de Pierre Assouline

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La République des livres
Les historiens aussi ont eu une vie, « indeed »…

Les historiens aussi ont eu une vie, « indeed »…

Ca ne se fait pas ? Non, ça ne se fait pas, au motif que la vie d’un historien importe moins que son œuvre. Il n’est guère d’usage que ceux qui écrivent l’Histoire fassent eux-mêmes l’objet d’une biographie en bonne et due forme (les biographies de François Furet et Pierre Vidal-Naquet font figure d’exception) , l’exercice de l’ego-histoire relevant, lui, de l’autobiographie. L’enquête que Robert Lerner consacra à « la vie d’historien » (Gallimard, 2019) du médiéviste Ernest Kantorowicz fait également figure d’exception ; encore son existence chaotique, engagée et parfois fantasque s’y prêtait-elle quand celle de tant d’autres de ses collègues ne sont jamais que des vies de professeur. Quel biographe bien né irait imaginer que les tribulations d’un universitaire puissent donner matière à un récit excitant- sauf à verser dans le roman de mœurs le plus corrosif à la manière d’un David Lodge ? Pourtant, en Grande-Bretagne, il est vrai terre d’élection du genre biographique, non seulement ça se fait mais c’est depuis peu considéré comme le reflet d’un certain air du temps. Non seulement des « Vies » de grands historiens sont commandées, écrites, publiées mais elles sont lues, critiquées et plébiscitées. Tant et si bien que David Herman a pu les rassembler dans un même article de The Critic, les consacrant au titre d’un phénomène.

AJP Taylor, spécialiste notemment des origines de la seconde guerre mondiale, avait pris de l’avance puisqu’ill bénéficiait déjà de deux solides biographies depuis quelques années. Il a été tout récemment rejoint EJ Hobsbwam, Lewis Namier historien du parlementatrisme britannique, JH Plumb, spécialiste du long 18ème siècle anglais. Et comme si cela ne suffisait pas, les lecteurs viennent également de plébisciter la correspondance et le Journal de Hugh Trevor-Roper, ainsi que le recueil de lettres de Richard Cobb. Sans oublier celles qu’ont échangé Isaac Deutscher et Isaiah Berlin tout au long de leur amitié, le second ayant déjà suscité une biographie et différentes études.

Leur point commun ? D’abord, et comment ne pas le remarquer, ce sont tous des hommes ; une historienne de l’envergure de Frances Yates, spécialiste de la pensée magique de la Renaissance et auteure notamment du classique L’art de la mémoire (1987), pour ne citer qu’elle, n’aurait pas déparé dans cette assemblée, mais passons. Ensuite, leur vie couvre le XXème siècle au mitan duquel sont parus leurs œuvres majeures. Sans jamais rien céder de leur exigence intellectuelle et savante, mais en clarifiant parfois leur écriture, ils ont toujours eu le souci de s’adresser aussi au grand public cultivé, et pas seulement aux autres spécialistes et aux étudiants, comment en témoigne la reprise rapide de leurs livres en édition de poche. Même lorsqu’ils s’affrontaient sur le terrain idéologique, ils s’accordaient à partager ce goût de la popularization de l’Histoire, un terme qui convient toujours mieux que « vulgarisation » qui, lui, commence mal.

La personnalité de nombre d’entre eux est si excentrique, souvent en marge de l’establishment tout en en étant des piliers qu’elle les a rendus populaires au-delà de l’impact de leur œuvre. Leur présence médiatique par le biais d’une chronique hebdomadaire, d’un billet régulier à la radio ou leurs apparitions à la télévision y sont pour quelque chose. Là encore, AJP Taylor, l’esprit le plus indépendant qui soit dont la voix fut maintes fois interdite à la BBC, n’est pas la dernier avec ses bons mots dits « taylorismes » et sa capacité à prononcer des conférences de haute volée sans la moindre note.

Certains avaient pu nouer des amitiés avec des personnages historiques de leurs récits, tel AJP Taylor avec le futur président hongrois Mihaly Karoly ou le futur président tchèque Edward Benes. Souvent ils ont vécu dans l’oeil du cyclone avant de le raconter tel Eric Hobsbwam entre Alexandrie, Vienne et Berlin avant que sa famille ne s’installe entre les deux guerres en Grande-Bretagne. Tout le monde n’a pas eu le privilège, tel Isaiah Berlin dans son enfance, d’assister aux révolutions de 1917 à Petrograd. Ou de s’être allongé sur le divan de Sigmund Freud tel Lewis Namier qui se fit par la suite un ardent défenseur de la psychohistoire. EH Carr, spécialiste de l’entre deux guerres et historien de l’Union soviétique (en 14 volumes !) avait assisté en qualité de diplomate à la conférence de la paix à Versailles au sein de la délégation anglaise.

La biographie d’Eric Hobsbawm, historien du long XIXème siècle (1789-1914) et des nationalismes, révèle en détail sa longue dépression et l’effet qu’elle eut sur son œuvre ; elle dit aussi qu’il vendit plus d’un million d’exemplaires de ses livres au Brésil. C’est aussi pour ces détails que sa biographie est lue par des lecteurs et des admirateurs curieux de découvrir enfin comment un esprit aussi brillant avait pu rester membre du parti communiste de 1936 à sa mort en 2012. Parfois, cette curiosité est aiguilloné non par le meilleur mais par le pire, le scandale autour d’un nom. Quarante ans après, le public est encore friand des coulisses de l’affaire au cours de laquelle Hugh Trevor-Roper, qui enquêta en 1945 sur les circonstances de la mort du Führer, cautionna l’authenticité des faux carnets d’Hitler.

Le succès des biographies qui leur sont consacrés s’explique selon The Critic par le fait qu’il racontait l’Angleterre depuis l’Angleterre et non comme désomais depuis l’Amérique. Et puis comment le nier,  ces historiens devenus des personnalités familières des lecteurs et télespectateurs britanniques racontaient la Grande Histoire en un temps où la Grande-Bretagne importait. Difficile de ne pas pointer dans la curiosité pour leur personne la nostalgie du monde d’avant.

(« Lewis Namier (près de Dame Ninette de Valois) au Sheldonian Theatre de l’Université d’Oxford, 1955, photo Hulton » ; « Caricature de Richard Cobb par David Levine » ; « Eric Hobsbawm » photo Gérard Rondeau »)

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commentaires

773 Réponses pour Les historiens aussi ont eu une vie, « indeed »…

et alii dit: à

montaigne ne savait pas compter:
LE TELLIER SI Joconde jusqu’à cent : 99 (+1) points de vue sur Mona Lisa est un recueil de Hervé Le Tellier publié en 1998 aux éditions Le Castor astral (ISBN 2-85920-329-X). Il s’agit d’une version très augmentée de Un sourire indéfinissable : Mona Lisa, dite la Joconde, sous 53 jours différents,

et alii dit: à

je crois que c’est dans « cuire le monde » que Malamoud, historien montre que l’on compte toujours avec un écart de 1

et alii dit: à

IL Y A UN ARTICLE DE MALAMOUD SUR LA TOILE , vous trouverez le lien, mais c’est BLOOM qui pourrait confirmer si mon souvenir est exact sur Malamoud; ici, je ne peux pas ;

et alii dit: à

Bloom, joconde sur vous!

Jazzi dit: à

« à Porquerolles vous pouvez rencontrer un pilote de scooter rose connu par (presque) tous les RdLiens. »

Et seulement d’eux, probablement, renato ?

et alii dit: à

naoshima est une ile très connue , grace aux artistes qui y ont été attirés ;
je n’y suis jamais allée

et alii dit: à

la reconversion d’une ancienne affinerie de cuivre en centre d’art sur la petite île de Inujima, projet de l’architecte Hiroshi Sambuchi et de l’artiste Yukinori Yanagi. Et l’ouverture, sur place, de plusieurs « Art Houses ».

La Préfecture de Kagawa, dont dépendent ces îles, s’est aussi beaucoup impliquée dans ce festival. Son gouverneur, Takeshi Manabe n’y va pas par quatre chemins : ce festival a non seulement l’ambition de revitaliser la région, de préserver autant que faire se peut son identité vacillante, mais de faire de cette mer intérieure un « une mer de l’Espoir » ouverte au monde. Il insiste sur les liens ainsi créés entre les artistes, les architectes et les habitants de ces îles et sur le fait que de tels lieux, de tels événements devraient attirer « des gens du monde entier ».
bien sur je savais pour les coeurs-archives de Boltanski
https://www.nouvelobs.com/rue89/blogs-rue89/20101112.RUE3717/sur-une-ile-japonaise-les-archives-du-c-ur-de-boltanski.html

puck dit: à

« Le film raconte l’histoire d’un mathématicien américain et de sa femme, qui, après s’être installés dans une ferme (*) dans la campagne anglaise, se retrouvent confrontés à la violence d’un groupe d’hommes issus du village voisin. »

(*) ferme : Une ferme est, au sens propre, une exploitation agricole exploitée sous le régime d’une location de longue durée avec un loyer annuel fixe, ou fermage. Il s’agit d’un contrat de louage entre le propriétaire et le fermier qui porte sur un domaine comportant selon les cas des terres, des forêts, des étendues d’eau, des bâtiments d’exploitation et d’habitation, parfois avec le cheptel et le matériel d’exploitation, des droits de marque et d’appellation d’origine, des servitudes, etc. Le terme de « ferme » a été utilisé en Angleterre dès le XVIIe siècle pour désigner des domaines agricole, ainsi que dans les colonies anglaises d’Amérique. Il n’a été adopté en France qu’à partir de la Révolution française pour remplacer les mots manse (mesnil), censive, borie (boriage), etc. qui étaient des concessions perpétuelles abolies en même temps que les institutions féodales pour être remplacées par des contrats de location de gré à gré. Il s’est généralisé pour désigner toute exploitation agricole, quel que soit le statut de l’exploitant, propriétaire ou locataire. Il désigne aussi, plus spécifiquement, les bâtiments d’exploitation abritant les machines agricoles, les cheptels animaliers, les produits agricoles et l’habitat. Selon les régions, la ferme peut avoir une activité diversifiée (polyculture-élevage) ou au contraire plus ou moins spécialisée dans un domaine particulier (céréaliculture, viticulture, arboriculture fruitière, maraîchage ou horticulture, etc.).

et alii dit: à

boltanski avait rencontré un homme qui sait compter!
j’ai dû chercher xwsur internet:
et une autre ile dans mon filet:
Sur l’île d’Eiima, dans la Mer du Japon, il a prévu l’installation permanente d’une bibliothèque sonore. Des millions de battements de cœurs y seront archivés, étiquetés avec le nom de leur propriétaire, la date et le lieu de l’enregistrement.
Il a rencontré un riche habitant de Tasmanie, doté d’une faculté de calcul mental hors du commun. Cet homme a fait fortune dans le jeu. Comme la plupart des joueurs professionnels, le tasmanien éprouve la sensation de pouvoir maîtriser le hasard. Aussi n’a-t-il pas pu résister au défi que lui a lancé Boltanski : acheter sa vie en viager. L’artiste et le joueur s’affrontent dans un pari absurde et sublime. Dès le 1er janvier 2010, 4 cameras filmeront Boltanski en permanence, jusqu’au jour de sa mort. Le film sera diffusé en direct, dans une grotte en Tasmanie, ouverte au public. Le plasticien ironise avec panache : « Si je meurs dans les 8 ans à venir, il est bénéficiaire. Si je vis plus de 8 ans, il perd de l’argent. (…) Je joue une partie contre le diable et j’espère bien gagner. ».

puck dit: à

« Il désigne aussi, plus spécifiquement, les bâtiments d’exploitation abritant les machines agricoles, les cheptels (*) animaliers, les produits agricoles et l’habitat. »

(*) cheptel : Bail à cheptel ou cheptel. ,,Contrat par lequel l’une des parties donne à l’autre un fonds de bétail pour le garder, le nourrir et le soigner, sous les conditions convenues entre elles«  (Code civil, 1804, p. 326). À l’expiration du cheptel on partage les animaux provenus pendant sa durée (Lamennais, Essai sur l’indifférence en matière de relig.,t. 1, 1817-23, p. 339).
– Cheptel simple ou ordinaire : Contrat par lequel on donne à un autre des bestiaux à garder, nourrir et soigner, à condition que le preneur profitera de la moitié du croît, et qu’il supportera aussi la moitié de la perte«  (Code civil, 1804, p. 327). Cheptel à moitié. Société dans laquelle chacun des contractants fournit la moitié des bestiaux, qui demeurent communs pour le profit ou pour la perte«  (Code civil, 1804, p. 329). Cheptel donné au fermier ou cheptel de fer. ,,Celui par lequel le propriétaire d’une métairie la donne à ferme, à la charge qu’à l’expiration du bail, le fermier laissera des bestiaux d’une valeur égale au prix de l’estimation de ceux qu’il aura reçus«  (Code civil, 1804, p. 329). Cheptel donné au colon partiaire. Le même que le cheptel donné au fermier mais ,,si le cheptel périt en entier sans la faute du colon, la perte est pour le bailleur«  (Code civil, 1804, p. 330).

puck dit: à

« Comme la plupart des joueurs professionnels, le tasmanien (*) éprouve la sensation de pouvoir maîtriser le hasard. »

(*) tasmanien : habitant de la Tasmanie (*)

(*) Tasmanie : La Tasmanie (en anglais : Tasmania /tæzˈmeɪniə/) est un État australien situé à 199 km de la côte sud-est de l’île principale de l’Australie, dont il est séparé par le détroit de Bass. L’État de Tasmanie comprend l’île de Tasmanie et 3341 autres petites îles. L’île s’étend sur 364 km du nord au sud et 306 km d’ouest en est. Sa superficie est de 68 401 km2. L’État comptait 539 590 habitants en 20202 dont la moitié résidait dans la région du Grand Hobart, c’est-à-dire les villes de Hobart (capitale et ville la plus peuplée), Glenorchy et Clarence. Les autres foyers de population sont Launceston, Devonport et Burnie. L’Île Macquarie est aussi sous administration de l’État, elle ressort du Conseil de la vallée Huon. La Tasmanie fut baptisée « État naturel » (Natural State) et « Île de l’Inspiration » (Island of Inspiration)3 en référence à son environnement naturel riche et préservé. Plus d’un tiers du territoire de la Tasmanie est d’ailleurs classé en réserves naturelles, parcs nationaux et sites du patrimoine mondial de l’UNESCO4.

christiane dit: à

et alii dit: « P.Legendre a été écouté! encore un lien qui explique l’espagnol: Il y va du droit, dans la mesure où la question de la paternité ou de la filiation met en jeu un marquage juridique qui sanctionne l’entrée de l’être humain dans un ordre symbolique – comme fils de. […] »

Ce nouveau partage de lecture (Merci) croise le roman de Cesare Pavese La lune et les feux (1949 – traduit par M.Arnaud et M.Fusco – p.1245 à 1360 du Quarto Gallimard) que je relis cet après midi.
« Il faut avoir un pays, ne serait-ce que pour le plaisir d’en partir. Un pays, ça veut dire ne pas être seul et savoir que chez les gens, dans les arbres, dans la terre, il y a quelque chose de vous, qui, même quand on n’est pas là, vous attend patiemment. » et plus avant dans ce beau roman : « Qui pourrait dire de quelle chair je suis fait ? J’ai assez parcouru le monde pour savoir que toutes les chairs sont bonnes et se valent, mais c’est justement pour ça qu’on se démène et qu’on essaie de prendre racine, de s’approprier une terre et un pays : pour que votre chair vaille quelque chose de plus et dure plus qu’une banale suite de saisons.[…]
Au lieu de ça, je n’avais pas de fils, quant à la femme, n’en parlons pas – que serait cette vallée pour une famille qui vient de la mer et qui ne sait rien de la lune et des feux ? Il faut y avoir fait ses os, l’avoir dans ses os comme le vin et la polenta : alors, on la connaît sans avoir besoin d’en parler, et tout ce que l’on a porté en soi sans s’en douter pendant tant d’années se réveille. »
Ainsi parle Anguilla, l’enfant abandonné recueilli par l’assistance publique, né et grandi dans les Langhe, à son retour d’Amérique. Revenu au pays, sur « ses » terres, cet homme revoit son enfance. Virgilia qui l’a recueilli enfant, le paysage, les collines, les champs en pente, Nuto, son ami retrouvé, celui qui n’a pas bougé.
« L’enfer » de la mémoire et un présent où il est mal, où il souffre, traversés en 32 chapitres (Dante ?).
Comme l’écrit Martin Rueff dans la préface de ce roman sombre, « le temps du destin est tragique ; il l’emporte sur le temps de l’histoire. »

puck dit: à

La biographie (*) d’Eric Hobsbawm, historien du long XIXème siècle (1789-1914) et des nationalismes, révèle en détail sa longue dépression et l’effet qu’elle eut sur son œuvre ; elle dit aussi qu’il vendit plus d’un million d’exemplaires de ses livres au Brésil.

(*) biographie : Une biographie Écouter (ou, en abrégé, une bio), du grec ancien βίος (bíos), « vie » et γραφή (graphè), « écrit », est un écrit qui a pour objet l’histoire d’une vie particulière ou d’un événement dans la vie du protagoniste. Elle peut être écrite par la personne elle-même, auquel cas on parle de préférence d’autobiographie, ou par une autre personne.

puck dit: à

« Il faut y avoir fait ses os, l’avoir dans ses os comme le vin et la polenta (*) »

(*) polenta : La polenta, polente ou encore poleinte (en arpitan : polenta [pɔ.ˈlɛ̃.ta] ; echtinga dans l’argot des sabotiers d’Ayas1 ; puluntu en töitschu2 ; en italien : polenta [poˈlenta]), est une farine de maïs. Très consommée dans le nord de l’Italie, le Tessin en Suisse, le comté de Nice, la Savoie et la Corse en France, la Bulgarie, la Roumanie et la Moldavie, elle se présente sous forme de galette ou de bouillie à base de semoule ou de farine de maïs. La polenta est connue sous d’autres noms notamment en Languedoc sous le nom de milhàs, en Gascogne sous le nom de cruchade, en Roumanie et Moldavie sous le nom de mămăligă, en Haïti sous le nom de maïs moulu, ou encore à l’île de la Réunion sous le nom de maïs sosso et entre dans la composition du plat réunionnais nommé sosso maïs. Nature ou crémeuse, elle peut être servie chaude, cuite au bouillon ou au lait ou encore en galettes revenues à la poêle.

christiane Parrat dit: à

puck dit: « je pense que chaque lecteur n’est qu’un personnage du livre qu’il lit. en tout cas un «bon» livre est un livre qui transforme son lecteur en un personnage du sus dit livre. en ce sens le lecteur de Marc Aurèle ne peut être la même personne que le lecteur de Montaigne, en ce sens qu’il révèle chez le lecteur une nouvelle facette de sa personnalité ignorée de lui jusque là, mais connue des autres. »

Oui, c’est aller jusqu’au bout de l’émotion que le romancier offre au lecteur, une expérience qu’offre la lecture de fictions, un jeu de miroirs ? une migration ? une métamorphose ? un voyage…

renato dit: à

Dexter, avant l’introdution du maïs, la polenta — du latin puls, qui correspond à une sorte de polenta d’épeautre consommée par les anciens Romains — était préparé avec des farines des céréales ou des légumineuses cuites pendant longtemps dans l’eau dans un chaudron, généralement en cuivre. En Italie et en Suisse, dans la zone de cultivation du châtaignier on fait encore une polenta de farine de châtaignes (plus une petite partie de farine de millet) : 2020 aura été la premiere fois que j’ai renoncé à cette polenta, j’ai du noncer aussi à la premiere à la Scala — enfin, une année de merdre !

Ed dit: à

@closer
Vous êtes durs. Je ne me fais pas d’illusions sur l’autrice, comme je le précise au début, mais ce livre est d’une sincérité et d’une vivacité indéniables. Les nombreux extraits ne vous ont pas plu du tout ?

@rose
Rien à voir avec Daisy Jones and The Six, mon Dieu.

et alii dit: à

et l’êle de PAQUES?
MAIS JE croisqu’il est sorti de nouvelles îles ;j’ignore par contre si elles ont reçu un nom

puck dit: à

non : « durs » car closer est un être multiple : il existe même une part de lui qui croit secrètement en un idéal communiste, bien qu’il essaie de rejeter cette part de lui elle revient quand il regarde un reportage où il voit des enfants mourir de faim le soir de Noël, et là il déteste cette petit larme qui coule le long de sa joue en se répétant sans trop y croire « oui mais sans le capitalisme financier ce monde serait bien pire qu’il n’est… »

et alii dit: à

L’archipel des Tsonga abrite désormais une nouvelle île, baptisée Lateiki. Cette dernière, située entre les îles Kao et Late, dans le groupe d’îles Ha’apai, a émergé à la faveur d’une éruption sous-marine. À cheval sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de subduction des plaques particulièrement active, Tsonga a connu une vague d’éruptions volcaniques durant 18 jours au mois d’octobre. Lorsque le panache de fumée s’est dissipé, les scientifiques ont constaté sur les images satellite qu’une nouvelle île était apparue, longue de 400 mètres et large de 100 mètres. Dans le même temps, une autre île, émergée en 2015 lors d’une précédente éruption, a été détruite.

L’existence de Lateiki risque toutefois d’être de courte durée. De nombreuses autres îles apparues dans la région après une éruption ont rapidement été érodées par les vagues au bout de quelques années. Ces jeunes îles intéressent toutefois les scientifiques : ils s’en servent pour étudier l’évolution des autres

et alii dit: à

ile de paques:
8TJnA/ECbctojxH4gISZaKySxBDbPtu8JJk41RbuUC3xGroNKolOy7LCpg6+URrnv8MXMLlk2njpBfYkBi2upf4v

puck dit: à

christiane : oui, j’ai même beaucoup de mal à vous imaginer autrement que comme des personnage d’un roman écrit de façon plus ou moins farfelue, à tel point que je finis, sans doute par excès d’empathie’ de devenir moi-même un personnage de ce roman farfelu.

puck dit: à

d’ailleurs si Flaubert aime tant la Bovary au point, par un excès d’amour propre, de s’identifier à elle, c’est bien parce qu’elle devient un personnage des romans de gare qu’elle lit.

par contre renato, de son côté, préfère « garder de la distance » pour garder la tête froide et ne pas perdre son objectivité de lecteur.

je vous adore !

puck dit: à

et alii dit: L’archipel des Tsonga abrite désormais une nouvelle île, baptisée Lateiki.
 »

incroyable ! depuis le temps qu’on l’attendait elle est enfin arrivée.

puck dit: à

et alii : faites gaffe gaffe à vos liens nom d’une pipe ! vous allez encore planter le serveur du blogapassou.

B dit: à

D, votre intervention aupres de Rose et son ego. C’est très bien d’avoir un ego auto-imun car si on suit votre trajectoire logique, cet ego malade s’auto détruit et laisse place à la renaissance ou encore à tout ce que l’on peut attendre , imaginer même inimaginable ou enfin à n’importe quoi une espece d’ego surprise comme nous, les vieux, en ouvrirons dans notre enfance. Une belle esbroufe en forme de cornet plus ou plongeant, colorée, avec dedans dessus pour donner du commencer de la tenue du papier et encore des papiers puis un objet pertit cadeau bonux, un gadget, quelques sucreries.

B dit: à

OuvrIons.

B dit: à

Une belle esbroufe en forme de cornet plus ou moins gros, coloré, avec dedans dessus pour donner du volume, de la tenue du papier et encore des papiers puis un objet petit cadeau bonux, un gadget, quelques sucreries.

et alii dit: à

wiki a fait une page « ile nouvelle »!

et alii dit: à

puck, mettez les moi, les liens que je signale comme tels! merci; je ne veux rien planter!

et alii dit: à

mais à partir de 1817 les possessions britanniques couvrent toute l’île de Ceylan, aujourd’hui dénommée Sri Lanka.

L’Empire britannique intégra l’île de Ceylan en tant que province dès 1796 au détriment des Hollandais. Ce contrôle britannique fut confirmé au congrès de Vienne, en 1814 et 1815 puis par la convention de Kandy de 1815.

Ceylan sera donc une colonie britannique, de 1796 à 1948, soit 152 ans, contre 156 ans pour les Néerlandais (1640-1796) et contre 153 ans pour les Portugais (1505 -1658), soit trois périodes

renato dit: à

Vous êtes tombé dans le piège de Flaubert Dexter. Tenez en compte qu’au contraire de la Bovary, lui il ne s’est pas suicidé car, en bon écrivain, il sait tenir la distance tout en vous donnant le mode d’emploi pour imiter sa fausse projection : « je suis, etc. »

Bloom dit: à

La Tasmanie

En 1876 , la disparition de Truganini, dernière aborigène de l’île que les forçats avaient baptisée Van Demon’s Land (elle portait à l’époque le nom batave de Van Diemen’s Land) a poussé Anouar Benmalek a s’intéresser à l’histoire violente de cette île au large de l’Australie et ‘à écrire un roman de bonne facture, L’Enfant du peuple ancien. Celui-ci fut magistralement traduit en anglais par mon ami Andrew R, qui malheureusement se brouilla avec l’auteur après qu’il a refusé de modifier quelques passages qui pouvaient déclencher la polémique côté Australie blanche et offenser les communautés aborigènes. Comme on peut s’en douter, la question de l’extermination systématique des aborigènes de Tasmanie selon le principe redoutablement efficace de « la ligne noire » (progression coordonnée des agents exterminateurs, ex-bagnards pour la plupart) est une patate chaude en Australie. Par ailleurs, les indigènes ne se prosternent pas devant des totems…
Tasmanie: grande beauté naturelle, histoire laide et tragique.

Jazzi dit: à

Pourquoi parler de ce que l’on ne connait ou ne sais pas, et alii ?
J’ai parlé seulement des îles où j’ai accosté, où j’ai abordé…

Jazzi dit: à

Depuis quand le traducteur prime sur l’auteur, Bloom ?

MC dit: à

En son séminaire , Legendre était. obsédé par. Kantorowicz un peu comme un arbre peut l’ être par ses racines . Il s’en vivait le prolongement, en quelque sorte, avec toute sa culture imagiere. er, pour ses travaux archéologiques sur l’image de l’ état depuis Justinien’ C’ était parfaitement légitime. Très impressionnant bonhomme dont la présence transcendait une de ces hideuses
salles dont La Sorbonne a le. secret.

Jazzi dit: à

« Tasmanie: grande beauté naturelle, histoire laide et tragique. »

Les hommes ont l’art de transformer les paradis en enfers, hélas !

christiane dit: à

puck dit: « christiane : oui, j’ai même beaucoup de mal à vous imaginer autrement que comme des personnage d’un roman écrit de façon plus ou moins farfelue, à tel point que je finis, sans doute par excès d’empathie’ de devenir moi-même un personnage de ce roman farfelu. »
C’est très drôle ! serions-nous des « personnages en quête d’un auteur »… farfelu ?

rose dit: à

B dit: à
Une belle esbroufe en forme de cornet plus ou moins gros, coloré, avec dedans dessus pour donner du volume, de la tenue du papier et encore des papiers puis un objet petit cadeau bonux, un gadget, quelques sucreries.

L’idée est géniale ! Bleu pour les garçons et rose pour les filles.

Tiens, je vais en faire un pour ma maman pour fêter l’année nouvelle. A priori pas de rv avant 14 jours, pas de disponibilité. Je vais dormir, lire et recommencer.

Merci B.

rose dit: à

Un gadget.
J’pourrai lui mettre un PIF.

rose dit: à

Ed dit: à

@rose
Rien à voir avec Daisy Jones and The Six, mon Dieu.

Pourtant, dans les deux, les femmes sont des archétypes, dans les deux, c’est bourré de poncifs et dans les deux c hyper américanisé et dans les deux cela semble bidon à donf mais IRL c’est comme cela que ça se passe :
=> les poncifs se révèlent vrais
=> les femmes sont réellement des caricatures
=> y a toujours le grand rêve américain attirant et repoussoir : un mirage, une oasis.
=> dans les deux on voudrait bien mais on préfère ne pas.

rose dit: à

La socca niçoise n’est pas faite à bse de farine de maïs, comme la polenta ?

Jazzi dit: à

Puisque vous insistez, deux extraits de mon Goût de Nice, en hommage à ma mère et à sa cuisine :

« L’ART D’ACCOMODER LA POLENTA

Vers la fin du 19e siècle, des travailleurs immigrés italiens, majoritairement piémontais, vinrent en masse tenter leur chance à Nice, ce nouvel eldorado, récemment redevenu français, et où s’ouvraient les multiples chantiers de construction qui allaient remodeler la ville. Est-ce à moment-là qu’a été introduite la polenta, aliment de base de la cuisine campagnarde du nord de l’Italie ? Ou bien son apparition sur nos tables remonte-t-elle au temps où Nice était encore sujette des rois de Piémont-Sardaigne ? Quelle que soit son origine, ma mère en tous cas avait intégrée la polenta parmi ses recettes. Elle nous en confectionnait régulièrement, de diverses façons. La pâte d’or orangé de la semoule de maïs, patiemment et vigoureusement touillée dans la marmite, nous était servie chaude, tantôt arrosée de sauce tomate et agrémentée de champignons et de quelques saucisses, tantôt découpée et frites dans l’huile, ou bien plus liquide et rehaussée de beurre telle une épaisse purée, ou encore gratinée au four avec du fromage râpé. Servi en plat principal ou en accompagnement de volaille ou de viande, exceptionnellement de poisson, c’était toujours un régal, roboratif et peu onéreux. Un de ces plats de misère, dont ma mère se débrouillait toujours pour en faire un plat de fête ! »

« LA SOCCA

Et pour finir, évoquons encore une spécialité niçoise incontournable, que nous ne dégustions jamais à la maison, mais seulement à l’occasion de nos promenades dans le Vieux Nice : la socca. Cette fameuse galette de farine de pois chiche, que tout bon visiteur se doit d’ingérer, sur place, sous peine de passer totalement à côté de l’esprit des lieux-mêmes où elle a été créée et inlassablement diffusée ! Pas vraiment un goûter susceptible de laisser un souvenir impérissable sur les papilles d’un jeune enfant, mais, plus tard, ces fragments de grosses crêpes, légèrement carbonisées et fortement poivrées, selon l’usage, prises en toute convivialité, à même le comptoir ou autour d’une table, dans une ruelle joyeusement animée, et accompagnées d’un verre de vin frais : blanc, rosé ou rouge, constitueraient toujours à mon goût une sympathique mise en bouche d’avant-dîner. »

et alii dit: à

ne sais pas, ne sait pas!
si on adaptait votre question à votre problème avecl’orthographe?
de plus votre obsession de parler des autres me laisse sceptique!enfin évoquer un lieu comme une île peut offrir aux autres à en parler: par exemple sur le point de son histoire !
vous vous prenez pour l’ exemple « canonique » :c’est inquiétant!

Jazzi dit: à

Jupiter et Saturne viennent d’entrer en verseau, mon signe.
Va falloir vous tenir à carreau en 2021 !

renato dit: à

Plus intéressants que les maladies des uns et des autres me semblent les « particularités curieuses » de chacun

Giotto, p. ex., qui était très riche, prêtait sur gage, ce qu’à ce moment-là configurait le péché d’usure, car puisque le temps appartenait à Dieu, il ne pouvait pas être vendu [en d’autres mots, à l’époque il n’y avait pas les outils mentaux pour justifier le prêt].
De ce fait l’usure a longtemps expliqué la relation particulière du peintre avec la Chapelle Scrovegni, car Dante place Rinaldo Scrovegni en Enfer, parmi les usuriers et donc que la création de la Chapelle découlait du besoin d’ Enrico Scrovegni de laver son père Rinaldo des péchés d’usure qui lui entaient attribués — ou à lui-même.

Aujourd’hui on sait que Enrico Scrovegni, qui était un homme d’une richesse extraordinaire et citoyen de Padoue et de Venise — chose exceptionnelle pour son temps —, fit construire cette chapelle pour l’honneur des deux villes, et que par cette œuvre il s’appropria la grande procession civique qui se tenait le jour de l’Annonciation en la faisant arriver directement dans sa chapell, se proposant ainsi comme une personnalité politique.

Consacrée le 25 mars 1305 à l’issue de l’œuvre de Giotto, qui avait magistralement peint les murs et le plafond avec les histoires de la Vierge et du Christ, avec un grandiose Jugement Dernier.

Nativité, Chapelle Scrovegni
https://pbs.twimg.com/media/EqEbAMjXEAAvVj_?format=jpg&name=900×900

et alii dit: à

Legendre était. obsédé par. Kantorowicz
il ne me semble pas qu’on puisse parler d’obsession; P.Legendre l’avait choisi comme « maître » et c’était sans doute à la vie à la mort comme on dit, et avait souci de sa propre oeuvre à faire passer ; c’était des « leçons » ;
sa préoccupation me semble légitime;il savait et répétait que des universitaires le disait « paranoïaque »(sic)

et alii dit: à

le disaient

Ed dit: à

@rose
Dans Weather, la seule femme qui est un peu carricaturale est la belle-soeur et sa présence dans le roman est infime. Je ne trouve pas cette oeuvre remplie de poncifs américains comme Daisy Jones and the Six. Il y a des carricatures américaines, mais avec dans l’ensemble une préocupation du monde, un recul, qui en font un livre très intéressant.

rose dit: à

pas le petit jésus dans la mangeoire.
Nativité, Chapelle Scrovegni

rose dit: à

ED

d’accord et merci de votre réponse

rose dit: à

Origène l’affirme, c’est une référence, que le petit jesus est né dans la grotte, l’étable, puisqu’à l’hôtellerie il n’y a avait plus de place pour crécher -et sur la grotte a été bâtie en plusieurs étapes la basilique de la nativité.
Avant cette grotte, la grotte des bergers qui ont su avant les autres et suivi l’étoile du berger pour arriver à la grotte de la nativité et plus loin, la grotte du lait, toute blanche.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Origène

renato dit: à

« pas le petit jésus dans la mangeoire. »

Giotto n’étant pas conformiste a imaginé une situation possible qui aurait valorisé Marie. Puisque la reponse la plus courte est l’action : le corps de la mère rechaufe l’enfant.

rose dit: à

Luc

un petit enfant couché dans une crèche.

renato dit: à

Et après l’avoir réchauffé elle le pose dans la crèche — il suffit de regarder l’action aussi que la position de l’âne et du bœuf !

christiane dit: à

Jazzi,
Ton texte m’émeut :
« Vers la fin du 19e siècle, des travailleurs immigrés italiens, majoritairement piémontais, vinrent en masse tenter leur chance à Nice, ce nouvel eldorado, récemment redevenu français, et où s’ouvraient les multiples chantiers de construction qui allaient remodeler la ville. Est-ce à moment-là qu’a été introduite la polenta, aliment de base de la cuisine campagnarde du nord de l’Italie ? Ou bien son apparition sur nos tables remonte-t-elle au temps où Nice était encore sujette des rois de Piémont-Sardaigne ? Quelle que soit son origine, ma mère en tous cas avait intégrée la polenta parmi ses recettes. Elle nous en confectionnait régulièrement, de diverses façons. La pâte d’or orangé de la semoule de maïs, patiemment et vigoureusement touillée dans la marmite, nous était servie chaude, tantôt arrosée de sauce tomate et agrémentée de champignons et de quelques saucisses, tantôt découpée et frites dans l’huile, ou bien plus liquide et rehaussée de beurre telle une épaisse purée […] »

Dans un village du nord de l’Italie, dans les collines, vit la famille paternelle de mon ex-mari. Son père, Veneto, maçon, était venu en France dans les années 50 pour trouver du travail et avait fondé famille. Une de ses tantes, âgée, nous avait offert une polenta cuite dans la cheminée lors d’un voyage durant l’été 71. Elle vivait dans un petit village haut perché dans les collines que l’on ne pouvait atteindre qu’en marchant. Les routes s’arrêtaient en contrebas. Un très beau souvenir. Ton texte me le rappelle…

christiane dit: à

Merci Renato pour ce document et ce commentaire.
« […]Giotto, qui avait magistralement peint les murs et le plafond avec les histoires de la Vierge et du Christ,[…].
Nativité, Chapelle Scrovegni »
https://pbs.twimg.com/media/EqEbAMjXEAAvVj_?format=jpg&name=900×900
Même douceur des tons, même rayonnement que dans les fresques de Fra Angelico (« L’Annonciation » « une Vierge à l’Enfant », sobre, pure ) du couvent de San Marco.
Lors d’une exposition en 2011 au Musée Jacquemart-André « Fra Angelico & les Maîtres de la lumière », exposition rendue possible grâce à un grand nombre d prêts des musées italiens, dont celui de San Marco, la Galerie des Offices de Florence, et du Louvre, on pouvait admirer des tableaux de Fra Angelico et des œuvres d’autres grands artistes de la même époque. C’était un vrai bonheur !
J’avais pu lire un document expliquant cette technique de la fresque (a fresco en italien, c’est à dire « dans le frais ») : pose de l’arricio à base de chaux et de sable, esquisse des contours, la sinopia, de couleur rouge, nouvelle couche d’enduit frais, l’intonaco puis la peinture qui devait être réalisée dans de brefs délais sur l’enduit encore frais. En séchant, la chaux se carbonatait et les pigments d’origine naturelle étaient fixés.
Enfin le verdaccio (blanc + ocre + noir + cinabrese) permettait de retravailler avec d’autres couleurs.

D. dit: à

Eh voilà, vedo, vous avez fait le 666ème commentaire. Vous êtes bien avancé maintenant.

MC dit: à

Mais Rose, ces éléments sont déjà présents dans m’ Évangile de l’a Nativité ! Et Alii. Le terme est peut-être mal choisi mais l’ attitude y était : je me souviens d’ un meurtrier: «  il a paru une thèse qui a voulu banaliser Kantorowicz » on le sentait furieux que ladite thèse existat…..
Bien à vous. MC

et alii dit: à

‘@ Mc
vous précisez bien comme j’avais compris ce que vous disiez: et ce n’est pas l’impression (ou le sentiment) que j’ai eue ;ni personne de ceux qui suivaient son séminaire avec lesquels j’ai échangé quelques mots ça la ;

et alii dit: à

je précise que P.David, auteur de l’article que j’ai indiqué est :
Pascal David, né le 10 février 19561 est un historien de la philosophie et traducteur français. Il est professeur à l’université de Brest depuis 1996.
S’il maîtrise aussi bien l’anglais que l’italien et l’allemand, l’hébreu que le latin et le grec, c’est véritablement vers les œuvres allemandes qu’il s’oriente,

et alii dit: à

en réalité, j’aurais été plus « claire » si j’avais dit que selon moi, P. legendre était exaspéré par les gens qui se disaient « lacaniens »et pères comme tels, et n’avaient pas la culture pour avoir conscience de ce qui ressort dans le titre
Leçon IX. L’Autre Bible de l’Occident : le Monument romano-canonique qui ne sont pas ses premières leçons

et alii dit: à

autre manière de dire:P.LEGENDRE luttait contre la rhétorique des « racines »

et alii dit: à

j’ajouterai encore pour les personnes convaincues que je cherche dans les liens
que l’exemple pris par P.David ‘je suis qui je suis » est toujours saisissant:
David a écrit sur Derrida qui commença une séminaire par cette question :qu’estce qu »un père
en hébreu, c’est bien connu, c’est un futur du verbe être:
Èhiè ashèr èhiè
et c’est EX 3 14 que he retiens parce que c’est le nombre pi (il y a un livre )
P.LEGENDRE n’était pas en peine pour discuter avec un hébraïsant, rabbin ou pas sur la traduction;
j’ai personnellement questionné plus d’un enseignant qui sAVAIT bien l’hébreu
bonsoir et bons clics et déclics

JiCé..... dit: à

Samedi 26 décembre 2020, 6h48, 8°5

Pour les endurcis par le froid, les verglacés du bulbe, les Nordistes refroidis par le temps, cette nouvelle n’est rien qu’ordinaire ! Pour les Méditerranéens, c’est étonnant car assez rare : il a neigé hier à Cannes et grêlé à Nice !

Emerveillés par le réchauffement climatique, nos indigènes ensoleillés dérapant sur le verglas criminel…

JiCé..... dit: à

JUSTICE RUSSE

Tu la tues ? tu prends 24 ans
Tu la coupes en deux ? Tu en prends 12 !

Démembrer à Saint Pétersbourg, à la Socolov, l’historien au long couteau, Légionnaire d’Honneur….

rose dit: à

Le variant venant d’Angleterre est arrivé en France à Tours.
Et le vaccin alors, il fonctionne encore ?
On commence toujours par les EHPAD ?

Nota bene : coupé en quatre, on prend six ans.

Nota bene bis : lorsque la gabégie aura pris son ampleur, j’irai, je prendrai ma mère, je la ramènerai chez moi, elle vivra ses vieux jours accompagnée d’une de ses filles aimantes. On se fera vacciner ensemble, moi la première, elle après moi.
Nota bene ter
Ai passé part de la journée d’hier à sauver des mouches, ouvrant la fenêtre pour qu’elles retrouvent la liberté.

rose dit: à

Christiane
ce lien magnifique sur le berger couché dans la paille, puis le ravi et le petit jesus couchè dans la mangeoire !.
On est sur la paille !

rose dit: à

Christiane

Votre lien à renato ne marche pas.
N’y a-t’il pas de l’oeuf dans le mélange pour la fresque ?
Sans vouloir être indiscrète, est-ce dans le Piémont ou plus bas ?

rose dit: à

Nota bene, le x ième.
Puisque nous entrons en temps de guerre, nous devons être prêts.
Je me réveille en pleine forme, déterminée et calme.
Courage à tous, restons en lien.

JiCé..... dit: à

« Ai passé part de la journée d’hier à sauver des mouches, ouvrant la fenêtre pour qu’elles retrouvent la liberté. » (Rose des Sables)

Euh,… Passou, vous pouvez nous ouvrir la fenêtre svp ? Faut aérer la République de temps en temps : ça sent l’énarque, l’Anglais brexité comme un colibri, et l’agrégé de lettres qui branle rien.

renato dit: à

Pas de matière grasse sur les murs, rose. La couleur doit être integré dans l’enduit — intonaco — avant qu’il sèche afin qu’il pénètre dans la masse.

JiCé..... dit: à

RAPPEL

Afin d’enrichir le débat sur les historiens célèbres, je respecterai l’invite de Nicolae Ceaucescu (que Lucifer lui garde une place au chaud), lui qui disait à tout propos devant les membres du Comité Central du PC Roumain et les bonniches, en fin linguiste : « J’apporte mon apport » (!).

Un des plus grands historiens européen ? Mais pardieu ! Fréderic Dard auteur d’un chef d’œuvre de précision historique dans son magnifique

« L’HISTOIRE DE FRANCE vue par SAN ANTONIO »

Ne vous moquez pas, auteurs actuels jaloux de son succès. Sorti en 1964, tirage 350.000 exemplaires vendus ! Trois cent cinquante mille….No comment.

christiane dit: à

Rose
C’est le lien de Renato

Bloom dit: à

Depuis quand le traducteur prime sur l’auteur, Bloom ?

Pas vraiment la question, Baroz. C’est juste qu’en l’occurrence le traducteur pense en termes de réception et l’auteur en termes de diffusion. In fine, c’est bien sûr l’auteur qui a le dernier mot. Reste que lorsqu’un livre est traduit dans une langue qu’on ne connait pas, le « pacte traductologique » repose sur la confiance, comme l’économie mondiale, l’existence du couple, etc.

JiCé..... dit: à

Le traducteur ne primera jamais sur l’auteur qui est, lui, l’inventeur…mais on aimerait bien que leur nom soit écrit plus souvent dans des polices de caractère plus voisines, plus câlines, voire quasi jumelles …

et alii dit: à

Gabriel Le Bras (1891-1970) [article]
sem-linkJean Gaudemet rend hommage à G le Bras et à d’autres à Strasbourg
bonne journée

Jazzi dit: à

Oui, Bloom, mais il ne faudrait pas qu’entre la diffusion et la réception s’installe une certaine censure !

Jazzi dit: à

« le « pacte traductologique » repose sur la confiance »

Chez Darty aussi ils nous proposent le « pacte de confiance » !

et alii dit: à

plus facile à copier sur la page wiki,l’oeuvre de LE BRAS ,président de la société d’histoire religieuse de la France

et alii dit: à

présentation sur non fiction:
La police religieuse dans l’ancienne France
Gabriel Le Bras , Pierre Legendre (éd.)

2010

Mille et une nuits

321 pages

#histoire droit canonique legendre le bras religion france police ancien-régime
Une analyse circonstanciée de l’ingérence de l’Etat dans l’organisation des cultes en France, du Vème au XXème siècles.

L’édition ou la réédition d’un cours polycopié, lorsque l’orateur est aussi prestigieux que Gabriel Le Bras (1891-1970) , est toujours, en soi, un événement à saluer. Quarante ans après le décès de ce dernier, l’historien du droit Pierre Legendre, directeur de collection aux éditions Mille et une nuits, a souhaité faire sortir de la confidentialité un cours professé durant l’année universitaire 1940-1941, dont ne subsistent que quelques copies dans les bibliothèques universitaires françaises .

JiCé..... dit: à

Evidemment, le tirage n’est pas gage de qualité !!!

Il est seulement constat de ce qui plait aux « lecteurs », ce qui se vend « bien », ce qui correspond aux goûts raffinés du « troupeau » des contribuables aisés, du papy ou de la ménagère ridée à mort.

Bref, ne pas me faire de mauvais procès pour une remarque ironique que j’espérais plaisante…

Bloom dit: à

censure

C’est tout le problème d’écrire sur ce que l’on ne maitrise pas parfaitement, en l’occurrence l’expression physique du sacré dans les tribus aborigènes de Tasmanie. Si la liberté d’invention est inaliénable, dès lors que l’on s’attaque à l’histoire, et a fortiri à l’histoire des autres, il faut s’assurer de l’impeccabilité ses « fonds », comme disait Flaubert des détails de la révolution de 1848 essentiels à la création de son ‘Éducation sentimentale’. Surtout quand le contexte de la réception est volatile. Pour certains en Australie, la « liberté créatrice » dont a fait preuve l’auteur est un affront à leur « culture »…Le plus pire, c’est que cela apporte de l’eau au moulin des partisans de la ‘cancel culture’, qui militent contre « l’appropriation culturelle », alors qu’il est souvent question d’un intérêt pour ce que nous dit de notre condition une des multiples manifestations de l’humaine condition. D’où la nécessité d’être irréprochable sur les fonds, afin de ne pas donner des verges pour se faire battre.
Évidemment, cela présuppose une certaine sensibilité aux problématiques de l’interculturalité, qui ne vient pas naturellement à tout le monde…

et alii dit: à

« Ce que je me rappelle bien, c’est que le soir, au lit, avant de m’endormir, je me représentais en train de tuer ou de faire souffrir de jeunes garçons […] alors ma “verge” grossissait […] et il me semblait que je jouirais véritablement et que je serais soulagé dès que je pourrais réaliser ce que je me représentais. »

Jean-Marie Bladier, 17 ans, a écrit ces lignes dérangeantes après avoir étranglé et décapité, le 1er septembre 1905, dans la forêt de Raulhac (Cantal), l’un de ses jeunes camarades âgé de 13 ans, Jean Raulnay. L’assassin, encouragé par des médecins de l’époque, dont le célèbre professeur Lacassagne, a rédigé une « sidérante » autobiographie. Bladier y décrit avec une inédite minutie l’histoire de son état mental, au point que les experts, dans leur rapport sur ce cas de « sadisme sanguinaire congénital », n’hésitèrent pas à le citer, parfois longuement.
Comment comprendre ce fait divers de la France des débuts du xxe siècle, tiraillée entre archaïsme et modernité, catholicisme, traditions rurales et laïcisme républicain ? Comment lire en historien ce double acte de tuer et d’écrire ? Comment interpréter la puissance de cette écriture si incommodante ?
Exhumant de précieuses archives, Philippe Artières se confronte à la figure oubliée de cet élève du petit séminaire destiné à la prêtrise avant de commettre ce meurtre. Il propose une autre manière d’écrire l’histoire du crime et des sexualités, à la croisée de l’histoire et de l’anthropologie.

closer dit: à

Pardon, Ed, un mouvement d’humeur…mais avouez que ce livre ne paraît pas au niveau de ceux que vous commentez habituellement. Un air de déjà lu, notamment l’histoire de la femme de 50 ans ou celle de la cliente du dentiste…

et alii dit: à

Kalifa D
Il est membre du Comité d’histoire de la ville de Paris23, fondé en 2007, qui réunit des universitaires, des chercheurs et des représentants de grandes institutions, et dont l’objectif est de soutenir la recherche historique relative à Paris.

À partir de 1990, Dominique Kalifa est collaborateur du supplément littéraire du quotidien Libération5.

Mort et postérité
Il se donne la mort le jour de son 63e anniversaire, le 12 septembre 2020, à Brugheas5,19,2

et alii dit: à

Sylvain Venayre est le co-auteur, avec le dessinateur Étienne Davodeau, d’une Histoire dessinée de la France en plusieurs volumes. Celle-ci met en scène des épisodes importants de l’histoire nationale, avec des personnages comme Jeanne d’Arc, Molière, Jules Michelet et Marie Curie. Selon l’historien, la bande dessinée permet d’« aborder ces sujets complexes à travers des intrigues loufoques et entraînantes ». Ce travail est aussi une réflexion sur le roman national et le rôle qu’y joue l’image5.

et alii dit: à

Racontez-moi l’histoire du blog!
Rebecca Maurice

Jazzi dit: à

« Bref, ne pas me faire de mauvais procès »

Mais il y a bien longtemps qu’il est fait ton procès ici, JiCé ! Le mien aussi au demeurant…

Le soir, dans son lit, et alii imagine qu’elle me fait subir les pires sévices et alors (mieux vaut censurer la suite)…

et alii dit: à

Ai-je nommé Gaston Paris qu’on a tous croisé?

christiane dit: à

Rose,
voici un exposée très précis de la période où les maitres flamands utilisaient l’œuf (jaune) comme liant avant la peinture à l’huile de lin.
https://techniquedepeinture.com/peindre-comme-les-maitres-flamands/
Le plus long avant le plaisir de peindre c’est de préparer la planche de bois avec toutes ces couches d’enduit (plâtre amorphe / badigeon au blanc de Meudon (+liant et eau), économique ou gesso (enduit tout prêt), le ponçage avec du papier de verre et le polissage. La planche enduite doit être lisse et douce.
Le vernissage qui avive les couleurs demande de patienter quelques mois.

christiane dit: à

exposé

Jazzi dit: à

Pour rester dans le registre ouvert par et alii, un extrait de mon « Secrets des cimetières parisiens »

« Pour clore le chapitre des évènements historiques liés au cimetière du Montparnasse, il nous faut évoquer un fait divers du XIXe siècle. Il s’agit d’un cas de nécrophilie dont le protagoniste est un certain François Bertrand, sergent dans un régiment de la région parisienne. Agé de 25 ans au moment des faits, en 1848, ce militaire de carrière, licencié en philosophie, bien noté de ses supérieurs, ne pouvait résister au désir de déterrer les cadavres et de les mutiler. Après de nombreuses profanations commises dans plusieurs cimetières et principalement celui du Montparnasse, il fut grièvement blessé à la jambe d’un coup de chevrotine, au cours du piège que la police lui avait tendu. Il parvint néanmoins à s’enfuir et à se rendre au Val-de-Grâce. Confondu quelques jours plus tard, il fut mis aux arrêts. Les 27 et 28 juin 1849, il comparaissait devant le Conseil de guerre qui le condamna à la peine maximale, à savoir un an d’incarcération. Prisonnier modèle, il devait se suicider peu après sa sortie.
Auparavant il s’était expliqué, dans une lettre adressée au médecin qui le suivait, sur le besoin irrésistible auquel il succombait alors : « j’éprouvais autant, je puis dire plus de plaisir en mutilant le cadavre après l’avoir violé, qu’en me livrant sur celui-ci à toutes sortes de profanations. Oui, la monomanie destructive a toujours été plus forte en moi que la monomanie érotique, c’est incontestable, et je crois que je ne me serais jamais exposé pour violer un cadavre si je n’eusse pu le détruire après. » »

closer dit: à

Ah oui, j’oubliais l’histoire du « il me suffit de courir plus vite que », entendue 50 fois!

closer dit: à

Que toi…

christiane dit: à

et alii dit: « Ai-je nommé Gaston Paris qu’on a tous croisé ? »
Marc Court, l’avait évoqué, il y a longtemps sur ce blog comme une lecture enchantée de son enfance. Je crois qu’il s’agissait de « Récits extraits des poètes et prosateurs du Moyen Âge », mis en français moderne, par Gaston Paris, 1896, dans l’édition Hachette de 1922 à la couverture verte cartonnée.
J’ai consulté ce livre à la bibliothèque après avoir lu son commentaire : un bonheur de lecture au charme suranné.

et alii dit: à

Une anthologie d’images terrifiantes : l’histoire des représentations artistiques de l’horreur, présentée par les plus grands noms du genre.
Stephen Jones

Jazzi dit: à

Gaston Paris, qui est mort à Cannes en 1903, a fait le parcours inverse au mien. Il a dû y croiser Prosper Mérimée ? Son principal mérite est d’avoir créé, en 1883, l’expression « amour courtois », en remplacement de l’expression médiévale occitane « fin’amor » !

et alii dit: à

ceux quivous inspirent:
Une histoire du diable : XIIe-XXe siècle
Robert Muchembled
Seuil ,
cRobert Muchembled, né le 4 mars 1944 à Liévin, est un historien français, spécialiste de l’Époque moderne.ollection Points, n° 306. Histoire , (mars 2002)

D. dit: à

Liévin est un coin hideux.
Les gens obligés d’y habiter sont réellement à plaindre.

et alii dit: à

L’amour-passion est né au Moyen Age. Dans la littérature courtoise. Telle est l’idée centrale – contestée – de ce livre à succès.

La thèse

L’Amour et l’Occident est l’oeuvre non d’un historien mais d’un moraliste cherchant à expliquer, notamment par l’histoire, l’une des composantes de la sensibilité européenne. « Je n’ai pas voulu flatter ni déprécier ce que Stendhal nommait l’amour-passion, mais j’ai tenté de le décrire comme un phénomène historique. »

Il part, pour cela, du Roman de Tristan et Iseut , qu’il étudie non en tant qu’oeuvre littéraire, mais comme texte révélateur des nouvelles relations entre l’homme et la femme au sein du groupe social que constitue la chevalerie. Pour lui, le mythe de l’amour-passion naît au début du XIIe siècle, c’est-à-dire au moment précis où les élites européennes, notamment religieuses, effectuaient un vaste effort de mise en ordre sociale et morale. Il s’agissait, entre autres, de contenir les poussées de l’instinct sexuel et de consolider la famille, en valorisant le mariage, dont l’Église rappelait avec force le caractère …

et alii dit: à

LE PREMIER à M’AVOIR DIT « YOU KNOW WHAT » est un poète américain :il ne parlait pas français et nous avons correspondu près d’un an; puis j’en ai eu assez

et alii dit: à

excuse:
L’Amour et l’Occident » de Denis de Rougemont
je me repose

DHH dit: à

@ jazzi
je crois que ce que vous appelez Soucca existait dans la tradition culinaire de la population espagnole d’Algérie sous le nom de « calentica ».
mets roboratif qu’enfants nous aimions beaucoup et dont on achetait dans la rue des parts à manger sur place , offertes sur un morceau de papier, ;peut-être le trouve -t-on comme Streetfood aujourd’hui en Amerique t

JiCé..... dit: à

Ne dissimulons pas la vérité : Tristan, transgenre raté, ne fréquentait amoureusement Isolde, gouine débutante, que pour des raisons financières liées aux fortunes familiales !

Toutes les amours de l’Occident ont vécu ce drame économique (ta mère) : l’argent fait le bonheur.

rose dit: à

et alii dit: à

L’Amour et l’Occident » de Denis de Rougemont
je me repose

Et alii
Bravo !!! Fière de vous.

rose dit: à

DHH
Après la sieste, vais chercher dans la Bible des trois soeurs Scotto.

rose dit: à

Puis j’en ai eu assez.
Alors, j’lui ai dit cétacé.

DHH dit: à

@jazzi
merci
en tout cas l’image c’est tout a fait ça , comme la calentica vendue dans la rue

et alii dit: à

les enfants,l’etat
Tuer l’Indien dans le cœur de l’enfant », c’était la volonté des autorités canadiennes en mettant en place de 1870 à 1994 des pensionnats où ont placés de force plus de 150.000 Amérindiens âgés de 6 à 16 ans. Arrachés à leur famille et leur culture, des enfants vont être victimes d’un véritable lavage de cerveau et de sévices : interdiction de parler leur langue maternelle, abus sexuels et humiliations. Plusieurs milliers d’entre eux mourront sous les mauvais traitements ou se suicideront.

JiCé..... dit: à

J’appelle ça une politique d’intégration menée rondement ….

rose dit: à

DHH

Sale nouvelle : dans.la Bible culinaire des soeurs Scotto, nada.
Ai 1teouvé la pyramide de Noël, la pizza de notre enfance, Délicieuses aux deux fromages, et alii, mais sur la.socca, que nib, que dalle.
Et aussi que Papa Scotto et ses frères tenaient une usine d’anchois. Peut-être à Oran.
Pas sûr.

rose dit: à

Pas sûr.
Peut-être à Ischia et Procida.
« Et aux anchois de l’usine des frères Scotto Di Vertimo- notre père et nos oncles. »

rose dit: à

Scotto Di Vettimo
Ce correcteur me harasse.
Bcp de choses frites à l’huile d’olive aussi.

DHH dit: à

@ Rose
cette absence ne m’etonne pas
ce n’est pas quelque chose qu’on faisait a la maison mais qu’on achetait dans la rue et qui donc n’a pas vraiment ses place dans ce recueil

rose dit: à

Algérie.
Marianne est déjà dcd. Jeune 76 ans.

rose dit: à

Une attache à Naples, je ne sais pas pourquoi.

et alii dit: à

je cherche un livre queje ne trouve pas sur la toile , ni le site où je l’ai découvert;je crois que c’est une bio;
à défaut: comme un secret personnel

Une brève histoire des maths
David Berlinski
Tallandier (30 août 2012)
181 pages

renato dit: à

« Une attache à Naples, je ne sais pas pourquoi. »

Si c’est à propos des struffoli : ils sont preparé dans toutes la Campanie, donc Procida aussi.

Introduits par les Grecs en Grande-Grèce, les struffoli sont connus dans toute l’Italie du centre-sud sous divers noms.

Je les ai goûté à Caserta et L’Aquila.

et alii dit: à

la tablette a été rédigée au plus tard en -16005 et vraisemblablement vers -1800 : Robson 2002 indique que cette écriture « est caractéristique des documents du sud de l’Irak d’il y a 3500 à 4000 ans ». De façon plus précise, en s’appuyant sur les similitudes de format avec d’autres tablettes de Larsa qui portent une date, elle estime que la tablette Plimpton 322 a été produite entre -1822 et –17846.

La tablette est publiée et traduite pour la première fois en 1945 par Otto Neugebauer et Abraham Sachs (en) (Neugebauer et Sachs 1945). Elle est décrite par Neugebauer lui-même dans (Neugebauer 1951), qui est la source la plus fréquente des livres généralistes d’histoire des mathématiques publiés depuis. Elle a été depuis largement analysée, commentée, et interprétée : c’est la tablette d’argile sur laquelle le plus d’études avaient été publiées au moins jusque vers 20007.

et alii dit: à

Why Eating Chinese Food on Christmas Is a Sacred Tradition for American Jews( sur tablet)
c’est exact : deux femme avec lesquelles j’ai pris un café rue Sévigné me l’avaient raconté

rose dit: à

ChezTallandier tous les reportages de Joseph Kessel en six tomes. Bonjour la crise de foi.

et alii dit: à

The Hebrew year is 5774 and the Chinese year is 4710. That must mean, the joke goes, that against all odds the Jews went without Chinese food for 1,064 years. In fact, Jewish love for Chinese food is neither hallucinated nor arbitrary. It is very real and very determined, and it originates roughly a century ago, in a place about four miles away from Mile End: the Lower East Side of Manhattan.

The predominant groups in the area were Eastern European Jews, Italians, and Chinese. According to Matthew Goodman, author of Jewish Food: The World at Table, Italian cuisine and especially Italian restaurants, with their Christian iconography, held little appeal for Jews. But the Chinese restaurants had no Virgin Marys. And they prepared their food in the Cantonese culinary style, which utilized a sweet-and-sour flavor profile, overcooked vegetables, and heaps of garlic and onions. Sound familiar?

et alii dit: à

ce n’est pas le berlinski que je cherchais:j’ai écrit à défaut

et alii dit: à

ce n’est par contre pas un secret que J.Barozzi ne comprend jamais que ses histoires à lui

et alii dit: à

ayant très précisément écrit:
à défaut: comme un secret personnel

et alii dit: à

its own Philip Roth quotation. “Yes, the only people in the world whom it seems to me the Jews are not afraid of are the Chinese,” Alexander Portnoy tells us. “Because one, the way they speak English makes my father sound like Lord Chesterfield; two, the insides of their heads are just so much fried rice anyway; and three, to them we are not Jews but white and maybe even Anglo Saxon. No wonder they can’t intimidate us. To them we’re just some big-nosed variety of WASP.”

The final part of this story is the one you already know: Most Chinese people are not Christian. Therefore, on Christmas, Chinese restaurants are open.

et alii dit: à

quant au livre et au site que je cherchais, je vous le dirai « l’année prochaine à jérusalem »

Jazzi dit: à

Il faut dire que la clarté n’est pas votre fort, et alii ! Quand vous écrivez, il ne doit y avoir que vous pour vous comprendre ? Et encore…

Jazzi dit: à

« je vous le dirai « l’année prochaine à jérusalem »

Je crois que tout le monde s’en tape, et alii ! Pas la peine de faire des cachoteries…

rose dit: à

Moi je veux bien aller l’année prochaine à Jérusalem. Et y rester.

Bloom dit: à

et alii, vous pouvez aller faire un tour du côté des juifs chinois de Kaïfeng, dans le Henan.
La notice wiki n’est visiblement pas traduite en français. Faudrait s’y atteler, les références de bas de page sont vastes et intéressantes.
Deux ou trois livres en français sur le sujet, dont un chez Albin Michel, je crois.
https://en.wikipedia.org/wiki/Kaifeng_Jews

rose dit: à

Renato
« Une attache à Naples, je ne sais pas pourquoi. »

Si c’est à propos des struffoli : ils sont preparé dans toutes la Campanie, donc Procida aussi.

Mais les sources du livre c Algérie et Méditerranée. La famille Scotto aurait émigré de Naples en Algérie et le père Scotto Di Vettimo ouvert une usine d’anchois avec ses frères ?

renato dit: à

Procida c’est une partie — petite — de Naples

DHH dit: à

Procida c’est je crois l’ile où Neruda a vecu son exil et où serait née son amitié avec le facteur du lieu , si joliment racontée dans le film dont elle est le sujet
Procida c’est aussi le cadre du merveilleux roman d’Elsa Morante :l »île d’Arturo
Sur les juifs s en chine un texte princeps la lettre écrite à leur sujet par les missionnaires jésuites au 16eme siécle

rose dit: à

La vraie recette des riciarelli de Sienne :

Ingrédients :
300 gr d’amandes broyées.
250 gr de sucre
30 gr d’orange confite très finement coupée
100 gr de sucre glace
50 gr de farine
1 petite cuillère de levure chimique
1 blanc d’oeuf  ou deux.

Préparation :
Dans une terrine, vous mélangez les amandzs avec 150 gr de sucre et le zeste d’orange confite. Dans une casserole, vqous versez le reste du sucre avec 1 dl* d’eau et préparez un sirop**. Incorporez-le au mélange d’amandes en ajoutant 25 gr de farine et 25 gr de sucre glace.
Mélangez bien jusqu’à obtenir une pâte moelleuse. Couvrez-le avec un linge humide et faites le reposer au frais environ 30 ‘.***
Montez le ou les blancs en neige et ajoitez 40 gr de sucre glace, la farine restante et la levure chimique.
Unissez  intimement le mélange à la première pâte en le travaillant jusqu’à obtenir une pâte homogène.
[Étendez-le lui**** (sic) sur la plaque farinée en formant un carré haut de 1 cm. Avec un couteau coupez-le en diagonale en formant des losanges. Disposez-les sur la plaque du four recouverte de papier et faites-les cuire 15’ kusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés. Défournez-les et laissez-les refroidir. Avant de servir saupoudrez les ricciarelli avec le sucre glace restant.

L’éboueur du Tibre et de l’Arno
Le 31 décembre 2009 à 16h08

rose dit: à

Et Graziella de Monsieur Alphonse de Lamartine, dont on fait bien peu de cas.

DHH dit: à

@Rose
non je n’oublie pas Grazziella
voici ce que j’ecrivais sur ‘il postino’ et sur sa gemellité avec Grazziella.

« Ce film est aussi une réflexion un peu amére sur ces amitiés, certes sincères mais improbables, entre gens désassortis, venus de mondes différents, amitiés qui sont vouées à s’interrompre en ne laissant pas indemne le plus humble des partenaires.
Ainsi ,pout Mario le facteur, cette rencontre avec Neruda a été et restera l’aventure de sa vie , et il ne vit plus, après le départ du poète, que dans l’attente anxieuse d’un signe de lui, qui ne vient pas, ou pire, qui finit par arriver de manière cruelle, sous la forme d’un billet decevant écrit par une secrétaire, demande plate et impersonnelle, de faire expédier certaines des affaires qu’il a laissées.
Cette relation l’a détruit, tandis que pour Neruda, toute intense qu’elle ait pu être elle, elle n’aura été et ne restera qu’un « ornement » de sa biographie, une parenthèse aimable et anecdotique dans sa vie .
Tres comparable par son theme, le roman autofictionnel,de Lamartine, Grazziella qui rend compte d’un éphémère amour de jeunesse inaccompli entre le poète et la toute jeune fille d’une famille de pécheurs d’Ischia , romance pudique qui reste pour lui un aimable et tendre souvenir et pour elle un maelstrom qui a bouleversé sa vie et l’a rendue inapte a tout bonheur futur

renato dit: à

DHH, pour son film Troisi a choisi Pollara sur la côte ouest de l’île Salina dans l’archipel des Éoliennes, Sicile. Procida fait partie du territoire métropolitain napolitain.

DHH dit: à

@renato
merci de cette mise au point
Mais où se se trouvait le lieu reel de l’exil de Neruda
et ou se situe l’île d’Arturo que j’appelais Procida , et que le père du héros quitte de temps en temps pour se prostituer à Naples

rose dit: à

DHH
Il est bien écrit Procida pour l’exil du poète chilien.

rose dit: à

DHH
Lorsqu’on regarde le golfz de Naples vu de la mer à droite, il y a Capri et à gauche Procida et Ischia. Ischia est l’île du cinéma des frères Taviani.
Procida par contamination est aussi fan de cinéma.
Je ne sais pas ce que vous nommez l’île d’Arturo.

renato dit: à

DHH, suite à un ordre d’expulsion de Naples, Neruda a vécu quelques mois à Capri — la “reina de roca » — hôte du naturaliste Edwin Cerio. Dans la pile des livres que je ne lirai jamais j’ai un Neruda a Capri — Il sogno di un’isola. J’ai aimé le film, surtout pour Troisi, et le livre de Antonio Skármeta.

Ça n’a rien à voir, mais Le monologue de Troisi avec Dieu vaut que l’on s’y arrête.

rose dit: à

Notes sur la vraie recette des ricciarelli :

* 1 dl = 10 cl = 100 ml

** 1 sirop : le pt’ut boulé, le grand boulé, un peu avant, cela coule, colle, mais ne fige pas.

*** laissez reposer au frais 30′. Certains le laissent toite la nuit. Cela dépend de votre sens de l’organisation et de la place dans votre frigidaire

**** : sic. Ce n’est pas un signe d’ironie mordante.
Non.
Allongez le-lui fait songer à aller chercher chèvre, huile d’olive, gros sel. Évitez férocement toute association d’idées.

Là, ai ouvert un crochet et oublié de le refermer à la fin de la recette.
C’était pour proposer une variante : faire deux boudins de pâte que vous roulez ds le sucre glace.
Mettez à durcir ds le frigo. Puis coupez des palets pas trop minces.
Moi, j’aime bien bien dorés car ils sont croquants à l’extérieur et tendres à l’intérieur. C un must de la pâtisserie italienne.
Même si à Asti il y a de très bons biscuits aussi.

rose dit: à

Le pt’it boulé.
Le grand cassé.
La.
Mal au dos.

DHH dit: à

je connais bien l’ile de Ponza, sosie d’Ischia paraît-il
j’y suis allée pour la pemiere fois en 1958 logée dans une ancienne prison mussolinienne devenue residence de vacances pour etudiants et j’y suis retournée plusieurs fois à partir de 1990 .
elle avait changé tout en restant aussi attachante

rose dit: à

DHH
En cherchant pour vous, ai trouvé que Troisi a fait un arrêt cardiaque le lendemain de la fin du tournage.
Bcp émue par votre comparaison entre Graziella et Il postino. Des gens humbles et dévoués.

DHH dit: à

@Rose
en 1958
j’y ai passe trois semaines pour des vacances proposéees pour pas cher par un organisme etudiant de l’epoque l’OTU.
a force d’évoquer mon souvenir de ce sejour j(ai donné aux mens l’envie d’aller voir et depuis ce retour , 30 ans après, j’y suis retournée souvent

renato dit: à

Neruda n’a jamais vécu ni visité Procida, d’où la magnifique brvue de la Conseillère pour le Tourisme de la Province de Naples, présente à Londres au World Travel Market qui, tout en se félicitant du fait que les stations touristiques de la Province de Naples ont été choisies, depuis des décennies, comme lieux de tournage du cinéma mondial, est tombée sur une inexactitude flagrante. Elle a en effet défini Procida comme « la plus petite des trois îles napolitaines, l’île choisie par Pablo Neruda pendant son exil ».
Or, Neruda a séjourné et visité plusieurs endroits, parmi lesquels la bien-aimée Capri et Ischia, où il passé quelques jours dans le village de S. Angelo. Il a bien sûr visité Naples, la côte et d’autres lieux touristiques de Campanie. Mais il n’a jamais été à Procida, comme le savent tous ceux qui ont une connaissance minimale de Neruda. Mais cela, évidemment, la Conseillère cité ci-dessus ne le sait pas, même si, selon la biographie publiée sur le site de la province de Naples, elle est diplômée en littérature moderne.

DHH, pardon, il est vrai que quelques séquences du film ont été tournées à Procida — si je ne fais erreur, celles de la regi des bruit et du retour du poète.

renato dit: à

Oups ! regi > enregistremment !

renato dit: à

Lors de cours de perfectionnement à Siene, puisque le prof refusait de nous conceder une pause à 10 heure et ½, pour tenir le coup j’apportais 3 ricciarelli.

Jazzi dit: à

Les ganSes

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