Hannah Arendt, celle qui voulait penser sans garde-fou
S’il est un cas d’école dans le biopic (film biographique ou biographie filmée), c’est bien la mise en scène, en images et en paroles de la vie d’un intellectuel. Quand on sait à quel point il est déjà difficile de l’écrire, on mesure à quel point il est risqué sinon impossible de filmer la pensée en action. De quoi se rendre à reculons à la projection de Hannah Harendt, le film de Margarethe von Trotta sur les écrans français à partir d’aujourd’hui. On est déjà soulagé à la lecture même de son projet, lequel évite l’écueil qui a plombé nombre de biopics dans le passé : la vaine ambition de tout raconter d’une vie et d’une oeuvre. On sait d’expérience qu’il est toujours préférable d’en isoler un moment-clé en se réservant la possibilité de quelques flashs-back. C’est heureusement le parti pris de Margarethe von Trotta : quatre ans de la vie de Arendt. Elle a vu dans la couverture du procès d’Adolf Eichmann, SS Obersturmbannführer responsable de la logistique de la solution finale, par Hannah Arendt, envoyée spécial du New Yorker à Jérusalem en 1961, la somme des intuitions, de l’intelligence, du génie, mais aussi des limites et des contradictions de la philosophe.
Le film se déroule donc principalement aux Etats-Unis où elle vit, écrit et enseigne, Israël où elle séjourne, et dans le souvenir de l’Allemagne où elle fut l’étudiante, la disciple et l’amante du philosophe Martin Heidegger, ambigu dans sa complaisance avec les nouveaux maîtres durant les premières années du nazisme au pouvoir. Une Allemagne qu’elle a connue jusqu’à son départ en exil définitif en 1933 ; elle n’a donc pas vécu le nazisme de gouvernement ni le nazisme de guerre, méconnaissance qui lui sera reprochée dans ses jugements sur ce pays. On sait les dons d’actrice de Barbara Sukowa ; elle est ici remarquable d’authenticité jusque dans sa tabagie compulsive (à la fin du film, on ne surprend à tousser tant la fumée sourd de l’écran). Impulsive, colérique, entière, dure, inflexible, intransigeante, lumineuse, telle apparaît l’auteur d’un essai décisif sur les Origines du totalitarisme (1951) à la veille de se saisir du cas Eichmann.
« La banalité du mal » est le morceau attendu, le grand monologue d’un film qui repose essentiellement sur ses dialogues, en allemand lorsqu’elle s’adresse à ses proches, en anglais avec un fort accent lorsqu’elle parle à ses étudiants, distinction difficile à imposer à des producteurs généralement favorable au tout-en-anglais-partout. Il intervient à la fin lors d’une sortie, davantage qu’un cours ou qu’une conférence, que le professeur Arendt (1906-1975) fait à ses étudiants. Un plaidoyer pro domo, d’une poignée de minutes particulièrement intenses, pour se défendre des attaques dont elle est l’objet. Elle explique autant qu’elle s’explique : le mal est accompli par des êtres humains insignifiants, des gens comme les autres, l’homme de la rue, dont les circonstances révèlent la capacité à se déshumaniser ; comme ils ne pensent plus mais se content d’obéir, d’exécuter des ordres et de les faire scrupuleusement appliquer, ils se situent en dehors des catégories ordinaires du jugement moral ; un carriériste servile sommeille en tout homme, nul n’est à l’abri ; ce mal là n’est pas radical mais banal, ordinaire ; l’accusé a bien eu mauvaise conscience, mais c’était celle de ne pas exécuter correctement les ordres. Pour autant, elle n’invite pas au pardon comme ses adversaires tentent de le faire croire.
Elle l’écrit bien à la fin de son texte paru en livre de poche (Folio) en s’adressant à Adolf Eichmann : « Puisque vous avez soutenu et exécuté une politique qui consistait à refuser de partager la terre avec le peuple juif et les peuples d’un certain nombre de nations, on ne peut attendre de personne qu’il veuille partager la terre avec vous. C’est pour cette raison, et pour cette raison seule, que vous devez être pendu.”
Vibrante, poignante même, à défaut d’être tout à fait convaincante, cette démystification du mal a le grand mérite d’inviter à penser cette catégorie philosophique en le débarrassant des affects et du sentimentalisme, ce qui ne va pas de soi durant le procès Eichmann. Parmi les étudiants, au fond de l’amphithéâtre, il est un homme qui ne lui pardonne pas : son meilleur ami le philosophe Hans Jonas qui dénonce les erreurs de son raisonnement, de même que son autre ami Gershom Scholem qui lui reproche, lui, de ne pas aimer suffisamment le peuple d’Israël. Le fait est qu’elle aime des gens, des individus, des personnes mais qu’elle n’éprouve aucun sentiment pour des peuples quels qu’ils soient, ni mêmes des collectivités ou des classes sociales. C’est particulièrement éclatant lors des nombreuses discussions d’intellectuels qui se tiennent chez elle à dîner, avec la participation active de son mari Heinrich Blücher et de sa meilleure amie la romancière Mary McCarthy.
Parue deux ans après en cinq livraisons dans le magazine branché de l’intelligentsia de la côte est, sa série d’articles sur « Eichmann à Jérusalem » fait aussitôt scandale. Sous sa plume, ce n’est pas un monstre mais un médiocre, un bureaucrate au zèle assassin, un fonctionnaire qui ne s’exprime correctement que dans un allemand administratif. Impardonnable. Des amis s’éloignent à jamais, des intellectuels l’attaquent violemment dans les médias, la communauté juive la boycotte. Ce qu’on lui reproche ? Banaliser le crime, dédramatiser le génocide, se soumettre à la haine de soi et surtout oser pointer la co-responsabilité des judenrats (« conseils juifs » ou gouvernement des ghettos servant d’intermédiaire entre la population et les nazis) dans le processus de déportation.
Le scénario ne s’appuie pas sur l’adaptation d’un des nombreux livres consacrés à l’intellectuelle mais il se nourrit de rencontres de ceux qui furent ses proches : Lotte Köhler, sa collaboratrice de longue date et amie, décédée à l’âge de 92 ans en 2011 ; sa première biographe Elisabeth Young-Bruehl disparue la même année ; Lore Jonas, la veuve du philosophe, ainsi que Jerome Kohn, son dernier assistant et l’éditeur de ses œuvres posthumes.
Malgré la facture classique de son film, et grâce aussi à la lumière de Caroline Champetier, Margarethe von Trotta réussit la prouesse de captiver, alors qu’on connaît les ressorts et la fin de l’histoire, sans rien sacrifier d’une certaine exigence intellectuelle, avec ce qu’il faut de concessions aux impératifs de la dramaturgie. Son exploit : filmer une intelligence en action en nous faisant assister passionnément durant une heure et cinquante-trois minutes à un débat d’idées fondamental, autour d’une femme qui voulait penser sans garde-fou. Reste à savoir ce que donnerait la même histoire filmée cette fois sans plus de garde-fou…
(« Barbara Sukowa dans »Hannah Arendt » ; « Hannah Arendt, elle-même » photo D.R.)
868 Réponses pour Hannah Arendt, celle qui voulait penser sans garde-fou
Hannah Harendt , « Eichmann à Jérusalem, Rapport sur la banalité du mal « , traduit de l’anglais par Anne Guérin, révision par Martine Leibovici, présenté par Michelle-Irène Brudny-de Launay, Gallimard, Folio/Histoire, prix éditeur : EUR 9,95
Ce que n’a pas dit Christiane, c’est que le film se donne au Louxor, salle mytique de la grande époque des cinémas de quartier. Ce cinéma dans le style égyptien de Barbès, longtemps fermé, a entièrement été rénové par la ville de Paris et vient de rouvrir ses portes. Je crains cependant qu’il ait un peu perdu son âme ?
…
…il reste,…une grande énigme pour moi,…
…
…comment peut on,…participez de l’économie-production-commerce-technique-social,…
…avec des oeillères-limite au bénéfices,…si tout est constamment re-taxable,…c’est absurde,…
…riche,…Oui,…jusqu’à combien d’hectare et avec combien de châteaux et dépendances et personnel servile aux lois du pays, malgré les ordres du châtelain,…
…en d’autre termes, quelle indépendance économique, si en plus vous financé des labo’s de recherches et vous êtes auto-suffisant sur vos propriétés en règles de l’état,…
…quant proclamer-vous votre indépendance,…et en faite un canton offshore,…autrement,à quoi çà sert de travailler pour les autres et être riche pour personne,… » cocu d’état « , & Morale à 2 balles,…
…refaire une famille pour quels buts, si c’est pour re-vivre des conneries de guerres associés à des marchands d’armes,…
…etc,…le sujet en cours,…c’est quand même la même » pub « , associé à chaque fois,…pim-pon,…pimpon,…pimpon,…bobo à l’histoire,…alors,…Paris s’éveille,…
…etc,…
Le 4e pouvoir semble avoir des lacunes, Jean-Dominique Merchet !
Relire Arendt ET Hilberg. Ou plutôt, Hilberg d’abord.
Déjà pas foutu de comprendre Marcel Conche et veut (re)lire H. Arendt. Un comique à bretelles…
J’aime aussi quand vous affrontez ML, qui est d’une arrogance sans nom, qui a loin d’avoir raison sur tout. Sur les extraterrestres, j’en sais bien plus que lui soit dit en passant.
@ D. dit 25 avril 2013 à 19 h 47. « Une fois n’est pas coutume, je vous rejoins, TKT. Chacun est libre de posséder ce qu’il possède, et tout cela est ridicule. L’essentiel est d’acquitter un impôt proportionnel aux facilités dont l’on dispose afin d’assurer le fonctionnement général et particulier du pays dont on est ressortissant. »:
Non, il est normal de payer des impôts dans le pays où l’on est domicilié et où l’on, en principe, génère la plupart de ses revenus quand on est actif. Les nationaux des USA, paient des impôts à Washington, quelque soit leur domiciliation. Inutile d’ajouter que des Américains deviennent citoyens Helvétiques, trouvant absurde d’entretenir une « administration » au delà des mers. Croyez moi, D., payer des impôts afin qu’un branleur comme vous, touche le chômage car incapable de travailler sérieusement sans surfer sur internet toute la journée, serait pour moi une raison pour refuser d’entretenir un système qui punit les travailleurs sérieux et nourrit les gens comme vous. Par contre que les vrais chômeurs soient aidés, cela me parait normal. Le problème en France, il est très difficile de renvoyer les nouilles comme vous, sauf quand ils sont encore à l’essai. Ce qui fait que depuis votre dernier emploi dans une banque, vous ne restez pas longtemps dans une nouvelle boite.
Bizarre qu’un homme de plus de 50 ans, employé subalterne et resté depuis son apprentissage au niveau le plus bas possible pour un comptable, trouve encore de nouveaux emplois. Je vous dis cela sans animosité aucune, comme on dit, ne le prenez pas d’une manière personnelle, c’est le système que je trouve malsain. Vous prenez l’emploi d’une personne, qui jeune, peut être encore formée.
« et elles me le rendent peu, les méchantes. » D
Et qu’ est-ce que tu leur donnes, aux femmes, sacré misogyne!
Sont-elles méchantes comme lorsque ta maman te grondait?
Sur la banalité du mal :
» Il reste cependant un problème fondamental, implicite dans tous ces procès d’après guerre et qui doit être mentionné ici parce qu’il touche à une des questions morales cruciales et de tous les temps, celle de la nature et de la fonction du jugement humain. Dans tous ces procès où les accusés avaient commis des crimes « légaux », nous avons exigé que les êtres humains soient capables de distinguer le bien du mal même lorsqu’ils n’ont que leur propre jugement pour guide et que ce jugement se trouve être en contradiction totale avec ce qu’ils doivent tenir pour l’opinion unanime de leur entourage. Et cette question est d’autant plus grave que nous savons que les rares hommes qui ont été assez « arrogants » pour ne se fier qu’à leur jugement personnel, n’étaient pas nécessairement ceux qui ont continué d’obéir aux anciennes valeurs, ni ceux qui étaient guidés par une croyance religieuse. Puisque l’ensemble de la société respectable avait d’une manière ou d’une autre succombé à Hitler, les maximes morales qui déterminent le comportement social et les commandements de la religion — « Tu ne tueras point » — qui guident la conscience, avaient virtuellement disparu. Ces hommes rares qui étaient encore capables de distinguer le bien du mal, ne le faisaient véritablement qu’à partir de leurs propres jugements, et cela librement; il n’y avait aucune règle à laquelle obéir, sous laquelle ils auraient pu subsumer les cas particuliers auxquels ils étaient confrontés. Ils devaient se prononcer à chaque cas à mesure qu’il se présentait,car il n’y avait pas de règle pour ce qui est sans précédent . » ( Hannah Arendt, « Eichmann à Jérusalem », édition Folio, pages 505/506).
Dans l’Allemagne hitlérienne ainsi que dans les territoires dominés par elle, les anciennes maximes morales « avaient virtuellement disparu ». Elles avaient été remplacées par d’autres, auxquelles adhérait « l’opinion unanime » de « la société respectable ». Dans l’Allemagne hitlérienne, un Adolf Eichmann, entièrement acquis à la nouvelle morale, est un homme respectable et respecté, dont la conduite morale apparaît comme exemplaire. Il en est de même en France, s’agissant, par exemple, d’un Darquier de Pellepoix. Les anciennes conduites morales deviennent des conduites déviantes, de plus en plus exceptionnelles. Une telle situation n’est pas historiquement sans précédent. On n’en citera pas d’exemples pour ne faire de peine à personne, mais il est facile d’en trouver. Si la morale hitlérienne a échoué à s’imposer définitivement, chacun sait que ce n’est pas parce qu’elle n’avait pas vocation à le faire ni en vertu d’un hypothétique décret de la Providence, mais tout simplement parce que le régime hitlérien n’a pas disposé des moyens matériels qui lui auraient permis de la pérenniser.
« les vrais chômeurs » tkt.
Ceux-là, on les nique, tous des putes, sauf maman!
Et alors ces soucoupes ?
Sur la question de l’extrême dépendance des jugements moraux aux relations de pouvoir, on renverra à la célèbre expérience menée par Stanley Milgram à l’université de Yale, entre 1960 et 1963.
sergio, merci et excusez moi de n’avoir pas relu pour corriger .,
non, je ne m’y fais pas, et ce n’est ps parce que j’admirerais tant Arendt !
nous vivons le temps où sans un compulsif par-ci, un mature par-là, point de ce bon public qui ne moufte pas si l’illustre professeur du cours de philo a sorti une bourde : il sera dit gé- ni -al par les jolies dames hôtesses qui officient.
Difficile d’écrire une pensée en action : et au repos? en effervescence ? la pensée de qui ?
c’est encore plus difficile à penser , voilà!
je ne minimise pas du tout l’oeuvre d’Arendt, et son apport, ni l’idée d’en avoir trouvé l’inspiration d’un film : au contraire , alors que je ne suis pas « cinéma , ce que je me reproche » 🙁 trop mauvais souvenirs)je ne me sens pas blogs de participation non plus , sans avoir la prétention de dire que j’en ai fait le tour …
c’est plus grave, et encore plus grave, pour moi, le peu d’enthousiasme que m’inspire l’écriture de P.Assouline , dans ses billets .et je préfère le dire ainsi , su côté de l’affect, que de la sacro-sainte analyse vers laquelle j’ai un jour incliné pour me protéger des afffects
je ne vous quitterai pas en disant que vous êtes tous sublimes ( sublime ,c’est plus chic, et plus français, plus philosophicopsy que génial, jamais mamy ne dira génial !)
je ne le pense pas !pas vraiment amusants non plus, et moi non plus,on ne m’a pas appris le goût du rire et d’en rire c’est trop tard !
au revoir .
Il m’avait semblé que le chômage était payé par les cotisations d’assurance-chomâge, non pas par les impôts. Mais j’ai pu me tromper.
un exemple d’humour familial que je n’apprécie pas : une traductrice de père sépharade psy (originaire d’espagne au loin) et de mère ashkénaze historienne est appelée par son père « ma Jaecke » , depuis sanaissance , certes très tendrement, ce qu’on ne peut ps dire de tous les contextes (un enseignant d’un élève, un médecin d’un patient, un élu d’un administré en France du moins puisqu’ils ne vivent pas en France.
voilà pour le topos quelle est votre identité.
il y a surement des gens qui ont mieux, beaucoup mieux , je vous le, et les laisse, sans remords, à préciser !
« Bizarre qu’un homme de plus de 50 ans, employé subalterne et resté depuis son apprentissage au niveau le plus bas possible pour un comptable, trouve encore de nouveaux emplois. Je vous dis cela sans animosité aucune, comme on dit, ne le prenez pas d’une manière personnelle, »tkt.
D’ abord on abaisse, on humilie publiquement et puis on réconforte, on cajole. La démarche même du pervers narcissique…
Et puis, employé subalterne, pléonasme.
» son apprentissage », on parle plutôt de formation, l’ apprenti, cela concerne les métiers plus spécifiquement manuels.
Quelle nullité dans l’inadéquation sémantique des termes employés!
J’ai regardé Mélenchon ce soir sur France 2 et ce type est purement génial. Archi doué et habile. Personne n’a pu faire le poids devant lui, comme d’habitude.
Toutes ces considérations nous éloignent peu à peu de Hannah Arendt, aussi je vous propose de recentrer le débat sur ce sujet.
des lettres et des idées dit: 25 avril 2013 à 22 h 42 min
D’ abord on abaisse, on humilie publiquement et puis on réconforte, on cajole.
Après on passe aux choses sérieuses, on monte les sandwiches et les bières…
En ce qui me concerne, j’en ai entendu parler, mais je n’ai rien lu d’elle. J’ai eu peur que ça me gonfle.
que ça me gonflât, pardon. Concordance des temps.
« au niveau le plus bas possible »tkt
« Au niveau le plus bas » aurait suffit…redondance inutile encore.
Être bien habillé, c’est une chose, mais il faut toujours essayer de soigner son expression…cela fait meilleure impression!
C’ est vrai, quand on est au plus bas, c’ est pas possible d’aller plus bas encore.
Impossible d’ aller plus bas que le plus bas, mince!
Quand on est au plus bas, on est au trente sixième dessous et alors il y a du possible au trente septième et ainsi de suite jusqu’au quarantième dessous?
Peut-être, mais ça ne se dit pas!
des lettres et des idées dit: 25 avril 2013 à 22 h 42 min
Et puis, employé subalterne, pléonasme.
Un directeur est un employé, sauf si, bien sûr, il a des parts dans l’affaire…
Il faut pardonner à Thierry qui n’a pas son bac.
on ignore si c’est vrai , bien qu’on suppose que c soit le cas, l’information venant de (je n’en sais rien -je n’ai pas suivi- mais cela reprend la question qui hante P.Assouline un intellectuel , les « intellectuels » et « les gens » comme…. les autres:
et de ce point de vue il est certain qu’ave Arendt , le cas de figure est excellent pour approcher cette question : Arendt est une femme , de famille juive,pas française, encore que passée par la France , et a été la maîtresse d’un professeur dont l’influence et la renommée dans l’ordre de la philosophie . sont immenses.
voilà donc qu’un femme pourrait être une personne comme une autre ?
comme tout peut se compliquer de contradictions !!
l’information venant de lui
bon, Arendt n’a pas enfanté d’enfants de ses liens avec les hommes de sa vie , elle.
je ne comprends vraiment pas pourquoi quelqu’un dont la question grvite autour du désir de ‘l ‘intellectuel » bassinerait sur ce blog et ailleurs alors qu’une étude du « cas » Arendt, pourrait si bien l’éclairer , ce que certains considérés comme des intellectuels ont peut être compris sans aller jouer Tarzan avec Hamlet.
de telle manière , chers contributeurs qu’il faudrait reconnaître à chacun, P.Assouline y compris, des limites et des contradictions, et même un droit à ses limites et ses contradictions.
…
…la pensée unique,…devient la pensée limité,…et l’outre-mer c’est déjà l’utopie,…
…une constellation d’existences dans un cadre de moutons à tondre,…un système d’horlogerie,…
…
…qui en fin de compte,…ressemble à l’histoire de la machine à voyager dans le temps,…et de constater que les derniers survivants sont prisonniers de créatures robotisés,..et de leurs propres conditions natureles en réalité très « fainéantes »,…avec diverses concessions et compromissions aujourd’hui inconcevable,…
…un film, un disque avec des versions analogues » play-back « ,…et des mimes théâtrales à chaque saison,…etc,…bien vu,…
…
D’ abord on abaisse, on humilie publiquement et puis on réconforte, on cajole.
sergio, ceux qui procèdent ainsi (ils sont nombreux, n’ont pas compris grand chose aux jeux des désirs ,( des contradictions et des limites ) même quand l’humiliation n’était pas publique .
quand on s’avance en quêteur des désirs de l’intellectuel, c’est inquiétant. (des guerres comme les guerres des psychanalystes en attestent )
H Arendt me semble bien naïve dans sa conception de l’anthropologie nazie. Les « anciennes maximes morales » avaient beau avoir « virtuellement disparu », il n’en demeurait pas moins qu’elles travaillaient inéluctablement la conscience des criminels nazis.
Ce n’étaient pas de purs esprits, ils n’étaient que des hommes comme tout le monde, même si c’était pas ailleurs des monstres. D’ailleurs Eichmann le dit explicitement à son procès. Même s’il veut apitoyer alors le tribunal (oui, moi aussi, j’avais malgré tout une conscience !), il n’en demeure pas moins que cette tension n’a pas pu ne pas exister d’une manière ou d’une autre dans leur fort intérieur. La morale a toujours existé dans leur conscience, irgendwo. La morale universelle des « anciennes maximes ». La morale s’imposent à tous, criminels ou pas. Les nazis savaient fort bien qu’ils se comportaient comme d’abominables monstres. prétendre le contraire, c’est se tromper complètement sur ce que c’est qu’un homme.
Le mal, c’est que le consensus général de la société allemande de l’époque atténuait fortement cette tension. Ce consensus les empêchait de penser, il les déshumanisait eux aussi, les vidait de leur reste d’humanité mais une conscience vide ça n’existe pas ; la conscience (dit Husserl) est toujours conscience de quelque chose. Le mal, dit par ailleurs à juste titre, c’est non pas la pensée du mal, mais l’absence de pensée. Le consensus général a créé les conditions de possibilité de cette absence de pensée. Mais elle n’était évidemment pas constante.
l’usage de mots-clés peut servir à enfermer comme à libérer, après tout que chacun assume ce qu’il fait
mauvaise langue, possible que Arendt ait eu encore quelque naïveté , comme vous dites (votre orthographe vous jouera des tours: exemple? : » dans leur fort intérieur. » .
à mois que ..justement elle ait eu, elle , conscience aussi de ‘une part d’impensable , ou de trop lourd pour elle, ou qui échappait aux langues « des philosophes classiques », et qui restait un privilège des artistes ?
La preuve que la morale des « anciennes maximes » restait tout à fait présente à l’esprit des criminels nazis, est fournie par exemple par Rudolf Hoess quand il analyse, en prison (Le commandant d’Auschwitz parle) le fonctionnement de la terreur dans le camp et les comportements des divers types de prisonniers ; les jugements qu’il porte sur eux sont ceux que lui fournissent les « anciennes maximes » de la morale universelle, même s’il ne se les applique pas à lui-même, système de défense oblige :
« La terreur que les puissants font régner parmi les internés dans un camp de concentration est trop absolue pour qu’on puisse se risquer à l’affronter.
« Mais pourquoi ces responsables, ces chefs, agissent-ils ainsi à l’égard des autres détenus ? Uniquement parce qu’ils cherchent à se faire valoir auprès des gardiens et des surveillants animés du même esprit. En se montrant aptes à leur besogne, ils espèrent obtenir quelque avantage et rendre ainsi leur vie plus agréable, fût-ce aux dépens des autres détenus.
« Mais la possibilité d’agir ainsi leur est donnée par des gardiens et les surveillants qui restent indifférents à leurs agissements et ne veulent pas se donner la peine d’intervenir. Ils vont jusqu’à approuver leur conduite et les incitent à la brutalité, éprouvant une joie satanique lorsqu’ils peuvent dresser les détenus les uns contre les autres.
« Je n’oublie pas qu’il existe, parmi les responsables eux-mêmes, des créatures brutales, vulgaires, dépravées et criminelles qui n’ont pas besoin d’encouragement pour infliger à leurs propres camarades des souffrances physiques et morales par pur sadisme, les poussant même au suicide.
« Aujourd’hui où je suis moi-même prisonnier, j’ai eu maintes occasions, dans mon univers limité d’observer dans une moindre mesure des faits semblables. »
« Avec plus de clarté qu’ailleurs, la prison fait apparaître la vraie nature d’Adam. L’homme se défait de tout ce qui n’appartient pas à sa propre nature, de tout ce que l’éducation et les usages lui ont inculqué. Il ne joue plus à cache-cache avec lui-même. Il se montre nu, tel qu’il est véritablement, BON ou MAUVAIS selon le cas. »
On voit qu’à ses yeux, même dans le dénuement le plus totale de l’homme, il y a encore présente la vieille distinction du Bien et du Mal avec des repères intuitifs évident à ses propres yeux, en dépit du caractère totalement « spécial » de l’organisation sociale d’une prison ou d’un camp de concentration.
sur le mal
http://www.kristeva.fr/le_mal_le_pourquoi.html
« Les psychanalystes sont mal placés pour parler du mal » et « «La psychanalyse est complètement dépassée par les effets du mal dans nos sociétés », écrit André Green [1] . Pourtant, son œuvre démontre le contraire : il existe une éthique de la psychanalyse, si, et seulement si , elle déconstruit cette dichotomie du Bien et du Mal qui structure Homo Sapiens
Le reproche le plus profond qu’on puisse faire à son concept (puisque c’en est un) de « banalité du mal », ce n’est pas du tout qu’elle banalise par là la monstruosité des criminels nazis. Mais c’est sur la validité même de ce concept qu’il faut l’attaquer. Elle pense à tort que le mal est pensable, et c’est là où elle déraille. Le mal reste obscur, impensable, il échappe par nature à toute pensée, et dans le même temps il les appelle comme un défi à toute civilisation, à toute raison, ayant pour profonde ambition de donner à penser qu’il appartient lui aussi au domaine de la raison. Mais non !, Le mal n’appartient pas au domaine de la raison. Le mal est de l’ordre du scandale, de l’irrationnel, de l’infernal, du non maîtrisable. Et c’est ça au fond que H Arendt ne veut pas admettre, et c’est en cela qu’elle se trompe profondément. On ne raisonne pas avec le mal, on ne dialogue pas avec le mal. On l’anéantit si c’est possible.
Le grand problème de la littérature, c’est le problème du Mal. La littérature ne donne pas plus de réponse au problème du Mal, mais elle donne à penser sur son énigme, son mystère en le mettant en œuvre. Il n’y a pas de littérature en dehors du problème du Mal. Des contes jusqu’à Sade, c’est du problème du Mal qu’il s’agit et de son profond mystère qui dépasse la pensée humaine.
… pas de montres suisses… etc. Tiens ! le sens de l’humour des commentateur d’ici est toujours au top… surtout s’in ne s’agit pas de cul.
Voyons si par la seule chute ces génies comprennent : « cette andouille de Jérôme Cahuzac avait déclaré qu’il avait bien un coffre-fort dans une banque de Genève, mais que c’était seulement pour y entreposer 600 000 euros en montres suisses (soit le prix d’une seule de ces Richard Mille évoquées par le film de promotion du Jura diffusé en 2010), personne n’aurait plus rien trouvé à y redire. Ce n’était, au pire, qu’une nouvelle affaire Julien Dray, dont on rappellera que le point final était un non-lieu… » …
« La banalité du mal. »
Et non Michel, le mal est pensable, exactement comme toute action qui nous définit — c’est l’apport d’Hannah Harendt à la réflexion sur l’étique après l’holocauste.
Le mal est pensable, et dans le détail. Affirmer qu’il n’est pas pensable, que sa présence est exceptionnelle et non banale, c’est un vieux truc par lequel les monothéistes justifient le fait que le mal soit dans le monde et que ce soient des individus quelconques, parfois même ‘bons’, qui en sont à l’origine.
Ce n’est pas par l’œuvre d’une ‘entité’ autre que nous que les gens ont été regroupées ; mises sur des trains ; livrées aux champs que quelqu’un avait conçu et construit ; etc.
Oups ! Hannah Arendt, pardon…
« La vie est trop courte », c’est rebattu mais vrai…
« Ars longa,
vita brevis,
occasio praeceps,
experimentum periculosum,
iudicium difficile », qu’il disait l’Hippocrate… et tous le cons s’arrentent à :
« Ars longa,
vita brevis », ce qui ne révèle pas seulement qu’ils sont court en histoire, mais aussi qu’ils sont nazes en mythologie…
l’absence de renato commence à m’inquiéter sérieusement.
Tien ! 3 h 15 min et le con qui attend renato attend toujours : prends ton poireau et va te coucher… avec
Et si on leur écrivait ça en grec ?
Ὁ βίος βραχύς,
ἡ δὲ τέχνη μακρή,
ὁ δὲ καιρὸς ὀξύς,
ἡ δὲ πεῖρα σφαλερή,
ἡ δὲ κρίσις χαλεπή.
Prends ton poireau et va te coucher
Prends ton cellulaire et va te coucher
Prends ta tablette et va te coucher
Prends ta Bible de Gutenberg et va te coucher
Prends ton Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band et va te coucher
Prends ton The Fame Monster et va te coucher
D’ailleurs (c’est à propos du mal, n’ets-ce pas), John Cage cite une histoire Hassidim… c’est l’histoire d’un oiseau qu’une âme charitable a gentiment posé dans une grosse merde de vache… usually on explique ça par « ce n’est pas parce qu’on te met dans la merde que l’on te veux du mal »… je me souviens toutefois que lors d’une conversation à bâton rompu… c’était dans un bistrot vénitien (luxe, calme, etc.)… J. C. dit « le mal est dans le monde et fait très bien son travail ».
Ce qui est curieux… enfin, une observation curieuse… à l’époque il ne m’est jamais arrivé que quelqu’un me demande si j’allais ou pas à la messe… nous sommes aujourd’hui vendredi, donc samedi dernier un gamin de 20 peut-être 23 ans m’a demandé quelle est ma paroisse milanaise… définitivement cons ce gens… et mauvais chrétiens, par-dessus le marché…
Ce qui est aussi beau c’est Arte (ben quoi à cet heure-ci je zappe, et alors ?)… je disait ? ah, oui ! ce qui est aussi beau c’est Arte qui nous dit que le changement c’est maintenant en nous présentant un truc construit sur un sujet dont on parlait dans les années 60…
D’ailleurs, Jean de La Fontaine s’explique à merveille. Voyons, ‘Le Singe et le Chat’, Fable n° 17, Livre IX
Bertrand avec Raton, l’un Singe, et l’autre Chat,
Commensaux d’un logis, avaient un commun Maître.
D’animaux mal-faisans c’était un très-bon plat ;
Ils n’y craignaient tous deux aucun, quel qu’il pût être.
Trouvait-on quelque chose au logis de gâté ?
L’on ne s’en prenait point aux gens du voisinage.
Bertrand dérobait tout ; Raton de son côté
Était moins attentif aux souris qu’au fromage.
Un jour au coin du feu nos deux maîtres fripons
Regardaient rôtir des marrons ;
Les escroquer était une très bonne affaire :
Nos galants y voyaient double profit à faire,
Leur bien premièrement, et puis le mal d’autrui.
Bertrand dit à Raton : Frère, il faut aujourd’hui
Que tu fasses un coup de maître.
Tire-moi ces marrons ; Si Dieu m’avait fait naître
Propre à tirer marrons du feu,
Certes marrons verraient beau-jeu.
Aussi-tôt fait, que dit : Raton avec sa patte
D’une manière délicate
Écarte un peu la cendre, et retire les doigts ;
Puis les reporte à plusieurs fois ;
Tire un maron, puis deux, et puis trois en excroque,
Et cependant Bertrand les croque.
Une servante vient : adieu mes gens : Raton
N’était pas content, ce dit-on.
Aussi ne le sont pas la plupart de ces Princes
Qui flattés d’un pareil emploi
Vont s’échauder en des Provinces,
Pour le profit de quelque Roi.
D’ailleurs… comment s’approprier des biens d’autrui n’et pas un truc habillé de mystères… c’est une activité qui peut sortir ses lettres de noblesse… déjà Philip le Bel et le Templiers ; puis Luther, la petite pute du pouvoir temporel allemand… Enfin, avec des exemple comme ça on ne voit pas pourquoi… au nom de quelle éthique… les nazis auraient dû s’abstenir… ce n’est quand même pas leur faute s’il y avait plus de juifs que de templiers… Est-ce que quelqu’un… bouguereau bien à part, naturellement… est-ce que quelqu’un, je disais, comprendra l’humour subjacent ce post ?
@ D. dit: 25 avril 2013 à 22 h 42 : « D’ailleurs j’aurais pu faire la même chose, et j’aurais constaté qu’elle été mal épilée. »:
Quand on corrige les autres, ducornaud, on fait attention soi-même à la concordance des temps. « été » mal épilé, tête de nœud vous devriez faire attention, quand on corrige on commence par soi-même au moins le temps d’un commentaire.
Quant à « pervers narcissique », cela ne va pas à mon égard quand je rappelle votre parcours de petit employé aux comptes: Je n’ai jamais été employé de ma vie et je ne vous poursuis pas depuis 2005.
Laissez tomber, vous êtes un tout petit bonhomme, inculte, dont le zizi ne risque pas de gonfler.
Je ne crois que vous, vous ayez eu le bac, je crois plutôt que vers 16 ans, peut-être 17 ans, vos parents vous ont fait faire un « apprentissage » d’employé de bureau. Rien de négatif là dedans, certains commencent ainsi et finissent PDG.
« On changea jusqu’au sens usuel des mots par rapport aux actes dans les justifications qu’on donnait. Une audace irréfléchie passa pour dévouement courageux à son parti, une prudence réservée pour lâcheté déguisée, la sagesse pour le masque de la couardise, l’intelligence en tout pour une inertie totale ; les impulsions précipitées furent comptées comme qualité virile et les délibérations circonstanciées comme un beau prétexte de dérobade… La plupart des hommes aiment mieux être appelés habiles en étant des canailles qu’être appelés des sots en étant honnêtes: de ceci, ils rougissent, de l’autre, ils s’enorgueillissent. »
Thucydide,Guerre du Péloponnèse.Trad,Jacqueline de Rommily.
Sergio, vous avez bien raison, un employé est quelqu’un comme le verbe « employer » l’indique, qui est soumis à un emploi et des horaires bien définis, salarié et qui entre dans une hiérarchie. Employé sulbaterne n’est pas un pléonasme, c’est une position en bas de l’échelle. D. presque cinquantenaire, avait le même grade qu’une jeune-femme de 25/30 ans sa cadette, une débutante (je cite D.). Dans le langage des HR/RH, cela s’appelle une position de junior. Un junior de 50 ans…
Qu’est ce donc que cette haine pour un remarquable humoriste comme Dédé ? En prenant ces chemins qui ne mènent nulle part, vous allez finir comme le barbon renato… Sinistre !
la qualité de l’expression écrite en français de certains commentateurs dont la langue française n’est ostensiblement pas la langue de culture prédominante est si rudimentaire- ce qui n’est surement pas un crime – que ce serait le commencement de l’honnêteté de leur en faire prendre conscience et qu’ils ne peuvent requérir de tiers une qualité d’attention qu’ils souhaitent( et dont peut-être ils n’ont jamais joui.) avant de récriminer et mettre en accusation jusqu’à la langue française elle-même.
@ Benson Smith
Dans ce monde qui n’a rien à foutre de toi, au sens propre, tu conserves le droit d’imaginer que tu existes puisque tu es surveillé, c’est cela qu’on nomme solipsisme. Alors, heureux ?
la question de langue est celle qui surgit à l’esprit en premier en découvrant le billet , même si l’on ne connaît pas bien l’oeuvre de Arendt , ne serait-ce qu’à la première phrase qui explicite, en partie, et en partie seulement le mot « biopic » .
reste à savoir ce que l’on est en droit d’attnedre des autres sur ce blog, et ce que P.Assouline lui-même demande, et pourquoi .
en réalité la question est une question de P.Assouline , et de son imaginaire quant aux « intellectuels ».
il y a des blogs sur le journal philo-magazine aussi !
« préféré que l’Algérie accuielle comme un prince Eichmann »
ALgérie :département français de 1830 à juillet 1962
comme c’est bizarre!
http://www.philomag.com/les-idees/margarethe-von-trotta-je-voulais-que-le-public-arrive-a-la-meme-conclusion-quarendt-7344
A La mauvaise langue de 1.51, Quelle démission de l’esprit et de l’intelligence que de décréter le Mal impensable et indicible, alors que la question est non seulement centrale, mais la vocation même de la philosophie et de la littérature…
Avez-vous dit bizarre ?
Bien, je veux bien me tenir à un pseudo, il faudrait donc que le robot arrête de bouffonner…
@ Déçoit qui mal y panse
T’as tout faux, toto.
@ Enfin , Thierry……. dit: 26 avril 2013 à 7 h 04:
Je trouve D. sinistre et bêtissime, sadique par erreur, il peut sembler amusant c’est vraisemblablement un accident, un peu comme sa présence sur la RdL.
Quant à Renato, je pense partager avec lui certaines valeurs dues à ce que l’on nomme en allemand, eine gute Kinderstube. Pour le reste de son caractère, c’est son choix et, en quoi me dérangerait-il ?
PS: message à caractère plus personnel et rien à voir avec Radio Londres: J’aime le chapitre qui commence à la page 57…
Le commentaire que vous attribuez à ML est probablement celui d’un somnambule jouant à avoir mauvaise langue à sa place, vers 1h51.
Le Mal ? Et puis quoi ! on peut rater le Bien… et alors qu’est ce qui nous reste ? sinon le Mal.
Langue Moisie, la pensée de Hannah Arrendt est toujours actuelle et son langage est clair, son message est un parcours avec peu de fautes.
Le film est excellent et que ceux qui n’aiment pas Margarethe von Trotta, s’expliquent sur leurs vrais raisons.
Trotta, Donnersmarck, deux cinéastes de grande valeur qui aident la société Allemande à connaitre et comprendre le passé. Au contraire de vous, ils n’instrumentalisent pas l’Histoire pour se donner une prestance. Vous êtes un poseur sans piédestal valable, votre grand-mère disparue vous sert de faire-valoir. Quelque part vous devriez avoir honte. Ce qui est rassurant, il doit y avoir des profs de 5ème plus maladroit que vous.
@ 8 h 33 min
Le post de LML en question c’est à 1 h 21 min
En tant lecteur effaré par tant de bêtise, je lui ai répondu à 2 h 44 min — mon post de 1 h 51 min à propos de montres avait comme sujet une autre bêtise.
Préférer Arendt à Sukowa(diagonal)… tout de même, où va se loger l’intellectuellite..
En effet tkt (àneffet dit Max Gallo) der deutsche Adel se remet à la manivelle cinématographique. C’est une bonne nouvelle après les limbes de Fassbinder qui ont enfoncé une génération dans une merdouille de graffitis manière mur de Berlin.
Et Donnersmarck, descendant direct des chevaliers teutoniques, échappera aux scrupules marxisants de Trotta. o tempora.
» Le mal reste obscur, impensable, il échappe par nature à toute pensée, et dans le même temps il les appelle comme un défi à toute civilisation, à toute raison, ayant pour profonde ambition de donner à penser qu’il appartient lui aussi au domaine de la raison. Mais non !, Le mal n’appartient pas au domaine de la raison. Le mal est de l’ordre du scandale, de l’irrationnel, de l’infernal, du non maîtrisable. Et c’est ça au fond que H Arendt ne veut pas admettre, et c’est en cela qu’elle se trompe profondément. » (rédigé par LML)
le mal est impensable mais ça n’empêche pas LML de tenter de le penser. « Le mal est de l’ordre du scandale, de l’irrationnel, de l’infernal, du non maîtrisable » : c’est carrément du vent et, en plus, cette conception du mal est redoutable parce qu’elle permet de classer dans la catégorie du mal à peu près tout ce qu’on veut y mettre. Depuis des millénaires, la pensée humaine achoppe sur la question du mal, mais LML, lui, le Mal, il sait ce que c’est ! Ridicule, et inquiétant.
@ML
Je relis tous vos commentaires. Une impression surgit – peut-être erronée, il me semble que vous vous placez plus dans un monologue que dans un dialogue, une sorte de lutte avec un abîme : celui du mal (frôlé, mais non reconnu comme monstrueusement ancré dans la pensée humaine).
Je revois ce plan du film où B.Sukowa – interprétant si justement H.Arendt- regarde intensément Eichmann dans sa cage de verre. Je crois que Hannah Arendt devait le regarder ainsi et commencer à saisir ce qui la fit trembler de lucidité. Entre ce Mal absolu et ces hommes, cet homme il n’y avait pas incompatibilité mais l’inverse. Oui, on peut penser le mal, le voir poindre sa tentation dans cet éloignement progressif, cet abandon de l’introspection, du questionnement, de la méditation humaine sur les questions de morale dans cette nuit monstrueuse du nazisme. Cet homme qu’elle regarde intensément est « dépourvu de pensée » et répète à l’infini une parole mécanique « je n’ai fait qu’exécuter des ordres ». Un exécutant ? Un qui a abandonné, pour devenir « ça », le travail de la pensée, la communauté des humains, la conscience.
Ces impressions qui se superposent pendant le procès, elle en fera de la pensée, puis du langage. Sans ce passage par ces « hommes » qui mirent en place ces convois, ces déportations puis ces exterminations, elle ne pouvait aborder cette monstruosité. Elle a sondé cette mutation totalitaire, cette emprise sur eux de ces ordres, cet engloutissement dans l’horreur, cet effacement de la voix des témoins, cette dilution de la conscience rendant possibles ces massacres, ces exactions inimaginables.
Ce(s) procès étai(en)t d’abord une reconnaissance de ces massacres devant une justice pénale, la condamnation de leurs auteurs quand ils étaient appréhendés, des actes de clarté. Le travail juridique était important. L’apparition du mot « génocide », capitale ainsi que la notion de cette organisation systématique, scientifique qui a rendu possible ces crimes. Il le fallait pour tous ces Juifs gazés et brûlés à Auschwitz, privés de tout droit, de tous liens.
Ce film, c’est une œuvre-témoignage et nous en avons besoin dans notre société où tout se dilue, même la mémoire. Les nazi voulaient d’ailleurs effacer toute trace de ces atrocités. Et nous sommes maintenant loin de ce temps… Il nous faut résister au vide, à l’oubli, à la banalisation – non du mal mais – de ce qui s’est passé… car rien n’est terminé et quand nous débattons nous sommes en alerte, en éveil. Ce film, c’est la mémoire d’une pensée, d’une écriture.
Hannah Arendt avait besoin d’être là puisqu’elle ne pouvait témoigner ayant été en exil loin de cette obscurité. Ses écrits éveillèrent de l’hostilité car on les a reçus comme ceux d’une antisémite, ce qu’elle n’était pas. Elle pensait douloureusement ce devoir de témoigner, de transmettre ce qu’elle avait compris de l’énormité de ces évènements organisés méticuleusement par des nazis. Un témoignage à placer avec les autres (livres -Levi, Kertész,Mandelstam, Appelfeld,Antelme, Sachs, Tillion, Celan-, films, dessins, manuscrits et poèmes retrouvés).
En tout cas il serait grand temps que pour commenter on soit inscrit : l’anonymat reste mais un nom correspond à une adresse…
…
Moi, je suis évidemment dérangé par l’approche d’un totalitarisme par le champion d’un autre totalitarisme, mais si je dois en faire part, je spécifie — j’aurais donc écrit : « la poubelle de l’histoire ».
Le reste ce ne sont que des faux, des prétextes que les HR mettent en jeu pour se donner une importance…
» Le mal est de l’ordre du scandale, de l’irrationnel, de l’infernal, du non maîtrisable. » (rédigé par LML)
Il y a chez cet LML de l’inquisiteur dément. Le mal, j’en ai la science infuse, je sais parfaitement ce que c’est mais je ne vous le dirai pas. Cela cadre très bien avec le péché mignon de LML qui consiste à injurier bassement tous ceux dont l’opinion lui déplaît. Et il paraît que ce type est prof ? La certitude d’avoir raison qu’il étale avec indécence, quelles que soient les énormités qu’il débite de façon invariablement péremptoire, me fait douter des aptitudes pédagogiques du personnage. a
» Le mal est de l’ordre du scandale, de l’irrationnel, de l’infernal, du non maîtrisable. » (rédigé par LML)
Vous remplacez « le mal » par « LML », et vous obtenez une parfaite définition du personnage.
John Berendt, Clint Eastwood :
pédagogique ?
ah c’est vrai que le billet commence par cas d’école !
ce n’est pas que l’on ne se souvienne de titre comme « je n’ai jamais appris »
et – on sait bien -ah savoir ! savoir bien!que « donner de leçons » ne soit une expression très partagée !comme le fut celle de « la classe »!
allons , e ‘écrirai jamais qui vaille ! heureusement !je ne suis ni philosophe , ni radiologue d’Epinal !
Ciao-ciao, messieurs et mesdames!excusez du trop !
Le mal, la question centrale, etc ?
Et pas l’existence ?
Malicensationnellement.
N’est-ce pas un peu réducteur, Passou, de faire du Bien (ne l’oublions pas) et du Mal : « la question centrale, la vocation même de la philosophie et de la littérature… » ?
Plutôt de l’ordre du religieux, non ?
Question centrale, ici : la prise au col entre commentradicteurs.
Liquéfactement.
La beauté est-elle un Mal ou un Bien ?
je n’écrirai jamais rien qui vaille
que vaille
« Du centre à la périphérie ; de la périphérie au centre », dans les faits aucune question n’est centrale.
Christiane, à la conférence de Wannsee, 1942, il y eut pour penser, imaginer, construire la « solution finale », parmi les participants un nombre important de juristes, les professions médicales étaient aussi représentées. La mort industrialisée de la Shoah, n’était pas le point de départ de cette conférence, mais le désir formel de rendre le Reich, Judenfrei. Impossible de faire croire que les nazis agissaient uniquement pour obéir aux ordres. Idem en France avec Vichy et le camp du Strutthof. Adolf Eichmann n’avait pas l’antisémitisme viscéral de Hitler et de Goebbels, ce qui quelque part, le rend encore plus coupable. Adolf Eichmann obéissait froidement aux ordres, ce qui ne veut pas dire qu’il ne pensait pas. Chacun peut devenir un monstre (ou pas, mais il y a plus de monstres que de héros, non ?) et c’est le message de Hannah Arendt. Le discours de ML est tellement brouillon, qu’il est difficile d’imaginer ce qu’il pense quand il est calmé.
La grande différence entre les germanophones* et le reste du monde, comme les Japonais, ils ont le goût pour le travail parfaitement exécuté.
* Les Allemands et les Suisses germanophones, ont le goût du travail bien fait et le sens du travail/task/projet où l’on va jusqu’au bout. Je ne connais pas assez l’Autriche, pour en juger, les Viennois ont une tendance au morbide et du talent pour le décadent.
Adolf Eichmann avait choisi une méthode de défense, pour son procès. Dire que cet homme là ne pensait pas me parait seulement une manière d’interpréter les gens qui obéissent au mal commandité par une dictature.
C’est bien, finalement HR admet n’avoir rien de bon.
Cette nuit, ML a volé la vedette à D.
Quant à HR, il (elle) rame pour se maintenir et renato est toujours hors-catégorie…
La question du libre arbitre a une réponse religieuse qui ne doit pas être satisfaisante pour tout le monde. L’ennui avec l’intervention de l’ordre religieux dans le champ de la réflexion est qu’elle en limite… diablement l’étendue et qu’il n’y a plus d’espace de négociation possible qu’en-deça de la résolution du « mystère ».
Mécréanciennement.
Le goût du travail bien fait avec celui de la décadence.
c’est du fortiche mais tout de même un bon sujet pour baroz
A quoi reconnaissez-vous donc tous qu’il y a -de la – pensée ? ( ou qu’il n’y en a pas ? )
« A quoi reconnaissez-vous donc tous qu’il y a -de la – pensée ? ( ou qu’il n’y en a pas ? ) »
la pensée est necessaire à l’expression de la connerie, vertu la plus largement partagée en RdL !
Un champignon qui est en train de pourrir sur pied ne joue pas le champignon qui est en train qui pourrit sur pied, c’est un champignon qui est en train de pourrir sur pied.
Au Québec un sous-marin est un sandwich fait avec une baguette fourrée de charcuterie, de fromage et de condiments. Il est difficile par contre d’imagine un espion dans une organisation fourré de charcuterie, de fromage et de condiments… bien que… si les gars aime la charcuterie et le fromage… bon, en tout cas un sous-marin qui navigue en eau profonde ne joue pas la baguette…
La mort pour les tueurs.
« la pensée est necessaire à l’expression de la connerie, vertu la plus largement partagée en RdL ! »
Et l’auteur de ces lignes ne pouvait pas manquer une si belle occasion pour nous faire part de sa part de connerie…
La mort est la vie.
dissolution votée : trop de démissions
ML, plutôt LP = Langue de Pute
@TKT dit: 26 avril 2013 à 10 h 19 min
Bien sûr que cet homme pense , ne serait-ce que pour avoir mis au point ce système de défense, mais il a abandonné en son système clos son appartenance à l’humain, au respect de l’homme. J’ai lu attentivement vos interventions. Votre pensée est claire et argumentée.
renato qui sait ce qu’est le réel..dracul le mal..lassouline ce qui est central..
..tu peux fumer phil..les cochons sont bien gardés
« … mais il a abandonné en son système clos son appartenance à l’humain, au respect de l’homme »
C’est un mauvais système de défense de l’espèce, et la principale cause du retour du mode. Mais les belles âmes ne veulent pas qu’il y ait de taches sur le beau gravier qui décore les allées des jardins de leurs illusions. Il faudrait admettre une fois pour toutes qu’Eichmann au travail était parfaitement humain…
Eichmann ? La morale, la vertu, la justice, l’éthique, la pendaison, le peloton, la mort : ces joyeusetés sont toujours entre les mains du vainqueur, le seul qui en définisse le sens…..
…
…le bien, le mal, pourvu que l’on en vive,…facilité oblige,…le niveau moral,…et les places des responsables en fonction,…
…qui peut prétendre,…faire le bien ou le mal,…pour quels intérêts personnels,…ou de connivence,…mon mobbing et fracture social,…et ses hommes de main,…
…
…un service de sécurité qui n’a rien à se mettre sous la dent,…quoi on fait révision,…Non,…
…on recherche pour les remercier des crimes inexplicables,…de quoi en avoir du boulot et services A.D.N.,…et empreintes et causes à effets,…Merci,…mes criminels, mes Sades,…mes Machiavels,…mes poux-voir de merdier dans l’humanité,…
…la police des moeurs,…comment devient’on Pute de première,…
…on veut pas savoir,…Oh,…qu’elle est bonne,…et en dandy – gay,…superbe, sublime,…va faire ton Freud et laisse nous baiser S.V.P.,…Oui,…qu’elle a bon,…la criminel et aux Rapetout,…
…encore une couche de fromage rappé du mal et du bien,…avec Morale et religion ad-hoc,…ou rebelles indépendantistes,…
…
…du commerce, et des emplois,…qu’est ce çà coûte la sécurité à l’état,…au fond en jouant la carte tous criminels et macros,…
…
…quelle économie,…pour remplir les caisse de » l’état c’est moi « ,…mes Louis XIV, XV,…Napoléon’s,…€uro’s,…$Dollard’s,…
…jeux de dupes et cupidités à rien foutre,…
…etc,…le vol armé à col blanc,…les séries,…même sans les Dallas et Simenon,…et les du » même acabit « ,…
…mes deux balles,…une au besant d’Or sur gueule,et l’autre en balle tourteau d’Azur sur champs de pals fascés d’Or et d’Argent,…
…
…çà ne se dit pas exactement comme cela,…Oui,mais qu’est ce que çà fait rire tout les sous-entendus à l’emporte-pièce,…Ah,…Ah,…le bien et le mal,…déjà l’obsolescence programmée industrielle,…les mobbing’s sociaux,…et racismes à deux balles d’ordre serviles aux pouvoir stratifiés,…
…qui veut du Show Ah, cons de l’histoire des nombrilistes de tout poils de vandales C°,…
…etc,…Oups !,…
Qu’est-ce qui pousse à laisser de côté le : « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse ! » ? L’enjeu immédiat, l’impunité (le bénéfice final) et tout le cortège des interactions sociales car il est bien rare qu’un prédateur et sa proie soient isolés du reste du troupeau.
Qu’est-ce d’autre que l’origine du mal que quand A s’arroge le droit de porter préjudice à B en connaissance de cause ? Et si ce n’est pas en connaissance de cause, il suffit peut-être que B éprouve le préjudice et en conçoive un ressentiment, etc. Après, nous avons certainement des seuils divers d’envies, avant de passer à l’acte, et de patience, avant de répliquer, ce qui complique nos rapports. Et puis, aux marges, aux deux extrémités de la courbe en cloche, il y a, d’un côté, des insensibles, psychopathes en puissance, incapables d’empathie et, à l’autre bout, des super fragiles, exagérément vulnérables, véritables pousse-au-crime pour les premiers.
Fratéternellement.
Il y a chez cet LML de l’inquisiteur dément. Le mal, j’en ai la science infuse
gotcha jean marron, c’est un initié..c’est la ligne officielle du wahalla!..et toi t’es qu’un français qui pourri sur pied..tu joues pas le moisi toi, tu l’es
T’es sur un sentier de montagne, bouguereau, tu glisses sur une buse de vache, tu tombe sur le cul, ce qui sauve ta cheville mais salit le fond de ton pantalon, voilà le réel… plus banalement… enfin… regarde autour de toi même ce qui est faux est réel… désormais…
aux deux extrémités de la courbe en cloche
..bon en même temps c’est mieux de pas être dans la courbe en cloche
ces joyeusetés sont toujours entre les mains du vainqueur
ho..un reich ça dure que 1000 ans a tout casser..les dinosaures on eut vachement plus raison que goering
…
…au fond le fin des fins,…l’Union des gendarmes et des voleurs et autres criminels de tout poils pour remontez la sauce à la littérature à l’€uro,…
…vous prendrez bien un morceau de Simenon au petit déjeuné » of course « , à Auster-list,…
…c’est du viol d’instruments à bois et tire aux flanc,…c’est déjà la mondaine,…de la mondialisation offshore,…etc,…
…
Pas dans la courbe en cloche ? Pas de numéro de sécurité sociale ? Pas de permis de ceci, de carte de cela dans le portefeuille ? Pas de taille, pas de poids, pas de groupe sanguin ? Sans doute supérieure, Votre Excellence, car se penser en dehors et le prétendre est contradictoire avec le sentiment d’humilité.
Modouestement.
Le seul tort d’Eichmann ? Avoir été du mauvais côté de la force …
Farce.
A comparer avec les deux bricoles, Nagazaki et Hiroshima…
Évidemment, le vainqueur installe ses estaminets et tout le monde fait la queue pour avoir sa dose d’eau de vie…
L’humilité qui, rappel nécessaire, donne des rhumatismes.
Doloreusement.
A comparer avec les millions de morts du Goulag communiste, les famines de Mao… Eichmann ? Un petit fonctionnaire d’Etat.
autres criminels de tout poils
..ils se rasent angelo..ils officient avec un aspirateur à filtre a pollen..du javel lacroix..omar m’a tuer ?..peut être..mais pour l’adn..fume !..c’est du belge dirait phil
Eichmann ? Un petit fonctionnaire d’Etat
..ou va se loger le dénigrement du fonctionnaire
D’où la question : la Shoah est-elle la première atrocité de masse médiatisée ?
Ah, la « raison du vainqueur » !… Le camp du bien, celui du mal. La fin et les moyens. Bien essayé, comme disait l’autre ami, quelque part avant. Pas plus d’exigence propre donc de se trouver un système de références moins relatif ?
Junglerisquement.
Comme j’aimerais retrouver l’excellent commentaire de MàC ou de ML (ils se ressemblent tellement !) posé sur son blog ou sur l’ancienne RDL, commentant la précision scientifique avec laquelle ces convois de déportation étaient agencés.
la précision scientifique avec laquelle ces convois de déportation étaient agencés
..ha ! enfin un mot pour le fonctionnaire..
…
…chevaliers de la table ronde, goûtons voir si le vin est bon,…
…les grains de raisin d’un temps piétinés par les pieds des jouvencelles et autres matrones,…
…les délits d’initiés,…çà rapporte combien pour cent d’offshore – lobbying,…etc,…
…
MàC ou de ML (ils se ressemblent tellement !)
Vous voulez dire, Christiane, comme le duc de Bordeaux ressemble à son frère ?
« La banalité du mal », certes, mais qui pensera « La bêtise du mal » aujourd’hui ?
N’est-ce pas plutôt une certaine imbécilité qui a motivé les deux frères de Boston ou le forcené d’Istres ?
« La bêtise du mal » aujourd’hui ?
t’as trop lu choron baroz..t’es de la vieille génération
Nous n’avons pas attendu les révélations de MàC ou de ML, nous connaissions la qualité de la mise en œuvre de l’holocauste bien avant l’apparition d’internet et de la RdL…
..un libéral qui vante la qualité du travail des fonctionnaires?..tu cours a laccident renato
Dans « petit fonctionnaire d’Etat », faut-il entendre une généralisation de triple concentré de mépris ? Petit, évidemment, pour qui est hors catégorie ! Fonctionnaire, pas besoin d’expliquer, le mot suffit, pas de détail, comment peut-on ne pas être à son compte, à son seul et unique compte ? A celui de l’Etat, l’ennemi, la charge insupportable, le coût de la collectivité plus l’entrave aux libertés individuelles !
Républicrânement.
Article de Nicolas Weill dparu en juin 2012 dans Le Monde, à relire :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/06/28/la-banalite-du-mal-nouvel-examen-critique_1725578_3260.html
Notamment parce qu’il évoque l’analyse de Claude Klein qui est choqué lui aussi que Hannah Arendt ait introduit dans son compte-rendu pour le New-Yorker cette condamnation sur le rôle des chefs de file juifs dans l’organisation de la déportation. Portrait différent aussi de Eichmann qu’il voir comme un rusé diabolique complètement asservi au nazisme et maitrisant parfaitement sa défense.
comme le duc de Bordeaux ressemble à son frère ?
tu te le regardes trop dans la glace
Enfin bouguereau ! on est bien obligés de reconnaître le travail bien fait… même si comme travail il ne nous plait pas…
tatata renato..un libéral dit qu’un fonctionnaire a un trés mauvais rendement..le privé, là..là daccord on peut attendre de la qualité
Mais parce que même les libéraux ne sont plus ceux qu’ils ont été… bouguereau…
..attends renato..le libéral c’est pas çui qui fait le boulot..non mais t’es pas maboul !
..par exemp renato..apple qui empreinte pour payer ses actionnaires..ça..ça c’est geat !
gr!t..du jamais vu..j’avoue que là..là le libéralisme tue le chien
@La p’tite Amélie dit: 26 avril 2013 à 11 h 33 min
Impression que ces deux grands intellectuels courageux excessifs provocateurs et frondeurs, malgré leur guérilla permanente, ont beaucoup de points communs. Un peu des frères… ennemis. Relire certains échanges dans « Brèves de blog » page 61 et suivantes. (Un livre, « chambre d’échos », de Pierre Assouline qui prend de l’importance avec le temps. Une belle mémoire de l’année 2008.
La précision scientifique présidant à l’organisation des convois de déportation !
Oh, la jolie mécanique si harmonieuse ! De quoi parle-t-on ? De l’industrie du crime et de la haine raciale, de l’idéologie d’extermination un temps décomplexée ! Bien organisée ? La belle affaire ! Occupation militaire et captation de toute une économie par l’envahisseur. Les trains arrivaient à l’heure, m’sieurs-dames ! Avant la guerre et après aussi. Le courrier ne traînait pas, les lettres anonymes non plus. La casse des services publics est un autre sujet, quoi que… N’empêche que la folie fanatique nazie a été jusqu’à donner la priorité aux convois d’extermination par rapport aux besoins logistique de sa guerre au moment le plus critique ! Admirable, n’est-ce pas ? Admirablement bête et méchant, s’il était possible d’en douter !
Chemindeférocement.
« … ces deux grands intellectuels… »
Wow ! on aura tout lu…
Mais… c’est quoi au juste un grand intellectuel ?
Un grand intellectuel, c’est un petit intellectuel qui a bien bouffé et qui grandit…
Le rendement… d’une machine ! Le rendement… à la chaîne ! Le rendement, retour sur investissement, ratio de rentabilité ; pensée de comptable, utile au demeurant, et honorable à sa place, à sa place seulement. Nostalgie de l’économie concentrationnaire ?
Calculfroidement.
En quoi l’humanité progresse-t-elle ? Facile …elle transforme ses crimes d’artisan, en crimes industriels. La motivation reste la même.
Conclusion : la shoah, le goulag, le lao-gai, les fleurs nucléaires américaines ont été des évènement mieux réussis que la Saint-Barthélemy, où certaines cloches ont sonné trop tôt.
Polémikoeur, cela peut nous plaire ou pas, le fait est que la guerre fait partie des activités humaine, le fait qu’elle soit plus ou moins bien conduite est quelque chose que l’on peut évaluer et critiquer. Ou alors on se laisse prendre par la superstition et on se persuade que la Campagne de Russie n’est rien d’autre que la Némésis Historique de Napoléon, ce qui est parfaitement faux car ce n’était qu’une Campagne mal conçue…
Ce propos comparant les bombes sur Hiroshima et Nagasaki, est de la même eau qui mettait dans le même sac, les actes d’Adolf Eichmann, grand patron de la logistique vers les camps d’extermination, et la condamnation à mort par Israël, du même Eichmann (oui je sais, cela voulait surtout déséquilibrer mes commentaires…)
Le japon était une dictature fasciste, avec la même idéologie raciste que les nazis, sauf qu’eux, ils tuaient les non Japonais, dans leurs colonies qui allaient jusqu’à Singapore. Difficile de vivre à Singapore, pendant plus de deux ans comme moi, et ne pas connaitre l’Histoire de la région: Taïwan, une partie de la Chine, les Philippines, la Malaisie (dont bien entendu la future République de Singapore), la Thaïlande, l’Indonésie etc… Qui connait l’exil des Juifs d’Europe, en Chine depuis 1933, doit savoir que l’armée nippone auraient éliminer les Juifs. Peut-être que la guerre était déjà gagnée lors des bombardements à la bombe H. Cela convainquît quand même les dirigeants, dont Hiro Hito, qu’il fallait accepter la loi des USA.
Soit vous êtes pervers comme JC le facho, soit vous êtes bêtissime et ignare comme D.
Je pars dans quelques heures en vacances, je repasserai la semaine prochaine, depuis la Floride, voir si les commentaires sont toujours menés par les trolls: HR, JC et l’ineffable simplet D. dans son pathos de conne pas marrante…
Qui a dit qu’il valait mieux ne pas trop aimer la guerre pour bien la faire, l’ami ? Qui est superstitieux, ici ? Qui ne le sera jamais sous le feu de l’ennemi ? Napoléon et la campagne de Russie ? Il n’avait pas beaucoup de limites, soit mais cette campagne était-elle une conquête d’espace vital ? A-t-il voulu exterminer qui que ce soit ? Bref, peu de rapport avec l’obsession initiale du nazisme et sa réalisation poursuivie jusque dans « la chute ».
Bonapartement.
Les motivations — prétextes — importent peu, Polémikoeur, ce qui importe ici c’est l’efficacité.
Cela dit évaluer une action n’implique nécessairement pas qu’on l’aime.
Pas indispensable d’avoir son rond de serviette au Raffles pour connaître l’impérialisme guerrier, impitoyable et raciste, du Japon des années 30. Quant à la réputation des « Japs » pendant la Seconde Guerre mondiale : ils inspiraient la terreur à distance. Diabolisés, pas forcément à tort après décompte des victimes civiles de leurs conquêtes et occupations, jusqu’en Europe de l’Ouest où, pourtant, il n’y en a pas eu beaucoup en patrouille ni en reconnaissance.
Kamikazement.
TKT a besoin de trouver plus con que lui : ça le rassure…
Il semble que cela ne « rentre pas » : le juste est toujours le vainqueur, quoiqu’il fasse …
Va faire comprendre ça à un intellectuel comme Thierry ! Tâche impossible !
Mon petit polémiquant, dans un monde à modèle raciste vous auriez été statistiquement raciste : par force, pour votre survie, comme on était communiste en CCCP !
@Polémikoeur. dit: 26 avril 2013 à 12 h 03
Non, c’était justement l’inverse pour dénoncer cette monstruosité implacable, surtout pas pour l’admirer !
@ Blackpool Night Out dit: 26 avril 2013 à 12 h 06 min
Oui, je maintiens. Ne pas se fier aux débordements,aux apparences ici. J’ai discuté longuement avec l’un et longuement lu l’autre.
Histoire, étude militaire ou science politique ? L’angle de vue ne sera pas forcément le même. Ceci dit, rien ni personne (encore que, ici, l’entrée soit libre) ne songe à interdire la critique (ce serait un comble !) ni ne renverse des résultats communément admis : les Alliés ont gagné la Seconde Guerre mondiale et Napoléon a bouffé les fils de son caleçon.
Hypoglycémiquement.
A chaque petit commentateur de s’occuper de ce qu’il est dans le monde tel qu’il est. Pour le reste, il y a les loueurs de costumes et les magasins de farces et attrapes.
Conditionnaisement.
J’ai discuté longuement avec l’un
Eh bien moi, j’ai essayé de discuter l’onguent avec baroz, qui est de bon conseil en la matière.
12 h 57, aucune charge retenue devant le terrible tribunal des commentaires !;> )
« J’ai discuté longuement avec l’un et longuement lu l’autre. »
J’ai longuement discuté avec un pêcheur qui semblait en savoir long sur son art, pour finir pas de poisson à acheter. J’ai donc replié sur un restaurant près du lac où la carte m’a informé sans trop d’encombrements des poissons servis ce jour-là.
« J’ai discuté longuement avec l’un et longuement lu l’autre. »
Ah ! je ne sais pas si cela peut présenter quelques intérêts aux fins d’établir une grande intellectualité… enfin, peu importe, ce fut omble chevalier aux champignons.
J’ai donc replié sur un restaurant près du lac où la carte m’a informé sans trop d’encombrements
t’es dla vielle école renato..même tkt il a un gps intégrer dans son messèreschmide..sur les genous y garde pus que son p’tit danseur de ballet
La finalité d’un con c’est de se faire enfiler.
« La finalité d’un con c’est de se faire enfiler. »
Quand on lit un truc de cette force on ne peut qu’être impressionnés… très, très impressionnés… par l’esprit d’observation mis en jeu…
et pour ceux qui ne craindraient pas de decouvrir avec de yeux de midinette hanna arendt et ses amours avec heidegger,il y a le Martin et Hannah de catherine Clement,un ouvrage à l’eau de roses et bourré de cliches ,tellement ridicule qu’il est une insulte à la memoire de ces deux grandes figures
@Blackpool Night Out dit: 26 avril 2013 à 13 h 31
Ah, oui, vous pensez être le(a) seul(e) à pouvoir juger de la culture, de la pensée, de l’intelligence, de l’humanisme de l’autre ? à peser le contenu des évènements ? Certaines paroles éclairent un visage. Certains silences disent beaucoup d’une souffrance traversée. Et puis la confiance, l’intuition, le respect, vous connaissez ?
Vous avez peut-être manqué de patience avec ce pêcheur… Le poisson n’était peut-être pas ce qu’il avait à vous offrir de plus important. Peut-être avait-il seulement envie de parler avec vous et de laisser les poissons en paix…
Ç’t’une gouache alors?
Blackpool Night Out dit: 26 avril 2013 à 13 h 49 min
l’esprit d’observation
Boh faut jurer de rien ça peut se faire de nuit à l’infra-rouge, dans le brouillard par nos latitudes déshéritées ou même au fin fond d’un tunnel, par exemple à Brigue c’est plus romantique…
Polemikoeur fait plus dans la poésie. y prosifie. Et tkt part en floride. nobody’s perfect.
« Admirablement bête et méchant »
Polémikoeur est d’accord avec moi, le boug, à la banalité s’ajoute la bêtise, et je n’ai pratiquement jamais lu le professeur Choron, Charlie Hebdo est un peu trop bof-hétéro-de-base à mon propre goût.
Ah ! christiane ! Mauvais approche ! je juge comme ça le cas des ‘deux grand intellectuels’… que vous citez… ‘deux grand intellectuels’ que d’ailleurs je cannais aussi bien que vous… c’est mon droit ou pas ?
D’ailleurs il y a une question sur la quelle vous faite l’impasse et qui est fondamentale afin d’établir de quel type d’intellectuel on parle, et la question est simple : Quel est l’apport de chacun dans les disciplines qu’ils pratiquent qui nous permet de dire qu’ils sont des grands intellectuels ? Articles sur revue ? avancées théoriques publiées ? etc., etc.
Que vous aimiez vos « amis » est chose qui vous honore, que vous vous trompiez dans les critères de jugement c’est plutôt chose qui les rends (eux) ridicules…
L’onguent est passé de mode depuis longtemps, La crème des hommes, désormais on a recours au gel…
renato, cessez de faire tourner Christiane en bourrique !
Récupération hâtive,
flatteuse mais hâtive
(quelle récupération
n’est pas flatteuse !)
et puis, n’est-ce pas Gary
qui bataille, entre autres,
avec Totoche et Filoche,
deux des dieux qui nous
pourrissent le monde ?
Panthéonnadement.
Enfin, Jacques, moi j’ai cherché à faire de l’humour léger (le pêcheur, l’omble chevalier). Elle, de son côté, me sort de suite les gros mots : confiance, intuition, respect. Or, déjà l’intuition de quoi ? mais laissons ça de côté… faire preuve de confidence et de respect ne signifie rien si nous n’avons pas préalablement défini de quoi on parle…
« Intellectuel ! » devrait rester associé
à l’interjection des deux vieux potes
au balcon de leur loge du Muppet Show.
Marionnéthiquement.
Renato,
je connais un pêcheur qui n’a écrit dans aucune revue, publié aucun livre, participé à aucun colloque et qui est intelligent, fin penseur et observateur, grand lecteur aussi. Il ne vit pas coupé des autres -sauf quand il pêche !- a des amis véritables qu’il sait écouter, aime rire et faire rire mais sait aussi être grave et pensif. Celui-là ne passera pas près de vous, indifférent, si vous avez besoin de lui. Pour moi c’est un intellectuel. C’est-à-dire un homme qui pense, qui partage ses pensées avec les vôtres, qui peut illuminer ses heures de solitude par un livre ou en dessinant ou en écrivant mais aussi éclairer votre vie par son amitié et sa conversation.
Avez-vous un ami semblable ? Et ne diriez-vous pas qu’il est aussi un intellectuel ?
(Bonjour Jacques)
ça peut se faire de nuit à l’infra-rouge, dans le brouillard
tu fait trop l’espert sergio..jicé va t’embauché comme régisseure lumière dans son commerce nocturne..tu va t’nir la chandèle..pas celle à jicé hein confond pas..
Bbonjour Christiane, le film vous l’avez vu au Louxor ?)
bêle de nuit dit: 26 avril 2013 à 14 h 43 min
régisseure lumière dans son commerce nocturne
Canoniquement, il faut trois sources :
– contrejour ;
– face ;
– effet.
Après, ça devient le cirque l’anarchie entropique…
Bon, vous vous êtes fixée sur le pêcheur christiane : adieu la mobilité, mais bon, on peut faire avec…
Si on parle d’un ami ou des amis je peux dire que tous mes amis et amies pensent et partagent leurs pensées, mais aucun d’entre nous songerait à se définir intellectuel ni accepterait que les autres le définissent ainsi… même ceux qui font un travail intellectuel… nous sommes entre gens civilisés, quand même ! mais nous nous écoutons, nous partageons, etc.
Cela dit, quand on parle de grand intellectuel on parle de quelqu’un dont l’apport est fondamental dans l’évolution de quelque chose. Je vous fais un exemple : Richard Buckminster Fuller — pas envie de vous faire une fiche, vous trouverez ici ce qu’il vous faut : http://www.bfi.org/
baroz, vous croyez que c’est une bonne idée de programmer Arendt au coeur de Barbès ? Il risque d’y avoir des conséquences sociétales, comme dirait la mauvaise langue debout sur sa terrasse en fleur.
quand on a lu cette page de commentaires, on n’ a plus envie d’écrire un seul commentaire/
confiance et respect sont des grands mots, certes, critère aussi,intuition ,intelligence , génie dans le billet certes: les billets sont des agencements de grands mots, les commentaires aussi
un commentateur RdL est un agenceur de mots : la question du gel est devenue trop épieuse : ce dernier est encore libre , mais non l’heure à laquelle il peut être employé subalternement et substitutivement
g
Non, Jacques. Au Cinéma des Cinéastes (Place Clichy) dont j’aime beaucoup la programmation.
O.K, Renato. Je comprends votre restriction.J’ai aussi des amis qui ressemblent à cela, ils ressemblent à mon pêcheur… Et vos photos ?
(Le pêcheur c’était une métaphore.)
bon cinéma qui permet de terminer la soirée avec des huîtres au Wepler. Plus difficile à Barbès mais le concept a du mérite.
« …la question du gel est devenue trop épieuse : ce dernier est encore libre , mais non l’heure à laquelle il peut être employé subalternement et substitutivement… »
??????????????????????????????????????????????????
???????????????????????????????????????????????
?????????????????????????????????????????????
Bonne idée, Phil. Je suis !
la mauvaise langue debout sur sa terrasse en fleur
faut le comprende phil..jean marron lui a refusée les cléfs de son chalet..le maire de néchin a reniflée le biznèce..y lui propose une sanizette grand lusque..drakul y fait la fine bouche
Le gel c’est pas une sorte de savon pour femmes ?
questions épieuses du temps qu’il fait: gel, aspirine et phénergan,métaphore,
vous pourrez contuinuer la liste
questions épiNeuses
Bon, un brin de musique :
de quoi » « est ce la métaphore ?
et la musique spermicidémentielle ?
un brin de Laura Mvula:
Il y a aussi un gel pour se raser, assez ringard car rien ne vaut le savon qu’on émulsionne avec un beau pinceaux en poil de blaireau. Par contre, rien à dire contre les nouvelles lames de rasoir… enfin, pour le peu que je me rase c’est vrai que l’idée du rasoir qui court sur la peau est moins angoissant aujourd’hui qu’il y a quarante ans.
Et maintenant il pleut…
Merci, Renato.
http://www.youtube.com/watch?v=nKkw4nkifa8
Merci, Renato, pour ce blues magnifique.
Superbe :Aaron Siskind, Peru #291
Blackpool Night Out dit: 26 avril 2013 à 15 h 50 min
les nouvelles lames de rasoir…
Faut essayer couteau, on y arrive, hein ! Ca vient pas tout de suite évidemment…
Elle a quand même du pot on lui a laissé sa cigarette…
Faut essayer LE couteau, Trommelfeuer !
un brin d’histoire, extrait de mon prochain ouvrage, « Les lieux de spectacle et la vie artistique à Paris », à paraître en novembre 2013 :
Cinéma le Louxor
Angle des boulevards de la Chapelle et Magenta
Métro : Barbès-Rochechouart
Après plus de vingt ans d’abandon, c’est un Louxor flambant neuf qui a rouvert ses portes en avril 2013.
Construit en 1921 dans le style Art déco par l’architecte Henri Zipcy et le décorateur Amédée Tibéri, le cinéma le Louxor est l’un des rares cinémas de quartier d’avant-guerre qui nous soient parvenus relativement intacts.
Il figurait parmi la vingtaine d’établissements du réseau des cinémas Lutétia, qui avaient été repris en 1929 par la société Pathé et adapté au cinéma sonore.
Pour continuer à attirer le public, il avait encore subi d’autres travaux de modernisation en 1954 et 1964, offrant ainsi au public des films en cinémascope et dans des conditions sonores optimales, tout en conservant sa vaste salle et ses deux niveaux de balcon d’environ 1 200 places.
Revendu en 1983 à la société Tati, le bâtiment fut transformé au milieu des années 1980 en boîte de nuit antillaise baptisée La Dérobade, puis devint en 1987 la plus grande discothèque gay de la capitale sous le nom de Megatown. Mais celle-ci ferma l’année suivante et depuis lors le bâtiment resta en déshérence.
Grâce à l’inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques de sa façade et de ses toitures en octobre 1981 et à la vigilance des associations de quartier, il put échapper à la destruction ou au découpage en appartements.
Racheté en 2003 par la municipalité parisienne, les travaux de réhabilitation du bâtiment, conduit par l’architecte Philippe Pumain, n’avaient pu commencer qu’en 2010.
Avec la restauration de sa façade, la restitution partielle de sa grande salle, sensiblement réduite de plus de la moitié de sa capacité d’accueil, et la création de deux petites salles supplémentaires, d’un espace d’exposition et d’un café le Louxor à été rendu à sa vocation initiale de palais cinématographique.
On ne peut que se réjouir du fait que le bâtiment ait retrouvé son décor néo-égyptien originel, mais craindre cependant que sa destination culturelle, qui s’apparente désormais à celle des cinémas d’art et d’essai de la capitale, lui fasse perdre le public populaire qui au fil du temps fit toujours sa renommée. Notamment en 1976, lors de la projection, particulièrement agitée, du film Les Chroniques des années de braise de Mohammed Lakhda-Haminar, palme d’or au festival de Cannes l’année précédente, qui avait fait salle comble pendant près d’un mois.
plus court qu’une fiche , une note de lecture
Freud a écrit une pharse totaelement infernale , impensee en 1930
»
Même i nous ne sou sentons pas à l’aise dans otre civilisation ctuelle, il nous et tout de meme impossible de nous mettre à la place du galérien antique ou du Juif exposé au pogromme
Il y a un an, les copmmentateurs de ce blog s’entendaient rapppeleés à l’ordre de l’agenceur de mots qui disait « on est entre humains » et verlaisait de la prostate: ça ne se fait plus sur ce blog ! ce n’eg pas moi qui regrette cettemanière d’argumenter et d’agnecer des pages et des page durant /
la note citée et de Quignard :un tr ès bref chapitre « frau Kleinman »
Ici aussi il pleut.
Hier j’ai pu remettre mes bermudas et me promener dans le bois à côté de chez moi, aujourd’hui j’ai dû ressortir ma parka !
« Faut essayer couteau, on y arrive, hein ! »
J’ai essayé avec un couteau à greffer Victorinox, Sergio… pas oublier que moi 65 ans et donc premières expériences de rasage avec le rasoir couteau à papa… ça s’aiguisait avec une ceinture de cuir…
baroz, vous causez de l’hippodrome de la place Clichy dans votre « à paraître » ? une bien belle salle remplacée par un hôtel pourrissime du groupe raccord.
dites-donc, la discothèque gay à Barbès…l’a pas fait long feu. le positionnement marketing. y’a qu’ça de vrai.
868
commentaires