Pascal Quignard en lambeaux
Il l’avoue sans détour : il cherche une autre façon de penser à la limite du rêve considéré comme « une vue fascinée enfouie au fond de chaque corps », au bout du songe tenu pour la « séquence d’images involontaires projetées sur la paroi interne », à la frontière incertaine de l’hallucination. C’est même écrit explicitement dès la page 19 de L’enfant d’Ingolstadt (268 pages, 20 euros, Grasset) qui vient de paraître :
« Je consacre ce Xème tome à l’ « attrait » de tout ce qui est faux dans l’art et dans le rêve ».
Quelques dizaines de pages plus loin, il précise son projet :
« Je cherche à méditer cette allergie humaine à la scène originaire dès l’instant où elle est représentée »
Ses moyens, ses armes sont inchangés : la recherche de l’origine sexuée, de la racine la plus archaïque des hommes comme de celle des mots, ce qui se manifeste déjà dans le travail sur la langue par la quête de l’étymologie, tel un échappé du Cratyle de Platon. Moins une méthode qu’un esprit, lequel se traduit par une déconstruction sans fin et aboutit naturellement à une forme que Pascal Quignard est des rares en France à avoir portée au plus haut, avec une constance telle que cette forme est devenue la signature de sa voix, de son timbre, de son grain : le fragment. Une autre manière de raconter des histoires. Certaines tiennent en quelques lignes, d’autres en quelques pages. A chacune son rythme, sa couleur, sa nécessité qu’il s’agisse de la formation du premier quatuor à cordes du camp de déportation de Terezin, ou des dons cachés de pianiste de Colette. Ou encore, plus personnellement et comment cela pourrait-il l’être davantage encore, du vécu traumatique, de sa trace mnésique et charnelle, du moment où il faillit cesser de vivre il y a quelques années lorsque le mal à l’œuvre lui fit se « séparer » de son sang à l’hôpital Saint-Antoine ; alors il se sentit tel Abba Achille, l’un des Pères du désert en ses apophtegmes, refusant de de prononcer une certain mot et constatant que celui-ci s’était alors métamorphosé en sang dans sa bouche.
Beaucoup de morts ressuscitent sous sa plume. Ainsi André du Bouchet « offrant dans un état enfantin d’enchantement » ces deux vers à Paul Celan juste avant que le poète n’enjambe le pont Mirabeau et ne se jette dans la Seine :
« Qui me croit absent, il a tort:/ Je ne le suis point, je suis mort ».
Il en est même de récents tel son ami le peintre Jean Rustin, ce qui nous vaut des pages bouleversantes. Il le visitait dans son atelier de Bagnolet en n’oubliant pas d’y apporter son violoncelle car Rustin était aussi violoniste ; Quignard l’aimait, l’admirait ; la tendresse que cet être rare manifestait dans ses silences le chavirait ; comment un homme comme Quignard, qui tient la lecture silencieuse comme la musique extrême, ne le serait-il pas ? cette émotion sourd discrètement dans son adieu qui fait entendre l’écho assourdi de leurs duos de Bach, Haendel, Mozart, Haydn, Schubert, Beethoven (dommage qu’il ne précise pas lesquels). Outre tout ce que leurs univers et leur sensibilité ont en commun (déjà, un certain retrait de la parole), il n’y rien d’étonnant à ce que l’écrivain souligne en la louant l’obstination du peintre ; car s’il y a bien une chose que les deux artistes partagent, c’est cette inaltérable capacité à creuser le même sillon une vie durant nonobstant les aléas de la réception.
On a tellement l’habitude de découvrir sous sa plume des mots de tous sous une définition déroutante (« Pervers : hommes qui se sont méfiés d’une domestication totale ») que même lorsqu’on rencontre ce qui serait chez n’importe quel autre écrivain une coquille ou une faute d’accord (« … âgé de trente et un an, Rancé… »),on se gratte la tête pour se demander s’il n’y a pas une intention derrière, mais non. Ces éclats ne sont pas tous des éclairs. Mais l’opacité de quelques uns ne gâte pas l’intelligence de l’ensemble. Parfois, on se permet de renvoyer ce grand lecteur à de toutes récentes lectures. Ainsi, lorsque, tout à sa quête passionnée de l’intrus il se demande quand est apparue l’idée qu’un corps devenait cadavre, il risque fort de trouver la réponse dans l’impressionnant Le travail des morts (Gallimard) dans lequel l’historien Thomas Laqueur propose une histoire culturelle des dépouilles mortelles. Qu’importe si le sens parfois nous échappe (notamment dans l’usage détourné du mot russe « pogrome », et même si le dictionnaire lui-même rend les armes s’agissant par exemple de « l’instinct de contrectation »). Qu’importe dès lors que la musique envoûte. La poésie qui s’en dégage nous dédommage du doute. De la poésie jusque dans la rencontre inédite de deux mots qui n’étaient pas faits pour se rencontrer : « un hallucinat d’arbre », « Jadir du jadis » (au sens d’une force qui surgit en nous), « un intervalle d’effroi », « des tourets de nez », « l’assuétude de la méditation », « notre langue s’engendre », « sa bouche fut quitte du langage », « la main de gloire »– encore que cette dernière expression soit explicitée comme désignant la tache du sperme tombé au pied d’un homme pendu.
Des huit volumes de Petits traités qu’Adrien Maeght publia il y a près de trente ans au cycle du Dernier royaume dont le dixième tome paraît donc ces jours-ci, il y a bien une vision du monde dont l’art poétique était exposé dès 1986 dans Une gêne technique à l’égard des fragments (Fata Morgana), son essai sur La Bruyère, le premier à avoir composé un livre de façon systématiquement fragmentaire avec ses Caractères. Son morcellement n’avait rien à voir avec les maximes (bien que Boileau le surnomma « Maximilien »), arguments, grappes de pensées, portraits lus avant et ailleurs. D’Héraclite à Pascal, on ne saura jamais si la fragmentation de leurs pensées avait été conçue comme une cohérence puisque d’autres qu’eux-mêmes les ont ainsi rassemblées. Ses adversaires crurent heurter La Bruyère en lui reprochant des pièces détachées. Quignard en a retenu l’esprit de lambeaux qui ne s’interdisent pas le contraste au risque du hiatus. Dans cet indispensable traité du fragment, il comptait ses bienfaits au nombre de deux :
« L’un de ces bénéfices n’est que personnel ; l’autre est purement littéraire : le fragment permet de renouveler sans cesse 1) la posture du narrateur, 2) l’éclat bouleversant de l’attaque »
Parfois, on se surprend à chercher dans L’enfant d’Ingolstadt le rapport direct d’un fragment à celui qui lui fait cortège bien que souvent tout s’éclaire plus avant ; s’impose alors la cohérence de ce qui apparaissait comme une succession d’irréconciliables. Et après tout, cela n’épouse-t-il pas au plus près la discontinuité de l’opération de penser ? Autant de pages à traquer le faux du monde derrière lequel se dissimule « tout ce qui tombe au sein du monde humain », pleines de contes, pensées, énigmes, légendes et leçons de ténèbres des temps les plus reculés et des contrées les plus éloignées. Pascal Quignard tire le lecteur vers le haut, lui donne de l’ambition, comble son plaisir du texte, quitte à exiger de lui un effort d’attention supérieur à celui accordé au tout-venant littéraire.
« Qui connaît le visage du premier porteur de son patronyme ? »
Un Blondin pouvait commencer ainsi son premier roman L’Europe buissonnière : « Passé huit heures du soir, les héros de roman ne courent pas les rues dans le quartier des Invalides ». Un Quignard, lui, débute ainsi le chapitre XVIII de son dernier livre : « Rares sont les héros de roman dont on peut contempler la coupe en or au musée du Louvre et dont on a conservé le poignard au musée de Darmstadt ». Mais au fond, malgré tout ce qui les sépare, ne sont-ils pas mus par un même élan et ne disent-ils pas la même chose ? La lecture d’un nouveau livre de Pascal Quignard est toujours aussi envoûtante et vertigineuse, car intacte est l’obsession de l’auteur pour les des deux scènes manquantes à notre vue : la scène primitive à l’origine de la conception qui nous a fait, la scène ultime avec les circonstances de l’effondrement, les deux privées d’image comme de témoin. Mais paradoxalement, plus il gagne en liberté, en détachement, en distance, le creux de l’oreille plein de sons venus des temps archaïques, plus on se sent inclus dans sa famille de papier, heureux de s’y retrouver à ses côtés dans sa nuit, au plus près de son murmure et de sa quête primitive. D’autant que désormais, si le latin se laisse deviner ici ou là, il nous épargne les passages en grec qui laissaient le non-helléniste sur le carreau.
Le titre L’enfant d’Ingolstadt est tiré d’un des chapitres rapportant l’histoire d’un enfant mort contée par les frères Grimm. D’autres auraient pu tout aussi bien faire l’affaire, mais la couverture en eut été moins douce. Là gît le seul regret en refermant ce livre vibrant car habité : le bandeau qui le ceint. Une oeuvre de Chardin intitulée La gouvernante y est reproduite. Une scène de la vie domestique, gouvernante d’une bonne maison conversant avec l’enfant dont elle a la charge, si apaisée qu’elle nous emplit de sérénité. Mais loin, si loin de l’inquiétude, de l’intranquillité, du désarroi des tableaux de Jean Rustin, le peintre qui ouvre ce volume, court dans l’ombre de ses pages, le clôt, irradie les fascinants lambeaux de ce livre, alors que Chardin en est absent. Il est vrai que d’un point de vue d’éditeur, des carcasses d’humains, des êtres souffrants, des sexes béants et masturbés, des corps incarcérés, des âmes à vif, sont autrement plus dérangeants. Comme l’est l’idée qu’une grâce puisse habiter cette humanité disgraciée. Qui veut voir en couverture, et donc avoir chez soi, ce cri, cet effroi, cette douleur, cette souffrance, cette misère et la solitude qui les réunit tous ? C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit et c’est pour cela que tant de ces pages nous hantent encore.
(« Oeuvres de Jean Rustin », « La gouvernante, 1739 » de Jean-Siméon Chardin, Tatton Park, Cheschire, UK ; « Jean Rustin en son atelier » photo Passou)
1 334 Réponses pour Pascal Quignard en lambeaux
en même temps…, la bonté espère peut-être quelque chose en retour, mais ça ne l’empêche pas d’être bonne.
(scoop) « Jean-Paul Celet détaille devant la commission d’enquête du Sénat, mercredi 26 septembre 2018, les conditions de la délivrance à Alexandre Benalla de deux titres l’ayant autorisé à exercer différentes activités privées de sécurité. Le préfet, ex-directeur du Cnaps , précise avoir « demandé le retrait de ces deux titres au regard de l’apparition de nouvelles mentions au TAJ » après la mise en cause d’Alexandre Benalla dans les faits de violences commis à Paris le 1er mai 2018. Alain Bauer, ex-président du collège du Cnaps, assure que ces titres ont été délivrés « dans le respect strict des textes ».
____
On se demande 1 – à quel moment exact cette demande de retrait a été faite, vu que le préfet JPC n’était plus en fonction et n’a donc pas pu vérifier l’état du TAJ de Benalla.
2 – en quoi l’opinion de Bauer importe, vu qu’il n’a plus aucune fonction comme président du collège du CNAPS.
Décidément, tous les parapluies s’ouvrent les uns après les autres, et on n’a pas fini d’évoquer l’hypothèse de la construction d’un cabinet noir à la présidence, comme de la « cellule Prouteau » aux temps bénis de la Mitterandie.
La véritable bonté se contente de voir des gens heureux sans attendre ne serait ce qu’une gratitude. Mais cela aussi se discute , puisque le bonheur occasionné par une bonté renvoie à l’ego du bon qui s’en voit ainsi récompensé et fortifié par ce retour. La gratuité n’existerait pas.
«tout se résume à ça : un trou et un objet qui comble ce trou».
Effectivement seul un spécialiste de Carl Schmitt est susceptible d’une pensée aussi profonde.
Un alors un gérant d’une entreprise de pompes funèbres…
JJJ, excusez, je n’ai pas consulté la presse depuis quelques jours, que signifient les acronymes
?
Le néant attend le néant, considérant qu’un trou est une absence de matière et que la mort une absence de vie de u moins sur le plan physiologique.
Cette prof de philo spécialiste de Heidegger et de Benjamin, faudrait lui demander de disserter sur le sujet suivant :
«peut-il parler de Bach, Buxtehude, Mozart, Haydn et de Bruckner sur un ring de boxe…»
Si elle n’a pas le temps je le ferai à l’occasion.
Vu que c’est un sujet passionnant qu’on ne peut laisser passer si on aime bien la musique, la philo, et… la boxe.
Quand le ventre des philosophes criera famine. Se rattraper, se rappeler et la Rat Fink reunion … Ed « Big Daddy » Roth
https://laughingsquid.com/ed-big-daddy-roth-monster-catalogs-1964-1965/
Erratum sur le sujet de disserte : «peut-ON parler de Bach et Buxtehude sur un ring de boxe»
Ou «comment parler de Mozart et Schubert sur un ring de boxe»
Ou «est-il nécessaire d’être sur un ring de boxe pour parler de Fauré»
Ou «la boxe dans l oeuvre de Debussy»
Ou «pour parler de chant grégoriens sur un ring de boxe faut-il supprimer la cloche entre les manches ?»
Ça fait pas mal de boulot sur la plancha.
@Ça fait pas mal de boulot sur la plancha.
Et si vous essayiez Arthur Cravan ?
Arthur Cravan, boxer sa vie
Si France cul s’y met, c’est du tout bon
https://www.franceculture.fr/emissions/metronomique/arthur-cravan-boxer-sa-vie
Maintenant que l’étape «apprentissage des bonnes manières» semble être acquise (parfait pour aujourd’hui Pablo, tu as 20/20 !) nous allons pouvoir passer à l’étape suivante : «boxe, musique et philo!».
Environ un siècle de retard sur tout ce qui vit, c’est le tempo qui se pratique ; fort heureusement, l’espérance de vie s’allonge, nous dit-on, et nous aurons bientôt fini de courir après vous
Our Chaloux vu que c’est difficile de s’occuper de tout tout seul on s’occupera de son cas plus tard.
Je pense que pour lui le thème tournera plutôt autour de la haine, la jalousie et le ratage de vie.
@Pablo. C’est tout de même intéressant cette nostalgie de Blabla chez les plus limités de la RDL. Je trouve que ça ouvre des horizons romanesques de haut vol, que ne peuvent évidemment pas discerner ceux qui les provoquent. Des ouvriers aveugles, dépourvus de tout sens, fabriquent sans le savoir la matière de livres qu’ils seraient incapables d’écrire, ni même de rêver.
Mais je me demande surtout si les soubresauts des jours derniers ne se résument pas en deux mots : hystérie collective. Pas sans exemple.
Vous êtes amusants avec vos trous et vos chats, mais je trouve tout de même, Pablo, que la réalité est infiniment plus complexe que ne l’a résumée ton amie.
Hamlet, vous rendez hommage à Alexis Philonenko?
Chaloux, vous pourriez svp me donner le titre d un livre que vous avez publié ?
Juste pour comparer votre style d’écriture à celui de Paul Edel.
Merci !
Chat, alors !
Bonne nouvelle. Une chatte qui semblait abandonnée depuis des temps immémoriaux vient enfin de retrouver sa maîtresse.
Quelle constance !
Hamlet, je vais publier prochainement Occupe-toi de ton Q, je t’en enverrai un exemplaire.
https://www.google.fr/search?q=nougaro+boxe&rlz=1C1CHBF_frFR769FR769&oq=nougaro+boxe&aqs=chrome..69i57j0.14787j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Sérieusement, j’attends avec impatience le bulletin de lecture de Clopine sur le livre de P. Quignard. En ai commencé la lecture.
Chaloux quand vous parler «d ouvrir des horizons romanesques» c’est en référence à vos prochains livres ?
Il faudra nous donner les dates de leur parution, si ça se trouve passou leur consacrera des articles, ça va être génial !
Et si ça trouve vous obtiendrez peut-être même un Goncourt ! Comme Paul Edel !
Et là, quand vous aurez publié tous ces livres, et que vous aurez obtenu le Goncourt, vous pourrez enfin débattre avec Edel à armes égales !
En attendant, la seule chose que vous réussissez parfaitement à faire, c’est vous couvrir de ridicule…
Peut-être n’avez-vous pas tort mais daignez vous rappeler la très amusante (?) lettre d’Isidore Ducasse au Monument Hugo
http://www.maisonsvictorhugo.paris.fr/fr/oeuvre/lettre-victor-hugo
« (…)Et maintenant, parvenu à la fin de ma lettre, je regarde mon audace avec plus de sang-froid, et je frémis de vous avoir écrit, moi qui ne suis encore rien dans ce siècle, tandis que vous, vous y êtes le Tout.
Isidore Ducasse
«
(Non Chaloux n’est pas Lautréamont ; peut-être un Hugo en puissance ?)
Hamlet, un seul message, ensuite je ne te répondrai plus. Les batailles interminables sur la RDL commencent à me pomper. J’ai autre chose à faire. Tu es beaucoup moins intelligent que tu ne le crois, ton babil ne m’intéresse pas, et ce que je vois surtout dans l’indigence de tes provocations c’est un désespoir sur lequel je ne m’étendrai pas davantage, parce que c’est profondément ton affaire. Fais-toi soigner, sors de ta chambre, quitte ta maman, arrête les nouilles, et tu verras que la vie -même ratée, ce n’est pas un débat à ouvrir ici, mais est-ce qu’on ne bâtit pas toujours plus ou moins une vie sur les ruines paradoxales de ce qui n’a pas été?- est pleine de surprises.
Quelqu’un a-t-il un avis sur ce rap d’un certain Nick Conrad. A part un ministre, personne ne bouge? Pablo aurait donc raison: les français aiment prendre les baffes…
par contre, moi j’ai mal, et la rage!
toute ma vie j’avais rêvé de posséder un jour le passeport français, c’est drôle, n’est-ce pas. mais ce rêve je le fais de moins en moins souvent
Imagine :
Qui ? Quoi ? Où ?
https://blogfigures.blogspot.com/2013/08/lee-friedlander_4.html
20h34 Le titre est bien trouvé, vous feriez un tabac. Voyez l’argent qu’à réussi à gagner l’ex compagne d’un président en exploitant sa rupture en guise de thérapie. Cela vaut la peine de m’écrire, certaine qu’au moins un éditeur l’accepterait. Un potentiel pour un lectorat à l’avance séduit par le titre. Restez simple.
L’accepterait. Correcteur.
@moi j’ai mal, et la rage!
Bruce Willis ? (dans ses rôle à succès – pas pousser à la Passion)
rôle > rôles > rolls
au sortir de l’usine: la Rolls ; en italien
https://www.youtube.com/watch?v=Akd5fWGGAoY
@mais ce rêve je le fais de moins en moins souvent
Mel Gibson à cheval sur le pain de sucre, c’est d’un commun
Chaloux dit: 26 septembre 2018 à 20 h 57 min
Oui, ou en version compacte : ta gueule keupu.
Claudio, c’est l’équivalent de ce qui s’est passé en Allemagne, ces gens qui rêvaient d’un holocauste et récompensés, Il y a un procès, du moins une plainte déposée au parquet, la licra désapprouve, les plateformes de diffusion ne diffuseront pas. Il se trompe à faire un rappel du passé, le présent n’est certes pas parfait mais ce genre de texte sur des esprits faibles risque de faire des dégâts. A proscrire.
Un peu d’épaisseur historique à ces propos (en français)
https://www.youtube.com/watch?v=ZNyDFGLt5HA
Montaigne et sa branloire pérenne constituent aussi une borne intéressante
chui écroulée de rire
ux dit: 26 septembre 2018 à 20 h 34 min
Hamlet, je vais publier prochainement Occupe-toi de ton Q, je t’en enverrai un exemplaire.
Un début de nouvelle se profile sur rockandvolk. Sur ce, bonne nuit et Miaou !
Dear Claude Bahia, vous n’avez pas les mêmes chez vous ?
A propos de ma demande de ce matin, j’ai oublié de préciser que ce qui m’intéresserait ce serait, dans des mémoires, par exemple, des portraits d’écrivains oubliés ou totalement ignorés, comme l’est, du côté de la musique, Vinteuil dont on ne découvre le génie qu’après sa mort. Avec ou sans génie, d’ailleurs car ce n’est pas ce qui m’intéresse. L’enjeu serait plutôt de regarder de près le regard porté par d’autres sur ces gens.
Miaou, mon chaton.
(Gustave est parti à la chasse aux moustiques. Ceux de septembre sont gros et bêtes. Il les adore).
Ossia : L’enjeu serait plutôt de comparer un certain nombre d’exemples du regard porté par d’autres sur ces gens.
@Un début de nouvelle se profile sur rockandvolk
Depuis le temps que vous nous faites lanterner, j’espère que vous avez remporté le premier prix
« Claudio Bahia dit: 26 septembre 2018 à 20 h 57 min ».
Claudio, si vous me le permettez :
Suisse, Canadien, puis en dernier recours Français pour les passeports.
Rassurons Pablo: Mademoiselle Aissé n’a pas attendu Sainte Beuve pour avoir son heure de gloire, et elle pourrait bien sonner de nouveau pour cette charmante épistolière.
Le grave Vinet fut un érudit protestant à ne pas confondre avec Vitet, non moins sérieux et du meme milieu. Que SB ait été intéressé par leurs publications prouve qu’il ne s’intéressait pas qu’à la littérature.
Gabriel Naudé, bibliothécaire de Mazarin, n’est pas ce que j’appellerais un second couteau.Son Traité des Coups d’Etat, son Apologie pour les grands Hommes soupçonnés de Magie sont des textes importants qui tiennent depuis maintenant plus de trois siècles. Le Traité a été réédité par Christian Jouhaud.
Sainte Beuve était curieux, se trompait parfois, mais ce n’est pas parce que ces noms ne nous disent rien qu’ils sont tous mauvais. Une exception, Delille, qui fut un peu le René Char de ce temps là.
dear Mr Court, érudite mise au..poing
Et pour tous les amoureux des chats,
une précision :
Moi, j’aime les chats.
La preuve,
j’ai appris à les tuer.
(Ne pas oublier que les chats ont sept vies minimum).
Recette pour ne pas se retrouver avec trop de chats en appartement :
Ingrédients :
– Un grand bocal vide d’un litre de Nescafé.
– Un lavabo.
– Une bouteille d’éther diéthylique (CH3-CH2-O-CH2-CH3)
– Une portée de chatons de 3 jours maximum.
Actions :
– Fermer la porte de la salle de bain à cause de la chatte.
– Ouvrir la fenêtre à cause de l’éther.
– Verser une bonne rasade d’éther dans le bocal de Nescafé.
– Introduire délicatement les chatons couinant un à un dans le bocal en oubliant leurs petites griffes sur votre index et la paume de votre main.
– Refermer le bocal.
– Attendre cinq minutes, que leurs poils commencent à suinter.
– Faire couler de l’eau tiède (25°) dans le lavabo.
– Plonger les chatons dans l’eau tiède après les avoir assommé contre le rebord du lavabo.
– Maintenir les chatons sous l’eau tiède pendant dix minutes en vous regardant yeux dans les yeux dans la glace au dessus du lavabo. (Des petites bulles d’air emprisonnées dans le pelage viennent éclore à la surface).
– Mettre les corps des chatons que vous espérez sans vie dans le bocal que vous fermez fortement.
– Jeter au vide-ordure.
– Essayer de passer à autre chose.
M’enfin :
Quatorze chats dans un trois pièces emplis de bouquins…
Pour les lapins à la campagne :
Ingrédients :
– Un marteau.
– Une large pierre plate.
– Une demie portée de lapereaux.
Action :
– Extraire les lapereaux du clapier et leur écrabouiller la tête avec le marteau contre la pierre.
– Jeter les cadavres sur le fumier.
Ite missa est.
Et Dieu que les chats m’aiment,
mais que les lapins, nénies.
Pablo, je suis assez bien équipé en Sainte Beuve que j’ai beaucoup lu à une époque, malgré un certain agacement. Les causeries du lundi -moins un volume prêté jamais revenu-, Les nouveaux lundis, les Portraits littéraires et son Port Royal.
Ce qui m’intéresse, c’est le portrait de l’écrivain tombé dans l’oubli ou qui n’en serait jamais sorti.
(Pas du tout pour me moquer de quiconque, je précise).
@Chaloux
Si seulement mes deux feignassent en faisaient autant
@Jean
Je ne vous ai pas fait lanterner : aucune annonce jusqu’à aujourd’hui.
*feignasses
Mon Dieu, j’ai honte, j’ai honte.
MC, 22.23 merci pour la précision sur Delille qui apporte de l’eau au moulin FRC, tel que précisé infra.
Sur Gabriel Naudé, non, ce n’est certainement pas un théoricien oublié ni un second couteau. Machiavel lui a fait de l’ombre, certes, mais il n’a jamais été évincé du panthéon des penseurs des usages de la force et de la ruse, ni par le passé, ni aujourd’hui.
D’ailleurs, voici une référence toujours utile sur les origines des appareils de police occidentaux, que la rdl ferait bien de méditer plus souvent pour mieux asseoir son goût romanesque des polars glauques sous époques troublées? Petit rappel : nul n’est obligé de cliquer dessus. C’est pas très musical.
https://www.persee.fr/doc/ds_0378-7931_1980_num_4_1_1033
@Je ne vous ai pas fait lanterner :
juste ; la curiosité
…de savoir si votre texte sur Hambourg pouvait faire oublier ou rafraîchir la mémoires des concerts qui se tinrent aux Gun Club – celui-ci en particulier :
https://www.youtube.com/watch?v=Oxh9XIiVUAE
(s)
(x)
une nouvelle génération de fils de leurs pères, férus de sociologie, se lève pour évoquer la génération sacrifiée de Parcoursup. Pour ceux que ce journal n’intéresse pas, prière de ne pas cliquer dessus. Pourtant, les liens avec l’actualité des fragments de P. Quignard y sont très nombreux,
https://www.liberation.fr/france/2018/09/25/les-effets-pervers-de-parcoursup-etaient-previsibles_1681018
PcP nous a bien lavés de toutes ces grotesques histoires de chats qui n’ont rien à voir avec le sujet. Merci.
Ah désolée de vous décevoir, mais le texte qui sera publié ne sera pas sur Hambourg. C’est encore autre chose.
Quant au live, c’est au Star Club (pas Gun), le fameux…Celui où les 4 Fab ont débuté.
Certain.e.s ici sont connu.e.s aux states !
Gun Club > Star Club ; vous aurez rectifié
Chaloux, si c’est de moi qu’il est question quand vous écrivez _ ton zmie_ à Pablo, c’est possible, je n’ai pas d’ami. Pour le trou et le phzllus, il nous faudrait plancher durvFreud et j’aime les raccourcis. Celui si me semblait approprié et bien qu’il puisse concerner la consommation dans son ensemble.
« toutes ces grotesques histoires de chats qui n’ont rien à voir avec le sujet. »
La grosse moule malade s’obstine dans l’exploration de son indigence intellectuelle. Dire que Quignard n’a rien à voir avec les chats, c’est vraiment ne pas le connaître.
@Ed, Gustave n’a pas assez réussi pour persévérer, c’est moi qui ai eu la peau du moustique.
Ce n’est pas possible, plancher sur Freud, ….
@rien à voir avec les chats
affaire de régime ?
affaire de régime > n’est-ce pas une affaire de régime (alimentaire) ?
@23.10 Trop drôle… 🙂 Mais vous savez qu’en principe, on n’a pas le droit d’insulter ni de démasquer les internautes de la rdl, les moules auraient-elles des perles. Que fait le robot ? Contrôle pas les liens ?
L’on parle peu, pour ne pas dire jamais, du groupe des six, pourtant on leur doit quelques moments intéressants — intéressant dans l’acception schubertienne —.
Ah en effet, très important le Groupe des Six.
Dont une femme faisait partie, trop peu connue.
Chaloux 22h12
Conseillé sur le blog de Paul Edel. Remarquable :
https://www.babelio.com/livres/Dussert-Une-foret-cacheeUne-autre-histoire-litteraire-15/480523
A vrai dire j’ai beaucoup de mal avec la musique d’Honegger. Les autres ça va bien, surtout Poulenc que je tiens en très grande estime. Mais Honegger…
Groupe des six ou encore la dimension musicale de Montparnasse.
http://www.ina.fr/video/I05225114/francis-poulenc-improvise-gnossienne-de-satie-video.html
A voir ou revoir à l’occasion les nombreux documentaires des années 80 « Les heures chaudes de Montparnasse » de Jean-Marie Drot, remarquable travail recréant l’ambiance -ou plutôt les ambiances du mythique Montparnasse à travers ses différentes époques.
La série complète est déjà passée au moins deux fois sur la chaine Histoire.
Pour en savoir plus sur les 156 écrivains oubliés répertoriés par Eric Dussert, cet article savoureux de Jérôme Nodenot du 17 Juin 2015 :
Après avoir raté son coup comme psychanalyste (« nous reprendrons demain cette analyse comportementale »), comme prof de philo (« j’aimerais aussi avoir votre avis sur cette question « esthétique et éthiqe »), comme grand penseur (« quand esthétuque et éthique sont séparés tout discours esthétique appartient alors au domaine du kitch »….« pour le dire de façon plus plotinienne »), comme commissaire politique à la musique (« dont on disait qu’ils étaient de grands mélomanes, pour moi ils ne l’étaient pas, pas plus que tu ne l’es »), comme rival en érudition de Blabla-Widerganger à la recherche du titre de Monsieur Wikipédio et comme collabo dénonçant les gens qui utilisent l’expression « rat de bibliothèque » (qui date de 1850), comme des nazis…
hamlet s’essaie ce soir au métier d’humoriste, au rôle de clown de blog, en faisant un vide mémorable.
Quelqu’un peut lui dire qu’il est pathétique?
Quand je lis ses vannes, j’ai mal pour lui. On sent vraiment qu’il est au fond du trou.
Quelqu’un peut lui dire qu’il est temps de cesser de se ridiculiser, de quitter la scène, d’aller se reposer dans un EHPAD?
Cela devient gênant d’assister à l’agonie de son cerveau en direct.
Ah, j’oubliais, lire les commentaires d’hamlet c’est tout à fait réjouissant. Merci, hamlet, d’occuper avec tant d’humour le ring des boxeurs.
Bang! Bang!
https://www.youtube.com/watch?v=g2KET6Qrxo4
Important message du Saint Père aux catholiques chinois, après l’accord passé avec les autorités chinoises. Une date historique dans la diplomatie des deux pays, un moment de haute spiritualité qui prend en compte l’héritage de sagesse de la Chime éternelle :
« Pour ma part, j’ai toujours regardé la Chine comme une terre riche de grandes opportunités et le Peuple chinois comme artisan et gardien d’un inestimable patrimoine de culture et de sagesse, qui s’est raffiné en résistant aux adversités et en intégrant les diversités, et qui, non par hasard, depuis les temps anciens est entré en contact avec le message chrétien. » Pape François
Cette métaphore du ring de boxe me rappelle un de mes ex qui avait surnommé son zizi Rocky. Je sais, rien à voir avec Quignard, mais un peu de légèreté ne fait jamais de mal.
Miaou
20h07 puisqu’il paraît , Hamlet, que vous vous essayez au métier de clown, faut il comprendre votre dernière phrase comme calamar à la planche? Çela fait un certain temps que cette bête ne se manifeste plus de sous son pseudo de prédilection, pauvre bête mais bon on peut aussi tomber d’accord avec Bobby qui lui aime bien la maman des poissons avec du citron. Le végétarisme connaît des limites que nos papilles approuvent. Je suis certaine qu’en sedatant les boxeurs, on peut leur faire gober n’importe quel argument et leur faire croire aux plus improbables théories non vérifiées par l’expérience ou l’observation. Vous devriez par exemple engager un débat autour de l’existence de Dieu comme entité tangible et manifeste.
les moules ont, oui, des colliers de perles …
https://www.google.fr/search?q=ovaire.avec+ovules&client=ms-android-samsung&source=android-browser&prmd=insv&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjKk6anrNrdAhUDqxoKHXVgCz0Q_AUICSgB&biw=640&bih=232#imgrc=drM4dTHuUfov0M:
Australian aboriginal art :
Juste comme ça, pour changer des histoires de chats, un chanteur que j’ai vu récemment et que j’aime bien
https://www.youtube.com/watch?v=KZrddh0DZBU
« Les heures chaudes de Montparnasse », on peut les voir en intégralité sur le site de l’INA. 30 euros par an, ce n’est rien pour tous les trésors qu’il renferme.
Hamlet, au cas où tu ne l’aurais pas vu, je te signale qu’une vieille souche de la peste bubonique vient de t’écrire:
christiane dit: 27 septembre 2018 à 0 h 16 min
Méfiance!
Le comique hamlet ne fait rire que Christiane (christiane dit: 27 septembre 2018 à 0 h 16 min). C’est dire sa déchéance…Je crois que cela risque d’être le coup de grâce à sa tentative de changer de rôle ici. Celui du Bouffon Involontaire du Blog lui va mieux.
@ Chaloux
« je me demande surtout si les soubresauts des jours derniers ne se résument pas en deux mots : hystérie collective. »
Oui, l’hystérie collective des ratés.
@ Chaloux
On entend encore ce matin l’écho de tes deux baffes monumentales à hamlet hier soir:
Chaloux dit: 26 septembre 2018 à 20 h 34 min
Chaloux dit: 26 septembre 2018 à 20 h 57 min
@ Chaloux
« ce qui m’intéresserait ce serait, dans des mémoires, par exemple, des portraits d’écrivains oubliés ou totalement ignorés, comme l’est, du côté de la musique, Vinteuil… »
Mais Vinteuil est un compositeur qui a connu le succès grâce à sa sonate.
« Ce qui m’intéresse, c’est le portrait de l’écrivain tombé dans l’oubli ou qui n’en serait jamais sorti. »
Mais Sainte-Beuve il en a fait un paquet. Ou tu cherches des écrivains qui n’ont jamais réussi à être connus?
Ta recherche n’est pas très claire, je trouve. Pourquoi les exemples de Sainte-Beuve ne te servent pas?
@ de nota
« Hamlet, vous rendez hommage à Alexis Philonenko? »
Tu perds ton temps: Wikipédio ne sait pas qui est Philonenko et encore moins qu’il a écrit sur la boxe.
@ Renato et D.
Du Groupe des Six:
Poulenc – Concerto pour deux pianos
Francis Poulenc, Jacques Février & Pierre Dervaux
Chaloux vous appelez ça une réponse ?
Vous dites : voilà un beau matériau romanesque.
Ce à quoi je dis : super vous sortez quand votre livre ?
Et vous, vous me répondez : continuez de manger des nouilles…
Si vous appelez ça répondre?
C’est comle pablo, il dit à Paul Edel que pour lui venir sur ce blog c’est comme monter sur un ring de boxe.
Pour aller dans son sens j’essaie d’apporter une modeste contribution sur la possibilité de parler de Mozart sur un ring de boxe.
Et pour le remercier pablo me dit que je fais la police !
Hého les mecs va falloir commencer à assumer vos paroles !
Bonjour Lavande,
comme il est terrible le texte de cette chanson, magnifiquement mis en scène et chanté avec justesse. Merci.
8h25/ 9h37
Toute la crasse de ces deux-là. Rien à attendre de cette engeance sauf la haine, la vulgarité et la mythomanie. Le niveau zéro de la culture et de l’humanité. Un séjour au Pays de Bray provisoire ou définitif, allègerait ce blog. Vous vous y sentiriez en territoire connu, celui de la haine et la bêtise.
acceptez vous Cripure et Turnier comme homologues en littérature de Vinteuil
Claudio Bahia, quand un espagnol dit que les français méritent des baffes, c’est aussi une explication au fait que l’on ne trouve pas de «grand» philosophe espagnol (Grancian?).
D où cette préférence pour la «baffe», la boxe et la corrida.
« Et là, quand vous aurez publié tous ces livres, et que vous aurez obtenu le Goncourt, vous pourrez enfin débattre avec Edel à armes égales ! »
hamlet dit: 26 septembre 2018 à 20 h 40 min
Pour notre BIB (Bouffon Involontaire du Blog) l’horizon indépassable de la littérature est… le prix Goncourt !! Et son idole absolu, Jean-Pierre Amette !! Pour parler de littérature avec un gagnant du prix Goncourt il faut le gagner soi-même.
Encore une ânerie monumentale à encadrer (le cerveau en compote de ce type est une vraie mine de co.nneries).
Je suis sûr que notre BIB a la collection complète des Goncourt, en 50 volumes reliés plein cuir rouge avec tranches hautes dorées, dans un meuble de son salon, protégés par une vitre, pour impressionner ses voisins.
Le niveaux mental de ce type fait peur. Même un enfant de 10 ans trouve de meilleurs arguments que lui dans une discussion.
Hamlet est le degré zéro de l’intelligence. Blabla-Wideganger (autre de ses idoles) à côté de lui c’était Shakespeare. Je crois n’avoir jamais connu ici un type aussi co.n que notre Wikipédio et jamais avoir lu ici une phrase aussi stupide que sa devise d’idiot du village, que je suis sûr qu’il s’est fait tatouer sur son bras: «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».
Pablo, auriez vous rencontré un modèle inégalable en Chaloux où est ce l’inverse? Vous vous entendez à merveille, votre grossièreté complète sa méchanceté, si vous étiez pd vous pourriez envisager le mariage sous le signe de l’Entente parfaite.
Pablo, côté mentalité à la mords moi….vous avez ED, je sais ,elle est des vôtres ,aussi il ne vous vient pas à l’esprit qu’à vous trois vous faîtes une belle bande de …., Et ne posez pas le mot jalousie mais détestation conviendrait ou incompatibilité, quelque-chose dans ce genre irremediable.
« hamlet dit: 27 septembre 2018 à 9 h 57 min »
Comme notre BIB ne trouve plus rien à dire sur moi il essaye maintenant de s’attaquer à l’Espagne. C’est du niveau de préau d’école en CM1.
Et le mec, du haut de son ignorance encyclopédique (ce matin, dans l’urgence, il n’a pas eu le temps de consulter sa Wikipédia) il nous montre qu’il ne connaît aucun philosophe espagnol !!! (Qui est « Grancian »?).
Spectacle intéressant, celui de l’effondrement mental, en direct, d’un cré.tin.
Bételgeuse dit: 25 septembre 2018 à 9 h 03 min
Pablo, occupez vous de vos fesses. Merci.
Miaouuorning
@ Bételgeuse
Tu as compris le message ou je te fais un dessin?
« il ne connaît aucun philosophe espagnol »
Moi non plus, Pablito.
Passou, « Un peuple et son roi » de Pierre Schoeller, vous en dites quoi ?
et vous, dear Baroz ? l’avant-première fut archi-comble, il fallait s’asseoir sur les marches. le manque de manières des révolutionnaires par procuration a des limites.
Hamlet,
quel courage que le vôtre. Seront trainés dans la boue par Chaloux et Pablo tous ceux qui vous apprécient et oseront le dire. Leur arme c’est la terreur. Effrayer tout commentateur qui oserait soit être à vos côtés, soit exprimerait estime et reconnaissance à l’œuvre de J-P. Amette ou à ses textes parus sous la signature de Paul Edel. Certainement beaucoup de jalousie camouflée ainsi… Ils font le vide autour de vous deux. Aussi, être insultée par eux devient pour moi l’assurance que je suis encore capable de leur dire : NON. Non à la bêtise, à la haine, à la bassesse. Ils s’uniront à ceux qui déverseront sur ce blog la même haine, la même jalousie déguisée en mépris. Triste humanité qui se sert de l’anonymat des pseudos et des blogs pour déverser son ignominie (parce que, certainement, ils sont incapables de le faire à découvert avec leur identité et leur visage dans le quotidien.
Je suis honorée de vous connaître par vos commentaires, comme je suis heureuse d’avoir ouvert et apprécié les livres de J-P.Amette et découvert ses excellentes critiques littéraires sur Le Point bien avant la découverte des blogs en 2008. Ainsi va la haine… Elle se nourrit de la peur des silencieux…
J’aurais beaucoup à dire, Phil, mais je laisse l’honneur à Passou… Cinéma et Histoire, et quelle histoire, c’est pour lui !
Darius Milhaud, Suite op. 157b :
@Ed
Mais tu n’es pas un Spécialiste de Tout, comme Wikipédio. Tu ne viens pas ici donner des leçons de philosophie, littérature, éthique, politique, nazisme, psychanalyse, musique, étymologie des expressions, sexualité, ou « pour le dire de façon plus plotinienne » te la pé.ter en voulant passer pour un érudit aux raisonnements foudroyants et à la morale intellectuelle irréprochable.
Toi tu ne te tatouerais pas sur le bras une devise aussi débile que celle de Wikipédio: «Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison».
Prova d’orchestra :
Le Couple de l’Année: Madame Télérama et Monsieur Wikipédio.
Parodiant Chateaubriand: Mr Jesaistout appuyé sur le bras de Mme J’aimetout.
Il ne connait même pas Baltazar Grcian
Quelqu’un peut me dire où on a récupéré ce pablo ? C est un joueur de foot barcelonais ou de tennis mallorcain ?
Pablo, la première chose que tu devrais faire tous les matins, c’est de remercier la France et les français de tolérer une brute épaisse d’espagnol comme toi sur leur territoire de la pensée philosophique et littéraire.
Pour le dire autrement : quand un espagnol,pays qui n’a jamais abrité la moitié du quart d’une pensée philosophique veut donner des leçons de philo a un français c est comment dire…
Et la chose la plus hilarante concernant la philiosophie espagnole est qu’ils auraient pu avoir un philosophe du nom de Spinoza, pas de bol pour eux entre philosophie et zntisémitisme ils ont préféré l’option 2.
@ hamlet
Je connais très bien (j’ai écrit sur lui, étant l’un de mes écrivains préférés) Baltasar Gracián, pas « Gracian » ni « Baltazar Grcian ».
Sur ce blog tu pourrais trouver (si tu étais futé) pas mal de citations et de commentaires sur lui que j’ai fait depuis des années.
Et mon très cher ami Gracián n’est pas un philosophe, même s’il a intéressé pas mal de philosophes, comme Schopenhauer par exemple (au point qu’il a appris l’espagnol pour le traduire).
Un conseil: n’essaie pas de m’apprendre à moi la culture espagnole. Surtout pas toi, qui ne sait même pas bien écrire le nom de l’un de 3 ou 4 auteurs espagnols les plus importants. Tu risquerais de te ridiculiser encore plus que tu l’as déjà fait.
Comme dit le proverbe espagnol, qui s’applique très bien à toi: il est plus c.on que celui qui essayait d’apprendre à son père comment on fait les gosses.
-> @10.38, Chère. J’ai toujours apprécié Hamlet (ou Dexter ou que sais-je), c’est un gars zen et courageux, agaçant naguère quand il vitupérait Nietszche et les nietzschéens, et nous assommait d’un brin de transcendance après avoir fait l’apologie de Shakespeare et des Evangiles ; il savait s’arrêter à temps pour aller torcher et faire manger ses mômes (tâche noble à laquelle tout le monde n’irait pas sacrifier). Donc, nul n’est parfait, voyez, vu que chacun a ses lubies et ses fixettes, qui passent toutes un jour, pas vrai M. Court ? De plus, la boxe est un sport noble, sauf quand les adversaires ne jouent pas dans la même catégo : il faut alors laisser les coqs se déplumer entre eux, inutile de les départager, finiront bien par s’esquinter puis s’entretuer quand leur amour aura déserté les cordes.
Mais pourquoi diable vouloir « défendre » H. contre ces marioles discrédités depuis si longtemps, qui s’enfoncent un peu plus chaque jour ? Croyez-vous faire preuve de courage, Ch., en croyant voler au secours de H. ou de PE ou d’etc. ? et surtout, tout en insinuant de la « peur chez les silencieux » ? Seriez-vous vraiment intimidée par leur haine et le venin qu’ils répandent ?
-> (à personne). Plus important, je suis tombé sur cette autre perle, ce matin. Savez-vous de qui est-ce (non pas du pape François, encore que…) : « Si vous avez un jeune arbre à la main quand le Messie viendra, plantez d’abord cet arbre avant d’accueillir le Messie » ?
-> (touite à droite en haut) Je me suis enfin demandé si les membres de ce jury étaient bien qualifiés pour décerner quoi que ce soit, mais après tout, me suis dit : why not ? Il y a bien au moins deux neuneu.es ici, alors pourquoi pas là-bas ?
(le prix du RomanNews, créé en 2011 par Publicisdrugstore et Stiletto Editions, est doté de 3000 euros. Son jury se compose de Mohammed Aïssaoui, Aurélie Boullet, Isabelle Giordano, Marin Karmitz, Véronique Nichanian, Michel Schneider et Sonia Sieff).
Pour led italophones :
http://www.doppiozero.com/materiali/romeo-castellucci-toccare-la-luce
(La flute enchantée au Théâtre Royal de la Monnaie di Bruxelles — metteur en scène Romeo Castellucci— jusqu’au 4 octobre)
Autre chose à garder à l’esprit concernant la philosophie des Lumières en Espagne, c’est que le pacte de l’Alhambra qui ordonnait la conversion ou l expulsion des juifs, rédigé en 1460 a éte aboli en….
1967 !!!!!!!!!
Tu sais où tu peux te les carrer tes leçons de philo pablo ?
@ hamlet
Arrête de te ridiculiser. Étant déjà au fond du trou, tu cherches quoi en creusant encore? Du pétrole?
Hammet,
C’est un peu naze de s’attaquer à qqn sur ses origines et d’affirmer l’intériorité d’un pays voisin qui plus est. Je m’insurge contre le mépris des Allemands vis-à-vis des pays du Sud (y compris la France de leur point de vue), c’est pas pour revoir ce même mépris chez mes compatriotes.
christiane, hamlet et Janssen J-J ou la Conjuration des Ratés.
@ hamlet
« Tu sais où tu peux te les carrer tes leçons de philo pablo ? »
Du calme !! Ne t’étouffe pas: je ne voudrais pas avoir la mort d’un vieillard cacochyme (même cré.tin comme toi) sur la conscience.
B., je suis sûr que cette réflexion va vous intéresser. Si vous décidez a priori que non, n’ouvrez pas. Mais je me permets quand même, car nous savons désormais que vous avez bien bossé dans le « care » et qu’il vous en est resté quelque chose de sain.
https://www.metropolitiques.eu/Comment-legaliser-le-cannabis-sans-embraser-les-cites.html
10h19 excusez je sors de chez mon coiffeur et je crains qu’il n’ait avec les cheveux arraché les derniers neurones fonctionnels, pour la precedente remarque, s’agit il d’un effet echosonore? Vous vous adressez à vous même ce sage conseil? A part pour s’essuyer ou se laver au sortir des toilettes ,je n’entrevois pas d’occasions pour s’en préoccuper d’avantage et bien que certains hommes se portent volontaires pour l’autofellation, c’est quand même un exercice masturbatoire assez fatiguant. Les fesses malgré tout plus accessibles aux caresses mais cela ne me tente pas , pas plus que de me faire peloter. Et si l’un s’y aventurait sans que je l’autorise ,le réflexe serait à la baffe. Non je ne comprends pas, s’il vous plaît dessinez moi un mouton.
merci Renato pour ce « tip » (allemand) belge. les mauvaises langues disent que nos amis belges, pas plus que nos espagnols, n’ont produit de philosophes. le surréalisme ?
dear baroz, vous êtes soudain bien révérencieux pour un sujet révolutionnaire. le réalisateur n’a pas assez caché son prurit anti ancien régime, (parait-il), c’est un mal(e) de jeunesse. « L’enfant-roi » de Planchon et « La nuit de Varenne » de Scola restent deux bons souvenirs de cinéma (qui viennent s’épandre ici faute de fertilité du côté de la république du cinéma).
On vient d’apprendre que marcel Campion jetait l’éponge et vendait sa roue. Le Canard Enchaîné de cette semaine a fini par avoir sa peau d’homophobe invétéré. Pas pleurer. Réjouissons-nous du malheur des k.ons, une attitude qui se porte en général très bien ici.
@ hamlet
« le pacte de l’Alhambra qui ordonnait la conversion ou l expulsion des juifs, rédigé en 1460 a éte aboli en…. 1967 « .
Tu es tellement c.on que tu ne te rends pas compte qu’en critiquant l’Espagne et en disant que c’est un pays antisémite tu es en train de traiter d’imb.éciles et d’antisémites les milliers de juifs séfarades qui ont demandé dernièrement la nationalité espagnole, dont Passou.
C’est quand même le comble de la co.nnerie de venir ici traiter Pierre Assouline d’idiot et d’antisémite.
« Si vous avez un jeune arbre à la main quand le Messie viendra, plantez d’abord cet arbre avant d’accueillir le Messie » ?
j’ai lu ça dans la sagesse juive
ED, vous avez pris note que nombre de vos compatriotes ont du sang pigmenté dans les veines, cela n’amoindrit pas votre attachement pour notre doux pays, vous méritez au moins la légion d’honneur pour cette tolérance d’esprit.
Il faudrait éditer un manuel du genre _ l’antisémitisme à l’usage des juifs, trois leçons pour le devenir _.
Concernant le Goncourt il est évident qu’il n’est gage de rien.
Mais il est aussi évident qu’il n’a été remis qu’à des gens qui savaient écrire.
Qu importe, pour ce qui est de Paul Edel, on peut «être ou ne pas être» d’accord avec lui, mais il y a une chose qu’on ne peut lui retirer (même si on ne l’aime pas) c est la qualité de son écriture, Edel est un écrivain, il a fait découvrir des dizaines de livres et d’autrurs à ceux qui lisent son blog..
Ces choses là ça a une valeur, surtout quand dit aimer les livres.
Tu vois pablo, au début je pensais que tu étais sympa, un peu niais, brut de décoffrage, mais sympa, mais en fait non, ce que tu as dit à Edel prouve que tu n es qu une ordure de la pire espèce, et ça je suis le seul à te le dire mais je ne suis pas le seul à le penser.
Du coup quand tu viens nous jouer les belles âmes en t extasiant devant Mozart,ça pzut impressionner les crétins comme chaloux, mais avec moi ça ne marche pas.
Pablo, il y a en vous un inquisiteur, je répondais le 25 à cette moquerie de vous :tu comprends les propos délirants de Bételgeuse, Mallarmé à côté c’est oui oui. Vous ne vouliez tout de même pas que j’aquiesce en silence .
La musique atteint momentanément ceux qui l’entendent, les nazis y étaient, pour certains, très sensibles ce qui n’empêcha aucun massacre.
Pierre Bonnard photographe :
sur la lecture de sagesse juive, c’était peut-être chez Ami Bouganimla sagesse disait
si tu es en train de planter un arbre et qu’on te dit que le Messie frappe à ta porte,plante ton arbre d’abord;ensuite va à la porte
on dit aussi:quand le Messie viendra,puissé-je ne pas le voir
Ton impuissance est pathétique, hamlet. Tu écumes de rage mais ton cerveau ne te suis pas: il ne sort que co.nnerie sur co.nnerie, souvent du niveau école primaire.
Malgré la concurrence, ton cv pour obtenir la place du Co.n Majeur de Toute l’Histoire du Blog, dans lequel tu viens d’ajouter ce matin une nouvelle ligne carabinée sur la bêtise et l’antisémitisme des séfarades qui demandent la nationalité espagnole, est incontestablement le meilleur.
La place est tienne.
Félicitations !!
Pierre Bonnard ou l’homme aux chats !
http://ekladata.com/vnzmbW9B4KgDMdaRWJSuBKUWz-M.jpg
« La musique atteint momentanément ceux qui l’entendent, les nazis y étaient, pour certains, très sensibles ce qui n’empêcha aucun massacre. »
Vous n’allez pas nous servir ces pâtes trop cuites, maintenant !
@ Vous n’allez pas nous servir ces pâtes trop cuites, maintenant !
Du calme, renato. Elles sont dans l’Quignard, ces pâtes, et même texto (cf. la haine de la musique). Halors, est qd même dans le sujet du jour !
Et qui couche avec qui sur la RDL, c’est dans le Quignard aussi, JJJ ?
Ça fait quoi ? 60 ans sue je l’entends, où l’on peut la trouver m’importe donc peu. L’usage que l’on en fait par contre m’intéresse.
sue > Que
Dassault, le fils des mirages, haïssait la musique (et le cinéma, un prix de groupe) et
buvait du thé au ginseng à longueur de journée. qu’en pensez-vous, jjj, qui souhaitez le supplice de la roue au brave Campion, déjà passé par celui de négocier le bout de gras avec les invertis de la mairie de Paris
En effet le sang est ordinairement pigmenté en rouge, en raison du spectre d’absorption de l’hémoglobine qui possède en son centre un noyau ferrique. Cette coloration semble stable à travers l’Histoire et à malheureusement pu être vérifiée de nombreuses fois dans divers pays d’Europe à l’occasion d’attentats variés dans leurs modes opératoires et le nombre de victimes.
Campion ne pouvait que passer la main, Phil. Les marchés de Noel à Paris ou la foire du Trône, sont indispensables à l’économie des forains !
bravo El Alii, vous m’apprenez qq chose ce matin et notamment sur ce philosophe marocain
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ami_Bouganim
Ne me faites pas accroire pour autant que vous ne seriez pas allé fureter sur la web pour trouver la réponse. Qu’elle trainait ainsi en vous depuis une lecture de sapience juive. Bon enfin, je vous accorde une immense culture érudite, et je constate surtout depuis qq temps, que vous l’utilisez plutôt à bon escient. Vous commencez à m’intéresser.
En l’occurrence, j’avais pêché cela dans le dernier roman de Richard Powers, p. 104, l’arbre-monde. Et j’ai la chance d’avoir eu ces précisions de votre part. C’est vraiment génial parfois, la rdl. Voilà ce qui me plait en elle. Un brin d’étonnement de bienveillance de temps à autre sous la chape convenue du plomb de la haine habituelle. Mais cela suffit à vous irradier, surtout après les endorphines euphorisantes liées aux 10 km de jog du matin.
@ 12.16 -> jjj, qui souhaitez le supplice de la roue au brave Campion
joliment trouvé…, mais là, vous me surinterprétez, hein.
On parle aussi du dernier roman de Richard Powers, « L’Arbre-monde », chez Paul Edel, JJJ. Des racines et des troncs plutôt que des lambeaux ?
Pourquoi ne pas dire que Campion se fait vieux, tout simplement…
Bon sang, j’avance tout doucement dans le Quignard. Je me retiens ! Je faisais déjà ça petite avec les « club des cinq », que j’avalais trop goulûment à mon goût, alors je tentais de retarder un peu…
Là, c’est autre chose. Ce n’est pas la trop grande facilité de lecture qui me pousse à me restreindre. C’est juste l’inverse, en fait, qui me force à la lenteur pour que j’arrive à croire comprendre ce que je lis, et puis autre chose aussi…
IL me semble (je ne suis sûre de rien, hein !) que l’originalité profonde de Quignard réside dans cet effort soutenu qu’il demande à son lecteur, non seulement à cause des sujets qu’il aborde et de la précision de sa langue (avec vocabulaire à l’avenant), mais surtout parce qu’il lui refuse le confort de l’identification.
J’ai l’impression, quand je lis les textes de Quignard, de le voir « penser » devant moi. Penser n’est sans doute pas le bon terme, parce qu’il renvoie trop à la philosophie, qui n’est point invoquée ici. « Divaguer » serait plus exact, à mon sens, ou « ruminer », encore mieux.
Il y a, de moi lectrice à Quignard écrivant ce que je lis, le même rapport que celui de qui n’a qu’un seul estomac devant la rumination de la vache. (merdum, cette phrase… Tant pis, je laisse.)
Je sens qu’on va prendre pour une provocation débile cette dernière comparaison, en haussant les épaules : « cette satanée Clopine cherche à faire de l’esprit ou quoi, en comparant Quignard à une vache ??? »
Et pourtant… D’abord, je ne crois pas que Quignard lui-même prendrait cela « mal ». Les premières pages de « l’enfant d’Ingolstadt » ne sont-elles pas toute entières (comme souvent chez lui..) imprégnées d’organique ? Les fonctions vitales du corps sont si souvent appelées à la barre, chez Quignard, pour interroger le sentiment humain, que le processus lent, exhaustif, récurrent et masticatoire de la rumination ne saurait l’effrayer.
Et puis il s’agit de moi, et de ma manière de le lire. Or, non seulement Quignard ne me propose rien à qui ou à quoi je pourrais m’identifier, mais encore l’intérêt de cette oeuvre est justement dans la distance qu’elle crée avec son lecteur. A la limite, nul besoin de chercher à comprendre, nul besoin de trouver dans ces textes matière à discussion ou à conversation (imaginée). Quignard nous convoque à nous asseoir à la table de son cerveau. Le menu est le sien, si particulier. Nous sommes devant un « autre » qui se revendique « autre ». Dont la générosité consiste à nous faire voir les mécanismes de sa pensée en action, quoi.
Ca doit être pour ça, moi qui assigne, ou au moins qui ait assigné, à la littérature, la fonction de me « retrouver dedans », avec tant de tension en moi, tant d’appétit, tant de besoin, que je suis devant Quignard, en réalité, à peu près dans le même état que le cobra devant son charmeur. Incapable de comprendre le lien entre le son de l’instrument de musique et la nourriture qui va pourtant m’être distribuée.
Bon j’y retourne. Excusez-moi de mes longueurs lassantes (même pour moi).
Et merci à notre hôte, évidemment, cet infatigable poteau indicateur qui nous indique ce genre de chemin (même si impraticable !!!)
Jazzi, Chaloux s’est répandu à ce sujet , je n’ai rien inventé. Il écrivait à peu près : c’est ta blondeur qui m’excite etc JJJ pour la musique, pur hasard, je n’ai pas le livre qui fait débat, que dit P Quignard à ce propos?
Renato, ok pour les pâtes trop cuites mais l’idée donc ces mélomanes, ont il l’air pacifiques et pacifistes? Toujours à chercher motifs de querelles et non pas de débat, souvent à traiter l’autre plus bas que terre des fois que le niveau de la mer soit insuffisant. C’est n’importe quoi cette façon de se faire valoir, de vouloir absolument dépasser l’autre en lui enfonçant la tête dans les ordures.
Clopine en vous écoutant parler de Quignard avec autant de précision il me revient à l’esprit que vous pensiez avec autant de précision que j’étais JC, c était un soupçon ou bien une certitude?
Clopine puisque vous passez par là écoutez (et faites écouter à Clopin) le chanteur dont je donnais le lien à 7h49. Je l’ai entendu en concert et son clip est vraiment très bon.
Tiens je vous le redonne:
https://www.youtube.com/watch?v=KZrddh0DZBU
@Jazzi dit: 27 septembre 2018 à 12 h 29 min
Sur les conseils de Jacques Chesnel, je le lis. De Richards Powers, encore recommandé par J.Ch., j’avais vraiment aimé Le Temps où nous chantions (Musique et destin de Délia, Noire, qui épouse David, un juif qui a fuit l’Allemagne nazie…). Donc L’Arbre-Monde de Richard Powers ? (J’avais fait une pause pour lire le livre de Pascal Quignard).
Une question est posée. Pourrais-tu y répondre, Jazzi ? A quel arbre es-tu relié ? Il serait en lien avec toi…
Les arbres communiquent par leurs racines et leur canopée et avec les hommes.
Dans les premiers chapitres, des petites histoires qui ont un point commun : un arbre y est présent et il est relié à chacun de ces neuf personnages qui le côtoient par ses ancêtres. Comme d’habitude chez R.Powers, c’est une mise en place pour un roman choral. Des liens vont se tisser entre eux, au fil des pages, entremêlant leur destin. L’arbre, la forêt, la nature ? essentiels dans ce beau roman.
Pat Westerford, Docteur en botanique étudie ces communications dans le monde végétal. Une sorte de transmission, un combat. Elle y a un rôle important.
Je retrouve le souvenir de La vie secrète des arbres de Peter Wohlleben. Un livre qui a été important pour moi.
Ce roman semble construit comme un arbre…
Richard Powers est vraiment un grand écrivain américain.
A part ça, Quignard est « sinistre », évidemment. Comme le sont les petits hommes de Rustin. Mais comme on est chez Quignard, on se souvient de l’étymologie de « sinistre », à savoir « à gauche » et « préjudiciable », et on se dit qu’il ne saurait y avoir de monde sans cette part-là, comme il ne saurait y avoir un accord de violoncelle sans le crissement sous-jacent et éperdu de l’archet de crin sur la corde en métal, aluminium ou boyau !
@hamlet dit: 27 septembre 2018 à 11 h 46 min
Entièrement d’accord avec vous.
@Janssen J-J dit: 27 septembre 2018 à 11 h 15 min
Quelle sagesse, cher JJ. Non, aucune peur de ces deux-là, juste du dégoût. Quant à H et P.E, ils n’ont pas besoin de ma défense mais j’aime allumer des contre-feux, vous le savez… afin que l’incendie de leur haine ne ravage pas la forêt de ce blog.
Hamlet, non, je ne vous ai jamais confondu avec « JC » (ou alors, ce devait être dans une grande crise de paranoïa anti-trolls !) – mais oui, soupçonné d’être ce troll protéiforme qui, avec un talent certain, fait exister plusieurs « commentateurs » (peut-être avec un système de fiches, pour s’y retrouver ?), chacun avec leurs styles et leurs caractéristiques, dont ce « Bergeret » infect avec moi, dans son but d’amusement revendiqué à mes dépens.
Ces pseudos multiples et travaillés, ce serait assez habile et rigolo, s’il n’y avait pas, protégée par l’impunité, une malveillance caractérisée derrière, et une indifférence malsaine à la souffrance infligée à autrui (via la calomnie, le détournement systématique des propos, le dénigrement et la posture de supériorité). Bref.
De certitudes, je n’en ai guère, vous savez, Hamlet. Mais, si j’avais été vous, je n’aurais pas supporté le soupçon que j’ai fait peser sur vous. Et j’aurais évidemment trouvé la manière de faire cesser ses soupçons, car les moyens pour ce faire sont multiples et à la portée de n’importe qui. Message privé, proposition de rencontre, dévoilement, ou même, tenez, pourquoi pas, excuses !!!
Mais justement : vous ne voulez sans doute pas les dissiper, ces soupçons. Ou bien vous ne pouvez pas… Mais ceci est votre affaire, pas la mienne.
L’Espagne a effectivement proposé aux juifs expulsés cette possibilité.
Je ne suis pas habitué aux confidences mais je vais t’en faire une :
J’aurais pu le faire (le nom de ma mère, famille juive oranaise figurait sans la liste) je ne l’ai pas, et sur mes trois enfants un a entamé les démarches pour le faire…
Ne t’imagines pas tout savoir pablo, tu ne sais rien, et quand tu sais tu ne comprends pas ce que tu sais.
Lavande, oui, c’est un chanteur vraiment doué, et qui met son talent au service du monde, de ce « populo », dont des gens comme Ruffin sont les représentants.
Dans ma génération, plus que Lavilliers ou Tachan ou d’autres chanteurs de cet acabit, comme Gérard Pierron tenez, c’était, en plus revendicatif et plus énergique, le grand Béranger qui poussait ses coups de gueule avec un talent fou.
Je vous en mets deux, tenez : https://youtu.be/Z9lgb-xC4rk
(« tranche de vie », j’avais mis en exergue, sur mon défunt blog, une citation de cette chanson « j’en suis encore à m’demander, après tant et tant d’années, à quoi ça sert de vivre et tout, à quoi ça sert en bref d’êt’né »)
Et puis « mamadou m’a dit », qui, mine de rien, en dit beaucoup :
Lavande, m vlà modérée, dites donc, alors que je voulais juste vous remercier !
« A quel arbre es-tu relié ? »
A plusieurs, il me semble. Mais s’il ne fallait en retenir qu’un, je dirais un vieil olivier au tronc tortueux, Christiane.
« quand tu sais tu ne comprends pas ce que tu sais. »
Si on ne comprend pas on ne peut pas savoir, hamlet !
« je suis devant Quignard, en réalité, à peu près dans le même état que le cobra devant son charmeur. »
Le charmeur n’est-ce pas le cobra, Clopine ?
« Mais, si j’avais été vous, je n’aurais pas supporté le soupçon que j’ai fait peser sur vous. »
Tu n’aurais donc pas été lui !
Lavande, et DHH aussi, vous n’auriez pas plutôt un conseil amical à donner à Clopine* ?
*relatif à son dernier commentaire sur Christiane…
@12.41 … Quignard nous convoque à nous asseoir à la table de son cerveau (sic).
Je sais, je sais… j’extraie cela de son contexte et prie qu’on m’en excuse, mais enfin, cette métaphore est d’une telle irrésistible drôlerie qu’elle m’a fait penser à cette façon qu’ils ont de déguster le crâne d’un singe vivant. Des horreurs, vraiment. Oser comparer Quignard à un singe…! franchement, euh 🙂
Cela n’enlève rien à l’effort d’explicitation à votre plaisir du texte. Une objectivation rare ici, voire courageuse. Merci… mais avec un peu moins d’enthousiasme hypnotique, ne seriez-vous pas un poil + crédib’ ? Je dis ça, mais ne le prenez surtout pas à mal… Je suis pareil à vous, bien souvent, mais ose moins me laisser aller par pudeur, sans doute à tort.
@Jazzi dit: 27 septembre 2018 à 13 h 33 min
Beau choix , Jazzi. Comme cet arbre te va bien…
@13.03 Pourriez-vous me donner le lien de chesnel sur powers (l’arbre-monde), ch., je ne parviens pas à le trouver, merci. Une fois de plus, je vous conseille « trois fermiers s’en vont au bal » (un roman splendide, du même… sur un célèbre photographe américain), c juste un amical conseil, mais il peut attendre sous votre pile,
@ hamlet
Quel hasard ! Mais vraiment quel immense hasard !! Juste quand tu veux faire croire que je suis antisémite parce que je suis espagnol (ce qui montre que tu crois aux races, comme les nazis) et je te mets le nez dans ton énorme co.nnerie en te montrant que si c’est le cas tous les séfarades qui ont demandé la nationalité espagnole, Passou y compris, sont donc antisémites…. tu nous racontes, toi le menteur compulsif, toi qui es plus faux qu’un billet de 7 euros, que ta mère est juïve et que l’un de tes fils va prendre la nationalité d’un pays antisémite, violent, primitif, sans philosophes et barbare, en plus de rustre et malpoli…
Mais tu nous prends pour des c.ons? Tu penses vraiment que tu aurais la haïne de l’Espagne que tu as si ta mère était descendente d’Espagnols et ton fils avait demandé de l’être? Tu penses vraiment que tu aurais la haïne de l’Espagne que tu as si tu étais juif alors que l’Espagne est le deuxième pays le plus important pour les juifs, le pays du Zohar, sinistre abru.ti? Tu es tellement débile que tu nous prends tous pour des débiles, toi l’antisémite qui ne fait ici que banaliser la Shoah, toi l’argentin complexé qui crèves de jalousie parce que tu es analphabète, toi l’hypocrite total, le pervers dangereux, le manipulateur pathologique.
Ton cynisme absolu me donne envie de vomir.
@ Hamlet
si votre mere est un juive oranaise originaire d’Espagne elle devait se designer comme tetouanaise.
Était -ce le cas ?car dans ce monde le terme sefarad qui aurait dû les designer était inconnu; de même que le terme ashkenaz ;on y disait avec un certain mépris « les polaks » pour parler de ce peuple inconnu , certes juif, mais suspect d’être resté en marge de la civilisation
« Quignard nous convoque à nous asseoir à la table de son cerveau »
N’est-ce pas le propre de la littérature fragmentaire ? Ainsi, lorsqu’on lit « Les Pensées » de Pascal. On ne s’identifie pas à un personnage, il n’y en a pas, ni au narrateur ; on pense, on réfléchit, on médite avec lui. Plus que le livre de Quignard, c’est cette notion, cette tradition de « littérature fragmentaire » qui m’a le plus intéressé dans le papier de Passou. Hélas, personne n’a commenté cet aspect-là de son article. Si WGG avait été là, j’aurais pu l’interroger à ce sujet. Et nous aurions eu droit à une mise en perspective historique…
@ 12.47, -> B. : ci dessous, un bon aperçu du contenu de « la haine de la musique » (dans les commentaires du célèbre bouquin de PQ, 1997, folio… par babelio interposé)
« Gabriel_Oak 07 septembre 2017
Sur la totalité de l’espace de la terre, et pour la première fois depuis que furent inventés les premiers instruments de musique, l’usage de la musique est devenu à la fois prégnant et répugnant. Amplifiée d’une façon soudain infinie par l’invention de l’électricité et la multiplication de sa technologie, elle est devenue incessante, agressant de nuit comme de jour, dans les rues marchandes des centres-villes, dans les galeries, dans les passages, dans les grands magasins, dans les librairies, dans les édicules des banques étrangères où l’on retire de l’argent, même dans les piscines, même sur le bord des plages, dans les appartements privés, dans les restaurants, dans les taxis, dans le métro, dans les aéroports.
Même dans les avions au moment du décollage et de l’atterissage.
Même dans les camps de la mort.
L’expression Haine de la musique veut exprimer à quel point la musique peut devenir haïssable pour celui qui l’a le plus aimée ».
@ JJJ
Sander l’auteur de la célèbre photo des trois fermiers endimanchés est allemand et non américain .
il a eu il y quelques années une magnifique exposition à la fondation Cartier-Bresson
« on y disait avec un certain mépris « les polaks » pour parler de ce peuple inconnu »
Je croyais que le mépris venait plutôt des Ashkénazes vis à vis des Séfarades, DHH !
« Comme cet arbre te va bien… »
Parmi les arbres inscrits au panthéon de mon enfance, figurent aussi l’élégant pin parasol, le fringuant palmier et l’odoriférant figuier, Christiane…
Un autre perle pour le cv de hamlet: après son « Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison », son « tu ne sais rien, et quand tu sais tu ne comprends pas ce que tu sais. »
Rappellons à notre analphabète que « savoir » signifie, selon le TLF « appréhender par l’esprit, avoir la connaissance complète de ».
Sans commentaires.
@14.09 « Hélas, personne n’a commenté cet aspect-là de son article. Si WGG avait été là, j’aurais pu l’interroger à ce sujet. Et nous aurions eu droit à une mise en perspective historique »…
Mais que ne vous y essayez-vous pas vous-même, Jazzman, vous en êtes autant capable qu’un gwg. C’est quand même assez stupéfiant ce besoin que vous auriez de lui, pour qu’il vous raconte le monde fragmenté que vous n’osez pas vous raconter à vous-même. Y avez jamais cru, vous, à ces histoires de mise en perspective historiques des récits fragmentés qui vont de corrélats en corrélats neuronaux pour revenir en boucles au centre décentré du propos ? Mais enfin, Jazzman, le commentaire de Mme CT vaut bien celui de PQ, et que reprochez-vous à Passoul dans son copmte rendu de PQ. Il ne fait lui-même qu’ajouter un fragment à son propre roman, non ? Je ne vous comprends vraiment pas bien, hormis le gracieux renvoi d’ascenseur à un poète fantomatique heureusement disparu. Laissez moi vous donner mon sentiment empathique : vous pratiquez le « fragment » distant, curieux, obstiné (quand vous ne recopiez pas des fragments des romans des autres pour composer vos bouquets, et je n’ironise pas, ils sont souvent talentueux ces bouquets). Cela dit, on espère trouver un jour dans vos mémoires d’olivier noueux (ou appelez ça comme vous voudrez), une clé d’explication de cette manière que vous avez de sauter telle une puce moyenne sur les amours de 2 scélérats non répertoriés dans le dernier récit de PQ, puis tout à coup, sur la vue réaliste d’un parisien macronisé à l’égard du sort de marcel campion, (là où ne vous attendait pas), puis sur le développement d’un détail éclairant de l’histoire d’un quartier d’arrondissement, ou bien encore sur le souvenir d’une itw journalistique ou d’un souvenir d’enfance dans le sud… Vous vous/nous dessinez en creu. Et c’est formidable, je trouve. Après tout, ceux qui lisent tous les commentaires sont partie prenante de vos fragments virtuels et réels, à quoi bon en laisser l’histoire de l’historicité à un imposteur qui a hélas été fort mal remplacé depuis son extraction volontaire ? Chacun a besoin de pétrir ses fragments à ceux des autres, si on est là, c’est quand même bien pour ça, bord.el de d. Sinon, qu’est-ce qu’on f.trait là, hein, vous voulez bien m’expliquer ?
Plus que le livre de Quignard, c’est cette notion, cette tradition de « littérature fragmentaire » qui m’a le plus intéressé dans le papier de Passou. Jazzi.
Me revient en mémoire, côté poésie, le » Pour le baptême de nos fragments » de Mario Luzi, paru en traduction chez Flammarion/ Poésie en 1985.
» Qui parle la parole, qui répand le discours
– latin ou quechua? – n’ a qu’ un seul accent. Et ensuite où tombe
ce tronçon,
dans quelle fente inconnue
entre temps et temps,
dans quelle crevasse du monde?
On ne descend-t-il pas, monte-t-il Vers son sens premier… (page 71, éd. 1985.
On a bien le retrait de la littérature..et la fente de Rustin, le trou de la mort, cequi est blet, coupé déjà de la vie.
Après être devenue la capitale de la bande dessinée, Angoulême, villr toujours jeune et dans le vent décide de se mettre à l’heure japonaise et américaine.
Les conducteurs de la Société de transport du grand Angoulême (STGA) ont cependant décidé, jeudi 27 septembre, d’exercer leur droit de retrait, rapporte France Bleu La Rochelle, après l’attaque perpétrée par un groupe d’une trentaine de jeunes armés de battes de baseball et de sabres japonais qui a eu lieu, dans la soirée de mercredi à Angoulême.
Possible rè
@14.17 -> très juste Judite/HH 🙂 au temps pour moi. Merci pour le rappel de cette expo, qui était magnifique. Et surtout merci pour avoir enfin rectifié mes initiales (vous ai-je jamais dit la blessure constituée par votre écorchage du pseudo en JJ – ServanShreiber ?)
Que nous dit Mario Luzi dans la préface en forme d’ entretien avec Philippe Renard et Bernard Simeone ses traducteurs?
On note dans ce recueil un recours plus systématique qu’ auparavant à la prolepse. Quel en est le sens?
– La prolepse me semble libératoire par rapport à l’ ordre syntaxique qui fut celui de mes autres livres. derrière cette pratique, on devine bien sûr une dépréciation progressive du » littéraire » dans la vie de l’ écrivain. Mon ami le sculpteur Venturino Venturi dit qu’ à un certain niveau la sculpture ne l’ intéresse plus en tant que genre avec sa définition et ses instruments : cela vaut aussi dans le domaine de l’ écriture et l’ écrivain tend à un certain moment à brûler la littéralité de son travail, voire sa spécificité. il tente d’ élaborer un discours qui ne soit qu’ esprit. Dans ce livre, la levure a brûlé lamasse, la résistance de la matière. Alors se produit ce saut hors du schéma, hors de l’ ordre, qui provient précisément d’ une liberté : en ce sens, ce livre n’ est pas » littéraire « .( opus cité page 11.)
Ce que je voulais dire, jazzman, c’est que le gwg se serait empresé d’aller lire ce papier trouvé à la hâte sur la toile…
https://journals.openedition.org/multilinguales/1063
après quoi, il en aurait régurgité des fragments entiers en les diluant dans une sauce inventée avec d’autres références de ses fiches scolaires, inconnues des bataillons, pour vous en trousser une profondeur historique, et aurait compté les points entre les gogos admiratifs et les dénigrants systémiques. Ses munitions injurieuses étaient prêtes à la moindre alerte du côté –
BoF. Moi je vous conseille de faire votre propre miel de ce papier par exemple, ou de passer votre chemin. Je vois pas pourquoi Passoul aurait d^pu se l’ingurgiter préalablement pour vous satisfaire. Il n’est tout de même pas un critique littéraire juanascensionnel, ni même pauledelien. Chez lui, ce qu’on aime ou pas, c’est sa variétés, on éclectisme, sa réelle curiosité, la tolérance de ses contraintes, son snobisme germanop., ses fixettes pour temps troubles, mais nul n’a jamais loué sa profondeur de champ, voyons donc ! On est là pour autre chose, et on ne trouve pas mieux ailleurs, moi du moinss, bien sûr, tout cela n’est guère qu’une mienne divagation, et j’emm. ceusses qu’elle dérangerait. Elles ont leurs règles, et moi, mes fragments. Là !
Pablo, l’art du raccourci, juif peuple et religion, que diriez vous des juifs allemands, polonais, ce n’est à mon avis pas parce qu’on demande une nationalité qu’une religion est abandonnée ou des racines ethniques effacées. Ce serait évidemment indiscret de demander à Pierre Assouline né à Casablanca pourquoi il demande une nationalité espagnole. https://youtu.be/e0eArHogIgs
» il tente d’ élaborer un discours qui ne soit qu’ esprit. » Mario Luzi.
C’ est peut-être ce que voulait signifier Clopine en parlant d’ un livre qui ne veut exprimer que sa pensée, où nous y amener (celle de Quignard ).
Préciser que cette manière d’ intégrer l’ écriture comme littérature en disant ce qu’ elle n’ est pas ( prolepse )est une recherche assez commune des années 1977- 1985.
La théorie n’est pas mon fort, JJJ. J’ai déjà assez de mal avec la pratique. Je fragmente, je fragmente…
il tente d’ élaborer un discours qui ne soit qu’ esprit. » Mario Luzi.
On peut appliquer cette lecture à la peinture, à celle de Chardin et à celle de Rustin, entre autres.
Il y a de la proleptique dans la peinture de Rustin. Il semble nous dire regardez- moi mais en même temps, regardez comme je suis in regardable!
@ Clopine
Vous adressant a Hamlet le 27 septembre 2018 à 13 h 18 min, vous écrivez :
« Hamlet, non, je ne vous ai jamais confondu avec « JC » (ou alors, ce devait être dans une grande crise de paranoïa anti-trolls !) – mais oui, soupçonné d’être ce troll protéiforme qui, avec un talent certain, fait exister plusieurs « commentateurs » (peut-être avec un système de fiches, pour s’y retrouver ?), chacun avec leurs styles et leurs caractéristiques, dont ce « Bergeret » infect avec moi, dans son but d’amusement revendiqué à mes dépens. »
Remarquant au passage que vous n’écartez pas la possibilité d’une « paranoïa anti-troll », je me réjouis de cet instant de lucidité.
Je dois cependant préciser que vous faites erreur en persistant à croire que je suis un élément d’un ensemble de commentateurs qu’un je ne sais quel « troll protéiforme » ferait exister avec, selon vous, un certain talent…
Je l’ai déjà dit, je le répète et le répèterai sans doute encore et encore : j’interviens très rarement et toujours sous le pseudo Lucien Bergeret.
@15.06 -> mais c’est bien pour cette honnêteté foncière qu’on vous aime (bien). Moi, du moinss. -> bon, je dois partir au cinéma du coin, c’est mon tour de garde comme pompier. Ils passent une histoire de filles qui s’aiment au Kenya, je sais pas ce que ça vaut, vous en pensez quoi, vous, comme spécialiste ?
De toute façon tous les trolls sont protéiformes. C’est un pléonasme.
« Mais Vinteuil est un compositeur qui a connu le succès grâce à sa Sonate. »
On aura reconnu Pablo 75, l’homme qui tire plus vite que son ombre.
(Il se murmure que cette ombre s’appelle Chaloux, c’est dire)
« Vinteuil existe je l’ai rencontré? »
Quant au succès…Proust est là-dessus pour le moins ambivalent.
On attend avec impatience l’enregistrement de référence !
@jjj 11h15 : et zeno ? Vous vous en souvenez ? Nous avions, il le semble, à l’époque échanger qq mails.
Vous avez raison,bien sûr ! Tout le monde me dit qu’ils n’en valent pas la peine.
Plus fort que moi, ce n’est pas tant eux, eux en tant que tels, que ce qu’ils incarnent, je sais bien que la culture n’immunise pas de la bêtise et de la brutalité qui l’accompagne, pourtant je n’y arrive pas, voir Mozart cohabiter à ce point avec la brutalité je n’arrive pas à’y faire, c’est que nous n’avons pas compris qurlque chose, Mozart nous fait aller vers la bienveillance, qu est ce que nous avons loupé pour en arriver là ?
Clopine, 13H 18, grand air: « Non, Hamlet , je ne vous ai pas traité de Troll »
Alors, non, ce n’est plus Clopine, c’est Clo- Pinocchio!
Et il se murmure que le nez, saisi d’un allongement conséquent au contenu du billet susdit, pourrait bien empêcher par son ampleur l’entrée de notre talentueuse réalisatrice Salle Victor Hugo.
Le poète, théoricien de la coexistence du Sublime et du Grotesque, mais aussi, ceci explique cela, grand amoureux de la Femme sous toutes ces formes, aurait envoyé par Table tournante une lettre de consolation à la Muse éplorée.
Devra-t-on jouer en catastrophe une version de Cyrano de Bergerac?
1334
commentaires