de Pierre Assouline

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La République des livres
Les historiens aussi ont eu une vie, « indeed »…

Les historiens aussi ont eu une vie, « indeed »…

Ca ne se fait pas ? Non, ça ne se fait pas, au motif que la vie d’un historien importe moins que son œuvre. Il n’est guère d’usage que ceux qui écrivent l’Histoire fassent eux-mêmes l’objet d’une biographie en bonne et due forme (les biographies de François Furet et Pierre Vidal-Naquet font figure d’exception) , l’exercice de l’ego-histoire relevant, lui, de l’autobiographie. L’enquête que Robert Lerner consacra à « la vie d’historien » (Gallimard, 2019) du médiéviste Ernest Kantorowicz fait également figure d’exception ; encore son existence chaotique, engagée et parfois fantasque s’y prêtait-elle quand celle de tant d’autres de ses collègues ne sont jamais que des vies de professeur. Quel biographe bien né irait imaginer que les tribulations d’un universitaire puissent donner matière à un récit excitant- sauf à verser dans le roman de mœurs le plus corrosif à la manière d’un David Lodge ? Pourtant, en Grande-Bretagne, il est vrai terre d’élection du genre biographique, non seulement ça se fait mais c’est depuis peu considéré comme le reflet d’un certain air du temps. Non seulement des « Vies » de grands historiens sont commandées, écrites, publiées mais elles sont lues, critiquées et plébiscitées. Tant et si bien que David Herman a pu les rassembler dans un même article de The Critic, les consacrant au titre d’un phénomène.

AJP Taylor, spécialiste notemment des origines de la seconde guerre mondiale, avait pris de l’avance puisqu’ill bénéficiait déjà de deux solides biographies depuis quelques années. Il a été tout récemment rejoint EJ Hobsbwam, Lewis Namier historien du parlementatrisme britannique, JH Plumb, spécialiste du long 18ème siècle anglais. Et comme si cela ne suffisait pas, les lecteurs viennent également de plébisciter la correspondance et le Journal de Hugh Trevor-Roper, ainsi que le recueil de lettres de Richard Cobb. Sans oublier celles qu’ont échangé Isaac Deutscher et Isaiah Berlin tout au long de leur amitié, le second ayant déjà suscité une biographie et différentes études.

Leur point commun ? D’abord, et comment ne pas le remarquer, ce sont tous des hommes ; une historienne de l’envergure de Frances Yates, spécialiste de la pensée magique de la Renaissance et auteure notamment du classique L’art de la mémoire (1987), pour ne citer qu’elle, n’aurait pas déparé dans cette assemblée, mais passons. Ensuite, leur vie couvre le XXème siècle au mitan duquel sont parus leurs œuvres majeures. Sans jamais rien céder de leur exigence intellectuelle et savante, mais en clarifiant parfois leur écriture, ils ont toujours eu le souci de s’adresser aussi au grand public cultivé, et pas seulement aux autres spécialistes et aux étudiants, comment en témoigne la reprise rapide de leurs livres en édition de poche. Même lorsqu’ils s’affrontaient sur le terrain idéologique, ils s’accordaient à partager ce goût de la popularization de l’Histoire, un terme qui convient toujours mieux que « vulgarisation » qui, lui, commence mal.

La personnalité de nombre d’entre eux est si excentrique, souvent en marge de l’establishment tout en en étant des piliers qu’elle les a rendus populaires au-delà de l’impact de leur œuvre. Leur présence médiatique par le biais d’une chronique hebdomadaire, d’un billet régulier à la radio ou leurs apparitions à la télévision y sont pour quelque chose. Là encore, AJP Taylor, l’esprit le plus indépendant qui soit dont la voix fut maintes fois interdite à la BBC, n’est pas la dernier avec ses bons mots dits « taylorismes » et sa capacité à prononcer des conférences de haute volée sans la moindre note.

Certains avaient pu nouer des amitiés avec des personnages historiques de leurs récits, tel AJP Taylor avec le futur président hongrois Mihaly Karoly ou le futur président tchèque Edward Benes. Souvent ils ont vécu dans l’oeil du cyclone avant de le raconter tel Eric Hobsbwam entre Alexandrie, Vienne et Berlin avant que sa famille ne s’installe entre les deux guerres en Grande-Bretagne. Tout le monde n’a pas eu le privilège, tel Isaiah Berlin dans son enfance, d’assister aux révolutions de 1917 à Petrograd. Ou de s’être allongé sur le divan de Sigmund Freud tel Lewis Namier qui se fit par la suite un ardent défenseur de la psychohistoire. EH Carr, spécialiste de l’entre deux guerres et historien de l’Union soviétique (en 14 volumes !) avait assisté en qualité de diplomate à la conférence de la paix à Versailles au sein de la délégation anglaise.

La biographie d’Eric Hobsbawm, historien du long XIXème siècle (1789-1914) et des nationalismes, révèle en détail sa longue dépression et l’effet qu’elle eut sur son œuvre ; elle dit aussi qu’il vendit plus d’un million d’exemplaires de ses livres au Brésil. C’est aussi pour ces détails que sa biographie est lue par des lecteurs et des admirateurs curieux de découvrir enfin comment un esprit aussi brillant avait pu rester membre du parti communiste de 1936 à sa mort en 2012. Parfois, cette curiosité est aiguilloné non par le meilleur mais par le pire, le scandale autour d’un nom. Quarante ans après, le public est encore friand des coulisses de l’affaire au cours de laquelle Hugh Trevor-Roper, qui enquêta en 1945 sur les circonstances de la mort du Führer, cautionna l’authenticité des faux carnets d’Hitler.

Le succès des biographies qui leur sont consacrés s’explique selon The Critic par le fait qu’il racontait l’Angleterre depuis l’Angleterre et non comme désomais depuis l’Amérique. Et puis comment le nier,  ces historiens devenus des personnalités familières des lecteurs et télespectateurs britanniques racontaient la Grande Histoire en un temps où la Grande-Bretagne importait. Difficile de ne pas pointer dans la curiosité pour leur personne la nostalgie du monde d’avant.

(« Lewis Namier (près de Dame Ninette de Valois) au Sheldonian Theatre de l’Université d’Oxford, 1955, photo Hulton » ; « Caricature de Richard Cobb par David Levine » ; « Eric Hobsbawm » photo Gérard Rondeau »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

773 Réponses pour Les historiens aussi ont eu une vie, « indeed »…

B dit: à

Rose, avec 10 milliards d’habitants à démographie minimum annoncés pour 2050, oui, il restera des petits coins de paradis avec de vrais animaux tous munis d’un collier émetteur. Imaginez 2, 5 milliards de plus en 30 ans qui consommeront comme nous le faisons, sans compter, sans besoins, pour une partie d’entre eux. Nous nous gavons comme des porcs et laissons la bauge à nos descendants.

et alii dit: à

je me demande sile mot canneberge ne devait pa aussi me faire entendre « gamberge »
je pense à clopine ; et que sa solitude n’est pas
irrémissible (clubs 3eme age etc)

B dit: à

Clopine, n’avez vous pas une amie, un ami, des bons copains, je suis dans la même situation que vous. J’ai déniché un esseulé qui ne me draguera pas avec qui partager cette soirée. Pas pour vous blesser, mais personne ? Si ce devait être le cas, branchez vous sur un bon film. L’an passé, au 31, comme chaque année, j’étais seule et miracle il y avait un film pour me tenir compagnie et me réconforter.

JiCé..... dit: à

Jeudi 24 décembre 2020, 6h33, 14°

Comment ne pas participer à la fête anniversaire de la naissance de ce petit couillon de prophète juif, lui qui finit comme il le méritait puisque rebelle au vivre-ensemble romain de l’époque ?

Chantons, rions, amusons nous comme des fous !

Joyeux Noel, galopins et galopines en joie virale …. et muselière !

et alii dit: à

c’est l’obs qui le dit

Noël 2020 sera beaucoup de choses, mais il ne sera pas ordinaire. « C’est un réveillon qui s’annonce historique. On s’en souviendra pendant des dizaines d’années », professe le sociologue Jean Viard, auteur de « la Page blanche » (Editions de l’Aube). Entretien.

Vous nous annoncez un Noël « historique »…

C’est certain, il fera date. Dans dix ans, on en parlera encore, il va prendre de la valeur, de l’importance même, il va marquer son temps. Je nous conseille donc de bien l’investir. D’en faire quelque chose. De toute façon, on n’y échappera pas. De la même manière que l’on n’a pas pu échapper à 2020.

et alii dit: à

Connaître la rose de Noël
Les roses de Noël, également nommées hellébores, sont des plantes vivaces très rustiques originaires d’Europe centrale et poussent naturellement dans les sous-bois, les broussailles et les prairies de montagnes. La plante se développe en touffe compacte, atteignant environ 30 cm de haut. Les feuilles découpées sont persistantes, vert plus ou moins foncé et les fleurs, qui évoquent de grandes églantines avec un toupet d’étamines dorées, sont blanches plus ou moins marquées de rose pâle ou pourpres, parfois tachetées de vert au centre de la fleur. La floraison intervient durant l’hiver ou au début du printemps, à une époque où les fleurs sont rares dans les jardins.

Nous vous proposons 2 variétés complémentaires d’hellébores, tant par leur coloris que par leur floraison échelonnée.

closer dit: à

Je tombe en navigant sur le début d’un article de Zemmour qui commente l’affirmation du « Time » américain sur 2020 « la pire année de l’histoire »:

«La pire année de l’Histoire.» On reste pantois devant une telle hyperbole. La pire, vraiment? Pire que 1916, l’année de Verdun? Pire que 1918, l’année de la grippe espagnole? Pire que 1942, l’année de Stalingrad? Pire que 1871, «l’année terrible», quand les Parisiens assiégés par l’armée prussienne mangeaient des rats? Pire que 1709, l’année du «grand hiver», quand la famine tuait en masse dans la France de Louis XIV? Et encore on ne parle que de l’Europe, et surtout de la France… »

Il aurait pu citer en premier la grande peste de 1348 qui a liquidé autour de 40% de la population européenne…

La connerie et l’inculture d’une partie de plus en plus grande du pouvoir intellectuel américain dépassent toutes les bornes imaginables. Ce ramassis d’abrutis malhonnêtes va avoir encore plus de pouvoir avec Biden. Un pays où l’on doit choisir entre un Trump et le représentant proche du gâtisme d’une mafia ignare, haineuse et déboulonneuse est mal parti.

closer dit: à

J’ai oublié 536…Personne ne m’en voudra.

« L’année 536 a été qualifiée de « pire année de l’Histoire » par une équipe d’archéologues menée par Michael McCormick du fait des pandémies et aléas climatiques ayant entraîné de mauvaises récoltes »
wiki

JiCé..... dit: à

Closer vous avez raison !

On trouve bien souvent dans les propos journalistiques des intellectuels américains l’ingrédient primaire du couscous culturel : la semoule à gros grains !

Qu’est ce qu’on se marre parfois !

et alii dit: à

AU PeRE Noel
Sociologue soucieux de « lutter contre l’amnésie », Claude Martin nous raconte enfin les redites de l’histoire de la parentalité, ses angles morts aussi. Nous explorons ainsi la parentalité et le genre, afin de comprendre comment ce champ distingue les tâches maternelles et paternelles.
https://www.ehesp.fr/annuaire/enseignement-recherche/claude-martin/

D. dit: à

Si vous n’encouragiez pas votre mère à se faire vacciner contre le covid, selon moi vous commettriez un péché, Rose.

Jazzi dit: à

« Closer vous avez raison ! »

closer ne fait que relayer les propos de Zemmour, JiCé. Courageux mais pas téméraire !

Jazzi dit: à

Que vient faire le péché dans cette histoire, D !
Le plus important, c’est la « libre décision » de sa mère, qui me semble s’acheminer vers une voie plus raisonnable.
Et notre devoir, au nom de l’amitié virtuelle, est de tempérer les ardeurs de cette sauvageonne de rose dont je sais bien que si elle suivait ses pulsions naturelles serait bien capable de découper la curatrice et la directrice de l’Ehpad en petits morceaux, après leur avoir fait subir des tortures monstrueuses !

renato dit: à

et al., l’hellébore nous donne l’helléborine, un paralysant de système nerveux et l’helléboréine qui agit sur le coeur.

Bien à part l’inventeur mythique de la purgation : Mélampus, qui n’est pas seulement le chien dont parle Collodi dans son Pinocchio, les qualités de l’hellébore étaient connues déjà dans l’antiquité. Plinio en parle — bon, il est vrai qu’il a parlé de tout ou presque — ; on le trouve chez Pétrone — Satyricon, à propos de Chrysippus, notice rapportée par Lucien aussi — ; Horace en parle comme d’un remède contre l’avarice vue comme une forme folie. Stobée lui attribue la capacité de stimuler la clarté théorique. Etc., etc.

On l’appelle aussi Rose de Carême ou Herbe aux fous.

et alii dit: à

merci renato:
. Sa famille est probablement apparentée à celle de Cimon. Elle bénéficie également d’une fortune considérable. Le père de Thucydide possédait des mines d’or en Thrace et des forêts sur le mont Pangée. On estime sa date de naissance à 460 av. J.-C., grâce à un commentaire de Pamphila.

Nous avons très peu d’informations sur sa vie. Il aurait probablement eu pour maître Antiphon de Rhamnonte. Il en fait un éloge au livre VIII.

Selon Lucien de Samosate et la Souda, Thucydide enfant assista à une lecture faite par Hérodote de son œuvre, lors des Jeux olympiques : sans doute cette tradition représente-t-elle une manière symbolique de rendre hommage à son prédécesseur — celui que l’on surnomme le « père de l’Histoire ». Cependant, ainsi que l’a remarqué l’historien Alexis Pierron en 1881, « Thucydide n’admirait que médiocrement le livre d’Hérodote. Il reproche même assez rudement au vieil historien d’avoir eu en vue le plaisir du lecteur plus que son utilité, et d’avoir sacrifié trop souvent à l’amour du merveilleux. Mais c’est ici le jugement de Thucydide homme déjà mûr, préoccupé avant tout des enseignements politiques qui doivent découler de l’histoire, et travaillant avec effort, comme il le dit lui-même, afin de léguer aux siècles à venir un monument impérissable ».

et alii dit: à

Hérodote (en grec ancien : Ἡρόδοτος / Hēródotos), né vers 480 avant notre ère à Halicarnasse en Carie1 et mort vers 425 à Thourioi, est un historien et géographe grec.

Hérodote mentionne souvent Hécatée de Milet, fils d’Hégésandre, en lui donnant le titre d’historien2 mais c’est lui qui sera considéré comme le premier véritable historien3 ; Cicéron l’a surnommé le « Père de l’Histoire »4 en raison de sa grande œuvre, les Histoires — également appelée Enquête. Cette dernière est centrée sur les guerres médiques mais ne se limite pas au récit de celles-ci : Hérodote expose les causes de la guerre et fait de nombreuses digressions, appelées logoi, sur l’histoire, les coutumes et la description des pays des belligérants, ainsi que de nombreux autres peuples tout autour de la Méditerranée. Cette méthode fait de lui l’un des précurseurs de l’histoire universelle.

et alii dit: à

Tite-Live (en latin : Titus Livius), dit « Le Padouan », né en 59 av. J.-C. ou en 64 av. J.-C. et mort en l’an 17. dans sa ville natale de Padoue (Patavium en latin), est un historien de la Rome antique, auteur de la monumentale œuvre de l’Histoire romaine (Ab Urbe condita libri : AUC).

et alii dit: à

La date de naissance de 64 av. J.-C. a la préférence des historiens, car elle justifie mieux la fidélité de Tite-Live envers Pompée, mort en 48 av. J.-C., donc lorsque Tite-Live avait 16 ans6.

Issu d’une famille riche, Tite-Live reçoit son éducation en province et ce sont ses études de rhétorique qui l’amènent à s’installer à Rome, peut-être plus tard qu’à l’âge habituel de seize ou dix-sept ans, en raison des troubles politiques7. Cette jeunesse prolongée à Padoue serait par ailleurs une des explications de son surnom. Par ailleurs, il n’a jamais exercé de charge publique puisqu’il consacre toute sa vie à la littérature et à l’histoire.

Selon certains historiens, il était en contact avec Auguste8, qui respectait ses sympathies pour la République et qui, d’après les Annales de Tacite9, le surnommait Pompeianus [« le Pompéien »], terme par lequel sont désignés les partisans et les soldats de Pompée pendant la Guerre civile. Il va d’ailleurs aider l’empereur dans son entreprise de restauration de la grandeur de Rome. D’après la Vie des douze Césars de Suétone10, il encouragea Claude, dans ses jeunes années, à écrire de l’histoire.

et alii dit: à

Marc Heurgon est le fils de Jacques Heurgon, archéologue, professeur d’Université et membre de l’Institut et petit-fils de Paul Desjardins, fondateur des décades de Pontigny. Sa mère, Anne Heurgon-Desjardins, est la fondatrice du Centre culturel international de Cerisy-la-Salle.

Il passe l’essentiel de son adolescence à Alger, où il étudie au Lycée Bugeaud. Son premier engagement est dans le scoutisme, dès ses quinze ans.

Agrégé d’histoire, il est nommé en 1954 à Alger. Il ne participe cependant pas à la Guerre d’Algérie, étant mobilisé en Tunisie pendant toute la durée de son service militaire.

et alii dit: à

heurgon (le fils)
Histoire du PSU, tome 1 : La Fondation et la guerre d’Algérie (1958 – 1962), La découverte, Paris, 1994.
Jacques Le Goff, Une vie pour l’histoire (entretiens avec Marc Heurgon), La découverte, Paris, 1996.

puck dit: à

Herodote ? je l’aime pas !!! c’est juste un historien à la con qui voulu plomber l’ambiance en démentant tout ce qui est écrit au sujet d la guerre de Troie.

des trucs du genre que si cette gonzesse « Hélène » avait été effectivement enlevée les troyens ils l’auraient rendue aux autre pour éviter la guerre : n’importe quoi !

ou encore des trucs du genre qu’on peut pas dissimuler toute une armée dans un cheval en bois !

le type même de l’historien qui dégomme les belles histoires pour donner l’impression qu’il fait un boulot sérieux alors que lui-même des conneries il en a pondu des tonnes et que quand on pond autant de conneries on donne pas des leçons aux autres du genre on peut pas faire entrer une armée dans un cheval en bois !

toute façon j’aime pas les historiens, c’est des gens qui ont autant d’imagination qu’un lampadaire.

et alii dit: à

Henri de Huntingdon, né vers 1088 et mort en 1160, est un historien anglo-normand du xiie siècle et archidiacre de Huntingdon.
Fils d’un Normand ayant participé à la conquête de l’Angleterre et d’une mère saxonne, il est surtout connu pour son Historia Anglorum (Histoire des Anglais), rédigé entre 1123 et 1130, qui couvre la période allant de l’invasion romaine de 43 av. J.-C. à l’accession au trône d’Henri II en 1154. On estime qu’environ soixante-quinze pour cent de cette œuvre dérivent directement d’autres œuvres à travers des traductions, résumés ou citations directes, quarante pour cent desquels environ sont issus de l’Historia ecclesiastica gentis Anglorum de Bède le Vénérable pour la période ancienne. La période allant des années 1126 à 1154 est, en revanche, originale, Henri ayant été témoin de certains des événements qu’il relate, y compris les règnes d’Henri Beauclerc, d’Henri II et la guerre civile de 1135-1154 de Étienne de Blois. Sa parfaite connaissance des langues anglaise et normande lui permit de recueillir des témoignages de première main là où son expérience personnelle lui faisait défaut.

et alii dit: à

@ puck
Pour bien comprendre le rire moderne, il est primordial de retracer l’histoire du rire à toutes les époques de notre histoire. Ce cours a comme objectif de faire comprendre comment le rire a évolué depuis l’être primitif jusqu’à nos jours. Les théories du rire de même que les grandes figures du rire et de l’humour dans l’histoire occidentale y seront étudiées. Une attention particulière sera portée aux icônes de l’humour québécois ainsi qu’à celles de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis.
https://enh.qc.ca/cours/histoire-humour/

et alii dit: à

Robert Aird, Histoire politique du comique au Québec, Montréal, VLB éditeur, 2010, 262 p.

puck dit: à

le seul que j’aimais bien c’était Jacques le Goff, quand il parlair du moyen âge il donnait presque envie d’y vivre.

faut dire qu’il évitait d’aborder des trucs du genre comment ils soignaient les caries dentaires à l’époque.

closer dit: à

Il me semble, cher JB, que je m’engage plutôt fortement dans mes commentaires et que les commentaires de Zemmour ne sont qu’une occasion, tellement ils sont évidents!

puck dit: à

et alii dit: @ puck
Pour bien comprendre le rire moderne
 »

désolé je n’ai jamais rien compris au rire et j’ai horreur des gens qui rient comme des chimpanzés pour un oui pour un non.

le rire l’état le plus avancé de dégénérescence humaine.

c’est même pour ça que j’aime bien Paul Edel.

et alii dit: à

Geoffroy de Monmouth (Monmouth, vers 1095 – St Asaph, 1155), est un évêque et historien gallois au service du roi Henri Ier d’Angleterre, écrivant en langue latine et familier du monastère de Glastonbury.[réf. souhaitée]

Le lieu de sa naissance n’est pas connu, mais il s’agit probablement de Monmouth au Pays de Galles, dont la seigneurie a appartenu au breton Withenoc ou Guihenoc de La Boussac. Il connaît bien la région de Monmouth, et décrit Caerleon dans son Historia Regum Britanniae.

Il a étudié à Oxford, y a rencontré l’archidiacre Gautier (Walterus). Le 21 février 1152, l’archevêque de Cantorbéry Thibaut le consacre évêque de St Asaph (au nord du pays de Galles), dix jours après l’avoir ordonné prêtre. A-t-il seulement visité son évêché ? Cela n’est pas assuré et les guerres d’Owain Gwynedd permettent d’en douter.

puck dit: à

closer !!!!!!!!!!!!!

je crois bien que tous ces historiens cités dans l’article de passou c’est presque tous des communistes.

sérieux j’en suis vraiment désolé : passou est parfois assez incontinent.

JiCé..... dit: à

« Closer vous avez raison ! » (Jazzi)

« Jazzi vous avez raison ! »
Nemo qui le nie !

puck dit: à

closer !!!!!!!!!!!

sans vouloir faire d’histoire, vous croyez que l’ultra libéralisme financier aura la peau du libéralisme ? comme le pense Biden ? je trouve ce type hyper flippant.

JiCé..... dit: à

« le rire l’état le plus avancé de dégénérescence humaine. » (puck)

Lorsqu’on a perdu le goût du rire, c’est évident (tifrice) !
Sinon ?
…..quelle marrade noëlique (ta mère) !

et alii dit: à

nemo est le nom du chien de Macron

JiCé..... dit: à

Mes amis,
Ne prenez pas Biden pour autre chose qu’un paravent démocrate tachant d’occuper le vide !

La bonne nouvelle ? Les affaires continuent.

puck dit: à

et alii exact !

quand on est un chien et qu’on s’appelle Nemo ça fout vraiment la honte d’avoir un maitre qui s’appelle Macron.

dommage que ce soit pas les chiens qui donnent un nom à leur maitre.

JiCé..... dit: à

Et ali hihi
Le bébé psychotique protège son territoire affectif en appelant le molosse NEMO….

et alii dit: à

puck
toutes les manières de vivre sa vie:
L’histoire de la médecine dentaire est une partie de l’histoire de la médecine, et l’étude des développements historiques de la médecine dentaire, y compris des biographies des personnes qui ont influencé la médecine dentaire de leur temps. Cette histoire s’étend très loin dans le passé. Ainsi, au Danemark, la preuve de l’ouverture d’une molaire remonte au néolithique. Le traitement conservatoire des dents chez les anciens paysans du Pakistan a pu être prouvé dans l’intervalle de 7 000 à 5 500 ans av. J.C, et ce avec l’intention de « réparer » les dents, et éventuellement même de combler les cavités (trous percés dans la dent). Depuis les Sumériens, on a cru jusqu’aux temps modernes qu’un ver dans la dent était responsable de la carie. Les premiers travaux sur la technique dentaire ont été faits au milieu du Ier millénaire av. J.-C. par les Étrusques et les Phéniciens. L’influence des savants romains et grecs a été déterminante au Moyen Âge tant dans le monde chrétien que dans le monde arabe. Les découvertes arabes sont parvenues dans le monde occidental, où le

JiCé..... dit: à

Mon chien m’appelle ….Puck.

JiCé..... dit: à

L’avenir de la médecine dentaire est le dentier.

puck dit: à

et alii dit: à

puck
toutes les manières de vivre sa vie:
L’histoire de la médecine dentaire est une partie de l’histoire de la médecine(…)
 »

plus que l’aspect historique c’est l’aspect théologique qui importe le plus : on ne peut pas avoir une crise de rage dentaire et continuer de croire en Dieu.

et alii dit: à

la RDL EN A Déjà parlé, mais vous puck qu’avez vous à dire du vôtre :
mot « pedigree »:
Le mot « pedigree » est apparu dans la langue anglaise en 1410 sous les formes « pee de Grewe », « pedegrewe » ou « pedegru », qui toutes sont empruntées au moyen français « pié de grue », voulant dire « pied de grue ». Cet emprunt vient de l’analogie visuelle entre la trace du pied de cet oiseau et les trois traits utilises dans les registres officiels anglais pour indiquer les ramifications d’un arbre généalogique.

Il est arrivé dans la langue française en 1828 pour désigner l’arbre généalogique d’un animal. On le trouvait parfois écrit à la française dans le passé, avec un accent sur le « e »: pedigrée.

Pedigrees écrits à la main:
En France, pendant longtemps, les pedigrees étaient écrits par l’éleveur lui-même, à la main. La Société Centrale Canine apposait un tampon sur celui-ci certifiant que les informations retranscrites étaient conformes à celles trouvées sur le Livre d’Origine de la race.
Ci-dessous j’ai mis quelques modèles de ces pedigrees écrits à la main, tous sont ceux de braques du Bourbonnais. Ils ne sont pas standardisés car il existait plusieurs modèles en vente dans le commerce, pouvant tous être utilisés, contrairement à aujourd’hui.

Pedigree de Grim du Plessis (né en 1932):
Ceci est le pus vieux pedigree de Bourbonnais connu, sa grande taille et sa forme circulaire lui permet de comporter 6 générations. Grim appartenait à mademoiselle Tostain, qui fut plus tard secrétaire générale adjointe du C.B.B.
Détail intéressant: certains chiens (comme « Dick de la Dune » ou « Fly ») sont notés « sans origines connues », et pourtant leurs parents on été rajoutés, sans doute par l’éleveur après avoir reçu le pedigree certifie; c’est la même chose que je fais dans ma généalogie, quand je donne les parents des chiens inscrits a Titre Initial, cela n’est noté sur aucun pedigree, mais comme j’ai cette information, je la donne.

christiane dit: à

puck dit:
« Herodote ? je l’aime pas !!! c’est juste un historien à la con qui voulu plomber l’ambiance en démentant tout ce qui est écrit au sujet d la guerre de Troie. […]
le type même de l’historien qui dégomme les belles histoires pour donner l’impression qu’il fait un boulot sérieux alors que lui-même des conneries il en a pondu des tonnes et que quand on pond autant de conneries on donne pas des leçons aux autres du genre on peut pas faire entrer une armée dans un cheval en bois !
toute façon j’aime pas les historiens, c’est des gens qui ont autant d’imagination qu’un lampadaire. »

J’aime bien les lampadaires, Puck, et les lampes et les livres. Ce passé si lointain m’étonne toujours quand je découvre que les hommes et les femmes n’ont guère changé… Moins de dieux plus de superstitions…
Ce passé des historiens se lie aux fictions des romanciers pour que nous cheminions entre vérité(s) et illusions.
Dommage, aucun historien n’a pu remonter à l’origine… Les scientifiques, un peu. Les poètes et philosophes, peut-être…

« Il y aurait, ainsi, différentes versions d’un même texte.
Laquelle lisons-nous ? […]
On traduit ce que l’on déchiffre ; on lit ce que l’on transcrit.
L’écrit atteste qu’il y a eu lecture. Il en est la confirmation vivante.[…]
La vérité se raconte. Elle est l’histoire d’une vie.
A chacun sa vérité, son récit inédit.[…]
Au commencement était l’utopie.
Et l’utopie était l’image.
Au commencement était le Rien.
Et le Rien était silence.
Au commencement était le silence.
Et le silence était oubli.[…]
Au commencement était la vie, puis la vie se fit verbe. Il m’est arrivé, une fois, d’écrire ce mot : v’herbe. […]
Au commencement était le tracé sans la trace. […] »
(Edmond Jabes – Le Parcours

et alii dit: à

puck, que faites vous de wittgenstein?
. On pourrait adopter la re-présentation suivante : Si moi, L. W., j’ai mal aux dents, cela s’exprimera par la proposition : « Il y a mal aux dents. » Le cas se produit-il qui s’exprime par la proposition « A a mal aux dents », on dira « A se comporte comme L. W. quand il y a mal aux dents ». De façon analogue on dira « Cela pense » et « A se comporte comme L. W. quand cela pense ». (On pourrait imaginer une tyrannie orientale dans laquelle le langage est ainsi constitué que le tyran est le centre de celui-ci et que son nom se trouve à la place de L. W.) Il est clair que cette façon de s’exprimer, en ce qui touche à son univocité et à sa compréhensibilité, est de valeur égale à la nôtre. Mais il est tout aussi clair que ce langage peut avoir comme centre n’importe qui.

et alii dit: à

PUCK? NE ME PARLEZ PLUS DE CHEVAL DE TROIE
Un cheval de Troie informatique est un programme d’apparence inoffensive, mais qui contient un logiciel malveillant installé par l’utilisateur lui-même, ignorant qu’il fait pénétrer un intrus malveillant sur son ordinateur.
J’ai même rêvé -non, vous seriez encore plus malveillant ;allez hue

renato dit: à

hamlet s’est persuadé qu’il est un type drôle, grand bien lui fasse !

Jazzi dit: à

puck est assez drôle quand il fait le saucisson comme dit C.P., renato.
C’est quand il veut être sérieux, parler philosophie, politique, économie, qu’il devient vite lourdingue !

rose dit: à

Jazzi
« Et notre devoir, au nom de l’amitié virtuelle, est de tempérer les ardeurs de cette sauvageonne de rose dont je sais bien que si elle suivait ses pulsions naturelles serait bien capable de découper la curatrice et la directrice de l’Ehpad en petits morceaux, après leur avoir fait subir des tortures monstrueuses ! »
Oui.
Et ce matin, je pensais que, un mec qui me quitte, j’lui tirerai bien deux balles.
Mais avant, j’avais songé à un coup de poignard dans le coeur direct profond.
Comment vous savez tout ça ?

Sauvageonne, c’est peu dire. Préhistorique correspondrait mieux.
Ma maman est un amour, elle.

closer dit: à

« je crois bien que tous ces historiens cités dans l’article de passou c’est presque tous des communistes. »

Oui Puck, d’ailleurs je soupçonne que vous tenez des plus communistes d’entre eux l’essentiel de vos connaissances historiques!

rose dit: à

Jazzi.
Ma torture préférée, c la chèvre.
J’te la raconte que t’ai pas besoin de demander.
L’autre, tu l’allonges et tu la ficèles. Tu lui passes de l’huile d’olive sur les pieds et tu jettes du gros sel.
Puis tu amènes la chèvre.
Voilà.
Elle te dis direct « prenez votre mère à Noël, manuelle rose. » Mais toi, tu laisses traîner la chèvre.

rose dit: à

Mam’zelle rose.
Mam’zelle rose c com.Mamzelle Jeanne l’amoureuse de Gaston.
Lagaffe, Deferre.

rose dit: à

Elle te dit direct en te suppliant.
Mais toi, tu fais durer.

Jazzi dit: à

« Comment vous savez tout ça ? »

Je sais lire, rose.
Bon (où moins mauvais) qu’à ça !
A défaut d’écrire des livres, je me contente de produire des anthologies…

DHH dit: à

Hérodote et ThucydiLa grande différence entre Herodote et Thucydide c’est que l’un est un historien et, l’autre un reporter ,mais un reporter qui se lit avec enthousiasme*
Il nous a donné sur l’Egypte des pages d’une exceptionnelle richesse documentaire. Qu’on pense à la teneur de ses ses pages sur les officines où on transformait les cadavres en momies,où il revele entre autres les actes de nécrophilie auxquels certains des embaumeurs se livraient sur les mortes si elles étaient jeunes et belles
Sait –ton que chez c’est chez Hérodote qu’on trouve la première mention ecrite connue du petrole ? Il y est decrit comme une sorte sorte de liquide visqueux et noir qui suinte du sol et dont les habitants se servent comme combustible
Thucydide, c’est une réflexion sur la guerre ,une analyse des ses causes et de ses conséquences, un inventaire de forces morales et politiques à l’œuvre dans la relation des peuples avec la guerre
Et dans son célébrissime texte sur la peste on reste médusé devant tout ce qu’il arrive à dire en une vingtaine de lignes, dans cette page exhaustive sur le fleau et ses ravages materiels, moraux et sociaux ,dans ce qui est devenu une reference fondatrice pour tous ceux qui au fil des siècles raconté des épidémies
Précision de la description clinique : d’un réalisme violent rendu par des gros plans quasi cinématographiques
-Evolution de la perception du mal au fur et à mesure de sa diffusion exponentielle qui fait passer de « cas »isolés identifiés à une statistique déshumanisée.
-Signes d’ « ensauvagement : avec la perte du respect dû aux morts, avec des comportements indifférents au passé et à l’avenir ;les gens se vautrant dans la jouissance présente ;avec la loi de la jungle qui s’installe dans les relations sociales.
-Stuation de crise révélatrice de caractères et des égoïsmes :avec ceux qui assistent leurs proches, malades, et ceux qui s’en désintéressent
-Alimentation d’un climat de méfiance haineuse et de culpabilisation et son inflation grégaire (thème des empoisonneurs de puits)
– Succès de la « pensée magique » avec la référence à la notion de punition collective envoyée par Dieu, ou conséquence de la méconnaissance d’une prophétie ( cf les animaux malades de la peste , Oedipe roi), et aspiration à une purge purificatrice par le sacrifice d’un bouc émissaire ;
de

et alii dit: à

puck, vous êtes autorisé à dire que vous êtes ici notre « sauciflard » et même
« e-flard »

JiCé..... dit: à

ATROCE

Covid-19 « Un changement brutal de comportement chez votre ado est souvent le signe d’un mal-être » (Figaro)

ENTRETIEN – La professeure de pédopsychiatrie Marie Rose Moro alerte sur la vulnérabilité des adolescents après quasiment un an d’une pandémie qui bouleverse leur développement. Elle réclame la mise en place de solutions d’urgence.

En quelques jours, le gamin juvénile que j’étais, inachevé, est devenu un adulte à la con, fourbu, rassis, inerte ! Un contribuable, un électeur, une pute de cinq à sept….

Ecrire un livre ? Chez Gallimarre ? Avoir un Congourd en 2021 ? Je me jette à l’eau, par Poseïdon !

JiCé..... dit: à

Judith,
Se vautrer dans la luxure présente, me parait bien plus sain que luxurer dans la volupté future ou éructer quoique ce soit ddans les années nouvelles, absolument incertaines.

Bien à vous , dans les limites de la légalité sanitaire…

JiCé..... dit: à

CANNIBALISMUS
Nous ne devons aux morts que le respect qu’ils auraient mérité de leur vivant !

Jazzi dit: à

« Et dans son célébrissime texte sur la peste on reste médusé devant tout ce qu’il arrive à dire en une vingtaine de lignes »

Boccace s’en souviendra dans son introduction du Décaméron, DHH :

« les années de la fructueuse incarnation du Fils de Dieu avaient déjà atteint le nombre de mille trois cent quarante-huit lorsque, dans l’excellente cité de Florence, belle par-dessus toute autre d’Italie, parvint la mortelle pestilence. Qu’elle fût l’œuvre des corps célestes, ou que la juste colère de Dieu l’eût envoyée aux mortels en punition de nos iniquités, elle était apparue quelques années plus tôt dans les régions orientales, qu’elle avait dépouillées d’une quantité innombrable de vivants, puis gagnant sans cesse de proche en proche, avait malheureusement progressé vers l’Occident. Or, comme nulle mesure de sagesse ou précaution humaine n’était efficace pour la combattre (…), presque au début du printemps de ladite année, le mal développa horriblement ses effets douloureux et les manifesta d’une prodigieuse manière. (…)
Pour soigner ces maladies, il n’y avait ni diagnostic de médecin, ni vertu de médicament qui parût efficace ou portât profit. (…) Cette pestilence fut d’autant plus forte qu’elle se propageait soudainement des malades aux personnes saines, comme le feu prend quand les objets secs ou gras en sont approchés tout près. Et le fléau s’étendit plus encore : car non seulement la fréquentation et la conversation des malades contaminait les bien portants, leur causant une mort identique, mais encore le contact des vêtements et des objets touchés ou utilisés par les pestiférés semblait transmettre le mal à ceux qui les touchaient. (…)
De ces choses, et de beaucoup d’autres semblables ou pires, naquirent diverses peurs et imaginations chez ceux qui restaient en vie, et presque tous tendaient cruellement à éviter et à fuir les malades ainsi que leurs affaires : chacun, de cette manière, croyait assurer son propre salut. (…) Cette tribulation avait pénétré d’une telle épouvante les cœurs des hommes et des femmes, que le frère abandonnait le frère, l’oncle le neveu, la sœur le frère et souvent l’épouse son mari. Chose plus forte et presque incroyable, les pères et les mères évitaient de rendre visite et service à leurs enfants, comme s’ils n’eussent pas été à eux. Pour tous ceux, hommes et femmes, qui contractaient le mal – et la foule en était innombrable –, il ne resta donc d’autre ressource que la charité des amis (et il y en eut peu) ou l’avidité des serviteurs, attirés par des salaires élevés et disproportionnés (mais le nombre de ces serviteurs n’augmenta pas pour autant). (…)
Le menu peuple et, peut-être, nombre de gens de la classe moyenne, offraient un spectacle beaucoup plus misérable : car, l’espérance ou la pauvreté les maintenant pour la plupart dans leurs maisons, dans leurs quartiers, c’est par milliers qu’ils tombaient malades chaque jour et, n’étant servis ni assistés en rien, tous mouraient presque sans rémission. Beaucoup d’entre eux, de jour comme de nuit, succombaient sur la voie publique ; beaucoup, quoique morts chez eux, faisaient d’abord connaître aux voisins leur décès par la puanteur de leurs corps corrompus : et de ceux-ci, et des autres qui partout mouraient, quelle multitude ! (…) La terre sainte ne suffisant plus à cette grande multitude de cadavres étalés aux yeux de tous, que les porteurs faisaient converger vers chaque église, chaque jour et presque chaque heure (…), on creusait dans les cimetières des églises – toutes les tombes étant pleines – de très grandes fosses dans lesquelles on mettait les nouveaux arrivants par centaines ; et, entassés là comme les marchandises qu’on empile dans les navires, ils étaient recouverts d’un peu de terre, jusqu’à ce qu’on parvînt en haut de la fosse.
Désireux de ne pas scruter davantage dans leurs moindres détails les maux qui survinrent alors dans notre cité, je dis qu’un malheur si implacable n’épargna pas davantage la campagne environnante. (…) Il s’ensuivit que les bœufs, les ânes, les brebis, les chèvres, les porcs, les poulets et les chiens mêmes, si fidèles à l’homme, chassés de leurs demeures, s’en allaient à leur gré à travers les champs où l’on laissait les blés à l’abandon, sans les récolter ni même les couper (…).
Que peut-on dire de plus – laissant la campagne pour retourner à la ville –, sinon que la cruauté du ciel, et peut-être en partie celle des hommes, fut telle et si grande qu’entre mars et le mois de juillet suivant, tant par la force de la peste que par le nombre des malades mal servis ou abandonnés dans leurs besoins par suite de la crainte qu’ils inspiraient aux gens en bonne santé, plus de cent mille créatures humaines perdirent certainement la vie dans les murs de la ville de Florence, alors qu’avant cet événement mortel on ne les eût point estimés si nombreux ? »
(traduction collective sous la direction de Christian Bec)

DHH dit: à

@Rose
autre variante de la chèvre , celle que signale ce moine « détaché à l’inquisition » représenté par Jouvet dans ce moment du cinéma comique qu’est « la Kermesse héroïque »: Les pieds du torturé sont enduits de miel

et alii dit: à

scaphisme:
Le scaphisme est un mode d’exécution attribué aux Perses antiques, dans lequel le corps de la victime, à l’exception de la tête, des mains et des pieds, est enfermé dans un réceptacle, nourri (et recouvert) de lait et de miel ; la mort est causée par les insectes qui se nourrissent des déchets alimentaires et prolifèrent autour et à l’intérieur de la victime.

Cette pratique est généralement considérée comme une fiction : les sources Perses ne la mentionnent jamais, la seule description primaire se trouvant chez Plutarque. Les spécialistes de Plutarque1 pensent que sa relative antipathie pour les Perses peut lui avoir fait emprunter sans critique cette description à Ctésias, connu (et reconnu par Plutarque lui-même) comme une source peu fiable2,3,4.

Ce mot vient du grec σκάφη (skaphè, pl. skaphai), qui peut désigner tout corps creusé, en particulier une auge ou une barque.
wiki

et alii dit: à

Damarice Amao, née le 31 octobre 1984, est docteure en histoire de l’art et de la photographie, historienne de la photographie, assistante de conservation au cabinet de la photographie du Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou et une commissaire d’exposition française

et alii dit: à

mediapart rappelle:
LA FABRIQUE DES IMAGES ENTRETIEN
Aux origines de la photo documentaire française
25 DÉCEMBRE 2018 PAR SOPHIE DUFAU
À l’occasion de l’exposition, au Centre Pompidou, « Photographie, arme de classe », l’historienne de l’art Damarice Amao explique comment, dans les années 1920-1930, se mit en place en France un langage photographique à la fois militant, critique et esthétique.

DHH dit: à

@jazzi
Merci jazzi
magnifique citation que cette transfiguration litteraire du canevas fourni par Thucydide
j’observe que quel que soit le sujet il vous est toujours possible de convoquer un texte pertinent qui vous est familier en puisant dans les anthologies tous azimuts que vous avez constituées
et c’est autre chose que ces morceaux de Wikipédia récupérés en un clic par d’autres, qui nous les servent ici a gogo,sans même les avoir lus

et alii dit: à

André Gunthert soutient en 1999 à l’EHESS un doctorat en histoire de l’art intitulé « La conquête de l’instantané. Archéologie de l’imaginaire photographique en France, 1841-1895 »2 sous la direction de Louis Marin puis de Hubert Damisch.

De 1989 à 2001, il est chargé de cours en tant que doctorant puis postdoc dans les universités de Paris VIII, Paris III, à l’École nationale de la photographie d’Arles et à l’université de Mannheim. Il est élu en 2001 maître de conférences à l’EHESS.

Auteur de nombreux articles et ouvrages consacrés à l’histoire des pratiques de l’image, son

et alii dit: à

sans même les avoir lus
c’est vous qui le dites!
mais on a croisé des gens sur leurs lieux de travail et en public;gardez vos fantasmes pour vous je me fiche de votre jalousie

et alii dit: à

ra^ppel d’un lieu de travail :bpi! etc

Jazzi dit: à

C’est que à partir de là, DHH, on peut échanger, dialoguer, enrichir un débat. Idem pour le cinéma. Nous avons tous en mémoire notre bibliothèque ou notre filmothèque idéales.
Les liens de et alii sont généralement intéressants mais leur accumulation linéaire ininterrompue, sans arrêt sur image, ne sont plus qu’un vain étalage, une fuite en avant…

et alii dit: à

HISTOIRE DE LA HAINE
Une passion funeste 1830-1930
Frédéric Chauvaud
Histoire

Je ne l’aime pas, je le déteste, je l’abhorre, je le hais, je voudrais le voir mort, j’exige que le souvenir même de son existence soit effacé à jamais… autant d’expressions et de pensées, longtemps enfouies, disant le rejet, l’appel à la vengeance et le rêve de destruction. Les discours et les gestes haineux prolifèrent aujourd’hui. Ils ont pour cible une conjointe, un voisin, un adversaire politique, une ministre, une communauté… Souvent appelée la passion funeste, la haine a toujours ex…

et alii dit: à

le premier à me parler de la haine envers moi sur ce blog à été

et alii dit: à

au fait, à la BHVP où on connait MICHELET ET F MICHEL ET SES CAGOTS? UN CONSERVATEUR TRAVAILLAIT SUR L4HISTOIRE DE L’armée ; , un autre sur Apollinaire, on rencontre des gens qui aiment aussi travailler

et alii dit: à

un jour, j’allais travailler àBEAUBOURG ?AVEC SUR L42PAULE COMME UN FUSIL? UNE JAMBE DE MANNEQUIN .je vous assure que des conservateurs m’ont parlé d’autre chose que de leur anus

et alii dit: à

la première personne qui a voulu m’apprendre à me servir d’un ordi est une conservatrice de sainte geneviève; puis ce fut une conservatrice de FORNEY où une magazinière, lasse des gens qui faisaient les cocours des magazines disait aux gens qu’il n’ avait pas de textes dans les livres de la bibliothèque , mais où était affiché sur le mur proche du prêt des colloques à venir:pas par des chiens!

et alii dit: à

qu’il n’y avait pas de texte

et alii dit: à

Ne frottez plus pour vous débarrasser des dépôts noirs des toilettes !
Retrouvez des toilettes étincelantes grâce à cette astuce
Une technique toute simple qui va vous permettre d’économiser du temps et de l’énergie vous attend sur la page suivante !

et alii dit: à

mais on peut traverser Saint germain des prés avec yne grande écumoire de resto et rentrer dans une galeried’art:je l’ai fait, l’écumoire aussi sur l’épaule-elle était immense- et rencontré la mère d’un * dansle cinéma :elle voulut me photographier et me parla de son fils qu’elle ne supportait plus : ni les voisins surtout! on en rencontre des gens et des femmes qui travaillent

rose dit: à

Le miel ou le gros sel, bah.

C pas la haine, c l’amour.

Autre note importante avant Noël: Papilles et Pp upilles, j’au du mal à la supporter. Elle fait à becqueter comme toi et moi mais
Elle se croit géniale
On lui envoie ses lapins de l’élevage voisin et qu’est ce qu’elle bouffe comme lapin. C sponsorisé.
Elle met des carottes dans la soupe au pistou et cela vaut la guillotine en place de Grève.
Mais y a un petit truc que j’agore chez elle.
C ‘est récurrent et c’est déli-ci-eux : ce sont toutes ses annotations « épate belle mère ».
Et rien que pour ça, jui file une palme d’or.

Jazzi
Bravo
Sur ce coup-là, tu grattes Christiane et la coiffe au poteau, pckici, elle est la plus douée pour les portraits, sensibles et détaillés.

Nota : je ne parierai pas un kopeck sur les liens pas lus de et alii qui nous mitraille. Je crois, pour ma part, qu’ils sont lus par elle et que pour chaque lien, il y en a 1500 derrière.
Ben oui, hein, yaka s’habituer. Au boulot !

rose dit: à

Le petit truc que j’adore c l’épate belle-mère. Ça te ferait presque rêver d’avoir une belle-mère. En poussant un peu.

rose dit: à

Tu parles que quand tu te balades avec une jambe de mannequin sur l’épaule, tu rencontres des gens qui travaillent. Pour peu qu’ils aient de la colle, vous pouvez faire un deal.

DHH dit: à

@ jazzi
vous qui connaissez si bien Paris, dites moi, si ce qu’on appelle la bibliothèque historique de la ville de Paris est celle qui est logée en étage à l’hotel de ville ou celle qui se trouve rue Sevigné
je faisais presque tous les jours un saut à la première lorsque j’ai travaillé à l’hôtel de ville… et aussi comme la plupart des employés un saut quotidien au bazar du même nom

et alii dit: à

EH OUI!ma chère rose, je lis les liens, ne serait-ce que pour meremettre en mémoire ceci ou cela, voir des mots , retrouver une idée , une image! (je ne retrouve pas le nom du conservateur de l’expo APOLLINAIRE.sa femme était là;ils m’ont parlé de leur voyage Orient (pas le yemen, mais non loin) le nom me reviendra mais j’en ai marre de la calomnie et de la « mauvaise foi » sur ce blog , bien avant la covid! (je connais des soignants bien remis de la covid, juste la fatigue qui persiste disent-elles)

et alii dit: à

la jambe de mannequin, je l’avais ramassée par terre en traversant le sentier, et j’ai aussitôt pensé comment m’en servir en photo;

Bloom dit: à

Pour qui est à la recherche d’un fort décentrage de la perspective, je conseille un petit tour du côté de Sima Qian [prononcer /seuma tchienne/], « l’Hérodote chinois », qui a rédigé le Shǐjì, les Mémoires Historiques, une somme de 130 volumes consacrés au 2500 ans d’histoire de la Chine qui séparent l’époque de l’Empereur jaune à celle de sa rédaction, sous Han Wudi, 7e empereur de la dynastie Han, qui régna de 141 à 87 av JC.

Il existe des extraits en français de cette oeuvre monumentale,et pleine de verve, de portraits savoureux: « Sima Qian, Mémoires historiques. Vies de Chinois illustres », traduction de Jacques Pimpaneau, Picquier.

et alii dit: à

Kantorowicz a été le maître de P.Legendre sur lequel P.Assouline a écrit des billets,
il y a une page sur en attendant NADEAU . sur la bio recommandée dans le billet VOUS pouvez LA TROUVER, bien sûr

et alii dit: à

il y a un lien qui présente Legendre comme l’introducteur de EKa j’espère que vous le lirez

et alii dit: à

non, P.LEGENDRE ne dit pas ce que lui « dit  » Braudel ;
juste le geste arrogant de Braudel que P.Legendre trouvera dcractéristique est évoqué, comparativement

rose dit: à

Comment vous en êtes-vous servi en photo, donc, de cette jambe ?

Petit Rappel dit: à

DHH On trouve une variante comique de la chèvre dans le Francois Ier de Christian-Jacques ou Fernandel projeté à cette lointaine époque avec son petit Larousse a de gros ennuis à cause de ce livre qui paraît connaître l’ Avenir… Bien à vous et bonnes fêtes. MC

et alii dit: à

rose, ça me regarde!

Petit rappel dit: à

La partie égyptienne d’ Herodote n’est pas toujours juste : ce qui est rapporté de s moyens pour construire les pyramides de Giseh’notamment, si ma mémoire est bonne. On a l’ impression que les historiens grecs ou leurs sources se font piéger par les Égyptiens. Plutarque lui-même l’ est aussi dans d’ Isis et d’ Osiris. Et cette manière de lire influence l’occident qui n’ en cherche pas d’autres . Cela nous mène à Kircher au dix- septième siècle . On ne sort de l’ornière qu’ avec la Pierre de Rosette et Champollion.

christiane dit: à

Oui, Rose, les Grecs et les Latins… cette citation de Jazzi est un trésor mais pourquoi dédaigner le travail de recherche de Et Alii. Chacun ici apporte ses trouvailles, sa culture et c’est un grand bonheur. Ainsi de M.Court, ainsi de DHH qui souvent me rappelle Jacqueline de Romilly ou Elisabeth de Fontenay.
Un jour, ici, Bloom ou Closer m’offrit une belle référence : Lucrèce De la nature (Bilingue) aux éditions des belles lettres – Classiques en Poche.
Je venais d’écouter à la radio, éblouie, Elisabeth de Fontenay évoquant Lucrèce. Dans l’émission était évoquée l’introduction qu’elle fit à ce livre (traduit par Alfred Ernout).
Donc, Bloom (ou Closer) me conseilla ce livre me précisant que l’introduction d’E. de Fontenay s’y trouvait.
Je l’achetai. Ce fut un ravissement.
Je reviens à ce livre car cette nuit on célèbre la mémoire de la naissance d’un nouveau-né pas ordinaire. Dans le livre V (vers 222 à 227) il y a cette image, « le topos de la détresse du nouveau-né » (page 371).
« Et l’enfant ? Semblable au matelot que les flots furieux ont rejeté sur le rivage, il gît, tout nu, par terre, incapable de parler, dépourvu de tout ce qui aide à vivre, dès l’heure où, le projetant sur les rives que baigne la lumière, la nature l’arrache avec effort du ventre de sa mère : de ses vagissements plaintifs il remplit l’espace, comme il convient à qui la vie réserve encore tant de maux à traverser ! »
Ces vers me rendent rêveuse… cet enfant-Dieu… et tous les autres (dont nous…).

Elle termine son introduction concernant le vers 586 du chant IV où est évoqué le dieu Pan, le jeune homme à tête, à sexe, à pattes et à queue de chèvre, le dieu pastoral à la chevelure inculte qui joue de la musique sur sa flûte de roseau, danse et poursuit les nymphes, qu’elle rapproche d’une citation de Nietzsche [« Le grand Pan est mort » – Nietzsche (« la naissance de la tragédie »], par ces lignes qui conviennent si bien au blog de Passou et à ses passagers :
« D’aucuns ont cru pressentir dans cet épisode légendaire l’annonce du christianisme naissant. N’annonçait-il pas plutôt Lucrèce, ce grand événement d’écriture et de pensée qu’est le dévoilement poétique de la prose du monde ? »

Joyeux Noël à tous et pour ceux qui sont esseulés, une joie intérieure lumineuse.

DHH dit: à

@petit rappel
je serais etonnée que les grecs de l’epoque hellenistique qui vivaient à Alexandrie ignorent la langue locale, qui a survecu tres longtemps sous une forme devenue le copte, ce qui leur aurait permis de confronter d’autres sources avec le récit d’Hérodote .
A preuve le bilinguisme de l’inscription sur de la pierre de Rosette qui temoigne de la coexistence des deux langues sur le sol égyptien . à l’epoque ptolemaïque
C’est son oubli pendant des siècles par l’Occident qui a nécessité le décryptage des hiéroglyphes, ,réalisé par Champollion grâce à la pierre de Rosette
Contrairement à ce qu’on imagine la compréhension d’un texte de cette écriture est assez aisée

et alii dit: à

effectivement, christiane, P.LEGENDRE s »exprime encore sur l’érudition dans son récent article où il rend hommage ; règle sa dette, à son maître Kantorowicz ;qu’il nous incita à lire ; et ne ser’ait-ce que pour cela toute ma reconnaissance à son travail sur la filiation et l »ETAT »
à tous ceux qui célèbrent les jours de fête, que la joie soit entre vous
bonsoir

et alii dit: à

l’article de P.Legendre qui s’ouvre sur le nom de Kantorowicz est sur Persée

christiane dit: à

Merci, Et Alii, pour votre présence érudite, ici.

et alii dit: à

le » violoniste ivry GITLIS VIENT DE NOUS QUITTER

Lara dit: à

Paix dans les cieux, bénédiction sur terre et silence dans les cimetières.
JOYEUX NOËL À TOUS ET À TOUTES.

Jazzi dit: à

« vous qui connaissez si bien Paris, dites moi, si ce qu’on appelle la bibliothèque historique de la ville de Paris est celle qui est logée en étage à l’hotel de ville ou celle qui se trouve rue Sevigné »

Non, DHH. Celle qui se trouve dans l’Hôtel de ville c’est la Bibliothèque de la Maire de Paris. Très belle aussi.
La BHVP est installée dans l’hôtel Lamoignon, 24, rue Pavée.
Rue de Sévigné c’est le musée Carnavalet.
https://www.paris.fr/equipements/bibliotheque-historique-de-la-ville-de-paris-bhvp-16

et alii dit: à

non christiane ,c’est
 » Qui dit légiste, dit loi et pouvoir. Entretien avec Pierre Legendre [autre]
Personne interrogée : sem-linkPierre Legendre
Interviewer : sem-linkAnnie Collovald sem-linkBastien François »

D. dit: à

et alii dit: à

le » violoniste ivry GITLIS VIENT DE NOUS QUITTER

Il habitait à Ivry, comme Ferrat ?

D. dit: à

Le mystère de Noël serait pour vous, Rose, une bonne occasion de vous remettre un peu en question, vous qui voulez avoir raison en tout et tout le temps. Vous avez un coeur, c’est manifeste et c’est essentiel mais vous avez à côté un ego démesuré qui vous joue sans doute des tours depuis bien longtemps.
Admettez de mal raisonner parfois souvent, de raisonner avec trop peu de paramètres en bien des cas. Soyez véritablement humble au lieu de faire comme si vous l’étiez. Jazzi vous qualifie de sauvageonne, n’allez pas y trouver une qualité. Ou pas seulement une qualité. Les plus aiguisés des neurones sont capables de débloquer à fond. Ne me répondez pas ou alors vous ferez encore la preuve de cet égo inflammatoire qui ne cesse de se retourner contre vous.

D. dit: à

Moi je ne suis qu’une petite merde, un sale petit tas de poussière que Dieu a voulu animer pou un temps, et aimer. Contrairement à lui je suis plein de péché et pourtant il m’aime. Au point de venir lui-même en cette nuit s’incarner et mourir sur une croix pour porter ce péché. Quel mystère insondable !
Faisons-nous petit, comme lui dans sa mangeoire au fond d’une simple etable. Petits, silencieux et profondément reconnaussants de cet amour immense, infini.

D. dit: à

Même Cricri elle se la pète trop avec ses longs textes qui se veulent impressionnants.
Cricri c’est le pot de confiture xxl. On voudrait autre chose. Le simple fruit, gorgé de soleil, encore sur l’arbre et sur lequel perle la rosée.

D. dit: à

Cela-dit c’est bon la confiote. Mais ça donne du diabète.

D dit: à

Bon je vais me coucher.
Joyeux Noël à tous !
Je pense à bien vous, Chaloux et Bouguereau et Clopine. Et Delaporte, et Sasseur, vous pour qui 2020 a été une année dure.

D dit: à

Bon je vais me coucher.
Joyeux Noël à tous !
Je pense à bien vous, Chatloup et Bouguerau et Clopine. Et Delaporte, et Sasseur, vous pour qui 2020 a été une année dure.

D. dit: à

Je vous offre cette guirlande.
🍸🍰🍭❄⛄👟🎂🎁🎁🎄🎈🎇🎈🎍🎠🕯🚽💎💐💥🌟🌠

rose dit: à

Superbe guirlande, D.
Merci !

rose dit: à

Le petit papa Noël : accord trouvé sur le Brexit entre l’Europe et le Royaume Uni.

rose dit: à

D
(Heu, dans votre guirlande le WC entre la bougie et le diam, était- il bien indispensable ? Un Marcel Duchamp ?)

rose dit: à

Chez moi, le concert a été carillon faisant suite au nadalet, puis concert de cloches de la con-cathédrale. Ai fait écouter à ma maman. Ciel étoilé d’une pureté extrême.
Vais écouter votre début d’arts florissants, ensuite finir mon roman de Louis Hémon.
Floribunda.
Merci à jazzi, pour ce film, est-il à l’initiative du souvenir, à DHH pour votre comparaison inouïe d’Hérodote et Thucydide, à Christiane pour vos vœux aux personnes esseulées, avec une joie ineffable chevillée au coeur, à B., Jacques Drillon, Passou, Paul Edel, et alii, pardon de si peu de respect envers vous alors que nous ne vous arrivons pas à la cheville.
À D. un gros poutou roudoudou, entre nous.
Noël 2020, très particulier.

D. dit: à

Le Brexit c’est bien mais l’accord c’est de la merde.

Petit Rappel dit: à

dedcretChristiane, il doit il y avoir une erreur. C’ est beaucoup plus Virgile et sa bucolique à Pollion qui est réputée, avec la naissance de on enfant merveilleux, avoir annoncée la venue du Messie chrétien, ce qui vaut à Virgile un statut de prophète durant tout le Moyen Âge. Ce n’ est pas le cas de Lucrèce.., L’ anecdote sur Pan me paraît ressortir moins de Nietzsche que de Plutarsue qui m’a raconté pour l première fois DHH il faudrait savoir comment travaillaient les historiens grecs et quels étaient leur conception d’ un informateur. Dans le cas de la construction de Giseh, plus personne ne peut soutenir les techniques de constrrxyd cyznocuction décrites par Herodote. Et si dans d’ Isis et d’ Osiris, la mytholorztgie est globalement juste, le reste dans mon souvenir l’est moins. Nous supposons qu’ ils travaillaient avec la colonie grecque d’ Alexandrie, mais il pourrait aussi bien s’agir d’œuvres livresques, de compilations d’inégalé valeur.. Les voyages étaient risqués. Pour conclure, admirons l’ onction et la Charite chrétienne de D envers son prochain, puisqu’il en fait parade au moins autant que de ses contacts extra -terrestres…. Bien à vous. MC

JiCé..... dit: à

Vendredi 25 décembre 2020, 6h34, 8°

BREXIT
Quoiqu’on fasse, une île reste une île, et les peuplades indigènes qui les habitent, Anglais, Corses, Siciliens, répugnent à vivre comme les Continentaux ces gens si bizarres aux mœurs tellement étranges, aux intérêts tellement singuliers à leurs yeux !

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 25 décembre 2020 à 06 h 48 min.

… » ne rient voir , ne rien faire, ne rien écrire, ne rien dire, ne rien entendre,!… »,!…

…en somme le chemin du futur débile sur son chemin forcé ou il y est déposer, sur terre,!…
…avec les histoires locales ou cultures & traditions,!…
…le danger de naître ou vivre, sur des terres saintes ou trop vertueuses,!…

…chacun à vivre et ressuscité, ou bon lui semble, à travers les temps, tous ensemble,!…
…c’est pas, demain la veille,!…
…avec tout ces hommes violés, du sperme en sources prodigues,…aux pièges des civilisations, savoir encore porter son chapeau,!…et se faire amadouer en voies lactées et galaxies.
…etc, c’est insister et serrer la fatale option en cuisines et balades des sens, au bâton des majorettes en exhibitions progressives,!…
…les restaurations en culottes courtes, fidélisé les clients morts-nés, et autres soumis de sans – culottes parvenus par eux-mêmes,!…avec rien de commerces à exploiter,!
…encore là, si le corps nous appartient, les bras croisés,!…les mains jointes,!…
…etc,!…etc,!…
…1 point de vue, et triangulations des surfaces, légitimités des mathématiques et approches des sciences,!…
…etc,!…

Ed dit: à

Bonjour ultra-matinal à la RDL,

Je viens vous refourguer ma camelotte, mais aussi vous souhaiter un joyeux Noel. Je fête par la même occasion mes deux (ou 3 ? Aidez-moi) ans de participation à vos discussions de vieux aigris, et je ne m’exclus pas du lot hein. Bref. J’espère repasser car cela faisait une éternité.

JiCé..... dit: à

Ed, votre magnifique beauté, votre intelligence supérieure, votre jugement fait d’ouvertures spirituelles, sont pour moi un cadeau de Noël…inestimable ! BàV.

rose dit: à

Chez Jacques Drillon
Ce cours de chant magnifique donné par un père à son fils en hindi, ce matin de Noël.
Pourtant, non. Dieu, merci.

Jazzi dit: à

Bon Noël à tous, sans exclusive.
Cadeau !

Chronologie des îles où j’ai accosté

Toutes les îles sont belles.
Au commencement pour moi il y eut les îles Sainte-Marguerite et Saint-Honorât, à Cannes, où nous allions nous baigner et pique-niquer en famille.
Vers dix-sept ans, à l’occasion de mon premier séjour à Paris, je découvris l’île de la Cité et l’île Saint-Louis. Et aussi l’allée aux Cygnes.
J’étais encore lycéen lorsque en fin de saison, après avoir travaillé tout l’été comme garçon de café, je m’offris quelques jours de repos bien mérités à Londres, en Grande Bretagne. L’année suivante, je me rendis pareillement à Venise, d’où je visitai le Lido, le cimetière marin de San Michele et l’île de Murano.
A l’été 1974, âgé de 22 ans, je parvins à me faire embaucher, sur ma bonne mine et mon corps athlétique, comme marin, moi qui n’avait jamais navigué jusqu’alors, à bord du Senouire. Un élégant deux mâts de 18 mètres de long, à la coque laquée bleue outre mer, aux voiles blanches et au pont en bois de tek blond. Ce fut le début d’un beau voyage initiatique de plus de deux mois. Fin juin, avec trois autres jeunes de mon âge (deux garçons et une fille), le capitaine-propriétaire du bateau et sa compagne, nous embarquâmes au port Vauban d’Antibes, pour un long périple qui nous conduisit d’une traite à Sidi Bou Saïd, dans la baie de Tunis, ensuite jusqu’à Ágios Nikólaos, en Crête, et de là, à travers les principales îles des Cyclades, jusqu’à Bodrum, au sud de la Turquie. Au retour, nous passâmes par d’autres îles des Cyclades, visitâmes Ios, Rhode dite « l’île aux roses », longeâmes Ithaque, puis traversâmes les détroits de Corinthe et de Messine, passâmes au large des îles Lipari, de la Sardaigne et apercûmes enfin les côtes de la Corse, où je fus promptement débarqué à Bastia par le propriétaire du bateau, qui jugeait mon caractère trop insolent.
Frais émoulu de l’école de journalisme, je fus invité à participer à un voyage de presse d’une semaine, tous frais payés, à Pointe-à-Pitre et en profitai pour sillonner la Guadeloupe de long en large.
Avec Alec, qui me fit découvrir la France, que nous sillonnâmes en voiture dans tous les sens, je découvris l’île de Ré, qui n’était pas encore reliée par un pont au continent, et où j’attrapai mon premier coup de soleil, puis l’île de Majorque aux Baléares. Plus tard, alors que nous ne vivions plus ensemble mais étions resté amis, nous séjournâmes à Capri, où rien n’est jamais fini, et la Sicile : Palerme, Agrigente, Catane et Taormina. Nous avons séjourné plusieurs fois à Londres, l’ultime fois à l’occasion de l’entrée en fonction de l’Eurostar, que nous étrennèrent. Enfin, à l’occasion d’un week end à Paimpol, nous allâmes passer une journée dans l’île de Bréhat.
Avec Antonio, qui me fit découvrir son pays natal, le Portugal, via Lisbonne et ses environs, je suis retourné en Corse, du côté d’Ajaccio.
Un autre été, j’ai rejoint ma mère et la famille de mon frère Ange, dans une maison qu’il avait louée à Porto Vecchio.
Au début du millénaire, avec Hector, nous sommes partis avec sa voiture en villégiature dans le Cotentin, d’où nous avons embarqué à Granville pour l’île de Guernesey.
Tandis qu’avec Chedly, nous sommes partis en vacances à Djerba, puis en Corse, à Bonifacio. De là, nous allions souvent passer la journée à la plage dans les îles Lavezzi et un jour nous avons poussé une pointe jusqu’en Sardaigne. Nous sommes également allés en Grèce : Paros, Delphes, Mykonos, Santorin. Et aussi à Ibiza aux Baléares. Ou encore, durant plusieurs années, en hiver comme en été à Gran Canaria, aux Canaries. Plus récemment, à l’ile des Princes, au large d’Istanbul, puis en Thaïlande, à Kho Samui et Kho Tao. De nouveau en Grande Bretagne, afin de passer le Noël à Glasgow. Et tout dernièrement, entre deux confinements de l’année 2020, nous nous sommes rabattus prudemment sur les îles d’Or, au large d’Hyères, tout spécialement aux îles du Levant, situées à mi-chemin entre Toulon, sa ville natale, et Cannes, la mienne, où je n’étais jamais venu auparavant et me suis dis qu’il n’était pas nécessaire d’aller si loin pour retrouver le Paradis !

christiane dit: à

Marc Court,
bonjour.
Oui, D, est foncièrement méchant et vient ici pour se moquer et ricaner. Nous n’attendons pas apparemment la même chose des échanges de cet espace commentaire. Entre pots de confiture et pots de miel semble s’exprimer une jalousie. je le remercie pas, ne loue pas sa culture. Et pour cause ! ses petits coup de canif aux uns et aux autres sont paroles d’aigri…
Bon, passons aux choses sérieuses loin des sucreries !
Ce livre de Lucrèce, comme l’écrit Elisabeth de Fontenay dans sa préface « que nous veut-il ? Lucrèce l’épicurien, parvint-il à nous convaincre qu’il suffit pour apporter un apaisement à nos angoisses, de savoir que la foudre et les épidémies frappent n’importe où, que les dieux sont comme s’ils n’existaient pas, que la substance des choses est faite d’atomes et de vide, que la mort ne représente rien pour nous, et que l’amour ne vaut pas la peine ? […] et que, comme il n’y a aucun moyen d’agir sur ces aléatoires enchaînements, il doit suffire aux hommes pour mieux vivre et bien mourir de faire cesser, grâce aux explications de la physique atomiste, la terreur suscitée par les prétendues interventions divines. »
Oui, « C’ est beaucoup plus Virgile et sa bucolique à Pollion qui est réputée, avec la naissance de on enfant merveilleux, avoir annoncée la venue du Messie chrétien, ce qui vaut à Virgile un statut de prophète durant tout le Moyen Âge. »
Loin des croyances polythéistes, de leurs légendes, de ces rites je citais (pour mon plaisir) ce passage de la détresse du nouveau-né car pour moi (mais seulement pour moi) il me rapprochait de la naissance de l’enfant de la crèche fêtée cette nuit et de tous les enfants nouveau-nés.
Pour Lucrèce, c’était le début d’une comparaison (dans les vers suivants) avec les petits du monde animal qui « n’ont besoin ni de hochets, ni de mots caressants que chuchote la voix d’une tendre nourrice ; [ils] ne sont pas en quête de vêtements ni de […] pour parer à tous leurs besoins. »
Quant au final de l’introduction (je n’avais pas tout citer de peur de faire… long mais votre interrogation m’y contraint et pour Lucrèce et pour Elisabeth de Fontenay !
« Diderot, en bon lucrétien, prête cette réponse au médecin Bordeu, questionné par Mademoiselle de Lespinasse : « Votre question est de physique, de morale et de poétique ». Il est vrai que l’œuvre de Lucrèce se développe dans cette tension permanente entre une exposition fidèle de la physique épicurienne dans l’économe langue des Romains – la philosophie la plus dégrisée qui soit – et des moments d’exaltation, tantôt épique, tantôt élégiaque : la précaire magnificence des choses et leur détérioration hantent ces vers de leur inexorable scansion.
Au vers 586 du chant IV est évoqué le dieu Pan,[…] « Combien de prodiges et de merveilles semblables racontent nos campagnards de peur qu’on ne croie leurs solitudes désertées par les dieux mêmes ! » [IV, 590-592]. Certains ont de longue date identifié Pan avec to pan, « le tout », et en ont fait le dieu de la totalité cosmique : il a même été une figure du panthéisme hylozoïste des stoïciens.
« Les bateliers grecs du temps de Tibère », écrit Nietzsche se référant à un récit de Plutarque, « entendirent un jour partir d’une île solitaire ce cri bouleversant : Le grand Pan est mort. »
D’aucuns ont cru pressentir dans cet épisode légendaire l’annonce du christianisme naissant. N’annonçait-il pas plutôt Lucrèce, ce grand événement d’écriture et de pensée qu’est le dévoilement poétique de la prose du monde ? »
(les 2 références en note : Nietzsche « La Naissance de la tragédie » – Plutarque « Sur la disparition des oracles » dans « Dialogues pythiques ».
(Je n’ai pas compris le premier mot de votre commentaire : « dedcret »)
Dans son introduction, elle revient sur le christianisme à propos des croyances polythéistes : « On comprendra que les monothéismes et particulièrement le christianisme, peinent à se remettre de ce désenvoûtement, de cet acquiescement aux dieux qui va de pair avec leur relégation et avec l’affirmation de leur paisible impuissance. Malgré la tentative gassendiste, au XVIIe siècle, de concilier l’épicurisme avec la Révélation, le cardinal de Polignac, dont Diderot raconte qu’il aurait apostrophé un singe au jardin du roi par ces mots grotesquement cartésiens : « Parle et je te baptise ! », avait écrit en 1745 dix mille vers latins qu’il avait intitulés L’anti-Lucrèce et qui eurent l’honneur de traductions successives en plusieurs langues. C’est que, génération après génération, le poème épicurien met à vif beaucoup de ses lecteurs en ce qu’il blesse profondément l’espérance et la consolation chrétiennes.
Car il n’y a pas de place pour l’immortalité personnelle dans la remuante immensité des mondes, Lucrèce l’enseignait sans pathos : « Nous voyons les uns par les autres que nous sommes mortels […] Nous sommes nés une fois, il n’est pas possible de naître deux fois, et il faut n’être plus pour l’éternité ! »

closer dit: à

J’ai parcouru votre papier, chère Ed, ce « Weather » contient tous les ingrédients pour que je ne le lise pas. Comment avez-vous pu être attirée par ce qui semble être un tissu de niaiseries convenues et prévisibles?

Mystère…

christiane dit: à

Merci Marie Sasseur pour ce chœur des Moines de L’Abbaye Saint Solesmes.
Bon Noël à vous.

closer dit: à

Merci JB pour ce catalogue de visite aux îles et pour cette révision de la conjugaison du passé simple.

rose dit: à

Que nous étrénâmes, plutôt.

christiane dit: à

Merci, Et Alii, pour cette lecture (« La royauté médiévale sous l’impact d’une conception scientifique du droit » par Kantorowicz.
Texte difficile mais presque actuel dans les questionnements qu’il aligne :
Le roi pouvait-il être juge suprême et juger par lui même ? Le pouvoir impérial venait-il de Dieu ? Les princes étaient-ils au-dessus des lois ? Comment la souveraineté populaire se faisait un chemin dans l’histoire de Rome au XIIIe et XIVe siècles : Capitole ou Saint-Pierre de Rome ?

rose dit: à

Étrennâmes ?

christiane dit: à

DHH dit: « Hérodote et ThucydiLa grande différence entre Herodote et Thucydide c’est que l’un est un historien et, l’autre un reporter ,mais un reporter qui se lit avec enthousiasme […] »

Magnifique éclaircissement.

renato dit: à

On se rappellera aujourd’hui d’Albunéa tiburtine, la nymphe prophétique à qui une source, une grotte et un bois étaient consacrés près de Tivoli, et nous ne pouvons pas garder le silence sur les trois livres que la nymphe vendit à Tarquin le Superbe, ni qu’elle prophétisa la naissance du Christ au le monde classique : NASCETUR CHRISTUS IN BETHLEM, ANNUNTIABITUR IN NAZARETH, REGNANTE TAURO PACIFICO FUNDATORE QUIETIS, OH FELIX ILLA MULIER CUIUS UBERA IPSUM LACTABUNT.

rose dit: à

Ed
Lu vos trois derniers billets :
Sur Soumission
Ses héros masculins romantiques,
Seul masculin est viable.
Ce sont des anti-héros, décadents.
Ils n’ont rien de romantiques : les scènes de sexe en témoignent.
Tellement de choses à dire sur ce bouquin, dans vingt ans encore.
Hormis une espèce d’étiquette de « visionnaire », (Georges Orwell ?), je ne le considère pas comme le meilleur romancier de son temps.
Sur la polygamie, mon amie française/ algérienne me disait hier qu’en France c’était caché (feutré ?) mais aussi prégnant qu’en Algérie. Et que les femmes sont contre mais acceptent pck un homme c tellement précieux.
Les filles -2020- ont remplacé ds le coeur des pères leurs maîtresses. Les hommes ont l’art et la manière de s’enfoncer dans des situations inextricables.
Est-ce une lointaine resucée des croisades, ou une nécessité d’être broyé pour pouvoir évoluer(comme les amandes dans les ricciarelli ?) ? Ce mystère là me semble aussi insondable que le désir sexuel féminin qui ne s’explique pas.

christiane dit: à

Que lire en ce jour de Nativité ?
Première Heure d’Erri de Luca ? Un recueil de textes inspirés par ses lectures bibliques quotidiennes où Erri De Luca réaffirme sa passion pour l’hébreu ancien. (lu et commenté par Angèle Paoli pour son site « Terres de Femmes ») :
https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2006/03/erri_de_lucapre.html
Avec un extrait du livre (page 77).

christiane dit: à

Chez Paul Edel, retour à « La Montagne Magique » de Thomas Mann( dans une nouvelle et belle traduction de Claire de Oliveira).
« […]ce qui est frappant, c’est que l’immense réflexion que mène Thomas Mann montre que la maladie (avec sa solitude), est une aventure imprévisible, un dérèglement qui s’accompagne toujours d’un parcours initiatique spirituel. […] »

Une lecture réconfortante dans ces temps d’anxiété.

rose dit: à

« Loin des croyances polythéistes, de leurs légendes, de ces rites je citais (pour mon plaisir) ce passage de la détresse du nouveau-né car pour moi (mais seulement pour moi) il me rapprochait de la naissance de l’enfant de la crèche fêtée cette nuit et de tous les enfants nouveau-nés. »

Je laisse le petit Jésus dans la crèche, sur la paille, hors mangeoire. L’âne et le boeuf broutent la paille dans la mangoire, Joseph est à la mairie, Marie allaite, dors et le petit Jésus contre elle.

Neuf mois à nager dans un ventre chaud et soudain, sunlights, cris, forceps.
Le corps qui s’ouvre, la tête se présente, lorsque l’enfant paraît.
Nombre de jeunes femmes* aujourd’hui militent et construisent pour un accouchement respectant autant l’enfant à naître que la mère. Notons combien les pères sont parti prenante de l’aventure, actifs, attentifs, efficaces.
Le monde évolue, qu’elle chance.

*Par ex. Anne Sophie Vidal, Fashion cuisine, qui sur son blog de cuisine raconte ses accouchements. Bientôt le troisième.

et alii dit: à

non, ed, je ne suis pas aigrie;j’ai appris hier que les familles d’accueil d’enfants dont les parents biologiques ne peuvent pas s’occuper étaient prioritaires au canada pour les soins

et alii dit: à

P.Legendre, qui fut l’un des grands lecteurs de Kantorowicz pensait que les français étaient incroyablement royalistes

rose dit: à

Ed

Weather

Pas pu commenter tout de suite car « son mari obsédé par la conquête de l’espace » a remis en mémoire une sale histoire.

« L’amour qui dure. »
Lorsque bafoué, alors que c du grand art, le hoquètement prime sur le re-commencement.
La pérennité des couples qui durent. Leur stabilité. La force induite.
En //, le tsunami lors du départ de l’un. L’autre, survivant, boiteux et paralytique. Aveugle, paumé.

À côté, la multitude de nous qui essayons de construire cette utopie-là de l’association de deux personnes totalement dissociées, de sexes si opposés, et l’éreintement* qui en découle parce que cela ne marche pas, hormis le sexe si fulgurant, si puissant, si pacifiant.

Nota bene : pour l’ours, je privilégierai l’arbre à la course à pieds, espérant le second* pour mon copain et grimper haut.

*Arbre, pas ours hein ?

* Bien accentué par la nuit blanche ; ma mère non plus n’a pas dormi, estomaquée qu’elle est par ce Noël passé ds cet EHPAD. Quelle malchance.

rose dit: à

Ed
« J’aimerais bien savoir ce que ça fait d’avoir cet âge-là et d’être amoureux », dis-je à Ben.

C génial.
Surtout en confinement.
Après, lorsque l’autre te dit je reviens, c le tourbillon dans le ventre, le dos en planche à repasser, le ventre qui gonfle, l’angoisse qui point. Le c génial est dans les abysses. Non à toutes les Pénélopes ; embarquez les filles.

renato dit: à

acacciature – acciacature
L’acciacatura est un embellissement consistant en l’exécution en très courte succession de deux sons contigus et dissonants, dont le premier vole — soustrait — le tempo de la note réelle suivante, qui maintient l’accent — ce qui se comprend si on se réfère à la première signification de ce substantif féminin : casse ou bosse, déformation.
Tandis que acacciature se comprend mal car il vient de acacciare qui vaut chasser dans le sens éloigner.

et alii dit: à

une chose très dure dans les EPHAD,quand les gens se retrouvent ensemble pour manger, c’est de penser à tous les disparus ;cela entame la joie des retrouvailles; même pour les soignants qui travaillent parce que c’est leur « tour », planning qu’ils ne négocient pas facilement

Bloom dit: à

En annonçant officiellement l’accord sur le Brexit, Ursula von der Leyen a astucieusement truffé son discours d’allusions à la culture anglaise, en citant Shakespeare, TS Eliot et les Beatles. La grande classe.
« what we call the beginning is often the end, and to make an end is to make a beginning ».
« It was a long and winding road ».
« [P]arting is such sweet sorrow. »

BJ a fait le clown, en terminant par une blague sur les choux de Bruxelles.

Godspeed, ‘fairest isle, all isles excelling’ (!!!)

et alii dit: à

je me souviens d’être passée au BHV un jour qu’ils faisaient une ouverture spéciale « bricolage » de plasticiens avec des boulons, et des pièces de toutes formes, des colles aux propriétés particulières et les vendeurs savaient et faisaient des démonstrations « pinterestiques »;

et alii dit: à

moi, je ne dis plus « crème anglaise »;je préfère custard

D dit: à

JiCé….. dit: à

Ed, votre magnifique beauté, votre intelligence supérieure, votre jugement fait d’ouvertures spirituelles, sont pour moi un cadeau de Noël…inestimable ! BàV.

Jicé, tu dois confondre. Là c’est Ed. Edwige de Francfort et ses chattounes.

rose dit: à

« Pour le dessert, Catherine nous sert des fruits avec de la chantilly sans sucre. Mon fils déchire sa serviette en petits morceaux. « Qu’est-ce qu’on fait ici ? », murmure-t-il. »

Les ricciarelli c’est si sucré, dit ma tatie.
Sans sucre sans lait sans tête de veau ravigote autant crever tout de suite.
Demain, aujourd’hui c Noël.

christiane dit: à

Et Alii,
bonne question !
Dans le mensuel « L’Histoire » : « Les Français ont-ils le cœur royaliste ? », Michel Winock (dans le mensuel 184 – daté janvier 1995 ), écrit :
« Napoléon Ier, Napoléon III, Pétain, de Gaulle… Les Français, qui aiment tant les hommes providentiels, chercheraient-ils obscurément un souverain ? Ont-ils, sous leurs habits républicains, gardé un cœur de royalistes ?
«Français, encore un effort, et vous serez républicains !» Le mot de Sade, datant de 1793, a-t-il perdu toute actualité ? Les Français ne sont-ils pas restés profondément monarchistes ? Non, certes, s’il faut entendre exclusivement par « monarchie » un système politique. Mais dans une acception plus large du mot – la demande d’un pouvoir individualisé, l’incarnation des plus hautes responsabilités par un seul individu, et ce que nous pourrions appeler un désir de père en politique -, alors les Français ne nous paraissent pas si républicains qu’ils le croient !
Le procès et l’exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793, ont marqué un tournant capital dans notre histoire (cf. Antoine de Baecque, p. 116). En guillotinant le roi, la Révolution était en somme consommée : la tête du monarque dont on s’était débarrassé, ce n’était pas celle du « Premier fonctionnaire de la nation » selon la Constitution de 1791, mais celle qui avait porté la couronne […] » (suite réservée aux abonnés du site)

et alii dit: à

la mixité:j’écoute cet enfant si doué et je me souviens que P.Legendrerappelait qu’en latin, c’est « le fils de l’un et l’autre sexe »

renato dit: à

Accuser D. de jalousie c’est faire preuve d’une vanité sans limites.

et alii dit: à

P.Legendre a été écouté! encore un lien qui explique l’espagnol:
Il y va du droit, dans la mesure où la question de la paternité ou de la filiation met en jeu un marquage juridique qui sanctionne l’entrée de l’être humain dans un ordre symbolique – comme fils de. On dit plaisamment et ironiquement en espagnol : hidalgo, forme contractée de hijo de algo, « fils de quelque chose », c’est-à-dire : « il a de qui tenir », ce qui pourrait nous livrer en son épure la plus sobre structure formelle de toute filiation : avoir de qui tenir. C’est précisément cette inscription dans un ordre symbolique des fils et des filles qui en institue la vie comme proprement humaine – selon la forte expression juridique latine à laquelle revient toujours Pierre Legendre : vitam instituere, « instituer la vie » [3]
[3]
Cf. Sur la question dogmatique en Occident, Paris, Fayard,…, l’instituer, c’est-à-dire littéralement faire d’elle quelque chose qui tienne debout, au sein d’un certain montage, échafaudage ou « ficelage » dont la figure globale finira au XVIe siècle par s’appeller l’État. Institution faute de laquelle l’être humain se réduirait à « un paquet de viande » pourvu – comme on le sait aujourd’hui – d’une « traçabilité » génétique, au lieu de pouvoir « naître une seconde fois – naître à ce qui le dépasse, lui et ses parents » [4]
[4]
La Fabrique de l’homme occidental, Paris, Mille et une nuits,…. À nous d’entendre le singulier avertissement de Pierre Legendre : « La promotion biomédicale du lien parental comme lien de génitalité a poussé dans le sens d’une conception bouchère de la filiation. » [5]
https://www.cairn.info/revue-recherches-familiales-2010-1-page-77.htm
je sais encore dire en latin HABET OMNIA SCRINIA IN PECTORE SUO 5SANS LIEN VOUS LE RETROUVEREZ

DHH dit: à

@jazzi
quand je parlais de la rue Sevigné je parlais bien bien de la bibliothèque historique de la ville de Paris, car à l’epoque où je la fréquentais assidument(56/ 57) j’y entrais par la rue Sévigné;j’y suis retournée plus tard de loin en loin (en 65 en 81/82 et je n’avais plus hier en tête que j’avais dû passer par la cour de la rue Pavée

et alii dit: à

RENATO quand dans un billet (je ne sqais plus lequel pardon, P.Assouline mit en garde contre la jalousie, il pensait vraisemblablement au premier chef à ses lecteurs de la RDL !

christiane dit: à

et alii dit: « une chose très dure dans les EPHAD, quand les gens se retrouvent ensemble pour manger, c’est de penser à tous les disparus ;cela entame la joie des retrouvailles; même pour les soignants qui travaillent parce que c’est leur «tour», planning qu’ils ne négocient pas facilement »… »

J’ai pu sentir ce malaise en allant rendre visite à un ami, dans un EPHAD, quand j’habitais à Saint-Ouen. Parfois, il préférait rester dans sa chambre et oublier le monde au-delà de sa porte…
Il lisait beaucoup, regardait certaines émissions à la télévision ou écoutait la radio. Il affrontait le collectif lors des repas, notant que les rares « valides » avaient parfois du mal à s’exprimer et qu’il ne pouvait suivre les conversations, avait quelques amis.
Certains disparaissaient au fil du temps… Je crois que cette omniprésence de la mort qui guette, (la porte de sortie…) est pour beaucoup la crainte d’entrer dans un EPHAD.
Lui n’avait pas eu le choix après la mort de son épouse et ses malaises fréquents. Par ailleurs, il se sentait protégé dans cette maison mais devenait de plus en plus triste et solitaire.
Le personnel, jeune, accueillant faisait au mieux mais ne pouvait lutter contre le vieillissement et les maladies du grand âge dont la pire, là-bas, était celle d’Alzheimer.

DHH dit: à

@Jazzi
un oubli et une question:
L’oubli: je vous ai adressé aujourd’hui un post ou j(ai omis de faire une allusion Noel que j’aurais dù vous souhaiter joyeux
la question :avez vous deja publié ou comptez vous publier un « goùt des îles » ?

JiCé..... dit: à

« JiCé, tu dois confondre. Là c’est Ed. Edwige de Francfort et ses chantournettes. » (Dédé)

Je ne confonds pas ! Ed est un diamant pur d’une splendeur invraisemblable, quant je ne suis qu’un vermiceau lubrique fait de la plus humide des glaises bon marché !

Janssen J-J dit: à

-> Bon Noël à Passou et toute l’RDLie !

@ jzmn -> André Comte-Sponville, dans son récent dico amoureux, émet des doutes que je partage à l’égard de la célèbre idéalisation de l’amitié vouée par Montaigne à la Boétie. AC-S se montre plus sensible à la critique de Pascal. Des Pensées, il tire en effet ceci : « Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L’union qui est entre deux hommes n’est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d’amitiés subsisteraient si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu’il n’y est pas, quoiqu’il en parle sincèrement et sans passion »… (p. 43-44). Après quoi AC-S commente : « Pascal ne nous reproche pas de dénigrer nos amis dans leur dos, nous ne sommes pas méprisables à ce point, mais d’être incapables de leur pardonner, si nous venions à la connaître, l’opinion sincère qu’ils se font de nous-mêmes, qu’ils ne cessent –parce qu’ils nous savent susceptibles- de nous masquer ou d’enjoliver »… Voilà où je voulais arriver, jzmn… Reconnais avoir opéré un trop saisissant raccourci. Est-ce plus clair désormais ?…
– Après l’« atelier-mémoire » du matin, voici mes quelques îles : Ré, Oléron, Aix, Madame, Majorque, Sicile, Noirmoutier, Angleterre, Yeu, Corse, Belle-Ile-en-mer, Martinique, Péloponnèse, Venise, Islande. Rares, furent-elles, mais lumineuses dans l’ensemble.
Une très belle journée de paix à chacun.e.
Que toutes les îles dont j’aurais oublié de saluer la lumière veuillent bien me pardonner.

JiCé..... dit: à

Je souhaite à chacun des contributeurs gâteux de la RdL de réussir ce que j’ai tenté moi-même : transformer son domicile pied à terre conséquent en EHPAD personnel !

Equipement de luxe, caviar à la cantine, personnel féminin de jour (et de nuit) juvénile, ultra dévoué, et cerise sur le gâteux, aucun médecin, aucun directeur, ni autre résident à roulettes…

et alii dit: à

le levant?
Port cros?

et alii dit: à

ET PUISQUE Vidalo naquet:
moi qui fais ici votre Hilotes »

Patrice Charoulet dit: à

Liberté d’expression ?

Voulant m’informer sur l’homme , survivaliste et surarmé, qui a tué trois gendarmes , je navigue sur Internet, en mettant le nom de ce monsieur.

Je tombe sur un site qui se présente ainsi :

« Propriété de David Johnson Jr, citoyen américain, Démocratie Participative est un site US d’expression française placé sous la protection du Premier Amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique. »

Le tueur de gendarmes y est célébré comme un « rebelle blanc » et un « héros » face à un « Etat juif ». Sa femme est qualifiée de « traînée ». Et l’on nous dit que ce tueur a bien fait de tuer ces gendarmes. Dans la marge d’un texte assez long et délirant, on peut lire « Commander le livre du mois « guerre aux juifs ». Et, au passage, on publie un « chant SS ».

Voilà un exemple de « la liberté d’expression » sur Internet.

Notre gouvernement ne peut-il vraiment rien faire contre la publication de ces abominations ?

D. dit: à

JiCé….. dit: à

« JiCé, tu dois confondre. Là c’est Ed. Edwige de Francfort et ses chantournettes. » (Dédé)

Je ne confonds pas ! Ed est un diamant pur d’une splendeur invraisemblable, quant je ne suis qu’un vermiceau lubrique fait de la plus humide des glaises bon marché !

Bon. Relativement : admettons.

MC dit: à

Christiane j’ ai un correcteur tres imaginatif qui transforme Jazzi en Jadéite. Je suppose que dedecret doit venir de là. Je vous remercie de vos précisions. Très bon Noel à vous à la rdl dans son ensemble, et à son maître et seigneur Pierre Assouline. Mc

renato dit: à

et al., la jalouse c’est un vilain défaut, mais on ne peut pas dire que D. en soit atteint ! bon, il est parfois un peu emlerdeur, mais ça on fait avec… enfin, moi je fais avec.

renato dit: à

Oups ! emlerdeur > emMerdeur

John B dit: à

« Bon, passons aux choses sérieuses loin des sucreries ! »

Pourtant il y en a qui sont assez confites en dévotions littéraires ici!
Noël en sucre!

John B dit: à

« Faire sa sucrée » (C’est du pur sucre!)

Faire sa sucrée est en effet aux antipodes de ne pas être en sucre.

« La précieuse devenue ridicule, telle Madeleine de Scuédry, à force de faire dans la pudeur lexicale et l’élucubration grammaticale, agissant comme le mauvais amateur de café qui dilue dans son breuvage un sucre de canne ou de betterave qui lui en cachera toutes les subtilités, est à l’origine de faire sa sucrée. Il faut donc déceler dans l’expression une certaine mise à distance malgré la douceur apparente.

On dira par exemple de celle qui se refuse à prononcer « concupiscent » sous peine d’évanouissement qu’elle fait sa sucrée ou, par extension, de quiconque affecte un choc émotionnel surjoué à la moindre bouffonnerie ou blague potache qu’il fait sa sucrée. »
https://www.mots-surannes.fr/?p=29946

puck dit: à

@Jazzi exact !!!! hamlet est un hyper lourdingue ! alors que puck est drôle parce qu’il essaie de l’être sans l’être ce qui l’est en soi vu que ceux qui sont drôle le sont rarement alors que ceux qui essaient de l’être sans l’être le sont souvent.

en plus hamlet ne lit que des auteurs communistes alors que puck ne lit que des auteurs de droite.

pour 2021 je vais m’en trouver un nouveau, genre « hédoniste nietzschéen », pas que j’aime particulièrement les « hédonistes nietzschéens » pas plus que j’aime les lourdingues ou les pas drôles qui essaient de l’être, il sera aussi stoïcien genre lecteur assidu de Marc Aurèle, croyant genre lecteur assidu de Saint Augustin, et aussi supporter du FC Barcelone et de l’Ajax d’Amsterdam.

renato dit: à

hamlet, lecteur suffirait amplement.

puck dit: à

« Notre gouvernement ne peut-il vraiment rien faire contre la publication de ces abominations ? »

chiant toutes ces erreurs de grammaire du genre écrire « de ces abominations » à la place de « de ses abominations ».

donc à la question : notre gouvernement ne peut-il vraiment rien faire contre la publication de ses abominations ?

la réponse est « non ».

christiane dit: à

Merci, Marc Court. Oui, nos mots sont parfois transformés… Quand c’est par une machine ce n’est pas bien grave, quand c’est par harcèlement cela donne une piètre opinion de la moralité de leurs auteurs… Bon Noël à vous aussi.

christiane dit: à

Retour à l’envoyeur : « On voit la paille dans l’œil de son voisin mais pas la poutre dans le sien. »

puck dit: à

renato dit: hamlet, lecteur suffirait amplement.
 »

pour vous peut-être, pour ma part je pense que chaque lecteur n’est qu’un personnage du livre qu’il lit.

en tout cas un « bon » livre est un livre qui transforme son lecteur en un personnage du sus dit livre.

en ce sens le lecteur de Marc Aurèle ne peut être la même personne que le lecteur de Montaigne, en ce sens qu’il révèle chez le lecteur une nouvelle facette de sa personnalité ignorée de lui jusque là, mais connue des autres.

en fait c’est un plus complexe que ça mais si j’entre dans les détails vous allez vite être largué.

christiane dit: à

« une vanité sans limites »… Tiens, cela me rappelle quelqu’un !

renato dit: à

Le monde d’avant et celui d’après ?! pas besoin de lire Tomasi pour savoir que rien ne change vraiment. Bon, c’est vrai que dans la petite ville de Scicli, l’un des lieu du Commissaire Montalbano, un chien est devenu citoyen honoraire*. Cette manifestation d’estime bien à part, voilà un autrepetit pas vers un monde meilleur : l’on admet que les oiseaux sont doués d’une conscience — je me souviens avoir gardè quelques jours durant le Gris du Gabon d’un ami et il me parut évident qu’il avait une conscience de soi, mais il faut attendre que quelques crètins diplomès le disent afin que ça fasse info!

* https://www.siciliapreziosa.it/storie/italo-barocco-storia-cane-scicli/

Jazzi dit: à

« Est-ce plus clair désormais ?… »

Oui, JJJ. Parfaitement clair et très juste ce que dit Pascal. Mais en cachant à l’ami ce que l’on pense de son caractère véritable, pour ne pas le fâcher et se fâcher avec lui, n’est-ce pas la preuve de notre amitié pour lui, et vice versa ?

Jazzi dit: à

Le Goût des îles a déjà été fait par un autre, DHH. Moi j’ai signé un Goût des îles Baléares et un Goût de la Corse.

renato dit: à

Le lecteur devient un personnage du livre qu’il lit s’il s’identifie ce qui fait de lui un mauvais lecteur, car il ne garde pas une distance, dexter.

et alii dit: à

une paille?
Les Chiens de paille (Straw Dogs), est un film dramatique britanno-américain réalisé par Sam Peckinpah, avec comme acteurs principaux Dustin Hoffman, et Susan George, sorti en 1971. C’est une adaptation du roman The Siege of Trencher’s Farm de Gordon Williams (en) publié en 1969. Le film raconte l’histoire d’un mathématicien américain et de sa femme, qui, après s’être installés dans une ferme dans la campagne anglaise, se retrouvent confrontés à la violence d’un groupe d’hommes issus du village voisin.

Le film fait partie avec Délivrance de John Boorman, et Orange mécanique de Stanley Kubrick des trois films emblématiques de l’ultra-violence dans le cinéma américain des années 1970. Il fut controversé à sa sortie dans les salles, et fut censuré au Royaume-Uni.

et alii dit: à

Le sophisme de l’épouvantail, par traduction de l’équivalent anglais «straw man», qui consiste à présenter la position de son adversaire de manière volontairement erronée.

et alii dit: à

P.Legendre qui connaissait bien les psy ne les portait pas dans son coeur;il l’a écrit dans une de ses leçons et redit dans ses cours

Jazzi dit: à

« et alii dit: à
le levant?
Port cros? »

Vous ne connaissez pas ?
Ces deux îles constituent, avec l’île de Porquerolles, les îles d’Or. On y accède par navette depuis Hyères ou Le Lavandou. Je ne vous conseille pas les deux premières, très « sportives » et montueuses, qui nécessitent de bonnes jambes et un bon souffle. Et à l’île du Levant il est interdit d’être habillé… En revanche, Porquerolles est plus plate.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Île_d%27Or

et alii dit: à

j’avais une amie qui avait une maison au levant et y passait tout l’été; nue surtout;
je suis allée à port cros; où je fus malade;ma fille aussi (otite)
mon fils manqua de s’y noyer;mauvais souvenirs

et alii dit: à

à peine rentrés nous dûmes faire faire à ma fille une Paracentèse

renato dit: à

Par ailleurs à Porquerolles vous pouvez rencontrer un pilote de scooter rose connu par (presque) tous les RdLiens.

et alii dit: à

paracentèse :wiki:
L’un des premiers praticiens de cette procédure médicale fut Laurent Dupont-Haumont, chirurgien major de l’hôpital royal de l’île de Bouin en Vendée qui a publié, en 1761, le récit de son expérience avec une femme de 47 ans qui souffrait d’un gonflement extrême du bas-ventre qu’il a traité d’une paracentèse, dont il a tiré « trente-deux pintes d’eau, & un quart d’heure après, elle se promena dans les rues. » Haumont a répété la procédure 143 fois dans l’espace de trois ans après lesquelles elle était autrement en parfaite santé. De ce fait il a recommandé que cette procédure soit « substituée aux hydragogues que l’on emploie si aisément dans cette maladie ».

– dans le « Journal de Médecine, Chirurgie, Pharmacie », Paris, 1761, pp. 435-440

et alii dit: à

wiki:
Durant les Guerres de Vendée, l’île est rebatisée « L’île Marat » par les révolutionnaires en hommage a Jean-Paul Marat2 assassiné le 13 juillet 1793. Cette île a bénéficié dès le xive siècle des franchises insulaires, propices au développement de la contrebande. Au xviie siècle, comme sur Yeu, les îliens firent pousser leur propres plants de tabac. Le commerce clandestin devint si florissant qu’ils durent se lancer dans l’importation massive. Des sociétés de « faux tabatiers », impliquant toutes les couches de la société ilienne, furent créées pour réguler le trafic. Les bateaux s’en allaient par flottilles vers le Nord pour ramener du « bon » tabac, stocké alors dans des entrepôts.

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