de Pierre Assouline

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La République des livres
Maurice Nadeau, le grand décapeur

Maurice Nadeau, le grand décapeur

On n’assiste pas souvent à une grande leçon de critique littéraire. Celle que nous offre Maurice Nadeau (1911-2013) d’outre-tombe a des relents testamentaires en un temps où la critique journalistique n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut. Elle est d’autant plus percutante qu’il ne s’y donnait pas pour un maitre, n’ayant pas de disciple. Pas le genre à faire la leçon à qui que ce fut. Avec la parution de Soixante ans de journalisme littéraire. Les années “Lettres Nouvelles” (1600 pages, 39 euros, éditions Maurice Nadeau/ Les Lettres nouvelles), qui couvre la période 1952-1965, nous disposons désormais de son ars poetica. Face à l’énormité de ce second volume d’anthologie de ses articles préfacé par Thiphaine Samoyault, l’esprit encore plein des souvenirs de lecture du premier, j’avais l’intention d’y picorer au hasard, par sauts et gambades, comme on peut le faire de certains dictionnaires. Et puis le confinement aidant (c’était en mars dernier), je me suis laissé emporter en lisant l’intégralité dans l’ordre chronologique de parution des articles. Tous les Nadeau s’y trouvent : le critique bien sûr mais aussi l’éditeur, le directeur de revue, le juré et le grand lecteur, tout simplement.

Passionnant de voir comment il a tôt mis au point son système critique et comment il s’y est tenu sur la durée. Chacune de ses critiques se divise en quatre parties : le récit de l’histoire, la langue de l’auteur, l’analyse du livre, sa contextualisation dans l’œuvre. Pas toujours dans cet ordre. Mais Il y a toujours une chute où sa pensée critique se concentre et se réfugie en une poignée de mots. Chaque critique est longue de quelques feuillets. S’agissant du Hussard sur le toit qui marque à ses yeux une date dans la bibliographie de l’auteur tant celui-ci lui parait métamorphosé depuis la guerre, il commence par replacer le roman dans l’ensemble afin de comparer l’avant et l’après ; le nouveau Giono lui semble aller vers plus de simplicité et de naturel même si ce faisant, il se révèle moins romancier que poète, chroniqueur, conteur et dramaturge ; la philosophie vitaliste et le fond mythologique première manière sont toujours là mais l’homme a appris à se détourner des lois de la nature et à les contourner lorsque celle-ci est déréglée.

Bien composées, très découpées comme on le dit d’un film, ses critiques obéissent à une architecture immuable. Il y a un démonteur de mécanique et un maitre en dépeçage en lui. Il s’y entend à mettre à nu les grandes machines romanesques. L’art de la critique selon Nadeau est admirable de constance, de pénétration quel que soit l’ordre du cahier des charges qu’il s’impose. Les citations, assez brèves, donnent à entendre la sonorité du texte, procédé dont il n’abuse pas dans le but de tirer à la ligne. Pas du genre à modifier sa manière en fonction des responsables culturels du journal auquel son article est destiné. C’est à eux de s’adapter à lui dès lors qu’ils viennent le chercher, et non l’inverse.

« C’est l’histoire, racontée à la première personne… ». Il se résout à raconter bien qu’il soit intimement convaincu qu’un roman est irréductible à son argument. Pire : il résume, mais longuement. On peut même dire qu’il s’y applique surtout lorsque lui-même le reconnait (« je m’efforce de résumer ») même s’il le regrette à propos d’un livre de Claude Simon : « On est malgré soi obligé de s’en tenir aux faits, aux événements, aux personnages ». Il s’étend sur le sujet (allez donc cerner puis exposer le « sujet » de Lolita !) tout en sachant que l’essentiel de ce qui fait la qualité, la singularité, la puissance d’attraction d’un roman est ailleurs (si le diable est dans les détails, la grâce est dans les interstices). Le pire des systèmes critiques à l’exclusion de tous les autres ? Il y a de cela malgré le côté positiviste que cela confère à ses papiers. Le procédé risque de donner au lecteur l’impression d’être dès lors dispensé de lire le livre.

Il ne juge pas les auteurs mais les livres, et ceux-ci séparément. C’est d’un texte qu’il s’agit et de rien d’autre, celui-ci fut-il replacé au sein d’une œuvre et celle-ci au creux d’une vie. Ce qui permet d’encenser un jour un écrivain et de le descendre un autre jour. Tout le monde ne comprend pas cette liberté de l’esprit. Le rivage des Syrtes lui apparait comme « une ennuyeuse dissertation » contrairement au Balcon en forêt qui n’en possède pas moins un « écriture très surveillée », ce qui est plutôt bien vu. Un auteur régulièrement encensé par lui ne doit pas se sentir à l’abri car il juge livre par livre, texte après texte et ne craint pas de réviser son jugement. Ainsi de Marguerite Duras. Après avoir loué Barrage contre le Pacifique, il dit sa déception à la lecture du Marin de Gibraltar, exécuté à l’égal d’un vulgaire divertissement à l’américaine. Mais quand il aime, tous les Nadeau en lui se mettent au service de l’écrivain porté au pinacle.

Le critique ne se contente pas de louer La Route des Flandres pour la richesse de la palette, la manière dont Claude Simon réussit à se dégager de l’influence de Faulkner, l’heureux mélange des temps dans la peinture du chaos de mai 40 : le directeur de revue a publié deux avant un récit intitulé Le Cheval, ébauche du roman dont il deviendra le cadre. Il donne envie d’aller à la découverte du grand roman d’Hermann Broch La mort de Virgile et de chercher sans attendre les raisons du poète de vouloir détruire l’Eneide. De même pour Nedjma de Kateb Yacine encensé dès sa sortie en 1956. Le vieil homme et la mer ? Une merveille de réussite technique, un chef d’œuvre d’horlogerie, voué à devenir un classique dès sa parution ; même si à la seconde lecture (mais oui, il arrive que certains critiques y reviennent juste après afin de mettre à l’épreuve leur première impression), il est déçu de voir un peu trop comment c’est fait. Il est le premier et longtemps le seul à dire son admiration pour Sa Majesté des mouches de William Golding dès sa parution. On ne lit pas sans émotion l’accueil réservé en 1953 à la Statue de sel d’Albert Memmi, qui vient de disparaitre, dans un papier consacré aux romanciers d’Afrique du nord regroupant à ses côtés Mohamed Dib et Mouloud Mammeri, et prédisant : « Il serait étonnant qu’on n’entendit pas reparler de lui ». A propos de Borges, il fait justement remarquer que son art épuise le commentaire aussitôt qu’il le suscite, ce qui le rend incritiquable. Simone de Beauvoir lui inspire des réserves polies. Selon lui, le Nouveau roman n’existe que parce que la France avait besoin de quelque chose comme les Angry Young Men ou comme la Beat Generation. Mais ce n’est pas parce qu’on se réunit pour une photo ou une émission qu’on est un mouvement, encore moins une école. Une bonne part de l’irritation que cause la lecture des romans d’Alain Robbe-Grillet, à l’occasion de la parution de Dans le labyrinthe (1959), vient de ce qu’on ne peut pas se laisser aller à les lire simplement.

« Entre eux et nous s’interposent des propos, déclarations, écrits théoriques de l’auteur fort discutables, des interprétations qui, de la part de certains commentateurs étrangers, vont jusqu’à la ratiocination bouffonne. Ajoutant à une savante obscurité dont la réputation de l’auteur n’a certes pas à souffrir, ils font écran entre ce qu’il écrit et ce que nous lisons, interdisent toute lecture naïve. Excessivement louangé par les uns, dénigré avec le même excès par d’autres, chaque roman de Robbe-Grillet devient un acte de la comédie littéraire du moment, une occasion de se compter pour les partisans et les adversaires du « nouveau roman », un symptôme parmi d’autres de cette « vedettomanie » à laquelle Robbe-Grillet se soumet avec une bonne grâce entière. Lui suffirait-il de vouloir occuper, pour le temps d’une mode, le devant de la scène ? »

Il y a de beaux morceaux pour servir à l’histoire littéraire, à condition de ne jamais oublier la date exacte de l’article. On pourra facilement pointer ici ou là des erreurs d’appréciation, des complaisances, des oublis, exceptionnels dans la masse. Car une chose est de juger un livre à la veille de sa parution, une autre est de le faire longtemps après, lorsqu’il est précédé par sa légende. L’ensemble est daté mais pas démodé (même si l’on repère ici ou là des expressions comme on n’en fait plus, lorsque par exemple le nouveau roman de Simone de Beauvoir « fait sensation »). C’est un passé qui n’est pas passé non seulement parce que les classiques de l’époque le sont tout autant plus demi-siècle après, mais parce que certaines nouveautés du temps de Maurice Nadeau sont devenues des classiques modernes (pas toutes, on s’en doute : ils sont un certain nombre les romanciers dont il attendait beaucoup et qui ont vite disparu en leur temps déjà, les Célia Bertin, Gabriel Véraldi, Jean Cordelier etc). Son recueil fait revivre un temps où Beckett ne trouvait pas un théâtre qui acceptât de monter Fin de partie et où ses romans ne dépassaient pas 3000 exemplaires. Il le fait pour ceux qui n’y étaient pas comme pour ceux qui y étaient sans l’avoir vécu.

Il prend des coups puisqu’il lui arrive d’en donner. Publiquement, cela va de soi, sinon la volupté des bretteurs en serait diminuée. Breton, Mauriac, Paulhan entre autres seigneurs l’ont tancé « sans que cela me fasse ni chaud ni froid ». Lui-même sait être vache même s’il n’aime rien tant qu’admirer. Ainsi lorsqu’il exprime une fois de plus le mépris dans lequel il tient Pierre Daix « qui est une sorte de personnalité dans le Parti communiste », lequel, il est vrai, l’avait traité de « gilet rayé de la bourgeoisie ».  Il avoue d’emblée un préjugé contre Jean Dutourd (si chéri du Figaro) ; s’agissant des Taxis de la Marne, il le soupçonne de faire dans le cocardier par habileté parce que « les futés savent que, commercialement, ça rend ». Comme si la France était son fond de commerce alors que Dutourd était ainsi, sa vie, son œuvre l’ont amplement prouvé, et qu’il ne pouvait être rien d’autre ! Quant à « ce qui rend » dans les années 50 pour un écrivain, il semble que l’air du temps était ailleurs. Il use de Dutourd comme d’un repoussoir, mêlant au mépris qu’il lui voue sa haine pour Paulhan, manière de le rabaisser de biais.

Membre du jury Renaudot de 1945 à 1969 il n’en juge pas moins régulièrement et parfois sévèrement les choix des autres jurys dans sa revue et s’autorise des piques (« Pour échapper aux prix, il faut une chance aussi grande que pour les mériter »), attaque volontiers les jurées du Femina avec des arguments qui de nos jours lui vaudraient d’être lynché sur Twitter : « C’est entendu : beaucoup des dames du Femina feraient mieux de s’occuper de tricot, à la maison, ou chercher un autre moyen pour meubler leurs loisirs, que celui de décerner un prix littéraire ». Rien moins que misogyne, un trait de caractère qui revient souvent au détour d’une phrase, comme s’il s’en amusait : «Moderato Cantabile ne se présente pas, en dépit de son titre, comme un récit « modéré » et « chantant ». À l’aide de moyens d’une sobriété étonnante (chez une femme)… ». Ou encore : « Que les auteurs du boulevard n’aient pas honte de leur métier : le destin de Colette les attend » écrit-il non sans perfidie.

Bien sûr, il y est tout le temps question de littérature, de statut du roman, de l’évolution de la poésie ; ce qui est le cas des anthologies d’articles d’autres critiques littéraires plus jeunes que Nadeau (Angelo Rinaldi, Jean-Louis Kuffer) ; bien sûr, le rôle de l’intellectuel déjà mis à l’épreuve par la guerre d’Algérie occupe de plus en plus de place, de même que le malaise de la gauche ; mais le plus frappant est l’importance des débats sur le rôle de la critique, étant entendu qu’à travers elle, c’est le regard du lecteur et l’impact de l’écrivain sur les idées de son temps qui sont interrogés.

En 1958, alors qu’il sonde les lecteurs des Lettres nouvelles sur la question de l’engagement auquel une revue devrait se soustraire ou au contraire se tenir, il est mis en garde par des lecteurs contre « le tour confessionnel » que prend la sienne, et il faut naturellement l’entendre non au sens religieux mais plus largement idéologique, manière de lui reprocher d’être de gauche, c’est ainsi qu’il l’entend. Un abonné le tance sur son trop grand souci du politique en lui rappelant que si on peut relire encore aujourd’hui certaines revues du XIXe siècle, c’est grâce aux articles ou notes de Laforgue, Mallarmé, Valéry, Remy de Gourmont, Gide, mais sûrement pas pour les articles politiques ou manifestes de Paul Adam… Mais Nadeau n’en démord pas : « Il n’est pas dit que ce rôle de témoin soit inutile ». Il est vrai que la politique est un peu partout dans ce recueil, et pas toujours entre les lignes et en sous-texte. L’époque le veut (décolonisation, guerre d’Algérie, guerre froide).

Il est bon de rappeler qu’en 1958, au moment où Aragon publiait La Semaine sainte que tous les jurés avaient lu, les Goncourt couronnaient Saint-Germain ou la négociation de Francis Walder, divertissement historique agréable et sans prétention de l’aveu même de son auteur. On se dit que Nadeau juré, lui au moins… Même pas ! Il juge que la Semaine sainte comme un roman-feuilleton, du sous-Dumas ! Il est vrai qu’il a ses têtes de turc et Aragon, de même qu’André Stil, en font partie (deux membres éminents du PC, des staliniens à jamais à ses yeux, impardonnable pour le trotskyste que lui n’a jamais cessé d’être). Le militant et le critique ne font qu’un. Il ne s’en explique nulle part mieux que dans ces lignes qui datent de 1958 et des « évènements » en Algérie :

« Les politiciens sont jugés sur leurs actes, les intellectuels le sont aussi sur leur pensée, et si cette pensée n’était pas de dégoût et de honte à la nouvelle que des aviateurs français ont tiré à la mitrailleuse sur des enfants et des femmes, c’est alors que nous nous estimerions peu qualifiés pour nous occuper de littérature. Ce langage dont nos poètes, nos romanciers, nos essayistes font un usage noble, pouvons-nous accepter qu’il soit aussi un langage d’assassins ? »

S’il se défend naturellement de tout sectarisme idéologique, il n’envisage pas un instant de dissocier ses engagements : on est en littérature comme on est dans la vie, donc en politique. Pour lui c’est tout un. En se déclarant contre l’académisme, il entend rejeter à bonne distance tant les humanistes que la bonne vieille droite et ses jeunes hussards. Ce qui fait du monde et pas toujours du pire. Chez les plus jeunes d’entre eux (on imagine la bande qui gravite autour de Jacques Laurent du côté de la revue Arts, les Nimier, Déon, Blondin), il ne voit qu’arrivistes et commerçants. Quant aux communistes, n’en parlons pas : tous des stals ! Au moins ses réflexions de la fin des années 50 ont-elles le mérite d’éclairer sur les interminables débats suscités par les dilemmes, cas de conscience et paradoxes de l’intellectuel communiste (à propos de Dinonys Mascolo) qui paraissent désormais aussi archaïques que ceux des curés bernanosiens (encore que les seconds ont mieux vieilli que les premiers). Nadeau, c’est aussi cette vision du monde :

« La « gauche » est le lieu de tous ces refus de facilités diverses qui sont aussi des facilités d’écriture. Ce n’est point nous faire une part étroite, au contraire. Ne reculant pas devant les formulations hardies nous irons jusqu’à dire qu’àquelques exceptions près, il n’est pas de grand écrivain qui ne soit de gauche,pour peu qu’il ne transige ni avec son projet ni avec lui-même, à commencer par Balzac, exemple trop fameux. Parmi nos aînés immédiats, Gide, Valéry, Martin du Gard sont de gauche. Breton, Bernanos, Malraux appartiennent à la gauche et, horreur ! le Céline du Voyage, le Giono de Que ma joie demeure, le Marcel Aymé de La table aux crevés »

Il suffirait pourtant de reprendre le « dossier » de chacun, de dresser l’inventaire de ses engagements, d’entrer dans la complexité d’un Léon Daudet, polémiste ultra à l’Action Française, se damnant pour se faire l’avocat de Proust puis de Céline au jury Goncourt, pour voir qu’il y a amplement matière à débat et qu’il ne suffit pas d’annexer à l’insu de leur plein gré des écrivains au camp moral de la gauche pour le clore. Nadeau ne l’ignore pas mais cela ne l’empêche pas de récuser les analyses du statut de l’intellectuel par Raymond Aron en essentiallisant celui-ci comme « collaborateur du Figaro » : tout en jugeant la remarque anodine, Nadeau infère d’Aron sa qualité de bourgeois parce qu’il a écrit : « Le progrès économique en Occident a fait de l’ouvrier l’esclave le plus libre, le mieux rémunéré de l’histoire » (1955).

Bien des responsables de revues littéraires gagneraient aujourd’hui à méditer le compte rendu qu’il fait d’un colloque zurichois réunissant ceux de l’époque (1956) réunis afin de confronter leurs points de vue sur le rôle et la fonction de la littérature. Il ne suffit pas de se dire qu’il y a chez l’homme de revue un dévouement pour la chose littéraire, une abnégation, un désintéressement qui forcent l’admiration. Leur rôle politique modifie la donne. Les directeurs des deux grandes revues soviétiques Inostrannaia Literatura et Znamya, ceux de la revue polonaise Tworczosc et ceux de la revue yougoslave Knizevnost, y prirent langue avec les Français Maurice Nadeau (Les Lettres nouvelles) et Georges Bataille (Critique) mais surtout pas Aragon ni Pierre Daix des Lettres françaisesqu’il déteste ce qui a bien dû faire rire les Russes, l’anglais Stephen Spender (Encounter) et l’italien Ignazio Silone (Tempo Presente), initiateur de la rencontre, ainsi que leurs collaborateurs (Jean-Jacques Mayoux, Duvignaud, Barthes côté français). Une vraie réunion de travail en terrain neutre. Edifiants échanges sur les « écrivains qui font honneur à la littérature », les « écrivains valables », du culte de la personnalité, du non-conformisme…

D’ailleurs, Nadeau publie régulièrement de petits articles dans lesquels il réfléchit à l’avenir des revues littéraires, n’hésitant pas à éclairer son analyse par l’ombre portée de l’histoire littéraire telle cette lettre de Flaubert à son amie Louise Colet (31 mars 1853), laquelle veut l’embarquer dans un projet de revue littéraire, ce à quoi il se refuse catégoriquement :

 « Un journal enfin est une boutique. Du moment que c’est une boutique, le livre l’emporte sur les livres, et la question d’achalandage finit tôt ou tard par dominer toutes les autres. Je sais bien qu’on ne peut publier nulle part, à l’heure qu’il est, et que toutes les revues existantes sont d’infâmes putains qui font les coquettes. Pleines de véroles jusqu’à la moelle des os, elles rechignent à ouvrir leurs cuisses devant les saines créations que le besoin y presse (…) Et puis il faudrait juger, être critique ; or je trouve cela ignoble en soi et une besogne qu’il faut laisser faire à ceux qui n’en ont pas d’autre. »

Et Maurice Nadeau, jugeant la position de Flaubert morale avant tout et non esthétique ou critique, craignant qu’elle exprime davantage de prétention que d’orgueil d’artiste, de commenter Flaubert :

« Ces moyens nous font quitter l’absolu dans lequel voulait se réfugier Flaubert et nous installent dans ce relatif que constitue la vie littéraire. Ceux qui veulent lui échapper en sont néanmoins les victimes, tel ce jeune romancier qui par un acte de haute moralité entendait refuser un prix littéraire. »

C’est à mettre en relation avec un autre passage du recueil daté, lui, de 1958 dans lequel il expose avec pragmatisme sa conception de la critique : un crible où presque rien ne passe, un art du transvasement d’un livre dans un article avec plus ou moins d’habileté et une certaine humilité…

« Il faut taire l’émotion que vous a donnée le geste infime d’un personnage de second ordre, celle que procure le paysage reconstruit à partir des indications de l’auteur et qui se trouve être souvent un paysage qui vous appartient en propre, qui brusquement jaillit de votre enfance. Il faut s’interdire tous les vagabondages de la pensée et du cœur, toutes les remarques personnelles sur tel fait, tel concours de circonstances, tel comportement, parfois des réactions qui vont jusqu’au bouleversement intime, fût-ce à propos de livres maladroits. L’article de critique ne relève pas de la confession, et à bon droit on vous fait grâce de détails qui n’intéressent que vous. On veut savoir ce qu’« il y a » dans tel livre, s’il vaut la peine ou non de l’acheter, s’il est bien fait et ce que vous en pensez ».

Les deux volumes de Soixante ans de journalisme littéraire constituent un formidable panorama littéraire de cette époque. Quelque chose de quasi encyclopédique. Quelle mine ! Un morceau d’histoire, mais d’une histoire littéraire et intellectuelle saisie dans le vif de sa naissance, qui ne se pousse pas du col. Tout sauf exhaustive, rien moins que subjective. Cela dit, certains articles ont dû être retravaillés après coup ; sinon, comment expliquer cette bizarrerie : dans un hommage à son ami Jean Reverzy trop tôt disparu, Maurice Nadeau écrit dans lesLettres nouvelles en 1959 : « Jean Reverzy – nous nous en doutions à quelques pudiques confidences, aujourd’hui Charles Juliet nous en donne plus loin l’assurance – est venu à la littérature, et tardivement, par la brusque révélation de la mort ». Or Juliet, né en 1934, n’a commencé à publier qu’en 1974 et son livre sur Jean Reverzy est paru à L’Echoppe en 1992…

En exposant ainsi tout Nadeau, l’éditeur a couru le risque de l’offrir au jugement de la postérité. L’exercice de l’anthologie n’est pas sans danger pour un critique. Les tics d’écriture sautent aux yeux, les répétitions de formules, les citations trop semblables (de même que les coquilles souvent dans les noms et prénoms et dates). Qu’importe ! Il tranche sur tant de critiques dont les écrits n’engagent à rien. Pas un article de lui qui n’exprime une vision du monde. Même si parfois il déçoit, lorsque, par exemple, en 1955 année de la parution de L’ère du soupçon, essai qui engage une réflexion décisive sur la nature même de la fiction, il renvoie le débat aux orties en observant qu’il est aussi vieux que la littérature, ce qui est vrai, mais qu’il est inutile de continuer à disputer de la légitimité du genre romanesque à l’instar de Nathalie Sarraute puisqu’on n’a pas fait mieux que le roman pour explorer, montrer, révéler le resssorts les plus enfouis des conduites humaines, ce qui parait bien faible en regard de la richesse du livre en question.

Un grand critique, ce n’est pas seulement un lecteur professionnel avec qui on a un rendez-vous hebdomadaire parce qu’on lui fait confiance et qu’on sait son jugement gouverné par un absolu de la littérature. C’est aussi celui dont on est devenu suffisamment familier au fil du temps pour lui emboiter le pas lorsqu’il nous enjoint : « Lisons ensemble La Coupe d’or ». Une véritable invitation à pénétrer dans un roman pour tenter de débusquer avec lui ce qu’il d’autre que ce qu’il raconte après avoir examiné à sa suite les deux registres. On sait mieux après avoir lu ce recueil non ce que doit être la littérature mais ce qu’elle ne doit pas être. Au fond, Maurice Nadeau n’a eu d’autre ambition critique que d’être un grand décapeur en ce sens que le seul commentaire qui se passe de justification est celui qui décape un grand écrivain de tous les commentaires accumulés sur lui.

(Photos Joël Saget, Léa Crespi, Patrick Corneau et Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 203 Réponses pour Maurice Nadeau, le grand décapeur

puck dit: à

Jazzi, ou JiBé ou D. ou 3J : je peux vous demander un service ???

en fait maintenant je suis assez mal vu sur le blogapassou, je suis devenu persona non grata, ou grata ma non tropo.

du coup pour redorer mon image pourriez-vous m’écrire un commentaire comme vous le faites, un truc cool, sympa et intelligent ?

après j’aurais qu’à la copier coller, en disant que c’est moi qui l’ai écrit, par contre faudra pas dire que c’est de vous.

merci d’avance.

Bloom dit: à

Il ne semble ne pas y avoir de « monde d’après », il y a juste « un monde pendant »,où les jeunes sont devenus les ennemis objectifs des vieux, les urbains ceux des rurbains et ruraux, les pouvoirs publics ceux de l’industrie du loisir (restos, cafés, salles de spectacles, artistes).
Les grands gagnants sont les GAFAM et ceux qui vivent de cette économie qui n’existait pas il y a 30 ans.
J’entendais récemment un étudiant dire que les rapports humains importaient peu, l’essentiel étant de faire le maximum de fric.
L’échec vient de loin…

et alii dit: à

EXCUSEZ MOI PUCK de me mêler de votre conversation,mais quand je lis « pleine conscience », cela m’évoque la pratique contemporaine de « méditation de pleine conscience, et je crois que comme vous l’employez c’est tout à fait autre chose;

D. dit: à

Bloom,
Ce virus à été envoyé des enfers, il vient semer le trouble et crééer les divisions, mettre les hommes dos à dos ou en arme face à face.
Vous et moi qui sommes des hommes éclairés et intelligents avons mission d’aller au-dessus de cela mais dans la vérité. L’Homme n’a pas pour ennemi lui-même mais le virus.

D. dit: à

Bon Jazzi, mon pronostic de plateau au 15 octobre prend un mois de retard. On va redescendre doucement dans un mois. Si la Guyane y est parvenue pourquoi pas l’Ile de France ?

et alii dit: à

,où les jeunes sont devenus les ennemis objectifs des vieux,
ça, Bloom, c’est ce que j’ai entendu lorsque Macron a été élu ,par ses électeurs; je ne suis pas sure qu’ils aient changé d’avis , et ce sont aussi des « numéricains » comme on dit parfois;ce n’est pas qu’ils aient la vie facile mais ils s’imaginent que tout est « plaisir » pour « les vieux », après être entrés dans la « vie professionnelle » avec le désir de « s’amuser » qu’ils prêtaient aux gens établis, désir qu’ils n’ont plus ou ne nomment plus ainsi

D. dit: à

Moi en tout cas demain midi je vais manger chez mon petit Chinous. Tôt, pour être seul le plus longtemps possible. Je tiens à soutenir mon petit Chinois très travailleur et aussi très inquiet.

D. dit: à

Ta gueule, keupu.

D. dit: à

cool, sympa et intelligent.

bouguereau dit: à

Ta gueule, keupu.

toutafé dédé..faut revenir aux fondamentaux

et alii dit: à

D, passionné d’occultisme ,du zodiaque (pas le bateau) et des étoiles comme on vous connaît sur la RDL? NE RATEZ PAS:Extrait de The Art of the Occult S. Elizabeth, © 2020. Utilisé avec la permission de White Lion Publishing, une marque de Quarto Publishing Group.sur quoivoici un bon article « savant » comme vous, quand vous oubliez l’enfer
https://news.artnet.com/art-world/art-of-the-occult-excerpt-1913636?utm_content=from_newscta&utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=EU%20news%20Afternoon%2010/15&utm_term=EUR%20Daily%20Newsletter%20%5BAFTERNOON%5D

bouguereau dit: à

le seul commentaire qui se passe de justification est celui qui décape

toutafé faut décaper

Bloom dit: à

L’Homme n’a pas pour ennemi lui-même mais le virus.

J’aimerais le croire. Il me semble que les pays qui ont une forte tradition de discipline collective, notamment ceux d’Asie orientale, avec leur soi-disant « valeurs asiatiques », au premier rang desquelles la piété filiale & le respect des anciens, les diverses générations vivant sous le même toit, réel ou métaphorique, partent avec une longueur d’avance dans ‘optique d’une survie de l’espèce.Qui a vécu à Singapour sait que la discipline collective n’est pas un vain mot (pur le meilleur comme pour le pire).

Difficile d’oublier le pessimisme de la vison hobbesienne de l’homme, produit du chaos qu’entraina la révolution anglaise, le plus grand bouleversement humain en Angleterre depuis la Grande peste de 1348-49…C’est dans ces périodes de crises graves, de tournant historique, que le contrat social est le plus facilement mis à mal.

Janssen J-J dit: à

Je vous suis bien, puckt, m’enfin, il y a Saramago comme contre exemple du voilage de la face pour aspirer au bonheur. Et moi je trouve par ex. que pousser la fable de la lucidité absolue des citoyens s’abstenant d’aller voter pour un prédateur mégalo comme l’Orange peut provoquer une panique telle dans son camp qu’ils en arriveraient à faire des conneries pires que celles qu’ils voulaient éviter. La lucidité collective par l’attitude apathique individuelle résistante de Bartleby, ben voui, c’est une solution d’espoir.
(Etc,… donc y’a toujours des contre exemples, hein… C là dessus qu’il faut se concentrer, les effets collectifs de composition vertueux des attitudes hyper individualistes, tant qu’on y est, hein… qu’ils disent à science pot, sans jamais trop y croire…
A plusse, bàv et à paul edel…

bouguereau dit: à

J’entendais récemment un étudiant dire que les rapports humains importaient peu, l’essentiel étant de faire le maximum de fric

allons bon je pensais qu’on allait encore recevoir des lecons de démocratie de californie..c’est pas le moment de décompenser kabloom..faut tnir bon

bouguereau dit: à

Il suffirait pourtant de reprendre le « dossier » de chacun, de dresser l’inventaire de ses engagements, d’entrer dans la complexité d’un Léon Daudet, polémiste ultra à l’Action Française, se damnant pour se faire l’avocat de Proust puis de Céline au jury Goncourt, pour voir qu’il y a amplement matière à débat et qu’il ne suffit pas d’annexer à l’insu de leur plein gré des écrivains au camp moral de la gauche pour le clore

..je suis pas sur de tout comprendre..c’est le critique ou la littérature qui est de l’action française

renato dit: à

« tropo » avec 2 p, dexter, « troppo » donc, car « tropo » est une manigance sémantique par laquelle une expression est «dirigée» ou «détournée» de son contenu original vers un autre contenu.

Cela bien à part, je vous remets ce duvertissant lien :

https://www.biteyourownelbow.com/keychar.htm

renato dit: à

Divertissant, naturellement !

Janssen J-J dit: à

@ maintenant je suis assez mal vu sur le blogapassou, je suis devenu persona non grata,
pas du tout. Depuis que vous répondez plus aux musicomanes op. 75 et BWV57, nous foutent la paix. DOnc, vous pouvez désormais discuter plus sereinement avec les autres internautes qui vous apprécient, mais à votre juste valeur, uniquement, comme JC par exemple. Les faux complexes d’infériorité, ça sert à rien, dexterl, il faut les décaper, les décapiter, comme les Capet. Vous avez qu’à leur dire que c’est JJJ qui vous l’a dit. Lequel a depuis toujours un immense respect pour votre sagesse philosohico-musicale asymptotique et infinitésimale.
Bàv et à brink2balles.

puck dit: à

3j 1 siècle les sépare, ce texte de Dostoïevski (le sous terrain) c’est une critique d’un nouveau système visant à pousser les gens vers une espèce d’optimisme béat, un truc à l’américaine genre du « it’s awesome » qu’ils nous rabâchent du matin au soir avec un sourire idiot.

s’il fallait résumer en une phrase ce bouquin de Dostoïevski ce serait : une critique acerbe et prémonitaoire du « awesome » américain accompagné de leur sourire débile, parce qu’à l’époque il ne voyait arriver en Russie.

je ne sais pas si c’est ce « awesome » avec ce sourire idiot que vous appelez lucidité collective ?

Bloom dit: à

pas le moment de décompenser kabloom..faut tnir bon

Continue à me faire marrer, le boug, c’est le meilleur remède contre le blues…le coup du bicorne, impayable!

bouguereau dit: à

Ca vous décrédibilise un gus, en fait de com’

la politique c’est pas dla com..mais on en est beaucoup là t’as pas faux..la politique elle est un peu au congélo.. »arrêt sur himage »..et le gars qu’a le micro peut pas s’empêcher d’ête démangé par l’envie de dire qu’il guérit des écrouelles..car si la bonne littérature est de gauche et le covid est de droit divin et de droite..c’est -absolument- certain..mais voilà ça facherait que de le proclamer..faut ménager les suceptibilité et si macron le dit pas c’est qu’il porte à droite..il compatit beaucoup trop..

puck dit: à

3j merci pour votre gentil message, mais je le vois bien, croyez-moi, entre greubou qui me dit « ta gueule », pedro « FERME-LA », B. « taisez-vous » etc…

je sens bien comme qui dirait une crispation, un quelque chose qui voudrait me pousser au silence.

3j je sais bien que je dois me taire, d’ailleurs c’est ce que j’ai décidé hier, depuis j’ai arrêté d’envoyer des commentaires, et c’est pour ça que je vous demandais si vous pouviez m’en écrire à ma place que je pourrais envoyer à votre place sans dire que c’est vous l’avez écrit.

juste pour voir si quand j’envoie un commentaire écrit par un autre on me dit « ta gueule » ou si ça vient de moi ?

vous me suivez ?

D. dit: à

Non et alii, je ne suis pas passionné d’occultisme et du zodiaque comme vous l’affirmez. Je suis passionné par la naturedans toutes ses dimensions. Et de fait je dois considérer les sciences occultes et l’astrologie qui sont pour moi à part entière des sciences naturelles. Je connais les dangers de cela aussi je n’opère pas la moindre chose. Je pourrais pourtant. Eh bien non. Pour opérer sans risque en magicien blanc il me faudrait être moi-même blanc et je ne m’estime pas assez blanc. Je me contente donc de connaître ce qui est déjà fort risqué car il faut toujours garder la crainte de Dieu, la connaissance de ces sciences peuvent en détourner. Il y a aussi des figures et des écritures maudites, dont les simples représentations dans un ouvrage opèrent seules lorsqu’elles sont portées sous le regard. J’ai parfois senti mes anges gardiens trembler et me dire de fermer les livres. Je leur ai obéis.

renato dit: à

« Persona non grata » est un laïus récurrent de dexter, probablement il souffre d’un déficit affectif, et là chacun devrait cultiver le sien sans emmerder le peuple.

bouguereau dit: à

la maladie c’est l’homme resoudain en familiarité havec lultramystique pas oublier! mais lespérance de tous est dans la technique..cette foi là..presque certaine..c’est copernicien

bouguereau dit: à

J’ai parfois senti mes anges gardiens trembler et me dire de fermer les livres. Je leur ai obéis

c’est des critiques de droite dédé..

Janssen J-J dit: à

@ johndeere@aol.com
John Deere, vous devriez pas faire ça ! Déjak M. Zukerberg roule gros pour mon Orange en taule, c dangereux !…
Bàv, p/o Mc Cormick,

bouguereau dit: à

je sens bien comme qui dirait une crispation, un quelque chose qui voudrait me pousser au silence

..tu vois dédé y’a ses anges gardiens qui lui causent aussi a keupu..et pasqu’il en a rien à péter de rien..il se croit communiss

et alii dit: à

et encore un nom pour qui cherche et comprend:
et les tests de neutralisation du virus vivant par le Dr. Ben Crocker de l’Université de Californie à San Diego.

Janssen J-J dit: à

vous me suivez ?

Non. Vous avez toujours l’air de prendre les gens pour des crétins à leur répéter deux fois ou trois fois la même chose…
J’ai répondu qq chose sur l’autre chaine.
Cela dit, faudrait pas abuser non plus de ma patience, j’ai les gosses à m’occuper et à trocher, comme les vôtres jadis qui vous empêchaient de jouir de Shakespeare, Cervantès, Nietsche et le Christ, et maintenant, Dosto… Parfois, je me demande comment ils ont été nourris. Mais bon, là, je sens m’immiscer un brin de trop. Hein.
Par chez moi, tous les restos sont ouverts ce soir jusqu’à pas d’heure. C’est trop coule, la province à l’ouest, jzmn !…

et alii dit: à

si christiane savait ça:
« Je regarde « le vieux Rembrandt »… Et voici que je retrouve en moi les traits bien aimés de mon père… La Kabbale explique : « Le père et la mère fournissent le corps de l’homme. La mère fournit la partie noire des yeux, les chairs, la peau. Le père fournit la partie blanche des yeux, les os, le cerveau, les veines …Les veines ! Les veines… Le sang qui coule dans mes veines, c’est de toi que je le tiens, père, mon père, meunier du Rhin, fils de Gerrit, fils de Roelof. Et dans tes pauvres veines, mon père, quel sang coulaient-elles donc ?… – Du sang juif ! Mon coeur s’arrête. Je ne respire plus…De l’air, j’étouffe… L’air revient. Je suis mieux. Très lentement, doucement, je vais me le redire, le secret de ma vie : « J’ai, dans mes veine, du sang juif !… »

« Juif ! De la race la plus sacrée, la plus vénérable du monde. De la race royale des lions de Juda. Horreur et joie ! Je suis Juif, comme ces êtres immondes qu’on pourchasse de ghettos en ghettos et sur qui l’on crache avec dégoût. Mais je suis Juif comme Moïse et comme Elie, comme David et comme Salomon, comme ces êtres inspirés dont le génie n’a cessé de nourrir la pensée humaine et dont la gloire resplendira éternellement.

et alii dit: à

père et fils pour assouline!
« Peut-être n’aurais-je jamais percé le mystère de la naissance de mon père, si moi-même, non circoncis, calviniste, je n’avais été, dès ma jeunesse, peintre. Mais il a été mon premier modèle, ce père de chair et de sang. Et c’est lorsque, à dix sept ans, j’ai voulu, par amusement et étude, pour la première fois, représenter son cher visage de labeur, c’est alors, qu’en m’efforçant au tracé des contours, au dessin du nez, des lèvres, des oreilles, au gonflement des paupières, à la rondeur globuleuse des yeux, j’ai découvert et reconnu le type immuable, définitif, de ceux qui descendent d’Abraham le Patriarche.
« Que de gravures et de portraits de mon père, où j’ai glorifié le nom maudit, le nom magnifique d’Israël !

« …Devant le tableau, le savant Monsieur Huygens n’avait pu s’empêcher de s’écrier : « On dirait Philon le philosophe »… Un Juif grec d’Alexandrie, m’avait-il expliqué. Il a tenté d’unir la Bible avec Platon. Il a influencé à fond la première pensée chrétienne…

« Ainsi, à mon tour, j’unissais sur ma toile la gloire hautaine des aïeux de mon père à la gloire que je rêvais pour l’éternité de mon Art. Plus tard seulement, lorsque j’ai mieux compris la vie, j’ai senti les bienfaits de mon origine. J’ai compris que si je n’avais pas eu du sang juif, je n’aurais pas été si terriblement attiré vers ces êtres misérables et honteux que l’on écrasait de mépris. Vers leur ghetto sordide, répugnant de crasse et de puanteur. Vers les sages d’Israël, à la science millénaire, vers les splendeurs et les ténèbres de la Kabbale fantastique… REMBRANDT
https://www.coolamnews.com/quand-rembrandt-decouvre-son-ascendance-juive/

Jibé dit: à

« C’est dans ces périodes de crises graves, de tournant historique, que le contrat social est le plus facilement mis à mal. »
eh oui, Bloom, c’est quand ça craint qu’on voit si le « pacte social » existe, si le récit fonctionne de la « communauté » vs les communautés.
Mais ça ne se mesure pas en « taux d’obéissance », or c’est ce qui est attendu, ce me semble.

Jibé dit: à

Ouais, monde pendant et pas monde d’après, monde perdant si on dresse jeunes et vieux les uns contre les autres. Urbains contre ruraux, etc etc
« l’échec vient de loin »
oui, mais d’où? La trahison des clercs, celle des socialo? celle des zélites confondues? L’ultralib. que les jeunes ont fini par intérioriser comme seule clef d’avenir (à chacun de traverser la rue pour aller se trouver un taf)?
On décompense un max, là. Je vais repasser au cigarillo-cognac fissa, moi.
Et dès que je peux, je file dans le maquis.

puck dit: à

Janssen J-J dit: à

vous me suivez ?

Non. Vous avez toujours l’air de prendre les gens pour des crétins à leur répéter deux fois ou trois fois la même chose…
 »

et voilà ! après un message gentil vlan dans les rotules !

en plus c’est même pas vrai que je prends les gens pour des crétins !

en tout cas j’essaie de faire des efforts pour pas trop le montrer…

Jibé dit: à

puck
choisissez un de mes com’ au hasard et copiez-le, un de ceux où je me suis pas fait claquer la g., un pas trop idiot, et signez puck

puck dit: à

« les périodes crise »
« le pacte social »
« la solidarité nationale »
« la conscience collective »
« le bien commun »

j’aime quand vous devenez lyriques.

sérieux c’est beau comme du Victor Hugo.

puck dit: à

faut arrêter de déconner les gars, des mesures bonnes en soi, ça ne veut rien dire du tout !!!

Il faut se demander : à partir de quel référentiel épistémologiquement stabilisé, pour pour quelles catégories de cibles, de populations, d’usagers ?

A partir de quand voulez vous une évaluation ? en efficience ou en efficacité ? En termes statistiques ou en termes qualitatifs ?

Etc..

voilà les bonnes question à se poser au lieu d’accumuler vos débilités !

Bloom dit: à

Pour ceux qui viennent de chez eux et y retournent, je conseille un petit détour par l’hommage rendu le MAJ au génie d’André Isaac, dit Pierre Dac, célébrissime auteur de La Méthode du discours, grand maniaco-dépressif devant l’Éternel, qui n’ignorait pas que quand les carottes sont cuites, c’est la fin des haricots.
https://www.mahj.org/fr/programme/pierre-dac-du-cote-d-ailleurs-75839

bouguereau dit: à

Mais ça ne se mesure pas en « taux d’obéissance »

hévidemment que si..t’es même pus un homme mais un vecteur..c’est qu’accessibe a la statistique..dmande a semmelweis..un con assis ira plus loin qu’un hintelligent qui marche..c’est la vie qu’ils disent les français

bouguereau dit: à

..il disait haussi que les anglais croyait fermement qu’on pouvait faire de la dgélie avec de l’eau kabloom..en la faisant bouillir trés longtemps..

Jazzi dit: à

C’est combien le forfait (pour deux) durant toute la période de demi-confinement à Paris, JJJ ?

bouguereau dit: à

un hintelligent qui marche

..il y a phumier de cèpe cette année..mais chut..des oreilles ennemies nous écoute

Jazzi dit: à

Peut-on dire que Pierre Dac était le roi de l’humour juif, Bloom ?
Quid de Roland Blanche ?

Jazzi dit: à

« « Persona non grata » est un laïus récurrent de dexter, probablement il souffre d’un déficit affectif, et là chacun devrait cultiver le sien sans emmerder le peuple. »

Bien pensé et superbement traduit en bon français, renato !
(juste remplacer « il souffre » par « souffre-t-il »)

Jean Langoncet dit: à

Le virus ne se manifestant qu’entre 21 heures et 6 heures, je signale à la vénérable assemblée que mes interventions ne seront désormais plus que diurnes, sauf dérogation.

et alii dit: à

LETTRE DE PHILOMAG/
« L’Empire est en même temps guerre, obscurantisme et tyrannie, affirmant désespérément qu’il sera fraternité, vérité et liberté. » Camus en conclut que « la philosophie des Lumières aboutit alors à l’Europe du couvre-feu » : elle engendre inévitablement, qu’il s’agisse de la réaliser ou de l’endiguer, un « renforcement de l’État » et des dispositifs disciplinaires.
Quel rapport avec le couvre-feu qui commencera samedi ? Bien entendu, la situation est fort différente : la République n’est pas en guerre, quoiqu’en dise Macron à propos du virus. Cependant, la pandémie révèle combien les situations de crises réactivent le paradigme guerrier, militaire, qui continue d’imprégner notre imaginaire politique, tel qu’il a été façonné par les Lumières. Se

Jean Langoncet dit: à

Comme les poules.

D. dit: à

Des entomologistes viennent de découvrir une mutation chez certaines blattes devenues soudainement diurnres.

et alii dit: à

ENFONCE, D,par Dac; ça c’est de la vraie science!

D. dit: à

Tu sais que je t’aime bien quand même, Jean Langoncet ?

D. dit: à

Les petites ordures qui ont fait semblant de porter le masque et se sont collées les unes aux autres tous les soirs dans les bars vont-elles bientôt applaudir les soignants à 21h ?

Réponse dans 15 jours.

et alii dit: à

Nous, les évolutionnistes, vous savez quoi ? Nous sommes spécialistes des datas depuis trois siècles.
(Pascal Picq)

Pourtant, en dépit des progrès du machine learning et de l’autonomie progressive -mais pas illimitée – des robots, si les chimpanzés ont des comportements similaires aux nôtres, ni l’un ni l’autre ne remplacera l’être humain dans la prochaine étape de l’évolution. L’enjeu, pour affronter celle-ci, est d’accepter ces autres formes d’intelligence à leur juste mesure sans pour autant renoncer à la nôtre.
L’intelligence artificielle et les chimpanzés du futur. Pour une anthropologie des intelligences
Pascal Picq
Odile Jacob, 2019

Jazzi dit: à

ça y est, je me suis fait piquer dans l’épaule par une charmante infirmière du centre médical de la Porte Dorée.
Petite brune aux cheveux crépus, tirés en arrière, fluette, ni jeune ni vieille et plutôt joli, sous réserve du masque ?
Bougrement dynamique, même en fin d’après-midi !
Qu’est-ce qui motive les infirmières à s’agiter en tous sens ?
Tout en me criblant de questions, à commencer par ma date de naissance.
Moi, placidement assis sur la banquette, en t-shirt à la manche gauche retroussée (là où se trouve mon tatouage du lion de saint Marc, arme des B., je lui ai fait juste remarquer qu’elle m’avait déjà posé trois fois la même question, et à laquelle j’avais répondu : « non » : à savoir si j’avais été déjà vacciné ?
Vous risquez l’alzheimer, lui ai-je dit en souriant…
Elle m’a frotté à l’alcool avec un coton imbibé.
Elle portait des gants bleutés transparents.
Elle m’a dit de me détendre le bras, de bien respirer…
J’ai à peine senti la piqure.
Je lui ai alors demandé, si c’était une intramusculaire ?
« Une sous-cutanée profonde, m’a-t-elle répondu. L’aiguille est trop courte. J’aurais pu faire une intramusculaire à un maigre, mais vous êtes costaud »
Elle m’a aussi trouvé très bronzé…
Je lui ai alors avoué que je rentrais de vacances sur une île en Méditerranée, mais je me suis abstenu de lui dire que mon bronzage était intégral…
C’est alors qu’elle m’a déclaré : « C’est bien la retraite ! »
Un brin vexé par cette insolente, je lui ai répliqué que j’étais toujours en activité !
En tout et pour tout, le vaccin anti grippe m’aura coûté 1,80 euros, du fait que je n’ai pas de mutuelle.

et alii dit: à

, ni jeune ni vieille et plutôt joli, E?
une infirmière ou un infirmier?

Jazzi dit: à

arme des B.) (fin de la parenthèse)

Jazzi dit: à

jolie, et alii

Jazzi dit: à

Elle portait une robe sous sa blouse blanche…

puck dit: à

LETTRE DE PHILOMAG/
« L’Empire est en même temps guerre, obscurantisme et tyrannie, affirmant désespérément qu’il sera fraternité, vérité et liberté
 »

non ça c’est pas dans philomag : c’est une réplique de Maitre Ioda dans Star Wars episode 5 quand l’empereur décide de tuer tous les Jedi :

citation exacte : « Guerre, obscurantisme et tyrannie en même temps l’Empire est ».

puck dit: à

à noter que Maitre Ioda, en mettant toujours ses verbes à la fin de ses phrases s’inspire implicitement de la philosophie allemande et notamment de la Critique de la Raison Perdue d’Emmanuel Kant.

de là à le plagier dans Philomag c’est un peu fort de café.

puck dit: à

Jazzi dit: « Elle portait une robe sous sa blouse blanche… »

et ça c’est le premières paroles d’une chanson d’Hervé Vilard dont j’ai oublié le titre.

ou d’Alain Souchon ?

puck dit: à

j’ai retrouvé : la Ballade de Jim d’Alian Souchon, dernière strophe :
Jimmy s’éveille dans l’air idéal
Le paradis clair d’une chambre d’hôpital
L’infirmière porte une robe sous sa blouse blanche
Comme elle lui sourit attention Jimmy veut lui plaire

https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=qCsCeugXh70

puck dit: à

Jazzi dit: à

Peut-on dire que Pierre Dac était le roi de l’humour juif, Bloom ?
Quid de Roland Blanche ?
 »

non, on ne peut pas le dire et en plus c’était pas Roland, mais Francis.

Jibé dit: à

Merci pour le lien sur Pierre Dac sur ioutioub etalli!
Combien pour ce moment reconnaissant je suis!

Jibé dit: à

Il y eut un Roland Blanche, puck, mort fin XXème siècle, un acteur assez drôle je me souviens.
Mais c’était pas le pote de Pierre Dac, francis en effet

et alii dit: à

ATTENTION, PUCK:vous aggravez votre cas
« « La Cité universelle, qui devait être réalisée dans l’insurrection spontanée des humiliés, a été peu à peu recouverte par l’Empire, imposé par les moyens de la puissance » : l’Empire des contre-révolutionnaires, bien entendu, mais aussi l’Empire des révolutionnaires eux-mêmes, conduits à sacrifier leurs propres idéaux au nom de la survie du projet de la Révolution. « L’Empire est en même temps guerre, obscurantisme et tyrannie, affirmant désespérément qu’il sera fraternité, vérité et liberté. » Camus en conclut que « la philosophie des Lumières aboutit alors à l’Europe du couvre-feu » : elle engendre inévitablement, qu’il s’agisse de la réaliser ou de l’endiguer, un « renforcement de l’État » et des dispositifs disciplinaires. »
https://www.philomag.com/articles/camus-et-le-couvre-feu?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=8bda4f8b67-EMAIL_CAMPAIGN_2020_09_09_12_33_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-8bda4f8b67-217926025

D. dit: à

Entendu à l’instant sur Cnewt :

« Vous qui avez mille projets, arrivez-vous à vous projeter ? »

puck dit: à

Jazzi :  » « Vous risquez l’alzheimer, lui ai-je dit en souriant… et en me disant qu’il ne faut jamais plaisanter avec une infirmière qui va vous piquer. Elle m’a frotté à l’alcool avec un coton imbibé, pensant que l’alcool était du Gin j’ai bouffé le coton. Elle portait des gants bleutés transparents qui allaient si bien avec le vert de ses yeux et le blanc de ses boutons d’acné.
Elle m’a dit de me détendre le bras, de bien respirer… J’ai à peine senti quand elle posé ses lèvres sur les miennes. Je lui ai alors demandé, si elle était une intramusculaire ? « Oui jre suis une sous-cutanée profonde, m’a-t-elle répondu en glissant la main dans mon slip… Ajouta d’un air surpris « L’aiguille est trop courte…. pourtant vous sembliez costaud » Un brin vexé par cette insolente, je lui ai répliqué que j’étais toujours en activité !
 »

sympa Jazzi de raconter ce genre d’expérience.

Jazzi dit: à

A quoi reconnait-on un bon texte littéraire, puck ?

A la qualité de la projection qu’en font ses lecteurs…
Visiblement, tu as été inspiré !

Jazzi dit: à

Oui mais dans l’

Hommage
du MAJ
Au Mage

On peut voir une certaine consécration de son humour , Bloom !

Oui, le grand Francis Blanche, pardon.
Les deux faisaient une sacrée paire

puck dit: à

Jazzi, oui c’est vrai je me suis projeté dans cette infirmière, un moyen de pénétrer ton intimité, tu sais bien que quand tu me tends ta perche je n’hésite pas à la saisir.

puck dit: à

Jazzi : Oui, le grand Francis Blanche, pardon.
Les deux faisaient une sacrée paire
 »

t’excuse pas, Roland Blanche, mort à la fin du XXè, était aussi un bon acteur.

D. dit: à

un moyen de pénétrer ton intimité

…arrête tes saloperies, hamlet.

D. dit: à

quand tu me tends ta perche je n’hésite pas à la saisir.

…et allez, ça continue !

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…replay censuré ? of course,!…16/10/2020 à 0 h et 17 min.

…jeudi 15 octobre 2020 à 12 h 36 min.

…l’expression  » couvre feu « ,…

…c’est tout comme, une inversée de  » la terre brûlée « ,…prédateurs, recels & trusts,…
…faucons  » marionnettes  » à poêles,!…

…çà va la tête,!…à relire, » la nef des fous « ,…en manque!…

rose dit: à

À 11h15, mes collègues/potes/camarades de la RDL, si vous voulez/pouvez/avez le temps de penser à ma maman, avec courage/lucidité/bienveillance.

Elle sera au tribunal face au Juge des Tutelles et à sa mandataire judiciaire, épaulée par son conseil et elle va défendre qu’elle veut rentrer vivre à son domicile.
Emma, sursum corda.
Merci de votre soutien.

rose dit: à

vendredi 16 octobre 2020
La directrice de l’EHPAD la légion étrangère a refusé que je conduise ma mère au tribunal. Ça va se faire en interne.
Son EhPAD, c’est la Kolyma.

de nota dit: à

Des inédits de Julien Gracq paraîtront au début de l’année 2021, chez Corti, ça va sans dire.

et alii dit: à

mais c’est qu’il est jaloux, je crois , J.Drillon; et « si ça s’trouve », c’est de Puck!comme disait Clopine,
que Dieu les tripote , et qu’on n’en parle plus!

renato dit: à

David Le Bailly, L’autre Rimbaud

DHH dit: à

j’imagine que l’exposition sur Pierre Dac fait une large place a son rôle dans la France libre aupres de ceux qui entouraient De gaulle .J’avais lu que ses chroniques au ton inimitable avaient fait bondir l’audience clandestine de cette radio.
son humour largement tissu de subtilité verbale a un côté oulipien et fait penser à Devos
J’ai en tête :quand un politicien n’est pas cru ,il est cuit ;le bac c’est comme la lessive ;on mouille ,on sèche et on repasse

Chaloux dit: à

Maurice Nadeau par Pierre Nada!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

(Non, je n’ai jamais envoyé ce commentaire).

Maurice Nadeau par Pierre Nada!

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

P.Dac, c’est la transmission familiale de certaines familles juives; quand on me l’a transmis, j’ai compris que c’était comme les marx brothers:capital pour mon éducation

Alexia Neuhoff dit: à

DHH, gare à l’épenthèse ! (cf Gréco / J. Drillon)

et alii dit: à

L’écrivain Francois Sureau a été élu jeudi 15 octobre au premier tour de scrutin à l’Académie française. Ulf Andersen / Aurimages /AFP
L’écrivain et avocat prend le siège 24 laissé libre par l’historien Max Gallo à l’été 2017.
François Sureau est un immortel. L’écrivain et avocat âgé de 63 ans a été élu ce jeudi au premier tour de scrutin à l’Académie française, par 19 voix sur 27 votants. Il siégera au fauteuil de l’historien Max Gallo, le 24. Il s’agissait de sa deuxième candidature, après une première tentative en 2004. François Sureau avait à l’époque obtenu 8 voix, contre 13 pour Alain Robbe-Grillet, décédé quatre ans plus tard sans même avoir siégé.
voir billet pour Or du temps

Soleil vert dit: à

Livre Paris 2021 décalé au 28 – 31 mai.

Source Actualitté

et alii dit: à

nous étions abonnés:
L’Os à moelle est un journal humoristique créé par Pierre Dac sorti le 13 mai 1938.

Publicité de l’Ecole Universelle parue dans « L’Os à Moelle » du 2 juillet 1964.
Dès le début, il annonce qu’un ministère « loufoque » (pour rire) est créé. « C’est au poker dice que les portefeuilles ont été distribués » est sa première manchette, donnant le ton. Ensuite, le ministre annonce une première série de décrets loufoques. Pierre Dac écrivit aussi quatre roman-feuilletons durant la période d’existence du journal.

Après 109 numéros, il cesse de paraître le 7 juin 19401. Pierre Dac le fera reparaître entre 1964 et 1966. Dans les années 1970-1980, la revue ressuscitera sous la direction de Jacques Pessis, devenu son successeur. wiki

et alii dit: à

quand j’étais enfant, on allait écouter les chansonniers!
(le mot loufoque vient de l’argot des bouchers, le louchébem, et signifie fou). Elle a pour

Clopine dit: à

Je n’ai même plus le temps de venir bavacher par ici, c’est dire si mon déménagement me prend la tête. Eh oui. Après quatre mois d’une saison en enfer, deux séjour en HP, six kilos perdus et un certain tri dans mes relations, me voici en train d’organiser le transfert de mes affaires, avec (presque) le sourire aux lèvres.

Oh, une simple fourgonnette va suffire, bien sûr. Le plus gros, ce sont des cartons de bouquins, bien sûr aussi. J’ai fait un rapide calcul : j’ai environ quatre à cinq caisses de livres par lettre de l’alphabet. Le Q excepté (il n’y a guère que deux ou trois Queneau, et quelques Quignard), toutes les lettres sont lourdement représentées, même le W à cause de la grande Virginia.

Je sais bien qu’à l’heure d’internet, c’est ringard de transbahuter les vieilleries que représentent les livres « papier », mais bon.

Que le diable nous emporte, mes livres et moi.

PS : il en a dit quoi, Paul Edel, de la chronique assoulinienne sur Nadeau ? Le démon de la jalousie lui a-t-il léché l’ego ?

Jibé dit: à

@Clopine, courage, c’est lourd, mais c’est indispensable
moi je vais faire ça, avec mes bouquins (ils ont déjà souvent voyagé), d’ici un ou deux mois, selon les travaux ds la nlle maison, qui est très vieille (1750) et a besoin de quelques aménagements. Je mettrai les étagères après, mais les livres ne sont pas ds l’ ordre alphabétique, ils sont dans l’ordre affectif: les plus essentiels en accessibilité immédiate.
J’ai déjà mal au dos mais tout départ est promesse et c’est ce qui compte.

Jibé dit: à

« le siège 24 laissé libre par l’historien Max Gallo  »
laissé libre… comme c’est bien dit…on croirait à une disponibilité de faveur.

bouguereau dit: à

Le Q excepté

..saprée bonne clopine

Janssen J-J dit: à

le 17.10.20_10.16. Amitiés à Jean Castex, D. et GS’A.

@ ‘Juliette Gréco, la Mireille Mathieu des intellectuels de gauche’. Quel sombre crétin, me demande bien pourquoi on lui accorde pareille Audiens. Il M M.M., c clair, la coupe sombre, pourquoi ne pas l’avouer plus directement ? @ de toute façon, un homme est toujours ventre au tripot, tant. Parle pour toi, gros tas d’lard et finis ton gras, fils prodige ! les veaux te regardent bouffer le porridge.
@ 11.15, Vont décider de la libérer, j’espère. Comment s’appelle-t-elle, déjà, la mama ? Cruciforme les doigts, je.
@ Le CR du Yogi se fait attendre derrière un fagot, ma Ducone. Que pasa, passou Line ?
Bàv,

Paul Edel dit: à

Je trouve l article de Pierre Assouline sur Nadeau remarquable et très dense. Pas de jalousie entre nous et au contraire une grande estime Clopine Pourquoi toujours viser au plus bas,..

bouguereau dit: à

Jacques Drillon, le Michel Sardou de l’aphorisme

hach ces musiciens..pédro y préfère le passo

bouguereau dit: à

Clopine Pourquoi toujours viser au plus bas

pour viser un peu plus haut?..tu manques d’hambition polo

bouguereau dit: à

P.Dac, c’est la transmission familiale de certaines familles juives; quand on me l’a transmis, j’ai compris que c’était comme les marx brothers:capital pour mon éducation

renfield y veut faire plus fort que drihion: pas se complaire mais se vautrer à nous la montrer ratée..la lucidité n’est pas toujours une qualité qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Pas de jalousie entre nous et au contraire une grande estime

..d’un même geste un pti compliment et une grosse fausse modestie..sapré polo..note bonne clopine: faut tirer au gros plomb..un peu en haut..en bas..à droite..

Clopine dit: à

Bouguereau, on peut toujours compter sur vous pour ce qui est en-dessous de la ceinture ; me croirez-vous si je vous dis que je n’y avais pas pensé ? Mais qu’en réalité, et vu les circonstances, c’est en effet très drôle, et un peu triste…

Paul Edel, non, s’il vous plaît, n’intervertissez pas les rôles. On m’a trop prêté, ici, de basses intentions pour que ma remarque vous paraisse rabaissante. Elle est juste adaptée aux lieux – avec ce qu’il faut d’aisance pour survivre dans un monde d’hommes.

(à Bouguereau : celui-là, par contre, je veux dire « aisance », je le revendique).

Janssen J-J dit: à

@ Je sais bien qu’à l’heure d’internet, c’est ringard de transbahuter les vieilleries que représentent les livres « papier », mais bon.

Pepita75 serait prête à vous les racheter en vraque aux puces de M. ou de S O pour un franc cixous symbolique.

Moi, c’est à la lettre Q Que je QI le plus Qourni en littéraQure.. Outre Que j’ai amassé beaucoup de Michel Quint et de Caroline Quine dans ma nouvelle maison, des auteur.es très sous estimés, je me petit rappelle avoir gardé tous mes classiQues dans mon ancienne maison de MarcQourt-en-Bareuil, au Quazou : Antoinette Quarré ; Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau ; René Quatrefages ; Jean-Nicolas Quatremère de Roissy ; Narcisse Quellie ; Raymond Queneau (comme tout le monde); Julie de Quérangal ; Joseph-Marie Quérard ; Pierre de Querlon ; Jules Quesnay de Beaurepaire ; François Quesnay ; Joseph Quesnel ; Jacques Salbigoton Quesné ; Adolphe Quetelet ; Ernest Quetelet ; Francisco de Quevedo y Villega ; Jules Quicherat ; Louis Marie Quicherat ; Pierre Quillard ; Marie Quillardet ; Philippe Quinault ; Thomas de Quincey ; Antoine Chrysostome Quatremère de Quincy ; Edgar Quinet ; Hermione Quinet ; René Quingey ; François Quiniou ; Quintilien ; Pierre de Quirielle ; Horacio Quiroga ; Pierre-Marie Quitard ; Jean René Constant Quoy. Sont tous restés très bien rangés…

Mais Quignard, non, je vois pas. C’est Qui, déjà ?
Bàv,

bouguereau dit: à

Mais qu’en réalité, et vu les circonstances, c’est en effet très drôle, et un peu triste…

mais non..une promesse de l’aube..un fragment de discours amoureux c’est comme un string..ça gratte toujours un peu qu’il dirait mon larbin..drihihon ne voit pas que se faire enculer devant un vélasquez c’est plus qu’un fragment..mais ça lui gratte même pas le matin..on laisse polo oser lui dire que ça a pas d’hallure

Paul Edel dit: à

A la lettre W ne pas oublier le dramaturge polonais et peintre WIETKIEWICZ.sa pièce La poule d eau est passionnante entre autres éditions Âge d homme

et alii dit: à

L A sans anges
 » Aurait-on honte dans notre société de prendre de l’âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d’achat – en même temps qu’on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur…
Plus de cinquante après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude.
« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd’hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j’essaie de montrer que la sensation de l’âge, l’expérience de l’âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d’existence. Attention, ce livre n’est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu’un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c’est une question de civilisation. Continuons le combat ! »

Chaloux dit: à

Bousemolle peut pas se rendre compte pour le Velasquez : il se fait toujours enculer devant les croutes qu’il a dans son arrière-boutique.
Quant à la Gigi Sixty-Naïne, alias Pamela Sunshine dans Vite 17!, elle fait déborder sa couche, suite à de trop passionnées étreintes derrière la sacristie. Jacques Drillon est très impressionné. Mais ça laisse Mémé Janssen, la vieillarde à Q sang de bœuf, légèrement agacée : c’est elle qui le change.

Hurkhurkhurk!

Jibé dit: à

« avec ce qu’il faut d’aisance pour survivre dans un monde d’hommes »
cette remarque de Clopine me remplit de tristesse parce qu’elle est si vraie, les femmes sont en situation de survie très souvent. Sortir est un problème, parler est un problème, les allusions de Q sont permanentes et usantes, même en tant qu’homme ça me fatigue, … Sur un mur de la ville, des colleuses ont placardé: « mon prénom, c’est pas tusuces » -la violence des mecs au quotidien rien que pour rire, croient-ils, est insupportable. Va parler de débat après ça. Je dois faire un syndrome de Stockholm, hein? Mais les hommes me gavent avec leur entre soi débilitant.

et alii dit: à

L.A :La voyageuse de nuit
Laure Adler

Jibé dit: à

@ ah, j’avais oublié les enculeries permanentes qu’on endure depuis la cour d’école pour être des mecs des vrais! Mais on me le rappelle fort à propos…

Chaloux dit: à

Clopine Fouilletrou, la mère Denis de l’autobiographie.

Soleil vert dit: à

Le syndicat des libraires aurait demandé aux éditeurs de réduire leur production pour 2021 . En cause le confinement et donc la période de fermeture des librairies. En échange ceux-ci s’engageraient à réduire le taux de retour (cad les invendus). (Source Albin-Michel)

Info à confirmer

Soleil vert dit: à

Celles-ci et non ceux-ci

puck dit: à

pour ceux qui, à l’arrivée des mauvais jours et de la fin des beaux, qui de ce fait commencent à ressentir le poids du monde et de l’existence, la lourdeur de la triste condition humaine et l’inquiétude de sa finitude, je ne saurais trop conseiller de faire une cure de vitamines D3 associée à la K2, vitamine C associée au zinc et autres oligoéléments tels que le magnésium et iode, ainsi que d’autres métaux lourds comme l’uranium enrichi, plutonium appauvri, césium, cobalt et arsenic : mélanger le tout dans un verre et le boire d’un trait tous les matins !

et alii dit: à

alors , et les chinois?

Patrick Rambaud a trouvé son maître : c’est Tchouang-Tseu, un sage chinois du IVe siècle avant notre ère. Il lui consacre un roman facétieux comme un conte voltairien, qui fait en douce l’apologie de la décroissance et de la pensée libertaire pour mieux flinguer l’esprit de compétition, les princes qui nous gouvernent et toutes les formes de la bêtise humaine.3 OBS

D. dit: à

Chaloux dit: à

Clopine Fouilletrou, la mère Denis de l’autobiographie.

Chaloux, est-il nécessaire d’ajouter « Ça c’est vrrrrai, ça ! »

Jibé dit: à

« je ne saurais trop conseiller de faire une cure de vitamines D3 associée à la K2, vitamine C associée au zinc et autres oligoéléments tels que le magnésium et iode, ainsi que d’autres métaux lourds comme l’uranium enrichi, plutonium appauvri, césium, cobalt et arsenic »
merci Puck, bouillon de onze heures…

Clopine dit: à

Je croyais sincèrement y avoir échappé, Jibé. J’envisageais une retraite sereine, où mon compagnon et moi aurions vieilli ensemble, dans l’estime et la tendresse. Wouarf. J’avais oublié le caractère primordial du sapiens sapiens : la primauté à la sexualité. Pourtant, tout le monde le sait. Internet, tenez. Les endroits les plus visités de la Toile, bien avant les sites de musique ou autres, et je n’ose parler de Wikipédia, sont les sites pornographiques. Ceci est un fait, qui devrait me ramener à l’outrecuidance qui était la mienne, de croire que je ne serais jamais éclaboussée du sperme irrépressible qui inonde notre pauvre monde. Oui, c’est risible, je suis d’accord avec Chaloux, hurk hurk hurk. Et c’est très très triste, aussi.

Clopine dit: à

D., vous oubliez le « ben ».

« Ca c’est ben vrai, ça. »

Où ai-je encore fourré ma batte-lessive ?

D. dit: à

Je ferai remarquer que l’uranium enrichi est moins lourd que le non-enrichi.

puck dit: à

à la question de savoir à quoi ça sert de lire tous ces livres si cela ne permet de surmonter les quelques aléas de l’existence, la réponse c’est à rien, sinon de se dire que c’est tout de même mieux quand tous ces malheurs de l’existence, grands ou petits, touchent ces personnages de roman plutôt que nous-mêmes.
En fait ce n’est pas le cas, fini de se moquer de ce pauvre Sawann et ce pauvre Saint Loup, fini de pleurer sur le destin funeste de la Bovary, car tous ces malheurs peuvent aussi hélas toucher les lecteurs.
Je sais que le lecteur croit au plus profond de lui-même que le fait de lire ces misères humaines dans les livres fera en sorte qu’elles seront à distance de sa propre vie, il n’en est rien.

Et même les couvres feux peuvent soudainement sortir des livres d’histoire où on les croyait bien à leur place, dans un passé étudiables par quelques honorables historiens pour troubler la vie des citadins.

Et à ce rythme nous pourrions même imaginer que des bombes pourraient bien un jour tomber sur nos si sympathiques têtes.

Alors, dans un élan… hein ? c’est trop long ? qui a dit « keupu ta gueule ! », bon ça va ! si c’est comme ça…

na !

puck dit: à

D. dit: Je ferai remarquer que l’uranium enrichi est moins lourd que le non-enrichi.
 »

ben oui ! sinon je n’aurais jamais conseiller d’en boire un verre tous les matins sinon en l’associant avec du bicarbonate de soude pour aider à la digestion !

puck dit: à

et même ce qu’on appelle pudiquement les « livres médicaments » en vérité ils soignent rien du tout et à tout prendre plutôt qu’entrer dans une librairie pour s’en payer il faut mieux aller dans la pharmacie d’à côté pour prendre des boites d’aspirine.

Chaloux dit: à

Le plus triste, c’est de s’imposer un traumatisme inutile. J’aurais relativisé ces banales histoires de Q et je serais resté avec les animaux.

D. dit: à

Ca c’est ben vrai, ça.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 16 octobre 2020 à 11 h 43 min.

…mes amitiés,…à Janssens J-J….Oui,!…

…comme à tout le monde,…

…quoi de neuf docteur,!…les faits dans l’existence, nous ramènent à penser,!…

…que comme, le corbeau et le renard,( fable ); après que les utilités sont  » achetées , volées ,…appropriées,!… »

…il nous reste, la disposition abandonnée de  » peau de banane « ,!…à évitée,!…

…de Léonard de Vinci, à aujourd’hui,!…
…le génie, arrive à se faire évincer,!…

…conclusions, au genre, chacun chez-soi,!…
…sans productions de quoi que ce soit,!…
…c’est encore mieux, …de ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre, et ne rien faire de plus,!…

…toujours content, avec la merde existentielle à la mode,!…

…innover, produire, pour se faire cracher à la figure,!…
…les égalités, sur les toits des mondes,!…
…à nos échecs et maths,!…of course,!…

et alii dit: à

Recommandé par Jourde qui ne précise pas si c’est une idée de Puck ou de D
« les revêtements extérieurs pour immeubles industriels sont des oxydriques de dextropropoxyphene hydrochloride ou des hydrocharidées acétylacétiques d’Amazonie saturées des éléments triconazole, chlorophacinone, chrolothanolil, chlortoluron… », etc.

Jibé dit: à

@Clopine
ah, l’auto-proclamé sapiens-sapiens! La libido est une nécessité des espèces, reproduction oblige. Sa sacralisation a obéi à cette nécessité pour des cultures archaïques qui n’en comprenaient pas les mécanismes. Que désormais on se branle devant des pornos sur Internet, avec un nombre de connexions hallucinogènes, montre juste que c’est toujours vers le plus simple à obtenir qu’on va en matière de plaisir. Lire, c’est un effort, mais la branlette physique est à la portée du premier venu, d’où la tristesse des stats de connexion. L’impression que la situation s’aggrave me taraude, à moins que je sois victime de l’effet de masse -5 milliards de connectés…
Votre vie, Clopine, sera autrement qu’avec votre idéal, autre que prévu, eh bien je vous offre ces mots de Jim Harrison qui m’accompagne : « Moi au moins, j’aurais créé ma propre histoire, aussi confuse fut-elle »
ou cette autre, « la vie est une suite de mesures provisoires » . Je ne sais pas pourquoi, ils me rassurent, ces mots simples.
(je ne saurais vous dire ds quel texte d’Harrison, je l’ai sur le bout de la langue).

Mimi Pinson dit: à

Nous avons branché le chauffage d’hiver malgré les rayons de soleil au dehors.

Brinqueballe dit: à

Jibé dit: à

@Clopine
ah, l’auto-proclamé sapiens-sapiens!

Vous pourriez faire un peu plus ramassé Jibé!
Un poil ras. 😉

Jibé dit: à

« à la question de savoir à quoi ça sert de lire tous ces livres si cela ne permet de surmonter les quelques aléas de l’existence, la réponse c’est à rien »
oui Puck, ne servent à rien mais sont indispensables à beaucoup, certains, d’entre nous, pas comme consolations, juste en eux-mêmes, la langue de l’auteur, le monde de l’auteur, l’ailleurs de l’auteur, bref autrui à portée de main, dans la poche. Mrs Dalloway par ex, elle m’accompagne, juste cela.

Brinqueballe dit: à

Un poil plus ras.

Clopine dit: à

Il y a aussi la phrase de Sartre, mal exprimée (lourde, quoi), et « existentialiste » (niant les déterminismes si radicalement mis au jour par Bourdieu), mais bien utile, ma foi :

« ce n’est pas ce que les autres vous ont fait qui est important, mais ce que vous faites de ce qu’on vous a fait ».

Pour bibi, ce sera donc un livre, que je suis en train de faire, ahahah. Des textes épars, un peu, dont je suis contente, mais qu’il convient désormais de structurer. Je me donne le temps infini de ma solitude pour y arriver, car après tout, quand on aime, on ne compte pas, pas vrai ?

(désolée de ne pas être trop désopilante, ces temps-ci.)

Jibé dit: à

@Brinqueballe
j’aurais pu, mais j’ai choisi autrement que ras.

Jazzi dit: à

Je crois me souvenir que la mère Denis avait pu s’offrir une fin de vie en Ehpad grâce à l’argent de la publicité sur les machines à laver Vedette !

Janssen J-J dit: à

bon ce soir, je sais qu’elle aura encore pas envie… C’est pas trop grave, hein, le prendre à la légère avec le temps qui passe, hein… le sperme peut s’écrouler ailleurs et à la fin, il se tarit. Le ticket n’est pu valab’. L’est pas souvent d’aillheurs, de l’autre côté. Marre du devoir de virilité face à Foufounette. On est d’accord, b. et JB.
https://www.babelio.com/livres/Kaufmann-Pas-envie-ce-soir/1238471

Jibé dit: à

@Clopine, faites ce qui vous apporte. Ca changera peut-être de ce que vous, et pas mal de femmes, font d’habitude, par habitude, à toujours faire ce qui apporte à leur seigneur et mec.

renato dit: à

« … mais ce que vous faites de ce qu’on vous a fait ».

Avec Sarte la maison de paroisse est toujours au coin de la rue.

Janssen J-J dit: à

Bonjour Christiane. Merci d’être revenue parmi nous. Vous nous manquiez !

Brinqueballe dit: à

autrement que ras

Ça rassure, sûr.

Clopine dit: à

Jjj, lapsus ou non, votre « le sperme peut s’ECROULER ailleurs » ?

Je l’aurais plutôt écoulé, voire à l’aide du marché noir, m’enfin, c’est vous qui voyez…

Christiane était partie ? Ben zut, on tourne le dos le temps d’être cloîtrée dans un HP, et voilà que le monde tourne sans vous. Enfin, quand je dis « le monde »… Au moins la Rdl, hein.

PS : tout plein d’émissions sur Bourdieu, cette semaine, sur France Cul. Pas un mot par ici, évidemment. Mais je vous aime bien quand même, ô erdéliens : les trolls sont désormais tenus en laisse, je pense sous le poids même de leurs insignifiant poison, et je suis désormais toute prête à relativiser. Reste une compagnie de joyeux drilles qui font tout pour tenir les EPAHD loin d’eux. Y arriveront-ils ? C’est le mal que je leur souhaite, ainsi qu’à la maman de Rose.

D. dit: à

niant les déterminismes si radicalement mis au jour par Bourdieu

C’est ben vrrrrrrai, ça !

Brinqueballe dit: à

Janssen J-J dit: à

Bonjour Christiane.

Mimi n’est pas cricri, mais cricri écrit mieux que toti.

DHH dit: à

@clopine
Bien sur la RDL continuait a tourner sans vous mais elle tournera mieux avec vous .
Arrangez vous pour y revenir de temps en temps, mais evidemment pas au détriment de votre travail sur ce qui va être un livre de la rentrée 2021

DHH dit: à

@clopine
Bien sur la RDL continuait a tourner sans vous mais elle tournera mieux avec vous .
Arrangez vous pour y revenir de temps en temps, mais evidemment pas au détriment de votre travail sur ce qui va être un livre de la rentrée 2021

et alii dit: à

Ben,je n’ai pas vu christiane !excusez moi, mais j’ai pensé à elle !

Jazzi dit: à

Avec seulement deux répliques, la mère Denis est devenue plus célèbre, à 79 ans, que n’importe quel comédien(ne) de la Comédie française !
Un personnage « nature » dont le quart-d’heure de gloire hante encore nos esprits.
Morte à 96 ans, elle fait toujours l’objet de récupération publicitaire et même politique.
Jacques Séguéla ayant déclaré récemment qu’elle était l’ancêtre des Gilets jaunes et de la France d’en bas…

et alii dit: à

clopine, vous avez vu que j’ai dit à Drillon qu’il zyeutait trop la coiffure de Mireille MATHIEU. mais pas à votre place! il attend la suite! pas au decapex
n’est-ce pas!

Jazzi dit: à

« Reste une compagnie de joyeux drilles »

Un drille des drillons, qui font le Jacques, Clopine !

Jazzi dit: à

Pourquoi ce deuxième séjour en HP, Clopine ?
Comment est ta nouvelle maison dans le « ghetto » de Rouen ?

Jean Langoncet dit: à

« La raison d’espérer, je vais vous dire : c’est que nous sommes en train de réapprendre à être pleinement une nation. C’est-à-dire qu’on s’était progressivement habitués à être une société d’individus libres. Nous sommes une nation de citoyens solidaires. »
C’est tout de même assez glaçant.

bouguereau dit: à

Un drille des drillons, qui font le Jacques

des fragments de toiles de vélasquèze crevés au bacroume..rénateau prend des photos..du ventuno tchento..si ça c’est la classe qu’il dirait polo

bouguereau dit: à

C’est tout de même assez glaçant

c’est chaud patate..

bouguereau dit: à

et je suis désormais toute prête à relativiser

..je veux ma nièce qu’il aurait dit ton oncle..tu regrettes et drh veut que tu le couches sur le papier..lets do it qu’il dirait kabloom

et alii dit: à

Élevé par son père communiste en Algérie mais bercé par sa mère juive, Jean-Pierre Lledo va mettre cinquante ans à découvrir son épicentre enfoui. Son film, Le voyage interdit et son livre Alger-Jérusalem, le voyage interdit racontent cet itinéraire exceptionnel. Être à sa place, c’est ce qu’éprouve enfin Lledo.

bouguereau dit: à

Je crois me souvenir que la mère Denis avait pu s’offrir une fin de vie en Ehpad grâce à l’argent de la publicité sur les machines à laver Vedette !

mon larbin espère un hentrainment pour qu’on se cotise pour sa pierre tombale..’hurkurkurkurk’ qu’il tient qu’on y..grave?

bouguereau dit: à

son épicentre enfoui

..non mais frinchmin qu’il dirait harpo

Marie Sasseur dit: à

Pour saluer :

« Depuis hier soir, ils sont 34 avec l’élection de François Sureau, 63 ans, écrivain et avocat qui a recueilli au premier tour de scrutin 19 voix sur 27 votants. Il siègera au fauteuil 24, celui qu’occupait Max Gallo, décédé en 2017. François Sureau, auteur de L’Obéissance ou encore de La Corruption du siècle rejoint donc une assemblée prestigieuse de gens de Lettres, réunie sous l’autorité d’une femme : Hélène Carrère d’Encausse, gardienne du Temple de la langue française.  »

https://www.franceculture.fr/emissions/comme-personne/helene-carrere-dencausse-petite-fille-du-caucase-devenue-secretaire-perpetuel-de-lacademie-francaise

bouguereau dit: à

Que désormais on se branle devant des pornos sur Internet, avec un nombre de connexions hallucinogènes, montre juste que c’est toujours vers le plus simple à obtenir qu’on va en matière de plaisir

décidément laproximation la vitesse dans tes analyses ferait dire a zépo que tu es un éjaculateur précoce..parmis les pires..’ceux qui se débarassent’

bouguereau dit: à

Hélène Carrère d’Encausse

pasque là..pour te débarasser..t’as du boulot ptite bite qu’elle dirait tèrezoune..faisons nation sacrénom!

Janssen J-J dit: à

bringueballes et mimicracrapel’a, c un peu la même founette, pas vrai cricri-mère denise ? les batteries électriques sont lourdes : du nickel, du cobalt, du lithium, il faut, des rares. En écrouler des tonnes sur le marché noir, qu’elle dirait, spermulâ-cre… Mais qu’est-ce que t’as, tantôt, JJJ, la touffe en chaleurs ou quoi ? -> Ta gueule, épissétou.

Janssen J-J dit: à

@ Pour saluer : François Sureau,
chic… ça tombe bien, je l’ai lu et pas vous… hein, p’tite bitre ?

Janssen J-J dit: à

@ faisons nation sacrénom… start-up/nachion qui l’aurait dit manu, nom ded’lu !…

Janssen J-J dit: à

Faut plus dire à sophie pétronin que son vrai pseudo à la rdl est myriem pétrossian, hein ! Manu est vraiment pas content après tout ce qu’il leur a donné pour l’échanger, ‘reusement, était avec nos impôts révolutionnaires. Ach…

Bloom dit: à

François Sureau avait été chargé par Macron de rédiger les statuts d’En Marche en 2016. Grande amitié avant la brouille sur la question du statut des réfugiés.
Heureusement, il restait à Sureau son amitié avec Fillon. « Avec François Fillon, c’est une amitié de longue date, ils partagent une forme de tradition française très catholique. Avec Macron, c’est l’homme qui l’intéresse. » (voir l’article du Monde ttps://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/01/23/francois-sureau-la-mauvaise-conscience-d-emmanuel-macron_5245609_4497186.html

Le voilà devenu immortel, son hubris satisfaite, à égale distance des cercles de pouvoir, jusqu’au jour où il n’en pourra plus de ne plus pouvoir, l’habit vert couvert de vers.

Jazzi dit: à

« 73% des Français se disent favorables au couvre-feu »

Ce n’est pas tant un plébiscite en faveur de Macron qu’un désir de lutter contre la propagation du virus, JJJ. Il arrive que le bon sens soit majoritaire !

Jazzi dit: à

« l’habit vert couvert de vers. »

Même ceux des Académiciens de gauche, Bloom ?

et alii dit: à

. Dans un incident étrange, l’algorithme de Facebook a récemment été trompé par une photo d’oignons qui, selon lui, était « ouvertement sexuelle ». L’image, publiée sur la page Facebook officielle de l’entreprise canadienne Gaze Seed Company, ne montrait pourtant que des oignons placés dans un panier en osier.
occupez-vous bien de vos oignons!

D. dit: à

Je suis autant favorable au pot-au-feu qu’au couvre-feu.

et alii dit: à

oulala:
Dexter va faire son grand retour en 2021 avec une nouvelle saison

Jazzi dit: à

Oui, mais pas plus de six personnes pour partager le pot-au-feu du couvre-feu, D !
Avec qui comptes-tu m’inviter ?

D. dit: à

Sais-tu, Jazzi, que Mme Le Calvé, la Mère Denis, était prévue pour jouer le rôle de Marta, mère de Milou, dans Milou en mai ?
Malheureusement elle mourut juste avant de jouer ce role, à 95 ans.

DHH dit: à

François Sureau est élu a l’Academie ;bonne nouvelle.
Je n’avais rien lu de lui mais suite au billet ,j ai eu en mains l’or du temps .
Je crois l’avoir lu complètement mais pas de manière cursive ,essentiellement en piochant de-ci delà dans ce « paquet », où cet esprit brillant cultivé et sensible a rassemblé des histoires, des souvenirs, des réflexions et impressions ,qui etaient là, plus ou moins déjà écrites, qu’il avait envie de livrer et que des acrobaties de transition ou d’attribution à des auteurs imaginaires lui ont permis de mettre bout à bout .
J’ai aimé les portraits de Mangin et de sa tribu, dont les membres masculins reposent au hasard des champs de bataille sur lesquels ils sont tombés; Belle biographie de Lyautey ce visionnaire colonial habité par le Maroc et sa civilisation qui de retour en France finit sa carriere à l’etroit dans un placard parisien ;j’ai ri àce pastiche de biographie ,celle d’un personnage imaginaire dont l’existence est émaillée d’événements qui génèrent chacun un des « grands arrêts de la juridiction administrative » Dames Dol et Laurent, Societé commerciale de l’est africain, Notre dame du Kreisker etc…,ils y passent tous dans cette seule vie bien compliquée
Des textes d’une qualité nécessairement inegale , certains évidemment moins intéressants que d’autres du moins selon les tropismes de chaque lecteur. Mais partout l’élégance d’un style sec econome procedant le plus souvent de l’allusion et de l’ellipse ,traversé d’un humour discret froid cruel-ainsi la manière dont il parle de ces légions d’honneur dont on gratifie les « vieux fonctionnaires qui on MARINE dans la directive et l’intrigue »- .
Des pages brillantes, une lecture séduisante ,je dirais même « addictante » si le mot existait ,car même quand on a moins aimé un chapitre et qu’ avec un brin d’ennui on en a sauté quelques pages , on est gourmand de rechercher autre chose à piocher .
Et ce livre m’a apporté une découverte inattendue :
Sureau y dresse de manière affectueuse un brillant portrait biographique tres laudatif d’un ami de son père, gynécologue comme lui , qui a eu une conduite heroîque dans l’armée de la libération ;
Jeune lieutenant à la tête d’une compagnie de tirailleurs, il fait preuve d’un courage exceptionnel ,prenant des risques inouis en plusieurs occasions notamment à Cassino ,ce qui lui avait valu d’être chevalier de la légion d’honneur a 21 ans et officier à 23 ans, avant de reprendre à la libération ses études de médecine.
Or cet homme là je l’ai connu mais c’est dans ce livre je l’ai découvert sous ce jour : J’ai été sa patiente pendant 30 ans, c’est lui qui a mis au monde mes enfants ;Avec le temps nos rapports avaient pris une tonalité amicale ;nous parlions de politique ,de son gaullisme inconditionnel, de nos enfants, du Maroc dont il était originaire, et jamais a aucun moment quoi que ce soit de ces échanges ne m’a fait soupçonner ce qu’avait pu été la jeunesse exceptionnelle de ce praticien compétent et attentif et….modeste

D. dit: à

Ça sent la blatte mutante, dans le coin.
Passez-moi vite le Baygon.

D. dit: à

Mais enfin DHH, ou étiez-vous ?!
On ne déserte pas le plus grand blog littéraire des univers sans prévenir !

puck dit: à

et alii dit: oulala:
Dexter va faire son grand retour en 2021 avec une nouvelle saison
 »

alors là il en est tout à fait hors de question !

puck dit: à

Jazzi c’est quoi le pot au couvre feu ?

D. dit: à

Je précise que j’évoquais Langoncet et lui seul.
Les commentaires de croisant. Des fois que.

D. dit: à

se croisant

renato dit: à

l’algorithme a peut-être le souvenir d’une mauvaise aventure sentimentale avec un oignons, et aloi.

renato dit: à

Toujours à propos de l’algorithme et de l’oignon, et alii.
Au cours d’un projet Facebook, deux bots ont commencé à dialoguer entre eux en employant un langage que les programmateurs n’ont pas pu comprendre ni su déchiffrer. Même si ce fait ne semble pas inquiéter les programmateurs — au moins ceux qui nous invitent à ne pas nous en soucier —, nous ne devrions pas prendre l’expérience à la légère ; devrions plutôt nous poser la question de savoir comment interpréter ce fait ; et aussi si en condition d’incertitude — connaissance limitée des dynamiques futures et des variables en jeu —, des bots pouvaient prendre des décisions ; ou si la condition d’incertitude en limitait l’efficacité et en provoquait des conditions de doute ou d’indécision. J’ai imaginé que si n’importe qui peut apprendre les codes de la communication afin de confectionner un objet et persuader le public qu’il vaut la peine de l’acheter, un bot aussi pourrait composer une bagatelle de bonne facture ; qu’il puisse même pénétrer le mystère de la vérité ! et voilà que finalement libérés des ennuis de la création nous pourrons passer notre temps en le perdant.

et alii dit: à

le médecin proche intime de Lyautey, depuis les années Maroc jusqu’au jour de sa mort(lettre) était le médecin devenu anthropologue Martial, 3 « l’un des principaux experts en matière de sélection raciale sous le régime de Vichy »2.

« Il apparaît dans certains travaux sur l’histoire de Vichy ou sur l’antisémitisme comme un jalon « essentiel » du racisme scientifique « à la française » » wiki. auteur de « la race Française »,(
, 1934, réédité en 1943, ouvrage couronné par l’Institut de France9 (Académie des sciences morales et politiques et Académie française)

et qui se posa en rival d’Alexis Carrel après envoi de son mémoire antisémite à Pétain ,antisémitisme par lequel il se reconstitua un réseau d’amis et une clientèle dont sa correspondance -déposée léguée pour sa gloire- témoigne;
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Martial

et alii dit: à

ené Martial, auteur en 1934 de l’ouvrage La Race française et en 1943 du fascicule du Secrétariat général à la jeunesse Notre race et ses aïeux, est désormais [re]connu comme un jalon « essentiel » du racisme scientifique « à la française » (Schneider 1994 : 104-117 ; 1990 : 231 et suiv.) [1]
[1]
Dans cette histoire assez classique des idées, bien des…. Ce qui en revanche est moins connu, ou trop rapidement mentionné (Taguieff 1999 : 295-332), c’est son passé d’hygiéniste social, affichant ostensiblement son attachement au socialisme réformiste [2]
[2]
La trajectoire de R. Martial, « expert en raciologie », n’est…. Deux positions donc, que l’on pourrait hâtivement classer dans deux « familles » politiques essentiellement différentes (socialisme/racisme). Dans cette perspective, la trajectoire d’un individu entre ces deux points ne pourrait relever que de la « dérive » [3]
[3]
Dans ce registre, à propos d’autres cas d’espèce, voir Burrin…, pathologique et exceptionnelle, d’un électron entièrement libre. Or avec la trajectoire de R. Martial, ce sont deux projets qui prennent corps, l’hygiénisme du début du siècle et la raciologie dans les années 1930. Donc deux moments historiques pendant lesquels R. Martial trouve à la fois les ressources – et nous reviendrons sur ses relations complexes avec les élites médicales – et les limites de son ambition.
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.cairn.info%2Frevue-geneses-2005-3-page-98.htm#

et alii dit: à

renato, l’expression s’occuper de ses « oignons » est argotique aujourd’hui; oignons indiquant les fesses; mais on lui prête aussi une origine américaine
peut-être Bloom pourrait-il trancher ?

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