de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Lacombe Lucienne, vraiment ?

Lacombe Lucienne, vraiment ?

Qui ne connait cette photo-là ? C’est la plus iconique de toutes celles prises à la Libération de la France. Elle est l’incarnation de ce que l’on a appelé l’épuration sauvage, cette justice au coin du bois, plus expéditive que l’épuration légale dont les tribunaux furent le théâtre. L’un des romans de la rentrée littéraire y est consacré, en s’appuyant naturellement sur l’Histoire mais en prenant de telles libertés avec elle qu’il engage à réfléchir aux limites.

Inutile de la reproduire, il suffit de la décrire pour qu’elle revienne en mémoire : une femme au crâne fraichement rasé, croix gammée marquée au fer rouge sur le front, tenant son bébé de trois mois dans les bras, marchant dans une avenue de Chartres le 16 août 1944, entourée et escortée par une foule que l’on imagine rigolarde, insultante et prête à la lyncher. L’image est signée d’un photographe de légende, l’un des co-fondateurs de l’agence Magnum, Robert Capa. Elle a inspiré à Julie Héraclès, 44 ans, son premier roman Vous ne connaissez rien de moi (éditions JC Lattès). Le problème, c’est que justement, on connait tout d’elle. Ou presque tout.

Son livre est en soi très bien fait : sa langue est crépitante, rapide, incisive, au service d’une grande force d’évocation. L’auteure, qui écrit au présent et à la première personne, s’identifie au personnage, en totale empathie avec elle. Elle prend garde de prévenir en liminaire :

« Ce roman s’inspire de faits réels mais ne prétend aucunement être une reconstitution historique. Les dates et les lieux ont été, pour la plupart, respectés mais l’enchaînement des événements est pure fiction. ».

Soit. Or cette histoire a été parfaitement documentée par l’enquête de deux historiens Philippe Frétigné et Gérard Leray dans La tondue, 1944-1947 paru en 2008 (Vendémiaire et en poche chez Texto). La romancière reconnait qu’il a été une source d’inspiration, ce qui est bien le moins puisqu’il contient archives et dossier judiciaire. Sauf qu’elle fait de Simone Touseau (qu’elle rebaptise Simone Grivise) une femme de 23 ans un peu paumée, tombée amoureuse d’un bel Allemand de la Propaganda locale, animée par un désir de vengeance sociale, qui s’est laissée happer par ce chemin-là comme une « Lacombe Lucienne » aussi hésitante que le personnage du film de Louis Malle alors qu’un rien aurait pu l’entrainer au maquis, qui a aidé des enfants cachés ainsi qu’une résistante et se découvre une amie d’enfance juive, etc

Alors que dans la réalité, son héroïne était une militante du Parti polulaire français, le PPF fasciste de Jacques Doriot, qu’elle et sa mère parfaitement au diapason paradaient dans les rues de Chartres avec des officiers de la Kommandantur en menaçant les habitants, qu’elle affichait des opinions hitlérophiles prolongées par un activisme univoque, qu’elles auraient dénoncé des voisins qui furent déportés etc. La romancière se défend en assurant avoir juste « humanisée » son héroïne. On dira que la fiction a tous les droits. Mais là où le bât blesse vraiment, c’est qu’en couverture du roman s’étale la photo de Capa. Non une coupable de roman ou une tondue parmi d’autres mais bien Simone Touseau.

Les libertés de l’imagination revendiquées par l’auteure butent sur ce réel-là. Or on ne peut pas jouer sur les deux tableaux. L’ambiguïté qui s’en dégage a quelque chose de malsain. Un projet de film adapté du roman est en cours. Si leur vérité l’emporte, la fiction aura eu la peau de l’Histoire. Sacrée responsabilité que de contribuer ainsi à la désinformation historique. D’autant qu’à la suite d’une enquête de Benoît Hopquin dans M, le magazine du Monde, un lecteur du nom de Arnaud Hée, indigné à la lecture du roman, a fait savoir que Simone Touseau avait dénoncé son grand-père à la Gestapo en 1943 : son voisin écoutait la BBC… Il fut déporté à Mauthausen et de là à Loïbl, et en revint ; mais d’autres, également victime des délatrices (la mère et la fille), n’eurent pas cette chance. Faute de preuves, son affaire s’acheva par un non-lieu en 1947 et par une condamnation à dix ans d’indignité nationale pour ses activités sous l’Occupation.

Aujourd’hui encore, cette image aussi puissante qu’atroce hante Chartres- et manifestement ce n’est pas fini. On peut lui en préférer une autre, une fresque géante s’étalant sur un mur avec la cathédrale en arrière-plan : le portrait de Jean Moulin, préfet d’Eure-et-Loir en poste dans la ville jusqu’en novembre 1940.

(« 16 août 1944, rue Collin-d’Harleville, à Chartres », photo Robert Capa)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

1279

commentaires

1 279 Réponses pour Lacombe Lucienne, vraiment ?

et alii dit: à

rose:Les vertus de l’amour à l’Ehpad.
je crois, à ce qu’on m’en a rapporté, qu’il est « suivi »,comme les amitiés, l’un et les autres assez volatils;

et alii dit: à

l’Ehpad. rose amour
je crois, à ce qu’on m’en a rapporté, qu’il est « suivi »,comme les amitiés, l’un et les autres assez volatils;

et alii dit: à

première ministre estonienne a répondu à express:
 » la formule de l’historien Timothy Snyder [NDLR : auteur de Terres de sang, Gallimard, 2012] : « Pour devenir meilleur, un pays doit perdre sa dernière guerre coloniale. » Aussi longtemps que les Russes associeront le mot « guerre » aux notions de gloire et de conquête, ils ne pourront s’extraire du cycle de violence où ils sont enfermés.

Jazzi dit: à

Ni lesté à droite ou à gauche, je trouve que le nouveau ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, est bien courageux.
L’interdiction du port de l’abaya par les jeunes musulmanes à l’école, juif et homo avoué de surcroit, n’est-il pas une cible idéale pour les islamistes décérébrés ?
Plutôt que de le critiquer, parce que macronien, tous les Français de bonne volonté devraient le soutenir !

et alii dit: à

Pdt MACRON DOIT ALLER AU PROCHE ORIENT/
NON? IL NE SERA PAS PRIS EN OTAGE .VOUS DITES D2J0 DOMMAGE?
allons, il va nous racontercequ’on a le droit de savoir, et qu’on peut comprendre;
allez, soufflez vos questions

et alii dit: à

vous dites déjà

lmd dit: à

Et voilà où en est le blog la République des livres : des commentateurs paresseux et péteux prennent comme sous-traitants le Figaro ou l’AFP et en recopient les articles!

Je m’étonne du dénombrement des faits antisémites à mettre sur le dos de la gauche française sans que l’on fasse état d’un dénombrement similaire pour la droite française. Je parle là de réalités proches, quotidiennes, actuelles. On peut comparer cet antisémitisme et la réalité xénophobe quotidienne de cette masse morveuse de Français qui chient des commentaires, par exemple, dans le même Figaro.

Bloom dit: à

Et voilà où en est le blog la République des livres : des commentateurs paresseux et péteux prennent comme sous-traitants le Figaro ou l’AFP et en recopient les articles!

Rions-en, lmd, avec ce graffiti mis au jour sur un mur de Pompéi:

« Je m’étonne, ô mur, que tu ne te sois pas écroulé sous le poids des âneries dont les gens t’ont couvert ! »

Alexia Neuhoff dit: à

« Argumenter ». Face à quelqu’un qui soutiendrait que le légume de base de la choucroute est le haricot ou que l’Argentine a une frontière commune avec le Mexique ou que Mozart est un sculpteur estonien, que la Seine coule de Rouen vers Troyes, cela vaut-il la peine d’argumenter ?

et alii dit: à

HP
la créatrice de l’univers Harry Potter, retorquant « je ferai deux ans de prison avec plaisir si l’alternative est l’obligation d’utiliser dans mon langage des termes faux qui tordent la réalité ».

Bolibongo dit: à

 » et sans être politiquement crédule je suis lestée à gauche »

Comme une tentative sempiternelle de suicide personnel, avec un bloc de béton de certitudes?
🙂

duralex said laisse dit: à

« avec un bloc de béton de certitudes »

noué avec des ficelles aux pieds?

morales sed laisse dit: à

Ah, ce plouf de certitudes!

MC dit: à

Oh, combien recopient, ou mettent en ligne, des articles de Libé, du Monde. L’immonde disait le Général. Et je ne m’en exclus pas pour m’y être livré, en citant mes sources, une fois! MC

et alii dit: à

alexia:argumenter?
biensur:quia absurdum!

B dit: à

Jazzi, d’où sortez vous que les gens qui se positionnent à gauche sont négationnistes? Zemmour? C’est n’importe quoi, votre idéologie vous aveugle bien que vous prétendiez ne vous réclamer d’aucune. Nous sommes tous staliniens, révisionnistes, négationnistes, climato sceptiques, antisémites, opportunistes, gaucho-fascistes, anti mariage pour tous, anti vax, conspirationnistes, pro avortement, complotistes, anti Mercosur, anti glyphosates, ANTI anti cor, et je ne sais quoi, ça commence à bien faire. Vous êtes résolument de droite, vous pourriez au moins l’objectiver, au prétexte que votre famille était modeste et que vous avez réussi à sortir du lot, les autres n’ont qu’à en faire autant et qu’ils se demerdent .

MC dit: à

Vertus de l’ Amour à l’ Epahd. Ceci me rappelle un roman , Les Amoureux de Sainte Perrine, qui se déroulait dans ce qui n’était pas encore un epahd! Parution en feuilleton vers 1860, j’ai oublié l’ auteur. L’amoureux en question n’est-il pas plutôt volatil, inconstant, que volatile, Rose?! Bien à vous. MC

B dit: à

BLB? ma seule certitude est de n’en avoir aucune hormis celle de ma propre fin. Voyez, je ne suis pas même certaine que ma vieille mère puisse mourir un jour.

honneur de blog dit: à

Vous êtes résolument de droite, vous pourriez au moins l’objectiver,

Ce n’est pas exact B.
Votre lestage à gauche en ce qui vous concerne vous embrume l’ esprit et ce n’est certes pas la première fois.
Jazzi ne fait part d’ aucun lestage à droite, lui, même si certaines de ses remarques peuvent coïncider avec des idées véhiculées par la droite en général.
Faisons attention de distinguer idées et préjugés, idées et idéologies.
Merci de votre attention.

Bloom dit: à

MC, après la guerre des 6 jours de 1967, en revenant sur la création d’Israël, « le Général » a aussi dit que les « les juifs, jusqu’alors dispersés, et qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur (…). »
Moins de 30 ans après l’extermination des Juifs d’Europe, on croit rêver. Il était temps qu’il dégage.
Comme Raymond Barre déplorant la mort de « Français innocents » à la suite de l’attentat de la synagogue de la rue Copernic, ces mots de de Gaulle ne sont jamais passés, et pas uniquement auprès des Juifs.
Nous n’avons pas la même mémoire.

Jazzi dit: à

« d’où sortez vous que les gens qui se positionnent à gauche sont négationnistes? »

Faut apprendre à lire, B !

Bloom dit: à

Je reprends car j’y tiens

MC, après la guerre des 6 jours de 1967, en revenant sur la création d’Israël, « le Général » a aussi déclaré que les « les juifs, jusqu’alors dispersés, et qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur (…). »
Moins de 30 ans après l’extermination des Juifs d’Europe, on croit rêver. Il était temps qu’il dégage.
Comme ceux de Raymond Barre déplorant la mort de « Français innocents » à la suite de l’attentat de la synagogue de la rue Copernic, ces mots de de Gaulle ne sont jamais passés, et pas uniquement auprès des Juifs.
Nous n’avons pas la même mémoire.

Jazzi dit: à

« je ne suis pas même certaine que ma vieille mère puisse mourir un jour. »

Nsoyez pas impatiente, B !

Bolibongo dit: à

Faut apprendre à lire, B !

B lit bébé ou béé, béé, si vous voulez. 🙂

B dit: à

ben voyons, anti communisme primaire à gogo, ne se cache pas de ses sympathies, il me semble être assez attentive à ce qu’il écrit. Gardez vos remontrances, vos « leçons » pour vos enfants ou vos petit-enfants. Quant aux préjugés, tout le monde en a bien que chacun s’en garde. Je conserve en mémoire et d’ici, quelques remarques qui m’ont été destinées et qui ne témoignaient pas de leur absence. Concernant ce qui précède et Jazzi, ne serait il pas plus exact de voir du cote de l’opinion?

B dit: à

@ Bolibongo: fuck you.

honneur de blog dit: à

« le Général » a aussi déclaré que les « les juifs, jusqu’alors dispersés, et qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur (…). »

Il y a quelques jours, sur la 5, il fut question de cette fameuse phrase ( un extrait d’ époque montra de Gaulle en train de l’ exprimer) se trouvait présent le biographe du Général. Il contextualisa l’ expression de « dominateur » que le général employa en un sens positif parlant de la résistance.
( On doit pouvoir trouver le podcast de cette émission…)
Merci de votre attention.

Bolibongo dit: à

@ Bolibongo: fuck you.B.

Gode bless you my dear! 🙂

honneur de blog dit: à

de Gaulle en train de l’ exprimer = prononcer.

B dit: à

Et que penser du projet politique cher à Closer qui de la France veut faire un grand conservatoire de châteaux et ruines diverses environné de riches et de nécessiteux mais uniquement franco français et solidement barricadé derrière des frontières hermétiques trumpiennes?

B dit: à

et avec cela vulgaire.

Jazzi dit: à

Seuls m’intéressent les actes, B, pas les étiquettes.
Concrètement, diriez-vous que globalement le bilan, depuis que la ville de Bézier est gérée, depuis voilà près de dix ans, par Robert Ménard, ancien homme de gauche, cofondateur de l’association Reporters sans frontières (RSF), passé entre temps à l’extrême droite, est positif ou négatif ?

Bolibongo dit: à

Parce que me « fucker » ce n’est pas vulgaire, B?

Phil dit: à

Concluons (Onfray)

Fusillons Mélenchon, législation Enrico Macias.
Quoi de neuf Docteur

Bolibongo dit: à

La vraie et confondante vulgarité se trouve bien plus souvent dans des propos lénifiants que dans l’ expression de « gros mots », B.
Les mots du peuple – vulgus – ne sont pas forcément vulgaires!

rose dit: à

NOTE LIMINAIRE
Ce roman rend hommage à l’œuvre accom-
plie par l’administration des Parcs Nationaux
du Kenya, qui sauvegarde pour les générations à venir la vie sauvage en Afrique
Orientale, et à la dévotion enthousiaste des
hommes qui ont la charge de ces réserves,
singulièrement à mon ami le major Taberer
dans la maison duquel j’ai conçu le thème
de cette histoire.
C’est dans la réserve d’Ambolesi que se
déroule l’action du roman. Chaque Parc
National possède évidemment un directeur.
Mais le caractère de celui qui paraît dans ce
livre ainsi que ceux de sa femme et de sa
fille sont entièrement inventés par l’auteur.
Personnages de roman, ils n’ont rien de commun avec la famille du major Taberer. Je
veux dire cependant la gratitude que je lui
porte pour avoir partagé avec moi sa longue
et rare expérience des bêtes sauvages. Sans
son secours, ce livre n’aurait pas été possible.

Joseph Kessel, Le Lion

Tout portrait noté ici est le fruit entier de mon imagination, et ne correspond pas à une réalité tangible.

lmd dit: à

«Les mots du peuple – vulgus – ne sont pas forcément vulgaires!»
Tu l’as dit bouffi !

rose dit: à

MC
Oui c’était volatil.
Quoiqu’il soit également volatile, avec deux poules.

Damien dit: à

« Un peuple sûr de lui et dominateur. » On ne dirait plus du tout ça aujourd’hui, certes. Mais De Gaulle n’était pas du tout antisémite, et en tant que tel (il avait choisi son camp, oui ou merde ?) il avait parfaitement le droit de critiquer Israël. Personnellement, je me passionne pour De Gaulle. Je regrette cette époque, cette stature, quand je vois les hommes politiques d’aujourd’hui, ici ou en Israël. Même Golda Meir avait du chien. Ce n’est plus du tout le cas de Netanyahou, qui va rapidement céder sa place à un plus modéré, à un vrai modéré. Un vrai démocrate, voilà ce qu’il faut à Israël, pour faire la paix. De Gaulle était un mélange décisif d’efficacité politique (toute militaire !) et de bienveillance humaniste. Il faut étudier le gaullisme pour comprendre d’où l’on vient, et où l’on va. Je recommande aux Russes d’étudier la question, aux Israéliens aussi, et aux Arabes évidemment. Bon, salut, je vais faire un tour. A plus (comme disent les beaufs !) !!!

et alii dit: à

qui est MIKICS/
Mikics a remporté le University Teaching Excellence Award, sa plus haute distinction en enseignement. Il enseigne chaque année dans le cadre du cours de première année du Honors College, la situation humaine, et enseigne également en équipe un cours avec Robert Zaretsky du département d’histoire intitulé « La vie vaut-elle la peine d’être vécue ? »
https://www.uh.edu/honors/about/faculty-staff/david-mikics.php

William Boquet dit: à

Quand lmd le subtil chausse ses gros sabots, Bloom lui emboîte le pas … L’article de l’AFP livré à votre réflexion, précédé de cette question -de droite ou de gauche ?- et non « recopié », s’inscrivait parfaitement dans le fil de la discussion initiée par closer et poursuivie par les droitards locaux, tant dans son objet que dans ses moyens

Bloom dit: à

Il contextualisa l’ expression de « dominateur » que le général employa en un sens positif parlant de la résistance.

Allons, c’est du pipeau!
Dominateur?
Massada
Les expulsions (Angleterre 1290; France 1394; Espagne 1492)
Les ghettos
Les pogroms
La Shoah par balles
Les raffles
Les camps de transit
Les convois à bestiaux
Les KZ
Les camps d’extermination
Un des rares actes de résistance est la révolte du ghetto de Varsovie.
S’il est question des victoires sur les armées arabes en 48 et 67, c’est l’instinct de survie.

Non, décidément, les contorsions ex-post facto de de Gaulle (ou ses mensonges – le « je vous ai compris » aux Français d’Algérie) ne sont pas à porter à son crédit. Les dires de ce biographe sont vivement contestables.
Les résistants juifs combattants étaient pour la plupart communistes, nombreux dans les FTP-MOI mais pas uniquement. Ces « dominateurs » furent fusillés.

Alexia Neuhoff dit: à

« Le biographe du Général », invité de la 5 qui a rediffusé l’extrait de la conférence de presse avec la fameuse phrase [… un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur…] a assuré que De Gaulle regrettait de ne pouvoir en dire autant du peuple français. Rien ne justifie apparemment cette interprétation.

William Boquet dit: à

De droite ou de gauche ?

« L’ONU réclame une hausse mondiale des salaires, sauf dans les secteurs « destructeurs »

Un rapport des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains réclame une hausse mondiale des salaires, à l’exception de secteurs « destructeurs » tels que la finance, les énergies fossiles ou le tabac.

Un « salaire doit être le reflet de sa contribution à la société et pas uniquement d’une capacité à créer du profit », a tranché le rapporteur spécial de l’ONU sur ce dossier, Olivier De Schutter, qui a présenté ses travaux vendredi devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

« Il est absurde que les emplois qui ont le plus de valeur pour les autres, notamment les gens pauvres, comme les métiers de services à la personne, de l’éducation, de la santé, soient parmi les moins bien payés, tandis que d’autres le sont si généreusement en dépit des dégâts sociaux et environnementaux qu’ils créent », a tempêté M. De Schutter.

« Il est temps de renverser les injustices » et de « mettre fin au scandale des salaires pour pauvres », a encore plaidé ce juriste et diplomate belge.

M. De Schutter voudrait que les « gouvernements dressent une liste des professions socialement les plus utiles pour les rémunérer en conséquence, tandis que d’autres métiers devraient (voir leurs salaires) être plafonnés pour réduire leurs effets néfastes ».

D’après lui, les secteurs les plus nuisibles seraient la finance, les énergies fossiles, les industries des pesticides, des plastiques, du tabac et de la publicité.

« Les gouvernements sont tellement obsédés par la création d’emplois qu’ils oublient que ceux-ci doivent être décents et protéger les travailleurs de la pauvreté », a déploré Olivier De Schutter lors d’un entretien téléphonique avec l’AFP.

Dans son rapport datant de juillet intitulé « Les travailleurs pauvres: une approche des salaires fondée sur les droits humains », M. De Schutter, constate que « plus d’un travailleur sur cinq dans le monde vit dans la pauvreté ».

De fait, « les gains de productivité se traduisent rarement par une revalorisation des salaires pour les travailleurs, notamment en raison de la propagation des formes atypiques d’emploi et de l’érosion des droits syndicaux », conduisant à la catégorie des « travailleurs pauvres ».

Pour la première fois au XXIe siècle, les salaires dans le monde ont baissé en 2022 en moyenne de 0,9%, sans pouvoir suivre le rythme de l’inflation, pendant que les bénéfices des entreprises ont augmenté.

Résultat: un travailleur sur cinq sur la planète vit dans la pauvreté.
Ils sont 55% à être dans cette situation en Afrique, 6,3 millions aux Etats-Unis, et 8,5% des travailleurs dans l’Union européenne « risquent de tomber dans la pauvreté », selon le rapport de l’ONU. »

publié le 20 octobre à 21h27, AFP

Clopine dit: à

Ouf ! Je suis allée au rassemblement pour la paix Israël-Palestine, où la principale et quasi unique revendication était le cessez-le-feu immédiat, où l’on condamnait l’attaque du Hamas en rappelant toutefois que cela fait soixante ans que les Palestiniens s’en prennent plein dans la gueule, et où l’on contestait que les crimes de l’un puissent justifier les crimes de l’autre.

J’avais tellement peur d’un « Allah Akbar ! », que je n’aurais pas supporté…

Pour Israël, et contre la Knesset. Pour la Palestine, mais contre le Hamas…

Parfois, j’ai honte d’être française. Mais parfois aussi, j’en suis fière : la raison était si ténue, portée par si peu de gens, certes, mais au moins la voix d’une athée comme moi pouvait dire « que maudite soit la guerre »…

L’utopie, ou la mort. Je préfère l’utopie : un monde où Israël et la Palestine serait deux états voisins, avec des citoyens partageant les mêmes droits, et devoirs. Notamment, parmi ces derniers, celui de ne pas s’entretuer.

Alexia Neuhoff dit: à

En tout cas, le biographe de De Gaulle n’a pas évoqué (contrairement à ce qui est argué plus haut) la résistance en rapport avec la « fameuse phrase ». Il se dit décidément n’importe quoi ici.

closer dit: à

« Rien ne justifie apparemment cette interprétation. »

Ah bon ?

En tout cas, ledit biographe était tout à fait passionnant. Quelqu’un se souvient de son nom?

Alexia Neuhoff dit: à

closer dit: à

« Rien ne justifie apparemment cette interprétation. »

Produisez un document écrit, oral (enregistrement), bref une archive qui accrédite que De Gaulle « aurait souhaité pouvoir en dire autant du peuple français » et je retirerai le mot « interprétation ». Point barre.

B dit: à

Jazzi, je ne dirai rien car je ne connais ce bilan pour ce qui est visuel. Rien concernant l’action sociale ou des initiatives favorisant la jeunesse démunie, la vieillesse démunie, je ne sais s’il favorise les associations dans les quartiers défavorisés, s’il a permis l’ouverture de centres socio-culturels pour eux, s’il favorise un maillage de travailleurs sociaux dans le but de diminuer l’isolement de la jeunesse des quartiers les plus pauvres, je ne sais pas s’il etudie la possibilité de construires des infrastructures permettant la pratique d’un sport à moins de quatre kilomètres du centre, s’il a construit des crèches, s’il subventionne des troupes de théâtre amateurs, les troupes de danses, s’il a permis l’éclosion de nouveaux lieux dédiés à la culture, s’il permet de financer d’autres expositions que celles tournées vers les arts tauromachiques ou les chiens et les chats, je ne sais pas non plus quel est le niveau d’endettement de la ville. je ne sais rien non plus d’initiatives permettant aux migrants de s’alphabétiser afin qu’ils s’intègrent mieux . Il est certain qu’il fait preuve d’un certain dynamisme immobilier et que la ville s’est embelli, il a su redonner vie aux commerces du centre-ville et sous ses mandats successifs de nouveaux commerces ont pu s’installer, resto, boutiques diverses. Le précèdent maire, de droite ne fichait absolument rien et pour finir a laissé la ville à l’abandon. Pour résumer il me manque beaucoup d’éléments pour avoir une vision globale de l’action de ce maire.

B dit: à

je ne connais de ce bilan que ce qui est…
embellie.

B dit: à

J’oubliais, propreté de la ville et ramassage des ordures ménagères nettement améliorées, tri sélectif enfin installé..

FL dit: à

Je m’explique de moins en moins que le baron et la bronne von Westphalen aient donné leur fille bine aimée à Karl Marx.

Un homme dont je rappelle qu’il

(1) était très instable (viré de l’Allemagne en 7 ans)
(2) était défavorablement connu des services de police
(3) aimait la bière.

FL dit: à

Moi j’aurais jamais donné ma fille adorée en mariage à Karl Marx.

FL dit: à

Que cela soit bien clair je n’aurais jamais donné mon fils en mariage à Karl Marx non plus.

Il lui aurait appris à boire.

Et après boire, il lui aurait susurré à l’oreille des inepties gauchistes profitant que ce pauvre jeune homme ait l’esprit embrumé par les vapeurs d’alcool et un esprit critique défaillant.

FL dit: à

* bien aimée

FL dit: à

* face à lui

Bloom dit: à

Clément Rosset sur Le Volcan, un dernier pour la route:

« Le Consul, ivre, est assis à une table du restaurant du salon Ofélia, en compagnie de son demi-frère et d’Yvonne, et médite sur les conditions de son « être-au-monde » : « Le Consul était assis, mais tout habillé, ne remuant pas un muscle. Pourquoi était-il ici ? Pourquoi était-il toujours, plus ou moins, ici (Why was he always more or less, here) ? »
Il a beau se remuer, aller où bon lui semble, il se retrouve toujours, à peu de chose près, au même endroit, au même point. Le Consul est ici au bord d’une grande révélation d’ordre ontologique : de cette vérité que la faculté d’exister n’importe où ne dispense pas de la nécessité d’exister, chaque fois, quelque part. Toujours quelque part, toujours ici donc, plus ou moins.(…) »
Clément Rosset, op.cit. p.25

NB: Ofélia, c’est bien sûr une allusion à Ophélie, l’amoureuse qu’Hamlet repousse et dont il tue accidentellement le père, Polonius. Ce qui la rend folle de douleur et la mène à se noyer « accidentellement » en tombant d’un saule pleureur dans un cours d’eau comme le Consul se noie dans le mescal.
Dans le Volcan, la mort rôde sous des formes diverses et variées, plus ou moins directes en ce jour des morts (le 2 novembre)…C’est un monde saturé de signes qui le rendent invivable…

FL dit: à

* la baronne

Bloom dit: à

de Gaulle (…) Quel grand homme

“He looks like a female llama who has just been surprised in her bath.”
– Churchill, sur de Gaulle.

FL dit: à

Les pires calomnies ne me feront pas changer d’avis sur Charles de Gaulle.

FL dit: à

Je me souviens avec horreur que les gauchistes en avaient fait toute une histoire parce que ses Mémoires étaient au programme de français des lycées.

Rien ne leur fait peur. Les pires inepties, les pires bassesses. Rien.

FL dit: à

J’aurais bien donné mon fils en mariage à Arthur Rimbaud. les voyages forment la jeunesse.

FL dit: à

Et puis c’était un bel homme.

renato dit: à

Donner en mariage ?! Drôle d’expression.

et alii dit: à

UTILIT2 PUBLIQUE
e disant « émus, choqués, voire révoltés par le principe même de la censure d’une œuvre validée par l’Éducation nationale et l’académie Goncourt », les professeurs de l’établissement ont souligné auprès du Parisien avoir proposé la création d’un comité d’accompagnement des élèves pour la lecture de ce livre. Une proposition restée sans réponse de la part de la direction, qui n’a visiblement pas entendu l’argument avancé par le corps enseignant qui estime qu’il faut « permettre une parole libre sur ce fléau ». Alors que l’association des parents d’élèves affirme soutenir la direction, estimant que « cette décision a été prise afin de protéger les jeunes », du côté des éditeurs, on s’insurge contre la « censure » de « ce livre qui a déjà obtenu le prix littéraire du Monde [et a] aussi [été] sélectionné pour le prix Goncourt, le prix Médicis, le prix Femina ». Un ouvrage « quasiment d’utilité publique », selon Jean-Paul Hirsch, attaché de presse des Éditions P.O.L . « Ce ne sont pas les mots, les paragraphes de ce livre qui sont très durs, ce sont l’inceste et le silence qui règne autour », a-t-il conclu auprès d’Ouest-France.

Jazzi dit: à

« Il est certain qu’il fait preuve d’un certain dynamisme immobilier et que la ville s’est embellie, il a su redonner vie aux commerces du centre-ville et sous ses mandats successifs de nouveaux commerces ont pu s’installer, resto, boutiques diverses.
J’oubliais, propreté de la ville et ramassage des ordures ménagères nettement améliorées, tri sélectif enfin installé… »

On aimerait pouvoir en dire autant de Paris, B, où c’est tout le contraire !

et alii dit: à

rose EHPAD
Misericordia est en quelque sorte une œuvre de commande. La romancière portugaise Lídia Jorge a écrit cette histoire d’une vieille femme résidente d’une maison de retraite à la demande de sa mère. Mais Dona Alberti, pensionnaire de la chambre 210 secteur B de l’Hôtel Paradis est un personnage de fiction. Le roman se présente comme une transcription d’enregistrements audio de la vieille femme qui documente avec lucidité et humour son quotidien. Le roman se déroule d’avril 2019 à avril 2020. Il se termine au cours de la crise sanitaire du Covid. Une telle plongée dans un «Ehpad» pourrait paraître rebutante. Elle ne l’est pas, tant l’attachement à la vie de la résidente de l’Hôtel Paradis est bouleversant.
LIBERATION

FL dit: à

Libération qui lors du scandale Orpea ouvrait leur dossier par un article intulé « Ces ehpad où il fait bon vivre » avec une immense photographie (n’énervons pas les neurones gauchistes) de persiennes prise dans un ehpad de la Côte d’Azur par un de leurs « envoyés spéciaux ».

et alii dit: à

ROSE/
toutes les cartes sont rebattues. Le monde est en pleine mutation et une partie de nos dirigeants et de nos populations sont d’un aveuglement incroyable. Que l’on puisse identifier le Hamas aux Palestiniens est insensé alors que le Hamas est une organisation d’oppression qui ne se soucie ni des Palestiniens ni de la libération de la Palestine. Je ne comprends pas, par exemple, que celles et ceux qui manifestent pour la liberté des femmes iraniennes à porter ou non le voile ne comprennent pas que le Hamas correspond précisément à tout ce qu’ils combattent.

«C’est à mettre en lien avec l’explosion qui s’est produite le 17 octobre à l’hôpital Al-Ahli Arabi. Certes, nous n’avons pas de certitude,
IN LIB2/
Annette Wieviorka : «Quand le pays sortira de cet épisode, Israël ne sera plus le même qu’avant»

renato dit: à

Reste que c’est une drôle d’expression.

FL dit: à

Ca doit avoir sa raison d’être puisque ça existe.

Rosanette dit: à

il et ne faut pas isoler une citation de son contexte
Et dans le cas de de Gaulle le contexte(ci-dessous) de la trop célèbre phrase incline à considérer que le « dominateur et sur de lui » relève » plus de la maladresse t de l’ignorance que de l’antisémitisme
« Les juifs, jusqu’alors dispersés, et qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est-à-dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent une fois qu’ils seraient rassemblés dans les sites de son ancienne grandeur, n’en viennent à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : “L’an prochain à Jérusalem”. En dépit du flot, tantôt montant, tantôt descendant, des malveillances qui le provoquaient, qui le suscitaient plus exactement, dans certains pays à certaines époques, un capital considérable d’intérêt et même de sympathie s’était formé en leur faveur et surtout il faut bien le dire dans la chrétienté. Un capital qui était issu de l’immense souvenir du testament, nourri à toutes les sources d’une magnifique liturgie, entretenu par la commisération qu’inspirait leur antique valeur et que poétisait chez nous la légende du juif errant, accru par les abominables persécutions qu’ils avaient subi pendant la deuxième guerre mondiale et grossi depuis qu’il avait retrouvé une patrie, par les travaux, leurs travaux constructifs et le courage de leurs soldats. »

renato dit: à

Certes, il fut un temps où les enfants étaient une propriété des parents, parfois la seule, donc l’idée de don se justifiait.

D. dit: à

Demain c’est poulet rôti.

closer dit: à

Je ne dirais pas que j’ai recommandé « chaleureusement » la Comédie Humaine, JB, j’ai même avoué un certain ennui par moment. Mais c’est un film intelligent, complexe, fascinant parfois, qui continue à « travailler » dans l’esprit du spectateur plusieurs jours après sa sortie de la salle.

Jazzi dit: à

Nous sommes d’accord, closer, mais avoue qu’il ne faut pas être dépressif pour s’embarquer dans cette comédie humaine-là !

D. dit: à

Vous aimez le poulet rôti, renato ?

MC dit: à

Je ne sais, Bloom, si la Guerre des Six Jours, dont je n’ai pas dit un traitre mot est obscurément corrélée au côté supposé wokophile de votre pensée, dont je représenterais l’aspect wokophobe, puisqu’il paraît que «  nous n’avons pas la même mémoire, » mais je ne puis que vous renvoyer au texte de Rosanette, qui restitue la Parole du Général. J’ignore si Jean Luc Barre a été pour quelque chose dans la publication de la Pléiade, ce que je sais, c’est qu’un français libre comme Cremieux-Brilhac a signé le volume. Et qu’un Julian Jackson pèserait d’un autre poids que le biographe de Chanel. Passons. Mais pour le reste, si votre pensée politique exclut Richelieu, alors vous vous condamnez à ne rien comprendre à De Gaulle. Outre les Memoires d’ Espoir, qui sont par la structure un calque du Testament, on trouve, rapporte sous la plume de l’ honnête Tournoux, une ou deux références parlantes. Celle-ci a propos de 1968 et de ses bien malheureux évènements, notamment: «  Alors? On leur fait dix ans de politique à la Richelieu « et ils descendent dans la rue ) » Je ne dis pas que de Gaulle consultait chaque jour le Testament Politique, mais il l’avait assez lu et compris pour en extraire une méditation qui fut parlante à ses yeux, ou la France jouait un rôle pivot. Les autres occurences sont, entre autres, la premiere phrase du Testament a propos de l’ Europe : « abaisser la Maison d’ Autriche, ruiner le parti huguenot, servir la Gloire de votre Majesté ». Vous la trouverez dans Tournoux aussi, meme si, entre nous , c’est probablement une phrase apocryphe. Dans cette vision la, la France est un tout homogène, et qui s’honore de l’être. On peut certes préférer le tribalisme contemporain. Merci en tous cas à Rosanette d’avoir cité tout le passage. Bien à vous. MC

MC dit: à

Tournoux: « la Tragédie du Général, « plus un an après son récit de 1968. À noter aussi les précautions oratoires prises avant la Conférence par de Gaulle vis-à-vis d’ Abba Eban. Et son conseil avant les’Six Jours a l’ Ambassadeur: « Ne faites pas la Guerre ». On sait ce qu’il en est résulte.

et alii dit: à

NOMS DE RUES PLACES
je signale à Paris
place Paul-Painlevé, à Paris, dans le 5e arrondissement ,le square Samuel PATY
photo sur LSP 17oct
bonsoir

renato dit: à

Ne me pose pas de questions difficiles, D.

renato dit: à

poseZ

rose dit: à

(Bolibongo

Vulgaire et aucune reconnaissance du ventre.)

rose dit: à

Et alii
Merci
Chambre 210

rose dit: à

Demain, poulet rôti.
Être ds les hautes sphères et un violeur, assumé et revendiqué.
Je serai des premières à témoigner.

Avez-vous guéri ?
Eva Thomas
« J’ai guéri et eu une belle vie »
Docteur Houppe, cardiologue.
« le viol met le corps en état de fragmentation »

William Boquet dit: à

(de la roquette à 500 morts et des salades ; dès l’annonce du drame et vu l’énormité de la chose, il allait de soi que seraient critiqués : soit le moyen, soit le nombre de morts … et pendant ce temps …)

rose dit: à

Bill BoqUet

Chasse à la glue, bien bien violente.

William Boquet dit: à

@@un certain dynamisme immobilier

Pas mal; sur ce, je vous souhaite une bonne soirée sur un air de Nobel de littérature avec Stuck Inside of Mobile…
https://www.youtube.com/watch?v=3kh6K_-a0c4

Mobile – Alabama

Marie Sasseur dit: à

S’il y en a pour vouer J. Heracles aux gémonies, à l’instar de son « modèle », ils devront être parcimonieux avec leur mépris. Voilà qu’on nous sort un obscur séide de Petain pour une bio de de Gaulle, depuis que le front national tente une opa sur l’Homme du 18 juin certains sortent de  » l’ombre « , et de l’ambiguïté.
Et que dire des suppositions, anachroniques, qui confinent au délire, mais madame Soleil faisait rire aussi.

Bloom dit: à

Dis,l’âne:
Memphis, Tennessee, home of Elvis’s Graceland, thus called after the ancient Egyptian capital on the banks of the Nile.
Stuck in the mud, here.

Clopine dit: à

Jazzy, tu me dis « quid des otages israéliens » ? Mais c’est quoi cette question ? Tu crois quoi ? Que je n’y pense pas ? Que je n’éprouve aucune compassion pour eux, ou leurs familles ? Que j’approuve le Hamas de retenir ces victimes en otages, et que même, tiens, je trouve que le Hamas devrait en zigouiller un de temps en temps, histoire de prouver que ça rigole pas (comme faisaient les nazis quand il y avait des attentats de la part de résistants, pendant l’occupation allemande ?).

Tu crois que je soutiens le Hamas ?

C’est vraiment insupportable. On ne peut pas développer une analyse un tant soit peu historique, économique, politique, qui démontre que OUI, factuellement (ce n’est pas une « théorie », ce sont des faits, et les faits sont têtus…) le peuple palestinien est victime d’une colonisation, d’une non-reconnaissance par les instances internationales de l’injustice qui lui est infligée (parce que tout de même, le droit fondamental des peuples à disposer d’eux-mêmes est ici largement bafoué depuis soixante ans), eh bien, on ne peut pas simplement dire cela sans être accusé d’antisémitisme, d’être pour les frères musulmans, d’être un terroriste ou n’importe quelle autre connerie…

Nous n’étions pas nombreux, cet après-midi, à Rouen. Et oui, il y a eu une prise de parole par la France Insoumise (mais pas que.). Mais moi, ce que j’ai retenu, c’est qu’il s’agissait de prôner la paix, et de maudire la guerre. Le petit jeu du « qui c’est qu’a commencé le premier » ? Ne m’intéresse pas. Le petit jeu des « fake news » m’indigne et me navre (hier, sur la cinq, un grand reporter, Nicolas Poincaré, émission C à vous, à 34 minutes) l’a démontré : les habitants de Ramallah affirment carrément qu’il n’y a pas eu de massacres le 7 octobre, et ils y croient. De la même façon, les « 40 bébés décapités » , c’est faux, et pourtant tout le monde y croit, et cette (fausse) décapitation de bébés est rappelée sans arrêt)

Et que dire de la couverture médiatique ? Avec Bardella invité sans arrêt, les BFMTV et Cnews en roue libre, les réseaux sociaux en délire, et la simple raison remisée à la poubelle, et que je te tire le couvercle dessus ?

Et regarde, même ici, tu oses me poser ce genre de questions « naïves » : « quid des otages israëliens » ?

D’après toi ???? Tu sais quoi ? Je me sens insultée par toi… Mais cela n’a absolument aucune importance. L’important, c’est de tenter d’arriver à convaincre mes concitoyens que la seule mesure qu’il conviendrait de prendre, et que mon gouvernement devrait porter devant les instances internationales, ( pendant que des déluges de bombes s’abattent sur Gaza sans eau, sans électricité, sans rien, et sur sa population civile coincée, et pendant que des otages sont retenus, et pendant que des familles pleurent leurs disparus, et pendant que le seul mot qu’on entende c’est « vengeance » !,) la seule mesure, donc, c’est « cessez-le-feu immédiat ».

Clopine dit: à

Et merde. Si j’étais à Saint Sever hier, c’est parce que je crois justes ces mots-là : (c’est le texte de l’appel).

Pour une paix juste et durable entre
Palestinien·nes et Israélien·nes

Rassemblement le samedi 21 octobre à 15h place Saint-Sever

• Cessez-le-feu immédiat
• Levée du blocus de Gaza
• Condamnation de tous les crimes de guerre
• Application du droit international
• Droit à la solidarité avec le peuple Palestinien

À l’heure où des massacres de masse contre les civil·es gazaoui·es répondent au massacre de
civil·es israélien·nes,
à l’heure où s’exprime dans les médias un soutien sans nuance à la politique israélienne de
représailles envers les Palestinien·nes,
à l’heure où les autorités publiques françaises s’engagent dans une politique de répression qui vise toute forme de soutien à la Palestine et toute manifestation d’opposition à la guerre.
nous réaffirmons notre engagement et notre soutien au peuple palestinien.
Israël est la puissance colonisatrice qui impose un blocus inhumain à Gaza depuis 17 ans et poursuit
une colonisation de peuplement sur les terres palestiniennes. Le peuple palestinien a un droit
légitime et incontestable, reconnu par le droit international, à organiser sa résistance contre la
puissance colonisatrice israélienne.
L’opération armée menée par le Hamas et d’autres groupes palestiniens a ciblé des bases militaires
israéliennes. Mais, elle a aussi pris pour cibles très grand nombre de civil·es non armé·es. Nous
dénonçons ces crimes de guerre commis par le Hamas. Nous dénonçons aussi les crimes de guerre
commis par l’État israélien sur Gaza. Rien ne peut justifier de tels actes !

Signataires : AFPS, Asti, Amis de la Terre Rouen, Attac, ENSEMBLE! Rouen agglo, Extinction-Rebellion Rouen,
FSU, GAF, Gauche Écosocialiste, GR, LFI, MAN, NPA, Parti de Gauche 276, POI, Solidaires 76,… composantes du
Collectif rouennais pour une paix juste et durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes (CRPJDPI).

Marie Sasseur dit: à

Bref, une pétition signée melenchon.

Bloom dit: à

Pas sûr d’avoir tout compris, MC, mais les Mémoires sont évidemment une reconstruction de l’histoire, une écriture pleine de béances et de trop-pleins.
Je maintiens, contre Rosanette, que les mots ont une vie propre indépendamment de leur contexte une fois dans le domaine public et qu’on ne dit pas n’importe quoi quand on aborde des sujets brûlants, surtout en faisant l’acteur devant les caméras.

Pour mémoire, la guerre des 6 jour: 5 – 10 juin 1967
Discours de de Gaulle 27 novembre 1967.

Je n’ai jamais dit ni pensé que de Gaulle fut antisémite. Je dis qu’il exprime une pensée de la différence, de la différenciation, qui est surtout une pensée erronée historiquement car jamais le peuple juif ne fut dominateur, sauf lors de l’avènement de « l’hérésie » chrétienne. Et encore les Romains étaient maitres de la Judée. Cet homme était fort religieux et il me semble qu’il y a là une résurgence de certains préjugés « soft » mais potentiellement déstabilisants.
Non seulement nous n’avons pas la même mémoire, mais les juifs d’Europe n’ont pas la même mémoire que les juifs orientaux et lycée de Versailles.
Mon nom, qui n’est pas commun et que beaucoup de Français peinent à prononcer parfois (‘c’est pas Français, ça’), figure sur 2 pages dans les registres de ce qui ne fut un camp de concentration et de mise à mort « de faible intensité », à savoir Sachsenhausen, près de Berlin, le seul lieu d’infamie que j’ai eu le courage de visiter.
En revanche, on le retrouve sur plusieurs pages dans la banque de données de Yad Vahem, surtout en lien avec la région d’Odessa.
Seul un de nos cousin fut arrêté pour n’avoir pas respecté le couvre feu. On ne le revit jamais. Nous eûmes de la chance.
Je travaille sur l’Irlande du Nord et suis confronté à la question des mémoires conflictuelles, il ne faut pas sombrer dans l’angélisme: faire peuple, c’est accepter des mémoires différentes et ne pas les qualifier d’une façon qui puisse porter à confusion et inspirer le ressentiment chez les uns et les autres.
J’espère que j’ai été clair.

Marie Sasseur dit: à

Très clair, après il faut que bloomie se trouve des garde du corps…

Marie Sasseur dit: à

Heureusement que Simone Veil.

Bloom dit: à

Vu le petit niveau des agresseurs, mes propres forces suffiront.

renato dit: à

Les bons humanistes de chez nous se rincent la conscience avec Gaza, entre temps le criminel qui squatte le Kremlin se plaint que les Israéliens tirent sur des populations civiles ! lui qui qualifie sa guerre de opération spéciale, et non seulement il tire sur des civils, mais il kidnappe des enfants ukrainiens et sa soldatesque fruste viole et torture. Y a-t-il une relation d’amitié entre nos bons humanistes et les fascistes russes ?

Bloom dit: à

renato, rien de tel qu’une stratégie de déplacement pour faire oublier le Réel.
La guerre en Ukraine n’existe plus. L’Europe démocratique n’est plus menacée par l’impérialisme fasciste poutinien.
Pas de place dans les petites têtes des politiques et des médias pour deux fronts.
Pourtant, question Janus bifrons, ils se posent là, notamment les premiers.

Bloom dit: à

Ou une partie du Réel.

Bloom dit: à

Hamas, Jihad islamique, Hezbollah, Iran, Turquie, alliés objectifs de la Russie.

renato dit: à

Opération spéciale bien à part, ce criminel a dans ses projets l’établissement d’un nouvel ordre mondial avec comme « sociétaires » la Chine, la Corée du Nord, l’Iran…

JC..... dit: à

DIMANCHE 22 OCTOBRE 2023, 9h26

Dans les documents retrouvés sur le corps décomposé du bourreau Charles Sanson qui décapitât savamment Charles de Gaulle le 18 juin sur ordre des humanistes révolutionnaires churchiliens qui pullulaient comme des punaises de livres en RDL, on peut lire :

« Tuez les tous ! Dieu reconnaitra les siens ! »

Est ce une information fiable, camarades occidentaux, ou une manœuvre des communicants serviles du HamaSS, le bras désarmé du Vatican pour Tous ?

Merci de nous aider dans cette recherche de la vérité, impure et molle !

Alexia Neuhoff dit: à

Il y a un phénomène De Gaulle. A peu près tout le personnel politique s’en revendique désormais, jusqu’aux représentants de partis qui le combattaient de son vivant. Il y a autour de cette figure devenue iconique une ferveur qui pousse certains à passer sous silence ses erreurs quand bien même on ne puisse envisager qu’un long parcours d’engagement et de pouvoir comme le sien n’en soit émaillé. C’est que l’on cherche à gommer l’aspect banalement humain d’un homme qui n’échappait pas à ce qui, comme tout un chacun, le constituait : une origine sociale, une éducation, des idéaux en relation avec une époque. Une statue a pris la place de l’homme, la statue d’un héros ou bien d’un saint. D’où sans doute toutes ces prosternations presque unanimes, les plus paradoxales étant celles de ses ennemis d’hier. De quoi cette vénération est-elle le nom ? De la nostalgie d’un pays où l’air était plus propre, les œufs plus frais, où il y avait encore des saisons et les bals du samedi soir. Nostalgie d’une France estimée à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières, fière d’elle-même, de l’idée de compter dans le concert des nations, parmi les premiers rangs. De Gaulle était le héraut de cette France-là, d’avant les grandes fractures, les humiliations, les rétrécissements.

Janssen J-J dit: à

@ CT, SVP…
ne répondez pas aux « insultes » de Machin qui jouit de vous faire enrager. Tout le monde sait bien qu’au fond, vous avez raison, et lui le tout premier. Que l’on vous aime ou non pour bien d’autres raisons n’est pas la question.
Me semble-t-il qu’ici ou sur tous les réseaux sociaux seule, l’indifférence paie.
Et pourtant je ne voulais plus intervenir, bien qu’après 1000 messages, je déplore toujours autant la tonte des prétendues brebis galeuses, – Bàv,

Jazzi dit: à

« Signataires : AFPS, Asti, Amis de la Terre Rouen, Attac, ENSEMBLE! Rouen agglo, Extinction-Rebellion Rouen,
FSU, GAF, Gauche Écosocialiste, GR, LFI, MAN, NPA, Parti de Gauche 276, POI, Solidaires 76,… composantes du
Collectif rouennais pour une paix juste et durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes (CRPJDPI). »

Et avec tout ça, pas plus de 300 personnes mobilisées à Rouen !
Tu te fourvoies, Clopine, et il est de mon devoir amical de t’en prévenir…

Alexia Neuhoff dit: à

Janssen J-J dit:
« Et pourtant je ne voulais plus intervenir »

Revenez, Janssen ! Nous sommes devenus tellement rares, ici, celles et ceux dont la raison reste un cap.

D. dit: à

Aucune guerre ne sera jamais plus rempotée sans une parfaite maîtrise de l’interception des drones et des missiles de toute portée.

D. dit: à

Le poulet de Saint Séverine est de qualité.

Phil dit: à

Le prestigieux blog à passou connaît son avant-guerre, quel Brasillach va s’y coller.

D. dit: à

Saint Sever. Séverine c’est ma troisième sœur. Hanculé de correcteur automatique.

Paul Edel dit: à

Bloom, je vous conseille de lire l’ article « Excès de sens ou « idiotie du réel ? » deJudith Sarfati Lanter qui juge avec intelligence l’apport et les limites de la vision philosophique de Clément Rosset, pour le comportement alcoolique du Consul dans  » Under the Volcano ».

Une des lectrices de mon blog, Elena /Nescio, résume bien ce qui distingue la démarche philosophique de Rosset pour « lire » ce roman face aux d travaux de la critique littéraire.Voici ce qu’elle écrit :
« D’accord avec vous (Paul Edel) sur le décalage entre des objectifs différents :
— d’une part l’élaboration ou le renforcement d’une théorie, d’un système (qu’il s’agisse de philosophie ou de poétique) à partir de sources nombreuses & diverses que cette théorie utilise à ses propres fins & que, nécessairement, elle « abstrait » plus ou moins
— d’autre part l’approche critique s’attachant au contraire aux particularités de l’œuvre en tant qu’œuvre (un système elle aussi, en raison de sa clôture & de sa forme, mais d’un autre ordre (artistique)).

Deux méthodes, deux logiques, deux « règles du jeu » & souvent un dialogue de sourds. Mais il arrive quand même, heureusement, qu’on puisse tirer qqch de la dite théorie, devenue à son tour « instrument » au service de la lecture de l’œuvre.
Ce que je regrette (même si je me l’explique comme un mouvement de « retour du balancier »), c’est que personne ne semble plus comprendre ni admettre la spécificité & encore moins le bien-fondé, l’importance & la valeur propre de l’approche critique, uniquement littéraire. « 

B dit: à

500 morts: ce chiffre a été remis en cause. Livré par le Hamas, il s’agirait de quelques dizaines, c’est toujours trop. L’engin aurait atterri en extérieur, dans un parking , les extérieurs de l’hôpital étant nouvellement occupé par des réfugiés palestiniens.

B dit: à

WB, je comprends que vous vous inquiétiez pour le peuple gazaoui , vos talents de négociateurs pourraient être utilisés pour convaincre le Hamas si soucieux des droits de ce peuple de ne pas l’instrumentaliser afin de plonger la région amie d’Israël en ébullition, de ne pas se livrer à plus d’un millier meurtres dignes des nazis en envisageant tout à fait clairement que ceux ci ne resteraient pas sans réponses et ainsi en entrainant volontairement les palestiniens dans une guerre dont on connait les rapports de force pour avoir observé à chaque roquette du hamas, à chaque attaque d’un civil ou d’un militaire Israélien la réponse. La situation a-t-elle atteint son paroxysme et fera-t-elle évoluer la politique pour parvenir à la création de deux états, chose qui si même elle advenait ne calmerait pas les ardeurs des organisations terroristes puisqu’elles veulent la disparation d’Israel et peut être escomptaient de ce « coup d’éclat » entrainer l’Iran, le Liban dans cette ronde inhumaine .

B dit: à

Attaque paresseuse de La montagne magique, il faut bien mourir à l’ouvrage et descendre en bobsleigh vers sa dernière demeure. Avant cela, lu La désolation de Yasmina Reza, à la lumière de la cruelle actualité je me suis demandée si elle pourrait encore définir son personnage comme elle l’a fait. Quoiqu’il en soit je recommande à tous les êtres vieillissant en mal de repères de le lire, j’en suis sortie ragaillardie.

B dit: à

demandé, vieillissants.

renato dit: à

Il est quand même incroyable que peu de monde s’inquiète de l’antisémitisme qui persiste chez les soi-disant humanistes qui parasitent les gauches occidentales — des nostalgiques des dictatures du XXe ? — .

Cela dit, 3J, C. n’a pas raison ou alors les fascistes de gauche ont raison (je vous rappelle que nous devons l’expression « fascistes de gauche » à Jürgen Habermas, et que Adorno l’employa dans une lettre à Beckett ; or Habermas et Adorno valent mieux qu’un pseudo-tribun sans éducation).

Bloom dit: à

Paul Edel, je lirai ce texte.
Cela dit, il n’est pas question de compétition entre des grilles de lecture, l’une littéraire, l’autre philosophique, mais au contraire de fertilisation mutuelle. Que serait la discipline historique sans l’apport des sciences humaines, sociologie, psychologie, ethnologie, anthropologie, archéologie, éthologie, etc. Je vous envoie au « Combattre » de S.Audouin-Rouzeau, qui est une illustration efficace de ces syncrétismes.
Je ne comprends pas ce côté faussement « sacré » et insupportablement « exclusif » de certains laboureur du champ littéraire, qui renvoie à un sectarisme d’une autre époque. Claude Lévy, qui fut mon directeur de Maitrise, a commis un livre essentiel sur Saul Bellow, « Les romans de Saul Bellow: Tactiques narratives et stratégies œdipiennes », qui puisent magistralement dans les concepts psychanalytiques pour qui illuminent une lecture singulière et profonde de l’œuvre du maitre de Chicago/Westmount. Je vous en recommande la lecture.
C’est peut-être pourquoi beaucoup de littéraires intégristes conchient Sartre, qui écrivit des romans & des pièces philosophiques, type la Nausée (le trop plein de conscience) & Huis-clos (le pour autrui, la mauvaise foi, le salaud…)
Je suis pour une bachelardisation de l’approche des textes littéraires, et pour décloisonner les disciplines, bref, pour ce que l’anglosphère appelait naguère les « cultural studies ».
On aime les rails en France (La vie du Rail), on aime railler aussi. Quand on diversifie son parcours professionnel, vos collègues ou confrères vous disent, « tiens, tu changes de carrière »…Que nenni, je vais voir ailleurs pour mieux respirer & creuser un autre sillon, banane!
Idem pour l’étude des textes littéraires, ma maxime est « Tutto fa brodo », tout sert à faire la soupe (tiré de l’Herzog de Bellow).
Je l’ai dit plus haut, le Volcan est inépuisable, maitre Jacques Darras nous a rebattu les oreilles en insistant sur l’impossibilité de parvenir à une synthèse cohérente de ce diable de texte.
La lecture de Clément Rosset me ravit et me fait réfléchir et pose des questions pour lesquelles je n’ai pas réponses. Mieux encore, elle me pousse allègrement à relire des passages du roman, et à y trouver à chaque fois quelque chose qui vient perturber une lecture univoque de l’oeuvre. Je ne vais tout de même pas m’en excuser pour flatter un dogmatisme que je ne partage pas.
La « barranca », la fissure, la cassure, qui trverse le livre et la ville, est littérale et figurative et constitue le motif central du livre, complété par le cercle. Voilà qui nous invite à aller chercher du côté de la cosmologie aztèque.
On n’épuisera jamais ce texte unique, mais on se doit d’en trouver le plus d’accès possible.

Je terminerai par son poème « Epitaph » qui ne figure pas sur sa tombe dans l’église St John the Baptist à Rye, dans le Sussex

Malcolm Lowry
Late of the Bowery
His prose was flowery
And often glowery
He lived, nightly, and drank, daily
And died playing the ukulele.

…Où l’on retrouve toute l’espièglerie et la truculence du personnage.

Bloom dit: à

Paul Edel, je lirai ce texte.
Cela dit, il n’est pas question de compétition entre des grilles de lecture, l’une littéraire, l’autre philosophique, mais au contraire de fertilisation mutuelle. Que serait la discipline historique sans l’apport des sciences humaines, sociologie, psychologie, ethnologie, anthropologie, archéologie, éthologie, etc. Je vous envoie au « Combattre » de S.Audouin-Rouzeau, qui est une illustration efficace de ces syncrétismes.

renato dit: à

Poutine visait à un changement de régime et une prise de contrôle de l’Ukraine par une opération éclair et un gouvernement fantoche. Les choses ont tellement mal tourné pour la Russie que le meilleur effort de la propagande du Kremlin et de ses idiots utiles en Occident est de dire que « les choses sont au point mort ».

Bloom dit: à

Je ne comprends pas ce côté faussement « sacré » et insupportablement « exclusif » de certains laboureur du champ littéraire, qui renvoie à un sectarisme d’une autre époque. Claude Lévy, qui fut mon directeur de Maitrise, a commis un livre essentiel sur Saul Bellow, « Les romans de Saul Bellow: Tactiques narratives et stratégies œdipiennes », qui puisent magistralement dans les concepts psychanalytiques pour qui illuminent une lecture singulière et profonde de l’œuvre du maitre de Chicago/Westmount. Je vous en recommande la lecture.
C’est peut-être pourquoi beaucoup de littéraires intégristes critiquent Sartre, qui écrivit des romans & des pièces philosophiques, type la Nausée (le trop plein de conscience) & Huis-clos (le pour autrui, la mauvaise foi, le salo…)
Je suis pour une bachelardisation de l’approche des textes littéraires, et pour décloisonner les disciplines, bref, pour ce que l’anglosphère appelait naguère les « cultural studies ».

Bloom dit: à

On aime les rails en France (La vie du Rail), on aime railler aussi. Quand on diversifie son parcours professionnel, vos collègues ou confrères vous disent, « tiens, tu changes de carrière »…Que nenni, je vais voir ailleurs pour mieux respirer & creuser un autre sillon, banane!
Idem pour l’étude des textes littéraires, ma maxime est « Tutto fa brodo », tout sert à faire la soupe (tiré de l’Herzog de Bellow).
Je l’ai dit plus haut, le Volcan est inépuisable, maitre Jacques Darras nous a rebattu les oreilles en insistant sur l’impossibilité de parvenir à une synthèse cohérente de ce diable de texte.
La lecture de Clément Rosset me ravit et me fait réfléchir et pose des questions pour lesquelles je n’ai pas réponses. Mieux encore, elle me pousse allègrement à relire des passages du roman, et à y trouver à chaque fois quelque chose qui vient perturber une lecture univoque de l’oeuvre. Je ne vais tout de même pas m’en excuser pour flatter un dogmatisme que je ne partage pas.
La « barranca », la fissure, la cassure, qui trverse le livre et la ville, est littérale et figurative et constitue le motif central du livre, complété par le cercle. Voilà qui nous invite à aller chercher du côté de la cosmologie aztèque.

On n’épuisera jamais ce texte unique, mais on se doit d’en trouver le plus d’accès possible.

Bloom dit: à

On aime les rails en France (La vie du Rail), on aime railler aussi. Quand on diversifie son parcours professionnel, vos collègues ou confrères vous disent, « tiens, tu changes de carrière »…Que nenni, je vais voir ailleurs pour mieux respirer & creuser un autre sillon, banane!
Idem pour l’étude des textes littéraires, ma maxime est « Tutto fa brodo », tout sert à faire la soupe (tiré de l’Herzog de Bellow).

Bloom dit: à

Je l’ai dit plus haut, le Volcan est inépuisable, maitre Jacques Darras nous a rebattu les oreilles en insistant sur l’impossibilité de parvenir à une synthèse cohérente de ce diable de texte.

La lecture de Clément Rosset me ravit et me fait réfléchir et pose des questions pour lesquelles je n’ai pas réponses. Mieux encore, elle me pousse allègrement à relire des passages du roman, et à y trouver à chaque fois quelque chose qui vient perturber une lecture univoque de l’oeuvre. Je ne vais tout de même pas m’en excuser pour flatter un dogmatisme que je ne partage pas.

La « barranca », la fissure, la cassure, qui trverse le livre et la ville, est littérale et figurative et constitue le motif central du livre, complété par le cercle. Voilà qui nous invite à aller chercher du côté de la cosmologie aztèque.

On n’épuisera jamais ce texte unique, mais on se doit d’en trouver le plus d’accès possible.

Bloom dit: à

Impossible de faire passer le reste de mon texte près l’avoir découpé en morceaux…Zut!

Jean Langoncet dit: à

La philosophie de Rosset a à peu près l’épaisseur d’une omelette

Bloom dit: à

Je l’ai dit plus haut, Sous le… est inépuisable.
La lecture qu’en fait CR me ravit, me fait réfléchir et pose des questions pour lesquelles je n’ai pas réponses. Mieux encore, elle me pousse allègrement à relire des passages du roman, et à y trouver à chaque fois quelque chose qui vient défier une lecture univoque de l’œuvre. Je ne vais tout de même pas m’en excuser sous prétexte de flatter un dogmatisme que je ne partage pas.
Le ravin, la fissure, la cassure, qui traverse le livre et la ville, est littérale et figurative et constitue le motif central du livre, complété par le cercle. Voilà qui nous invite à aller chercher du côté de la cosmologie aztèque.
On n’épuisera jamais ce texte unique, mais on se doit d’en trouver le plus d’accès possible.

Bloom dit: à

Je terminerai par son poème « Epitaph » qui ne figure pas sur sa tombe dans l’église St John the Baptist à Rye, dans le Sussex

Malcolm Lowry /Late of the Bowery /His prose was flowery / And often glowery /He lived, nightly, and drank, daily /And died playing the ukulele.

…où l’on retrouve toute l’espièglerie et la truculence du personnage.

renato dit: à

Que cela vous plaise ou pas, WB, les positions ont vite changé pour Bibi le réac et Vlad le facho. Maintenant le deuxième soutient les criminels du Hamas, et pour cause : l’Iran est l’allié commun. Donc, l’amitié Bibi-Vlad aura duré l’espace d’un clin d’œil.

Bloom dit: à

Hommelette, ça va bien à l’Engoncé, dit Bill Boquet.
A ne pas confondre avec Bilboquet (grosse tête petit corps)
Bill Boquet (inverse).

MC dit: à

Tout Memoire a ses béances, c’est pourquoi j’ai cité Tournoux dont les témoignages sont contemporains même des faits. Pour le reste, je suis d’accord avec Alexia Neuhoff. Ce que l’intéressé exprimait en disant «  vous verrez dans dix ans la puissance du mythe ». Reste qu’il a alors ( 1968) servi la France, et que son métier n’était pas , de toute façon, de servir Israel. Je ne vois pas ce que viennent faire ici les déportations de vos ancêtres immédiats, et en quoi elles font comprendre quoi que ce soit. Bien à vous. MC. PS je ne suis ni de Versailles, Lycée Hoche, et ex-couvent, ni de tout autre. Merci.

Marie Sasseur dit: à

Ça a l’air vachement aztèque.

« Malcolm Lowry, familier des signes depuis sa jeunesse, ne veut pas laisser passer l’occasion et demande à être initié par son mystérieux interlocuteur. Sansfeld Jones (qui ne rechigne pas à l’idée d’avoir des disciples) prend alors l’écrivain anglais sous son aile et lui enseigne la Kabbale. « Sa » Kabbale, bien sûr : une Kabbale très différente de la tradition ésotérique juive, et mêlée d’éléments « occultistes » de provenances diverses (alchimie, astrologie, projection astrale) à l’image des péripéties de l’ésotérisme occidental depuis la mort sur le bûcher de Giordano Bruno, la répudiation de John Dee, et la continuation de la tradition hermétique à travers les sociétés secrètes néo-templières et les mouvements inspirés par les Frères de la Rose-Croix – dont la Golden Dawn fut la plus populaire dans le monde des lettres anglo-saxons (Yeats, Stoker, Blackwood, Machen) et Crowley l’enfant terrible devenu Ange Exterminateur…. Lowry et Margerie passent des soirées entières chez Stansfeld Jones et sa femme Ruby à se familiariser avec l’Arbre des Sefirot, tirer le Yi-King, faire des exercices de Yoga et même des voyages astraux. »

Marie Sasseur dit: à

Vivre madame Soleil, c’est la marraine de ce blog…

Marie Sasseur dit: à

Vive Germaine, lol

Jazzi dit: à

« Sous le… est inépuisable. »

D’autant plus que nous y sommes en plein dessous, le volcan, et qu’il est ébullition !

Damien dit: à

« Ce que je regrette (même si je me l’explique comme un mouvement de « retour du balancier »), c’est que personne ne semble plus comprendre ni admettre la spécificité & encore moins le bien-fondé, l’importance & la valeur propre de l’approche critique, uniquement littéraire. » (Une lectrice de Paul Edel)

L’approche uniquement littéraire a vécu. La critique doit être universelle. Cf. Hans Robert Jauss, « Pour une herméneutique littéraire », un bouquin passionnant. Un propos mobile, qui va de Diderot à Hegel. (« Tel » Gallimard). C’est l’heure d’aller manger un breakfast. Bonne journée.

MC dit: à

La Golden Dawn, la plus populaire??la plus contestée, oui. Sur l’ Oto, Crowley et les USA cf Erwan Chardonnet, « Mohave Epiphany », livre sur les premières fusées civiles , qui met bien en évidence la tension, pour ne pas dire plus , entre Crowley et la Branche Américaine. Également la dimension de « refuge » qu’avaient en Californie de semblables structures pour ses chercheurs brillants, mais déséquilibrés. Il se peut que ce qui valait pour deux ou trois chercheurs vaille pour le Vice-Consul. MC

Bloom dit: à

Je ne vois pas ce que viennent faire ici les déportations de vos ancêtres immédiats, et en quoi elles font comprendre quoi que ce soit.

Vous connaissez le sens du terme « mémoire blessée » ? Si ce n’est pas le cas, lisez « Tombeaux : Autobiographie de ma famille », d’Annette Wieviorka (qui ressemble de plus en plus à Lou Reed, d’ailleurs)
Vous êtes un pur « esprit » qui interagit de préférence avec des bouquins du 16e-17e. Surtout Ne sortez pas de votre zone de confort et reprenez vos conversations avec Richelieu, si importantes pour l’avenir de notre monde.

Marie Sasseur dit: à

Ils se balancent des titres de textes ou de livres et des noms à la gueule sans les avoir lus.

Tiens voilà le bourre-Pif d’Edel. Disponible sur le net.
Ça change de la grappa.

« Le mescal est ici désigné comme étant la source explicite d’un jeu de substitution, entre images de beauté et impressions infernales, jeu qui finit par créer une incertitude totale de la vision. Ce tremblement du visible semble par ailleurs moins le résultat d’une tentative ratée de description du « réel », qu’un acte de création ex nihilo. Le spectacle finit d’ailleurs par se décomposer en lambeaux, nous dit le texte, pour laisser place, dans les deux dernières phrases, à un commentaire narratorial plus explicite encore. Ce commentaire nous parle de leurres, de fantômes, et même d’aveuglement, puisqu’il y est question d’un homme qui recherche « les gaies couleurs dont il ne se sait point revêtu ». La quête du Consul, glosant le réel pour en faire surgir les doublures cachées, est donc ramenée ici à une forme de cécité : Geoffrey Firmin serait, si l’on veut, un homme ante-nietzschéen. En fait, semble nous dire le texte, le réel n’est que ce qu’il est ; il n’y a pas, en dehors de lui, d’arrière-monde consolant ou inquiétant, d’où des puissances occultes présideraient aux destinées des hommes. En outre, dans ce passage, le thème des couleurs rejoint l’un des attributs du Consul : à savoir ses lunettes noires, que toujours il chausse au sortir de la cantina, prolongeant ainsi les ténèbres dans lesquelles il aime à se plonger, recréant autour de lui une sphère décolorée qui le protège de la platitude du monde extérieur »

Marie Sasseur dit: à

Une mine ce Lowry.
C’est assez effrayant, en tout cas moi ça me sidère, ces sommes de conneries astronomiques.
Pauvres savants, pour les siècles des siècles, pauvre humanité, sans cesse ramenée à l’obscurantisme le plus gore .

« Il y a enfin les livres de la Bibliothèque du Consul, cités en bloc dans deux paragraphes différents du chapitre 6, et qui renvoient au monde des « sciences occultes ». Mettant volontairement de côté les textes sacrés de l’Inde (qui n’apparaissent pas directement liés à ces lectures-là, les lectures qui suivent la rencontre avec Charles Stansfeld Jones et son enseignement particulier), les livres « occultes » cités dans Under the Volcano sont au nombre de sept :

1) Dogme et Rituel de la Haute Magie de Eliphas Lévi

2) Goetia du Lemegaton du Roi Salomon

3) Traité du Soufre de Michall Sandivogius

4) Le Triomphe Hermétique ou la Pierre Philosophale Victorieuse de Limojon de Saint-Didier

5) Les Secrets Révélés ou l’Entrée Ouverte conduisant au Palais Souterrain du Roi de Philaletes (Thomas Vaughan)

6) Le Musaeum Hermeticum

7) Les Mondes Submondains ou Principes Elémentaires de la Kabbale, réédition du texte Physic-Astro-Mystique de l’Abbé de Villars
(…)

Enfin, il y a un huitième livre dans Under the Volcano, un livre que l’on n’a pas évoqué jusqu’ici. C’est un livre concernant le Savoir secret que le Consul est censé préparer, qui doit lui « apporter une gloire mondiale » (dixit Yvonne) et qu’il n’écrira, en fait, jamais. On sait peu de choses du contenu présumé de ce livre. Il semble concerner la Kabbale, l’Alchimie, l’Atlantide, ainsi que le Mexique. Le Mexique et sa relation avec l’Atlantide est également le sujet du film que le Consul propose à Laruelle – et c’est une idée qu’il partage avec Antonin Artaud. Dans la lettre qu’il écrit à Yvonne (mais qu’il n’envoie pas) et que l’on découvre dans le premier chapitre par les yeux de Laruelle, Geoffrey Firmin écrit : « M’imagines-tu encore en train de travailler à mon livre, de répondre à des questions comme : Existe-t-il une réalité ultime, extérieure, consciente, toujours présente, etc., accessible par des voies acceptables par toutes les religions et croyances, valable sous tous les climats pour tous les pays ? Ou bien, me vois-tu entre Pitié et Compréhension, entre Chesed et Binha, oui mais toujours en équilibre à Chesed, car l’équilibre est tout – balançant, trébuchant au bord du vide infranchissable, du sentier irréversible de l’éclair de Dieu, remontant à Dieu ? Comme si j’avais été à Chesed un jour ! Le Qlipoth, plutôt ! Alors que j’aurais dû produire d’obscurs volumes de vers ayant pour titre « Le Triomphe d’Humpty Dumpty » ou bien « Le Nez qui avait une verrue lumineuse » ! Ou mieux encore, dû imiter le poète John Clare « en train de tisser ses visions redoutable »… Un poète frustré dans chaque homme. A moins que ce ne soit une bonne idée en la circonstance de prétendre accomplir son grand œuvre sur le « Savoir secret », car alors on peut toujours dire, s’il ne voit pas le jour, que le titre explique son absence ! »

Marie Sasseur dit: à

Complotisme, occultisme, culte du secret, références foireuses; on voit bien le marigot où des imposteurs, ignares, veulent faire sombrer l’intelligence, la connaissance.
Sur ce blog aussi.
Vous n’avez pas HONTE ?

Marie Sasseur dit: à

L’assassin qui a tué le professeur Bernard trouve sur ce blog des cadors à son niveau: des assassins du savoir, nuls, incompétents.
La honte, la honte, la honte !

Phil dit: à

qui a tué

égorgé,
Sasseur d’os

Jazzi dit: à

Le léZard a été subjugué par l’oeuvre monumentale d’Anselm Kiefer filmée en 3D par Wim Wenders !

Marie Sasseur dit: à

Le valet a son cap de boucher.

renato dit: à

W. H. Auden, Epitaph on a Tyrant

Perfection, of a kind, was what he was after,
And the poetry he invented was easy to understand;
He knew human folly like the back of his hand,
And was greatly interested in armies and fleets;
When he laughed, respectable senators burst with laughter,
And when he cried the little children died in the streets.

MC dit: à

Ne peut-on penser qu’une lecture qui semble étayée, ce qui parait être le cas, n’en déplaise à Marie Sasseur, puisse déboucher sur une autre compréhension partielle de l’œuvre, que celle, canonique, brevetée depuis des lustres? Pour la réfuter, il faudrait prouver que les informations contenues dans le lien sont fausses. Ce n’est pas mon travail. Il faudrait aussi préciser qui nomme un « obscur séide de Petain », car là, c’est carrément inintelligible. Bien à vous. MC

Marie Sasseur dit: à

Avoir tort avec Lowry
Et raison avec Guenon
Pauvre con

Ça rime

Que le délirant « lise » ce qu’il veut, petainistes, occultistes, complotistes, et philosophe avec le cardinal Richelieu en invoquant Jeanne au secours.

On s’en fout. On a compris la déchéance mortifere à laquelle œuvrent des imposteurs.

Marie Sasseur dit: à

Pendant ce temps, les affaires reprennent.

« L’Arabie saoudite prête à commander 54 Rafale à Dassault Aviation
Le royaume envisage l’acquisition de 54 Rafale. Dassault Aviation doit adresser une proposition chiffrée avant le 10 novembre. »
La Tribune

Bloom dit: à

Jusqu’à ce que je vois le Black Book de Paul Verhoeven, je croyais que van Houten était une marque de cacao. Depuis, je sais que c’est aussi le nom d’une actrice de très grand talent, belle comme un lever de soleil sur le Kinneret.
Heureux Sebastian Koch (merveilleux Klaus Mann dans la mini-série Die Manns – Ein Jahrhundertroman, de Heinrich Breloer).

Personnalités solaires, bourrées de talent, antidotes efficaces aux minables Assis & autres pisse-vinaigres ordinaires.

« A thing of beauty is a joy for ever »
– Keats, Endymion

Marie Sasseur dit: à

la série total control donne aussi une autre idée de l’Australie. Autre que le cacao servi sur ce blog.

Rosanette dit: à

@Bloom
J’entends bien ce que vous voulez dire sur la vie autonome des mots des politiques ,ces quelques phrases qui finissent par façonner l’image historique mythifiée de tout grand homme, son deuxième corps au sens de Kantorovitch, mais qui ne disent rien de vraiment pertinent et fiable sur l’homme lui même .Pensez à l’image que l’histoire retient de Raymond Barre devenu pour la nuit des temps celui qui distingue les  » israélites » des « français innocents» morts à leur place.
Mais s’agissant de de Gaulle même au niveau de sa figure mythique , on ne peut pas considérer que les fameuses paroles, certes mal venues ,mais non exemptes d’une certaine crainte admirative révéleraient un veritable antisemitisme du personnage de Gaulle
En revanche je suis tombée sur un texte de jeunesse (1920) qui montre l’imprégnation du jeune homme qu’il était par par le climat d’antisémitisme qui était dans l’air du temps , regnant « innocemment » sur la France, et singulièrement dans son milieu familial.
Malheureusement je n’arrive pas à en retrouver le texte ,mais voici a peu prés ce qu’ il dit dans une lettre adressée à sa mere ,lorsqu’il faisait partie des troupes d’occupation en Pologne .
Il évoquait la délinquance et la corruption qui regnaitent alors dans ce pays livré aux trafics et coups tordus , dont les juifs écrivait il étaient prompts à tirer parti pour s’enrichir
Cette lettre figure dans l’edition deses oeuvres dans la Pléiade, mais dans la phrase concernée le mot JUIFS est remplacé par des points de suspension ; pudeur de l’editeur ? demande du préfacier ?exigence des détenteurs du droit moral sur son oeuvre?

Marie Sasseur dit: à

Cherchez bien deachach, des fois,que De Gaulle se soit en plus désintéressé de l’Algérie française, où il a mis fin a la guerre, son compte est bon.

et alii dit: à

ENFANTS AMIS/
e peux en parler, je suis une victime de l’antisémitisme. Doublement car je ne suis pas juif génétiquement parlant, culturellement je le suis assez. Je raconte ça dans mon roman Rue Darwin. L’affaire remonte aux années 1958-1962, en pleine guerre d’Algérie. Ma famille venait de rallier Alger, à Belcourt, un quartier populaire cher à Camus. Pour tout logis, une chambre attenante à la synagogue du quartier, guère plus grande que notre carrée. Cette proximité allait décider de la suite. Le rabbin est devenu mon meilleur copain. J’avais 5-10 ans, il en avait 75-80, plus de paroissiens du tout et plus de temps devant lui pour transmettre sa sagesse et son immense savoir judaïques.
IN
3Boualem Sansal : « Je suis sur toutes les listes noires »
TÉMOIGNAGE. L’écrivain algérien évoque son enfance dans le quartier algérois de Belcourt, son amitié avec un rabbin et la mutation de l’antisémitisme.

Par Boualem Sansal le point

Marie Sasseur dit: à

Sansal fait beaucoup pour apaiser les communautés dans son pays.

Marie Sasseur dit: à

Ah non pardon, j’ai confondu avec qu’un d’autre.

Marie Sasseur dit: à

Quelqu’un d’autre

Marie Sasseur dit: à

A propos de Camus, K. Daoud avait, un peu comme J. Heracles, comblé des  » trous de l’histoire « , avec son Meursault, contre-enquête  »
Mais il s’agissait de fiction , pas de faits avérés, reecrits.

Clopine dit: à

Jazzy, nous n’avons eu que quelques heures pour nous mobiliser. La préfecture n’a accordé son autorisation que vendredi soir.

Les Etats-Unis viennent de refuser le corridor humanitaire proposé par Biden.

Il n’est pas besoin d’être musulman pour être horrifié de tout ce qui se passe. Ni d’être juif non plus. Il suffit d’être un être humain. A mon sens, hein, à mon sens.

Clopine dit: à

Et bien entendu, ni être de « droite », ni de « gauche ». Ca dépasse nos clivages, dans l’horreur…

renato dit: à

Vous avez attendu Gaza pour parler d’horreur, l’invasion de l’Ukraine vous a laissée indifférente ? Je n’ai pas lu de vous ne serait que quelques mots à propos des meurtres de masse, des exécutions sommaires, des viols et des tortures dont les civils ont été victimes à Boutcha ou mélenchonnement rien ? Bon, maintenant c’est facile de mettre les uns et les autres dos à dos, c’est la pratique usuelle des fascistes de gauche.

Bloom dit: à

Rosanette, il y a 2 de Gaulle,ce que la bio de Barré démontre bien dans le choix de sa périodisation, le tome I s’arrêtant en 1944.
C’est le de Gaulle soldat, chef de guerre, résistant, créateur et incarnation de la France libre, à l’étranger (ce sont les autres, comme Moulin, Delestraint et des centaines d’autres qui mirent leur vie en jeu).
Ensuite, après la traversée du désert, il y a l’homme d’état, et là , il y a beaucoup à redire.
« La chienlit, c’est lui… » disait le célèbre poster de mai 68.
PMF est pour moi le grand homme politique du 3eme quart du XXe siècle.

Rosanette dit: à

@Sauf que PMF n »a pu donner la mesure de ses immenses qualités d’homme d’etat sous tendues par des exigences morales exceptionnelles
reste que le bilan de ses huit mois de présidence du conseil reste mince faute de temps
Dommage! il a montré avec l’Indochine qu’il aurait pu être le grand artisan de la décolonisation et épargner à la France et à l’Algérie des années de souffrance

FL dit: à

> Il y a un phénomène De Gaulle.

La France finalement c’est deux figures : Marcel Proust et Charles de Gaulle.

FL dit: à

Quand tu plonges dans les grimoire de Karl Marx tu as l’impression d’assister à la préparation du brouet par les sorcières de Macbeth.

Ça fait froid dans le dos.

MC dit: à

Entre autres choses, je ne suis pas Guenonien , Sasseur, et je doute fort que Lowry l’ait été. Je soulignais simplement, quitte à me tromper, que l’article avait l’air documenté et exact. Mais chacun sait que faire appel à une autre sagesse que celle que vous reconnaissez est tout bonnement un crime. Je savais à quoi je m’exposais. Vous ne m’avez, encore une fois, pas déçue ! À vous. MC

FL dit: à

Lu en diagonale le livre de Mme Murat Sur Proust. Effectivement c’est bien.

‘Les personnes qui m’entouraient dans mon enfance étaient stricto sensu des personnages de « La Recherche ».’ – Laure Murat (de mémoire).

rose dit: à

Oui, et sa mère disait « le petit journaliste*, là, on va le mettre en bout de table ».

De mémoire.
* Marcel Proust

FL dit: à

* sur Proust

MC dit: à

Rosanette. Il y a quand même eu dans l’entre-deux-guerres l’ Affaire Stavisky, entre autres, et la mort du Conseiller Prince. La grande Presse, dont Leroux me semble-t-il avec Mister Flow, lui donne une certaine résonnance . Bien à vous. MC

FL dit: à

> « le petit journaliste*, là, on va le mettre en bout de table ».

Ou alors la remarque de Mme Arman de Caillavet rapportée par Colette : « Ces manières de perruches inséparables ! Vraiment ce petit exagère ! »

Ce qu’il a pu avaler comme couleuvres !

puck dit: à

« Ce roman s’inspire de faits réels mais ne prétend aucunement être une reconstitution historique. »

c’est bien.
je veux dire c’est d’écrire des romans qui s’inspirent de reconstructions historiques sans prétendre s’inspirer de faits réels.

en fait il y a toujours un risque de s’inspirer de faits réels.

exemple, au hasard : selon l’ancien premier israélien, dans le conflit en Ukraine, en mars 2022 russes et ukrainiens s’étaient mis d’accord sur un protocole pour arrêter les frais.
ce premier ministre dit qu’il ne comprend pas ce qu’il s’est passé, mais tout à coup soudainement hop les ukrainiens sont partis, il dit qu’il ne comprend pas pourquoi.

en mai 2022 un journal ukrainien dit savoir pourquoi : la visite de Bojo…

en fait les anglais et les américains ont dit aux ukrainiens de ne rien signer, avec les armes qu’ils allaient leur refiler et les sanction ils allaient mettre à genou la Russie !

on ne peut leur en vouloir : ils le croyaient vraiment quand ils l’ont dit, je veux dire ils ne pensaient pas se planter, ils étaient sûr d’eux, tellement sûr que les ukrainiens les ont suivis.

dans la foulée les ukrainiens un peu extrémistes ont flingué les 2 types qui participaient aux négociations, ils ont mis en scène un massacre genre génocide de crimes de masse contre à Butcha et hop ! en voiture Simone !

à partir de là les américains ont alimenté ce conflit qui en principe était déjà terminé.

voilà ! ça c’est une succession de faits historiques historisée en temps réels de l’Histoire du moment présent.

et voilà ! sauf qu’il ne fallait pas que ce soit l’histoire officielle parce qu’elle était un peu crado vu qu’on y voyait un changement de perspective et un changement de rôle et de position stratégique entre les deux camps à savoir celui du mal et du bien sans que ce soit un mal pour un bien ni un bien pour un mal qu’importe ! il a fallu écrire un roman qui tienne la route !

et là il y a des types qui sont très forts pour ça, tout le monde sait c’est qui : c’est le néoconservateurs américains.

ils sont très bons parce qu’ils ont beau refaire le même coup à chaque fois avec le grand Satan et la guerre du bien contre la mal, la défense des valeurs de la démcratie et de la liberté etc… ça marchez à tous les coups !

ils nous ont fait le coup pour l’Irak, la Libye, l’Afghanistan etc… et au coup suivant les gens peuvent dire non c’est bon on connait vos combines hé ben non ! tellement c’est bien fait on retombe dans le panneau à chaque fois et pas seulement parce que BHL est très fort mais qu’en face les gens sont très bon public pour na pas dire autre chose…

en plus les gens ont la trouille.
par exemple les économistes : ils savaient que les sanctions ne mettraient pas la Russie à genou mais ils ne peuvent pas le dire sinon ils passent pour des agents du BCG…

et voilà ! j’en étais où ? renato vous pouvez m’aider pour la suite de l’Histoire j’ai perdu le fil…

oui sur les faits réels et les reconstitutions historiques…
la France manque d’intellectuels, c’est indéniable, les journalistes et leurs analystes c’est bien, mais ça manque d’intellectuels.

aux US on en trouve des intellectuels, d’ailleurs tous les américains savent qu’ils ont obligé les ukrainiens à ne pas signer les accords en mars 2022 et qu’à partir de cette date ce conflit devenait une guerre par procuration à distance (proxy war) des américains contre les russes en utiliosant les armes occidentales et la les vies des soldats ukrainiens, ce qui en soi c’est très moche de faire ça.

et même le reste du monde le sait aussi, les chinois, les indiens, en Afrique, en Amérique du Sud, en fait tout le monde le sait sauf nous !

sauf que nous, comme nous avons des romanciers qui reconstituent exactement les faits exacts de trucs qui se sont passés il y a 80 ans on ne peut pas se planter sur des trucs qui se sont passés ils y a 6 mois ! évidemment, notre littérature a fait de nous des gens intelligents à tel point que nous n’avons plus à le prouver, surtout pas à des africains ou des chinois.

alors qu’en fait non, le fait même de parler de notre intelligence collective c’est déjà devenu une façon de réécrire l’histoire.

et on ne peut pas tout mettre sur le dos de nos journalistes, enfin peut-être pas tout, mais en fait oui on peut tout leur mettre sur le dos,

un petit échantillon tout à fait représentatif de nos journalistes ça dure 8 mn mais il faut prendre le temps de l’écouter jusqu’à la fin :

https://www.youtube.com/watch?v=NFhPgvlCFFI

Bloom dit: à

Le Jeune Marx, excellent film franco-belgo-allemand de Raoul Peck, le cinéaste haïtien qui nous gratifia également d’un passionnant documentaire sur James Baldwin, I Am Not Your Negro.
L’acteur qui joue Marx est allemand, comme il se doit, et parle trois langues dans le film, sans post-synchronisation. Compétence & performance rares.
Marx écrivait très bien, en plus de penser juste.

Réécriture de la pièce écossaise: « The Fool is foul, let him vanish through the fog and filthy air ».

William Boquet dit: à

@PMF est pour moi le grand homme politique du 3eme quart du XXe siècle.
@Sauf que PMF n »a pu donner la mesure de ses immenses qualités d’homme d’etat sous tendues par des exigences morales exceptionnelles

A ce compte, je pencherais plutôt pour Jacques Attali

FL dit: à

> Marx écrivait très bien, en plus de penser juste.

Il a parfois de bonnes formules : « Hegel est aujourd’hui aussi peu considéré qu’un chien écrasé ».

FL dit: à

Où alors parlant des ouvrages de ses amis de jeunesse.

« Ce fut une révolution au regard de laquelle la Révolution française n’a été qu’un jeu d’enfants, une lutte mondiale qui fait paraître mesquins les combats des Diadoques. »

Samuel dit: à

Pourquoi Karl Marx s’était-il rasé la barbe à Alger quelque temps avant sa mort ?

Bloom dit: à

En face de quel autre penseur est enterré Karl Marx?

renato dit: à

Si les Russes et les pro-russes ukrainiens étaient persuadés d’avoir raison ils ne s’eraient pas entrés en guerre, puck, c’est aussi simple que ça, car il y a des instances pour décider ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Le recours à la violence ce n’est qu’une manière pour obtenir un avantage injuste.

Par ailleurs, et pour ne faire qu’un exemple, l’intervention occidentale en Afghanistan n’est que la conséquence du désastre produit par l’invasion de ce même état en soutien aux forces armées du gouvernement fantoche de la République démocratique d’Afghanistan par ces lumpenprolétaires de la pensée qui dirigeant l’URSS.

Mais regardons la situation telle qu’elle se présente sur les rives de la Méditerranée. Israël fait savoir que s’il est attaqué, il frappera Téhéran. Entre temps, Lavrov sera demain à Téhéran, entre fascistes ils se comprennent ; mais personne ne parle des plus de 20.000 enfants enlevés par le criminel qui squatte le Kremlin.

https://x.com/NazaninBoniadi/status/1716134072056213897?s=20

Bonne soirée

Bloom dit: à

Je sis tout à fait d’accord, Rosanette. J’ajouterai les causeries qu’il donnait chaque samedi soir à la radio pour expliquer la politique de son gouvernement et la situation du pays à l’intérieur et à l’international.
C’était un grand professeur (ses cours d’éco viennent d’être édités), un grand pédagogue.
Dans le Chagrin et la pitié, le récit de son évasion est un moment d’anthologie, rire et émotion…
Ses causeries:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-pierre-mendes-france-memorables

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*