de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Il est interdit d’expliquer le mystère

Il est interdit d’expliquer le mystère

Si seulement les biographes acceptaient de se laisser plus souvent envelopper, envoûter, bercer qui sait, par Don’t explain (1946), ils partiraient d’un bon pied avant de se lancer à l’assaut d’une vie. Dans ses Mémoires, Billie Holiday raconte que la chanson, co-écrite avec le compositeur Arthur Herzog Jr, lui avait été inspirée par les infidélités de son mari ; un soir, alors qu’il tentait de justifier des traces de rouge à lèvres sur son col de chemise, elle lui avait simplement dit : « Prends un bain, mon vieux ; n’explique pas ».

J’y repensais en découvrant la préface inédite que l’américain John Nathan, traducteur de Yukio Mishima, a écrite pour la réédition de sa biographie de l’écrivain quarante ans après sa première parution (traduit de l’anglais par Tanguy Kenec’hdu, 340 pages, 23 euros, Gallimard). Une quinzaine de pages très éclairantes dans lesquelles il se penche sur son amitié avec le grand écrivain japonais qui s’était sfait seppuku en 1970, sur son œuvre avec le recul du temps, sur les raisons de leur séparation (Mishima ne pardonnait pas à Nathan d’avoir refusé de traduire son Soie et clairvoyance pour lui préférer Une affaire personnelle de Kenzaburo Ôé). Sans se livrer à un mea culpa, il prend les accents de la confession pour exprimer un regret, sinon un remords, vis-à-vis de la biographie qu’il lui a consacrée :

« Ce qui me dérange rétrospectivement, c’est en premier lieu d’avoir avancé une thèse (ndlr. : son suicide relevait davantage d’une fascination érotique pour la mort que du patriotisme). Ecrivant dans l’ombre de ce dernier acte inimaginable, avec sa force d’attraction centripète sur l’imagination, je me suis senti contraint de fournir une explication à quelque chose qui aurait peut-être dû demeurer un mystère »..

Ce sentiment érigé en principe a sans aucun doute guidé José Alvarez dans l’écriture de Helmut & June (410 pages, 23 euros, Grasset), sa biographie deux en un, sous-titrée fort à propos « Portraits croisés » car il s’agit bien de la vie et de l’œuvre d’un couple de photographes, d’autant plus fusionnel qu’ils exerçaient le même métier, travaillant ensemble ou séparément. Helmut Newton et June Newton dite Alice Springs ne faisaient qu’un, mais lequel ? En mourant à 84 ans en janvier 2004 à Los Angeles quasiment en pleine prise de vues, autant dire sur les planches, il laissa une séance inachevée ; sa femme la termina à sa place, comme il lui était parfois arrivé de le faire par le passé : on ne saurait mieux dire.

On s’en doute, ce livre qui n’a rien d’un beau-livre, ni d’un album illustré, encore moins d’un coffee table book, mais qui a tout d’une biographie écrite car vécue de l’intérieur, contient nombre de photographies (pour la plupart en format carré 6×6 prises au Rolleiflex ou à l’Hasselblad). « Roman photo », pris dans son acception la plus noble, eut tout aussi bien convenu en sous-titre. José Alvarez nous entraine dans l’intimité de la création, pas seulement dans les coulisses des studios de prises de vues, mais aussi du côté des directeurs artistiques de magazines. Nombre d’informations proviennent de conversations de table, de lettres personnelles ou de voyages effectués en commun. En cela déjà ce témoignage irremplaçable n’aurait pu être écrit par nul autre que lui. Lui ne connait pas seulement l’œuvre, ses thèmes, son contexte, ses obsessions, mais encore la voix bien timbrée de l’homme derrière l’appareil photo. Important, la voix. Elle raconte beaucoup à celui qui sait la capter. José Alvarez l’a écoutée de leur première rencontre en 1968 jusqu’aux derniers jours du couple.

Né Neustaedter en 1920 dans la grande bourgeoisie industrielle juive de Berlin, jeune homme hédoniste, champion de natation, grand séducteur, il quitte ses parents en fuyant l’Allemagne nazie en 1938. Lecteur de Zweig, de Schnitzler et plus tard de l’Adieu à Berlin de Christopher Isherwood, il va d’un lit l’autre, un peu gigolo sur les bords, et vagabonde dans des hôtels de luxe du côté de Singapour avant de s’engager comme soldat dans l’armée australienne (et acquérir une nouvelle nationalité), change de nom pour devenir Newton mais conserve son prénom typiquement allemand, épouse une actrice de Melbourne du nom de June Brunell et, après avoir erré en Europe, s’installe avec elle à Paris pour s’y consacrer à la seule chose qui l’intéresse : la photo, un art dont il maitrise déjà la technique. Non pas le reportage d’actualité pour les quotidiens mais la mode pour les magazines. Très vite, les plus grands, souvent mais pas toujours les plus créatifs, lui passent commande : Jardin des modes, Elle, Vogue, Queen, Nova…

Sa philosophie sociale gouvernée par un refus absolu de la morale, on la retrouve derrière ses mises en scène car toute prise de vues obéit à une intense et exigeante préparation : décor, lumière, accessoires et, bien sûr, vêtements. Sans oublier des invariants : écrans, portes, miroirs… Ce qui le fascine est aussi ce qui l’obsède : les femmes, le sexe, l’érotisme, la perversité, la transgression, les prostituées, la puissance du désir féminin, des êtres phalliques par la volonté de pouvoir et de domination qu’ils expriment, les hôtels sublimés en luxueux bordels… Et toujours sous un regard admiratif pour les femmes, assure June, la sienne, sa vraie moitié, son éditrice et sa commissaire d’exposition, l’œil et la mémoire de ses archives, celle sans qui il ne serait rien et réciproquement – malgré les relations passionnées qu’il entretint avec quelques autres, notamment l’actrice Hanna Schygulla, mais jamais avec ses mannequins : baiser ou photographier, il faut choisir. On ne prend mais celles qu’on a pris en photo. Portraitiste, il est intéressant de lire le compte-rendu de séance de pose de trois de ses « victimes » : Catherine Deneuve, Isabelle Huppert et… Jean-Marie Le Pen entouré de ses dobermans.

Ayant confié dans un entretien à Vanity fair qu’il aimerait bien tirer le portrait à « cette vieille nazie de Leni Riefenstahl », l’occasion se présenta un jour ; et lorsque la documentariste du IIIème Reich alors centenaire apparut enfin en haut de l’escalier de sa maison, elle l’apostropha : « Helmut, la vieille nazie est en train de se faire belle pour le petit juif ! ». De son propre aveu, s’il s’est fait le chroniqueur du monde du luxe, sans méconnaître la part d’obscénité de vêtements ou de sacs hors de prix, autrement plus réelle et crue que celle d’un mannequin écartant les cuisses pour offrir sa vulve à l’objectif, c’est parce que c’était le seul monde qu’il connaissait de l’intérieur. Un monde de riches dont il n’était pas pour autant mais qui lui donnait, par ses magazines et ses modes de consommation, les moyens de ses recherches, de ses expérimentations, de sa folie.

La femme selon Helmut Newton est invariablement dominatrice, surpuissante, désinhibée, maitresse de son désir – et dotée de jambes interminables juchées sur des hautes chaussures ou des bottes à talons aiguille. Elle doit suggérer une certaine disponibilité. Pornographie ou critique des mœurs ? Il s’en fiche et abandonne aux spécialistes le débat sur l’ambiguïté de sa sexualisation, l’incertitude, le doute, l’entre-deux des genres, pour retourner à ses chères prises de vue, étranges et fantastiques, ne leur refusant pas de temps en temps une ambiance sado-maso, jusqu’à conserver en permanence dans la malle de sa voiture des menottes et des chaines « au cas où » une photo l’exigerait. Parfois, poussée à son paroxysme dans le souvenir et l’influence du Metropolis de Fritz Lang, la femme selon Newton est entravée par des prothèses, futuriste et augmentée, avec un regard vide de robot, quand sa pose n’est figée par le port d’une minerve ou un corset orthopédique hérités, ceux-là, du Eric Von Stroheim de la Grande illusion, un acteur qui marqua Newton tant sa ressemblance avec son père était frappante.

Au début, les directeurs artistiques manquaient s’étouffer en découvrant ses images jugées trop osées sinon pornographiques. Mais il a tenu bon, a imposé son style provocateur et tracé son sillon si léché jusqu’à en faire sa signature. « Mon image de marque ! » dira-t-il sans penser qu’un jour les plus grands musées exposeraient son oeuvre et qu’une Fondation à elle consacrée, dont le projet suscita l’indifférence en France, fut accueillie avec enthousiasme à Berlin sur le terrain de la gare du Zoologischer Garten, dernière image qu’il conserva de sa ville lorsqu’il fut contraint à l’exil. De même qu’un portrait de Richard Avedon ou de Cecil Beaton, une scène de rue de Cartier-Bresson ou de Robert Frank, une image de Helmut Newton se reconnait au premier coup d’œil. Pas seulement par l’exhibition en noir et blanc qu’elle offre au premier coup d’œil mais par sa dureté, sa tension. Pas de nostalgie ni de mélancolie malgré le poids oppressant du Berlin du monde d’avant sur l’inconscient de Helmut Newton.

Au fond, tout est une question de distance critique même si le héros est un ami. José Alvarez y parvient avec brio dans cette biographie unique en son genre car, sans jamais cesser d’interroger son vécu et d’explorer son œuvre au plus profond de leur vérité, il s’est bien gardé de démontrer pourquoi ce photographe qui aura passé sa vie à représenter la femme avait choisi de le faire ainsi, ni d’expliquer le mystère Newton, ce que ce dernier disait très bien lui-même :

« La photographie représente un instant unique, toute sa beauté réside dans son mystère… Comment expliquer mes photographies ? Je les rêve tout y projetant beaucoup de moi-même, et cela ne s’explique pas ».

(Photos Helmut Newton et « Helmut Newton » photo Alice Springs)

 

Cette entrée a été publiée dans arts, photographie.

652

commentaires

652 Réponses pour Il est interdit d’expliquer le mystère

rose dit: à

Billie Holiday : Eleanor.

rose dit: à

tracé son sillon si léché

Le con d’Irène

« Poissons poissons c’est moi, je vous appelle : jolies mains agiles dans l’eau. Poissons vous ressemblez à la mythologie. Vos amours sont parfaites et vos ardeurs inexplicables. Vous ne vous approchez pas de vos femelles et vous voici l’enthousiasme à l’idée seule de la semence qui vous suit comme un fil, à l’idée du dépôt mystérieux que fit dans l’ombre des eaux luisantes une sourde exaltation muette, anonyme. Poissons vous n’échangez pas de lettres d’amour, vous trouvez vos désirs dans votre propre élégance. »

Pat V dit: à

 » merveilleux souvenirs »

rose dit: à

27 août 2016

« Jean dit: à
Ce blog est en train de te rendre fou, Michel Alba (et je te le dis sérieusement) (Pablo 75)

C’est ce qui m’arrive aussi. Ce qui se passe ici devrait inspirer un adepte du cinéma fantastique. On se demande comment il concevrait le rôle d’Assouline. »

cui-ci
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.fantastic-modelers.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2018%2F01%2Fwip09-1-650×487.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.fantastic-modelers.fr%2Fsculpture%2Ffigurine-de-maitre-yoda%2F&tbnid=D4RbzxWpFkNWoM&vet=12ahUKEwjZotSaqKvtAhUJ9hoKHauiDr4QMygEegUIARC6Ag..i&docid=YfkZta68xN0TLM&w=650&h=487&q=maître%20yoda&hl=fr&safe=active&ved=2ahUKEwjZotSaqKvtAhUJ9hoKHauiDr4QMygEegUIARC6Ag

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 1 décembre 2020 à 3 h 56 min.

…des photos d’artistes ?!,…qui sentent la naphtaline,…au moins,…

…autant s’abonner, aux photos  » dénudées  » rasées de près,!…avec clitoris empourprées.

…réserver aux artistes très patients,!…
…tout reste dans l’approche catapultée,!…

…il y a des écrivains  » côtés « , pour s’enliser avec çà,!…

…s’illustrer avec les romans gonflés aux  » Lolitas « , moulins-rouges , des mères qui stipulent encore, en plus,  » le corps vous appartient « , c’est force lois !, quand l’esprit n’à plus de sens,!…

…les plaisirs  » simples  » des suffragettes autodidactes,!…a s’exhiber toutes toilettes  » dehors,!…
…encore fraîches à s’instrumentaliser au toucher,!…de la tortue.

…la dynamite des petites mortes, bien relevées,!…au paradis longue durée, etc,…

…ou est passée la naphtaline, pour s’en extirpée,!…of course,!…Bip,! Bip,!…
…suivant,!…pas mieux,!…

JiCé..... dit: à

Mardi 1 décembre 2020, 5h00, 9°

Voilà un mois de fêtes qui commence bien mal, avec ce crocodile triste de Newton bouffant une féministe distraite se rendant chez Dior …

Tant pis ! On laissera de côté cette biographie forcément réussie de l’Helmut, en attendant celle du Berger, acteur ravagé par le temps, ivrogne toxicomane, qui fut aussi beau qu’une photo surgelée de Newton, lequel repose désormais en paix comme une anguille morte au milieu de sardines pourries !

rose dit: à

Je tiens à donner deux précisions car j’ai étudié ces deux sujets qui me tiennent à coeur et au corps.
1/ Le crocodile ingère sa proie. Un peu comme le boa constrictor. Donc, même si celui-ci est empaillé, ce que l’on ne peut qu’espérer pour le sujet photographié, la tête devrait être dans l’estomac.
2/ il a tout faux Newton et son biographe de surcroît.
« La femme selon Helmut Newton est invariablement dominatrice, surpuissante, désinhibée, maitresse de son désir – et dotée de jambes interminables juchées sur des hautes chaussures ou des bottes à talons aiguille. Elle doit suggérer une certaine disponibilité. Pornographie ou critique des mœurs ? Il s’en fiche et abandonne aux spécialistes le débat sur l’ambiguïté de sa sexualisation, l’incertitude, le doute, l’entre-deux des genres,etc. »
Non, la femme est autre que ce portrait glacé et mes voeux à JC et Renato -dans l’art- de faire cette rencontre hors normes.

JiCé..... dit: à

En qualité de crocodile, instruit très jeune par des Jésuites compétents, je poserais une seule question : « Pensez vous réellement qu’un crocodile affamé se soucie de savoir ce que pense sa proie à demi engloutie ?

rose dit: à

Non. C un pb grave, Jicé, le crocodile affamé.

rose dit: à

Relu le billet du 27 août 2016.
Grand bonheur de relire à sauts et gambades les intervenants d’ici.
Sinon, la couverture du livre Helmut et June est une copie conforme – en pied plutôt qu’en buste- du portrait mis en abîme de Dali, Gala devant son miroir.

Et l’extrait proposé par Grasset n’est pas corrigé. Moult erreurs orthographiques, syntaxiques, grammaticales.

renato dit: à

La photo 1 est clairement une licence poétique car le crocodile n’ingère pas sa proie — sauf les petits poissons —, il la déchiquette et lacère avec de brusques mouvements de tête et en tournant sur lui-même.

https://pin.it/2UwMaTw

Bonne journée

B dit: à

Newton et ses super photos de super nanas. Je me souviens qu’à sa mort la photo du croco avait été publiée pour l’occasion dans le journal et intitulée par Libération  » la pudeur », mais peut est- ce que ma mémoire me trompe.

B dit: à

Il y a parait il un âge où les hommes finissent par ressembler à de vieilles femmes.

JiCé..... dit: à

Pourtant, expliquer un mystère est un acte de joie, une joie profonde, pour un scientifique…Oui, je sais…pas pour un artiste de l’œil comme Helmut Newton, évidemment.

closer dit: à

Dans le genre photographe de mode et de belles dames dénudées, je préfère Horst P. Horst, allemand lui aussi et plus raffiné…

Clopine dit: à

Eh bien, le mystère Newton, ses fantasmes, ses zobsessions (ahaha), l’univers de la mode, du luxe, des jambes juchées sur des talons de 15 centimètres, et l’érotisme sur fond de vulves glamour (les autres n’existent pas) s’offrant à l’objectif, tout cela m’indiffère absolument. En vrai, m’a toujours indifféré. Mais dernièrement, allez savoir pourquoi, ahahah, j’ai franchi un cap : tout cela me déplaît, et je saurai dire pourquoi, nul besoin d’élucider un mystère là autour : malgré (voire à cause) la caution de l’épouse-fidèle compagne-co-créatrice-mais tout de même dans l’ombre faudrait pas déconner, tout ceci pue à plein nez la domination masculine. Du vieux monde que tout cela…

renato dit: à

closer, il faut taper « Horst P. Horst nude » en specifiand, éventuellement, le genre.

JiCé..... dit: à

Lorsque je vois les féministes agir sans penser, je préfère les machistes qui pensent sans agir, car ils sont moins dangereux.

Amitiés aux vieilles rêveuses rassies !

Janssen J-J dit: à

Sur la « pulsion biographique » et ses funestes conséquences…

Ce que je crois comprendre de ce nouveau post de Passoul…. En suggérant que H. Newton ne voulut point s’expliquer sur le contenu de ses célèbres photos en noir et blanc, car s’expliquer sur ses fantasmes serait revenu à en trahir le mystère pour soi-même et les autres, de même s’expliquerait le remords du traducteur à l’anglais de l’œuvre de Mishima. Si l’on suit le parallèle établi, John Nathan regretterait d’avoir suggéré voici 40 ans que le suicide de Mishima aurait plutôt « relevé d’une fascination érotique pour la mort que d’un acte patriotique ». Quand j’avais lu sa biographie à l’époque traduite en français, Nathan m’avait plutôt convaincu de cette thèse… la bouffonnerie de la mise en scène du sepukku d’opérette en 70, imputée à du patriotisme nippon… franchement, quelle rigolade !… Et « le soleil et l’acier » de MY, bof… j’ai toujours pensé que MY n’avait pas compris grand chose à l’immensité de l’œuvre de YM, bien que certains de ses développements fantasmatiques sur le suicide donnaient crédit à la thèse de Nathan.
Suis étonné d’apprendre que dans la nouvelle préface de sa biog, Nathan ait regretté la fin de leur amitié, liée à la jalousie de Mishima sur la préférence du traducteur pour un livre de Oé (paru en 1964) plutôt que de s’employer à la traduction d’un roman de Mishima. Quid d’ailleurs de ce roman Soie et clairvoyance ? (jamais entendu causer, a-t-il été traduit ???? merci de m’en informer, les spécialistes).
Quoiqu’il en soit, cela voudrait-il dire qu’à trop vouloir élucider en une seule thèse moniste le secret d’une œuvre recherchée dans la biographie de son auteur, on s’en repentirait plus tard pour avoir mieux compris les raisons prosaïques ou peu nobles pour lesquelles on se serait fourvoyé d’avoir voulu percer un mystère ?
Finalement, je crois comprendre qu’il serait peut-être vain, Passoul…, de vouloir biographiser les autres, car les vrais motivations pour le faire ne seraient jamais très nettes… Il vaudrait alors sans doute mieux s’en tenir aux autobiographies mensongères des auteurs eux-mêmes, en laissant toute la place à leurs propres mystères, aurait-il été théorisé (dans le sillage d’Aragon et le mentir-vrai, etc).
Voici une conclusion à laquelle je suis parvenu très tôt pour ma part. Je ne supporterai jamais que l’on ose écrire ma biographie, -ce à quoi je me suis toujours opposé malgré les incessantes demandes en ce sens-, sachant que mon autobiographie n’est pas encore publiée et qu’elle ne le sera du reste qu’à titre posthume. Après quoi, il va de soi que n’importe quel.le journaliste-écrivaine… pourra toujours en sonder le mystère et raconter ce qu’il voudra. Je ne risquerai pas de me fâcher avec lui.elle 😉

NB/ Jamais admiré le travail de Newton, un pauvre mec qui, entre nous, n’a strictement jamais rien compris aux femmes.
Il est grand temps de démystifier ce narcisse nioutonne, et de laisser les femmes approfondir leurs propres mystères en elles.

Bàv, Passoul, et merci pour l’occasion de cette reprise de gamberge en Herdélie.
(1.1.20_10.08)

renato dit: à

spécifiant, evidement !

Janssen J-J dit: à

Je voudrais signaler à la RDL que Hervé le Tellier a eu le prix Goncourt pour « L’anomalie », et Marie-Hélène Lafon le Renaudot pour « Histoire du fils ». Félicitations aux nouveaux lauréats.
Sauf erreur dans le cas où il y aurait déjà eu des commentaires sur cette chaîne, merci pour les futures impressions de lectures des herdéliens. Je pense m’y atteler plus tard, quand tout cela sera rentré au bercail et en poche.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

oui r., il saute immédiatement aux yeux avec cette photo qu’elle n’a pu être imaginée que par une femme. Et pour un mec, elle est infiniment pus porteuse d’interrogations que la pitoyable photo n° 3 du billet (à cheval sur mon bidet…). Quand je tombe là-dessus, j’aurais tendance à vouloir hurler mon amour pour notre amie Alice Coffin.

Brinqueballe dit: à

« Pensez vous réellement qu’un crocodile affamé se soucie de savoir ce que pense sa proie à demi engloutie ?

Mystère!

Pat V dit: à

 » Ce qui le fascine est aussi ce qui l’obsède : les femmes, le sexe, l’érotisme, la perversité, la transgression, les prostituées, la puissance du désir féminin, des êtres phalliques par la volonté de pouvoir et de domination qu’ils expriment, les hôtels sublimés en luxueux bordels… Et toujours sous un regard admiratif pour les femmes,(…)Pierre Assouline.
Avec la dernière photographie ici publiée on sent bien qu’il répète à foison ( c’est peu de le dire! 😉 )son autoportrait.

JiCé..... dit: à

« Il ne suffit pas de nous entraider, il faut, à notre tour, les éliminer. Les éliminer de nos esprits, de nos images, de nos représentations. Je ne lis plus les livres des hommes, je ne regarde plus leurs films, je n’écoute plus leurs musiques. J’essaie, du moins. (…) Les productions des hommes sont le prolongement d’un système. L’art est une extension de l’imaginaire masculin. Ils ont déjà infesté mon esprit. Je me préserve en les évitant. Commençons ainsi. Plus tard, ils pourront revenir. » (Soeur Alice de Saint Lesbien)

C’est pour moi une amie très chèvre, car elle voit juste, et jouit d’un jugement sûr…

Brinqueballe dit: à

Crocodila dentata
Le crocodile est une femelle et la/le modèle, plus que viril malgré l’absence visible de sexe.
Cela désoriente notre animal primaire qu’est JJJ!

Janssen J-J dit: à

oui PatV, tant qu’à faire, il se serait pris en photo en travesti sous toutes les coutures en noir et blanc, au moins il aurait été plus clair, et serait entré dans l’histoire en émancipateur, plutôt qu’en la faisant régresser et nous faire accroire que son œuvre allait pouvoir « libérer les femmes » de leur soumission ancestrale au pouvoir mâle, fût-il prétendument esthétique.
Et on lui aurait au moins su gré d’avoir gardé pour lui son mystère de travesti.

Bloom dit: à

un soir, alors qu’il tentait de justifier des traces de rouge à lèvres sur son col de chemise, elle lui avait simplement dit : « Prends un bain, mon vieux ; n’explique pas ».

“Never complain, never explain”, disent les « royaux » britanniques.
Lady Day avait des airs de princesse et une voix qui swingait la plainte.

Brinqueballe dit: à

Le sexe du/ de la crocodile est aussi non visible, indéterminé.
Le mystère reste entier.
Au diable la biographie, restent les images, l’essentiel.

Janssen J-J dit: à

@ notre animal primaire
et voui, il faut parfois savoir dépasser les fondamentaux de notre espèce… Hélas, peut-être, je ne vous appartiens pas Croque-Odile de mes Cinq Baballes. Bàv,

puck dit: à

p’tain ça craint comme article !!!

les seuls crocodiles que j’ai vus c’est sur les tee shirt Lacoste, ils faisaient pareil qu’avec le type de la photo sauf que là c’était avec des billets de 50 euros, j’en avais acheté 5 et hop ils avaient tout bouffé les billets gloup !

JiCé..... dit: à

Tant qu’à subir une torture sans fin, je préfèrerai lire le Journal Officiel des vingt dernières années plutôt qu’une biographie de l’Helmut !

Il y a des curiosités qui vous font perdre un temps précieux…uhuhu !

puck dit: à

JC : never complain, never explain my old friend !

puck dit: à

JC : désole je crois que le « my » est de trop, on va croire des choses.

puck dit: à

Janssen J-J dit: à

Je voudrais signaler à la RDL que Hervé le Tellier a eu le prix Goncourt pour « L’anomalie », et Marie-Hélène Lafon le Renaudot pour « Histoire du fils ». Félicitations aux nouveaux lauréats.
 »

ah bon ? c’était quand ? cette année ?

puck dit: à

Brinqueballe dit: « Pensez vous réellement qu’un crocodile affamé se soucie de savoir ce que pense sa proie à demi engloutie ?

Mystère!
 »

non pas de mystère ! parce que s’il a pas faim il bouffe pas sa proie.

chez l’homme c’est différent, l’homme bouffe sa proie juste pour le plaisir et par avidité, et là réside le mystère mon frère.

puck dit: à

d’où l’erreur grossière de Hobbes quand il écrit « l’homme est un crocodile pour l’homme ».

Pat V dit: à

Et on lui aurait au moins su gré d’avoir gardé pour lui son mystère de travesti.

JJJ, il me semble – excusez-moi de vous le dire – que vous êtes dans la confusion de l’ intention supposée et la réalité plus que polysémique de  » l’ image « .
Il ne s’agit nullement d’avouer le travestissement. Prenez l’exemple d’un Molinier, le célèbre et sulfureux photographe bordelais. L’ aveu persistant témoigné de ses phantasmes ne rend pas plus clair les résultats obtenus.
Chez Newton, il ne vous a pas échappé qu’il y a nettement une prise de distance par l’ humour et l’ironie.
D’abord en se faisant photographier ( par son épouse) en femme, ensuite en photographiant un modèle féminin habillé, botté, en position de cheval avec une selle, prêt à « se faire monter ». La mise en scène est cocasse et ridicule exprimant une mise à distance.
Mais quel harnachement visuel le spectateur pourrait-il monter?
Vous faut-il appeler une police montée du regard?
Bàv.

JiCé..... dit: à

Mon ami Puck !
Se promener dans l’espace numérique et ne pas mentir ? Quelle perte d’opportunité cela serait !

Je suis, en cela, la voie royale et républicaine tracée par Gigi la Visqueuse ! Nous étions dans le même Club d’Haltérophilie : il taille 1,90 m, 120 kilogrammes sur la bascule à bestiaux, et il nous la joue Lesbos, l’île des miglants saphiques…

Vilain menteur !

Brinqueballe dit: à

prêt à « se faire monter ». La mise en scène est cocasse et ridicule exprimant une mise à distance.

En celle, mais laquelle nous dirait l’autre!

puck dit: à

Ami JC : ce n’est pas à vous que je l’apprendrai : les Newton se suivent et ne se ressemblent pas…
certains écrivent les lois physique de l’univers en se prenant une pomme sur la tête et d’autres modifient leur physique pour mieux la croquer.
c’est le mystère de la Création.

JiCé..... dit: à

L’homme n’a pas besoin de bouffer sa proie pour jouir de son acte prédateur !

A contrario, souvent il tue sa victime et laisse la viande morte, voire agonisante, aux hyènes, chacals et vautours politiques de toutes sortes qui pullulent en compagnie des grands prédateurs.

Pas belle la vie ? ….Bercy beaucoup !

Bloom dit: à

Question bleue/rouge à laquelle ceux qui savent tout sur les sauriens sauront certainement répondre:
pourquoi la mafia australienne affectionne-t-elle particulièrement les eaux du littoral au nord de Rockhampton, dans le Queensland?

Janssen J-J dit: à

@ PatV. Je trouve votre défense de HN maladroite. Je ne crois pas être confus et pense plutôt que vous sur interpétez mon opinion. D’abord, je n’ai pas parlé d’aveu… Et si vous voyez de l’humour et de la mise à distance dans les fantasmes de ce photographe trop surévalué, il se trouve que je n’y ai jamais été sensible et encore moins aujourd’hui. Excusez-moi de vous le dire, quitte à vous froisser un brin, ses fantasmes avec la complaisance de sa compagne (? – ben voyons !) allez vendre ça ailleurs… Laissez la « police montée » où elle est, votre humour est encore plus lourd sur la question. Croyez-moi, le retour au « premier degré » aurait parfois du bon sous votre plume ou votre pinceau.
IL faudrait y songer de temps en temps pour pouvoir communiquer avec un peuple heureusement mal éduqué à votre ineffable esthétique. Et qui se reçoit toujours des pommes sur la tronche sans avoir compris les lois de la gravitation universelle.
Bien amicalement, ce pendant.

Janssen J-J dit: à

@ désolé dexter je n’avais pas vu votre post pendant que je composais le mien… Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ bloume, plutot une question superbanko pour…
ceux qui savent tout sur les savent rien, yep.

Moi, je sais rin, mais etalii, la txfl caulerpa des mers du sud et du nord va bientôt vous répondre…
Elle adore décrocheter le superbe-gecko !

puck dit: à

« ceux qui savent tout sur les sauriens sauront certainement répondre »

excellent !

puck dit: à

pourquoi la mafia australienne affectionne-t-elle particulièrement les eaux du littoral au nord de Rockhampton, dans le Queensland?
 »

moi je sais !!!!

parce que c’est là où vivent les kangourous les meilleurs en boxe ! quand la mafia chope un type qu’elle veut faire parler ils l’amènent là bas, ils l’attachent à un arbre, ils sifflent pour faire venir les kangourous qui le passent à tabac jusqu’à ce qu’il crache ses dents et le morceau !

on peut pas me la faire :j’ai vu tous les épisodes des Experts à Mellebourne.

Janssen J-J dit: à

@ l’île des miglants saphiques…

…l’essentiel est qu’à l’île de polkerole, on se sente à l’aise palmi les miglants haltélofolles, … un blin, Justin Brun, hein.

puck dit: à

« jusqu’à ce qu’il crache ses dents et le morceau ! »

c’est un zeugme en hommage à le Tellier…

D. dit: à

Anne Sylvestre vient de nous quitter.

et alii dit: à

Bloom ,j’ai bien vu quelques caïmans,mais c’était autour du bassin des ernest ,répondez à ce JJJ 3AUDE SAPERE,lui qui ne peut mmeme pas dire avec son insolence coutumière ce qu’est un mystère et la différence avec une énigme,mais osera tout sur ce blog

et alii dit: à

Sapere aude ou Sapere aude ! est une locution latine à l’origine empruntée à Horace (Épitres, I, 2, 40) signifiant littéralement « Ose savoir ! ». Cette injonction est plus couramment traduite par « Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! » ou « Ose penser par toi-même » et est connue pour être la devise des Lumières selon Emmanuel Kant.

Cet extrait de l’épître d’Horace constituait la devise de Pierre Gassendi, philosophe français libertin dont la pensée annonce le siècle des lumières.

Dans son célèbre essai Qu’est-ce que les Lumières ?, en 1784, Emmanuel Kant donne la définition suivante : « Le mouvement des Lumières est la sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable, puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières. »

Paul Edel dit: à

En voici un qui aimait sonder les mystères de l’écriture.Mort du grand critique littéraire Mario Lavagetto, à Parme, dimanche dernier. Cet universitaire italien et traducteur (« Le rouge et le noir » de Stendhal, entre autres) est né en 1939 à Parme. Il fut dans sa jeunesse l’ami du cinéaste Bernardo Bertolucci. On apprend par Wikipedia qu’il a enseigné à Parme, à l’Université de Sassari , puis à l’ Université de Bologne . En 1997, Il a remporté le Prix Natalino Sapegno. Il a étudié et admiré tout particulièrement les œuvres d’Italo Svevo et de Umberto Saba . Francophile il a aussi beaucoup analysé les textes de Marcel Proust , Stendhal , Balzac , Edmond et Jules de Goncourt .Il admirait son contemporain Italo Calvino .
On peut lire, en traduction, en France « La cicatrice de Montaigne »,paru en 1992 chez l’Arpenteur. Dans cet essai critique très personnel, Lavagetto, marqué par la psychanalyse freudienne et les travaux littéraires de Freud .Dans ses essais il met en évidence les dispositifs dont usent les auteurs, l’élaboration de leur « mentir-vrai »et ce jeu de cache-cache entre ce qu’ils révèlent à leur insu dans leur mise en scène. Le critique –en parlant de Montaigne de Proust ou de Stendhal- reprend l’ironique formule de Svevo (un de ses auteurs préférés) : «une autobiographie oui mais non la mienne..».

Le cas de Proust et de son homosexualité dans « la Recherche» l’a passionné dans « Quel Marcel ! ».Il mène une enquête sur ce menti-vrai. Et traque les lapsus ,les contradictions, les incohérences qui ont échappé à l’auteur. Lavagetto sonde les genres littéraires, comme l’épopée(Avec Ulysse ») la nouvelle , l’autobiographie, le roman épistolaire, pour analyser les dispositifs auxquels les écrivains ont recours pour élaborer leurs beaux mensonges
Il semble que Lavagetto rapproche et analyse parfois l’écriture littéraire, – très prudemment – de la parole dans la cure psychanalytique. Enfin Il a longtemps travaillé pour l’éditeur Einaudi afin d’établir les grands textes classiques dans une collection qui est l’équivalent de notre « Pléiade ». On est frappé en le lisant par la subtilité et l’étendue de ses lectures.

JiCé..... dit: à

EVOLUTION DES LUMIERES

Le feu pour les bêtes pré historiquement encavernées
Le pape pour les renaissants michelangelesques
Le prophète pour les desséchés ensablés du désert
Les philosophes pour les fanfarons du renouveau
Le nucléaire pour ceux qui espéraient en la science universelle
Le lance-flammes, le four, le napalm, pour les guerriers, chevaliers contemporains
La bougie numérique pour les humanistes fadas d’un futur mondialiste éclairé.

puck dit: à

et alii dit: Sapere aude ou Sapere aude !
 »

je crois qu’on peut dire les 2.

sinon il y a 2 autres options : aude sapere ou aude sapere.

Janssen J-J dit: à

@ son insolence coutumière

N’exagérons rien… Vous êtes flattée par mes hommages permanents à votre immense kulture étoilée, ne faites pas semblant de vous en indifférer… voyhons dhon. Vouzémoi, c ‘caïman’ pas la même chose judéolacacaniste, vous l’ai déjà dit.
Que vous a dit Anne Sylvestre du temps où l’une de vos meilleures amies l’avait bien connue dans la banlieue de Lyon, au fait ?

Janssen J-J dit: à

Suis étonné que r. n’ait pas évoqué le décès du grand Mario Lavagetto. Heureusement que vous êtes là, PE. Vous avez eu l’air fort déçu par l’Amiel. Et l’Armance ?…
Du coup, ne donne pas envie de s’y adresser. J’apprécie vos billets dictés par le pur plaisir de revenir chez l’un des vôtres chers, une démarche un brin à contre-courant mais gratuite et bien apaisante. Votre apparente indignation d’hier à l’égard de la faible couverture media des deux récents prix G et R, est-elle vraiment sincère ? – Je crois que ces prix n’ont plus la même valeur que celle qu’ils avaient encore au début des années 2000. Pourquoi vouloir s’en solidariser ?
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ txfl-ose-osez !
‘Habent animos ne quid tibi vis scire’ et ‘nosse animos ad ea quae mihi non vultis nosse me’… me sembleraient des formules plus en conformité avec vos préceptes !

Janssen J-J dit: à

Je crois qu’il faudrait rendre un meilleur hommage à Stendhal pour avoir essayé de faire un meilleur sort à Destutt de Tracy et sa famille, et à ses congénères idéologues, tels Cabanis… Enfin, à des gens un brin passés à la trappe des oubliettes qui eurent leurs heures de gloire au début du 19e, et que l’on revisite avec plaisir avec nos souvenirs d’égotisme…, PE et MC !

et alii dit: à

Lili Marleen.mhttps://www.dailymotion.com/video/x2cab9a
bonne journée

Paul Edel dit: à

JJANSSEN
D’un côté je me suis réjoui ces temps derniers de la mobilisation des libraires , des écrivains et des lecteurs pour réclamer l’ouverture des librairies dans de bonnes conditions sanitaires.
D’un autre côté une couverture médiatique TV minimale hier pour le Goncourt et le Renaudot. Est-ce le même impact des ventes du Goncourt et du Renaudot aujourd’hui,par rapport aux batailles des années 50 jusqu’aux années 7O entre trois éditeurs? il faudrait voir les chiffres .Les chiffres des ventes sur trente 5O ans révèlent-ils une érosion inéluctable ou au contraire une stabilité? Ce qui est une énorme évidence c’est que les comportements culturels des nouvelles générations changent.Les mobiles omniprésents, les écrans multipliés,le raffut continuel des réseaux sociaux, les chaines en continu,l’offre Netflix,la VOD tout ceci a bouleversé le paysage culturel.La littérature a-t-elle pris un coup de vieux? Il semble que les budgets culture se distribuent autrement dans les familles et que les DVD sur les étagères remplacent souvent les livres.Donc, questions.

et alii dit: à

Helmut Newton enterré à côté de Marlène Dietrich

Janssen J-J dit: à

Je comprends bien vos interrogations et les partage en grande partie, PE.
Cela dit, sauriez-vous reconnaître, sans le secours de la toile, l’auteur félibrige de ce poème un brin lacrymal (écrit à Marseille le 18.3.1875) ?

Jeune fille, tes yeux bleus se sont noyés de pleurs ;
— des larmes ont jailli de tes paupières blondes,
— et, sur tes joues roses, tu as senti la brûlure
— de deux perles de feu qui t’ont rendue plus belle.

Ton fichu léger, qui recouvre mal l’ampleur
— de ta poitrine blanche, hardie et ronde,
— a bu, insensible, la brillante liqueur !
— Sachant cela, je pense à ma soif pantelante.
Ah ! plût au Ciel que je fusse là ! Ah ! plût au Ciel qu’à tes genoux
— j’eusse recueilli, j’eusse bu dans mes baisers
— le trop-plein de ton amour, tes larmes de tendresse !
Enivré de ce vin, je me serais levé fort ;
— et, prenant dans mon âme une part de ton cœur,
— mes vers auraient gardé la douceur de tes caresses !

Osons savoir, Françoué ! Bàv,

Pat V dit: à

ce photographe trop surévalué,

JJJ, en quoi sera-je froissé?
Nobody is perfect.
Mon humour est surjoué tout volontairement. Trop surjoué, peut-être. A chacun sa photo ou son cinéma.
En tout cas, vous aimez le « sur ».
Ce n’est certes pas un de mes photographes favoris mais il m’est arrivé de pouvoir assez longuement regarder certaines de ses photographies et de connaître la personne photographiée. Très jolie femme, vêtue et arborant une magnifique poitrine. Notre photographe avait manuellement signé au stylo plume son œuvre au recto et aussi surligné cette harmonie du buste du modèle en écrivant toujours au recto : what a breast!
On reste, hélas encore, sur la ligne du « sur »..

Pat V dit: à

ce photographe trop surévalué,

Le trop est surement de trop…
Et préciser qu’il s’agit de son œuvre!
Bàv.

Alexia Neuhoff dit: à

Paul Edel : « Ce qui est une énorme évidence c’est que les comportements culturels des nouvelles générations changent. »
Une « énorme évidence » en effet et sûrement un sujet d’inquiétude pour l’avenir des spectacles culturels, dans leur forme traditionnelle notamment. Un soir au concert (classique), à l’opéra, au théâtre (hors comédies légères et autres stand-up), de plus en plus au cinéma même, on dénombre de moins en moins de jeunes, les têtes chenues constituent le gros du bataillon. Qu’adviendra-t-il lorsque ce public aura disparu ? Les écrans individuels semblent avoir définitivement pris le relai des réunions collectives en salles, d’une certaine forme de partage de la culture. Le livre, disponible en version numérique, s’en tirera probablement mieux. L’offre est pléthorique, bon marché, voire gratuite pour les œuvres entrées dans le domaine public. Il y a, contrairement au reste, peu de différence entre tenir un bouquin et une tablette numérique, cela reste une relation intime entre un texte et un lecteur.

puck dit: à

« les comportements culturels des nouvelles générations changent. »

je suis absolument d’accord avec ce constat ! avec mes gamins c’était infernal, ils passaient leur temps à me reprocher de regarder mes séries télé à la con, comme quoi c’était du temps perdu et du bourrage de crâne, et que j’aurais mieux fait à la place de lire Proust ou Stendhal, des vrais chiants quoi !
maintenant qu’ils sont partis je peux regarder Netflix et la dernière saison de Mondalorian tranquille sur Disney channel.

DHH dit: à

Et alii joue avec l’argot de sa secte pour nous livrer avec ses Ernest et ses caïmans un message sans intérêt, mais qui s’offre le luxe d’etre abscons pour le vulgum pecus

Bloom dit: à

Les jeunes ne regardent plus de DVD, certains ne savent même pas ce que c’est. En revanche, les jeux vidéos sont leur pain quotidien. Les plateformes de gaming & création de communautés comme Discord sont hyper populaires et performantes ( Discord est même utilisés pour les cours en ligne, malgré la RGPD).
L’objet livre s’éteindra-t-il dans les quelques années à venir? A quand le grand remplacement par une littérature totalement dématérialisée? Demandez à Guy Montag.
De toutes façons, comme disait Keynes, ‘in the long term, we’re all dead’.

Bloom dit: à

puck et et alii ont tenté, gloire leur soit rendue.

Avant de quitter ce vieux continent covidé et ravagé par la sénilité des extrémismes droitiers et autres néo-populismes, et d’aller se réfugier dans l’avenir du monde (orient extrême et Australasie), il n’est peut-être pas inutile de savoir où l’on doit éviter de mettre les pieds (& le reste du corps).
Tout le monde sait qu’en Australie il est non seulement très dangereux de se baigner à cause des requins qui croisent inlassablement derrière les filets de protection et des blue bottles, charmantes méduses turquoise ressemblant à de petites capotes (anglaises oeuf corse)gonflées d’air iodé flottant gracieusement sur l’onde écumante. En revanche, l’individu sensuel moyen ignore parfois qu’à partir de Rockhampton dans le Queensland et tout le long de la côte jusqu’au nord de l’ile-continent, les crocodiles se font animaux marins et s’en paient une bonne tranche dans les abers amers. Rien de tel pour se débarrasser d’un corps encombrant que de laisser en garde chez le couple squale-saurien, stars du Pacifique sud…

et alii dit: à

DHH?, nous montre avec son abscons qu’elle a un lexique limité à cause de sa fixette HAINEUSE sur moi qui me suis réjouie d’envoyer Marleen!
PAS DHH QUI S4INT2RESSERAIT AU BILLET, surtout si elle doit masquer sa passion de pornochic ; mais quelques larmes pour le Croco QUI LES VAUT BIEN
Il y a des larmes dans les choses mêmes et ce qui est périssable frappe l’esprit (VIRGILE, Énéide, liv. I, v. 462)

et alii dit: à

EXCUSES/
Sunt lacrymae rerum
et mentem mortalia tangunt
JE ME SOUVIENS L4AVOIR RETROUVE dans « les disparus »
DE Daniel Mendelsohn

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 1 décembre 2020 à 16 h 22 min.

…mise en boite des goûts et des couleurs, si ce n’est que cela,!…

…ou en somme nous,!…a la liberté de penser,!…

…mais, on pense quoi !, pourquoi faire !, rien , alors au travail!, quel travail rémunérer,!…faire équipe!,…combien de temps & après, qui reprend ses billes, pour arriver à quoi,…un monde industrialisé uniquement pour une minorité, sans aucun goûts,!…

…pour arriver à quoi, éliminer la liberté d’inventions, se résoudre à vivre contraint à rien, prisonnier des fantasmes économiques de rescapés des misères,!…
…etc,!…
…etc,!…l’œuvre des artistes en somme, faire réfléchir  » tout  » les gens, pour le respect mutuel à vivre ensemble avec des  » codes  » du comportement, des faits stables attestés,!…
…les lois libres de vivre ensemble, Oui,!…
…pour assurer, qui que quoi donc ou, les services polyvalents aux plus proches, à assurer nos survies communes, au moins pour nos configurations réelles existantes déjà,!…
…mise en boîte des esprits, se croire sécurisé dans une cage aux lions de cirque,!…
…ou autour d’un arbre, comme la chèvre de Monsieur Seguin,!…
…vivre avec les libertés aux loups assumés en confréries, honneurs et cocus à riens foutre d’industriels  » pensés « ,…

…et j’en passe de tout calibres, quels honneurs ?, au moins le plus commun dénominateur social, partager un vivre meilleur ensemble, ou tout simplement se retrouver,  » échec & math  » longue durée,!…

…la force des choses aux évènements, s’inventer un monde d’abrutis, avant d’y participer,!…et encore,!…un rond-point,!…
…Go,!…la pensée au dessus des ordres des intérêts et des lois,!…un autre livre à faire,!…
…garder ses bonnes mesures, face aux caprices tordus des évènements  » construits ou aléatoires « ,!…
…l’art et ses histoires de saucisses en boîtes,…l’intérêt d’élever du cochon, prêts à toutes les accordailles,!…etc,!…
…Go,!…Bip, Bip,!…

et alii dit: à

je ne sais pas si et comment on a pu soigner le fils musicien HIKARI de Oe, comment on explique sa maladie ;c’est très troublant et douloureux

JiCé..... dit: à

« les comportements culturels des nouvelles générations changent. »

A juste raison !

La culture, c’est un truc inutile, gênant, compliqué, ridicule, vieillot, réservé aux vioques friqués. Pourquoi voulez vous qu’on ait, en société jouissive, imagière et consumériste un « comportement culturel » ? Vous nous prenez pour des cons ?…

et alii dit: à

oé: le francophile!
sur HIKARI, « Hikari justement qui déboule sur son vélo et salue le visiteur en français d’un «bonjour, comment allez-vous?» sonore. Très myope, partiellement autiste et victime de crises d’épilepsie, il s’exprime surtout par la musique. Un don découvert par son professeur de piano quand elle le vit, à 11 ans, fasciné par le chant des oiseaux. Depuis, il n’a cessé de composer. Deux CD de ses oeuvres sont devenus des best-sellers, dit son père, radieux. Ce sont des pièces très courtes pour piano et flûte, d’une facture tellement simple et classique que ses premiers auditeurs crurent qu’il avait simplement recopié des fragments de Mozart ou de Chopin…

Si Hikari a survécu et trouvé sa voix, et si Kenzaburo a trouvé la sienne, ils le doivent aux survivants d’Hiroshima. «J’ai compris, en parlant aux survivants et aux médecins, qu’on pouvait tout surmonter, même la plus terrible des tragédies», raconte Oe, dont les Notes d’Hiroshima, essai-reportage publié en 1965, furent le premier best-seller. Il a fait de la lutte contre le nucléaire une croisade personnelle. »
libé
https://next.liberation.fr/livres/1995/09/16/le-magicien-oe-au-nom-du-fils_143954

Paul Edel dit: à

JC, jetez vite par la fenêtre Arno Schmidt!
🙂

JiCé..... dit: à

Dieu du Ciel, Paul ! Soyons logique avec nous mêmes : lisons, relisons, Arno SCHMIDT. C’est un grand !

et alii dit: à

le » petit juif » dans le billet!
bien sur je me souviens du repas où j’ai appris cette dénomination ; et j’ai demandé à table aux autres comment ils l’avaient apprise; je connaissais les habitudes françaises que j’avais repérées ,enfant quand j’essayais de les comprendre;
ça y est, il y a un livre , indiqié par LSP §
Mais Marie Treps, qui s’intéresse à la « fabrique des insultes racistes » dans son ouvrage Maudits mots♣, nous donne une autre définition de cette locution :
« le petit juif est la désignation populaire de la pointe du coude – sur le trajet du nerf cubital, ce qui la rend sensible aux chocs ». Cela dit, quel est le rapport avec « juif » ?

PUBLIÉ LE30 NOVEMBRE 2020
Ξἐνουϛ ξἐνιζε · καὶ σὺ γὰρ ξένοϛ ἒσει
Cette phrase en grec ancien figure en exergue (ou épigraphe) du roman de Roger Ikor Les Eaux mêlées et signifie :
« Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi tu seras étranger. »
Nous avons d’abord cru qu’il s’agissait de la citation d’un auteur ancien, Xénophon, par exemple, mais il semble que cette phrase soit de Roger Ikor lui-même, traduite en grec ancien par ses soins (il fut prof de latin-grec). En tout cas, c’est ainsi qu’elle est présentée dans les recueils de citations. Et celle-ci en est une très belle en ces temps de xénophobie croissante. Eh oui, toi qui regardes les migrants de travers, sache que tu le deviendras peut-être à ton tour.
Tant qu’il fut impossible de se rendre dans les librairies, nous avons vécu sur notre bibliothèque et cela nous a conduit à lire des livres qui y attendaient le client depuis parfois des décennies. Les Eaux en faisaient partie. Et c’est une histoire de migrants, de l’empire russe persécuteur de juifs vers l’Europe des Lumières et Paris en particulier. Nous regrettons de ne pas l’avoir lu avant. Ikor a obtenu le Goncourt en 1955 pour Les Eaux. nous l’avions évoqué dans une note : j’aime le son du cor…

Notez l’économie de moyens du grec : sept mots, rendus par onze en français. Le signe de ponctuation après le deuxième mot est un « point en haut », rendu habituellement en français par un point virgule. Il existe encore en grec moderne. Dans une note de naguère, nous avions suggéré son importation en français, sans succès.

PUBLIÉ LE29 NOVEMBRE 2020
Tout bô tout neuf
E

site Internet des correcteurs CGT vient de faire peau neuve,

correcteurs, éditeurs, lecteurs,

sans aucune hésitation,

consultez-le donc !

PUBLIÉ LE27 NOVEMBRE 2020
Comment se fabriquent les insultes racistes ?

D. dit: à

Moi ce soir je me bouffe un couscous royal merguez-boulettes-mouton-poulet.

JiCé..... dit: à

Et-alii vole si haut qu’elle ne peut voir le sympathique Dédé, trainant si bas…gastronome que je loue pour son menu typiquement frankaoui, le couscous la mort de mes os, par Roland Bacri !

et alii dit: à

Moi ce soir je me bouffe
IL SE LE BOUFFE etc
j’au entendu ça-cette construction « si possessive » dans le midi ;je savais déjà faire le couscous que j’aime avec des raisins de malaga gonflés dans du bouillon

et alii dit: à

comme je disais!
« Je me mange un truc »: régionalisme de verbes pronominaux subjectifs?

puck dit: à

JC, m’en parlez pas, des gamins intellos c’est le calvaire, à chaque Noël de se voir offrir par ses gamins, la gueule enfarinée, la dernière publication à la Pléiade ou la dernière traduction de don Quichotte, alors que j’aurais pu passer le jour de Noël, comme d’autres pères, à jouer à Zelda sur la dernière Playstation…
ma foi, chacun son karma comme dit Johnny :

https://www.youtube.com/watch?v=xLy2SaSQAtA

et alii dit: à

1)on annone une grande expo
Vivian Maier, née le 1er février 1926 à New York1 d’une mère française et d’un père d’ascendance autrichienne et morte le 21 avril 2009 à Chicago, est durant sa vie une nourrice tout en étant parallèlement une photographe de rue amateur, prolifique et talentueuse, dont l’œuvre a été découverte après sa mort, faisant d’elle une artiste célèbre.
2°JE N AIME PAS LES MERGUEZ

puck dit: à

le meilleur couscous c’est l’oranais, avec des fèves et du chou, éventuellement farci, pas les fèves, le chou, ma recette c’est une tuerie, mais elle est secrète.

et alii dit: à

SEE YOU LATER ALLIGATOR

puck dit: à

les jeunes générations ils savent même plus rouler la semoule, ils achètent des trucs dégueu prêts à l’emploi : pour faire un bon couscous faut au moins 6 heures de préparation, et les jeunes ils ne prennent plus le temps, ils préfèrent lire.

Bloom dit: à

In a while, crocodile!

(See you soon, baboon!)

DHH dit: à

@Puck
question couscous, 6 heures de preparation c’est peu, si on en croit gisele Halimi qui racontait les deux jours qu’elle a passés dans sa cuisine pour realiser un couscous à la hauteur de son invité :jean Paul Sartre accompagné de quelques seconds couteaux

Clopine dit: à

… C’était Anne, ma (grande) soeur Anne. C’est peu de dire que ses chansons féministes ont accompagné les années 75 : elles les ont chantées, nourries, approfondies. D’une « sorcière comme les autres » au « mari de Marie-Jeanne » en passant par les « frangines », c’est une voix profonde et magnifique qui s’est tue. A bientôt, frangine.

Clopine dit: à

Erreur ! la chanson s’appelle « petit bonhomme » et c’est le mari de Maryvonne, non de Marie-Jeanne, qui y est convoqué…

https://youtu.be/GCmdwdfKK_E

Soleil vert dit: à

Janssen J-J dit: à
@ SV, une intéressante contre-utopie, un brin désespérante…
https://www.fayard.fr/sciences-humaines/lutopie-dechue-9782213710044

Merci. Nous vivons dans un monde dystopique…

Là je suis sur une uchronie. Le préfacier explique que le passé est aussi insaisissable que l’avenir. Et de s’inspirer de l’expérience de Young. Derrière une source lumineuse plaçons un cache avec deux fentes : des franges lumineuses apparaissent mettant en évidence la nature ondulatoire de la lumière. Bouchons une fente : cette fois c’est l’aspect corpusculaire qui est mis en évidence. Maintenant imaginons de placer un deuxième cache derrière le premier. La lumière après être passée par la première fente passe au travers des deux suivantes. A nouveau les franges apparaissent. Le passé des photons ne nous renseigne dons pas sur leur nature.

Soleil vert dit: à

La femme selon Helmut Newton est invariablement dominatrice, surpuissante, désinhibée, maitresse de son désir – et dotée de jambes interminables juchées sur des hautes chaussures ou des bottes à talons aiguille. Elle doit suggérer une certaine disponibilité.

Ca pourrait caractériser Crumb

lmd dit: à

Non, les femmes de Crumb ont toujours des gros mollets, des grosses cuisses, des grosses fesses.

Phil dit: à

vous n’hésitez pas à descendre dans les bas-fonds de Berlin, dear Passou ; Kessel à dire ? vous ne goûtez pas Sacher en tarte.
Newton, Russ Meyer de la photographie, fait du supervixens, les esthètes formés à la Visconti lui préfèrent Horst P Horst, comme dit plus bas. Le sujet devrait raviver votre prestigieuse corrida, tout dépend du nombre de vachettes lâchées.
Etalii, le « petit juif », mesure entendue chez les vendeur de tissus, trente centimètres environ, une coudée. Mettez-moi deux petits juifs, bien Madame. Cent francs dans le goret à Maître Capello. Riefenstahl, toujours plus claire en allemand, voulait tailler des croupières à Newton.

et alii dit: à

phil, genette, qui a travaillé da ns le sentier s’en souvient -je ne sais plus quel livre; son passage au parti communiste aussi; non ce n’est pas une histoire belge

D. dit: à

Je pense que vous n’y êtes pas, Clopine.
Anne Sylvestre n’était aucunement une féministe telle que vous le concevez, en aucun cas une revendicatrice.
Comment pouvez-vous l’appeler « Ma soeur ? »
Est-ce que elle vous a déjà appelé de la sorte ? Et puis pourquoi aurait-elle été plus votre soeur que moi si frère ? Vos tentatives d’apropriation militante sont cousues de fil blanc.

D. dit: à

son frère

puck dit: à

DHH, effectivement 6 heures mini.
vous êtes d’où vous déjà ?
parce que je me refuse absolument à parler cuisine avec les algérois ! c’est pas vraiment du racisme, mais ça y ressemble un peu.

parce que vous comprenez ma recette elle vient pas d’Oran, mais de Tlemcen, à partir de là il est difficile de faire des concessions du genre parler cuisine avec des gens d’Alger si vous voyez ce que je veux dire !

et alii dit: à

le dicton connu est* « never complain, never explain »
Le dicton a été adopté par la mère de la reine Elizabeth
Les origines de «ne jamais se plaindre, ne jamais expliquer» remontent au Premier ministre britannique Benjamin Disraeli, qui a servi à la fin des années 1800. Depuis, il a été utilisé par de hauts responsables politiques et militaires comme code de conduite . C’est la mère de Sa Majesté, la reine mère, qui a fait de ce dicton un pilier de la famille royale britannique.

Clopine dit: à

Bon. « Anne, ma soeur Anne », c’était ma manière à moi de célébrer cette artiste, mais bon.

Quant aux frangines :

https://youtu.be/Ivl-71r1owA

Et Anne disait que l’étiquette « féministe » qu’on lui avait collé était la seule qu’elle n’arracherait jamais…

Mais bon, je dis ça, je dis rien.

et alii dit: à

Mise à jour le 3 mai 2018 · auteur a 1.4k réponses et 5.1m vues de réponse
Il s’agit d’une citation du politicien britannique et Premier ministre Benjamin Desraeli qui a été adoptée par des dirigeants comme lui, en particulier Winston Churchill. C’est une devise pour la virilité.

et alii dit: à

e car toute prise de vues obéit à une intense et exigeante préparation : décor, lumière, accessoires et, bien sûr, vêtements.billet
c’est contredit par le témoignage en lien d’une « victime!

DHH dit: à

@Puck
je suis née et j’ai grandi à Oran mais mon pere est originaire de Tlemcen ,la vraie capitale de la region au temps de la Regence quand Oran n’etait qu’un comptoir espagnol espagnole
Mais en matière de couscous je ne suis pas pour autant compétente; c’est un plat que je ne fais pas et que je n’ai mangé que chez les autres avec des niveaux de qualité variable .
mais je pense que ce couscous de Gisele Halimi devait être exceptionnel

et alii dit: à

ce que dit la victime Huppert:
Ce dont je me souviens précisément c’est qu’il n’y a eu aucune préparation, pas de maquillage, pas de coiffure, rien, c’était au saut du lit, j’ai juste eu le temps d’attraper un peignoir, visiblement, à peine eu temps de le nouer ! Le collier s’est trouvé là

D. dit: à

DHH, croyez-vous à la présence extraterrestre parmi nous ? Merci de ne pas me répondre avec les exoplanètes, les probabilités et Pesquet.

D. dit: à

J’aurais pu mettre un à « appelé ».

Patrice Charoulet dit: à

GORILLE ET GUENON

Sur un blog où, parmi d’autres, je scribouille , un commentateur parle de « gorille black ». De qui s’agit-il, à l’en croire ? Du malheureux producteur de musique qui ne portait pas de masque, et, qui, pour cette raison, a été interpellé par trois policiers français dans l’entrée de son lieu de travail, puis tabassé pendant de longues minutes. Sûrs d’agir dans l’impunité, ils n’imaginaient pas être filmés , et avaient rédigé un texte, dans un cadre professionnel, qui visait à transformer un innocent en coupable. On connaît la suite.
Le « gorille » de ce commentateur me rappelle le terme « guenon » employé, il y a quelques années, par une élue lepeniste pour désigner une ministre de la Justice.
A mon humble avis, ces mots-là ne devraient être acceptés sur aucun blog, même si l’on dit être favorable à la liberté d’expression. Ces choses-là se font, hélas, aux Etats-Unis. Mais nous sommes en France.

closer dit: à

« le dicton connu est* « never complain, never explain »

Il me semble que la formule complète est: « never complain, never explain, never apologize »…

rose dit: à

Patrice Charoulet

Certes.
Mais je lis Le gorille vous salue bien de A-L Dominique et c’est génial. Un polar du tonnerre de dEUS, Ama.
On attend les poils Ysoline et moi.

et alii dit: à

eh bien cela devient de plus en plus « évident »,je suis étrangère à votre « monde », votre fonctionnement: inutile que j’essaie de l’expliquer, personnellement, je ne m’en plains pas non plus ,mais c’est comme ça et ce n’est pas à mon âge que je me réformerai sur les points « sensibles » ; comme l’exprime Puckullus, c’est quasi comme du « racisme »,ce rapport aux langues , et vécu comme tel:je me souviens quand K.Oé n’avait pas voulu venir en France lui qui aurait pu en remontrer à tous nos unuversitaires sur notre littérature , c’est pareil;voici un entretien pour vous saluer:
https://www.ina.fr/audio/P12066452
bonsoir

JiCé..... dit: à

Mercredi 2 décembre 2020, 5h17, 9°

Cher Patrice Charoulet, j’adore les défenseurs de la liberté d’expression dans votre style bien-pensance bisounours, bien pesante !

Vous voila, équipé de votre lance à incendie, vous précipitant pour éteindre le feu expressif menaçant le « gorille » fuyard ou la « guenon » guyanaise ! Au nom de quoi ? Qu’est ce qui vous autorise à bannir ces propos enjoués ? Ces moqueries sympathiques ? Allez vous interdire ou déplorer de même le « nain de jardin » blanc Sarkozy ou « l’infantile » président blanc, celui qui tient la barre d’un bateau partant à la dérive ?

Calmez vous ! Il n’y a pas appel au pogrom ! et riez de ces futilités largement dépassées de nos jours ! Vous faites vieux, pour ce coup là.
BàV

Jacques Barozzi dit: à

Pour saluer EDUARDO LOURENÇO

L’invention de la saudade

S’interrogeant sur ce qui, en dehors de la langue, pouvait bien être commun aux poètes portugais, Fernando Pessoa répondit : « Avant tout, la tendresse ». Une tendresse tour à tour rêveuse, héroïque, railleuse, mélancolique, métaphysique, voire mystique, précisa t-il. Mais de quoi cette tendresse est-elle le nom, sinon de la saudade, dont Pessoa, « devenu le Portugais universel », selon Eduardo Lourenço, est le plus flamboyant représentant ? Spécialiste de l’œuvre du poète de Lisbonne et auteur d’essais consacrés à la saudade, Eduardo Lourenço, né en 1923 au Portugal et retiré à Vence, où il s’est éteint le 1er décembre 2020, nous éclaire sur cette spécificité nationale, nous entrainant à sa suite à travers le labyrinthe de la mémoire portugaise et de sa mythologie.

« La saudade, la nostalgie ou la mélancolie sont des modalités, des modulations de notre rapport d’être de mémoire et de sensibilité au Temps. Ou plutôt, à la temporalité, à ce que, à l’exemple de Georges Poulet, nous nommerons « temps humain ». Cela signifie que cette temporalité est d’une autre nature que celle, abstraitement universelle, que nous attribuons au temps comme succession irréversible. Seul ce « temps humain », jeu de la mémoire, permet le retournement et la suspension fictionnelle du temps irréversible, source d’une émotion à nulle autre comparable. En elle et à travers elle, nous éprouvons à la fois notre fugacité et notre éternité. À ce titre, la nostalgie, la mélancolie, la saudade même, revendiquée par les Portugais comme un état intraduisible et unique, sont des sentiments universels. De l’universalité du « temps humain ». C’est le contenu, la couleur de ce « temps », la diversité du jeu que la mémoire dessine en se retournant vers le passé, qui distingue la nostalgie, la mélancolie, et ces deux dernières de la saudade.
Se retourner vers le passé, se souvenir, n’est jamais un acte neutre, mais ce retournement constitutif de notre mémoire peut être vécu comme un simple rappel, une sorte de mise au point et mise à jour des événements ou des sentiments qui jalonnent, qui sont, « notre vie ». Ce retournement propre à la mélancolie, à la nostalgie et à la saudade donne un sens au passé vers lequel nous nous tournons. Il l’invente comme une fiction. La mélancolie se réfère au passé comme définitivement passé, et à ce titre, elle est la première et la plus pure expression de la temporalité, celle que la lyrique universelle ne finira jamais d’évoquer. La nostalgie est le rappel d’un passé déterminé, d’un lieu, d’un moment, d’un objet de désir hors de notre portée, mais encore réel ou imaginairement récupérable. La saudade participe de l’une et de l’autre, mais d’une façon si paradoxale, si étrange – tout comme est étrange et paradoxale la relation des Portugais avec « leur » temps – que, à juste titre, elle est devenue un labyrinthe et une énigme pour ceux qui l’éprouvent comme le plus mystérieux et le plus précieux des sentiments.
Avant d’être pensée, la saudade a été chantée. Avant de devenir le mythe dont il faudra décrypter le contenu et le sens pour ne pas rester prisonnier de son rôle hagiographique, la saudade ne fut autre chose que l’expression d’un trop plein d’amour envers tout ce qui mérite d’être aimé : l’ami absent, l’écrin des amours, la Nature avec sa voix immémoriale, murmure des feuilles ou des vagues de la mer. Aucune résonance tragique ne perce dans ces chansons où la saudade se présente avec toute sa naïveté. Dans son berceau celtique, celui de la Galice et du nord du Portugal, la saudade semble modulée par le rythme universel de la mer. On y apprend, sans vraiment le savoir encore, que l’éternité est faite de temps, et le temps d’éternité. Tout y est à la fois, passé et présent. Cette musique de fond d’abord extérieure, deviendra musique de l’âme. Contrairement à la légende, le peuple portugais, éprouvé comme tant d’autres par des tragédies réelles dans sa vie quotidienne, n’est pas un peuple tragique. Il est en-deçà et au-delà de la tragédie. Sa manière spontanée de se retourner vers le passé en général, vers le sien en particulier, n’est ni nostalgique, ni moins encore mélancolique. Elle est simplement saudosa, enracinée avec une telle intensité dans ce qu’il aime, c’est-à-dire dans ce qu’il est, que son retour vers le passé, qui supposerait un vrai éloignement de soi, une adhésion effective au présent, est davantage de l’ordre du rêve que de celui du réel. C’est ce lieu de rêve, ce lieu à l’abri du monde, ce passé-présent, que l’âme portugaise ne veut pas quitter. (…)
Avec la saudade, nous ne récupérons pas seulement le passé comme paradis perdu ou menacé de perte ; nous l’inventons. Ce peuple immémorialement rural, absorbé au-dehors dans des tâches dépourvues de transcendance, mais accomplies comme une épopée, avec son talent du détail, de la miniature, est un peuple-rêveur. Non pas tellement parce qu’il accomplit des rêves toujours plus grands que lui, mais parce que, au tréfonds de lui-même, il refuse ce qu’on appelle la réalité. Autrement dit l’ordre du temps, rivière sans retour. Plus quichottesques que don Quichotte, les Portugais ne tiennent pas vraiment compte de la réalité empirique. Ils la subissent, mais ne plient devant aucun démenti de cette réalité ; pas même devant le plus irréfutable de tous : la Mort. Dans leur île-saudade, à la fois île des Morts et île des Amours, comme les enfants, ils ignorent la mort. Ou, dans une autre version, elle leur est tellement consubstantielle (« Mort, sœur co-éternelle de mon âme ») qu’elle a fini par leur être invisible. Personne ne meurt au pays de la saudade. Rien n’est plus populaire au Portugal que le culte des âmes du Purgatoire. De toutes les forces de notre imaginaire, nous refusons le néant. Sans doute, cela est-il vrai de toute l’humanité. Mais pour nous, Portugais, ce refus est devenu le pli de notre âme. »
(« Mythologie de la saudade », traduit par Annie de Faria, Editions Chandeigne, 1997.)

et alii dit: à

ce que savait TSVETAEVA/
5. Toska (qui va de tristesse à angoisse)
Ce mot russe peut être traduit comme douleur émotionnelle ou mélancolie quoique ces notions ne reflètent pas toute la profondeur de l’idée. Vadimir Nabokov écrivait : « Aucun mot en anglais ne peut reproduire toutes les nuances de cette notion. C’est un sentiment de profonde souffrance spirituelle sans raison particulière. Au niveau moins douloureux, c’est une douleur indistincte de l’âme… qui s’inquiète, qui devient nostalgique ou qui languit d’amour ».
https://fr.rbth.com/art/culture/2017/06/08/huit-mots-russes-impossibles-a-traduire-en-francais_778922

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 2 décembre à 9 h 31 min.

…il n’y a pas de quoi en faire un plat,!…

…chaque pays, chaque communauté se transmet sa saudade,!…son adaptation idéal de culture pour bien vivre à travers les siècles intemporels,!…

…conformismes conservateurs, à se planter, sur l’existence même, comme des  » autruches à lécher leurs glaces vanille praline « , en somme,!…
…quels syllogismes à vivre avec les nouvelles  » pointures liées aux progrès « ,…

…au moins la comptabilité, double ,!…
…et j’en passe, d’une certaine  » élite réelle « , des inventions à leurs temps & époques depuis le moyen-âge,!…

…la nostalgie, de toujours en être à la pointe du progrès,!…A.D.N. & électroniques business C°, of course,!…

…pas de reproches à diffuser et nul besoin de transmettre; pour des gadgets à prix Nobel,!…etc,!…
…l’industrie pour se tourner les pouces, pas trop loin,!…
…de quoi rire, au chaud,!…les aventures.
…Bip,! Bip,!…

et alii dit: à

Les archéologues découvrent des milliers de peintures rupestres anciennes dans la forêt amazonienne

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 2 décembre 2020 à 9 h 58 min.

…les mots  » russes « , intraduisibles, çà doit aussi, être,!… » les affaires c’est les affaires « , au dessus de tout,!…

…peut-être, aussi de changer de religion,!…
…tout est séculaire outre les bastions, enrichissons-nous à travers les temps morts,!…

…les places fortes, comme des pièces d’échecs, tout est permutable, si la bourse vous y contraint, à quel prix les libertés apparentes,!…etc,!…

closer dit: à

WASHINGTON, May 9—The British Secret Service has an old rule: “Never complain, never explain, never apologize.”

Extrait du New York Times. J’ai toujours cru que ce dicton ternaire était un vieux dicton britannique bien représentatif de la mentalité d’outre Manche. Apparemment Disraeli se contentait des deux premiers membres de la triade. Dont acte.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 2 décembre 2020 à 10 h 12 min.

…des photos  » truquées « , pour susciter des émotions à la  » qui vive « , des rencontres sympathiques à tout les coins de rue,!…

…encore là,!…aller en rues, aux champs, allez vous faire foutre à votre guise, d’innocentes proies à nourrir les carcasses et cinémas,!…stars et humours grinçants,!…
…d’un autre temps,!…
…Go,!…

et alii dit: à

MERCI CLOSER.
Ella Al-Shamahi, la paléo-anthropologue qui anime la série Jungle Mystery: Lost Kingdoms of the Amazon , était coincée par la taille des peintures, qui couvrent une grande partie d’une haute falaise. En les rencontrant, Al-Shamahi a déclaré: «Je mesure 1,50 mètre 10 pouces et je me briserais le cou en levant les yeux. Comment escaladaient-ils ces murs?

Jungle Mystery: Lost Kingdoms of the Amazon présente les peintures dans son deuxième épisode, diffusé le 12 décembre.

Soleil vert dit: à

J’ai enfin compris la signification de la statue de Balzac sculptée par Rodin

puck dit: à

Jacky « saudade » : le plus beau mot qui puisse exister, intraduisible, le plus proche est « acédie », un des 7 péchés capitaux.
C’est aussi un mot qu’il faut apprendre à chanter quand on est gamin :

https://www.youtube.com/watch?v=CX6XQ1huZOA

puck dit: à

et alii : vous saviez vous qu’Annie Cordy et Gilbert Becaud étaient juifs ? comme dit Marcel c’est chiant quand ils prennent des noms français on arrive plus à les reconnaitre.

puck dit: à

@DHH : je suis sûr que c’est pas vrai, vous dites ça juste pour que je vous donne ma recette.
à moi on me la fait pas !

et alii dit: à

PUCK?Où AVEZ VOUS APPRIS ça ?

Petit Rappel dit: à

Pour une fois,plein accord avec Clopine quant à Helmut H.
MC

et alii dit: à

PUCK? JE me doutais bien que c’était lui,G.B, qui avait volé l’orange du marchand, mais moi, je ne l’ai pas répété

Janssen J-J dit: à

@ CT, il se trouve que ma « frangine » s’appelle Maryvonne. Et c pas une « copine ».
@ MC, qui est Helmut H. ?
@ dxt, Je ne sais pas si Johnny H. et Eddy M. étaient juifs, en revanche, je sais qu’ils étaient des rockers. L’un des deux a d’ailleurs survécu à l’autre.

Bloom dit: à

La « saudade » serait-elle à rapprocher de la
« Sehnsucht »?

« Le terme de Sehnsucht exprime l’idée d’une nostalgie qui serait non pas tournée vers le passé dont elle tenterait de ranimer la flamme, mais qui se tournerait aussi vers l’avenir, c’est-à-dire vers l’inaccompli à venir, tout en gardant la conscience du caractère impossible de cette entreprise. (…). L’écrivain britannique Clive Staples Lewis (…) a recours à la paraphrase suivante pour tenter de cerner ce qu’elle est, terme habituellement traduit par ‘yearning’, ‘craving for’, ‘wishfulness’. Pour la désigner, il utilise la périphrase suivante : « inconsolable longing in the human heart for we know not what » (…) Le suédois ‘längtan’, lui, se rapproche de l’anglais ‘longing’. L’espagnol est confronté à la même aporie que le français et propose des termes peu appropriés : nostalgia, anhelo « aspiration », añoranza « regret », « mal du pays » et ansia « angoisse, anxiété ». Le russe, lui, offre de nombreuses possibilités de traduction : тоска, associée à la mélancolie, la dépression et l’ennui. Le terme souvent évoqué, en raison de sa proximité supposée avec l’allemand, est ‘saudade’ en portugais. Pourtant ils ne sont pas équivalents. Alors que l’allemand insiste sur l’intensité de la souffrance pouvant aller jusqu’à devenir maladive, le portugais exprime la mélancolie et une certaine tristesse. »
– Peut-on traduire le mot allemand Sehnsucht ? in Propos sur l’intraduisible, Presses Universitaires de Provence. Béatrice Gonzalés-Vangell

Wiki (hélas!) cite d’autres « équivalents » de ‘Sehnsucht’, comme le gallois ‘hiraeth’/pron. hiraïff/, le roumain ‘dor’, le slovaque ‘clivota’ ou ‘cnenie’, l’amharique ‘tezeta’ et le tamacheq ‘assouf’.

et alii dit: à

d’accord, mais maintenant, il y a des « tosca » en ISRAEL

puck dit: à

pour info, la saudade maintenant se soigne, en prenant de la sérotonine. parce que cette maladie provient d’un déficit de sérotonine et d’un excès de dopamine lié à un dysfonctionnement hormonal des surrénales et de l’hypophyse. on peut y ajouter quelques compléments alimentaires contenant des oligos éléments comme le zinc et le magnésium et aussi des vitamines genre C, K2 et D3. au bout de 3 semaines de traitement on se lève et on se surprend à répéter toute la journée « oh yeah ! that’s awesome ! » même en lisant le journal du jour…

closer dit: à

Puck, le vrai nom de Bécaud est Silly, nom originellement fréquent près de la commune du même nom. Sa famille était résistante et a émigré vers le Vercors…Annie Cordy a un arbre généalogique qui remonte sur 31 générations de paysans et d’artisans flamands…

https://www.rfgenealogie.com/infos/les-racines-familiales-d-annie-cordy

Ton amie Fontenay est bien sympathique mais j’ai peur qu’elle commence à dérailler un peu. Je la connaissais surtout grâce à Finkielkraut dont elle est une interlocutrice régulière. J’ai apprécié qu’elle s’intéresse au génocide vendéen, mais je n’aime pas son côté péremptoire qui doit souvent l’amener, comme toi, à transformer des centaines en millions…

et alii dit: à

MAIS VOUSavez tous pris des salades à l’eau de fleur dérangée, ma parole

puck dit: à

@closer : awesome !

closer dit: à

Pour la sérotonine, il est beaucoup plus simple d’aller le voir le docteur Azote qui te prescrira du Captorix, Puck.

closer dit: à

Avoue que c’est embêtant de s’appeler « silly » quand on veut faire une carrière internationale…

DHH dit: à

@Bloom
en français je trouve que le « le mal du pays » introduit une qualité de spleen qui est moins presente dans le mot nostalgie  »
pour la vie de l’âme il faut reconnaître que les allemands sont forts .avons nous un équivalent français de Erlebnis?

et alii dit: à

n’empêche que P.Assouline a encore écrit « vision du monde « récemment et non
Weltanschauung;je crois que nous perdons notre temps!
Étude du concept de « vision du monde » : sa portée en théorie de la littérature [article]
sem-linkR. Heyndels
L’Homme et la société
https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1977_num_43_1_1898

et alii dit: à

au fait :l’absconsuétude erdélienne a oublié:
« Sur l’écran, une grand-mère à col Claudine enfourne son bras entre les mâchoires d’un crocodile en plastique. Cette pédopsychiatre chevronnée mime devant la caméra le concept lacanien de « mère crocodile » – envahissante et castratrice – qui a autrefois expliqué les causes de l’autisme. Dans les années 1950, on considérait avec Bruno Bettelheim et Jacques Lacan que cette pathologie résultait d’un trouble de la relation mère-enfant. A l’heure où le monde entier tient pour acquise l’origine neurobiologique du handicap et la nécessité de rééduquer les enfants qui en sont atteints, la professionnelle expose son approche sans ciller : ce qu’il faut soigner avant tout, c’est la « folie maternelle ».

A en croire le documentaire Le Mur de Sophie Robert dont est extraite cette scène, les psychiatres français seraient dépendants des théories psychanalytiques, considérées partout ailleurs comme obsolètes pour le traitement de l’autisme. Les paroles de psychiatres
https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2012/01/13/autisme-la-psychanalyse-au-pied-du-mur_1628735_4497319.html

et alii dit: à

Ces choses, mon Dieu, j’ai déjà commencé de les aborder. Le rôle de la mère, c’est le désir de la mère. C’est capital. Le désir de la mère n’est pas quelque chose qu’on peut supporter comme ça, que cela vous soit indifférent. Ça entraîne toujours des dégâts. Un grand crocodile dans la bouche duquel vous êtes — c’est ça, la mère. On ne sait pas ce qui peut lui prendre tout d’un coup, de refermer son clapet. C’est ça, le désir de la mère. Alors, j’ai essayé d’expliquer qu’il y avait quelque chose qui était rassurant. Je vous dis des choses simples, j’improvise, je dois le dire. Il y a un rouleau, en pierre bien sûr, qui est là en puissance au niveau du clapet, et ça retient, ça coince. C’est ce qu’on appelle le phallus. C’est le rouleau! qui vous met à l’abri, si, tout d’un coup, ça se referme. »
(Le Séminaire Livre XVII, L’envers de la psychanalyse, 1960-1970, Seuil, p. 129)
https://freudquotidien.wordpress.com/1969/05/28/jacques-lacan-sur-la-mere-crocodile/

Jazzi dit: à

Je romps un instant mon silence et suspends mon travail en cours pour saluer l’écrivain francophile Eduardo Lourenço, mort à 97 ans, avec sa lumineuse explication du mystère de la saudade (oui, parfois c’est fort utile Passou) et que ne lis-je pas ici ! Bloom et et alii qui nous parlent de la nostalgie allemande. De quelle nostalgie s’agit-il. Des regrets de ne pas avoir gagné la Première puis la Seconde Guerre mondiale, peut-être. Ou de ne pas avoir exterminé plus de Juifs ?
Je rêve !
Sans parler de la pénultième cérémonie des adieux de la grande duchesse Cricri de Gérolstein.
Bon, je retourne à la besogne et que l’on ne me dérange plus !

Clopine dit: à

Les talons aiguilles, ça sert avant tout à bloquer, à tout jamais, la possibilité de se barrer en courant.

Clopine dit: à

Ah bé non, c’était sympa de te revoir par ici, Jazzi. Si tu joues les courants d’air, la Rdl va s’enrhumer…

et alii dit: à

et alii qui nous parlent de la nostalgie allemande. De quelle nostalgie s’agit-il. Des regrets de ne pas avoir gagné la Première puis la Seconde Guerre mondiale, peut-être. Ou de ne pas avoir exterminé plus de Juifs ?
Je rêve !
ce niçois est un cauchemar;il ne comprend rien à ce qu’il croit lire; encore un qui a oublié de suivre « l’actualité » proposée par les journalistes et se prend pour poète,ce qui est banal !

et alii dit: à

celui qui veut « exterminer les juifs » et milite pour c’est le pseudo journaliste niçois qui répand ses fantasmes comme un escargot sa bave

renato dit: à

La limites du monde numérique c’est qu’il conduit la vie à une sorte d’impasse : se documenter est de plus en plu facile et en même temps le processus produit une sorte d’inertie.

Incidemment, une métaphore est ‘juste’ si les éléments qui la composent sont cohérents, mais si à partir de prémisses fausses, on applique une méthode de raisonnement juste, le résultat ne peut être que risible.

et alii dit: à

Cependant, il semble indirectement que l’inventeur du talon aiguille soit le styliste André Perugia, qui avait conçu des chaussures aux talons similaires portées par la chanteuse parisienne Mistinguett dans les années 19402,4
wiki a fait une page de « démarrage »

renato dit: à

« Alice, sometimes do you ever learn something from your past experience or what?
— What »

Lewis Carroll

et alii dit: à

puck dit: à
pour info, la saudade maintenant se soigne, en prenant de la sérotonine. parce que cette maladie provient d’un déficit de sérotonine et d’un excès de dopamine lié à un
la connerie ne se « soigne  » pas, puck, même l’erdélienne:

puck dit: à

Jazziiiiii!!!!!!!!! tu as vu que « saudade » et « acédie » ça vient du même mot, de la même racine, du même rhizome….

bon, peu importe… comme il chante Stephane Encore :

https://www.youtube.com/watch?v=AMQLu-NqS7o

et alii dit: à

Lacan enseignait: « la psychanalyse est sans effet sur la connerie »
4 DÉC. 2018 PAR JACQUES VAN RILLAER BLOG : LE BLOG DE JACQUES VAN RILLAER
Commentaire de la formule de Lacan sur l’impuissance de la psychanalyse à remédier à la connerie. Le mot est employé au sens banal et au sens de Frankfurt (l’usage de mots sans souci de leur signification). Freud a produit de la connerie au sens banal du terme. Lacan aussi, mais il a excellé au sens de Frankfurt. À la fin de sa vie il a avoué avoir ébloui avec des mots qui sont du chiqué.

puck dit: à

et alii : maintenant tout se soigne ! comme moi elle me répondra pas demandez donc à Clopine le détail de son ordonnance ! un vrai miracle…

et alii dit: à

ce que disait précisément Lacan à son public:
, j’ai averti que la psychanalyse est un remède contre l’ignorance ; elle est sans effet sur la connerie. C’est véritablement là quelque chose de fondamental. Nous n’apportons nulle sagesse ; nous n’avons rien à révéler. C’est à nous en tant qu’analyste qu’il se révèle quelque chose, quelque chose qui a ses limites. Et la limite qu’impose la connerie, comme je viens de le dire, nous ne la franchirons pas ». La retranscription de ces déclarations est parue en 1975 dans La Lettre de l’École Freudienne, n° 15, p. 235 [2].

Phil dit: à

d’où le concept de la saucisse de Francfort, dear Etalii. Le considérable Baroz vient de Cannes, pas de Nice. Bloom sehnt sich nach Deutschland moins que le prestigieux passou.

puck dit: à

et alii et pour la sérotonine le spécialiste c’est renato.

renato dit: à

Michel Onfray atteint du Covid — Covidé ? —.

renato dit: à

Je ne suis pas si présomptueux, hamlet.

Bloom dit: à

e retourne à la besogne et que l’on ne me dérange plus !

Sage décision, Baroz.
Tu pourras aussi fire une retraite pour te rencarder utilement sur le romantisme allemand et le Sturm und Drang.
A pointGodwiner à tort et à travers, on banalise.

renato dit: à

«…et que l’on ne me dérange plus ! »

Voilà que je découvre que la RdL envoie des notifications !

closer dit: à

ça me fait plaisir que les anglais soient les premiers dans la course à la vaccination. Y’en avait un peu marre que les allemands soient toujours les meilleurs dans cette histoire…

closer dit: à

Tu sais bien que tu ne pourras pas t’empêcher de revenir Zizzi !

J. J-J dit: à

on en est tous plus ou moinsse au même point, jzmn.. Empêchez-moi de venir ici mettre mon grano salis pour que je puisse retourner tranquille au boulot, mais surtout ne m’oubliez pas car je veille… à vos salades à l’eau de fleur dérangée. SAM horrifie, brefl, et j’oublions point nos ennemies à l’humour et cheveux gras qui n’ont décidément rien de commun avec les erdéliens moyens.
Bàv, Zélie.

Phil dit: à

les anglais soient les premiers, les allemands

relever la manche, lever le coude

et alii dit: à

une étude sur une histoire mystérieuse dont il avait été tiré un film:
Revenant sur l’énigme de Kaspar Hauser, l’historien Hervé Mazurel propose d’aborder ce cas quasi unique par le biais de la sensibilité. L’occasion d’une réflexion sur la formation de la conscience et la socialisation.

Paul Edel dit: à

Jazzi ce qui est évident c’est que je déconseille au Mercure de France de te commander un « Gout de..la culture allemande ».. hmmm?

Bloom dit: à

relever la manche,

Le Brexit consiste à relever la Manche, comme on le fait d’un pont-levis.
De l’importance des majuscules, dear Phil.

Phil dit: à

but dear Bloom, of course i wrote it on purpose ! La Manche..Baroz aurait pensé à don quirote

DHH dit: à

Dans les années 60 nous portions en permanence des talons aiguilles ,ce qui faisait la fortune des cordonniers car on devait faire remplacer la pointe du talon-on appelait ça le bonbout- toutes les semaines.
Charles Jourdan en vendait par dix pour celles qui voulaient s’essayer à les remplacer elles-mêmes avec le kit d’instruments pour réaliser la réparation

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*