de Pierre Assouline

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Remonter la Loire

Remonter la Loire

Un jour, à l’aube de leur cinquantième anniversaire, trois amis de toujours décident avec l’accord de leurs femmes et de leurs enfants de remonter la Loire en barque. Juste eux trois comme avant. Pourquoi ? Pour rien, justement, c’est cela qui est beau, la gratuité du geste. Pour le pur plaisir d’être ensemble et de s’en souvenir plus tard. On dirait une promesse de pochards dans la perspective de leur jubilé. Mais ils pourraient presque répondre, tel George Mallory à qui l’on demandait pourquoi il s’attaquait à l’Everest : « Parce qu’il est là ». La Loire aussi est là. Sauf qu’on ne leur posera pas la question et qu’ils n’ont pas à se justifier. Leur désir de Loire ressemble à l’un de ces vœux absurdes noués dans le secret de l’enfance, penchés au parapet sur le pont de Nevers : « Un jour… »

Longtemps après, il est là, le jour et il s’impose avec tant de naturel qu’aucun des trois ne songe à esquiver- surtout pas Michel Jullien, l’écrivain du trio, l’alpiniste qui a fait une croix sur les hauts sommets après les avoir longtemps tutoyés, et qui rapporte leur équipée dans l’un des plus beaux livres de la rentrée avortée de février-mars Intervalles de Loire (125 pages, 14 euros, Verdier). La Loire… Rien moins que le plus long fleuve de France avec ses 1 006 kms. Les mille kms, on les voit bien, à défaut on les imagine ; mais les six derniers kms, quel mystère, quel énigme, ils ne peuvent être que surnuméraires, il y aurait déjà là matière à roman, d’autant que la source se trouve en Ardèche au pied du Mont Gerbier-de-Jonc, pure petite madeleine des cours de géographie.

D’abord trouver l’engin. Après quelques aléas du côté du boncoin.com, puis de la fabrication très personnelle d’une carène en plastique qui n’aurait pu résister aux réalités pierreuses du fleuve, ils jetèrent leur dévolu sur une chose plus raisonnable dégottée dans les petites annonces fluviales. Une chaloupe de pêcheur en aluminium, une centaine de kgs portés non sans grâce, trois bancs, une quille, une remorque, un matricule fluvial en bonne et due forme, un point d’attache à Saint-Nazaire.

Une expédition, ça se prépare même si la Loire n’est pas l’Orénoque. Avec l’aide de Google Earth, ils collectent 582 images, vision panoramique qui leur permet de balayer le lit depuis la commune d’Andrézieux, tout près de Saint-Etienne, jusqu’à l’embouchure du côté de Saint-Nazaire. Indispensable pour se jouer des dangers, cul de grève et épis de berges. Une fois classées, scotchées, plastifiées, elles constituent le livre du fleuve, la mémoire de ses îles et méandres, un GPS de papier aux allures de grimoire, son photomaton rebaptisé    « le Navigator », assez encombrant au final mais c’est ainsi. Question de principe : à bord, pas de moteur, pas d’Internet et, plus surprenant dans ce concert d’interdits, pas d’autre musique que le couinement des avirons et le gargouillis qui s’en suit. Encore que, à la réflexion…

« « Ramer « en silence » au son des partitas eût été sans doute agréable, feutré, une heure, deux heures, pas plus, les mêmes choses seraient revenues et nous étions loin d’imaginer combien l’occupation de chaque instant détournerait d’une source harmonique, en fausse cadence. Bach ou n’importe quoi en Loire aurait viré « musique d’appartement », rengaines d’ascenseur »

Pas de technologie mais des statistiques, tout de même. 34 kms par jour en moyenne, parfois plutôt 65 kms parfois plutôt 12Kms, une vitesse de 4,5 kms/ heure, 10 départements croisés, cinq ponts par jour… On n’ira pas vérifier. En revanche, là où un ancien pratiquant de l’aviron (ce qu’ils ne sont pas et ne cherchent pas à être) demeure dubitatif, c’est dans les 35 coups de rame revendiqués à la minute. D’autant plus difficile à croire lorsqu’on tient mal ses avirons puisqu’ils portent des mitaines ( !) et souffrent d’ampoules à la paume et aux doigts. Qu’importe !

Des accostages à l’estime pour se ravitailler avant de s’en remettre à la coulée liquide. Le fleuve est moins tranquille qu’il n’y paraît. Barré d’obstacles, il exige parfois d’être contourné par voie de terre, la lourde barque montée sur roulettes, ce qui ne pas de soi car avec leurs effets, son poids avoisine les deux cents kgs. Souvent, le problème est invisible, banc sablonneux dissimulé sous la renoncule des rivières.

« A quel moment change un paysage ? »

Voilà une belle question que peu de livres posent et qui paraît essentielle à la poursuite de la vraie vie. Avec un certain bon sens, on dira que le modelé et la charge forestière sont déterminants ; mais pour notre trio, ce qui compte, ce n’est pas tant sa physionomie que les sons qu’il renvoie, la diversité de ses bruits, la nature de ses échos, au fond sa musique intérieure. Cela peut être imperceptible. En revanche, ils devinent toujours quand un paysage est à l’arrêt : lorsque la vue d’une centrale nucléaire y jette un froid jusqu’à y arrêter le temps.

« C’est critiquable ou pédant, chaque grande ville croisée aux avirons me fait penser au premier mouvement de la troisième symphonie de Górecki, lente venue, chorus, égale redescente »

Sous la plume de Michel Jullien (1962), une chaussure a ses humeurs. Dans l’esprit, c’est plus proche des canotages de Maupassant sur la Seine, dont les nouvelles évoquent la douce nostalgie d’un paradis perdu, que de la course d’aviron Oxford-Cambridge sur la Tamise, qui suinte plutôt la rivalité, l’orgueil, la performance et la revanche. Parfois, la force du courant aidant, la barque va seule, sans effort musculaire, où ça lui chante, à son rythme lent, quêtant la probabilité d’un estuaire, ce que Julien Gracq appelle « la vitesse lisse ».

Trois hommes, trois bancs. Ils s’y tiennent à tour de rôle, changent de place toutes les trois heures. Sur celui de l’avant, on tient le Navigator ; sur celui de l’arrière, on barre tandis que « le décor vous sourit à reculons » ; sur celui du milieu, on souque. Chaque poste exige sa propre vigilance. Une fausse pelle et la barque tangue dangereusement ; un coup de barre mal ajusté et on risque un violent accostage imprévu ; quant aux repérages, on ne se méfie jamais assez des ponts : il en tombe des encombrants, des caddies, des vélos dont le fleuve témoigne quand il se fait cimetière dans les moments d’assèchement. A la fin de la journée, les rameurs sont pris de vertige.

« Une hallucination sans conséquence brouille le visage de mes deux camarades. Ils ont tous deux des affluents dans les paupières, des rigoles aux joues et des bras d’eau sur les tempes, même faciès, une ressouvenance alternée, l’un serait Jules Renard, l’autre Ramuz. Les avirons trempent, ressortent, ils ne font que ça – des palindromes-, grandes tiges métronomes, je regarde mes pieds comme des splendeurs, les frondaisons, ma lassitude revient au décor, se fixe aux arbres, sur celui-ci, un peu plieur au virage, penché vers l’eau ».

Dans ces moments magiques où l’on se sent hors du monde et hors du temps, alors qu’on est juste dans une barque avec deux potes sur la Loire, Michel Jullien dit qu’on en oublie d’aller, et tout est dit ;  mais il rend à César ce qui lui appartient et à Mallarmé ce morceau chû non d’un improbable désastre mais de ses Divagations :

« J’avais beaucoup ramé, d’un grand geste net assoupi, les yeux au dedans fixés sur l’entier oubli d’aller, comme le rite de l’heure coulait alentour »

Les pieds nickelés du fleuve parlent tout seuls ou se parlent l’un à l’autre mais toujours par-dessus la tête du rameur car qui rame ne parle pas. Parfois, ils font silence, longuement. Quand on se connaît depuis l’enfance, c’est aussi une manière de se parler sans dire un mot. Ce qui passe dans ces moments de grâce est un oxymètre de l’amitié comme il en est pour mesurer le pouls. Autant d’instants suspendus au-dessus de l’eau au cœur d’une absence de ténèbres. On penserait volontiers à la Traversée de la France à la nage de Pierre Patrolin, dont la découverte nous avait enchanté en 2012, si Michel Jullien ne jugeait son projet trop copieux et sa lecture finalement assez ennuyeuse.

Il n’est pas de plus fluide manière de se déconfiner avant l’heure que de se laisser emporter par le courant de cette écriture. Guère d’anecdotes mais une mystique du chemin de halage. Ne vous attendez pas y trouver narrés de hauts faits mais une sensation du monde. Au creux de ces Intervalles de Loire, on a souvent l’impression qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois (lire ici les premières pages ou encore écouter l’auteur en lire des passages). Pas de la prose poétique qui se regarde écrire mais une quête sensuelle du rythme idéal. Peu de jargon de l’aviron sportif, juste la technique nécessaire pour désigner les choses par leurs noms : la dame de nage, la bague, les tolets… Mais pas plus de bâbord que de tribord. Tout un halo poétique que n’aurait pas renié le Jacques Perret de Rôle de plaisance. Souplesse de la pensée, fermeté de l’écriture.

Michel Jullien renvoie en passant à des livres vers lesquels on se retient de se précipiter séance tenante : la Compagnie du fleuve de Thierry Guidet,  Faits divers, une nouvelle d’André Dhôtel, le Verlaine de la Bonne chanson et le Journal de Jules Renard un peu partout. Le livre de bord est un inventaire des coches d’eau et gabarres, de la lutte incessante à coups de cailloux contre le coassement des grenouilles, « orgasme phonatoire » qui gâche leurs nuits sur la rive. Le relevé des bourgs et patelins salués en passant est à lui seul, par le son qu’il dégage, un subtil précipité de France : en vrac, au gré de la mémoire, Bonny-sur-Loire, Sermoise, Saint-Éloi, Dampierre-en-Burly, Trentemoult,  Cinq-Mars-la-Pile, Bouchemaine, Mauves, Veauche, Chalonnes, Montjean, Craintilleux, Cordemais, Suilly-la-Tour, Mindin, enfin Saint-Brévin. Une vraie gourmandise des mots qui ne tourne jamais à l’orgie lexicale. Tout dans la mesure, l’harmonie, la précision. Comme si la quête infinie du mot juste était le sésame pour accéder enfin à la légèreté.

Sur les îlots où gîter et préparer sa couche, il fait nuit lorsqu’on ne distingue plus la couleur du vin au fond de la timbale. De tous les objets embarqués, et bien soupesés auparavant, quelques uns lui auront été parfaitement inutiles. Notamment le seul livre, destiné à être lu mais jamais lu, et pour cause. Trop à faire pendant la journée, trop de fatigue le soir, l’envie de parler enfin avec ses amis, de boire du vin et…. Au moins, cet exemplaire du Kaputt de Malaparte aura-t-il servi à quelque chose : faire prendre les feux, par paquet de dix pages en commençant par la fin, bien sûr, sait-on jamais. Un autre avait emmené ses encres, ses couleurs, son papier à dessin, en vain lui aussi. Il a préféré trempé sa ligne à la tombée du soir, mais « moins pour compléter notre dîner que pour éprouver l’inaction paysagère, station debout ».

Ce livre est une pépite littéraire victime collatérale du Covid-19. Il se savoure et se déguste en donnant du temps au temps, en le suspendant pour être en osmose avec les trois rameurs. Sûr qu’Intervalles de Loire demeurera longtemps dans un rayon de ma bibliothèque au panthéon des grandes épopées fluviales, Danube de Claudio Magris, Adour. Histoire fleuve de Serge Airoldi, Remonter la Marne de Jean-Paul Kauffmann, inséparable de La Grande Rivière Marne – dérives et inventaires,  du photographe Gérard Rondeau.

A qui se destine ce genre de livre qui ne relève d’aucun genre ? Si c’est à tout le monde, c’est à personne. Ou n’importe qui. La réponse, je l’ai trouvée finalement dans un autre livre tout récemment disparu aussitôt que paru. Dans La fin de Bartleby (147 pages, 16 euros, fario), Thierry Bouchard prend prétexte de la destinée comique et tragique du fameux personnage d’Herman Melville pour s’interroger non plus sur le rendu du fameux « I would prefer not to » (mais il le fait utilement sur les diverses traductions du titre Bartleby the Scrivener : le scribe, l’écrivain, le copiste, le commis aux écritures, le greffier, le copiste de pièces juridiques…) que sur ce que l’écriture exige de renoncement au monde. En filigrane, c’est une véritable réflexion sur le devenir d’un certain type de littérature, de passion pour ce qu’elle représentait jusqu’à présent et qui est peut-être en train de disparaître comme l’écrivain B. de son si fin récit. Tout tourne autour d’une expression qui revient à de nombreuses reprises :

« La communauté des lecteurs pénétrants ».

Surtout pas une élite, ou un microcosme qui se donnerait pour tel. J’y vois ceux qui sont prêts à s’offrir le luxe suprême de prendre le temps d’entrer dans un livre toutes affaires cessantes, de s’envelopper de son écriture, de goûter, de savourer, de comprendre, d’insister, de creuser et creuser sans fin sans rien attendre d’autre en retour que l’empreinte, légère mais durable, d’un supplément d’âme. Ils ne sont peut-être pas plus de deux mille en langue française, estimation basse. Sans employer la même expression, Philip Roth m’avait dit lors d’une conversation à l’époque de Pastorale américaine qu’il s’adressait à des lecteurs non pas profonds mais « attentifs et concentrés », capables de lire deux à trois heures par nuit trois nuits par semaine au moins et de tout mettre de côté pour lire un livre, de rentrer chez eux pour ça, de ne pas faire dix autres choses pendant qu’ils lisent au motif que la lecture sérieuse est une activité secrète et solitaire ; il ajoutait qu’ils étaient moins de cent mille dans tous les Etats-Unis. Quel que soit son nombre et sa qualité réels ou supposés, cette communauté de lecteurs pénétrants, c’est pour elle qu’Intervalles de Loire a été écrit- et pour tous ceux qui voudront s’y joindre.

(Photos Maxence Verrier et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 228 Réponses pour Remonter la Loire

D. dit: à

Il y a des chenilles vertes mangeuses de feuilles de géranium. on les retrouve toutes trouées après.

D. dit: à

Du point de vue origines je vous bats tous et toutes à plate couture.

hamlet dit: à

D. j’ai un ami qui a la faculté de partir dans des univers spacio temporels à plusieurs dimensions, tout jeune on l’appelait déjà 4D, il est aussi télépathes, mais pas avec les humains, il entre en communication télépathiques avec certains végétaux comme les géraniums et certaines variétés d’épicéa du Jura suisse, les chats, les setter irlandais à poils courts, les coccinelles et les chenilles processionnaires.

il a un site internet, je peux vous le donner si ça peut vous intéresser pour vos problèmes de chenilles ?

William Legrand dit: à

boumince évoque souvent son larbin dont il est amoureux depuis un sacré moment le Jean Marcel 73 l’avachi partout

et alii dit: à

qu’est ce que c’est les 3D ? et les 4D
j’ai lu dans l’entretien d’un médecin « dodo, doliprane

B dit: à

Volontiers, je suis intéressée par ce qui touche à la communication infraverbale. Avec les animaux c’est toujours étonnant de sentir qu’ils saisissent peut être notre pensée, hasard? Si ce site existe, je suis preneuse. Pour la chenille, j’attends les trous, je vous dirai.

renato dit: à

« Du point de vue origines je vous bats tous et toutes à plate couture. »

Heureusement, pas de quartiers de sorte, je suis hors competition !

Pablo75 dit: à

@ renato

Merci de m’expliquer le sérialisme, mais cela fait plus de 40 ans que je me suis informé sur le thème (comme sur le dodécaphonisme et autres ismes musicaux). Et depuis la première fois où j’ai regardé ce mot dans une encyclopédie qui avait mon père, j’en ai entendu parler des dizaines de fois à la radio, à la TV, dans des documentaires, dans des livres. Mais depuis mes premières informations sur le sérialisme je me suis rendu compte de 2 choses: que c’étaient des lois arbitraires et que le résultat était inécoutable. Donc, que tout cela n’avait pas le moindre intérêt (sauf si on voulait faire le snob).

Je continue de penser que substituer les lois physiques universelles sur lesquelles se base la musique tonale pour d’autres lois totalement capricieuses et arbitraires qui donnent comme résultat des séries de sons laids, ennuyeux, monotones et insupportables, est tout simplement débile, le comble de la connerie étant l’envie de faire de la « musique » aléatoire (les crétins qui aiment cela doivent aussi être amateurs de littérature aléatoire, faite en mettant dans une boîte des milliers de petits morceaux de papier avec un mot dessus et en sortant à l’aveugle avec la main un mot à chaque fois pour composer un livre de 500 pages).

Ce qui prouve une fois de plus le proverbe cité dans la Bible selon lequel « le nombre des imbéciles est infini… ».

Quant aux livres de Boulez, je sais bien, pour les avoir vu, qu’on peut les trouver facilement dans le réseau des bibliothèques publiques parisiennes, mais je les veux pour travailler avec eux, c’est-à-dire les souligner et prendre des notes dans les marges.

Pablo75 dit: à

« la salle Pierre Boulez ».
avec un peu de chance vous pourrez peut-être même les convaincre de changer le nom en leur expliquant que Boulez était un homo débile mental qui n’a fait que des nullités inaudibles.
hamlet dit:

Quand je dis, sérieusement, depuis des semaines que le Pétomane est en train de sombrer mentalement en direct, ce n’est pas pour rien.
Voilà encore une preuve éclatante. Pour lui que des politiques donnent à une salle le nom de Boulez, prouve son génie.

Chaloux lui a déjà répondu sur les rues Staline et Lenine. Mais il y a plus clair encore: au moins la moitié de rues de Paris, sinon 2 tiers ont des noms de gens célèbres au XIXème siècle dont personne sait rien aujourd’hui. Par contre, à Paris il n’y a pas de rue Rimbaud, que je sache. Donc, Rimbaud est un poète bien inférieur à Beranger qui, ayant sa rue depuis 1864, doit être un vrai génie!!

Parole de Pétomane.

hamlet dit: à

Pablo : littérature aléatoire, faite en mettant dans une boîte des milliers de petits morceaux de papier avec un mot dessus et en sortant à l’aveugle avec la main un mot à chaque fois pour composer un livre de 500 pages
 »

même qu’en procédant ainsi la probabilité de réécrire mot pour mot don Quichotte est de 1/10exp6846783654

probabilité faible, j’en conviens, mais non nulle.

Pablo75 dit: à

Pablo, va à la philharmonie avec les bouquins de Desborels, ils accepteront peut-être de les couler dans la résine.
Chaloux

Pour les avoir il faut les acheter. Et moi je ne suis pas Christiane, qui a été la seule personne, hors la famille et les amis du Pétomane, a lui acheter un livre (moitié par pitié, moitié par amour platonique). Si un jour je les vois aux Puces (il faudrait vivre 10. 000 ans pour que cela arrive) j’emploierai toutes mes ruses pour les avoir à 1 euro les deux (je raconterai au vendeur que c’est pour caler une commode).

Pablo75 dit: à

Salle Maurice Desborels.
Chaloux dit:

J’ai un voisin qui travaille à la Bibliothèque Nationale. Je vais lui dire de baptiser une salle de lecture « Salle Maurice Desborels ». Et je promets d’aller saluer le Pétomane le jour de l’inauguration.

Pablo75 dit: à

Maurice, tu aimes la musique aléatoire de Boulez?

hamlet dit: à

« Pablo : Quand je dis, sérieusement, depuis des semaines que le Pétomane est en train de sombrer mentalement en direct, ce n’est pas pour rien.
Voilà encore une preuve éclatante. Pour lui que des politiques donnent à une salle le nom de Boulez, prouve son génie. »

Pablo, comme vous êtes un brave garçon tenez : cérémonie et discours d’inauguration de la Salle Pierre Boulez en octobre 2016, c’était très émouvant.

et comme je sais que vous êtes un garçon sensible j’espère juste que vous ne verserez pas une petite larme en écoutant ces paroles bouleversantes, ne me remerciez pas je vous aime bien :

https://live.philharmoniedeparis.fr/event/1063649/inauguration-de-la-grande-salle-pierre-boulez-a-la-philharmonie.html

Pablo75 dit: à

même qu’en procédant ainsi la probabilité de réécrire mot pour mot don Quichotte est de 1/10exp6846783654
probabilité faible, j’en conviens, mais non nulle.
hamlet dit:

Il y a même des gens qui trouvent que plus facile encore que ça a été l’apparition de l’Univers par un hasard dingue.

On les appelle les athées naïfs. Si ça se trouve, tu en es un… non?

B dit: à

D, nous avons tous des gènes de neanderthalien. La théorie qui aboutissait à l’extinction sans traces de l’espèce a été scientifiquement réfutée. Ils se sont mélangés avec l’homme moderne et voilà résultat, une aristocratie degeneree, une bourgeoisie décadente, un prolétariat oublié, un art tout à fait discutable avec des artistes silencieux .

renato dit: à

« Merci de m’expliquer le sérialisme… »

Je parlais su sérialisme généralisé, c’est à dire une sequence pour chaque paramètre, mais peu importe : vous avez sans doute raison.

B dit: à

Sans vouloir extrapoler sur mes origines lointaines je peux affirmer avoir communiqué avec un poulain, un faucon, deux chats, cinquante trois chiens, un troupeau de mouettes et peut être aussi quelques génisses.

rose dit: à

Chaloux
Non.
C’est Pierre Assouline qui avait répondu. Je ne sais plus quoi. Mais pas chez lui. Sûr.

B dit: à

Pablo, à travers vos sarcasmes je devine que vous aimez les honneurs, les titres, la gloire en plus bien sûr de posséder une sensibilité prompte à discerner ceux qui accèderont ou non au titre, à la gloire, à l’éternité.

hamlet dit: à

Pablo Ajeet Kaur – Kiss my Ass, merci c’est très beau, très aérien, une matière sonore spatiale qui vous file entre les doigts, j’adore !

ce balancement poético-aquatique, cela fait ma foi penser, et j’espère que l’ami chaloux en conviendra, à cette pièce magnifique de Pierre Boulez, Livre pour Cordes dont je conseille vivement l’écoute :

https://www.youtube.com/watch?v=5rHw5_9LSoM

Pablo75 dit: à

On sent bien l’influence de Boulez sur Ajeet Kaur, surtout spirituelle.

hamlet dit: à

@ »les athées naïfs. Si ça se trouve, tu en es un… non? »

exact, j’en suis et j’en suis fier ! athée hyper naïf, d’une naïveté telle qu’elle flirte avec une certaine religiosité, ce même sentiment qui vous fait verser une petite larme en écoutant un aria de Bach.

et vous Pablo ? vous êtes quoi ? c’est quoi l’extrême contraire d’athée naïf : « extrémiste religieux sagace » ? « fondamentaliste perspicace » ? « orthodoxe malin » ?

et alii dit: à

. Par contre, à Paris il n’y a pas de rue Rimbaud, qu
c’est de la faute à Barozzi!

Pablo75 dit: à

exact, j’en suis et j’en suis fier ! athée hyper naïf
hamlet dit:^

Tu as déjà calculé les probabilités pour que cet univers soit apparu par hasard?

et alii dit: à

Vertu Dieu !
par Pascal Engel29 avril 2020
L’éthique intellectuelle est un sujet à la fois classique et encore peu étudié. Dans cette synthèse alerte et claire, Roger Pouivet en trouve les fondements dans la théorie thomiste des vertus : Dieu nous a faits tels que nous sommes voués à réaliser notre rationalité. Un athée ne peut pas être géomètre, et il ne peut pas être vertueux intellectuellement non plus.
sur en attendant Nadeau avec jeanne d’arc!

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: Tu as déjà calculé les probabilités pour que cet univers soit apparu par hasard? »

question intéressante cher ami, à vrai dire je ne crois pas du tout au hasard. Chaque particule, chaque élément de matière, comme d’antimatière, poursuit une destinée inscrite en elle dès le début de l’univers, sous ses formes élémentaires, comme ses formes organisées minérales ou organiques.

la différence entre vous et moi Pablo, qui change notre perception vis à vis de ces expériences sonores et autres, que vous jugez inutiles et moi intéressantes, vient du fait que vous êtes un individu doté d’une subjectivité solide, consistante, qui vous permet de juger au premier coup d’oeil ce qui marche et et ce qui cloche.

j’ai une subjectivité moins consistante que vous, voire assez floue, j’ai une relation à mon « être au monde » incertaine, friable, peu fiable.

du coup ces histoires de musiques aléatoires je les trouve plutôt amusantes, étant moi-même de constitution assez aléatoire, j’y vois, dans la connexion entre deux structures aléatoires de trouver par ce moyen quelques points de concordance, eux-mêmes tout à fait aléatoires.

hamlet dit: à

Pablo, un oubli, par contre la chose qui m’amuse dans votre consistance solide, ce sont vos bugs.

par exemple vous dites aimez Scriabine.

et en même temps vous dites ne pas aimer la musique atonale.

sauf qu’on trouve chez Scriabine de nombreux moments d’atonalité.

c’est drôle non ?

Pablo75 dit: à

j’ai une subjectivité moins consistante que vous, voire assez floue, j’ai une relation à mon « être au monde » incertaine, friable, peu fiable.
hamlet dit:

Tu es du signe de la Balance ou tu as beaucoup de choses dans ce signe, donc…

Chaloux dit: à

N’oublions pas Trois hommes dans un bateau, Jerome K. Jerome . Délicieux livre.

Chaloux dit: à

Au cœur des ténèbres/.

Marie Sasseur dit: à

La musique des cordes et cette composition a main levée, lead to a loss for words, merci !

Pablo75 dit: à

par exemple vous dites aimez Scriabine.
et en même temps vous dites ne pas aimer la musique atonale. sauf qu’on trouve chez Scriabine de nombreux moments d’atonalité. c’est drôle non ?
hamlet dit:

Rien de drôle là-dedans… J’aime aussi beaucoup d’euvres d’Alban Berg. Ce que je n’aime pas du tout c’est l’atonalité érigée en système, obligatoire par dessus-le marché. Et je déteste les crétins comme Schoenberg ou Boulez qui décrètent comment on doit composer à partir d’une date donnée. Au nom de quoi? Personne a réussi à m’expliquer pourquoi on doit obéir à des abrutis qui s’érigent en Papes de la musique et donnent des ordres basées en des lois totalement arbitraires, qui plus est. Schoenberg et Boulez ce sont des types avec une mentalité de capos. Au moins Duchamp, lui, s’en foutait complètement de l’avenir de l’art et préférait jouer aux échecs que pontifier sur ce qui devrait être l’avenir de l’art.

La différence entre toi et moi c’est que moi je n’aime pas obéir (j’ai eu beaucoup de problèmes au collège et au lycée, sans parler de chez moi), et encore moins obéir à des diktats dans le domaine de l’art. Et que je n’ai aucun besoin de me la péter. Et toi et tous les snobs qui défendent l’art abstrait et l’atonalité vous aimez, en plus de vous la péter, obéir aux gourous, appartenir à une secte aux lois totalement arbitraires.

Pablo75 dit: à

par exemple vous dites aimez Scriabine.
et en même temps vous dites ne pas aimer la musique atonale. sauf qu’on trouve chez Scriabine de nombreux moments d’atonalité. c’est drôle non ?
hamlet dit:

Rien de drôle là-dedans… J’aime aussi beaucoup d’euvres d’Al_b_an Berg. Ce que je n’aime pas du tout c’est l’atonalité érigée en système, obligatoire par dessus-le marché. Et je déteste les crétins comme Schoenberg ou Boulez qui décrètent comment on doit composer à partir d’une date donnée. Au nom de quoi? Personne a réussi à m’expliquer pourquoi on doit obéir à des abrutis qui s’érigent en Papes de la musique et donnent des ordres basées en des lois totalement arbitraires, qui plus est. Schoenberg et Boulez ce sont des types avec une mentalité de capos. Au moins Duchamp, lui, s’en foutait complètement de l’avenir de l’art et préférait jouer aux échecs que pontifier sur ce qui devrait être l’avenir de l’art.

La différence entre toi et moi c’est que moi je n’aime pas obéir (j’ai eu beaucoup de problèmes au collège et au lycée, sans parler de chez moi), et encore moins obéir à des diktats dans le domaine de l’art. Et que je n’ai aucun besoin de me la péter. Et toi et tous les snobs qui défendent l’art abstrait et l’atonalité vous aimez, en plus de vous la péter, obéir aux gourous, appartenir à une secte aux lois totalement arbitraires.

(P. Assouline, vous ne pouvez pas enlever cette interdiction ridicule qui empêche d’écrire le prénom de Berg à cause d’un type qui a disparu du blog depuis 2 ans?)

rose dit: à

Ce que nous vivons est délirant :
Les autorités ont lancé une rubrique, « Desinfox Coronavirus », alimentée par des articles de presse sans en informer les rédactions concernées
 

L’initiative n’est pas du goût des rédactions concernées, qui découvrent alors qu’elles participent, pour ainsi dire à l’insu de leur plein gré, à une rubrique intitulée « S’informer sur la désinformation » créée, pour le site gouvernemental, sur la suggestion du SIG (Service d’information du gouvernement, qui dépend de Matignon). « Le Monde n’a pas été consulté en amont, et il va de soi que nous aurions refusé ce type de démarche », a tweeté alors Luc Bronner, directeur des rédactions du Monde.

 

La presse française est indépendante de l’État et du pouvoir politique. Elle doit même exercer, dans sa pluralité et sous l’œil critique de ses lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, son rôle de contre-pouvoir. Les journalistes sont, comme le souligne la Cour européenne des Droits de l’Homme, les « ‘chiens de garde’ de la démocratie ».

En distinguant tel ou tel article sur son site, le gouvernement donne l’impression, dans un mélange des genres délétère, de labelliser la production de certains médias. Selon cette même logique, les autres ne seraient pas dignes d’un imprimatur que l’État n’a pourtant aucune légitimité à délivrer dans un pays où la liberté de la presse est une liberté fondamentale.

Ce faisant, le pouvoir actuel démontre, une fois encore, la défiance qu’il nourrit à l’endroit d’une presse libre et plurielle. Les SDJ et SDR signataires du présent texte demandent donc que cette rubrique du site http://www.gouvernement.fr soit supprimée sans délai.

Lu ce soir dans un LIVE du Monde.fr

Pablo75 dit: à

et vous Pablo ? vous êtes quoi ? c’est quoi l’extrême contraire d’athée naïf : « extrémiste religieux sagace » ? « fondamentaliste perspicace » ? « orthodoxe malin » ?
hamlet dit:

Un amateur de mystique.

Marie Sasseur dit: à

Cette réduction de liberté, en macronie, va effectivement bien au-delà d’une protection sanitaire, qui n’a plus lieu d’être au point de servir d’alibi, a ce qui devient un régime incompétent et dangereux.

Marie Sasseur dit: à

Mais il y a aura toujours assez de « veaux » pour s’y sentir en sécurité…

Marie Sasseur dit: à

Le trio de copains s’est servi d’un livre des Heures, sous forme d’atlas imprimé de google earth, c’est pas banal.
Cassini a l’heure du web 2.0…;-)

« Dans son Journal, remontant la Loire, Jules Michelet note, le 24 août 1831 : « cette Loire me semble le plus mou, le plus aimable et le plus dangereux des torrents ». »

« Roger Dion (1896-1981) a été le maître d’œuvre de l’histoire de ces levées, en géographe et en historien comme l’étaient les disciples de Vidal de La Blache. Géographe pour analyser le fleuve, son régime hydrologique, ses étiages et crues, son action de transport, le lit des sables mobiles. Historien pour faire, via les archives, le récit des épisodes dévastateurs des grandes crues et des inondations et des travaux d’endiguements menés du XIIe au XIXe siècle. Certes, la Loire a ses châteaux, mais pour le volume de matériaux, la durée des chantiers, la ténacité des projets, c’est le cortège et le corset des levées qui constituent, sur plus de 500 km de vallée, le témoignage, à la fois discret et prométhéen, du travail des sociétés riveraines et de l’État.

Dans sa préface à la réédition de l’ouvrage, Jean-Robert Pitte rappelle que Roger Dion, pour faire la part fluide de son terrain de thèse, avait descendu la totalité du fleuve ou presque en canoë. On imagine le futur professeur du Collège de France filant à l’indienne, campant sur une grève et y mettant ses notes à jour, et, à proximité des ponts, frôlant la berge empierrée. Ce perré qu’affectionnait le jeune pêcheur Maurice Genevoix à Châteauneuf‑sur‑Loire. Le normalien à la pagaie et celui à la gaule, rapprochés par leur passion pour le grand fleuve. Rapprochement improbable ? Les enfants de Roger Dion ont fait don de son canoë de recherche au musée de la marine de la Loire à Châteauneuf, dont Maurice Genevoix a été le parrain. »

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/08/09/loire-roger-dion/

christiane dit: à

@M.Court
Merci pour le Mandrou. Je vous ai répondu longuement sur l’affaire Chatel et Michel Le Nobletz (un régal de souvenir). Merci pour tout.

christiane dit: à

M.Court,
c’est drôle pour la Mandrou. « Des libraires-éditeurs publiaient avec profit de méchants petits livres, grossièrement imprimés et vendus par des colporteurs »(P.Ariès). Mandrou semble les avoir recensés et analysés. C’est ce qui, en trois couleurs, illustre la couverture du livre. Un révélateur majeur de la culture populaire de la France de l’Ancien Régime. Merci !

christiane dit: à

le… Mandrou

renato dit: à

https://pin.it/2DMZnc1

Trad. : « Donnez moi une livre de caviar, c’est lui qui paiera quand il sera grand. »

D. dit: à

Ta gueule, keupu.

Clopine dit: à

Il y a si longtemps que j’ai lu Beckett. C’est dingue, ce phénomène d’appropriation, totalement faussé. Car de celle qui lisait Beckett, à 20 ans, il ne reste rien, sinon le souvenir de cette lecture. Je ne voudrais pas croiser ce souvenir à une lecture d’aujourd’hui, avec mes vieilles lunettes. Celles d’antan étaient neuves,j’en étais sortie éblouie. Je ne voudrais pas écornifler cet éblouissement par l’adulte lecture qui serait désormais la mienne. Mais pourtant, confronter ainsi ce dont je me souviens et ce que me diraient aujourd’hui les mots beckettiens, quel challenge, non ?

D. dit: à

Non pas tous, Bérénice, les noirs africains sont pour la plupart des sapiens purs.
On considère que l’hybridation des deux espèces s’est produite il y a environ 50000 ans en actuelle Palestine (Israël), jusqu’où était descendu Neanderthal et où étaient remontés les sapiens d’Afrique.

christiane dit: à

@et alii dit: « heureusement que christiane a écrit lunaire comme un tableau et non comme un pierrot sinon c’était reparti »

Très drôle ! je n’avais pas lu.

https://www.youtube.com/watch?v=lAVs4ENA_p8

« Arnold Schönberg – Pierrot Lunaire, un cabaret halluciné (voir Esprits Nomades)…
« Parmi les musiciens juifs Arnold Schönberg est le plus controversé de tous. D’abord il n’aurait jamais admis d’être ainsi catalogué, lui qui tendait vers l’universel et non le communautarisme. Mais son rapport tenaillé de culpabilité envers le judaïsme, son judaïsme du remords, le place un peu dans cette sphère.
Cette absence de lumière parle aussi du combat perdu avec l’ange, de la musique qu’il avait voulu faire remonter du fond de sa jeunesse, et surtout de cette échelle inaccessible, pont entre des mondes réconciliés, montrant l’intégration de sa pensée dans la continuité de la musique.
Après s’être d‘abord converti, comme Mahler, pour échapper à l’antisémitisme furieux de l’Autriche et dans l’espoir d’être mieux intégré à la société viennoise, Schönberg cherchera son identité et sa quête de Dieu.
Pour comprendre la genèse du Pierrot, il faut surtout insister sur la perte du «père spirituel» Gustav Mahler, et la révélation de ses convergences, de ses affinités électives, avec Vassily Kandinsky, qu’il avait découvert par le « Cavalier Bleu ». Une profonde admiration réciproque, une correspondance intense, des rencontres jusqu’à la rupture plus tard, en 1922, vont enrichir leurs créations réciproques. Schöenberg a trouvé un frère «en harmonie». Entre atonalisme et abstraction beaucoup de ponts et de points sont conjoints, une même époque (1910), une esthétique jumelle, la même volonté de faire table rase des traditions, la même incompréhension et le même rejet du public.
Sans Kandinsky, « le Pierrot Lunaire » aurait-il eu le courage d’exister ainsi ?
Il faut ajouter à cela le Berlin des années 1910 avec son climat interlope, brillant et si différent du côté provincial et conservateur de Vienne.
Les cabarets fleurissent. Le «Berlin des Années d’or» commence et se terminera tragiquement avec la peste brune nazie. Certes on est plus près a priori du cabinet du docteur Caligari que de la Commedia dell’arte, mais dans ce climat proche des chansons réalistes (Schöenberg adorait Yvette Guilbert), les spectacles de cabaret allaient vers le monodrame et le mélodrame.
La seconde partie fait un portrait inquiétant et onirique proche de l’expressionnisme. Le côté obscur et sanglant apparaît. Trois textes ne parlent que d’exécution. Des papillons noirs comme des chauves-souris hantent la musique, vol et supplique, messe rouge parsèment le chemin de croix du Pierrot, condamné par la société bien-pensante. Le cœur sacrifié en offrande est l’œuvre d’art de l’artiste, Schoenberg bien sûr. »

(Extraits d’un dossier splendide trouvé sur « esprits nomades » -Arnold Schönberg.

christiane dit: à

closer dit: « Un livre excellent sur la Loire: “Aventure en Loire” de Bernard Olivier: sa descente de la Loire, de la source à l’embouchure, d’abord à pied, puis en canoë. Bernard Olivier. Ecrivain voyageur, est aussi l’auteur de “La longue marche”, son parcours à pied sur la route de la soie.» (billet mis en lien)

christiane dit: à

Jean dit: (« Les Eaux étroites n’est consacré qu’à un affluent, l’Èvre »)
Quel dédain. Les fleuves ne prétendent à la supériorité que parce qu’ils atteignent la mer. Dans ma région, les fleuves de pacotille (l’Argens, la Siagne) ne manquent pas qui démentent cette vanité. Aux fleuves, j’ai toujours préféré les rivières. Parlez-moi de la Sarthe, de l’Huisne, du Lot, du Tarn et, bien entendu, de la belle Durance, chère à Giono (la Durance, qui d’ailleurs, en des temps très anciens, fut un fleuve). j’allais oublier le Verdon !
Imaginons la différence entre un Gaulois poète riverain de la Loire en amont du confluent avec l’Allier, ravi de la beauté d’une rivière dont il ignorait qu’elle était un fleuve, et un Gaulois terre à terre (c’est le cas de le dire) riverain d’un estuaire qu’il confondait avec la mer et accablé par la difficulté à atteindre l’autre rive. » (toujours dans le même billet mis en lien)

christiane dit: à

Jean dit: « La rivière de mon enfance s’appelle le Narais, modeste affluent de l’Huisne. Au bas du jardin, un lavoir, avec son auvent couvert d’ardoises et sa planche inclinée. J’y pêchais des vairons, près de mon chat noir qui attendait sa friandise, assis sur la planche. Il surveillait le bouchon. Un jour, le voyant s’enfoncer, il n’y tint plus et plongea. J’eus le temps de le rattraper par l’échine. Les chats savent-ils nager ? Je n’en sais toujours rien. Là où je traquais mes vairons, mon père tirait des chevesnes que je jugeais monstrueux. Suivre les rives du Narais, à cette époque, n’était pas facile, la rivière coulant entre des pâtures clôturées; la solution pour la découvrir aurait été le canoë ; mais je n’ai jamais vu personne pagayer entre ses berges distantes de pas plus de quinze mètres et sur des abîmes dont la profondeur n’excédait pas un mètre. N’empêche : quel univers mystérieux et proliférant c’était. Les souvenirs de l’enfant que j’étais alors s’organisent autour du Narais, en une géographie assez précise encore. » (suite du précédent).

christiane dit: à

Encore un texte à rêver :
« Bloom dit: « C’est surtout par leurs couleurs que les fleuves m’ont marqué: rouge latérite du Mississippi, gris perle de l’Indus au confluent de la rivière Kaboul, bleu roi, le brun bouillonnant du Danube à Ratisbonne, noir luisant de la Liffey à Dublin, vert c.l de bouteille de la Lagan à Belfast.
Le Gange n’a pas sans couleur identifiable, sinon à Benarès/Varanasi où les cendres des corps fraîchement incinérés lui donne un aspect tourbeux et tourmenté. A Jinan, le fleuve jaune a la couleur des celles d’un hépatique.
Le Jourdain n’est qu’un mince filet d’eau, décevant, sans intérêt autre que géopolitico-symbolique. » (même billet)

x dit: à

« Le Pont de Pierre étant infranchissable pour cause qu’il avait rendu son tablier un matin brutalement dans la Loire, nous franchîmes cette dernière au pont Napoléon qui enjambe la pointe aval de l’île Simon où j’allais jouer autrefois quand j’étais gosse, parmi les cabanes de jardin démâtées et les potagers en friche. J’adore faire partager mes souvenirs d’enfance et, nonobstant le désintérêt patent de mes interlocuteurs, je ne manque jamais de leur graisser bien épais une bonne tartine de mon passé que, quant à moi, je trouve absolument exemplaire et passionnant.
[…]
Je racontai donc, alors que nous passions le pont, une petite miette de mes jeux en culottes courtes à Sophie. Contrairement à la plupart des gens, elle m’écouta jusqu’au bout sans me parler de ses souvenirs à elle. Tout juste si elle osa dire, alors que je tournais à gauche sur la 152 :
— C’est amusant. Quand nous étions enfants, père avait un bungalow dans l’île Simon…
La classe de cette fille ! Le coup du bungalow m’en fichait plein la vue et je constatais à cette occasion tout ce qui nous séparait. Personnellement, je connaissais les cabanes à lapins, les cahutes, les maisonnettes, les masures, les abris de pêche et les refuges bâtis à la diable sur les fourches des gros arbres, toujours inachevés alors qu’un jeune oncle vous fabriquait une échelle de corde, mais jamais de bungalow qui sentait son Kipling d’une lieue.
À présent, sur l’île Simon, il y avait un complexe sportif. Je ne guillemette même plus complexe, le mot se ridiculise de lui-même. On avait bétonné la vieille île à cheval entre ses deux ponts, édifié des vestiaires, briqueté des courts de tennis, édifié des paniers de basquète (sport américano-tourangeau), semé du gazon et tué encore un peu plus de mon enfance. Crève, salope.
[…]
Le soir avait glissé sur la marche sereine et séculaire de la Loire, plutôt basse, qui montrait son échine de sable aux mouettes ricanantes. Loin, autant dire vers Langeais, le soleil se couchait et des reflets écarlates incendiaient l’eau du grand fleuve où le siècle, superbe fabricant de feignasses, ne permettait plus la navigation des larges barges vers l’océan. »

vedo dit: à

Je ne sais plus à qui je dois ici de lire « Trieste, un’ identità di frontiera ». Qu’il en soit remercié.

Jazzi dit: à

« et alii dit: à
. Par contre, à Paris il n’y a pas de rue Rimbaud, qu
c’est de la faute à Barozzi! »

Et que faites-vous de la promenade Rimbaud, en bordure de Seine et qui passe devant la BNF ?

christiane dit: à

Widergänger dit: « La Seine et le thème de l’eau jouent un rôle central dans deux romans en particulier, « L’Éducation sentimentale », de Flaubert, et « Aurélien » d’Aragon. C’est ce qui leur donne leur allure flottante aussi bien au physique qu’au moral, avec le paysage décrit du point de vue du voyageur sur l’eau chez Flaubert, sorte de nouvelle nef des fous, ce qui était très original, et permet d’adopter la perception flottante des personnages à l’identité tout aussi flottante. Le premier chapitre indique la poétique du roman. Le lien entre les deux romans est étroit. » (idem)

christiane dit: à

Sergio dit: « On en tous en nous quelque chose de Marlowe naviguant sur le fleuve Congo et s’enfonçant au cœur des ténèbres»
Et d’African Queen, nom de d’là ! Un petit cinquante mètres papillon dans le gin flottant… Slurp ! »

et alii dit: à

je ne sais plus qui a parlé de danois mais j’apprends que:
« en jouant a ce jeu !
Video Gaming

Source : ArutzSheva

Une nouvelle traduction en danois de la Bible chrétienne a cru bon de purger du Nouveau Testament les références à Israël, supprimant à plus de 60 reprises le mot «Israël» de la nouvelle édition.
Pour contribuer à Dreuz.info en utilisant votre carte de crédit sans vous inscrire à Paypal, cliquez sur ce lien Paypal.Dreuz, et indiquez le montant de votre contribution.

Selon un rapport de 24NYT, la nouvelle «Bible 2020» publiée par la Danish Bible Society a supprimé toute référence à «Israël», sauf une, purgeant le nom dans plus de 60 endroits.

À une exception près, chaque occurrence du mot «Israël», que ce soit en référence à la Terre d’Israël ou au peuple d’Israël, a été remplacée par le mot «Juifs» – dans les cas où il s’agit du peuple d’Israël – ou par «la terre des Juifs ». Dans certains cas, dit le rapport, le mot «Israël» a été supprimé sans même être remplacé par un autre terme. »
https://www.dreuz.info/2020/04/21/europe-des-danois-revisitent-la-bible/

D. dit: à

« Le Gange n’a pas sans couleur identifiable, sinon à Benarès/Varanasi où les cendres des corps fraîchement incinérés lui donne un aspect tourbeux et tourmenté. »

Comment pouvez-vous avaler des couleuvres pareilles, Christiane ?! Les quelques dizaines de corps incinérés chaque jour avec du bois ne donnent évidemment pas sa turbidité et sa couleur au Gange. Celle-ci provient des terrains en amont et ce dès sa descentes des sommets de l’Hymalaya.

Jean Langoncet dit: à

Ah, le Kauffmann du Bordeaux retrouvé

B dit: à

D, si vous avez du temps, regardez les trois dossiers consacrés à l’hybridation et les migrations, sur le guide d’Arte , programme de samedi 2 mai. C’est passionnant, scientifique et travaillé, j’ai décroché après le deuxième mais voyez, une mine d’informations et de découvertes récentes qui ne renseignent pas toutes les questions et laissent encore place à des hypotheses pour certaines parties du monde.

Soleil vert dit: à

Remonter la Marne de Jean-Paul Kauffmann

Perdu dans le terrier qui me tient lieu de domicile, zut

Sinon dans ma secte, pour parler comme Jazzy :), je citerai Le cycle du fleuve de l’éternité de Philip José Farmer

Et Renoir ?

Petit Rappel dit: à

Jules Verne, obligé de vendre le St Michel pour payer les frasques de son fils, je ne la connaissais pas , celle-là. Vous ete sur de vous, et alii?

B dit: à

Cinq dossiers, j’ai pris le programme vers AAH, ils sont dispo en replay.

et alii dit: à

petit rappel, j’ai vraisemblablement mis un lien;je n’aurais pu l’inventer
bonsoir

D. dit: à

Elle tient quand même la forme Cricri. Les fiches bien tenues à jour et tout. Ça c’est du super boulot.

et alii dit: à

petit rappel,sur la page wiki, je trouve:
Voir pour l’ensemble de la vente du Saint-Michel l’ouvrage de Philippe Valetoux, Jules Verne, en mer et contre tous, Magellan, 2005
bonsoir

B dit: à

D, Christiane est loin de broyer du noir, une forme exemplaire sertie dans une courtoisie sans égal.

et alii dit: à

petit rappel:
Jules Verne a été réduit, par une famille reconnaissante et une critique éblouie, à l’image bienséante d’un sage bourgeois casanier. La réalité est toute autre : frère jaloux, étudiant bohème, père maladroit, mari volage… d’idées parfois anarchistes et antimilitaristes, le « littérateur-géographe » a toujours revendiqué sa liberté. La mer, oui la mer est son vrai refuge. C’est un navigateur authentique, capitaine de trois Saint-Michel, yachts qu’il emmène toutes voiles dehors en Norvège ou à Alger.

Basé sur des documents inédits, ce livre trace peu à peu le portrait d’un homme différent de sa légende, mais toujours aussi attachant. Philippe Valetoux, marin lui-même, suit un sillage qui hume bon la poésie du grand large. Il tord ainsi le cou à d’injustes affabulations et rend hommage à ce « capitaine des mots » qui a toujours eu le cœur en mer.
https://www.editions-magellan.com/livres/jules-verne-en-mer-et-contre-tous/

et alii dit: à

quant à la précision de wiki, sans doute d’après le livre , c’est
Le 15 février 1885, il se décide à vendre le Saint-Michel III261. L’entretien du yacht devient dispendieux, son fils s’endette et lui coûte cher262. Il le cède, à moitié prix, au courtier maritime Martial Noë en juillet 1885263. Contrairement à ce que de nombreux biographes ont écrit, il ne vend donc évidemment pas le Saint-Michel à cause de l’attentat dont il est victime le 9 mars 1886

B dit: à

Christiane, les histoires d’eaux sont un peu comme des tourbillons que les meilleurs nous versent pour remplir nos aiguieres.

Pablo75 dit: à

Et que faites-vous de la promenade Rimbaud, en bordure de Seine et qui passe devant la BNF ?
Jazzi dit

C’est moi qui avait dit cela. Je connais pas cette « promenade ». Elle existe depuis quand?

(Et de toute façon le scandale est le même: qu’il ait depuis 1864 une rue Béranger alors qu’il y a tant de poètes infiniment supérieurs à lui sans rue, c’est difficilement compréhensible. Et cela vaut pour 2/3 au moins de rues).

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

On a parlé de l’homosexualité de Boulez. Certains en doutent. Tu dois savoir des choses sur ce thème…

Jazzi dit: à

« Elle existe depuis quand ? »

La création de Seine Rives Gauche dans le XIIIe, années 1990.

En revanche toujours pas de rue, de place, de jardin ou d’impasse Jean Genet à Paris, la ville où il est né et où il est mort…

Jazzi dit: à

« Tu dois savoir des choses sur ce thème… »

Jamais tenu la chandelle, Pablo75…

B dit: à

X, si c’est une devinette, nous savons que le texte date du XXeme siècle , cela se passe en France, les trente glorieuses? C’est quoi? Au moins les encombrants ne vous tombaient pas dessus au passage du pont, cela m’a l’air décent.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…lundi 4 mai 2020 à 0 h 58 min.

…il n’y a rien à chercher, ni à savoir,…

…tout est dans le conservatisme le plus abject !,…d’amont en aval, la digue du lac,!

…plus, vous monter, ou devenez plus grands, et plus nous entrons dans la fascination des merdes, de toutes espèces,!…
…religions, pouvoirs, doctrines, régimes, politiques, médias, et autres des  » mondes meilleurs « ,…la ruine en commun des responsabilités.

…la mauvaise herbe domine les cultures.
…tout est bon et prétextes, pour se débarrasser les uns des autres, pour comme Judas, quelques deniers ? en fin de comptes,!…

…des places vides, des responsables, pour faire cinéma des valeurs,!…

…tout n’est qu’une orgie de bourgeois du monde en famille,…

…la justice et la police pour essuyez les culs des banques, et du système,!…

…tous escrocs et débiles,!…
…le marasme des profits, la jungle et ses requins – alligators,!…etc,…
…vivre exister, pour rien,…la maturité s’en foutre,!…
…envoyez,!..

OZYMANDIAS dit: à

S’asseoir
comme un inconnu
poser les mains
sur la table

du regard
simplement
demander asile
et permission

user du pain
et du feu
qu’on n’a pas faits
soi-même

ramasser les miettes
à la fin
pour les porter
aux oiseaux

ne dire
qui l’on est
d’où l’on vient
ni pour quoi

réserver la parole
à autre chose
et mettre sa chaise
à la fenêtre

rose dit: à

Christiane au sommet telle Brad Pitt.

rose dit: à

Le fils Verne est enterré à Saint Pierre, Marseille, à côté de Gastounet.
Savais pad que le père pratiquait la marine à voile.

et alii dit: à

michel Verne:sur wiki
En raison de son comportement rebelle, Michel est envoyé par son père à la Colonie pénitentiaire de Mettray (près de Tours) en 18765 ; il réagit très mal à cet enfermement et eut des crises proches de la démence2. Au bout de six mois, Jules Verne le retira de Mettray pour le placer en internat à Nantes, où résidait la famille paternelle.
son père,Jules lui impose de se marier:
Michel abandonne sa jeune épouse qui obtient le divorce le 20 novembre 1884. La notification conservée aux Archives départementales du Gard10 stipule concernant la séparation de corps fondée sur des excès et des injures graves, qu’il est en effet établi d’ores et déjà et qu’il s’est montré journellement dans des lieux publics avec des femmes de mœurs légères, qu’il a abandonné le domicile conjugal du 15 mai au 15 juillet 1884, que le 18 août dernier il a introduit dans le domicile conjugal une femme et qu’il a été pris en flagrant délit d’adultère, qu’il s’est livré contre sa femme à des scènes de violences très graves.
Michel s’est en fait enfui avec Jeanne Reboul12, une jeune pianiste âgée de 18 ans, alors enceinte de lui13, ce qui le met au ban de sa famille.
à la mort de Jules , Michel hérite alors de tous les manuscrits, des livres, des cartes, de tous les papiers et de la bibliothèque de son père18. Étrangement, Suzanne et Valentine renoncent à leur part le 30 juin 1905.

Michel vit à Toulon à partir de 1906. S’il ne divorce pas, sa vie conjugale est ruinée. Il tombe à la fin de sa vie dans une grande dépression
Michel a pris en charge la publication d’un grand nombre des derniers manuscrits de son père ; il est d’ailleurs possible qu’il ait lui-même écrit certains d’entre eux. Les travaux désormais attribués, non plus à Jules, mais à Michel Verne sont :

Le Volcan d’Or, réécrit par Michel à partir d’un manuscrit de son père, et divisé en deux parties : Claim à Forty Mile Creek et Inondations et Incendie22.
Édom, nouvelle publiée ensuite sous le titre : L’Éternel Adam, et reprise en 1910 dans le volume Hier et demain.
L’Agence Thompson and Co. Cet ouvrage a été intégralement écrit par Michel Verne.
Les travaux de Michel Verne sont généralement considérés comme inférieurs à ceux de son père, et la source de sa notoriété est probablement la controverse autour de l’attribution des dernières œuvres de son père.
Un cas particulier est celui du livre L’Étonnante Aventure de la mission Barsac. Au début de 1903, Jules Verne, qui préside le groupe espérantiste d’Amiens et qui est un ardent défenseur de cette toute jeune langue internationale, promet à ses amis d’écrire un roman décrivant les mérites de l’espéranto : Voyage d’études. Du fait de sa mort prématurée, il laisse cet ouvrage inachevé. Le brouillon est ensuite repris par Michel, mais l’œuvre finale ne fait pas allusion à l’espéranto. Mais il s’agit pour Michel d’une grande désillusion sur les conséquences de la science, plus radicale que celle évoquée par son père : la ville dans le désert aux mains de bandits blancs qui enlèvent et mettent en esclavage des Noirs. L’histoire se termine par une double insurrection des Noirs et des ouvriers blancs travaillant jusqu’à un certain moment dans l’ignorance des faits sous l’autorité d’un savant mégalomane et inconscient sur l’utilisation de ses inventions, Marcel Camaret.
et enfin le cinéma!
Créateur de la Société Le Film Jules Verne en 1912, Michel Verne signe en parallèle un contrat avec la société d’édition Éclair Films et leur cède les droits d’adaptation de huit romans de son père. Il participe au tournage des Enfants du Capitaine Grant (1914)23 et supervise Les Indes noires en 1916-191724 avant de résilier son contrat avec Éclair en août 1917.

Michel s’associe alors avec un homme d’affaires, Jules Schreter, pour développer sa société. En 1918-1919, il réalise ainsi : L’Étoile du Sud, Les 500 millions de la Bégum et La Destinée de Jean Morénas. La société Le Film Jules Verne est vendue en 1932 au producteur Alexander Korda et à la London Films puis cesse ces activités en 1966
(wiki)

et alii dit: à

Le Centre international Jules-Verne (CIJV) est une société savante (association régie par la loi de 1901). Il est fondé le 18 novembre 1972 par Daniel Compère et regroupe plus de 20 000 documents sur Jules Verne.

et alii dit: à

et bien sur, une revue Jules Verne
La revue consacre régulièrement un numéro complet à un entretien avec une personnalité intellectuelle, littéraire ou culturelle, placée sous l’influence de l’œuvre de Jules Verne. Julien Gracq3 (no 10), Michel Serres (no 13/14), Michel Butor ou Péter Esterházy (no 18) et Régis Debray ont contribué à ces conversations fertiles qui ponctuent la ligne éditoriale de la revue.

rose dit: à

Non. Il est en cendres ds la sépulture Reboul.
On ne peut pas dire qu’il ait eu une relation facile avec son père.

rose dit: à

Le musée de Jules Verne à Nantes est en bord de Loire. Lieu superbe sur plusieurs étages. Drôle de paradoxe ce père qui communique si mal avec son fils.

rose dit: à

On dirait l’EHPAD de ma mère.

« Pour Michel Foucault, la spécificité de Mettray c’est d’être le modèle où se concentrent toutes les technologies coercitives du comportement […] les chefs et les sous-chefs à Mettray ont à fabriquer des corps à la fois dociles et capables […] Dressage qui s’accompagne d’une observation permanente les chefs et les contremaîtres ont à vivre au plus près des colons […] et pour les former eux mêmes on avait organisé dans la colonie elle-même une école spécialisée […] ils étaient eux-mêmes soumis, comme élèves, à la discipline qu’ils devaient eux-mêmes, comme professeurs, imposer plus tard. (pages 300 à 302. Surveiller et punir) ».

On attaque les cinq semaines où elle porte le même pantalon. Deux autres ont disparu à la lingerie. Son linge est à Poitiers.
La directrice est un tyran domestique. Lorsqu’elles le deviennent -sous modèle du père-elles sont pires que celui-ci.
Il n’y a pas de relation humaine me dit ma mère. Les aides soignantes ne leur parlent pas aux personnes âgées.
Depuis vendredi 24 avril plus de Skype. Ma mère n’arrive plus à se connecter. Ou sa batterie est à plat. Ou elle ne trouve pas le bouton sur la tablette.
J’ai beau lui demander d’appeler quelqu’un dans le couloir pour mettre sur « on », la personne est déjà loin, me dit-elle.
J’ai préparé une grande boîte en fer à biscuits remplie de friandises. Pour elle et ses compagnons d’infortune.
Et puis dentifrice, brosse à dents, mouchoirs en papier, lait pour la peau, crème pour les mains.
Vais essayer de trouver, sinon je vais acheter deux pantalons pour elle.
On a double page de procédure et pire.
Interdiction d’amener quoi que ce soit.
Si on le fait quand même les objets, parce que le virus reste trois jours dessus, seront mis en quatorzaine.
Règne la terreur.
Hier soir, j’ai dit à ma mère « tu sortiras dans quinze jours ». Elle m’a dit « c’est trop, je veux sortir dans huit jours. »
Ma soeur l’avait appelée avant moi. Elle vient la voir jeudi. Moi, mardi.
Maintenant je suis prise par la peur.
Désormais, j’ai peur de ma soeur. Elle me terrorise.

Pourtant, il y a une bonne semaine de cela, j’avais fait un rêve splendide. Elle avait une fille, ce qui ne correspond pas à sa réalité ; ma mère lui téléphonait pour lui dire combien elle était malheureuse, et elle prenait ses affaires et sa fille et allait dormir au moins deux nuits à l’EHPAD auprès d’elle.

rose dit: à

Ozymandias

C’est beau la poésie que vous écrivez la nuit, lorsque vous êtes calme et heureux.

Moi je suis couchée au fond de la barque, les yeux au ciel. Elle dérive doucement.
Lorsque les angoisses deviennent trop fortes j’ouvre les volets, laisse l’air de la nuit entrer.

>Et alii
J’ai un couple de tourterelles qui vit chez moi.
Cet aprem. une copine avec qui je marche à distance, un jour sur deux, depuis huit jours, a tapé dans ses mains pour les chasser. M’a dit qu’elle ne supportait pas de les entendre chanter.

Une autre m’a parlé du danger des ondes lorsqu’on se déplace le téléphone à l’oreille. Les ondes qui bousillent le cerveau. Des portables.

Une troisième, d’un ton comminatoire, m’a demandé -cela devient le sujet principal de conversation*- si je comptais toujours faire sortir ma mère de son EHPAD, suivi de « mais tu ne vas pas vivre avec elle ? »
Ben oui que je lui réponds.
À temps partiel que j’ajoute.

À voir si le coeur de l’aînée se laissera toucher par la commisération de voir la mère si misérable.
Ou si le désir de vengeance forcené l’emportera sur la mansuétude.

*conversation dans lequel avait été jeté un « hors de question que je me srifie ».
Ellebtache Elle a

rose dit: à

*conversation dans lequel avait été jeté un « hors de question que je me sacrifie ».

Ce point de vue débilitant.

Comment les gens ont besoin de démontrer qu’ils vont bien confinés.

rose dit: à

Pour la scène de shiatzu, bilou, c’est un type de massage spécifique, à table, entre la morteau et le livarot.
https://youtu.be/kwxRQgZzHyQ

Sinon le thème c’est les papas, pasterribles com papaandroutéoû.
Et aussi les familles/couples recomposées/és à l’instar des confinés : heureux. Obligatoirement heu-reux.

rose dit: à

Les répliques cultes
« Ah maman a trébuché »
(La falaise 300m).
« Je préfère m’éclater un bouton que le chier dessus »
(Connaissaient pas les EHPAD).

Et
Toi sinon personne
https://youtu.be/1wNbW9iTm741wNbW9iTm7478

Son père, lui a 8 ans, du jour au lendemain l’a pris ses cliques et ses claques.

rose dit: à

me au lieu de le.
Pas grave.
Ça vaut pas un Boulez.

rose dit: à

Christiane
Si cela peut vous être de quelque utilité poir votre étude.
Norsque les parents étaient trop pauvres pour envoyer leur progéniture au collège, ils pouvaient faire le choix de la manécanterie.

« L’écrivain Alphonse Daudet (1840-1897) évoque dans son premier roman ses souvenirs de la manécanterie de l’église Saint-Nizier, à Lyon :
Il y avait environ deux mois que nous étions à Lyon, lorsque nos parents songèrent à nos études. Mon père aurait bien voulu nous mettre au collège, mais c’était trop cher. « Si nous les envoyions dans une manécanterie ? ». (…)

C’était très amusant, la manécanterie ! Au lieu de nous bourrer la tête de grec et de latin comme dans les autres institutions, on nous apprenait à servir la messe du grand et du petit côté, à chanter les antiennes, à faire des génuflexions, à encenser élégamment, ce qui est très difficile. Il y avait bien par-ci, par-là, quelques heures dans le jour consacrées aux déclinaisons et à l’Epitome, mais ceci n’était qu’accessoire. Avant tout, nous étions là pour le service de l’église. Au moins une fois par semaine, l’abbé Micou nous disait entre deux prises et d’un air solennel : « Demain, messieurs, pas de classe du matin ! Nous sommes d’enterrement. »

Nous étions d’enterrement. Quel bonheur ! Puis c’étaient des baptêmes, des mariages, une visite de Monseigneur, le viatique qu’on portrait à un malade. (…) C’était très amusant la manécanterie[1]. »

JiCé..... dit: à

Lundi 4 mai 2020, 5h53
Que les JiCéphobes ne s’inquiètent pas, je donne l’heure, le jour, l’année, pour rendre service et je me tire … Bonne journée, chers confinés !

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…replay , à 7 h 24 min.
…lundi 4 mai 2020 à 0 h 58 min.

…il n’y a rien à chercher, ni à savoir,…

…tout est dans le conservatisme le plus abject !,…d’amont en aval, la digue du lac,!

…plus, vous monter, ou devenez plus grands, et plus nous entrons dans la fascination des merdes, de toutes espèces,!…
…religions, pouvoirs, doctrines, régimes, politiques, médias, et autres des  » mondes meilleurs « ,…la ruine en commun des responsabilités.

…la mauvaise herbe domine les cultures.
…tout est bon et prétextes, pour se débarrasser les uns des autres, pour comme Judas, quelques deniers ? en fin de comptes,!…

…des places vides, des responsables, pour faire cinéma des valeurs,!…

…tout n’est qu’une orgie de bourgeois du monde en famille,…

…la justice et la police pour essuyez les culs des banques, et du système,!…

…tous escrocs et débiles,!…( capitalismes )
…le marasme des profits, la jungle et ses requins – alligators,!…etc,…
…vivre exister, pour rien,…la maturité s’en foutre,!…
…envoyez,!…

Janssen J-J dit: à

Remonter de la Loire à Tchernobyl, 35 ans plus tard… « pour mieux comprendre les mécanismes qui permettent à la faune de vivre dans des zones de contamination radioactive ».
https://theconversation.com/le-mystere-des-chevaux-sauvages-de-tchernobyl-137555?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%203%20mai%202020%20-%201611215447&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%203%20mai%202020%20-%201611215447+CID_69420845b50930ddabb55bc552e2f941&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Le%20mystre%20des%20chevaux%20sauvages%20de%20Tchernobyl
Belle journée à tous.tes

Janssen J-J dit: à

@ Elle tient quand même la forme Cricri.

Dans l’ensemble, voui… Pas toujours. Eté surpris en remontant la Loire… Un brin vesqué par sa fiche… être mélangé à closer ! Meuh.

christiane dit: à closer dit: « Un livre excellent sur la Loire: “Aventure en Loire” de Bernard Olivier: sa descente de la Loire, de la source à l’embouchure, d’abord à pied, puis en canoë. Bernard Olivier. Ecrivain voyageur, est aussi l’auteur de “La longue marche”, son parcours à pied sur la route de la soie.» (billet mis en lien)

Aujourd’hui, je remonte la Charente à la nage, de Cognac à Saintes, avant la tempête prévue ce soir (Henri IV : « le plus beau fleuve de France »).

Alexia Neuhoff dit: à

Et Krzysztof Penderecki dans tout ça ? Un repenti de la musique sérielle ? Question de mettre 1 złoty dans le nourrain.

Janssen J-J dit: à

https://editionsfario.fr/spip.php?article268
Dommage qu’on n’ait pas pu lire ce petit livre à cause de la crise signalé par P.A…. Apparemment bien plus prometteur que le nullissime « Mon frère » de Pennac.

@ Ed. Dois dire adieu à vos symptahiques chroniques de « grande lectrice ». Et le déplore. Hors de question de m’identifier par mon IP pour pénétrer sur votre nouveau blog sécurisé. Dijon est encore en zone orange. Prenez soin de vous et gaffe aux intrusions possibles du virus des hackers erdélien.nes sur votre smartphone. Bàv,

Alexia Neuhoff dit: à

Du Cognac coupé d’eau ? Drôle d’idée. Des amis américains le noyaient bien dans du coca et une montagne de glace…

Ed dit: à

@JJJ
J’en suis navrée mais vous en connaissez la cause. Pour info, Dijon est en zone rouge même, comme l’IDF.
Je pourrais copier ici des extraits de mon dernier article, mais je ne suis pas jazzi uhuh

Alexia Neuhoff dit: à

Fario, pour une littérature fluviale, ça s’imposait. Nos musicologues vont convoquer Schubert.

Jazzi dit: à

« je donne l’heure, le jour, l’année, pour rendre service et je me tire … »

Tu pourrais pas servir aussi le café, au passage, JiCé ?

Janssen J-J dit: à

J’aime beaucoup ce nuage lenticulaire à la Charité/Loire, dès l’ouverture de cette page.
Un jour, j’eus le même éblouissement de l’autre côté de la rive avant d’emprunter le pont invisible sur la droite. C’est comme s’il avait voulu nous envelopper, ce nuage, Sophie et moi.
Bon… je pars m’acheter des masques chez Leclerc, à défaut de bouquins (vais mettre ce motif pour mon déplacement, je pense que la maréchaussée sera compréhensive). Au retour, je remonterai par le Mignon, un autre petit affluent de la SN que l’on oublie trop souvent de citer.
http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/MasseDEauRiviere/GR0582

Jazzi dit: à

Entre des disputes sordides, hier, d’autres erdéliens ont établi ici un beau sommaire pour un hypothétique Goût des fleuves !
Moi, à part la Seine, je ne me sens pas vraiment autorisé pour le signer.
Merci, JiCé pour ta commande du prochain Goût de la mer. C’est en fait une réédition (4e ou 5e ?) avec une nouvelle couverture.

Alexia Neuhoff dit: à

Le Mignon, Henri III en a dit le plus grand bien.

Janssen J-J dit: à

Je pourrais copier ici des extraits de mon dernier article,

J’allais vous en prier… Sauf que vous recevrez sans doute des quolibets icite, alors que vous pensez sans doute n’en pas recevoir sur votre site, comme chez Paul Edel ?
Quel serait la plus-value ?

Je ne comprends pas cette frilosité générale. On dirait que chaque blogueur se croit désormais tenu de se confiner à distance contre les postillons des autres dont ils cherchent pourtant l’assentiment. Quelle société ! Boulez et Foucault n’auraient pas su en imaginer la perspective de contrôle sériel.
J’avais évoqué Penderecki, AN, le jour de son décès, mais c’était trop tôt sans doute pour les arbitres de nos élégances musicales… De toute façon, ne l’ont jamais connu, ni écouté.
L’histoire de France de Boucheront est lue chaque jour à Nantes, chez Arthur Nauziciel, parait-il. Une consécration à la Alain Decaux, va-t-on encore nous dire.

lmd dit: à

Il y a une jolie revue, Mettray. Mais elle est sans doute un peu snob (on y parle souvent d’art contemporain ; plus que de peinture abstraite).
https://mettray.com/revue/

Ed dit: à

« On dirait que chaque blogueur se croit désormais tenu de se confiner à distance contre les postillons des autres dont ils cherchent pourtant l’assentiment. »

Je me fiche des postillons et des critiques – je prends même en compte ces dernières – mais en l’occurence, c’est bien plus grave que cela que tombe sous le coup de la loi. J’en ai parlé icite il y a qq semaines. Bref, aucun rapport. Et en parlant de frilosité, quand on refuse de s’identifier avec son adresse e-mail, on ne reproche pas aux autres d’être soi-disant frileux 🙂

et alii dit: à

@christiane sur lunaire
qui commença par le « tableau » puis à ma remarque dit en sus de son lien, »c’est drôle »:
elle semle n’avoir pas compris que j’avais voulu dire qu’il ne réconcilierait pas les musiciens de la RDL, mais a oublié qu’il avait peint lui-même et été bien exposé:L’exposition, conçue en étroite collaboration avec le Centre Arnold Schönberg à Vienne, est la première manifestation parisienne consacrée à Schönberg peintre, depuis celle du musée d’Art moderne de la ville de Paris en 1995.

Compositeur, théoricien et enseignant, poète, chef de file de la Seconde École de Vienne, inventeur du dodécaphonisme… Arnold Schönberg (1874-1951) fut un des plus grands créateurs du XXe siècle. Cette liste serait incomplète sans ajouter « peintre ». Il réalise, à partir de décembre 1908 et pendant quelques années, une oeuvre hors norme, dans laquelle les autoportraits et les portraits de ses proches voisinent avec ce qu’il intitulait des Regards – sortes de visions hallucinées –, des caricatures, des scènes de nature ou des études de décor pour ses opéras.
https://www.mahj.org/fr/programme/arnold-schonberg-peindre-l-ame-47095
oui, « c’est drôle »! Gershwin et Schoenberg étaient amis, Gershwin était également peintre amateur. Le voici terminant le portrait de Schoenberg dont il appréciait le style et la technique de composition.
bonne journée

Janssen J-J dit: à

Des amis américains le noyaient bien dans du coca et une montagne de glace…

Y’a que des sagouins de leur espèce pour imaginer des horreurs pareilles. Comment peut-on avoir des amis pareils, Alesxia ?

et alii dit: à

Quels étaient les sujets de ses tableaux et quelles techniques artistiques utilisait-il? Hana Jirmusova:
« Parmi ses travaux, on trouve beaucoup d’autoportraits, mais il y aussi toute une série de visions oniriques, de paysages, puis de portraits de personnalités importantes et de ses amis, mais il y a aussi des caricatures de ces personnalités. Il utilisait les techniques fondamentales, c’est-à-dire la peinture et le dessin. »
A partir de 1912, Arnold Schönberg a porté son attention presque exclusivement à la musique. Avec du recul dans le temps, il a commenté ainsi la période pendant laquelle il avait été aussi peintre et dessinateur: « En principe, c’était pour moi la même chose que la composition. C’était une façon de s’exprimer, de manifester des émotions, des idées et des sentiments; et c’est aussi le chemin pour comprendre – ou ne pas comprendre – mes tableaux. » Václav Richter,A.S.

Janssen J-J dit: à

@ quand on refuse de s’identifier avec son adresse e-mail, on ne reproche pas aux autres d’être soi-disant frileux

Évidement… Dans ces conditions, commencez à montrer la voie aux frileux comme moi, en allant jusqu’au bout de votra audace, comme jzman, CT ou WGW… Déclinez donc votre nom prénom, sexe, adresse actuelle, n° de cellulaire et email, âge et orientation sexuelle :-), -vous avez déjà mis votre charmante frimousse sur les lieux de vos vacances asiatiques, et tous dévoilé des intestins de vos chats-…, bref, autant d’éléments qui intéressent en général pas mal de curieux icite, comme vous le savez. Bonne journée à vous… Je vous reste un fane, croyez le bien !

Patrice Charoulet dit: à

LE LOUP ET LES CHIENS », DE MICHEL ONFRAY.

Je ne partage pas , habituellement, les positions politiques de Michel Onfray. Mais je recommande chaudement la lecture de ce texte, qui analyse l’entretien exclusif accordé à BFM par le professeur Raoult et les reportages dont il était assorti par cette chaîne. Beaucoup d’observations d’Onfray sont éclairantes. En écrivant mon titre sur la Toile, vous trouverez sans peine cette analyse.

P.-S. Une personne obligeante pourrait-elle me dire le sens du mot « keupu » que je l’ai lu plusieurs fois sur ce blog littéraire de haut niveau. Aucun de mes dictionnaires ne me renseigne sur ce terme.

raymond dit: à

« Le pont des invasions » (qui n’a rien à voir désormais avec le pont débaptisé aujourd’hui « Pont de l’Europe »); les ponts comme les rues ont une histoire. Et quelle histoire !

Le pont aux veuves

À Rethel parfois, avec un peu de patience, on peut voir une dame en noir franchir le pont de l’Aisne. À cet instant le cœur se serre. Il semble que depuis les invasions dont les dates figurent sur son tablier, les veuves n’ont jamais cessé de passer sur le pont. Elles vont d’un côté, de l’autre, ne savent plus : « Où ai-je la tête ? » ; le vent fouette leur cotte et la pluie alourdit leur corsage, mais personne ne répond, personne n’entend leur voix. Dans leur robe obscure, au bord de la nuit, on les voit qui remettent en place leur fichu noir que le vent fait glisser, puis elles rentrent chez elles en remâchant des énigmes dont elles ont, semble-t-il, perdu la clef.

Des hommes vigoureux étaient pourtant descendus des forêts d’Ardenne au temps où elles étaient jeunes, et puis il y eut les chars, les fusils, les héros, les guêtres, et ils sont tombés sur les rives proches, la bouche pleine de craie. Alors, Mariannes en deuil elles attendent ; mais comme le noir du veuvage déteint, elles s’échangent la désolation à travers les années et laissent peu à peu glisser leur vie dans l’obscurité.

Ces femmes sont accordées au pays. C’est qu’ici le ciel est pratiquement cassé. Ce sont des nues mal accrochées, toujours redescendues, où le temps file de travers et s’il n’y avait l’Aisne aux méandres qui chantent malgré tout, la vie des veuves deviendrait tout à fait vaine. Mais non, elles témoignent en se tenant là debout dans le vent : la rivière leur glisse dessous, dans l’autre sens, contre elles, et passant le pont, elles coupent le flot du temps, mimant à pas menus leur désir de le revoir quand il était encore en vie. Elles maugréent contre la pluie qui tend comme nulle part ailleurs des grilles derrière lesquelles elles rongent leur existence.

On sent qu’à l’héroïsme du mari elles auraient préféré son courage de tous les jours. Il y a beau temps qu’elles ne lisent plus les noms placardés sur l’avenue : elles auraient tellement voulu connaître le visage, le corps qui vieillit à vue d’œil entre les mains. Alors elles vivotent dans le triangle qui rend fou : boucher, épicier, boulanger, jusqu’à ce que mort s’ensuive.

La nuit, impossible de dormir. La veuve tourne entre ses draps, puis soudain elle rêve de l’homme qui passa ; sa silhouette revient, triomphante, dans les flonflons américains. Il fait beau, on est en août, il est là, elle en est sûre. Elle aperçoit des feux, croit le reconnaître dans les voix qui murmurent sous le balcon. Elle se lève en titubant, risque un œil à travers les persiennes, mais ce sont deux amoureux qui n’en finissent pas de se séparer.

Parfois, dans un sursaut, elle se dit que l’Aisne était un barrage, ils avaient eu raison de tenir, on ne pouvait laisser les Germains aller jusqu’aux extrémités de notre péninsule. La rivière franchie, c’était pour les barbares la route ouverte vers la Bretagne aux genêts d’or qu’elle avait rêvée de découvrir avec lui ou vers la basilique de Compostelle qui brillait tout en bas, inaccessible. Soudain, des piles austères du pont, emportée par l’élan de sa rêverie, elle se met à braver les Germains. Ils ont beau revenir en touristes dans leurs véhicules impeccables et leur politesse amidonnée, elle ne croit pas à leur main tendue, à leur cousinage proclamé, puisqu’elle-même n’est en paix avec personne, puisqu’elle n’a jamais signé d’armistice, puisqu’elle n’a jamais cessé de faire la guerre.

On imagine que ce qu’elles disent au pont des invasions est très intime, mais quand on s’approche, si on prend la peine de tendre l’oreille, on est stupéfait de ne percevoir que des insultes comme des crachats jetés à la nuit et que le flot de l’Aisne emporte, tandis que le vent de nuit en défrise la surface, à contre-courant.

Jazzi dit: à

« et tous (sic) dévoilé des intestins de vos chats »

Pas seulement, JJJ, les siens aussi !

Ed dit: à

« Déclinez donc votre nom prénom, sexe, adresse actuelle, n° de cellulaire et email, âge et orientation sexuelle  »

Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Bon sang mais vous avez lu mon intervention il y a quelques semaines ??? J’ai été menacée de viol et de mort sur mon blog !!!

Merci pour les gentillesses ceci dit.

Jazzi dit: à

« le sens du mot « keupu » »

Ce n’est pas un mot commun, Patrice Charoulet, mais le verlan de Puck, autre pseudo du multipseudo hamlet, ainsi désigné par Bouguereau…

Marie Sasseur dit: à

« Les mille kms, on les voit bien, à défaut on les imagine ; mais les six derniers kms, quel mystère, quel énigme, ils ne peuvent être que surnuméraires, il y aurait déjà là matière à roman, d’autant que la source se trouve en Ardèche au pied du Mont Gerbier-de-Jonc, pure petite madeleine des cours de géographie. » Passou.

Topoï, topoï, topoï!

Récitez après tout le monde :  » la Loire prend sa source … »
mais tout le monde n’aime pas cette madeleine, et aux Ardéchois, coeur fidèle, peu sensibles à la fabrication de la légende touristique, peut-être moins qu’à d’autres…

« Le Gerbier, une fois que vous avez vu le tas de cailloux, on s’en lasse vite »

« Ma première impression ? J’ai été déçu, il me semble. Tu t’attends à autre chose, alors qu’en fait, c’est juste une petite montagne, petite, nue. Il n’y a rien, c’est juste un petit piton, c’est pas si majestueux que ça ! » 

« Il n’a rien, il n’y a rien à y faire, mais pourtant on y va, à ce machin. C’est une espèce de sein, une espèce de boule posée sur le Plateau, une verrue »

« En fait, c’est un bout de tuyau qui débouche dans une cabane, c’est du folklore »

« Lui fait en effet défaut l’épaisseur historique qui « fait » le haut-lieu. Nulle trace d’événements fondateurs, de hauts faits, de personnages qui, en d’autres sites, s’expriment en récits. « Pour que le lieu prenne vie, écrit un historien, le récit est indispensable. Que celui-ci soit histoire établie ou non, il n’importe. Légende, affabulation ou mémoire contée, le discours demeure indispensable pour donner au lieu un semblant ou une réalité d’âme » (Dupront 1990). Ici, nulle date à méditer, nulle légende locale à se faire raconter. »

https://books.openedition.org/editionsmsh/665?lang=fr

Marie Sasseur dit: à

#Vous vous rendez compte de ce que vous dites ? 

Mais oui, ma petite. Tu es un mâle blanc, sexe-a-genaire.

christiane dit: à

@M.Court
La suite de notre dialogue sur Le Nobletz est sur le fil du billet précédent.

christiane dit: à

et alii dit: « @christiane sur lunaire […] »
Merci beaucoup. Quel beau commentaire !

Patrice Charoulet dit: à

« DAME AIMANT LA BELLE LAINE, LES BEAUX TRICOTS , L’ELEVAGE FAMILIAL,LES POTAGES ET LES FLEURS »

Une dame qui a eu le gentillesse de commenter un de mes pauvres scribouillages sur Facebook se présente en ces termes au début de sa page FB.

Peu banal !

Marie Sasseur dit: à

Moi, je pense que j’ai posté les meilleurs commentaires en lien avec le billet. Passou va me mette une bonote.

Marie Sasseur dit: à

« Sur les bords de la Loire », paroles.

« La belle s’y promène le long de son jardin
Le long de son jardin sur les bords de la Loire
Le long de son jardin sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

Elle fit la rencontre de trente matelots
De trente matelots sur les bords de la Loire
De trente matelots sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

Le plus jeune des trente il se mit à chanter
Il se mit à chanter sur les bords de la Loire
Il se mit à chanter sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

La chanson que tu chantes je voudrais la savoir
Je voudrais la savoir sur les bords de la Loire
Je voudrais la savoir sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

Embarque dans ma barque et je la chanterai
Et je la chanterai sur les bords de la Loire
Et je la chanterai sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

Quand elle fut dans la barque elle se mit à pleurer
Elle se mit à pleurer sur les bords de la Loire
Elle se mit à pleurer sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

Qu’avez-vous donc la belle qu’avez à tant pleurer
Qu’avez à tant pleurer sur les bords de la Loire
Qu’avez à tant pleurer sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

Je pleure mon anneau d’or dans l’eau qui est tombé
Dans l’eau qui est tombé sur les bords de la Loire
Dans l’eau qui est tombé sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

Ne pleurez point la belle je le retrouverai
Je le retrouverai sur les bords de la Loire
Je le retrouverai sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

De la première plonge il n’a rien ramené
Il n’a rien ramené sur les bords de la Loire
Il n’a rien ramené sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

De la seconde plonge l’anneau a voltigé
L’anneau a voltigé sur les bords de la Loire
L’anneau a voltigé sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot

De la troisième plonge le galant s’est noyé
Le galant s’est noyé sur les bords de la Loire
Le galant s’est noyé sur les bords du ruisseau
Tous près du vaisseau, joli matelot »

et alii dit: à

Les Essays on Conference Interpreting de James Nolan sont la quintessence de l’expérience d’une vie au service de l’interprétation, dont la lecture s’avère passionnante aussi bien pour l’interprète expérimenté – par les anecdotes rapportées, l’interprète en devenir – que pour une audience simplement curieuse des ficelles et coulisses du métier, très admiré des profanes. En outre, le texte a été enrichi de liens à des illustrations sonores, pouvant servir d’exercices pratiques pour l’interprète en herbe.

La traduction – aujourd’hui et par le passé

Selon Nolan, la mission de l’interprète n’est pas de l’ordre de la traduction en raison des aspects émotifs du message parlé, de sa subtilité, de sa nature éphémère ; interpréter est un ensemble de processus complexes et convergents, nécessitant attention, sensibilité et concentration mentale, rappelant par certains égards la formation à la musicalité et à la comédie. Avec la digitalisation actuelle, la communication est marquée tant par le support de communication que par le contenu. Si la traduction automatique peut être convaincante, on oublie qu’elle n’est que verbalisation Ainsi, suite à une erreur embarrassante dans la traduction d’un document officiel, le gouvernement indien a interdit à ses fonctionnaires de recourir à l’outil de traduction Google.

Premiers auteurs à s’être penchés sur le rôle de la traduction, Cicéron et Horace avaient déjà cherché à rendre le sens des textes grecs, plutôt que de traduire mot à mot. Selon Horace, dans son Ars poetica, la qualité esthétique devait primer sur la fidélité à l’original. De tout temps, les emprunts culturels, rendus possibles par la traduction, ont contribué à la croissance culturelle. Ainsi, au 13e s., le roi Alphonse le Sage de Castille, faisant traduire moult textes grecs, latins, hébreux et arabes, avait enrichi le savoir de son pays, rayonnant dans toute l’Europe. Là où la communication orale était la règle, les indigènes devenaient interprètes. Ainsi, Enrique, l’interprète au service de Magellan, négociait pour ce dernier, représentant ainsi le roi d’Espagne. En Chine, la fonction d’interprète était devenue héréditaire, bien que le statut fût peu considéré car les interprètes étaient en contact avec les « barbares » tant détestés. Par la christianisation (en 597), l’Angleterre s’enrichit de la civilisation latine, s’ensuivit l’apport scandinave et normand – l’anglais aura emprunté à 350 langues.
La vitesse considérée normale de la parole est de 140-180 mots par minute, toutefois elle atteint facilement 300 mots, et reste compréhensible avec 500 mots. A de tels rythmes, l’interprète doit réduire le verbiage en éliminant mots et syllabes, abrégeant tout ce qui est redondant, superflu et évident, recourant pour ce faire aux techniques de la compression et de la reformulation, le résultat étant une langue plus courte et naturelle.
2) trouver rapidement les termes (seul Martin Luther, en traduisant la Bible, pouvait mettre jusqu’à 4 semaines pour rechercher un seul mot ; 3) posséder des connaissances étendues.

Ce qui est traduisible

On estime que les interprètes parlementaires sont à même de transmettre 60% environ du sens de la langue source à la langue cible. L’interprète doit par conséquent trancher entre ce qui est impératif et ce qui peut être omis, en veillant à transmettre les idées principales, en raccourci et sans trop de détails si besoin.
L’absence d’interprète a pu avoir de graves conséquences, exemple en soit l’attaque surprise de Pearl Harbor en l’absence de transcriptions à l’ambassade américaine de Tokyo.

Enfin, n’oublions pas que des interprètes ont pu payer leur fonction de leurs vies, notamment lors de la guerre en Bosnie, ou celle d’Irak. L’interprétation peut être un métier dangereux – telle fut la tristement célèbre position de Paul Schmidt, linguiste maîtrisant 20 langues et admiré de Hitler, qui fut de 1933 à 1945 l’interprète attitré du leader nazi. Ayant témoigné contre Ribbentrop à Nuremberg, Schmidt fut acquitté – la question reste ouverte à savoir s’il a ainsi pu se racheter une conduite.
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2020/05/du-m%C3%A9tier-admirable-et-admir%C3%A9-quest-linterpr%C3%A9tation.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29

x dit: à

B. c’est d’abord un hasard (objectif ?): je lisais ce livre hier.
Ensuite, plus que voir si quelqu’un ici (re)connaissait l’écriture, j’aurais aimé encore davantage obtenir des réactions spontanées à un bout de texte nu. Sans étiquette, sans paratexte.
Pas du savant, du personnel : j’aime bien ou je n’aime pas, pour telle ou telle raison. Cela me donnerait envie d’en lire plus ou bof, non merci.
De quoi exercer pleinement sa liberté de lecteur, non parasitée par des informations préalables sur la réputation, la cote, etc.
Mais personne n’a envie de se jeter à l’eau.

« Le Pont de Pierre étant infranchissable pour cause qu’il avait rendu son tablier un matin brutalement dans la Loire, nous franchîmes cette dernière au pont Napoléon qui enjambe la pointe aval de l’île Simon où j’allais jouer autrefois quand j’étais gosse, parmi les cabanes de jardin démâtées et les potagers en friche. J’adore faire partager mes souvenirs d’enfance et, nonobstant le désintérêt patent de mes interlocuteurs, je ne manque jamais de leur graisser bien épais une bonne tartine de mon passé que, quant à moi, je trouve absolument exemplaire et passionnant.
[…]
Je racontai donc, alors que nous passions le pont, une petite miette de mes jeux en culottes courtes à Sophie. Contrairement à la plupart des gens, elle m’écouta jusqu’au bout sans me parler de ses souvenirs à elle. Tout juste si elle osa dire, alors que je tournais à gauche sur la 152 :
— C’est amusant. Quand nous étions enfants, père avait un bungalow dans l’île Simon…
La classe de cette fille ! Le coup du bungalow m’en fichait plein la vue et je constatais à cette occasion tout ce qui nous séparait. Personnellement, je connaissais les cabanes à lapins, les cahutes, les maisonnettes, les masures, les abris de pêche et les refuges bâtis à la diable sur les fourches des gros arbres, toujours inachevés alors qu’un jeune oncle vous fabriquait une échelle de corde, mais jamais de bungalow qui sentait son Kipling d’une lieue.
À présent, sur l’île Simon, il y avait un complexe sportif. Je ne guillemette même plus complexe, le mot se ridiculise de lui-même. On avait bétonné la vieille île à cheval entre ses deux ponts, édifié des vestiaires, briqueté des courts de tennis, édifié des paniers de basquète (sport américano-tourangeau), semé du gazon et tué encore un peu plus de mon enfance. Crève, salope.
[…]
Le soir avait glissé sur la marche sereine et séculaire de la Loire, plutôt basse, qui montrait son échine de sable aux mouettes ricanantes. Loin, autant dire vers Langeais, le soleil se couchait et des reflets écarlates incendiaient l’eau du grand fleuve où le siècle, superbe fabricant de feignasses, ne permettait plus la navigation des larges barges vers l’océan. »

Marie Sasseur dit: à

#Mais personne n’a envie de se jeter à l’eau.

Au jeu des devinettes, petitix, non pas vraiment.

Mais  » vu que » le pont de pierre a rendu son tablier, est une valeur techniquement sûre…

hamlet dit: à

@ »Moi, je pense que j’ai posté les meilleurs commentaires en lien avec le billet. Passou va me mette une bonote. »

moi je ne vous la donnerais pas ! en effet, vous avez omis l’aspect economico-politique dun problème ! par rapport à ce nouvel ordre mondial qui se dessine aujourd’hui, notammnent les pôles les plus importants de pouvoir qui décideront du sort de la planète, avec d’un côté l’Asie et la Chine en tête, de l’autre une Amérique désormais dépassée, cette vision contemplative que donne à voir ce livre sur la Loire, incarne à mon sens la position la position dans la laquelle sera reléguée l’Europe de demain dans ce nouvel ordre mondial, à savoir un rôle contemplatif et patrimonial, où les acteurs contemplent un patrimoine vieillissant, pendant que les autres nations investissent dans l’avenir !

voilà AMS, comme vous avez fait l’impasse sur cet aspect important il me parait évident, et là je laisserai aux autres membres du juré de ce concours de donner leur avis, que nous ne méritez même pas la moyenne !

https://www.nonfiction.fr/article-10294-detroner-hannah-arendt.htm

hamlet dit: à

incarne à mon sens la position la position : oui c’est une position « double », à deu dimensions…

et alii dit: à

mais il rend à César billet
je ne sais pas ce quu’il faut retenir et rendre à César de la légende du nom de « ponts de Cée » comme abréviation de César
wiki:
Selon une légende locale, la ville, divisée en deux parties par la Loire enjambée par une multitude de ponts, aurait été construite par César. Quelqu’un voulut la baptiser « Les Ponts de César »5. D’après une autre légende, une attaque gauloise a permis d’enlever le sculpteur en plein travail, empêchant d’inscrire sur le pont la dernière syllabe du nom de César, expliquant ainsi le suffixe du nom de la ville6. Ce genre de légende étymologique est caractéristique de la Renaissance et du classisme et n’a ni fondement linguistique, ni fondement historique.

En réalité, l’élément Cé représente le nom primitif du village voisin7, comme l’indiquent les formes les plus anciennes. La forme Seio de 889 s’accorde mal avec celles, plus régulières, du xe au xie siècle du type Saiaco, bien qu’on ne puisse pas exclure un amuïssement régulier des consonnes intervocaliques dès cette

Petit Rappel dit: à

Votre source oublie dans les Posthumes l’Eternel Adam, aussi de Michel, et sa source de gloire la plus sérieuse.
Accessoirement, Storitz réécrit de manière à ce que, sur Diktat d’Hetzel fils, l’action se déplace du XIXeme au XVIIIeme.
Beaucoup d’approximations dans les fiches wiki, comme d’habitude. Quand on a lu les biographes sérieux, et la Correspondance qui reste. cette histoire de frère haï (Paul Verne?) est contredite par la Correspondance, le dossier qui mène Michel Verne à La Mettray est surtout le résultat des hantises de son père qui l’a fort mal élevé, etc.
Quant à piloter le St Michel III avec une balle dans le pied ! Beaucoup de facteurs, il est vrai, ont joué dans cette vente, ou il ne faut pas oublier l’âge du Capitaine!
Bien à vous
MC.

Marie Sasseur dit: à

Lire  » dès que j’aurai regagné ma base »

Tu vois amlette, tu fais des fautes de conjugaison, comme moi. Tu as gagné la patate..

closer dit: à

Christiane me fait presque peur parfois! Comment a-t-elle retrouvé un petit commentaire que j’ai posté il y a x années pour recommander le livre de Bernard Ollivier « Aventures en Loire »? J’avais même oublié le nom de l’auteur…Nous a-t-elle tous fichés?

Ceci dit, je le recommande à nouveau et je m’étonne que Passou l’ait oublié… A côté du fleuve et des paysages, il évoque aussi des rencontres avec des habitants des bords de Loire, ce que ne fait pas apparemment le livre vanté par Passou, le tout d’une écriture très fluide et qui coule de source (si j’ose dire). Le livre de Kaufmann (que j’admire par ailleurs) sur la Marne m’a paru souvent pesant et même ennuyeux.

Lisons Bernard Ollivier! (pas vrai JJJ?)

Marie Sasseur dit: à

En outre,  » pour cause que » n’est pas très élégant , petitix. Littérairement nul, mais l’extrait n’est peut-être pas représentatif de l’ensemble.

Pour le reste, nous sommes nombreux, à trouver ce billet intéressant petitix, et vous savez pourquoi ?
Je vais vous le dire, sans paratexte, ni test a l’aveugle, de derrière les fagots.

Parce que nous sommes nombreux à être nés d’un torrent, et que remonter ce cours, est un espace-temps, où la géographie tient lieu de chronologie.

Patrice Charoulet dit: à

PSEUDOS

Friand de vrais patronymes sur les blogs, je désapprouve les pseudos. Je ne veux pas tenter de rouvrir le débat.Qu’il demeure fermé !
Plusieurs ont fait assaut d’inventivité, en matière de pseudos.
Je tiens à constater que le niveau zéro vient d’être atteint dans ce domaine, puisqu’un commentateur, ce jour, n’a pas craint de se présenter avec cette belle signature : « X ». A lui le pompon ! Restent à prendre « Y » et « Z ».

Marie Sasseur dit: à

#Qu’il demeure fermé !
C’est cela Charoulet; l’important est que le chef du réseau sache mettre son écharpe…et nous aussi, comme ils nous l’ont enseigné..

christiane dit: à

closer dit: « Christiane me fait presque peur parfois! Comment a-t-elle retrouvé un petit commentaire que j’ai posté il y a x années pour recommander le livre de Bernard Ollivier «Aventures en Loire»? »

Vous me faites rire, Closer.
J’ouvre un lien, trouve un ancien billet de Passou, daté du 5 avril 2018 : Claudio Magris, Adour. Histoire fleuve dont le titre exact est : « La forme d’un fleuve change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel ». Je lis et le billet et les trois pages de commentaires et je trouve votre conseil de lecture que je réactualise, ici, parce que je le trouve intéressant. Je trouve aussi la trace d’amis disparus (Sergio…).
Voilà, Closer, de quoi sourire…

et alii dit: à

retrouvé la légende sur César et Ponts de Cée chez notre véto dans les recherches duquel j’ai plus confiance qu’en Wiki:
César, désireux d’établir là une colonie, fit construire un pont enjambant le fleuve. Au moment de faire graver son nom sur une pierre, il apprit que le chef gaulois Dumnacus engageait le combat et dut laisser l’inscription inachevée sous la forme Pont de Cé. On remarquera au passage la vision futuriste géniale de César qui lui fit écrire il y a plus de deux millénaires en français d’aujourd’hui. Une autre version raconte que César trancha lui-même la tête au graveur qui s’était permis d’écrire son nom sans y avoir été autorisé. En fait, le plus ancien nom connu de la ville est Castro Seio en 899. On a cru y reconnaître le celtique sea, « étendue d’eau » ( cf. l’anglais sea, le néerlandais zee, le flamnd zeije, etc.), mais dans une charte de Charles le Chauve le nom de la ville apparaît sous la forme savante Sabiacus ce qui la rattacherait à une ancienne villa romaine de Sabius, suffixe –acus . Le nom Seio de la forteresse (Castro
https://vousvoyezletopo.home.blog/tag/etymologie-populaire-2/

rose dit: à

« Parce que nous sommes nombreux à être nés d’un torrent, et que remonter ce cours, est un espace-temps, où la géographie tient lieu de chronologie. »
Oui, Marlène, comme c’est beau cette constatation… sommes nés de l’eau. Mais nous ne remontons pas et ne remonterons pas. D’où ces désirs impatients de Baden-Baden, Istanbul et Babylone si affinités.
Claire Bretecher l’avait saisi, elle. Nous, ses frustrés, elle si jolie !

hamlet dit: à

« tu fais des fautes de conjugaison, comme moi. »

sauf chez moi c’est inattention et dyslexie, alors que vous manque de culture et déficit éducatif et scolaire.

Marie Sasseur dit: à

#alors que vous manque de culture et déficit éducatif et scolaire.

Justement,  » on » m’a rappelé très récemment-quelqu’un qui porte des souvenirs que je n’ai pas – qu’a l’age de quatre ans déjà, j’étais en  » demande « . Ca devait sacrément être pénible…alors tu penses, si avec les librairies toujours fermées, mentalement, je souffre…😜

Janssen J-J dit: à

@ aux autres membres du juré de ce concours (H.)

On n’est pas là pour corriger les erreurs juridiques des gens mais quand même. Aux dernières nouvelles, paraitrait qu’un juré est le membre d’un jury…

@ L’apologie de Bernard Ollivier par closer, très bien, mais désolé, Ch. j’e lavais pas vu passer naguère et comme j’ai pas mes fiches, hein. Me demande ce qu’il (?) pense de Seuil, son assoce de réinsertion de jeunes délinquants par la marche. Pour ma part, un magnifique témoignage, de remontée de la Loire jusqu’à St Jacques de Compostelle avec eux…
https://www.youtube.com/watch?v=8Pqwm9emotI

PS / En accord avec le jgmt de cloclos sur la remontée de la Marne. Comme de la plupart des bouquins de JPK, à mon goût trop souvent étouffés sous un excès d’érudition lourdingue aspirée de la toile. N’est pas juju-gracq qui veut, pour sûr… Enfin brefl —

hamlet dit: à

La Loire n’a pas été que source d’inspiration littéraire. Pour preuve j’aimerais rappelé cette oeuvre écrite au 18è par un compositeur resté hélas méconnu, mais dont le travail aura été plus tard repris par d’autres.
nom de cette oeuvre : l’Or de la Loire. Il s’agit d’une espèce de parabole cosmogonique tirée de la mythologie franque et bretonne et de La Chanson des Tourangeaux, elle narre les raisons de la décadence historique que l’auteur croit déceler dans la civilisation occidentale, et présente les valeurs qui prépareront la régénération de l’humanité en un homme libre et responsable grâce à un amour rédempteur, le tout inspiré des écrits apocryphes de Chrétien de Troyes découverts en 1612 dans la basilique d’Angers.

Sauf que comme nous sommes entourés d’ignares personne bien sûr ne connait l’Or de la Loire !

Janssen J-J dit: à

@ Ed (Bon sang mais vous avez lu mon intervention il y a quelques semaines ??? J’ai été menacée de viol et de mort sur mon blog !!!)

Ah oui, j’avais déjà oublié cette ancdote… Je sais pas pourquoi, mais je n’y ai pas vraiment cru, tout cela est tellement banal… c pourquoi je me souviens maintenant de mon conseil de ne pas porter plainte. Qu’avez-vous fait au juste à ce sujet, sinon de sécuriser votre blog ? Sont-ce noss cyberflics de la DGSI qui vous ont donné pareil conseil ? Vos ont-ils dit qu’ils allaient rechercher et capturer votre « menaçant.e » du DRWB, (suivez mon regard) ? Votre bien dévoué J J-J.

hamlet dit: à

Cet oeuvre magistrale de ce jeune compositeur français s’ouvre au cœur de la Loire, où jouent les « filles de la Loire ». Une de ces filles, Simone, rappelle ses sœurs à l’ordre : elles ne doivent pas perdre de vue leur mission, garder l’Or de la Loire. Maurice, nain repoussant et lubrique, est attiré par les trois Filles. Simone se joint aux railleries de ses souers Thelma et Louise quand il prétend les séduire. Toutes trois excitent son désir, le laissant tour à tour approcher avant de s’esquiver. C’est même Simone qui va le plus loin, jouant le ravissement avant de l’écraser sous d’humiliantes insultes.
L’attention de Maurice est détournée par un rayon de lumière qui frappe le récif central et l’Or qu’il abrite. Les Soeurs de la Loire lui révèlent le secret de cet Or magique, qu’il suffirait de forger en Anneau pour gouverner le monde. Leur bavardage apprend aussi au Forgeron que seul celui qui renierait l’Amour pourrait forger cet Anneau. Qui donc renoncerait à l’Amour… Personne, sauf que Maurice, persuadé justement de sa laideur absolue et de l’impossibilité d’être aimé. Il abjure l’Amour, vole l’Or, et s’enfuit !

Inutile de rappeler la façon dont cette oeuvre musicale a été plus tard honteusement plagiée par un salaud d’anglais brûleur de Jeanne d’Arc Tolkien pour écrire le Saigneur (un livre où ça saigne énormément) des Agneaux !

renato dit: à

Mes fleuves en ordre alphabétique : l’Arve, l’Hermance, la Kander, l’Ill, la Mutter Vispa, le Rhin, le Rhône, le Terzago, le Tessin, le Toce, la Verzasca ; plus les affluents et l’émissaire du Cusio [affluents : Scarpia, Plesna, Pellino, Qualba, Fiumetta ; émissaire : Nigoglia]

Le Toce c’est mon meilleur souvenir, car c’est près de sa chute qu’avec mes sous j’ai acheté ma première « maison » de vacance : un mazot de 28m2. Belle description de la chute par De Saussure ; ici la chute dans un tableau de Federico Ashton, élève d’Alexander Calame :

http://www.artgate-cariplo.it/static/upload/ash/ashton-federico—cascata-del-toce-in-valle-formazza.jpg

Bon souvenir du Terzago, cours d’eau violent qui descend vers le Verbano depuis les collines du Vergante, où je pêchais les écrevisses entre mes 9 et 12 ans.

Vient en suite la Verzasca dans le Canton Tessin parce que c’est depuis le pont qui le traverse à Lavertezzo que j’ai appris à plonger.

À Genève j’aime beaucoup l’Arve, bien que pour promener avec les chiens je préférais l’Hermance — on ne savait jamais si on était en Suisse ou en France.

À Kandersteg, sur les rives de la Kander, j’attendais qu’un pêcheur vante sa prise pour la lui acheter.

En Alsace j’aime bien l’Ill, surtout pour la carte de l’Auberge de l’Ill à llhaeusern.

Puis il y a les Navigli à Milan, mais ce ne sont pas des fleuves.

Jazzi dit: à

« nous sommes nombreux à être nés d’un torrent »

Marie Sasseur, seriez-vous le fruit de la rencontre d’une femme fontaine et d’un père éjaculateur abondant ?

Marie Sasseur dit: à

Le saigneur des agneaux, celle-ci est excellente.

Charoulet, petitix a donné un extrait, comme on jette un appât à l’eau, qui a eu des prolongements auxquels il aura du mal à donner un sens. Déjà que ses posts n’en ont pas souvent, voire jamais, si ce n’est « intentionnel »
Alors qu’aoorend-on ?

Que les habitants de l’île Simon ont été expropriés, oui , monsieur.
Et qu’il y avait sur cette île, une Proust family!
C’est un pseudo, a votre avis ?

Voilà sa lettre :

Bonjour,

Mon grand-père, aujourd’hui décédé est né et a grandi sur l’ile Simon. Ses parents y tenaient une buvette.
J’ai hérité de ses photos. Seules des photos de 1938 montrent mes grands-parents et des amis semblant « s’éclater » sur les bancs de sable, au bout de l’île Simon. J’ai également une photo du mariage de sa soeur en 1917, qui aurait également été prise sur l’île. Mais je n’ai en fait aucune photo d’habitations sur l’île.
Si vous possédez quelques documents sur cette époque, cela m’intéresse.
Habitant actuellement dans le Loir-et-Cher, je n’ai pas été informé de votre exposition.
Je serais enchanté d’en savoir plus, sur cette île, dont la simple allusion, suscitait chez mon grand-père une « mimique », un début d’expression de nostalgie, lui qui n’avait pas pour habitude de laisser transparaître ses émotions.
Vous pouvez me contacter à l’adresse suivante :
Signé F. Proust.

http://ilesimon.blogspot.com/2008/05/la-petite-histoire-de-lle-simon-par.html?m=1

Jazzi dit: à

« bien sûr (personne) ne connait l’Or de la Loire !

Ne le dit pas à Pablo75 ni à Chaloux, mais je connais l’Or du Rhin d’un certain Richard Wagner, hamlet !
Notamment dans la version de deux homos patentés : Boulez et Chereau, qu’apprécie beaucoup M. Court…

Marie Sasseur dit: à

J’aurais dû écrire « nés d’une avalanche », comme le poète, ou mieux: d’un glacier; peut-être que la tafiole du blog, sourd comme un pot, né d’une enclume et d’un marteau, y aurait trouver du sens.

Jazzi dit: à

Marie Sasseur, seriez-vous un ruisseau de caniveau bien pollué ?

renato dit: à

Vu le Ring par Boule-Chereau en 76. JC aussi il me semble.

renato dit: à

Boule-Chereau > BouleZ-Chereau

et alii dit: à

ça, c’est sur wiki:À l’occasion du transfert du cercueil de Max Jacob sur les bords de la Loire, ses amis Jean Denoël et Henri Dion, le chanoine Frédéric Weill, les docteurs Robert Szigeti et Georges Durand, le peintre Roger Toulouse fondent l’Association des Amis de Max Jacob2
j’ai un peu cherché à propos de Saint benoit sur LOIRE ,où M.Jacob s’était mis en pieuse retraite , ce que je savais depuis longtemps;mais quelqu’un a-t-il un récit à propos du cercueil?

Jazzi dit: à

« Bon, je n’arrive pas à mettre en ligne mes fleuves. »

C’est pas de Pô, renato !

Marie Sasseur dit: à

Lire: y aurait trouvé du sens.

Et encore, heureusement pour le branleur, ses « enfants  » partis dans les limbes, n’auront pas eu à se demander s’ils étaient nés d’une diarrhée…

Marie Sasseur dit: à

Les Iles Noires : terres ligériennes isolées

Par Mathieu Giua , le 18 juillet 2017

Spatialement et socialement en marge, coincées dans le lit endigué de la Loire, avec un aléa de risques d’inondations très fort, les Iles Noires sont un territoire atypique dans l’agglomération tourangelle. Dans cet espace peu contrôlé par les pouvoirs publics, vivent en effet plusieurs dizaines de personnes au milieu de jardins familiaux ou privés, le tout sur un territoire difficile d’accès de près de 60 hectares. Un territoire longtemps resté à la marge, mais que les pouvoirs publics, ville de La Riche et Tours Métropole qui pilote le dossier, veulent reconquérir.

Un territoire à la marge

C’est une bande de terre si proche du centre de l’agglomération qu’elle n’en paraît que plus éloignée encore, quand on y pénètre pour la première fois. Coincées entre la digue et la Loire, peu faciles d’accès, les Iles Noires ont un aspect hors du temps, mélange de lieu reposant avec sa verdure luxuriante à l’abri du bruit ambiant de l’agglomération, mais aussi d’espace peu reluisant avec son aspect délabré et ses zones de décharges sauvages, « souvent le fait d’habitants de l’autre côté de la digue » nous dit un habitant des lieux ou encore d’artisans peu scrupuleux venant y verser leurs déchets, ferrailles, et autres… précise-t-on en mairie. Un aspect peu accueillant renforcé par le nombre de jardins en friches grandissants… Entre les allées étroites donnant accès aux parcelles, se succèdent des  jardins soigneusement entretenus, des cabanes de fortunes, certaines transformées en habitations, des friches ou encore des dépôts d’ordures… Un méli-mélo dénué de toute logique d’ensemble, qui donne à l’endroit un aspect presque romanesque

https://www.37degres-mag.fr/societe/les-iles-noires-terres-ligeriennes-isolees/

puck dit: à

« brûleurs de Jeanne d’Arc » c’est pas terrible comme formulation.

« immolateurs de pucelle » a plus de gueule tu trouves pas petite amelette aux épinards ?

hamlet dit: à

petite « amelette aux épinards » : voilà a quoi servent les pseudos : insulter en se cachant derrière !

pas vrai raclure de keupu ?

puck dit: à

« raclure de keupu »

raclure toi-même dick head !

renato dit: à

Immolateurs ? vu les développements sacrificateur serait préférables.

renato dit: à

sacrificateur > sacrificateurS

Janssen J-J dit: à

@ Monsieur Charoulet Patriste : hamlet, keupu, puck, raclure de bidet, c’est la même chose… Ne cherchez pas à comprendre. L’essentiel est que vous n’ayez pas de pseudo et que votre vrai patronyme ne soit pas emile-michel.corian@gmail.com Pour le reste, bonjour à Dieppe, à Ph. Bilger et à Michel Raoust… 3000 posts envoyés à François Fillon ? dites-vous, en remontant par la Gartempe ?
Bien cordialement à vous deux.

christiane dit: à

rose dit: « Christiane, lorsque les parents étaient trop pauvres pour envoyer leur progéniture au collège, ils pouvaient faire le choix de la manécanterie.
L’écrivain Alphonse Daudet (1840-1897) évoque dans son premier roman ses souvenirs de la manécanterie de l’église Saint-Nizier, à Lyon […] »

Ce beau souvenir me ramène à un film italien de G.Tornatore « Cinéma Paradisio ».
L’amitié, dans les années 50, dans un village pauvre de Sicile entre un vieux projectionniste, Alfredo (Philippe Noiret) bougon et tendre et un jeune enfant, Toto, (Salvatore Cascio) espiègle et débrouillard.
Toto se faufile dans la cabine d’Alfredo pour récupérer les petits morceaux de film censurés par le prêtre du village pour qui il est aussi enfant de chœur et doit à ce titre se lever tôt pour les messes où il s’endort ou remettre son aube pour les enterrements.

https://www.youtube.com/watch?v=_jTIO5h1qx4

Amitié et transmission : l’amour du cinéma et le sens de la vie.

Alexia Neuhoff dit: à

Cher JJJ, à propos d’amitié, c’est comme certaine sauce, il y en a une « à l’américaine ». Vous arrivez chez les gens, elle vous enveloppe alors que vous n’avez pas quitté votre manteau. Elle vous sera ensuite restituée à la sortie lorsque vous repasserez votre vêtement. C’est ainsi, autres méridiens, autres mœurs… Pour poursuivre sur ce thème de l’amitié qui, n’est-ce pas, abonde tant dans l’espace des commentaires, laissez-moi vous narrer cette anecdote, parfaitement authentique, qui pourra vous rappeler certain.e.s de nos vaillant.e.s contributeur.rice.s. J’ai un soir convié une vague connaissance à dîner au restaurant. Nous en étions aux entrées, que je notai déjà quelques bizarreries : elle m’affirma qu’ayant du sang bleu, les hommes –qui le flairaient- en voulaient à sa virginité et n’avaient de cesse de vouloir la violer. (Son nom n’affichait pas cette naissance nobiliaire, elle n’aurait pu rivaliser avec Sharon Stone dans Basic Instinct). Je passe sur les longs développements autour de sa virginité, l’horreur du monde contemporain pour les gens de sa qualité, etc. Au plat de résistance, elle me parla d’un voyage en bateau vers la Corse en compagnie de trois cents CRS. Pas question d’imaginer qu’ils aient été envoyés là-bas pour rétablir l’ordre républicain. Ils n’étaient là que pour protéger son hymen et éloigner les prédateurs. Redoutant de recevoir une fourchette dans le blanc de l’œil, je me gardai bien de lui demander quel saint Christophe avait pu dépêcher cette escorte…
Je me demande quelquefois si elle ne vient pas hanter la RdL.

renato dit: à

Voilà que « mes fleuves » il est apparu… 2 fois et 1 petit bout !

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