de Pierre Assouline

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La République des livres
Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

Cadence (390 pages, 23,50 euros, Gallimard) : voilà au moins un titre de livre tout sauf racoleur. Au moins a-t-il le mérite de bien en refléter tant l’esprit que la lettre. On se demande déjà quel en sera celui du tome suivant annoncé. Selon le Littré, la cadence (nom féminin qui vient de cadenza, de cadente, tombant, de cadere, tomber) peut être appui ou insistance de la voix sur les syllabes accentuées qui terminent les sections des phrases ; terminaison d’une phrase musicale sur un repos ; conformité des pas du danseur avec la mesure marquée par l’instrument ; ou encore mesure régulière que le cheval observe dans ses mouvements. Qui est de longue date lecteur des pages « Culture » du Nouvel Observateur sinon de l’Obs, se doute qu’en l’espèce il s’agit surtout de musique, l’auteur y ayant succédé à Maurice Fleuret pour tout ce qui s’y rapporte, mais pas que…

Dans ses jeunes années, Jacques Drillon (Paris, 1954) a consacré un doctorat de linguistique sur La loi formelle et son influence sur la création artistique et littéraire. Ceux dont je suis, qui ont de longue date mêlé son indispensable Traité de la ponctuation française (Tel/ Gallimard, 1991) à leurs dictionnaires de référence au chevet de leur table d’écriture, lui en savent gré. La chronique de ses propres papiers collés en hommage à Georges Perros, décollés, recollés, redécollés et finalement découpés y fait encore écho.

 Que n’a –t-il pas fait en musique ? Tout, semble-t-il, sauf l’écrire. Il l’a enseignée dans un collège de Nancy, a donné des leçons de piano et de flûte, a tenu sa place comme ténor dans l’ensemble vocal de Gérard Caillet et au sein d’un quintette vocal spécialisé dans les madrigaux de Gesualdo, a collaboré à France-Musique dès l’âge de 20 ans, en a dirigé des enregistrements intégraux chez Harmonia Mundi, l’a explorée dans des livres, racontée dans des conférences, éditée dans des collections, transcrite jusqu’à plus soif – tout sauf lui faire subir les derniers outrages. Sa seule collection concerne les fichiers PDF de partitions musicales (même pour des collectionneurs de ce type, il existe une internationale sur le web) avec une niche dans la niche : les transcriptions pour piano (seul, à quatre mains ou à deux pianos). Voilà qui déjà donne le « la » de son livre.

Qu’est-ce qui distingue une autobiographie d’un « essai autobiographique » à la Drillon, tel que son livre est sous-titré ? La composition en éclats de mémoire séparés par un blanc, un mot-clé en marge à chaque fois pour en dire la nature, et l’inscription dans le fil du texte de brefs « souvenir-tableau » qui achèvent de bousculer la chronologie. S’en dégage une sonorité particulière qui rend si attachante cette émeute de réminiscences. Passons sur les parents, le père incarné en un corps et la mère en un esprit, sur les années d’enfance à subir la disputatio familiale à l’ombre d’un géniteur ancien camelot du roi, colonialiste, raciste et ingénieur habité par le génie de Vauban (mais on peut tout pardonner à un homme  fasciné par le Livre de Job), et les années d’adolescence à participer à leur conversatio.838_jacques-drillon-et-emmanuel-krivine-1

Encore que sa mère, qui avait la haine de Voltaire et la passion du nobiliaire, vaut le détour. Peut-être pour cela qu’il vénère en lui le fondateur de la langue française moderne, le père du rythme jusqu’à ce que Proust et Céline le dynamitent. Le père ayant été muté dans une ville de hauts-fourneaux dont le prince était un Wendel, où tout était Wendel jusqu’à l’air qui y était respiré puisque dans les jardinets «on faisait pousser des légumes enrichis au minerai de fer », cela nous vaut de fortes pages sur les gens des Forges, la rivalité entre le côté des Wendel et le côté des Sidélor comme une hostilité entre Montaigu et Capulet.

Au fond, il a eu des parents, a été à l’école, a eu des crises d’adolescence, a connu gauchement ses premiers émois sexuels comme tout le monde, seulement un peu plus ce qui l’autorise à en faire une épopée. Il faut bien du talent, une ironie mordante, le goût du portrait piquant et un zeste de cruauté dans la description de certains de ses contemporains pour surprendre le lecteur en se livrant à un exercice aussi convenu. Celui du comédien Daniel Emilfork, histrion-né si laid que lorsqu’à 17 ans, s’étant couché sur une voie de chemin de fer, « le train horrifié n’a pas osé lui prendre plus qu’un morceau de talon », rend admirablement justice à la dignité que toute sa personne exprimait. Celui tout aussi affectueux et admiratif d’un autre homme qui a tant compté dans sa vie en lui faisant si profondément aimer la musique qu’il interprétait, le claveciniste, organiste et chef d’orchestre Gustav Leonhardt. A l’inverse, la philosophe féministe Geneviève Fraisse est étrillée pour avoir parlé de « sans-papières » sans rire et sans rougir : « Nous fûmes un certain nombre à lui tirer notre chapelle ».

On retiendra aussi son attachement à l’injustement négligé André Suarès. Ou à Bossuet si musicien dans ses oraisons et si pur dans l’usage de la langue qu’il n’est plus lu, entendu ni compris (on pourrait en dire autant de Giraudoux) ; mais on ne lui pardonnera pas d’injustes philippiques d’une mauvaise foi évidente contre la réunion des « plus mauvais musiciens du monde » au festival de Woodstock – et de citer Richie Havens, les Doors, Joe Cocker, les Ten Years After en oubliant entre autres le génial Jimmy Hendrix.

« Je n’étais pas tout à fait un vieux con, mais je montrais des dispositions dont j’ai su profiter depuis »

On ne saurait mieux dire, d’autant qu’il y revient de temps en temps lorsqu’il reconnaît s’être royaumé en Barrès, sa Colette Baudoche fut-elle « un Silence de la mer pour vieux cons », mais qu’importe puisque sa phrase « fluide, simple, élégante, c’est du miel ». Si Mémoires d’un vieux con n’avait déjà été pris par Topor, qui sait… Drillon a des pages fécondes pour des réflexions ultérieures sur des écrivains non musiciens tels que Maupassant ou George Sand, qui malmènent les règles du rythme et de l’harmonie ainsi que la respiration naturelle, alors qu’un Voltaire, qui ne goûtait pas davantage qu’eux la musique, n’est jamais dysharmonique ; sinon sa phrase si française ne serait pas le modèle d’équilibre qu’elle est.

leonhardt_gustav01Erudit sans pédanterie, précis sans être maniaque, savoureux avec toute la joyeuse liberté que lui autorise le grand art de la digression (ici les premières pages), on imagine que les préparateurs de copie et les correcteurs de Gallimard ont peu trouvé à redire à son tanuscrit – encore que la violoniste Marie Leonhardt eut gagnée à être présentée comme     « romande », voire « Suisse romande », plutôt que comme « Suisse française » ! Un auteur qui a un tel souci de la langue, plus que du langage, ne peut que se désoler de l’appauvrissement de sa syntaxe, de la désinvolture de l’Etat à son endroit, de l’abaissement d’une population collectivement prise d’apocope. « Cet effondrement est le meilleur moteur de l’asservissement, car il a trouvé le moyen de se faire appeler progrès : une tricherie dans les termes, signature habituelle du totalitarisme en train de s’instituer » écrit-il. Une réflexion à laquelle fait écho un récent touite de Bernard Pivot :

« Après Halloween le Black Friday ! Encore un effort et nous fêterons le 4 juillet l’Independence Day.

Cadence est un délice pour qui goûte les aventures de la langue française. Son éditeur, qui l’a publié un 15 novembre, entre les prix littéraires et les fêtes de Noël, a dû penser que les amateurs ne seraient pas nombreux. Rassemblons donc nos forces pour le démentir. Tout individu porte en lui son propre mystère. Péguy est peut-être l’une des principales clés du mystère Drillon. Pas seulement celui qui dénonce, annonce et prophétise l’atroce victoire de l’argent sur toute transcendance (« Par un monstrueux dérèglement de la mécanique, ce qui ne devait servir qu’à l’échange a complètement envahi la valeur à échanger ») mais celui qui écrit :

« Il fallait qu’un bâton de chaise fût bien fait. C’était entendu. C’était un primat. Il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le salaire ou moyennant le salaire, il ne fallait pas qu’il fût bien fait pour le patron, ni pour les connaisseurs, ni pour les clients du patron, il fallait qu’il fût bien fait lui-même, en lui-même, pour lui-même, dans son être même ».

Ce Péguy de la fameuse métaphore du bâton de chaise, pour qui les catégories tranchées et binaires sont inopérantes et dénuées de sens, dont la leçon actuelle serait de refuser la logique selon laquelle ceux qui ne portent pas de gilets jaune appartiennent nécessairement au camp de l’élite et des possédants, quelque chose me dit que tous les Drillon, écrivain, musicien, linguiste, cinéaste, critique, journaliste, s’y trouvent réunis, sur fond de forêt vosgienne naturellement « puisqu’il n’est point de paysage qui ait eu d’influence plus profonde sur ce que je suis, ce que je sais, ce que je fais ». Toutes ces lectures – ces livres annotés, cette musique déchiffrée, ces partitions transcrites, toute une vie faite de tout cela pour finir par payer une dette absolue et exclusive au paysage de son enfance, et lui rendre gloire en majesté, chapeau l’artiste !

( » Forêt se situe dans le massif des Vosges à côté du col de la Chipotte », photo Michel Cart ; « Jacques Drillon lors d’un enregistrement à France Musique avec le chef d’orchestre Emmanuel Krivine » photo D.R. : « Gustave Leonhardt » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 759 Réponses pour Jacques Drillon a cappella, a capriccio, allegro ma non troppo

Delaporte dit: à

Mon cher Jacuzzi, vous ne vous êtes pas glissé dans la manifestation, par solidarité avec ceux qui se salissent les mains ? Vous, l’esthète, le cinéphile, le lettré, vous aviez peur de vous compromettre ?

Delaporte dit: à

En regardant les reportages, j’ai pour ma part trouvé que les médias étaient très défavorables aux Gilets jaunes, vraiment d’un parti pris négatif. Tout le système refuse les révoltés, ces pauvres manifestants qui, jusqu’à ceux du troisième âge, protestent pour sauver leurs conditions de vie. Ils ont même les médias putrides contre eux, c’est ça le pire !

Chaloux dit: à

Aphatie

Pas que lui, les Quatremer, Mazerolle, lenglet (ah, Lenglet et son bon sens), El Krief et ses prêches à heure fixe, BHL, Joffrin, etc. Tous ces gens-là devraient commencer à songer à se taire. Et Barbier, donc, et son écharpe même le 15 aout, qui raconte n’importe quoi à longueur d’année.

D. dit: à

Ce soir Gilet jaune ne veut strictement plus rien dire. Entre le Gilet jaune modéré le radical, le sympathisant occasionnel, le casseur déguisé on jaune, impossible d’y comprendre quoi que ce soit.
Une seule chose à retenir : l’attitude indigne de ceux qui ont le pouvoir.

D. dit: à

Barbier n’a pas encore retourné sa veste.
Mais El Krief c’est fait d’après ce que j’ai pu observer aujourd’hui. Le poker.

D. dit: à

Quel horreur, le Barbier. L’écharpe rouge je m’en fous, je n’y fais pas attention, mais le discours…qu’est-ce que ça pue.
Et avec constance. Ça pue à chaque fois.

Ed dit: à

Delaporte,

Jazzi est comme moi un bobo urbain qui se balade en ville, et donc sans voiture. Est-ce un crime ? À en croire le bon peuple, il faudrait tous nous brûler. La tolérance, ca marche dans les deux sens.

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: 1 décembre 2018 à 23 h 28 min
Ce soir Gilet jaune ne veut strictement plus rien dire

Autrement dit, il risque de prendre un tour républicain ; il était temps

Chaloux dit: à

https://www.youtube.com/watch?v=3q0pr-SL_hM

Tout de même intéressant, Aphatie complètement largué et Baddou parfait en Monsieur je comprends rien.

On se demande dans quel monde ces gens-là vivent…

Glucksmann a évidemment raison dans son analyse.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Allez ED, vous êtes à l’abri, Hambourg c’est loin. Et puis si vous ne faites pas partie du peuple comment pouvez vous savoir ses intentions, vous avez des contacts ou des à priori ?

Jean Langoncet dit: à

Dutronc … comme un con de parisien

Ed dit: à

Et oui le G20. Une ville en état de siège. L’impression d’être rescapée d’une catastrophe nucléaire puisque TOUS vos amis/connaissances et les habitants de la ville en général se sont barrés. J’ai voulu en faire un texte et puis j’ai oublié. Mais c’était une courte période qui aurait pu inspirer quelque chose d’intéressant du point de vue littéraire.

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

N’ayant jamais conduit (vue déficiente) je ne vis pas la souffrance des automobilistes, ne pouvant que l’imaginer. Mais leur drame n’est rien comparé à celui de ceux qui crèvent de faim. L’auto est devenue une menace, pourtant, sans elle on ne serait rien. Faux: à 67 ans je m’en suis toujours passé. Faut savoir s’organiser.

Ed dit: à

« Faut savoir s’organiser. »

Tout à fait. La voiture est un gros plus (sauf pour ceux qui vivent à la campagne et n’ont accès à aucun transport en commun) et je peux vous dire que cet après-midi dans les transports avec mes chats dans leur caisse m’a fait regretter de ne pas avoir de voiture. Alors oui, c’est parfois pesant, mais quelles économies !

vedo dit: à

Entre collègues nous refusons de discuter par internet sur des sujets vraiment chauds (nouvelles embauches), alors avec des pseudos… Donc, une remarque isolée, et vraiment ce n’est que parce que d’autres ont abordé le sujet: mai 68 a été réglé par un tour de passe-passe. (Il y aurait à dire sur les manières de traiter avec les mouvements de foule): l’augmentation du smic de 35% dans les accords de Grenelle. Bien sûr, cela a été corrigé l’année suivante par la dévaluation du franc et la réévaluation du DM. Avec l’Euro, c’est bloqué.

Ed dit: à

On ne peut qu’être d’accord avec Ruffin.

Jean Langoncet dit: à

@On ne peut qu’être d’accord avec Ruffin.

Allons bon

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rien à ajouter,!…c’est clair,!…

N'IMPORTEQUOI dit: à

1h14 l’urgence climatique devrait commander non pas de taxer mais imposer une limitation des transports polluants, aériens, maritimes, cela entrainerait que ne soit pas exporté une quantité invraisemblable de produits qui ne nous sont pas nécessaires et contribuent par leur production à accroitre la dépense carbone. Fabriquer des vehicule moins polluants aux prix accessibles, l’électrique est discuté et discutable. Réglementer les voyages aériens , c’est facile de taxer le citoyen qui fait usage de son véhicule pour travailler alors que par exemple la vidéo conference existe et que nombre de voyages d’affaires pourraient ainsi être évités et qu’aucune taxe jusqu’à présent n’est envisagée de ce côté alors que les voyageurs qui empruntent ce type de transport sont en général loin de ne pouvoir boucler leurs fins de mois. Un nombre de mesures ne sont pas déployées pour diminuer l’utilisation des carburants fossiles .L’impression , bien qu’à mon avis la taxe carbone sur les carburants auto n’est pas l’unique raison du mouvement actuel, d’une mauvaise foi , je ne peux pas croire qu’avec un tel niveau de competences un gouvernement n’ait pu penser à tous les mode de transport auxquels il faudrait s’attacher pour cette efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique. Sans penser aux pollutions industrielles diverses et variées et de cette dotation carbone que les industriels pouvaient revendre si pas utilisée et qui a ouvert au traffic qu’on connait, il ne faut pas permettre à l’industrie de pouvoir revendre le carbone non dépensé, une limite pas un produit monnayage et interchangeable.

https://www.google.fr/url?sa=i&source=web&cd=&ved=2ahUKEwip94H8vYDfAhUD1BoKHbuyBXkQzPwBegQIARAC&url=https%3A%2F%2Fwww.capital.fr%2Fentreprises-marches%2Flocde-recommande-aux-gouvernements-de-relever-les-prix-du-carbone-beaucoup-plus-vite-1307419&psig=AOvVaw1QJEOfKkq0a8YziGLGoC8i&ust=1543817360046711

N'IMPORTEQUOI dit: à

A cette dotation , monnayable, excusez les pluriels oubliés.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Article du 18/9/2018 Capital. Le lien ne s’ouvre pas, facile à trouver .

N'IMPORTEQUOI dit: à

Et ces hlm flottants en plus des cargos , n’importe quoi! Tout cela pour les affaires, le profit, convoyer des millions de badauds dans ces grosses m..des pour qu’ils puissent déguster un homard thermique dans un port situé de l’autre côté du globe avec entre temps la possibilité de visiter la galerie marchande du HLM de luxe et flottant au prix de millions s de tonnes de polluant, le summum du mauvais goût.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Oh25 des souvenirs de longs voyages en train avec petit enfant, valises, barda de vacances, seule. Heureusement les parisiens sont serviables sinon que serions nous devenus sans leur aide spontané dans ces longs couloirs au changement de gares. Et sur place, bicyclette et marche à pied. De quoi découvrir des paysages autrement.

N'IMPORTEQUOI dit: à

2h18 ce qu’ils sont sexy! J’aime beaucoup.

Jean Langoncet dit: à

@le summum du mauvais goût

Le homard thermique ? On a eu chaud. Je préfère le homard thermidor, grand classique de la gastronomie française

N'IMPORTEQUOI dit: à

1h03 mais 18 autant.

Janssen J-J dit: à

Du renouvellement de démocratie (entre directe et déléguée) pour avancer… hors internet ? sur une idée de Claude Poissenot/The Conversation : « Renouer le fil du dialogue suppose de poser les bases d’une autre légitimité. À l’occasion des discussions décentralisées, pourquoi ne pas proposer de constituer des assemblées de citoyens tirés au sort sur les listes électorales ? – Les gilets jaunes seraient alors confrontés à la contradiction de ceux qui ne partagent pas leur point de vue (ou leurs intérêts) mais qui seraient légitimes à parler autant qu’eux. Dans leur composition actuelle, ils ne reconnaîtront pas l’autorité de ceux qui défendent des points de vue divergents. Ce serait l’occasion de reprendre la main et de commencer à dessiner les contours d’une forme alternative ou complémentaire de représentation politique ».

closer dit: à

Assisté hier à un entretien avec Boualem Sansal…enfin, à moitié, par la faute de la RATP. Quand je suis arrivé il parlait de la guerre civile en Algérie dans les années 90. Il y avait trois camps, celui de l’armée, celui des islamistes et le sien, celui de ceux qui essayaient de survivre en écrivant…Un verbe serein, clair, emprunt de mélancolie, modeste. L’animateur lui fait remarquer que dans son dernier livre « Le train d’Erlingen », il n’y a que des femmes…Il n’y avait que des hommes dans ses premiers livres, un peu par la force des choses, puisqu’ils se passaient en Algérie, ça compense…Il cite Thoreau, Buzatti évidemment, qu’il ne peut résister à nous recommander en résumant « Le désert des tartares ». Il tient à terminer en citant Baudelaire, un vers qui met le point final (je crois) à son livre: « Que cherchent-ils au ciel tous ces aveugles? » Il nous adjure de le relire. Certains regardent au ciel, ceux qui ne peuvent pas voir, d’autres regardent leurs pieds.

J’ai lu son Train d’Erlingen il y a quelque temps. Un très beau livre, je n’ose pas écrire « crépusculaire », tellement cet adjectif est usé à force de servir, écrit dans une langue française que l’on aimerait lire plus souvent sous la plume d’écrivains « de souche ». Mais pourtant, « crépusculaire » est le mot.

et alii dit: à

allez, les inspecteurs
Scènes de crime à Orsay, par Christos Markogiannakis. Le Passage, 256 p., 22 €.

et alii dit: à

Les cursus dédiés à la composition musicale se transforment, en adéquation avec les immenses possibilités qu’offrent les outils numériques. Des cursus de composition de musique pour l’image se développent.
le monde

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…économie politique et social,!…en bref,!…

D. dit: à

pourquoi ne pas proposer de constituer des assemblées de citoyens tirés au sort sur les listes électorales ?

Bonne idée.

Jacques R. dit: à

J’ai rêvé qu’en une scène encore inédite à l’Elysée, Brigitte, ayant revêtu un gilet jaune et secondée par son amant principal Edouard Philipe et par un commando de ministres, procédait à l’assassinat, au couteau de cuisine, du calamiteux Emmanuel. « Tu quoque, ma salope ! », s’exclamait l’intéressé à l’heure du trépas, retrouvant à point nommé les rudiments d’un latin dont il serait décidément bien dommage de supprimer l’enseignement. A la suite de quoi , la Brigitte s’envoyait en l’air avec ses complices sur la table du Conseil des ministres, en une scène que même Bertolucci n’aurait su imaginer.

renato dit: à

« … le summum du mauvais goût… »

Le summum de la connerie plutôt, car il reviennent avec quoi ? quelle expérience ? « Les voyages forment la vieillesse » ? certes, mais à quoi ?

D’un autre côté, tout le monde a en mémoire, je suppose, le politique fier d’avoir sauvé « x » places de travail en sauvant un chantier naval en perdition. Ah ! les synergies et les contradictions de la production !

renato dit: à

Main guidonienne :

https://pin.it/ghdztjmkxcd3pl

[Ut queant laxis / Resonare fibris / Mira gestorum / Famuli tuorum / Solve polluti / Labii reatum / Sancte Iohannes]

renato dit: à

« The first sound in the morning was the clumping of the mill-girls’ clogs down the cobbled street. Earlier than that, I suppose, there were factory whistles which I was never awake to hear. »
Orwell The Road to Wigan Pier

Janssen J-J dit: à

Toujours un grand plaisir de revoir la radieuse Marguerite en son châle… emportant le feu de la maison qui brûle. Mais pourquoi ce touite sur le conformisme, ce matin, au delà du clin d’œil à Pivot-Chal ? (Mystères des gilets jaunes de la rdl). – Il fait trop doux, et ce n’est pas du tout normal, le 2 décembre.

Phil dit: à

couvre-feu, état d’urgence, littérateurs embusblogués, réjouissez-vous, les périodes d’Occupation ont toujours produit de la bonne littérature, même effet bénéfique sur la création de bandes-dessinées comme chez nos amis belges.

et alii dit: à

merci pour yourcenar

Janssen J-J dit: à

Je ne pense pas lire le journal berlinois de max Frisch dédié aux années 1973-1974. J’aurais préféré lire celui de 1976-1977. Mais il n’y en a pas, le monde littéraire est mal fait.
Hélas, la réjouissante situation insurrectionnelle signant comme une éphémère pulsion de vie collective, va se calmer d’elle-même, car les gens sont vite les et comme tétanisés par la peur pour leur POUVOIR D’ACHATS (de Noël). Et les employés des centres Leclerc sont inquiets pour leur entreprise. Les commerçants doivent pouvoir travailler, merde alors !
« L’actuelle équipe » d’EM en surplace va sortir renforcée de l’épreuve insidieuse de la peur orchestrée, organisée, instrumentée et diffusée par les médias de masse complaisants qui auraient beaucoup à perdre. Les commentateurs patentés commencent à s’énerver et basculer vers le sauveur Macron dont on a hâte qu’il revienne pour nous protéger la France. Et le sauveur Philippe n’ira plus prêcher de vaines paroles à Katowice, ni le sauveur Castaner prêcher à la préfecture de police, au QG de Beauvau.
La République banquière appuyée sur la boutique doit tenir bon ! Il le faut…
Nous autres, les petits nantis faisons tenir la Nation en soutenant les gros dont nous espérons des bienfaits de notre dépendance objective à leurs intérêts.
Charles Consigné face à Olivier Besancenot sous les larmes amères de Petra von Angot. « Non, votre duo ne me fait pas rire du tout, la France populaire est vraiment trop divisée. Et votre fils de 15 ans, que va-t-il devenir, Charles ? – Mon dieu, quelle fin de soirée mondaine.
On se réveille, la rdl existe toujours, elle a oublié de changer de billet. Mais que fait la popo ?

Janssen J-J dit: à

sont vite las

et alii dit: à

oedipe trouvez le lien
Conformisme et Conservatisme

On serait tenté de penser que le conformisme, jamais loin du conservatisme et d’un juste milieu, protègerait contre le fanatisme mais l’histoire récente et l’actualité nous montrent qu’il n’en est rien et que le conformisme peut aller dans le sens d’une complaisance au fanatisme, même si c’est sous le masque d’un dissentiment de surface à l’égard des excès d’une politique par ailleurs garante de l’ordre. Mais les livres jetés au bucher dans l’Allemagne nazie, les Bouddhas fracassés en Afghanistan, le saccage de Palmyre en Syrie et aujourd’hui la violence meurtrière en Europe s’argumentant, en autres, de la condamnation des joies impures de la musique, montrent qu’il n’y a plus de domaine protégé et que l’art et la culture peuvent être jugés suffisamment dangereux et insupportables pour qu’il faille les détruire.Cet hommage involontaire rendu à la puissance des plaisirs sublimés pose la question de l’équilibre des forces en présence lorsqu’à la haine fanatique s’opposent l’émotion musicale, le pouvoir du Beau ou celui de la pensée. Est-ce que le développement culturel de l’espèce humaine réussira à lui permettre de maîtriser la perturbation apportée à la vie en commun par l’humaine pulsion d’agression et d’auto-anéantissement, question que Freud (1930a) considérait comme décisive pour son destin ? Nous sommes en permanence confrontés à ces questions dans un monde devenu global, agité de crises récurrentes et de guerres de durée indéterminée. Celles-ci n’ont plus lieu entre les armées et les agresseurs ne viennent pas de l’extérieur. Ce nouveau monde, où l’interne et l’externe s’entremêlent et où l’on doit vivre dans une inquiétante étrangeté, constitue une énigme et on sait bien que la réponse donnée au Sphinx n’est plus suffisante pour la résoudre. Du coup, la démocratie laisse la place aux politiques de sécurité des pouvoirs autoritaires. L’esprit conservateur considère l’homme comme un être que l’on doit surveiller à cause de sa faible volonté. En termes psychanalytiques, il situe le Surmoi totalement à l’extérieur et ne fait jamais confiance à la conscience humaine directement. C’est pourquoi il s’entend bien avec l’autorité sous toutes ses formes et défend le bien-fondé de l’État autoritaire.
La psychanalyse nous permet d’analyser cette culture autoritaire qui s’appuie sur les politiques conservatrices du monde d’aujourd’hui et les effets de cette culture sur la psyché humaine. En ajoutant la notion d’« inconscient » aux points de vue de la philosophie politique, on a trouvé indispensable de reconsidérer le conservatisme en interactions avec des disciplines différentes. Ce colloque international vous invite à une réflexion sur les effets sur la psyché humaine des politiques conservatrices vis-à-vis de la liberté qui est l’une des acquisitions principales de la psychanalyse.

Janssen J-J dit: à

Durant 60 ans, il s’arrangea toujours pour ne jamais avoir affaire à une calèche sienne. A cause de sa vue et de sa maladresse aux manettes, il dût s’en passer, tel le pire des manants. La rdl te raconte pas combien ses voyages quotidiens en taxi dans sa campagne charentaise à partir de son vieux manoir lui coûtèrent pour se rendre à Barbezieux acheter le Sud-Ouest.
Toujours eu une grande admiration pour l’aristocratie décroissante qui sut toujours s’adapter au monde en faisant de nécessité vertu. Quelle classe !

Ed dit: à

Au réveil, les chats sont comme les mecs avec leur gaule (des vieux souvenirs pour vous tous, je sais, ne me remerciez pas d’egayer votre journée).

Janssen J-J dit: à

@ oedipe trouvez le lien
Sûr qu’il est pas chez l’Onfray…

Janssen J-J dit: à

on n’y peut rien si on bande durant le sommeil paradoxal, on voudrait pas qu’on pourrait pas. Injustice de la nature. Pour les chats qui pètent, j’en sais rien, jamais été y voir, berk.

jazzi dit: à

Les gilets jaunes, c’est un concept marketing !
Quand j’en entends un parler au « nom du peuple », je ne m’y reconnais pas. Vous vous y reconnaissez, vous ? Leurs manifestations se caractérisent par l’entre soi, sans qu’aucune masse n’adhère, ne s’agglutine, ne fait corps…

Ed dit: à

Mais non ils ne pètent pas !!!! Sinon je n’aurais pas fait cette comparaison. Ils ronronnent et veulent faire des câlins au réveil. Comme les mecs avec leur gaule matinale.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Renato, et si la legislation contraignaient les armateurs à remplacer leurs bateaux vétustes et dangereux cela pourrait aussi fournir du travail aux chantiers navals.

Janssen J-J dit: à

Merci pour le déjeuner d’hier avec le couscous, c’était bien sympathique de ta part.
N’ai pas compris si tu devais enlever les cendres tous les jours, ou si les granules n’en laissent aucune.
La situation politique est devenue incontrôlable, tu sais, ils risquent d’être balayés, l’Etat et « nos retraites » sont en faillite.
Il faut décroitre. J’ai bien mal dormi cette nuit, pensant à la tristesse de la longueur de mon parcours de vie, comme ils parlent. Il faut dire aussi que j’ai mis deux heures et demie pour regagner ma pénate. Parait-il qu’il y avait encore un accident sur les lignes. Les wagons étaient combles, on croyait partir à Beaune-la-Rolande, voire Drancy.
Je sais bien que, dans l’ensemble, tu es heureuse et vas toujours de l’avant, trouves toujours tes propres mots d’encouragement pour mettre un pas devant l’autre plutôt que derrière. Râleuse mais courageuse et entêtée.
D’où te vient cette increvable énergie solitaire : La bière ? La clope ? Le bien-être lié au détachement affectif, à l’indifférence au monde et l’extrême attention à soi ?… un équilibre bien compris.
Fermons la radio et la télé, c’est encore le meilleur des conseils. Jouons au triple singe.

gisèle dit: à

DHH hier: j’ai bien lu votre post concernant andré Spire. Je ne connaissais de lui que le poète,je découvre l’autre côté de l’image,grâce à vous, merci. Je vais approfondir ,ce que vs dites me semble capital.Pour l’instant, je suis complètement accaparée par des questions qu’il est essentiel de régler et je vais être absente de la RdL pendant un temps (qui ne sera pas de vacances)A bcoup plus tard.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, que vous restiez fidèle à EM pour lequel vous avez voté se comprend, il faut admettre que ce dernier quand il s’exprime ne s’exprime meme pas en tant que représentant de la France ou de son gouvernement mais assez souvent s’exprime en son nom, le « Je »dans ses discours m’a souvent gênée. Vous pourriez aussi comprendre bien que n’appartenant pas à cette catégorie du peuple français qui vit des difficultés que si elles ne sont pas les vôtres elles sont pourtant existantes.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Contraignait.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Lvdlbgisèle sort de sa réserve. Il était temps. Merci Gisèle.

Bloom dit: à

Actualité d’Aristote et vertus de la tragédie: hubris (orgueil et insolence excessifs), némésis (châtiment) et catharsis (relâchement des tensions et régénération).

N'IMPORTEQUOI dit: à

Parce que si le peuple français ne doit plus être que cette fraction grandissante de personnes délaissés par le système ou ces citoyens mis à contribution sans ménagement au meme pourcentage que ceux qui sont encore inclus sans la production gratifiante de produits et services, à quel pays appartiennent les autres?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Dans pour sans.

renato dit: à

On ne peut pas tout résoudre par la loi, N’IQ, ou alors on accepte un régime totalitaire et on commence par réduire, par la loi, la quantité d’enfants par habitant ; car, construction bien à part, le fonctionnement d’un cargo demande beaucoup moins de personnel qu’un machin de croisière, donc pour le politique le second est plus avantagieux que le premier.

jazzi dit: à

A qui profitent les manifs ?
En cette période d’achat de cadeaux de fin d’année, le chiffre d’affaire d’Amazon va encore croître, au détriment de celui des libraires indépendants de quartiers.
Les étudiants et chômeurs qui comptaient sur un emploi d’appoint saisonnier vont pouvoir aller se faire voir ailleurs.
Et qui va payer les dégâts, les plus riches ou bien vous et moi ?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Les assurances, Jazzi, pour les dégâts, ce serait l’équivalent d’une catastrophe naturelle?

jazzi dit: à

Importants dégâts de voirie, N’IQ : dépavage, mobilier urbain, bâtiments publics…

N'IMPORTEQUOI dit: à

renaît, il faudrait à mon avis envisager de décroître ou l’on programme la fin du monde tel que vous et moi l’avons connu. L’Homme s’adaptera et ceux qui naîtront pourront consulter les livres pour se rendre compte de la beauté et de la richesse d’un monde qu’ils ne decouvriront plus qu’à l’abri de salons climatisés pour les plus chanceux. Les projections ne sont pas très optimistes. Pour ma part je préfèrerai toujours la beauté offerte des panoramas naturels et ses ressources végétales, animales à celle des cristallisations urbaines.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, ce n’est pas 68 non plus.

N'IMPORTEQUOI dit: à

De plus ce que vous décrivez est l’oeuvre de casseurs, qui sont ils, d’où viennent ils ?

gisèle dit: à

Christiane Lavande à propos de Rossini/Ciro in Babilonia. J’ai ouvert le lien de Christiane,qui est sur la RAIcinque l’enregistrement du même spectacle que sur Brava. Mais il ne donne que l’acte 1,1h45; il faut poursuivre sur youtube pour l’acte 2 ,1h40. Hier soir,tard, j’ai pris le temps de les réécouter. Les voix sont magnifiques et la mise en scène pleine de trouvailles, tellement différente des partis pris choisis par Chéreau quand il mettait en scène des opéras de Haendel.
La mise en scène joue sur 2 niveaux, ce qui donne une profondeur singulière à l’histoire. Quant aux costumes,ils sont « exacts » . Xénophon, dans la « Cyropédie » raconte ,dans le livre 1 la jeunesse et l’éducation de Cyrus. Cyrus, parex,accompagné de sa mère Mandanè, va rendre visite à son gd-père, Astyage,roi des Mèdes. Il s’étonne de l’accoutrement d’Astyage, qui porte de lourdes robes colorées, a les yeux outrageusement fardés,porte des colliers, des bracelets, des pierres précieuses. Le souper est d’une somptuosité à laquelle il n’est pas habitué chez lui, à la cour de son père Cambyse, roi de Perse…Cyrus succédera à ..Astyage et deviendra le Grand Cyrus, roi de Perse. Cette partie de l’Histoire est passionnante,celle des Gds Conquérants.
( vs pouvez lire le texte traduit de Xénophon,en 1555,traduction arrangée, j’ai eu, autrefois à travailler la Cyropédie. Clic en 1° Cyropédie-Xénophon, descendre sur Gallica, un clic et vs êtes embarquées! )
L’article mis en lien par Ch, présente très bien l’action, qui se situe vers la fin de la vie de Cyrus, qui eut un gynécée, et au moins 5 enfants.Et qui s’habillait comme son gd’père! Le pouvoir a besoin d’ornements..
Je vs souhaite du plaisir à réentendre la musique de Rossini.

renato dit: à

« … la fin du monde tel que vous et moi l’avons connu »

Ou bien continuer comme ça jusqu’à disparition de notre espèce, ce qui donnerait à la Terre le temps de se soigner puis une retraite longue et paisible.

Delaporte dit: à

« A qui profitent les manifs ? »

Votre propos, Jacuzzi, rejoint celui de la presse putride, qui n’a de cesse de condamner les Gilets jaunes. or, tout le monde, même vous qui avez voté pour lui, est victime de Macron, de sa politique ultra-libérale. La lutte contre cette ignominie coûte de l’argent ? L’important est cette lutte. Et soyez heureux, Jacuzzi, que des manifestants, hier, ne vous aient pas pris à parti dans la rue et pendu par les couilles à une lanterne ! Estimez-vous heureux d’en avoir réchappé, malgré votre traîtrise.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Vidéo à babylone, ce truc pompier que vous avez proposez hier? Je crois que Christiane avec son tact tres british se moquait un peu mais j’ai pu me tromper. Je vais opérer un flash back dans les commentaires.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Avez proposé, lavande va me tomber dessus à bras raccourcis !

jazzi dit: à

N’empêche, Delaporte, que les plus riches, tel qu’Amazon, vont en profiter un max. Et les autres seront toujours de plus en plus pauvre…

jazzi dit: à

Quant à la presse, loin de condamner, elle me semble en rajouter. ça fait de l’audience et rameute encore plus de publicité…

Ed dit: à

13:23

D’Afrique 😀

jazzi dit: à

Même Brigitte Bardot se revendique gilet jaune, c’est dire, et elle déclare qu’elle va finir communiste !

jazzi dit: à

L’Afrique est loin, Ed. Les casseurs viennent surtout des banlieues et font leur marché dans les boutiques de smartphones et de fringues !

N'IMPORTEQUOI dit: à

Justement Jazzi, il est assez difficile de discerner une option politique dans ces manifestants et que dire des 80% de français qui comprennent ou manifestent leur soutien à ces gilets jaunes, tous communistes?

N'IMPORTEQUOI dit: à

⚖️, ed.

jazzi dit: à

« que dire des 80% de français qui comprennent ou manifestent leur soutien à ces gilets jaunes »

Vous croyez tout ce que disent les médias, N’IQ ? Je n’ai vu personne soutenir les quelques centaines de gilets jaunes qui bloquaient la Bastille, hier soir. Un maigre rang d’entre eux, alignés sur une seule marche, barrait l’accès à l’Opera !

Janssen J-J dit: à

-communiste ou fasciste, BB n’a jamais su faire la différence, tiens au fait les GJ, ils en pensent quoi, du martyr des animaux ?
-jzzm vous êtes décevant, dans votre lecture du flâneur parigot, vous décevez le petit peuple des lecteurs rdl qui vous appréciait en GJ à paillettes
-une fois pour toutes, gisèle n’a rien à voir avec lvdb, arrêtez un peu, béré, vous le faites exprès ou quoi ?
– Des GJ pascifistes peuvent devenir violents, des ‘casseurs violents’ ne peuvent jamais devenir GJ. La ligne de partage des eaux ne passe pourtant pas par Jean-Michel Empathie.
– Neuronale. L’heure bleue est grave. Je te l’avais dit, Nathalie, tu n’as jamais voulu me croire, et te voilà au pied du mur. T’as l’air malin maintenant.

jazzi dit: à

« il est assez difficile de discerner une option politique dans ces manifestants »

Leurs revendications sont essentiellement consuméristes. Tel, Delaporte, qui demande plus d’hosties sans gluten à la messe !

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jansen, je revendique le droit d’être bête , stupide, obsessionnelle, suspicieuse, le droit à l’erreur, je ne casse pas pas meme trois pattes au canard.

et alii dit: à

baldwin:ilétait gaucher;
décisif pour lui et écrire:la mort de son père:
The whole language of writing for me is finding out what you don’t want to know, what you don’t want to find out. But something forces you to anyway.
ce qu’on ne veut pas savoir!
ceux qui questionnent ici à tout vat
s’imaginent-ils qu’ils découvriront dans les réponses qui leur sont données ce qu’ils ne veulent pas savoir?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Et comment expliquez vous la sympathie révélée par le sondage d’opinion? Tous consuméristes? Ces gens n’ont pas les moyens de boucler leur budget de dépenses obligatoires.

et alii dit: à

à tout va

Paul Edel dit: à

Beau compte rendu du « Journal » berlinois de Max Frisch 1973-1974.sur le blog « en attendant Nadeau, par jean-Luc Tiesset.

et alii dit: à

. I’d been a preacher for three years, from age fourteen to seventeen. Those were three years which probably turned me to writing. baldwin

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, si vous zappez sur votre poste tv vous aurez droit à toutes sortes de tonalités, hier j’écoutais une jeune femme journaliste assez ironique et à propos de tous, des gilets, des soutiens de certains artistes. Il n’y a pas l’uniformité dans ce que rapporte la presse télévisuelle.

Janssen J-J dit: à

14.10 pourtant je n’ai pas voulu vous blesser, croyez-le bien, et j’ai un immense respect. Mais je reconnais souffrir de vos bouffées paranoïdes récurrentes. Je ne sais pas quoi faire pour vous convaincre et qu’il est vain d’essayer.

jazzi dit: à

JJJ, N’IQ voit LVDLB partout. Seuls les mâles certifiés de la RDL en réchappent !

N'IMPORTEQUOI dit: à

JJJ, c’était de l’humour, je ne me sens nullement atteinte par le post précédant cette réponse. Bouffées délirantes, vous y allez un peu fort. Objection, votre honneur!

Janssen J-J dit: à

Dois-je faire l’aveu que j’aime bien le personnage de Michel Onfray pour des tas de raisons inutiles à expliquer maintenant. Donc jzz, vous avez sans doute raison d’ironiser sur son récent amalgame GJ/GR, car sur ce sujet des GR à l’époque de Ségolène, je ne l’ai pas vu s’exprimer ou cela m’a échappé. Mais il est comme ça, dans son ‘populisme’ gauchard étroitement contrôlé. Il n’a pas froid aux yeux et il est courageux, son passé plaide pour lui. Il m’a souvent libéré d’un trop grand respect à l’égard de certaines icônes philosophiques… Bien sûr, il s’enivre un brin trop de sa célébrité actuelle et de sa capacité à niquer la caste médiatique, et parfois il dérape… Mais enfin, il fait du bien par où il me passe souvent, donc je vais pas me faire la fine bouche. Mais vous, jzz, vous lui reprochez quoi au juste, fondamentalement, alors que MO n’a jamais été pour le moins du monde homophobe ?

Ed dit: à

13:55

Les banlieues sont en Afrique. Ils viennent donc d’Afrique.

N'IMPORTEQUOI dit: à

JJJ, de plus il est assez difficile de convaincre un convaincu d’abandonner sa conviction. La chimie peut être réussit à stabiliser les paranoïaques dangereux. Mais je crois que leurs délires sont d’une construction logique assez solide. Un souvenonsun de ces patients réellement atteint , année 80, qui avec le recul passerait pour un visionnaire. Son délire se construisait autour de l’informatique alors à ses balbutiements pour le grand public et de son extension, ses conséquences . A l’époque personne n’imaginait que son délire deviendrait réalité et il était interné d’office. J’étais étudiante.

jazzi dit: à

Je ne ramène pas tout à mon trou du cul, JJJ, contrairement à ce que d’aucun pense ici. MO est devenu subitement anti Macron, depuis qu’il a été viré de France Cul. De rage, il en a fermé son université populaire !

Ed dit: à

Ou alors on considère que le 93 est en France…Alors là il faut consulter un pourquoi.

jazzi dit: à

Le pluriel s’impose « d’aucuns pensent ici »…

Ed dit: à

Ophtalmo.

Correcteur di merda

Ed dit: à

14:07 ahah. Où de pinard pour délirer encore plus. Quel être putride 😀

jazzi dit: à

On ne voit pas très bien à quoi correspondent sociologiquement les gilets jaunes. Mais l’on constate qu’ils ont massivement le soutien de la fange la plus populiste du pays. Ici, sur la RDL, on retrouve, à leur côté, D. et Delaporte. C’est dire. Et N’IQ, qui semble leur emboîter le pas ?

jazzi dit: à

D’où ma question préalable. Quand ils disent parler au nom du peuple, vous reconnaissez-vous ? Silence sur toute la ligne…

jazzi dit: à

Comme Nicolas Boileau, chacun imite de Conrart le silence prudent !

jazzi dit: à

« Il y a de certaines choses dont la médiocrité est insupportable : la poésie, la musique, la peinture, le discours public. »
(La Bruyère in « Les Caractères »)

J’ajouterais le cinéma !

Jacques R. dit: à

Au cours de ma siestounette postprandiale, j’ai rêvé qu’après s’être envoyée en l’air avec ses complices sur la table du conseil des ministres, Brigitte s’autoproclamait Impératrice des Français. Elle promulguait aussitôt l’état de grâce et acceptait de recevoir cinquante gilets jaunes à la fois. Comme on lui demandait si ce n’était pas trop,  » Y a pas de souci  » a-t-elle répondu. Quel tempérament !

et alii dit: à

Le Floppotron est un ensemble de lecteurs de disquettes, imprimantes à aiguilles et autres matériels informatiques bruyants de la fin des années 90. Derrière cet apparent chaos auditif qui nous faisait grincer des dents, certains ont pu distinguer des tonalités précises, parfois des percussions, et trouvé comment les produire à la demande. Soigneusement arrangés par […]
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Les méthodes de letterlocking : quand les courriers n’avaient pas d’enveloppes

Le letterlocking est un nom récent pour des techniques très anciennes, variées à travers les époques, pour protéger la confidentialité des courriers. L’enveloppe scellée par de la colle est une invention moderne. Elle était remplacée par de savants pliages et collages à base de cire sur le courrier lui même. L’idée était qu’on ne puisse […]
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C.P. dit: à

renato, je vous ai lu, et je donne simplement cette information :

Maison de la Poésie à Paris, le 6 décembre à 19h, Dolores Prato / Rencontre animée par Francesca Isidori, présence des traducteurs Laurent Lombard & Jean-Paul Manganaro, lecture d’extraits de « Bas la place y’a personne » (éd. Verdier 2018) par Mélanie Traversier.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, je vous ai fourni des info , faites en ce qui vous semblera bon dans votre mixer synthétiseur qui fait de la musique fausse. Achetez vous un diapason.

jazzi dit: à

De quelles infos parlez-vous, N’IQ ? Mon mixeur synthétiseur est directement relié à ma chasse d’eau !

jazzi dit: à

C.P., de sa vie, renato n’est jamais entré dans une Maison de…, mais merci pour l’info !

Clopine dit: à

Moi qui porte plutôt un gilet « pastèque » (vert dehors, rouge dedans, avec du noir là autour…), je vois sans déplaisir les palais bienséants frémir devant la colère du populo. S’il n’y avait pas cette peur de la manipulation d’extrême-droite, je dirais bien qu’il était effectivement urgent de renouveler le genre : les gouvernements successifs n’en avaient plus rien à battre des actions syndicales, même d’ampleur, des mouvements « citoyens » (les « nuits debout » étant finalement allés au dodo), et autres organisations politiques défendant les droits sociaux des plus nombreux, contre les privilèges de quelques-uns.
Alors, un truc informel, protéiforme, résolu et inattendu, certes, mais uni dans la colère, et le juste courroux (coucou), pourquoi pas ?

Du moment qu’il ne revendique pas les valeurs pétainistes du « travail famille patrie et l’essence qui précède l’existence… »

D’autant qu’un gilet jaune qui proclame « on en a gros » m’est forcément sympathique… Je me demande ce qu’Astier aurait à en dire !!!

renato dit: à

Merci C.P., mais je ne suis pas amateur de lectures publiques. De DP avez-vous lu Brûlures ? Ce fragment en italien — pas le temps de traduire, désolé :

“A capo del convento dove io ero in Collegio, c’era una trinità di monache tutte uguali nella potenza, concordi nel giudizio, sincrone nelle azioni: la Superiora, la Maestra, la Vecchissima Religiosa.
In quel convento si faceva un gran parlare di misteri: se si trattava di misteri celesti, il parlare era sereno, ampio, dettagliato; se si trattava di misteri terreni, era un parlare agitato, rapido, più sottinteso che spiegato: erano accenni così sfuggenti da somigliare al gesto di chi tocca qualcosa che scotta.
E difatti si alludeva spesso a certe “scottature”, non meglio identificate, che il “mondo” era solito dare a chi prendeva soverchia dimestichezza con lui…”

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, les sondages, ce que j’ai enregistre des différents intervenants vus à la télé, mes réflexions personnelles sur les lacunes du projet de transition et de reduction des gaz à effet de serre,la difference établie par divers hommes entre casseurs et gilets jaunes. Vous pouvez jeter tout cela aux toilettes et tirer ma chasse cela ne montre pas votre ouverture à une comprehension des événements ou à leur observation, ensuite on pourra dire que vous faites partie des 20% qui ne soutiennent pas ni ne se reconnaissent dans ce mouvement, c’est votre droit et personne ne veut vous en priver. Cordialement.

N'IMPORTEQUOI dit: à

La chasse.

C.P. dit: à

renato, oui, j’ai lu « Brûlures » il y a une quinzaine d’années, grâce à Manganaro qui m’avait, sachant mon italien souvent défaillant, signalé la traduction. Ce court récit m’avait beaucoup intéressé par son étrange mélange de distance ET d’intensité, de prise et de déprise tour à tour des croyances et des choses de la « nature ». Je verrai s’il se raccorde au gros ouvrage que je vais lire.
J ‘ai une grande estime pour Manganaro traducteur, mais également pour ses travaux touchant Carmelo Bene, et même la troupe de théâtre française du « Radeau » / François Tanguy.

et alii dit: à

la drill
obs
. Nous sommes à Brixton Hill, quartier afro-jamaïcain du sud de Londres et berceau de la drill anglaise. Andy, le gardien des lieux, commente :

« Cette musique, c’est un peu la BO de leur vie. »
Il y a déjà des classiques, comme les textes de 67 – on prononce « six seven » –, kid de Brixton et pionnier anglais de ce sous-genre du hip-hop né au début des années 2010 dans les milieux ouvriers noirs de Chicago. Il est la voix d’une génération qui se retrouve dans ses chansons sombres, dérangeantes et ciselées dans un mélange d’accent londonien et de patois jamaïcain.

renato dit: à

Si je ne fais erreur, C.P., j’ai lu La connaissance de la douleur dans la traduction de Manganaro, c’ètait pour voir l’effet en français et en conserve un bon souvenir.
Merci, je ne connais pas ses travaux sur Bene, je m’informerai, parce que l’acteur et l’auteur restent très présents dans ma mémoire :

https://blogfigures.blogspot.com/2012/01/carmelo-bene.html

Vous avez lu Brûlures, mais pour les autres intervenants qui seraient intéressés, voilà la traduction du fragment mis en ligne à 16 h 15 :

« A la tête du couvent où j’étais à l’Internat, il y avait une trinité de moniales toutes égales en puissance, concordantes en jugement, synchrones en actions : la Supérieure, l’Enseignante, la Très Vieille Religieuse.
Dans ce couvent, on parlait beaucoup de mystères : s’il s’agissait de mystères célestes, la conversation était sereine, large — ou amples —, détaillée ; s’il s’agissait de mystères terrestres, elle était agitée, rapide, plus sous-entendue qu’expliquée : c’étaient des indices si insaisissables qu’on aurait l’impression de faire un geste qui ressemble au geste de quelqu’un qui se brûle.
Et en fait, ils faisaient souvent allusion à certaines « brûlures », non mieux identifiées, que d’habitude le « monde » donne à ceux qui le connaissaient de trop près… »

renato dit: à

Pfff ! amples > ample

vedo dit: à

Regardé « Radioscopie », le livre d’extraits de l’émission de Jacques Chancel. Une autre époque… Ces personnes ne pourraient sans doute avoir leur éclat de nos jours.

Chaloux dit: à

Juste pensée de Yourcenar. Dommage qu’elle n’aborde pas le cas de ceux qui, cachés derrière le petit doigt d’Albert Camus, se glissent, le plus discrètement possible (mais que cela se voit !), dans les rangs des Thiers et des Galliffet du jour, pour les servir. On ne nait pas domestique, on le devient. Autre misérable maladie.

C.P. dit: à

renato, il me semble que pour « La Connaissance de la douleur », traduction déjà ancienne, c’était plutôt Wahl et Bonalumi, comme pour « L’Affreux pastis de la rue des Merles », si je ne me trompe.

Manganaro traducteur de Gadda plutôt nouvelliste, c’est après, mon premier souvenir en étant celui de « La Madone des philosophes » dans les années 90.

Ed dit: à

Il n’y a pas que d et Delaporte. Toute la RDL sauf moi les soutient. Ce que je me suis pris quand je les avais critiqués…

Chaloux dit: à

Le problème, Ed, ce n’est pas le soutien ou pas aux gilets jaunes, c’est le constat d’une crise de société et d’une crise politique.
Quant aux casseurs, on voit bien que ce sont des petits merbeux à capuches de 14 ans, pour la plupart. Personne ne dit que cette violence ne soit pas à traiter. Mais on commence quand?

Je confirme dit: à

« ensuite on pourra dire que vous faites partie des 20% qui ne soutiennent pas ni ne se reconnaissent dans ce mouvement »

Etes-vous d’accord pour que le prix de gasoil baisse et que vos revenus augmentent ?
Seulement 80 % pour, c’est une énorme contre-performance que j’ai du mal à m’expliquer.
La question serait-elle mal posée ?
Balade ce jour dans Paris 16ème.
Avenue Victor Hugo, un seul magasin fracassé et pillé : La boutique Nicolas ! Belle conscience sociale.
Haut de l’avenue de la Grande Armée (avec là de vrais dégâts) un mot d’ordre sur le rideau fermé d’une vitrine « Bienvenue aux migrants, Macron dehors »
Beau slogan mais qui j’en suis sûr ne doit plaire en rien aux gilets jaunes que j’ai pu croiser à Belley Saint-Rambert ou Ambérieu ou plus près de Paris à Montargis dans la journée de vendredi.
« N’importe quoi » un véritable cri du coeur (et pourtant je l’aime)

Ed dit: à

Le problème Chaloux c’est que les Français sont un peuple médiocre qui élit un roi tous les 5 ans et veut lui couper la tête au bout d’un an de règne.

Jean Langoncet dit: à

Et dire qu’il y a tant de têtes à couper avant celle du roi élu

Chaloux dit: à

Ed, non, ce n’est pas la question.

jazzi dit: à

Chaloux, n’en déplaise à N’IQ, et d’après ce que j’en vois, la frontière entre casseurs et gilets jaunes n’est pas aussi étanche que ça ! Ils veulent virer Macron, soit, mais qui veulent-ils voir à la place ?

Ed, vous aviez sûrement le tort d’avoir raison trop tôt.

Bien sûr qu’il y a des revendications légitimes, au départ.
Les gilets jaunes, d’une certaine manière, sont une sécrétion naturelle du macronisme, dans la mesure où les partis politiques et les syndicats ont été balayés par les uns et les autres. Certains leaders de ce mouvement vont vouloir se constituer en contre-pouvoir. A nouvelle gouvernance, nouvelle opposition.

Ed dit: à

Ce n’est pas la question, c’est la cause de tous les problèmes. On a les dirigeants qu’on mérite et led Italiens expatriés ici comprennent cette phrase, eux.
Bon j’ai du mal à taper car mon amour de chattounes fait des câlins au téléphone.

renato dit: à

Vrais C.P., La Connaissance a été traduit par Louis Bonalumi et François Wahl — j’aurais dû m’en souvenir car mon théâtre de la mémoire : « Manzoni, Bonalumi, Castellani »…

jazzi dit: à

Je ne crois pas que tous les erdéliens soutiennent les GJ, Ed. Silence (prudent) ne veut pas forcément dire acceptation…

Hier, tandis que j’observais les quelques centaines de manifestants de la place de la Bastille, un petit jeune habillé tout en noir, une écharpe lui masquant le bas du visage, m’a regardé d’un oeil noir. Probablement de la graine de casseur qui devait se demander si, avec mon crâne rasé de frais, je n’étais pas un flic en civil. A un moment, j’ai vu un couple de gilets jaunes retirer leurs gilets et aller s’attabler à la terrasse d’un café. Pourquoi retirer leurs gilets, me suis-je demandé ? Probablement parce que les Parisiens ne voient pas d’un très bon oeil ces néo communards venus de province…

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, pensez vous à cette affirmation d’ED voyant dans tous les gilets jaunes des ploucs haineux , quand vous lui écrivez qu’elle avait tort d’avoir raison trop tôt ?

N'IMPORTEQUOI dit: à

JL, la Terreur, quelle période historique exquise, n’est ce pas.

jazzi dit: à

Ed ne sait pas trop mettre les formes qui conviennent, N’IQ. Elle n’est pas assez politicienne pour cela. Mais vous, N’IQ, qui disposez semble t-il de sondages fiables, pourriez-vous me dire pour qui, massivement, votent les gilets jaunes ?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Notre marseillaise est un chant concocté par un noble, Maximillien l’était aussi et à commandité un ethnicité qui a fini par lui coûté sa tête à moins qu’on admette qu’il l’ait perdue avant qu’on la lui tranche. Était il paranoïaque comme plus tard Staline qui l’a battu à plates coutures au décompte des morts infligées.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Ethnocide.

Chaloux dit: à

C’est un problème de type de scrutin. le scrutin majoritaire à deux tours est complètement obsolète. Ni Macron ni sa majorité ne sont absolument légitimes. Il n’y peut rien et nous non plus. Il faut revenir à une représentation crédible.

Chaloux dit: à

Avec une dissolution et une nouvelle assemblée au scrutin majoritaire, la situation ne ferait qu’empirer, aller vers une vraie catastrophe.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Sinon, Jazzi de source sûre, 10 blessés chez les CRS, 100 chez les manifestants, aucun mort. On sait que les plus pauvres trouvent refuge au FN. Pour ce qui est du soutien assez important on peut conclure à ce qu’il provient de toutes orientations politiques et il n’est pas assure que tous les gilets jaunes votent extreme droite. Il nous faudrait sonder. Je crois que personne, aucun organisme ne se soit livré à cette étude.

jazzi dit: à

La 5e république est la meilleure des constitutions, Chaloux. Tous ceux qui ont plaidé pour une 6e république, plus représentative et proportionnelle, une fois au pouvoir, se sont empressé à se glisser dans ce vieux costume comme taillé sur mesure pour eux.

renato dit: à

Il me semble que Raymond Aron n’ètait pas convaincu par l’idée de république présidentielle.

jazzi dit: à

empressés de…

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, il y aussi des cocos non staliniens , des vieux militants fidèles à leurs idéaux de progrès et justice sociale. Cela dit je trouve que psychologiquement JL Melanchon ne va pas très fort ces derniers temps.

Jean Langoncet dit: à

@plus représentative et proportionnelle

On pourrait rétorquer : un moyen pour des idées minoritaires de prendre le pouvoir

Jean Langoncet dit: à

@ l’idée de république présidentielle.

C’est bien sûr un rejeton bancal de 89 dont la réaction s’efforce de repousser les effets

Jean Langoncet dit: à

1789 pour ceux qui sont focalisés sur l’Allemagne et la chute du mur de Berlin

jazzi dit: à

« il y aussi des cocos non staliniens »

Et aussi des prêtres non pédophiles, N’IQ ?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Je viens d’entendre la secrétaire d’État au ministère de la transition, bien qu’il faille trouver des solutions aux attentes des gilets jaunes, elle n’évoque que le problème des véhicules privés, et s’ils élargissaient le débat autour de la pollution à tous les émetteurs de gaz à effet de serre? Il ne faudrait surtout pas que la question concerne aussi le transport industriels, les grandes compagnies, et l’industrie. Non, tout repose sur l’automobiliste encore à ce jour. C’est fâcheux.

jazzi dit: à

Si Raymond Aron avait eu des idées convaincantes, on l’aurait su, renato !

N'IMPORTEQUOI dit: à

Bien sur, dans ma ville natale, l’un d’eux fit scandale en se defroquant pour se marier. Année 70. Pour ma part je n’ai jamais été harcelé par un prêtre , mes parents eux ont recueilli des témoignages d’ado dans un camp de vacances, elles étaient orphelines et racontaient qu’elles étaient abusees par un prêtre. Annee60. Deux noms de prêtres dans cette ville où nous réduisons, l’abbé Culot et l’abbé Salot, l’orthographe est peut-être erronée, l’un deux l’était. J’avais 5 ans.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Residions.

Chaloux dit: à

Jazzi, tu es une bille. Je ne vois pas le rapport entre le fait d’adapter le mode de scrutin aux exigences d’une crise politique avec la fin de de la Ve.
Je regarde France 2. Picketti et Polony ont réglé son compte à Macron chacun en cinq minutes.
Et maintenant, c’est Todd qui vient d’arriver. J’attends son commentaire avec impatience.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Harcelée. Lavande, au secours!

closer dit: à

« Si Raymond Aron avait eu des idées convaincantes, on l’aurait su, renato ! »

On l’a su banane! Il suffisait de le lire

jazzi dit: à

J’ai préféré lire Sartre, closer.

Oui, oui, je sais Chaloux, une bille, avec une cervelle de moule, dixit JJJ !

renato dit: à

Là vous colorez le donuts, Jacques, mon propos ètait plus circonscrit… mais peu importe.

jazzi dit: à

Pardon, c’était un cerveau d’huitre, selon JJJ…

Chaloux dit: à

Je t’apprécie quand même, Jazzi.

Pour l’Arc de Triomphe, Todd émet l’hypothèse d’agents provocateurs… Ça ne s’arrange pas…

Chaloux dit: à

Oui, c’est très bizarre, Jazzi, vraiment.

Todd vient de pointer le risque de coup d’état.

N'IMPORTEQUOI dit: à

C’est un coup de sciences po et normale sup, Jazzi.

jazzi dit: à

Castaner, il a une belle gueule de maréchal d’empire !

Jacques R. dit: à

Mon copain Adolphe me twitte :

 » Apparemment, Macron ne semble toujours pas décidé à faire tirer dans le tas. Son sens politique est décidément en-dessous de l’étiage.

Posons que, pacifiques ou pas, les gilets jaunes sont des ennemis de la France, des traîtres. Il convient donc d’en dégommer le plus possible. Il paraît que, dimanche, on comptait un peu plus de 130 000 manifestants sur tout le territoire. J’ai calculé que, si on en avait tué 100 000, rapporté au nombre de Français, ça en aurait fait à peine un sur 600. Dérisoire. Surtout quand on pense au nombre d’abrutis qu’il faudrait liquider pour vraiment assainir la population française. Demain, j’achète un fusil pour le sanglier. Calibre des munitions : à peu près celui d’un fusil de guerre. Si les forces de l’ordre ont besoin de renforts, elles peuvent compter sur moi.  »

Je trouve mon copain Adolphe quelque peu contradictoire. Facho comme il est, il aurait dû se trouver à Paris dimanche, en train de casser des vitrines et de taguer l’Arc. Messieurs, ami-ennemi de tout le monde.

Chaloux dit: à

Bravo Hollande. Bravo Valls. Bravo la gauche!

Jacques R. dit: à

jazzi dit: 2 décembre 2018 à 22 h 33 min
De fait, Chaloux, les tags sont correctement orthographiés . Etonnant pour des casseurs incultes de banlieue ?

Euh… J’en ai vu un qui disait :  » Maqueron demi-Sion « . Un tag antisémite, probablement.

Jacques R. dit: à

Maqueron t’es micheton !

Chaloux dit: à

Salamé et Sotto, les deux experts du débat en carton, ont essayé d’empêcher Emmanuel Todd de parler, mais il a quand même crevé le plafond.

Hurkhurkhurk!

Jacques R. dit: à

Maqueron, des miches, sinon …

Chaloux dit: à

Je pense que Valls, s’il était élu à Barcelone (ce qui a peu de chances d’arriver d’après ce que je comprends) réussirait au bout de son mandat à faire que cette ville sublime s’abîme au fond de la mer. On est doué ou on ne l’est pas.

rose dit: à

Todd vient de pointer le risque de coup d’état.

Pendant que d’ autres regardaient Borsalino.
La France coupée en deux.

Des gilets jaunes à Port de Bouc, à Martigues, en Arles. À Lançon de Provence.
Des jeunes, des vieux, des déterminés.

Castaner maréchal d’ empire, euhhhhhhhhhh. Maréchal du pire, non ?  » Les tabous j’ en ai pas ». Et bien, bravo.

rose dit: à

En général (mon), lorsqu’ on nait domestique, on n’a de cesse que d’en sortir.

Jean Langoncet dit: à

poursuivons donc

N'IMPORTEQUOI dit: à

22h57 vous souffrez de dyslexie et d’un Che sur la langue.

rose dit: à

ce qu’on ne veut pas savoir!
ceux qui questionnent ici à tout vat
s’imaginent-ils qu’ils découvriront dans les réponses qui leur sont données ce qu’ils ne veulent pas savoir?

et alii
à 14h10

sophia, m’ a dit mon ami jacques veut dire aussi persévérance. je lui disais sagesse en grec.
c’ est -encore- une question de temps.
Je viens de comprendre, il y a deux jours, ce que me dit ma mèrz depuis deux mois.
J’ étais prête. J’ ai compris.
C’ est comme cela que les choses se passent.
Apprendre de soi est plus important qu’ apprendre des autres.
Des autres on peut recevoir la tolérance et c’ est énorme.

rose dit: à

ma mère

Ed dit: à

Alors les casaniers anonymes, ça vous amuse d’exciter le peuple depuis votre canap ? Atterrissez. Vous ralez mais vous n’avez aucune alternative.

rose dit: à

closer
à 9h34

Un verbe serein, clair, emprunt de mélancolie, modeste.
Boualem Sansal

empreint
vous prierait- il.

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