de Pierre Assouline

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La République des livres
Le pessimisme ironique de Dezsö Kosztolanyi

Le pessimisme ironique de Dezsö Kosztolanyi

C’est plus fort que moi, et je ne suis pas le seul critique, ni même le seul lecteur à réagir ainsi : face à un premier roman, essayer d’en savoir davantage sur les lectures qui ont pu influencer l’auteur. Celles de toujours et celles qui ont irrigué son imaginaire et son inconscient tandis qu’il ruminait son histoire. On sait que les auteurs ne goûtent guère l’exercice d’admiration ; ils ont l’impression de déchoir en payant leurs dettes, du moins en France ; ailleurs, on a compris depuis longtemps que la manifestation de gratitude nous élève plutôt qu’elle nous abaisse. Car, hormis le cas assez exceptionnel de ceux qui écrivent une fois pour toutes le seul livre qu’ils ont dans le ventre, le plus souvent un récit-témoignage issu d’une expérience personnelle transcendée par la littérature, on connaît peu d’écrivains qui n’aient d’abord été des lecteurs. Lire et écrire, c’est tout un.

Ayant récemment rencontré Frédéric Verger, l’auteur d’Arden, l’un des plus brillants et des plus prometteurs premiers romans de la rentrée de l’automne dernier, d’ailleurs couronné du Goncourt du premier roman, je n’ai pu m’empêcher de le questionner sur ses influences, tout en sachant qu’il ne fait aucune différence entre imagination et mémoire, son écriture les mêlant en fonction de son bon plaisir. Comme ce professeur de français est du genre plutôt réservé, discret sinon timide, et qu’il mettait un certain temps à mûrir sa réponse, je tentais quelques pistes, inspirées par la facture même et l’univers de son livre : La Montagne magique ? Un sourire… L’Homme sans qualité ? Un hochement de tête… Je vous en épargne quelques autres, plus ou moins à côté de la plaque, tous pleins de fantômes européens, mais Frédéric Verger est trop courtois et bienveillant pour le faire remarquer autrement que par frémissement de sourcil. Il finit par lâcher doucement « Nabokov… » avant de poursuivre, avec détermination cette fois : « … et surtout Dezsö Kosztolanyi. Connaissez-vous cet auteur hongrois ? Précipitez-vous. Passionnant »kosztolanyi

Ainsi fut fait aussitôt. A l’issue d’une rafle chez son éditrice Viviane Hamy, qui a eu l’audace et le bon goût de le rééditer avec constance (ce classique hongrois est traduit en France depuis 1923) , je me suis plongé dans cet univers plein d’humour, de loufoquerie, de fantaisie jusque dans le tragique, si créatif dans l’art de la métaphore et le culte du détail (l’inoubliable valise pour dire l’espoir d’évasion dans Alouette), dont les passerelles avec Arden sautent aux yeux, effectivement. Je n’avais rien lu d’aussi délectable depuis… un certain temps. Les personnages y évoluent dans une forme de rêverie supérieure. On sait que ce qu’il raconte relève de l’invention tant c’est invraisemblable, et en même temps, il y a flotte un si doux parfum de nostalgie que cela réveille des souvenirs en nous. Il s’en dégage une impression des plus étranges. Mais de qui s’agit-il au juste, Verger ou Kosztolanyi (1885-1936) ? Les deux probablement. On dirait que l’un et l’autre écrivent pour conjurer le spectre de la disparition de ce que le premier appelle « la complicité mystérieuse unissant la mélancolie et l’ivresse dans une ronde incessante ».

Au lecteur qui ne saurait par quel bout prendre cette œuvre, je conseillerais de commencer par Le Traducteur cleptomane (traduit du hongrois par Adam Peter et Maurice Regnaut, 155 pages, 7 euros, Viviane Hamy). La première nouvelle, qui donne son titre au recueil, offre la quintessence de l’art poétique du nouvelliste, avec ce qu’il faut de fantastique, de dérision, d’humour pince-sans-rire et surtout d’absurde. On sent le plaisir tout particulier que cet infatigable polygraphe, qui avait écrit avec une facilité revendiquée plusieurs milliers d’articles pour la presse et les revues, a éprouvé à raconter ces histoires. Celle qui ouvre l’ensemble narre donc celle d’un traducteur si cleptomane (et non pas voleur : on connaît le premier, pas le second) qu’en traduisant Le mystérieux château du comte  Vitsislaw, il ne put s’empêcher de voler des mots, sinon des phrases, à l’auteur. Ainsi, le comtesse perd-elle en chemin une partie de ses bijoux de famille, entre la langue de départ et la langue d’arrivée, entre l’anglais et le hongrois ; le traducteur n’a pu s’empêcher de lui en dérober quelques uns…

Quelques pages à peine mais qui suffisent à récréer ce microcosme. De même dans la nouvelle sur l’argent, la langue hongroise ne connaissant que l’expression « ennuis d’argent » comme si l’argent était la cause de ces ennuis ; alors qu’ « embarras de richesse » (en français dans le texte) est tellement plus adéquat. Mais les histoires où l’on parle plusieurs langues ne sont-elles pas déjà une image du paradis ? Les autres récits disent tout aussi bien la part du jeu de cette écriture.

Autant ses nouvelles (il en a écrit une quarantaine), dont un certain Kornel Esti (autrement dit : Cornélius le crépusculaire), son double et le personnage principal, sont marquées du sceau de la fantaisie, autant certains de ses romans se révèlent plus tranchants une fois passé le voile du clair-obscur des univers feutrés de la bourgeoisie. Parfois, ils posent un problème qu’une question suffit à formuler, mais que des centaines de pages suffisent à ne pas résoudre : pourquoi la bonne assassine-t-elle ses employeurs de neuf coups de couteau après avoir fini la vaisselle ? (Anna la douce). Et pourquoi un professeur de mathématiques, aimé de tous mais abandonné par sa fille, incapable de bien noter un cancre au risque de le voir se retourner contre lui, finit-il par se suicider ? (Le cerf volant d’or).

Botfai_H_v_s_L_szl_szobr_szm_v_sz_Bp._1933._j_liusaCet humaniste fait preuve d’un pessimisme fondamental en ce qu’il se résigne à l’ingratitude des hommes et de la société. Le cynisme, cette cuirasse si utile par gros temps, exige une force qu’il n’a pas. La vie est ainsi, il n’y a rien à faire. Ou comme il dit : « C’est la vie ! ». Plus il nous fait pénétrer dans la complexité de ses personnages, plus leur passivité, déteint sur nous jusqu’à provoquer l’empathie, sinon la compassion pour leur état de contemplatif dans un monde en mouvement. Indépendant, inquiet et solitaire, poète dans tous ses écrits et pas seulement dans ses poèmes, il excelle à cultiver l’ironie et le paradoxe ; les situations qu’il expose, de même que les sentiments qu’il prête aux uns et aux autres, flirtent si bien en permanence avec l’ambiguïté, qu’on ne sait si on est dans le réel ou le rêve. Grâces soient rendues à Frédéric Verger pour me l’avoir fait découvrir. Mais il va être difficile un jour de relire Arden sans y chercher l’ombre portée de son cher Dezsö Kosztolanyi…

Soigné pour un cancer qui finira par l’emporter, souffrant de laryngectomie, il perdit la voix et finit par ne s’exprimer que par écrit. Ne demeurait plus que la voix de ses textes, la langue de son œuvre. Ne sachant rien du hongrois si ce n’est qu’il s’agit d’une langue extrêmement difficile, et rêche à l’oreille, il faut s’en remettre à ce qu’en dit l’une de ses traductrices, Eva Vingiano de Pina Martins :

« Sa langue est toujours consciente d’elle-même, travaillée, limpide. Ici (dans Anna la douce), nous avons un style dont le laconisme correspond, on le comprendra, au parti pris narratif. Ainsi avons-nous souvent une syntaxe simple, préférant la juxtaposition à la subordination, une syntaxe qui refuse d’enserrer le lecteur dans un choix préétabli de corrélations Cette simplicité est favorisée par un trait caractéristique de la langue hongroise : l’existence d’un seul temps du passé ».

Toujours la même réaction face aux auteurs de nouvelles. Surtout quand elles sont impeccables. Mû par un réflexe naturel, je me dis dans un premier temps : quel gâchis ! et quel roman cela aurait donné avec un tel fil rouge, de tels personnages. Puis dans un second temps, féliciter l’auteur de sa sagesse car, de toute évidence, son histoire exigeait un rythme, une cadence, une durée propres à la forme brève. Le secret en toutes choses, c’est de connaître sa distance et de savoir s’y tenir. Heureusement il y a aussi des fous. On les reconnaît à ce qu’ils ne savent pas se retenir. Quelques-uns ont du génie.

(« La Lecture, Esztergom, Hongrie, 1915, photo André Kertész ; « Kosztolányi Dezső  és Botfai Hüvös László szobrászművész  Bp., 1933. forrás: Litera« )

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 160 Réponses pour Le pessimisme ironique de Dezsö Kosztolanyi

Phil dit: à

Les trois enfants sont en train de lire le traité de Trianon.

martin dit: à

JC « De Nantes à Montaigu, demain, les garçons vont lutter contre la « discrimination » en mettant des jupettes au lycée. »

non , c’est de la désinformation pour les frustrés, les hystériques, les obsédés, les d.biles les brêles les pervers comme toi

Deneb dit: à

Écoutez Bérénice, on attend mieux de vous que des liens Modes et travaux. ça commence à bien faire maintenant.

martin dit: à

ueda dit: 14 mai 2014 à 17 h 55 min

Genau so

le puceron ça eut payé mais ça paye pûs dit: à

Je suis D.
JC

Oh bonne mère! Béré qu’avait tout misé sur un élevage de pucerons pour convoler avec D.!

ueda dit: à

Un grande gueule, c’est sûr, mais qu’on regrettera, pas pour ses idées mais parce que ce n’est pas la même Menschtum, la même pâte humaine que les navrants Placé-Duflot…:

http://www.youtube.com/watch?v=snErA6kXIzs

Pour ce qui est de l’Europe, échange pessimisme ironique contre optimisme moqueur!

DGSI Archives ..... dit: à

Martin, rien n’est plus drôle que la désinformation sur le net ! Un peu d’humour, que diable … vous savez bien que rien n’est vrai.

Pour ce malheureux jicé, ok pour tout : frustré, hystérique, obsédé, débile, brêle, pervers, mais vous en oubliez ! Il est aussi ….

bof dit: à

JC….. dit: 14 mai 2014 à 17 h 54 min

De Nantes à Montaigu, demain, les garçons vont lutter contre la « discrimination » en mettant des jupettes au lycée. Grande idée ! PISA va être content…

on voit bien que votre maître à penser JC, c’est Jean Marc Morandini le roi de l’nfo sur Europe 1, vous ne pourrez pas tomber plus bas

antoine dit: à

« Paris n’est plus, ce n’est pas Hitler mais Citroën qui l’a détruit », constatait Bernard Charbonneau dans les années 60.

Avec une verve et une drôlerie irrésistible, « L’Hommauto » décrit les ravages de l’automobile sur les sociétés modernes.

Louis Chevalier, Guy Debord, Bernard Charbonneau… cela commence à faire du beau monde qui considère que Paris n’existe plus !

Française des Jeux..... dit: à

bof dit: 14 mai 2014 à 18 h 58 min
« on voit bien que votre maître à penser, JC, c’est Jean Marc Morandini le roi de l’info sur Europe 1 : vous ne pourrez pas tomber plus bas »

Ne pariez pas ! Vous allez perdre, beauf ! …

bof dit: à

Française des Jeux….. dit: 14 mai 2014 à 19 h 03 min

bof dit: 14 mai 2014 à 18 h 58 min
« on voit bien que votre maître à penser, JC, c’est Jean Marc Morandini le roi de l’info sur Europe 1 : vous ne pourrez pas tomber plus bas »

Ne pariez pas ! Vous allez perdre, beauf ! …

si vous voyez votre pote Mymillion dites lui bonjour!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…jouons le jeux!,…

…pour une €urope-Unis,…

…une France!,…deux fois!,…plus forte que toute les armées du monde  » réunis « !,…

…en connivence!,…et sectarisme ,…
…échec & mat,…je préfère faire mes diversions et jouer au bac de sable!,…
…connards d’exploiteurs!,…

…Oh!,…la belle fusée ,…les feux d’artifices!,…allez bonne nuit, maintenant avec les pots de chambre sur les têtes!,…
…bisous!,…de loin!,…etc!,…

…mais, c’est tout beau!,…continuer!,…Ah!,…

Pablo75 dit: à

Je ne sais plus qui hier m’a demandé si le Partido Popular était franquiste. Je lui ai répondu: « Personne est franquiste en Espagne aujourd’hui, à part quelques vieillards cacochymes. La moitié des Espagnols ne savent même pas qui était Franco (mort il y a presque 40 ans). Dans le Partido Popular il y a de tout, mais surtout des crétins et des corrompus (chez les socialistes, c’est le contraire: des corrompus et des crétins). »

Eh bien, je me suis trompé. Il y a un franquiste relativement jeune (44 ans) et en bonne santé, et le Nouvel Obs l’a trouvé: il s’agit du romancier Juan Manuel de Prada, « ce franquiste de salon ».

http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20140514.OBS7041/juan-manuel-de-prada-ce-franquiste-de-salon.html?xtor=RSS-15

DSK..... dit: à

Laquelle prenez-vous, Jacques ?
Win/Win ….. de toutes façons.

Daaphnée dit: à

on attend mieux de vous que des liens Modes et travaux.

il est vrai que ..
Mais si nous agissions en synergie – quelle énergie ce Cohen Bendit! Tonique, sa tirade sur la pusillanimité de l’Europe face à la Grèce .. – Bérénice pourrait se rendre utile ..
Je ne sais pas moi ..
Tiens, nous tricoter de ravissants maillots bain ..

[( tiens, U., pour moi celui-ci .. non ?
https://img0.etsystatic.com/021/1/7580170/il_224xN.476618872_jktz.jpg)}]

Puis, on partirait faire les diplomates entre Athènes et Chypre ..

( Tonique, la tirade de C. Bendit sur la pusillanimité de l’Europe face à la Grèce !)

Luis Carrero Blanco, cosmonaute espagnol..... dit: à

Quelle époque heureuse !
Bâtons de dynamite, républicains et allumés, dans le cul des religieuses. Seins coupés, viols idéologiques, par les franquistes.
Ah ! on savait débattre.

De nos jours, l’Espagne en paix est si ennuyeuse …

Pablo75 dit: à

@ antoine, le têtu

« Louis Chevalier, Guy Debord, Bernard Charbonneau… cela commence à faire du beau monde qui considère que Paris n’existe plus ! »

Cet après-midi je suis passé rue Levert, rue du Jourdain, rue des Solitaires (où habite, d’ailleurs, l’un des meilleurs écrivains français actuels), rue de la Villette et suis descendu par la rue de Belleville jusqu’au quartier du même nom (chercher du très bon thé vert pas cher chez les Chinois). Et j’ai vu un vieux Paris qui a plus d’un siècle, voire un siècle et demi.

Mais selon toi j’ai rêvé.

Putain, je dois être somnambule et je ne me suis même pas encore rendu compte!

Daaphnée dit: à

Oups! j’ai écrit en deux pièces !

Poursuite assidue dit: à

TKT dit: 14 mai 2014 à 13 h 34 min
Deneb Vous me poursuivez depuis 2005 ou 2006

Poursuivi ?
C’est pour cela que vous lui avez envoyé des photos de vous enfant.
Poursuivi de vos assiduités donc.

Un Ukrainien anonyme dit: à

vous lui avez envoyé des photos

le KGB sait tout.

A la recherche des moyens perdus dit: à

TKT dit: 14 mai 2014 à 14 h 08 min
j’ai des revenus personnels en suffisance

Clopine vous savez maintenant avec qui vous devez copiner.

Daaphnée dit: à

Au fait, Pierre Assouline, je vais retenir Dezsö Kosztolanyi que je ne connaissais pas pour le lire … Cela dit, je n’ai pas saisi chez qui (plusieurs ?) il était édité ..

kicking dit: à

Et un plancher, des fois c’est flottant…

après avoir sifflé une bouteille de single tu vois des méduses assurer la propulsion..

@Daaphnée dit: à

Viviane Hamy

Daaphnée dit: à

Oui, merci ..
Je vais aller voir cela de plus près ..

vani dit: à

Le cleptomane : 7 €, 155 pages.
Pas nécessaire d’attendre l’été.

des journées entières dans les arbres dit: à

Il faisait 2°C, C, comme celsius à 1900m d’altitude, today.
Je pense à la Hongrie. A Bella Tarr, au cheval de Turin.
Bref, Frédéric Verger ne pouvait être qu’un enfant sage, qu’a tout lu, tout retenu.
Et dans sa classe, j’imagine, que je serais au fond, près du radiateur. En attendant que ça passe.

Thanatos dit: à

2°C ?
Bienvenue à la morgue…

des journées entières dans les arbres dit: à

Béla Tarr

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…une €urope d’armada de fonctionnaires à rien foutre de fils à papa & C°,…de tout pays!,…

…génie du Cinéma!,…très proche de l’élite à l’Optimum de Pareto!,…
…point barre & comédies de trouvères et troubadours sur l’€urope des Tristan’s et Iseut!,…les jeux sur les échiquiers d’état!,…
…et, connivences à lèche-cul sur la manne su système!,…à dérégulations sociales!,…

…le moyen-âge!,…en douceur!,…etc!,…

des journées entières dans les arbres dit: à

Il y a un message perdu.
zut.

Mme Michu dit: à

Bienvenue à la morgue…

Suivant la manière de rire ce n’est souvent que logique.

Ah! si certains poseurs se vantant de vomir les tièdes avaient inventé l’eau chaude… Faudrait leur pirater le téléprompteur…

Phil dit: à

Matzneff eut le tort d’enculer le petit bédouin en votant aristocrate. La maîtrise du subjonctif l’aurait sauvé de l’hallali des moujiks cultureux abonnés au mariage pour tous.
Les trois enfants de l’illustration portent dans leurs couilles la génération jetée à Horty. Nos amis américains voient l’histoire on the move alors qu’elle danse la csárdás.

des journées entières dans les arbres dit: à

De quoi ça cause ?

« Les frères Goncourt, dans leur Journal, parlent d’une femme qui, au cours d’un voyage en diligence, raconte à l’une de ses amies, qu’elle n’a pas vue depuis longtemps, l’histoire poignante de sa famille. Son père avait été abattu à coups de fusil, sa mère s’était noyée, son mari était mort dans un incendie, il ne lui était resté qu’un enfant, qui vivait en Égypte, et dernièrement, cet enfant se baignait dans le Nil, comme tant d’autres fois, tout enjoué et sans méfiance, quand un crocodile a nagé vers lui. Mais la femme n’a pas pu aller plus loin dans son récit. Les passagers, qui jusqu’alors l’avaient écoutée avec une profonde commisération, n’ont pas pu attendre la fin, pas pu attendre que le crocodile ouvre sa gueule horrible et happe l’enfant, et, bien qu’ils aient su, eux aussi, que mot pour mot ce qu’ils entendaient était vrai, ils ont tous éclaté d’un rire tonitruant. Mais oui, mes amis. Il y a une limite à tout. Et trop c’est trop. » Dezsö Kosztolányi

http://www.viviane-hamy.fr/catalogue/collections/litterature-etrangere/le-traducteur-cleptomane-391/article/le-traducteur-cleptomane-735

des journées entières dans les arbres dit: à

Phil dit: 14 mai 2014 à 20 h 24 min
Phil, vous n’auriez pas des galoches à proposer ?!

Lucifaire dit: à

Phil dit: 14 mai 2014 à 20 h 24 min
« Matzneff eut le tort d’enculer le petit bédouin »

Il sait ce qu’il veut, le chauve : ne pas se conformer à la loi et tirer son coup dans un enfant …

Que dieu le pénisse !

ueda dit: à

Daaphnée dit: 14 mai 2014 à 19 h 35 min
Oups! j’ai écrit en deux pièces !

Digital bikini?

Daaphnée dit: 14 mai 2014 à 20 h 03 min
Je vais aller voir cela de plus près ..

Hem.
Je suis désolé, Daaphnée, j’ai l’impression que sur un smart-truc on écrit n’importe quoi.

— oui, ce Hongrois est extraordinaire, j’ignorais jusqu’à son nom.

Daaphnée dit: à

Bonjour U. chéri ..
Un smart-truc ?
Moi, je n’ai même pas cette excuse … j’écris sur mon portable, le chat à la fenêtre à surveiller les pigeons et une jolie minette angora sur le balcon d’un nouveau voisin ..

Mais c’est vrai que je suis assez enthousiaste comme vous à l’idée de découvrir cet auteur. C’est l’un de mes grands plaisirs d’aller dénicher des auteurs étrangers, notamment de l’est et plus loin encore …, chez ces « petits » éditeurs qui s’y risquent ..

Du coup, je m’étonne presque que PA regrette que de la nouvelle, il n’y ait pas un roman parce que je trouve que c’est un excellent « format » pour lancer un auteur/le découvrir aussi ..

Je ne dirai pas de nouveau tout le bien que je pense d’Actes Sud – pas d’anti-phrase! – je leur dois plusieurs découvertes.

(Au fait, suis de manière disons un peu aléatoire avec Bellow – oui, encore! – et à chaque fois, je pense à vous.
Je vous assure ! Cette façon de regarder les choses et même de les écrire …)

Daaphnée dit: à

( n’empêche, U., au crochet en turquoise, mignon .. non ?)

|\|0VV 15 7 |-|3 71M3 090A dit: à

Ce que je déteste par dessus tout, c’est le commentaire inutile, posé là presque par distraction.

Daaphnée dit: à

le commentaire inutile ..

Tant qu’on est dans la douce légèreté ..
C’est aussi important de savoir que mon maillot de bain plairait à U., par exemple, que de vérifier qu’il est tenté par quelques mêmes lectures ..
Tout cela va ensemble, je trouve ..varier les plaisirs..

En cette période de crise, ces hiérarchies de priorités, quelle mentalité !
Je n’y vois aucun sens du plaisir à vivre .

Et ses petits métiers dit: à

– oui, ce Hongrois est extraordinaire, j’ignorais jusqu’à son nom.
u.

Kosztolányi

Europe ! Balle au centre dit: à

– oui, ce Hongrois est extraordinaire, j’ignorais jusqu’à son nom.
u.

Début avril dans les commentaires de ce blog Kosztolányi eut droit à quelques lignes élogieuses mais comme il était de notoriété publique que les commentateurs bienveillants n’avaient aucune compétence critique ou littéraire, le pauvre auteur passa bien rapidement par pertes et profits.
Parfois il faut oser suivre le fil mon cher ueda.

|\|0VV 15 7 |-|3 71M3 6408 dit: à

|\|0VV 15 7 |-|3 71M3 090A

u. par ci, u. par là. blablablabla

D. dit: à

Bérénice, ça vous dirait un petit concert ?

ueda dit: à

« Parfois il faut oser suivre le fil »

Toujours prêt à relire, mon cher.
N’empêche, ce Traducteur cleptomane est formidable.
On n’a pas le droit de se réjouir de découvertes?

— À propos de fil, chère Daaphnée, bien sûr que votre maillot (au crochet?) m’importe infiniment plus que les grincheux qui viennent ici nous détricoter l’Europe sociale au nom d’idéologies douteuses!

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…notre Forum!,…à  » rostres « ,…

…bon!,…ce Traité l’Analogie cité par Tacite,…Oui!,…

…en réécrire un autre!,…avec l’aide de nos  » optimâtes « ,…aux  » Z’€ro’s Center « , des débauches-sociales!,…
…la tactique des tic et tac!,…aux noisettes en bi-ki-ni!,… !Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…suivant du torchon!,…

Daaphnée dit: à

U., oui.

Mme Michu dit: à

Oula, oui, bon, bref, pour capter faudrait avoir plus de temps de cerveau disponible que de cons en boîte. Mais quand le pli est pris et que ça fuit l’eau… Attention à pas trop fayoter pour l’idéologie plouque toutefois, l’effet boomerang c’est pas rien.

Court, à une Coboulette plus ane que Reynaldo dit: à

Pardon,mais qui pique une énième crise d’aigreur, si ce n’est vous, Ciboulette?
Il y a quelque chose de pavlovien dans vos réflexes.Ce ne serait pas grave si vous pouviez varier vos cibles et votre ton de pionne frustrée.Mais là, on sent que c’est beaucoup trop demander.
Au fait, qui nous dit que cette Ciboulette si dénuée d’esprit et si rabat-joie ne cache pas un quelconque barbudo paraguayen, éditeur de morts qui ne peuvent plus se défendre?
Bonne soirée
Lire Karinthy est le meilleur remède contre l’ukcère à l’estomac qui vous guette.
MC

renato dit: à

« … faudrait avoir plus de temps de cerveau… »

… manquerez plus que ça !

Mme Michu dit: à

Faudrait les flinguer ?

Sergio dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 14 mai 2014 à avec les pots de chambre sur les têtes!,…

Ach ! Il y avait une bande dessinée terrible, dans l’Echo ou Actuel…

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 14 mai 2014 à 20 h 47 min
c’est un excellent « format » pour lancer un auteur/le découvrir aussi ..

Ho ben oui le grand Joyce même une nouvelle de six pages il faut bien quatre ans pour en venir à bout… A dix heures par jour ! Avec le Gaffiot le Bailly le Guide Michelin…

Sergio dit: à

Mme Michu dit: 14 mai 2014 à 22 h 31 min
Faudrait les flinguer ?

Oui. Je sais pas qui mais oui…

kicking dit: à

quelle énergie ce Cohen Bendit! Tonique, sa tirade sur la pusillanimité de l’Europe face à la Grèce ..

pas vu ni entendu.. il n’a tout de même pas oser rappeler où sont les intérêts ?

kicking dit: à

(osé..)

Widergänger dit: à

Pour ma part, je ne crois pas qu’un type d’histoire nécessiterait une forme brève comme la nouvelle plutôt qu’un roman.

On ne choisit pas un genre narratif en fonction du contenu d’une histoire ? Le contenu d’une histoire, d’ailleurs, préexiste-t-il vraiment à sa forme choisie ? Pas sûr.

Si l’on choisit d’écrire une nouvelle plutôt qu’un roman, il me semble que bien plutôt pour une question de jeu intellectuel. Une nouvelle implique une machinerie du langage, une sorte de défi dans la construction, comme une dramaturgie du récit et un resserrement dans la forme qui la rapproche de la poésie, qui ne sont pas ceux du roman. C’est comme la musique de chambre et la musique symphonique. Les enjeux ne sont pas les mêmes. On le voit bien dans les nouvelles/contes de Maupassant. En deux ou trois phrases, Maupassant peut suggérer tout un monde. Il a travaillé dur pour y arriver sous la férule de Flaubert, professeur impitoyable. Avec la nouvelle, joue la vitesse, ce que Rimbaud appelait la « célérité ». Il faut aimer la vitesse pour avoir le goût de la nouvelle. Et il est certain, à mon sens, que les artifices propres au genre « nouvelle » produisent du contenu de texte, ce qui donne faussement l’impression que l’histoire en question serait adaptée au genre, alors que la logique me semble inverse.

Ainsi, une nouvelle n’est-elle pas, la plupart du temps, transposable, « prolongeable » (si je puis dire) sous une forme plus longue. Il ne s’agirait alors, non pas simplement de développer des caractères, des destins, que de changer de monde. Une nouvelle est une sorte de machinerie textuelle, et c’est, me semble-t-il une condition nécessaire ; c’est moins vrai pour le roman dont la structure est plus lâche. La « tissure » textuelle, comme dirait Corneille, doit forcément être plus serrée dans une nouvelle sous peine de mort.

Widergänger dit: à

À signaler aussi que Maurice Regnaut n’est pas seulement un traducteur mais aussi un excellent poète.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…Widergänger,…à 23 h 32 mn,…en passant!,…

…une nouvelle plus développée en longueur,…

…une expérience à ne rester que fiancé d’un après-midi!,…la présentation d’ycelle en chaleur médusée!,…

…question de donner le temps aux parfums d’y laisser leurs traces,…pour nos états-libres  » cocus « ,…

…Oui!,…mon chéris!,…l’air encore! aux sectes défiant l’inquisition,…
…t’a aimé, n’est ce pas, en 3 X,…plus long!,…of course!,…tu revient du jardin,…(tu sens le Goode mit uns!,…à l’€uro!,…
…encore des traces de sperme sur le visage!,…)
…c’est magnifique!,…ma chérie!,…
…une musique!,…pour divorcée!…par exemple!,…etc!,…
…le penser!,…des harems!,…aux manches à balais!,…le mariage aux putains de services!,…etc!,…
…les rois de France ou d’ailleurs! du n’importe quoi de fils de putes!,…service gratuit!,…etc!,…en perspective!,…
…envoyez gratos!,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…Sergio,…à 22 h 40 mn,…t’a apprécié!,..

…le plaisir du  » roman  » à con-fesses imaginaires!,…

…comme du temps des baronnies,…le baptême suivante!,…qui je veux, comme je l’entent,…
…les vieilles à la capture de pédophiles!,…l’autre inquisition inversée!,…Ah!,…Ah!,…et les midi-net d’abord en lesbos-d’endoctrinés!,…
…abrutis!,…des social-connivences à cocu’s!,…
…mon seigneur!,…du vent!,…Ah!,…Ah!,…
…envoyez!,…etc!,…

Gare Lyon-Bangkok dit: à

Magnifique papier. Meric.

|\|0VV 15 7 |-|3 71M3 E400 dit: à

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projection psychique en cours.
que personne ne s’inquiète.

Marcel dit: à

Mumba

Que fais-tu là, Mumba, sur la mer en furie
Loin des tiens, ta mangrove et tes palétuviers ?
Tu revois ta promise aux grâces de pluviers :
Pour elle tu t’en fus en pleine pénurie

Gagner quelques euros, palliant l’incurie
Du petit homme blanc, le nez dans vos viviers,
Interdisant la pêche et tous vos éperviers,
Vous laissant affamés, meurtrière aporie.

Déjà, tu vis au loin les côtes d’Occident,
Heureux, touchant au but, indemne d’incident.
Dans ta coque de noix, en rêvant de la France,

Tes espoirs ballottaient au gré des flots courants.
Hélas ! le vent souffla, déchaînant la démence,
On te repêchera, mort parmi les mourants.

Jean Calbrix, le 2/04/05

éperviers : filets de pêche ronds ou carrés

Bloom dit: à

De nos jours, l’Espagne en paix est si ennuyeuse …

Qu’elle continue à s’ennuyer, à gagner des coupes du monde et d’Europe de foot, à produire des mouvements de protestation…Avec Inditex qui fait joue de la clause de responsabilité sociale des entreprises pour financer des départements d’espagnol en partenariat avec les universités galiciennes, leur ennui pourrait bientôt devenir notre souci…
Très bien, l’Espagne qui se languit, bien plus efficace que la France qui se replie.

JC..... dit: à

Abdelwahheb Meddeb esquisse un parallélisme entre la secte dénommée ‘Boko Haram’ et les ‘Martyrs de Cordoue’.

Parallélisme ? Si on veut… Au sens où il n’y a aucune convergence ! Car la comparaison entre les voyous actuels de cet islam africain, et les sacrifiés chrétiens volontaires de Cordoue est absurde.

JC..... dit: à

Ma pensée compassionnelle va, en ce jour de grève des fonctionnaires français, aux malheureux agents dont le point d’indice est gelé depuis des années.

Quelle tragédie pour ces cocus du hollandisme de droite ! Pauvres travailleurs !… Bonne grève !….

renato dit: à

Mort subite du nouvelliste ?!

JC..... dit: à

L’idée européenne est séduisante.

La Nouvelle Europe en gestation me plait : passer d’un espace culturel judéo-chrétien blanc étriqué à un merdier multiculturel islamique coloré dynamique me réjouit. Faut que ça bouge !

Mort aux cons, xénophobes et racistes ! Bonne journée à tous…

martin dit: à

Pablo (14 mai 19 h 25 min)
ils ne sont pas encore tous crevés mais leurs successeurs, les nostalgiques, piliers dont l’opus d. etc., sont loin d’avoir disparu (pour le plus grand bonheur des d.biles comme le planqué du paraguay, l’abruti du pq )

eh ben dis donc dit: à

JC « Mort aux cons, xénophobes et racistes ! »

tu souhaites tea propre mort

AP-HP dit: à

A l’examen, les médecins confirment la robustesse indestructible des cons, des xénophobes et des racistes, ces nombreuses et solides personnes n’hésitant pas à transmettre cette bonne santé (physique…) à leur descendants.

Plaidoyer (pour un rosier ravagé) dit: à

Merci à Widergänger (23 h 32 min)pour sa tentative de sortir le convoi des commentaires de son déraillement. Son étude comparée du roman et de la nouvelle (une structure plutôt lâche pour le premier, plus resserrée pour la seconde)ne souffre pas la contestation et se matérialise ipso facto dans le volume et le nombre de pages.

renato dit: à

Je parlerais de développement du personnage plutôt que de structure « lâche » ou « resserrée »… mais bon, à chacun se « points de vue »…

bouguereau dit: à

Merci à Widergänger

ta gueule le hareng

bouguereau dit: à

toutafé le roman est vaginal rénato..la nouvelle, annale, est supérieur..surtout « le cul de l’homme »..verlaine marque trop de points ! faut réagir bordel

bouguereau dit: à

les médecins confirment la robustesse indestructible des cons

..les hétéro sont pus trés bons en réthorique..voilà cque c’est de dauber la papauté..on perd des divisions!

bouguereau dit: à

Il a travaillé dur pour y arriver sous la férule de Flaubert

..c’est l’contraire troudbal de dracul..il a du se détendre pour retrouver le naturel..flaubert dans ses nouvelles est bon mais se surveille

bouguereau dit: à

un merdier multiculturel islamique coloré dynamique me réjouit

allah n’a t’il pas dit aux innocents les mains pleines jicé ?

roger dit: à

bougros la vinasse et jicé la merde intégriste de si bon matin

Widergänger dit: à

Je ne sais pas si on a raison d’établir une symétrie entre le groupe actuel islamiste de Boko Haram et les fameux martyrs de Cordoue. Ce type de raisonnement par comparaison laisse des doutes sur son bien fondé.

Ce sont deux époques fort différentes où les enjeux ne se réduisent pas à un problème d’identité.

Chez nous, en France, nous avons bien Polyeucte de Corneille qui met en scène le martyre de Polyeucte face au monde païen. Donc, soyons tout de même prudents dans nos analyses de cette bande de barbares de Boko Haram qui n’a en vérité strictement rien à voir avec l’islam, pour qui l’islam n’est qu’une couverture facile pour commettre leurs exactions ignobles.

Ce n’est pas pour autant qu’il faille absoudre les fameux martyrs de Cordoue de tout fanatisme. C’étaient effectivement des fanatiques chrétiens très dangereux. Mais leur fanatisme ne dit rien de profond au sujet du christianisme qui est une très grande chose pour l’humanité toute entière et en particulier pour l’Europe, quand bien même on se définirait comme moi comme juif et non comme chrétien.

Il y a toujours eu, malheureusement, des cinglés dans toute confession ou plutôt qui se réclament d’une confession ou d’une autre pour assouvir leur penchant au crime tout simplement. Si on leur donnait le pouvoir, à ces pauvres diables de Boko Haram, ils ne sauraient qu’en faire sinon des crimes. Ce sont des incarnations du diable tout simplement, comme l’étaient les nazis avec la complicité de toute l’Europe. Là, il faut se filiciter qu’un peu partout dans le monde des foules font entendre leur voix pour protester contre cette barbarie et que l’armée française soit sur place. On peut dire quand même qu’il y a là un certain progrès humain, un certain courage à faire face à cette monstruosité qui détruit l’humanité.

Jacques Barozzi dit: à

Moi, je parlerais plutôt du développement « des personnages » et de l’histoire, renato.
La comparaison musicale de ML n’est pas mauvaise, mais il faudrait l’étendre aussi aux autres arts : petits et grands formats en peinture, courts et longs métrages au cinéma.
En France, Maupassant est le roi incontesté de la nouvelle, son « Bel ami », est une exeption, plutôt réussie, mais qui n’atteint pas le niveau des romans de Flaubert.

Jacques Barozzi dit: à

« le roman est vaginal rénato..la nouvelle, annale »

Tu veux dire, le boug, que l’on accouche d’un roman et que l’on chie des nouvelles ? C’est pas faux !

Jacques Barozzi dit: à

Pourtant c’est Flaubert qui rêvait de queues pénétrantes, là où Maupassant n’avait de cesse de planter la sienne dans un vagin !

Jacques Barozzi dit: à

Mais il est vrai que pour accoucher, il faut d’abord se faire ensemencer à l’intérieur. Le romancier est une femme !

Jacques Barozzi dit: à

« On ne peut pas écouter Wagner après Auschwitz comme on l’écoutait avant ». BHL dixit.

Onfray ne dit-il pas la même chose pour Nietzche ?
Ils sont en compétition pour la première place de la connerie !

roger dit: à

« Il y a toujours eu, malheureusement, des cinglés dans toute confession ou plutôt qui se réclament d’une confession ou d’une autre pour assouvir leur penchant au crime tout simplement.  »

Exactement

marre des religions dit: à

« christianisme qui est une très grande chose pour l’humanité toute entière et en particulier pour l’Europe, »

faut pas exagérer !

Jacques Barozzi dit: à

« un merdier multiculturel »
« le « christianisme qui est une très grande chose pour l’humanité toute entière et en particulier pour l’Europe, »

Mais qu’a donc fait l’Occident tout entier au Bon Dieu ?
Allez donc voir le film avec Christian Clavier et Chantal Lauby, c’est très drôle ! Et aussi utile pour une meilleure intégration dudit phénomème multiculturaliste par la société française, comme « La cage aux folles » le fut pour l’homosexualité ou « Les Chtis » pour les gens du Nord…
Le rire désintègre la haine, née de la peur…

Onésiphore de Prébois dit: à

« On ne peut pas écouter Wagner après Auschwitz comme on l’écoutait avant ». BHL dixit.

Qu’est-ce que cet « on » péremptoire ? Qu’est-ce que j’ai à foutre d’Auschwitz quand j’écoute « la Walkyrie », « Tristan » ou les « Wesendonck Lieder » ? Mais qu’est-ce que c’st que cet arrogant trou du cul qui voudrait nous apprendre comment on doit écouter la musique ?

A plein con BHL, con et demi, de passage..... dit: à

« On ne peut pas écouter Wagner après Auschwitz comme on l’écoutait avant ». BHL dixit.

Yaka l’écouter avant Auschwitz….. J’ai bon, là ?

Jacques Barozzi dit: à

Ne serait-il pas temps de réaliser une comédie sur les Roms, arthur ?

SNCF dit: à

Nous sommes prêts à sponsoriser une comédie qui rende sympathiques ces amoureux du cuivre.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rien de spécial!,…sinon!,…

…découverte de sectes  » bordéliques  »
… » benandanti du Frioul « ,… l’hérésie réprimer par les inquisiteurs,…

…le sabbat nourri d’origines diverses de compromis entre culture des clercs et culture populaire ou folklorique!,…genre  » nudisme & gay’s parade « ,…sous la couverture des libertés et autres K.K.K.!,…etc!,…
…les abus pédophiles organisés & initiatiques  » prétextes de mutations fécondantes!,…aux Attila’s des cultures « ,…
…les Scythes( vieux cultes extatiques païens voués à Diane ),…C.Ginzburg,…etc!,…

…alors, ce Traité d’Analogie!,…çà vient!,…chacun son plan-cul  » groupir  » en colabo’s,…de secrets de polichinelles!,,…
…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…conneries pour baiser les filles de ses voisins en se prévalents de statuts artificiels,…C.E.E.,…dignitaires Rose-Croix,…le bordel royal,…les cours et cafés de lèche-culs à dressages de lions en basse-court!,…etc!,…le sexe dans les merdes du ciel!,…etc!,…
…une autre!,…etc!,…
…l’inquisition d’avoir une élite de grand-cons!,…à se foutre de notre gueule!,…
…ces hommes  » pauvres bêtes  » à se nourrir des peuples!,…genres à  » Baal « ,…pour pûtes-forcées!,…aux bananes à l’€cu-d’€ro’s Center!,..dans l’arène des rues des misères!,…
…les hontes publiques du monde en parades!,…Charlemagne!,…service gratuit!,…sans fourchettes!,…etc!,…

Jacques Barozzi dit: à

Je veux bien écrire le scénario, SNCF !
Résumé du film : « Après que ses trois fils aient épousé respectivement une juive, une beurette et une chinoise, JC voit son jardin envahi par une famille de gens du voyage… »

renato dit: à

« La comparaison musicale de ML n’est pas mauvaise… »

Là il faut voir… La forme de qui ?

Onésiphore de Prébois dit: à

« On ne peut pas écouter Wagner après Auschwitz comme on l’écoutait avant ». BHL dixit.

BHL pensant très fort à Auschwitz en écoutant « les Maîtres chanteurs ». Il y a vraiment de quoi se pisser dessus. On savait depuis
longtemps que BHL faisait partie des sous-maîtres penseurs, mais là, les bornes du burlesque intellectuel sont repoussées.

message dit: à

la famille de jc est priée de s’occuper de son papy no life qui vient ici toute la journée dès 6h du matin vider ses pots de chambre

SNCF dit: à

Jacques Barozzi, votre scénario ne rend pas sympathiques ces malheureux nomades rejetés pour leur culture errante et leur teint cuivré. Nous parlons d’une « comédie » sans blessés graves ni mariages pourris, si possible une bluette ferroviaire !

TKT dit: à

Jacques Barozzi dit:15 mai 2014 à 10 h 42 min: On souhaite aussi à cet enfoiré-mental, d’avoir des petits-enfants ayant légalisés leurs unions avec des pygmés homosexuel/les. Pourquoi pygmé ? Les Masaï et les Zoulous sont de trop belles ethnies pour le vieillard toulonnais.

arthur dit: à

JBarozzi

Bon scénario en effet!
(entre parenthèses: après « après que » il faut l’indicatif » bien que ça sonne bizarrement, mais on s’habitue )

arthur dit: à

TKT
c’est pas sympa pour les Pygmées

arthur dit: à

Jacques Barozzi
entendu sur Arte : on est le pays qui intègre le mieux (20%)(espérons que ça fera fuir jc)

Bloom dit: à

Du vrai dans « les 4 tentations », incarnées successivement par Althusser, Mallarmé, R.Stéphane -Portait de l’aventurier- , Malaparte -Kaputt-; le désengagement comme modalité de l’engagement, le mot pur comme « bombe », le monde comme théâtre de l’ego, la contemplation froide de l’Histoire.

TKT dit: à

Bon, tant que DHL, sorry, BHL, ne nous interdit pas d’écouter Wagner, tout est en ordre.
Je trouve les propos et écrits antisémites de Wagner, plus discriminatoire de sa musique, que la Shoah. Par contre, aller au Festival de Bayreuth, fief de la famille Wagner et des vieux nazis, cela pose un problème plus grand. Ceci dit, les vieux nazis, de l’âge de JCouille sont en train de disparaitre, quant aux jeunes Wagner actuels, pas sûr qu’ils aient tous l’amour d’Onkel Adolf !
Et puis, si les Israéliens ont fait la paix avec la musique de Wagner, idem pour les Américains survivants de la Shaoah, les propos de BHL ne sont que tempête dans un verre d’eau. Bof, les tempêtes de BHL, comme ses campagnes militaires, ils gardent toujours une tenue impeccable, chemises Charvet blanches sans tâche, chaussures bien cirées. Dans son jet privé, le « walk-in » doit prendre un bon espace. Peut-être, qu’il a une buanderie-teinturerie-lingerie installée dans son jet ?

Clopine Trouillefou dit: à

Woody Allen le disait de manière bien plus rigolote (dans Manhattan, je crois) : « quand j’écoute du Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne… »

Onésiphore de Prébois dit: à

Ce n’est pas pour autant qu’il faille absoudre les fameux martyrs de Cordoue de tout fanatisme. C’étaient effectivement des fanatiques chrétiens très dangereux. Mais leur fanatisme ne dit rien de profond au sujet du christianisme (Widergänger)

Pas sûr que tout fanatisme ne dise pas quelque chose d’essentiel sur tout discours sacralisé, qu’il s’agisse du Christianisme, de l’Islam ou d’un discours politique comme le marxisme. Le fanatisme est la rançon inévitable de la sacralisation d’un discours, quel qu’il soit.

TKT dit: à

Arthur, pas sympa pour les pygmés ? Je ne suis pas derrière leur création physique.

A propos de Woody dit: à

Il n’a jamais dit ça ! Il a dit « Quand j’entends Yvette Horner, j’ai envie d’envahir le Bray ! »

Bloom dit: à

 » Je ne pense pas à un Hitler sortant de la tombe de Wagner comme dans la scène fameuse du film de Syberberg.

Et je ne crois surtout pas que ces penchants criminels puissent et doivent servir d’alibi aux philistins qui arguaient déjà du nazisme de Heidegger pour ne pas avoir à endurer l’épreuve de sa pensée et qui ne demanderaient pas mieux que de trouver une bonne raison d’éviter le face-à-face avec l’un des plus grands musiciens de tous les temps. »

BHL dixit.

aquarius dit: à

Pablo, le Nouvel Obs a l’élégance d’ajouter:

« Juan Manuel de Prada, quadra de la littérature espagnole, hanté par la guerre civile, petit génie turbulent et provocateur, auteur de quelques chefs-d’oeuvre, n’en finit pas de fouiller l’âme noire de ses compatriotes et de planter sa lame là où ça fait mal. »

Ce garçon n’est donc pas n’importe quel franquiste, même s’il doit se sentir un peu seul.

J’aime beaucoup votre formule sur le PP et le PSOE…Elle me fait penser à la bonne vieille blague « le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le socialisme c’est le contraire. »

aquarius dit: à

« Les martyrs de Cordoue étaient quarante-huit martyrs chrétiens mozarabes du IXe siècle, à l’époque d’Al-Andalus. Ils furent exécutés par les Musulmans pour avoir confessé leur foi chrétienne, en infraction à la loi musulmane. Les exécutions eurent lieu principalement à Cordoue entre 850 et 859, par décapitation.

Les actes détaillés de ces martyrs, principalement des moines, furent notamment décrits par Euloge, l’un des deux derniers à être exécutés. »

Sauf si la note Wiki ci-dessus est mensongère, il faudra qu’on m’explique en quoi ces gens étaient très dangereux et ont quoi que ce soit à voir avec Boko Haram!!!

Callthepolliz dit: à

TKT dit: 15 mai 2014 à 10 h 55 min

Propos d’un étonnant racisme primaire, énoncés tranquillement par un vieux suissouillard habitué à faire ses grosses commotions spirituelles dans les rues d’un pays pourtant reconnu pour son hygienisme militant. Il lui arrive de les faire dans ce blog de plus en plus régulièrement (lorsqu’il ne souhaite pas « la mort des gens » et n’emploie pas d’injures homophobes). C’est du joli, von Taupe.

on s'en voudrait de médire dit: à

TKT
c’est fort possible qu’il ait tout cet attirail dans son jet (sa nouvelle copine n’est-elle pas elle-même dans les chiffons?!)

Bloom dit: à

TKT, il me faut là vous contredire: BHL n’a ni jet privé, ni chaussures cirées.

DHH dit: à

Miracle d’Amazon!
A peine née la tentation d’aller voir les nouvelles recommandéees par le billet du jour, que l’ouvrage de Kosztolaniy etait sur mon Kindle
pas encore tout lu mais ce que j’y ai trouvé a immediatement reveillé en moi des reminiscences des 12 chaises , pour le style ,le ton ,l’esprit de distanciation ,un curieux melange de cynisme et de miserabilisme .
est-ce que j’ai tout faux ou est-ce que d’autres que moi ont vecu cette lecture comme moi ?

bouguereau dit: à

Miracle d’Amazon!

..lassouline sucite la connerie et ne palpe pas..du vice je vous dis

bouguereau dit: à

TKT, il me faut là vous contredire: BHL n’a ni jet privé, ni chaussures cirées

kabloom pas con lui touche sa com

bouguereau dit: à

il faudra qu’on m’explique en quoi ces gens étaient très dangereux et ont quoi que ce soit à voir avec Boko Haram!!!

lis l’artic hé.. »les chrétiens sont des cons, ils meurent pour des idées débiles les islamiss font mourir les femmes et les enfants dabord..au cas où elles seraient débile »
combien de divisions ?

A propos de ce diable de Hongrois dit: à

DHH, non. Ni cynisme, ni misérabilisme à la lecture ! Plutôt un pessimisme réjoui, associé à une ironie forte, puissante, justifiée par sa distance au monde de l’époque …

bouguereau dit: à

un vieux suissouillard habitué à faire ses grosses commotions spirituelles

c’est la monnaie de ta pièce d’escrémement compressé vontraube..

bouguereau dit: à

Plutôt un pessimisme réjoui, associé à une ironie forte, puissante, justifiée par sa distance au monde de l’époque …

tout bézos..faut reconnaite

Dodo la Saumure dit: à

Et si les trois gamins regardaient simplement, préfiguration de la société sexuellement libérée dans laquelle je me sens parfaitement intégré, un « album de photos cochonnes » ? …. Lire, pour jouir, ça sert à rien !

bouguereau dit: à

..ma parole dracul..miracle d’internet ! tu causes comme un petit préfet européen..t’es un rassembleur épicétou..en vrai faut limer tes chicots..enfin je ne sais pas les magyars trouveraient ça bat..

c'est pas les écrits qui manquent sur le sujet dit: à

il faudra qu’on m’explique en quoi ces gens étaient très dangereux

ils étaient masos (c’étaient des martyres volontaires!! ) et entendaient foutre la m mais dans l’indifférence générale: les chrétien islamisés ou pas n’en ayant en majorité rien à cirer

Pigmentation dit: à

TKT dit: 15 mai 2014 à 10 h 55 min

Commentaire typique de l’helvète,
« un raciste parle à un raciste »

deutsches grammophon dit: à

On ne peut pas écouter Wagner après Auschwitz comme on l’écoutait avant »

c’est sûr,avant on n’avait pas le son stéréo.

aquarius dit: à

A propos des martyrs de Cordoue, voici la conclusion de Meddeb:

« Je pense qu’aujourd’hui en islam nous vivons une situation similaire, opposant les séculiers qui s’adaptent aux apports du siècle et les puristes radicaux prônant le retour à une origine fantasmée. Ceux-ci veulent s’imposer au monde en recourant aux violences les plus extrêmes. Eux, ils cherchent à tuer le plus grand nombre : c’est ce qui les distingue de leurs frères chrétiens de jadis avec qui ils partagent la maladie de l’identité: car ces derniers n’ont pas porté atteinte à autrui, ils ont offert leur personne en s’immolant sur l’autel du sacrifice. »

Abdelwahab Meddeb

Il faut avouer que cela fait une légère différence!…Et c’était il y a 1200 ans.

Quartier Nord, Marseille dit: à

Abdelwahab Meddeb : le bouffon de Cordoue !

JC..... dit: à

Je ne fais que passer, rassurez-vous… mais j’avais envie de vous dire, avant de partir en réunion de quinqua-nonagénaires :

« Ne pensez-vous pas que l’on devrait, avant de laisser voter les gens, vérifier qu’ils possèdent parfaitement les quatre opérations, la règle de trois, et un minimum de jugement pour voter ? »

Bien entendu, les candidats politiciens devraient se soumettre à des épreuves de ce type, mais « enrichies », càd plus difficiles…

aquarius dit: à

Restons dans le même sujet (Le Monde):

« Un tribunal de Khartoum a condamné, jeudi 15 mai, une chrétienne soudanaise de 27 ans à la peine de mort pour apostasie, malgré les appels d’ambassades occidentales à un respect de sa liberté religieuse. La jeune femme, enceinte de huit mois, est actuellement détenue avec son fils de 20 mois, selon Amnesty International qui a demandé sa libération immédiate.

« Nous vous avions donné trois jours pour abjurer votre foi mais vous avez insisté pour ne pas revenir vers l’islam. Je vous condamne à la peine de mort par pendaison », a déclaré le juge, Abbas Mohammed Al-Khalifa, s’adressant à la femme avec le nom de famille de son père, un musulman.

Meriam Yahia Ibrahim Ishag – son nom chrétien – a également été condamnée à cent coups de fouet pour « adultère ». A l’énoncé du verdict, la jeune femme est restée impassible.

Auparavant, au cours de l’audience, après une longue intervention d’un chef religieux musulman qui a cherché à la convaincre, elle avait dit calmement au juge : « Je suis chrétienne et je n’ai jamais fait acte d’apostasie. »

Cette dangereuse fanatique est à rapprocher de Boko Haram, sans aucun doute.

Par ailleurs, le richissime sultanat de Brunei réintroduit la charia progressivement…La lapidation des femmes adultères ne sera appliquée qu’à partir de fin 2015. Ouf, on respire…

Comme dirait certains, tout cela n’a rien à voir avec l’Islam, évidemment.

aquarius dit: à

« Comme diraient certains », sorry

Arouet dit: à

Ecrasons l’infâme….avant qu’elle nous écrase.

Bloom dit: à

Pas vendeur la Hongrie…Pourtant aux commandes « droite droite » on y trouve cette tête à claque de Victor Orban, bon chrétien, salopard antisémite. Tombé dedans, l’Horty le démange.

Le Con Boin dit: à

Echange François Hollande, a servi mais encore en bon état une fois casqué, contre Victor Orban, homme d’Etat en forme, décideur efficace.

Suis prêt à payer soulte importante.

Goldorak et le grand-père de Heidi contre Nosferatu dit: à

Il faut lire Bernard Charbonneau, génie visionnaire, dont Le Seuil vient de publier « Nous sommes des révolutionnaires malgré nous ».

Pour ce qui est de la Hongrie, elle compte trois Miklós essentiels dans sa littérature : Miklós Szentkuthy, Miklos Bánffy et Miklós Radnóti.

Plaidoyer (pour un rosier ravagé) dit: à

« la complicité mystérieuse unissant la mélancolie et l’ivresse dans une ronde incessante » Billet (PA)

Eh bien, dans la partie commentaires, on a la complicité mystérieuse unissant la bêtise et la bassesse dans une ronde incessante.

Bloom dit: à

…Il y a (…) deux grandes tentations qui partagent, jusqu’aujourd’hui, l’histoire de la philosophie. D’un côté le parti de Platon chassant, donc, ses poètes et rêvant d’une dialectique pure. De l’autre le parti pris romantique – ou sophistique – d’un faire-voir par le langage, d’un art et donc d’une langue qui deviendraient le corps réel du vrai. Le XXe siècle aura été, de ce point de vue, le siècle antiplatonicien par excellence. C’est le moment de l’histoire de la pensée où les courants sophistiques et romantiques l’auront emporté avec le plus d’éclat. Et c’est pourquoi l’art de la langue, ou l’art tout court, y sont devenus l’élément même de la vérité. Un exemple parmi d’autres (…) : Bergson soutenant, dans Le Rire, que l’« art », parce que la perception s’y « dilate », offre « une vision plus directe de la réalité »…

Phil dit: à

oui dear Bloom. Le sujet hongrois n’est pas plus vendeur aux Français d’aujourd’hui qu’une Mitteleuropa autre que sémito-germanique.
Pourtant les Turcs n’ont pas touché aux monastères orthodoxes de Transylvanie en deux siècles d’occupation, alors que Clemenceau redessinait en quelques jours les frontières de pays dont il n’a jamais connu ni la culture ni la langue.

Goldorak et le grand-père de Heidi contre Nosferatu dit: à

@ Bloom, vous devriez lire « Brève histoire de la section italienne de l’Internationale situationniste » sur le site de Stéphane Zagdanski : http://parolesdesjours.free.fr/

En effet, il y eut au sein de cette section un conflit entre un partisan d’un retour à Platon et ceux qui défendaient la dialectique hégélienne. Le platonicien fut mis à l’écart.

Les Héritiers dit: à

« Clemenceau redessinait en quelques jours les frontières de pays dont il n’a jamais connu ni la culture ni la langue. »

Il n’en a que plus de mérite…

Bloom dit: à

Yes, Phil, et pourtant, les Turcs auraient un peu plus plus que touché aux Arméniens à ce qu’il parait…
Avec le ‘my country right or wrong’ en bandoulière, pas possible de discuter, et encore moins de comprendre…
Marai m’a fait grosse impression avec ses Braises et ses Mémoires de Hongrie.

On ne rit pas ..... dit: à

Le projet situationniste internationaliste repose sur :

-le communisme de conseils : lutte révolutionnaire pour l’abolition des États et du capitalisme et l’instauration de l’autogestion généralisée par le pouvoir des conseils ouvriers (démocratie directe).
-les situationnistes luttent avant tout pour une société égalitaire débarrassée des rapports marchands, c’est-à-dire pour le communisme.
-la révolution de la vie quotidienne, projet libertaire et hédoniste que l’on pourrait résumer par ce slogan : « Vivre sans temps mort et jouir sans entrave ».
(Source Wikipedia)

Phil dit: à

Dear bloom, les Ottomans à pachas savaient se faire apprécier de leurs vainqueurs, plus que leurs successeurs rendus à la vie civile. Le traité de Karlowitz de 1699 imposait aux Impériaux la conservation du tombeau de Gül Baba à Budapest. Songez au dépeceur Clemenceau et n’espérez pas la clémence des peuples sortis des plans maçonniques du frankenstein diplomate. Plus de fleurs pour les tombeaux.

TKT dit: à

JCouille, les sujets de « pigmentation », sont les vôtres.
Les Masaï et les Zoulous, sont tout aussi noir que les pygmés.
Les deux premières ethnies ont une majorité de gens magnifiques, quant aux pygmés, comme les aborigènes australiens non mélangés, ils sont de majorité assez laide.
Quant à de ma part, des propos homophobes, vous devez confondre avec D.bile & JCouille.
Je ne veux pas la mort à des gens, non, mais la disparition de D. troll l’ordure, au moins de l’internet, me satisferait. Quant à vous, JCouille, vous êtes une loque en fin de course. Il suffira de prendre patience.

Bien sûr, quand j’ai choisie de parler des pygmés, je vous ai vu venir, vous l’ordure qui traite une Ministre de guenon, car pour vous, elle n’a pas la bonne couleur de peau. Voyez vous, JCouillle, il faut mieux être noir et beau, que blanc-rose et laid. Je n’ai, au contraire de D. aperçu à un vernissage, puis grâce à son portrait posté par lui-même une première fois, jamais vu votre tronche. Je ne mets pas de traits sur vos connentaires acides. Sauf, que vu votre grand-âge, vous devez avoir sur le visage, votre vie de frustré, mauvais et con. Passé la quarantaine, on porte sur le visage sa vie: Méchanceté, alcool, drogue, frustration sexuelle, frustration sociale etc…
Vous ne devez pas avoir un visage de vieillard en paix avec soi-même et le monde

Phil dit: à

Marai a tenu jusqu’en 47 à Budapest, comme Zilahy et la plupart des honnêtes gens. Les souvenirs hongrois de Krudy étaient encore perceptibles aux gens sensibles, avant l’écrasement par l’amitié russe, peu contrainte par une administration américaine habile au management des ruines. A chaque époque la cinquième cohorte des « monuments men ».

TKT dit: à

“ BHL n’a ni jet privé, ni chaussures cirées“:
Bof, les jets loués rendent le même service.
Quant aux chaussures, voudriez vous dire qu’il ne porte que des chaussures en daim ?
J’ai le souvenir de photographies de BHL, avec des chaussures noires impeccable. Peut-être pas quand il joue au randonneur sur les champs de bataille

marre marre marre dit: à

aquarius yen a marre de ces combats d’influence au nom des religions qui plus est – fascistes extrême droite et intégristes religieux : mêmes salopards – avec tous ces racistes et ces crapules prétendant agir au nom d’une religion, on en est encore au moyen- âge

D. dit: à

Thierry, je vous trouve très dur avec notre ami JC.
Savez-vous que vous allez peiner également Daaphnée et ueda ?

Widergänger dit: à

Le fanatisme est la rançon inévitable de la sacralisation d’un discours, quel qu’il soit. (onestsiphore, etc.)

Ce serait réduire le christianisme à du fanatisme, ce qu’il n’est assurément pas.

Ayons le sens des nuances si on veut argumenter. Sinon, ce n’est même pas la peine d’écrire. Il vous suffira de pousser quelque injure et ce sera bon. Si vous voulez qu’on vous lise avec intérêt et qu’on puisse vous répondre, faites en sorte de penser le problème que vous évoquez sans fermer toutes les portes. Car une opinion n’a jamais été une pensée. Tout le monde a des opinions, peu save penser un problème. Si vous voulez qu’on vous lise autrement que par dessus la jambe, pensez le problème que vous commentez. Condition sine qua non de la vie sociale et des échanges.

Merci à vous.

Par exemple, la pensée sophistique ne saurait se réduire à je ne sais quel romantisme. Lucrèce appartient à la Seconde Sophistique, la romaine. Il n’a absolument rien de romantique.

Pensez les problèmes que vous évoquez, mes petits chéris.

Vous rédigerez ainsi des commentaires plus intéressants.

Je vous en remercie d’avance. Je vous aime.

Pablo75 dit: à

« On ne peut pas écouter Wagner après Auschwitz comme on l’écoutait avant ».

Moi je dirais plutôt: On ne peut plus lire BHL après avoir écouté Wagner.

(Ni avant non plus, d’ailleurs).

Commisariat de Porquerolles..... dit: à

Enervé par un malveillant helbête, un individu à pied, nommé JC, vient de heurter un car d’étudiantes suédoises, véhicule qui sous le choc s’est renversé.

Bilan provisoire 6 morts, 12 blessées.

Le nommé JC a procédé aux premiers soins respiratoires par bouche à bouche sur les étudiantes indemnes… et anime, malgré une coupure de 6mm au sourcil, en ce moment même la cellule psychologique rapidement mise en place par l’ONG hyèroise « Pygmées petits, mais grand cœur ».

tom dit: à

 » les aborigènes australiens non mélangés, ils sont de majorité assez laide. »

vous abusez là !

D. dit: à

Daaphnée ne s’est jamais moquée de vous, Thierry. Ueda non plus.
Eh bien, si vous continuez, quelque chose me dit que ça va changer.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…On ne rit pas,…à 13 h 46 mn,…

…le projet situationniste international,…communisme égalitaire!,…trop  » absurde « ,…c’est évident!,…

…Ou, est l’élite!,…qui n’en met pas dans sa poche!,…
…il faut un berger pour les troupeaux!,…
…mais, de là,…à obéir à des loups, qui prennent le peuple d’intello’s en vaches qui rit!,…c’est  » grotesque  » ces complicités d’états aux lobying’s d’entreprises à soumettre les peuples dans leurs puits d’aisance!,…
…et, le reste!,…de se foutre du peuple en y insérant les opposants à Sylla!,…
…la guerre civile certaine!,…normalisée!,…aux  » optimâtes  » de parlementaires des pays de l’Union €urpéenne!,…avec les chiens de faïences à l’ordre d’enculés tout et soi-même!,…etc!,…
…circulez y à rien à voir!,…
…retournez dans vos basses-courts dorées!,…
…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…

wurstschen dit: à

quel humour renversant ce jc, lui être grand créateur

bérénice dit: à

Bloom 13h30, C’est de qui?

Widergänger dit: à

aquarius dit: 15 mai 2014 à 12 h 54 min

Vous avez raison, aquarius, ce que vous dénoncez a en effet à voir avec l’islam, et doit être condamné. Je suis tout à fait de votre avis. Et même au-delà de votre avis à propos de l’islam.

Mais cela n’a rien à voir avec l’enlèvement des jeunes filles dont nous parlions.

Ayez le sens des nuances. Vous sauverez vos commentaires du néant.

Phil dit: à

sapré tkt. dans le premier Tarzan que vous avez regardé (joué par un Hongrois..), des nains blancs peints en noir font figure de pygmées. Jane a très peur. Des pachydermes finissent par détruire le village des gnomes libidineux. Le public rigolait comme un bossu. Aujourd’hui faut se contenir à Cran les zygomatiques.

croissant et café viennois dit: à

Au Centre de Vienne, sur le Graben, a été érigée une colonne pour fêter le départ de la peste et celui des Tucs

Pablo75 dit: à

Ce qui est certain c’est qu’on ne peut pas lire BHL après Auschwitz, tout court.

On ne peut que l’entarter.

Surtout après avoir lu Celan:

« Lait noir de l’aube nous te buvons la nuit
nous te buvons midi et matin nous te buvons le soir
nous buvons nous buvons
un homme habite la maison tes cheveux d’or Margarete
tes cheveux de cendre Sulamith il joue avec les serpents

Il crie jouez doucement la mort la mort est un maître venu d’Allemagne
il crie assombrissez les accents de violons
alors vous montez en fumée dans les airs
alors vous avez une tombe au creux des nuages on n’y est pas couché à l’étroit ».

Bloom dit: à

Bloom 13h30, C’est de qui?
———
De Pablo 74, l’ancêtre de l’entarteur.

Widergänger dit: à

BHL a bon dos !

Il est devenu une sorte de tête de Turc de la bien pensance. C’est pénible.

Si vous voulez être crédibles à propos de BHL, qui a certes beaucoup de défauts, très pénibles lui aussi, il faut être plus objectif. C’est un peu trop facile de lui casser sans cesse du sucre sur le dos sans souligner en même temps ce qu’il y a de bon et de positif en lui.

croissant et café viennois dit: à

Bloom dit: 15 mai 2014 à 13 h 15 min
Pas vendeur la Hongrie…Pourtant aux commandes « droite droite » on y trouve cette tête à claque de Victor Orban, bon chrétien, salopard antisémite. Tombé dedans, l’Horty le démange.

c’est le pays où les Roms sont le plus discriminés (un pays de rêve pour JC de PQ)

Bloom dit: à

Et ça continuait ainsi, sur la performativité généralisée:

…pour parler comme Frege, le grand « tournant langagier » de la philosophie contemporaine. La promotion de la langue même au rang d’objet philosophique suprême. La transformation de l’ontologie en logologie et de l’exercice même de la pensée en une « herméneutique fondamentale » ou une « philologie généralisée ». Le XXe siècle fut le siècle de la langue. C’est le siècle où la langue est devenue le transcendantal de la pensée, son centre, son milieu crucial, son unique objet, son sujet…

D. dit: à

Bon, vous avez dit ce que vous aviez à dire, maintenant taisez-vous, Wiedergänger.

bérénice dit: à

Bloom 14h29, Pablo l’entarteur oui mais à quelle heure? Où?

Phil dit: à

et le croissant est un aimable souvenir croustillant de la religion des vaincus, toléré depuis plus de trois siècles.
Café viennois, trempez-le en songeant à nos tolérances d’aujourd’hui.

D. dit: à

bérénice, voyons ! Vous n’avez pas reconnu Le Siècle de Sartre, de BHL ?

bérénice dit: à

Bloom éclairez-moi mais Est-ce que ça signifie qu’à se tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de parler, l’homme a fini par se la manger? (la langue, évidemment) La pensée ne subsistant plus qu’à l’état d’adjuvant propre à servir toute cette calligraphie?

Widergänger dit: à

C’est injurié le Moyen-Âge que de comparer Boko Haram au Moyen-Âge.

Averroes, c’est le Moyen-Âge. Averroes n’a absolument rien de commun avec ces quelques cinglés de Boko Haram.

Boko Haram doit aussi malgré l’horreur qu’il inspire nous interpeller tout de même. C’est aussi parce que l’écart s’est creusé entre le nord et le sud de la planète, c’est aussi parce que la coopération occidentale avec l’Afrique s’est raréfiée de manière inadmissible que nous avons maintenant à « gérer » ce genre de fanatisme qui se drape dans la religion. Nous autres occidentaux sommes aussi responsables de la montée en puissance de tels montres. Notre égoïsme les a fait prospérer. Il faut certes les anéantir, mais il faut aussi s’interroger sur les politiques étrangères de l’UE, dont nous sommes, comme citoyens européens, tout de même un peu responsables même si nous ne sommes que de pauvres bougres sans pouvoir réel.

D. dit: à

Bien.
C’est l’heure de ma sieste.
A plus tard, si je me réveille.

bérénice dit: à

Ben non D que voulez-vous entre deux gardes du corps et trois hommes politiques, j’ai pas reconnu, d’ailleurs jamais lu ni l’un ni l’autre, Est-ce condamnable?

Bloom dit: à

D. a bien googlé. Bravo.

…Quelle chance, oui, quand on sort du beau parler gourmé de la littérature « bourgeoise » traditionnelle, de ses phrases filées, de ses afféteries, de son byzantinisme, de ses imparfaits du subjonctif – en sommes-nous, d’ailleurs, jamais sortis? –, de voir cette atmosphère de fête foraine, cet argot, ce mélange de graffitis et de mots millimétrés, ces mots en horde et cadence, faire irruption dans la langue littéraire! Céline comme un antidote. Céline comme un anticorps. Céline comme une violence faite à la langue et, à travers la langue, à tout ce que la littérature peut avoir de pétrifié. Il y a deux « écoles » de violence au XXe siècle – deux « variantes » de ce « certain état de fureur » qui est le fond de l’air des années vingt et trente. Les surréalistes (…). Et puis Céline, face sombre de l’époque, version rageuse et noire de ce goût de l’extrême – l’homme qui, pendant qu’Aragon explore le gentil passage des Panoramas, se perd, lui, dans les dédales sanglants du passage des Bérésinas…

Phil dit: à

Du passage des panoramas à celui des Bérésinas, le Choisel importe, disent nos amis.. allemands.

Nemrod dit: à

@ bérénice

N’avoir jamais lu BHL n’est pas grave. Mais n’avoir jamais lu Sartre est en effet condamnable. Le devoir du citoyen est de se cultiver.

Phil dit: à

..Choiseul..

Sergio dit: à

JC….. dit: 15 mai 2014 à 12 h 47 min
vérifier qu’ils possèdent parfaitement les quatre opérations

Mais… On les a en quatrième de couverture des cahiers de brouillon…

Widergänger dit: à

C’est une invention gratuite de Céline que la littérature serait pétrifiée.

C’est complètement faux !

Malherbe n’a absolument rien de pétrifié.

Céline utilise une poésie somme toute assez raffinée de la langue populaire. Cela ne l’autorise en rien à avoir quelque ascendant que ce soit sur tout autre forme d’utilisation de la langue. Il n’a strcitement aucun privilège. Il n’a rien à dire.

Réduire toute autre utilisation de la langue française que la sienne à je ne sais quel académisme est une pensée critique tout à fait nulle, stupide, grotesque. Et il est de fait qu’à ce sujet Céline est stupide, nul et grotesque.

Céline c’est le Jean Gabin de la littérature qui roule sa mécanique en prétendant que les autres ne savent pas écrire. C’est infantile, enfin ! Sortons de ce débat débile.

Damien N. dit: à

Kosztolányi Dezső egy jól ismert szerző közé tartozik. Sokkal jobban ismerik, mint Haja a RDL.

OneNote dit: à

Un laquais de l’impérialisme anglo-saxon n’a que faire de Debord, l’Amérique étant le coeur battant de la domination spectaculaire comme chacun sait.

L’intérêt des situationnistes tient à leur critique des nouvelles formes prises par le capitalisme plus qu’à leurs solutions, toujours un peu puériles comme dans toute utopie révolutionnaire.

Le constat de Debord est toujours aussi valable. Quant à ceux qui pensent que Paris sera toujours Paris, c’est qu’ils ne comprennent rien à ce qui se passe. Ils oublient un peu vite ce qu’on a fait des Halles, et ils devraient aller faire un tour rue d’Arcole. Il y a 20-30 ans on trouvait encore des antiquaires Quai aux fleurs. Les boutiques de souvenirs ont peu à peu grignotés les anciens commerces pour enlaidir définitivement les abords de Notre-Dame. Et ce processus est irréversible et s’étend à toute la capitale.

Quand des boutiques de fringues (GAP, Zara, etc.) prennent systématiquement la place des dernières librairies, des derniers boucheries, des derniers vrais bistros parisiens (pas vos Starbucks de merde, ni vos cafés philos à la con), c’est que quelque chose se termine ; car de telles boutiques se retrouvent aussi bien à Londres qu’à Berlin et Nouw-York. Et ce qui fait la singularité d’une ville, l’âme d’une ville, est en train de disparaître pour jamais.

C’est aussi ça le Spectacle, c’est aussi ça l’assassinat de Paris, sa destruction, sa falsification en image et sa dégradation en marchandise. Un faux Paris a remplacé le vrai Paris. Paris est devenu un décor kitsch et toc, un musée figé dans le temps conçu pour les touristes. Et que les rues soient plus propres et les vitrines des magasins plus jolies ne changent rien au problème.

Bloom dit: à

Au bout du rêve émancipateur, les charniers. C’est la morale de ces deux révolutions « culturelles », donc « radicales », que furent les révolutions chinoise et cambodgienne.

Le fumet des charnier de Phnom Penh. L’absence de fumet de la nourriture que ne mangeait pas la famille de ma femme pendant la Grande révolution culturelle prolétarienne…

Me viennent à l’esprit deux éditions d’Apostrophes
-celle où Simon Leys rentre dans le chou de Maria-Antonietta Macciocchi, égérie du maoisme européen;
– celle où BHL pas encore connu comme tel et Glucksman se font descendre, surtout le premier par deux assistants en philo.
Comme disait mon pote KAH l’autre jour, il semblerait que la philo occidentale ait cessé depuis environ 40 ans non seulement de penser le monde, mais aussi et surtout de dialoguer avec lui. 40 ans, c’est grosso modo la révolution iranienne et l’émergence de l’islam de combat. Aucun lien? A voir.

Solange dit: à

Je suis en accord total avec Wiedergänger. Même si cela ne plaît pas à Sergio. Désolée, mon pote.

découragement dit: à

Widergänger
tout à fait d’accord
mais le grignotage ou l’effritement de la laïcité voulus par certains, et les vociférations, rapts et tueries, au nom des religions, n’est-ce pas revenir plusieurs siècles en arrière

Widergänger dit: à

À propos de Paris, on ne peut que donner raison à Debord. Je suis bien d’accord.

Cela ne veut pas dire que Paris soit encore une ville qui exerce beaucoup de charme et qui a encore en effet beaucoup de charme.

Debord ne parle absolument pas du charme de Paris. Il parle de Paris comme centre du monde. Ce que Paris a été en effet jusqu’en 1940. Maintenant c’est fini. Il y a eu une petite résurgence avec Michel Foucault, Deleuze etc. Maintenant c’est clos.

Nemrod dit: à

« il semblerait que la philo occidentale ait cessé depuis environ 40 ans non seulement de penser le monde, mais aussi et surtout de dialoguer avec lui. » (Bloom)

Je dirais l’inverse. Il semble que la philo occidentale ait cessé d’être de la philo pour s’occuper de l’immédiateté du monde. Pas une émission de télé où l’on ne voie un soi-disant « philosophe » de service venir donner son point de vue sur l’actualité.

Widergänger dit: à

Rendons à BHL ce qui appartient à BHL au lieu de nier l’évidence.

BHL n’est pas du tout un imbécile qui ne saurait pas penser. Il n’est pas rentré rue d’Ulm par le mystère du Saint Esprit tout de même ! Faut arrêter cet infantilisme à son propos.

BHL sait indéniablement penser. Il a fait l’effort de l’apprendre contrairement à beaucoup qui passent leur temps à l’insulter. Je ne veux pas du tout défendre BHL contre toute raison. Je dis simplement que ce perpétuel cassage de sucer sur le dos de BHL est infantile et ne dit rien de la réalité de BHL.

thomas dit: à

« des boutiques de fringues (GAP, Zara, etc.) prennent systématiquement la place des dernières librairies, des derniers boucheries, des derniers vrais bistros parisiens (pas vos Starbucks de merde, ni vos cafés philos à la con),  »

eh oui c’est la mode des marques depuis une bonne vingtaine d’années
Et pas que les boutiques de fringues: les banques aussi bouffent les librairies
Mais d’autres naissent ou renaissent ailleurs
Et on peut encore parcourir la ville en marchant, ce qui n’est pas le cas d’autres d’autres capitales où tout a été aménagé pour la bagnole

Rollmops dit: à

Widergänger dit: 15 mai 2014 à 14 h 57 min
Ce que Paris a été en effet jusqu’en 1940. Maintenant c’est fini. Il y a eu une petite résurgence avec Michel Foucault, Deleuze etc. Maintenant c’est clos.

Tout de même ! Depuis, il y a eu Inès de la Fressange et Max Gallo.

Widergänger dit: à

Oui, je suis tout à fait d’accord avec Nemrod !

Les penseurs se font rares et on confond souvent bafouilleur et penseur.

Même notre bon Finkielkraut n’échappe pas toujours à cette critique.

Eh, tout le monde n’est pas Heidegger ! C’est tellement évident.

Phil dit: à

le cassage de sucer bhl..sapré dérapage de la mauvaise langue.

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