de Pierre Assouline

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Hannah Arendt, celle qui voulait penser sans garde-fou

Hannah Arendt, celle qui voulait penser sans garde-fou

S’il est un cas d’école dans le biopic (film biographique ou biographie filmée), c’est bien la mise en scène, en images et en paroles de la vie d’un intellectuel. Quand on sait à quel point il est déjà difficile de l’écrire, on mesure à quel point il est risqué sinon impossible de filmer la pensée en action. De quoi se rendre à reculons à la projection de Hannah Harendt, le film de Margarethe von Trotta sur les écrans français à partir d’aujourd’hui. On est déjà soulagé à la lecture même de son projet, lequel évite l’écueil qui a plombé nombre de biopics dans le passé : la vaine ambition de tout raconter d’une vie et d’une oeuvre. On sait d’expérience qu’il est toujours préférable d’en isoler un moment-clé en se réservant la possibilité de quelques flashs-back. C’est heureusement le parti pris de Margarethe von Trotta : quatre ans de la vie de Arendt. Elle a vu dans la couverture du procès d’Adolf Eichmann, SS Obersturmbannführer responsable de la logistique de la solution finale, par Hannah Arendt, envoyée spécial du New Yorker à Jérusalem en 1961, la somme des intuitions, de l’intelligence, du génie, mais aussi des limites et des contradictions de la philosophe.

Le film se déroule donc principalement aux Etats-Unis où elle vit, écrit et enseigne, Israël où elle séjourne, et dans le souvenir de l’Allemagne où elle fut l’étudiante, la disciple et l’amante du philosophe Martin Heidegger, ambigu dans sa complaisance avec les nouveaux maîtres durant les premières années du nazisme au pouvoir. Une Allemagne qu’elle a connue jusqu’à son départ en exil définitif en 1933 ; elle n’a donc pas vécu le nazisme de gouvernement ni le nazisme de guerre, méconnaissance qui lui sera reprochée dans ses jugements sur ce pays. On sait les dons d’actrice de Barbara Sukowa ; elle est ici remarquable d’authenticité jusque dans sa tabagie compulsive (à la fin du film, on ne surprend à tousser tant la fumée sourd de l’écran). Impulsive, colérique, entière, dure, inflexible, intransigeante, lumineuse, telle apparaît l’auteur d’un essai décisif sur les Origines du totalitarisme (1951) à la veille de se saisir du cas Eichmann.

« La banalité du mal » est le morceau attendu, le grand  monologue d’un film qui repose essentiellement sur ses dialogues, en allemand lorsqu’elle s’adresse à ses proches, en anglais avec un fort accent lorsqu’elle parle à ses étudiants, distinction difficile à imposer à des producteurs généralement favorable au tout-en-anglais-partout. Il intervient à la fin lors d’une sortie, davantage qu’un cours ou qu’une conférence, que le professeur Arendt (1906-1975) fait à ses étudiants. Un plaidoyer pro domo, d’une poignée de minutes particulièrement intenses, pour se défendre des attaques dont elle est l’objet. Elle explique autant qu’elle s’explique : le mal est accompli par des êtres humains insignifiants, des gens comme les autres, l’homme de la rue, dont les circonstances révèlent la capacité à se déshumaniser ; comme ils ne pensent plus mais se content d’obéir, d’exécuter des ordres et de les faire scrupuleusement appliquer, ils se situent en dehors des catégories ordinaires du jugement moral ; un carriériste servile sommeille en tout homme, nul n’est à l’abri ; ce mal là n’est pas radical mais banal, ordinaire ; l’accusé a bien eu mauvaise conscience, mais c’était celle de ne pas exécuter correctement les ordres. Pour autant, elle n’invite pas au pardon comme ses adversaires tentent de le faire croire.

Elle l’écrit bien à la fin de son texte paru en livre de poche (Folio) en s’adressant à Adolf Eichmann : « Puisque vous avez soutenu et exécuté une politique qui consistait à refuser de partager la terre avec le peuple juif et les peuples d’un certain nombre de nations, on ne peut attendre de personne qu’il veuille partager la terre avec vous. C’est pour cette raison, et pour cette raison seule, que vous devez être pendu.”

Vibrante, poignante même, à défaut d’être tout à fait convaincante, cette démystification du mal a le grand mérite d’inviter à penser cette catégorie philosophique en le débarrassant des affects et du sentimentalisme, ce qui ne va pas de soi durant le procès Eichmann. Parmi les étudiants, au fond de l’amphithéâtre, il est un homme qui ne lui pardonne pas : son meilleur ami le philosophe Hans Jonas qui dénonce les erreurs de son raisonnement, de même que son autre ami Gershom Scholem qui lui reproche, lui, de ne pas aimer suffisamment le peuple d’Israël. Le fait est qu’elle aime des gens, des individus, des personnes mais qu’elle n’éprouve aucun sentiment pour des peuples quels qu’ils soient, ni mêmes des collectivités ou des classes sociales. C’est particulièrement éclatant lors des nombreuses discussions d’intellectuels qui se tiennent chez elle à dîner, avec la participation active de son mari Heinrich Blücher et de sa meilleure amie la romancière Mary McCarthy.

Parue deux ans après en cinq livraisons dans le magazine branché de l’intelligentsia de la côte est, sa série d’articles sur « Eichmann à Jérusalem » fait aussitôt scandale. Sous sa plume, ce n’est pas un monstre mais un médiocre, un bureaucrate au zèle assassin, un fonctionnaire qui ne s’exprime correctement que dans un allemand administratif. Impardonnable. Des amis s’éloignent à jamais, des intellectuels l’attaquent violemment dans les médias, la communauté juive la boycotte. Ce qu’on lui reproche ? Banaliser le crime, dédramatiser le génocide, se soumettre à la haine de soi et surtout oser pointer la co-responsabilité des judenrats (« conseils juifs » ou gouvernement des ghettos servant d’intermédiaire entre la population et les nazis) dans le processus de déportation.

Le scénario ne s’appuie pas sur l’adaptation d’un des nombreux livres consacrés à l’intellectuelle mais il se nourrit de rencontres de ceux qui furent ses proches : Lotte Köhler, sa collaboratrice de longue date et amie, décédée à l’âge de 92 ans en 2011 ; sa première biographe Elisabeth Young-Bruehl disparue la même année ; Lore Jonas, la veuve du philosophe, ainsi que Jerome Kohn, son dernier assistant et l’éditeur de ses œuvres posthumes.

Malgré la facture classique de son film, et grâce aussi à la lumière de Caroline Champetier, Margarethe von Trotta réussit la prouesse de captiver, alors qu’on connaît les ressorts et la fin de l’histoire, sans rien sacrifier d’une certaine exigence intellectuelle, avec ce qu’il faut de concessions aux impératifs de la dramaturgie. Son exploit : filmer une intelligence en action en nous faisant assister passionnément durant une heure et cinquante-trois minutes à un débat d’idées fondamental, autour d’une femme qui voulait penser sans garde-fou. Reste à savoir ce que donnerait la même histoire filmée cette fois sans plus de garde-fou…

(« Barbara Sukowa dans »Hannah Arendt » ; « Hannah Arendt, elle-même » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire, Philosophie.

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commentaires

868 Réponses pour Hannah Arendt, celle qui voulait penser sans garde-fou

Bloom dit: à

The Portable HA, chez Penguin, est une excellente somme, il inclut des textes écrits en anglais, rarement traduits en français.

bouguereau dit: à

Puisque vous avez soutenu et exécuté une politique qui consistait à refuser de partager la terre avec le peuple juif et les peuples d’un certain nombre de nations, on ne peut attendre de personne qu’il veuille partager la terre avec vous. C’est pour cette raison, et pour cette raison seule, que vous devez être pendu

..vous avez raté vote coup quand vous aviez le manche..c’est à moi de jouer

bouguereau dit: à

Comment dire ?
Bien sûr, rien de comparable
entre le vide précédent et le caractère ici…
Pourtant, elle est bien là, palpable, la différence :
boutique d’un côté, forge de Vulcain de l’autre !

fortiche le bras de fer litterature philosophie..l’essaie d’être encore plus mauvais que heidegger est ma foi réussi

la philosophie dans le bout dit: à

« on ne peut attendre de personne qu’il veuille partager la terre avec vous. C’est pour cette raison que vous devez être pendu »

C’est vrai que les pieds d’un pendu ne touchent pas terre, mais faut jamais le détacher alors. Ça pose un problème technique.

bouguereau dit: à

« SS Obersturmbannführer » : c’est que lieutenant-colonel, hein, c’est pas le Pérou quand même… Finalement ça fait plutôt moyen, comme carrière…

t’es con sergio..dans une bédé avec la casquette et la femme à poil t’es l’king..que dis je le king, le keizeur !
c’est comme bmw..traduit ça donnerait « moteur bougnat »..tout de suite tu tousses

bouguereau dit: à

C’est vrai que les pieds d’un pendu ne touchent pas terre

..on se pend trés bien a une poignée de porte l’aminche

DHH dit: à

@Berenice
Effectivement votre citation complète du pot de terre et du pot de fer permet de rectifier le contresens qu’on commet souvent dans le sens qu’on donne à la morale de cette fable; Son objet n’est pas d’affirmer une évidence à savoir que le pot de terre perd necessairement s’il affronte le pot de fer mais de montrer qu’on va à sa perte en s’associant avec des compagnons qui pour affronter les épreuves, qui peuvent survenir au cours d’une aventure commune ont une ca pacité de resistance que vous n’avez pas .
J’avais « aidé « il y a quelques années ma petite fille qui avait eu au collège à écrire un conte avec une morale dans l’esprit des fables de la fontaine.
Le résultat de notre travail commun inspiré de l’histoire du pot de terre et du pot de fer avait donné cet honnête billet ,sans doute laborieux et poussif, mais respectueux de l’esprit de la fable, qui a obtenu de sa prof une note correcte :

« Dans un triste zoo d’Europe un ours et un chameau étaient devenus amis ;ils s’ennuyaient tous les deux à passer de mornes journées, offerts aux regards stupides des visiteurs sous la pluie et le ciel gris .
Et le chameau qui rêvait de retrouver le désert de son enfance avec ses couleurs ,ses espaces ,son soleil et ses ciels lumineux, proposa à son compagnon de tenter l’aventure et d’affronter les périls qui les mèneraient tous deux à cette terre rêvée ;L’ours accepta et ils préparèrent leur évasion, sans se soucier des suites qu’elle aurait pour leur pauvre gardien qu’ils aimaient bien et qui se ferait sans doute licencier.
Ils avaient craint le pire mais la chance leur avait au début souri :Ils avaient d’abord échappé aux recherches, puis avaient pu traverser clandestinement la Méditerranée ,cachés dans des camions rangés dans la cale d’un ferry .
Au bout de quelque jours de leur progression en Afrique ,ils arrivèrent enfin à l’orée du désert ;leur joie était immense ;encore un peu de patience et ils retrouveraient le pays natal du chameau, que celui ci avait tant vanté à son compagnon.
Et ils se remirent allégrement en marche avec un enthousiasme renouvelé :le soleil brillait ;le ciel était pur ;le chameau gambadait ;,mais bientôt son compagnon s’essoufflait ;sa fourrure le gênait et elle lui rendait la chaleur insupportable ;il avançait lentement ,laborieusement.

Une soif de plus en plus intense le taraudait, il chercha une source où s’abreuver avait, mais dans le désert point d’eau ; Plus le temps passait , plus la soif le torturait ;le chameau, qui vivait des provisions d’eau de sa bosse, ne connaissait pas la soif et ne mesurait pas la détresse de son compagnon, qu’il harcelait pour qu’il accélère le pas .Et cela jusqu’au moment où il le vit s’écrouler mort , terrassé par la déshydratation ;

Le chameau était encore frais et vaillant et capable, grâce à sa nature particulière adaptée au désert, de continuer sans encombre une marche qui le conduisit dans son village natal.

Moralité :Quand on se lance dans une aventure risquée ,il ne faut pas faire équipe avec des compagnons qui ont de meilleurs atouts que vous pour affronter les difficultés auxquelles on peut s’attendre .

Polémikoeur. dit: à

Hannah, Barbara, Hannah Barbara ;
il y avait aussi Hanna-Barbera,
qui donnait dans le dessin animé
mais là n’est pas l’actualité.
Deux photos ornent le billet,
deux têtes pour un portrait :
culot du cinéma de distribuer
des rôles de personnalités !
L’une est actrice,
l’autre, dévastatrice :
la part créatrice.
Trombinoscopiquement.

bouguereau dit: à

Mais je n’ai jamais dit qu’on vivait mal sans morale. Il ne faut pas tout confondre, JB. Hitler a bien vécu sans morale, mais un certain temps seulement

l’a été défait par un gros moustachu plus pire que lui..ou pas..on sait pas bien..c’est selon que jean marron va ou revient de son chalet de necessité, l’état d’esprit est pas l’même faut reconnaitre

hanno dit: à

@DHH
votre petit conte est charmant mais il me semble que l’on parle de « la morale » d’une fable et non de « moralité »
bonne journée DHH!
je suppose que vous savez que dans les année 70, on dissuadait les gens de lire -et de travailler -sur Arendt

joj dit: à

Bloom 8 h 49 min
sainte thatcher, dont le cri de guerre était « donner aux riches », avait mis au chomage des tas de fonctionnaires- moralité du « réel »: quel progrès pour l’humanité comme dirait le pq -apauvrissement de spauvres, institutionnalisation de la précarité, augmentation monstre de sans logis et sans emploi …

hanno dit: à

@DHH
dan votre conte, il y a plusieurs alliances à considérer, dont celle de votre petite fille avec vous ! Et ce n’est pas la moindre !

bouguereau dit: à

quel progrès pour l’humanité comme dirait le pq

faut lui reconnaitre une chose..il sait que le libéralisme s’embarrasse de nossing lui..enfin en cas de coup dur..quand ça roule on peut s’achèter une conduit

Oh, le vilain garçon ....! dit: à

« Moralité :Quand on se lance dans une aventure risquée ,il ne faut pas faire équipe avec des compagnons qui ont de meilleurs atouts que vous pour affronter les difficultés auxquelles on peut s’attendre »

C’est tout l’inverse : il faut s’associer avec des gars qui résolvent les difficultés… puis les trahir et empocher les bénéfices !!!

Phil dit: à

l’ours aurait pu rouler la bosse du chameau.
jojo, pas de tatechère en spain, mais la big mouise quand même. à quel sein se vouer, jojo

bérénice dit: à

DHH je n’ai pas lu le long rouleau que vous mettez à disposition car vous faites partie de ma liste noire et bien que cela fasse mauvais effet sur un blog témoignant de l’esprit démocratique j’ajoute impuissante qu’il est inutile que vous vous esquintiez plus avant afin de me convaincre de quoi que ce soit je vous identifie et je change de trottoir.
ceci posé je vous souhaite bonne et agréable projection en Home vidéo, que cet échange vous soit fructueux et qu’à d’autres intéressé(e)s par vos particularités vous vous adressiez en bonne intelligence .

TKT dit: à

John Brown, entre la condamnation à mort pour crimes contre l’humanité, et mise à mort pour nettoyage ethnique, vous ne voyez donc aucune différence ? Cela ne plaide pas pour vous. Ou, voulez vous nous faire passer les Juifs, ou d’autres ethnies à abattre, comme des criminels de naissance, per se ?
En 1961 il n’était pas encore question de mettre la peine de mort en question, et grâce à Hannah Arendt, on sait que les criminels contre l’Humanité, peuvent avoir des profils d’hommes banals, d’où cette notion de banalité du mal.
Sans Herr Hitler et ses voyous, ni les Allemands, ni les Français de Vichy, ne seraient devenus des criminels contre l’Humanité.
Quant au propos de Langue Moisie, que la notion de banalité du mal, soit obsolète ou démodé, est un des commentaires les plus tordus du détraqué qui n’est même pas capable de s’inventer une généalogie qui tienne la route.
Je comprends de plus en plus, ses ratages au sein de l’E.N. et le refus par des rabbins Israéliens, de l’accepter comme Juif. Pourtant un chrétien ou autre, en se convertissant, peut devenir Juif et par la suite Israélien. Langue Moisie est un guerrier en chambre, imbattable avec un ordinateur aux bouts de ses doigts. Pour le reste que du blabla qui voudrait être un discours intellectuel et académique, en fait des propos de bistro pas plus brillants que ceux de JC. Lequel quand même a parfois de l’humour et possède la pratique ponctuelle de l’autodérision.
D’autre part Langue Moisie, qui se dit sioniste et qui voudrait en découdre avec les Palestiniens (et tous les musulmans, pour ne pas donner dans la demi-mesure), mais qui n’a jamais eu le courage de vivre en Israël, ou de participer aux diverses conflits.
Quant au D.bile de service, il fait de Herr Hitler un homme qui a sa propre logique et moralité. Il fait partie de ceux, qui pensent que Hitler agissait non sans raisons valables…
Ce D. qui est mauvais, minus et impuissant (divers sens à ce dernier terme), veut aussi donner des lignes de conduite en matière de vie conjugale entre hommes et femmes. Quant à la moralité de gens qui se font mettre au chômage, car ils n’en foutent pas une rame et passent leur temps salarié sur internet, franchement ce sont des nano voyous mais des voyous quand même.
J’ai vu le film et je compte le revoir, Margarethe von Trotha* est une grande cinéaste, les acteurs du film sont tous des Grands de la scène allemande. J’ai aussi aimé que les dialogues soient dans leur langue originale.
En regardant et écoutant le film, j’avais du mal à accepter que cette notion de banalité du mal, puisse être interprétée de manière négative. Bref, ce qui est une évidence aujourd’hui, était difficile à avaler en 1961.
* M. von Trotha, sait parfaitement démêler les ambiguïtés des Allemands et de leur Histoire.

bouguereau dit: à

apauvrissement de spauvres, institutionnalisation de la précarité, augmentation monstre de sans logis et sans emploi …

saintjust a dit à louis sèze « Puisque vous avez soutenu et exécuté une politique qui consistait à refuser de partager la terre etc..bref vu que chuis un mauvais littérateur faisons court :couic ! « 

bérénice dit: à

DHH voyez sur le site la vie des idées la référence proposée, vous ne regretterez pas l’article ouvre l’horizon et permet de gravir quelques échelons et brillamment, je crois savoir que vous aimez .

TKT dit: à

Jonathan Littell, en inventant le personnage de Max Aue, juriste de formation, est dans la réalité de ce qui fut la période, quand un État en devenant criminel, donne le feu vert aux pires penchants des hommes qui sous un autre régime, ne se seraient pas fait remarquer.
Quant le pervers narcissique, D., rêve de tribunal populaire et de procès publics, il rêve de pouvoir envoyer à la potence ce qu’il prend pour des ennemis de son fonctionnement mental et sensuel. Dans la période de Vichy ou de la Stasi, D. aurait passer son temps à faire des dénonciations anonymes. Un autre voyou muni d’un ordinateur, ce Deneb alias D.

bouguereau dit: à

j’avais du mal à accepter que cette notion de banalité du mal, puisse être interprétée de manière négative

..quelquefois je trouve que tu as du génie vontraube..et je ne dis pas ça que pasque tu es français..mais que même en suisse..à distance.. ça agit encore !

hanno dit: à

dans
DHH, avez-vous jamais imaginé que même sans super logiciel (?) identifiant un alliance de l’élève comme il y en a pour identifier les plagiats, un professeur ait des soupçons sur certains devoirs et juge selon ce qu’il appelle « morale » ?
comment en a-t-il été pour vous, comme professeur identifiant des « ménagères »(avez-vous écrit ) pour vos fables ?

hanno dit: à

une alliance

TKT dit: à

Hannah Arendt était la petite-fille d’un homme d’affaires brillant et la fille d’un ingénieur. Elle n’était pas, à usage personnel, une sioniste.
So what ? Elle n’a pas non plus fait le choix, de vivre en DDR, comme certains de ses collègues d’intellectuels Allemands émigrés après la prise du pouvoir par le NSDAP, qui quittèrent l’asil américain, pour aller vivre dans cette illusion d’un État communiste et démocratique à la fois.

DHH dit: à

@berenice
precisez la reference à laquelle vous faites allusion et qui ne figure pas dans votre post ;
j’ai hâte de la decouvrir et de m’elever intellectuellement
merci

Dis papa, dit: à

Le résultat de notre travail commun inspiré de l’histoire du pot de terre et du pot de fer avait donné cet honnête billet ,sans doute laborieux et poussif, mais respectueux de l’esprit de la fable, qui a obtenu de sa prof une note correcte

Si c’est pas de la reconnaissance, ça!

Dis papa, dit: à

@DHH
d’après ce que vous avez dit de votre parcours, vous n’avez pas enseigné bien longtemps si?

Phil dit: à

Bref, ce qui est une évidence aujourd’hui, était difficile à avaler en 1961.

dear tkt, syndrome du mariage pour tous. passage du vinyl au laser, plein de hasbin dans le caniveau. plus fortiche que le virus des poulets mutants chinetoques.

TKT dit: à

Bouguereau: En Suisse ? J’ai accès à internet, aux journaux, je voyage et last but not least, j’écoute la radio française. Sans parler des quelques 200 programmes de TV, qui me permettent d’avoir une fenêtre ouverte sur les programmes français, germanophones et anglophones. Bref, Bouguereau, comme D., vous avez une notion de la Suisse erronée. C’est un pays cosmopolite, dont évidemment la choucroute n’est un plat que dans le canton de Berne, la fameuse « Berner Platte ». Je dis cela pour D., le cul-terreux devenu ancien comptable de base et qui représente le populisme le plus dangereux, un mélange de Marine Le pen et de Mélanchon à la sauce messe en latin… Quel programme !

joj dit: à

« pas de tatechère en spain, mais la big mouise quand même »

c’est la même famille non? (quarante ans de franquisme puis la garantie par les urnes de laisser libre cours aux requins …

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…faire de l’argent,…c’est avec toute des subtilités complices de connivences,…

…s’approprier le temps, la liberté d’autrui,…et le soumettre à des règlements qui l’oblige à s’y soumettre ( genre délit de droit et promesse de remboursement ou abus de confiance,…),…
…Alors,…que,…le prêt ou crédit accordé fut justement accordé pour que l’individu ( non mature se laisse prendre au jeux d’acheter ceci ou cela pour paraître d’en être contre vent et marré,…
…ainsi, est pris,…l’indigent contraint à s’employer à rembourser par honneurs ou divinités familiales ou autres règles du droit ce qu’il pris en contrat,…un leurre de sa condition d’abrutis,…soumis à l’esclavage des banques et systèmes équivalents légalisés,…
…en serait’il autrement, que déjà Utopie apparaît,…et les familles et corporations pour en vivre des crétins des Hautes-écoles à se foutre des lois et diverse démocraties,…

…s’enrichir sur le dos des crétins former et crédules aux droits des égalités corrompus, à la chance, à la naissance, au rabat-joie, au purgatoire, au divin messie, et aux arnaques du plaisir et ses jalousies en primeur légiférer,…
…aimer, la raison,…la tête haute en Hermès et Mars,…etc,..tient v’là du boudin,…du saint’esprit,…

Polémikoeur. dit: à

En marge : il était donc question
d’un poète jugé comme un peu minable
en regard des honneurs à lui accordés.
Vint à propos un accusé-condamné-exécuté,
qui, en regard de son rôle dans une tragédie,
apparut, lui aussi, comme un être minable.
Miné ou capable du moins, même à grande échelle,
le mot est revenu, comme l’impôt, avec un acteur,
un vrai, sans garde-fou, abonné aux mauvaises situations.
Minable, minables, jusque dans l’insulte,
un mot qui grignote tout comme une invasion de termites.
Cousin de médiocre et du cher ici moisi,
minable traduit l’écart déçu entre l’attente et le reçu.
Minable dégrade son point de départ autant que d’arrivée
en étouffant de gris tout sur son passage.
Gris de l’aube ou d’avant la nuit ?
En combien de nuances ?
Gris, uniforme.
Minable, pourtant,
est convoqué souvent
au tribunal de la Rdl.
Déminagrobilement.

John Brown dit: à

Agnostique, Hannah Arendt ne saurait, sans se renier, voir en Eichmann l’incarnation du Mal absolu, ce qui équivaudrait à l’exclure de l’humanité. Eichmann reste, en dépit de tout, « son semblable, son frère », pour paraphraser Baudelaire, mais sans la référence baudelairienne à une définition théologique du mal. Cette attitude lui vaut la réprobation d’un Hans Jonas. Ce qui m’intéresse dans la pensée morale d’Arendt, c’est le projet de fonder une morale purement laïque, où l’universel n’est pas donné au départ, mais un horizon, sans doute d’ailleurs inaccessible.

joj dit: à

« cette illusion d’un État communiste et démocratique à la fois »

Wolf Bierman, une fois installé à l’Ouest : « Jetzt bin ich vom Regen in die Jauche gekommen « 

John Brown dit: à

« John Brown, entre la condamnation à mort pour crimes contre l’humanité, et mise à mort pour nettoyage ethnique, vous ne voyez donc aucune différence ? » (rédigé par TKT)

Une mise à mort est une mise à mort. Où est la différence, je vous prie ?

bérénice dit: à

DHH remontez c’est sur le site http://www.la vie des idées.fr retour sur le procès eichmann
Le livre/ Isabelle Delpla pour Le mal en procès dans la collection l’avocat du diable 23eur80 Paris 2011
Désirez vous que je vous indique l’heure et la vitesse du vent pour tourner les pages?

hanno dit: à

D’où me vient la conviction que sous la lettre D et quelques autres pseudos,une même personne s’essaie par des inventions d’intention « romanesque » pour le blog en attisant des egos à réagir – qui marchent ou non ? bref au moins une personne très joueuse (homme ou femme ??)

TKT dit: à

Phil, j’ai horreur de ce qui est « pour tous », comme François Hollande je suis pour le mariage pour tous mais pas pour moi-même. Afin que l’on banalise cette cérémonie laïc, je trouve cette nouvelle loi tout à fait démocratique. Cela ne me concerne pas. D’autre part, enfant de divorcés, le mariage me semble impliquer souvent le divorce, alors que se marient que ceux qui y tiennent, cela ne va pas changer grand chose. Et que tous aient les mêmes droits, le pacs était à mon sens suffisant, mais chacun ses envies. Avec le mariage entre personne du même sexe, cela va faire remonter le nombre des mariages, non ? Les hétéros ne passent plus automatiquement par là, Monsieur Hollande, jamais marié, en est un bon exemple. Pour tous, mais facultatif.
Quant à la filiation, ou plutôt l’adoption, je laisse aux interressés leur sens du devoir envers les enfants.
On pourrait aussi faire passer un permis de procréer et d’éduquer aux futurs parents hétérosexuels, les anciens enfants battus, abusés, et violés, n’existeraient donc pas, quant leur bourreau est le père ?
Et vous, Phil ? Voulez vous devenir Français ? Bon, c’est comme cette publicité débile pour Citroën ou Peugeot, la domiciliation est suffisante pour profiter de la TVA française…
Sacré Phil !

bitte schön dit: à

Où est la différence, je vous prie ?

si tu voyes plus la différance entre ton chalet de nécessité et la fosse à purin de bierman..t’es mal barrée jean marron

Oh, le vilain garçon ....! dit: à

Saint-Just : une vraie salope ayant donné naissance, p à l’ordre napoléonien…
bravo, le couillon !

vadiou dit: à

Phil n’est pas français ? Ah, l’enfoiré.

TKT dit: à

John Brown, oui, je vois une différence.
Si vous ne la voyez pas, soit vous êtes stupide, ce que vous n’êtes pas constamment, soit vous mettez les bourreaux et les victimes, dans la même catégorie. Mieux, vous prenez la Shoah, ou tout nettoyage ethnique, pour quelque chose de banal.
Ce n’est absolument pas la leçon d’Hannah Arendt.

vadiou dit: à

Sans vouloir prendre la défense de J Brown, je ferai remarquer à l’honorable TKT que le nettoyage ethnique, qui implique le génocide, est assimilé à un crime contre l’humanité.

Oh, le vilain garçon, ce Saint-Just ....! dit: à

… naissance, par ses stupides prises de possitions politiques, à l’ordre napoléonien …

Oh, le vilain garçon, ce Thierry..... dit: à

Un coup le bourreau, c’est l’ancienne victime, un coup l’inverse….

hanno dit: à

dans la mesure où il n’est pas vrai que les commentateurs sur ce blog, découvrent le film sur Arendt – et je ne dis pas la figure de Arendt, même pour les plus jeunes-par le billet de P.Assouline, on peut faire quelques conclusions minimales sur ce billet , et sur les commentaires envoyés (dont celui-ci).
C’est tout juste en quoi la RdL est une « expérience »,mais aussi une expérience qui a cessé de m’intéresser !
L’affaire est entendue, Arendt se dit prête à faire la vaisselle chez son ancien amant !elle l’écrivit !
Maintenant j’en ai vraiment assez de l’histoire du chat beauté !

TKT dit: à

« vadiou dit bêtement le 25 avril 2013 à 11 h 25
Sans vouloir prendre la défense de J Brown, je ferai remarquer à l’honorable TKT que le nettoyage ethnique, qui implique le génocide, est assimilé à un crime contre l’humanité » :
Ducornaud, c’est plutôt ma défense que vous prenez. Mais bon, vous aimez faire des commentaires, comme les chiens aiment marquer leur passage, en pissant. Vous vous pissez dans le vide. Peut-être dans l’espace d’un tour noir ?
« le nettoyage ethnique, qui implique le génocide, est assimilé à un crime contre l’humanité », quel scoop, vous avez découvert cela cette nuit ? Plus con que vous, est-ce possible ?

hanno dit: à

@DHH
morale ?
contes de Perrault « Histoires ou contes du temps passé Avec des moralités »

Daaphnée dit: à

« le mal est accompli par des êtres humains insignifiants, des gens comme les autres, l’homme de la rue, dont les circonstances révèlent la capacité à se déshumaniser ; comme ils ne pensent plus mais se content d’obéir, d’exécuter des ordres et de les faire scrupuleusement appliquer, ils se situent en dehors des catégories ordinaires du jugement moral ; un carriériste servile sommeille en tout homme, nul n’est à l’abri ; ce mal là n’est pas radical mais banal, ordinaire ; l’accusé a bien eu mauvaise conscience, mais c’était celle de ne pas exécuter correctement les ordres. Pour autant, elle n’invite pas au pardon comme ses adversaires tentent de le faire croire. »

Cette synthèse, PA, me semble celle d’un constat guidé par une observation lucide, celle d’AH, des comportement communs.

Je vois mal en quoi cela a pu fonder la critique qu’une telle observation pourrait dédouaner de leur responsabilité les acteurs anonymes comme les figures phares des grands drames de l’Histoire .

Hélas ! hélas ! hélas !........ dit: à

TKT dit: 25 avril 2013 à 11 h 33 min
« Plus con que vous, est-ce possible ? »

Un, c’est possible !
Deux, j’ai des noms !
Trois, je ne dirai rien….

John Brown dit: à

« John Brown, oui, je vois une différence.
Si vous ne la voyez pas, soit vous êtes stupide, ce que vous n’êtes pas constamment, soit vous mettez les bourreaux et les victimes, dans la même catégorie. » (rédigé pat TKT)

Ce que je me disais, c’est que, dans la condamnation à mort et l’exécution d’Eichmann, aucun principe de morale universelle n’est intervenu. Soit les juges israéliens étaient croyants, et dans ce cas ils ont mis l’injonction du Décalogue, « Tu ne tueras pas », dans leur poche avec leur mouchoir dessus. Ils ont simplement (d’un point de vue religieux) appliqué la loi du talion, qui a avec la justice le rapport que le pou peut avoir avec l’araignée. Personnellement, je n’y vois aucun inconvénient. Soit les Juges se sont situés dans une perspective purement laïque : la peine de mort existant en Israël et les crimes d’Eichmann justifiant largement qu’on le pende, ils ont appliqué la loi. Je n’y vois aucun inconvénient non plus. Mais entre une mise à mort et une autre, il n’y a strictement aucune différence, d’un point de vue biologique.

hanno dit: à

un carriériste !
il me semble que c’est devenu presque une injure aujourd’hui!
e ne me sens pas une vocation de carriériste de commentateur du blog…. de qui que ce soit !

DHH dit: à

@dis papa
en reponse a la question que vous me posez:
j’ai enseigné toute ma vie-à ce jour cela fait deja bien longtemps ;
d’abord dans l’education nationale,pendat quelques annéees puis plus tard en marge de mon metier ulterieur,enfin depuis que je ne travaille plus dans le cadre d’une association qui intervient dans des lycéees de ZEP
@hanno
ma petite fille a fait sa part dans la rédaction de ce conte et n’a nullement utilisé sa grand’mere comme un vulgaire negre.
la note un peu au-dessus de la moyenne qu’elle a obtenue ne traduisait pas une volonté de sanction de sa prof mais son estimation éclairée de la valeur reelle de ce travail venant avec ses maladresses d’une gamine de 14 ans

Jacques Barozzi dit: à

« hanno dit: 25 avril 2013 à 10 h 06 min
@DHH
dan votre conte, il y a plusieurs alliances à considérer, dont celle de votre petite fille avec vous ! Et ce n’est pas la moindre ! »

DHH est la chamelle du conte, et sa petite fille une bien fragile oursone alors, HR !?

hanno dit: à

à tout hasard, je signale puisque nous disons souvent « je vois » , que j’en ai profité pour lire sur « la vie des idées le compte rendu du livre de Belting  » Florence et Bagdad. Une histoire du regard entre orient et occident » où l’on peut lire
« cette culture nouvelle du regard, distinguant à partir de la Renaissance un regard furtif (gaze) et un regard prolongé sur le monde (glance), tous deux conditionnés, comme la plupart de nos comportements, par les produits de la culture [6].
‘ai quand même regardé dans des dictionnaires d’anglais et je crois qu’il y a dans le commentaire des mots en anglais une inversion et que glance est un coup d’oeil, (pas forcément furtif) mais rapide, jeté , à la différence de gaze ainsi expliqué
http://www.wordreference.com/enfr/gaze
regarder fixement, fixer⇒, contempler⇒, considérer⇒ vtr
contempler⇒ vtr

hanno dit: à

ces remarques sur glance et gaze sur le caractère de parole magistrale que présentent certains commentateurs .
l’un des traits les plus stupéfiants de ce blog !une totale absence de scrupules à l’égard des lecteurs , quand ce n’est pas le désir pur et simple de lui nuire .
ce n’est pas parce que e suis angliciste émérite que j’ai soupçonné cette confusion dans le compte rendu !
.

Anatomy of Change dit: à

Parfois vaut mieux radoter… radotons donc…

Dans La critique de jugement, Kant insiste sur la possibilité d’une autre façon de penser, selon laquelle être en accord avec soi-même serait insuffisant : il s’agit d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre, ce que Kant appela ‘mentalité élargie’.

Une ‘mentalité élargie’… d’une manière ou d’une autre le théoricien du totalitarisme trouvera ici du pain pour ses dents — or, ce qui est inquiétant ce n’est pas le fait que désormais une quelconque star de la tv puisse croire d’être capable de penser à la place de quelqu’un d’autre ; ce qui est inquiétant c’est que Adorno et Arendt l’aient cru.

D’ailleurs, plus léger mais non moins vaguant en des grands espaces, Léautaud et la Panthère sont en train (vers Pornic où la Panthère a une maison) avec toutes leurs bêtes, le train s’arrête en rase campagne… dans un champ de melons… et la Panthère demande à Léautaud d’aller en chercher un… or, Léautaud n’avait aucune idée des lieux d’où les choses venaient avant d’arriver au marché… en d’autres mots, on trouve des melons au marché pas dans un champ…

Jacques Barozzi dit: à

Daaphnée et DHH qui se racontent des histoires d’agrégées, je rêve ?

Jacques Barozzi dit: à

Et renato qui radote de plus en plus !

Hellas ! hellas ! hellas dit: à

On trouve des melons partout !

Jacques Barozzi dit: à

De même que Bouguereau, j’ai trouvé TKT en forme, génial est un peu exagéré !

Jacques Barozzi dit: à

Phil est sous-développé de nationalité ! Quelle horreur !!!

hanno dit: à

@DHH
Croyez bien que e n’en doute pas que vous notiez aussi le professeur : mais pourquoi pas ???
à ceci près que les enfants surprennent et parents et professeurs qui ne le supportent pas tous bien parfois par leur inventivité !
mais je ne discours pas sur votre enseignement et vos ralliements et alliances !il est certain que e n’ai pas votre sens de l’adaptation au style inquisitorial des lépidoptères

Holà, Hano ! dit: à

Les lecteurs ?
Quelle fermière se soucie de ses porcs ? On les fait grossir, les lecteurs/porcs, le critique/vétérinaire passe parfois et donne son point de vue ….. un point c’est tout !
Qu’ils crèvent, gros et gras, les pourceaux les remplaceront !

hanno dit: à

Jacques Barozzi dit: 25 avril 2013 à 12 h 20 min
assurément , vous déraillez même,
ce n’est pas parce qu’on a l’expérience de terrain des étranges inversions des professeurs lecteurs qu’on crie au fou en appelant la garde
mais des inversions d’une teneur comparable à celle que j’ai signalée ceux devant lesquels vous êtes prêts aux grandes cruautés pour en obtenir ..un .regard,’en ai entendu mille !mais pas sans broncher !il vient au moment où e n’irais pas jusqu’à dire qu’on comprend mais qu’on se met à penser… « autrement »

hanno dit: à

: 25 avril 2013 à 12 h 38 min
ce n’est peut-être pas si simple comme logique mais du point de vue des effets ????

Lachaise dit: à

12h21 12h25 12h26

Le Pipilet égal à lui-même.

TKT dit: à

John Brown, en effet une fois mort, nous devenons tous vraiment égaux.
J’accepte la notion du biologique, un mort est un mort, certes, mais le passage de la vie à la mort peut être différencier, et encore plus quand la mort est voulue. Un haut donneur d’ordre nazi ne peut être banalisé comme un Juif perdu dans la masse des victimes de la Shoah.
Pour ce qui est des juges d’Adolf Eichmann, en 1961, je ne crois pas que la religion et les 10 commandements étaient leur préoccupation. Qui était juge en 1961, en Israël ? La Nation Juive n’était-elle pas laïc et juive en même temps ? Je veux dire par là, que les intellectuels/magistrats, ne devaient pas être des fous de Dieu, mais plutôt soit des pratiquants discrets, soit des gens comme Madame Arendt, complètement Juif mais sans grande religion, ce qui est tout à fait compatible.
Bref, je ne suis pas sûr non plus, que l’abolition de la peine de mort, soit le fait d’une préoccupation qui ait un rapport avec la religion. Les religions s’accommodent très bien de la mort comme punition ou pour faire de la place. Langue Moisie verrait bien les musulmans ou même les Arabes (là je parle des chrétiens de la région) jeter dehors. Au nom de l’espace vital, un des concepts de base du nazisme.
Je ne sais pas si Maître Badinter est pratiquant, il représente à mon sens l’esprit de la République, la laïcité. Ce qui devrait rester, la laïcité, la première règle dans une nation moderne.

Langue Mauvaise, qui corrige ses copies en tchatant avec vontraubesur la Rdl dit: à

« cet honnête billet ,sans doute laborieux et poussif, mais respectueux de l’esprit de la fable, qui a obtenu de sa prof une note correcte  »

Bon, voyons cela.Mmmhhh…le schéma narratif, vu au cours précédent, semble avoir été bien compris.En revanche, pour ce qui est du schéma actanciel, je trouve infiniment dommage que vous n’ayez pas mieux distribué les rôles adjuvant/opposant. Vous allez même jusqu’à les confondre, avec une grande maladresse, pour ne pas dire une certaine naïveté. Enfin quoi, merde !le soleil brille, l’azur resplendit que c’en est une bénédiction, les petits muezzins pépient dans les arbres…va bene! tout de suite après, voilà que l’ours Martin nous fait une insolation, sous prétesque que…prétexte, pardon…c’est bouguereau, aussi, y r’garde par-dessus mon épaule, et y me souffle, ce gros t*s…bon, c’que j’disais ? ah ouiche…discriminer le schéma actuariel brut, tout ça…
Bon, sinon, l’emploi des temps du récit est à reconsidérer. » Mais bientôt son compagnon s’essoufflait » :cette soudaine rupture dans la narration, marquée par l’adverbe « bientôt », appelle un passé simple, plutôt qu’un imparfait. En faisant l’économie de ce « bientôt », vous vous seriez épargné ce grief, bien anodin à vrai dire.
L’ensemble est assez bien maîtrisé pour une élève de 5ème (quatorze piges, quand même…), surtout si elle doit se fader sa mémé.
Allez, 12/20 et c’est bien pesé.

hanno dit: à

, en effet une fois mort, nous devenons tous vraiment égaux.
encore une nouvelle erdélienne , vraiment comme si i n’y avait pas des morts qui ont des noms, et des morts compris dans le nombre …
à la chaise , il fait effectivement ce qui est supposé être de l’humour pour « les nuls »

Tetram dit: à

Ah Thierry quand tu veux !

TKT dit: à

Jacques Barozzi, seul Langue Moisie est un être génial non reconnu de plus de 40 ans. Il est si génial, que seul lui-même peut s’en rendre compte. Serait-il plus reconnu, s’il était moins toqué ?
Langue Moisie, me fait penser aux danseurs de ballet, une coque les protège des coups accidentels, et ils paraissent avoir quelque chose d’imposant entre les jambes. Les grandes phrases de ML ne doivent pas faire prendre son intellect, pour quelque chose de bien valable, c’est une sorte de coque, qui le protège de sa réalité, être un prof de 5ème parmi les autres. Aucun génie, seul un égo hénaurme et l’idée qu’il est le Maître. ML est un kilomaître

Daaphnée dit: à

Mon pauvre Jacounet, vous avez la berlue !
Il y a longtemps que je laisse DHH radoter et se purger comme elle le peut de ses frustrations!

DHH dit: à

@langue mauvaise
votre correction me parît tres professionnelle avec tous ces mots qu’on n’employait pas de mon temps et que j’ai du mal à comprendre(actanciel,schema narratif,opposition adjuvant/opposant).
s’agissant de l’imparfait ,pourquoi ne voulez vous pas voir la nuance qu’il exprime :un etat déja installé d’essoufflement dont le chameau n’a pas perçu la survenance

un peu de savoire-vivre dit: à

une coque les protège des coups accidentels

tu sait c’qu’y reste à faire vontraube..si tu veut pas qu’ton messèreschmide y s’transforme en lardeusse en sapin..tu vire ton vacherin du coquepite et tu t’assoyes sur un p’tit danseur de ballet..surtout tu lui demande bien avant s’il aime les film de gladiateur..sinon tu renbourse la séance..immer korrekt, hein!

TZR de Langue mauvaise dit: à

un etat déja installé d’essoufflement

Le chameau fait partie de l’ordre des inchoatifs, ce qui explique son aveuglement…

John Brown dit: à

« Je ne sais pas si Maître Badinter est pratiquant, il représente à mon sens l’esprit de la République, la laïcité. Ce qui devrait rester, la laïcité, la première règle dans une nation moderne. » (rédigé par TKT)

Entièrement d’accord avec vous. Ce qui m’a paru assez révélateur, dans les interventions de LML la nuit dernière, c’est la prétention, à peine voilée de sa part, d’ériger en principes à valeur universelle les commandements du Décalogue, qui ne valent pourtant que pour les fidèles des trois monothéismes. La dangerosité d’une telle prétention pour une société laïque vient encore d’être illustrée par les récents remous provoqués par le projet de mariage pour tous, projet relevant d’une conception essentiellement laïque des règles valables pour tous les citoyens, régissant le mariage et la famille. Il s’agissait bel et bien, pour les adversaires de ce projet, de tenter de maintenir l’influence de leur conception religieuse du mariage sur l’institution laïque du mariage.

gespenst de boug dit: à

les commandements du Décalogue

t’en fait un drole de décalog jean marron..t’es plantée dans la fosse à purin jusqu’au naseaux et tu trouve le moillien de faire le fiérabrat..le proctolog y t’avais pourtant espréssément recommander de pas quitté ton chalet sans nécessitée..t’es plus têtue qu’un âne rouge tiens..

vadiou dit: à

TKT dit: 25 avril 2013 à 10 h 23 min
John Brown, entre la condamnation à mort pour crimes contre l’humanité, et mise à mort pour nettoyage ethnique, vous ne voyez donc aucune différence ?

En d’autres termes, TKT voit, lui, une différence entre crimes contre l’humanité et nettoyage ethnique.
D’où cette réaction circonstanciée et bien élevée :

vadiou dit: 25 avril 2013 à 11 h 25 min
je ferai remarquer à l’honorable TKT que le nettoyage ethnique est assimilé à un crime contre l’humanité.

Laquelle réaction entraîne cette réponse non circonstanciée et très mal élevée :

TKT dit: 25 avril 2013 à 11 h 33 min
Ducornaud, vous aimez faire des commentaires, comme les chiens aiment marquer leur passage, en pissant. Plus con que vous, est-ce possible ?

Allez comprendre.

Misère! dit: à

Le chameau fait partie de l’ordre des inchoatifs

Quelle sauce!

Phil dit: à

c’est la forme, dear tkt. mais sachez que les danseurs peuvent être sévérement membrés, ballet ou pas. le mariage pour tous va diminuer le nombre de mariages civils. who cares, direz-vous
Trotta est communiss et Arendt fait fumer la la tivi à passoupline.

Anatomy of Change dit: à

Vous rigolez Jacques, mais c’est seulement parce que votre vision est courte, ou alors vous acceptez que quelqu’un pense pour vous (la ‘mentalité élargie’ de Kant).

Anatomy of Change dit: à

« Trotta est communiss… »

On se demande de quelle poubelle ils l’on sortie.

Conrad Palme dit: à

Allez comprendre.(vadiou)

C’est simple. TKT est un copain de Barozzi, le prince des faux-culs, donc un homme de mauvaise foi.
Chacun sait pourtant ici qu’il faut être sournois comme John Brown ou cruel comme Phil pour dialoguer avec TKT.
TKT a un point commun avec Giovanni Sant’Angelo : il ne se rend pas compte de ce qu’il écrit. Au lieu de reconnaître la contradiction interne de sa phrase, que vous avez soulignée, il vous a traité de con. C’est un réflexe chez lui. Il ne fallait pas vous attendre à autre chose.

Jacques Barozzi dit: à

Oui, JB, les opposants au mariage pour tous sont les héritiers contemporains de la France « éternelle » de la Religion, la Patrie, la Famille qui fut si chère au coeur du maréchal Pétain. Pour eux, la république ou les juifs c’est tout un…

talien dit: à

On se demande de quelle poubelle ils l’on sortie.

On peut ne pas aimer le cinéma de Margarethe von Trotta mais, de là à considérer cette dame comme un déchet sorti d’une poubelle, il y a un pas qui ne grandit pas celui qui le franchit.
Vous auriez voulu faire du cinéma, Anatomy, et vous pensez que vous auriez été meilleur qu’elle ? Peut-être. Mais ce n’est pas beau de dénigrer par jalousie.

Jacques Barozzi dit: à

Et voilà D. qui nous refait sa crise de jalousie, de quoi au fait ?

Anatomy of Change dit: à

« … dénigrer par jalousie » ?!

C’est encore moins beau d’interpreter par approximation.

talien dit: à

Jacques Barozzi dit: 25 avril 2013 à 13 h 40 min
Oui, JB, les opposants au mariage pour tous sont les héritiers contemporains de la France « éternelle » de la Religion, la Patrie, la Famille qui fut si chère au coeur du maréchal Pétain.

D’accord avec vous, Barozzi. Mais vous auriez dû préciser : « les opposants au mariage pour tous, activement soutenus par l’UMP qui les appelle à prolonger leurs manifestations. »

talien dit: à

je vais parler comme vous, renato :
vous avez dit « de quelle poubelle ils l’on sortie »… ou pas ?

Jacques Barozzi dit: à

Expliquez-vous renato, là c’est vous qui donnez dans le jugement par approximation !
MvT est une cinéaste communiste ne pouvant avoir sur HA qu’un regard marxiste, c’est ce que vous dites ?

Pépé dit: à

de quelle poubelle ils l’on sortie

mazette le niveau monte ..

Anatomy of Change dit: à

« Vous auriez voulu faire du cinéma, Anatomy, et vous pensez que vous auriez été meilleur qu’elle ? »

Ça c’est le fruit de vos fantasme, talien, car jamais je n’ai eu envie de faire du cinéma et cela pour une raison simple : c’est un travail de groupe… ce que je deteste. N’ayant jamais eu envie de faire du cinéma, il m’est imposible de croire que j’aurais été meilleur qu’elle… c’est de la logique sans peine.

Cela dit, je suis spectateur et en tant que tel, vu son travail, j’ai le droit de croire que quelqu’un l’a sortie d’une poubelle.

Jacques Barozzi dit: à

« les opposants au mariage pour tous, activement soutenus par l’UMP qui les appelle à prolonger leurs manifestations. »

Mais il est évident que ce sont les mêmes gens de droite, talien, depuis l’extrême toute jusqu’au centre le plus flou. Un monde qui m’est totalement étranger dans ma manière de penser et de vivre mais que j’observe tout aussi bien que l’autre qui me désole…

Pépé dit: à

Phil dit: 25 avril 2013 à 13 h 34 min
Trotta est communiss

Ah bon ? Vous avez un texte, un extrait d’entretien pour étayer cette affirmation ?
C’est marrant, Phil, pour vous quiconque n’est pas franchement de droite, ou a été gauchiste à un moment de sa vie, est communiss. Un peu réducteur, comme grille de lecture.

Jacques Barozzi dit: à

pourtant renato vous nous avez avoué d’avoir joué dans un orchestre et même fait du théâtre. Non, le problème n’est-il pas plutôt que vous n’aimez pas commander ?

Pépé dit: à

je suis spectateur et en tant que tel, vu votre « fil à plomb » récemment mis en ligne, j’ai le droit de croire que quelqu’un vous a sorti d’une poubelle.

Jacques Barozzi dit: à

Phil, sorti de Chardonne et des éditions Denoël ( d’avant-guerre), le monde n’existe plus !
En revanche, rien sur Dieu et la religion.
En plus d’être étranger serait-il laïc ?

Anatomy of Change dit: à

« … j’ai le droit de croire que quelqu’un vous a sorti d’une poubelle. »

Droit sacro-saint, et je ne serai jamais celui qui vous le conteste.

Pfff dit: à

je suis lecteur de la RdL et en tant que tel, vu vos injures et votre mépris affiché pour autrui, j’ai le droit de croire que quelqu’un vous sorti d’une poubelle.

Anatomy of Change dit: à

Voyons, quelle poubelle ?
Mais la grande poubelle du XXe siècle où grands et petits esprits se sont rencontrés sur le terrain des totalitarismes et ils les ont justifié pour des raisons que l’on passe sous silence par pitié. Avoir la face de bronze de se présenter aujourd’hui comme communiste est l’équivalent de se présenter comme franquiste. Des gens qui ont castré un siècle persuadés comme ils étaient d’avoir la vérité pour eux.

rjd dit: à

Le fil à plomb, c’est renato et, justement, s’il revenait par ici, j’aurais une question à lui poser.

christiane dit: à

Donc j’ai vu le film dans d’excellentes conditions : 5 personnes à la séance de 11h.
Première impression : remarquable travail de M. von Trotta et de l’actrice B.Sokowa.
Puis à partir de ce travail très documenté, intégrant les vidéos du procès Eichmann une réflexion face à l’Histoire, à la Shoah, à ces criminels nazi et face à cette philosophe controversée (plus à l’époque du procès que maintenant).
Tout d’abord l’impression que cette femme, Hannah Arendt, était devenue une apatride à cause de l’histoire complexe qu’elle a vécu : Allemagne Nazi, France, Camp d’internement de Gurs (où les femmes se laisser aller à un désir de mort), puis la fuite, puis apatride pendant 18 ans aux Etats-Unis… Elle dit je n’ai pas de patrie, de pays, je n’ai que des amis.
Ce procès arrive. Elle ne veut pas le rater. « Je n’ai jamais vu un nazi en chair et en os. »
Donc elle part pour Jérusalem tout en ne comprenant pas pourquoi le procès a lieu en Israël. elle aurait souhaité un « tribunal international ». Déjà elle s’interroge : « Est-ce le procès de l’Histoire ou d’un homme ? » Et cet homme dans sa cage de verre, elle l’observe intensément, étonnée de le trouver si différent de ce qu’elle avait imaginé. Elle le trouve « plus insignifiant et médiocre que monstrueux ». Elle écoute les témoins, nombreux.Prend des notes. Replace Eichmann dans son « rôle » : « remplir des trains, transporter des gens vers la mort en exécutant cette tache de façon administrative ». Il ne cesse de répéter que lui, il « n’a jamais exterminé des Juifs, qu’on lui avait donné des ordres et qu’il devait obéir ».
Le basculement noir et blanc (procès réel) et couleurs (la fiction) est troublant.
Elle le dissocie de Mengele qui est évoqué par les témoins.
Hors du tribunal des gens écoutent à la radio la retransmission du procès. Ils attendent que « justice soit faite », que celui-là paye pour tous ces morts, tous ceux qui ne sont pas revenus, qui ont souffert. Qu’il efface la « honte des jeunes qui reprochent à leurs parents de ne pas s’être défendus ».
H.Arendt s’interroge : ce mal absolu qui est dénoncé là n’a rien à voir avec des motivations humaines. On entre dans l’absurdité. On mourait, on souffrait à Auschwitz ou à Treblinka parce que des SS s’étaient mis hors de l’humain, obéissant à des ordres absurdes, dénués de sens.
H.Arendt est forte, courageuse, honnête et de plus en plus incomprise, reçoit des lettres d’injures, des menaces de mort, surtout quand elle s’interroge sur l’attitude des chefs de files juifs qui aidaient les SS à organiser ces convois. Même si elle dit : « Qu’aurions-nous pu faire ? » Il lui parait manquer quelque chose entre soumission et révolte.
Controversée, incomprise, abandonnée de tous, elle témoignera de cette banalité du mal qui peut être le fait d’hommes ordinaires devant ses étudiants qu’elle appellera à résister par la pensée dans les périodes obscures et par ses livres.
J’ai aimé ce film.

Arnâgadâ, petit-cousin de Mansûr dit: à

Ce commentaire est fortement empreint de bêtise :

Anatomy of Change dit: 25 avril 2013 à 14 h 07 min

Phil dit: à

Trotta s’est occupée de l’adaptation du « Coup de Grâce » avec Schlöndorff, alors son mari. Ce le fut aussi pour la grande Marguerite de Belgique dans le Vermont qui a vu rouge en regardant le film.
Baroz..faut pas être réducteur. Enlarge…
y’a beaucoup de vivants dans votre bibliothèque ?

hanno dit: à

pour mettre en perspective la copie de la petite fille ave les préoccpations de ce blog, je signalerai qu’un gamin de 13 ans vient de gagner un pris pour l’invention très technicienne d’un défile partition de musique : ce qui ne veut pas dire qu’il est un génie -comme- Mozart, ni ceux qui l’ont curonné
il y a peu des étudiants ont nvneté un savon pour traitement du paludisme : et peut-être ne sont-ils pas des génies non plus que le gamin de 15 ans amené par son père astrophysicien dans son laboratoire qui a découvert …etc et personne de dire comme les éditrices de Joyce qu’il fallait les envoyer chez le psychanlyste!
mais quad les professeurs Rancière ( sic cours d’agreg au collège de philo) ou Belting (même lieu)inversent publiquement dans leur analyse d’images, cela peut être… dangereux que cela soit compris, puis interprété publiquement comme
les risques ambigus de l’inversion .
et la question de cette inversion d’interprétation est dans ces triangles où DHH vient de juju pour l’amour de l’a ou de l’Art pipiléchiens d’Hamlet .

daniel dit: à

le jc pq radote espérant convertir à sa religion haineuse – c’est pas beau un vieillard baveux, du pr et ses sermons intégristes

Bouffartigue & Levassor dit: à

Phil dit: 25 avril 2013 à 13 h 34 min
Trotta est communiss

Pépé dit: 25 avril 2013 à 13 h 59 min
Ah bon ? Vous avez un texte, un extrait d’entretien pour étayer cette affirmation ?

Phil répond : 25 avril 2013 à 14 h 12 min
Trotta s’est occupée de l’adaptation du « Coup de Grâce » avec Schlöndorff, alors son mari.

Oui, on sait ça. Et alors ? Ça fait d’elle une communiss aujourd’hui ?

Jacques Barozzi dit: à

je n’ai pas de bibliothèque à proprement parler, Phil, demandez à TKT qui est venu déjeuner chez moi il y a quelques semaines.

daniel dit: à

Phil
« Le Coup de grâce », j’ai pas lu le livre mais c’était pourtant bien comme film

Bouffartigue & Levassor dit: à

et la question de cette inversion d’interprétation est dans ces triangles où DHH vient de juju pour l’amour de l’a ou de l’Art pipiléchiens d’Hamlet (hanno)

Vous avez tout compris, vous. Et puis au moins c’est clair.

Bouffartigue & Levassor dit: à

TKT qui est venu déjeuner chez moi il y a quelques semaines.

Ne nous dites pas qu’il parlait la bouche pleine.

hanno dit: à

un prix
je ne dis pas que Arendt ait été une femme si exceptionnelment génaile , : le génie évoqué dans le billet est à entendre comme son daimôn .
et de même les inventions des enfants sont des effets de leur daimôn , ce qui ‘autorise en aucune façon à en préjuger .
ais la fascination- psy jujubilatoire de ce blog a des limites.

Anatomy of Change dit: à

« … vous nous avez avoué d’avoir joué dans un orchestre et même fait du théâtre. Non, le problème n’est-il pas plutôt que vous n’aimez pas commander ? »

Voyons Jacques ! c’est parce que j’ai fait l’expérience que je peux dire que je n’aime pas !

Quant à commander je pourrais dire si j’aime ou si je n’aime pas seulement si j’en fais l’expérience… ce qui n’est pas le cas, donc je ne peux pas dire…

Ron Tudieu dit: à

c’était pourtant bien comme film

Phil ne s’intéresse à la qualité d’un film ou d’un livre en tant que tels, mais uniquement à leur ligne idéologique.

Phil dit: à

Levasseur..panhard, y’a des fixettes qui vous lâchent pas si facilement, surtout chez les particulés défroqués. Ceci dit vous avez raison, Trotta est à quelques coudées au dessus de nos Prieur-Mordillat.

hanno dit: à

géniale : il n’y a rien de génial à écrire actanciel,ni rien de grossier, ni à écrire incipit ou paludisme ! ni daimôn
exceptionnellement
ce qui n’autorise en aucune façon à en préjuger

Phil dit: à

sacrebleu..bien sûr que le « Coup de grâce » est un bon film. Mais lisez le livre, et ceux de Keyserling, même Kaufmann sur la Courlande. et constaterez les « adaptations » de Trotta-Schlöndorff » à la réalité des guerres de corps francs en déshérence dans les pays baltes.

Ron Tudieu dit: à

hanno, un peu de silence, s’il vous plaît, vous créez des parasites.

Jacques Barozzi dit: à

« Ne nous dites pas qu’il parlait la bouche pleine. »

Juste quelques éclats de sauce tomate sur le haut de sa chemise blanche, Bouffartigue & Levassor… heureusement qu’il avait retiré sa cravatte juste avant de manger ses spaghetti !

Jacques Barozzi dit: à

Voyons, ne finassez pas, renato !
Si à votre âge vous n’avez jamais commandé, c’est que vous n’aimez pas ça, et vous le savez bien.

DHH dit: à

La posture adoptée par Hanna Arendt au sujet d’Eichmann avait eté contestée à un double titre.
On lui a reproché d’avoir soulevé l’ambigüité du rôle des Judenräte ;en cela on lui faisait un mauvais procès car on méconnaissait en cela d’une part le caractère nuancé de son approche et d’autre part la pertinence d’une question qui méritait d’être posée et a laquelle il est difficile de répondre :Où placer le curseur de l’acceptable entre le responsable qui se suicide pour ne pas avoir à assumer une action inévitable mais qui sait qu’il concourir de fait à l’objectif de bourreaux et l’attitude du « marchand de Lodz » héros de la nouvelle de Rudnicki qui veut croire qu’il protège ses ouailles en se lançant dans une collaboration zelée avec les maîtres du lieu et qui finit même par perdre de vue qu’il devient leur complice, sans éviter pour autant de devenir leur victime ?
L’autre reproche adressé à Arendt vise le parti pris qui lui fait refuser au nom de la rigueur juridique l’orientation donnée à ce proces .
Ben Gourion,en effet a voulu faire de ce procès le grand vrai procès de la Shoah ,alors que pour elle il devait s’agir de juger un homme et de cerner sa part de responsabilité dans la machine destructrice dont il a été un rouage .Et dans cette perspective, de decrypter le cheminement qui fait d’ un homme ordinaire, dans le seul exercice de ses fonctions de fonctionnaire falot, la cheville ouvrière d’une entreprise à la cruauté démoniaque .
C’est ce qui l’amene à s’interroge sur cette » banalité du mal » cette réalité qu’elle est peut-être la première à conceptualiser et qu’on retrouvera avec le « crime de bureau » dénoncé dans le procès Papon, ou chez les « hommes ordinaires » étudiés par Browning
Et de fait il ne faut pas oublier que c’est un coup de force juridique fantastique que Ben Gourion à réalisé en imposant la localisation du procès en Israël, afin de lui donner sens, en faisant juger ce criminel dans un pays qui n’existait pas quand les crimes ont été perpétrés mais dont il affirme ainsi que c’est la seule vraie nation des victimes ,d’où qu’elles viennent parce que le crime commis était un crime contre les juifs.
Le mémorial de la shoah avairt consacré au procès Eichmann une exposition très intéressante et tres riche qui retrace bien toutes les résistances, certaines tres solides juridiquement, auxquelles Ben Gourion s’était heurté pour obtenir cette localisation du procès et comment il en avait triomphé
Pour l’anecdote figurait dans cette exposition une lettre envoyée par Anna Arendt à des amis au debut du procès ;et on peut sourire de ses préjugés de » Yekes » qu s’expriment dans cette lettre ou décrivant les intervenant de la Cour ,elle les classe par dignité et par appartenance :
Au sommet les juges : des juifs allemands(des yekes comme elle) , au dessous les accusateurs ,des ashkénaze originaires du yddishland, et tout en bas(greffiers ,huissiers etc…)la piétaille séfarade

hanno dit: à

C’est vraiment étrange, parce que e viens de retrouver la photo sur laquelle avait été faite ce mémorable et déplorable cours d’agreg avec des inversions dans l’odre apparent de l’image : il s’agit d’une photo très fameuse de Stieglitz ,
L’entrepont (en anglais The steerage) est une photographie prise par Alfred Stieglitz en 1907.

hanno dit: à

ordre

hanno dit: à

avait été fait ce mémorable cours

hanno dit: à

Ce que vous ne dites pas Judith, mais qui est lisible dans le lien communiqué par mauvaise langue c’est que les juifs dits yekes n’étaient pas considérés comme la fleur du judaïsme ou des juifs si vous préférez, en France par exemple! les polaks il y en a qui le disent encore sans humour , je vous assure ;( et même des sepharadim )

Titus dit: à

mon dieu comme c’est bien aéré quand la Mauvaise Langue n’intervient pas, ouf !

DHH dit: à

@hanno
justement le yekes ,l’equivalent allemand des « israelites » français méprisaient les immigrés polonais ou russes,ces « polaks » comme ils disent
Mais en Israel il y avait une couche de population,peu presente en Europe europe,et perçue comme encore inferieure,ces sefarades venus des pays arabes ou du maghreb;et c’est cette stratification que Arendt reconnaît dans la composition d’une cour de justice où chacun est à la place que lui reserve son standing social

bouguereau dit: à

Si à votre âge vous n’avez jamais commandé, c’est que vous n’aimez pas ça

et alors..si ça lui plait d’être gagué et fessé au lit..la fierté à quatre patte ça existe aussi baroz, c’est ça le libéralisme

Sergio dit: à

bouguereau dit: 25 avril 2013 à 15 h 46 min
la fierté à quatre patte

Forcément ! A force de commander…

bouguereau dit: à

L’autre reproche adressé à Arendt vise le parti pris qui lui fait refuser au nom de la rigueur juridique l’orientation donnée à ce proces

arendt veux la peau de l’uberstourmf..c’est bien son droit..faut ête large d’esprit comme jean marron

bouguereau dit: à

les opposants au mariage pour tous sont les héritiers contemporains de la France « éternelle » de la Religion, la Patrie, la Famille qui fut si chère au coeur du maréchal Pétain. Pour eux, la république ou les juifs c’est tout un…

tous des enculés..c’est certains
tu te rends pas compte baroz..la fierté a 4pattes..c’est copernicien ! évidemment toi tu joues avec bételgeuse et sirus depuis tout petit..tu peux pas comprende

hanno dit: à

le libéralisme ?
plus simplement , envoyé coucher par terre sur la descente de lit et des femmes d’un amant,même puissant entre les puissants de ce monde dit-on (du moins le racontent-elles, car qu’ils soient leur amants, beaucoup le savent, les fleuristes les premiers!)
des hommes se libèrent ainsi de leur épouse -gouvernante à laquelle ils préfèrent le chien sur le lit .

bouguereau dit: à

Forcément ! A force de commander…

il y a de la grande sagesse la dedans..mais c’est caché..mais le mariage pour tous ! officiellement « allez vous enculer et vous bouffer le minou! »..déjà que pour le mariage restreint baroz..c’était -que- pour faire des enfants..et dans le noir..copernic chte dis

christiane dit: à

@ DHH dit: 25 avril 2013 à 14 h 47 min
Merci commentaire intéressant.

bouguereau dit: à

des hommes se libèrent ainsi de leur épouse -gouvernante à laquelle ils préfèrent le chien sur le lit

..tu vois baroz..les langues se délient

HDD dit: à

@ christiane dit: 25 avril 2013 à 14 h 09 min
Merci témoignage intéressant.

rabababal dit: à

Les mots s’ amor avec Arrabal, bravo pour le tweet monsieur le chef de blog!

Jean-Pierre Dubout dit: à

Vous avez un chien, hanno ?

Sergio dit: à

bouguereau dit: 25 avril 2013 à 15 h 58 min
le mariage pour tous

Bon mais à propos si l’on réforme le mariage, pour les anciens c’est caduc alors ? Vive le général Hollande !

rabababal dit: à

Qui garde son fou, meurt sans voix.
( merci Henri M.!)

Fleur de Romarin dit: à

J’ai aimé ce film (christiane)

Vous n’auriez pas dû aller le voir, sa réalisatrice est sortie d’une poubelle, c’est un connaisseur qui le dit à 13 h 56.

rabababal dit: à

Arrabal écrit sans garde-fou et fait du vélo à pied sans garde-boue.

Romeo dit: à

« J’ai aimé ce film. »

j’ai aimé , j’ai aimé….qu’est ce que ça veut bien dire ?

rabababal dit: à

à 13h56, Diogène en son tonneau…

hanno dit: à

@Jean-Pierre Dubout dit: 25 avril 2013 à 16 h 08 min
si vous cherchez un emploi de clebard littéraire certifié canal histoparano, demandez au pipelet du blog ,il vous présentera peut-être ?

hanno dit: à

àJean-Pierre Dubout dit: 25 avril 2013 à 16 h 08 min
n’oubliez pas votre carnet de vaccination ! Et
il vérifie le « pedigree »

TKT dit: à

À celui qui signe Vadiou:
les Juifs, tués par le nazis, pour faire du nettoyage ethnique
et
Les nazis condamnés à mort pour crime contre l’Humanité.
Vous supprimez l’ordre chronologique des faits, tête de nœud !

Ou vous êtes vraiment stupide, ou vous vous trouvez drôle en tout mélangeant, ce qui est tout aussi stupide, ducornaud !
Avec les minus comme vous, il faut employer le même langage.

hanno dit: à

car, ceque ne disent pas non plus ni Judit, ni mauvaise langue c’est que le fils d’un bibliothécaire ashkénaze qui était devenue un institution du musée -et qui dissuadait fort de s’intéresser à Arendt- fils qui partit étudier en Israel et y poursuivre des recherches , en journaliste ne put laisser même ses documents dans le musée qui les lui refusa en archives ..

Abdelkamel dit: à

Eh, les Juifs ! vous pouvez mettre la pédale douce avec votre Shoah ? Vous n’êtes pas les seuls à avoir été décimé par vos frères humains dans l’Histoire !

hanno dit: à

d’une bibliothécaire ! non je n’ai pas oublié le nom ni le prénom de la mère qui en forma plus d’un-e-

шум времени dit: à

« Malgré la facture classique de son film, et grâce aussi à la lumière de Caroline Champetier, »
Ah vous avez bien du mérite M.Assouline de pouvoir supporter cette facture hygiéniste venue d’Amérique, ce néo-classicisme trés « banalité du Mal » d’ailleurs…et qui fait partie du bagage scolaire de nos nouveaux réalisateurs et opérateurs, le temps faisant son oeuvre. Arendt dans un texte s’effrayait, non pas des falsifications des soviétiques et des nazis qui ne durent pas, mais du passage à la moulinette américaine de nos mythes et de notre passé. Qu’en restera-t-il après un pareil traitement ? s’interrogeait-elle.
Dans les entretiens avec Gaus ça accroche ça couine et ça pue la clope, pas l’harpic WC. Vous êtes bon public M.Assouline, il faut l’être pour exercer votre métier.

Sergio dit: à

Abdelkamel dit: 25 avril 2013 à 16 h 32 min
mettre la pédale douce avec votre Shoah

Là faut pas se biler dans un an on libère une rafale d’archives de Quatorze, ça va faire au moins cent cinquante romans bienveillants, on va changer de guerre pour un moment, quoi… Et si on veut, on aura quand même De Gaulle !

TKT dit: à

« Phil dit:25 avril 2013 à 13 h 34: c’est la forme, dear tkt. mais sachez que les danseurs peuvent être sévèrement membrés, ballet ou pas. le mariage pour tous va diminuer le nombre de mariages civils »:
Personnellement, je pense que le mariage des gens du même sexe, va compenser en partie celui des hétéros qui ne se marient plus tellement par automatisme (dans nos milieux de gens qui ont aussi un plan de carrière). Sur votre réflexion sur « la nature du prince » des danseurs, laquelle est plus représentative de leur ethnie et gènes. C’est une profession comme une autre. Je vois néanmoins que vous avez eu une vie bien remplie et diversifiée, combien de danseurs, de ballet ou de danse plus jazzy, à votre compteur ?

La mauvaise langue dit: à

La Shoah ne concerne pas que les Juifs mais l’humanité entière. Si vous en êtes encore là, c’est soit que vous êtes un trou du cul, soit que vous êtes un facho.

Abdelkamel dit: à

Certes, mais d’autres peuples en d’autres temps ont connu le même amour haineux. Il ne sert à rien de discéquer la Shoah ad nauseam. Cela n’évitera pas d’autres horreurs…

christiane dit: à

Tentative de réponse :
« J’ai aimé ce film » pour plusieurs raisons :
– Interprétation (B.Sukowa (exceptionnelle), A.Milberg, J.Mc Teer…
– choix dans la vie de Hannah Arendt de cet épisode fondamental : le procès (J’ai été moins intéressée par les flash-back évoquant sa passion pour Heidegger)
– Subtilité d’aborder la pensée d’une philosophe par le jeu de l’actrice (formidable)
– Pour la réflexion qu’il provoque
– pour l’approche convaincante de la notion de « banalité » dans ce mal absolu
– par l’exploration des liens difficiles entre H.A et ses amis, ses contemporains
– pour la beauté plastique de certains plans, le cadrage des scènes, cette façon de filmer les visages, la route, le car, l’enlèvement de nuit d’Eichmann par le Mossad
– pour la tendresse qui inonde certaines scènes(avec son mari et son vieil ami qui l’accueille à Jérusalem)
– Pour Jérusalem où je ne suis jamais allée
– Pour New-York de nuit vu de la baie de l’Hudson
– parce qu’il se termine sur une note d’espoir : penser. Ce qui rend possible un chemin dans les périodes difficiles
– parce que j’étais bien dans cette belle salle presque vide -donc très silencieuse – pour recevoir ce très beau film.

La mauvaise langue dit: à

Vous ne comprenez rien à ce qu’est la Shoah. Mais vous n’êtes pas le seul ici. Pas de temps à perdre avec les cons dans votre genre.

Abdelkamel dit: à

Croyez-vous ?
C’est évidemment la solution la plus commode pour refuser d’en débattre

La mauvaise langue dit: à

Oui, je refuse catégoriquement. Ça ne fait pas débat.

Fleur de Romarin dit: à

Abdelkamel dit: 25 avril 2013 à 17 h 05 min

Ça y est, un révisionniste de plus.

bouguereau dit: à

La Shoah ne concerne pas que les Juifs mais l’humanité entière

ça ne fait pas débat..c’est surement l’avis de lassouline aussi

bouguereau dit: à

relis toi tête de con de dracul
..bon je vais éviter la censure

Anatomy of Change dit: à

Ça, par exemple :
« Grégory Pons : Pas un ministres français n’a déclaré posséder une montre suisse… Ce qui suscite une interrogation : pas une seule montre suisse, d’une marque de luxe ou de prestige, n’a été déclarée dans le patrimoine des ministres socialistes français, même les plus riches. Pas même une Rolex, ni la moindre Patek Philippe, ni la plus petite Cartier, ni aucune Chanel pour des gens qui se disaient volontiers collectionneurs avant d’être aux « affaires » (désolé pour ce mot qui fâche). On pense ici, notamment, à Pierre Moscovici, le ministre de l’Économie, dont on sait qu’il a fini par réaliser son rêve de posséder une Patek Philippe (révélations Business Montres). Pour ceux qui l’auraient oublié, Richard Mille était aussi la marque préférée du socialiste Julien Dray, rendu célèbre pour ses achats de Patek Philippe en liquide… Hypothèse pour cette désertification radicale des poignets ministériels : les montres de luxe ne sont pas considérées par l’administration socialiste comme des biens mobiliers (comme le pensaient naïvement les assureurs, qui ont dû indemniser Jérôme Cahuzac des 100 000 euros de montres cambriolées à son domicile), mais des… oeuvres d’art, exonérées comme telle de l’impôt sur la fortune et, par extension, de toute déclaration patrimoniale. Conclusion logique : si cette andouille de Jérôme Cahuzac avait déclaré qu’il avait bien un coffre-fort dans une banque de Genève, mais que c’était seulement pour y entreposer 600 000 euros en montres suisses (soit le prix d’une seule de ces Richard Mille évoquées par le film de promotion du Jura diffusé en 2010), personne n’aurait plus rien trouvé à y redire. Ce n’était, au pire, qu’une nouvelle affaire Julien Dray, dont on rappellera que le point final était un non-lieu… »

Abdelkamel dit: à

Le débat ne porte pas sur l’horreur de la Shoah mais sur sa place dans la monstruosité historique humaine, eu égard aux technologies de mort en vigueur pour chaque époque.

helas dit: à

ça yest, le frappadingue de pq, cas pathologique grave, ressort sa fixette – il a encore oublié ses cachets- Que fait son infirmier?

Abdelkamel dit: à

hélas, vous êtes bête.

Titus dit: à

et c’est reparti avec ML : on est tous sur le mur des cons ! ; quelle plaie, ce naze

helas dit: à

à 17h31, je causais du c du ta ré fêlé de 17h18 qui tente de faire oublier les casseroles de la droite et ultra droite

helas dit: à

abdel il vient de sortir un film sur cette personne, un sujet dont beaucoup ont envie de parler et que tout le monde ne connaît pas si bien

Sergio dit: à

Ca y est j’ai retrouvé, Cahusac c’est un garde du cardinal dans les Trois mousquetaires. Vu comme cela, ça le rend moins sympa…

helas dit: à

Abdelkamel dit: 25 avril 2013 à 17 h 33 min
hélas, vous êtes bête

le co.nard de pq c’est vous

Abdelkamel dit: à

Des morts à Istres, tués par un musulman se réclamant de la nébuleuse Al-Quaida… il semblerait que ce jeune tueur soit fou. Précision inutile ?

La mauvaise langue dit: à

Titus, je suis votre Bérénice, je viens vous persécuter. Tremblez ! Je hante désormais vos pires cauchemars…

TKT dit: à

Pas de montres suisses ?
Franchement, je ne vois pas pourquoi dans le patrimoine qui est à déclarer, on devrait mettre les montres et les bijoux, ni non plus, le mobilier, meubles ou œuvres d’art. C’est obliger les Politiques à manipuler la vérité, c’est donner envie aux nantis, de ne plus rien posséder en France, en dehors de l’incontournable immobilier et d’une voiture bas de gamme, ou très vieille (pas vintage).
Jean Yanne dépensait tout son argent, disant que le fisc n’impose pas les souvenirs.

rjd dit: à

bon, toujours pas de renato, je peux pas lui poser ma question, ça m’embête.

Sergio dit: à

Ben voilà, un truc qu’on peut aimer, les agents du fisc ! Nicht wahr ? Et même d’ailleurs les agents tout court, comme Meursault…

Dieu dit: à

Raté !

Dieu dit: à

Chômeurs, je vous embrasse ! Vous êtes si nombreux !
( … mais aucun d’entre vous ne m’est inconnu, je vous aime, et votre maître présidentiel aussi, je l’aime …. )

joël dit: à

les pervers se sentent des ailes dans la crise : JC de PQ n’en finit plus d’essayer de distiller ses haines racistes il trouve ça tellement drôle et excitant-ça l’occupe

xlew.m dit: à

Entschuldigung, je n’ai pas vu le même film que Christiane.
« Sukowa en fumant comme un pompier, risque de mettre le feu à la pinède où reposent les cendres de l’antique high digger de la philosophie souterraine paléo-allemande. Mais Héraclite, dans un accès de fièvre induit par le virus du principe de précaution qui lutte contre toute forclusion, veille au Lohengrin, il appelle tout de suite les Canadair-drones de la protection civile de Rhénanie pilotés depuis son bureau hiérosolymitain par Hanna Arendt, et leur ordonne d’arroser la zone d’intérêt philosophique spécial de Freiburg-im-Breisgau. Hanna s’y résout avec la meilleure volonté du monde mais tance Barbara pour sa conduite politiquement fort incorrecte, se faisant un plaisir de lui rappeler que son behaviourisme splendidement cigarretier est désormais hors de mode et de propos. Le Zeit de la tabagie et le Sein de l’élégance de sa pratique sont derrière nous, Kameradin. »

un autre avis de sinéfil à l’épate :

« Barbara Sukowa fume comme un pompier, Delphine Seyrig avale
la fumée (qui n’a pas vu et goûté l’actrice palper la tige d’une cibiche s’est privé de voir à l’oeuvre la grâce), et Hanna Schygulla la ventile dans ses petits poumons. Hanna Arendt se sert du souffle qui sort de ces trois bouches peintes par Raphaël pour rassembler les cendres des images noires et blanches des monstres morts qui gisent dans les ashtrays des cinémas de quartiers du Baden-Württemberg des années soixante, et les dispersent dans la Méditerranée. Cela, c’est quand tout finit bien, le fameux happy ending.
La Chloé du Colin du Boris développe une tuberculose foudroyante acquise à l’ombre du tabac passif (longues traînées froides de fumigène camouflant la nuit et le brouillard des salles obscures du camp de Gurs) que filtrent ses narines dans la fréquentation assidue des salles de cinémas français où sévissent des faiseurs d’effets spéciaux fumeux un peu contrits par le remords mais suffisamment retors pour être très fièrement Gondry. Cela, c’est quand tout finit mal, hapless ending.
Encore un preuve éclatante de la supériorité du modèle rhénan de développement des fumigations civilisationnelles sur l’exception culturelle fumiste à la française. Supériorité de la banalité de la Pall Mall américano-allemande sur la vénalité mortifère de la pipe en écume des jours un peu « highbrow » de sa voisine gaulo-française.
Pierre Assouline, permettez que je rallume votre cigare…

Abdelkamel dit: à

Rectification, le parquet communique.

Le tueur d’Istres n’est ni musulman, ni fou : juste un « amateur d’armes »… Notre communauté respire. Les familles des victimes pleurent.

Sergio dit: à

joël dit: 25 avril 2013 à 18 h 32 min
distiller ses haines

Ha non c’est l’alycastre, qu’il faut distiller…

hanno dit: à

j’ai ma dose de lecture d’affilée de commentaires. impossible d’en supporter plus .
il est vrai que P.Assouline étant devenu si peleinement un homme d’establishment et de « boîtes » , la curiosité pour ses billets n’est pas tendue avec l’ innocence relative du « bon public » ,même quand c’est sans la moindre intention marchande ou commerciale que certains n’ont pas dissimulée.
le chef de tribu connaît les recettez éprouvées, il les rappelle . très bien !!!
très bien, très bien…. !
Soignez-vous bien P.Assouline, évitez bien les philosophes et les femmes à leur philosophe qui n’aboient ni ne couinent ..
aux autres , ne vous prenez pas trop pour arrabal 2 ou 3 …. P.Assouline n’ouvrira pas un ashram pour si peu !

Sergio dit: à

hanno dit: 25 avril 2013 à 18 h 58 min
peleinement

C’est pas mal ; c’est dit avec l’accent méridional. Finalement on va chercher bien loin, on veut faire du Finnegans désespérément, et là par un simple lapsus ça tombe tout rôti dans le bec, et avec du volume…

christiane dit: à

@ xlew.m dit: 25 avril 2013 à 18 h 40 min
C’est vrai qu’elle fume beaucoup mais ces gestes sont pour nous, spectateurs, la possibilité d’entrer dans ses pensées, d’accéder à son état émotionnel. Car lorsqu’elle ne parle pas, tout est dans ses regards, ses gestes, sa démarche.
Ceci étant, car le sujet est grave, je ris volontiers à vos galipettes entre toutes ces situations hilarantes. Il y a du Buster Keaton en vous !

Diagonal dit: à

Je tombe à l’instant sur la photo d’A. Arendt en introduction du post, et je m’aperçois du fait que ce pur esprit ait pu avoir un visage ne m’avait jamais vraiment effleuré jusqu’à présent. Elle est ravissante et j’en suis très ému. Enfin un visage sur une oeuvre traversée de ces fulgurances qui m’empoignèrent durablement lors de mes études de jeunesse ! En outre, l’écran de sa liaison avec l’Heidegger qui m’avait toujours exaspéré vient de s’envoler à l’instant. J’imagine assez qu’elle dut avoir d’autres amants plus intéressants, à Jérusalem ou ailleurs. Merci la RDL !…

Madame Dieu dit: à

« Terriens,
Ayant beaucoup souffert de ce que vous avez fait de notre fils unique – crucifié … bande de salauds ! – nous ne vous enverrons plus que des brêles : Berlusconi, Bush, Putin, Castro, Héliogabale, Taubira, Hamon, Montebourg …

Pour le changement, nous vous avons envoyé Hollande et ses records de chômage ! bien fait pour votre gueule, connards !

Essayez de comprendre et de vous améliorer, bordel de culs de naines à ressorts ! »

Evangile de Judas / Editions du Googletha

Anna dit: à

Diagonal,
Je n’ai jamais été belle. Ma correspondance avec Martin, 1925-1975/ NRF, tout à fait incomplète, vaut le détour…

Syndicat de la Magistrature dit: à

Nous avons le déplaisir de vous annoncer la mort de Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu….

Extrait du blog "Secret Défense" dit: à

Philippe Schmitt est-il un con ?
Le général, père d’Anne-Lorraine, assassinée dans le RER D, est insulté par le Syndicat de la Magistrature.
Philippe Schmitt, général en deuxième section et excellent homme, figure sur le Mur des cons du Syndicat de la Magistrature (SM), dont l’existence a été révélée hier par le site Atlantico.
Appartenant à la gauche radicale, ce syndicat décore son siège parisien d’un mur sur lequel il désigne à la haine et à la vindicte des belles âmes qui le peuplent diverses personnalités jugées (sic) « connes ».

Philippe Schmitt a eu la désagréable surprise de s’y découvrir. Qu’a-t-il fait pour être ainsi jeté à l’opprobe ? Philippe Schmitt est le père d’Anne-Lorraine, assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D, le 25 novembre 2007, par un récidiviste, Thierry Devé-Oglou, condamné depuis lors à la réclusion à perpétuité. Anne-Lorraine se destinait au journalisme et se passionnait pour les questions de défense. Depuis sa mort, un prix portant son nom est décerné chaque année par l’Association des journalistes de défense (AJD).

A la suite de ce drame, Philippe Schmitt a critiqué « les libérations irresponsables de violeurs récidivistes et le laxisme de certains juges d’application des peines » et s’est, avant de s’en éloigner, engagé au sein de l’Institut pour la Justice- un organisme plaidant pour une plus grande répression. Voilà, aux yeux du SM, les preuves de sa connerie… On frémit devant tant d’humanisme et de tolérance.

Constatant avec « stupeur et profond dégoût », sa présence sur le Mur des cons, Philippe Schmitt estime que  » à travers cet acte, c’est la mémoire de notre fille qu’on insulte, ce sont aussi toutes les familles de victimes qui peuvent ainsi constater le mépris et la haine que ce syndicat de magistrats éprouve à leur égard ». Philippe Schmitt et son épouse ont chargé leur avocat « d’étudier les suites judiciaires à donner à cette lamentable affaire ».

(A titre personnel : si le Syndicat de la Magistrature conserve son Mur des cons, qu’il n’hésite à y faire figurer l’auteur de ces lignes. J’y serai, aux côtés de Philippe Schmitt notamment, en excellente compagnie.)

Jeudi 25 Avril 2013
Jean-Dominique Merchet

D. dit: à

et je note en outre que vous avez pris soin d’acheter des Peugeot, ce qui n’est pas le cas de pas mal de mes pignoufs de voisins qui se lamentent de la crise et du chômage, mais roulent en Toyota Chrysler et compagnie.

Enfin , dédé !.... dit: à

cette actrice, ce n’est qu’une actrice : un meuble souple !

D. dit: à

Cela dit je suis en train de peaufiner un modèle économique dans lequel ces questions ne seront plus beaucoup d’actualité.

paniss dit: à

je vias aller voir ce film -si je trouve une salle, et à priori il y en a une à Grenoble – et je vais relire ce formidable livre… Merci à vous Passou pour ce billet qui me redonne l’envie de relire HA et de voir le film.

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