien sûr JB qu’il existe un patron universel de la conscience morale. Marcel Conche le définit très bien dans son livre « Quelle philosophie pour demain ? » Il a un chapitre spécial pour définir la différence entre morale (qui ne peut être qu’universelle sinon rien) et l’éthique (qui n’est jamais que particulière : éthique de la médecine, éthique de l’armée, éthique de l’abattage des bêtes, etc.).
Donc tout votre raisonnement tombe dans le vide. Je pense que vous confondez deux sens du mot « ordinaire ». Le comportement des Justes pendant la guerre qui fut courageux et peu ordinaire en effet, et le sens synonyme d’universel. La morale est ordinaire en ce sens qu’elle ne peut être qu’ordinaire, c’est-à-dire universelle, ou de ne pas être la morale. En ce dernier sens, le comportement des Justes pendant la guerre fut tout à fait ordinaire. C’est d’ailleurs très souvent ce que eux-même disent en disant qu’ils n’ont fait que leur devoir et rien d’extraordinaire.
abdelkader dit: 24 avril 2013 à 19 h 19 min
pour la petite histoire, Churchill venait souvent dans ce pub…
Maintenant faudrait qu’il finisse son cigare dehors… Des machins de vingt-trois centimètres ! Misère…
Triumph of the Underdog dit: 24 avril 2013 à 21 h 41 min
un discours abondant, confus et interminable
On a « amphigouri », aussi… C’est pas mal ça change un peu en plus on n’est pas tellement obligé de trop savoir à quoi ça correspond…
En ce sens aussi qu’il est aberrant comme beaucoup l’ont fait remarquer dernière à propos des mesures d’éducation à la « morale laïque » de la politique de Peillon, — de parler de « morale laïque », c’est une contradiction dans les termes, un oxymore. La morale est la morale, lui accoler un adjectif, « laïque » c’est en réduire la portée universelle, c’est ne pas enseigner la morale, mais une idéologie qui ne dit pas son nom, et d’autant plus redoutable pour cette raison, elle se cache et cache l’oppression dont elle est le nom.
« la disciple et l’amante du philosophe Martin Heidegger, ambigu dans sa complaisance avec les nouveaux maîtres durant les premières années du nazisme au pouvoir. » à ma connaissance, Heidegger n’a jamais déchiré ni même rendu sa carte du Parti…
renato n’est toujours pas là. Je le regrette, je voulais lui demander quelque chose.
La morale définit les conditions d’existence de tout être humain. C’est comme ça qu’il faut la définir et que la définit Marcel Conche. Sans morale, pas d’existence possible. C’est de l’Homme qu’il s’agit comme dirait V. Hugo, pas spécialement des Juifs.
quelqu’un a des nouvelles de renato ?
boredom dit: 24 avril 2013 à 21 h 32 min
« qui se donne du mal pour exister dans le bal fatal de la logorrhée verbale. »
oui comme phrase c’est plutôt joli. chapeau.
c’est le ‘mal’ + ‘bal’ + ‘fatal’ + ‘verbal’ qu’est joli.
vous auriez pu remplacer ‘fatal’ par ‘crucial’, ‘bal’ par ‘râle’ et ‘verbale’ par ‘abdominale’ :
qui se donne du mal pour exister dans le râle crucial de la logorrhée abdominale.
c’est joli aussi ? non ?
ou bien : le râle abdominal de la logoorrhée cruciale.
vous en avez d’autres des jeux comme ça ?
Non, il ne l’a jamais fait en effet. Pour autant il serait simpliste de le qualifier de nazi. Mais c’est tout un débat très compliqué.
» La morale est ordinaire en ce sens qu’elle ne peut être qu’ordinaire, c’est-à-dire universelle, ou de ne pas être la morale » (rédigé par LML)
Foutaise. Il n’y a pas de morale universelle. Je maintiens que le comportement des Justes obéit à des critères moraux tout-à-fait extraordinaires. Après cela, que l’on décide que ce sera ça, la morale « ordinaire » universelle, moi je veux bien, et pourquoi pas, après tout, mais une telle décision restera totalement arbitraire. On peut très bien concevoir un monde où la morale hitlérienne serait reçue comme la morale universelle, n’en déplaise à un Marcel Conche. Le mal est une notion toute relative. il n’y a pas de mal absolu.
Dites-moi, Michel, on attend toujours votre réponse concernant les remarques de TKT au sujet de votre généalogie.
JB, essayer de grandir un jour… Vos propos relèvent du bac à sable. Rien que l’ouverture : « Foutaise » en dit tout…
Non, ce n’est pas du tout de la foutaise, mais de la vraie pensée philosophique, à laquelle vous n’avez pas encore accès parce que vous ne voulez pas grandir et devenir un être humain. Vous préférez le satde infantile qui vous va mieux comme à beaucoup à notre époque, comme à Jean-Marc Roberts dont on a vanté à son enterrement le cractère adolescent immature qui refuse de grandir. Il faut bien se rendre compte qu’on vit avec cette nouvelle norme tout autour de nous : le stade fœtal comme étalon de l’Homme. Avec toutes les conséquences qu’on voit dans la vie publique, un ministre de gauche, philosophe qui plus est (les pires !) qui installe une idéologie d’oppression dans l’Ecole sans que tous les JB du moment n’y voient goutte. Lente dérive vers le fascisme.
« Sans morale, pas d’existence possible. C’est de l’Homme qu’il s’agit comme dirait V. Hugo, pas spécialement des Juifs. »
Tu parles. On vit très bien sans morale, en tout cas sans la fameuse morale universelle qui n’existe que dans les livres de quelques penseurs de mes deux. Des milliards d’êtres humains se passent de cette morale-là, comme tous ceux qui les ont précédés s’en sont passés, et se contentent d’un vague bricolage à l’aide de la « morale » locale. Ce n’est pas de « L’Homme » (concept aussi vide que la « Morale ») qu’il s’agit, mais des hommes.
Je n’en ferai aucune, ce qu’il dit n’a strictement aucun sens, comme tout ce qu’il dit d’ailleurs… Comme c’est rien, ça ne mérite aucune réponse.
Mais je n’ai jamais dit qu’on vivait mal sans morale. Il ne faut pas tout confondre, JB. Hitler a bien vécu sans morale, mais un certain temps seulement.
JB, vos propos rejoignent ce que tous les fascistes ont toujours pensé et arguent pour démolir la morale. Vous êtes un fasciste sans le savoir.
La mauvaise langue dit: 24 avril 2013 à 22 h 02 min
La morale définit les conditions d’existence de tout être humain. C’est comme ça qu’il faut la définir et que la définit Marcel Conche.
Bon mais alors pour la vie courante, pour l’action. Lorsque l’on écrit, ou compose, ou peint, on est parfaitement hors de la morale, du moins la partie de la pensée qui, justement, écrit, peint ou compose.
Non, je ne crois pas qu’il y ait vraiment un art hors de la morale, pas d’art immoral.
Oui enfin pour être un bon fasciste faut déjà s’habiller chez Hugo Boss finalement c’est sélectif, le fascisme…
« la morale définit les conditions d’existence de tout être humain » aussi c’est joli comme phrase.
ça veut absolument rien dire mais c’est joli.
un peu comme la danse de Moïse de Quignard : le choc des images et la beauté des mots.
c’est curieux cette fracture entre les êtres qui pensent, qui sont payer pour ça et les autres.
comme Quignard qui imagine qu’une terre ça ne se gagne pas dans les larmes et le sang, il a compter le nombre de morts il a fallu pour obtenir la terre de Canaan ?
Moïse pouvait tuer hommes femmes et efnats sans sourciller pour avoir cette terre.
c’est ainsi : ce qui définit la condition de 99% des êtres humains sur cette planète c’est le combat pour survivre.
le combat contre la nature, le combat contre les autres 10 millards d’êtres humains.
quand il faut se battre contre la nature pour planter 3 plans de patates croyez moi la morale n’est pas la préoccupation première.
les plus forts survivent, ceux qui ont des épaules larges, une machoire de carnassier et des mains puissantes, ils n’écrivent pas des poèmes aux femmes qu’ils désirent posséder, et ils ne lisent pas Conche le soir avant de s’endormir.
c’est pour cette raison que je vous aime bien, même si je n’aime pas les livres, je suis aussi faible que vous.
Ça ne veut rien dire pour vous, hamlet, qui êtes un brave homme à la tête creuse. Mais ça signifie au contraire ‘essence même des conditions de possibilité de la vie.
La seule conclusion qui découle de vos propos c’est que VOUS, vous ne respectez pas les conditions de possibilité de la vie humaine. Autrement dit, vous vous définissez comme une ordure. Dont acte.
le mariage pour les homosexuels est une réforme qui a deux grands mérites : elle ne coute pas un rond aux contribuables et c’est un excellent moyen pour réguler la démographie.
tous les gouvernements recherchent actuellement des réformes qui n’augmentent pas les dépenses.
philosophe qui plus est (les pires !)ML
Professeur de philosophie,professeur et pas philosophe, attention, nuance!
Même Sade se définit par rapport à la morale. Sans l’horizon de la morale, pas de jouissance de la transgression en le lisant.
Non, non, philosophe, docteur en philosophie, vrai penseur de la laïcité. On voit où ça nous mène, vers le fascisme.
Vous avez bien raison, Michel. Pas de jouissance de la transgression sans un minimum de morale.
« Non, ce n’est pas du tout de la foutaise, mais de la vraie pensée philosophique, à laquelle vous n’avez pas encore accès parce que vous ne voulez pas grandir et devenir un être humain. » (rédigé par LML)
Mais tout le monde se fout de la « vraie pensée philosophique ». Tout le monde se fout de l’universel. Moi, je ne demande pas mieux que l’on considère qu’il est moral de ne pas consentir à l’extermination d’un groupe ethnique et social au motif que le pouvoir en place a décidé que cette extermination était d’utilité publique, mais cela n’a jamais été écrit sur aucune table d’aucune loi. On peut se battre pour que telle ou telle conception du bien et du mal soit un jour universellement admise, mais un tel objectif relève de l’utopie. Qu’un Marcel Conche définisse sa conception de la morale, fort bien, mais ce ne sera jamais que sa conception, éventuellement partagée par quelques autres. Le mal est d’une totale banalité parce qu’il n’existe aucune définition universelle du bien et du mal. On est donc dans l’à-peu-près, et on bricole. De toute façon, on ne va pas en faire toute une histoire, pour ce que vaut une existence humaine…
Je pense qu’Hitler a toujours eu de la morale, mais c’était la sienne.
Et ceux qui ne jouissent pas Ml, pour eux, la morale n’ existe pas?
Ça ce n’est pas sûr du tout qu’elle ne coûte rien au contribuable. On n’a encore rien vu. Mais quand viendra la marmaille névrosé, les divorce, la PMA, la GPA qui s’ensuivront, ça va nous coûter fort cher.
Mais on peut jouir sans transgression. Vous avez déjà essayé ?
Alors si c’était la sienne, ce n’était pas la morale. Je fais comme avec mes élèves un peu fatigués ou qui éprouvent quelques difficultés à suivre, je suis habitué à répéter autrement les mêmes choses pour me faire comprendre…
hamlet dit: 24 avril 2013 à 22 h 25 min
ils n’écrivent pas des poèmes aux femmes qu’ils désirent posséder
De toutes manières ça doit pas être si efficace que ça, les poèmes…
Tout le monde, non, JB. Vous oui, ça c’est certain. Mais ne venez alors pas prétendre que vous émettez une pensée. Vous n’émettez rien. Vous êtes rien.
Non, ce n’est utopique. C’est un projet. Ce projet s’appelle le Messie.
…
…réflexions d’un apprentis technicien des profits blasphèmes,…et écrits des prophètes usurpateurs,…
…
…les vainqueurs du pays aux » sept soeurs « ,… décident du cours de l’histoire à écrire,…bonjours les baisés,…
…
…l’objectivité,…Oui,…fait réels décrits,…qui, combien, pourquoi,…et pourquoi pas auto-destruction express,…pour nous mousser au seul peuple martyr de tout les temps,…
…là,…zéro,…sur toute la ligne,…
…il y a beaucoup de peuples et civilisations plus importantes que les seul juifs qui on disparu,…
…technicité lucrative,…
…combien de gens de localité provinciale n’on pas été envoyer au front en première ligne,…pour en être anéantis,…
…
…détails » amusant »,…la cavalerie du Maréchal Ney,…à Waterloo,…contre les carrés » écossais « ,…sans parler de l’artillerie qui tournait en rond,…
…et au final se résigner par soi-disant, en entendre le » merde » de Cambrone,…et pour en être tous fusillés à la » mode anglaise » style bataille d’Azincourt ,…
…
…c’est pas comparable,…le style des résultats des guerres est toujours atroce,…
…et personne n’est en droit d’en réclamé la primeur,…et de pardessus créer une Union des pays d’Europe,…pour éviter des guerres pareilles,…admettons,…
…et qu’est ce qu’il en est des réalités économiques des classes sociales à travers l’Union économiques,…
…peut-être les sept soeurs des états-unis d’amérique,…qui on pieds en Europe,…avec ce Cinéma de paix et de guerre à recréer des apartheids du profit normalisé et d’en exclure d’autres européens,…just mobbing-social à crédit,…et plan Marchal,…à deux balles,…
…
…qui gagne au final, la force, la ruse, ou la clairvoyance des enfants du bon Dieu,…à détruire l’unité européenne par l’immigration des sous-employés et d’origine ennemis dans les croisades,…au desseins de revanches pour qui,…qu’est ce qui n’est plus comme avant dans la hiérarchie du salut-public,…de quel secte en particulier,…pour quels plans,…
…
…bien le bonjour,…entrons dans le nouveau jeux de stratégie économique des connivences et langues de bois,…cheveux yé – yé , dans le vent,…à deux balles,…
…etc,…film,…cinéma,…Péplum d’un temps à Show Ah,…re-Péplum d’un autre temps,…
…envoyez,…
Je vais être plus clair. Je ne cherche évidemment pas à défendre Hitler, mais dans la mesure où son projet était une société idéale, selon son propre concept, il y avait bien une morale quelque part.
Oui, selon son propre concept, pas selon l’universel.
ML je ne cherche pas à me définir, j’essaie juste d’écrire sans faire trop de fautes.
redites moi les choses autrement pour que je vous comprenne : la morale est une préoccupation pour qui exactement ?
vous avez le droit d’aller où vous voulez pour trouver la réponse : au nord du Brésil, au sud du Pakistan, à l’ouest de la Chine, en Oubekistan, au bord des fleuves au Nigéria, au Congo, dans les quartiers pauvres de Johannesbourg.
Dans les compagnies pétrolières, pharmaceutiques, les grands cabinets d’audit comptables, n’importe quelle usine de ce pays.
ML allez où vous voulez et dites moi où la morale est la condition première des êtres qui y sont ?
donnez moi un seul exemple qui ne soit pas dans la métaphysique des moeurs d’Emmanuel Kant.
ce n’est pas un hasard si le nazisme est arrivé dans le pays de Kant, les allemands il n’y a pas que leurs chars d’assaut qui étaient blindés, leurs bibliothèques aussi était blindées, et croyez moi question morale Kant c’est du blindage très épais, épais et lourd.
je reconnais que l’humanité a fait énormément d’efforts pour promouvoir les conduites morales, actuellement nous avons nos journalistes qui veillent au grain, j’admire tous les efforts des uns et des autres, dans les églises, les mosquées et les synagogues, chez les francs maçons et les républicains laics mais il faudrait comprendre que c’est pas en racontant des salades aux gens qu’on va s’en sortir.
parce que les gens sont pas des crétins, ils voient autour d’eux, les inégalités, l’ambition, l’égoisme, l’arrogance des forts, ils les voient, et si en plus vous leur sortez vos phrases toutes faites à la c.n du genre la morale définit la condition des êtres humains je ne crois pas qu’ils d’humeur à en rire, même si votre phrase est très drôle, moi j’en ris parce que je suis bon public mais eux ça va pas les faire marrer.
La mauvaise langue dit: 24 avril 2013 à 22 h 36 min
Mais on peut jouir sans transgression. Vous avez déjà essayé ?
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Deux époux chrétiens qui se donnent l’un à l’autre ou ouvrant une possible et naturelle voie à la procréation sont l’exemple typique d’une jouissance sans transgression.
Il y avait une éthique nazie, comme il y a une éthique de la médecine, de l’argent, de l’utilisation d’internet, de tout ce que vous voulez. Mais une éthique ne fait pas la morale.
Ce sont des conditions théoriques. Les Dix Commandements. L’injonction « Tu ne tueras point » n’empêche pas le meurtre. Mais il fixe la norme qui permet d’en juger. (Je suis patient avec vous, comme avec mes élèves, qui sont heureusement plus doués que vous…).
Mais on peut jouir sans transgression. Vous avez déjà essayé ?
Mais oui ML, jouir du paysage en fleur, la morale du bonheur!
Chez les papous, est-il moral ou conforme à l’éthique de tuer un ennemi ?
Si, aussi cruel que soit le constat, les gens sont à 99,99% des crétins. On le voit ici tous les jours… C’est comme ça, faut s’y faire.
Le monde n’a jamais avancé que grâce à ces 0,01% qui ne sont pas des crétins. Et ça suffit. D.ieu a pourvu à tout !
Parlez moi de l’universel, Michel.
« Deux époux chrétiens qui se donnent l’un à l’autre »
Mais Dimitri, ils ne jouissent pas , il font un hommage au Seigneur en tant que Créateur de ses créatures!
( Vous êtes un faux catholique, mon vieux!)
Je passe mon temps à vous en parler, mais vous ne vous en êtes pas encore aperçu…! C’est drôle, vous ne trouvez pas. On a l’impression à vous lire, vraiment, d’avoir une conversation avec des fous à lier, ce qu’on appelle gentiment dans la vie ordinaire des « crétins »…
« des fous à lier » c’ est très cybergeek ce lien fou, Michel!
Erreur : l’éthique du bonheur. Vous n’avez pas bien suivi la leçon de philosophie…
hamlet dit: 24 avril 2013 à 22 h 48 min
il faudrait comprendre que c’est pas en racontant des salades aux gens qu’on va s’en sortir.
Ha non c’est en lançant des fusées…
l’ universel, Michel ?
L’éthique peut se codifier par des lois, pas la morale. « Tu ne tueras point » n’est pas vraiment une loi, tandis que les lois de la bioéthique par exemple existent bel et bien. La morale repose sur une intuition de ce qui est bon pour maintenir la vie. Si on tue, on ne la maintient pas à l’évidence. Mais on ne peut guère aller plus loin. C’est pourquoi Montaigne dit qu’on ne peut pas définir des valeurs, l’Homme n’est pas assez intelligent pour le faire, son esprit échoue à le faire. Il ne peut ambitionner que d’en avoir l’intuition. C’est bien ainsi d’ailleurs que les Justes ont sauvé des Juifs, sans réfléchir, simplement parce que cet acte leur semblait aller de soi. Ils savaient intuitivement que là était le Bien. Ensuite, il est manifeste que Nietzsche se trompe quand il oppose la morale et la vie. Pas de vie possible sans morale. La vie n’est pas une valeur qui s’oppose à la vie mais qui appelle une morale pour la rendre possible, sauf à proposer une morale de seigneur, ce qui fut effectivement une tentation de Nietzsche qui le rapprocha dangereusement du nazisme, confondant éthique et morale.
bon. Avez-vous un autre polycopié, mais sur l’universel ?
ML vous savez quoi : lisez Hobbes, son Leviathan, tout y est.
Hobbes ne parle jamais de morale, Hobbes c’est comme Machiavel mais à l’envers, un est cynique l’autre ne l’est pas.
comme le dit Spinoza : l’homme n’est pas un être bon, de nature, il faut s’en protéger comme de la teigne.
pourquoi les révolutions arabes échouent ? parce qu’ils n’ont pas lu Hobbes.
tout est dans Hobbes, le problème est que Hobbes n’était pas allemand, les allemand ils avaient Kant.
entre Hobbes et Kant il faut choisir Hobbes même si je vous offre 2 Kant pour 1 Hobbes.
les français préfèrent Rousseau pour se la jouer rebelle qui n’a peur de rien ni de personne, aux dernières élections philo mag avait fait un dossier : la droite c’est Hobbes et la gauche c’est rousseau.
vous imaginez combien il faut tomber bas pour avoir une vision des choses aussi débiles.
la gauche aussi c’est Hobbes, même avec Taubira à la justice la gauche reste hobbessienne.
la gauche rousseauiste… après les philosophes ils s’étonnent qu’on se foute de leur gueule.
Hobbes c’est quoi ? c’est l’état de droit.
les pays arabes imaginent avoir la démocratie sans avoir un état de droit mais c’est pas possible.
pourquoi les grecs font flipper les allemands actuellement ? parce que les allemands savent les conséquences d’avoir des états d’états instables.
c’est pour cette raison que les allemands ne s’occupent pas des galères des pays arabes, ils ne veulent même pas y penser : ouvrez un journal allemand pas un seul ne parle des révolutions arabes, les allemands ont déjà donné mintenant ils ont plus rien à cirer à chacun sa m.rde : leur seule volonté est de conserver un état de droit fort en partant du principe hobbesien qu’un état ne peut rester fort que s’il est juste : la morale n’a rien à voir avec la justice!
Je pense passer bientôt mon agrég. de philo. Je vais épater le jury.
ML vous comprenez ça ? ce que vuelent les gens c’est pas de la morale c’est de la justice ! vous comprendre ce genre de truc ?
La morale et l’éthique
En français, morale et éthique ont des sens souvent confondus.
Ainsi le Petit Larousse donne les définitions suivantes :
Morale (du latin mores, mœurs) : Ensemble des règles d’action et des valeurs qui fonctionnent comme norme dans une société ;
Théorie des fins des actions de l’homme ;
Précepte, conclusion pratique que l’on veut tirer d’une histoire.
Éthique, Philosophie (du grec ethikos, moral, de éthos mœurs) : Doctrine du bonheur des hommes et des moyens d’accès à cette fin ;
Ensemble particulier de règles de conduite (syn. morale) ; Partie théorique de la morale.
Le Petit Robert quant à lui donne : Morale : science du bien et du mal, des principes de l’action ; théorie de l’action humaine en tant qu’elle est soumise au devoir et a pour but le bien…
Éthique : science de la morale ; ensemble des conceptions morales de quelqu’un ; décrit un comportement.
La morale est généralement rattachée à une tradition idéaliste (de type kantien) qui distingue entre ce qui est et ce qui doit être, alors que l’éthique est liée à une tradition matérialiste (de type spinoziste) qui cherche seulement à améliorer le réel par une attitude raisonnable de recherche du bonheur de tous.
Quant à la déontologie, (gr. deon, -ontos, ce qu’il faut faire, et logos science), c’est la discipline qui traite des devoirs à remplir, sur un plan professionnel.
Dimitri dit: 24 avril 2013 à 23 h 05 min
…ou des assiettes, comme le femme de mon voisin.
Si c’est du Bernardaud faut pas crier « Poule ! », faut plutôt essayer de les récupérer…
Ce qu’ont toujours cherché les hommes c’est à maintenir la vie dans la durée. La morale et l’observance de la morale permet de maintenir une certaine durée de vie, celle que définit la Nature (jusqu’à présent). Le problème c’est de durer.
Hitler n’a pas duré parce qu’il n’avait pas de morale.
Hamlet à raison. Remplaçons les cours de morale laïque par des minis-procès.
« La morale repose sur une intuition de ce qui est bon pour maintenir la vie. »
Et mourir à petit feu, alors?
Et instituons des comités de salut public.
Pensez par vous même, hamlet, vous êtes très scolaire. Vous verrez, penser apporte de la joie de vivre. Penser en ce sens est moral, ça maintient la vie. Quand on ne pense pas, on se désagrège et finit par mourir.
Mais pas de justice sans morale, hamlet. Vous ne le comprenez pas apparemment.
« Pensez par vous même … vous êtes très scolaire. »
C’est une blague si on songe aux poncifs que ce gars nous pond à longueur de journée!
Hitler n’a pas duré parce qu’il n’avait pas de morale.
_________________
Je connais des banques qui pourtant durent en dépit de leur moralité douteuse (de personnes morales).
Non, les banques qui n’ont pas d’éthique de l’argent meurent.
Laissez-moi rire…
Oui, je vous laisse rire. Vous pouvez rire.
La morale a t-elle une moralité?
Bonne question…
je suis heureux de vous l’ entendre dire!
La morale est-elle un garde-fou pour un fou à lier?
Non, je ne pense pas. La morale ne s’adresse qu’à l’être doué d’une bonne santé mentale. Comme le monde est fou, elle ne touche que très peu de monde.
Parce que si on lie le fou, il n’ a plus besoin de la morale, son garde-fou.
En fait, son garde fou devrait être sa moralité mais comme il est souvent alité, pas mort, juste alité, quelle moralité doit-on en tirer?
La moralité, c’est ce qu’on trouve dans les contes et les fables. La moralité n’est pas la morale. La morale englobe l’ensemble des moralités et est quelque chose de plus que cette somme, parce que la morale, encore une fois, ne saurait être subdivisée. La morale est une ou n’est pas la morale.
Il ne faut pas confondre non plus « lier » et « lit », sauf si on aime certains jeux sado-maso, ce qui semble être votre cas…
Les contes servent à éduquer les enfants parce qu’ils contiennent un exemple de bonne conduite. Mais ils ne contiennent pas de morale. La morale est transcendante à toutes les moralités. Seule l’idée d’un Dieu transcendant pouvait donnait matière à fonder une morale. C’est pourquoi les Juifs ont inventé la morale.
hamlet dit: 24 avril 2013 à 19 h 55 min
z’aimez pendre les gens dont vous approuvez pas ? z’etes sympa…si si…remarquez si tout est virtuel maintenant, même la guerre, les juifs dont vous parlez devraient se contenter de territoires virtuels non ? pas besoin de dynamiter des oliveraies centenaires pour défenestrer des palestiniens et faire place a des colons venus tout droit de Vladivostok pour vivre sur la terre de quelqu’un d’autre…comment ? l’espace vital ? heu…tain, c’est une conversation circulaire, la non ? vous seriez pas faux derche, parfois ? non je demande comme ca, car je suis tres curieux de nature…
C’est aussi pourquoi Peillon nous trompe quand il dit vouloir enseigner la morale laïque par des contes. Les contes ne contiennent pas de morale mais la suppose. Et cette supposition présuppose un Dieu transcendant qui la légitime. Elle n’est donc pas laïque par essence, la morale. Elle est transcendante.
Non seulement Peilon est un trou du cul de penseur. Mais c’est un pervers.
La mauvaise langue dit: 24 avril 2013 à 23 h 24 min
Non, les banques qui n’ont pas d’éthique de l’argent meurent.
c’est quoi l’éthique de l’argent, ML? moi qui ai bossé pour plus de banques que vous n’ayez tiré de coups, ben je ne le sais toujours pas et serais curieux de l’apprendre de votre bouche de presqu’agrégé…P.S. ne citez surtout pas Attali sinon, je vous gerbe dessus…virtuellement, bien sur…
Les gens d’la haute
Ont des manières
Pour s ‘amuser
Que tu n’oses imaginer.
Heureux les sans grade
Heureux les s’en garde
Heureux les zéros
Heureux les heureux.
Ce sont les palestiniens qui ont défenestré des soldats israéliens. Pas l’inverse. À force de dire n’importe quoi sur un sujet qu’il ignore complètement, ce pauvre abdelkader se comporte comme une sale petite ordure.
Si, abdelkader, lisez Attali, vous le saurez.
hannah : comme un palindrome
Arendt sans H
ligne : De quoi se rendre à reculons à la projection de H
ML, vous perdez vot’cool voyons…respirez bien profond et repetez cette p’tite mantra, 36 fois: ‘c’est la faute de la RATP…c’est la faute du RER’
ceci dit, j’ai pas le temps (ni la motivation) de lire Attali…alors vous qui l’avez certainement lu: c’est quoi l’ethique de l’argent?
Vous êtes insignifiant, mon pauvre abdel ! Vous avez quel âge ? Mentalement, vous n’avez pas dépassé le niveau bac à sable. Mes élèves de 5è sont plus matures que vous.
Vous ne voulez pas en plus que je donne des cours d’éthique de l’argent à une sale petite ordure dans votre genre, non ? ! Vous ne m’avez pas bien regardé.
vos élèves de 5eme ont toute mon estime, surtout quand ils vous ricanent a la figure…mais vous leur prof: c’est quoi l’éthique de l’argent? vous avez bien dit: ‘…Non, les banques qui n’ont pas d’éthique de l’argent meurent…’ devriez quand même assurer non? Prenez vot’temps…allez sur wiki, si vous voulez mais je suis vachement intéressé de le savoir…
abdelkader les oliveraies centenaires ? whaouh, j’adore l’huile d’olive.
vous savez le nombre de juifs explusés des pays arabes, bien avnat la création d’Israel ?
ils ont pratiqué ce qu’on appelle un purifiaction ethnique, c’est à dire qu’ils n’ont pas détruit les oliveraies mais les tombes de leurs encêtres qui étaient entéressés là bien avnat que l’islam ne voit le jour.
vous connaissez ce nombre ? de juifs expulsés de chez eux par les arabes ?
selon vous : vous pensez qu’ils peuvent demander un droit au retour ?
adbelkader je crois que s’il y a des gens qui n’ont pas à donner de leçons autres enterme d’explusion ce sont les arabes.
ils n’ont pas été assez flair play dans leur histoire récente pour servir de modèle de moralité pour les autres.
vous ne croyez pas ?
avant de donner des leçons aux autres il faut déjà balayer devant sa porte et faire le bilan de ses propres tares.
l’irak, la Syrie l’expulsion des non musulmans continue sans répit.
si les musulmans veulent être acceptés eux mêmes chez les autres il faut qu’ils commencent par accepter la présence des autres chez eux.
@hamlet: essayez un nouveau disque…cui-la pue le GIUYS et leur mégaphone, et les arguments sur mesure que leurs abonnés peuvent y trouver…que ce soit en français , en anglais ou en zoulou, toujours le même refrain…otherwise you can go screw yourself…
bien a vous
abdelkader
par contre il est vrai que les pays arabes ont aboli la peine de mort.
autant en Israel on pend les gens à tour de bras autant les pays musulmans ne pendent plus personne.
à part peut être en iran les déviants sexuels, mais c’est une exception.
Israel n’a pendu qu’une seule personne depusi sa création : Eichmann.
une chose devrait vous réjouir : la plupart des autres nazis ayant programmé l’extermination des gitans et des juifs sont morts de vieillesse, dans leur lit.
c’est sympa non ?
c’est sûr que si Eichmann avait été accueilli dans un pays arabe il l’aurait traité comme un prince avec tous les égards qu’ils ont l’habitude de réserver aux anciens nazis.
abdelkader c’est bien ce destin que vous auriez préféré pour Eichmann, cela se lit entre les lignes.
si vous ne voulez pas vous la jouer faux cul il suffit de le dire clairement : j’aurais préféré que l’Algérie accuielle comme un prince Eichmann, entre antisémites c’est le moindre des services qu’on puisse se rendre, n’est-ce pas ?
Dieu que ça me gonfle ces gens qui veulent donner des leçons de morale aux autres alors qu’ils ne sont même pas capables de les appliquer chez eux.
abdelkader, vous êtes algérien n’est-ce pas ?
sur ce genre de question vous ne devriez vous contraindre à une chose : la fermer !
parce que l’agérie en terme d’épuration ethnique, reconnaissez le : c’est le top du top.
il y a peu de pays qui ont réussi aussi bien dans ce domaine.
En français, morale et éthique ont des sens souvent confondus.
Ainsi le Petit Larousse donne les définitions suivantes :
1. Morale (du latin mores, mœurs) :
Ensemble des règles d’action et des valeurs qui fonctionnent comme norme dans une société ; Théorie des fins des actions de l’homme ; Précepte, conclusion pratique que l’on veut tirer d’une histoire.
2. Éthique, Philosophie (du grec ethikos, moral, de éthos mœurs) :
Doctrine du bonheur des hommes et des moyens d’accès à cette fin ; Ensemble particulier de règles de conduite (syn. morale) ; Partie théorique de la morale.
Le Petit Robert quant à lui donne :
1. Morale : science du bien et du mal, des principes de l’action ; théorie de l’action humaine en tant qu’elle est soumise au devoir et a pour but le bien…
2. Éthique : science de la morale ; ensemble des conceptions morales de quelqu’un ; décrit un comportement.
La morale est généralement rattachée à une tradition idéaliste (de type kantien) qui distingue entre ce qui est et ce qui doit être, alors que l’éthique est liée à une tradition matérialiste (de type spinoziste) qui cherche seulement à améliorer le réel par une attitude raisonnable de recherche du bonheur de tous.
Quant à la déontologie, (gr. deon, -ontos, ce qu’il faut faire, et logos science), c’est la discipline qui traite des devoirs à remplir, sur un plan professionnel.
Différence entre l’éthique et la morale dans une culture non française.
Une des questions les plus fréquemment posées est « quelle est la différence entre l’éthique et la morale ».
D’abord, il faut dire que les deux termes peuvent être utilisés de façon interchangeable, ce qui fait la plupart des gens, y compris les plus instruits.
Toutefois, en conformité avec les définitions respectives prévues par le glossaire (en particulier dans les domaines intellectuels et scientifiques), nous pouvons expliquer la différence comme suit :
morale se réfère à un ensemble de pratiques sociales liées à une certaine tradition culturelle ou un groupe social particulier ou individuel ;
éthique à l’étude philosophie universelle du bien et du mal, et donc de la moralité. De cette façon, le niveau d’abstraction de « éthique » plus élevé que celui de « moral ».
Les printemps arabes sont poétiques… naturellement, ça ne remplace pas un peu de réflexion des habitants ce qui serait bien nécessaire, mais ça occupe l’esprit et les kalachnikov.
La réflexion politique, ce n’est pas le genre du pays. ce serait plutôt le clanisme. Le genre du pays, ce sont plutôt les pleurs, une forte natalité et la sclérose en plaque de casino du clientélisme fainéant, parfois pétrolier.
J’allais oublier l’amour des vieux contes inutiles !
J’enrage, mais le seul pays clair du M.-O., c’est Israel.
je me souviens que ce blog n’était pas pour les petits mais pour les nuls !
les nuls et les plus nuls
du matin au soir, sur ce blog la morale pour les nuls entre lignes et en toutes lettres.
on ne fera pas le point d’éthique réservé aux chefs de clan .
hamlet
Nombre de nains camouflent leurs racisme sous leur soi-disant amitié pour Israel.L’antisémitisme a toujours prospéré en pays chrétien. Bien des pays cathos sont des pays d’accueil des nazis et d’ex oas, leur hiérarchie catho a plus que collaboré avec les dictatures sanglantes : le Paraguay le Chili (outre sa colonia « dignidad), l’Argentine (le Brésil). Les intégristes, qu’ils soient cathos ou islamistes, se rejoignent, pour le plus grand bonheur des lobbies des armes. Les fascistes font des affaires
@hamlet
Pour info: les Algériens musulmans et les Marocains aussi je crois, ont toujours refusé, eux, de collaborer avec hitler et pétain, qui leur demandaient de leur « livrer » les Juifs de leur pays
La Morale, l’Ethique, ça n’existe pas !
Comme la Femme idéale, ces notions n’ont aucun sens au singulier absolu.
Par contre, les morales, les éthiques, les étiquettes, les femmes idéales, le monde en est plein et fonctionne sur ces illusions changeantes, fantasmées, depuis toujours.
@romain,sur cette histoire complexe de la présence juive en terres d’islam:
il est certain que dans le commentaire de Rancière,recommandé par le tweet, la conclusion » Une chose est sûre au moins : mon intervention ne vise pas à remettre chacun à sa place – le philosophe, le psychanalyste, l’artiste et le politique. Elle vise bien plutôt à montrer pourquoi aucun d’eux ne peut l’être : tout simplement parce que cette place propre n’existe pas »
fait son petit effet .
Le pot de fer proposa
Au pot de terre un voyage.
Celui-ci s’en excusa,
Disant qu’il ferait que sage
De garder le coin du feu :
Car il lui fallait peu,
Si peu, que la moindre des choses
De son débris serait cause.
Il n’en reviendrait morceau.
» Pour vous, dit-il, dont la peau
Est plus dure que la mienne,
Je ne vois rien qui vous tienne.
__ Nous vous mettrons à couvert,
Repartit le pot de fer.
Si quelque matière dure
Vous menace d’aventure,
Entre deux je passerai,
Et du coup vous sauverai. »
Cette offre le persuade.
Pot de fer son camarade
Se met droit à ses cotés.
Mes gens s’en vont à trois pieds,
Clopin-clopant comme ils peuvent,
L’un contre l’autre jetés
Au moindre hoquet qu’ils treuvent.
Le pot de terre en souffre; il n’eut pas fait cent pas
Que par son compagnon il fut mis en éclats,
Sans qu’il eut lieu de se plaindre.
Ne nous associons qu’avecque nos égaux.
Ou bien il nous faudra craindre
Le destin d’un de ces pots.
mais il n’y a pas le « scientifique » , le savant , dans les compères présentés par Rancière !
et renato qui n’est toujours pas là.
Quand on commence à faire une distinction entre éthique et morale, deux mots strictement synonymes, deux concepts rigoureusement équivalents, c’est qu’on n’a rien à dire.
c’est vous, renato ?
Le bien le mal l’ensemble des règles que comités ont devoir d’élaborer et justice examinent afin de les faire respecter en la Loi? Problèmes avec les stores qui selon les dossiers les territoires d’exercice et d’application se teintent jusqu’à l’opacité utile à conserver et perpétrer le secret d’état comme un crime, n’y aurait-il que les génocides les massacres qui puissent bénéficier d’un éclairage adéquat pour que justice soit rendue? On nage en pleine hypocrisie démagogie préservation des privilèges système à X vitesses et 36 mesures pour faire du cas par cas qui avantage toujours les mêmes en les excusant d’avoir failli, de temps à autre un exemple, un est pris en flagrant délit et se voit destiné au lynchage sur la place publique pour satisfaire le bon peuple et rassurer sur la bonne marche de nos institutions . Grand théâtre de toute façon le bien le mal resteront des matières à littérature et diverses œuvres d’art destinées au musée à l’opéra une déco pour les patrimoines nationaux.
P.Assouline écrit toujours trop vite:ainsi:
comme ils ne pensent plus mais se content d’obéir, d’exécuter des ordres »
vous vous en contentez ? vous en avez eu votre « content » ?
contez et racontez!
hanno rexique, ou plutôt anus repiqué, notre jachère chérie ferait n’importe quoi pour faire son intéressante.
En ce moment, la France regorge de moyens et hauts fonctionnaires qui se contentent d’exécuter les ordres, très conscients de la précarité de leur petit pré carré, craignant comme la peste d’être placardisés.
La banalité du médiocre.
hanno rexique vient de relever une coquille, c’est son jeu préféré. Comme une poule qui picore. Bah, on s’amuse comme on peut.
En ce moment, la France regorge de moyens et hauts fonctionnaires qui se contentent d’exécuter les ordres
Dans tous les pays, le rôle des moyens et hauts fonctionnaires est d’exécuter les ordres.
que fait renato ? je voulais lui poser une question.
vous vous en contentez ? dit
Ce ‘est pas parce que vous avez des problème avec le latin papal que vous ne deez pas potacher d’écrire moins grec après avoir interdit le mot helléniste sur ce blog dont les commentaires les plus théorisants sont illisibles et finissent par débecter ceu(s’attribuant le mérite de la promotion de la photographie comme art!)
Les lois la garantie
l’individu
la justice
Le pouvoir législatif
le pouvoir exécutif
La justice sociale exception exemption immunité équilibrage des forces stratégie
Soumission compromission Corruption pressions
Lâcheté mépris petits meurtres entre amis maladie expertise falsification conclusion
Dans La critique de jugement, Kant insiste sur la possibilité d’une autre façon de penser, selon laquelle être en accord avec soi-même serait insuffisant : il s’agit d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre, ce que Kant appela ‘mentalité élargie’.
Une ‘mentalité élargie’… d’une manière ou d’une autre le théoricien du totalitarisme trouvera ici du pain pour ses dents — or, ce qui est inquiétant ce n’est pas le fait que désormais une Barjot quelconque puisse croire d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre ; ce qui est inquiétant c’est que Adorno et Arendt l’ont cru.
Triumph of the Underdog dit: 24 avril 2013 à 20 h 58 min
D’ailleurs, plus léger mais non moins vaguant en des grands espaces, Léautaud et la Panthère sont en train (vers Pornic où la Panthère a une maison) avec toutes leurs bêtes, le train s’arrête en rase campagne… dans un champ de melons… et la Panthère demande à Léautaud d’aller en chercher un… or, Léautaud n’avait aucune idée des lieux d’où les choses venaient avant d’arriver au marché… en d’autres mots, on trouve des melons au marché pas dans un champ…
hanno rexique dit: 25 avril 2013 à 8 h 53 min
Ce ‘est pas parce que vous avez des problème avec le latin papal que vous ne deez pas potacher d’écrire moins grec après avoir interdit le mot helléniste sur ce blog
1) rien ne vous permet de dire que le commentateur 8 h 49 a des problèmes avec le latin papal.
2) personne n’a interdit le mot helléniste sur ce blog
conclusion : vous êtes un être médisant.
Parfois vaut mieux radoter…
Dans La critique de jugement, Kant insiste sur la possibilité d’une autre façon de penser, selon laquelle être en accord avec soi-même serait insuffisant : il s’agit d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre, ce que Kant appela ‘mentalité élargie’.
Une ‘mentalité élargie’… d’une manière ou d’une autre le théoricien du totalitarisme trouvera ici du pain pour ses dents — or, ce qui est inquiétant ce n’est pas le fait que désormais une quelconque star de la tv puisse croire d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre ; ce qui est inquiétant c’est que Adorno et Arendt l’aient cru.
D’ailleurs, plus léger mais non moins vaguant en des grands espaces, Léautaud et la Panthère sont en train (vers Pornic où la Panthère a une maison) avec toutes leurs bêtes, le train s’arrête en rase campagne… dans un champ de melons… et la Panthère demande à Léautaud d’aller en chercher un… or, Léautaud n’avait aucune idée des lieux d’où les choses venaient avant d’arriver au marché… en d’autres mots, on trouve des melons au marché pas dans un champ…
Ce n’est pas
vous ne devez pas
ceux
ce sont les commentaires qui débectent
ceux qui n’ont pas besoins de souris pour identifier les petits opinels de la rdl qui en cherchent le propre et le proprio
Les lois la garantie?
L’individu la justice?
La justice sociale?
Le pouvoir inféodé?
Vassaux et suzerains?
Les coulisses entravant en débordant sur la scène principale?
Le non-dit qui transpire en mondio-vision?
Prévoir de devoir négocier avec l’inacceptable
Bon, HR est en manque de reconnaissance, ça tout le monde le sait ce n’est pas une bonne raison pour lui pisser contre… elle sent déjà assez le pipi… sans notre aide…
ceux qui n’ont pas besoin
ayant lu et Berlin, et Jonas?
l’un des intérêts du billet est la question du… faire film !
pelliculinatores , ciao!
« En ce moment, la France regorge de moyens et hauts fonctionnaires qui se contentent d’exécuter les ordres, très conscients de la précarité de leur petit pré carré, craignant comme la peste d’être placardisés. La banalité du médiocre. »
Ainsi, par bonheur, le petit fonctionnaire Bloom est, lui, à l’abri du médiocre…
Dans La critique de jugement, Kant insiste sur la possibilité d’une autre façon de penser, selon laquelle être en accord avec soi-même serait insuffisant : il s’agit d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre, ce que Kant appela ‘mentalité élargie’.
Une ‘mentalité élargie’… d’une manière ou d’une autre le théoricien du totalitarisme trouvera ici du pain pour ses dents — or, ce qui est inquiétant ce n’est pas le fait que désormais une quelconque star de la tv puisse croire d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre ; ce qui est inquiétant c’est que Adorno et Arendt l’aient cru.
D’ailleurs, plus léger mais non moins vaguant en des grands espaces, Léautaud et la Panthère sont en train (vers Pornic où la Panthère a une maison) avec toutes leurs bêtes, le train s’arrête en rase campagne… dans un champ de melons… et la Panthère demande à Léautaud d’aller en chercher un… or, Léautaud n’avait aucune idée des lieux d’où les choses venaient avant d’arriver au marché… en d’autres mots, on trouve des melons au marché pas dans un champ…
Radotez, radotez, quelque chose restera…
« Sous sa plume, ce n’est pas un monstre mais un médiocre, un bureaucrate au zèle assassin, un fonctionnaire qui ne s’exprime correctement que dans un allemand administratif. Impardonnable. »
Il faut saluer la lucidité de Hannah Arendt . Eichmann décrit par elle n’apparaît pas comme l’incarnation du Mal absolu. Aucun dignitaire du nazisme, Hitler compris, n’aurait pu, d’ailleurs, endosser cette improbable défroque. Ce qu’Arendt nous donne à voir, en Eichmann, c’est en effet la banalité du mal ; précisons : du mal comme du bien. Une morale universelle est impossible car aucun impératif moral catégorique n’est inscrit dans la conscience humaine. Il n’existe donc que des morales, théoriquement aussi nombreuses que les rayons qu’on peut tracer à partir du centre dans un cercle. L’impératif catégorique (pour autant qu’il ait existé) de la morale nazie, « Tu extermineras tous les Juifs », apparaît, dans cette perspective, comme un des innombrables pendants possibles du « Tu ne tueras pas », du Décalogue. Ni l’un ni l’autre, ni aucune prescription morale, ne saurait tirer sa légitimité d’un inatteignable absolu. Il est clair que, comme les autres prescriptions bibliques, « Tu ne tueras point » n’est qu’une prescription juridique et utilitaire déguisée en impératif moral. En pratique,d’ailleurs, très peu d’êtres humains (pour ne pas dire aucun) l’ont jamais respectée et très peu la respectent. Les bonnes raisons utilitaires de liquider son semblable ne manquent pas, en effet. Il n’existe donc pas de code moral absolu qui s’imposerait (on se demande bien comment) à toutes les consciences. Il n’existe que des morales, valables, comme on sait, en-deça des Pyrénées, mais point au-delà. La mise à mort d’Eichmann apparaît comme une mesure bien compréhensible, du point de vue des Israéliens, mais pas plus « légitime » que la mort de ‘importe quel Juif dans les camps de concentration.
et l’intérêt du film n’est pas la mise en post erdélien!Il est regrettable que cela non plus n’aille pas de soi !
Hanno rexique seriez-vous un grand couteau? pouvoir de déduction à moins que plus simplement vous apparteniez à l’espèce des imbuvables, des irrespirables, auquel cas l’écriture comme l’argent qui n’a pas d’odeur se révèle presqu’incapable de le certifier tout à fait, pouvez-vous préciser votre position _ j’ai bien peur d’avoir compris.
Dans La critique de jugement, Kant insiste sur la possibilité d’une autre façon de penser, selon laquelle quelqu’un d’autre trouvera ici du pain pour ses dents — or, ce qui est inquiétant ce n’est pas Adorno et Arendt, mais Léautaud et la Panthère dans un champ de melons… et la Panthère demande à Léautaud d’aller en chercher un… avant d’arriver au marché… pas dans un champ…
et c’est effectivement en se présentant comme « médiocre » qu’un professeur dont la carrière internationale est connue de même que l’oeuvre, ( y comprisavec la contribution du cinéma) enseignait aussi une manière de lire Arendt et quelque peu de retenue dans les commentaires et les discours sur la Shoah.
Hanno Rexique : ah, y a pas, elle y tient, à ses initiales !
cette remarque sur les emplois du mot « médiocre » et tout ce que je désirai rappeler sur ce blog qui se gargarise du mot « nain » ,de « grand » , et ce professeur qui railla l’inflation du mot « éthique » en réveillant celui de morale ne manqua pas de préciser sur le jeu de mots avec « étique » qu’il était mauvais.
tiens, christiane est bien silencieuse sur Hannah ; elle n’est pas d’accord avec ML qui sait tout sur tout et qui prétend avoir toujours raison ???
ce blog qui se gargarise du mot « nain » ,de « grand »
De quel blog parlez-vous ?
Radotez, radotez, quelque chose restera… naturellement que vous compreniez ou pas ne nous regarde nullement…
Titus dit: 25 avril 2013 à 9 h 20 min
tiens, christiane est bien silencieuse
et renato, alors ! on n’entend plus parler de lui.
Margarethe von Trotta, aristocrate virée communiste manière viscontienne, eut quelques difficultés à saisir la fine fleur des aventures racées de Yourcenar en Courlande. Déracinée pour reverser dans une germanité contrainte, elle saura mieux expliquer aux intellectuels français germanophobes le cas Arendt, comme une variation de l’éditeur Schocken, chassé de Berlin, qui imposa la langue allemande dans ses bureaux de Jerusalem jusqu’à la fin.
quand ce blog ne confondra pas éthos anusienne, onusienne et terre de sienne , on y repenserA
la fin de quoi, phil?
Cette idée se retrouve dans le titre original du film (en allemand), Hannah Arendt – sa pensée changea le monde.
Ce n’est pas parce que le titre d’un film le dit que c’est vrai.
Pour l’instant, j’en suis là :
« ESPACE
L’ÉTOILE échappée
L’astre est dans la lampe
La main
tient la nuit
par un fil
Le ciel
s’est couché
contre les épines
Des gouttes de sang claquent sur les épines
Et le vent du soir
sort d’une poitrine. »
Pierre Reverdy
Après avoir vu le film, Hannah Arendt », je reviendrai, ici, écrire comme ça vient, comme on sent les choses sans savoir tout de l’histoire. Avant Eichmann et la Shoah il y a le pourquoi. Pourquoi ?
Je reviens souvent à ce livre de Daniel Sibony « Fous de l’origine » (Bourgois). Ces fragments, entre autres :
« Dans la logique des nations, le droit d’Israël à exister est un droit singulier, exceptionnel : c’est le seul peuple qui a droit à sa terre parce qu’il est appelé à y être, avant même d’y avoir été ; depuis longtemps, il est promis à y vivre (c’est cela le sens de « Terre promise » : une terre qui s’appelle par vous et qui, par là, vous appelle), contrairement aux autres peuples dont le droit sur leur terre tient au fait qu’ils y sont nés. Les nations, en 1948, ont reconnu à Israël ce droit symbolique ; mais au quotidien, elles ont du mal à l’accepter. Or l’affect « anti-Juif », qu’il soit religieux ou laïc, ancien ou actuel, est fondé sur ceci : chaque fois que des gens ont un problème avec le symbolique, notamment lorsqu’ils veulent une identité pleine, achevée, sans coupure et sans faille, et que la réalité s’y oppose, ils se retournent contre « les Juifs » considérés comme responsables du symbolique, coupables de l’avoir apporté au monde tel un virus – pourtant vital dans la transmission de l’humain, si on ne veut pas la réduire à ses aspects techniques. Il provoque des failles vivantes et coupe les identités sur un mode éprouvant mais fécond. On a voulu que le Juif soit parfait puisqu’il a apporté Dieu. (…)
Et si le divin – ou mieux : la dimension symbolique – n’avait ni commencement ni fin ? Et si c’était la faille de l’être, qui nous fait être et nous traverse, faille féconde chargée d’appels et de rappels ? Pourquoi est-ce par nos failles, nos limites, nos points d’effritement que nous renouvelons notre vie ?(…)
…transmission d’un certain faire, d’un certain acte ; et un acte ne peut réussir que s’il est porté par une force symbolique, qu’il puise en général dans la force d’une transmission. Israël est fait de ce mélange entre action et parole, celle-ci étant redite à l’infini…
Seul un État singulier comme Israël peut faire renaître un État qui n’a jamais existé : la Palestine.(…) Et ils se battent pour l’impossible place de premier.(…) pour faire la paix au Proche-Orient, on doit revenir à ces questions d’origine.(…) un partage d’écritures.(…) Il s’agit bien de l’être, du partage du « divin », du partage de quelque chose qui ne relève pas de l’avoir mais de l’épreuve d’être. »
Voilà, j’en suis là et j’ai un peu de mal, pour l’instant, à me situer dans vos batailles entre morale et éthique.
Radotez, radotez, quelque chose restera…et tout ce que je désirai rappeler sur ce professeur qui railla l’inflation naturellement, que vous compreniez ou pas ne nous regarde nullement, est qu’il ne manqua pas de préciser qu’il était mauvais.
à question facile
savoir lire dit: 25 avril 2013 à 9 h 22 min
une réponse : devinez !
sur le site la vie des idées.fr /
Critique de la « banalité du mal » retour sur le procès Eichmann par Liora Israel
Le mal en procès – Eichmann et les theodicées modernes par Isabelle Delpa collection l’avocat du diable
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