de Pierre Assouline

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La République des livres
La grâce qui coûte

La grâce qui coûte

Il suffit parfois d’un signe de ponctuation dans un titre pour en modifier le sens et, partant, l’esprit du livre. Selon qu’Adieu curé (200 pages, 18 euros, empreinte/ temps présent) serait suivi d’un point d’interrogation, d’un point d’exclamation ou de trois points de suspension, cela annoncerait trois projets différents. L’absence de tout signe de ponctuation en annonce un quatrième écrit sous l’égide de l’apaisement et de la sagesse. Christian Delahaye, journaliste formé au Quotidien de Paris avant de se lancer dans une longue et brillante carrière au Quotidien du médecin, y tient son journal d’un curé de campagne à ceci près que, s’il vit bien à la campagne, il n’est pas curé. Il n’a pas voulu alors que tout, à commencer par une foi inébranlable, une détermination sans faille et sept années d’études théologiques notamment sur les bancs de la « Catho » à Paris, l’y poussait.

Très critique vis-à-vis de la cléricature, accablé par sa conception de l’enseignement des Evangiles, scandalisé par le tournant réactionnaire pris par le Saint-Siège avec l’élection de Benoit XVI, il a tout quitté à commencer par Paris, le confort d’un métier et l’assurance d’un salaire, pour se retirer aux confins du Perche, dans le maison d’un garde-barrière sur une ligne désaffectée du village de Saint-Aquilin-de-Corbion (61 habitants/ 10 habitants au km2), afin d’y étudier les Ecritures et surtout suppléer au départ du curé de campagne en laïc animé par la foi du diaconat. La grande Trappe et les cisterciens de saint Bernard ne sont pas loin. Son Journal ne consigne pas, comme c’est souvent la loi du genre, les menus incidents de la vie quotidienne mais essentiellement les vicissitudes d’un refus et d’un échec.

Pour autant, il n’est ni amer, ni aigri, ni triste ; car, éclairé d’une formidable ardeur et porté par un style tenu, exigeant mais qui ne dédaigne pas l’humour, il mêle son histoire personnelle de l’Eglise à l’Histoire de l’Eglise, l’autobiographie à l’analyse lucide, sans concession, de tout ce qui mine non pas tant le catholicisme français que l’Eglise de France. Moins ses scandales auxquels il avait déjà consacré un essai polémique aussi violent que la réalité qu’il dénonçait (la pédophilie) que ses omertas ordinaires dans toute leurs banales horreurs bureaucratiques, administratives, arrivistes, mesquines, lâches. Il lui a fallu autant de courage que d’inconscience pour s’attaquer à cette énorme machine à broyer les meilleures volontés. Et plus encore une indépendance et une liberté de ton qu’il a cher payées.

Son obstination lui a valu d’être boycotté par les autorités qui l’avaient jusqu’alors encouragé eu égard à la qualité de son parcours. Les temps changent mais la grâce d’être exclu demeure. Il ne cherche pas à renvoyer l’écho d’un loin épigone de Léon Bloy et ne s’est pas convaincu que tout individu possédant un euro lui doit cinquante centimes ; c’est ailleurs qu’il faut chercher la résonance car certaines de ses pages sont vraiment éclairées d’une flamme bernanosienne.

Lorsqu’il évoque la fin de la civilisation des paroisses, cette désertification dans les profondeurs de la France, le lecteur en a le cœur serré ; c’est aussi poignant que la consultation du blog Los pueblos deshabitados qui tient registre du dramatique abandon des villages de l’Espagne profonde par ses habitants attirés par la périphérie (Sergio del Molino a consacré au phénomène un livre remarquable La España vacía). L’analogie n’est pas gratuite car souvent en France, l’abandon de l’église du village faute d’un curé pour l’animer, puis faute de paroissiens, préfigure l’abandon du village même. En filigrane d’une expérience personnelle, Adieu curé se veut aussi la chronique de ces morts annoncées dans le sillage de l’agonie du père Guy Girouis, dernier curé de son village du Perche, mort d’un cancer à 75 ans sans successeur. Avec lui, veut croire Christian Delahaye, c’est un monde qui s’en va et signe sa fin, celui d’un système paroissial qui régulait la vie des campagnes depuis des siècles.

Ce bloc-notes, qui court de 1989 à nos jours, s’articule autour d’un axe dont il ne dévie pas : la confiscation du sacerdoce par les prêtres. Aucun mépris dans ce postulat mais la leçon tirée d’un constat : dans un pays en proie depuis des années à la crise des vocations, au moment où la disparition des curés de campagne annonce celle des curés des villes (j’emploie à dessein le mot « curé » au même titre que « prêtre » bien que, dans les commentaires de la RDL, on m’ait parfois reproché de le faire au motif que ce serait péjoratif et dédaigneux, ce que je ne crois pas ; pour les mêmes raisons, je ne suis pas prêt de renoncer au beau mot si mauriacien de « province » au profit exclusif de « région » pour des motifs d’assujettissement à la capitale qui paraissent obsolètes), le jour viendra où on ne comprendra même plus ce que signifie l’expression « Il faut remettre l’église au centre du village ».

« Faites ceci en mémoire de moi », certes, encore faut-il préciser ce que le « ceci » recouvre ; et aux yeux de l’auteur, il n’a plus grand rapport avec l’esprit ni même la lettre de l’Evangile. Il est vrai que rien n’est extravagant comme la prétention de parler au nom de Dieu ; il n’est pas nécessaire d’être un athée militant pour s’offusquer de cette appropriation de la parole divine par la fonction sacerdotale, laquelle accorde du coup au prêtre un statut proche du sacré.

Il tient l’abbé de Rancé, fondateur de la Trappe, pour « un ayatollah de la pire engeance » et « un terrible gourou » n’en déplaise à Chateaubriand. Il a fait sien l’adage latin que lui avait confié l’abbé Girouis sur son lit d’agonie : « L’homme est un loup pour l’homme, le prêtre est encore plus loup pour un autre prêtre et le moine est le plus loup de tous les loups pour les autres moines ». Il déteste ce que l’Eglise est devenue, du moins telle qu’il la voit, recluse en ses replis « identitaires et obscurantistes ». Avec son livre, depuis sa petite trappe, ce garde-barrière d’un nouveau type voudrait laisser l’Eglise à sa déréliction et appeler à une Eglise qui saurait dire adieu à ses curés.

On l’aura compris, ce chrétien là navigue vent debout contre les déclinistes qui attribuent le naufrage de la chrétienté à la sécularisation, non depuis Vatican II mais depuis les Lumières. Elle serait responsable de tout y compris de la pédophilie ecclésiastique. Christian Delahaye, lui, remonte plus loin encore pour traquer les maux qui rongent le message divin : quasiment à l’origine …

« … depuis que les héritiers autoproclamés des apôtres, captateurs de l’héritage de Jésus, puis les héritiers de ces héritiers ont fait dévier le Bonne Nouvelle areligieuse et l’ont détournée sur la voie cléricale, sacralisant les prêtres au pouvoir religieux, leur asservissant les laïcs et dénaturant ainsi l’Evangile »

La dénonciation de ce processus inscrit dans la longue durée est le fil d’Ariane de son livre. S’il y a un scandale à ses yeux tant au sens latin qu’au sens grec (σκανδαλον scandalon, piège sur le chemin, traduit de l’hébreu מוֹקֵשׁ moqesh par les translateurs de la Septante, conservé dans le latin scandalum, puis dans la rédaction des Evangiles), c’est bien l’institution cléricale d’un pouvoir sacré alors que Jésus était venu l’abolir. Plus que de s’en affliger et de se perdre en déplorations, il y trouve matière à méditation sur le sens de l’Histoire, et y puise une énergie qui ne faiblit pas. Ce constat le porte et le stimule quitte à réaffirmer des vérités tel que le caractère d’« adage totalitaire » du fameux « Hors de l’Eglise point de salut »

L’une des cibles de Vatican II fut la figure du prêtre, son statut, son rapport aux laïcs. Le premier fut désinvesti de ses pouvoirs quasi surnaturels au profit des seconds tenus pour des successeurs des apôtres, tout baptisé participant à la fonction prophétique, royale et sacerdotale du Christ. En d’autres temps, le philosophe Jean Guitton si proche de Paul VI, qui termina le Concile en 1965, eut été fait prince de l’Eglise. C’est peu dire que ses livres figurent en bonne place au chevet de l’auteur : il est vrai qu’ils annonçaient l’avènement des laïcs théologiens ce qui repoussait assez loin la volonté de réforme du Concile puisque n’importe quel chrétien prenait alors le pas sur les prêtres. Pourtant, aux yeux de ses partisans, il souffrait d’être inachevé.

L’appel d’air voulu par Jean XXIII, qui ouvrit le Concile en 1962, fut si puissant que la réaction ne se fit pas attendre « bétonnant la citadelle en ruine ». Le pape François, que les chroniqueurs de la curie romaine disent souvent « entravé » par l’aile réactionnaire de son gouvernement, pourrait très bien agir pour faire respecter un esprit d’ouverture qui ne l’est plus, car il jouit d’un pouvoir absolu : l’Histoire témoigne en maintes occasions que « lorsqu’un pape veut, il peut ».

On pourra chercher querelle à l’auteur sur le trop grand cas qu’il fait de ses auteurs de référence, du père Congar à Yuval Noah Harari en passant par Jean Guitton et surtout Dietrich Bonhoeffer dont les livres annonçaient le retour de l’Eglise dans le Moyen Âge (et, partant, Delahaye dénonce si souvent le retour à une église, une époque, un esprit « moyenageux » qu’on aimerait lui rappeler, sans entamer un débat à ce sujet, que le Moyen Âge ne fut pas le trou noir de la pensée)

Tous ses efforts pour trouver un emploi dans le diocèse sont demeurés vains. Il y a bien eu quelques exceptions de temps à autre en raison de son expérience journalistique ; mais tout en le recevant et en louant ses qualités, les autorités ecclésiastiques se sont bien gardé de lui confier des missions d’évangélisation pour lesquelles il avait toute compétence, jusqu’à le barrer officiellement. Trop électron libre, trop écorché vif. C’est diacre qu’il voulait être, c’est servir dont il rêvait mais son long combat pour y parvenir et la franchise de ses livres ont été si mal reçus par elles qu’elles l’ont décrété « pas digne de confiance ». Il porte désormais cette condamnation sur le dos comme une tunique d’infamie, sa lettre écarlate. C’est peu dire qu’il le vit comme une injustice et on se doute qu’Adieu curé n’arrangera rien. Et il n’a aucun recours, tout appel d’une telle décision étant impossible car l’évêque a tous les pouvoirs, il est pape en son diocèse. L’église de Saint-Aquilin-de-Corbion possède des fenêtres romanes mais elles sont murées…

Il y a du théologien paysan en lui travaillé par le souvenir d’un Thoreau à ceci près que le Perche est son Massachussets et que la voie de chemin de fer désaffectée près de laquelle il s’est enraciné est son lac Walden. Résigné depuis sa petite trappe de Saint-Aquilin-de-Corbion au risque d’une existence précaire, plus que jamais voué à son absolu du sacerdoce, il vit désormais un monachisme laïc et intériorisé à la lumière de la parabole du laboureur sur la grâce qui coûte (Matthieu, 13, 44) puisque telle est sa vraie vocation, loin des institutions, libre. Son livre, qui n’a sollicité ni imprimi potest, ni nihil obstat, ni imprimatur, mériterait d’être reçu par tous magna cum laude probatus.

(« Saint-Aquilin-de-Corbion, sa mairie, son église » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 345 Réponses pour La grâce qui coûte

J.L. Beaufils dit: à

L’air d’la campane.
On aime!

et alii dit: à

VITE? UN MOT SUR LA PONCTUATION DU TITRE
il y en a une qui « récemment fit écrire des lignes et des interprétations:
« . Il conviendrait d’ailleurs de se pencher un instant sur le titre français*, Une fille, qui danse. Avec sa virgule, au milieu, qui sépare et relie à la fois le sujet et l’action. Qui crée une respiration et, surtout, une marque de la mécanique du temps. C’est justement tout le sujet de ce texte,(de BARNES) puissamment mélancolique et mélancoliquement puissant, »
https://www.lexpress.fr/culture/livre/une-fille-qui-danse-de-julian-barnes_1210028.html

et alii dit: à

l’auteur m’apparait comme un homme attachant (comme on dit) qui mérite bien un billet de P.ASSOULINE

Jazzi dit: à

C’est la faute à saint Paul !

Jazzi dit: à

« il n’est ni amer, ni agri » : (aigri)

« du père Guy Girouis, derrière curé de son village du Perche » : (dernier)

et alii dit: à

COMPREND ON ENCORE L’EXPRESSION RAMENER L’EGLISE AU CENTRE DU VILLAGE
une chose est l’abandon des villages par les jeunes générations, une autre la désaffection des églises se tournant vers le rock, et sur laquelle on publie ;ainsi dans le temps, je vois:
De son côté, Guillaume Cuchet va encore plus loin dans un livre qui vient de paraître: Comment notre monde a cessé d’être chrétien. Il parle tout simplement d’un effondrement, après cette rupture de barrage que fut Vatican II.

Soleil vert dit: à

et alii dit: à
un bref retour « philosophique » sur la TRAPPE ET Rancé:

Magnifique

Jean Langoncet dit: à

@Magnifique

Cabotin ! Il est temps de remettre le facteur sur le vélo

Marie Sasseur dit: à

Les évangélistes dans les campagnes françaises, ça marche pas. Un catholique du catholicisme romain, qui renie Rome et la maison de Saint Pierre, à mon avis, il faut qu’il se convertisse, à quoi, je ne sais pas trop.
Ou alors cette cessession, ajouté à ce voeu de pauvreté, dans l’histoire, ça existe. Doit y avoir moyen que cet auto- excommunié bâtisse une autre église, dans son village. Certes, avec 61 âmes, va pas aller bien loin. Mais c’est un début, rappelez- vous Jésus, il a commencé comme ça.

Jean Langoncet dit: à

@(j’emploie à dessein le mot « curé » au même titre que « prêtre » bien que, dans les commentaires de la RDL, on m’ait parfois reproché de le faire au motif que ce serait péjoratif et dédaigneux (…))

Méfiance ! Avec la poignée d’affranchis convaincus qui fréquente ces lieux, vous risquez un changement de régime et pour tout dire la curée

Janssen J-J dit: à

dans cette &aimble commune de St Ausulin de Corgion, on observie qu’acune des ouvertures en,PVC de la mairie n’est appariée. Quelle faute de goût, dans ces campagnes, comment voulez vous que la foi n’y déserte point ? Chez moi, la mairie a un peu plus de tenue… Hélas, ses habitants sont dans l’ensemble moins théologiens… Je ne crois pas que celui-là non plus restera longtemps sur la pile des prix… Si je comprends bien, la rdl commence par se débarrasser des déchets… Avec beaucoup de talents, d’ailleurs… il faut bine le reconnaître, m’enfin… qui va aller lire cela sur les plages du mois d’aout ? franchement… Il convient de se poser la question avec l’inénarrabke SMS, qui n’aura de cesse d’épuiser les billets avec etalii. Merci pour celzéceux qui voudront bien rester dans le sujet du jour…. Les curés qui battent la campagne, ai pas pu aller jusqu’au bout, même du père Bernard Alexandre.= déjà.. Al’hors !…
Bien à vous,

Janssen J-J dit: à

oulà à la relecture, mon papier d’arménie sent un peu trop son Bartissol, excusez moi rénato, tchinz… Aurais dû en rester au gin tonique.
Bàv, jm bouguereau… Je sais que vous nous suivez toujours…

Marie Sasseur dit: à

Passou, pas pleurer, les villages abandonnés vont devenir perle rare.
En plus avec le coronavirus, beaucoup d’urbains sans extérieur veulent se mettre au vert.
Il y a encore des bonnes affaires !

Je pense avoir déjà dit que ce passéisme larmoyant me gonfle à un point inimaginable.

« Et si vous vous offriez un village en Espagne pour le prix d’un appartement ? »

« Le hameau de Xerdiz, situé dans le nord-ouest de l’Espagne, est en vente pour 430.000 euros. »

https://www.capital.fr/immobilier/et-si-vous-vous-offriez-un-village-en-espagne-pour-le-prix-dun-appartement-1398437

Jean Langoncet dit: à

@ce passéisme larmoyant me gonfle

L’union des droites voulue par Marion me dégonfle et me revigore tout à la fois ; un mystère

D. dit: à

Ce soir c’est thon au naturel-mayonnaise.

Marie Sasseur dit: à

Le match contre les trad’s du rite de Montretout a déjà été joué sur la rdl, Langoncet. Faut suivre!

D. dit: à

laïc animé par la foi du diaconat

Ici il y a un problème. Devinez lequel.

Marie Sasseur dit: à

Et puis Langoncet, il faut ramener votre grande gueule de soudard à bon escient.

Votre barde préféré a fricoté avec des évangélistes , prêcheurs du » born again ». Converti à la connerie, ce gazier.

Jean Langoncet dit: à

Vous en oubliez. Il a eu de bien pires fréquentations

Marie Sasseur dit: à

« Son livre, qui n’a sollicité ni imprimi potest, ni nihil obstat, ni imprimatur, mériterait d’être reçu par tous magna cum laude probatus. »

Bouh Passou qui se met au latin de messe.
Faut conseiller à ce journaliste de lancer une cagnotte litchi, il doit bien connaitre, quand même. Aux US, les évangélistes ont tous leur télé, pour faire de la propagande.
Mais est- ce qu’à Trifoullis les Oies, ce pauvre homme a-t-il seulement une connexion internet, ce serait miraculeux.

Jean Langoncet dit: à

la Stratocaster > une Stratocaster

Marie Sasseur dit: à

Pas de ponctuation après « adieu curé »

C’est pour mieux dire: bonjour l’abbé !

Bref, Passou s’est encore embarqué dans une aventure picrocholine !

Sans moi.

A bientôt.

Pourmapar dit: à

laïc animé par la foi du diaconat

C’est pas cultura ici!

Janssen J-J dit: à

7 sms sur 29,… Sans moi. A bientôt.
Oui, à tout à l’heure, martine in the fields !…

D. dit: à

Bon. Le diacre est un ministre ordonné.
Il n’est donc pas un laïc.

Marie Sasseur dit: à

Oui, j’avais encore un truc qui m’énervait grave, avant de sortir, ce sont ces sempiternels Bloy et Bernanosse.

Tant qu’à faire , si on cause Lumieres, autant citer les bonnes références !

http://pierre.campion2.free.fr/mornejrousseau.htm

rose dit: à

Moi, si j’avais été Dieu… – L’Express va plus loin avec Jean Guitton
Par Lecomte Bernard,
publié le 09/02/1995 à 00:00

rose dit: à

Jean Guitton, chronique
Les saints sont inconnus. Parfois l’Église, par un procès aussi dur que celui d’un criminel, discerne un saint, le « canonise ». Le plus souvent, c’est un pauvre, un ignorant : ni Pascal, ni Ozanam, ni Foucauld n’ont été canonisés. Je me réjouis d’apprendre que Jean-Paul II vient « d’introduire la cause » du père Lagrange, fondateur de l’École biblique de Jérusalem.

Je tiens le père Lagrange pour un nouveau saint Jérôme qui, au Ve siècle, traduisit en latin les Écritures. Mais, au XXe siècle, la critique biblique qui, au nom de la science, suspectait les livres sacrés, rendit la foi difficile à l’intelligence. Alors parut Lagrange et l’École dominicaine qu’il a créée et que dirige le sage père Vesco va, en 1990, fêter son centenaire. Par ses travaux innombrables, ses fouilles, ses ouvrages, elle est, au-delà de toutes les confessions, une gloire très pure de la France savante. L’École biblique, comme son nom l’indique, a pour objet d’éclairer l’étude de la Bible par une connaissance scientifique du milieu humain où elle a été vécue, parlée, écrite. S’il y a une histoire du salut, il y a aussi une géographie du salut : Dieu a parlé aux hommes d’un certain pays, avec les langues de leur temps, selon la culture de leur temps. Il s’agissait donc d’étudier la géographie de la Terre sainte, l’histoire ancienne du Proche Orient, les langues orientales, l’archéologie, l’épigraphie, etc. Rien n’était plus propice à cette étude qu’une résidence permanente en Palestine. Tel était le but que le père Lagrange assignait à son œuvre, qu’il appelait intentionnellement « École pratique d’études bibliques ».

En 1935, je fus le disciple du père Lagrange à Jérusalem. Comme saint Jérôme, il n’aimait pas perdre une seconde : il était expéditif. Chaque jour, à l’Angélus de midi, il m’accordait audience. Nous parlions de Jésus, de son historicité : il tenait la Terre sainte pour un cinquième évangile, confirmant les quatre autres. Nous posions les problèmes suprêmes : « Pour Renan, me disait-il, Jésus est un homme tenu pour Dieu ; pour Bultmann, Jésus est un mythe divin pourvu d’une fausse histoire. Ici, homme-Dieu ; là, Dieu-homme. L’Évangile les unit ; moi, toute ma vie a été consacrée à les accorder ».

L’épreuve du père Lagrange fut d’être suspecté sous le pontificat de saint Pie X, épinglé, limogé, exilé. Comme Galilée il savait qu’il avait raison : il se soumit, par discipline. C’était un religieux exemplaire en tous les détails ; j’étais surpris de le voir, s’il allait faire une course à Jérusalem, demander à genoux la permission à son prieur. Infatigable, pionnier, précurseur, indépendant, obéissant, ayant la fierté des humbles, – comme saint Jérôme, un lion du désert, mais avec un regard très doux d’agneau pascal.

Les juges vont s’exercer sur son cas : était-il saint, dira l’avocat du diable ? Qu’il est difficile de définir ce je-ne-sais-quoi qui s’ajoute à l’héroïsme des vertus et qu’on appelle chez les catholiques « sainteté » ! On demande à Dieu des signes : le seul qui ne trompe pas, c’est le martyre. Le père Kolbe, Édith Stein, ces héros de l’esprit en notre temps, ont été des martyrs. Mais l’encre des savants ne vaut-elle pas le sang des martyrs ? Le noir, ô Stendhal, ne vaut-il pas le rouge ? Le père Lagrange me contait qu’il était né presque mourant, que sa mère l’avait mené au curé d’Ars, lequel ayant posé sa main sur front de l’enfant, avait prédit qu’il guérirait et qu’il serait un homme de Dieu.

rose dit: à

Lettre au pape Jean Paul II afin qu’il canonise des saints imitables par tout le monde.

rose dit: à

Bon dimanche

rose dit: à

Je proposerai au Christ Marie Sasseur.
Pour la componction constante mise à être odieuse.
L’a toutes ses chances.

Marie Sasseur dit: à

Et moi, je laisse la démente à sa crise de foie.

Marie Sasseur dit: à

Je laisse aussi Jean Guitton, à ses mystiques, les frères Bogdanov.

Marie Sasseur dit: à

( les livres de Jean Guitton) « il est vrai qu’ils annonçaient l’avènement des laïcs théologiens »

Des profs de cathé pour université du 3eme âge. Des UFR, qui abritent plus de chapelles idéologiques que Jesus ne peut en benir.

Moi j’ai eu la chance d’aller au cathé avec monsieur le curé. C’est également lui qui m’a baptisée. Il était impressionnant ce grand homme efflanqué dans sa soutane, et par tous les temps, ne sortait jamais sans son béret et sa pipe. Tellement impressionnant que les séances de confesse n’étaient qu’une litanie d’arrangements avec la vérité, ajoutant le mensonge aux mensonges, et nous étions tous pour finir innocentés de nos fredaines.
Ça c’est de l’éducation, qui n’a rien à envier à celle d’Emile, lol.

Jibé dit: à

Un vrai billet du dimanche à l’heure de la première messe et avec les références habituelles des penseurs cathos du siècle dernier. La campagne, comme le clocher derrière Françoise Mitterrand, cette belle campagne fantasmée. Celle vécue où tout le monde se surveille et sais qui sont les talas (vont à la messe, pour ceux qui se demanderaient). Celle de Bernanos et de Guitton.
Personnellement, le seul chrétien qui me parle, c’est François d’Assise.

Jibé dit: à

et saiT
amen

Jibé dit: à

euh…François M., pas Françoise,
re-amen

Marie Sasseur dit: à

Le terme « évangélique » est au départ un simple adjectif découlant du mot évangile. L’évangélisme a ses origines dans la Réforme protestante du xvie siècle et les mouvements de Réveil qui ont suivi. L’évangélisme plonge plus particulièrement ses racines dans la Réforme radicale du xvie siècle et sa conception de l’Église de professants[1].

Wiki

renato dit: à

Saint-Aquilin-de-Corbion :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Aquilin-de-Corbion

En prenant l’ascenseur on trouve aussi l’église, et sous l’intitulé Personnalités liées à la commune : André-Cyprien Brard, curé de Saint-Aquilin, fut condamné par le Tribunal révolutionnaire d’Alençon.

Marie Sasseur dit: à

un diplôme de théologie de 3eme cycle, et des publications, publish or perish, dispenserait de l’ordination. C’est le vœu pieux de cet évangéliste ?

S’est gouré de  » famille »…

« Dans l’Église catholique, le sacrement de l’ordre est le sixième des sept sacrements, avec le baptême, la confirmation, le sacrement de pénitence et de réconciliation, l’eucharistie, le mariage et l’onction des malades. « Les sacrements sont des signes sensibles et efficaces de la grâce, institués par le Christ et confiés à l’Église, par lesquels nous est donnée la vie divine »[2].

Pour l’Église, l’ordre est le sacrement par lequel la mission confiée par le Christ à ses Apôtres continue à être exercée dans l’Église, jusqu’à la fin des temps.

En plus du don de la grâce divine, le sacrement de l’ordre marque l’âme d’un caractère indélébile qui « permet d’exercer un pouvoir sacré au nom et par l’autorité du Christ pour le service du peuple de Dieu »[3]. Le sacrement de l’ordre est un sacrement qui ne peut être conféré qu’une fois, et qui ne peut être « annulé » ni conféré pour une période limitée[4] : « Tu es sacerdos in aeternum » (ps 110), prêtre pour l’éternité, chante le chœur pendant la cérémonie d’ordination. Pour le recevoir il faut avoir reçu les sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, confirmation, eucharistie).

Ce sacrement est exclusivement réservé aux hommes, à l’instar de ce qui se fait dans les Églises orthodoxes. »
Wiki

renato dit: à

« Après tout, tout n’est que folklore. »
Roberto Bolaño, cité de mémoire.

et alii dit: à

bonjour dominical à tous
bonne journée

closer dit: à

« Le pape François, que les chroniqueurs de la curie romaine disent souvent « entravé » par l’aile réactionnaire de son gouvernement, »

Que serait-ce s’il n’était pas entravé !

et alii dit: à

sacrément, comme:

Ronan Planchon
@RonanPla
·
Dec 8, 2019
Il faut quand même être sacrément idiot pour acheter une banane 120 000 euros alors que pour le même prix, tu as de la crème chantilly avec dans n’importe quel restaurant parisien.

et alii dit: à

sacrément: c’est l’accent aigu qui est essentiel

Janssen J-J dit: à

@ PA / J’emploie à dessein le mot « curé » au même titre que « prêtre » bien que, dans les commentaires de la RDL, on m’ait parfois reproché de le faire au motif que ce serait péjoratif et dédaigneux, ce que je ne crois pas ; pour les mêmes raisons, je ne suis pas prêt de renoncer au beau mot si mauriacien de « province » au profit exclusif de « région » pour des motifs d’assujettissement à la capitale qui paraissent obsolètes/,

Non, Pierre, à ma connaissance, personne icite, pas même SMS, ne vous a reproché l’usage du curé de province de Malagar !…

@ Jean Guitton ? Le seul qui vaille, c’est le huguenot récalcitrant, maire héroïque de son état, au siège de La Rochelle, mais il n’avait qu’un L., moins rance et moins rincé que l’Autre…

@ Jibé… Moij ne vais jamais Tala… Mais le dimanche matin, je les observais à Meudon, les tala… Étaient toujours source de surprenants et réjouissants enseignements sociologiques sur l’évolution du monde résistant au déclin, So thérapiques !

-> Oui, elle a quelque chose d’une Marie-Madeleine qui attendrait son Chris… de câlisse, sur la margelle des réseaux sociaux où elle rend oracles et ukases à tout-va, en attendant la prise de relais de son Alien (qui tarde à surenchérir)…

Bàv (1 noût 21@9.26)

et alii dit: à

Dans l’Église chrétienne primitive, la fonction de diaconesse existait1. Ainsi, Paul de Tarse, dans son Épître aux Romains (16, 1-2) recommande-t-il « Phoebé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées ».

Leur ministère est mentionné par des pères de l’Église aussi anciens que Clément d’Alexandrie2 et Origène3. Dans une de ses lettres, Pline le jeune atteste l’existence de ces diaconesses lorsqu’il parle de « deux servantes » comme de diacres qu’il torture au cours d’un interrogatoire. La Didascalie des apôtres est le plus ancien document qui aborde le rôle spécifique de diacres hommes ou femmes. L’auteur incite à nommer des diaconesses pour prendre soin de femmes, lorsqu’il n’est pas approprié d’envoyer un homme4. Les pères de l’Église du ive siècle Épiphane de Salamine5, Basile de Césarée6, Jean Chrysostome7 et Gregoire de Nysse8 reconnaissent le fait des femmes choisies par l’évêque et ordonnées diacres. Elle est aussi présente chez d’autres auteurs chrétiens de la même époque, comme Thédoret de Cyr9. Leur rôle consistait à aider l’évêque, spécialement à trois niveaux : visites pastorales dans les maisons destinées aux femmes, onction des femmes dans la liturgie baptismale où la catéchumène s’y présentait dans un état de nudité complète, et instruction des néophytes femmes10.

La fonction de diaconesses disparaît ensuite du christianisme occidental.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diaconesse

Marie Sasseur dit: à

Beau message dominical, en ce dimanche 1er août, de St Paul, apôtre.

« DEUXIÈME LECTURE« Revêtez-vous de l’homme nouveau, créé selon Dieu » (Ep 4, 17.20-24)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

Frères,
    je vous le dis, j’en témoigne dans le Seigneur : 
vous ne devez plus vous conduire comme les païens 
qui se laissent guider par le néant de leur pensée.
    Mais vous, ce n’est pas ainsi 
que l’on vous a appris à connaître le Christ, 
    si du moins l’annonce et l’enseignement que vous avez reçus à son sujet 
s’accordent à la vérité qui est en Jésus. 
    Il s’agit de vous défaire de votre conduite d’autrefois, 
c’est-à-dire de l’homme ancien corrompu par les convoitises 
qui l’entraînent dans l’erreur. 
    Laissez-vous renouveler 
par la transformation spirituelle de votre pensée. 
    Revêtez-vous de l’homme nouveau, 
créé, selon Dieu, dans la justice et la sainteté conformes à la vérité.

    – Parole du Seigneur. »

Bon dimanche

et alii dit: à

Le pape François envisage une commission pour plancher sur le rôle des « diaconesses » dans l’Eglise primitive: “Oui, c’est vrai, c’est confirmé”, indique le vice-directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke, alors que la nouvelle a très vite circulé sur les réseaux sociaux.

Le pape François en a en effet dit un mot spontanément à quelque 900 religieuses de l’Union internationale des supérieures générales (UISG) qu’il a reçues en audience ce jeudi matin, 12 mai 2016, au Vatican, et les « tweets » sont partis sur les cinq continents.

Nous publions aussi la traduction intégrale des réponses du pape non seulement sur les diaconesses (1), mais sur le rôle de la femme dans l’Église (2), sur le service des femmes consacrées dans l’Eglise : « le service, oui, la servitude, non! » (3), et sur la question du « discernement » (4). La cinquième partie porte notamment sur la pauvreté évangélique (5).

Le rôle de la femme dans la société c’est justement une intention de prière du pape François en ce mois de mai.

Nous publions aussi une mise au point du directeur de la salle de presse du saint-Siège, le P. Federico Lombardi.

L’étude voulue par Jean-Paul II

Le « diaconat » féminin primitif n’était pas un ministère en vue du sacerdoce, mais un service institué, notamment, pour assister les femmes catéchumènes lors du baptême.

Jazzi dit: à

Un dissident de « la catho », un éditeur protestant, un critique juif, c’est la parole universaliste de Jésus retrouvée ?
Une sainte conspiration trinitaire au service de l’Esprit, alléluia !
Allez en paix, mes chers soeurs et frères erdéliens.

Marie Sasseur dit: à

Oui on va,aller en paix, non sans avoir corriger une faute venue d’ailleurs, lire: sécession.

Marie Sasseur dit: à

Rebelote
non sans avoir corrigé une faute venue d’ailleurs, lire: sécession.

Jazzi dit: à

Ceux qui vont tala passent ensuite à la pâtisserie, JJJ !
Le salé prime sur le sucré ou l’inverse ?

et alii dit: à

Il est toujours dit qu’elles représentent le Saint-Esprit, mais elles « ne font rien sans le diacre ». Elles doivent se tenir près des entrées des femmes dans les assemblées. Leurs fonctions sont ainsi résumées : « La diaconesse ne bénit pas et elle n’accomplit rien de ce que font les presbytres et les diacres, mais elle garde les portes et elle assiste les presbytres lors du baptême des femmes, à cause de la décence ». »

Une loi de Théodose, promulguée le 21 juin 390 (révoquée rapidement), fixait à 60 ans l’âge d’admission au ministère des diaconesses. Le concile de Chalcédoine (canon 15) le ramena à 40 ans en leur interdisant de se marier ensuite.

Le document conclut ce chapitre en disant: « Il semble clair que ce ministère n’était pas perçu comme le simple équivalent féminin du diaconat masculin. Il s’agit à tout le moins d’une fonction ecclésiale, exercée par des femmes, parfois mentionnée avant celle du sous-diacre dans la liste des ministères de l’Église. »

Jazzi dit: à

Le point commun entre Homère, Socrate et Jésus ?

Ils n’ont jamais écrit une seule ligne et leurs paroles courent encore par les rues !

et alii dit: à

L’âme des poètes –
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
https://www.google.com/search?gs_ssp=eJzj4tVP1zc0TDbNMEnOSykzYPQyy8nPSy9JzS0oVkCwEguKDq8oVigsTVXISS1WKMg_vKIESOfnlSikZBYXJBaVAgCRqhrw&q=longtemps+longtemps+apr%C3%A8s+que+les+po%C3%A8tes+ont+disparu&oq=longtemps+longtemps+apr%C3%A8s&aqs=chrome.1.69i57j46i512j0i512.16576j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

et alii dit: à

wiki:
En 1944, il est dénoncé dans le journal Je suis partout pour sa ressemblance avec « le juif Harpo Marx » ou dans le journal Le Réveil du peuple, au motif que Trenet est une anagramme de Netter, « nom spécifiquement juif ». En fuyant la Gestapo, il est blessé par des agents d’une balle dans la jambe. Hospitalisé, il doit retourner chez sa mère pour trouver les papiers qui prouvent sa « non-judéité » sur quatre générations, réfutant ainsi ces assertions, ce qui lui vaut de ne plus être inquiété par la Gestapo15.

À la Libération, la commission d’épuration le critique, notamment pour avoir composé des hymnes pour le régime de Vichy et chanté un concert en Allemagne (sur les trois prévus) avec Tino Rossi. Il est condamné à 8 mois d’inactivité, ramenés à 3 mois et préfère partir pour l’Amérique16,17.

Trenet évoque cette période de l’Occupation dans deux chansons, Jeunesse plumée, écrite en 1962 et Nous, on rêvait, écrite en 1992. Il admet que cette sombre période a tari son inspiration : selon lui, ses œuvres postérieures à la guerre n’ont plus la fraîcheur et l’insouciance de ses premiers refrains5.

JiCé..... dit: à

Quelle rigolade ! Les jeunes quittent la campagne, les curetons ne sont pas remplacés, les mairies de village végètent, les églises ne servent plus à rien, désertées, les villes aux banlieues crasseuses prospèrent.

Et alors ?

On refuse d’appliquer Darwin qui nous avait prévenu, et on soupire « c’était mieux avant »…? C’est n’avoir pas compris que la partie importante du monde n’est plus celle des idées, religieuses ou pas, idéologiques ou pas, politiques ou pas, mais la technologie qui anime aujourd’hui la société.

Anime, c’est à dire enlève la vieille âme, rouillée, dévaluée, pourrie par des siècles de mensonges, catholiques, islamiques, communistes, capitalistes pour en créer une autre, toute neuve et imparfaite car réaliste !

Quant au pauvre fada qui a écrit ce recueil, C.Delahaye, je lui souhaite bien du déplaisir dans ce monde jeune, avec ses idées d’un autre temps, tellement vieux !…

Alexia Neuhoff dit: à

La République des Livres devient de plus en plus la présipauté de Godland. Delaporte (qui l’a prise) serait-il aux manettes, façon cheval de Troie ou de Tel Aviv ? Et dire que Bouguereau n’est pas là pour branler d’autres cloches et renouveler l’air (malsain) de cette sacristie.

et alii dit: à

ON PARLE DE VILLES FANTÖMES notamment en Amérique;
que peut nous rapporter BLOOM, mieux que wiki
Une ville fantôme est une ville initialement habitée et animée qui a été abandonnée. Généralement, l’abandon d’une ville résulte du tarissement de l’activité économique qui la faisait vivre ou d’une catastrophe d’origine naturelle (désertification, inondation, séisme, éruption volcanique, etc.) ou humaine (bataille, crise économique, accident industriel, désaffection de mine, etc.). D’autres causes peuvent expliquer le phénomène, comme la disparition des ressources naturelles comme l’eau potable, ou le retrait brutal des voies de communication (fermeture de lignes de chemins de fer en milieu rural, isolement soudain à l’occasion d’un nouveau tracé des routes, etc.).
Une ville fantôme est une ville initialement habitée et animée qui a été abandonnée. Généralement, l’abandon d’une ville résulte du tarissement de l’activité économique qui la faisait vivre ou d’une catastrophe d’origine naturelle (désertification, inondation, séisme, éruption volcanique, etc.) ou humaine (bataille, crise économique, accident industriel, désaffection de mine, etc.). D’autres causes peuvent expliquer le phénomène, comme la disparition des ressources naturelles comme l’eau potable, ou le retrait brutal des voies de communication (fermeture de lignes de chemins de fer en milieu rural, isolement soudain à l’occasion d’un nouveau tracé des routes, etc.).

Jazzi dit: à

« Il y a du théologien paysan en lui travaillé par le souvenir d’un Thoreau »

La conclusion de Passou vous était adressée, Marie Sasseur…

Jazzi dit: à

Empire, dans le film « Nomadland » est une ville fantôme, et alii !

et alii dit: à

l’église et l’argent « au coeur »

Imaginons l’avenir. Plutôt que d’attendre des subventions des strates administratives supérieures tout en prélevant aussi leur taille sur leurs sujets via les taxes foncière et d’habitation (du moins ce qu’il en reste), les maires de France laissent faire ou suscitent la prise en main par leurs concitoyens (si l’on fait confiance, il y a toujours des initiateurs) des trésors historiques qu’ils possèdent et notamment de ces églises qui meurent. Au-delà du temple qu’elle a été, l’ecclesia est l’assemblée du peuple citoyen et par conséquent le lieu où ce peuple se rassemble.

On peut faire énormément de choses dans une église. Pour commencer, faire payer les entrées, ne serait-ce que deux ou trois euros par personne. J’étais la semaine dernière avec des amis à Beaumont en Auge, la ville du mathématicien Pierre-Simon de Laplace, magnifique petite ville dominant la vallée d’Auge. Nous avons voulu visiter l’église, elle était évidemment fermée. Si elle avait été ouverte, nous aurions volontiers payé nos deux euros et les quelques vingt ou trente visiteurs, beaucoup plus le dimanche et encore plus en saison (peut-être 40 ou 50 personnes par jour sur l’année) auraient fait de même. Cela aurait été suffisant pour faire vivre le garde (et il vaut certainement mieux être garde, peut-être guide, que chômeur) et entreprendre quelques petits travaux d’entretien dans l’église.

Mais la simple visite ne suffit pas. Puisque les églises n’attirent plus suffisamment les fidèles de la religion catholique, ne pourrait-on pas les ouvrir aux autres cultes chrétiens en cette période d’œcuménisme où les concélébrations se pratiquent assez couramment. Cela ne changerait évidemment pas beaucoup la fréquentation dans la campagne française. Alors il faudrait aller plus loin, ouvrir l’église à l’entreprise, aux marchands du temple qui ont existé de tout temps (même les moines vendent leur miel) et à divers services d’intérêt général ; sans qu’il soit nécessaire de les faire exercer par des fonctionnaires.

Les municipalités ont presque toutes construit des médiathèques, des centres culturels, des centres d’aide sociale divers, tous plus hideux les uns que les autres et de structures plus ou moins pérennes. Pourquoi ne pas utiliser ponctuellement les bâtiments religieux, sauf le dimanche et les jours de grandes fêtes religieuses, aux heures ouvrées pour abriter et mener ces diverses activités, pourvu bien sûr qu’elles soient respectueuses des lieux ?in
il faut, en France, remettre l’église au cœur du village
Saint-Jacques de Dieppe By: Carnat Joel – CC BY 2.0
L’église devrait être gérée selon une comptabilité commerciale propre et sa gestion devrait être sérieuse et rentable. Si elle n’a pas suffisamment de ressources, elle devrait en chercher et en obtenir en échange de services donnés.
https://www.contrepoints.org/2019/04/27/342597-notre-dame-il-faut-en-france-remettre-leglise-au-coeur-du-village

et alii dit: à

Au terme de ce processus de désengagement spirituel, au sens large, de toute une société, il y a la destruction ou, pire peut-être (cela se pratique aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne), la vente.

Comment expliquez-vous que l’État ne s’oppose que rarement à la destruction de ces églises ?

Presque toutes les églises à caractère historique, architectural ou artistique reconnu sont classées et protégées. Il n’en va pas de même des églises du XIXe et du XXe siècle. Or, à considérer attentivement les listes toujours plus longues d’édifices aujourd’hui détruits ou vendus, ce sont ces églises qui paient le plus lourd tribut à l’effondrement contemporain de la pratique religieuse. Le style des églises – néo-gothique, néo-roman, néo-byzantin ou moderne des années trente ou cinquante – ne parle plus aux sensibilités contemporaines. Une indifférence d’ordre artistique et architectural vient s’ajouter à une indifférence d’ordre spirituel pour condamner un patrimoine paroissial de plus en plus menacé.
in
Philippe Boutry, président de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, est l’auteur du texte « Le clocher » dans Les lieux de mémoire. Il estime que la vague de démolition d’églises en France s’explique par un « désengagement spirituel » et est le symptôme d’une mutation profonde, qui met à mal le tissu social. le point

et alii dit: à

La vente d’églises abandonnées par les diocèses est en passe de devenir un phénomène courant dans le monde des transactions immobilières, qui n’épargne même pas les édifices classés aux Monuments Historiques. Destinées à être transformées en logements ou en centres culturels, certaines églises et chapelles ne trouvent pas preneurs, le temps les transformant peu à peu en ruines, spectacle navrant pour bon nombre d’habitants ou pour les simples curieux côtoyant ce patrimoine oublié et menacé de disparaître.

C’est ce que l’on peut lire de plus en plus souvent sur des sites d’annonces immobilières ! Chaque année, entre 10 à 20 églises et chapelles seraient ainsi mises en vente.
https://www.patrimoine-religieux.fr/rubriques/gauche/liens/reportages-analyses/a-vendre-eglise-du-xie-bel-edifice-a-restaurer-affaire-a-saisir/

et alii dit: à

le cas le plus connu étant certainement celui de celui de l’église Saint-François-d’Assise, à Vandœuvre près de Nancy, convoitée un temps par la chaîne de fast-food KFC. A Nantes, l’ancienne église des Jésuites près de la rue du Calvaire a également été investie pendant près d’un an par plusieurs entreprises, avant d’être rachetée par un riche avocat souhaitant y aménager un loft hors du commun de 220 m², installé sur trois niveaux. Un étage a été créé pour l’occasion, et un ascenseur installé, ce que certains Nantais ont alors reproché, bien que l’architecte qui dirigea les travaux assure que rien ne fut cassé, conformément aux demandes des Bâtiments de France.

et alii dit: à

Ainsi, l’ancienne église Saint-Pierre-des-Cuisines de Toulouse, classée Monument Historique depuis 1977, et la plus vieille église du sud-ouest de la France abrite aujourd’hui un auditorium de 400 places pour le Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse. Il en est de même pour la chapelle des Jésuites à Quimper également devenue un auditorium.

Depuis 2009, la nef de l’ancienne église Saint-Etienne de Dijon a été transformée en bibliothèque municipale. Le transept et le chœur sont occupés par le musée Rude.

et alii dit: à

C’est un cinéma indépendant classé « art et essai » qui a cette fois pris ses quartiers dans l’ancienne église Saint-Siméon de Bordeaux, devenu une référence pour les amateurs du 7e art.

et alii dit: à

En mai 2015, l’église Sainte-Barbe de Crusnes en Meurthe-et-Moselle, classée MH en 1990, a été achetée par l’artiste et mannequin Léonore Scherrer, fille du couturier Jean-Louis Scherrer, qui compte y installer un studio d’enregistrement de musique.

Jibé dit: à

 » moins rance et moins rincé que l’Autre… »
que l’autre, sans majuscule, dirais-je même, JJJ. Ce JG là, était un résistant majuscule, un qui ne voulait ni des cathos ni des parigots, un qui voulait juste la liberté de croire que la présence réelle c’est dans tes rêves. L’autre est confit et croit en Marthe Robin, qui bouffait une hostie par jour et rien d’autre. Plus que rance.

Les Talas, on les a revu en rangs serrés derrière la Barjot, en 2012. Quel spectacle intéressant, vous avez raison, tous ces gens à la raie de côté et au serre-tête (le bien nommé) en velours.

et alii dit: à

L’ABBAYE DE
JUMIEGES
PROJET SCIENTIFIQUE
ET CULTUREL
2020-2025
L’ABBAYE DE JUMIEGES PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL 2020-2025 VOL. 1 – DIAGNOSTIC

et alii dit: à

Ce patrimoine est une histoire, un site, des architectures, un parc, une collection de
lapidaires…. mais aussi une identité et des imaginaires qui font son attractivité internationale.
« Pour la mémoire collective, les évènements comptent souvent moins que les représentations
imaginaires qu’ils font naître et qui les encadrent » Pierre NORA.
Cet imaginaire est lié à l’émotion réelle et forte que portent les édifices et le site, à leurs
identités et représentations culturelles. Il est aussi animé par tous ceux qui font naitre et
connaitre par leur récit cette émotion et cette culture : les historiens, archéologues, artistes,
intellectuels, journalistes, politiques, célébrités mais aussi les voisins et les visiteurs.
Jumièges en fait la démonstration à travers sa propre histoire en particulier au XIXème siècle
comme lieu de convergence de différents imaginaires. Qu’ils soient du passé (néogothique,
médiéviste, régionaliste), modernes (romantique, impressionniste…) ou intemporels
(spiritualité, voyage…)
Pour que « la magie » opère dans son époque, il faut une cohérence et une force sur le trait
ou l’intention sur le moyen et long terme.

Jibé dit: à

Un dimanche à l’église et au caté. Quelle purge! C’est pas Godland, c’est pire, les saintes écritures et les belles phrases servies par les plus vaches. De quoi se tordre de rire. Sauf que non, même pas drôle.

et alii dit: à

jumièges :
« L’histoire même du site nous montre que les transformations de Jumièges suivent celle d’une
société qui construit ou déconstruit ses œuvres sur le long terme. Alors, restons humbles à
l’heure ou ce qui change est souvent à la surface de l’air du temps et de la communication.

Jazzi dit: à

1er août 2021 à 11 h 30.
« The Sparks Brothers » de Edgar Wright.
Hier soir, bravant les manifestants antivax (peu nombreux) et les CRS (très présents), je suis allé à la séance de 20 heures du Majestic-Bastille pour voir le documentaire sur les frères Sparks, les auteurs de l’opéra-pop « Annette », sorti en salle dans la foulée du film de Léos Carax.
L’occasion d’en savoir un peu plus sur ce groupe de musiciens intrigants dont j’ignorais jusqu’alors l’existence.
Intéressant documentaire musical qui m’a fait découvrir qu’en fait je connaissais les Sparks sans le savoir, un peu comme monsieur Jourdain faisant de la prose.
Etonnants Ron Mae (l’aîné, claviste et compositeur du groupe à la petite moustache hitlérienne) et Russell (le cadet, chanteur trémoussant, au physique de Jim Morrison mâtiné de Mike Brandt).
Deux Californiens, nourris de cinéma et de musique anglaises, qui ont produits 25 albums, 500 chansons en cinquante ans de carrière et jouent un rôle déterminent dans l’histoire de la musique Pop.
Et Jean Langoncet ne nous en avait jamais parlé !
Etonnant portrait aussi de ces deux frères (un même esprit dans deux corps), qui ont connu la gloire et les échecs sans jamais renoncer à faire la musique qu’ils aimaient et aiment toujours, en toute liberté.
Le documentaire montre aussi en creux le monde impitoyable du showbiz, que ces deux lascars ont traversé, sans se départir de leur humour et en se renouvelant sans cesse.
Avec en prime une morale plutôt réjouissante : tout vient à point à qui sait attendre…
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19592259&cfilm=289261.html

Jibé dit: à

La grâce qui coûte, vieilleries et bondieuseries, encore!
la crasse qui goutte.
Scrongneugneu.

et alii dit: à

Le Gers a recensé de nombreux cloîtres d’abbayes et prieurés auxquels il faut ajouter des édifices d’ordres mendiants. Au fil des siècles, les constructions parfois mal entretenues, laissées à l’abandon, ont été des carrières de matériaux pour de nouvelles bâtisses, mais aussi la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux sollicités par des clients fortunés, en particulier nord-américains.

Le cloître de l’abbaye de Berdoues, aujourd’hui totalement rasée, fut acheté par Hermann Göring, criminel de guerre et collectionneur d’œuvres d’art. Des éléments du cloître ont été restitués à la France, entreposés à Berdoues, mêlés à des pierres d’autres cloîtres
https://lejournaldugers.fr/article/40242-le-trafic-de-sculptures-et-de-cloitres-au-debut-du-xxe-siecle-dans-le-gers

et alii dit: à

où on retrouve qui vous savez:
Le cloître des Bahamas. — Les cloîtres en exil
pourraient faire l’objet d’un important et mélancolique volume,
dans lequel les œuvres françaises tiendraient hélas une large
place. On sait que les Cloisters de New York présentent des
éléments importants des cloîtres de Saint-Michel de Cuxa,
de Saint-Guilhem-le-Désert, de Bonnefont en Comminges,
de Trie dans les Hautes-Pyrénées, du prieuré cluniste de
Froville en Meurthe-et-Moselle. Il en est un autre, moins
connu et dont les origines restent indéterminées : celui qui
a été remonté en 1962 par un Américain, Huntington
Hartford, dans une île de l’archipel des Bahamas qu’il venait
d’acheter : l’île du Paradis, ancienne île aux Porcs, reliée
par un pont à Nassau, la capitale.
Les éléments de ce cloître avaient été achetés en France
par William Randolph Hearst, le célèbre magnat
américain de la presse, pour la somme de 70 000 dollars, en même
temps que les bâtiments (à l’exception de l’église) de
l’abbaye cistercienne de Sacramenia en Castille, qui coûtèrent,
quant à eux, plus de 400 000 dollars. Tout le lot portait
sur 36 000 pierres qui prirent place dans 10 571 caisses
numérotées. Arrivées à New York, celles-ci furent déballées,
les services vétérinaires craignant l’apport de la fièvre
aphteuse par la paille d’emballage. La remise dans de
nouvelles caisses s’opéra dans le désordre, si bien que la
reconstitution des monuments devait plus tard constituer de
redoutables puzzles. Sur ces entrefaits, Hearst mourut. Des
« industriels en tourisme » intervinrent et achetèrent les
épaves lapidaires.

Jazzi dit: à

La désertification des villages, Giono en parlait déjà, sans forcément tout ramener à l’église, mais plutôt aux femmes et aux hommes. Dieu est en option…

Janssen J-J dit: à

@ la présipauté de Godland.
Caisse à dire, AlexiaN ? Heureux de votre retour avec les aoutâts… sucrés ou salés ?… BDàv,

Jazzi dit: à

et alii est devenue agente immobilière, spécialisée dans les anciens lieux de culte ?

Janssen J-J dit: à

Elle pourrait nous en dire plus sur l’état de l’entretien des synagogues par l’État et les CC en France…, ce qui serait bien plus utile… Car pour les édifices cathodiques, les souchiens cathéchismés en sont généralement plus familiers. Du coup, tous ses efforts entoilés restent un peu vains, ce matin. Qui va lire toussa, en dehors de D., SMS et PC. ?
Bàv,

Pourmapar dit: à

Pourmapar et Soujacent sont dans un bateau, Pourmapar tombe à l’eau.
Qu’est-ce qui reste? 😉

Paul Edel dit: à

Jazzi ,Giono dans Regain notamment .

Pourmapar dit: à

Entre deux coups de raquettes, la messe en plein air, au milieu des vignes, à la télé.

Janssen J-J dit: à

« La crasse qui goutte » (sic). Excellent !… qui dégouline, même… 🙂

Janssen J-J dit: à

Pourmapar a réussi son pari… Est-ce la fin d’etalii ?
Pas sûr…, hélasss, rptv !

Et Gaston Roupnel et Jackez-Helias, ils en disaient quoi, au juste, de l’exodus rural à Chambon s/ le Lignon ?

Janssen J-J dit: à

@ hic jacet Soujacent.
Une pensée dominicale à Françoise Hardy, si elle nous lie à l’rdl…. Et à Philippe, aussi, qui se retape progressivement…

renato dit: à

Votre curé, 3J, un accumulation de poncifs… comme il est juste qu’il soit.

Soleil vert dit: à

Vraiment technique, ce billet

Soleil vert dit: à

Avec « L’invention de Morel » Adolfo Bioy Casares renouvelait de façon originale le mythe de l’Eternel retour. Qu’il s’agisse des réincarnations successives, ou des efforts répétés de Sisyphe, le thème n’a pas bonne réputation. Il croise ici la quête de l’immortalité. De ce chef-d’œuvre qui dit-on ne fut pas sans influence sur le Nouveau Roman, je retiendrai aussi la belle simplicité des silhouettes de la couverture de l’édition 10 18. Tellement immergés dans la civilisation de l’image, nous oublions leur trompeuse consistance et leur trompeuse durée. Telle est la victoire de Morel.

et alii dit: à

La Mitzvah Tantz (« Mitzvah » de l’hébreu « commandement » et « Tantz », du yiddish « danse ») est une coutume hassidique qui clôt le festin de mariage.

Une coutume ancienne
Bien que cette danse traditionnelle soit appelée une « Mitzvah » ou commandement, elle est de fait une coutume très ancienne. Elle est antérieure au Hassidisme moderne. On trouve une mention déjà à l’époque des Tossafistes, les disciples de Rachi. Le Mahzor Vitry (portant le nom de Vitry-le-François), la mentionne. Le Talmud (Ketuvot) pose la question : Ketsad Merakdim Lifnei Hakallah (« Comment doit-on danser devant la mariée? »). Il est bien marqué danser « devant » et non « avec »! Pour les Hassidim, c’est un honneur particulier de danser devant la mariée, et de réjouir les nouveaux époux.

JiCé..... dit: à

Dimanche 1 aout 2021, 12h46, 26°, 70 kmh de mistral

C’est un engagement fort : je finance avec tendresse un trimestre d’EHPAD sordide pour ce fada de Christian Delahaye qui le mérite bien !

Allez ! un bon mouvement, mes petits choux, envoyez le fric au taulier qui gèrera au mieux.

Marie Sasseur dit: à

« Jazzi dit: à
« Il y a du théologien paysan en lui travaillé par le souvenir d’un Thoreau »
La conclusion de Passou vous était adressée, Marie Sasseur… »

Et c’est tout ce que vous trouvez à dire pour aider Passou qui s’est égaré ?
Faut-il que vous le lisiez mal, pour ne avoir déjà lu par ailleurs, que les grands Zincompris qui se retirent dans une Thébaïde ont tout pour plaire à Passou…
Thoreau pris par les cornes, est encore convoqué ici, a l’insu de son plein gré. pour un combat qui n’était pas le sien !!!

Merci Barozzi pour cette juste évocation de Giono.

A plus tard.

renato dit: à

Discuté de L’invention de Morel avec Szeemann lors de l’expo Junggesellenmaschinen.

Casares représente avant tout l’invention de l’immortalité physique, car comme solution à tous les problèmes elle est préférable à l’immortalité spirituelle. Donc le fugitif cherche à reprendre le contrôle de sa vie après sa condamnation injuste — il avait été envoyé en prison pour des raisons politiques, d’où l’état de paranoïa qu’il reflète dans son journal —, mais il échue.

Pas compris pourquoi pour la composition de Faustine, Casares s’inspire de Louise Brooks.

Morel dirige un groupe de personnes et les conduit à la mort, le fugitif le méprise par jalousie — Faustine —, mais justifie ses actions. Incidemment, le nom Morel est un hommage à The Island of Dr. Moreau de H. G. Wells.

https://blogfigures.blogspot.com/2010/10/adolfo-bioy-casares_29.html

Janssen J-J dit: à

@ r/ mon curé chez les poncifs, avec Louis de Funès ?
@ quand on se nostalgise une Thébaïde, on arrête le job sur les blogs littéraires et autres réseaux sociaux… On la ferme, avec Delaporte…
@ Ne touchez jamais à Thoreau, Carrère Le Tellier et Houellebecq à leurs insus… Cerbèrine est tjs en alerte maximale !
@ mormoilnoeud -> rptvi, pourmapar !
Bàv, les furtifs !

Janssen J-J dit: à

@ Tu veux bin m’préparer un casse qui croûte pour la rando dans l’bled paumé ? Paraît qu’y a une brocante, tantôt… des vieux vêtements sasseur d’auto un peu mités, laissés par le dernier curé. Merci.

renato dit: à

De Casares, intéressant aussi Dormir au soleil.

renato dit: à

Cœur de chien (Boulgakov) ; Sept étages (Buzzati) ; Dormir au soleil (Casares)…

et alii dit: à

scandale :au canada:
Quelque 150.000 enfants autochtones, coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture ont été enrôlés de force de la fin du XIXe siècle aux années 1990 dans 139 pensionnats, souvent gérés par l’Église catholique, à travers le pays. Nombre d’entre eux ont été soumis à des mauvais traitements ou à des abus sexuels, et plus de 4.000 y ont trouvé la mort, selon une commission d’enquête qui avait conclu à un véritable « génocide culturel ».

et alii dit: à

même article suite
1.0. Structure narrative
Une remarque s’impose dès l’abord quant à la structure de la
description de l’église. En effet, il semble y avoir discontinuité dans le
récit : 1 texte, dès le deuxième paragraphe, semble négliger l’église pour se
concentrer sur la maison de la tante Léonie, ne reprenant la description
du monument religieux que quelques pages plus loin. Cette discontinuité
se révèle immédiatement comme signifiante, car les rapports entre l’église
et la maison sont fortement structurés, s’articulant manifestement autour
d’une dialectique cuisine/religion.

et alii dit: à

7.7. Cuisine/ religion
C’est un élément de cuisine qui annonce métonymiquement le passage
de l’église à la maison :
il me semble que pouvoir encore traverser la rue Saint-Hilaire,
pouvoir louer une chambre rue de l’Oiseau — à la vieille hôtellerie
de l’Oiseau flesché, des soupiraux de laquelle montait une odeur de
cuisine qui s’élève encore par moments en moi aussi intermittente
et aussi chaude — serait une entrée en contact avec l’Au-delà […]
(p. 62-63).
Métonymique, ce rapport l’est dans la mesure où la cuisine est évoquée, à
la fin du paragraphe sur l’église, par l’odeur et où, dans la maison (où l’on
mange), il s’agira avant tout d’odeurs et de parfums :
C’étaient de ces chambres de province […] qui nous enchantent
des mille odeurs qu’y dégagent les vertus, la sagesse, les habitudes,
toute une vie secrète, invisible, surabondante et morale que
l’atmosphère y tient en suspens (p. 63).
C’est également par la cuisine que l’on reviendra de la maison à l’église
quelques pages plus loin :
— Comment, Françoise, encore des asperges ! mais c’est une vraie
maladie d’asperges que vous avez cette année, vous allez en fatiguer
nos Parisiens ! — Mais non, madame Octave, ils aiment bien ça. Ils rentreront
de l’église avec de l’appétit et vous verrez qu’ils ne les mangeront
pas avec le dos de la cuiller.
— Mais à l’église, ils doivent y être déjà ; vous ferez bien de ne
pas perdre de temps. Allez surveiller votre déjeuner.
Pendant que ma tante devisait ainsi avec Françoise,
j’accompagnais mes parents à la messe (p. 74).

et alii dit: à

alors que l’église, quelques pages plus loin, est comparée à une nourriture
cuisinée :
Quand, après la messe, on entrait dire à Théodore d’apporter une
brioche plus grosse que d’habitude parce que nos cousins avaient
22
profité du beau temps pour venir de Thiberzy déjeuner avec nous,
on avait devant soi le clocher qui, doré et cuit lui-même comme
une plus grande brioche bénie, avec des écailles et des égouttements
gommeux de soleil, piquait sa pointe aiguë dans le ciel bleu (p. 82).

et alii dit: à

Ce renversement sémantique extérieur est complété par un autre, qui agit
à l’intérieur des deux bâtiments. C’est d’abord le prie-Dieu qui est
associé aux « appétissantes odeurs » qui régnent dans une des pièces de la
maison de la tante Léonie.
C’est également au moyen d’un prie-Dieu que la cuisine fait officiellement
et concrètement son entrée dans l’église :
on voyait s’agenouiller un instant Mme Sazerat, posant sur le prieDieu voisin un paquet tout ficelé de petits-fours qu’elle venait de
prendre chez le pâtissier d’en face (p. 75).

et alii dit: à

Enfin, reprenant l’association religion/cuisine tant au niveau de l’intention
de l’actant que sur le plan formel du texte, il y a le dialogue,
essentiellement celui de la tante Léonie avec Françoise : qui associe les asperges au
curé de Combray, le temps du déjeuner à celui de la messe (p. 70, 74).

et alii dit: à

Alors, je ne me suis pas demandé comment à Chartres ou à Reims
avec quelle puissance y était exprimé le sentiment religieux, mais je
me suis involontairement écrié : « L’Eglise ! » (p. 78-79).
écrié:le cri du coeur

et alii dit: à

et un clocher:
« C’était le clocher de Saint-Hilaire qui donnait à toutes les
occupations, à toutes les heures, à tous les points de vue de la ville, leur
figure, leur couronnement, leur consécration (p. 81),

et alii dit: à

et nous retrouvons les mots mêmes:
 » Autrement
dit, le texte semble indiquer l’église de Combray comme son centre ou, si
l’on préfère, comme sa source. »

et alii dit: à

. Les clochers réels de Saint-Etienne, Saint-Pierre et La Trinité, comparés aux clochers fictifs et interchangeables de Martinville, font alors de Caen, objectivement, le premier site proustien. Et à Caen le système de la critique proustienne prend un tour expérimental : vus du viaduc de Calix, les clochers de Caen s’alignent toujours exactement comme dans le récit proustien, figurant par leur superposition l’Hécate simple que Michel Butor a su déceler derrière « la triple Hécate » formée par Gilberte, Oriane et Albertine.

Le 19 novembre 1907 les lecteurs du Figaro peuvent lire dans leur journal un article signé Marcel Proust intitulé Impressions de route en automobile et qui sera réédité en 1919 sous un titre portant « Les clochers de Caen. La cathédrale de Lisieux ». Dans ce récit, les clochers de Caen apparaissent en trois moments, correspondant à un avant, un pendant et un après :
https://www.snphi.org/index.php/proust/191-proust-des-clochers-de-caen-au-temps-retrouve-script?showall=1

et alii dit: à

La Conférence des Evêques de France recensait au 12 septembre 2016 40 307 églises et chapelles de propriété communale et 1 951 églises de propriété diocésaine. Cela représente un total de 42 258 églises et chapelles paroissiales en France.
L’Observatoire du patrimoine religieux recense au 15 mai 2018, 71 920 édifices édifices religieux (toutes religions et propriétaires confondus). Selon sa base de données, on relève au 4 janvier 2019 50 999 édifices édifices qui seraient dédiés au culte catholique ou qui ayant été d’origine catholique (églises, chapelles, bénéficiant d’un culte actif ou non, tous états confondus y compris les ruines et les vestiges).
Il recense par ailleurs, au 4 janvier 2019, 2113 lieux de culte chrétiens réformés (protestants), 165 églises et chapelles orthodoxes, 448 synagogues, 1131 mosquées, 163 temples bouddhistes, en France métropolitaine.
https://patrimoine.blog.lepelerin.com/2019/01/04/combien-deglises-et-de-chapelles-en-france-en-2019/

et alii dit: à

Clochers de France recense 59 517 édifices sur 34762 communes au 4 janvier 2019;

et alii dit: à

le « travail »
Alors que va se tenir dans quelques jours, en l’Abbaye-aux-Dames de Saintes, un séminaire, L’église au centre du village ? Les communes face à la baisse de la pratique dominicale, organisé par le CAUE de Charente Maritime, je publie ci-dessous un article sur ce thème, rédigé pour la revue Patrimoine Environnement N° 198 en octobre 2019 :
Remettre l’église au centre du village ?
https://patrimoine.blog.lepelerin.com/2020/10/20/remettre-leglise-au-centre-du-village/

et alii dit: à

Revue Patrimoine-Environnement 2019 – La ruralité face à ces défis

La revue Patrimoine Environnement 2019, consacrée à la ruralité face à ses défis, vient de paraître !

Pour cette nouvelle édition, la revue Patrimoine-Environnement s’est intéressée à la ruralité et aux enjeux contemporains qui en découlent, tant en matière d’urbanisme que de protection et valorisation du patrimoine. Confrontant divers points de vue, ce dossier dresse un état des lieux de la ruralité en France avant de s’intéresser au rôle des régions, aux maires face à la protection du patrimoine, aux effets du tourisme, aux initiatives telles que SOS Villages ou encore à la question des énergies renouvelables.
http://www.patrimoine-environnement.fr/revue-patrimoine-environnement-2019-la-ruralite-face-a-ces-defis/

et alii dit: à

Avec E-Klesia, le programme de mécénat de Karacal, toutes les mairies de France peuvent réaliser et héberger gratuitement un podcast pour leurs églises sur l’application Karacal. Ecrivez-nous à bonjour@karacal.fr pour en savoir plus.
Valoriser le patrimoine religieux : comment allier tourisme et église grâce au podcast ?

Pourmapar dit: à

Un mitraillage de dix-neuf commentaires d’affilés de madame bourrage de mou.
Faut-il déboucher le blog?

Janssen J-J dit: à

-> 2 solutions : ou bien PA ferme définitivement la boutique. Ou bin, il vire mme bougro du mol,
@ pourmapar et txfl n’ont pas l’air d’être la même, mais qui sait ? en revanche, pourmapom…, hum… !

Mon conseil de lecture pour SMS, MC, SV et PE : le nouveau « Troll » du jeune Islandais prometteur, Eirikur Ord Norddhal
https://editions-metailie.com/livre/troll/

Jazzi dit: à

et alii, le sujet du billet n’est pas Adieu église, mais Adieu curé (sans ponctuation)

et alii dit: à

adieu, jazzi

et alii dit: à

le thème du billet étant donné par le titre (outre les renvois!) la grace eu égard aux précisions du bille Désigne la bienveillance absolument gratuite que, de toute éternité, Dieu témoigne à l’homme en l’appelant à partager sa propre vie. C’est l’intimité avec le Dieu de Jésus Christ donnée par le baptême et renouvelée par les sacrements. C’est par grâce que Dieu nous sauve.
https://eglise.catholique.fr/glossaire/grace/

et alii dit: à

‘ ceux de tous les évêques qui ont eu à en connaître depuis les années 60. Non seulement ils n’ont rien dit mais ils ont souvent empêché qu’on dise. Comme si tout était régi par le secret de la confession. L’obligation de signalement ne date que de 2001. »

et alii dit: à

renvois
sur Elle change aux VIe et VIIe siècles, sous l’influence des moines irlandais. Le prêtre l’entend en privé et donne une « pénitence » proportionnée à la faute. On se confesse alors plusieurs fois dans une vie.

Une fois par an à partir du XIIIe siècle. Le principe date du quatrième concile de Latran en 1215, sous l’égide du pape Innocent III. La confession doit avoir lieu chaque année, en relation avec la communion pascale, d’où l’expression « faire ses pâques ».la confession:
https://www.la-croix.com/Journal/Lhistoire-confession-2017-06-30-1100859473

et alii dit: à

etat de grâce:
Etat de l’âme pardonnée, graciée par Dieu. L’état de grâce se perd par le péché mortel et ne peut être retrouvé que par le sacrement de la réconciliation.

et alii dit: à

C’est l’acte gratuit par lequel Dieu pardonne au pécheur repentant et le réintroduit dans sa paix, grâce au Christ mort et ressuscité, en qui tous les péchés sont pardonnés. Depuis quelques années, on parle plus volontiers de « sacrement de la réconciliation » à propos de la confession. Le sacrement de la réconciliation par excellence est le baptême.

et alii dit: à

billet:
« Il est vrai que rien n’est extravagant comme la prétention de parler au nom de Dieu ;

et alii dit: à

à propos de l’Espagne:
Madrid aurait rejeté 3 000 demandes au cours des derniers mois et n’aurait pas répondu à 17 000 autres personnes qui demandent la nationalité espagnole en vertu de la loi de 2015

L’Espagne a largement rejeté les demandes de citoyenneté des descendants des juifs séfarades expulsés du pays il y a plus de 500 ans, selon le New York Times.

Le gouvernement espagnol a étendu la citoyenneté à 34 000 personnes depuis l’avancement de la loi de 2015 visant à réparer « l’erreur historique » commise par l’Espagne lorsqu’elle a forcé sa population juive à se convertir ou à s’exiler en 1492.
L’Espagne a largement rejeté les demandes de citoyenneté des descendants des juifs séfarades expulsés du pays il y a plus de 500 ans, selon le New York Times.
vous avez eu « de la chance » P.Assouline!

Janssen J-J dit: à

Voici la réaction d’une « amie » d’ici, des plus hostiles à la vaccination…, suite à un lien envoyé avec le message suivant :
(moi à elle : « ce matin, j’ai trouvé ça dans un journal… je sais pas si ça peut t’être utile… Bonne journée.
https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210731.OBS47096/que-repondre-a-votre-tante-qui-pense-avoir-plein-de-bons-arguments-pour-ne-pas-se-faire-vacciner.html
(elle à moi : Bonjour, Bah oui, c’est la propagande habituelle bourrée de fake news que je ne prendrai pas la peine de lister, ce serait trop long Désinfo est le mot exact. Espères tu voir émerger une quelconque vérité de l’Obs ? D’après des renseignements du ministère de l’Intérieur, samedi 24 nous étions 2,5 millions dans la rue, plus tous nos voisins européens qui font de même. Ça fait beaucoup de complotistes et d’abrutis. Mais, bien-sûr, L’Obs ou Le Monde ou Libé, ou BFM ou France Info diront 150 000. Mais au fond, pourquoi se donnent-ils tant de mal à nous censurer, alors que notre bêtise en elle-même devrait suffire à nous discréditer ? Que ce soit en matière d’acquis sociaux ou de sauvegarde des libertés, il en a toujours été ainsi, c’est une minorité qui agit pour l’ensemble.
L’avenir nous éclairera, je n’en doute pas. Bonne journée ».
(moi à elle : « Je ne doutais aucunement de cette réaction. Bonne journée »),

***Ai renoncé à poursuivre… Comment peut-on encore « discuter » en ce bas monde, et sur quelles bases surtout, avec des « amies » retrouvées de toujours qui, entre temps, se sont à ce point radicalisées ?
***Pourtant, il faudra bien renouer un jour avec tout le monde, car nous sommes et devons rester des humains solidaires face à la catastrophe majeure !…

et alii dit: à

j’ai lu que pour la vaccination, on DISCUTAIT d’une nouvelle dose?

et alii dit: à

La troisième dose se ferait six mois après la deuxième
L’alliance Pfizer/BioNTech a annoncé prévoir de demander « dans les semaines qui viennent » l’autorisation pour une troisième dose de son vaccin contre la Covid-19, aux États-Unis et en Europe notamment.

Janssen J-J dit: à

an Israel…, ont commencé à administrer aux 65 et plus…, la 3e dose pour celzéceux qui furent injectés depuis plus de cinq mois à Tel-Aviv…
Discutent pas. Font…

et alii dit: à

les dernières pages de Malaise dans la civilisation, plus exactement le chapitre V. Freud y évoque la question de l’agressivité dans les relations humaines ordinaires, avec cette formule expéditive qui se passe de commentaires : « L’homme est un loup pour l’homme. »
Là-dessus, Freud est sans illusion ; on ne baigne pas, avec lui, dans les bons sentiments sirupeux :L’homme n’est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d’amour, dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n’est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L’homme est en effet tenté de satisfaire son besoin d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagement, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer.
Comment après ce constat, peut-on être psychanalyste sans être, pour l’analysant, ce loup qu’est l’homme pour l’homme ?
Cela pose question en effet, car, Freud nous le rappelle, « cette tendance à l’agression, que nous pouvons déceler en nous-mêmes et dont nous supposons à bon droit l’existence chez autrui, constitue le facteur principal de perturbation dans notre rapport avec notre prochain ; c’est elle qui impose à la civilisation tant d’efforts…
https://www.cairn.info/le-livre-bleu-d-une-psychanalyste–9782804156732-page-131.htm

renato dit: à

« Il est vrai que rien n’est extravagant comme la prétention de parler au nom de Dieu… »

Il s’agit du syndrome du concierge.

et alii dit: à

sur son lit d’agonie : « L’homme est un loup pour l’homme, le prêtre est encore plus loup pour un autre prêtre et le moine est le plus loup de tous les loups pour les autres moines ».
LE BILLET c’est un testament!

Jean Langoncet dit: à

@c’est une minorité qui agit pour l’ensemble.

Très bon ; voir, par exemple, Empédocle l’aristocrate promoteur comme nul autre de la démocratie. Ou encore, peut-être plus proche de nous, Charles de Secondat baron de La Brède et de Montesquieu

et alii dit: à

Le texte dont est extraite la fameuse phrase “L’homme est un loup pour l’homme”, qui est une citation d’un auteur latin, est écrit à Paris en novembre 1641, c’est une épître dédicatoire : “Du citoyen”, écrit avant le “Léviathan”. Hobbes est alors un philosophe en exil volontaire, son exil durera 11 ans, qui va observer les événements qui se passent en Angleterre. Cette phrase renvoie très directement, lorsque Hobbes l’utilise, à l’idée que son pays est en train de basculer dans la guerre civile…
Luc Foisneau
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/les-chemins-de-la-philosophie-emission-du-mardi-23-fevrier-2021

Jean Langoncet dit: à

(A propos du principe de séparations des pouvoirs, entendu Zemour de La Télé, jamais avare d’énormités, ergoter sur ce qui différencie le dictateur, détenteur de tous les pouvoirs mais choisi par le peuple, du tyran, doté des mêmes pouvoirs mais qui s’impose au peuple. Hitler était un dictateur ; Chaplin a même donné comme titre Le Dictateur à l’un de ses films sorti en 1940.)

Jazzi dit: à

« notre bêtise en elle-même devrait suffire à nous discréditer ? »

Elle a encore des instants de grâce et de lucidité votre amie, JJJ !

Jean Langoncet dit: à

(Bref, la démocratie, ce n’est pas donner à un pseudo peuple ou à une minorité qui prétend le représenter, la possibilité de porter au pouvoir un dictateur ; cela, c’est ce qui caractérise les dérives sectaires.)

Jazzi dit: à

Voilà que nous avons désormais un temps de moussons d’été à Paris !

Jean Langoncet dit: à

(petit rappel : L’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 dispose que « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution ».)

renato dit: à

« Homo homini lupus est »

Toujours simplifier ! dans les faits Plaute, dit : « Lupus est homo homini, non homo, quom qualis sit non novit », mais peu importe.

Patrice Charoulet dit: à

PRIX DU LIVRE POLITIQUE

Lauréats

1995 : Le Passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle, François Furet, Éditions Robert Laffont. Traite du communisme notamment en URSS sous Lénine et Staline
1996 : Les blessures de la vérité, Laurent Fabius, Éditions Flammarion. Autobiographie
1997 : Le voleur dans la maison. Mémoires, Jean-François Revel, Éditions Plon
1998 : Par l’amour de l’art. Une éducation intellectuelle, Régis Debray, Éditions Gallimard. Autobiographie.
1999 : Une ambition française, Alain Duhamel, Éditions Plon. Plaidoyer pour l’Union européenne
2000 : Libération, la biographie, Jean Guisnel, Éditions La Découverte. Traite du journal Libération dont Guisnel fut le rédacteur en chef de 1991 à 1996.
2001 : L’Abolition , Robert Badinter, Éditions Fayard. Chronique du combat contre la peine de mort.
2002 : Le gouvernement invisible. Naissance d’une démocratie sans le peuple2 (critique une oligarchie de grandes entreprises et de médias)), Laurent Joffrin, Éditions Arléa
2003 : J’ai vu finir le monde ancien (analyse du choc des attentats du 11 septembre 2001), Alexandre Adler, Éditions Grasset
2004 : Ni putes ni soumises, Fadela Amara, Éditions La Découverte
2005 : Le venin de la mélancolie, Denis Tillinac, Éditions la Table ronde
2006 : La tentation obscurantiste, Caroline Fourest, Éditions Grasset
2007 : Qu’est-ce que l’intégration ?, Dominique Schnapper, Éditions Gallimard
2008 : La Reine du monde : essai sur la démocratie d’opinion, Jacques Julliard, Éditions Flammarion
2009 : Cahiers secrets de la Ve République : Tome 2, 1977-1986, Michèle Cotta, Fayard (parmi les membres du jury il y a Laurent Joffrin3)
2010 : Le sorcier de l’Élysée, l’histoire secrète de Jacques Pilhan, François Bazin, Plon
2011 : La France est-elle finie ?, Jean-Pierre Chevènement, Fayard
2012 : Populisme : la pente fatale, Dominique Reynié, Plon, 2011
2013 : Jours de pouvoir (chronique sur son mandat de ministre de l’agriculture), Bruno Le Maire, Gallimard, 20124
2014 : La récréation (chronique sur son mandat de ministre de la culture), Frédéric Mitterrand, Robert Laffont, 2013
2015 : Les Chirac. Les secrets du clan (chronique sur la famille politique Chirac, avec Jacques Chirac, sa femme et sa fille conseillère), Béatrice Gurrey, Robert Laffont, 20155.
2016 : Un Français de tant de souches (autobiographie et analyse de l’identité française), Alain Minc, Éditions Grasset
2017 : Plus rien à faire, plus rien à foutre : la vraie crise de la démocratie, Brice Teinturier, Robert Laffont
2018 : Fille de révolutionnaires, Laurence Debray, Édition Stock
2019 : L’Archipel français: Naissance d’une nation multiple et divisée, Jérôme Fourquet, Seuil
2020 : Une minute quarante-neuf secondes, Riss, Actes Sud8. Récit sur l’attentat contre Charlie Hebdo.

Marie Sasseur dit: à

Bonsoir Passou,
Je vous écris d’un pays lointain, comme chaque fois que je trouve trop injuste pour votre travail, les inanités (une vraie dysenterie pour un ou deux) qui se répandent dans le commentarium.
Ce billet m’a incitée à ne pas remettre à plus tard (une idée), ce que je pouvais faire aujourd’hui. Non pas qu’il y ait eu le feu au lac (Walden), mais en plus j’ai profité, eh oui, que certains lieux soient accessibles uniquement avec un laisser-passer, alors que les plages bondées du mois d’août, une promiscuité qui ne respecte rien, sont tout ce que je fuis…
Personne n’a noté que ces villages abandonnés en Espagne, vous en aviez visité quelques-uns ? lors de votre voyage en Sefarad. Et j’avais bien compris, que la désertion de ces villages était plus dans votre idée un abandon, une fuite, une persécution…
Tout autre sont mes villages, hameaux plutôt, abandonnés. Ils sont chantés par Ferrat qui pensait que la montagne est belle (elle l’est !), mais cette symphonie pastorale a cessé avec le progrès cher Passou ; N’y voyez pas malice, la pastoralité évoquée, le seigneur est mon berger, n’a rien à voir avec ce roman très gidien ( Ah les yeux de Michèle Morgan, je crois que j’ai pleuré en voyant ce film, trop jeune, peut-être)
Mais Jean Ferrat n’a pas évoqué toutes ces chapelles et ces églises. Je suis née et j’ai grandi dans le Baroque.
C’est dans cet esprit que je suis allée dans le pays de Giono, ou plus exactement dans celui de Pierre Magnan, puisque celui qui représentait un modèle pour lui, refusait le régionalisme, pour tendre à l’universalisme et n’aurait pas voulu géolocaliser…
Et là j’ai découvert ce village abandonné, des petits édifices, des nefs en pierres sèches. Il en existe 6000 en Provence et 400 ont été localisées dans un endroit unique.
C’est grâce à un poète globe-trotter (vous ne trouverez rien de ses écrits sur le net en googlant son nom, Pierre Viala) devenu propriétaire dans les années 60 et qui a retapé les ruines, que ce village à l’abandon depuis la moitié du XIXème siècle, a obtenu une reconnaissance :
« La restauration est couronnée par l’Académie d’Architecture.
Classement du site en 1977 parmi les Monuments Historiques.
1983 : Commune devient propriétaire et gestionnaire du site.
C’est aujourd’hui un des sites les plus visités du Vaucluse. »
De cet habitat saisonnier, synonyme à la fois de pastoralisme et culture qui s’est plus ou moins sédentarisé, j’’y ai reconnu tout ce que je connais dans un autre relief. Tout.
Sauf un truc, les odeurs bien sûr, mais plus encore j’y ai vainement cherché le bruit de l’eau…
Au fait ces nefs on les appelle des bories.

Janssen J-J dit: à

@ RM r / merci pour ce papier et votre message… Voici le résultat deepl :
___________
Dans un monde idéal, la nécessité de vacciner au milieu d’une pandémie ne serait pas un sujet de débat, et encore moins une cause de confrontation politique. Mais si elle en devient une, parce que les sceptiques et les négationnistes, avec leurs pseudo-arguments, trouvent de plus en plus d’espace sur la scène publique, nous devons répondre et répondre en nature.

Il ne s’agit pas d’une question philosophique, mais d’une question pratique : nous sommes tous d’accord pour dire qu’il vaudrait beaucoup mieux qu’il n’y ait pas de confrontation politique sur ces questions. Mais s’il y en a une, elle doit être gagnée.

Depuis quelque temps, cependant, ce n’est pas le cas. Il suffit de voir la controverse croissante sur le passeport vert ou les campagnes de presse alarmistes sur les vaccins. Il y a un bruit sous-jacent qui prend de l’ampleur. Le cynisme politique, la vanité intellectuelle et l’irresponsabilité générale alimentent une dangereuse confusion. Ce qu’il faut, c’est de la clarté.

Comme des variantes de plus en plus agressives se répandent, toute hésitation se traduira inévitablement par davantage de décès. Malheureusement, il ne manque pas de journaux, de partis et de mouvements qui sont manifestement prêts à les facturer, pour autant qu’ils finissent sur le compte du gouvernement, et c’est un prix que nous devons payer, car c’est ainsi que fonctionne la démocratie.

Mais la réponse ne peut pas être un débat dans lequel ces théories se voient accorder davantage d’espace et de légitimation. Personne ne va se diplômer en microbiologie pour savoir qui a raison : si même les sources d’information les plus qualifiées commencent à se remplir de philosophes faisant autorité sur les vaccins et soulevant des questions auxquelles la science a en fait déjà largement répondu, de nouvelles alarmistes sans fondement et de théories démentes, le moins que l’on puisse espérer est que le nombre de sceptiques et d’hésitants augmente proportionnellement.

Si l’on ajoute à cela les intellectuels qui sont prêts à défendre le parallèle entre les mesures anticonformistes décidées par les gouvernements démocratiques et le nazisme, comme l’a fait Carlo Freccero il y a deux jours dans La Stampa, la situation risque de devenir désespérée. Car de cette manière, ce qui était une très petite minorité deviendra inévitablement une minorité un peu plus petite, comme cela arrive toujours en politique lorsqu’un point de vue excentrique se retrouve au centre du débat, avec l’effet inévitable de la polarisation. Seulement ici, pour chaque lecteur, auditeur ou spectateur qui décide même de reporter le vaccin, nous faisons un pas de plus, tous ensemble, vers la falaise.

Mais à partir du moment où les choses prennent cette tournure, il est bon que chacun soit conscient des enjeux et prenne ses responsabilités. A commencer par les partis réformistes, démocratiques ou simplement rationnels, qui ne peuvent plus accepter le double langage et doivent lutter ouvertement, sans rabais, contre toute forme d’ambiguïté. Mario Draghi a déjà donné une splendide démonstration de la manière dont il est possible de le faire, lorsqu’il a dit clairement et sans détour ce qu’il pensait des appels de Matteo Salvini à ne pas vacciner les jeunes. Mais cela ne peut pas s’appliquer uniquement à Salvini. Et cela ne peut pas s’appliquer uniquement à Mario Draghi.

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

rose dit: à

Un des plus beaux ds le Contadour, où l’habitation du berger est bien distincte de celle des bêtes.
Le Jas des terres du Roux.

Bloom dit: à

euh…François M., pas Françoise,
re-amen

Jibé, vous inquiétez pas pour les erreurs mineures: Beckett passe son temps à faire des fautes d’orthographe dans sa correspondance, par ex, de Berlin au milieu des années 30, il écrit « Southhampton », avec un « h » de trop…
Prenons donc exemple sur Beckett, tous, et accueillons à bras ouverts ces fautes qui ni ne damnent ni ne condamnent, les fôte d’ortôgraf et de frapp!
(j’ai réagi aux Falklands sur le fil d’avant)

Bloom dit: à

Nuance toutefois quand il s’agit d’un nom de personne! mon exemple était mal choisi…

Jean Langoncet dit: à

@j’y ai vainement cherché le bruit de l’eau…

Avant que les jardins irrigués de L’Alhambra ne dépérissent, je vous suggère de suivre la caravane du recueil (c’est pour une bonne cause et Sénèque aurait son mot à dire, ainsi qu’Hadrien l’espingouin évoqué au sous-sol)

https://www.youtube.com/watch?v=uwr3nsCHiO8

Jean Langoncet dit: à

Des sauvages sur-diplômés ? On l’a fait !

et alii dit: à

je n’ai pu m’empêcher de penser à M.Tournier qui s’était installé dans un presbytère à Choisel dans la vallée de Chevreuse (Michel Tournier a passé ses vacances d’enfant dans le village voisin de Lusigny-sur-Ouche où ses parents louaient le presbytère désaffecté (il y séjourna de nouveau pendant l’été 1944 et pendant la Libération de la région en septembre).
Le presbytère (du latin presbyterium, du grec πρεσβύτερος (presbuteros), « ordre ou sacerdoce des prêtres », d’où lieu de vie des prêtres1) est l’habitation du curé catholique ou du pasteur protestant. Ce bâtiment est également appelé maison curiale2.

Il est souvent situé à proximité des églises paroissiales ; dans certaines localités, ses qualités architecturales ou son importance historique ont pu amener à le classer au titre des monuments historiques.

rose dit: à

Les écoles rurales sont également désaffectées et vendues.
À Oppède le Vieux, où Consuelo vécut un temps durant la seconde guerre mondiale, une vieille église est aussi devenue propriété privée.

JiCé..... dit: à

Lundi 2 août 2021, 6h14, 21°, ciel dégagé, 50 kmh de mistral

Parlons de choses sérieuses : l’été s’annonce frais, les vivants se disputent entre eux, les malades meurent normalement, la grippe est là qui se joue du vaccin, les responsables sont incompétents, les irresponsables aussi, les experts sont des causeurs à vide, la santé est bonne suivant les pays et le niveau sociétal, les réseaux sociaux ont remplacé les curés paumés dans le présent, les GAFA sont plus nécessaires que les Assemblées démocratiques (!), et on se fout complètement des ruines ecclésiastiques genre Notre Dame de Paris et autres basiliques, cathédrales ou chapelles pourries.

Bref, tout s’écoule et rien ne tient bon.

Rien à signaler, donc…

MC dit: à

Marie Sasseur: « Bonsoir Passou, etc…
Personne n’a vu que ces villages, vous en aviez visité dans Séfarad… »
Le numéro de lèche recommence…

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Passou,
J’ai oublié de vous préciser un truc, rapport à ce que je connais de ces nouvelles pratiques, qui existaient avant le confinement mais qui depuis ont pris leur essor ( j’ai en tête le cas d’un curé très branché, qui je crois à du changer de paroisse après avoir posté une parodie musicalelement très  » enlevée  » sur YouTube ).
Ainsi vous écrivez :  » le jour viendra où on ne comprendra même plus ce que signifie l’expression « Il faut remettre l’église au centre du village  »

Le « village » est devenu virtuel, tout comme le denier…demonetisé, au profit d’écritures numériques…

« Pendant le confinement, Vincent Cardot, jeune prêtre du diocèse de Langres (Haute-Marne) s’inscrit sur le réseau social chinois préféré des ados. Ses vidéos traîtent de la foi, de la prêtrise, ou de sujets sensibles comme la pédophilie dans l’Église. Certaines comptent plus de 700 000 vues. »

https://www.franceinter.fr/un-cure-francais-star-de-tiktok

Je vous souhaite une très bonne journée, Passou.
Je constate que les hyènes baveuses de votre commentarium ont une sainte horreur que je leur fasse un petit rappel: on poste sur votre blog et je commente vos billets.

Soleil vert dit: à

« Pas compris pourquoi pour la composition de Faustine, Casares s’inspire de Louise Brooks. »

Pareil, on n’a rès peu d’éléments sur la personnalité de Faustine

« Morel dirige un groupe de personnes et les conduit à la mort, »

ça m’a échappé. Morel et la résurrection des corps

Sinon holographie, simulation

Soleil vert dit: à

Pareil, on a très peu d’éléments sur la personnalité de Faustine

Bloom dit: à

Sénèque un au revoir.

Soleil vert dit: à

passer à la trappe (expression d’origine militaire ?) ou passer à la Trappe ?

JiCé..... dit: à

La grâce qui coûte ?
La crasse qui encroute !

Patrice Charoulet dit: à

LE TIR AU PISTOLET

Ce lundi 2 août, j’entends à la radio que la France aurait obtenu une médaille d’or au…tir au pistolet.
On aura tout entendu. C’est un sport, ça ?
Avoir les yeux ouverts, viser et remuer l’index ? Et on peut avoir une médaille d’or ?

Jazzi dit: à

« La grâce qui coûte »

Jeanne d’Arc, première résistante de France, livrée et brûlée par l’Eglise de Rome et la Sorbonne, canonisée cinq siècles plus tard !

On aura noté qu’à l’exception de Clopine, pas un seul ici ou dans la presse ne se sera donné la peine de lire et de parler de mon Goût de Jeanne d’Arc. A croire que la Pucelle dérange encore ?

Bloom dit: à

J’ai traversé le Perche. C’est une forme de désert, le désert français. Et donc un lieu idéal pour un anachorète, un stylite contemporain.
A propos du désert national, je découvre avec horreur que le (petit) fric et la connerie ont dévisagé une partie du littoral vendéen. Certains élus locaux dont on vante à longueur de temps les mérites sur l’air des violons, ont des comptes à rendre pour avoir autorisé ces parcs à jeux genre Foire du trône qui salissent la vue de ce qui était un paysage racé de dunes et de landes. Des vandales.
En 500 bornes, j’ai compté 200 rond-points, dont une partie servent juste à empêcher d’aller tout droit.
Comment a-t-on pu abîmer ce pays de cette façon?
Tout ce fric public engouffré dans l’Inutile et le Laid.

JiCé..... dit: à

@Jazzi
Nous savons bien que dans sa vie d’égarée, Clopine te considère comme un héros alors que les Sages de ce blog te considèrent, à juste titre, comme un crapulet de cuisine, un cureton littéraire, un chevalier de Cour des Miracles !

Jibé dit: à

Bloom
merci de votre remarque absolvant les fautes mineures. Je ne suis pas Beckett, mais je vais me permettre les tites fautes de frappe et de vitesse comme lui alors.
Have a good day, Bloom
(Je n’ai rien à dire sur la grâce, ni sur la campagne, ses curés, ses clochers, etc, sauf que ça sent le moisi, la discute sur les cathos)

Bloom dit: à

100 rond-points, pas le double.

renato dit: à

« Morel dirige un groupe de personnes et les conduit à la mort, »

Après avoir entendu dire que des personnes enregistrées lors d’expériences précédentes sont mortes, l’un des ‘touristes’ suppose qu’il va lui aussi mourir.

renato dit: à

(Le fugitif élabore de nombreuses théories sur ce qui se passe sur l’île, mais ne découvre la vérité que lorsque Morel annonce aux autres touristes qu’il a enregistré leurs actions au cours de la semaine écoulée avec une machine capable de reproduire la réalité : il prétend que l’enregistrement capturera leurs âmes et que, grâce à sa répétition, ils revivront cette semaine à jamais et passeront l’éternité avec la femme qu’il aime — Morel ne mentionne pas son nom, mais le fugitif est sûr qu’il s’agit de Faustine.

Le fugitif recueille les notes de Morel et apprend que la machine continue de fonctionner grâce aux vents et aux marées qui lui fournissent une quantité infinie d’énergie cinétique et il commence à imaginer toutes les utilisations possibles de l’invention de Morel, y compris la création d’un second modèle pour ressusciter les gens. Il éprouve de la répulsion pour les ‘nouveaux types de photographies’ qui peuplent l’île, mais il accepte leur existence. Il apprend à faire fonctionner la machine et il s’insère dans l’enregistrement pour faire croire que Faustine et lui sont amoureux. Ce mensonge l’agace, mais il est persuadé que cela n’aura pas d’importance dans l’éternité qu’ils passeront ensemble, car il est désormais sûr qu’elle n’est pas l’amante de Morel.

Dans les dernières pages de son journal, le fugitif dit ‘comment’ il attend le passage de son âme dans l’enregistrement alors qu’il est en train de mourir et il demande à celui qui inventera une machine capable de fusionner les âmes, de lui permette d’entrer dans la conscience de Faustine.)

Jazzi dit: à

Il ne s’agit pas de moi mais de Jeanne, JiCé.
Mon précédent gout de… la paresse a bénéficié d’un large écho dans la presse, comme la plupart de mes titres en général !

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