de Pierre Assouline

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La République des livres
Le Cahier bien tempéré de Pierre Michon

Le Cahier bien tempéré de Pierre Michon

On se réjouit autant qu’on se méfie lorsque pointe à l’horizon un Quarto, une Pléiade ou un Cahier de l’Herne. Non lorsqu’il concerne un classique mais un classique moderne, un contemporain. Rien de tel pour enterrer un écrivain de son vivant avant de l’embaumer en sa présence même. C’est signe que l’œuvre est achevée ce qui n’est pas nécessairement une bonne nouvelle. Ainsi Pierre Michon vient-il de subir ce traitement par la parution d’un Cahier de l’Herne (343 pages, 33 euros) à lui élevé comme on le dirait d’un mausolée. Cela dit, quel bonheur de lecture… Rarement on aura lu un tombeau pour un vivant écrit dans une langue aussi belle. A croire que le Michon est contagieux.

Comme de juste, puisque c’est la règle dans ce genre d’entreprise, les maîtres d’œuvre Agnès Castiglione, Dominique Viart et Philippe Artières ont convoqué pour la célébration nombre de spécialistes de la spécialité, des universitaires et d’autres admirateurs de passage, critiques, écrivains, amis. Mais, il faut bien l’avouer, le meilleur de ce Michon en majesté et dans tous ses états, c’est encore Michon  lui-même sous sa propre plume, qu’il s’agisse d’entretiens, de textes anciens ou de plus récents, inédits. Ici comme dans ses livres, des textes brefs qui s’engendrent l’un l’autre, l’un invalidant ou au contraire amplifiant le précédent, les uns entrant en résonance avec les autres, le tout trouvant son unité naturelle pour composer un récit ou un roman. Bien dans sa manière, ils viennent ponctuer à intervalles réguliers ce festin dont peut se régaler tout amateur de littératures. Au pluriel car l’homme est si généreux dans ses reconnaissances de dettes, hommages et gratitudes, le lecteur en lui si insatiable, que l’exercice d’admiration lui est une seconde nature. Faulkner bien sûr, le patron et « le père de tout ce que j’ai écrit »,mais aussi François Villon comme le plus intime des compagnons de route, Flaubert l’autre patron, Michelet en historien donc en écrivain, Louis-René des Forêts…

Il est incapable de parler de ce qu’il écrit sans dire ce que cela doit à ce que les autres ont écrit. Rien d’une fausse modestie. Juste la reconnaissance de ce qui est et de ce que l’on est. Au vrai, ce Cahier de l’Herne qui complète à point le passionnant recueil de ses entretiens donné il y a quelques années sous le titre Le roi vient quand il veut (Le Livre de Poche), présente sous maintes facettes, certaines des plus inattendues, le plus fascinant autoportrait qui soit. Peu importe si plusieurs se marchent dessus, de doublons en redondances, de commentaires du commentaire en paraphrase du déjà écrit. L’important, ce n’est pas telle ou telle contribution mais l’éclat du dessin qui sourd du tout. Il lui serait désormais inutile d’écrire ses Mémoires, à supposer que l’envie lui prit jamais, étant entendu avec Nabokov que la véritable autobiographie d’un écrivain, c’est l’histoire de son style.

On le lit, on le relit, on y revient. L’œuvre, grand livre des morts et chambre d’échos pleine de cadavres bavards, paraît inépuisable quand bien même croirait-on en avoir cerné les mécanismes tant elle est frappante de clarté : le topos du minuscule, la récurrence de l’apparition, le goût du récit bref, l’ivresse du minimal, la passion du point-virgule et de l’oxymore l’éternel retour de l’archaïque, l’énergie de la langue, le souci d’une exigence permanente dans la tenue de l’écriture, l’appétence pour les traces, les ombres et la fuite, la jouissance dans l’énumération des noms, l’obsédante présence des disparus auxquels le vivant donne sa voix, l’ellipse au service de la plus grande densité, la biographie comme art de métamorphoser une existence en vie et des gens de peu en autant de saints. Toutes choses qui constituent moins une technique, au sens où Michon admire la « compétence technique » à l’œuvre dans Absalon, Absalon !, qu’un art poétique où l’on voit le réel s’articuler à la langue, se démêler et halluciner la vérité.michon2

C’est l’un des rares écrivains qui communique au lecteur la touche inouïe d’une présence familière : celle d’un homme épris de fraternité. « C’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre ». Ce mot chu de la plume de Baudelaire qu’il a placé en épigraphe des Onze, lui va comme un gant.

« Je cherche à poser ma voix où Faulkner a posé la sienne, c’est à dire depuis le Royaume des morts, ou plutôt du sein de ce que jadis on appelait le Paradis- quelque chose comme le point de vue des anges (c’est à dire ceux qui chantent éternellement de l’autre côté de la mort en regardant ce côté-ci »

L’historien Patrick Boucheron, qui voit en lui un écrivain du Moyen-Âge, apprécie comme « médiévale cette manière très humble et très orgueilleuse de placer sa voix sous l’aile des anges». Il se documente comme Flaubert et noircit des carnets mais pas nécessairement pour s’en servir, juste pour que ce soit là comme un filet de sécurité, pas pour consulter mais pour mieux s’imprégner. Et comme Flaubert, il dit ses textes pour les avoir à l’oreille mais lui ne les gueule pas, il en ressasse les phrases dans l’arrière-gorge jusqu’à parvenir à la plus extrême précision des mots. Là où tant d’écrivains jugent un texte à la sonorité qu’il dégage, lui préfère dire à la Villon qu’il le juge à son alloi, jusqu’à en oublier le sens des mots pour mieux les entendre

Jamais ce grand lecteur, si fin et si aigu dans ses analyses, ne se prend pour un critique. Quand Gérard Genette résume A la recherche du temps perdu par sa fameuse formule : « Marcel devient écrivain », Pierre Michon, homme d’une intense mémoire de la chose littéraire, se laisse aller de son pas de côté : « Un type coincé devient écrivain ». Il a un tel sens du raccourci que l’on ne s’étonne plus de la brièveté de ses livres :

« Lisant Tintin, on se dit à la fois : je lis un chef d’œuvre, et : je lis une histoire de mickeys ».

On entend sa voix à chaque page, le son Michon. Dans Les Onze, les personnages s’appelaient Billaud, Carnot, Prieur & Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Presque tous des écrivains ratés, détail michonissime, ils constituaient le Comité de salut public de 1794. Celui de la politique de la Terreur. Depuis une quinzaine d’années que ce fantasme de récit le hantait, Pierre Michon se récitait à voix basse les noms des onze membres du Comité toujours dans le même ordre avec une régularité qui a quelque chose d’obsessionnel. Comme si le rythme, la scansion, le projeté, le bruissement de la langue, l’écriture en contrepoint serré et la sonorité de cette litanie lui permettaient déjà de laisser son livre s’écrire en lui.

Qui saura jamais dire la vertu et l’envoûtement de l’énumération ? Lui peut-être pour en avoir été l’heureuse victime. Est-ce de l’histoire ou sommes-nous dans le territoire de la fiction et donc du rêve éveillé, à moins qu’il ne s’agisse d’une fiction nourrie d’histoire ? On ne sait plus, ce qui témoigne de la réussite de Pierre Michon. Depuis trente ans il trace dans la littérature française un sillon éblouissant. On a beau le lui dire, il doute toujours. Au fond, ce que Bonaparte disait à propos de sa politique pourrait aussi bien s’appliquer à la littérature en général :

« C’était du charlatanisme, mais du plus haut ».

Il confie ici ou là les sources de son inspiration, étant entendu qu’il les a repérées après coup. Ainsi, il lui a fallu attendre un certain temps avant de comprendre que « Mais il n’y a rien, madame, absolument rien », phrase placée dans la bouche d’un nihiliste ou d’un chaman de La Grande Beune, lui venait en fait d’une case des Bijoux de la Castafiore où Tintin s’adresse à la cantatrice après avoir regardé à travers une fenêtre ouverte sur la nuit ; dans un texte de novembre 2016 sur le héros d’Hergé, il présente Tintin comme « un obsédé du bien », à croire que c’est de lui-même qu’il s’agit. Pour les Onze, le déclencheur ne lui vint pas de tous les classiques sur la Révolution des meilleurs historiens, qu’il avait lus et annotés, mais du Tiepolo et l’intelligence picturale de Svetlana Alpers et Michael Baxandall, deux historiens de l’art ; il trouva l’allure de son héros Corentin dans la figure de l’acteur David Warrilow dans le film de Phillipe Collin Les derniers jours d’Emmanuel Kant ; et il reconnaît sans peine que le cardinal de Richelieu est le point de tangence entre les Onze et les Trois Mousquetaires

Peu d’écrivains français prennent comme lui la peine de réfléchir à ce que lire et écrire veulent dire, et plus rares encore sont ceux qui manifestent un tel goût des autres écrivains. Il parle des livres des autres en évoquant les siens –et de la vie des écrivains en répondant sur la sienne. Cela donne la plus originale des autobiographies. Le portrait qui en ressort ? Celui d’un type – pas un homme, ou un écrivain, mais bien un type- qui est né et a grandi entre un père absent et un fantôme de sœur morte, un spectre et un ange. Il a traîné ses guêtres de bistro en bistro jusqu’à 35 ans, ne fichant rien, picolant comme ce n’est pas permis, avec la ferme intention de s’y appliquer, malgré quelques tentations sans suite du côté du théâtre. Boire le sang noir des morts, ce qui revient à commercer avec d’anciens vivants, avec Michelet en embuscade.

lcaIO1U1TKm7y9d1jAOCeQ_thumb_149d2Cinq bistros pour soixante-six habitants dans son patelin de naissance, au fin fond de la Creuse : tout s’explique ou presque. Pas une fatalité génétique mais tout de même, difficile d’en réchapper. En 1981, il porte ses Vies minuscules chez Gallimard. Présenté par Louis-René des Forêts et rejeté par Michel Tournier. Représenté et accepté par Jean Grosjean. 1918 exemplaires vendus la première année. Après, il se rattrape. Tant et si bien que ce précieux petit livre mythique qui soudainement fane tant de biographies, éclipse les autres (La Grande Beune, Abbés, Corps du roi) jusqu’au triomphe des Onze. Il se pose des questions comme celles-ci : qu’est qui, d’un texte, fait une œuvre d’art ? Le roman n’est-il pas un genre exténué comme l’était la tragédie classique sous Voltaire ? Pas vraiment romancier. Ni nouvelliste. A mi-chemin : écrivain de romans courts. Non par essoufflement ou paresse, mais par aversion pour le gras et le superflu, et par goût pour le densifié et le resserré, aux antipodes de la bonne grosse Weltanschauung et des vertigineuses machines romanesques. D’accord avec Valéry :

« La postérité, c’est des cons comme nous ». 

D’un rien, il peut faire un livre : la voix enregistrée du tramway de Nantes annonçant la station « Cinquante otages », sa mère ensevelie à la minute même où deux tours sont réduits en cendres à Manhattan. Tempora pessima sunt. Il juge bien ses livres, certains shootés à la littérature, d’autres pas. Mythologies d’hiver ? Des fables de notre époque sans croyance.  Maîtres et serviteurs ? Vaut surtout pour le chapitre Watteau où l’inavouable sexuel est dit.  L’Empereur d’Occident ? Un exercice de style. La Grande Beune ? A peine un roman. Il juge aussi bien l’essentiel de la production littéraire actuelle : de purs artefacts bien bouclés. Qu’est-ce qu’il fait, Pierre Michon ? Toute la journée, il lit, se promène, parle, picole. Quand vient le roi, c’est à dire la littérature, la grâce d’écrire, alors il écrit, souvent textes à la commande, ça stimule. Son unité de mesure : « Un long matin tendu et refermé sur sa plénitude et un soir tendu vers le matin à venir ». Au bout, ce n’est pas un roman qui l’attend mais un bloc de prose, son genre, inconnu des manuels. Il veut attirer Dieu dans son livre. Il est des ambitions moins nobles. Dieu, mot-gouffre. D’ailleurs, il tient la littérature pour une forme déchue de la prière, c’est dire. Et soudain, cette phrase admirablement cadencée, qui laisse sans voix :

« Les œuvres sont les preuves de la grâce- mais sans grâce pas d’œuvre ». 

Le rythme, la période, le mètre, tout est là. Il maîtrise parfaitement la langue classique, tenue. Abhorre les points de suspension, trop débraillés. Tout ce qu’il écrit veut côtoyer le sacré. Dieu ne le quitte pas. Son christianisme est médiéval. Il tient que tout écrivain est nécessairement un imposteur puisqu’il ne s’autorise que de lui-même. Il envie Pessoa. Cherche non le rosebud mais le nigredo en tout artiste : « Sur quel intime foutoir l’œuvre jette-t-elle son masque ravissant ? ». C’est une éponge. Retient tout ce qu’il lit. Quelle mémoire… La Bovary et Booz endormi reviennent tout le temps au sommet de ce qu’il appelle « ma bibliothèque neuronale ». Mais on y trouve aussi La Chambre claire de Barthes. N’empêche, il paie sa dette à Flaubert, le premier à avoir écrit une vie minuscule avec Un cœur simple. Proust disait que les livres sont les enfants du silence et de la solitude. Michon y ajoute le secret, la patience « et les infimes stratégies de la table de travail ». Tout pour conjurer l’angoisse qu’un jour la grâce vienne à le déserter.IMG_0640

La femme est peu présente dans son œuvre, à peine son corps littéraire, celui qui jouit par les mots, bien distinct du réel. Milady fut sa première lecture érotique dans les Trois mousquetaires, suivi de près par les scènes de baisades et autres foutreries chez Flaubert, poursuivi en apothéose par Histoire d’O sans jamais oublier que tout commença par la lourde vision de la différence des sexes dans Barbe-Bleue. Invité à revenir sur ses cahiers préparatoires à La Grande Beune, Pierre Michon assure que ce n’est par pudeur qu’il a métaphorisé « je bandais » par « cela me perchait au ventre », mais parce que cela s’est imposé, tant et si bien que cela a donné naturellement le la a tout ce qui a suivi (frottements, prises, grottes et autres béances). Pas un mot de travers, une mécanique de haute précision. Mais ne vous y trompez pas. Le véritable intime n’est pas là où l’on croit.:

« Il me semble que pour un écrivain rien n’est plus intime, rien ne le constitue davantage, rien n’est plus lui-même, que cette volonté énonciative, ce désir violent qui préside à sa phrase, cet infime et décisif putsch dans son parlement intérieur, qui fait soudain la voix despotique de ce qu’on appelle, et qui est, la littérature. C’est cela que j’appelle Faulkner ».

Cette certitude est au cœur de Trois auteurs (1997) et de Corps du roi (2002) même si elle irradie toute son œuvre.Michon a été jusqu’à identifier sa propre biographie à celle de Faulkner en établissant des passerelles entre les accidents de leur vie : origines sociales, roman familial, alcoolisme autodestructeur… Il a fini par décalquer sa Creuse sur le comté de Yoknapatowpha. Il ne sait pas au juste pourquoi il a été à lui mais il y va encore, captivé par une force d’attraction qui le dépasse, persuadé avec Borges qu’on ignore ce qu’il y a au fond de ses livres même si on sait juste qu’y gisent des vérités qui nous terrorisent. Il est lui aussi l’écorché au seuil de sa maison de douleur. Lui aussi veut accepter d’être dans le mouvement du monde. Faulkner n’est pas son Dieu mais son roi, un génie dans son genre, le romancier capital, celui qui aura marqué « la » rupture littéraire de son siècle.Mais il a beau être un faulknérienabsolu, il n’en est pas pour autant dupe de la posture du grand William entweedé, moustache taillée de frais, pipe apaisante empoignée, alors que dès que le photographe a le dos tourné, il retourne à son état de pochetron lamentable. Ce qui ne l’a pas empêché de rendre compte de la totalité du monde à partir de son ilôt de Mississippi. Juste pour accéder non à l’universel mais au planétaire.

Sauf que Michon, lui, est aussi bien du genre à se livrer à une méditation sur le langage à travers l’évocation d’un papillon, la course d’un renard, la chute d’une corneille. Du genre à se passionner pour des existences que d’autres jugent insignifiantes en les traitant non à la manière du Marcel Schwob des Vies imaginaires mais du Suétone des Vies des douze Césars. Quel autre écrivain français aurait l’esprit ainsi tourné pour remarquer que l’homme qui tenait le rôle du père dans Le Voleur de bicyclette était un ouvrier en chômage qui avait répondu à une petite annonce, avait essayé de faire d’autres films après celui de Vittorio de Sica, n’y était pas parvenu et était mort dans la misère :

 « C’est très précisément un Minuscule : quelqu’un qui dans sa trajectoire a heurté quelque chose qui le dépassait et qui ne s’en est jamais remis ».

Dans l’une des plus belles pages de ce Cahier bien tempéré, Pierre Michon se souvient de ce qu’il faisait avant d’écrire : comédien, sans pour autant tenir son activité pour un métier ou une profession. Juste un état d’âme à peine rétribué. Un soir de 1969, il joue dans En attendant Godot de Beckett. Ca se passe dans la salle de l’Essai à Clermont-Ferrand dans le cadre de l’Atelier Théâtral Riomois. Pozzo, c’est lui après avoir été le duc de Buckingham dans Richard III et le prince Philippe dans Yvonne, princesse de Bourgogne. Il était Pozzo tous les soirs. Il était même tellement Pozzo que la veille, après avoir éclusé tous les bars de la ville avec des copains, il passa brutalement à travers le pare-brise de sa voiture, ce qu’il justifia ainsi auprès des gendarmes : « Je suis Pozzo, ce nom ne vous dit rien ? ». Non, rien, au bloc ! Mais le lendemain soir, une fois dégrisé, il était toujours Pozzo :

« Cette représentation de Godot, avec la bande Velpeau et le sparadrap, est dans mon souvenir une expérience inoubliable, peut-être la plus forte de ma vie, en tout cas décisive. Je ne sais pas si j’ai bien joué le rôle ; mais je sais que je l’ai joué dans le sens antique, dans le sens qu’entendaient les Anciens quand ils parlaient de purification dramatique : je voulais plus que tout oublier la grandiloquence et l’abjection, que j’avais si vainement gaspillées la veille dans le réel ; et je savais –quelqu’un en moi savait- que c’était en rejouant l’abjection grandiloquente, en la montrant, en la jetant à la face du monde, que je pourrais l’accepter, l’embellir, la dépasser (…) Sachant cela, je savais tout ce que je devais savoir pour écrire des livres : on joue à être soi-même une seconde fois, plus abjectement, plus bellement ; on ne sait pas si c’est du destin ou du jeu, des plaies ou un maquillage : mais on donne tout en vrac à la totalité du monde… »

(« Pierre Michon au centre dans « En attendant Godot » en 1969 à Clermont-Ferrand, photo D.R.;  extrait des « Bijoux de la Castasfiore » ; photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 579 Réponses pour Le Cahier bien tempéré de Pierre Michon

Bérénice dit: à

Renato, sortant de la reine de Chantal Thomas où il est aussi question de Talleyrand je me demande s’il n’appartenait pas à cet ordre . Qu’il fut ou non jésuite ne signifierait pas sur tous suivirent cette trajectoire pour le moins tortueuse. Et vous rappelez que certains choisirent de défendre
les intérêts des pauvres httpvdaucourt.free.fr/Mothisto/Napoleon4/Napoleon4.htm

Bloom dit: à

Jean-Louis Bory était un brillant écrivain, même si on ne le lit plus.

Et une grande voix du Masque et la Plume, sur France Inter.
Je doute que l’on trouve son Village français à l’heure allemande même en (bonne) librairie.
J’ai vraiment adoré la relecture à 30 ans de distance du Journal irlandais de Heinrich Böll (publié en 1956). Aucun narcissisme chez ce grand écrivain à la touche si subtile. Impossible de trouver ses romans en français ailleurs que chez Gibert: incroyable, pour un écrivain de ce calibre et de cette trempe.
Maradona pointant « deux doigts »: un masque mortuaire revenu des enfers narguer les vivants de ses vulgarités. Non pas la main de Dieu mais le doigt du bouffon…

Chaloux dit: à

De Bory, je n’ai lu que les ouvrages historiques. Il se documentait légèrement et comptait beaucoup sur sa gouaille. Pas désagréable mais sans lendemain.

Anonyme dit: à

Bory : sur amazon.fr, Bloom

radioscopie dit: à

Une mouche survient, et des causeurs s’approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment
Qu’elle préside aux débats, à grands coups de taloches.
Aussitôt que l’échange commence à s’animer,
Et qu’elle voit les gens deviser,
Elle s’en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l’empressée ; il semble que ce soit
Un tribun allant en chaque endroit
Clamer ses formules pour charmer l’auditoire.
La Mouche en ce commun besoin
S’imagine qu’elle seule agit, et qu’elle a tout le soin ;
Qu’aucun mieux qu’elle en cet art fait l’affaire.
Tantôt dame Mouche s’en va tirer ici une oreille,
Là une flèche, assène quelques mornifles,
Tantôt distribue camouflets, injures et gifles
Et fait et dit cent sottises pareilles.

La moralité, elle, est celle de Jean de La Fontaine :
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S’introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.

la vie dans les bois dit: à

28 juin 2018 passe 9h

Je ne viendrai plus ici a compter de maintenant. Laissant passou faire son menage en paix et maintenir une illusion.
A part Delaporte que je vais regretter, et que je salue, ce sera tout oublié.

Phil dit: à

La prose de Bory a mal vieilli, trop calquée sur cette pause échevelée qui faisait son originalité au « masque et plume » à une époque où l’inversion ne se dévoilait pas.

Lacenaire dit: à

C’est mieux qu’un résidu de fausses couches Campanella-Goering, JC
Arnold a la trique !

Paul Edel dit: à

Quand un écrivain multiplie ses déclarations sur ses « influences » littéraires, (qu’il ne faut pas confondre avec ses admirations de lecteur) je me demande bien comment ça se traduit dans la pratique, dans la mise en récit, quels en sont les effets sur sa narration…il y a dans le courant de l’écriture une « subjectivité impensable »pour reprendre le beau mot de Sartre dans son « Saint-Genet, ». .Je crois même qu’ on peut parler « d’inaccessibilité » même de l’auteur à travers cette chimie de l’ acte de création.. le mouvement même de ce qu’il écrit met en jeu une grande complexité de données psychiques et de structures de sa pensée qui lui échappe. Quand il parle de ses « influences » l’auteur s’appliquerait donc une impeccable lucidité objective et un système interprétatif assuré, stable ? et un point de perspective juste ? Difficile à admettre. Peut-on jouer à être son biographe et le commentateur de son propre texte ? selon quel contrat de vérité autobiographique ?Puisé où ?
Celui qui écrit est un curieux fantôme « ailleurs ».Il navigue sur de mouvants terrains psycho- biographiques et que sait-il des structures de son imaginaire ?
En relisant « La grande Beune », je cherche dans quels passages on peut déceler ou mettre en en évidence une quelconque influence de Faulkner.
Enfin quel curieux déni(« je ne suis pas critique littéraire » )alors qu’il place en majesté les grands auteurs au centre dans son œuvre, Rimbaud, par exemple.. Enfin qu’apporte sa rhétorique de modestie et d’ humilité dans une revue qui a pour but de montrer l’importance de cette œuvre….

Ed dit: à

Je pense que je vais écrire un texte sur les berges de l’Alster ou sur la partie du Stadtpark vers le Planetarium.

Jean dit: à

La moralité, elle, est celle de Jean de La Fontaine :
Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S’introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés. (radioscopie)

C’est ce qui s’appelle battre sa coulpe. Autoflagellation en vers de mirliton.

Phil dit: à

Le prestigieux passou vous a fait des misères, dear Lavie ? Delaporte donnera confesse.
Ed, Hamburg se pose en s’opposant à Munich.

Bloom dit: à

Anonyme dit: 28 juin 2018 à 8 h 52 min
Bory : sur amazon.fr, Bloom

Merci! Amazon est vraiment le dernier ressort pour le livres français. En revanche, pour les ouvrages en anglais j’y ai souvent recours (je viens de recevoir un ouvrage épuisé qui figurait autrefois sur les rayonnages de la bibliothèque publique de Cork…).

Ed dit: à

« Hamburg se pose en s’opposant à Munich. »

Excellente remarque. Comment le savez-vous ? Il faut déjà être bien versé dans la culture allemande pour savoir cela.

Ed dit: à

« pour les ouvrages en anglais j’y ai souvent recours »

Bof. Vous verriez la tronche de la seule édition de The Return of the native que j’ai trouvée.

christiane dit: à

@Phil dit: 28 juin 2018 à 9 h 10 min
« cette pause échevelée qui faisait son originalité au « masque et plume » »
Années 60/70… France Inter. La petite cascade au piano ouvrait l »émission, Le Masque et la Plume, le dimanche soir ( La Fileuse, de Mendelssohn). Surgissaient alors les affrontements rituels, espiègles et âpres de J-L.Bory et de G. Charensol. (Ils s’étaient croisés dans les salons de Drouant lors de la remise du Prix Goncourt pour son premier roman « Mon village à l’heure allemande ».)
Échanges inoubliables.

Jean dit: à

Jean-Louis Bory ? Du diable si je me souvenais de ce polygraphe et clown radio, d’ailleurs non dépourvu de talent. Figure de second plan, au fond d’un tableau où les premiers de la classe étaient tout de même d’une autre envergure, il est promis à figurer dans les notes à la fin de quelque thèse sur la vie intellectuelle en France dans les décennies 60/70 du siècle dernier. A l’heure du mariage homo, « Ma moitié d’orange » a dû prendre un gros coup de vieux. Peut-être « Mon village à l’heure allemande » mérite-t-il un détour.

Pablo75 dit: à

Quelqu’un a dirigé les symphonies 2 et 4 de Brahms mieux que l’intransigeant et perfectionniste maladif Carlos Kleiber (le chef qui ne dirigeait que quand son frigo était vide, selon Karajan, et à qui l’actuel ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, « mélomane éclairé », a dédié un excellent petit « roman » – « Musique absolue: Une répétition avec Carlos Kleiber » – Folio, 6 euros)?

Je ne crois pas. Ici dirigeant la 2ème avec la fabuleuse machine à produire de la beauté musicale qu’est la Philharmonique de Vienne:

https://www.youtube.com/watch?v=XHmkl7GM_es

Jean dit: à

Bory étant mort en 1979, à cinquante-neuf ans, serait presque centenaire aujourd’hui. A lire quelques commentaires émus de gens qui furent ses auditeurs à la fin des années 60 ou au début des années 70, on se dit qu’ils tournent aujourd’hui autour des 80 piges. Je serais curieux de connaître la moyenne d’âge des habitués de ce blog.

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 28 juin 2018 à 9 h 20 min
Grave question. Peut-être faut-il préférer les livres qu’il a écrits, dans lesquels il est présent légèrement, enfoui dans les interventions du narrateur ?
Notre époque multiplie les prises de paroles des écrivains (radio – plateaux télé – presse), mais le meilleur d’eux-mêmes est dans leur création, leur écriture.
Vous faites bien de rappeler cette pensée de Sartre :
« il y a dans le courant de l’écriture une « subjectivité impensable »pour reprendre le beau mot de Sartre dans son « Saint-Genet, » »

christiane dit: à

@Jean dit: 28 juin 2018 à 10 h 00 min
72

Ed dit: à

75 sur les papiers
Mentalement ? 250

Jean dit: à

Disons quarante-douze, pour ne fâcher personne.

Pablo75 dit: à

La Quatrième de Brahms par C.Kleiber, avec le meilleur orchestre du monde, la Philharmonique de Vienne:

(à 12 min 50 sec l’Andante, pour moi la plus belle page orchestrale écrite par Brahms)

https://www.youtube.com/watch?v=keXPClVJGrc

Jean dit: à

Intéressante, cette question de la moyenne d’âge des habitués de ce blog. L’hôte de ces bois a lui-même largement dépassé les 60 piges. Une proportion écrasante de ses billets concernent des écriverons morts il y a plusieurs décennies ou sur le fil du rasoir (si j’en juge la dernière photo de Michon, ce doit être son cas). Les petits trentenaires tout juste auteurs d’un ou deux romans ou essais brillent par leur absence : normal car qui est-ce qu’ils pourraient bien intéresser ici ? Moi, mais je n’ai que quarante-douze ans.

Pablo75 dit: à

« Quand un écrivain multiplie ses déclarations sur ses « influences » littéraires, (qu’il ne faut pas confondre avec ses admirations de lecteur) je me demande bien comment ça se traduit dans la pratique… »
(Paul Edel)

Malgré sa très longue expérience littéraire de lecteur, auteur et critique, Jacques-Pierre Amette, avec un touchante naïveté, ignore encore à son âge qu’aucun auteur avouera jamais ses vraies influences littéraires et encore moins ses plagiats. Si on le pousse à le faire, il parlera d’influences lointaines ou même de fausses influences, en fonction des classiques à la mode ou des écrivains d’une ou deux générations antérieures les plus réputés. En Espagne, par exemple, tout le monde se dit influencé par Don Quijote. Ça fait bien dans le CV d’un auteur, surtout s’il est nul. Mais moi je n’ai jamais vu l’influence de Cervantes nulle part dans la littérature espagnole du XXe siècle. En France, idem avec Stendhal ou Flaubert, ou plus près de nous Proust ou Céline.

Étonnant que Paul Edel ne sache pas, en l’étant lui-même, que tout écrivain est un menteur (pour ne pas dire un manipulateur).

DHH dit: à

@gisele
vous écrivez
« Et apprendre le grec et le latin a toujours été pour moi un bonheur hautement libérateur »

Un sentiment que je partage même si ma culture gréco-latine est bien limitée par rapport à la votre , telle qu’elle se manifeste dans vos post .
je pense comme vous au bonheur qu’on éprouve -et cela vaut seulement avec le langues mortes -à voir se dévoiler un texte totalement abscons au premier abord , mais qu’on finit par dominer par une démarche de mise au jour de sa structure ,et aussi le plaisir de venir a bout d’un travail de traduction exigeant après avoir tâtonné pour trouver des équivalents qui rendent le sens et aussi ses connotations, sommet qu’on atteint parfois,et alors avec dans la tête, au sortir de cette quête laborieuse, un sentiment de triomphe

Pablo75 dit: à

Je serais curieux de connaître la moyenne d’âge des habitués de ce blog.
(Jean dit: 28 juin 2018 à 10 h 00 min)

72
(christiane dit: 28 juin 2018 à 10 h 03 min)

75 sur les papiers. Mentalement? 250
(Ed dit: 28 juin 2018 à 10 h 04 min)

C’est bien de distinguer l’âge officiel et l’âge mentale. Cette dernière est très basse dans ce blog, contrairement à ce que pense Ed, étant donné que plusieurs des participants les plus vieux n’écrivent ici que des réflexions d’ados.

Et dans le sens spirituel ou dans celui de maturité / immaturité de Gombrowicz, n’en parlons pas…

Jean-Claude Goering dit: à

Il est exact, aimable Lacenaire aux cheveux roux, que JC ressemble véritablement dans ses disgrâces à feu Stephen Hawking sans en avoir les mérites, plutôt qu’à Brad Pitt.

Personne n’a réussi à expliquer d’où provient son charme irrésistible !….

Jazzi dit: à

Pablo75, Paul parle du cas particulier de Pierre Michon, dont Passou a pointé les influences que l’auteur de La grande Brune se reconnait :

« Faulkner bien sûr, le patron et « le père de tout ce que j’ai écrit »,mais aussi François Villon comme le plus intime des compagnons de route, Flaubert l’autre patron, Michelet en historien donc en écrivain, Louis-René des Forêts… »

ça fait beaucoup pour une si petite oeuvre !

Jazzi dit: à

Mais il faut rappeler, Paul, que Passou affirme que ses influences, Michon les reconnait après coup. Pas avant ou pendant qu’il écrit…

D. dit: à

J’ai beaucoup étudié la vie d’Eva B^raun.
Il s’agissait d’une femme attachante mais superficielle et mondaine. Elle était douée de nombreux talents et était intelligente, aimante et fidèle. Elle dû à un moment comprendre qu’elle avait choisi un chemin de non-retour en arrière avec Hit^ler.
Elle a du comprendte que sa faible culture politique, historique, sociale, ne lui permettrait jamais d’infléchir Hit^ler et son entourage. Elle a choisi de fermer les yeux et de ne se consacrer qu’aux mondanités et aux plaisir, en parfaite maitresse de maison.
A sa décharge elle a été prise dans un piège. A sa charge, elle n’a rien tenté pour y échapper. Cela aurait pu conduire à sa mort. Mais celle-ci est survenue de toutes façons, trop vite.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Paul parle du cas particulier de Pierre Michon »

Tu ne sais plus lire? Il a écrit: « Quand un écrivain multiplie ses déclarations sur ses « influences » littéraires, (qu’il ne faut pas confondre avec ses admirations de lecteur) je me demande bien comment ça se traduit dans la pratique… « 

Jazzi dit: à

« de non-retour en arrière »

A ne pas confondre avec le non-retour en avant, en effet, D. !

Jazzi dit: à

C’était pour ne pas le nommer tout en le désignant singulièrement, Pablo75…

Ed dit: à

« Cette dernière est très basse dans ce blog, contrairement à ce que pense Ed, étant donné que plusieurs des participants les plus vieux n’écrivent ici que des réflexions d’ados. »

À partir d’un certain âge, les seniors deviennent des enfants.

Jean-Claude Goering dit: à

Papa Hermann m’a raconté qu’il avait fait des papouilles nationales et socialistes à Eva Braun dans un bunker dont il n’a pas voulu me dire où il se situait.

Dolfie l’aquarelle prononçait « en même temps » un discours dans un décor d’Albert Speer …

Ce qui était bien pratique pour Papa !

Jazzi dit: à

deviennent ou redeviennent, Ed ?

En fait, il faut distinguer l’âge civil, de l’âge physique et de l’âge mental.

Sur les papiers, j’ai 66 ans.
Pour l’âge physique, c’est plus difficile à dire. On se voit mal, on se fait parfois des illusions. Il appartient aux autres de le dire. Disons que globalement la machine est en bonne forme malgré les heures de vol.
Quant à l’âge mental, là il est sûr que je n’ai jamais atteint la majorité !

Ed dit: à

Je voulais dire redeviennent bien sûr, mais qui nous dit qu’ils redeviennent les enfants qu’ils ont été ? Peut-être redeviennent-ils des enfants, certes, mais différents.

Ne dîtes pas cela. Vous êtes l’un des plus matures ici.

Jazzi dit: à

« Peut-être redeviennent-ils des enfants, certes, mais différents. »

Forcément différents, ED, car ce ne sont plus des enfants en pleine croissance, mais en irréversible déchéance !

Jean-Claude Goering dit: à

JC avait 99 ans lorsqu’il est mort « à la Danielou, le théologien » d’une malencontreuse épectase, la veille de ses 100 ans !

Jean-Claude Goering dit: à

Parlons de moi, voulez vous ?

Age civil : confidentiel
Age physique : confidentiel
Age mental : confidentiel

(On n’est pas là pour tout dire, hein ?…)

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Tu en penses quoi de la nouvelle affaire Hidalgo, les passages piétons multicolores, installés à Paris à l’occasion de la Quinzaine des fiertés, qui avaient été dégradés et recouverts d’insultes homophobes en début de semaine et qui, à cause de cela, vont devenir permanents? Il faut les laisser?

Je suis passé l’autre jour rue du Temple et les ai photographié, croyant que c’était provisoire. S’ils restent, ça risque de faire ghetto, non?

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/27/01016-20180627ARTFIG00355-anne-hidalgo-annonce-que-les-passages-pietons-aux-couleurs-lgbt-seront-permanents-a-paris.php

Jean-Claude Goering dit: à

Le Martial des Epigrammes était l’inspirateur de JC.

Son slogan de vie était d’une simplicité étonnante, et porquerollaise à l’excès : « Il faut qu’il y ait du soleil pour jouir de l’ombre »

Jazzi dit: à

Pas grand chose, Pablo. Mais c’est joli et ça plait aux enfants. L’autre jour, traversant le Marais, en rentrant du cinéma, j’ai vu une fillette qui s’exclamait sur les couleurs de l’art en ciel qui encadraient les passages piétons, sous l’oeil ému de sa maman…

DHH dit: à

Si on parle âge, je suis à peu près sûre d’être la doyenne des intervenautes femelles du blog,dont la moyenne d’âge a du plonger récemment avec l’arrivée de la jeune Ed

Jazzi dit: à

Il est d’usage, lorsque quelqu’un fait ses adieux définitifs sur la RDL (hormis D. et JC, dont les annonces de départ font rire tout le monde), que des voix s’élèvent pour lui dire de rester, de revenir, de ne pas partir. Je note aucune manifestation de ce genre pour LVDLB !
Sans regrets…

Lacenaire dit: à

JC mort une fois de plus mais Campanella toujours vivant, enfin presque !

Ed dit: à

« la jeune Ed »

Tout est relatif. J’ai 31 balais et pour beaucoup, je suis une vieille (fille).

Jazzi dit: à

Le rôle de l’Eve sans rivales, la femme unique parmi les femmes, étant désormais vacant, on va peut-être assister au retour, sous une forme comme une autre, de… Daaphné ?

Jazzi dit: à

Cela dépend de votre âge mental, Ed !

Ed dit: à

Ma nièce s’appelle Eve. Un génie en tous points : intellectuel et émotionnel. Altruiste et capable de sortir à 8 ans « J’ai découvert que j’avais plein de garons à mes pieds. »

Elle a tout compris.

Ed dit: à

Jazzi,

Je n’ai ni âge, ni sexe.

Jazzi dit: à

« Je n’ai ni âge, ni sexe. »

Un pur esprit, Ed !
Vous nous ferez lire votre texte sur Hambourg ?

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Où tu as vu les « adieux définitifs » de La vipère dans les bois?

Pablo75 dit: à

« je suis une vieille (fille) […] Je n’ai ni âge, ni sexe. »
(Ed)

Du signe de la Vierge?

Jazzi dit: à

Un appel à manifester contre la haine, aujourd’hui.

« Vers une heure du matin, dans la nuit du mercredi 27 juin, une voiture a été projetée intentionnellement dans la façade vitrée de la médiathèque John Lennon de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), puis incendiée, comme l’a confirmé la mairie par communiqué de presse cet après-midi.
Il n’y a pas eu de blessés mais l’incendie a détruit 250 m2 des locaux et a provoqué d’importants dégâts sur la façade. Le matériel, le mobilier et les collections de la bibliothèque ont également été fortement endommagés en raison de la forte chaleur, de la fumée et de la suie provoquées par le feu. « Nous ne pourrons rien garder des collections, a expliqué à Livres Hebdo Dominique Deschamps, directrice du réseau des médiathèques de Plaine Commune. Celles qui n’ont pas été détruites sont trop endommagées pour être sauvées ».
La médiathèque John Lennon, équipement de 950 m2, est installée depuis les années 1980 au cœur de la cité des 4000, dans un bâtiment qui abrite le Centre culturel municipal Jean Houdremont et la Boutique de quartier. Elle est accessible gratuitement, comme l’ensemble des bibliothèques du réseau de lecture publique de Plaine Commune. (…)
La médiathèque restera fermée pendant plusieurs mois. La mairie, qui a condamné un « geste » témoignant « de la bêtise et de la lâcheté de ses auteurs », a prévu un rassemblement jeudi 28 juin à 18h30 devant la Médiathèque pour montrer son opposition. « On ne veut pas se laisser faire par une minorité qui s’attaque à notre bien commun », a déclaré ce matin un représentant de la mairie. »

Jazzi dit: à

Son dernier message, Pablo75 :

« la vie dans les bois dit: 28 juin 2018 à 9 h 08 min
28 juin 2018 passe 9h
Je ne viendrai plus ici a compter de maintenant. Laissant passou faire son menage en paix et maintenir une illusion.
A part Delaporte que je vais regretter, et que je salue, ce sera tout oublié. »

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Quelle mouche l’a piquée?

Ed dit: à

« du signe de la Vierge »

Verseau.

Je vous ferai lire mon texte. Je n’ai pas peur des critiques, je l’au suffisamment prouvé ici.

Ed dit: à

« un pur esprit »

De plus en plus, même si je fais encore attention à mon apparence. La décrépitude du corps ne me fait pas trop peur.

Jazzi dit: à

« Je n’ai pas peur des critiques »

ça ne m’étonne pas, je suis aussi du verseau, Ed. J’ai apprécié que vous ne vous soyez pas laissée démonter par le tir groupé des culs bénis du blog contre vous, à coups de crucifix. En revanche, je sais, pour l’avoir expérimenté souvent, qu’entre les verseaux, c’est parfois chaud ! Le meilleur signe complémentaire pour nous, c’est la Balance, si j’en juge par ma propre expérience…

Jazzi dit: à

Le vieillissement ne me pose pas trop de problèmes non plus, Ed. Dieu merci, je jouis d’une bonne santé ! Ce qui me fait véritablement peur, c’est… la mort !

Ed dit: à

« entre les verseaux, c’est parfois chaud  »

Aucune idée, ce qui compte c’est la composition signe + ascendant, non ?

Quant aux critiques, elles sont tellement nulles que je n’allais pas y répondre. Je ne les comprends même pas. On me repproche de trop travailler et de participer à un concours d’écriture « débile » sur une ville « moche ». Rien à répondre. Comprends même pas.

Delaporte dit: à

« Quant aux critiques, elles sont tellement nulles que je n’allais pas y répondre. Je ne les comprends même pas. »

Ce n’est pas très clair (dans votre esprit) : vous ne répondez pas aux critiques, 1° parce qu’elles sont nulles, ou 2° parce que vous ne les comprenez pas ? Ce n’est pas du tout la même chose. Quel embrouillamini dans votre cervelle !

Ed dit: à

« Quel embrouillamini dans votre cervelle »

Voilà. Vous pouvez me lâcher maintenant ? Parce que depuis la fête de la musique, ca devient lassant. Pour vous détendre, n’oubliez pas mon conseil.

Delaporte dit: à

Et puis, vous dites que vous n’alliez pas répondre aux critiques, alors que vous passez votre temps à ça ! Quelle jolie contradiction dans cette cervelle d’oiseau !

Delaporte dit: à

La civilisation française est un pays cartésien, où il est de bon ton de faire montre d’un certain esprit, sous peine de couler. Cf le film Ridicule !

Delaporte dit: à

« Pour vous détendre, n’oubliez pas mon conseil. »

Je n’ai pas dut besoin de me « détendre » pour le moment, merci.

Jazzi dit: à

Je suis verseau ascendant balance, Ed.

Jazzi dit: à

Bien détendu, ça passe mieux, Delaporte !

Pat V dit: à

« entre les verseaux, c’est parfois chaud »

Un mètre 76, 73 kg et maintenant verseau?
C’ est chaud! 😉
Qu’ est-ce que l’ on s’ amuse sur ce blog!

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 28 juin 2018 à 13 h 24 min
Réfléchis. La mort tu ne le verras pas venir. La vieillesse et le gâtisme, si ! Inverse tes priorités.

Jean-Claude Goering dit: à

« On ne veut pas se laisser faire par une minorité qui s’attaque à notre bien commun » a déclaré ce matin un représentant de la mairie. (JiBé)

Euh ! … il parlait de quoi ?… un bien commun ?…. le fric ?…, les aides sociales ? …la fainéantise ?….

QUOI ! LA CULTURE ! …je rêve…

Mais voyons ! on n’a pas de culture commune, eh connard !!!…. D’où tu sors ?!

Jean-Claude Goering dit: à

« On ne veut pas se laisser faire par une minorité qui s’attaque à notre bien commun » a déclaré ce matin un représentant de la mairie. (JiBé)

Euh ! … il parlait de quoi ?… un bien commun ?…. le fric ?…, les aides sociales ? …la fainéantise ?….

QUOI ! LA CULTURE ! …je rêve…

Mais voyons ! on n’a pas de culture commune, eh connnard !!!…. D’où tu sors ?!

Jazzi dit: à

Je sais bien, WGG. Quoique mon père et ma mère sont morts d’un coup, en bonne santé ! Mon père à 55 ans, ma mère à 86. Mais moi, depuis l’âge de raison, je ne me résous pas à devoir mourir un jour !

Jazzi dit: à

« Un mètre 76, 73 kg et maintenant verseau ? »

Si tu tiens des fiches, Pat V, rajoute un bon 20 cm déplié !

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 28 juin 2018 à 14 h 26 min
Qui s’y résoud ?!

Jazzi dit: à

JCG, j’ai vérifié sur le catalogue de la médiathèque John Lennon de la Courneuve. Ce sont cinq de mes titres qui sont partis en fumée !

Widergänger dit: à

Je vais enfin pouvoir faire du latin, du grec, du russe, de l’hébreu, de l’anglais, de l’allemand, du chinois, du tchèque, lire et écrire. Quel pied ! Avant faut que je termine de préparer tous mes cours pour la rentrée. Dur, dur !

Phil dit: à

c’est le début de la gloire, dear Baroz. Considérez la postérité aujourd’hui des auteurs victimes d’autodafés en Allemagne.

Jean-Claude Goering dit: à

JC attendait la mort avec envie, tant il souffrait…

Elle est venue le chercher un soir un peu avant minuit. Il lui a jeté par terre un billet gratuit pour un match du Mondial. Elle s’est baissé pour le ramasser. Il l’a enfilé…

Faire ça à la Mort. Epectase pour le violeur quasi centenaire. Et nous voilà sans lui ….

Jazzi dit: à

 » Il l’a enfilé… »

à 99 ans, il bandait encore ? Tous les espoirs sont permis !

Jean-Claude Goering dit: à

Tout lycéen garde au cœur la plus belle joie qu’un latiniste débutant puisse éprouver en Classe de Latin : trouver dans le Gaffiot* à Félix une phrase entièrement traduite….

*le mien, usé mais ayant toujours fière allure, est de 1934 …

Ed dit: à

Qqn a-t-il déjà lu Sylvie Germain ?

Jazzi dit: à

« Avant faut que je termine de préparer tous mes cours pour la rentrée. »

C’est pour quand la quille, WGG ?

D. dit: à

Je suis également ascendant Vierge, Ed. Et mon signe est un signe d’air comme l’est celui du Verseau.
Vous personnalité peut se résumer à la gestion de l’imagination fantastique du Verseau en mélange avec la rigueur et le perfectionnisme de la Vierge. Ce qui peut produire un excellent écrivain.

Janssen J-J dit: à

c’est à cause que passoul a censuré un post « anti C » gratiné de 7h38 (comme rappelé à LV par JCG à 7h42). Or, chacun sa merde comme dirait l’aut’. On va pas pleurer pour une ouaf… Et pi va rev’nir, t’inquiète, Jz. Aurait pu rin à mord’ ???, voulez sa vraie mort ou coi ? Par cont’, on va guetter son come-back la qu.eue entre les cuisses, à l’adepte du coaching intercrural, hein !
– Pina Baush avait transfiguré la ville de Wuppertal et les Buddenbrock celle de Lübeck. Aimerais bien jouer, mais connais pas ces contrées.
– C’a l’air intéressant, l’âne d’or d’Apulée, Gisou (t’imagines… sous la plume de waldène !!!) en a bien donné l’envie à la rdl, je trouve.
– J’ai eu le même réflexe que Jz sur la sauvegarde du manuscrit de S., mais la question juridique des ayant-droits est beaucoup plus complexe que les internautes veulent bien le dire. Je crois que chaque blogueur de l’Amyerling (dont avait été exclue celle qui veut nous faire sa vesquée après avoir agoni durant des plombes ce pauvre S.) -et d’ailleurs n’mporte qui d’autre- peut se faire un tirage des 22 chapitres judicieusement rappelés par jz, car le site est encore en accès libre. Indéniable qu’il faille en passer par là pour le confort de lecture. Si on n’a pas le temps ni les moyens, on peut apparemment s’adresser à Jz, et je trouve cette proposition généreuse… mais au risque de lui filer son email. Moi je prends pas ce risque. In fine, c’est certainement pas à la rdl de s’occuper de cette affaire. Et je trouve très sain qu’il n’ait pas cru devoir commenter sa disparition, il n’en savait pas plus que nous autres sur lui, ni son frère ni sa famille ne lui ont du reste rien demandé.

Jean-Claude Goering dit: à

« J’ai l’ascendant Vierge, mais la mentule collectionneuse ! »

……les derniers mots du malheureux qui a cru qu’on pouvait enfiler la mort comme on enfile une nièce dans un camping-car !

Repose en paix, ô aimable trublion !

Jazzi dit: à

N’insiste pas, D., tu t’es grillé auprès d’Ed !

D. dit: à

Il est tout-à-fait normal que vous aimiez les chats qui sont à la fois d’air et de terre. Si vous aviez été du feu au lieu de l’air vous auriez aimé les lions.

Ed dit: à

« un signe d’air comme l’est celui du Verseau. »

Ah non. C’est un signe d’eau.

Jazzi dit: à

Pour ce qui me concerne, je ne me posais pas la question du droit, JJJ. Si le manuscrit de Sergio a une quelconque valeur littéraire, rien ne pourra se publier sans l’accord de ses héritiers légitimes.
C’est plutôt un devoir de mémoire qui m’anime en l’espèce. Et je redis que je tiens le manuscrit à la disposition de qui le souhaite. Il suffit de me le demander.
jackybarozzi@aol.com

D dit: à

J’ai défendu le Christ que je place au-dessus de tout. Je ne pense pas être grillé et de toute façon je ne cherche rien d’Ed, je lui ai déjà dit. Je l’ai remise en place et elle a toute latitude pour me remettre en place si elle l’estime juste.
Sur Francfort je n’ai fait que la taquiner, bien entendu cette ville présente un intérêt, ne serait-ce que par ses célèbres saucisses de 20 cm.

D. dit: à

Non Ed contrairement aux apparences c’est un signe d’air.
Les 3 signes d’eau sont : cancer, poissons, scorpion.
D’air : balance, gemeaux, verseau
De feu : lion, bélier, sagittaire
De terre : vierge, taureau, capricorne

D. dit: à

Pardon j’ai confondu avec Hambourg.

Jean-Claude Goering dit: à

Il y a ceux qui, comme Dédé le Galactique et Delaporte l’Apoplectique, croient en un divin organisme barbu, situé quelque part là-haut. Un qui sait Tout.

Ils le proclament bien haut, bien fort, bien bruyant, histoire d’épater les possibles nonnettes en quête de spiritualité de 20 cm, friandes de soumission pas chère…. !

ED n’est pas faite comme ces tourterelles au cerveau réduit…. ED sait qui peut, spirituellement, l’entretenir de Saint Paul jusqu’aux premières lueurs de l’aube.

Jazzi dit: à

Francfort est spécialement connu pour son port, D. ! Les saucisses, c’est à Hambourg qu’on les trouve, peut-être ?

Janssen J-J dit: à

@ C’est plutôt un devoir de mémoire qui m’anime en l’espèce.

Mais je l’ai bien entendu ainsi, Jazzman, et je ne soupçonne rien d’autre. Votre élégance morale m’a toujours paru indubitable, je vous le dis vraiment comme je le pense.
(NB / Il se trouve que j’ai lu passionnément chaque épisode en temps réel et les ai parfois commentés. J’avais espéré que S. aurait eu le temps d’en publier une version intégrale repeaufinée, quand il faisait semblant de tenir compte de nos réactions très souvent à côté de la plaque. Mais il avait une très grande indulgence pour nos foutraqueries… On a souvent plaisanté et espéré l’hypothèse de cette publication, Ch., JC, olga, lucy, et quelques autres… Mais y croyions-nous vraiment ?… Quand nous l’avons incité à verser d’un seul tenant tous les épisodes déjà écrits et prêts, nous sentions bien qu’il avait envie de le faire, et je pense que d’y avoir sacrifié finalement lui a permis de se sentir libéré, parce qu’il en savait l’urgence ; il voulait nous laisser quelque chose de lui qui fut matérialisé.
Sa démarche m’a personnellement beaucoup impressionné. Et à l’annonce de sa disparition, plus rien de son attitude reconsituée rétrospectivement ne m’a vraiment étonné… J’avais des réserves sur son dernier hommage à ferdine, mais ça ne comptait pas vraiment. Ch. avait à juste titre remarqué que ses mystérieux lampadaires bleutés avaient une profonde signification.

D. dit: à

Ed s’ennuierait sans doute beaucoup avec moi et notre différence d’âge rendrait cet ennui encore plus ennuyeux malgré des affinités observées en différents domaines.
Il est cependant certain qu’elle serait foudroyée par mon charme indicible dès la première rencontre. Je veux lui épargner tout cela.

Ed dit: à

C’est surtout que je n’aime pas les girouettes.

Jean-Claude Goering dit: à

Ceux qui comme JC et moi-même ont refusé de débattre de l’écriture en cours pour affirmer qu’ils attendront la publication du livre fini, regrettent un peu ce détachement du travail de composition qu’ils ont prôné par gout de finitude.

Raison de plus pour souhaiter lire, en souvenir de ce bon Serguei, la dernière mouture de ce récit bizarre qui collait aux rêves d’un homme malade …

D. dit: à

J’ajouterai que je suis maintenant convaincu qu’elle n’aime pas les girouettes. Raison de plus.

Jean-Claude Goering dit: à

Pas de fausse modestie, Dédé !

J’ai le souvenir d’une dizaine de jeunes filles vous écoutant sous une lune toute excitée une nuit d’été lorsque vous racontiez par le petit bout la sexualité glacée des habitantes de la Galaxie d’Andromède.

Vous pourriez fasciner ED comme vous le fîtes avec ces jeunes analphabètes, avides d’apprendre.

D. dit: à

Quant à Sylvie Germain, non. Sophie Germain, oui; toute son œuvre dont certaines parties sont ardues.

Jazzi dit: à

Oui, JJJ, je répondais en fait à Lucy et Christiane, qui avaient l’air de dire de ne pas me mêler de ça. On sent bien, avec l’envoie en bloc de ses derniers chapitres, que Sergio pressentait l’urgence de nous envoyer son manuscrit comme on jette une bouteille à la mer. A nous de tendre la main, de la récupérer, et de lire sa longue lettre testamentaire…

Ed dit: à

« Vous pourriez fasciner ED »

Aucun homme ne me fascine. Je m’en tamponne sévère. Je leur demande juste d’être drôles et gentils, donc D. n’a aucune chance.

D. dit: à

En effet je suis triste, méchant et passablement con. Et lâche aussi.

Jazzi dit: à

Ne pas confondre Ed avec ED, le magasin discount, JC !

Jazzi dit: à

Pardon, JCG…

D. dit: à

J’ai toujours eu un faible pour les blondes, je me demande bien pourquoi.

Jazzi dit: à

Entre nous, Ed, drôle, gentil et… de bons amants au lit ? Si généreux, en sus, je prends !

D. dit: à

Celle-ci a le caractère bien trempé.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 28 juin 2018 à 15 h 21 min
C’est très émouvant ce que vous écrivez. Plus haut, JC(?) écrit aussi une remarque intéressante : « ce récit bizarre qui collait aux rêves d’un homme malade … »
Oui, le récit était bizarre, superposant des scènes sans lien apparent, dans des décors qui s’ajoutant effaçaient les précédents, puis on revenait au château où tout était vertical de la cuisine à la chambre haut-perchée en haut de la tour, sans oublier l’escalier en colimaçon, l’été des grillons, les plantes luxuriantes, la rivière, ces jeunes femmes que le narrateur approchait puis semblait oublier. L’une remplaçait l’autre. Nous étions, lecteurs comme dans un rêve cotonneux suivant un homme qui était plus absent que présent mais attentif à ces compagnes de hasard. J’ai vraiment eu l’impression que la scène d’apothéose finale n’était qu’une avant-scène, que l’essentiel était dans le passé de cette histoire. Qui était ce voyageur solitaire ? d’où venait-il ? Où allait-il ? Comment un tel détachement pouvait se lier à ces pics de désir ?
JC, nous donne, ici, peut-être une clé : une sorte de délire d’images proche d’un rêve éveillé que peut-être la prise de certains médicaments, la douleur, teintaient d’onirisme, de poésie. Un défilement de chapitres comme des images accumulées à la suite d’émotions intenses et violentes qui alternaient avec d’autres billets..
Je pensais à une œuvre de Salvador Dali de 1944 : « Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade une seconde avant l’éveil » où l’on voit un beau corps de jeune femme, nu,(Gala ?) sur un rocher qui flotte sur l’eau. Elle semble dormir. Deux tigres voraces, sortant de la bouche d’un poisson (genre rascasse) issu lui-même d’une grenade, entrouverte, semblent vouloir se jeter sur elle. Une abeille minuscule en bas du tableau (pas un grillon !).
Et juste avant le dernier billet sur L-F.Céline cette fractale d’une immense beauté. Une place vide. Une lune bleue…
Le magicien sera parti sur la pointe des pieds… Tout cela dort, là-bas, dans son univers où tout se lie : les textes, le récit, les fractales, les commentaires. La planète du capitaine Nemo…

D. dit: à

Ça y est, Cri.cri vient de nous pondre une pendule comtoise X.X.L.

christiane dit: à

@Jazzi dit: 28 juin 2018 à 15 h 42 min
C’est plus complexe, Jazzi. C’est une partie de son univers, une partie seulement. Il s’exprimait aussi dans ses fractales, dans ses textes baroques, ses adorables commentaires où toujours il glissait une attention pour chacun. C’était un modeste. Ce fameux récit, il a tant de fois écrit qu’il était améliorable, demandant aux uns et aux autres des conseils. Comme un qui découvrait les sortilèges de l’écriture et les offrait en toute simplicité à ses amis sans se prendre au sérieux. Il me semble que c’est comme un coquelicot. Si on le cueille, si on le dérobe au champ où il s’épanouit, il risque de se faner. On peut retourner feuilleter toutes les pages de ses rêves, paisiblement. C’est comme le rencontrer, chez lui, dans son univers.

christiane dit: à

@D. dit: 28 juin 2018 à 16 h 18 min
Quel beau souvenir. Ces grandes pendules qui berçaient le calme des journées, autrefois… avec ces tic-tac indolents.

Bérénice dit: à

JCG vous n’auriez pas quelque-chose sur Husserl pour tenir jusqu’à l’aube à moins que vous ayez pris vos vitamines qui exonereraient du baratinage pré et post liminaires, bref que vous acheviez la dialectique érotique et forcément sexuelle dans un râle d’épuisement partagé. Je n’ai plus l’âge, mais saint Paul ne me tente pas plus que ça.

Bérénice dit: à

@6h05 en acier trempé comme une plume sergent major?

Pat V dit: à

Si tu tiens des fiches, Pat V, rajoute un bon 20 cm déplié !

Jazzi, s’ il s’ agit d’ une feuille de notes cela me semble plutôt petit à moins qu’il s’ agisse de la moitié d’ un format A4 standard…
Mais les fiches ce n’ est vraiment pas mon truc!
L’ histoire réelle du king size est bien plus drôle.

Jazzi dit: à

« Tout cela dort, là-bas, dans son univers où tout se lie : les textes, le récit, les fractales, les commentaires. La planète du capitaine Nemo… »

Et un flamboyant bouquet final sur les Pamphlet de Céline, comme le rappelait à juste titre Phil, Christiane !
Vous me donnez furieusement envie, avec JJJ et JC, d’aller voir de plus près ce sacré manuscrit, que je craignais de lire de peur d’être déçu !

Jazzi dit: à

« C’est une partie de son univers, une partie seulement. »

Le problème n’est pas là, Christiane, nous sommes tous multiples, le problème est de savoir si c’est un bon roman, digne d’être publié, ainsi qu’il le souhaitait. Si j’en suis convaincu à la lecture du manuscrit, je proposerai au « petit frère » de Sergio, porte-parole des ayants-droits, de m’en charger auprès des éditeurs parisiens…

Jazzi dit: à

Mais j’aimerais bien savoir, auparavant, quelle était la nature du contentieux entre Passou et Sergio ?

Delaporte dit: à

Sylvie Germain, jamais lu. Une romancière hyper-croyante, ce qui ne gâche rien.

Delaporte dit: à

Il y a aujourd’hui beaucoup de romanciers ou de poètes qui sont croyants. Spécifiquement croyants. Et qui ont beaucoup de lecteurs. C’est le cas de Sylvie Germain, et de Christian Bobin, je crois, etc., etc. Je ne les lis pas forcément, mais je sais qu’ils existent.

Pablo75 dit: à

« je suis une vieille (fille) […] Je n’ai ni âge, ni sexe. » […] Aucun homme ne me fascine. Je m’en tamponne sévère. Je leur demande

juste d’être drôles et gentils »
(Ed)

Ça correspond bien à Verseau asc.Vierge. Très cérébrale et très (trop) indépendante. Originale, indomptable, pour ne pas dire anarchiste. Sympathique mais distante. Goût plus pour l’amitié que pour l’amour.

« ce qui compte c’est la composition signe + ascendant, non ? »

Ce qui compte c’est le thème entier, voir les dominantes, dans quels signes on a la Lune, Mercure, Vénus, Mars, Saturne (qui est l’axe centrale d’une vie), et les Maisons, et les relations entre tout cela (les Aspects – Conjonctions, Oppositions, Carrés, etc).

Delaporte dit: à

Les gens sont à la recherche de spiritualité, de nos jours. Dans une société matérialiste et putride, dominée par le consumérisme et le stupre, ils aspirent à de plus hautes valeurs spirituelles. Certains romanciers le leur donnent grâce à leur foi incandescente.

Pablo75 dit: à

Delaporte, tu es quel signe? Poissons?

Jazzi dit: à

Et moi, Pablo75, verseau ascendant balance, je pourrais avoir droit à une petite consultation ?

Delaporte dit: à

Si au lieu de se suicider, Jean-Louis Bory s’était converti, il aurait sauvé son âme. Le mouvement actuel de la substance-sujet, pour parler comme Hegel, porte l’homme au seuil de la foi intrinsèque. Beaucoup de nos contemporains, plus nombreux qu’on ne croit, aspirent à Dieu, et, pour certains, le trouvent réellement.

Delaporte dit: à

Non, je ne suis pas Poisson, mais c’est secret.

Ed dit: à

« Goût plus pour l’amitié que pour l’amour »

Ce n’est pas mon cas-

Pablo75 dit: à

« Je suis également ascendant Vierge, Ed. Et mon signe est un signe d’air comme l’est celui du Verseau. »
D. dit: 28 juin 2018 à 14 h 56 min

« Je suis Vierge ascendant Gémeaux, Pablo. »
D. dit: 28 août 2017 à 23 h 49 min

Alors, D., tu es Gémeaux ascendant Vierge ou Vierge ascendant Gémeaux? Ou rien de tout ça, ce qui confirmerait que tu es le plus grand menteur du blog (et de loin)?

Ed dit: à

Il confond Hambourg et Francfort, ne lui en demandez pas trop. Menteur, je ne sais pas, mais girouette, c’est une certitude.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« je pourrais avoir droit à une petite consultation ? »

Ça tombe bien, puisque tu as donné aujourd’hui ton mail ici; je vais te contacter pour que tu me donnes date, lieu et heure de naissance et je te ferai le thème astral.

@ Ed

« Goût plus pour l’amitié que pour l’amour »

Ce n’est pas mon cas.

Tu dois avoir alors des Aspects « carabinés ». Si tu veux que je te fasse le thème, écris à Jazzi pour lui donner ta date, lieu et heure de naissance.

Jazzi dit: à

Lecteur des critiques ciné de Jean-Louis Bory, dès mon plus jeune âge, dans le Nouvel’Obs, je lui fus présenté à l’occasion d’un Festival de Cannes par l’écrivain Pierre Combescot. La scène se passa sur une plage privée gay friendly de la Croisette. Il était allongé, revêtu d’un minuscule maillot rouge, le corps boudiné et calciné par les coups de soleil. Après que Combescot lui ai dit mon nom -nous étions habillés et seulement de passage sur la plage-, il releva la tête, s’accouda sur ses hanches, m’ envisagea de haut en bas, puis me tendit son pied à serrer, en gloussant comme une grande reine : il pensait que j’étais un des nombreux gigolos que fréquentait Combescot. J’ai saisi sa cheville et je l’ai vigoureusement secouée. Depuis ce temps-là, je pense que Bory était un parfait con !

Pat V dit: à

Delaporte dit: 28 juin 2018 à 17 h 01 min

Les gens sont à la recherche de spiritualité, de nos jours. Dans une société matérialiste et putride, dominée par le consumérisme et le stupre, ils aspirent à de plus hautes valeurs spirituelles. Certains romanciers le leur donnent grâce à leur foi incandescente.

Réponse :
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1808

Janssen J-J dit: à

@ bien savoir, auparavant, quelle était la nature du contentieux entre Passou et Sergio ?
__________
je n’en sais rien, mais je soumets cette hypçàothèse qui est presque une conviction de ma part. Il y eut un moment où la rdl décida d’éliminer tous les pseudos (rouges) qui renvoyaient à un autre blog de leur auteur. Cela avait commencé avec celui de Sergio qui ne comprit pas pourquoi cela ne concernait apparemment que le sien (passoul s’était peut-être aperçu qu’on copiait-collait chez lui ce que le robot rdl faisait disparaitre icite). Puis Passou est passé à la vitesse supérieure : il l’a fait pour tout le monde (edel, clop., prunier…, sauf pour Ed., très fière un temps d’avoir échappé à cette politique. Et puis ça lui est arrivé aussi), etc…
Je crois que c’était ça l’origine du contentieux avec Sergio, Passou n’a jamais voulu s’en expliquer publiquement, mais après tout, je lui donne pas tort : il est suffisamment tolérant (relativement), et il sait qu’on a réussi à détourner pas mal des caprices du robot. Quant à savoir s’il a viré définitivement la waldène ? j’en sais rien, ou le bouguereau ?… j’en sais rien, mais halors pourquoi pas l’jc ou l’jean, devenus + ou – des jean-claude goering ? Et pourquoi pas l’gwg pendant qu’on y est… Il reste toujours du mystère. En réalité, ce sont des gens vexés qui au bout d’un moment comprennent qu’ils doivent se barre ailleurs, tant leurs chétiveries respectives lassent le populo. Ou alors, il reçoit des ordres de Marcon… va savoir !
Jz, vous, vous êtes inattacab’… vous restez courtois, mais surtout vous comptez encore pas mal de « fanes » communs sur la place parisienne de st g des p. Peut pas se permettre de ce que vous mettiez à dos, je pense.

Jazzi dit: à

Gagnons du temps, Pablo75 : 30 janvier 1952, à Cannes (Alpes Maritimes) à 0h 30 à l’hôpital Saint-Didier dans le haut du Suquet.

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

« Non, je ne suis pas Poisson, mais c’est secret. »

Le signe astrologique un secret pour un homme aussi au-dessus de tout soupçon que toi? Je te croyais chrétien fervent, et donc pur et ne devant cacher rien. Et tu caches même le jour et le mois de ta naissance? Tu me déçois vraiment.

Jean-Claude Goering dit: à

Je ne suis, Ed, que l’ombre de JC mort dans les circonstances atroces que je vous ai contées. On ne fricote pas avec la Camarde, sans risque.

On s’éclate, intellectuellement, où et quand ?

Votre garde-chiourme, bonasse, est en astreinte, parfois ?…

Pat V dit: à

Delaporte dit: 28 juin 2018 à 17 h 01 min

Les gens sont à la recherche de spiritualité, de nos jours.

 » Selon la formule de Durkheim, les forces religieuses sont des puissances morales dont l’autorité « n’est qu’une forme de l’ascendant moral que la société exerce sur ses membres ». A travers la divinité, c’est en réalité la puissance et la souveraineté de la société que vénère sans s’en rendre compte l’individu. Mais que se passe-t-il lorsque l’ascendant moral que celle-ci exerce sur ses membres diminue au point que le groupe concerné puisse sembler menacé de dissolution pure et simple (comme certains craignent que ce ne soit actuellement le cas, en raison du triomphe complet de l’individualisme, dans les démocraties modernes) ? »

https://www.monde-diplomatique.fr/2007/02/BOUVERESSE/14428

Jean-Claude Goering dit: à

J’ai quelque temps recherché une spiritualité absente, puis j’en ai eu marre de faire les caniveaux obsessionnels.

Bonne nuit, les amis !

Jazzi dit: à

Si ce n’est que ça, il a bien le droit, Passou, d’effacer les blogs en rouge, JJJ. Et Sergio ne peut pas tellement lui en vouloir, si la chose est généralisée. Non, ce qui m’étonne le plus, c’est que Passou n’ai pas eu, contrairement à son habitude -on la encore vu récemment avec la mort de Orsivi-, un seul mot pour Sergio ?

Delaporte dit: à

« Je te croyais chrétien fervent, et donc pur et ne devant cacher rien. »

Je ne vois pas le rapport. Je ne tiens pas à divulguer ma vie privée, même anonymement. La discrétion est une valeur chrétienne, aussi.
Sinon, entre Russell et Wittgenstein, je suis davantage du côté du second, évidemment. Sa manière de penser, y compris la religion, était tout à fait étonnante. Il doit beaucoup à Kierkegaard, comme le note l’article. Wittgenstein et la religion est un sujet qui a souvent été traité, et dont on n’a pas fini de parler, évidemment.

Ed dit: à

jazzi,
J’aimerais tant lire le manuscrit de Sergio après tout ce que j’ai lu ici à ce sujet. Malheureusement j’ai 3 lectures en cours et des heures de travail hebdomadaires inhumaines.

Clopine Trouillefou dit: à

J’ai fini un nouveau chapitre de mon recueil de nouvelles « professionnelles ». Comme il est très court -et totalement vécu,ahahah, vous y avez droit !

Allez, zou :

LA TERRITORIALE

Marchez, Public !

« L ’article 1er de l’Ordonnance n°2015-899 du 23 juillet 2015, énonce trois grands principes fondamentaux que doivent respecter les acheteurs, quel que soit le montant du marché public : la liberté d’accès à la commande publique, l’égalité de traitement des candidats et la transparence des procédures.
Le respect de ces principes permet d’assurer l’efficacité de la commande publique et la bonne utilisation des deniers publics. »

« La commission d’appel d’offres est l’organe chargé, pour les collectivités territoriales et les établissements publics locaux, d’examiner les candidatures et les offres et d’attribuer le marché. Elle dispose du pouvoir de déclarer la procédure infructueuse et doit donner son avis favorable pour l’engagement d’une procédure négociée. »

« Convocation à la Commission d’Appel d’Offres du 18 juin 201…, 14 h 30
Lancement de la procédure de recrutement d’un maître d’œuvre
Pour les travaux de réhabilitation de l’ immeuble communal du 8, rue du Général de Gaulle
Détermination du programme et du cahier des charges, de l’enveloppe prévisionnelle et du calendrier des travaux ; lancement de l’avis public à concurrence »

(bruit de portes qui s’ouvrent et se referment, raclement des chaises sur le sol du grand bureau où trône la lourde table ovale où chacun prend place, ouverture d’une fenêtre, visages légèrement rougis des élus sortant de repas, dossiers posés en face de chaque membre ; la rédactrice chargée du procès-verbal de la Commission (qui sera une des pièces du dossier) a été désignée. Il s’agit de Madame Clopine T.)

– « Eh bien », dit le Maire en ouvrant la séance, « voici que nous lançons enfin les travaux pour l’immeuble de la rue du Général de Gaulle : il était temps ! Alors, nous sommes bien tous d’accord : on ajoute un étage, on rénove le parking et on réhabilite les espaces verts… »

– « Et puis, comme nous sommes entre nous, je vais vous le dire moi : le maître d’œuvre, ce sera G… Il a l’habitude et il a fait du bon boulot à la piscine. Et puis il travaille toujours avec X… pour le gros œuvre, Y. pour l’électricité et Z. pour les finitions. Et moi je veux que ce soit X, Y et Z qui bossent là-dessus, d’abord.

– « Alors, pour l’avis d’appel à concurrence, Madame Clopine va nous arranger ça »

!!!

– « N’est-ce pas Madame Clopine ? »



– « N’est-ce pas ? »

Jazzi dit: à

Sinon, JJJ, Passou ne risque rien avec moi, je n’ai pas la moindre influence dans le secteur Saint-Germain-des-Prés !

Delaporte dit: à

« Malheureusement j’ai 3 lectures en cours et des heures de travail hebdomadaires inhumaines. »

Et avec tout ça, vous n’êtes pas en faveur de l’abolition légale du travail ?…

Jazzi dit: à

Les appels d’offres, j’ai bien connu ça quand j’étais responsable du service des éditions de la Mairie de Paris, Clopine. C’était beaucoup plus feutré que par chez toi, mais ça finissait pareil à l’arrivée : une belle farce mise en scène selon les us et coutumes d’une apparence de légalité et d’égalité !

Ed dit: à

1 – Dans l’absolu, bien sûr que si. Si je pouvais passer mes journées à lire et à voyager, je le ferais. Même si j’avoue aimer travailler…

2 – Il n’y a même pas à être en faveur de ou non. Cela arrivera, mais pas de mon vivant. La question ne se pose donc pas pour moi.

Jazzi dit: à

Mais ça va finir par être un brûlot ton livre, Clopine. En cas de publication, prépares-toi à un redressement fiscal !

Jean-Claude Goering dit: à

JC avait raison de considérer que la môme Clop était connne !

Vous vous rendez compte du niveau professionnel ? Elle croit briser un miroir où tout le monde voit tout le monde. Tout est connu depuis des millénaires !

Plan de carrière : chargée de l’entretien des toilettes publiques !

Lacenaire dit: à

Les efforts désespérés de JC pour nous faire croire qu’il mort démontrent que, comme il disait de Sergio : »il est pas un peu khon, non ?

le troupeau se marre tellement que j’ai plus de boulot… ah que au revoir !

Jean-Claude Goering dit: à

Taisez vous Lacenaire ! un peu de pudeur !

Sergio est mort, JC est mort, et vous ….? Comment allez vous ? ….ou plutôt, comment se développent vos métastases ?

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

« Wittgenstein et la religion est un sujet qui a souvent été traité, et dont on n’a pas fini de parler, évidemment. »

Il faut lire ses « Carnets secrets. 1914-1916 », écrits pendant la guerre, où il parle beaucoup de sa foi, qui était grande.

« 28.4.[19]16
Cet après-midi avec les éclaireurs. On nous a tiré dessus. Pensé à Dieu. Que ta volonté soit faite. Dieu soit avec moi.
[Les éclaireurs avaient pour mission d’observer les positions de l’ennemi. Il s’agissait de missions dangereuses pour lesquelles Wittgenstein s’était significativement porté volontaire.]

29.4.[19]16
Aujourd’hui, à nouveau, pendant l’attaque je pars avec les éclaireurs: l’homme a seulement besoin de Dieu.

4.5.[19]16
Il se peut que demain, sur ma demande, je sois affecté chez les éclaireurs. Ce sera alors vraiment pour moi le début de la guerre. Et peut-être aussi de la vie! Peut-être la proximité de la mort m’apportera-t-elle la lumière de la vie. Puisse Dieu m’illuminer. Je ne suis qu’un ver, mais grâce à Dieu, je deviendrai un homme. Que Dieu soit avec moi. Amen. »

Jean Langoncet dit: à

Vaché cesse de se jouer du poids de la tragédie à une seule reprise, dans une lettre au père

Clopine Trouillefou dit: à

Eh bien, Jazzi, n’est-ce pas toi qui m’as dit ici même que je ne risquais plus rien ?

(sourire)

(un peu forcé tout de même, le sourire, quand je pense à ce que je m’apprête à faire…)

Phil dit: à

La manière de Sergio d’appeler Céline, « Ferdine », a pu incommoder le prestigieux passou, soucieux de rester maître dans sa cambuse.
C’est une certaine impudence (sans air) si l’on considère que Chardonne et Morand ne nommaient ni ne citaient jamais l’écrivain imprécateur, leur contemporain.

Bloom dit: à

Francfort est spécialement connu pour son port, D. ! Les saucisses, c’est à Hambourg qu’on les trouve, peut-être ?

Hambourg n’est-elle pas est la capitale du Mac Do, une grosse ville peuplée de bon bourgeois saignants pris en sandwich entre les classes laborieuses donc dangereuses et les classes supérieures donc néfastes?
J’ai lu qu’il y avait deux ports de Francfort: un sur le Main & un sur l’Oder. Dans le port de Francfort, il y a des Hambourgeois qui dorment etc…

Delaporte dit: à

Ed dit: 28 juin 2018 à 17 h 42 min
Heureux de voir que vous êtes déjà convertie à l’abolition légale du travail, qui commencera tout simplement par une décroissance générale et voulue, pour laquelle des personnalités très différentes militent (le pape, mais pas seulement…).

gisèle dit: à

DHH ,je n’ai jamais vraiment remisé dans une malle tous mes Budé;ils font partie de mon squelette. Je ne peux plus les lire ,dans le texte, aussi facilement,il faudrait pour cela en pratiquer la lecture régulièrement. Un danseur étoile continue à travailler à la barre tous les jours! Les langues à déclinaison sont en fait d’une grande souplesse donc d’une grande richesse,ne croyez-vous pas? et si je dis qu’elles ouvrent sur la liberté,pour moi, ce fut vrai. Vous avez un plus grand éventail de connaissances que moi,je n’ai sûrement pas lu la moitié des livres que vs avez lus, mais je n’engloutis pas à la hâte;je soigne un peu mes lacunes, c’est tout. Au diable toute mélancolie ressassée,il y a le bonheur du texte,de la connaissance à côté des hauts et des bas de la vie, et de la chaleur humaine.
J’ai réellement eu à traduire « l’âne d’or » et le « satyricon » aussi;en petit cercle dont faisait partie…la nièce de R.Picard . Le texte qui figure sur le site de Compagnon est intéressant,et Compagnon aussi . Bonne continuation.

Janssen J-J dit: à

moi, dépliée c’est 14,5 cm. Saurez rin d’autre. Pi quoi encore ?
Tchin.

D. dit: à

Je suis Gémeaux ascendant Vierge, pablo75. J’ai donc commis une inversion en 2017. Je ne me suis jamais caché de cela, voir mes discussions avec TKT qui est Gémeaux comme moi et que j’appelais frère pour cette raison, ce qui semblait ne pas beaucoup lui plaire.

Janssen J-J dit: à

@ JC avait raison de considérer que la môme Clop était connne !

-> c’était pas claude-jean goebbels, plutôt ? (ça marche connne avec 3 n, quel ma-khon ce robot !)

NB/ En fait, Ed en rouge n’est pas désactivée, c’est pas juste, d’autant que son blog n’est pas intéressant, alors que le mien l’est (désactivé, j’veux dire).

D. dit: à

Ed dit: 28 juin 2018 à 17 h 08 min

« Goût plus pour l’amitié que pour l’amour »

Ce n’est pas mon cas-

je viens de le noter sur ma fiche.

Janssen J-J dit: à

… on s’en tape de vos signes astrologiques. C’est avec ça qu’on fait avancer la connaissance des chaumières, comme dirait françoise h, la copine d’élisabeth t. : je crois aux forces de l’esprit et à la bolition du travelo.

gisèle dit: à

J.Langoncet. J’ai écouté John Hiatt. Magnifique ; la voix, le texte. »down here the river meets the sea.. »
« Icy blue heart.. » Est-il venu souvent en France ? J’imagine que vs avez une discothèque bien garnie,un choix faramineux; je passe les liens à mes amis,le plaisir, ça se partage.

Janssen J-J dit: à

c’est pas avec ça

D. dit: à

J’ignorais que vous aviez un blog, JJJ.
J’aimerais bien y aller voir; pourriez-vous me donner le chemin sans forcément afficher un lien click-able ?

Delaporte dit: à

Un Figaro littéraire qui, ce triste jeudi, sent déjà les vacances, tellement on parle de livres sans aucun intérêt. Il y a même la chronique, inaltérable dans son identité toujours répétée, de Neuhoff, qui, malgré sa paresse proverbiale, tient jusqu’au bout. Il ne mourra donc jamais !

Janssen J-J dit: à

D., hélas il n’existe plus depuis qu’il fut désactivé par passoul à ma demande vers 2008, d’autant qu’il commençait à porter ombrage à ma carrière et à me valoir des menaces de sanctions professionnelles si je n’arrêtais pas de me mêler de littérature, laquelle n’est pas ma spécialité d’origine, comme je vous l’ai déjà dit. A ma retraite dans deux ans, je compte le refonder sur de nouvelles bases, je vous ferai signe à ce moment-là. Promis. Vous pourrez d’ailleurs nous y instruire de vos dernières connaissances relatives à la constante cosmologique, j’avoue avoir besoin de m’en refamiliariser. Et puis je vous l’ai déjà dit, vous me faites souvent rire mais je n’arrive pas à retrouver le vôtre, ni celui de Ch.

Chaloux dit: à

Ed, une vieille fille avec un mec, ce n’est pas une vieille fille.

Et moi, je suis quoi comme signe?

Delaporte dit: à

En fait, je l’aime bien, Neuhoff. C’est un garçon très gentil, toujours bien habillé, qui n’a jamais rien de spécial à dire. Il se réserve pour ses articles du Figaro littéraire, et, maintenant, pour sa collaboration au Masque et la Plume. Il a pris la suite de Jean-Louis Bory, comme vous savez, dont il n’atteindra jamais le talent, évidemment. Mais, au moins, Neuhoff a l’avantage d’être vivant. Il n’en abuse pas, mais c’est vraiment son seul mérite…

Bérénice dit: à

D, veuillez prendre note : glace café fraise ou vanille noisette. Sexe amoureux ou amour platonique, c’est égal. L’important c’est d’aimer. Amitié fidèle , fidèle en amitié.

Bérénice dit: à

Delaporte, chic, vous avez épinglé un nouveau qui va vous occuper tout l’été !

gisèle dit: à

Petit Rappel. En suivant la voie « roman » je n’imaginais pas qu’elle serait déroutée et aboutirait à Bory !qui a pris toute la place. Ce qui est intéressant chez Apulée, pour moi, c’est la richesse des notations qui donnent vie à un monde et à des individus hauts en couleurs et diablement vivants.En fait,le récit, si récit il y a,est bâti sur ce qu’on pourrait appeler des poncifs, la femme adultère, le mari trompé, le mauvais amant etc..personnages et situations typiques des contes orientaux ( j’aime les contes orientaux !) Ce qui me frappe c’est la manière de raconter.Je ne sais pas trop si au 2°siècle, on faisait essentiellement des recitationes, ou bien si le volumen se vendait dans une échoppe*.Vs avez de la docu,sur le sujet ? un lien? D’emblée il annonce que le « livre » n’est qu’une succession d’histoires diverses reliées entre elles par l’histoire de Lucius, de là la division en chap (ou livres)Cela me faisait penser à Ovide,
presque un récit,un héros raconte les différents épisodes; chaque métamorphose est un texte bouclé sur lui-même,et contient sa propre moralité.La mythologie racontée..La syrinx est un texte éblouissant.
D’autres remarques, trop peu abouties ,sur la notion de « roman ». Je ne connais pas « l’apologie »d’A.;je vais essayer « Daphnis et Chloe »
* Horace dit , mais où ? va mon livre etc..des souvenirs à rafraîchir.
Bon match, ts les hommes aiment les footeux, grandes STARS dorées idoles des peuples.

Petit Rappel dit: à

Bory, un talent? Plutôt un emploi.. Jamais pu lire son Eugène Sue jusqu’au bout. Et je ne suis pas sur que ses chroniques de cinéma vieillissent si bien…

Chaloux dit: à

Le bouquin sur Cambacérès reste amusant. Est-ce que parlant de sa femme Cambacérès ne disait pas, Je ne l’ai connue que postérieurement?

Delaporte dit: à

« Et je ne suis pas sur que ses chroniques de cinéma vieillissent si bien… »

Bien sûr que si ! Le grand mérite de Bory est d’avoir attaqué, vilipendé le cinéma petit-bourgeois des années 70, les années « stupre », et d’avoir défendu le cinéma marginal qui seul reste désormais dans nos mémoires. Seul un esprit aussi dénué d’intelligence rétrospective que Neuhoff, aujourd’hui, peut défendre ce cinéma de Lelouch, et même de Sautet… C’est Bory qui avait raison !

Jazzi dit: à

« Elle croit briser un miroir où tout le monde voit tout le monde. Tout est connu depuis des millénaires ! »

Certes, JCG, mais ça n’a jamais été dit dans un roman à ce jour, à ma connaissance. « Clopine dans l’Administration », dont j’ai lu le premier épisode en toute convivialité, est un excellent sujet. Clodine-Candide est le personnage principal, la narratrice, et elle nous décrit son parcours professionnel : tantôt elle contourne les règlements (épisode 1), tantôt elle s’y conforme, pire, elle s’exécute ! Il faut que les épisodes suivants de ce palpitant feuilleton, vécu en direct, monte vite en grade, jusqu’au point de rupture. Redescendre plus doucement et conclure sur la morale de cette fable contemporaine…

DHH dit: à

Gisele 19 h 37
Une réponse à votre post en forme de digression
Des œuvres que vous avez citées je connais juste le nom ou les extraits qui traînaient dans les recueils scolaires comme le festin de Trimalcion ,et pourtant je ne considère pas qu’il y ait pour moi urgence aujourd’hui à combler desormais ces lacunes
Il fut un temps oùces ignorances m’auraient gênée ,où j’aurais été mal à à l’idée de toutes les grandes œuvres classiques que je n’avais pas lues , à l’idée que tant de mes Bude, qui certes ne sont pas dans une malle mais présents dans ma bibliothèque, ont été a peine feuilletés, avec des pages non coupées et j’enrageais devant le constat de mon incapacité d’en rien lire sans un coup d’œil sur la traduction de la page d’en face .
Et puis, confort apporté par l’âge, tout cela ne me gêne plus ; je suis «moi-même enfin » et je me conviens tout à fait avec mes points forts et mes manques , et je me sens même bien dans le personnage que je suis devenue , une vieille dame à l’univers et aux préoccupations prioritairement maternelles et ménagères ,projet de vie qui m’aurait fait hurler mon refus lorsque j’étais plus jeune
Avant l’heure où elle tourne au naufrage, physique et/ ou intellectuel, la vieillesse est une douce parenthese qui doit la sérénité qu’elle apporte à ce qu on en a fini avec les regrets et qu’on n’a plus à gâcher le présent par le souci de l’avenir
signé:la doyenne

Jazzi dit: à

« moi, dépliée c’est 14,5 cm. »

Trop petit, passez, JJJ !

Jazzi dit: à

« signé:la doyenne »

Message bien reçu, Sa Majesté DHH !

Janssen J-J dit: à

toujours d’actualité …
http://sexes.blogs.liberation.fr/2018/06/27/tu-consens-oui-ou-non/
toujours aussi accablant et désespérant !… Quant on est transgenre ou asexuel, on se retrouve pas dans ces catégories toujours aussi rétrogrades. Putaing, bordel de m., cong, mais pourquoi on serait pas tous et toutes des cagouilles de tiresias ?

Jazzi dit: à

« n’est-ce pas toi qui m’as dit ici même que je ne risquais plus rien ? »

Tu ne risque pas l’interdiction de ton livre, Clopine. Il suffit que tu signes Clopine Trouillefou et que tu mettes le mot « Roman » juste en dessous du titre. Tu pourras toujours objecter que ce n’est pas un récit mais une fiction. Mais il vaudrait mieux que vous soyez au net avec les services Régionaux, notamment les impôts. Et aussi sur les revenus de votre association cinématographique. On sait jamais ?

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