de Pierre Assouline

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La République des livres
Pascal Quignard en lambeaux

Pascal Quignard en lambeaux

Il l’avoue sans détour : il cherche une autre façon de penser à la limite du rêve considéré comme « une vue fascinée enfouie au fond de chaque corps », au bout du songe tenu pour la « séquence d’images involontaires projetées sur la paroi interne », à la frontière incertaine de l’hallucination. C’est même écrit explicitement dès la page 19 de L’enfant d’Ingolstadt (268 pages, 20 euros, Grasset) qui vient de paraître :

« Je consacre ce Xème tome à l’ « attrait » de tout ce qui est faux dans l’art et dans le rêve ».

Quelques dizaines de pages plus loin, il précise son projet :

« Je cherche à méditer cette allergie humaine à la scène originaire dès l’instant où elle est représentée »

Ses moyens, ses armes sont inchangés : la recherche de l’origine sexuée, de la racine la plus archaïque des hommes comme de celle des mots, ce qui se manifeste déjà dans le travail sur la langue par la quête de l’étymologie, tel un échappé du Cratyle de Platon. Moins une méthode qu’un esprit, lequel se traduit par une déconstruction sans fin et aboutit naturellement à une forme que Pascal Quignard est des rares en France à avoir portée au plus haut, avec une constance telle que cette forme est devenue la signature de sa voix, de son timbre, de son grain : le fragment. Une autre manière de raconter des histoires. Certaines tiennent en quelques lignes, d’autres en quelques pages. A chacune son rythme, sa couleur, sa nécessité qu’il s’agisse de la formation du premier quatuor à cordes du camp de déportation de Terezin, ou des dons cachés de pianiste de Colette. Ou encore, plus personnellement et comment cela pourrait-il l’être davantage encore, du vécu traumatique, de sa trace mnésique et charnelle, du moment où il faillit cesser de vivre il y a quelques années lorsque le mal à l’œuvre lui fit se « séparer » de son sang à l’hôpital Saint-Antoine ;  alors il se sentit tel Abba Achille, l’un des Pères du désert en ses apophtegmes, refusant de de prononcer une certain mot et constatant que celui-ci s’était alors métamorphosé en sang dans sa bouche.Jean Rustin 1

Beaucoup de morts ressuscitent sous sa plume. Ainsi André du Bouchet « offrant dans un état enfantin d’enchantement » ces deux vers à Paul Celan juste avant que le poète n’enjambe le pont Mirabeau et ne se jette dans la Seine :

« Qui me croit absent, il a tort:/ Je ne le suis point, je suis mort ».

Il en est même de récents tel son ami le peintre Jean Rustin, ce qui nous vaut des pages bouleversantes. Il le visitait dans son atelier de Bagnolet en n’oubliant pas d’y apporter son violoncelle car Rustin était aussi violoniste ; Quignard l’aimait, l’admirait ; la tendresse que cet être rare manifestait dans ses silences le chavirait ; comment un homme comme Quignard, qui tient la lecture silencieuse comme la musique extrême, ne le serait-il pas ? cette émotion sourd discrètement dans son adieu qui fait entendre l’écho assourdi de leurs duos de Bach, Haendel, Mozart, Haydn, Schubert, Beethoven (dommage qu’il ne précise pas lesquels). Outre tout ce que leurs univers et leur sensibilité ont en commun (déjà, un certain retrait de la parole), il n’y rien d’étonnant à ce que l’écrivain souligne en la louant l’obstination du peintre ; car s’il y a bien une chose que les deux artistes partagent, c’est cette inaltérable capacité à creuser le même sillon une vie durant nonobstant les aléas de la réception.

On a tellement l’habitude de découvrir sous sa plume des mots de tous sous une définition déroutante (« Pervers : hommes qui se sont méfiés d’une domestication totale ») que même lorsqu’on rencontre ce qui serait chez n’importe quel autre écrivain une coquille ou une faute d’accord (« … âgé de trente et un an, Rancé… »),on se gratte la tête pour se demander s’il n’y a pas une intention derrière, mais non. Ces éclats ne sont pas tous des éclairs. Mais l’opacité de quelques uns ne gâte pas l’intelligence de l’ensemble. Parfois, on se permet de renvoyer ce grand lecteur à de toutes récentes lectures. Ainsi, lorsque, tout à sa quête passionnée de l’intrus il se demande quand est apparue l’idée qu’un corps devenait cadavre, il risque fort de trouver la réponse dans l’impressionnant Le travail des morts (Gallimard) dans lequel l’historien Thomas Laqueur propose une histoire culturelle des dépouilles mortelles. Qu’importe si le sens parfois nous échappe (notamment dans l’usage détourné du mot russe « pogrome », et même si le dictionnaire lui-même rend les armes s’agissant par exemple de « l’instinct de contrectation »). Qu’importe dès lors que la musique envoûte. La poésie qui s’en dégage nous dédommage du doute. De la poésie jusque dans la rencontre inédite de deux mots qui n’étaient pas faits pour se rencontrer : « un hallucinat d’arbre »,  « Jadir du jadis » (au sens d’une force qui surgit en nous), « un intervalle d’effroi », « des tourets de nez », « l’assuétude de la méditation », « notre langue s’engendre », « sa bouche fut quitte du langage », « la main de gloire »– encore que cette dernière expression soit explicitée comme désignant la tache du sperme tombé au pied d’un homme pendu.

gouvernante-jean-simeon-chardin-102-2166-iphoneDes huit volumes de Petits traités qu’Adrien Maeght publia il y a près de trente ans au cycle du Dernier royaume dont le dixième tome paraît donc ces jours-ci, il y a bien une vision du monde dont l’art poétique était exposé dès 1986 dans Une gêne technique à l’égard des fragments (Fata Morgana), son essai sur La Bruyère, le premier à avoir composé un livre de façon systématiquement fragmentaire avec ses Caractères. Son morcellement n’avait rien à voir avec les maximes (bien que Boileau le surnomma « Maximilien »), arguments, grappes de pensées, portraits lus avant et ailleurs. D’Héraclite à Pascal, on ne saura jamais si la fragmentation de leurs pensées avait été conçue comme une cohérence puisque d’autres qu’eux-mêmes les ont ainsi rassemblées. Ses adversaires crurent heurter La Bruyère en lui reprochant des pièces détachées. Quignard en a retenu l’esprit de lambeaux qui ne s’interdisent pas le contraste au risque du hiatus. Dans cet indispensable traité du fragment, il comptait ses bienfaits au nombre de deux :

« L’un de ces bénéfices n’est que personnel ; l’autre est purement littéraire : le fragment permet de renouveler sans cesse 1) la posture du narrateur, 2) l’éclat bouleversant de l’attaque »

Parfois, on se surprend à chercher dans L’enfant d’Ingolstadt le rapport direct d’un fragment à celui qui lui fait cortège bien que souvent tout s’éclaire plus avant ; s’impose alors la cohérence de ce qui apparaissait comme une succession d’irréconciliables. Et après tout, cela n’épouse-t-il pas au plus près la discontinuité de l’opération de penser ? Autant de pages à traquer le faux du monde derrière lequel se dissimule « tout ce qui tombe au sein du monde humain », pleines de contes, pensées, énigmes, légendes et leçons de ténèbres des temps les plus reculés et des contrées les plus éloignées. Pascal Quignard tire le lecteur vers le haut, lui donne de l’ambition, comble son plaisir du texte, quitte à exiger de lui un effort d’attention supérieur à celui accordé au tout-venant littéraire.

« Qui connaît le visage du premier porteur de son patronyme ? »Jean Rustin (4)

Un Blondin pouvait commencer ainsi son premier roman L’Europe buissonnière « Passé huit heures du soir, les héros de roman ne courent pas les rues dans le quartier des Invalides ». Un Quignard, lui, débute ainsi le chapitre XVIII de son dernier livre : « Rares sont les héros de roman dont on peut contempler la coupe en or au musée du Louvre et dont on a conservé le poignard au musée de Darmstadt ». Mais au fond, malgré tout ce qui les sépare, ne sont-ils pas mus par un même élan et ne disent-ils pas la même chose ? La lecture d’un nouveau livre de Pascal Quignard est toujours aussi envoûtante et vertigineuse, car intacte est l’obsession de l’auteur pour les des deux scènes manquantes à notre vue : la scène primitive à l’origine de la conception qui nous a fait, la scène ultime avec les circonstances de l’effondrement, les deux privées d’image comme de témoin.  Mais paradoxalement, plus il gagne en liberté, en détachement, en distance, le creux de l’oreille plein de sons venus des temps archaïques, plus on se sent inclus dans sa famille de papier, heureux de s’y retrouver à ses côtés dans sa nuit, au plus près de son murmure et de sa quête primitive. D’autant que désormais, si le latin se laisse deviner ici ou là, il nous épargne les passages en grec qui laissaient le non-helléniste sur le carreau.

Le titre L’enfant d’Ingolstadt est tiré d’un des chapitres rapportant l’histoire d’un enfant mort contée par les frères Grimm. D’autres auraient pu tout aussi bien faire l’affaire, mais la couverture en eut été moins douce. Là gît le seul regret en refermant ce livre vibrant car habité : le bandeau qui le ceint. Une oeuvre de Chardin intitulée La gouvernante y est reproduite. Une scène de la vie domestique, gouvernante d’une bonne maison conversant avec l’enfant dont elle a la charge, si apaisée qu’elle nous emplit de sérénité. Mais loin, si loin de l’inquiétude, de l’intranquillité, du désarroi des tableaux de Jean Rustin, le peintre qui ouvre ce volume, court dans l’ombre de ses pages, le clôt, irradie les fascinants lambeaux de ce livre, alors que Chardin en est absent. Il est vrai que d’un point de vue d’éditeur, des carcasses d’humains, des êtres souffrants, des sexes béants et masturbés, des corps incarcérés, des âmes à vif, sont autrement plus dérangeants. Comme l’est l’idée qu’une grâce puisse habiter cette humanité disgraciée. Qui veut voir en couverture, et donc avoir chez soi, ce cri, cet effroi, cette douleur, cette souffrance, cette misère et la solitude qui les réunit tous ? C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit et c’est pour cela que tant de ces pages nous hantent encore.

(« Oeuvres de Jean Rustin », « La gouvernante, 1739 » de Jean-Siméon Chardin, Tatton Park, Cheschire, UK ; « Jean Rustin en son atelier » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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1 334 Réponses pour Pascal Quignard en lambeaux

christiane dit: à

Chaoux – 18h54
Vous me citez, Chaloux ?
« Paul Edel, blessé que l’on puisse attaquer et son œuvre sous son nom d’écrivain, ses textes (sur son blog ou ici) et sa vie privée. »
Oui, ces mots sont de moi.
On peut ne pas aimer un livre, plusieurs livres d’un écrivain mais dire qu’il est nul, comme vous l’avez fait, vous esclaffant et en ajoutant son patronyme, c’était prendre un grand risque : celui de prouver que vous étiez capables de juger de la nullité de ses textes et de ses romans or, si votre dialogue est agréable dans le domaine de la musique vous n’avez, à ce jour, et l’un et l’autre, écrit livres ou textes, pouvant nous convaincre que vous êtes des critiques littéraires patentés. De plus, attaquer quelqu’un en dévoilant son identité d’une façon aussi péjorative, exigerait que vous ayez le cran, un sens de l’honneur suffisant pour dévoiler le vôtre. A défaut de cette démarche vous êtes semblables aux délateurs qui exerçaient leur sombre besogne dans des temps encore si proches.

D. dit: à

Eh oui. Autrement dit : mwraaouu… c’est l’heure du Gourmet ***

closer dit: à

Moi, chère Clopine, je n’ai eu envie de lire Quignard, ni après « Tous les matins du monde », film très surestimé, ni après l’avoir vu chez dents blanches (je ne l’ai trouvé ni sympathique ni intéressant), ni après l’article de Passou…

En prenant son dernier opus à la FNAC, cependant…

Quant à Montherlant, il ne faudrait peut-être pas le juger uniquement sur les Jeunes Filles. Je me souviens d’une admirable pièce « Le cardinal d’Espagne ». C’est tout ce que j’en connais…

renato dit: à

Première image.
Envers et contre la simplicité de la composition, j’ai du mal à y retrouver un quelconque « rêve décomposable en segments de langage”; mais ce n’est pas la première fois qu’une trouvaille critique d’un écrivain me laisse un drôle d’arrière-goût.

gisèle dit: à

Christiane 16h et des poussières. Tout à fait heureuse de vous lire.
Vous avez donc vu le même docu. que moi, c’était dimanche, je crois, il faudrait qu’il soit rediffusé, tellement passionnant. Je devais sortir,il faisait soleil,et brusquement une tempête de vent, de pluie, de feuilles,impossible d’ouvrir la porte. Volets et fenêtres fermés, doubles-rideaux tirés,j’ai allumé la TV et dans le noir presque absolu,je me suis retrouvée dans cette fantasmagorie animée, à y perdre le Nord, comme vous, d’après ce que vs dites! les éléments du tableaux se détachaient et cabriolaient à travers l’espace,et c’était bluffant, car le commentaire était simple et perspicace. Quand j’ai lu votre com. où la raie de Chardin courait l’amble,je me suis offert plus de 5 mn de fou-rire….Docu remarquable avec qqs sommités qui n’avaient rien de mortifère.
– le lien sur Rustin est précieux,ITW peu conventionnelle, où la journaliste pose des questions essentielles et où Rustin ne manque pas d’humour, qu’est-ce qu’un « peintre/peintre, rapports avec le PC …je l’ai imprimé, plus facile à lire que sur l’écran.Il fallait le dégoter,merci.
Il me semble que ,sans l’ami qui me l’a fait découvrir, je serais passée à côté de Rustin C’est bien plus tard que j’ai vu l’expo,rue Ronsard.J’ai appris à le regarder. La question n’est pas de savoir si je supporterais l’un de ses tableaux ds ma chambre à coucher, mais de voir si l’interprétation que j’en ferais serait susceptible de changer, de varier,de s’enrichir.Bref, je comprends assez qu’il puisse avoir des atomes crochus avec Quignard.Je n’abandonne pas Quignard, parce qu’ il y a un parcours qui se déroule et que tout se tient. Abscons, confus,précieux …c’est l’apparence;il y a des livres qui tiennent tête; on peut aussi abandonner, pourquoi pas,si l’on reste à la porte.
Le livre sur Bellmer/Reims est paru au même moment,à peu près ,que la grande expo d’Issoudun. Il y a ,au Musée (oeuvre de Pierre Colboc, l’architecte d’Orsay) une conservatrice au talent exceptionnel (qui part hélas à la retraite).j’ai vu des expos originales et magnifiques. C’est là que j’ai rencontré plusieurs fois Cécile Reims et Fred Deux. Facile de parler avec eux,elle,petite, joyeuse,pleine d’humour. Il y a un riche fonds Fred Deux; et il y a 2 ou 3 ans,Zao Wou-ki a fait don d’une partie de sa collection au Musée. Musée vivant et passionnant,accolé intelligemment à une ancienne collégiale-hospice remarquable.
Pour finir, je vous conseille l’expo du Petit Palais du 14/9 au 15/10; un mois seulement, consacrée à JAKUCHU, peintre japonais du 18°.Titre:le Royaume coloré des êtres vivants. J’ai acheté le catalogue, superbe, afin de me documenter un peu sur le sujet.De la queue en perspective! Des oiseaux, des animaux, des fleurs,ce qui devrait vous plaire, ce qui me plaît..
* Les links ne servent pas à rien….. Bonne..nuit noire ,hélas déjà.

Delaporte dit: à

« Pourquoi ne suis-je pas étonnée que Delaporte aime Montherlant ? »

Que voulez-vous dire, ma chère Ed ? N’ai-je pas nuancé mon propos ? L’avez-vous lu jusqu’au bout ? Autant d’interrogations… Ceci étant, vous voulez sans doute parler de sa misogynie ? Heureusement, il ne vous a pas rencontrée. Son amour des garçons n’en aurait que multiplier…

D. dit: à

Je pense que l’Allemagne ne mérite qu’une chose : une punition.
– 1er étape : sortir de l’Europe et rétablir les frontières, amorcer ainsi le processus de déseuropéisation.
– 2ème étape : faire alliance avec la grande Russie.
– 2ème étape : isoler l’Allemagne comme elle ne l’a jamais été et en faire une vassale.

Delaporte dit: à

Ou alors comme ça, je ne sais pas :

« Son amour des garçons n’en aurait que multiplié… »

Chaloux dit: à

Oui, Christiane, je cite vos vertueuses sottises, toujours recommencées, et je commente votre goût, à la longue vraiment pénible, sur lequel vous devriez vous interroger, de remettre sans cesse de l’huile sur le feu. Paimpopol, votre ami, ne se gêne pas pour dénigrer les écrivains qu’il n’apprécie pas. Je ne l’apprécie pas. Je ne me gêne pas.
Quant à cette histoire de pseudo, je n’y suis pour rien, on en parlait déjà quand je ne prêtais aucune attention à cette question. Et Pierre Assouline a écrit plusieurs articles qui permettent le rapprochement.
Dois-je préciser que je n’ai pas cassé le vase de Soissons et que le grand incendie de Rome ce n’est pas moi non plus?
Je vais vous faire une confidence. Je commence à être fatigué de faire de l’humour à vos dépens. J’ai parfois autre chose à faire. Modérez-vous.

Bételgeuse dit: à

RD en tenant compte de votre configuration sachez que je n’ accorde strictement aucune importance à vos élucubrations, souciez vous de votre santé et du contenu de vos posts tous plus intelligents les uns que les autres plutôt que des miens s’ils vous gênent, leur réception diffère selon ceux qui les lisent et rien ne vous oblige. Pour ce qui est du côté gênnt , j’avoue que vos posts teintés de racisme si ce n’est de sexisme etznt donne le nabot qui s’attaque à une femme ainsi que de nationalisme en import de Hambourg mevgêne tout autant que ce qui semble dans l’ensemble de ce que j’envoie et vous ennuie ,exception faite pour certains qui sont personnels et bien sûr éloignes de littérature de PQ dont il est question et dont je n’ai lu que un opus , je vous concède mecdituer dans les derniers envois être assez éloignée du sujet qui court sur ce fil. Merci de ne plus m’importuner et encore navrée de d’occasionner les désagréments dont vous nous faites part.

Bételgeuse dit: à

@ED. Rayer les mentions inutiles, svp, dues au correcteur.

Clopine dit: à

Je crois que Jazzi n’est pas là, alors tant pis : je vais me lâcher un petit peu. Je vais essayer cependant de contrôler ce « petit peu », parce que sinon je crois que je pourrais éventuellement me mettre en colère pour de bon, et j’aime trop Jazzi pour risquer qu’il m’en veuille.

Bref.

Donc, si je lis (je sais, je ne devrais pas !) Christiane de 20h 06, je vous jure que je n’en crois pas mes yeux. Enfin, si. Hélas. Faudrait que je puisse en rigoler, mais c’est plus fort que moi : ce que ça m’agace !!!

Parce que, quand même… Christiane, qui n’arrête pas d’agiter l’encensoir, dès qu’on lui en donne l’occasion, transformant le lieu en une sacristie embaumée de bons sentiments… Christiane, dont les capacités de discernement littéraire sont à peu près aussi étendues que celles d’une chouette qu’on réveillerait à midi pile, et qui, aveugle et empruntée, tournerait sa tête de devant en arrière, avec les mêmes sautillements mécaniques, erratiques et stupides que ceux de la poule cherchant son poulailler…

Christiane qui déteste cordialement Chaloux, ben tiens, ce dernier l’a cordialement rembarrée, et qui flatte Paul Edel, obséquieuse et insinuante, histoire que ce dernier ne se rende pas trop compte qu’elle lit la littérature avec à peu près autant d’intelligence que le lapin copule…

Mais qui n’irait pas jusqu’à dire la vérité, hein. A savoir que sa noble défense de Paul Edel, ce manteau de vertu dont elle s’entoure pour tomber, telle (croit-elle) la statue du Commandeur ou la personnification de la Justice sur le criminel Chaloux, est en fait criblé des multiples trous de son ressentiment personnel.

Si elle était plus franche, elle dirait ce qu’elle ressent, bien sûr. A savoir que ce sont les remarques de Chaloux qui l’ont blessée à vif, et qu’elle essaie tout simplement, par vengeance et pour se réparer, de lui faire rendre gorge…

Mais c’est Christiane, ah là là. Alors ça passe par une attitude, une pose de « grande dame » morigénant la dissipation d’un trublion, du haut de sa morale et de sa sagesse.

Tu parles, Charles !

Moi je l’avoue franchement : Christiane m’a toujours agacée, dans son personnage de (fausse) érudite, mais je la supportais cependant – sauf qu’elle a fait déborder le vase plusieurs fois, en racontant n’importe quoi sur tel ou tel auteur. Mais bon, ça a dégénéré, et voilà la Dame qui s’auto persuade que, puisque je ne l’apprécie pas, c’est que je suis la dernière des dernières; Et allons-y sur les affabulations grossières à mon sujet.

Et ça, franchement, j’ai beau faire des efforts, je n’arrive pas à l’excuser. Bon sang, nous sommes tous ici parce que nous avons un rapport aux mots bien particulier. Un respect des mots. Enfin, pour moi, il est très important de respecter au moins cela : le sens des mots, leur utilisation la plus juste et précise, leur non-détournement… Quand je pense à ce que Christiane a fait dire aux pauvres miens, de mots, non mais !

Alors sa risible « défense » de Paul Edel (qui, à mon humble sens, n’en a guère besoin, car il est un grand garçon), juchée sur les canassons de l’indignation morale et de la leçon de civisme, alors qu’il s’agit juste de son propre ressentiment (justifié ou non, là n’est pas la question) et qu’elle est elle-même capable de dire n’importe quoi et de déformer n’importe quel propos, susurrant ensuite, lamentablement, que « le lecteur a le droit d’interpréter comme bon lui semble », franchement, là…

Et au fait, si j’en rigolais un bon coup, là, ce serait sans doute salubre ? Parce que c’est à s’en tordre les côtes, en vrai.

Jazzi dit: à

Merci, Christiane, de remettre les pendules à l’heure, en attendant que Passou fasse le ménage !

closer dit: à

Je confirme Gisèle. L’expo « Jakuchu » au Petit Palais est absolument extraordinaire. Elle ne dure qu’un mois et ne sera pas revue de sitôt puisque les œuvres appartiennent aux collections impériales. De la peinture sur soie…Du jamais vu, très différent de l’art des estampes que nous connaissons tous (Hokusai, Hiroshige, etc).

Jazzi dit: à

J’ai l’impression, Clopine, que tu as crevé un très gros abcès d’abstinence ! Chassez le naturel, il revient au galop…

Bételgeuse dit: à

ED, votre cursus littéraire devrait tout de même vous aider à comprendre . Même si ce qui est écrit ne s’apparente pas à de la littérature classique. Cherchez dans les modernes.

Clopine dit: à

Merdum, Jazzi était là. Oups. Ne m’en veux pas trop, Jazzi. C’est juste que, plus je vieillis, moins je supporte les poses…

Chaloux dit: à

Montherlant, il y a le théâtre, les Carnets, les terribles Célibataires. Pour Les jeunes filles, mon avis a beaucoup oscillé. Je crois maintenant que c’est une lecture à étages et qu’il ne faut pas se contenter de l’histoire qui peut paraître en effet révoltante, peut-être surtout de la part d’une homme dont nous savons aujourd’hui etc.
Du théâtre, je retiendrais Pasiphaé et La guerre civile.
Vialatte avait raison en reprochant à Montherlant de n’avoir écrit que pour lui-même, et en remarquant que s’il en avait été autrement il aurait été un écrivain bien plus important. Mais c’est tout de même une œuvre qui existe. Et même certains poèmes dans Encore un instant de bonheur, comme le chant des Lamels :Frappons le sol de nos queues!.

(Le Fichier parisien, est vraiment à éviter. Là, dans certaines pages, c’est vraiment la mort qui fait le trottoir).

J’ai lu certains essais, comme Service inutile à une époque où j’ignorais à peu près tout de l’époque dont il est question.

On a tourné il y a quelques années une adaptation de La Reine morte avec Michel Aumont dégagée de ce ton Montherlant qui a été la scie de deux ou trois générations de comédiens, et j’avais été étonné que le texte passe si bien.

Céline l’avait surnommé le buste à pattes.

closer dit: à

Christiane, respirez un bon coup et allez voir Jakuchu, ça ira mieux après. Clopine, faites en autant si vous passez à Paris, mais un autre jour.

christiane dit: à

Gisèle,
il y a dans le chapitre XXXI de L’enfant d’Ingolstadt : « La voie du peintre est fascinée », un retour à la peinture de Jean Rustin et quelques passages m’ont appris à voir différemment ses toiles. Les voici :
« C’est ainsi que les tableaux de ce violoniste si humble et le reste du temps si silencieux formaient le tabou de la curiosité.(…)
Ils ont ces visages aux grands yeux ronds et éblouis des cavernicoles ou des petits enfants autistes. (…)
Ces figures sont des vieillards-enfants.
Pour le dire en chinois : ces têtes sont des « Lao-tseu » (en chinois lai signifie vieillard, zi ou tseu signifie enfant).(…)
C’est la peinture plus que l’Histoire qui impose la tombée des cheveux dans la peinture de Rustin, qui impose la suppression des bras comme la nature le fit des serpents, qui impose la disparition des dents comme la nature le fit dans le bec des oiseaux. (…)
Les formes qui précèdent réservent à chaque forme neuve un accueil épouvanté. Elles réservèrent à la peinture de Rutin un accueil épouvanté. Les formes nouvelles de l’apparence humaine, au cours du XXe siècle, dans les hôpitaux psychiatriques, dans les camps d’extermination, dans les ports japonais soufflés, dans les victimes du sida, ne s’étaient jamais vues dans les siècles qui précédaient. Ce n’est pas Picasso qui les invente. Ce n’est pas Bellmer qui les invente. Ce n’est pas Bacon qui les invente. Ce n’est pas Rustin qui les invente. Ce sont les sociétés humaines qui ont inventé les conditions atroces de cette déculturation, de cette dénaturation, de cette démorphologisation -, ces états limites des formes.
Alors ces formes inventent leurs visages, ces visages appellent leurs peintres, comme cette douleur appelle son chant (…) »
C’est très fort. Quignard a là une sacrée intuition.

Merci pour l’expo !
Pour le film, je l’ai vu à sa sortie au cinéma « les sept parnassiens » et revu avec plaisir à la télévision.

Ah, vous m’avez manqué !

christiane dit: à

@closer dit: 25 septembre 2018 à 21 h 14 min
Closer, je n’ai jamais été aussi calme. J’ai pris le temps de réfléchir avant d’écrire ces mots à Chaloux mais qui ne dit rien consent…

Chaloux dit: à

Je me permets de citer ma prose.

Sans en avoir l’air est une attitude qui a souvent court ici. Que les sans en avoir l’air éprouvent quelque déplaisir à ce qu’on leur signifie bien objectivement qu’on a parfaitement compris où ils veulent en venir, est bien leur affaire. Nous ne les plaindrons pas.

christiane dit: à

@Chaloux dit: 25 septembre 2018 à 21 h 11 min
Alors j’attends de vous une critique détaillée, avec citations à l’appui, des romans de J-P. Amette vous permettant de les trouver « nuls », car je suppose que vous les avez lus… Idem pour ses textes afin de départager ce qui est une position de principe non motivée, juste désirant être féroce, d’une critique littéraire précise. Bien sûr ce travail exigerait la présence de Pablo. A vos plumes, les critiques !

Chaloux dit: à

Christiane, on écrit des critiques détaillées à propos de ce que se lit, jamais de ce qui se feuillette.

Chaloux dit: à

Quoiqu’il en soit de mes propos qui n’ont aucune importance, le destin de l’œuvre de Paul Edel suivra son cours. Oubli ou pas.

christiane dit: à

Bonsoir Passou, j’ai une demande à vous faire si vous passez par là : laissez les derniers commentaires négatifs de Chaloux et de Clopine. Ils révèlent beaucoup de leurs motivations …

Bételgeuse dit: à

Ed 16 de minima 25 de maximale ce n’est pas si mal pour une brasse mais merci de vos conseils avisés qui toutefois ne peuvent décourager ou encourager à d’autres activités sportives et en plein air loin de vos ruminations pseudo intellectuelles.

hamlet dit: à

pablo, là pour une fois tu as raison : j’ai beaucoup de mal à te lure quand tu parles musique, même si le plus soyvent cela consiste à envoyer des liens yt’ ou sortir des âneries comme l’histoire de l’angoisse de mort chez l’ami Franz.

c’est que comme cela se combine avec des attitudes violentes de miliciens terroriste, je ne peux m’empêcher de l’associer à ces officiers de la gestapo dont on disait qu’ils étaient de grands mélomanes.

pour moi ils ne l’étaient pas, pas plus que tu ne l’es, quand esthétuque et éthique sont séparés tout discours esthétique appartient alors au domaine du kitch.

pour le dire de façon plus plotinienne, la musique ne s’arrête pas aux seules limites de la musique, tout comme l’art ne s’arrête pas aux limites de l’art, mais participe d’un tout incluant des facteurs relevant de l’éthique.

le fait de considérer ce blog comme un ring de boxe où toi et ton acolyte distribuez des coups et des insultes, fait que pour moi, à aucun moment vous ne parlez de musique.

Bételgeuse dit: à

Plaindre! Faudrait il encore qu’une humanité vous habite hors des livres nombreux qui vous tiennent lieu de lieu de vie en dehors de vos echapees en live dans votre milieu de référence et familial. Vous êtes sans indulgence et sans pitié sans pour cela ignorer que le rapport entre les individus ne relève que d’égoïsme qui s’accorde ou se desaccorde. Pour des raisons inhérentes à l’espèce , à la prééminence de l’intérêt quel qu’il soit à tirer profit de l’échange, du commerce quels qu’en soient les natures.

hamlet dit: à

sur cette question je ne saurais trop conseiller la lecture de Dr Faustus de Thomas Mann.

christiane dit: à

@renato dit: 25 septembre 2018 à 21 h 46 min

« … expo « Jakuchu » au Petit Palais… »
Merci, Renato de compléter ainsi le commentaire de Gisèle. Le billet est acheté et imprimé !

Phil dit: à

Pablo a disparu du ring, caramba, serait-il Valls

Chaloux dit: à

Hamlet, prends un livre…

christiane dit: à

@Jazzi dit: 25 septembre 2018 à 21 h 02 min
De rien, Jazzi. Au plaisir de te lire.

Ed dit: à

Tout à fait dédé. Pas de Felix de supermarché pour moi. Miaouuu-léchage-de-babinement vôtre.

Chaloux dit: à

On ne dit pas: de rien.
On dit: je t’en prie.

hamlet dit: à

Chaloux: et toi va lire Dr Faustus de Mann, cela te fera le plus grand bien.

Jazzi dit: à

J’ai vu « Fortuna », Christiane. C’est une Félicité d’aujourd’hui, un brin plus métissée… Bruno Ganz est parfait, en père supérieur d’un monastère perdu en pleine neige dans le Simplon helvétique. Et son message est synchrone avec ce que dit le pape, dans le film de Wim Wenders : accueille l’étranger comme ton semblable ! Affirmant que Jésus est le premier des migrants… La jeune comédienne est digne de la « Mouchette » de Bresson.

rose dit: à

Pablo75 dit: 25 septembre 2018 à 17 h 14 min
@ Bételgeuse
Ce matin tu m’as dit:
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 9 h 03 min
Pablo, occupez vous de vos fesses. Merci.
Et après, tu as passé la journée à t’occuper des miennes (même si, je te l’avoue, je ne lis que la première ligne de tes messages mallarméens – dont l’effort pour les comprendre ne compense jamais le temps qu’on met à les décoder – quand on y arrive):
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 9 h 09 min
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 9 h 13 min
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 9 h 25 min
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 9 h 40 min
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 10 h 25 min
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 10 h 28 min
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 15 h 19 min
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 15 h 26 min
Alors, ma poule, il faudrait savoir…

C’est dingue, lire Nietzche Heidegger et alii
et ne pas comprendre Bételgeuse !

Bételgeuse

il aime les p. comme Zorba.

ai cru que c’ était poupoulina mais c’ est Bouboulina…
Est aussi belle que Gelsomina.
et l’ éternel féminin est ds préférer Zorba au jeune patron cultivé qui lit des milliers de livres. Ce Zorba qui danse.

Chaloux dit: à

Hamlet, dans ton état, l’annuaire du téléphone devrait suffire.

renato dit: à

Quelqu’un à déjà entendu dans la vie de tous les jour l’expression « Wireless Fidelity » pour « wifi » ?

renato dit: à

jour > jourS

hamlet dit: à

Chaloux, je n’ai fait attention : vous aussi vous me tutoyez ?

attention : c’est pablo qui commence à déteindre sur vous.

dies-moi si je me trompe : dans le couple il me semble que c’est vous le « faible » et le moins enclin à la bagarre, à tel point qu’avant je n’avais remarqué votre présence sur ce blog.

c’est pablo le meneur ? c’est lui qui vous encourage à distribuer des baffes comme il dit, et ensuite il vous félicite.

il le semble que cela fonctionne souvent ainsi chez les délinquants.

une question si vous le permettez : jusqu’où seriez-vous prêt à aller pour ne pas le décevoir ?

Bételgeuse dit: à

Charitable Chaloux, toujours un conseil bienveillant. Les conseillers n’étant pas les payeurs. Vous chaloux, votre goût s ‘orientairetait, l’intuition toujours, Vers les amours tarifés quand l Amour bel amour fait défaut. Je me demande comment à votre âge votre bourse ne s’entrouve pas asséchee, sans aucun doute à moins que de fraîches recrues ne remedient à cette hypothétique problème et bien que votre fortune fut jadis vantée, vous avez dû depuis grossir mais laissons là de viles considérations. Vous disposez encore de la main.

hamlet dit: à

bon bon, Chaloux si vous êtes d’accord nous reprendrons demain cette analyse comportementale.

pour une fois qu’on a la chance d’avoir un couple de « miliciens » sous la main il ne faut pas la laiser passer.

j’aimerais aussi avoir votre avis sur cette question « esthétique et éthiqe ».

rose dit: à

En outre, c un peu grâce à vous (et rose) que je me suis mis sérieusement à fréquenter récemment Victor Hugo.

oui, c’ est moi rose.
😇🤗

ne sais plus trop bien. Dernière année de boulot. J’ avais choisi deux quatrièmes et deux troisièmes. Je déteste les quatrièmes. Boutonneux pénibles provocateurs. les garçons obsédés par le sexe.
Bref, c’ était ma dernière année et j’ étais bien décidée à ne pas m’ emmerd…
J’ai monté mon programme comme on descend l’ escalier du Crazy Horse.
Rien dans les programmes, tout dans la tête. Un manuel parfois en support. Des dictées régulières et de la grammaire tout autant.
D’ immenses envolées lyriques de grands fous rires et un bonheur fou.
Tout à l’ état pur.
Et là, soudain, ce fut inacceptable le Reader Digest.
Des bouts de chapitres, des pans entiers sautés. J’ l’ ai acheté en Quarto, je crois bien. Énorme mais petit. Et je me suis mise à le raconter aux gosses et à vous pour ne pas sauter des passages. Puis et en alternance on regardait le film avec Lino Ventura je crois bien me souvenir.
C’ est de cette manière là que je suis entrée dans les Misérables, comme on se fait moinesse à Ganagobie, avec délectation.

hamlet dit: à

Chaloux’ une dernière chose : passou, Paul Edel, wgg sont des personnes qui m’ont fait découvrir des dizaines d’auteurs et de livres.

j’imagine que le cas pour d’autres.

et ça, vous aurez beau y mettre, pablo et vous, toute votre méchanceté, vous ne parviendrez jamais à le salir.

Jazzi dit: à

« dans le couple il me semble que c’est vous le « faible » »

Tu paries donc sur le premier, dans le match Pablo-Chaloux, hamlet !
Mais pourtant, dans leur relation sadomasochiste-maso, c’est Chaloux qui est considéré comme le Maître ?

Jazzi dit: à

Et tu avais encore du temps pour leur parler d’autres auteurs du programme que Hugo, à tes élèves, rose ?

Jazzi dit: à

Clopine, je ne suis pas sûr que tu aies choisi le bon camp ? Pabeau et Chalouche ne sont pas des enfants de c(h)oeur…

rose dit: à

il y a des timings JC et des lois. Jamais respectés. J’ai été au service des élèves avec au centre des auteurs classiques et j’ai ce point commun magnifique avec Christiane, l’enthousiasme.
Mais j’avoue un faible pour Hugo. Et pour Verlaine. c’est vrai.

rose c’est moi 🙆

D. dit: à

Ed, je prends justement Félix pour mon minet à moi et je peux vous dire que c’est bien.

rose dit: à

pardon Jazzi c’est à vous que je répondais.

Delaporte dit: à

« Clopine, je ne suis pas sûr que tu aies choisi le bon camp ? »

Mon cher Jacuzzi, son grand-père à la mode de Bretagne avait certainement beaucoup plus de flaire et une morale à toute épreuve, contrairement à elle.

Petit Rappel dit: à

IL se peut que Dame Clopine se réconcilie quelque jour avec Montherlant, à la faveur d’une adaptation bovine, écolo et filmique de sa Pasiphaé.
Pour l’abeille, on lui signale les pages de Saint François de Sales la donnant comme modèle à ses communautés. l’antithèse en étant la mouche, qui bourdonne partout, dérange tout le monde, et n’apporte rien…

MC

Pablo75 dit: à

Mais qui est ce type qui, sans le moindre sens du ridicule, se prend pour Freud (« nous reprendrons demain cette analyse comportementale »), cet analphabète qui se prend pour un prof de philo (« j’aimerais aussi avoir votre avis sur cette question « esthétique et éthiqe »), qui parle en chuchotant comme un jésuite pédophile à un élève rebelle (« vous aussi vous me tutoyez ?
attention : c’est pablo qui commence à déteindre sur vous »)? Qui est ce pédant complexé qui sort ici des âneries comme « quand esthétuque et éthique sont séparés tout discours esthétique appartient alors au domaine du kitch » ou essaie de se la pé.ter en écrivant « pour le dire de façon plus plotinienne »? Qui est ce sourd qui veut nous donner à Chaloux et à moi des leçons de musique, qui veut décréter, du haut de son goût de chi.ottes pour les vieux tangos argentins aux paroles débiles, qui est mélomane et qui ne l’est pas (« dont on disait qu’ils étaient de grands mélomanes, pour moi ils ne l’étaient pas, pas plus que tu ne l’es »)? Qui est ce cinglé pour qui ceux qui lui disent en face ses quatre vérités ont « des attitudes violentes de miliciens terroristes »?

Ce type est un argentin avec un complexe d’infériorité typiquement argentin qu’il n’a jamais pu digérer et qui le ronge chaque jour un peu plus (tous ses mots puent le complexe d’infériorité, et surtout son ton de curé défroqué). C’est un tricheur qui a ici plusieurs pseudos (Puck-Puck), démarche typique de tous les complexés qui rêvent d’échapper à l’être minable qu’ils sont. C’est aussi Monsieur Wkipédio, un inculte qui disparaît du blog à chaque fois qu’un thème nouveau est proposé, pour aller l’étudier sur la Wikipédia et venir ici après pour essayer de nous faire croire qu’il est un expert dans la question, alors que cela se voit à de km à la ronde qu’il ne connaît rien à l’affaire, tellement ce qu’il écrit est confus. Hamlet est aussi le type qui a osé écrire la phrase la plus stupide que j’ai lue dans ce blog depuis 4 ou 5 ans: «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison», une devise d’idiot qui donne la clé de sa personnalité: complexe d’infériorité inguérissable, prétention maximale, inculture totale, bêtise colossale. En quel état doit-on avoir le cerveau pour écrire une phrase pareille, digne d’un gosse de 6 ans: «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison»?

En plus de tout cela et surtout, hamlet est un antisémite hystérique qui confond le fait de se faire insulter ici pour avoir dit des âneries avec le fait de se faire gazer à Auschwitz pour avoir été Juif. Et un négationniste fauris.sonien pour qui la Shoah est aussi banale que des polémiques sur un blog. Plus un crétin irrécupérable pour qui le fait d’utiliser l’expression « rat de bibliothèque », qui date de 1850, est un signe incontestable de nazisme.

Voilà l’ordure morale qui essaie de donner ici de leçons d’Étique à tout le monde.

Un hypocrite total, un pervers dangereux, un menteur compulsif, un manipulateur pathologique, un cynique absolu.

Un vrai taré.

poussière dit: à

déjà entendu dans la vie de tous les jour l’expression « Wireless Fidelity » pour « wifi » ?

non mais j’y avais pensé après avoir entendu quelqu’un me dire « t’as du wifi »

Soleil vert dit: à

Rose, qui lisez et relisez « Les misérables », j’ai vu une toile impressionnante (c’est le cas de le dire au milieu des impressionnistes ..) de Gustave Doré qui ouvre l’expo au Petit-Palais consacré à l’exil des Pissarro et concert à Londres, après l’invasion prussienne de 1870.

Cette toile réaliste, dont la représentation sur internet ne rend pas justice m’ a subjugué. J’avais l’impression de pénétrer dans une scène des Misérables. C’est l’hiver.On voit Paris au loin bruler et une bonne sœur fuit la capitale avec un enfant. Elle longe un mur attenant à une maison ou un couvent.
http://cmaexpositions.canalblog.com/archives/2018/07/15/36563412.html

Ed dit: à

D. sans mépris aucun, Felix convient très bien aux chats de gouttière. Pour les chats de race, plus sensible, j’achète Purina One.

poussière dit: à

de Quignard lu seulement Villa Amalia et la moitié d’un autre, aucune sensation de me retrouver face à un érudit qui impressionnerait, d’après ce que j’ai lu plutôt quelqu’un qui sait écrire le silence, mais ses personnages en « vacance » peuvent aussi lasser pour leur passivité et la difficulté d’éprouver de l’empathie de s’identifier à eux, ceci dit je devrais peut-être le relire aujourd’hui parce que ma situation actuelle leur correspondrait mieux

gisèle dit: à

Christiane, je vous ai lue,j’achète « l’enfant… »dès demain.
Closer 21h06 ya-t-il beaucoup de monde à l’expo ? L’an dernier, Hokusai à Guimet, il fallait un périscope pour apercevoir les estampes…

rose dit: à

Soleil vert

est-ce que par chance, vous pourriez me dire même approximativement la dimension de la toile ? C’est Fantine avec sa fille avant qu’elle n’ait d’autre choix que se prostituer ?
Je vous remercie Soleil Vert vous suscitez le bonheur de lier des choses ensemble.

À vous lire ce matin et la question de jazzi hier soir, ai réalisé qu’il y a les choses qui te transportent qui te mènent à l’élévation, qui changent ta vie, qui l’éclaircissent, qui l’élèvent. Cela a été le cas de Victor Hugo pour moi.
Bien sûr, les cent autres auteurs étudiés ont amené leur richesse mais Hugo, ah, sa fresque des Misérables…

Le prochain que j’attaque -d’ici 2019, sera la légende des siècles. Je ne peux pas vous dire « je lirai tout Hugo ».
merci Soleil vert.

renato dit: à

« Felix convient très bien aux chats de gouttière. Pour les chats de race, plus sensible, j’achète Purina One. »

Nourrir ses « bêtes » avec des produits naturels — oeufs, viande, légumes — ne coûte pas plus cher et c’est plus sain.

Oeufs, crus ;
viande — cœur, foie, merlan, etc. — crue ;
légumes al dente.

renato dit: à

Ne pas oublier que les chats aiment la venaison, une caille de temps à autre c’est un meilleur cadeau qu’une fausse sourie.

Les chiens aiment beaucoup l’os du jambon cru, c’est un brin salissant mais peu importe.

Jazzi dit: à

« Felix convient très bien aux chats de gouttière. Pour les chats de race, plus sensible, j’achète Purina One. »

Ed étend le racisme jusqu’à la gente animale ! Ferait-elle une distinction entre les « miaou » vulgaires et les « miaou » distingués ?

christiane dit: à

@Jazzi dit: 25 septembre 2018 à 22 h 12 minOui, ce film marque, au-delà de l’histoire racontée. Tant de grandes questions y sont frôlées sur notre relation à l’autre et tout cela dans une image carrée en noir et blanc d’une grande beauté, majestueuse. Ton allusion à Mouchette et au cinéma de Bresson est juste. Je pensais aussi à l’âne de « Au hasard, Balthazar dont le regard semble le seul capable de porter réconfort à l’adolescente et tout cela dans l’étable. (Celui auquel il avait donné un nom biblique). Fortuna est humble, sans la moindre réaction violente, pleine de doutes mais têtue. Un parcours solitaire comme celui de bien des migrants. Une détresse sans réponse. La scène finale du poussin ouvre d’ailleurs à une incertitude… Oui, Bruno Ganz est parfait, impressionnant. Et les bruits… pas dans la neige, vent…
Depuis 2003, le réalisateur Germinal Roaux ne cesse de poser un regard interrogateur sur notre société et ses films sont importants, graves et poétiques.

Chaloux dit: à

Appel à témoin (surtout à M. Court). J’aurais besoin références concernant des portraits d’écrivains passés de mode, oubliés de leur vivant, après un grand succès et même un succès médiocre. Les deux m’intéressent. Sans aucun rapport avec l’actualité de la RDL.

Pablo, que d’honneurs tu rends à ce pitre.

Ed dit: à

Renato, le problème est qu’elles refusent de manger tout cela.

Pablo75 dit: à

@ D., Ed, Renato

« Ed, je prends justement Félix pour mon minet à moi et je peux vous dire que c’est bien. »
(D.)

« Felix convient très bien aux chats de gouttière. Pour les chats de race, plus sensible, j’achète Purina One. »
(Ed)

« Nourrir ses « bêtes » avec des produits naturels — oeufs, viande, légumes — ne coûte pas plus cher et c’est plus sain. Oeufs, crus ;
viande — cœur, foie, merlan, etc. — crue ; légumes al dente. »
(renato)

Selon ma fille, qui a fait sa thèse sur je ne sais plus quelle maladie rénale des chats et qui a bien étudié la question, qui l’intéresse beaucoup, au point d’avoir écrit des articles sur le thème pour une revue de vétos, tous les aliments pour chats des supermarchés sont mauvais, surtout pour les mâles, qui comme tout amateur de chats sait, peuvent « se boucher » – et un « chat bouché » est une urgence chez les vétos, qui n’aiment pas du tout cela, parce que c’est emmer.dant à traiter (il faut les sonder, etc, etc). À chaque fois que ma fille a un chat bouché, elle demande au propriétaire: – « Vous lui donnez du Purina One? » Et très souvent les gens répondent oui, très étonnés qu’elle ait « deviné ».

Les 3 seules bonnes marques de croquettes pour chats sont: Virbac (celles qu’on donne aux notres et ma fille au sien), Royal Canin et
Hill’s Science Plan. Elles sont vendues chez les vétos uniquement, mais on peut les acheter aussi, et moins chères parfois, par internet, sur les bons sites animaliers.

Quant à l’alimentation avec des produits naturels, il faut que les chats la veulent. J’ai eu des chats de gouttière friands de poisson et de poulet (aucun n’aimait les légumes ou les oeufs) mais le couple de british shorthair qu’on a maintenant s’enfichent complétement. Le mâle mange très peu des bouchées « Tender chunks » de Hill’s Science Plan, qu’on leur donne aussi et que la chatte adore.

« Ed étend le racisme jusqu’à la gente animale ! Ferait-elle une distinction entre les « miaou » vulgaires et les « miaou » distingués ? »
(Jazzi)

La co.nnerie de Jazzi dans toute sa splendeur ! Il faut être vraiment idiot pour appeler « racisme » l’évidence que les chats de gouttière et les chats de race sont différents – les deuxièmes ayant une santé bien plus fragile que les premiers !!

Phil dit: à

fortiche dear Pablo, même en matous. dites-nous: la nouvelle femme à Valls, c’est une bonne marque pour gagner la ville Barfelona ?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« J’aurais besoin références concernant des portraits d’écrivains passés de mode, oubliés de leur vivant, après un grand succès et même un succès médiocre. »

J’ai une liste quelque part (à trouver dans mes centaines de fichiers) d’écrivains très célèbres à leur époque et aujourd’hui totalement oubliés. Il suffit de regarder les listes des Prix Nobel, Goncourt, Pulitzer, etc pour trouver des noms totalement inconnus. Ou la liste d’académiciens français.

Sinon, il y a aussi les Portraits littéraires de Sainte-Beuve. Dans l’édition de la coll. Bouquins (la seule que je sois capable de trouver dans mon bordel de livres), il y a des portraits de gens pour moi ou totalement inconnus (Millevoye, George Farcy, Andrieux, Gabriel Nodé, Mlle Aïsé, Mme de Krudner, Charles Labitte, Vitet, Rodolphe Topffer, Léonard etc) ou presque (Jean-Baptiste Rousseau, Jouffroy, Rémusat, Vinet, le Comte de Ségur, Delille). J’imagine qu’ils étaient célèbres à leur époque, pour que l’ami Charles-Augustin ait eu envie d’écrire sur eux.

Mais le cas le plus fou c’est peut-être Béranger, un chansonnier que tout le monde (Goethe, Chateaubriand et Sainte-Beuve compris) a pris pour un grand poète.

renato dit: à

Evidemment cuisiner pour ses bêtes ça prend du temps, mais c’est moins d’ennuis de santé — l’un de mes chats est arrivé au vénérable âge de 20 ans et l’une de mes teckels à 22 —. Naturellement, c’est comme avec les enfants : on les habitue tout de suite à bien manger, même si… le temps… etc.

christiane dit: à

Magnifique émission , hier au soir, sur France 2 « Histoires d’une nation ». Montage d’archives et d’entretiens mené de main de maître par F.Davisse, Y.Coquart et C.Aderhold en 4 volets successifs. Le deuxième (1927 – 1954) est brûlant. Le débat qui suit celui offert par le film ouvre à des témoignages douloureux, des mémoires d’hostilité mais aussi d’accueil. Des enfants devenus adultes, célèbres ou anonymes, se souviennent… Qu’est-ce qu’une nation ? Qu’est-ce que se sentir français ? L’Histoire a répondu de façon souvent tellement injuste et cruelle à ces questions…
« Le sujet est clivant donc place au récit historique », scrupuleux, qui devrait donner envie d’être ensemble dans un pays où se mêlent français issus de l’immigration et français de « souche », loin du nationalisme et du rejet de l’autre. Suite mardi 2 octobre.

renato dit: à

« … aucun n’aimait les légumes ou les oeufs… »

À un moment j’ai adopté un chat sauvage — arraché à sa vie par le caprice de l’une de mes connaissance —, il mangeait volontiers les fraises, les myrtilles, les tomates, les oeufs, mais je ne l’ai jamais vu boire, pourtant pas de consequences physiologiques…

https://renatomaestri.blogspot.com/2011/06/gatto.html

christiane dit: à

@rose dit: 25 septembre 2018 à 23 h 45 min
Rose,
ça je l’ai constaté dans nos échanges. WGG est aussi ainsi.

Pablo75 dit: à

@ Phil

« la nouvelle femme à Valls, c’est une bonne marque pour gagner la ville Barfelona ? »

C’est surtout une pourvoyeuse d’argent, étant l’une des femmes les plus riches d’Espagne. Et c’est une anti-indépendantiste féroce et courageuse. Vue la panique de tous les partis politiques catalans (surtout les indépendantistes), Valls a des chances de devenir le prochain maire de Barcelone. Moi qui déteste le Valls français, je trouve formidable le coup de pied dans la fourmilière qu’il pourrait donner en Catalogne le Valls espagnol. Si j’habitais la capitale catalane, je voterais pour lui. Le fait de pouvoir emm.erder les fascistes et stalinistes indépendantistes (mélangés dans une salade qui commence à exploser, tellement ils se haïssent entre eux), me ferai voter pour la première fois de ma vie.

closer dit: à

Gisèle, j’y suis allé le matin à l’ouverture dans les tout premiers jours…C’était encore acceptable. Le problème est qu’il y a l’autre expo du PP sur les Impressionnistes à Londres qui attire aussi beaucoup de monde et qui va se terminer le même jour…

Point positif: ce sont de grands formats, contrairement aux estampes que nous admirons habituellement. La foule est donc moins gênante…dans certaines limites.

Janssen J-J dit: à

oui, c’ est moi rose.
😇🤗
oui rose, z’êtes toujours là, fait du bien, n’empêche. Fantine et sa fille vous obsèdent, je comprends bien ça.

Pablo75 dit: à

@ renato

Il est mort de quoi ce chat sauvage qui buvait en cachette?

Jazzi dit: à

J’ai eu toutes sortes de chats, Pablo, des purs gouttières, des croisés, et même un distingué chat siamois. Tous nourris de la même manière et jamais l’un d’entre eux ne s’en est trouvé bouché ! Idem pour les chiens…

D. dit: à

Je suis d’accord avec toi Pablo, il faut être prudent avec les chats castrés concernant les calculs dans l’uretère. C’est d’ailleurs une « urgence absolue ». Quand ça se produit il faut aller chez le vétérinaire dans les plus brefs délais. C’est extrêmement douloureux pour le chat et ça ne peut qu’empirer.
Hills est une marque couramment vendue dans les cabinets vétérinaires et ce n’est sans doute pas pour rien.
Precisons que les chats « de race » ont été obtenus par recroisements successifs pour sélectionner les gènes désirés. Exemple, couleur des yeux. Cela sélectionne aussi dans la même proportion les gènes indésirables d’où des chats en effet plus fragiles, ces fragilités variant en fonction des variétés/races obtenues par sélection.
Je ne sais plus chez quelle race de chat on aune chance sur 3 d’avoir un chat condamné à mort dans les 4 ans à cause d’une maladie génétique touchant les reins mais je suis certain que c’est bien réel.

renato dit: à

@ Pablo

Nous l’avons trouvé un matin dans son fauteuil sans vie, pas d’autopsie, il a vécu 16 années avec nous — l’avions adopté qu’il était âgé d’environ 6 mois —.

Phil dit: à

Merci Pablo. entre fascistes et stalinistes indépendantistes, il fallait bien à M. Valls une femme millionnaire pour se reposer. ça va chauffer, l’homme a le tempérament d’un duc d’Albe qui partageait son temps entre la culture de ses fraises et le coupage de têtes dans ses provinces désunies.

christiane dit: à

JJ,
merci pour ce lien mais autant j’apprécie les traductions de G-A.Goldschmidt et ses autobiographies, autant je prends du recul par rapport à cet article. La langue allemande et la culture germanique, cette pensée qui a vu naître tant d’écrivains et de philosophes prestigieux, peut-elle être disqualifiée par cette prétendue « contamination » de la pensée philosophique française par Martin Heidegger dont les écrits révèleraient l’appartenance intellectuelle au nazisme ? Je ne peux renoncer au trésor de la littérature, de la poésie et de la philosophie allemandes ou de langue allemande.
Goethe, Hölderlin, Nietzsche, Kant, Arendt, Schopenhauer, Husserl, Freud, Adorno, Einstein, Schiller, Wittgenstein, Handke, Stein, Strauss, Benjamin… dans la même bibliothèque que Socrate, Descartes, Levinas, Ricœur, Foucault, Bergson, Voltaire, Diderot, Rousseau, Jankélévitch, Lacan, Deleuze, Sartre, Morin, Rosset, Bouveresse, Derrida, Bourdieu…
Mais aussi la littérature, la poésie qui sont matière à penser.
PS : oui, Irène Papas c’était de l’amitié.

D. dit: à

Le chat ne boit pas naturellement. Ses origines remontent au Néolithique ou un peu avant, au Moyen-orient, dans des régions arides où l’eau n’était apportée que par celle contenue dans les proies. Ce qui explique que l’urine de chat est naturellement peu abondante et concentrée sauf en cas de diabète où le chat urine beaucoup et a soif et va boire très fréquemment.
La race Bengal à été obtenue sur une base de chats asiatiques vivant en milieu non aride, il est possible que les Bengals boivent plus de façon naturelle.

Jazzi dit: à

« Le chat ne boit pas naturellement. »

Curieusement, j’ai vu des chiens « transpirer », avoir chaud, mais jamais de chats !

D. dit: à

J’ajouterai enfin qu’il ne faut jamais donner d’oignon aux chats, il est toxique pour eux.
Or le chat mange volontiers l’oignon cuit mélangé à la viande dans un ragout.
J’ai lu dans un ouvrage spécialisé qu’une soupe appétente à l’oignon pouvait tuer un chat.

renato dit: à

Jacques, le link « Evelyn Glennie » était pour vous — son histoire devrait vous intéresser —, j,ai seulement oublié de vous l’adresser.

Jazzi dit: à

Il est rare que les chats mangent les souris ou les rats. Ils jouent avec, les tuent, vous les rapportent en trophée pour vous en faire cadeau, sans les croquer cependant !

renato dit: à

Effectivement, le fait qu’il ne boive même pas le lait m’avait un peu angoissé, puis le vétérinaire m’a dit qu’étant donné son régime alimentaire c’était tout à fait normal.

Et Alii dit: à

ils rapportent aussi les lezards,la queue coupée et jouent avec très fiers;ma chatte était une spécialiste

Jazzi dit: à

« ils rapportent aussi les lezards,la queue coupée et jouent avec très fiers »

C’est ce que je fais habituellement ici avec Pabeau et Chalouche, Et Alii, c’est très divertissant !

Chtimimi dit: à

D. dit: 26 septembre 2018 à 10 h 40 min

 »..on a une chance sur 3 d’avoir un chat condamné à mort dans les 4 ans… »

Si être condamné à mort est une chance, autant l’exécuter tout de suite !

Jazzi dit: à

Les sourds sont très sensibles aux vibrations, renato. Pour capter l’attention de mes parents, il suffisait que je tape sur la table, et ils regardaient aussitôt dans la direction d’où venait le bruit qu’il n’entendaient pas…

D. dit: à

Vous avez eu des parents sourds, Jazzi ?
Vous vous parliez en langue des signes ?
Cette surdité ne vous a pas été transmise ?

Lavande dit: à

D. 11h39 vous êtes nouveau venu sur ce blog?

D. dit: à

Pardon ?

Jazzi dit: à

D. doit être devenu Elzheimer, Lavande !

D. dit: à

Je ne suis évidemment pas nouveau sur ce blog, vous voulez dire que je serais censé savoir tout sur les parents de Jazzi ?
Non. Je sais que son père est d’une illustré famille vénitienne, que sa mère à souffert de problèmes psychiatriques mais je n’avais pas relevé qu’ils étaient sourds tous les deux, c’est pourquoi je pose la question.

D. dit: à

Après vous n’êtes évidemment pas obligé de me répondre, jazzi. Simplement je sais que la surdité peut dans certains cas se transmettre, dans d’autres elle est consécutive d’une maladie ou d’un accident.

D. dit: à

Oui chtimini vous avez raison j’aurais du parler de risque. Vous savez que je vous aime bien, chtimini ?

D. dit: à

Les chats affamés mangent le produit de leur chasse. Evidemment s’il y a à côté du ronron à volonté, ça devient juste un safari de luxe.

Pablo75 dit: à

@ D.

Il ne faut jamais donner de l’oignon aux chats, ni de l’ail, ni de l’avocat, ni des raisins, ni de chocolat, ni du thé ou du café… Mais autant certains chats sont très prudents, autant il y en a d’autres qui sont dingues et mangent n’importe quoi, dont des choses très dangereuses, comme des ficelles, qui nécessitent d’une opération. Ma fille a reçu il y a quelques mois un chat qui ne mangeait plus, mais dont les analyses de sang était normaux. Elle lui a fait une radio et elle a vu qu’il avait dans l’estomac plein de « morceaux » métalliques. Elle l’a opéré et sorti des vis, des morceaux d’aiguille, des boutons et d’autres bouts de métal…Quand on voit la photo de tout ce qu’il avait depuis des mois ou des années, ça paraît incroyable.

Mais les chats c’est rien par rapport à certains chiens, qui arrivent à manger même des pierres. L’année dernière ma fille a sorti de l’intestin d’un Jack Russel qui maigrissait à vue d’oeil une chaussette !

D. dit: à

Le chef spirituel des bouddhistes appelle les Européens à accueillir les réfugiés mais estime qu’à terme, ces derniers doivent rentrer chez eux pour développer leur pays.
Le Dalaï-Lama a déclaré mercredi à Malmø en Suède que « l’Europe appartient aux Européens » et qu’à terme il était souhaitable que les réfugiés retournent chez eux « pour reconstruire leur propre pays ».

(…) « Recevez-les, aidez-les, éduquez-les… Mais à terme, ils doivent développer leur propre pays », a déclaré le chef spirituel du bouddhisme tibétain qui a fui en 1959 le Tibet pour s’exiler en Inde, à la suite de la répression par les autorités communistes chinoises d’un soulèvement tibétain.
Le Dalaï-Lama est considéré par ses nombreux partisans comme un maître à penser comparable au Mahatma Gandhi ou à Martin Luther King.

Anithing to say about that, Delaporte ?

Pablo75 dit: à

Mais le danger principal d’un chat en ville ce sont les chutes des fenêtres et des balcons, ce que dans le jargon des vétos on appelle « les chats parachutistes ». Ça, surtout l’été, c’est une vraie épidémie.

gisèle dit: à

@clopine 21h01. Quelles fastueuses flatulences vous nous offrîtes, hier soir, pour célébrer l’automne. Et dire que vous ne vous soulageâtes qu’un peu …Libérez vous, Clopine, libérez ces vents voluptueusement pestilentiels afin qu’ils viennent embaumer nos rêves et chanter vos mérites, les P. de Clopine sont les meilleurs du Monde !

hamlet dit: à

Et voilà, pas si difficile que ça d’apprendre les bonnes manières.

rose dit: à

moi aussi chtimimi, je vous aime bien.

rose dit: à

Lavande à 11h46
vous me faltes pouffer de rire.
😅

gisèle dit: à

Jazzi 11h. excellent don d’observation, les chats ne croquent pas les souris . Ils les poursuivent, les attrapent, les saignent, les lancent en l’air. Puis fatigués de jouer,ils les alignent côte à côte, la queue toujours dans le même sens. Les matins d’été- nos 4 chats dormaient à la belle étoile dans le jardin- nous trouvions leur tableau de chasse, impeccablement aligné sur la pelouse devant la porte. Les chats sont de grands sentimentaux aux griffes acérées.

Delaporte dit: à

« Anithing to say about that, Delaporte ? »

Le message du pape François et de l’Eglise catholique est cent fois plus beau que ces discours du dalaï lama. Le bouddhisme n’est pas vraiment une religion, il manque de textes sacrés fondamentaux. Cependant, j’aime voir une autorité bouddhiste réciter ses mantras, et faire zazen (au Japon, notamment).

Jazzi dit: à

« Recevez-les, aidez-les, éduquez-les… Mais à terme, ils doivent développer leur propre pays »

A partir de quel âge faut-il les raccompagner à la frontière, D. ? C’est toute la différence entre le discours du pape François et celui du Dalaï Lama ! L’un laisse leur libre arbitre aux migrants, l’autre pas. Comment se fait-il que des cathos comme Delaporte et toi ne soient pas allé voir le film de Wim Wenders ?

Et Alii dit: à

C’est à un voyage dans le monde de la surdité qu’il nous convie cette fois-ci, en nous racontant, tout d’abord l’histoire de ce monde. La difficulté pour les sourds d’entrer dans le langage les a longtemps fait considérer comme intellectuellement inférieurs – jusqu’au jour où l’abbé de l’Épée, au XVIIIe siècle, à Paris, les écouta, c’est-à-dire observa la langue des signes qu’ils pratiquaient déjà entre eux, et, à partir d’elle, mit au point un système de communication gestuel.

Mais ce livre est plus qu’une histoire. Il montre également ce que la surdité peut nous apprendre à tous, sur notre condition d’êtres parlants. Ce que les sourds donnent à voir, à qui les écoute, c’est bel et bien une autre façon, aussi riche que celle des entendants, de pratiquer le langage – une autre manière d’être humain.

Oliver Sacks

rose dit: à

Jean à 23h04
ai regardé la maison rose.Sacré Gard Hudson ávec son pèlerinage 47 ans après et sacrée maison dans les bois.

Christiane
oui .. .
Une seule chose me dérange chez wgg : son discours sur les femmes.

Jazzi dit: à

Vous pouvez aussi aller voir « Fortuna », D. et Delaporte, le très beau film de Germinal Roaux dont nous parlions avec Christiane.

Jazzi dit: à

A propos d’Oliver Sacks, Et Alii :

« Des difficultés affectives dues au refus de sa mère d’accepter son homosexualité, le font sombrer quelque temps dans une addiction aux amphétamines, il évoquera ce passage douloureux de sa vie dans Hallucinations – L’odeur du si bémol : L’univers des hallucinations, paru en 2012. »

Jazzi dit: à

A propos de Germinal Roaux, Christiane :

« En 2003, Germinal Roaux réalise son premier film documentaire, « Des tas de choses », un film de 28 minutes sur l’intégration des handicapés mentaux dans notre société. Pierre Assouline dans Le Monde écrit à propos du film: « 28 minutes de grâce absolue. Un supplément d’âme… »

Jazzi dit: à

« Lors de la cérémonie de Clôture de la section Generation de la 68e Berlinale (2018), le film « Fortuna » du réalisateur et scénariste Germinal Roaux a été primé à deux reprises. Fait rare, le film obtient les deux principaux prix de cette section. L’Ours de Cristal pour le meilleur film ainsi que Le Grand Prix du Jury International »

Et Phil ne nous en a pas parlé !

Delaporte dit: à

« Comment se fait-il que des cathos comme Delaporte et toi ne soient pas allé voir le film de Wim Wenders ? »

Mon cher Jacuzzi, je m’en suis expliqué à vous, cela vous aura échappé, comme tant d’autres choses. Disons que pour moi, la religion ce n’est pas une opération de com montée par un réalisateur aux abois. La religion, c’est par exemple pour moi la spiritualité de saint Paul. Mais j’ai peut-être tort d’avoir eu cette prévention. En tout cas, cela m’a fait économiser dix euros.

Delaporte dit: à

« des cathos comme Delaporte »

Je ne suis pas un « catho », par ailleurs. Ce terme péjoratif, marqué par la consommation, ne me convient nullement. Je suis un « grand catholique », dans la plus authentique tradition, et c’est tout.

Et Alii dit: à

Dans La Religion de la laïcité, Joan Scott démonte l’articulation, qui nous semble aujourd’hui aller de soi, entre la laïcité et l’émancipation des femmes. C’est tout le contraire : la loi de 1905 en France a retardé le droit de vote des femmes en les renvoyant, avec la religion, à la maison ou au couvent. Retournement durant la guerre froide : contre le matérialisme athée de l’Union soviétique, le monde libre revendique, au nom de sa laïcité, le judéo-christianisme comme socle séculier de valeurs ; et, contre l’abolition totalitaire de la sphère privée, la liberté de choix des femmes et leur liberté sexuelle. La laïcité réalise ainsi l’alliance paradoxale de la liberté sexuelle avec la revendication de l’héritage chrétien.

Jean Birnbaum préférera sans doute renvoyer ces paradoxes aux oubliettes d’un gauchisme aveugle, voire suspect. Depuis son précédent livre, Un silence religieux (Seuil, 2016), il enfonce résolument un coin dans les certitudes de la pensée de gauche, qu’il résume abruptement : « tout ce qui affaiblit l’Occident est juste », juste retour d’une oppression sous couvert de rhétorique émancipatrice. Retournant l’expression d’Emmanuel Todd qui voyait, après les attentats de janvier 2015, une société blanche et chrétienne autorisée à « cracher contre la religion des faibles », il réplique : les faibles, c’est nous, les valeurs attaquées (la liberté d’expression, des mœurs, des femmes…), ce sont les nôtres, il est temps de réaliser que « nous sommes visés […], si faibles de nous croire si forts ». Dans le regard de cet ennemi qui veut nous détruire, notre « Croyance » dans l’universalité du projet des Lumières a vacillé. Ce n’est plus le moment de se flageller, il faut savoir à quoi nous tenons, et oser dire un « nous » contre « eux ». Même Jacques Derrida, qui fut le plus cosmopolitique des philosophes, le plus critique du colonialisme européen et de l’impérialisme américain, affirme Birnbaum, aurait choisi son camp.
philomag

Origène (le chat) dit: à

Souris, le chat de l’ artiste internationale Sophie Calle a-t-il été soigné dans la luxueuse clinique vétérinaire de Pablita?
Notre spécialiste en minou ( assurément son poing fort ) nous a raconté qu’ il était tenu au courant par sa fille des confidences des vedettes à chats ( et à chiens,) – soigne-t-elle aussi les vaches, veaux, cochons et autres couvées? – a du en entendre parler.

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2018/09/22/03015-20180922ARTFIG00009-biolay-armanet-ou-pharell-williams-ils-chantent-tous-pour-le-chat-de-sophie-calle.php

D. dit: à

Comment se fait-il que des cathos comme Delaporte et toi ne soient pas allé voir le film de Wim Wenders ?

La réponse est très simple, Jazzi : je ne vais jamais au cinéma. Ou alors une fois tous les 15 ans, pour accompagner quelqune qui s’est fait insistante. De la même façon je ne lis plus depuis le lycée. Je ne parviens pas à lire. 2 ou 3 pages et je referme en me disant Que c’est chiant mais que c’est chiant.

D. dit: à

Jazzi dit: 26 septembre 2018 à 13 h 09 min

Vous pouvez aussi aller voir « Fortuna », D. et Delaporte, le très beau film de Germinal Roaux dont nous parlions avec Christiane.

Non, je n’irai pas. J’attendrai qu’il passe à la télévision.

D. dit: à

Ed, êtes-vous favorable aux litières aglomérantes ?

Delaporte dit: à

« De la même façon je ne lis plus depuis le lycée. »

Rassurez-moi, D : vous lisez quand même les Evangiles ?

Pat V dit: à

Le texte de Messagier sur En attendant Nadeau, un extrait :

 » D’un coup, comme une basse continue à laquelle on aurait manqué de prêter attention, on se met à percevoir le tempo de cette œuvre, dans une plus juste mesure : il s’agit pour l’écrivain de récapituler l’histoire de la peinture figurative depuis ce motif de l’en-têtement. La véritable peinture est toujours « entêtée », avance-t-il, c’est-à-dire toujours fidèle aux images qui la tourmentent malgré elle et qui viennent de plus loin que la claire et pleine conscience. En amont des images, il y a une empreinte plus archaïque, une figuration plus originaire qui obsède la tête du peintre et à laquelle son trait cherche à donner passage ; ni belle, ni réaliste, ni forcément esthétique, cette image primitive ne saurait relever des classifications traditionnelles car son surgissement précède toute forme de rationalisation.

Le livre de Pascal Quignard nous invite alors à parcourir ces images du plus lointain qui hantent l’art figuratif depuis ses origines : grandes fresques préhistoriques qui réveillent sur les parois de la grotte les grands prédateurs que l’on rêve ou que l’on craint ; peintures pornographiques qui ne cessent de figurer la scène originaire que l’on ne verra jamais et qui préside à nos jours ; natures mortes qui ne sont en rien des vanités mais plutôt des effigies d’offrandes alimentaires que l’on destine aux morts pour se protéger de leur retour ; crucifixions qui, loin de toute sublimation, représentent davantage le vieux fond sacrificiel qui fut à l’origine cynégétique de l’homme. Au-delà des grands motifs de la peinture, Quignard s’intéresse aussi aux formes sur lesquelles elle s’imprime ; et là encore, c’est le même souci archéologique qui guide son investigation et qui cherche à révéler la part maudite qui se cache derrière tout support pictural : le cadre du tableau provient du « templum » que l’augure dessinait dans le ciel pour y lire le dessein des dieux ; le disque du « tondo », qui connut son apogée à la Renaissance, réintroduit dans l’univers du visible la forme primitive de l’œil, indémêlable de la fascination qui immobilise la proie sous le regard de son prédateur ; à Rome, on appelait « images » les têtes des aïeux qui avaient été sculptées dans la cire après leur mort de façon à pouvoir être ressorties lors des fêtes rituelles ; les « madras » désignaient ces dessins blancs exécutés par les femmes indiennes sur des bouses séchées, pour attirer sur elles la fécondité. Partout l’origine de l’art est obsédée par le rêve, le sang, la mort, le sexuel, la prédation, l’excrémentiel. Elle reconnecte l’homme à sa nature profonde, à son cerveau archaïque. » (…/…)

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/09/11/oeuvre-entetee-quignard/

Pat V dit: à

Pardon d’ avoir écorché le nom de l’ auteur de l’ article, Mathieu Messager!

Janssen J-J dit: à

-> Dans les MOT (FRC : qq part situées entre livres 1 et 12), il y a des pages et des pages sur Delille et la mort de Delille. Tenu en tès haute estime (?) alors ou parce qu’on s’apprétait à publier le Génie du Christianisme (?)
-> Je n’ai jamais eu de chats. Je lis les papiers de la RDL et en suis même un correspondant de guerre (lasse). Je ne lis jamais les Evangiles, en revanche l’AT et le livre des morts, oui, de temps à autre. Et le soir, je mange. C incroyab’. Je mesure ma 7e Perplexité.
-> Suis bien d’accord, mais ne dramatiserais pas ce papier d’humeur de GAG, il ne pensait pas vraiment ce qu’il a dit. D’autres papiers prouvent d’ailleurs exactement une posture inverse. Mais pourquoi diabl’ aligner tous ces noms germaniques, poètes, philosophes ou romanciers, essayistes, prosateurs qui propagandaient sans le savoir ? Feraient-ils partie d’une culture légitime universelle propre au patrimoine génétique de l’humanité ?
-> Irène Papas, une belle amie.

Janssen J-J dit: à

Si j’avais été Chateaubriand, jamais je n’aurais osé me comparer à Walter Scott. Et pourtant, il ne s’est pas gêné pour l’abondamment piller.

D. dit: à

Je lis facilement le Bible. Comme si elle était déjà en moi. Vous avez bien fait de faire la remarque, Delaporte. J’aime les livres de la Bible.

christiane dit: à

@Pat V dit: 26 septembre 2018 à 15 h 29 min
Merci Pat.V. Quelle belle traversée du livre de Pascal Quignard. Oui, il y a cette interrogation sur l’art tout au long du livre, ce désir de « récapituler l’histoire de la peinture figurative depuis ce motif de l’en-têtement », toujours apposée au sexe et à la mort.

Ainsi, regardant avec tant d’émotion ce film que je n’avais revu depuis des années : « Zorba le Grec » de Michael Cacoyannis, je m’arrête sur cette scène du meurtre de la jeune veuve (magistralement interprétée par Irène Papas) malgré l’intervention courageuse mais vaine de Zorba (le plus beau rôle d’Anthony Quinn avec celui de Zampano dans la Strada). Mise à mort par les hommes du village, tous brûlants de désir, parce qu’elle les refusait. Un jeune du village se donnera la mort de désespoir quand elle s’offrira à l’ingénieur, un étranger…
Or, P.Quignard au chapitre II, écrit :  » Une zone dangereuse hante les créations culturelles. Le collectif est cette zone. Le groupement humain est une chose dangereuse. La communauté se rassemble sur celui qu’elle exclut…. »
La mise à mort hante le livre de Quignard jusque dans la naissance, dans les corps des hommes et des bêtes. L’exclu est là, au fil des pages, et il écrit : « Les artistes plongent dans ce tiers terrible c’est-à-dire dans la mort. Dans la fascination de la mort pleine de silence. »
Tout le livre semble dédié à son ami Jean Rustin. C’est lui, « l’enfant d’Ingolstadt » qui, même mort, ne veut pas mourir et tend cette main qui traverse la terre de la tombe. Un appel déchirant pour lui dire quoi ?
Il couvre ce vide par toutes ces histoires d’art et des hommes, ces contes qu’il essaime au fil des chapitres.
Au chapitre XXI « La crise sacrificielle », il évoque un conte recueilli à Strasbourg, un minuscule chef-d’œuvre. Un châtiment qui rebondit de la fermière à l’animal, de l’animal an bâton, du bâton au feu, du feu à la rivière, tous renvoyant la faute à un autre et disant : – celui-là ne m’a rien fait va voir… et aucun coupable n’ayant été trouvé, le conte se termine par cette phrase : « et ce jour-là personne ne fit de mal à l’autre. ». C’est une « crise sacrificielle mimée à l’envers » qui me rappelle dans l’évangile de Jean (8,1-11) le récit de « la femme adultère » et la réponse de Jésus, tellement, audacieuse : – Que celui d’entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »
Ce livre malgré son côté sombre est empli de bonté, celle qui faisait dire à Jean Rustin : – Je peins la misère.
Oui, il y a les œuvres d’art mais aussi les contes qui « hébergent le noyau de faux du monde. » Et comme l’écrit Messagier dans ce superbe texte, Quignard cherche « l’empreinte plus archaïque, une figuration plus originaire qui obsède la tête du peintre et à laquelle son trait cherche à donner passage. »
Et enfin, dans le dernier chapitre, il y a Elie, l’ermite, dans sa grotte de pierre en contemplation. « La joie se libérait.(…) le lieu où tout se délie, où les oiseaux s’envolent. » Celui qui n’a pas voulu redescendre de la montagne, ni quitter le secret de l’origine. Et là, P.Quignard trouve enfin la sérénité…

christiane dit: à

Janssen J-J dit: 26 septembre 2018 à 16 h 15 min
Cher vous, vous écrivez au bout des petites flèches (qui ont remplacé les heures) :
-> « Suis bien d’accord, mais ne dramatiserais pas ce papier d’humeur de GAG, il ne pensait pas vraiment ce qu’il a dit. D’autres papiers prouvent d’ailleurs exactement une posture inverse. »
et vous ajoutez  » Mais pourquoi diabl’ aligner tous ces noms germaniques, poètes, philosophes ou romanciers, essayistes, prosateurs qui propagandaient sans le savoir ? »
Ben, seulement parce qu’ensemble, réunis sur les étagères des bibliothèques, ils abattent les murs de la discorde. Qu’écrivait Rimbaud ? « J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. ». Voilà, c’est exactement ça : ils dansent !
Je viens de revoir Irène Papas dans Zorba le Grec, grâce à votre évocation. Soyez-en remercié.

christiane dit: à

Jazzi dit: 26 septembre 2018 à 13 h 21 min
Tu écris : « En 2003, Germinal Roaux réalise son premier film documentaire, « Des tas de choses », un film de 28 minutes sur l’intégration des handicapés mentaux dans notre société. Pierre Assouline dans Le Monde écrit à propos du film: « 28 minutes de grâce absolue. Un supplément d’âme… »
On pourrait écrire ces mêmes mots pour « Fortuna ». J’aimerais bien voir « Des tas de choses ».

D. dit: à

Une bien belle image.

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christiane dit: à

rose dit: 26 septembre 2018 à 13 h 07 min
Vous écrivez : « Une seule chose me dérange chez wgg : son discours sur les femmes. »
Moi aussi, encore qu’il aimait la provocation ! mais aussi ces rages qui le conduisait à insulter ou à mépriser ceux qui n’avaient pas compris sa pensée… Mais hors ces scories, quelle force au niveau de la pensée. Eh bien, sans Paul Edel et WGG le blog a des accrocs. Pas envie de les repriser juste, les regardant en être attristée. Le blog est tout déchiré…

christiane dit: à

@D. dit: 26 septembre 2018 à 16 h 49 min
émouvant…

Delaporte dit: à

« Je lis facilement le Bible. »

Et dans quelle(s) traduction(s) ?

Ed dit: à

J’achète de la litière bio agglomerante oui. Très propre et légère. Quant aux Hill’s j’en avais pris une ou deux fois chez le veto et mes chattounes avaient adoré.
Mon chat d’enfance, Babet, les mangeait ses souris.

poussière dit: à

j’ai vu une fois ma chatte manger une souris dans le salon c’est assez impressionnant à voir et à entendre (les os qui craquent)

Pablo75 dit: à

@ Rose & Christiane

« Une seule chose me dérange chez wgg : son discours sur les femmes. »
(Rose)

[sur le même Blabla-Widerganger] « quelle force au niveau de la pensée. »
(Christiane)

Et après les femmes s’étonnent de se faire avoir autant par les mecs… Je crois que c’est génétique, pour ne pas dire métaphysique (pour que le monde marche, il faut du malentendu).

Pablo75 dit: à

@ Ed

Tu donnes que des croquettes à tes chattes?

Lavande dit: à

La RDL va-t-elle devenir la RDC (république des chats) ?

Janssen J-J dit: à

@16.39, chère. Vous faites un parralèle intéressant, sinon audacieux, entre la scène de la veuve lapidée dans Zorba et un fragment de Quignard. Vous ajoutez à votre oeuvre de raccro-cheuse (que vous sous-estimez en vous désolant des accrocs à la rdl), la métaphore troublante des livres qui se parlent et s’engueulent au risque de s’écrouler (de rire et de fureur) sur les étagères (ce qui me rappelle un truc à la télé où on voyait des personnages de tableaux s’animer et se parler quand les regardants avaient le dos tourné). J’imagine, ce faisant, votre bibli fort bien rangée par ordre alphabétique, comme la mienne, sauf que la mienne est exilée aux 500 diables et repose et gît sous la noble poussière, comme morte, faute d’être en permanence consultée. Ah, que ne pourrais-je entrer dans vos débats littéraires si je pouvais en disposer constamment. et revérifier des annotations qui remontent désormais à plus de 40 ans. Les ressortir… Mais bof, c’est mieux ainsi : les livres intéressants sont toujours ceux qui n’ont pas encore été écrits ou pas encore été lus. Pour ce qu’en dit Wikipedia, hein, à quoi bon ? On sent tout de suite les copies collées
(les -> ? quand je m’adresse à tutti-frutti,et pas qu’à Bouboulina).

Ed dit: à

RDC ca veut dire République du Congo.

Oui pablo, la pâtée leur donne la diarrhée.

Poussière, et il mangeait tout. Tout ! Les poils. Et pendant longtemps, peut-être jusqu’au bout je ne sais plus, elle couinait…Le sadisme et la cruauté du monde animal.

Bételgeuse dit: à

Pablo, votre point de vue sur l’arnaque entre hommes et femmes demanderait à être revu, d’une part on ne parle pas assez des hommes qui se font avoir et qui croient aux sentiments alors qu’il ne s’agit que d’intérêt , de l’autre il est des cas où les femmes ne méritent pas être traitées comme elles le sont, maltraitance, soumission obligée sous peine de sanction quand il n’y a pas de plus une exploitation de la femme par l’homme sans évoquer la prostitution qui bien souvent est régi par des hommes. Entre tout cela des couples où chacun trouve sa place dans un esprit d’égalité et de partage. Mieux vaut rester indépendant , tel est mon avis. Les individus se révèlent à l’usage et l’on est jamais assuré de la véritable nature du compagnon, de la compagne qui dit oui qui dit non. Vous seriez surpris d’avoir connaissance des tractations qui trouvent lieu au sein des couples et du machiavélisme quand ce n’est pas la perversité qui régit le couple. Ou tout simplement un système d’exploitation vszns redistribution un peu comme dans notre bon vieux système politico economiche, A cela s’ajoutent tromperies quivsi elles n’entrent pas dans le cadre d’un accord tacite sont à l’origine de nombreux divorces et du moins de fréquentes souffrances. De moins point de vue au moins la moitié des hommes sont des goujats, égoïstes.

Ed dit: à

*Démocratique

(lol)

Pablo75 dit: à

@ Renato

Elles étaient bonnes les traductions de Ceronetti?

Ed dit: à

« Je crois que c’est génétique »

Ben voyons, l’éternel poncif des machos. « Les femmes sont comme ca ». C’est culturel, Monsieur. Mais ca ne change rien au résultat !

Bételgeuse dit: à

Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari ou compagnon. L’inverse n’est toujours pas d’actualité.

Pablo75 dit: à

@ Ed

Tu as essayé les bouchées de chez Hill’s?

Pablo75 dit: à

@ Ed

Culturel? Pourtant cela fait 3 ou 4 générations de femmes totalement libres, et c’est toujours pareil.

À ce propos, tu sais qu’on a fait des tests de comportement très sérieux avec des bébés et que les filles et les garçons ne réagissaient pas du tout pareil?

Ed dit: à

@Pablo

Non, uniquement les croquettes. Pour en revenir à Purina One, ce sont tout de même des croquettes haut de gamme. Votre histoire m’a vraiment étonnée. J’achète des « Sensitive » en plus, car bon sang qu’elles le sont mes chattounettes.

Bételgeuse dit: à

23h53 ma chatte les décapite, elle n’a pourtant rien lu de La Terreur ni du Djihad ilsamique mais la souris est dûment coupée en deux parties bien distinctes. Une originalité.

Ed dit: à

« 3 ou 4 générations de femmes totalement libres »

La preuve que ce n’est pas le cas. Libre ne veut pas dire travailler. On dirait les Allemands qui pensent que les femmes francaises sont plus émancipées parce qu’elles travaillent plus. LOL. C’est une composante fondamentale, mais si seulement elles pouvaient être vraiment libres dans leur tête, comme Diego.

T’es un sacré misogyne en tout cas. Les études pour dire que les cerveaux sont différents, c’est l’argument préféré des machos. On connaît la chanson.

Bételgeuse dit: à

RX, mon véto Mr les a déconseiller, c’est de la crotte selon lui et les autres en vente chez lui et sur l’on peut aussi trouver dans les jardineries sont meilleures et profitables à la santé des chats. Royal canin par exemple qui ne sont guère plus coûteuses.

Bételgeuse dit: à

@Ed

Bételgeuse dit: à

Plus d’un million de SDF en Allemagne, et cela ne s’arrange pas pas étant donnée la politique du logement. 20% de pauvres c à dire en deçà du seuil de pauvreté, modèle de reußite économique assis sur un triste matelas mais vanté par tous les économistes de droite.

renato dit: à

« Elles étaient bonnes les traductions de Ceronetti? »

Deux biblistes m’ont garanti que oui. D’ailleurs j’ai toutes ses traductions ; j’ai aimé son théâtre des marionnettes, moins certains de ses livres — Un viaggio in Italia ou Albergo Italia, p. ex. —. Lui, l’homme, était agréable à vivre — il n’a jamais manqué mes expos.

D. dit: à

Delaporte je n’ai rien contre la TOB, la Bible de Jérusalem etc…
Mais il n’y a rien de plus beau que la Vulgate traduite comme vous le savez par Saint-Jérôme. C’est à mon sens ce qui contient le plus de force, d’esprit et de vérité.

D. dit: à

Admirez la beauté et la puissance de ce texte en latin.

1:1 in principio erat Verbum et Verbum erat apud Deum et Deus erat Verbum 
1:2 hoc erat in principio apud Deum 
1:3 omnia per ipsum facta sunt et sine ipso factum est nihil quod factum est 
1:4 in ipso vita erat et vita erat lux hominum 
1:5 et lux in tenebris lucet et tenebrae eam non conprehenderunt 
1:6 fuit homo missus a Deo cui nomen erat Iohannes 
1:7 hic venit in testimonium ut testimonium perhiberet de lumine ut omnes crederent per illum 
1:8 non erat ille lux sed ut testimonium perhiberet de lumine 
1:9 erat lux vera quae inluminat omnem hominem venientem in mundum 
1:10 in mundo erat et mundus per ipsum factus est et mundus eum non cognovit 
1:11 in propria venit et sui eum non receperunt 
1:12 quotquot autem receperunt eum dedit eis potestatem filios Dei fieri his qui credunt in nomine eius 
1:13 qui non ex sanguinibus neque ex voluntate carnis neque ex voluntate viri sed ex Deo nati sunt 
1:14 et Verbum caro factum est et habitavit in nobis et vidimus gloriam eius gloriam quasi unigeniti a Patre plenum gratiae et veritatis 
1:15 Iohannes testimonium perhibet de ipso et clamat dicens hic erat quem dixi vobis qui post me venturus est ante me factus est quia prior me erat 
1:16 et de plenitudine eius nos omnes accepimus et gratiam pro gratia 
1:17 quia lex per Mosen data est gratia et veritas per Iesum Christum facta est 
1:18 Deum nemo vidit umquam unigenitus Filius qui est in sinu Patris ipse enarravit 
1:19 et hoc est testimonium Iohannis quando miserunt Iudaei ab Hierosolymis sacerdotes et Levitas ad eum ut interrogarent eum tu quis es 
1:20 et confessus est et non negavit et confessus est quia non sum ego Christus 
1:21 et interrogaverunt eum quid ergo Helias es tu et dicit non sum propheta es tu et respondit non 
1:22 dixerunt ergo ei quis es ut responsum demus his qui miserunt nos quid dicis de te ipso 
1:23 ait ego vox clamantis in deserto dirigite viam Domini sicut dixit Esaias propheta 
1:24 et qui missi fuerant erant ex Pharisaeis 
1:25 et interrogaverunt eum et dixerunt ei quid ergo baptizas si tu non es Christus neque Helias neque propheta 
1:26 respondit eis Iohannes dicens ego baptizo in aqua medius autem vestrum stetit quem vos non scitis 
1:27 ipse est qui post me venturus est qui ante me factus est cuius ego non sum dignus ut solvam eius corrigiam calciamenti 
1:28 haec in Bethania facta sunt trans Iordanen ubi erat Iohannes baptizans 
1:29 altera die videt Iohannes Iesum venientem ad se et ait ecce agnus Dei qui tollit peccatum mundi 
1:30 hic est de quo dixi post me venit vir qui ante me factus est quia prior me erat 
1:31 et ego nesciebam eum sed ut manifestaretur Israhel propterea veni ego in aqua baptizans 
1:32 et testimonium perhibuit Iohannes dicens quia vidi Spiritum descendentem quasi columbam de caelo et mansit super eum 
1:33 et ego nesciebam eum sed qui misit me baptizare in aqua ille mihi dixit super quem videris Spiritum descendentem et manentem super eum hic est qui baptizat in Spiritu Sancto 
1:34 et ego vidi et testimonium perhibui quia hic est Filius Dei 
1:35 altera die iterum stabat Iohannes et ex discipulis eius duo 
1:36 et respiciens Iesum ambulantem dicit ecce agnus Dei 
1:37 et audierunt eum duo discipuli loquentem et secuti sunt Iesum 
1:38 conversus autem Iesus et videns eos sequentes dicit eis quid quaeritis qui dixerunt ei rabbi quod dicitur interpretatum magister ubi habitas 
1:39 dicit eis venite et videte venerunt et viderunt ubi maneret et apud eum manserunt die illo hora autem erat quasi decima 
1:40 erat autem Andreas frater Simonis Petri unus ex duobus qui audierant ab Iohanne et secuti fuerant eum 
1:41 invenit hic primum fratrem suum Simonem et dicit ei invenimus Messiam quod est interpretatum Christus 
1:42 et adduxit eum ad Iesum intuitus autem eum Iesus dixit tu es Simon filius Iohanna tu vocaberis Cephas quod interpretatur Petrus 
1:43 in crastinum voluit exire in Galilaeam et invenit Philippum et dicit ei Iesus sequere me 
1:44 erat autem Philippus a Bethsaida civitate Andreae et Petri 
1:45 invenit Philippus Nathanahel et dicit ei quem scripsit Moses in lege et prophetae invenimus Iesum filium Ioseph a Nazareth 
1:46 et dixit ei Nathanahel a Nazareth potest aliquid boni esse dicit ei Philippus veni et vide 
1:47 vidit Iesus Nathanahel venientem ad se et dicit de eo ecce vere Israhelita in quo dolus non est 
1:48 dicit ei Nathanahel unde me nosti respondit Iesus et dixit ei priusquam te Philippus vocaret cum esses sub ficu vidi te 
1:49 respondit ei Nathanahel et ait rabbi tu es Filius Dei tu es rex Israhel 
1:50 respondit Iesus et dixit ei quia dixi tibi vidi te sub ficu credis maius his videbis 
1:51 et dicit ei amen amen dico vobis videbitis caelum apertum et angelos Dei ascendentes et descendentes supra Filium hominis.

Ed dit: à

Mais lâche-moi la folle. Je t’ai déjà dit que je ne comprenais pas tes messages. Bon alors faisons le compte, je suis persécutée par
Delaporte. Motif : j’ai une cervelle vide de punkette à épingles à nourrice
Bétonneuse. Motif : j’ai fait des études littéraires et ca ne lui plaît pas.
jazzi. Motif : j’écris bien (sinon il ne prendrait pas le temps de tout lire et de dire que c’est mauvais) et je ne veux pas sortir avec des musulmans. Donc je suis raciste. Logique.

Vous avez le droit de me lâcher, tous. Je ne vous parle jamais, moi.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 26 septembre 2018 à 18 h 13 min
Ah, revoici votre humour, cela fait du bien. Ma bibliothèque ? mais je n’en ai pas. Une panetière murale en fer et rotin (achetée pas cher dans une brocante) croule sous les livres sans cesse déplacés et mal remis en place, entassés les uns sur les autres, menaçant de s’écrouler, laissant des petits espaces pour poser des photos, des cartes postales, des vieux jouets en fer blanc, des photos, des cailloux, des coquillages et même une aquarelle à laquelle je tiens beaucoup, des revues d’art et littéraires (beaucoup), un vieux fer à repasser en fonte (souvenir…), une lampe pigeon. Le reste des livres ? où je peux… dans des caisses de jardinage, sur les meubles, en piles instables partout, parfois oubliés sur le lit ou sur le fauteuil. Bref, quand j’en cherche un c’est un vrai jeu de piste et de mémoire (quand ai-je eu ce livre dans les mains ? Où ai-je pu le poser ? Il y en a de très très vieux et d’autres plus récents. J’ai dû me séparer de beaucoup d’entre eux lors de mon dernier déménagement donc j’ai dû, progressivement, les racheter car ils me manquaient. Mais ils sont l’essentiel de mes trésors, mes essentiels avec les êtres que j’aime et à qui je parle de mes livres et à qui je prête mes livres et qui oublient de me les rendre (tant mieux c’est qu’ils les aiment). Je lis tout le temps ,dans le métro c’est redoutable (cause d’oubli d’une station), dans les jardins, la nuit, le jour, même en dormant (là je rêve d’écriture)… Bref, c’est tellement amusant de répondre à vos interrogations car vous êtes un « pince-sans-rire » !

Bételgeuse dit: à

La politique du logement qui comme en France est cédée à des bailleurs privés qui augmentent les loyers laissant à la rue ceux dont les moyens dont insuffisants à pourvoir à cette dépense basique.

Bételgeuse dit: à

ED, j’ai rarement rencontré de nana aussi con que vous, je ne vous disais rien de mal pourtant, mais pour les croquettes, ayant rencontré des problèmes avec une de mes chattes morte depuis d’un cancer métastase et qui avant cela fut atteinte d’une cystite interstitielle, mon vétérinaire l’explication que le mode alimentaire n’est pas anodin et que les aliments comme Purina ne sont pas recommandables.

Bételgeuse dit: à

Mon vétérinaire m’expliqua. Un homme charmant.

Bételgeuse dit: à

Ceci dit, ED, vous pouvez continuer de coucher avec Chaloux et en jouir, on a les compagnes que l’on merite et sur ce point vous en êtes une illustration parfaite.

Ed dit: à

Ayé. J’ai mis une pièce dans la machine. Elle ne s’arrêtera plus. C’est vrai que je suis bête 😀

Delaporte dit: à

Le texte de saint Jérôme est évidemment très beau. C’était le théologien et philosophe Claude Tresmontant à qui cela ne suffisait pas, et qui a tenté une rétroversion du grec vers l’araméen. Pour retrouver la source originelle la plus authentique. Grâce à lui, on peut se lire le prologue de Jean dans la langue même du Christ. (Je n’en suis pas encore là, pour ma part, et use des traductions modernes en français.)

Bételgeuse dit: à

RD, bien que je n’aie pas eu le choix, les parents n’étaient pas des bourgeois et nous vivions à quelque distance de la première ville universitaire dans la région, je suis infirmière spécialisée puéricultrice. Je n’ai jamais exercé chez les enfants car j’ai des le dépary eu peur d’être responsable de la mort de l’un d’entre eux, de nature rêveuse, c’est un métier qui demande une attention de tous les instants. Un adulte peut attirer votre attention s’il estime qu’il y a quelque chose qui lui semble anormal mais pas un enfant qui plus est quand il n’a que quelques mois et ne possède pas encore le langage. Ce métier m’a beaucoup pris et appris. En rien je ne revendique votre statut ni ne le jalouse. Chaque brin d’herbe a sa part de rosée et tous méritent le respect.

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 26 septembre 2018 à 17 h 55 min
WGG ? Mais il y avait des instants de grâce où on échangeait calmement et c’était tellement le silence autour que je ne savais plus que nous étions sur un blog. Idem, puisque nous en sommes aux souvenirs, le temps s’arrêtait quand je lisais les textes ou commentaires de Paul Edel. Idem quand je découvrais l’étrange roman de Sergio ou certains textes de Jazzi (Sa mère qui marche, rebelle, sur le chemin…) Ou des souvenirs de DHH, de Lavande et de bien d’autres encore ici ou partis… C’est ça ce foutu blog : des bagarres, des fâcheries et soudain la surprise d’être vraiment en dialogue avec quelqu’un. Avec vous parfois aussi, c’était très bref, éphémère comme si vous ne vouliez pas que s’installe un dialogue. Je me souviens du jour encore proche où le trio avec Jazzi a donné lieu à une préférence : « Chaque jour, on regardait ça : la mer écrite  » (Duras) ou, la mer écrire… et des choses sur l’Espagne. Enfin chacun fait ce qu’il peut comme il peut. Où vous êtes en paix absolue c’est quand vous évoquez vos musiques aimées mais votre rage vis à vis de Paul Edel, je n’ai pas compris, surtout quand vous avez écrasé avec dédain ses livres, ses textes. Pourquoi, Pablo ? pourquoi ? Ce gars-là c’est toute sa vie, vous entendez : toute sa vie ! Vous ne pouviez pas lui faire plus mal et ça, franchement, c’est moche et pas digne de vous.

Delaporte dit: à

En fait, je n’aime pas trop le latin, sauf celui, baroque, de saint Augustin. Une traduction en français moderne ne peut abîmer un livre comme la Bible, l’Esprit Saint est là, qui veille en permanence.

Bételgeuse dit: à

,RD, votre liaison passée avec Chaloux n’a je crois échappé à personne. Qu’y puis je. Je ne vous reproche rien, il paraît qu’au lit, c’est un bon coup. Cependant aussi instable que la nitroglycérine.

Bételgeuse dit: à

Remplacez les RD par Ed, ne comprends pas ce qui se passe sur ce téléphone, ces lettres étant éloignées l’une de l’autre, mystère.

Pablo75 dit: à

@ Ed

Purina One, Sensitive ou pas, c’est très mauvais. Et c’est quelque chose qui se sait dans le milieu véto. Il y a quelques mois ma fille est allé à un congrès à Nantes, elle a écouté plusieurs conférences sur la relation entre l’alimentation des animaux de compagnie et leurs maladies et elle a entendu critiquer la marque une fois de plus.

« T’es un sacré misogyne en tout cas. Les études pour dire que les cerveaux sont différents, c’est l’argument préféré des machos. »

Sauf que l’explication des scientifiques n’était pas la différence des cerveaux mais des hormones.

Mais loin de moi l’idée de discuter sur ce thème. Pendant longtemps je l’ai beaucoup fait avec toute sorte de femmes, y compris une volontairement soumise – j’ai une amie qui a divorcé pour se marier avec son dom, comme on dit dans le milieu SM.

Maintenant le thème m’ennuie profondément, parce que c’est toujours les mêmes arguments.

J’ai eu une très bonne amie, prof de philosophe politique à l’université, qui écrivait sur W.Benjamin, Carl Schmitt, Lacan, Hobbes, Heidegger, etc. Une femme très intelligente, la femme la plus intelligente que j’ai jamais connu. Avec elle j’ai beaucoup parlé de ce thème, qu’elle connaissait bien, puisqu’elle avait une vie affective catastrophique. Un jour, la poussant dans ses derniers retranchements, comme dirait un mauvais romancier de ceux qui sont sur la liste du Goncourt, elle m’a dit: – Écoute, je vais te résumer tout le problème: les femmes nous avons un trou et les hommes vous avez un truc entre les jambes qui peut le combler. Tu peux tourner autour du pot tant que tu voudras, tu ne sortiras pas de ce fait: le trou et l’objet qui comble le trou.

Ed dit: à

Mais je les ai nourries pendant 3 ans avec Purina One. Imaginez mon désarroi !
Bon, passons à Hill’s.

Quant au trou qui a besoin d’un objet pour le combler, sachez que l’objet a lui aussi besoin d’un trou à combler et que je constate que les hommes vivent moins bien seuls, vivent moins bien les ruptures, que les femmes.

Par contre, ces discussions me fatiguent également. Nous sommes d’accord.

Jean Langoncet dit: à

renato dit: 26 septembre 2018 à 18 h 19 min

Jolis contrepoints. Des Persans ? Tabriz ?

Bételgeuse dit: à

ED, intelligence et connerie sont deux choses différentes, on peut être intelligent et con à la fois, bête et con aussi. C’est une question de mentalité pas de QI, le vostre parti exemple vous a conduit à suivre des études que tout le monde ne suivrait pas, en revanche j’estime que votre mentalité pourrait s’améliorer, je vous le souhaite à moins que vous y teniez mais ne vous étonnez pas si vous rencontrez des problèmes que promptement vous rangez sous le compte de la misogynie ou du sexisme. A mon avis, cela tiendrait plus à ce que vous dégagez, à vos réactions petites bourgeoises ou à votre frustration de n’être pas reconnue pour votre immense valeur.

Bételgeuse dit: à

Pablo, pour résumer, les femmes veulent ce qu’elles n’ont pas. Certaines vont comme le soumettait Bouguereau jusqu’à s’équiper de gode ceinture pour éprouver ce qu’un homme éprouve à la pénétration, la sensibilité en moins, cela va de soi.

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