de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Les choses vues de Georges Séféris

Les choses vues de Georges Séféris

Il y a tellement de manières différentes de tenir son Journal intime qu’on hésite à les ranger toutes sous le label bien délimité d’un genre littéraire défini, avec ce qu’il peut avoir de corseté, de limité et de canonique. Le plus souvent, des notes à leurs dates. Mais bien rares sont les auteurs qui nous épargnent le superflu, l’anodin des travaux et des jours qui ne disent rien d’autre que ce qu’ils disent, les courses à faire et les notes de blanchisserie. En ce sens, le Journal qu’a tenu tout au long de sa vie le poète et essayiste grec Georges Séféris (Smyrne, 1900- Athènes 1971) est un modèle. Tel qu’il est conçu et rédigé, il tient davantage de la conversation avec le lecteur sans que pour autant le diariste se sente tenu de l’interpeller. A le lire dans la continuité ou par sauts et gambades, on ne se laisse prendre, envelopper par un ton qui sonne familier mais qui demeure extrêmement tenu tant sa quête du mot juste, précis, exact est permanente (on écoutera ici à profit l’émission « Une voix, une oeuvre » que Christian Giudicelli lui consacra sur France-Culture)

Le plaisir de lecture est rehaussé encore par la qualité technique du livre (papier, typographie, mise en page aussi soignés que sont précises les notes en bas de page d’Antoine Jaccottet et Amaury Nauroy) comme toujours avec cet éditeur. Celui-ci a été d’ores et déjà été récompensé de ses efforts puis le 17 décembre dernier, une soirée a été consacrée à cet événement français au Musée Bénaki à Athènes en présence de la Présidente de la République grecque. S’il y a un cadeau de Noël original à faire à un épris de littérature, d’histoire et de poésie, c’est bien ce Journées 1925-1944 (traduit du grec et préfacé par Gilles Ortlieb, 832 pages, 34 euros, Le bruit du temps). Sa vie s’y dévoile dans ce qu’elle a de plus insaisissable pour un biographe. Le plus frappant, c’est sa lucidité dans le feu des événements.

Il n’était pas du genre à écrire sans une impérieuse nécessité ; il lui fallait répondre à un appel intérieur, ce qui était bien le moins pour celui qui avait ordonné sa vie en fonction d’un absolu de la poésie et qui, dès lors, entendait écrire « comme on s’ouvrirait les veines » ce qui n’empêche pas une ironie légère. Cela dit, si le nom de Séfériades dit Séféris n’est pas totalement inconnu du grand public hors la Grèce, c’est que son œuvre a été distinguée par le prix Nobel de littérature en 1963. Pas un jour sans une ligne, on connait cette règle de vie du-t-elle se faire l’écho de son ressentiment et le registre de son amertume. Vis-à-vis des hommes qui le déçoivent bien sûr, mais aussi vis-à-vis des événements notamment la Grande Catastrophe (1922) qui vit le massacre et l’expulsion des chrétiens d’Asie mineure à la suite du deuxième conflit gréco-turc et provoqua en Grèce un coup d’Etat puis la chute de la monarchie.

De son pays, il disait qu’il demeurait sa blessure. C’était vrai où que ses pas l’aient porté au gré de nombreux voyages, que ce fut lors de missions diplomatiques effectuées pour son ministère (il termina brillamment sa carrière comme ambassadeur à Londres) ou à l’occasion de ses exils (Angleterre, Albanie, Crète, Egypte, Afrique du sud, Palestine, Italie). Cosmopolite et polyglotte, son Journal est fait de lettres, de promenades, de lectures, de concerts, de poèmes, de choses vues et de choses perçues, enfin de voyages « comme si j’étais Des Esseintes », ce qui n’est pas la pire manière de vivre loin de chez soi sans partir pour autant, en faisant travailler son esprit et son imagination dans l’intime fréquentation des livres et des œuvres d’art- et de la mer si présente dans son œuvre.

« De l’Occident, nous ne sommes pas revenus en Grèce rassasiés, nous sommes revenus affamés » (18 janvier 1926)

Il a traduit en grec des œuvres par lui admirées telles que L’Âne d’or d’Apulée,The Waste Land de T.S. Eliot, Monsieur Teste de Valéry ainsi que des poèmes d’Eluard et de Lawrence, aussi bien que de Sophocle (en démotique) ou de Lord Byron. Sa langue, dépouillée, sobre, économe mais continûment métaphorique, qui ne réclamait pour seule grâce que parler simplement, est celle d’un homme instruit, éduqué, nourri par la poésie populaire ; un antipuriste proche de la tradition orale, adversaire des tenants d’un usage savant de la langue ; il se range parmi les démoticistes dans la querelle sur la langue démotique. Mais lorsqu’on dit qu’il a traduit « en grec », il faut souligner la polysémie de l’expression et préciser que Séféris se sentait moins grec qu’hellénique, héritier d’une très longue histoire- ce que l’Académie suédoise a été pour une fois bien inspirée de souligner dans ses attendus où il était dit que le Nobel le couronnait « pour son exceptionnel lyrisme, inspiré par un profond sentiment de l’hellénisme ». 

 Je ne demande rien d’autre que de parler simplement, que cette grâce me soit accordée.
Notre chant, nous l’avons surchargé de tant de musiques
Qu’il s’est englouti peu à peu,
Et nous avons tellement enjolivé notre art
Que son visage s’est noyé dans les dorures

Un vieillard sur le bord du fleuve (Journal de bord II)

En mettant nos pas dans les siens, malgré une misanthropie affirmée, on croise Henry Miller, Lawrence Durrell, Istrati, Gide, Henein, Malaparte, Kazantsakis, Elytis et tant d’autres. L’éditeur a eu la bonne idée d’adjoindre en appendice le portrait qu’Henry Miller, « qui tapait sur sa machine comme un pianiste déchainé », a fait de Georges Séféris dans Le Colosse de Maroussi : « Par nature, un mâtiné de taureau et de panthère… un chaud sourire asiatique qui lui vient toujours au visage, comme un flot de nectar et d’ambroisie ». Bien vu, Henry. Gilles Ortlieb le rappelle dans sa préface, les obsèques du poète (il est également l’auteur d’un unique roman Six nuits sur l’Acropole), par le nombre de ses participants et par l’émotion qui se dégageait de l’immense cortège dans les rues d’Athènes, de l’église Sainte-Catherine à Plaka jusqu’au premier et plus grand cimetière de la ville, fut perçu sur le moment et rétroactivement comme la première manifestation silencieuse de masse contre la dictature des colonels quatre ans après leur coup d’Etat.

Il se produit avec ce livre d’une richesse insoupçonnée ce que son auteur appelle de ses vœux pour tout bon livre : une étincelle nait de sa lecture à condition que la vie que tout lecteur renferme en lui entre en dialogue avec le réservoir de vie contenu dans ses pages.

(Photos Passou et Sti-Gerasa-Oktobrios-1953)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères, Poésie.

768

commentaires

768 Réponses pour Les choses vues de Georges Séféris

puck dit: à

Et nous avons tellement enjolivé notre art
Que son visage s’est noyé dans les dorures
 »

il dit ça pour Flaubert ?

puck dit: à

En mettant nos pas dans les siens, malgré une misanthropie affirmée (…) »
 »

c’est vrai que c’est plus sympa de mettre ses pas dans ceux d’un philanthrope, hélas on a pas toujours le choix, car le problème est que mère nature a hélas bien souvent accordé bien plus de talents aux misanthropes, et s’il fallait mettre ses pas que dans ceux des philanthropes on se retrouverait au final bien mal loti.

cela dit passou votre « malgré » est touchant, il résonne comme un cri de douleur d’une personne s’offensant de l’ordre des choses.

puck dit: à

c’est même pour ça qu’aujourd’hui, si l’on trouve aussi peu de misanthropes dans le paysage culturel, c’est point parce qu’ils n’existent pas, c’est juste qu’elle n’est pas « affirmée » du fait du wokisme ambiant dont ce « malgré » témoigne.

MC dit: à

Ce coup de pied de l’âne aux philanthropes inclût-il aussi ceux des musées des deux côtés de l’Atlantique? Auquel cas il est pour le moins déplacé.

Jazzi dit: à

« cette règle de vie du-t-elle se fait l’écho » (SE FAIRE)
« du Monsieur Teste de Valéry » (supprimer le « du »)
« fut perçu sur le moment et rétroactivement contre la première manifestation silencieuse de masse » (« comme » en place de « contre »)

puck dit: à

« Ce coup de pied de l’âne aux philanthropes inclût-il aussi ceux des musées des deux côtés de l’Atlantique? »
 »

c’est là une question compliquée, il faut avoir à l’esprit qu’un vrai philanthrope aime tous les hommes y compris les misanthropes, alors que les misanthropes n’aiment pas les autres misanthropes.

d’où le côté incompréhensible de ce « malgré » à passou, parce que ce malgré tend à laisser penser que passou n’aime pas les misanthropes du fait qu’il se définit lui-même par l’usage de ce « malgré » comme un philanthrope (ce qui entre parenthèses n’est pas très fair play) sauf que si passou était réellement philanthrope tel qu’il se définit lui-même tout seul alors il aimerait aussi les misanthropes et du coup ce « malgré » n’a pas à être là !

du coup ce « malgré » joue contre lui dans la mesure où il démontre que passou n’aime pas les misanthrope ce qui tendrait à laisser penser que lui-même l’est.

vous me suivez ?

en fait c’est juste une mise en application du premier principe de Gödel sur la théorie des ensembles appliqué à la philanthropie.

le problème du blogapssou c’est que ça manque de matheux.

puck dit: à

en fait la phrase de passou représente un paradoxe insoluble comme celui du barbier à Russell ou celui du menteur d’Epéménide.

c’est tout de même assez intéressant pour être souligné.

puck dit: à

que l’on peut résumer par la proposition suivante : un philanthrope n’aime pas les misanthropes.

cette proposition ne peut être ni vraie ni fausse.

parce que si c’est vrai alors c’est faux, et si c’est faux alors c’est vrai !

cqfd.

puck dit: à

je suis chiant ?

Jazzi dit: à

Le Roi d’Asiné

« Nous avons tout le matin à l’entour la citadelle
commençant du côté de l’ombre là où la mer
verte et sans reflet, la gorge d’un paon tué
nous a accueillis comme le temps, sans aucune faille
Les veines du rocher descendaient de haut
ceps tordus nus à plusieurs branches se ravivant
au toucher de l’eau alors que l’œil en les suivant
luttait pour échapper au balancement fatiguant
sans cesse perdant sa force
Du côté du soleil un long rivage grand ouvert
et la lumière broyant des diamants sur les grands murs
aucun un être vivant les pigeons sauvages partis
et le roi d’Asiné que nous cherchions depuis deux ans maintenant
inconnu oublié de tous et même d’Homère
seul un mot dans l’Iliade et lui-même incertain
jeté ici comme le masque d’or funéraire.
Tu l’as touché. Te souviens-tu de sa résonance ? Creux dans la lumière
comme la jarre sèche dans la terre creusée ;
et la même résonance dans la mer sous nos rames.
le roi d’Asiné un vide sous le masque
partout avec nous, partout avec nous, sous un nom :
« Et Asiné… Et Asiné… »
et ses enfants des statues
et ses désirs des battements d’aile d’oiseaux et le vent
dans les espaces de ses pensées, et ses navires
ancrés dans un port invisible
sous le masque un vide.
Derrière les grands yeux les lèvres courbes les boucles
reliefs sur le couvercle doré de notre existence
un point obscur qui voyage comme le poisson
dans le calme de la mer à l’aube, et tu le vois :
un vide partout avec nous.
Et l’oiseau qui s’envola l’autre hiver
avec une aile brisée
habitacle de vie,
et la jeune femme qui était partie pour jouer
avec les canines de l’été,
et l’âme qui cherche à cris stridents le monde d’en bas
et le pays comme la grande feuille de platane qu’entraîne le torrent de soleil
avec les vieux monuments et la tristesse d’aujourd’hui.
Et le poète s’attarde en regardant les pierres et se demande
existe-t-il donc
Parmi ces lignes ruinées les faîtes, les pointes les creux et les courbes
existe-t-il donc
là où se rencontre le passage de la pluie du vent et de l’usure
existe-t-il le mouvement du visage la forme de la tendresse
de ceux-là qui ont diminué si étrangement dans notre vie
de ceux qui sont restés ombres des flots et pensées avec l’infini de la mer
ou peut-être non rien ne reste si ce n’est le seul fardeau
la nostalgie du fardeau d’une existence vivante
là où nous restons maintenant inconsistants ployant
comme les rameaux du saule hideux amoncelés dans la durée du désespoir
tandis que le courant jaune lentement charrie des joncs déracinés dans la boue
image d’une figure qui s’est figée dans la décision d’une éternité amère.
Le poète un vide.
Armé du bouclier le soleil montait en guerroyant
et du fond de la grotte une chauve-souris effrayée
s’est heurtée à la lumière comme une flèche contre l’écu :
« Et Asiné… Et Asiné… » Serait-ce elle le roi d’Asiné
que nous cherchons si attentivement sur cette acropole
palpant parfois de nos doigts son toucher sur les pierres ? »
(G.Séféris, « Journal de bord », Éditions Héros-Limite, 2011, traduction Jacques Lacarrière et Egérie Mavraki)

puck dit: à

d’où la nécessité de se référer à quelque chose qui serait de l’ordre du métalangage pour résoudre cette proposition, mais là faut être fin connaisseur de Musil pour le comprendre et persnne sur ce blog à part moi ne l’est donc c’est réglé.

puck dit: à

Jazzi stp balance pas des trucs trop longs à lire ça m’empêche de réfléchir.

Marie Sasseur dit: à

Balance ton Prozac, on dirait encore une fois.

Jazzi dit: à

TERRE D’IONIE
Nous avons beau avoir brisé leurs statues,

nous avons beau les avoir chassés de leurs temples,

les dieux n’en sont pas morts le moins du monde.

Ô terre d’Ionie, c’est toi qu’ils aiment encore,

de toi leurs âmes se souviennent encore. 

Lorsque sur toi se lève un matin du mois d’août, 

une vie venue d’eux passe en ton atmosphère ;

une forme adolescente, parfois,

aérienne, indécise, au pas vif, 

passe au-dessus de tes collines.
(Constantin Cavafy)

Bloom dit: à

un chaud sourire asiatique

Toujours cette essentialisation « ethnique » de l’autre qui fait de ce Miller-la un écrivain poisseux.
Parlerait-on de « sourire européen »?
Débile.

Jazzi dit: à

Encore trop long, puck ?

Yosa Buson
(1716-1783)

« Sur l’image sainte
elle lâche une fiente –
l’hirondelle ! »

C’est mieux, mais c’est japonais…

Patrice Charoulet dit: à

« Jacques Attali s’adresse à Zemmour
(via Les Échos). Et lui cite quelques exemples parmi d’autres… 😉
On ne dira jamais assez de mal de tous ces gens venus d’ailleurs qui, depuis des siècles, s’acharnent à défigurer la France, à la détruire, à ne lui apporter que le pire. Et pire encore, qui y font des enfants qui continuent leur oeuvre destructrice.
Parmi ceux nés à l’étranger, innombrables ennemis de l’identité française, quelques noms, en vrac : venant d’Italie (Mazarin, Catherine de Médicis, Casanova, Elsa Schiaparelli, Guillaume Apollinaire, Yves Montand, Pierre Cardin, Marcel Bich, Sergio Reggiani), d’Allemagne (Simone Signoret), d’Autriche (Romy Schneider), d’Espagne (Pablo Picasso, Juan Gris, Jorge Semprún, Michel del Castillo, Cristóbal Balenciaga), de Suisse (Blaise Cendrars, Françoise Giroud, Le Corbusier), de Belgique (Raymond Devos, Robert Denoël, Agnès Varda), de Grèce (Kostas Axelos, Vassilis Alexakis, Costa-Gavras, Iannis Xenakis), de République tchèque (Milan Kundera), de Pologne (Frédéric Chopin, Marie Curie, Henri Krasucki, Octave Klaba, Jean-Marie Lustiger), de Lituanie (Emmanuel Levinas), de Hongrie (Joseph Kosma), de Finlande (Ellen Thesleff, Helene Schjerfbeck, Elin Danielson-Gambogi), de Suède (Siri Derkert, Hanna Hirsch-Pauli), de Biélorussie (Marc Chagall), de Russie (Nicolas de Staël, Romain Gary, Vassily Kandinsky, Arthur Adamov, la comtesse de Ségur, Andreï Makine, Léon Poliakov, Nathalie Sarraute, Henri Troyat, Elsa Triolet, Anna Golubkina, Marie Vassilieff), d’Ukraine (Georges Charpak, Serge Lifar), de Bulgarie (Tzvetan Todorov), de Serbie (Enki Bilal), de Roumanie (Eugène Ionesco, Cioran, Brancusi), de Cuba (José-Maria de Heredia), d’Uruguay (Jules Supervielle), du Brésil (Tarsila do Amaral), d’Argentine (Joseph Kessel), des Etats-Unis (Julien Green, Jules Dassin, Joe Dassin, Joséphine Baker), d’Egypte (Albert Cossery, Guy Béart, Georges Moustaki, Dalida, Claude François, Andrée Chedid, Louis Chedid), du Maroc (Serge Haroche, Tahar Ben Jelloun, Jean Reno, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze) ; de Tunisie (Georges Wolinski, Azzedine Alaïa), d’Algérie (José Aboulker, Jacques Derrida, Gilles Cohen-Tannoudji, Jean-Pierre Bacri, Jean Daniel, Kad Merad, Patrick Bruel), du Sénégal (Ousmane Sembène), de Turquie (Missak Manouchian, Henri Verneuil), d’Iran (Marjane Satrapi), du Liban (Rodolphe Saadé, Ibrahim Maalouf), de Syrie (Mohamed Altrad), de Chine (François Cheng, Cai Guo-Qiang, Zao Wou-Ki, Fang Junbi), du Japon (Kenzo Takada). Et tant d’autres, dont au moins, très récemment, de très grands chefs d’entreprise, de grands médecins, des chercheurs exceptionnels, deux maires de Paris, des dizaines de ministres et deux Premiers ministres.
Il ne faut pas non plus oublier ceux qui sont nés en France d’un parent venu de l’étranger, et qui ont fait, ou font encore, comme chacun sait, le plus grand tort à l’identité française : Germaine de Staël, Irène Joliot-Curie, Albert Uderzo, René Goscinny, Robert Badinter, Zinedine Zidane, Emile Zola, Emile et Isaac Pereire, Henri Bergson, Roger Vadim, Marcel Marceau, Charles Aznavour, Coluche, Edgar Morin, Isabelle Adjani, Fabrice Luchini, Raymond Kopa, Serge Gainsbourg, Vladimir Jankélévitch, Omar Sy, Jacques Tati, Roman Polanski, Emmanuelle Béart, Jeanne Moreau, Johnny Hallyday, Josiane Balasko, Manu Chao, Louis de Funès, Michel Jonasz, Mathieu Kassovitz, Jean-Paul Belmondo, Georges Brassens, François Cavanna, Joann Sfar, Lino Ventura, Francis Cabrel, Léon Gambetta, Michel Platini, Bernard Kouchner, Claude Berri, Agnés Jaoui, Jean-Jacques Goldman, Jean-Pierre Mocky, Georges Perec, Catherine Ringer, Françoise Dolto, Gérard Oury, Michel Polnareff, Maxime Rodinson, Pierre-André Taguieff, Marina Vlady, Alain Prost, Yannick Noah, Robert Hossein, Yasmina Reza, Francis Picabia. Et tant d’autres, dont très récemment encore, des centaines de maires, des dizaines de ministres et un président de la République.
A cela, il faut ajouter tous ceux qui, femmes et hommes, anonymes, ont tant nui à la France en lui donnant leur vie au combat. Et enfin, ceux qui, par millions, sont venus depuis plus de deux siècles, et viennent encore lui apporter leur savoir, leur créativité, leur travail ; qu’ils soient (au féminin ou au masculin) policiers, magistrats, pompiers, médecins, enseignants, chercheurs, avocats, ingénieurs, financiers, journalistes, artistes, cuisiniers, chauffeurs, carrossiers, mineurs, maçons, plombiers, éboueurs, infirmières, assistantes maternelles, aides-soignantes ; et tant d’autres.
Grâce au ciel, nous avons su aussi, au cours des siècles, chasser bien des protestants, juifs et musulmans, qui défiguraient notre pays et sont partis en enrichir d’autres.
Encore un effort, et nous serons bientôt pur de toute présence étrangère, sans grand ni petit remplacement, dans un néant réconfortant. »

lmd dit: à

Pour ceux qui sont en Provence, soleil d’hiver très bas, temps calme,parfaitement clair ; c’est le jour d’une ballade rare (avant 16h ; s’ils n’ont rien de mieux à faire).

Phil dit: à

Toujours cette essentialisation « ethnique »

voyons dear Bloom, Miller promenant sa tête de boudha, comme disait Durrell, dans les îles grecques, peut bien se prévaloir de reconnaître un rictus asiatique.
Excellente nouvelle ce journal traduit de Séféris attendu depuis des décennies.

Janssen J-J dit: à

Perso, je ne m’étais jamais attendu depuis des décennies à la traduction de ce journal. J’en suis pas mal bouleversé. Mais je ne comprends pas trop en quoi son auteur se rangerait parmi les démoticistes dans la querelle sur la langue démotique, et j’avoue néanmoins nourrir pas mal de doutes à ce sujet. Pour entrer en séférides avec ma soeur, je commencerai à lui suggérer ce lien préalable, condition indispensable pour trouver de quoi compléter le sujet du jour … Pourvu qu’on n’aille pas découvrir que cet écrivain ait pû être pédophile en dépit de son prix nobel… !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_S%C3%A9f%C3%A9ris
PA nous garantit-il par ailleurs l’excellente qualité de la traduction de Gilles Ortlieb de ces Journées 25-44 ? Rien n’est moins sûr… Un ami (ex pâtre grec) de Thessalonique, devenu docteur en sociologie, amateur de Séféris, m’a toujours recommandé de me méfier des traducteurs en langue française, depuis les grotesques mésaventures de Yourcenar sur Constantin. Cavafy… Pour l’instant, au bénéfice du doute, attendons les avis éclairés… Merci et bien à vous pour ce nouveau billet qui nous change de P. H…, et suscjtera sans doute bien moins de polémiques homériques…

Janssen J-J dit: à

Comme cadeau de Noël, j’avais plutôt pensé à suggérer à l’rdl l’un des derniers enregistrements d’Angélique Ionatos, notre comparable… par ex. dans Reste la lumière,… Joyeux réveillon… !
https://www.youtube.com/watch?v=crLaupAEKV8

Marie Sasseur dit: à

Au Vice-Consul, et ses travaux très académiques, un truc vieux de ouf, je préfère ce pâtre grec, disciple d’Aphrodite.

Un joli cadeau pour Noël

https://youtu.be/3KCbqhJt16k

Jazzi dit: à

« Pourvu qu’on n’aille pas découvrir que cet écrivain ait pû être pédophile »

Rien n’est moins sûr avec les poètes grecs, JJJ !
Heureusement que La Sasseur veille au grain…

« une forme adolescente, parfois,

aérienne, indécise, au pas vif, 

passe au-dessus de tes collines. »
(Constantin Cavafy)

Marie Sasseur dit: à

Sasseur, elle emmerde les vieux libidineux.

Marie Sasseur dit: à

Il n’était homo, au moins, ce vice-consul ?

Je vous demande cela tout de suite, qu’on arrive plus vite au sujet, allez tous vous faire voir chez les grecs.

D.. dit: à

Ceux qui choisissent de se donner un genre en se laissant pousser la barbe et qui ne sont ni des sages ni des patriarches sont des gens qui manquent de confiance en eux et qui ne s’acceptent pas tels qu’ils sont.

Soleil vert dit: à

Georges Séféris est né à Smyrne comme André Tubeuf. L’exil et le souvenir de la lumière natale.

Soleil vert dit: à

A Ephèse, tout près, l’Histoire arrêtée, la pierre des statues, les colonnes rafraîchissent. Mais ici l’eau du golfe, au calme plat, ajoute à sa réverbération. On s’enivre mais on succombe. Homère était aveugle. A. T

Janssen J-J dit: à

@ SV / Georges Séféris est né à Smyrne. comme … Edouard Balladur.
Il serait temps d’évoquer Izmir plutôt, car depuis Atatürk, le nom de la 3e ville de Turquie a changé, et nos étudiants s’imaginent encore que les deux villes n’ont rien à voir entre elles.

Janssen J-J dit: à

@ je suis chiant ?
comment vous sentez-vous au juste ?

puck dit: à

« @ je suis chiant ?
comment vous sentez-vous au juste ? »
 »

moi 3j ? comment je me sens ? c’est sympa de demander, je sais pas quoi vous dire, disons que je me sens chiant.

vraiment j’en suis désolé, mais je suis chiant à l’approche de Noël depuis que j’ai 7 ans, je sais pas, je crois que c’est l’excitation quand on sait pas ce que le père Noël va vous apporter, du coup voilà y’a les cadeaux, on les ouvre et voilà…

3j vous avez écrit votre lettre au père Noël ? moi la mienne je l’envoie toujours vers début juin pour éviter l’affluence.

ma foi je crois que c’est ça qu’on appelle la magie de Noël.

puck dit: à

Marie Sasseur dit: à

Balance ton Prozac, on dirait encore une fois.
 »

qu’est-ce qu’ya la parano tu échanger ton lithium et ton phénobarbital contre mon prozac ? désolé ça marche pas trop le prozac pour ta pathologie, vaut mieux garder ton lithium.

puck dit: à

j’ai jamais compris ce conflit qui dure depuis trois mille ans entre les psychotiques et les névrosés, toute l’histoire de l’humanité peut se résumer à ça.

puck dit: à

en plus les psychotiques n’ont jamais compris que leur combat est perdu d’avance : les névrosés ont toujours gagné et ils continueront de remporter tous les combats !

chantez avec moi :
vive les névrosés zézé !
à bas les psychotiques tictic !!!

puck dit: à

Jazzi je sais pas toi mais moi je ne demande rien d’autre que de parler simplement, que cette grâce me soit accordée. Tu sais notre chant de Noêl, nous l’avons tellement surchargé de tant de musiques que hop ! il a fini par s’engloutir peu à peu, comme le Titanic. En plus mon pauvre, nous avons tellement enjolivé notre art, que son visage s’est noyé dans les dorures, plouf ! comme le Titanic.

Soleil vert dit: à

Il serait temps d’évoquer Izmir plutôt

Non JJJ, car « Smyrne n’en finit pas de s’étirer sur sa propre rive, dans ses propres odeurs. Les noms turcs n’ont pas réussi à chasser les noms grecs. On continue à dire Cordelio, le nom est si doux, ce sont les Muses qui l’ont trouvé, avec ce quelque chose de roulé et de capiteux qui vient des oléandres et des dattiers de la rive. »

puck dit: à

« Il se produit avec ce livre d’une richesse insoupçonnée ce que son auteur appelle de ses vœux pour tout bon livre : une étincelle nait de sa lecture à condition que la vie que tout lecteur renferme en lui entre en dialogue avec le réservoir de vie contenu dans ses pages. »
 »

comme conclusion je trouve que c’est beau…

c’est beau, mais c’est tout de même étonnant venant d’un misanthrope comme lui !

je veux dire j’ai déjà lu des livres de misanthrope, Swift par exemple, hé ben ça fait pas du tout cet effet-là.

enfin moi je dis ça, mais la misanthropie je sais pas trop ce que c’est, j’éprouve un tel amour pour mes semblables que parfois cet amour m’engloutit, comme le Titanic plouf !

bouguereau dit: à

..keupu et ses bruits de gueule

puck dit: à

« Il n’était pas du genre à écrire sans une impérieuse nécessité ; il lui fallait répondre à un appel intérieur »
 »

un peu comme Angot, c’est ce qu’elle dit.

en fait je crois qu’aujourd’hui ils le disent tous : mon livres répondait à une impérieuse nécessité… je le portais en moi comme une mère porte son enfant… je me devais de répondre à cet appel intérieur.

limite l’écrivain qui dit pas ce genre de truc il passe pour un imbécile.

en plus les lecteurs ils adorent ça, en tout cas moi quand je sais que le livre que je suis en train de lire répond à un appel intérieur limite je lis sur une table tellement il devient lourd, en plus cet appel intérieur c’est un truc qui appelle et que en plus vient vachement de l’intérieur, whouuh rien que d’y penser j’en ai les larmes.

bouguereau dit: à

Ceux qui choisissent de se donner un genre en se laissant pousser la barbe

comme si allah n’y pourvoyait pas..bientôt ça sra son prépuce pour se donner un genre haussi..dédé à la niche..c’est son genre

puck dit: à

mon greubouuuuuuuu!!!!!!! t’étais passé où mon grand ! tu me manquais, c’était comme un appel intérieur, tu crois que c’est ça l’amour ?

Janssen J-J dit: à

@ lmd / dario marron ?… rarement vu une folle pareille…. La culture smyrniote rayonnait de tous ses feux, anéfé !
@ pkt / je demandais comment vous vous « sentiez »… au niveau chiasse ? Plutôt supportable comme odeur, ou non ?… dans le 2e cas, etalii vous dira d’aller consulter le Pr Huntington Fukuoka…
@ avant 1880, le genre humain n’avait pas conscience d’être divisé entre ces deux catégories de tarés. Ne commettons pas d’anachronismes rétrospectifs, comme c’est souvent le cas chez MC au sujet du génocide vendéen, qui se fie trop à Aulard…, puis subrepticement, aux akadémiciens Gaxotte et Chiappe. etc…
@ votre lettre trop prématurée est sans doute restée sous sa pile. Les trop zélés sont souvent mal récompensés…
@ pmp & rptv : Je me contente du générique Fluoxétine qui fait autant d’effet que Prozak, sans quasi rien coûter à la Sécu.
@ des piques acides, vous trouvez ?… ou du miel suave sur la tranche de tartine beurrée ?…

puck dit: à

« dédé à la niche..c’est son genre »
 »

sûr que c’est son genre à dédé ! et moi c’est quoi mon genre mon greubou ?

bouguereau dit: à

Parlerait-on de « sourire européen »?
Débile.

et c’est grosse malheur..

bouguereau dit: à

beau taiseux keupu

puck dit: à

terezoune !!!! gruebou arrive et 3j arrive en même temps ! tu trouves pas ça louche ?

soit c’est le même, soit ils sont sortis de la douche en même temps parce qu’ils la prenaient ensemble les gros cochons !

greubou je peux prendre ma douche avec toi moi aussi ? je te savonnerai le dos, et ton petit venventre.

bouguereau dit: à

Séféris se sentait moins grec qu’hellénique

l’esprit souvent phanstasme un corps phantôme..je ne dirais pas fabriqué..puisque qu’il est manufacture en gros..mais pas sur mesure

bouguereau dit: à

et la jeune femme qui était partie pour jouer
avec les canines de l’été

des dents de requins dans la moquettes ça fait daté..hélène..mais je veux qu’il dirait dzeus

Marie Sasseur dit: à

Comment briller au réveillon, en revenant de la messe, quand on vous présentera un truc avec des raisins secs ?

N’ayez l’air de rien, et balancez du Smyrne dans conversation.

« La région de Smyrne se trouve en Asie Mineure occidentale. Il s’agit du littoral égéen qui s’étend d’Ayvalık à Fethiye. Ce littoral borde un hinterland, percé par des vallées fluviales comme celles du Büyük Menderes, du Küçük Menderes, du Gediz. Les villes les plus orientales, occasionnellement évoquées ici, sont Akhisar, Ahmetli, Uşak, Nazilli et Denizli. Cette région constitue, au-delà d’un ensemble géographique stricto sensu, une entité de géographie humaine. Il s’agit grosso modo du vilayet d’Aydın, dont la capitale a été déplacée d’Aydın à Smyrne en 1833, du bassin desservi par les deux lignes de chemin de fer qui ont toutes les deux leur point de départ à Smyrne, de la circonscription consulaire des consuls occidentaux qui résident tous à Smyrne depuis les années 1620, de la région convoitée par la Grèce après le premier conflit mondial. Elle correspond, plus ou moins encore aujourd’hui, à la région Ege Bölgesi de la République turque. Le littoral égéen appartient à la zone climatique méditerranéenne. »

https://books.openedition.org/editionscnrs/2509?lang=fr

Patrice Charoulet dit: à

Fêtes de fin d’année

Comme chaque année, avant les fêtes de fin d’année, j’attends impatiemment……….
le 2 janvier.

Marie Sasseur dit: à

C’est quand même très pointu, ce billet. Passou déambule sur une jetée déserte , et il te fait de ces distinctions entre hellene et les garçons, comme ça au debotté après un after bien arrosé; elle fait la gueule là, non, sur la photo ?

bouguereau dit: à

enfin de voyages « comme si j’étais Des Esseintes »

havec sa tortue blinbling qu’il dirait dirphilou

bouguereau dit: à

distinctions entre hellene et les garçons

..térezoune sucre

renato dit: à

« ’esprit souvent phanstasme… »

Il y a de bon que fantasme, au sens grec d’image mentale produite par la fantaisie, n’a rien à voir avec le sens illégitime donné par Freud et encore moins ¬— que les Dieux nous en préservent — par Lacan.

Marie Sasseur dit: à

bouguereau dit: à

distinctions entre hellene et les garçons

Eh oui, tes étudiants de la keufferie ne doivent pas non plus savoir que Troie est maintenant en Turquie.

bouguereau dit: à

Il y a de bon

sinon ton sempiternel intempestif..tu srais bien en peine de dire simplement ce qu’il y’en a de mélioratif ici bouana

bouguereau dit: à

comme térezoune qui remodèle son environment pour qu’en effet ses aoutpout d’aliéné lui reste possible

bouguereau dit: à

Comme chaque année, avant les fêtes de fin d’année, j’attends impatiemment……….
le 2 janvier

au moins patrice nous précipite dans les secret désirs de son hintimité:ce qu’il préfère dans les douches c’est la gueule de bois le lendemain..et c’est son droâ

Marie Sasseur dit: à

Le vieux keuf s’est fait moucher salement, pour son inculture crasse, et ça il déteste.
Se splite en bougreau, vil usurpateur, mais en fait, vieil alcoolo output.

Helas pour lui, Je suis allée sur le versant turc de la Grece antique.
Et ça, je ne partagerai pas, sur ce blog de fumistes.

B dit: à

En mettant nos pas dans les siens, malgré une misanthropie affirmée, on croise Henry Miller, Lawrence Durrell, Istrati, Gide, Henein, Malaparte, Kazantsakis,

Je lui pardonne sa misanthropie , avec de tels amis il ne pouvait être un mauvais homme. Néanmoins, je serais curieuse de savoir comment un temps (1925 -1944) si porteur d’espoir encore à pu le conduire à cet état d’esprit. La diplomatie?

Passou dit: à

Merci Barozzi pour ces corrections.

renato dit: à

Enfin, bouguereau ! la capacité de générer des images mentales est un fait. Par ailleurs tu ne peux pas nier que l’imaginaire se construit grâce à des matériaux tirés de la réalité quotidienne, c’est-à-dire des expériences que l’on a faites (informations acquises) — donc de ré-élaborations et de manipulation mentales actives.

Janssen J-J dit: à

c kèl auré d’lumourrre, la bougrèce ô du PLAT fond !…
Va pas tenir les 5 premières pages sur l’Séférisse, ça non !… après swélaine et les garçons… Nous ont fait le même coup hier au sujet du nouveau WSS, chez la plume démaskée, t’re-cycle… amène (Constantin Karamanlis & les keufs de Troyes…, – Mikalis comprendra que chez François Baroin, fallait pas…. pas vrai Michalis ?). https://fr.linkedin.com/in/michalis-lianos-22b4a6143
(lolol)

B dit: à

Je retournerai volontiers faire un grand tour en Grèce mais j’ai un peu peur de ne pas la retrouver dans le même état que celui où je l’ai découverte. En minibus pour camper dans des endroits aux airs de bout du monde, vierges, sauvages, abruptes, intacts, rochers inviolables que baignait un bleu cyan profond.

Marie Sasseur dit: à

M’étonne pas de Balladur, plus persan, qu’hellene.

et alii dit: à

charoulet,
parfaitement!
j’ajoute foujita !

renato dit: à

Denis Roche, Par tant de temps marchant

Par tant de temps marchant dans des Grèces rui-
nées, sans aimer j’admirerai d’en sortir une
lumière où je marche sur la ligne qui suit
Celuy qui sçait quel toast il découvre ni quand
Dans quelle demeure si ce ne sera pas pour nous
Une aise, une heure d’aise, l’abondance qui
Nous a si bien défigurés, tous les deux :
Au-dessus de quelques autres excellences, nous
Élevons pour les cultiver toutes les trouvailles
De peu d’importance la /tranquillité de l’ordre
(et si c’était la guerre) n’est que saloperie.
Ça fait 23 signes et, même alignés, on ne peut en
Ceinturer ton sein qui est infranchissable et
Que tu caches toujours quand je suis sur le
Point d’en associer la vue au plaisir de
Savoir ce qu’il en incombe à ton regard.

Marie Sasseur dit: à

Charolais, faites vous inviter, vous verrez, ça va bien se passer. Vous avez besoin d’un vêtement chaud, pour l’hiver ?

https://youtu.be/qOapr60Ihws

Janssen J-J dit: à

@l’étale… en-âge… Sa sépulture se trouve dans le petit cimetière de Villiers-le-Bâcle, village où il avait son dernier atelier dans le 9-1. flanqué d’un magnifique jardin de style japonais, toujours fort bien entretenu de nos jours
https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3321
J’en conseille souvent la visite à mes amis, l’été…, ainsi que la maison de Léon Blum, pas très éloignée non plus… Du reste, ce peintre n’a jamais rencontré Séféris, à ma connaissance, mais il faudra dûment le vérifier dans son journal enfin traduit en français par Gilles Ortlieb, 34 € aux éd. du bruit du temps).

puck dit: à

c’est un pote à moi qu’a écrit plusieurs épisodes d’Hélène et les garçons, il écrivait plus des polars, du coup pour Hélène et les garçons il me demandait de l’aider parce que c’était plus dans mon domaine de compétences, du coup cette série était géniale, une des meilleures série télé françaises de tous les temps.

bouguereau dit: à

un chaud sourire asiatique qui lui vient toujours au visage, comme un flot de nectar et d’ambroisie

comme tous les chinois que j’ai poli qu’elle dirait bonne clopine

puck dit: à

Hélène et les garçons c’était une série hyper intello, je dis pas ça parce que je l’aidais mais grâce à moi y’avait des répliques inspirées des dialogues de Platon, par exemple du Banquet, peu de gens l’ont remarqué mais niveau philo ça tapait très haut.

puck dit: à

n’empêche on a bien rigolé.
temps révolu de l’insouciance…

bouguereau dit: à

la capacité de générer des images mentales est un fait

certainment..mais comme dis meussieu courte « térezoune..vieux laidron..cache moi donc cette tête sous l’edredon »

puck dit: à

d’ailleurs je suis sûr que si on adaptait pour le théâtre certains épisodes d’Hélène et les garçons, avec des acteurs hyper sérieux genre culs serrés ça pourrait faire un carton.

Bloom dit: à

un rictus asiatique

la moue (-frite) belge, ça vous parle, dear Phil?

Entre deux bitures et trois degueulis, Miller proférait des énormités que d’autres avaient la décence de garder pour eux. Mais l’indécence du petit mâle blanc décomposé (DWEM) n’a pas de limite.
Terribly dated.

puck dit: à

l’éternel problème du fond et de la forme…

puck dit: à

greubou y’a kabloom et jambon qui ont été hyper méchants avec moi ! je leur ai dit que quand t’allais revenir t’allais leur passer une dérouillée pour me défendre, j’ai bien fait ?

Bloom dit: à

Georges Séféris est né à Smyrne comme André Tubeuf. L’exil et le souvenir de la lumière natale.

Balladur aussi. Un jour sans lumière.

et alii dit: à

je veux être méchante avec puck:que dois-je dire?

Marie Sasseur dit: à

« ce que l’Académie suédoise a été pour une fois bien inspirée de souligner dans ses attendus où il était dit que le Nobel le couronnait « pour son exceptionnel lyrisme, inspiré par un profond sentiment de l’hellénisme ».  »

Et rien sur « Odysséas Elýtis (en grec Οδυσσέας Ελύτης), nom de plume d’Odysséas Alepoudhéllis (Οδυσσέας Αλεπουδέλλης), est un poète grec né le 2 novembre 1911 à Héraklion et mort le 18 mars 1996 à Athènes. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1979. » ( Wikipedia) ?

Prix Nobel décerné « for his poetry, which, against the background of Greek tradition, depicts with sensuous strength and intellectual clear-sightedness modern man’s struggle for freedom and creativeness. »

Trop crétois, sans doute…

et alii dit: à

PUCK? C’EST PLUS DE QUEUE?

puck dit: à

&alii j’ai l’âme tellement sensible qu’un rien matin.

Phil dit: à

le journal de Séféris est à lire en même temps que ceux de Gide et Mann. en particulier pour les années d’immédiate après seconde guerre lorsque les communistes tentaient de rafler un pays pris en tenaille.
« Le lent conseil des pierres » (Rodenbach) se fait entendre dans les occurrences de ces années.

puck dit: à

PUCK? C’EST PLUS DE QUEUE?
 »

bien ouèje : les insultes lacaniennes c’est les pires.

Janssen J-J dit: à

@ Bl / « Balladur aussi. Un jour sans lumière ».
Pourquoi vous recopiez ce que j’ai déjà dit ?…
Terzniouffe va finir chavirée, à force ! déjà qu’elle Balladmol sur la côte grecque de la grande Turquerie !…

puck dit: à

« le journal de Séféris est à lire en même temps que ceux de Gide et Mann. »
 »

les mecs ils écrivent un journal tout court et les gonzesses comme Ernaux elles écrivent un journal intime.

c’est quoi la différence ?

Bloom dit: à

Qui lit Lawrence Durrell de Sommières aujourd’hui?
Un peu daté, mais le génie de la formule et de la caractérisation (Scobie, notamment)

(…) that Alexandria was the great winepress of love; those who emerged from it were the sick men, the solitaries, the prophets — I mean all who have been deeply wounded in their sex.  »
– Justine

puck dit: à

t’as lu le journal intime de Thomas Mann ?

Marie Sasseur dit: à

Odysseus Elytis

1911–1996

Nobel Prize-winning poet Odysseus Elytis was born Odysseus Alepoudelis, in the city of Heraklion, on the island of Crete, on November 2, 1911. To avoid any association with his wealthy family of soap manufacturers, he later changed his surname to reflect those things he most treasured. Frank J. Prial of the New York Times explained that the poet’s pseudonymous name was actually “a composite made up of elements of Ellas, the Greek word for Greece; elpidha, the word for hope; eleftheria, the word for freedom, and Eleni, the name of a figure that, in Greek mythology, personifies beauty and sensuality.”

Elytis was relatively unknown outside his native Greece when he was awarded the Nobel Prize for literature in 1979. Although the Swedish Academy of Letters had bestowed the honor upon other previously little-known writers—among them Eugenio Montale, Vicente Aleixandre, and Harry Martison—their choice of Elytis came as a surprise nonetheless. The academy declared in its presentation that his poetry “depicts with sensual strength and intellectual clearsightedness, modern man’s struggle for freedom and creativeness … [In] its combination of fresh, sensuous flexibility and strictly disciplined implacability in the face of all compulsion, Elytis’ poetry gives shape to its distinctiveness, which is not only very personal but also represents the traditions of the Greek people.”

Elytis’s poetry collections include What I Love: Selected Poems of Odysseus Elytis, translated by Olga Broumas (1978), Maria Nefeli: Skiniko piima (1978, translated as Maria the Cloud: Dramatic Poem, 1981), and To axion esti (1959, translated as Worthy It Is, 1974).

To be a Greek and a part of its 25-century-old literary tradition was to Elytis a matter of great pride. His words, upon acceptance of the Nobel Prize, gave evidence of this deep regard for his people and country: “I would like to believe that with this year’s decision, the Swedish Academy wants to honor in me Greek poetry in its entirety. I would like to think it also wants to draw the attention of the world to a tradition that has gone on since the time of Homer, in the embrace of Western civilization.”

Elytis first became interested in poetry around the age of 17. At the same time he discovered surrealism, a school of thought just emerging in France. He soon became absorbed in the literature and teachings of the surrealists and worked to incorporate aspects of this new school into the centuries-old Greek literary tradition. Elytis later explained the motivations behind his embracing of the French ideals: “Many facets of surrealism I cannot accept, such as its paradoxical side, its championing of automatic writing; but after all, it was the only school of poetry—and, I believe, the last in Europe—which aimed at spiritual health and reacted against the rationalist currents which had filled most Western minds. Since surrealism had destroyed this rationalism like a hurricane, it had cleared the ground in front of us, enabling us to link ourselves physiologically with our soil and to regard Greek reality without the prejudices that have reigned since the Renaissance.”

https://www.poetryfoundation.org/poets/odysseus-elytis

puck dit: à

« Since surrealism had destroyed this rationalism like a hurricane, it had cleared the ground in front of us, enabling us to link ourselves physiologically with our soil and to regard Greek reality without the prejudices that have reigned since the Renaissance. »
 »

bel éloge du surréalisme, inattendu, mais beau.

Janssen J-J dit: à

@ j’attends impatiemment………. le 2 janvier.
Mais Pécresse Madeleine ne viendra pas, Patrice !

puck dit: à

en même temps qu’un éloge du surréalisme c’est aussi un sacré uppercut au rationalisme. c’est vrai qu’on a a pas idée mais le rationalisme a causé énormément de dégâts, même chez les grecs, c’est dire.

puck dit: à

tous les surréalistes étaient communistes.
sûr que le communisme avait quelque chose d’assez surréaliste qui dirait cloclo.

puck dit: à

seul un vrai communiste peut comprendre la tragédie grecque…

un capitaliste la tragédie grecque ça lui passe au dessus de la tête.

Bloom dit: à

Pourquoi vous recopiez ce que j’ai déjà dit ?…

Ne vous avais pas lu. Et vous ne parliez pas de lumière, 3J, le punctum barthésien de ma petite pointe.

Si j’ai bonne mémoire, le consul honoraire de France à Izmir revenait souvent dans les fiches de poste de direction de l’Institut français…L’enfer des « destinations de rêve » (Smyrne, San Paolo, Saint-Pétersbourg, San Francisco, Sydney, tous ces « s » qui sifflent sur nos systèmes…)

puck dit: à

Stalingrad, Soissons, Saint Cyr, Saragosse…

puck dit: à

Saumur en Auxois.

puck dit: à

Sisteron.

puck dit: à

Stérézoune ?

Bloom dit: à

Yánnis Rítsos, un des plus grands poètes du 20e s, dont l’intégrale de l’oeuvre poétique est disponible en anglais, publiée par une petite maison d’édition du Surrey.
Ecrivain majeur.

B dit: à

J’ai lu Miller assez récemment ( je ne sais plus lequel) et j’ai apprécié sa liberté de ton qui resituée dans l’époque peut paraître irrévérencieuse. Il réussit toujours à me plaire et à me faire sourire quand il ne m’insufflerait pas une dose d’optimisme, de foi en l’Homme quand il nec s’embarrasse pas des impératifs dictés par l’air du temps, des contraintes et qu’il se fiche de ce que ses divagations littéraires inspireront aux bien- pensants. Mais peut-être suis je aussi terriblement datée.

B dit: à

Yánnis Rítsos, un des plus grands poètes

Avec vous c’est souvent les plus grands, les meilleurs, des fameux, des couronnés de lauriers. Puisse leur excellence dorer votre blason.

B dit: à

Sur mezzo, deux ado au piano. Puck vous pourrez me dire si c’est du lydien.

Phil dit: à

Qui lit Lawrence Durrell de Sommières aujourd’hui?

I do, dear Bloom ! et ne suis pas seul. on voit bien que vous ne risquez jamais le voyage à Corfou. Non seulement Durrell est excellent sur les îles grecques mais sa correspondance avec Miller est « köstlich ». Try it and come back.

Janssen J-J dit: à

Pour moi voici l’un des plus grands écrivains grecs !…
https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%B3stas_Takhts%C3%ADs
D’ailleurs, Costàs T. et Georges S. se vouaient une admiration incroyable en tant qu’écrivains et poètes contemporains… La politique d’avant et d’après guerre qu’ils vouaient aux gémonies pour des raisons assez différentes n’eut jamais raison de leur indéfectible amitié, comme on peut le voir dans le journal enfin traduit en français de Séféris. J’espère que tout le monde le lira, même si le lire dans la langue native de Séféris est incontestablement la meilleure attitude à avoir. Mais nous savons qu’icite, hélas, la pratique de cette langue n’est pas la mieux partagée… Nulle n’est perfectible…, pas vrai, ma soeur ?

Jean Langoncet dit: à

@une étincelle nait de sa lecture à condition que la vie que tout lecteur renferme en lui entre en dialogue avec le réservoir de vie contenu dans ses pages

Demain : solstice d’hiver et journée mondiale de l’orgasme

Jean Langoncet dit: à

femme à barbe

D. dit: à

Re-prout.

MC dit: à

JJJ Je crois préférer le lecture et la recontextualisation des témoignages ( par exemple sur la Vendée le recueil Lescure,aux adipeux Gaxotte et Chiappe que vous me prêtez si libéralement alors que je ne les ai jamais ouverts. La même chose pour Quiberon: oui à Vaublanc , qui y était, d’accord pour Rouget de Lisle, ici mobilisé pour défendre l’indéfendable,d’accord encore pour Zacharie le Rouzic, qui, collecteur, transpose le fait sans le vouloir en une sorte de guerre des fantômes, réalisant une excellente enquête anthropologique sans le savoir. Les témoins avant tout, quelle que soit leur orientation. Quand je recense un livre,je me fiche de savoir ou voté son auteur.

Bloom dit: à

Ca ne vous gêne pas, tous ces personnage juifs dans le Quatuor de Durrell, Phil?
Ce n’est pas la raison pour laquelle vous citez sa correspondance avec Miller-le-petit, je suppose…

Bloom dit: à

Ai acheté le magazine préféré des télespectateurs de Cnews et des amis de nosferatu.
Petit florilège de la partie non directement politique (mais très politique) du Pif Gadget de la droite de la droite.

– « Quand Hamyd devient Lionel » – article sur le célèbre « Lionel d’Arabie » (un Algérien qui a changé de prénom.). Ca alors! c’est donc possible.
Il faudra demander à Autant-Lara s’il est partant pour un remake du David Lean, avec Deusdatum whitefacé dans le rôle titre.

– Notule sur « Choisir un chef », livre de JP Raffarin (très grand ami de la Chine).

– Article sur l' »Extravagante Lamborghini Countach » (« …puissance totale à 814 chevaux. Stratosphérique! »). La beaufitude friquée.

– Courrier des lecteurs: « …ce monsieur aura la carrure d’un chef d’état….il en a d’ores et déjà le charisme & l’aplomb ».Pas besoin de préciser de qui il s’agite.
Tomber de charisme en aplomb = être plombé?

– Un produit de saison, circuit très court: « L’empire soviétique a disparu le jour de Noël. »
‘Miraculo! Miraculo!’ (Boccace).
S’il est cap’ de faire s’écrouler l’URSS, il devrait pouvor faire disparaitre le Covid des lieux saints, non? On ne va tout de même pas croire à une simple coïncidence! Raspoutine, reviens, ils sont restés fous!

– Rubrique « L’esprit des mots » (et non ‘les mots d’esprit’, mais bon…): « (le) franglais, devenu notre commune façon de déparler »… »Francis Jammes se prononce désormais comme Henry James ».
Touchant, ce « déparler » (raconter des conneries)…Voilà un archaïsme régionalisant que l’on devrait remettre au goût du jour à chaque fois qu’un candidat raconte des « bobards historiques », comme l’écrit notre hôte ailleurs qu’ici.
Quant au franglais, je subodore que l’auteur de ces philippiques est de ceux qui prononcent Guardian à l’espagnole.

– Parce qu’il faut bien de l’identitaire, l’article « Joubert ou l’esprit français ». « Qu’est-ce qui éloigne de Dieu? L’obscurité en tout ».
Définition incontestable de l’esprit français. De quoi donner l’envie de se plonger in peto dans St Jean de la Croix et sa Nuit obscure. Où rayonne l’esprit espagnol pas de bol).

– Le meilleur pour la fin. « Une tragédie italienne », critique du livre qu’un diplomate italien élu à l’Académie française, consacre à Benito Mussolini « cet homme paradoxal et tragique qui dirigea l’Italie de 1922 à 1943 ». Tutto fa brodo.
En revanche, aucun paradoxe sur les penchants politiques de l’auteur de l’article, pour qui le traitement réservé aux cadavres de de Musso et de sa Petaci (pendus par les pieds à Milan et livrés à la vincdicte populaire) « rabaissait les antifascistes au rang de leur persécuteurs. »
Il n’a certainement pas vu la fin de Freaks, ni entendu parler de la notion de « catharsis ».

Bref, rien que de très prévisible, du déjà vu, du réchauffé, de l’au-delà du chiant sur 90 pages pour 5,50 euros.
Râleurs actuels, râleurs éternels.
La (F)rance moisie.

Jean Langoncet dit: à

comme > avec

Marie Sasseur dit: à

@@ »Mais nous savons qu’icite, hélas, la pratique de cette langue n’est pas la mieux partagée… »

T’as le omicronne ?

« Socrate
 – Tu sais que nos ancêtres faisaient beaucoup l’usage des lettres ι (Ι) et δ(Δ) chose que l’on remarque toujours chez le langage des femmes qui conservent mieux que nous l’ancienne tradition – alors qu’aujourd’hui nous substituons ει et η(Η) au  ι(ι) et le ζ(Ζ) au δ(Δ) parceque ces lettres nous paraissent avoir plus de noblesse. »

http://www.projethomere.com/grammaire/prononciation.htm

B dit: à

Bloom, Miller était un peu mythomane concernant ses prouesses sexuelles mais il reste qu’en comparaison de vos avatars culturels au mille parcours, au cent familles, aux passés chargés de rencontres et amitiés prestigieuses réussissant à former un labyrinthe d’où il devient difficile de sortir, s’il vivait encore il aurait à se plaindre d’une concurrence sérieuse.

https://www.liberation.fr/vous/1996/12/14/l-infernale-beaute-de-big-sur-henry-miller-evoque-le-paradis-jack-kerouac-y-voit-l-enfer-les-forets-_191116/

JiCé..... dit: à

MARDI 21 DECEMBRE 2021, 6h35, 8°, calme

Bien d’accord avec toi, dédé : prout !

puck dit: à

Patrice Charoulet dit: à

« Jacques Attali s’adresse à Zemmour
(via Les Échos)
 »

excellent ! là on comprend bien pourquoi des types comme Attali ont réussi l’exploit de faire tomber le PS à 0,12% des voix aux présidentielles.

un truc pareil c’est 10% en plus pour Zemmour.

puck dit: à

Bloom dit: à

Ai acheté le magazine préféré des télespectateurs de Cnews et des amis de nosferatu.
Petit florilège de la partie non directement politique (mais très politique) du Pif Gadget de la droite de la droite.
(…)La (F)rance moisie. »
 »

excellent ! mépris du peuple = + 20% de voix pour Zemmour !

Soleil vert dit: à

Bloom dit: à
Georges Séféris est né à Smyrne comme André Tubeuf. L’exil et le souvenir de la lumière natale.
Balladur aussi. Un jour sans lumière.

Balladur, on l’oublie, une plume classique, élégante, de premier ordre, smyrnoise quoi.

puck dit: à

la lecture des grands auteurs n’a jamais rendu le lecteur plus intelligent, ça on le savait déjà.

mais quand l’excellence de ces auteurs ne sert, comme dit B, qu’à dorer le blason de celui qui en parle, qu’à partir de là tout chez ce lecteur devient incompréhension, mépris des autres lié à un snobisme et le gout des mondanités qui renforce ce mépris, alors là on se dit que non seulement la lecture des grands auteurs n’a pas servi à grand chose hormis dorer le blason, mais a rendu ce lecteur sourd, aveugle, idiot, incapable de s’ouvrir à la réalité du monde, elle en a fait un handicapé de la vie, juste un type emprisonné dans son propre orgueil, sa satisfaction de lui-même en renforçant la certitude de sa soi disant supériorité, grandeur, ne loupant jamais une occasion de se congratuler, se féliciter de ce qu’il est, sans jamais laisser au doute la possibilité de s’installer, sans jamais imaginer que ce qu’ils représentent est justement ce qui a permis l’avènement de ce qu’il honnit, lui-même a enfanté le monstre.

Bloom dit: à

Lord Byron

« Mad, bad and dangerous to know », c’est ce que l’on disait de George Gordon, dit Lord Byron, poète romantique écossais bisexuel & incestueux (amoureux fou de sa demi-soeur), corrupteur tous azimuts né avec un pied bot (dont il fit un atout, notamment à la boxe), génie malicieux qui organisa le concours d’écriture le plus giboyeux de l’Histoire (à l’été pourri 1816, dans la villa Diodati au bord du Lac Léman, d’où sortirent le Frankenstein de Mary Shelley et Le Vampire, de Polidori, son médecin), membre de la Chambre des lords aux idées de gauche appuyées (il défendit les Luddites, briseurs de métiers à tisser mécaniques & réclama la fin des privilèges aristocratiques).

Son association avec la Grèce est fameuse car elle lui coûta la vie. Gagné à la cause de son indépendance suite au loybbying intense de quatre de ses leaders, il met son argent au service de la constitution d’une armée de mille hommes pour deux années, se fait tailler sur mesure un uniforme écarlate avec des boutons en or et se pare de casques emplumés. Flanqué de ses trois chiens, il prend la tête de sa troupe, quitte Gênes et débarque en Cephalonie. Il recrute des dames spéciales pour combler les désirs de ses Suliotes, (mercenaires albanais) et installe son campement à Missolonghi, sur le Golfe de Patras. Déjà en proie à des attaques de plus en plus incapacitantes, il se retire bientôt sous sa tente alors qu’un sirocco violent et des paquets de pluie s’abattent sur cette petite ville où les pestilences sont proverbiales. On a beau le saigner quatre fois, lui apposer des sangsues, rien n’y fait. Le 19 avril 1824, à trente-six ans, comme il lui avait été prédit par une bohémienne diseuse de bonne aventure, l’auteur de ‘Childe Harold’ s’éteint et entre dans légende, héros de la lutte pour l’indépendance grecque sans avoir jamais combattu.Les églises de Grèce décrètent un deuil de vingt et un jours en mémoire du grand homme.
Le héros byronien (the Byronic hero) est une espèce de superman pétri de talent, animé de passions irrépressibles et d’un dédain absolu pour les contraintes et normes sociales, et pour qui “A drop of ink may make a million think.” / « Il arrive qu’une simple goutte d’encre fasse réflechir des millions ».
L’offrande de sa vie peut être comprise comme une contrepartie symbolique du vol des frises du Parthénon par Lord Elgin, que Byron détestait fort peu cordialement.

Marie Sasseur dit: à

Choses mal vues, de la terrasse de l’ambassadeur.

« Tout se passe comme si les européens en étaient restés à cette idée qui avait poussé lord Byron dans les années 1820 à combattre pour la liberté de la Grèce : une fois le joug turc secoué, les Grecs redeviendraient dignes de leur antiquité. Ce romantisme nostalgique hante encore le monde occidental qui se demande comment le pays « qui a inventé la démocratie » peut aujourd’hui être gangrené par la corruption ? Comment la « patrie de Platon et de Périclès » peut-elle avoir un État qui fonctionne si mal ? Comment les « compatriotes de Socrate » peuvent-ils être si « déraisonnables » ?
Il y a deux réponses. Celle du mépris, qui caractérisait l’attitude des voyageurs occidentaux du XIXe siècle, effarés de découvrir un pays si éloigné de leurs références antiques. Aujourd’hui, c’est celle d’une certaine presse allemande. L’autre réponse est celle de la « conversion » forcée. Puisque les Grecs sont à l’origine de la civilisation européenne, ils doivent nécessairement s’intégrer au projet européen.
Lorsque la Commission a, en 1975, déconseillé pour des raisons économiques l’adhésion de la Grèce à la CEE, Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République française, a repoussé l’objection : « On ne claque pas la porte de l’Europe au nez de Platon. » Le fameux mémorandum et la coûteuse politique de « sauvetage » menée depuis 2010 s’inscrivent dans ce cadre. Pour Berlin et Bruxelles, la cure d’austérité vise à faire revenir les Grecs à l’Europe. Donc à eux-mêmes. « L’héritage antique a été pour la Grèce un atout et une malédiction », note l’historien britannique Richard Clogg. Ainsi le choix d’Athènes comme capitale en 1834, alors que l’antique cité n’était qu’un village de 4 000 âmes. Otton, le jeune roi bavarois que l’Europe donna au pays, le fit par référence antique. »

https://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120613trib000703689/1830-2012-les-lecons-de-l-histoire-grecque-.html

Marie Sasseur dit: à

On l’oublie un peu:

Le royaume de Grèce fut un État établi en 1832 à la suite du traité de Londres par les grandes puissances de l’époque (Royaume-Uni, France et Russie). Le traité fixait la pleine indépendance de la Grèce envers l’Empire ottoman après la guerre d’indépendance grecque.
Wiki

Janssen J-J dit: à

@ MC / Quand je recense un livre, je me fiche de savoir ou voté son auteur (?) – C’est tout à votre Honneur… Rappelez-moi sur la « rubrique des livres » de quelle revue ou journal d’histoire vous recensez : Historia-France bleu Bretagne, ou les Annales ESC ? non… je ne crois ni àç l’une ni à l’autre,
@ Bl / Tomber de charisme en aplomb… ou de christiane en taubira … Excellent :
@ D et pkt / Prout… Ce qui arrive même aux gens bien, marcel en a même évoqué la pratique chez le duchesse de Guermantes.

Aujourd’hui, c’est le solstice d’hiver… (21.12.21 @ 9.16) une journée très peu propice à l’orgasme solitaire… Drôle d’association…, de toutes façons, il est temps de se réchauffer autrement. Bàv à tous les hermaphro d’hibernage…. (icite = -2°C)

Phil dit: à

Miller-le-petit,

Vous préférez la production en chaîne des misfits de Miller-le-grand, dear Bloom ? Bien à votre aise.
Les Durrell Miller ont su raviver les bacchanales de dieux enfouis dans les ruines prospères, laissez les Corpsfous aux sains, l’horizon restera dégagé au « balcon de Spetsaï »

Marie Sasseur dit: à

Plus que la grande cata de 1922, pour les royalistes ? je me souviens que la prof d’histoire géo, a plutôt insisté sur celle des Dardanelles.

une main dit: à

puck dit: à

la lecture des grands auteurs n’a jamais rendu le lecteur plus intelligent, ça on le savait déjà.

« mais quand l’excellence de ces auteurs ne sert, comme dit B, qu’à dorer le blason de celui qui en parle, qu’à partir de là tout chez ce lecteur devient incompréhension, mépris des autres lié à un snobisme et le gout des mondanités qui renforce ce mépris, alors là on se dit que non seulement la lecture des grands auteurs n’a pas servi à grand chose hormis dorer le blason, mais a rendu ce lecteur sourd, aveugle, idiot, incapable de s’ouvrir à la réalité du monde, elle en a fait un handicapé de la vie, juste un type emprisonné dans son propre orgueil, sa satisfaction de lui-même en renforçant la certitude de sa soi disant supériorité, grandeur, ne loupant jamais une occasion de se congratuler, se féliciter de ce qu’il est, sans jamais laisser au doute la possibilité de s’installer, sans jamais imaginer que ce qu’ils représentent est justement ce qui a permis l’avènement de ce qu’il honnit, lui-même a enfanté le monstre. »
Impeccable pour commencer ici la journée!

Marie Sasseur dit: à

Et puis quand ça barde, la poésie a bon dos.
Enfin, ce mélange des genres ne me plaît pas.
Je n’imagine pas que vice-consul ou ambassadeur ne soient que des titres honorifiques pour représentations mondaines et culturelles… quoique, ça s’est vu.

Patrice Charoulet dit: à

COUTEAU

Ce mardi 21 décembre, dans la version provinciale du « Parisien », on lit ce titre d’article : « C’est devenu classique de sortir un couteau dans une bagarre » .
Qu’on me permette une remarque . Oui, mais à condition d’avoir un couteau dans sa poche. Et , je le présume, on ne parle ni d’un couteau à beurre, ni d’un couteau petit couteau de cuisine, mais d’un couteau à cran d’arrêt, vendu en armurerie. Or, je ne vois strictement aucune raison d’avoir un couteau à cran d’arrêt dans sa poche, à moins d’avoir le projet de s’en servir un jour au détriment de quelqu’un d’autre.
Ce que je dis du couteau à cran d’arrêt, je le dis du pistolet. Celui qui a un pistolet dans sa poche ou chez lui est un meurtrier en puissance.
Je saisis l’occasion pour dire que je suis très favorable à la fermeture des armureries dans notre pays.

closer dit: à

« Un héros » de Asghar Farhadi

Après l’inoubliable « Une séparation », AF était un peu tombé aux oubliettes. Aujourd’hui, le retour, avec un film tourné en Iran et une intrigue sophistiquée, parfaitement menée, qui retient l’attention du spectateur d’un bout à l’autre.

On reprochera à Rahim (le héros) son sourire figé et son air un peu niais. C’est vrai, mais AF refuse le tragique. Il met en scène des gens ordinaires, c’est délibéré et même si l’on est sensible au tragique, il faut l’accepter. C’est plus difficile que de mettre en scène un drame avec meurtre ou suicide, comme on s’y attendait plus ou moins dans cette histoire. Tout le monde l’a déjà écrit: c’est une réflexion sur l’ambigüité du comportement humain. On voit ici la condamnation du mensonge; un petit mensonge met le doigt du héros dans un engrenage implacable qui le laissera vaincu. Mais c’est aussi l' »éloge » immoral de la malhonnêteté: s’il n’avait pas rendu les pièces d’or, il aurait probablement pu s’en sortir beaucoup mieux!

Personne n’est d’une pièce, bon ou méchant. Même le créancier, ex-beau-frère de Rahim, a de bonnes raisons de lui en vouloir à mort. Les femmes sont formidables: sa soeur, sa petite amie (pas facile d’avoir une petite amie sans être marié en Iran).

On retrouve latéralement une obsession d’AF, la séparation du couple et le chagrin des enfants. Ici, une touche d’espoir dans la dernière scène; il semble que le gamin et sa future belle-mère s’entendent à peu près. Mais le spectateur reste dans le doute.

Critique discrète du régime et dictature des réseaux sociaux sont présentes.

A voir.

et alii dit: à

ce matin, je suis au tapis:un smyrne of course!
. Les tapis Smyrnes ont la réputation d’être très solides, très denses et particulièrement peu sensibles à la salissure en raison de ses motifs et de ses couleurs tranchées.
et insensibles aux cigarettes!

Clotaire a des lunettes dit: à

@J-J Janssen »quelqu’erdélien.ne a-t-il lu ce roman ? On m’en dit beaucoup de bien à la périphérie du commentarium mais j’hésite car, sauf erreur, passoul de l’rdl, n’en a pas trop causé… Merci pour les retours éventuels… »
Mais pourquoi ne vous laissez-vous pas aller tout simplement vers ce livre ? Pourquoi hésiter au motif qu’il n’aurait pas fait l’objet d’un billet de Pierre Assouline ici ?
Vous êtes étonnant, vous. Ou bien faites-le commander en médiathèque et empruntez-le.

Je me demande pourquoi au nom de Smyrne, il faut toujours accoler celui d’Edouard Balladur?

Enfin, manifestement ce billet de Pierre Assouline a le mérite réjouissant de faire découvrir l’histoire des Grecs d’Asie mineure et des relations gréco-turques à ceux qui ne la connaissent pas/mal/plus (de l’Antiquité à nos jour : il y a très largement de quoi occuper toute son année prochaine – sans parler des embardées qui de là peuvent être faites vers l’histoire des chrétiens d’Orient … ou celle de l’Empire ottoman et de la construction de la Turquie).

@Marie Sasseur
Merci à vous d’avoir recommandé ici « Le devoir de violence » de Yambo Ouologem, en réaction au billet consacré à Batouala.

et alii dit: à

clotaire :
Sabbataï Tsevi (ou Tzvi, ou Zevi), (שבתאי צבי Shabtaï Tzvi en hébreu) est né à Smyrne (actuellement Izmir, en Turquie) en 1626, le 9 Av (jour de deuil commémorant la destruction du temple de Jérusalem). Il fut au XVIIe siècle considéré par beaucoup de Juifs comme le messie. Il est le fondateur de la secte turque des Sabbatéens ou Dönme. Il est mort en exil à Ulcinj (Dulcigno) dans l’actuel Monténégro à proximité de l’Albanie (alors sous emprise ottomane) en 1676.
(bourdieu ne l’a pas dit!)

et alii dit: à

sevi est né à Smyrne (Izmir) dans une famille aisée d’origine andalouse. Fils du négociant Mordekhaï, et de sa femme, Clara Tsevi, il avait deux frères : Elie et Joseph. Il a été l’étudiant de Joseph Eskapha, le grand-rabbin d’Izmir auprès duquel il reçoit une éducation biblique, talmudique et cabbalistique. À 18 ans, il était déjà considéré comme un grand kabbaliste, ses maîtres le reconnaîtront comme hakham (sage).
http://www.musiques-regenerees.fr/ExilVarsovie/Tansman/Disques/SabbataiZevi.html

JiCé..... dit: à

« Or, je ne vois strictement aucune raison d’avoir un couteau à cran d’arrêt dans sa poche, à moins d’avoir le projet de s’en servir un jour au détriment de quelqu’un d’autre. » (Charoulette)

…le projet ?…

Proverbe d’usage
« Un marin sans couteau, c’est comme une femme sans con  »

Porter un couteau sur soi est un acte naturel pour tout marin prévoyant

renato dit: à

J’ai toujours un couteau sur moi — le mien, un couteau à greffer Victorinox, donc sans pointe, mais très efficace (en l’absence de Gillette, à lames multiples, on peut se raser avec) —. Ce matin, au monoprix, le pack de six de S.Pellegrino, plus facile de l’ouvrir avec mon couteau qu’avec mes doits déjà fatigués tôt le matin.

et alii dit: à

couteau? MOI? J4AIME LE CUTTER ? ET LES LAMES DE BISTOURI POUR DECOUPER:
Dans « Ghost Coral », deux reliefs circulaires composés de découpages de papier complexes s’étendent vers l’extérieur, superposant les formes de vie fragiles découpées dans du papier blanc austère. Ces pièces monochromes contrastent avec leurs homologues vibrantes, qui sont nichées dans le centre protecteur de l’une des masses. L’autre ouvrage, intitulé « Coral Garden », est l’interprétation de Brown des organismes résistants à la chaleur que les scientifiques cultivent et plantent dans des zones de détérioration pour se rajeunir, et il place des créatures lumineuses et saines, qui sont enfermées dans des bulles transparentes, dans des bandes créatures pâles. Pour créer les deux pièces, Brown suit le même processus méticuleux, qui consiste à dessiner les organismes, à les découper au laser, à les peindre soigneusement à la main et à les monter dans leurs formes finales et tentaculaires.
https://www.thisiscolossal.com/2021/11/paper-sculptures-rogan-brown-coral-bleaching/

Marie Sasseur dit: à

@@Marie Sasseur
Merci à vous d’avoir recommandé ici « Le devoir de violence » de Yambo Ouologem, en réaction au billet consacré à Batouala.
____

Pas exactement.
Cette lecture de Ouloguem ,  » le devoir de violence « , est devenue indispensable, pour moi, à la suite de la lecture de M.Mbougar Sarr prix Goncourt 2021, qui lui a dédié  » la plus secrète mémoire des hommes ».
J’ai en effet regretté un opportunisme éditorial, concernant Batouala, pour toutes les raisons déjà données sur les 2 billets rdl correspondants.

Marie Sasseur dit: à

Charolais, ne les écoutez pas; préférez un bon couteau suisse, ou mieux, un Opinel.

Phil dit: à

me demande pourquoi au nom de Smyrne, il faut toujours accoler celui d’Edouard Balladur?

A cause du Canard Enchaîné qui parlait de « l’étrangleur…ottoman ».
Changez de chaîne, Henri Langlois né aussi à Smyrne, a fini étranglé par trois femmes fondues de celluloïd et pas très orthodoxes.

Marie Sasseur dit: à

Oui, c’est vrai, pour le couteau suisse, préférez le Victorinox.

Janssen J-J dit: à

@ etablii / Sabbataï Tsevi (ou Tzvi, ou Zevi), (שבתאי צבי Shabtaï Tzvi en hébreu) est né à Smyrne (actuellement Izmir, en Turquie) en 1626, le 9 Av (jour de deuil commémorant la destruction du temple de Jérusalem). Il fut au XVIIe siècle considéré par beaucoup de Juifs comme le messie.

-> Et savez-vous, chère internautique, qu’on retrouve des traces de l’épopée de ce Sabbatai Tsevi chez la grande Olga TOKARCZUK, dans son maître roman sur les pérégrinations de Jakob Franck, son nouveau messie qui n’en put mais, au XVIIIe… Seul, je crois, Jibé en a évoqué icite le souvenir avec la modestie qui caractérise en général ses excellentes suggestions de lectures.
NB / Petit rappel du titre du gros pavé paru à Cracovie en 2014 dont je ne suis qu’à un tiers, avec le recul des pages : « LES LIVRES DE JAKOB ou le GRAND VOYAGE (sous-titré 1 …. A travers sept frontières, cinq langues, trois grandes religions et d’autres moindres, rapporté par les défunts. Leur récit se voit complété par l’auteure selon la méthode des CONJECTURES puisées en divers livres, mais aussi secourues par l’imagination qui est le plus grand don naturel reçu par l’homme ; – sous titré 2 : Mémorial pour les Sages, Réflexions pour mes Compatriotes, Instruction pour les Laïcs, Distraction pour les Mélancoliques) » – (éd. Noir s/ Blanc, 2018, trad. Maryla Laurent).

@ closer… Belle apologie du film d’AF… Je partage votre enthousiasme !…

@ Votre nouveau pseudo n’est pas des plus heureux… Clotaire binoklulé.
Laissez moi vous dire qu’en référer à la rdl pour signaler un bouquin, c’est tout de même le minimum syndical que l’on puisse faire dans ce commentarium… Imaginez-vous que j’ai fort apprécié ce roman, sans avoir attendu vos conseils pour me le procurer… Je tendais juste une perche… Mais comme d’habitude, les gens ne comprennent rien à mes tactiques de captation.
Ce n’est pas grave, du reste au demeurant, je pense…, ce blog de péteux et péteuses est si triste… mais il est ce qu’il est… Pourtant, il mériterait d’être plus souvent égayé avec le respect que chacun.e se devrait… Faut bien rêver, c’est bintôt Nono !…

@ pmp/rptv… Je serais beaucoup plus nuancé sur la controverse liée au Quatuor d’Alexandrie… On ne peut le résumer ou l’expédier d’un coup de pied de l’âne comme d’une aimable juiverie gratuite qui n’aurait été que bien trop surestimée en son temps… Non, non, c’est une saga qui résiste au temps. Elle compte toujours beaucoup dans l’histoire de la littérature universelle du vingtième siècle… Elle s’est fort bien patinée depuis… J’y reviendrai pour justifier semblable opinion, si l’occasion nous en est fournie à la rdl, l’année prochaine, après les élections présidentielles françaises…

nb’ / On m’avertit que le Chili vient de recevoir une cuisante victoire. Mario VL en est fou de rage, parait-il… Un début de crise cardiaque grèverait son séjour en notre Académie… (rumeur persistante !) – Ainsi va la vie… Et BoJOJO n’en aurait plus pour très longtemps non plus… Vraiment, quand la scoumoune s’y met, hein !

Janssen J-J dit: à

@ mais, au fait la Smirnoff est une excellente Vodka…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Smirnoff
J’ignore si Balladur connaissait ce breuvage. J’aimerais néanmoins savoir dans quel cocktail brésilien on pourrait au mieux l’accommoder pour mon Réveillon. Merci pour le retour éventuel des spécialistes.

Janssen J-J dit: à

… cela me rappelle que J-L Borges (?) avait raconté pourquoi les danseurs de tango faisaient toujours gaffe à avoir le dos tourné de leurs belles : la trouille de se recevoir un couteau (non suisse) dans les omoplates, dans ces milieux glauques et interlopes de Buenos Ayres des années vingt où naquit cette technique de danse si chavirée… (quelque chose du genre)… Mais dans quel bouquin était-ce, au juste ? Histoire de l’infamie, peut-être ?…

et alii dit: à

le classique (en poche aujourd’hui)
Gershom Scholem, Sabbataï Tsevi. Le Messie mystique, 1626-1676, Verdier (poche), 2008.

D. dit: à

Un proche des Yvelines, 25 ans, bonne santé,
2ème injection en août : cloué au lit depuis hier avec ô Micron.
Pour vous donner une idée de ce qui nous attend presque tous.

renato dit: à

Préférez le gin, Janssen J-J, déjà pour la preuve de bon goût de ne pas appeler ‘petite eau’ une boisson alcoolisée — même si ce fut pour ironiser ! — ; puis pour son caractère cosmopolite : née à Salerne (proto-gin de l’école de médicine de Salerne), modifiée aux Pays-Bas (université de Leyde) ; puis en Angleterre… in fine pour la complexité du goût, selon les producteurs : genévrier (le gin doit avoir le goût des baies de Genièvre, tautologie) ; graines de coriandre ; racine d’Angelica ; Iris Germanica. Dans le Plymouth, zeste d’agrumes.

et alii dit: à

pour les réveillons, vous pouvez sortir vos couteaux à huitres

pourmapar dit: à

@ pmp/rptv… Je serais beaucoup plus nuancé sur la controverse liée au Quatuor d’Alexandrie…

En ce qui me concerne,cette réponse et la question corollaire, ne sont pas pour moi!
On peut aussi poser la question à racontpatavi mais çà m’étonnerait que cela le/la concerne!

pourmapar dit: à

mais çà m’étonnerait que cela le/la concerne!

Ce commentaire s’adresse à 3J..

Patrice Charoulet dit: à

« Jacques Attali s’adresse à Zemmour
(via Les Échos).

On ne dira jamais assez de mal de tous ces gens venus d’ailleurs qui, depuis des siècles, s’acharnent à défigurer la France, à la détruire, à ne lui apporter que le pire. Et pire encore, qui y font des enfants qui continuent leur oeuvre destructrice.
Parmi ceux nés à l’étranger, innombrables ennemis de l’identité française, quelques noms, en vrac : venant d’Italie (Mazarin, Catherine de Médicis, Casanova, Elsa Schiaparelli, Guillaume Apollinaire, Yves Montand, Pierre Cardin, Marcel Bich, Sergio Reggiani), d’Allemagne (Simone Signoret), d’Autriche (Romy Schneider), d’Espagne (Pablo Picasso, Juan Gris, Jorge Semprún, Michel del Castillo, Cristóbal Balenciaga), de Suisse (Blaise Cendrars, Françoise Giroud, Le Corbusier), de Belgique (Raymond Devos, Robert Denoël, Agnès Varda), de Grèce (Kostas Axelos, Vassilis Alexakis, Costa-Gavras, Iannis Xenakis), de République tchèque (Milan Kundera), de Pologne (Frédéric Chopin, Marie Curie, Henri Krasucki, Octave Klaba, Jean-Marie Lustiger), de Lituanie (Emmanuel Levinas), de Hongrie (Joseph Kosma), de Finlande (Ellen Thesleff, Helene Schjerfbeck, Elin Danielson-Gambogi), de Suède (Siri Derkert, Hanna Hirsch-Pauli), de Biélorussie (Marc Chagall), de Russie (Nicolas de Staël, Romain Gary, Vassily Kandinsky, Arthur Adamov, la comtesse de Ségur, Andreï Makine, Léon Poliakov, Nathalie Sarraute, Henri Troyat, Elsa Triolet, Anna Golubkina, Marie Vassilieff), d’Ukraine (Georges Charpak, Serge Lifar), de Bulgarie (Tzvetan Todorov), de Serbie (Enki Bilal), de Roumanie (Eugène Ionesco, Cioran, Brancusi), de Cuba (José-Maria de Heredia), d’Uruguay (Jules Supervielle), du Brésil (Tarsila do Amaral), d’Argentine (Joseph Kessel), des Etats-Unis (Julien Green, Jules Dassin, Joe Dassin, Joséphine Baker), d’Egypte (Albert Cossery, Guy Béart, Georges Moustaki, Dalida, Claude François, Andrée Chedid, Louis Chedid), du Maroc (Serge Haroche, Tahar Ben Jelloun, Jean Reno, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze) ; de Tunisie (Georges Wolinski, Azzedine Alaïa), d’Algérie (José Aboulker, Jacques Derrida, Gilles Cohen-Tannoudji, Jean-Pierre Bacri, Jean Daniel, Kad Merad, Patrick Bruel), du Sénégal (Ousmane Sembène), de Turquie (Missak Manouchian, Henri Verneuil), d’Iran (Marjane Satrapi), du Liban (Rodolphe Saadé, Ibrahim Maalouf), de Syrie (Mohamed Altrad), de Chine (François Cheng, Cai Guo-Qiang, Zao Wou-Ki, Fang Junbi), du Japon (Kenzo Takada). Et tant d’autres, dont au moins, très récemment, de très grands chefs d’entreprise, de grands médecins, des chercheurs exceptionnels, deux maires de Paris, des dizaines de ministres et deux Premiers ministres.
Il ne faut pas non plus oublier ceux qui sont nés en France d’un parent venu de l’étranger, et qui ont fait, ou font encore, comme chacun sait, le plus grand tort à l’identité française : Germaine de Staël, Irène Joliot-Curie, Albert Uderzo, René Goscinny, Robert Badinter, Zinedine Zidane, Emile Zola, Emile et Isaac Pereire, Henri Bergson, Roger Vadim, Marcel Marceau, Charles Aznavour, Coluche, Edgar Morin, Isabelle Adjani, Fabrice Luchini, Raymond Kopa, Serge Gainsbourg, Vladimir Jankélévitch, Omar Sy, Jacques Tati, Roman Polanski, Emmanuelle Béart, Jeanne Moreau, Johnny Hallyday, Josiane Balasko, Manu Chao, Louis de Funès, Michel Jonasz, Mathieu Kassovitz, Jean-Paul Belmondo, Georges Brassens, François Cavanna, Joann Sfar, Lino Ventura, Francis Cabrel, Léon Gambetta, Michel Platini, Bernard Kouchner, Claude Berri, Agnés Jaoui, Jean-Jacques Goldman, Jean-Pierre Mocky, Georges Perec, Catherine Ringer, Françoise Dolto, Gérard Oury, Michel Polnareff, Maxime Rodinson, Pierre-André Taguieff, Marina Vlady, Alain Prost, Yannick Noah, Robert Hossein, Yasmina Reza, Francis Picabia. Et tant d’autres, dont très récemment encore, des centaines de maires, des dizaines de ministres et un président de la République.
A cela, il faut ajouter tous ceux qui, femmes et hommes, anonymes, ont tant nui à la France en lui donnant leur vie au combat. Et enfin, ceux qui, par millions, sont venus depuis plus de deux siècles, et viennent encore lui apporter leur savoir, leur créativité, leur travail ; qu’ils soient (au féminin ou au masculin) policiers, magistrats, pompiers, médecins, enseignants, chercheurs, avocats, ingénieurs, financiers, journalistes, artistes, cuisiniers, chauffeurs, carrossiers, mineurs, maçons, plombiers, éboueurs, infirmières, assistantes maternelles, aides-soignantes ; et tant d’autres.
Grâce au ciel, nous avons su aussi, au cours des siècles, chasser bien des protestants, juifs et musulmans, qui défiguraient notre pays et sont partis en enrichir d’autres.
Encore un effort, et nous serons bientôt pur de toute présence étrangère, sans grand ni petit remplacement, dans un néant réconfortant. »

et alii dit: à

renato, à Paris, j’ai vu de jeunes asiatiques sculpter pour 3sous carottes etc comme vous dites;
encore un effort,voyez la toile!

Marie Sasseur dit: à

@Enfin, manifestement ce billet de Pierre Assouline a le mérite réjouissant de faire découvrir l’histoire des Grecs d’Asie mineure et des relations gréco-turques à ceux qui ne la connaissent pas/mal/plus.

_______

Le problème, car je considère que c’est un vrai problème, c’est ce tripatouillage de l’histoire.
On nous présente un poète, un inconnu pour ce qui me concerne, accessoirement diplomate, et nous voilà embarqués dans une vision très  » poetique » de l’histoire, d’où ressentiment et amertume ne sont pas absents.
Après des visions très « artistiques », paravent idéologique bien commode pour des revisionnismes politiques, moi j’en ai marre.
D’autant plus marre, que cette catastrophe de 1922, en majuscule, remise dans contexte historique, prendrait évidemment des plombes, pour en analyser l’explication, ici à peine fournie, mais on pressent qu’un anachronisme avec l’islamisme turc en voie de radicalisation, et une menace actuelle pour nos démocraties et nos valeurs républicaines peut en être est une.

Mais qui le temps ?!
Pas moi.
A peine celui de me tendre compte que Wikipedia ne cause pas cata, mais déroule des faits, et on n’attend pas forcément le parti pris d’un poète emboucané, et hors sol, pour donner des leçons. Car cette guerre, elle a été menée des deux côtés.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Guerre_gr%C3%A9co-turque_(1919-1922)

Marie Sasseur dit: à

Une idée cadeau de Noel?
Même pas en rêve.

DHH dit: à

Sur les mouvements mystiques juifs et pas seulement Sabbatai Zvi, qui y a droit a un chapitre incontournable et passionnant le maître livre de Gershom Scholem :les grands courants de la mystique juive
,A propos de couteaux à cran d’arrêt qui trainent dans les poches:
il y a quelques années lorsque j’etais en relation avec eux j’avais appris que les services du Louvre avaient amassé une collection impressionnante de couteaux, dont certains du genre suisse ou a cran d’arret
Ces Couteaux qu’avaient en poche en toute innocence des touristes ,et que l’examen aux rayons X de la procedure ordinaire de securité repérait ,’on les retenait sur place pour les rendre après la visite
Seulement dans la plupart des cas leurs propriétaires oubliaient de les récuperer

Jazzi dit: à

Moi, je garde un très beau souvenir du « Quatuor d’Alexandrie », Bloom.
Il ne me semble pas que Justine et les autres personnages juifs du roman aient été mal traités par Laurence Durrell…

Janssen J-J dit: à

@ mon frère… Enfin moij, vois tjs pas le rapport entre la cata de 22 et les dardanelles de 1915 où périt mon arrière greatfather… « Après vos visions très « artistiques », paravent idéologique bien commode pour des révisionnismes politiques », moi j’en ai pas plus marre que ça. Je me marre, et c déjà pas mal ! Nous sommes trop habitués à vos foucades justicières, passoul et nous… pour nous émouvoir d’arguments d’autorité d’autant plus assénés avec violence qu’ils sont en général peu étayés, même avec l’aide de la toile. Ils n’impressionnent personne depuis des plombes, comme dirait Casano, alias Marc C/P. R. (c) breveté –

@ Que se passe t il encore au juste à science po – Lyon ? Des chasses aux sorcières dans un verre d’O,… Pauline ?

renato dit: à

Oups! Cela dit, SELON LeMonde,

Jazzi dit: à

closer, vu hier et bien aimé « Un héros », j’y reviendrai…

lmd dit: à

 …ce blog de péteux et péteuses …
B, («Puisse leur excellence dorer votre blason») n’est pas péteuse .
«Je saisis l’occasion pour dire que je suis très favorable à la fermeture des armureries dans notre pays»(Charoulet). Ça c’est péteux .Les armureries vendent des armes et des munitions, pour la chasse, et des couteaux et des casquettes . Personne dans mes parages n’a vu un assassin acheter une arme chez l’armurier. Si on supprime tout les commerces qui vendent des objets néfastes il ne reste plus qu’à plier bagage.
Les grecs que je regarde avec respect sont ceux de l’Armée démocratique de Grèce ; des communistes assassinés sans vergogne par Churchill.

Marie Sasseur dit: à

Dis le vieux keuf, je ne t’ai pas demandé ton avis.

Et tu ne m’empêchera pas de donner le mien.

On comprend bien mal cette catastrophe de 1922, mise en majuscule, alors que les européens ne se pressaient pas à la »Porte » un siècle plus tôt pour voler au secours des chrétiens orthodoxes…

Je trouve que les cathos sont très courtises à l’approche de Noël…

Et je me méfie un peu ce  » cadeau de grec » !

Janssen J-J dit: à

@ Pour vous donner une idée de ce qui nous attend presque tous.

non je vois pas où l’idée veut en venir… Il faut m »espliker, car je suis en général à ceylan de la comprenette…, D. Savez-vous quel est le taux d’incidence de l’ommis-crone à Colombo, Sri Kho Lantah, cher ami ? (on dit que l’épidémie y a été totalement enrayée grâce aux moustiques tigres tamouls…, plus un seul cas depuis des lustres !)…

closer dit: à

Moi aussi JzzB. « Justine », que j’ai lu deux fois, est un grand roman autour d’un personnage fascinant. En revanche, j’ai le souvenir d’une suite un peu rasoir…

Janssen J-J dit: à

Il commente ce qui Lui plait, l’Alain Delon…
Bon, Il sort, Il a des affaires virtuelles à jeter à la déchetterie réelle du coin avec Sa sainte soeur. Une serpillère, Thérèse ?…, oh ! quel cadeau magnifique ! 🙂

bouguereau dit: à

j’ai le souvenir d’une suite un peu rasoir

le grand maillot au caramel ayayaye ma mère qu’elle dit bonne clopine

bouguereau dit: à

Je trouve que les cathos sont très courtises à l’approche de Noël…

térezoune elle confond la myrte et l’hencens avec le doublevé quarante et ma clef de douze qu’il dirait meussieu courte

bouguereau dit: à

…ce blog de péteux et péteuses

tant qu’ils pètent pas plus haut ça reste dans la bonne fourchette dla condition huhuhu..huhumaine

bouguereau dit: à

Sur les mouvements mystiques juifs

drh..elle en a jamais mais -jamais- marre..

closer dit: à

J’ai voulu savoir ce que tu pensais de « Un héros », mais je n’ai pas trouvé ton blog. Met le systématiquement en lien sur ton pseudo STP.

Damien dit: à

« Le Quatuor d’Alexandrie » est un livre qui ne m’a absolument pas paru antisémite, et Dieu sait si je l’ai lu avec attention ! Car c’est une merveille. Peut-être parfois misogyne, mais il y a la relation entre Mountolive et la femme égyptienne, sa protectrice : c’est très beau, et pro-féministe. Non, vraiment, aucune erreur — à part d’être lu par des ignorants/cuistres !

bouguereau dit: à

(le gin doit avoir le goût des baies de Genièvre, tautologie) ; graines de coriandre ; racine d’Angelica ; Iris Germanica. Dans le Plymouth, zeste d’agrumes

le safiré est une plaisantrie vert pomme pour faire des trous dans la tête rénateau..jamais maigret il aurait bu cette saloprie..et pour moi comme pas mal d’autres les meilleurs sont même français

DHH dit: à

Je sais pas, si ,aujourd’hui, offrir une arme aurait cet air de cadeau chic qu’avait le revolver incrusté de nacre de chez Gastinne Rainett offert par Proust comme cadeau pour le mariage d’un de ses amis avec la fille d’Oriane

Marie Sasseur dit: à

@Je trouve que les cathos sont très courtises à l’approche de Noël…

Va vite à la déchetterie avec ta serpillère.
Tu n’es pas concerné par mon propos.

bouguereau dit: à

« Le Quatuor d’Alexandrie » est un livre qui ne m’a absolument pas paru antisémite, et Dieu sait si je l’ai lu avec attention ! Car c’est une merveille

curieux tractatus..mais il y en a qui aime aussi à se faire du mal pour se faire du bien quand ça s’arrête keupu

Marie Sasseur dit: à

Offrir un couteau en cadeau ne se fait pas à un ami, sauf à lui serrer la main, dans le même temps, pour ne pas couper l’amitié..

bouguereau dit: à

..pourtant keupu en ouanabi cardinal me lisant havec attention y dit que j’ai reçu une héducation catho pure jus..et toi térezoune en tant qu’aspirante mère supérieur tu décides du contraire..mais qu’est ce que jvais dvenir

renato dit: à

« … et pour moi… »

Pas pour moi… donc je me fous amplement de ton pour toi.

closer dit: à

« Cada um cumpre o destino que lhe cumpre,
E deseja o destino que deseja:
Nem cumpre o que deseja,
Nem deseja o que cumpre.

Como as pedras na orla dos canteiros
O Fado nos dispõe, e ali ficamos;
Que a Sorte nos fez postos
Onde houvemos de sê-lo.

Não tenhamos melhor conhecimento
Do que nos coube que de que nos coube.
Cumpramos o que somos.
Nada mais nos é dado. »

« Chacun accomplit le destin qu’il porte,
Et désire le destin qu’il désire :
Il ne réalise pas ce qu’il désire,
Ni ne désire ce qu’il réalise.

Comme les pierres au bord des massifs de fleurs
Le destin nous place là, et là nous restons ;
Que la Fortune nous dispose
Là où nous devions nous trouver.

Nous ne connaissons pas mieux
Ce que nous devions faire
Que ce qui nous revient.
Accomplissons ce que nous sommes.
Rien d’autre ne nous est donné. »

Ce poème de Pessoa conviendrait assez bien à Rahim…

Claudio, si vous passez par là, merci de jeter un oeil sur la traduction. Pas facile.

Phil dit: à

les meilleurs sont même français

tatami..et les japonais, dear Bougreau

bouguereau dit: à

un chaud sourire asiatique

si miller l’avait chaud patate..morand l’avait plutôt inquiétant façon jardin des suplices qu’il dirait dirfilou

DHH dit: à

du quatuoer d’alexandrie lu il y a plus de 60 ans et bien oublié je me souviens que j’avais aimé le premier (Justine) et le dernier (mountolive) mais moins les deux autres
peut etre parce que j’étais encore une jeune femme que fascinaient des destinées hors de ma portée d personnage de Justine m’avait éblouie
Mystere et seduction de cette femme brillante et élégante ,de cette aventurière devenue à sa maniere l’Oriane d’une societé cosmopolite, puis qui change de vie pour se refugier dans l’austere frugalité de la vie de kibbouts ,après s’étre débarrassée des oripeaux de sa vie mondaine.
je me souviens d’un de ses mots (je cite à peu pres) .
je ne sais pas d’où je sors, mais ce je sais c’est que j’en suis sortie

)

et alii dit: à

« Timeo Danaos et dona ferentes »!!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*