La grâce qui coûte
Il suffit parfois d’un signe de ponctuation dans un titre pour en modifier le sens et, partant, l’esprit du livre. Selon qu’Adieu curé (200 pages, 18 euros, empreinte/ temps présent) serait suivi d’un point d’interrogation, d’un point d’exclamation ou de trois points de suspension, cela annoncerait trois projets différents. L’absence de tout signe de ponctuation en annonce un quatrième écrit sous l’égide de l’apaisement et de la sagesse. Christian Delahaye, journaliste formé au Quotidien de Paris avant de se lancer dans une longue et brillante carrière au Quotidien du médecin, y tient son journal d’un curé de campagne à ceci près que, s’il vit bien à la campagne, il n’est pas curé. Il n’a pas voulu alors que tout, à commencer par une foi inébranlable, une détermination sans faille et sept années d’études théologiques notamment sur les bancs de la « Catho » à Paris, l’y poussait.
Très critique vis-à-vis de la cléricature, accablé par sa conception de l’enseignement des Evangiles, scandalisé par le tournant réactionnaire pris par le Saint-Siège avec l’élection de Benoit XVI, il a tout quitté à commencer par Paris, le confort d’un métier et l’assurance d’un salaire, pour se retirer aux confins du Perche, dans le maison d’un garde-barrière sur une ligne désaffectée du village de Saint-Aquilin-de-Corbion (61 habitants/ 10 habitants au km2), afin d’y étudier les Ecritures et surtout suppléer au départ du curé de campagne en laïc animé par la foi du diaconat. La grande Trappe et les cisterciens de saint Bernard ne sont pas loin. Son Journal ne consigne pas, comme c’est souvent la loi du genre, les menus incidents de la vie quotidienne mais essentiellement les vicissitudes d’un refus et d’un échec.
Pour autant, il n’est ni amer, ni aigri, ni triste ; car, éclairé d’une formidable ardeur et porté par un style tenu, exigeant mais qui ne dédaigne pas l’humour, il mêle son histoire personnelle de l’Eglise à l’Histoire de l’Eglise, l’autobiographie à l’analyse lucide, sans concession, de tout ce qui mine non pas tant le catholicisme français que l’Eglise de France. Moins ses scandales auxquels il avait déjà consacré un essai polémique aussi violent que la réalité qu’il dénonçait (la pédophilie) que ses omertas ordinaires dans toute leurs banales horreurs bureaucratiques, administratives, arrivistes, mesquines, lâches. Il lui a fallu autant de courage que d’inconscience pour s’attaquer à cette énorme machine à broyer les meilleures volontés. Et plus encore une indépendance et une liberté de ton qu’il a cher payées.
Son obstination lui a valu d’être boycotté par les autorités qui l’avaient jusqu’alors encouragé eu égard à la qualité de son parcours. Les temps changent mais la grâce d’être exclu demeure. Il ne cherche pas à renvoyer l’écho d’un loin épigone de Léon Bloy et ne s’est pas convaincu que tout individu possédant un euro lui doit cinquante centimes ; c’est ailleurs qu’il faut chercher la résonance car certaines de ses pages sont vraiment éclairées d’une flamme bernanosienne.
Lorsqu’il évoque la fin de la civilisation des paroisses, cette désertification dans les profondeurs de la France, le lecteur en a le cœur serré ; c’est aussi poignant que la consultation du blog Los pueblos deshabitados qui tient registre du dramatique abandon des villages de l’Espagne profonde par ses habitants attirés par la périphérie (Sergio del Molino a consacré au phénomène un livre remarquable La España vacía). L’analogie n’est pas gratuite car souvent en France, l’abandon de l’église du village faute d’un curé pour l’animer, puis faute de paroissiens, préfigure l’abandon du village même. En filigrane d’une expérience personnelle, Adieu curé se veut aussi la chronique de ces morts annoncées dans le sillage de l’agonie du père Guy Girouis, dernier curé de son village du Perche, mort d’un cancer à 75 ans sans successeur. Avec lui, veut croire Christian Delahaye, c’est un monde qui s’en va et signe sa fin, celui d’un système paroissial qui régulait la vie des campagnes depuis des siècles.
Ce bloc-notes, qui court de 1989 à nos jours, s’articule autour d’un axe dont il ne dévie pas : la confiscation du sacerdoce par les prêtres. Aucun mépris dans ce postulat mais la leçon tirée d’un constat : dans un pays en proie depuis des années à la crise des vocations, au moment où la disparition des curés de campagne annonce celle des curés des villes (j’emploie à dessein le mot « curé » au même titre que « prêtre » bien que, dans les commentaires de la RDL, on m’ait parfois reproché de le faire au motif que ce serait péjoratif et dédaigneux, ce que je ne crois pas ; pour les mêmes raisons, je ne suis pas prêt de renoncer au beau mot si mauriacien de « province » au profit exclusif de « région » pour des motifs d’assujettissement à la capitale qui paraissent obsolètes), le jour viendra où on ne comprendra même plus ce que signifie l’expression « Il faut remettre l’église au centre du village ».
« Faites ceci en mémoire de moi », certes, encore faut-il préciser ce que le « ceci » recouvre ; et aux yeux de l’auteur, il n’a plus grand rapport avec l’esprit ni même la lettre de l’Evangile. Il est vrai que rien n’est extravagant comme la prétention de parler au nom de Dieu ; il n’est pas nécessaire d’être un athée militant pour s’offusquer de cette appropriation de la parole divine par la fonction sacerdotale, laquelle accorde du coup au prêtre un statut proche du sacré.
Il tient l’abbé de Rancé, fondateur de la Trappe, pour « un ayatollah de la pire engeance » et « un terrible gourou » n’en déplaise à Chateaubriand. Il a fait sien l’adage latin que lui avait confié l’abbé Girouis sur son lit d’agonie : « L’homme est un loup pour l’homme, le prêtre est encore plus loup pour un autre prêtre et le moine est le plus loup de tous les loups pour les autres moines ». Il déteste ce que l’Eglise est devenue, du moins telle qu’il la voit, recluse en ses replis « identitaires et obscurantistes ». Avec son livre, depuis sa petite trappe, ce garde-barrière d’un nouveau type voudrait laisser l’Eglise à sa déréliction et appeler à une Eglise qui saurait dire adieu à ses curés.
On l’aura compris, ce chrétien là navigue vent debout contre les déclinistes qui attribuent le naufrage de la chrétienté à la sécularisation, non depuis Vatican II mais depuis les Lumières. Elle serait responsable de tout y compris de la pédophilie ecclésiastique. Christian Delahaye, lui, remonte plus loin encore pour traquer les maux qui rongent le message divin : quasiment à l’origine …
« … depuis que les héritiers autoproclamés des apôtres, captateurs de l’héritage de Jésus, puis les héritiers de ces héritiers ont fait dévier le Bonne Nouvelle areligieuse et l’ont détournée sur la voie cléricale, sacralisant les prêtres au pouvoir religieux, leur asservissant les laïcs et dénaturant ainsi l’Evangile »
La dénonciation de ce processus inscrit dans la longue durée est le fil d’Ariane de son livre. S’il y a un scandale à ses yeux tant au sens latin qu’au sens grec (σκανδαλον scandalon, piège sur le chemin, traduit de l’hébreu מוֹקֵשׁ moqesh par les translateurs de la Septante, conservé dans le latin scandalum, puis dans la rédaction des Evangiles), c’est bien l’institution cléricale d’un pouvoir sacré alors que Jésus était venu l’abolir. Plus que de s’en affliger et de se perdre en déplorations, il y trouve matière à méditation sur le sens de l’Histoire, et y puise une énergie qui ne faiblit pas. Ce constat le porte et le stimule quitte à réaffirmer des vérités tel que le caractère d’« adage totalitaire » du fameux « Hors de l’Eglise point de salut »
L’une des cibles de Vatican II fut la figure du prêtre, son statut, son rapport aux laïcs. Le premier fut désinvesti de ses pouvoirs quasi surnaturels au profit des seconds tenus pour des successeurs des apôtres, tout baptisé participant à la fonction prophétique, royale et sacerdotale du Christ. En d’autres temps, le philosophe Jean Guitton si proche de Paul VI, qui termina le Concile en 1965, eut été fait prince de l’Eglise. C’est peu dire que ses livres figurent en bonne place au chevet de l’auteur : il est vrai qu’ils annonçaient l’avènement des laïcs théologiens ce qui repoussait assez loin la volonté de réforme du Concile puisque n’importe quel chrétien prenait alors le pas sur les prêtres. Pourtant, aux yeux de ses partisans, il souffrait d’être inachevé.
L’appel d’air voulu par Jean XXIII, qui ouvrit le Concile en 1962, fut si puissant que la réaction ne se fit pas attendre « bétonnant la citadelle en ruine ». Le pape François, que les chroniqueurs de la curie romaine disent souvent « entravé » par l’aile réactionnaire de son gouvernement, pourrait très bien agir pour faire respecter un esprit d’ouverture qui ne l’est plus, car il jouit d’un pouvoir absolu : l’Histoire témoigne en maintes occasions que « lorsqu’un pape veut, il peut ».
On pourra chercher querelle à l’auteur sur le trop grand cas qu’il fait de ses auteurs de référence, du père Congar à Yuval Noah Harari en passant par Jean Guitton et surtout Dietrich Bonhoeffer dont les livres annonçaient le retour de l’Eglise dans le Moyen Âge (et, partant, Delahaye dénonce si souvent le retour à une église, une époque, un esprit « moyenageux » qu’on aimerait lui rappeler, sans entamer un débat à ce sujet, que le Moyen Âge ne fut pas le trou noir de la pensée)
Tous ses efforts pour trouver un emploi dans le diocèse sont demeurés vains. Il y a bien eu quelques exceptions de temps à autre en raison de son expérience journalistique ; mais tout en le recevant et en louant ses qualités, les autorités ecclésiastiques se sont bien gardé de lui confier des missions d’évangélisation pour lesquelles il avait toute compétence, jusqu’à le barrer officiellement. Trop électron libre, trop écorché vif. C’est diacre qu’il voulait être, c’est servir dont il rêvait mais son long combat pour y parvenir et la franchise de ses livres ont été si mal reçus par elles qu’elles l’ont décrété « pas digne de confiance ». Il porte désormais cette condamnation sur le dos comme une tunique d’infamie, sa lettre écarlate. C’est peu dire qu’il le vit comme une injustice et on se doute qu’Adieu curé n’arrangera rien. Et il n’a aucun recours, tout appel d’une telle décision étant impossible car l’évêque a tous les pouvoirs, il est pape en son diocèse. L’église de Saint-Aquilin-de-Corbion possède des fenêtres romanes mais elles sont murées…
Il y a du théologien paysan en lui travaillé par le souvenir d’un Thoreau à ceci près que le Perche est son Massachussets et que la voie de chemin de fer désaffectée près de laquelle il s’est enraciné est son lac Walden. Résigné depuis sa petite trappe de Saint-Aquilin-de-Corbion au risque d’une existence précaire, plus que jamais voué à son absolu du sacerdoce, il vit désormais un monachisme laïc et intériorisé à la lumière de la parabole du laboureur sur la grâce qui coûte (Matthieu, 13, 44) puisque telle est sa vraie vocation, loin des institutions, libre. Son livre, qui n’a sollicité ni imprimi potest, ni nihil obstat, ni imprimatur, mériterait d’être reçu par tous magna cum laude probatus.
(« Saint-Aquilin-de-Corbion, sa mairie, son église » photos D.R.)
1 345 Réponses pour La grâce qui coûte
Quand un homme ordinaire atteint le savoir, il est sage. Quand un sage atteint la compréhension, il est un homme ordinaire.
c’est un KOAN
aucun rapport avec un cohen
Pour faciliter la formation des moines zen, certains koan ont été commentés.http://www.goshinbudokai.fr/koan2.html
Enseignements de Frère Phap Dê, moine zen catholique
Le 4 août 2016 Frère Phap Dê, âgé de 81 ans, est décédé entouré de l’amour de ses frères et soeurs monastiques de notre monastère du Parc des Cerfs en Californie et de sa famille.
https://plumvillage.org/fr/transcriptions/en-memoire-de-frere-phap-de-moine-zen-catholique/
Ça peut ne pas plaire aux Français, mais à l’époque où Céline écrivait un segment important de la population était décidément antisémite, son œuvre représente donc ce segment. Or, je veux bien que chacun aime l’image qu’il croit donner de soi, mais ce n’est pas une bonne raison pour refuser un aspect aujourd’hui caché de cette image.
Cela dit, je me souviens, lors de mon arrivée en Alsace, avoir été invité à l’inauguration d’un espace offert par le musée Bartholdi à la culture juive, et qu’étant sorti dans la rue pour fumer mon cigare j’ai entendu, à propos des quelques visiteurs juifs, des commentaires indignes d’être répétés, comme quoi rien ne change vraiment, jamais.
Tiens ! voilà bouguereau !
Renato, antisémite à ce point? Jusqu’à considérer leur extermination comme souhaitable, normale, logique. J’en doute, que les préjugés et méfiances aient été utilisés pour faire naitre une haine sans nom, oui, je crois que des gens comme Céline ont réussi à se poser à côté d’une propagande pour la fortifier et mener une partie de l’opinion vers l’ignominie. Mes parents qui étaient pauvres et peu cultivés n’ont jamais soutenu aucune idée antisémite. Je pense que toutes les catégories sociales se rencontraient dans ce courant antisémite à mort, certains quelque soit leur statut ont été et seront toujours impérméables au racisme. La bêtise, la convoitise, la jalousie font peut être partie de l’équation antisémite.
renato, en Alsace, on appellera cela le syndrome du « droit de pied fourchu », du nom du péage corporel de 3 livres que devaient payer les juifs, assimilés à des animaux impurs, pour entrer la journée dans Strasbourg sous l’Ancien régime.
La fidélité…
Ne connaissant aucun homme à qui être fidèle, je me déclare volage . Il faut sauver nos chênes, nos sapins, nos animaux, nos rivières avant de penser à défendre une position vertueuse. Qu’aurait on encore à faire de ces bons hommes qui ne nous procurent pas que du plaisir, quelle idiotie se serait d’être fidèle à l’un quand l’autre serait mieux, il faut les essayer.
Merci Bloom pour le lien sur cairn/revue d’histoire de la shoah.
Merci d’autant plus que votre intervention me parle fort:
« L’innocence du style est une pirouette marquée au coin de la malhonnêteté, a fortiori dans les moments les plus troubles. »
Il n’y a pas de style innocent si le fond est assassin.
Sans dissocier deux Céline (celui du Voyage et de Mort à Crédit), on voit bien deux époques dans son oeuvre, avec une adhésion obsessionnelle à l’antisémitisme qui ne fait que s’aggraver durant les années trente -comme chez ses contemporains. Un vieux terrain bien ensemencé, catho et anti-juif, qui va être réensemencé de cette foutue idée de race pure aryenne.
Céline, c’est juste un homme de son temps, dans le pire. Un auteur de talent et un sale type sans remords, jamais, d’avoir participé au massacre en appelant au meurtre.
Si je transpose le mec dans l’appel au meurtre façon islamisme, je le vois sur les réseaux, à exciter les décérébrés qui se barderont de flingues et tireront dans les foules de « mécréants ».
Ca ne finit jamais –
Je pense que les dégâts de la crise du covid sur la jeunesse seront irréparables. Je ne pense pas aux enfants qui naissent en ce moment. Ils souffriront pour d’autres raisons. Je pense à ceux nés entre 2000 et 2018 en gros. Nous allons avoir une génération d’immenses frustrés et névrosés, comme l’a été la génération 35-55, avec tous les dégâts que ça va entraîner sur 2-3 générations suivantes.
Premièrement.
@ Il faut sauver nos chênes, nos sapins, nos animaux, nos rivières avant de penser à défendre une position vertueuse (B)
Mais la vertu issue des mœurs féminines volages n’exclut point de sauver (EN MEME TEMPS) nos chênes, nos sapins, nos célines, nos animaux, nos rivières. Désormais, il faut PENSER et FAIRE systémique, comme ils.elles ont dit, les intersectionnalistes,
Je pense voilà.
JJJ
« quand je m’installerai ce soir pour observer les filantes dans la chaise longue du jardin, (ce que je ne manquerai pas de faire durant tte la semaine) »
eh bien nous serons deux au moins, à flipper sur les espaces infinis tout en s’y laissant absorber.
Nous reposant des hommes un moment.
Jibe, il avait le choix. Tous ne sont pas tombés de ce côté quoi qu’on ait pu reprocher aux affairistes juifs. Cela prouve que l’intelligence et un talent indéniable( je n’ai lu que son voyage pour le talent et le début des pamphets pour l’antisémitisme délirant ) n’immunisent pas contre l’inhumanité, entre autres.
D, ce n’est pas comparable, cependant ceux là ne possèdent pas en terme de vécu des éléments pour comparer une situation inconfortable et une guerre.
@ J.D. du vendredi à D.D de tous les jours….
« et toutes les victimes à venir, pas encore nées »….
@ J’ai longuement parlé sur ce blog -quand il était hébergé par « Le monde » il y a plusieurs années- du roman de 800 pages « Les démons » de Heimito von Doderer que je tiens pour une œuvre littéraire capitale
—-
A défaut de l’auteur lui-même (PE), quelqu’un pourrait-il nous retrouver et copier-coller ce CR sur la rdl, qui m’intrigue assez. Il n’est pas croyable que la trace en ait ait disparu à jamais sur le net… Merci par avance.
Ne connaissant aucun homme à qui être fidèle, je me déclare volage
on applait ça « porter l’enseigne »..les juifs en avaient hune parmis une caisse d’autres..encore
En second, le sujet des retraites. Les français seront-ils suffisamment stupides et masochistes, quelquesoit le candidat élu, pour céder au diktat européen qui impose la philosophie d’autonomie des régimes et donc de tirer vers le bas la valeur de point et/ou augmenter l’âge legal ?? ? ? ? ?? ??? ??? ?
Alors que nous pourrions choisir de considérer le sujet sous un aspect social donc des caisses non autonomes renflouées en petite partie par des revenus du capital.
Ou bien raisonner individuellement en trimestres, sans notion d’âge légal. Les trimestres manquants alors financés à la charge du travailleur avec une participation sociale de l’État de 50 à 0% selon la situation salariale voire patrimoniale du travailleur. Bref tout vela est dans notre intérêt.
Je pense que les dégâts de la crise du covid sur la jeunesse seront irréparables
laisse les penser tout seul keupu
« Athènes, Sparte, Rome ont péri et n’ont plus laissé d’enfants sur la terre; Sion défaite n’a pas perdu les siens. »
si les hommes vivent..la cultures est sur eux une véroles au mille variant qui font leur miroitement..c’est même plus du propos aux asticots..libre a toi de ressembler à un menhir « au final » kabloom
Nous reposant des hommes un moment.
..pasque ça te flatte de te croire d’un autre bois
D, il est prévu pour un futur proche ( immédiat?) des créations d’emploi à forte valeur ajoutée . Voyez la perspective pour ceux qui resteront sans valeur ajoutée. Est ce que nos sociétés ne vont pas s’orienter vers un système à l’américaine où ceux qui sont inclus peuvent vivre dignement, les autres subsistent, survivent ou vers le modèle des pays émergents avec un grossissement de la population de nouveaux esclaves privés des droits sociaux essentiels. Je crois que s’il y a réforme cela va profiter au buiseness des assurances, mais là aussi nombreux sont ceux qui ne pourront pas s’offrir de cotisations volontaires.
Ça peut ne pas plaire aux Français, mais à l’époque où Céline écrivait un segment important de la population était décidément antisémite, son œuvre représente donc ce segment
français..tu veux dire qu’il y a des coiffeurs en italie à qui ça ne déplait pas encore? ceci dit rénateau..on peut hévidemment avoir des gouts mais « juger » la litterature..à laquelle céline appartient tu en conviendras..selon des critères moraux..c’est ça n’en déplaise a kabloom vouloir la cléricature qui survivra aux romains..on peut se foutre assez facilement des mitres..moins de ceux qui en sont jaloux
3J, il est nécessaire de donner la priorité au sauvetage en accueillant toutes les âmes pervertie ou fautives.
Perverties. Que l’on récupère Dupont Aignan pour les sapins, l’ex bras droit de Marine pour les chênes, Melachon pour les hêtres, il y en aura des candidats pour soutenir Green peace et le Giec dans leurs campagnes d’information et volonté
de prévention . Est ce qu’ils savent que la Chine va dépister 11 milions de Wuhanais, de nouveau, le spectre de la contagion réapparaît là où il a commencé. Xi Jinping, grand complotiste qui a mis à zéro l’industrie, l’économie de son pays en y laissant des milliards pour asservir la planète entière au son du Cov19, c’est certain, c’est une nouvelle. Le PC chinois est prêt à tout même à cela pour toucher son but.
Bloom, quand pensez vous faire votre alya. Depuis quand, autre question, pensez vous à vous afficher en tant que sérieusement juif?
67 ans, faut être de la race des viking pour travailler avec son corps jusqu’à cet âge.
au finaljepensevoilà, ils ont foutu lionel messy dehors, pour cause de trop cher… Des rats, ces Espangolins, hein wouin… allait pas travailler jusqu’à 67 blindes avec son corps de mara-dona, quand même !… Et il y a 500 libyens à sauver sur un boat pipole, B. Mais si !
@ au café du coin : pour l’instant, ON a récolté plus de médailles que les boches…
@la litterature..à laquelle céline appartient tu en conviendras..
A ce propos, ci-joint un extrait d’un texte de Milton Hindus rapporté par le journal Combat en janvier 1950 dans un article intitulé Un Juif témoigne pour Louis-Ferdinand Céline.
» Je ne vois pas pourquoi on continue à lire les autres auteurs »
« Quelques chauvins feront certainement remarquer que nous n’avons rien à apprendre des Européens qui ont donnés des Prix Nobels à Sinclair Lewis et à Pearl Buck, qui considèrent Steinbeck comme grand et qui ont découvert Dashiell Hammett ! Tout cela est stupéfiant. Dans le domaine de la technique industrielle et de la vitesse, je reconnais que les Européens ont beaucoup à apprendre de Ford, mais en arts ils ne peuvent rien apprendre de nous.
Prenez l’école des « durs à cuire » américains à laquelle quelques critiques ont apparenté Céline ! comparés à lui, tous nos Hemingway, Dos Passos et Faulkner ne sont que du vent. « Ses personnages sont des débauchés, des pervertis et des fous » écrivait Clifton Fadlman à propos de ce livre, « mais ce sont des débauchés, des pervertis et des fous de taille. Vous ne pouvez pas les oublier aussi facilement que les horrifiques figures de cire de M. Faulkner ». C’est ce que je voulais dire. Les images jaillissent des émotions de Céline comme les shrapnells d’un puissant explosif. Je ne vois pas pourquoi on continue à lire les autres auteurs quand quelqu’un comme Céline est là. »
Milton Hindus
Assistant professor of humanities.
Université de Chicago.
10 juin 1947.
Moi, je pense que Bloom est pas juif je pense. Mais qu’il a aussi le droit de s’exprimer, je pense, B. Par contre, pour jzmn, je pense pas être trop trop sûr. Pourmapare, mes parents m’ont acertainé que j’étais pas. Je pense que c’est tout ce que je peux vous dire sur mon alyage. Et vous, B., êtes vous de race juive ? Il faudra bien qu’on obtienne la fiche de tous les erdéliens à ce sujet, un jour ou l’autre… Ça nous éclaircirait le point Goodwin, quand on cause de Ferdinandel sur cette chaîne. Hein, l’bougr ! 🙂
Car ce Milton Hindus, bonjour les dégâts, Langoncet, l’était la danseuse de Lucette A., je pense.
Voilà un argument sérieux contre la littérature, j’en conviens.
3J, non, mes origines se situent à l’est du bassin parisien, entre les Ardennes juste au dessus, la Lorraine à l’est, l’Aube en limite du département où ont été recensés mes ancêtres maternel. Côté paternel, rien n’est généalogiquement fixé. J’ai vécu une partie de ma vie dans une petite ville desservie par la ligne sncf Paris Strasbourg. Nous avons été baptisées ( mes trois soeurs et moi) par un prêtre catholique.
maternels. Mes sorryis.
pourquoi vous est-il si indispensable de savoir si
tel ou telle est juif?et « comment » de père, mère? je ne comprends pas cette obsession?
3J, deux fois le verbe penser, pour l’insistance.
un professeur de philosophie célèbre a dit qu’un philosophe ne disait pas « je pense »(je l’ai entendu) et un autre s’est entendu dire de son maître que « ce n’est pas de celui qui dit »je pense » qu’est la pensée émise,(je l’ai lu et c’est connu) et que ce dernier ne pense généralement rien du tout » au pays du « cogito!
ajoutez que tant de juifs ont appris si tard dans leur vie qu’ils étaient juifs!
c’est le cas de Madeleine Korbel Albright (prononcé en anglais :[ˈmædəlɪn ˈɔlbɹaɪt])1, née Marie Jana
Marie Jana Korbelová est née de parents juifs, convertis au catholicisme pour échapper aux persécutions antisémites. Son père, Josef Korbel était un diplomate tchèque. Marie Jana changea de nom pour celui de « Madeleine » lors de son inscription dans une école suisse, ce prénom étant une adaptation française de « Madlenka », le surnom tchèque que lui donnait sa grand-mère. En 1939, la famille Korbel s’enfuit à Londres après l’annexion de la Bohême et de la Moravie par l’Allemagne nazie. Ses grands-parents meurent en déportation dans les camps d’Auschwitz et de Theresienstadt. Après la Seconde Guerre mondiale, la famille s’installa à Belgrade où Josef Korbel était devenu ambassadeur de Tchécoslovaquie en Yougoslavie.
En 1948, après la prise de pouvoir par les communistes à Prague, la famille s’exila aux États-Unis2, où Josef devint professeur en relations internationales à l’Université de Denver ; il aura ainsi Condoleezza Rice comme étudiante.
libé:appris, grâce au Washington Post, que plusieurs membres de sa proche famille, dont ses grands-parents, ont été exterminés dans l’Holocauste nazi. Trois de ses grands-parents, son oncle, sa tante et un cousin ont péri à Auschwitz et d’autres membres de sa famille sont morts de malnutrition et de typhoïde dans le camp de Terezin en Tchécoslovaquie. Madeleine Albright, qui s’était toujours considérée comme une «Tchèque catholique», affirme avoir tout ignoré de ce passé tragique dévoilé dans une enquête menée par le quotidien, dont des extraits ont été publiés mardi. Née Madeleine Korbel, à Prague en 1937, elle raconte dans une interview au Post que ses parents ne lui ont jamais parlé du destin de sa famille ni de leur appartenance à la communauté juive. Quant au sort de ses grands-parents qu’elle n’a jamais connus, «mes parents m’ont dit simplement qu’ils ont péri dans la tourmente de la guerre», dit-elle. Tout en trouvant ces documents assez fascinants», elle a indiqué qu’elle souhaitait conduire ses propres recherches.
Soleil vert dit: à
Ce qui est incroyable, c’est qu’au lieu de restituer immédiatement les manuscrits « Thibaudat a passé des années entières à trier et à retranscrire l’œuvre de Céline, soit « des milliers de pages, un peu en vrac, et il m’a fallu des mois uniquement pour les classer ». Un travail de longue haleine, grâce auquel il obtiendra, au bout de quelques mois, l’équivalent de 600 pages. »
Soleil Vert
Comment sortir les faits de leur contexte ?
Celui qui lui a apporté la stère de manuscrits a demandé expressément qu’ils ne soient pas donnés du vivant de la veuve.
Thibaudat a gardé le silence quinze ans.
Il n’allait pas assassiner Lucette quand même ?
Admiration.
Certes, 15 ans de silence, il faut tenir.
Je ne comprends pas votre remarque
ceci dit, pour le libraire « emil BRAMI », google dit:
Origine : Brami est un nom de famille corse qui est un derive avec apherese d’abrami, forme d’abraham nom d’origine biblique
j’ai connu au moins un brami originaire d’afrique du nord ;il était médecin, et juif
Autre extrait du texte de Milton Hindus
» Je suis moi-même un Juif »
« Je suis moi-même un Juif et je trouve ce sujet aussi pénible qu’aucun de mes lecteurs. Mais même si Céline était un véritable antisémite et non, comme le croit Gide, un satiriste de « la vulgarité de l’antisémitisme authentique », je ne pourrais toujours pas me résoudre à persécuter ces innocents livres – tel que celui-ci – pour les péchés de leur auteur. Pas plus que, si j’étais une femme, je ne pourrais nier le génie littéraire de Strindberg bien qu’il ait cru que tous les malheurs du monde venaient d’une conspiration universelle des femmes contre les hommes. S’il fallait considérer les grands écrivains en fonction de leur antisémitisme, Juvénal, Chaucer, Shakespeare et Dostoievsky devraient disparaître.
Deux autres faits : en 1934 Céline célébra publiquement Zola le défenseur de Dreyfus, et, dans son discours traita de « sous-gorille » le dictateur d’un des pays fascistes qui avait craché sur le mot culture. Dans ce livre même, vous verrez que l’antisémitisme de son père est nommé « torrent d’absurdité ». »
Soyons sérieux !
Etre nazizophile, communistophile, juifanphile, antisémitophile, nainophile…mais ce ne sont que des opinions tout à fait défendables dans un système libéral.
Vive la liberté d’excrétion, bordel de cul de naine vérolée ! Liberté d’expression, et les cons au plafond….
j’ai eu la chance de decouvrir Celine (le voyage) en 1957 a un moment où jeune et peu informée je ne savais rien de la shoah ,de l’antisemitisme d’etat mis en place par V ichy et des sordides pamphlets par lesquels s’etait illustré ce romancier ,par ailleurs suppot et figure marquante de ce régime misérable,
Je me suis plongée dans ce roman en toute innocence et sans arriere- pensée et ce fut un choc delicieux , Je me suis sentie envahie d’ un joie de l’esprit sans reserve , submergée d’admiration , en decouvrant cette ecriture, à l’originalité inouie ,expression d’ ‘une vision decapante sur les gens et les choses
Si j’avais su plus de choses sur le bonhomme, sur le contexte politique dont il participait , je serais peut- etre entrée dans l’oeuvre a reculons, avec inconfort , corsetée et inhibée mes a priori .Et ;je serais passée a coté de la force de cette rencontre ,car , car j’aurais , ,inconsciemment ,comme sans doute certains lecteurs aujourd’huil, gardé une distance critique regrettable devant tant de pages extraordinaires ; celles où il ecrit sur la guerre des choses definitives ,celles où il livre sa premiere vision de new-york ,ville verticale et , hostile , « pas baiseusedu tout .,ou ,devant le portrait cruellemnt vrai qu’il dresse du monde colonial de sa veulerie de sa masquinerie de son égoïsme, en un proces implacable de la colonisation
J’ai lu et relu sa description d’un coucher de soleil en Afriqiue comme sa decription de la du pavillon des Henrouille ,distillat de tout ce que lui inspire dans sa médiocrité l’univers étriqué de la banlieue :De la grande littérature que ses épigones comme Houellebecq ou Boudard ne pouvaient que dérisoirement imiter
On dit que lorsqu’on a un ami borgne il faut savoir le regarder de profil. Lisons Celine de profil ;cela en vaut la peine
Tout lecteur intelligent de ce génie de la littérature qu’est Céline se branle complètement des opinions politiques antisémites du Destouches !
Personne n’est parfait !
(surtout chez les critiques petit-bras…)
Houellebecq ou Boudard ne pouvaient que dérisoirement imiter
c’est vache pour un boudard ou un audiard, il faisaient du parigot-tête-de-veau au petit matin..et pourquoi pas..quant a houelbecq il dit mépriser le style et je crois « n’entend » rien à céline..reste une vague ‘posture’ médiatic..c’est à dire -rien-
@ DHH – J’apprécie vraiment votre témoignage qui fleure bon d’authenticité, comme toujours… Mais avez-vous relu le Voyage avec tout ce que vous savez maintenant ? Y’a-t-il toujours la sensation de joie sans réserve, l’admiration sur l’originalité inouïe de l’écriture, la vision décapante sur les gens et les choses ? –
Regarder les borgnes de profil ?… Eh non…, les regarder en face, droit dans les yeux, comme il aurait dit…
@ soyons sérieux avec « la liberté d’excrétion… dans un système libéral »…, celui de Pétain plutôt que celui de Léon Blum, sans aucun dout… quand la veulerie du nihiliste absolu se la pète dans n’importe quelle séquence de l’histoire et de l’espace…
@ txfl / « je ne comprends pas cette obsession »… Vous faites la sotte ou l’imbécile heureuse ou quoi ? Que ne faut-il faut pas entendre depuis des plombes sur la précellence de votre culture et éducation juives, et les leçons infligées sur cette chaîne aux ignares et incultes de la Thora et de l’hébreu… Je pense que vous pensez pour moi…
@ r – « Certes, 15 ans de silence, il faut tenir ». C’est pas tellement beaucoup, anéfé, .. Jean-Claude Roman, ce fut 18 ans ! (je pAnse une fois, B).
un professeur de philosophie célèbre a dit qu’un philosophe ne disait pas « je pense »(je l’ai entendu) et un autre s’est entendu dire de son maître que « ce n’est pas de celui qui dit »je pense » qu’est la pensée émise,(je l’ai lu et c’est connu) et que ce dernier ne pense généralement rien du tout » au pays du « cogito!
toute l’experience de la litterature est une espérience phénoménale du sujet agent d’averoesse.. »de lintellect agent séparé »..pour moi aucun auteur autre que céline n’a atteint ce degré de familiarité avec ce sujet agent.. »ça » pense quasi littéralement..telment qu’on se demande si yavé est pas antisémite qu’il dirait dirphilou
« ce n’est pas de celui qui dit »je pense » qu’est la pensée émise,
hmm ça sent Lacan ce propos
Je ne comprends pas votre remarque
Ce n’est pas à lui de tripatouiller les manuscrits de Céline, c’est aux ayant droits ou experts mandatés par eux.
je ne vois pas en quoi le cyrillique et Janáček vous accablent d’hébreu ;mais c’est votre question-et le thème du billet dont vous ne voulez rien savoir;je suis allée au lycée (de la république) et c’est là qu’on m’a demandé d’où venait mon nom ;
@Ce n’est pas à lui de tripatouiller les manuscrits de Céline
+ 1
(je pAnse …
Pansez donc! si ça vous est utile.
bonne leçon que celle de Ignace Philippe Semmelweis (en hongrois : Semmelweis Ignác Fülöp), né le 1er juillet 1818 à Ofen (nom allemand de Buda, qui fait aujourd’hui partie de Budapest situé en Hongrie) et mort le 13 août 1865 à Döbling près de Vienne, est un médecin obstétricien hongrois qui œuvra pour l’hygiène des mains.
Il démontra l’utilité du lavage des mains après la dissection d’un cadavre, avant d’effectuer un accouchement. Il démontra également que le lavage des mains diminuait le nombre des décès causés par la fièvre puerpérale des femmes après l’accouchement. Jusqu’alors les médecins accoucheurs essayaient en vain de comprendre d’où venaient les fièvres puerpérales en faisant de nombreuses autopsies. Ce fut un coup terrible pour ceux qui furent finalement convaincus par les idées de Semmelweis : il s’avérait qu’eux-mêmes transmettaient involontairement la maladie.
il n’y a pas que PILATE!
D’ailleurs conserver des biens qui ne vous appartiennent pas, ça porte un nom ? non ?
Enfin … scènes da la vie littéraire, dommage que Balzac ne soit pas là
“ Heimito von Doderer, le grand Autrichien oublié”, chez Paul Edel
Par exemple ,
le quotidien français bien connu, le Figaro, publiait le 24 avril de cette année 2021 un article sur de récentes émeutes à Tourcoing, 24 personnes avaient été interpelées.
Parmi les commentaires des honorables lecteurs du Figaro :
Allez les cht’is, réveillez vous et faites vous mêmes le service d’ordre car notre gouvernement en est incapable et ne veut rien faire. Vous avez notre support.
Je serais curieux de savoir le nombre de frères et de sœurs de Moussa et de Samir….
Ce sont des Norvégiens qui se battent contre des Suédois : ils ont envahi les villes du Nord…
Pas un seul Pierre parmi ces 24.
Pierre est bien un prénom qui a disparu…
Du moins à en juger sur la seule base des colonnes des « faits divers » !
Donc 4 nuits de guerilla contre la police. 22 arrestations. Tous dehors. Personne en préventive.
Tous les agresseurs de forces de l’ordre ont tous un point commun, mais chut, il ne faut pas le dire..
……….
Généralement, parmi ces commentateurs il y en a toujours un qui ironise, douce France pays de mon enfance,pardi…
Vous êtes juif vous?
Généralement, parmi ces commentateurs il y en a toujours un qui ironise
+1..le figaro croit haussi à averoesse..ça pense un masque dans les commentaires..je me demande si yavé c’est pas fait marron par marcel dassault..ilsuffit de lui dmander et pour ton vote il te donne une pute et une piscine..enfin ça c’est pour les hommes..que bonne clopine s’exprime et il lui sra exaucé tout tout tout
@telment qu’on se demande si yavé est pas antisémite qu’il dirait dirphilou
Et français : » Céline est entré dans la grande littérature comme on entre dans sa propre maison … Il écrit comme un homme qui s’est heurté au langage pour la première fois. L’artiste a vanné à nouveau les mots du dictionnaire. Les expressions toutes faites s’envolent comme de la balle. Et à leur place, des mots qui ont été exclus de la circulation par l’esthétique académique et la morale deviennent irremplaçables pour donner l’expression de la vie dans sa crudité et son abjection … Le génie français a trouvé son expression inégalée dans ce roman. »
Léon Trotsky, cité par Milton Hindus dans le texte visé plus haut
@Ce n’est pas à lui de tripatouiller les manuscrits de Céline
la litterature sans vestales otoproclamées c’est comme un pot dchambre avec son manche cassé qu’il dirait léoto
Vichy et des sordides pamphlets par lesquels s’etait illustré ce romancier ,par ailleurs suppot et figure marquante de ce régime misérable,
—
DHH, Céline trouvait Vichy bien trop tiède sur l’épuration des juifs & vitupérait ce fils de Pétain. C’est des nazis qu’il était proche. Jünger en parle très bien.
Et si le Voyage est en effet un immense livre, qui mérite d’être sauvé du naufrage, il contient bien des prémisses de ce qui suivra.
Jünger en parle très bien
..en substance il dit ‘jamais il fra la couverture de signal’..franchement younguère et céline c’est la carpe et le lapin en terrasse..si dirphilou avait été là avec son samsung..il en aurait fait un de r!l sur tiktok
renay > renato, ce machin-truc de correcteur qui agit comme bon lui semble sans prevenir!
sil te balance born again fais un signalment à la cnil rénateau..
. « L’opinion est du genre du cri », voila ce que leur dit ce prof de philo. Et il imite le cri de la mouette en se mettant à sauter sur l’estrade, ce qui est une très bonne façon de commencer l’année. Que voulait dire Platon en affirmant que l’opinion est du genre du cri ? Qu’une opinion non réfléchie, non questionnée, est pareille au cri d’une mouette : elle colle au corps, exprime la manière dont nous sommes déterminés, incapables donc de liberté.
je pense comme ça, mais pourquoi je pense comme ça ? Est-ce vraiment ma pensée ?
https://www.franceinter.fr/emissions/sous-le-soleil-de-platon/comment-dejouer-les-biais-cognitifs-avec-le-neuroscientifique-albert-moukheiber
Milton Hindus, c’est l’idiot utile de Ferdine en fuite dans la patrie de Kierkegaard (= churchyard = cimetière). « Louis-Ferdinand Céline, Deux clowns pour une catastrophe », le film d’E. Bourdieu, assez médiocre globalement, à au moins le mérite de le montrer clairement.
Hindus n’a certainement pas lu Le Juif de Malte de Marlowe, car il aurait substitué ce dernier à Shakespeare dans sa liste.
Je rappelle la tirade de Shylock qui permet non seulement de relativiser puissamment l’antijudaïsme shakespearien, mais démontre que Marlowe n’avait pas la stature stylistique du Barde.
« (…) I am a Jew. Hath not a Jew eyes? Hath not a Jew hands, organs, dimensions, senses, affections, passions? Fed with the same food, hurt with the same weapons, subject to the same diseases, healed by the same means, warmed and cooled by the same winter and summer as a Christian is? If you prick us, do we not bleed? If you tickle us, do we not laugh? If you poison us, do we not die? And if you wrong us, shall we not revenge? (…) »
Note de bas de page : « Milton Hindus, universitaire juif américain, avait publié en 1945 un article élogieux sur Les Beaux draps et participa activement à la défense et à la reconnaissance littéraire de Céline aux Etats-Unis à partir de 1946 »
Lu: » D’ailleurs conserver des biens qui ne vous appartiennent pas, ça porte un nom ? non ? »
Oui: recel.
D’ailleurs une procédure contre JP Thibaudat a bien été initiée en ce sens. C’etait la première chose a faire, quand il est arrivé chez Le Pierrat, connu pour défendre tout ce qu’il a de plus sulfureux dans lz litterature…en disant: comment on fait maintenant ?
Encore un effort, et ce » vol » de manuscrits sera considéré comme le casse des égouts…de Nice.
Au fait monsieur le cadre, JP Thibaudat a été dépositaire, dans le cadre professionnel, d’une remise de documents, jusqu’à ce que l’aysnt droit en principal ne puisse en tirer profit ( les sous au crédit Lyonnais, lol). Ce qu’il a respecté. Il y a encore des hommes d’honneur, c’est rare. Surtout sur ce blog.
On l’aurait traité de cretin fini, s’il n’avait pas profité du temps restant jusqu’à ce que Lucette passe l’arme a gauche, pour remettre de l’ordre dans dans fatras de papiers reliés par des pinces à linges.
Il n’a d’ailleurs tiré aucun profit personnel ce faisant, sauf de se faire insulter sur un forum internet par un (très ambitieux) lecteur.
Il a évité à Me Gibault et sa danseuse, de devoir louer une camionnette, et leur a permis de repartir de chez le proc’, avec 3 sacs carrefour.
Aïe aïe aïe les fautes de frappe.
@ça porte un nom ? non ?
– 1
Ah oui, par-dessus le marché, Destouches était la pingrerie personnifiée.
Je rappelle la tirade de Shylock qui permet non seulement de relativiser puissamment l’antijudaïsme shakespearien
bof..tu disais qu’il survivrait à l’apocalispe mieux que les tardigrade lately..faut savoir tnir sa ligne kabloom..sinon c’est la pétaudière au finiche
..térezoune qui srêve en bimbo à sfaire payer des coups en terrasse..
Lu: « Je me suis plongée dans ce roman en toute innocence et sans arriere- pensée et ce fut un choc delicieux , Je me suis sentie envahie d’ un joie de l’esprit sans reserve , submergée d’admiration , en decouvrant cette ecriture, à l’originalité inouie ,expression d’ ‘une vision decapante sur les gens et les choses »
Faut en rire ? Comme de ste Thérèse ?
» décapant », New York « hostile pas baiseuse du tout « ,
Oublié ces idées de contraception pour toutes, surtout les miserables, oublié ce taylorisme admiré, et tout le reste, vision
nihilisme d’un petit fonctionnaire, précurseur de cette dictature sanitaire.
Etre nazizophile, communistophile, juifanphile, antisémitophile, nainophile…
–
Jicéphile même. A l’extrême limite.
bimbo dcollabo..chte dis pas comment t’aurais été fessée en 45..sauvé par l’avarice au finiche..ça tvas bien au teint
J’ai plein de vikings dans mes ancêtres, Bernicle.
Avec preuves : je descends plus de calva fermier à l’heure que bien d’autres. Eh oui.
Ah oui, par-dessus le marché, Destouches était un.petit fonctionnaire frustré.
Sinon je descend de Rollon pour de vrai, mais je suis pas tout seul. On forme une belle armée, nous les descendants de Rollon.
Destouches un médecin du travail, qui a avait de l’ambition.
Les fautes ? C’est relâche et vacances. Ça va faire du bien.
Rollon qui fut baptisé. Contrairement à son Papa.
On peut en placer une, Sasseur ?
Flûte alors !
@bloom
ce que vous dites de Celine regrettant l »insuffisance des mesures antisemites de Vichy n’est pas étonnant et c’est un regret qui devaiit etre largement paartagé autour de lui
En effet la tiedeur ,toute relative,des mesures antisemites de Vichy ne releve pas d’une volonté politique de mdération mais de la crainte que les mesures radicales d’exclusion qui apparaissaient souhaitables aux dirigeants ne rencontrent auprès de l’opinion publique une incomprehesion qui auraient ete préjudiciable au regime
En realité les initiateurs de cette politique antisemite (Aliber et autres) nourrissaient de longue date un projet abouti d’exclusion totale des juifs de la communauté nationale qu »ils pensaient pouvoir mettre en application à moyen terme; afin de le tester sa mise en ‘application dès 1940 en ‘Algerie devait servir de banc d’essai a sa généralisation ulterieure
il comportait notamment
-l’eviction des enfants juifs des ecoles de la république (ace qui fut le cas du jeune Derrida ou du futur prix Nobel Cohen tannuggi)
-et la perte de leur citoyenneté pour les juifs algériens tous français depuis deux ou trois generations ,tous ramenés par l’abolition du décret Cremieux à une sorte de nouvelle dhimmitude avec un statut particulier de juif indigène algerien ,les privant de tous droits civiques
Soleil vert dit: à
Je ne comprends pas votre remarque
Ce n’est pas à lui de tripatouiller les manuscrits de Céline, c’est aux ayant droits ou experts mandatés par eux.
Non.
On lui a confié ces documents c’est donc qu’il en était digne.
Il a respecté ce qui lui a été demandé de ne pas les donner tant que.
Il a tripatouillé dedans et il a eu grandement raison.
Ce que vous revendiquez n’existe pas.
Charles le Simple donna sa fille Gisèle à Rollon.
En toute simplicité.
«… je descends plus de calva fermier à l’heure que bien d’autres. »
Dans une calotte crânienne avec garniture en or ?
On savait faire des cadeaux qui faisaient plaisir en ce temps-là.
Dhimmi (en arabe : ذمّي) est un terme historique du droit musulman qui désigne les sujets non musulmans d’un État sous gouvernance musulmane. Ces sujets ont à la fois, un statut discriminatoire et protecteur qui leur impose principalement de payer un impôt particulier appelé Jizya et une loyauté envers l’État musulman.
https://fr.m.wikipedia.org › wiki › D…
Dhimmi — Wikipédia
La dhimmitude dont parle DHH.
enato dit: à
«… je descends plus de calva fermier à l’heure que bien d’autres. »
Dans une calotte crânienne avec garniture en or ?
–
Je ne suis pas contre mais il me manquerait un crâne.
@Il a tripatouillé dedans et il a eu grandement raison.
Pourquoi ? Si le respect de l’engagement pris est louable, si se faire assister d’un conseil spécialisé pour restituer ces documents est sage, qu’est-ce qui permet d’organiser et d’interpréter à son goût ces manuscrits, à plus forte raison connaissant leur importance ?
Je trouve que certains Juifs d’Algérie, ont cette propension à toujours en faire trop. Une forme d’histrionisme, genre la vérité si je mens.
rose elle aime quand ça tripatouille..c’est son droâ
« et alii dit: à
ceci dit, pour le libraire « emil BRAMI », google dit:
Origine : Brami est un nom de famille corse qui est un derive avec apherese d’abrami, forme d’abraham nom d’origine biblique
j’ai connu au moins un brami originaire d’afrique du nord ;il était médecin, et juif. »
Ça y va et alii, en avant pour le viol. Amorce, réalisation et que je t’encule.*
C’est ce qui vous vaut mon mépris absolu ; j’aime bien votre côté famélique aussi, tel Simon, dans Annette.
* La question que je me pose, concernant vos viols répétés sur autrui, est :
cela vous guérit-il du viol que vous-même avez subi, enfantelet, de par votre père ?
Jazzi
À ce sujet, du viol des garçons par leur papa, votre récit répété et encore est-il récit ou bien autobiographie ?
Droit au joker, pour les deux, et alii et Jazzi.
DHH
« On dit que lorsqu’on a un ami borgne il faut savoir le regarder de profil. Lisons Celine de profil ;cela en vaut la peine »
voici une excellente synthèse de ce que m’inspire Céline. Lisons-le de profil, sans s’en faire un ami! De même j’applaudis ce qui précède cette phrase. Dans les descriptions, les portraits, Céline est un géant qu’il est dommage d’ignorer par principe. Mais je comprends JJJ: ça ne se commande pas, le dégoût, le ‘je ne peux pas’.
La cité des étoiles, ce soir, même à la campagne dénuée de lumières parasites, ça va être dur; couverture nuageuse épaisse comme ça. Demain ou après, ce sera mieux, paraît-il. On a le temps, et les étoiles ne se feront pas la malle.
rose, sur le nom de Brami, il n’y a pas que google;
bonsoir
@j’ai eu la chance de decouvrir Celine (le voyage) en 1957 a un moment où jeune et peu informée je ne savais rien de la shoah ,de l’antisemitisme d’etat mis en place par V ichy et des sordides pamphlets par lesquels s’etait illustré ce romancier ,par ailleurs suppot et figure marquante de ce régime misérable
A quelle époque avez-vous été informée de ces atrocités ?
On va rappeler a tous ces petits fonctionnaires e l’e- haine, que » voyage au bout de la nuit » de Céline, est au programme de français, au lycée.
Souhaitons aux élèves d’avoir de vrais profs, pour aborder ce périple au bout du nihilisme.
Lire Céline de profil, prophylactique utile.
Des histrions de toutes provenances et sous toutes conditions. Est ce que c’est un trait d’union, une caractère commun à chacun d’eux, sans exceptions? Marie, vous qui les connaissez, sauriez vous? Il m’arrive d’être histrionique, pour le plaisir de fiche le bazar par exemple, mais je suis tout à fait consciente de ce qui se joue dans ces moments là, c’est un choix d’expression. Il m’arrive aussi deux fois par an environ de péter un câble et là je m’en veux bien que les conséquences de ces égarements ne soient pas si graves. Il y a des moments où je n’ai pas envie de mettre de gants.
En Italie, on regarde les étoiles filantes à san Lorenzo.
Quand j’y pense, j’en ai encore plein les yeux.
https://www.genovatoday.it/social/stelle-cadenti-notte-san-lorenzo-2021.html
« Et si le Voyage est en effet un immense livre, qui mérite d’être sauvé du naufrage, il contient bien des prémisses de ce qui suivra. »
exact, Bloom, parce que Céline n’est qu’un gus parmi les autres de son époque. Il évolue de l’antisémitisme de base (catho, anti-dreyfusard, clichés juif/banquier/comptable) à l’antisémitisme racial terroriste (supériorité de la race aryenne), comme certains de ceux qui s’engagèrent avec Doriot et cie. Le maréchal, c’était le genre vieille formule, France rancie, l’antisémitisme catho.
Céline avait passé la ligne noire.
Jean, à qu’elle époque a t il écrit ce livre? L’antisémitisme hystérique et mauvais de Céline devrait sanctionner ce livre qui m’a paru dénué de toutes allusions ambiguës de ce point de vue. Je ne suis pas formée à la littérature, j’ai pu mal comprendre.
« Bloom dit: à
Lire Céline de profil, prophylactique utile. »
elle est géniale, celle-là!!!
B, je relève qu’en 1957 DHH ne savait « rien de la shoah ,de l’antisemitisme d’etat mis en place par V ichy et des sordides pamphlets par lesquels s’etait illustré ce romancier » ; je lui demande donc à quelle époque elle a été avisée de ces atrocités. Si ma question est indiscrète, elle peut m’envoyer balader ou l’ignorer.
Anti dreyfusard, quelqu’un soumettait justement l’argument contraire un peu plus haut . En revanche je garde le souvenir d’un type qui se plaint de sa condition, n’est pas satisfait du tout du sort qui est le sien.
C’est sûr que se faire déciller a 17 ans, ça faut un peu nunuche .
Enfin bref, je ne suis plus d’humeur à supporter cette grossièreté de deachach et sa sensibilité de pied de chaise.
Un vieux machin tout sec.
Pour les pamphlets, il est vrai que le début peut laisser penser qu’il caricature les antisémites, malheureusement il m’a semblé assez rapidement que ses arguments étaient sérieux et pas soutenables, j’ai laissé tomber.
@» voyage au bout de la nuit » de Céline, est au programme de français, au lycée.
Faut-il en empoisonner la lecture ?
» » : « J’avais tellement l’habitude de la voir malheureuse à la maison, le bonheur sur son visage m’apparaissait comme un scandale, une duperie, un mensonge qu’il fallait démasquer le plus vite possible. » Toute la phrase confine au génie : omettre le »que »[…].
Drillon caustique, se foutant de la gueule d’Édouard Louis.
Méchanceté sous-jacente, jalousie ? demanderait Jazzi.
Or, l’ellipse de tout temps a joué.
Du « e » en finale poétique nommé le « e » muet, au sujet évitant la redondance face à une accumulation de verbes soulignant tel effet de style.
Certes, après « malheureuse à la maison » au lieu de la virgule aurait pu être envisagé un point virgule.
Mais l’auteur, usant de la juxtaposition de deux propositions évite ainsi une répétition le « qu’il » suivant le « que » éludé pour éviter la lourdeur de la phrase.
Première remarque.
Seconde :
Si Édouard Louis est traduit en trente langues et pas Jacques Drillon, y a bien des raisons.
Et alii
Lorsque vous êtes une parfaite saloperie, et je le sais, l’effet de réel est là.
Voilà pour la filière L
@B, je relève qu’en 1957 DHH ne savait « rien de la shoah ,de l’antisemitisme d’etat mis en place par V ichy et des sordides pamphlets par lesquels s’etait illustré ce romancier » ; je lui demande donc à quelle époque elle a été avisée de ces atrocités. Si ma question est indiscrète, elle peut m’envoyer balader ou l’ignorer
Ma question me semble d’autant plus légitime, si mon souvenir est bon, qu’elle avait relaté ses expériences épanouissantes dans un kibboutz en Israél à la même époque.
Où se tenir à Gênes pour admirer les étoiles filantes
Évitez les ponts, les ouvrages de type Eiffel, enfin tout ce qui pourrait nuire à l’observation.
Pour la filière scientifique, on nous apprend très tôt à raisonner.
Donc inutile que je leur mette un lien.
Comme moi, ils en auront retenu la leçon, lol.
l’antisémitisme racial terroriste (supériorité de la race aryenne)
—
Excellement dit, Jibé. Céline recycle tous les antisémitismes, y compris le racisme biologisme à la Rosenberg et autres – le juif comme bacille à éradiquer. En 42, Goebbels écrit: « C’est un combat à la vie à la mort entre la race aryenne et le bacille juif ». Il manquait au Diable boiteux le style de l’hygiéniste Destouches, mais le fond de commerce est bien commun.
La leçon à propos de quoi? Filière sciences éconiques, je ne comprends pas.
au fait puisque dans le billet:
Un ayatollah (en arabe : آية الله ou en persan : آیتالله, signifiant « signe de Dieu ») est l’un des titres les plus élevés décerné à un membre du clergé chiite (mollah). Contrairement au clergé sunnite, le clergé chiite est très hiérarchisé. Les ayatollahs sont les chefs et les docteurs considérés comme des experts de l’islam dans les domaines de la jurisprudence, de l’éthique, de la philosophie ou du mysticisme. Ils enseignent la plupart du temps dans les écoles (hawza) islamiques. Certains ayatollahs portent des turbans noirs (surtout dans le monde arabe et persan) ou verts, ce qui indique leur position de sayyid, autrement dit de descendant de Mahomet via sa fille Fatima, épouse d’Ali, le premier Imam dans le chiisme duodécimain1. Les autres ayatollahs portent traditionnellement un turban blanc.
Faut-il en empoisonner la lecture ?
hof..chacun sa cancel culture..moi je veux qu’on taise absolument que j’en ai une hénaurme..même shakespeare n’en parle pas..en ce temps là on savait être genteulman
Où se tenir à Gênes pour admirer les étoiles filantes
décidément au moi daout le snobisme est a smoucher dans les étoiles..
Si Édouard Louis est traduit en trente langues et pas Jacques Drillon, y a bien des raisons
ya les cons trés hordinaires..et les delusques
Et Alien, je m’étonne qu’a propos de Semmelweiss, vous n’ayez pas ( re?)cité Didier Pittet.
Qui a redit les bienfaits du lavage des mains.
Et partant, fait autre chose -pour le bienfait de l’humanité – que Destouches, avec les travaux de Semmelweis.
HYGIÈNE
Le lavage des mains à la lumière de l’histoire : de Ignace Semmelweis à Didier Pittet
y’a le cul haussi térezoune..mais faut mieux pas faire lumière sur ta vieille hestoire..chacun sa cancel culture
Ducon, comme tu as pu le lire, je suis maintenant en vacances.
Et j’oublie tout.
Y compris tes multiples pseudos, et jean passe. C’est tjrs le même vieux keuf infect.
ducon, en plus je trouve que tu devrais manifester plus de solidarité avec un des tiens. Un petit fonctionnaire medecin du travail collabo qui avait de l’ambition littéraire et un petit fonctionnaire de la police qui essaie d’ecrire.
en 1957 a un moment où jeune et peu informée je ne savais rien
1956 « Nuit et brouillard », Resnais énonce une fois « juif » et « homosexuel », deux fois « communiste », Arte dans les choux.
Prophylactique
damned, dear Bloom. encore doublé par Céline Semmelweiss.
mauvais médecin
« Les chinois enverront le virus »
Alsace antisémite
Dear Renato, la terre ne ment pas, les considérables vignerons juifs de Colmar font des jaloux. Stroheim avait compris, préférait Casanova au Talmud.
C’est vrai que la thèse de Destouches sur Semmelweis tenait plus de l’essai littéraire que d’un traité de médecine.
Qui se souviendra que le grand-pere de Me Sureau etait au jury de these…
Sérieux , je me demande, ce que vous avez, tous, foutu de ces myons de commentaires sur Destouches, postés sur la rdl, pour réagir comme des lapins pris dans les phares, quand on annonce que 3 sacs de papiers, exfiltrés d’un maquis corse, vont être vendus à Gallimard…
C’est vrai que la thèse de Destouches sur Semmelweis tenait plus de l’essai littéraire que d’un traité de médecine.
Et même d’un truc genre saviesonoeuvre, si j’ai bonne mémoire.
@(petit rappel. la laïcité en France ne se limite pas à une opposition laïc/religieux ; elle trouve ici une expression notable : « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. »
Article 1 du préambule de la constitution de 1946 qui a pleine valeur constitutionnelle, comme la DDHC de 1789)
Préambule de la constitution de 1946 ? Mais comment pouvaient-ils donc savoir sans être complices, dès 1946 ?
Par ailleurs : » le 21 février prochain, le Dr Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline, sera jugé par la Cour de justice. Il est d’ailleurs peu probable qu’il comparaisse.
Lavé de diverses accusations portées contre lui au lendemain de la Libération, Céline doit répondre des raisons de sa fuite en Allemagne, dans les fourgons nazis, en 1944, et de son antisémitisme. »
Article du journal Combat du 19 janvier 1950
@Il est d’ailleurs peu probable qu’il comparaisse.
Destouches s’est fait porter pâle.
Sa lâcheté jamais soignée.
Sérieux , je me demande, ce que vous avez, tous, foutu de ces myons de commentaires sur Destouches, postés sur la rdl, pour réagir comme des lapins pris dans les phares, quand on annonce que 3 sacs de papiers, exfiltrés d’un maquis corse, vont être vendus à Gallimard…
Il ne manquerait plus que dans ces papiers on trouve des » documents » compromettants, ce serait le top. C’est mon côté romanesque.
Alors là, je tiens une super idée de roman.
Les lol de sasseur me font penser aux rires enregistrés ou aux pancartes « Riez » des vieux shows-tv. Certains s’essayent à écrire (parait-il), d’autres à l’humour.
Ce sont les vacances. Cela excuse.
Oui, ducon, on a compris que toi tu ris jaune, ce soir, enfin remis ta place.
Marie, ce qui m’intéresse dans ce scoop tient plus à déterminer le degré de sincérité de la jeune amie, ancienne élève de la centenaire qui d’après Le Monde passait chaque semaine rendre une visite. Espérait elle secrètement tirer profit d’un éventuel trésor et pour cette raison aurait elle entretenu le feu de l’amitié qui la liait à la veuve sans enfant etc etc. Je me dis aussi que j’ai mauvais esprit sur ce dossier.
@jean langoncet
Votre question est d’autant plus pertinente qu »elle m »interpelle et m’amène à me la poser ;j’y réfléchis et vous ferai part du résultat de ma réflexion
D, le littoral est affreux cette année, infréquentable. Pourvu que eau soit encore baignable en octobre.
@j’y réfléchis et vous ferai part du résultat de ma réflexion
Ah, ces Normands
Et je me disais aussi en rentrant de cette cote aux allures de supermarché que j’irai m’installer en Dordogne gardant l’espoir de peut-être améliorer mon anglais avec les résidents du coin.
En Dordogne ?!
Et pourquoi pas plutôt dans le Cantal ?
Marie Sasseur dit: à
Alors là, je tiens une super idée de roman.
–
Te gêne pas sasseur-marie-des-pseudos et surtout préviens nous quand il sera édité (lol).
Autre extrait du texte de Milton Hindus
« Un producteur de cauchemars »
» Céline parle du monde de notre époque, le monde des guerres mondiales et des révolutions. Il parle d’un temps où l’avenir apparaît non pas comme une vague (quelle image paisible et impropre !) mais comme un Maelstrom, celui peut-être dans lequel nous sombrerons tous. Rien d’étonnant à ce que le mot qu’il déteste le plus soit : futur. « Je ne suis capable de produire que des cauchemars. » a-t-il dit un jour. Voilà la mesure de sa conscience, car la vie maintenant n’est rien d’autre, selon le mot d’ Henry Miller, disciple de Céline, qu’un « cauchemar climatisé ». »
le « cauchemar climatisé » porte son lot de résistants ; il suffit de parcourir la RDL pour s’en convaincre et surtout en rire
www.http://www.laselectiondujour.com/et-celine-revint-parmi-nous-n1347/
D, j’aime la société des humains bien que les Salées soient gentilles et séduisantes , il y fait très froid en hiver er la densité de population au km2 ne me laisse pas trop d’avenir côté sexe, je dois me dépêcher de trouver une godasse à mon pied, dans les conditions qui sont celle de l’Auvergne, du Cantal, j’ai bien peur que mon rouleau de prières se vide avant d’avoir tilté, cela risque d’être game over à
toutes les intersections .
Salers. Correcteur.
Mais ce sera pas mieux en Dordogne. Y’a plus de gorges, c’est tout.
Les Azteques croyait à la fin du monde dans le feu. Avec tout ce stock d’armes, j’espère que les sites sont sécurisés.
Et me.de, croyaient.
D, qu’importe. La campagne, le silence. Ici, nous bénéficions de trois heures, quatre maximum
de nuit sans bruits de juin à septembre. Autre part dans l’année, des manifestations toujours bruyantes et encombrantes. Il va falloir que je déménage. Pour le reste, je m’en fiche.
D. dit: à
Marie Sasseur dit: à
Alors là, je tiens une super idée de roman
Oui, je pense que c’est une super idée. Des docs compromettants pour des relatives, qui fricotaient avec tes « collègues ».
Ton lien archi nul, montre que son auteur fait un contresens énorme sur » l’anarchisme » prêté à Destouches. Un vrai facho de la » santé », comme beaucoup de bureaucrates qu’on a vu à la télé en 2020, pendant cette » guerre » . lol ?
Vous êtes dans le 64 si ma mémoire est bonne, dans le Roussillon. C’est invivable en effet.
Le lien, Marie, pouvez vous le redonner, je ne vois pas de quoi il est question.
@ D, exact.
Le nom de Lucette, Almansor est d’origine arabe (Al Mansour) via l’Espagne. A noter que Almanzi, très proche, est répertorié dans les noms d’origine sépharade dans la nomenclature espagnole. Il n’est donc pas exclu que Lucette ait des origines lointaines juives sépharades…
J’ai des fiches. Comme tout bon keuf.
@J’ai des fiches. Comme tout bon keuf.
Moi, je n’en ai aucune. Pas un dossier constitué de ce qui s’échange ici. Je prête simplement attention aux interventions des uns et des autres, que je garde en mémoire, afin de poursuivre les échanges de manière constructive. Le lavage de cerveau vous conviendrait-il mieux ?
Pardon Jean, j’ai oublié de terminer mon précédent commentaire par lol. (lol)
L’opinion de DHH sur Le Voyage en 1957 est d’autant plus intéressante qu’elle n’est pas influencée par des considérations morales ou politiques. J’ai été initié à Céline par un camarade de Lycée communiste et farouchement anti colonialiste, qui le considérait comme un frère… Non seulement en 1957
mais dans les années soixante Céline était vu d’abord comme un anarchiste et un iconoclaste foncièrement anti bourgeois. Aussi étonnant que cela puisse paraître, personne n’était obsédé par son anti sémitisme et par son attitude pendant la guerre…
(la perspective de priver nos mômes de 17 ans des jouissances de lecture du Voyage pour satisfaire à la propagande de quelques histrions incultes et racistes me conduit à certaines réflexions dont je livrerai bientôt les conclusions si les conditions météorologiques me le permettent)
Marie, je découvre votre lecture de Céline. Vous souvenez vous aussi de l’agonie de la jeune femme qui s’egoutte de son sang apres un avortement et pour laquelle il n’aura rien pu faire ?
Une danseuse peut en cacher une autre.
C’est drôlement proustien, comme anecdote. La belle n’a pas lu une ligne du voyage qui lui était dédié.
« After Céline dedicated Journey to her (incidentally, she once confessed to never having read a line of the book!), Elizabeth Craig had gone home and become Mrs. Ben Tankel. »
Et de sa perception de l’art cinematographique comme d’une drogue apaisante contre lequel il se révolte.
un anarchiste et un iconoclaste foncièrement anti bourgeois
L’arpette de Mort à crédit se retrouvera dans L’apprenti de Guérin, 1939
Pour le taylorisme, le systeme revolutionnaire a ete adopté, difficile à l’époque d’en deduire l’aliénation et de percevoir la souffrance des ouvriers automates. Seul etait retenu le miracle productif, la performance et l’efficacité . Mais il me faudrait revisiter ce passage à moins que quelqu’un puisse redonner la vision et la réflexion de Céline sur ces chaînes de productions.
Closer, son rejet de la bourgeoisie ne proviendrait il pas d’une accession ratée, refusée
, d’une position sociale à laquelle il aspirait, médecin, écrivain refoulé dans la périphérie, les faubourgs, voué à la plèbe.
Le manuscrit retrouvé de « Casse-pipe », présenté par Céline lui-même comme étant le dernier volume de la trilogie commencée avec « Le Voyage au bout de la nuit » et « Mort à crédit », est une nouvelle extraordinaire, qui devrait réjouir tous les amoureux de la littérature française !
Céline, c’est d’abord un style. Le style fait homme. Un homme qui donne à étendre la voix d’un authentique parigot issu des classes populaires. Un bon franchouillard râleur, hâbleur, dont Arletty est l’exact pendant féminin.
L’écrivain Céline a voulu introduire l’oralité en littérature et prétendait être plus influencé par le cinéma que par la littérature elle-même.
Voire ?
Sa langue, originale et sans pareil, fait la part belle à l’argot des parisiens des faubourgs, mais elle est soutenue par ses lectures des moralistes français et des classiques de la littérature.
Avec ce farouche individualisme de ton et d’opinion, que l’on retrouve à la même époque chez un Léautaud.
Mais aux strictes récits ou journaux autobiographiques, Céline a préféré la transposition romanesque, tel Proust avant lui avec « La Recherche… ».
J’espère que Gallimard va très vite nous donner à lire ce miraculeux manuscrit que l’on croyait définitivement perdu, sans attendre une nouvelle réédition complète de la Pléiade !
On pourrait aussi imaginer une future biographie de Céline par… Passou !
« . On soupçonne le caractère jouissif de cet exercice de bénédictin. »
Non, c’est pire : je le devine, je le sais, je l’approuve et me réjouis avec lui de cette immense chance, de cette glorieuse bénédiction.
Bravo Thibaudat !
« éventuel trésor et pour cette raison aurait elle entretenu le feu de l’amitié qui la liait à la veuve sans enfant etc etc. Je me dis aussi »
Pas forcément.
Mais c’est ce que soupçonnent les veuves sans enfants.
En tout cas, il me semble que sa plainte pour recel est abusive.
L’ayant-droit défend surtout un droit moral sur l’oeuvre. Voir les désaccords (dont le livre de cuisine) entre Yann Andréa Steiner et le fils de Marguerite Duras.
Un droit moral c’est protéger les dernières volontés du défunt concernant son oeuvre.
On sait bien que cela n’a pas toujours été respecté.
La campagne, le silence. Ici, nous bénéficions de trois heures, quatre maximum.
Ici, il y a les coqs qui s’égosillent. Les poules qui caquètent.
Les poubelles à 4h52.
qu’est-ce qui permet d’organiser et d’interpréter à son goût ces manuscrits, à plus forte raison connaissant leur importance ?
Langon et
Tenir quinze ans.
Et si on ne range pas les papiers, qu’est ce qu’on fait pendant quinze ans ?
Langoncet
Les poubelles à 4h52
Ah ce que c’est que la ponctualité, mieux que le point virgule, au moins on sait sans douter quand elles sont levées .
l’Est 3h37 du mat’… Rentre du jardin. Ai vu deux étoiles filer. Fait deux vœux pour Emma et le ciel dégagé d’Auvergne. Arrive pas à dormir. A cause de la murge et d’une nouvelle éruption volcanique à l’égard de Betty B. Pourtant, tout avait bien commencé, masi après son départ, il y aura des séquelles…, Depuis qq temps, ai le vin mauvais…
Apèrs la vaisselle, calmos sur la RDL. Surpris par l’ampleur des événements céliminiens… Dommage pour le temps couvert venu de l’Auvergne. Mais surtout, pas d’accord avec DHH /// (je cite) En effet la tiédeur ,toute relative,des mesures antisémites de Vichy ne relève pas d’une volonté politique de modération mais de la crainte que les mesures radicales d’exclusion qui apparaissaient souhaitables aux dirigeants ne rencontrent auprès de l’opinion publique une incompréhension qui auraient été préjudiciable au régime ///… et moi qu’en étais resté à « Paxton » dont la démo disait exactement l’inverse : pas la tiédeur de Vichy, mais bien plutôt son excès de zèle à offrir aux nazis ce qu’ils n’auraient jamais osé espérer obtenir de la « révolution nationale » française, hein !…
Décidément…, je soy largué… la nuit, les chats sont pas gris.
Bon, tâchons d’aller dormir… à défaut, encore un peu de Furtifs… ils arrivent à Porquerolles… (aux deux tiers), et ça craint… Si jamais ils tombent ou jissaient sur la marathonien du soleil levant…, leur peau vaudrait pas cher…
BN pour ce qu’il en reste, hein / 4 h…
Un réformateur, un autre.
« En l’espace de deux ans, il venait d’explorer l’Amérique et New York, ses music-halls et ses danseuses ; il avait retrouvé les colonies africaines et examiné avec davantage de recul l’accablante gabegie des missions sanitaires, l’égoïsme des fonctionnaires fiévreux et l’impuissance des missions internationales ; il avait surtout arpenté les couloirs du palais des Nations, croisé des diplomates, assisté à des congrès, rédigé, lu et relu des rapports… Et cela put lui fournir tout de suite la matière principale d’une pièce de théâtre dont il rédigea très vraisemblablement à cette époque (fin 1926, début 1927) les trois premiers actes, et qu’il appela l’Église »
https://www.wikipoemes.com/poemes/louisferdinand-destouches/lglise1822431913.php
« Mais d’abord, pourquoi ce titre l’Église? Cette question, le journaliste Max Descaves la posa précisément à Céline, pour Paris-Midi le 28 mars 1933. Réponse de l’auteur :.« Parce qu’il me semble assez bien résumer la S.D.N., une Église, quoi ! avec ses dirigeants, son personnel. J’ai situé l’action en 1922… la grande époque de la S.D.N., celle de la religion internationale du rapprochement des peuples, enfin l’époque Briand. »
Et pourquoi cette vision « juive » de la S.D.N., cette frayeur soudaine de Louis Destouches devant la politique et le pouvoir, cette colère aussi devant les impuissances, les illusions ou les désordres des responsables internationaux ? A Jean Guénot et Jacques Darribehaude, en février 1960, il allait répondre : « Et puis après, j’étais à la Société des Nations, alors, là, j’étais fixé, j’ai vu vraiment que le monde était gouverné par le Bœuf, par Mammon ! »
Au moins on sait sans doute qu’on ne dort pas, à l’heure où les poubelles sont levées.
Sinon cela fait trente ans, ou plus, que la fête dévolue la nuit aux fêtards, en Espagne, dans les stations balnéaires, a pourri le sommeil de bien des provinciaux pépères.
Du propre.
« Le jeune Louis Ferdinand Destouches, qui prendra plus tard le pseudonyme d’écrivain « Céline » fait sa connaissance en septembre 1917, alors que Raoul Marquis est secrétaire de rédaction de la publication périodique Eurêka. Cette « Revue des Inventions dans leurs rapports avec l’industrie et la vie moderne » se voulait rigoureuse et scientifique, n’hésitant pas a pourfendre les inventeurs charlatans qui étaient légion à l’époque. Mais il suffit de feuilleter quelques numéros, de consulter même quelques sommaires, pour s’apercevoir que les articles de revue Eurêka étaient eux-même d’une loufoquerie propre à faire sourire. »
https://expeditionmystere.com/henry-de-graffigny-le-premier-vulgarisateur-scientifique/
Janssen J-J
Rentre du jardin. Ai vu deux étoiles filer. Fait deux vœux pour Emma et le ciel […].
Merci.
Elle va bien, elle va mal. Dit une chose & son contraire.
Qu’elle va se sauver*. Qu’elle est bien ici.
Qu’elle va mourir à 110 ans, Qu’elle veut mourir cette nuit et rejoindre papa.
Je lui ai coupé du melon -sucré- de Carpentras. Donné la seconde moitié au jardinier, content.
L’ai prévenue que, de quinze jours, ne retourne pas la voir.
*Je l’ai aussi prévenue que si elle se sauve, elle retournera au sous-sol, plein nord, bouclée à double tour.
Ces jours-ci, il y a trois ans, on apprenait la maladie mortelle de mon père, et depuis trois ans, je me bats dans un cauchemar constant.
Fouiller dans la vie privée de quelqu’un est prohibé par la loi.
Seul compte ce que chacun dit de soi et comment il le règle, en parle, le gère.
Des passions tristes.
E. Brami : « Je suis passionné par quelqu’un qui veut ma peau »
A bientôt.
Je sais précisément pourquoi.
Le patronyme Brami.
Et ce pseudonyme Jibé sur lequel depuis des mois, je me tais.
Laisser les autres en l’état.
Travailler sur soi.
Ce que je ne sais pas, par contre, c’est comment je peux/je dois/ ce serait bénéfique de, me positionner.
Je me revois vivre avec ma mère ce que je:ai vécu avec mon père et elle recommence la trahison.
Bonnard pour quelqu’un qui a clampé le cordon.
Mais la trahison à vivre, c’est insupportable.
C’est dire à l’autre « moi je » et toi tu peux crever.
Or, cet épisode là est derrière et définitivement. Je ne crèverai pas.
Sasseur magistrale dès le matin qui nous abandonne sur une triste pensée. Les amours assassines?
JJJ
entre deux nuages, sur le coup d’une heure, j’ai vu une étoile filante. J’espère que c’en était une et pas un satellite, ce qui est moins poétique et tout aussi probable. Je crois que ce que j’ai vu allait trop vite pour être autre chose qu’une étoile.
J’en verrai d’autres.
que les articles de revue Eurêka étaient eux-même d’une loufoquerie propre à faire sourire. »
Elles avaient, ces inventions, le mérite de faire sourire alors que maintenant nous en aurions plutôt peur. C’est assez fou que l’ingénierie contrebalance ses effets bénéfiques par une espèce de pacte Faustien, rien qui vaille depuis l’invention de la bombe . Si on y ajoute l’irrespect total et mercantile de l’environnement on peut déjà apercevoir les effets d’une telle somme. Un bel avenir.
Un bon franchouillard râleur, hâbleur, dont Arletty est l’exact pendant féminin.
—
Les bons franchouillards coucheraient au propre/sale et au figuré avec l’occupant nazi, Baroz?
C’est un peu gonflé, à limite insultant.
article d’Annette Wieworka qui explique comment l’histoire des camps resta cantonné aux survivants et à partir des années soixante seulement diffusée parmi le public
« De la destruction des Juifs d’Europe, de la « Solution finale », de ce que le langage commun nomme aujourd’hui Shoah, il n’est pas question dans l’immédiat après-guerre. Pas plus que d’Auschwitz. Ne serait-ce que parce que la majorité des témoignages viennent des camps de l’Ouest, alors que l’extermination a eu lieu dans l’Est, dans les camps polonais. La mémoire du génocide est confinée aux survivants:
« Les rescapés sont certes accueillis, mais leurs récits sont inaudibles, remarque l’historienne. Et, aux Etats-Unis, en France, comme en Israël, on leur suggère de se taire. C’est le temps des combattants, des héros, et celui de la suspicion sur les victimes. »
Ce qui peut expliquer, DHH, que vous ayez tout ignoré en 1957.
Leurs récits sont inaudibles.
Lorsque récits il y eût.
45ans de plus pour le silence.
Ceux qui ont commencé à témoigner, dans les lycées, l’ont fait alors qu’ils étaient vieux et parcheminés.
Le silence, parfois, emporté les secrets dans la tombe.
Lorsqu’il est levé, on assiste
à de véritables tsunami. Tel celui de La familia grande.
Précision: je suis né début années 60 et mes parents ne m’ont raconté le génocide que vers mes 10 ans, en me recommandant de « ne pas trop en parler ». Une retenue qui avait à voir avec la chape de plomb imposée dans la société. C’est vrai que papon était encore honorable à l’époque, les gens ne voulaient pas de ce sujet « clivant » (comme on dit aujourd’hui) pour la société française dont les élites étaient issues des années de guerre -et pas toute du « bon côté ».
On est partis au kibboutz juste après, et là-bas, on n’en parlait peu aussi -pour éviter que les Juifs séfarades soient encore plus distingués des ashkénazes (leurs cultures les différenciant déjà beaucoup) tandis qu’il fallait affronter d’autres périls.
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