de Pierre Assouline

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La République des livres
Pascal Quignard dans la nuit de sa musique intérieure

Pascal Quignard dans la nuit de sa musique intérieure

Peut-on dire d’un roman qu’il est splendide ? On peut, et pas seulement sur le plan le plus évident, esthétique ou artistique, d’autant que l’on a rarement l’occasion de le faire. Dès la première page de L’amour la mer (400 pages, 22 euros, Gallimard), le pacte de lecture engage à s’accorder au rythme propre à l’auteur, à la cadence intérieure de Pascal Quignard. Ou pas. Ceux qui l’aiment prendront ce train et ne le regretteront pas. Car tous les Quignard sont convoqués sous la signature de ce livre : le conteur, le musicien, le romancier, le poète, le fragmenteur, l’essayiste, le moraliste, tous irrigués et nourris par le grand lecteur à la curiosité intacte qu’il n’a jamais cessé d’être. Comme s’il avait formé le projet de se rassembler dans ces pages. On retrouve d’ailleurs ici des personnages, là des tableaux ou des morceaux de musique déjà vus, entrevus ou entendus dans tel ou tel de ses livres sans que ce soit un procédé de citation ou de resassement tant leur présence a leur place ici. Il y est à son meilleur et parvient à captiver avec une histoire inédite malgré les reflets de son univers devenu familier au grand nombre de lecteurs qui le suivent depuis son premier récit Le Lecteur (1976) ou son premier roman Carus (1979).

Le titre L’amour la mer est déjà énigmatique. Une critique a indiqué une piste : l’un des plus célèbres poèmes baroques, le sonnet « Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage » (1628) de Pierre de Marbeuf. Au fond qu’importe. Nous sommes en 1652. Le royaume de France, en pleine guerre avec l’Espagne, voit l’autorité monarchique contestée. Quatre ans après la limitation des pouvoirs du souverain par le Parlement de Paris, la Fronde des Princes dite aussi « guerre des Lorrains », ultime rébellion nobiliaire du XVIIème siècle, est à son apogée. En octobre de cette année sanglante, Louis XIV entre dans Paris et s’installe au Louvre. Mais les fracas de l’Histoire en marche paraissent loin au lecteur pris dans la bouleversante histoire d’amour entre Hatten et Thullyn.  

Lambert Hatten de Mulhouse, un copiste, doux et si peu arrogant, qui peine à apparaitre en société, déteste ça par peur d’être vu et dévisagé tout simplement. Hatten qui s’est damné en abandonnant Dieu pour la musique. Hatten qui refuse de publier sa musique et même de la jouer. Hatten follement aimé de Thullyn, qui apprit la viole de gambe de son maitre monsieur de Sainte-Colombe, cette femme si mystérieuse qui un jour l’abandonne pour regarder la mer suédoise dans le golfe de Botnie. Ils n’arrêtent pas de s’aimer, de se séparer, de se retrouver et de s’aimer encore.

D’autres personnages, empruntés eux à l’Histoire, illuminent cette histoire à commencer par le principal, Johann Jakob Froberger (1616-1667), compositeur, organiste et claveciniste allemand que Bach revendiquera comme l’un de ses maîtres ; on lui doit l’invention de la suite de danses, de la suite française ; il était maitre de chapelle de l’empereur Ferdinand à la cour de Vienne, maître de musique de la princesse Sibyla à la cour de de Stuttgart, luthérien converti au catholicisme par nécessité (impossible autrement de se rendre à Rome) et compositeur du Tombeau de Monsieur de Blancrocher qui est la première « suite » du monde baroque. Un homme dont la grâce s’était réfugiée dans les mains.

On fait donc connaissance chemin faisant (c’était un grand voyageur) de la duchesse douairière Sibyla von  Mömpelgard- Württenberg, son amie d’enfance devenue sa protectrice, du savant jésuite Athanasius Kircher, et l’on retrouve le grand violiste Monsieur de Sainte-Colombe échappé des pages de Tous les matins du monde, l’organiste John Blow maitre de chapelle de la cathédrale Saint-Paul à Londres, et Blancrocher le plus fameux luthiste de son temps. Passent aussi dans le décor Frescobaldi, Poussin, Titon du Tillet, dans des paysages où la brume surgit par bouffées.

Quelques néologismes affleurent : abandonnement, sobriquetter… Rien de gratuit dans ce qui obéit à une nécessité et non à une affectation dans cette langue d’une beauté saisissante. Quignard use de la liberté créatrice d’un artiste qui n’a plus rien à prouver. Il répugne à employer le verbe « peindre » quand il s’agit de pasteller car enfin comment désignerait-on celui qui manie un bâton de sang, un charbon de bois, une mine de plomb, comment ? Le paradoxe n’en est pas un car seuls les écrivains dans la parfaite maitrise de leur art parviennent à ressusciter un écheveau de sensations, de sentiments, d’émotions aussi complexe grâce à une écriture d’une telle limpidité.

L’univers de Quignard est aussi charnel que minéral. Sans jamais se prendre pour le philosophe qu’il ne prétend être, il excelle à tirer sa part d’ombre du moindre détail. Chaque phrase est à sa juste place longtemps mûrie. Un style parfois économe, au risque de la sécheresse, tout en demeurant de bout en bout d’une grande sensualité. Tout le roman semble justifier la définition que Jean Tardieu donnait de la poésie : quand un mot en rencontre un autre pour la première fois.

Le roman baigne dans la musique baroque qui a été inventée dans ces moments-là. Seule la supplante à la fin la musique de la mer et des vagues. De la viole, du luth, du théorbe, de la lyre. La musique est partout même quand elle semble absente. « Ceci tuera cela » annonçait Victor Hugo dès l’intitulé d’un chapitre impromptu au sein de Notre-Dame de-Paris. Ici aussi : on croit que chaque instrument, en triomphant, va éliminer ceux qui l’ont précédé. La musique, « sanglot de mort », y est associée au chagrin. Les trois signes de la mort :

« Le souffle sur les lèvres, au moment où il les quitte, quand il rejoint tout entier le vent qui passe.

Le pouls qui s’interrompt, le mouvement du cœur qui cesse de battre, au bout du bras.

Les mouvements du dernier rêve, qui agitent le cerveau, derrière les yeux, , qui dressent le sexe pour le dernière fois, sans que l’âme le décide, qui pressentent le noir dans le noir ».

La nuit aussi est partout, « la nuit qui couche des corps sur la terre comme une vague immense », la nuit millénaire et l’ombre bleue tombée du ciel.

« Mais quelle folie que de prétendre mettre au jour ce que cache l’ombre de la nuit.

N’y a-t-il pas de la démence à jeter dans la lumière ce que l’immense masse bleue de la nuit préservait ?

On ne divulgue pas ce qu’on ose en secret ».

Voilà un écrivain qui vit, lit, rêve et écrit dans un autre temps que le nôtre. Pas seulement une époque d’avant mais une temporalité différente qui ignore la vitesse, la rapidité, la précipitation qui gâtent tant notre sensation du monde. Et même au sein de ce passé-là, il n’y reste pas, revient toujours à la matrice, la scène primitive, l’origine, la nuit des temps. Ou, à tout le moins, là où la parole a émergé. Un vrai roman gouverné par une histoire, articulée par des descriptions et des dialogues autour de personnages. Mais un roman si difracté qu’il pourrait être sous-titré en couverture « romans » malgré l’unité du tout. Dès le départ, on sait que l’on va s’offrir le luxe inouï de le lire lentement, de se l’approprier à son rythme parce que sa densité l’exige mais aussi par pur plaisir de le savourer en repoussant l’instant de la fin.

Dans cette histoire toute de douceur, de tendresse et de violence, le narrateur voit du silence dans les mains du pianiste suspendues au-dessus du clavier. De brèves séquences silencieuses comme autant de chapitres permettent un approfondissement progressif des situations. L’image de l’estran, zone de balancement des marées, est récurrente dans son œuvre comme un fil rouge de livre en livre ; elle resurgit ici à point nommé pour faire le lien. Par ce reflux, il faut aussi entendre ce qu’elle charrie d’échos et de résonance de l’ancien temps dans le nôtre : épidémies, fronde, fanatisme religieux… Inutile de souligner les concordances d’autant que l’auteur s’en garde bien, mais elles s’inscrivent naturellement dans les interstices.

Il n’est question que de partir, ce rêve de bon projectile. De s’enfuir pour mieux se réfugier ailleurs. Tout pour la beauté de l’élan initial. On pourrait en rester là si tant de départs n’engendraient tant de séparations et si celles-ci n’étaient pas, le plus souvent, incompréhensibles à rendre fou, inintelligibles à mort.

Vraiment, splendide.

(« Vue du port d »Anvers, 1658 de Jean-Baptiste Bonnecroy ; L’Extase de sainte Thérèse (ou Sainte Thérèse en Extase ou Transverbération de sainte Thérèse, sculpture en marbre du Bernin, 1647-1652, église Santa Maria Della Vittoria, Rome Nicolas Tournier, Le Christ porté au tombeau, vers 1632, huile sur toile, musée des Augustins, Toulouse ». N.B. Ces tableaux sont décrits dans le roman de Pascal Quignard )

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

972 Réponses pour Pascal Quignard dans la nuit de sa musique intérieure

Jazzi dit: à

l’histoire… sociétés, sorry
Sauvons au moins la langue et l’orthographe !

et alii dit: à

rien n’a changé
l’informatique? INTERNET?N ça na rien changé?

et alii dit: à

n’a

Jazzi dit: à

Toujours probablement la même proportion de cons, avec ou sans internet et alii ?

Pouvez-vous nous dire en quoi internet a changé votre vie et alii, et si c’est le cas, dites-nous si c’est en mieux ou en pire ?

Patrice Charoulet dit: à

« Godelureau »

En lisant Jouhandeau, je tombe sur «godelureau ». Qui a jamais entendu ce mot-là ?
Dans le dictionnaire de Richelet (1680), on lit : « Jeune homme qui fait le damoiseau, et qui est propret, qui songe à plaire et principalement aux dames. Le mot de « godelureau » n’entre que dans le burlesque et le plus bas style, comme il paraît par les poésies de Scarron et d’autres poètes comiques. »
Dans le Littré, on lit : « Familièrement et par dénigrement, jeune homme d’une conduite étourdie, qui fait le joli cœur auprès des dames. » Suivent des citations de Scarron, Molière et Regnard.
Dans le Dictionnaire général de la langue franççaise, on lit : « Jeune galantin. » Citations de Scarron et de Molière.
Dans le petit Larousse, on lit : « ( Fam. et vieilli) Jeune homme empressé auprès des dames. »
Dans le petit Robert, on lit : « Jeune élégant prétentieux. »
Dans le dictionnaire de l’Académie française (2005) , on lit : « (Fam.) Jeune homme léger qui fait le galant et l’agréable. »
On y voit plus clair. Reste que personne n’emploie plus ce mot. Qui l’a déjà entendu ?

JC..... dit: à

« C’est ça, JC, à la poubelle. Et passez devant. » (Jibé)

Je n’ai ferai rien, ami ! Tu es moins utile que moi. Les handicapés comme toi, à la poubelle…

Soleil vert dit: à

Gallimard ayant racheté Les éditions de Minuit, cela peut-il faciliter l’entrée de Beckett dans la Pléiade ?

JC..... dit: à

Patrice

Pendant mes années de finances douloureuses, étudiant désargenté, j’ai distribué de nombreuses cartes de visite d’époque où était inscrit en lettres d’or sous mon nom :

« JC…godelureau expérimenté, à votre service »

et alii dit: à

charoulet, je l’emploie; mais je ne pense pas que le féminin de galantin soit galantine ,malgré la rime avec valentine(comme la peinture)

Jazzi dit: à

Et ne me dites pas merci pour le film, Charoulet !

JC..... dit: à

Jazzi,

Internet est un outil de progrès fabuleux !

Grâce au numérique, la proportion de cons s’est développée rapidement, s’est enrichie merveilleusement, c’est répandue mondialement, devenant l’équivalent d’un COVID cérébral partagé, touchant tous les Nombreux de cette petite boule bleue…

et alii dit: à

, c’est répandue mondialement,
mais pas l’ orthographe du français

et alii dit: à

« Décalé, à vous de jouer ! », qu’est-ce que c’est ?
La Délégation générale à la langue française et aux langues de France lance en partenariat avec la Délégation interministérielle à l’accueil et l’intégration des réfugiés et l’association Réseau MEnS : étudiants et chercheurs en exil, un nouveau concours dans le cadre de l’opération « Dis-moi dix mots ».

L’objectif : sensibiliser les étudiants et les chercheurs en exil à la langue française et à la Francophonie, en leur permettant une plus grande autonomie linguistique.

Pour participer au concours, deux possibilités :

Rédaction d’une nouvelle au format .docx (4 000 signes espaces compris, soit environ une page et demie). Possibilité d’accompagner son texte de photo ou d’illustration.
Production d’une capsule vidéo d’1 minute et 30 secondes.
in
Lettre d’information

DÉLÉGATION GÉNÉRALE À LA LANGUE FRANÇAISE

ET AUX LANGUES DE FRANCE

MC dit: à

D’Eustache Deschamps, il y a la Ballade sur la mort de Du Guesclin. Elle prouve par son existence même l’envergure du bonhomme…

et alii dit: à

baudelaire:
La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile ;

La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile,
J’escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile ;

Je sens vibrer en moi toutes les passions
D’un vaisseau qui souffre ;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions

Sur l’immense gouffre
Me bercent. D’autres fois, calme plat, grand miroir
De mon désespoir !

et alii dit: à

pour M.Court:
O Bretaingne, ploure ton esperance,
Normandie, fay son entierement,
Guyenne aussi, et Auvergne or t’avence,
Et Languedoc, quier lui son mouvement.
Picardie, Champaigne et Occident
Doivent pour plourer requerre
Tragediens, Arethusa requerre
Qui en eaue fut par plour convertie,
Afin qu’a touz de sa mort les cuers serre;
Plourez, plourez, flour de chevalerie.

Hé! gens d’armes, aiez en remembrance
Vostre pere, dont vous estiez enfant;
Le bon Bertran qui tant ot de puissance,
Qui vous amoit si amoureusement;
Guesclin est mort; priez devotement
Qu’il puist paradis conquerre;
Qui dueil n’en fait et qui ne prie il erre.
Car du monde est lumiere faillie:
De tout honeur estoit la droicte serre:
Plourez, plourez, flour de chevalerie.
in
Ballade sur le trépas de Bertrand Du Guesclin
(elle est toute sur la toile!
http://www.as.wvu.edu/mlastinger/duguesclin.htm

et alii dit: à

Johannes Cuvelier, Cunelier ou Cimelier est un trouvère, ménestrel et compositeur actif dans la seconde moitié du xive siècle (entre 1372 et 1387), sans doute natif de Tournai.
Il est notamment l’auteur d’une Chanson de Bertrand du Guesclin, en plus de 23 000 alexandrins, dont il existe deux rédactions. Cette composition, commencée après la mort du connétable en 1380, était terminée en 1387, date d’un résumé en prose. On l’a appelée la dernière chanson de geste, car elle reprend la forme des anciens poèmes héroïques, la laisse monorime. C’est l’une des principales sources sur la vie de Bertrand du Guesclin.

On conserve aussi de lui quatre ballades en décasyllabes (dans le Codex Chantilly du musée Condé) :

JC..... dit: à

« …c’est répandue mondialement  »
mais pas l’ orthographe du français » (etalii)

Cessez d’être conne, chère amie, cela devient insupportable ! On en a rien à foutre de vos corrections stupides en 2022…

BàV

et alii dit: à

Me plaît bien
FUN:France Université Numérique
merci!

et alii dit: à

j’aime bien aussi la barcarolle
« À l’origine, la barcarolle était le chant des gondoliers vénitiens1,2. Une première barcarolle figure en 1699 dans le ballet de Campra Le Carnaval de Venise3. En 1710, sans doute pour répondre au succès de la première, Campra en introduisit une nouvelle dans ses Fêtes vénitiennes. Au xviiie siècle, les barcarolles de gondoliers sont chantées à Trianon. Oubliées sous la Révolution, elles reviennent à la mode sous la Restauration et jusqu’à la fin du siècle. »

Phil dit: à

le pas-de-l’oie fatiguant

La reductio ad nazismus vous perdra, dear Bloom. Mémoire courte, l’oi(e) du talion des générations bréhaignes d’aujourd’hui.

MC dit: à

Merci et Alii!Un mot sur Cuvelier. Pratiquement tout ce que l’on sait sur Bertrand vient de lui. Et c’est une querelle perpétuellement rejouée que de savoir si tel ou tel trait est exact ou est un emprunt à un roman de Chevalerie. Le problème se complique parce que toutes les vies en prose lui empruntent quelque chose, lors même qu’on ne le lit plus. Des deux versions existantes, la première, publiée sous Louis-Philippe, se trouve plus facilement que la seconde, établie par Philippe Ménard, le médiéviste. Une bonne mise au point historique recente est le Du Guesclin de Minois publié chez Fayard. Le Sabatere, ennuyeux et peu empathique, ne l’a pas remplacé, et le Frederic Morvan est un peu léger…Bien à vous. MC

et alii dit: à

il n’y a pas que Versailles!
Trente ans ! Pour couronner une saison consacrée à l’anniversaire de la création des Festes d’Orphée, le festival d’été « Aix-en-baroque » (pour sa 21è édition) proposait une série de concerts, dont l’un d’entre-eux reprenait en partie le programme du dernier enregistrement de l’ensemble : des Suites instrumentales « en trio », une Idille en musique « Les Muses rassemblées par l’Amour » composée par André Campra au lendemain de la grande peste de 1720. Aux flûtes (Guy Laurent et Jean-Michel Hey), à la viole de gambe (Annick Lassalle) et aux claviers (Corinne Bétirac) ont, sur des airs de danses virevoltants, célébré la virtuosité d’écriture du plus fameux des compositeurs aixois. Du même Campra, ce sont de grands chœurs tirés de trois de ses Motets (re-créés aussi par Les Festes d’Orphée) qui ont résonné sous les voûtes de la Chapelle du Sacré-cœur. De la belle ouvrage, interprétée par un ensemble vocal expert et fidèle à Guy Laurent, au service d’un texte et d’une écriture intimement liés, chantant la miséricorde et l’espérance, l’exaltation et la gloire !

Mellipheme dit: à

@Patrice Charoulet:
« Godelureau », employé spontanément voici peu au diner, la conversation était venue à mentionner M. le porte-parole du gouvernement.

lmd dit: à

Charles Fiterman, Anicet Le Pors, Jack Ralite, Marcel Rigoud, 4 ministres communistes ; ils démissionnèrent le 17 juillet 1984.
Marcel Rigoud : (en 1981) … lors de notre arrivée dans la cour de l’Élysée ). Anicet, lui, était sénateur. Il est entré par la grande porte, tout seul. Mais nous, avec Charles et Jack, nous voulions arriver ensemble. Nous sommes donc montés tous les trois dans la même voiture et avons débarqué ainsi au pied des marches. 
https://www.humanite.fr/politique/francois-mitterrand/il-etait-une-fois-quatre-ministres-communistes-dans-le-gouvernement

et alii dit: à

2018. Le Baroque Provençal. Gilles Mihière de Fustel – Patrice Binet. Edisud.

Amanda Lire dit: à

Merci Anthime pour ce rapport plus qu’intime à propos de la langue française!

Amanda Lire dit: à

Cessez d’être conne, chère amie,

C’est bien vrai ça!

Amanda Lire dit: à

Personne pour nous rappeler le pharmacien Fabre rad-soc de Villefranche?

et alii dit: à

le déconniomètre n’est pas dans les archives de la ‘rdl , et quelques autres , peut-être même à KIEV

MC dit: à

A propos de baroque, et puisque ML prétendait descendre de cette Dame, on notera avec une pensée pour lui la publication par le très sérieux Christophe Rousset de l’album de Lydie de Theobon, de la collection du claveciniste. Diverses transcriptions au clavecin ,dont Lully, etc. Titre: l’album Theobon. Bien à vous. MC

Jazzi dit: à

Le léZard s’offre une grande balade dans la lumière du Grand Paris : pas moins que ludique, récréatif, politique, sociologique et ethnologique !

DHH dit: à

La denonciation polemique du « franglais » date de 1960 .*
C’est Etiemble qui a inventé le terme et traité de ce probleme danson cours en Sorbonne . il a fait un livre vers 1965
Etiemble ne visait pas de manière simpliste l’invasion de mots et d’expressions anglaises dans notre langue mais certaines de ses consequences sur la virtalité et la richesse ,qelle menacerait d’appauvrissement
Efectivement un afflux de termes anglais peut representer pour notre langue ,s’ils s’acclimatent bien ,un enrichissement comme ce fut le cas pour tous les emprunts etrangers qui y sont entés au cours des siecles
Des realités nouvelles sans designation anterieure en français doibvent pouvoir s’y installer sous leur forme anglaise ;il est evident qu’il vaut mieux dire brushing que « séchage et coiffage par brossage sous air chaud’ comme j’ai dû un jour l’ écrire dans un arrêté de prix
.Evidemment on peut aussi –cela vaudrait mieux -fabriquer a posteriori pour ces realités nouvells au nom importé des neologismes conformes au genie de notre langue ;mais on ne reussit pas toujours a les faire vivre comme comme ordinateur au lieu de computer ,oleoduc au lieu de pipeline,MBA au lieu de cash-flow ; On arrive souvent trop tard et le plus souvent on echoue a les faire vivre comme vol nolisé au lieu de vol charter, ou jeune pousse au lieu de start-up t
Mais reconnître l’enrichissement de la langue que peuvent y apporter des mots etrangers n’est pas en contradiction avec cet appauvrissement que denonçait Etiemble lorsqu’il stigmatisait le franglais . car sa critique se situait un autre niveau . Il mettait en évidence d’ une part il un appauvrissement de la syntaxe,notamment par effet de calque comme dans l’expression trouvée dans un journal féminin : »votre probleme rideaux »
Mais surtout il denonçait d’autre part l’installation dans notre vocabulaire de mots anglais, qui ,autour d’un signifié donné , en chassaient divers termes equivalents, de sens voisin, chacun apportant par sa difference a la àsignification une nuance particulière ou l’inscrivant dans un registre specifique ;,Autant de subtilités perdues avec le mot anglais basique arrivant avec ses gros sabots et éliminant les autres . Ainsi j’enrage toujours contre ces « best of « à tout faire ,quand on pourrait distinguer entre sélection florilège, anthologie, morceaux choisis
Dans cet esprit Etiemble prenait l’exemple du mots » sexy » et se desolait de le voir à lui tout seul eliminer et remplacer tant de termes ,qui appliqués a une femme indiquent chacun à sa maniere et chacun dans son registre un physique qui eveille les desirs masculins :excitante ,attirante seduisante plaisante, affriolante,bandante etc. …Des mots qui ne disent pas tous tout a fait la même chose, non substituables, a choisir avec discernement selon la femme dont on parle , selon ceux et celles à qui on parle, et selon le niveau de langue dans lequel on veut parler : Et sexy ne fait pas dans ces nuances .

DHH dit: à

Jibe
ce qiue vous dites sur les militants est juste… et bien triste
ces gens qui donnent de leur temps toujours de leur argent souvent et qui croient travailler a un avenir radieux et qui ne font que le jeu de mediocres qui ne pensent qu’a se vautrer dans le confort et les avantages du pouvoir .

D. dit: à

La tempête Euniké arrive sur la façade Nord.

et alii dit: à

MAIS AUJOURD4HUI, on peut dire qu’une lampe ou une table sont sexy, et il me semble que ça parle très bien!

et alii dit: à

du moinsle disait-on il y a 10ans;on dirait plutôt aujourd’hui « cool »

et alii dit: à

les jardins parlent peu!
souligne LUCCHINI

Janssen J-J dit: à

je crois me souvenir que Bertrand Renouvin avait appelé à voter Mitterrand au 2e tour de 81, plutôt que Giscard… Je ne me souviens plus des raisons invoquées. Peut-être pour des histoires de diamants africains. Tout cela est si loin, désormais.

MC dit: à

Quand le phonème n’est pas étranger, et Alii, ça ne me gêne pas. Mais pourquoi nous assener , par exemple,des dancefloors dans la presse parisienne? Là, ça relève de la paresse la plus crasse. Ce sont d’ailleurs nos collègues américains et francophiles qui s’en plaignent. Et j’avoue ne pas aimer vivre dans un Paris qui prend des allures de Dominion….
DHH le pire est peut-être ces livres à la traduction tellement anglicisée que les phrases en viennent à ne plus rien dire, sauf à se livrer à un exercice de re traduction dans la langue mère pour comprendre ce que l’auteur a bien voulu dire. Un français bourré de faux-amis d’ Albion, et il s’agit pourtant d’une biographie historique! Bien à vous. MC

Jazzi dit: à

« les jardins parlent peu ! »

Oui, mais les léZards parlent pour eux !

B dit: à

Jazzi je vous l’indique façon abrégée et radiophonique, mais vous le trouvez en pdf partout sur le net.

Jibe, vous déclariez il y a quelques jours avoir l’intention de voter VP, pensez vous que son intérêt pour ce rapport justifie votre intention? Tout le monde s’en fout, non? Il ne faut surtout pas toucher à la croissance, vous passez pour un demeuré si vous défense a une idée contraire alors que le monde est tiraillé entre des fous plus dangereux et offensifs les pubs que les autres. La tête dans la sable, c’est un programme en vogue.

B dit: à

Les uns que les autres.

Bloom dit: à

Merci d’avoir mentionné Etiemble, DHH, ses travaux sur le chinois m’ont été très utiles.
Cependant, « sexy » n’est peut-être plus aujourd’hui le meilleur choix de rétrécissement sémantique. Dans le réseau, la règle qui régissait la rédaction des rapports de mission, projets, courriels formels (ex-télégrammes diplo), etc. était le P.C.S.: le Précis, Concis, Sexy (un des effets de sens du terme anglais, qui correspond à « interesting », « trendy », comme le souligne d’ailleurs et alii).

Pour moi, un des pires anglicismes qui soit est le bâtard « en live », ‘live » contenant déjà le « en », puisqu’il signifie « en direct »; un concert « live », ok. Double crime dans la rue langue, anglicisme + solécisme.
J’ai constaté que même Antoine de Caunes,d’ordinaire habile rhéteur & bon connaisseur du perfide idiome, faisait la faute…Damnèd! Arrête de decauner, Antoine!

et alii dit: à

MC,à propos de phonèmes,je ne sais pas dans quel video, mais lorsque LUCCHINI dit FINKELKRAUT. CROT(t)? VOILà CE QUE J’ENTENDS, et ce n’est pas fait exprès, ce n’est pas dans « les écrivains et l’argent (et la psychanalyse!)  » c’est juste par hasard!disons c’est ma névrose d’auditrice!

et alii dit: à

quelle video

Bloom dit: à

La tempête Euniké arrive sur la façade Nord.

D. vous êtes-vous assuré que Lorraine d’Angleterre (comme j’appelais ma cousine de Wembley)a bien fermé les croisées de sa modeste demeure de 775 pièces, afin d’éviter de se faire euniker par le Wuthering Zef qui couve (ce qui serait incidemment une belle victoire pour les républicains britanniques, de plus en plus nombreux, ne vous en déplaise).
Je vous laisse à votre collection de vues et images du monde.
Les gens sont méchants.

et alii dit: à

et MERCI LUCHINI AVEC UN SEUL C ;j’l’ai vu!

D. dit: à

Bloom, quand on pose une question, il faut employer le point d’interrogation.

Bloom dit: à

L’intonation suffit, D.
Voir H & Paradis de Sollers.

D. dit: à

Je vais m’en assurer.

Claudio Bahia dit: à

Il y a un joli théatre Cuvillié à Munich.
Il avait été démonté (je veux dire l’intérieur) à l’époque des bombardement intensifs sur l’Allemagne, vers la fin de la guerre. Je l’ai visité en aout 1961 (2 jours avants la pose des premiers blocs de béton pour faire le mur à Berlin). Ce théâtre est un vrai bijou l’intérieur couvert de boiseries sculptées et en partie recouvertes de feuille d’or. On le nomme aussi Altes Residenztheater.
C’est en tous les cas le souvenir qu’il me reste, après 60 ans passés

renato dit: à

Sans exception, les extrémistes sont séduits par les criminels politiques.

Jazzi dit: à

Qu’est-ce qu’il avait fait Yves Pouliquen pour être élu à l’Académie ?

D. dit: à

renato, notre diplomatie est navrante, totalement inadaptée à la situation.
Je vous invite à me donner votre avis sur ceci, s’il vous plaît :

www.http://youtu.be/EzkuQ2N2DS8

Pat V dit: à

Poète passionnant que Michel Deguy et non moins précis l’article de Kéchichian.
Poésie exigeante, et réflexive.
Il a produit une œuvre de poète qui compte!
Et je l’ai rencontré pour mon plus grand plaisir à plusieurs reprises.
Chez lui, à Paris rue de Vaugirard, près des jardins du Luxembourg en présence de son épouse (femme élégantissime, de la famille de l’éditeur Belin qui soutiendra sa revue de posésie) puis pour une conférence, débat, signature là où je réside.)
C’est un peu la poésie après la poésie si on peut dire et son amitié avec Derrida nous le fait comprendre. Mais il garda toujours dans son œuvre une part pour le lyrisme, comme le poète Zanzotto qu’il publia très tôt dans sa revue PO&SIE.
C’était effectivement un déconstructionniste de la poésie mais pas seulement, il regardait et encourageait les autres poètes autour de lui.

Patrice Charoulet dit: à

« Godelureau » (suite)

Plusieurs me rappellent que je suis sur un blog de lettrés. Ils employaient ce mot. A la bonne heure!

A qui me dit l’employer pour le porte-parole du gouvernement, je dois dire qu’il a une autre particularité : il n’est pas très empressé auprès des dames. Libre à lui, bien entendu. Chacun ses
goûts. D’autres mots conviendraient mieux à son sujet : la liste des synonymes est vaste. Je vous l’épargnerai.

D. dit: à

Bon, ça y est, Monsieur Propre ?
Ça brille ?

MC dit: à

Deguy pleuré par Kechichian, ça ne s’invente pas!

et alii dit: à

BARBARA CASSIN N’A JAMAIS MANQUE DE RAPPELER QUE Deguy avait été son professeur

D. dit: à

Ah, Soleil vert, je vous attendais.

D. dit: à

J’ai une révélation à vous faire et à vous seul. Êtes-vous prêt à l’entendre ? N’ayez pas peur.

MC dit: à

Mais Barbara Cassin n’a pas dû connaître la période où il acceptait de malheureux thésards planchant sur le sens profond de ses œuvres….

D. dit: à

Il faut planter des 🌲 arbres.
Chaque être humain doit impérativement planter au moins un arbre dans sa vie.

JC..... dit: à

VENDREDI 18 FEVRIER 2022, 6h41, 15°, mistralet

« …..pour le porte-parole du gouvernement, je dois dire qu’il a une autre particularité : il n’est pas très empressé auprès des dames…. » (Charoulet)

Ce n’est pas un godelureau, le Gabriel, ça c’est sûr ! Mais il est tellement…mignon !

JC..... dit: à

« Chaque être humain doit impérativement planter au moins un arbre dans sa vie. » (D)

Un ami l’a fait, planter un arbre. Avec sa voiture. Dans un virage. Il en est mort.

renato dit: à

Kremlin lutte entre factions : oligarques contre souverainistes, qui, comme d’habitude, sont les fauteurs de guerre — est-ce un vice ou une maladie mentale ?

renato dit: à

Oups ! virgule entre Kremlin et lutte…

Phil dit: à

Oups ! Virgule

Le traité de la ponctuation de feu Drillon, à offrir à M. Biden et sa bande de faucons ( en deux mots).

Jazzi dit: à

La perle du jour !

Anne Hidalgo : «Aujourd’hui, il vaut mieux être un fasciste négationniste qu’une femme de gauche républicaine»

Jazzi dit: à

Dans le Parisien on ne parle déjà plus en français !

« OÙ VA LA FRANCE ? L’Hexagone est le pays européen qui compte le plus de gameurs, joueurs assidus de jeux vidéo. Un vivier électoral ? Parmi les adhérents du club d’e-sport de Rouen (Seine-Maritime), rencontrés lors d’un tournoi dans un bar drink et gaming, la course à l’Élysée paraît fade et ennuyeuse. »

et alii dit: à

FAUCON?
ONNE DIT PLUS 9A Décoiffe depuis que mon coiffeur ne fait plus de brushing, mais sur LSP j’apprends
 » le sens martial de ces deux mots nous vient de la guerre du Vietnam. C’est à cette époque aussi que l’on a parlé pour qualifier les hommes au pouvoir, de « faucons » (les va-t-en guerre) et de « colombes » (ceux qui l’étaient un peu moins), embringuant ces volatiles dans des causes qui les dépassaient. Un autre mot, non traduit en français, mais utilisé tel quel dans la presse, s’était aussi imposé à l’époque, celui de « fragging », auquel nous avons consacré une note en octobre (le « fragging », ou comment se dissolvent les armées).
Le fragging, un bon moyen pour les soldats d’arrêter les guerres. »
13 FÉVRIER 2022
le premier de cordée prône la désescalade
bonne journée

et alii dit: à

et donc fragging:

Dans son interview parue dans Le Monde du 10-11 octobre, Marie-Laure de Decker, qui fut notamment photographe de guerre au Vietnam, emploie un mot qui ne figure pas dans les dictionnaires, et dont la dernière mention dans ce journal, si l’on en croit son outil de recherche, remonte à 1973, le fragging. Littéralement, la fragmentation. Pratique courante dans l’armée US au Vietnam consistant pour les soldats à balancer une grenade (à fragmentation) dans un local où se trouve un officier jugé trop dur envers eux afin de l’occire. Opération précédée ou pas d’un avertissement qui pouvait être le dépôt d’une goupille de grenade sur son lit. Selon Wiki, il y aurait eu 230 fraggings dûment répertoriés, et peut-être des centaines d’autres. Cette pratique présentant l’avantage de rendre difficile voire impossible l’identification du ou des lanceurs. On comprend mieux les raisons de la débâcle américaine. La troupe ne voulait plus combattre. Précisons que les officiers visés étaient le plus souvent blancs, et les lanceurs de grenade, noirs. On s’en doutait un peu et c’est ce qui ressort de la lecture des trois articles du Monde du début des années soixante-dix qui évoquent le fragging :
Les heurts entre soldats et officiers semblent se multiplier depuis quelques mois, souvent parce que les militaires refusent de combattre. Un mot a été inventé pour les qualifier : il s’agit du fragging, terme décrivant l’action de lancer une grenade à fragmentation sur un supérieur. Le New York Times écrit que dans la seule cent unième division aéroportée, basée près de Hué, quarante-deux incidents ont eu lieu en 1970, provoquant au moins neuf morts. (12 janvier 1971).
Le fragging est évoqué dans plusieurs films de guerre, dont Platoon.
Chercher à occire son officier est d’ailleurs une pratique courante dans toutes les guerres, à l’aide d’une grenade ou pas. Dans le film Les Hommes contre, de F. Rossi, une scène le rappelle, dans les tranchées tenues par l’armée italienne pendant la première guerre mondiale. Dans le livre de Remarque L’Ile d’espérance, on en trouve une aussi, cette fois-ci dans l’armée allemande engagée sur le front russe après Stalingrad.
Comment ne pas conclure par le cinquième couplet de L’Internationale, si peu connu, si peu souvent chanté dans les manifs, le plus subversif ?
talienne pendant la première guerre mondiale. Dans le livre de Remarque L’Ile d’espérance, on en trouve une aussi, cette fois-ci dans l’armée allemande engagée sur le front russe après Stalingrad.
Comment ne pas conclure par le cinquième couplet de L’Internationale, si peu connu, si peu souvent chanté dans les manifs, le plus subversif ?
Les rois nous saoulaient de fumées,
Paix entre nous guerre aux tyrans,
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs.
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
sont pour nos propres généraux.

JC..... dit: à

« Anne Hidalgo : «Aujourd’hui, il vaut mieux être un fasciste négationniste qu’une femme de gauche républicaine» » (jazzi)

Une femme de gauche républicaine ? Elle pensait à qui, la Fée parisienne ?

et alii dit: à

une femme « féministe » dont on n’a pas souvent parlé sur la RDL/
Françoise d’Eaubonne, née Françoise Marie-Thérèse Piston d’Eaubonne le 12 mars 1920 à Paris et morte dans la même ville le 3 août 2005, est une femme de lettres française, romancière, philosophe, essayiste et biographe, et militante féministe libertaire et écoféministe.

Jibé dit: à

« Jibe, vous déclariez il y a quelques jours avoir l’intention de voter VP »
erreur B, en aucun cas je ne voterai VP!!!!

et alii dit: à

21, rue de Bruxelles
AH ça maroufle, j’accuse! vous vous mettez aux histoires belges? vous n’allez pas me les piquer

Phil dit: à

et les lanceurs de grenades, noirs

pas de noirs dans Mash de Altman, dear etalii. Why is that ? Note: c’est du fraging( la 1 g)

renato dit: à

« ( en deux mots). »

Qu’est devenue l’autodétermination des peuples, expression avec laquelle ils se rinçaient la bouche lors de leurs leçons sur les magnifiques horizons futurs ?

et alii dit: à

PHILC4EST LSP, encire, cette histoire de blacks!
vous savez bien que moi,mes grenades sont à 613 grains!

et alii dit: à

La grenade (Punica granatum) compte parmi les lythraceae. Elle est répandue en Asie centrale et occidentale, mais depuis l’Antiquité, on la cultive également en proche Orient et dans le bassin méditerranéen. L’Iran est le plus grand producteur et exportateur de grenades au monde. Son nom botanique Punica provient du latin punicus (punique) ; il informe sur l’origine de la grenade qui provient de la région punique romaine (Tunisie), d’où les Romains l’ont importée. Le nom de l’espèce granatum (en latin granum : grain) fait référence aux nombreux pépins du fruit.
la vierge à la grenade (sic)
https://www.alimentarium.org/sites/default/files/media/image/2017-04/ST032-03_La_Vierge_la_grenade_vers_1487_Galleria_degli_Uffizi_Florence_0.jpg

Paul Edel dit: à

Tristesse d’apprendre la mort de Michel Deguy.Lui aussi, comme Quignard, avait sa « musique intérieure ». Je me souviens du choc que j’avais reçu en découvrant « Fragments du cadastre « (prix Félix-Fénéon, 1960) dans lequel je trouvais aussi l’influence de Gracq, le Gracq géographe, et comme je n’ai pas sous la main ce « Fragment de cadastre » de Deguy que je trimbalais comme un talisman et un porte-bonheur dans mes poches à la caserne, du dortoir a champ de tir.. Voici une capsule de Gracq géographe : »  » Les grands pays muets longuement s’étendront…, mais pourtant ils parlent ; ils parlent confusément, mais puissamment, de ce qui vient et soudain semble venir de si loin, au-devant de nous » (En lisant en écrivant, José Corti, 1980, rééd. Pléiade, t. II, p. 626) Michel Deguy a traduit les œuvres de Hölderlin, Celan, et Heidegger. Son œuvre poétique est composée, entre autres, de » Poèmes de la presqu’île » (prix Max-Jacob, 1961), » Biefs » (1964), « Jumelages » (1978), « Gisants « (1985).

Paul Edel dit: à

« Attachés de toutes les manières, et à chaque fois par amour, par obligation, et par contraintes, nous sommes autres qu’à l’attache, et par l’attachement nous mesurons ce à quoi nous ne pouvons nous arracher, ce qui n’en finit pas de se révéler et de nous retenir. L’Ulysse d’Homère est nostalgique ; nous le connaissons attaché à Ithaque ; celui de Dante est sans retour, et s’il quitte tout, s’il quitte le chemin ― qui attache le lieu à un autre, nous dit le dictionnaire ― il ne quitte pas « cet amas de merveille », ni l’énigme du virement de l’être au compte du monde. Nous le préférons, ce monde, à tout autre c’est son privilège. Il nous faut y aller sans retour ; c’est la tâche. Et nous accepterions la mort pourvu qu’il nous restât un œil vivant, une vue de fantôme sur ici-bas depuis l’outre-tombe. »

Michel Deguy, « De l’attachement », Poèmes en Pensée, 2002, in Comme si comme ça, Poèmes 1980-2007, Éditions Gallimard, Collection Poésie, 2012, page 375.

Soleil vert dit: à

Deux poèmes (1/2)

Attendez d’être porté par un ange
Au lieu où la vue s’offre sans magie
Terre fragile sous le faîte des mains
Tout est marche où s’exhausse non Babel
Ni le colombier même vu de Jacob
Mais où monte la terre sur l’autel du sol
Jusqu’à ce point d’elle-même si nous savons
Où l’analogie de ses pistes nous guide vers
Ses monts ses fentes ses lisières ses eaux
Lézardes entre les heures où pareil au mulet
Son chemin me partage entre tout et tout

Michel Deguy, Ouï dire, in Donnant Donnant, Poésie / Gallimard, 2006, p. 121

Soleil vert dit: à

2/2 : À CE QUI N’EN FINIT PAS

(extrait)

C’est la première fois que je te quitte sans que tu sois là. Je n’entendrai plus ta voix cicatrisée depuis tant d’années, couvrant mal sa blessure d’il y a beaucoup plus
d’années, la voix quand je téléphonais de loin et que pour toi c’était fini pour toujours pour quelques jours, qui disait l’injustice et l’abandon contre toute vraisemblance
puisque peu de jours après le cours de l’autre injustice, la quotidienne, reprenait, ta voix sans raisons, et tu avais raison tant d’années à l’avance puisqu’à la fin tu
serais abandonnée, tu auras été abandonnée, tu le savais, ta voix asphyxiée par l’absence et l’insensée distance, et la normale, la raisonnable la nécessaire
et l’insensée séparation, ton être asséché par la soudaine, évidente, foudroyante fatalité, le manque d’être, le défaut de ce qui avait
été promis, le manque à être ensemble, le cruel défaut infligé, l’inflexion victi-maire, ton être infecté de preuves

et à la place de l’unisson la réciproque, l’instantanée, la brutale blessure au téléphone, comme dans un assaut de bretteurs vulnérables, touchés,
touchés en même temps par la pointe émoussée de l’autre pour la millième fois « ô fureur des cœurs mûrs par l’amour ulcérés »

c’est la première fois que je te quitte sans que tu sois là pour souffrir, et au lieu d’en recevoir au moins un allégement de peine, de ne plus au moins te faire souffrir, c’est
mon abandon, celui que je désirais, citant l’amour taciturne et toujours menacé, qui tord l’éponge du ventre et me change en pleureur, comme si le voyage aggravé tant
d’années par ces mauvaises conditions, cette contagion de torts réciproques, y avait trouvé son régime de mélancolie, sa tonalité d’échec inévitable, de
quoi se nourrir et céder sans regrets à son interruption. Je me réveille sur la lagune équatoriale, bieji avant leur aube, comme d’habitude, et c’est pour l’anniversaire et
son alarme, il y a un mois mourait ma femme, je ne peux dire tu mourais, d’un tu affolant, sans destinataire, et je dis bien «mourait», non pas dépérissait ou lisait ou
voyageait ou dormait ou riait, mais « mourait», comme si c’était un verbe, comme s’il y avait un sujet à ce verbe parmi d’autres.

et alii dit: à

Il y aurait un paradoxe Deguy[14]. Le poète est-il philosophe ou l’inverse ? C’est dans ce battement que Deguy risque sa poésie au risque de perdre le poème. Quand il dit par exemple que “le poème est dans la figure, plutôt que la figure dans le poème” (Deguy, 1993 : 9)[15]. Mais cette rhétorisation de la poésie n’est pas univoque : “Le poème, battant comme une porte qui invente un seuil, oscille entre deux états du rythme : du poème en prose à la prose en poème.” (9) Le rhétoricien-philosophe réduit-il les figures à deux, ici les deux “états du rythme” ? Oui et non, car chez Deguy, il y a toujours opération, renversement même : “tout se montre par un autre, avec ses autres, avec ce-comme-quoi-c’est” (9) car “un principe de comparaison fédère les figures”. Le paradoxe est donc bien tenu : on croyait avoir une topique et donc une rhétorique au lieu d’une poétique mais avec le poème-Deguy on a un principe rythmique : la comparaison et ce qu’il en fait. Et le paradoxe est tenu jusqu’à la sortie : “Pour qui écrit-on ? Pas pour son ethnie ni son clan. Mais pour tous ET pour personne (Nietzsche)” (13).
IN
3. Michel Deguy, un (re)configurateur ?
https://ver.hypotheses.org/tag/deguy-michel

Marie Sasseur dit: à

Quel charabia !
Deguy, Derrida, Heidegger, Quignard, etc. que des bons.

MC dit: à

« C’est dans ce battement que Deguy risque sa poésie au risque de perdre le poème. ». C’est effectivement le problème, Et Alii

DHH dit: à

@et alii
Peut-être le plus beau texte français sur la grenade

Dures grenades entr’ouvertes
Cédant à l’excès de vos grains,
Je crois voir des fronts souverains
Éclatés de leurs découvertes !

Si les soleils par vous subis,
Ô grenades entre-bâillées,
Vous ont fait d’orgueil travaillées
Craquer les cloisons de rubis,

Et que l’or sec de l’écorce
À la demande d’une force
Crève en gemmes rouges de jus,

Cette lumineuse rupture
Fait rêver une âme que j’eus
De sa secrète architecture.

Valéry

x dit: à

« Le désir doit se payer de mots, c’est sa prouesse; résoudre l’énigme de paroles […] Il s’agit bien de désir ; les corps sont en jeu dès leur apparition; les valets comme les maîtres se disent promptement leur attirance mutuelle […] mais la généralité, l’abstraction du langage érotique est égale chez les deux ».
« Le drame, puisque drame il y a, c’est qu’il suffise de dire l’amour pour le faire naître; que l’amour, index sui en langage, est transitif; que le parler d’amour […] qui est dire oui ou dire non à l’amour […], suscite l’amour dans le destinataire ».
« Les phrases c’est à la fois: ce dont on ne sort pas — dire faux; s’entêter; se faire souffrir l’un l’autre par la reprise en écho du mot de l’autre qui ainsi cesse “d’avoir le dernier mot” pour s’entendre retourner son dit dans son reflet sonore, dépossédé par la voix de l’autre, neutralisé, méconnaissable quoique identique…; ne pas comprendre; mésinterpréter; entendre l’oracle sans le reconnaître et ainsi le réaliser fatalement ».
« C’est le jeu de la fraternité: il faut que tous ces hommes repassent par le moment de la tendresse où les partenaires se donnent le pardon réciproque, se reconfirment mutuellement dans leur humanité […] C’est le jeu de la liberté: […] la dangereuse déviation du désir par l’amour-propre prompt à changer tout objet désirable en miroir de soi et par là à changer d’objet pour multiplier les miroirs ».
Michel Deguy, La machine matrimoniale ou Marivaux
(Livre très « girardien », d’un MD qui entendait dans « marivaudage » : « mariage de rivaux ».)

MC dit: à

« Charmes », bien sûr…Si proche parfois de la poésie précieuse….

Paul Edel dit: à

Quand je relis des poèmes de Deguy, je crois entendre dans ces musiques du texte de Deguy ce que Stendhal affirmait à propos de l’amour-passion : »Dans l’amour-passion, on parle souvent un langage qu’on n’entend pas soi-même ; l’âme se rend visible à l’âme, indépendamment des paroles employées. » Enfin, les chemins buissonniers de Deguy entrainent loin dans les taillis de la langue française et possèdent un réel magnétisme.

D. dit: à

L’Ukraibe sera envahie dimanche vers 05h du matin UTC selon mes prévisions astrologiques.

D. dit: à

La tempête Euniké rend les atterrissages très difficiles à Heatrhow, difficiles et dangeureux. D’où l’intérêt de rester chez soi, je n’ai jamais cessé de le répéter.

Phil dit: à

Biden nomme une drag queen à la tête du département de l’énergie nucléaire

avec ou sans accent sur le « a », dear Renato ?

renato dit: à

Comme « À la tête des Hussards », en 6 lettres, Phil.

et alii dit: à

RENATO
MOT CROISE, FLECHE?
aves vous déjà des lettres?

renato dit: à

Pour le vidéo que vous avez mis en ligne en me demandant mon opinion, D., vous devriez lire Un Roi à l’écoute, en mettant comme variante à la peur d’être détrôné, la peur da la maladie.

et alii dit: à

renato, vous êtes condamné à relire Giono?

Jazzi dit: à

Le léZard se souvient de ses promenades à l’issue du premier confinement. Il y a bientôt deux ans !
Le temps passe mais les mots restent…

D. dit: à

Ah ne pas confondre avec Le tas pense et les rots pestent.

D. dit: à

Non ça ne marche pas. 2020 année du rat :
Le rat pense et les pots testent.

Oh et puis 💩.

D. dit: à

Ou alors le tas rance et les mots pestent ?

D. dit: à

Enfin y’a matière.

Marie Sasseur dit: à

Comme le temps passe, presque 4 ans jour pour jour après l’impensable, la justice, enfin :

« Reconnu coupable de l’enlèvement, la séquestration et le meurtre de Maëlys de Araujo, à Pont-de-Beauvoisin, ainsi que des agressions sexuelles sur deux petites-cousines, détention d’images pédopornographiques et enregistrement d’images pédopornographiques, Nordahl Lelandais est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté de 22 ans. »

D. dit: à

renato, je n’ai pas mis cette vidéo en ligne. J’en ai donné le lien.

Bloom dit: à

VP

Impossible pour moi de ne pas songer à VoPo (Volkpolitzei, la police de l’ex-RDA).
Un Indien y verrait probablement un VIP, voire unVVIP tronqué, mais pour moi c’est VoPo.
Pas de pot.

La poésie de Michel Deguy ne m’inspire pas, mais je pense que l’homme a joué un rôle important, en tant que directeur de thèse (il a notamment dirigé la thèse de Bruno Clément sur Beckett) et comme ‘agrégateur’ de talents.

Marie Sasseur dit: à

@ »Enfin, les chemins buissonniers de Deguy entrainent loin dans les taillis de la langue française et possèdent un réel magnétisme. »

Du blabla tout ça, qui se regarde penser et s’écoute écrire .

C’est à cause d’indigents de la sorte, que les lettres françaises se sont ridiculisées depuis 50 ans. A se mettre à genou devant des peudo-mystiques, comme l’autre gourou de la forêt noire, aveuglés par leurs fadaises, ce qui ne peut se dire ni se penser doit surtout s’ecrire pour rien dire, metaphores débiles, brasseurs de concepts.

Bloom dit: à

Wuthering Zef, suite. A (hurler de) rire:
A Londres, la représentation des Hauts de Hurle-Vent est annulée pour cause de vents hurlants.

« The National Theatre has cancelled its performance of Wuthering Heights as Storm Eunice brings disruption to the live sector »
TG

renato dit: à

Enfin, & al. ! À la tête des Hussards », en 6 lettres — Nimier.

Marie Sasseur dit: à

Immense poète.
La démesure est telle que bientôt les cercueils de taille XXL seront en rupture de stock.

renato dit: à

Bon, D., vous avez donné le lien, mais qu’est-ce que cela change : j’ai entendu un pauvre type, mal informé, nous informer de ses fantasmes. Enfin, il m’arrive d’écouter les crétins, reste que je ne les apprécie point.

D. dit: à

renato, quelles cartes avait Macron dans son jeu, au moment de causer avec Poutine, seul tout au bout de l’immense table devant les caméras du monde entier, image navrante et malheureusement définitivement imprimée dans les archives historiques ?
Vous qui êtes mieux informé…dites-nous svp.

Ah et puis au fait, qui est ici capable de citer en moins de 5 secondes le nom de l’actuel ministre français des affaires étrangeres, en dehors de Bloom ? Un petit test qui en dit long.

et alii dit: à

RENATO, J’AI UNE BONNE EXCUSE, JE N’AI PLUS DE CIGARETTES;à cette heure-ci, ça me panique

Paul Edel dit: à

Teigneuse, collante, assommante, visqueuse, en sept lettres..

Marie Sasseur dit: à

Paul Edel est dans son taillis de la langue française, « attaché » a l’oeil de Caïn qui le regarde.

Oui, il y a en marre de ces encensements mondains pour des mystificateurs, vieux remugles des années soixante-huitardes qui ont ridiculisé les lettres françaises, avec des postures, et des impostures.

Marie Sasseur dit: à

Et tout ça pour la gloire de la phenomenomenologie d’un nazi pur jus !

Bloom dit: à

L’Ukraine sera envahie vers 4h du matin le 22 June 1941, selon le déserteur Alfred Liskow.

Les jeux olympiques terminés, les war games peuvent commencer.

Paul Edel dit: à

Oser jouer de la matraque Heidegger sur le traducteur de Paul Celan et de Hölderlin ! Vraiment vous ne reculez devant aucune énormité Sasseur . Pauvre Marie, je vous plains tant vous êtes aveugle.. Mais Jean Paul Sartre a aussi été imprégné du Heiddegger (celui qui écrivait sur la Grèce et sur Hölderlin).. Dans « l’‘être et le néant » et la très grande écrivaine féministe Ingeborg Bachmann qui eut une longue et belle correspondance amoureuse avec Paul Celan je vous rappelle qu’ en 1950, elle soutint sa thèse universitaire sur la réception critique de la philosophie existentielle de Martin Heidegger et ça ferait d’elle une « nazie » ? … Est-ce que ça fait d’elle une nazie ? évidemment non. Vous insultez, vous caricaturez, vous crachez, vous trompez, quel cirque d’amertume et de contre-vérités vous menez ici depuis des mois… .C ‘est votre obsession de fliquer la littérature … pauvre femme, vous ne comprenez rien à rien et vous osez dans vos rages cracher sur Deguy,lisez plutot l’article de Liberation.. vous feriez mieux d’abd de lire Deguy, et Paul Celan au lieu de hurler sans rien comprendre. quel obscurantisme.

Bloom dit: à

Selon certains calculs astrologiques émanant de sources bien informées, Vladimir Poutine ne se retirera pas dans le monastère de Valaam pour y devenir starets.
A voir.

Marie Sasseur dit: à

Edel ne veut pas rappeler que cet  » immense poète  » a fait le voyage au Thor, pour vénérer le gourou Heidegger, universitaire nazi de premiere bourre ?
Ils en sont tous revenus avec des problèmes d’intelligibilité.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, les chemins buissonniers de Deguy entrainent loin dans les taillis de la langue française et possèdent un réel magnétisme.

Tu m’étonnes, ça emmène Edel, direct au dasein, ptdr.

D. dit: à

Paul Edel dit: à

Teigneuse, collante, assommante, visqueuse, en sept lettres..

Hidalgo ?

Marie Sasseur dit: à

Bachmann qui eut une longue et belle correspondance amoureuse avec Paul Celan je vous rappelle qu’ en 1950, elle soutint sa thèse universitaire sur la réception critique de la philosophie existentielle (!)

« Longue et belle », hum, hum , c’est compliqué de tenir à distance un dépressif …

Philosophie existentielle? du gourou nazi ?

Il galege, là, Edel ?

Merde alors, 200 billets rdl sur Heidegger, pour arriver à ça : philosophie existentielle.

Marie Sasseur dit: à

Pauvre Edel, vous en revanche, vous avez bien fini de dégoûter les lecteurs, avec vos propos absolument déments.
Comme vous avez craché et dézingué des écrivains, comme un journaleux sans scrupule.

renato dit: à

Le vin da Leonardo

Il y a un vignoble au centre de Milan, qui n’est pas comme les autres. Il est situé dans les jardins de Casa degli Atellani, il a appartenu à Leonardo da Vinci et lui a été offert par Ludovico Il Moro en 1498, pour avoir peint la Cène.

Aujourd’hui, le vignoble renaît dans les rangs d’origine. En 2007, à l’intérieur du jardin, des résidus biologiques vivants du vignoble d’origine ont été trouvés. Ce qui a conduit à la replantation du cépage — le Malvasia di Candia Aromatica.

On peut visiter :

https://vignadileonardo.com/it

Jean Langoncet dit: à

@Le vin da Leonardo

À défaut de raffinement, on espère qu’il tapisse le palais

Marie Sasseur dit: à

« Mais Jean Paul Sartre a aussi été imprégné du Heiddegger (celui qui écrivait sur la Grèce et sur Hölderlin).. »

Pauvre Edel, vous avez bien des maîtres à penser à votre mesure.

Heidegger, Holderlin et la Grèce. Le tiercé gagnant.
De la théologie chrétienne de derrière les fagots, quelques mots grecs dévoyés pour la cause, et on se retrouve gros jean comme devant avec une défense illustration de la race germanique, hein, Edel.

Soleil vert dit: à

Parfois, le futur n’est pas un remède à la mélancolie.

renato dit: à

𝘛𝘭;𝘋𝘳., D. si ce week-end je trouve le temps, je le lirai ; mais après un rapide coup d’œil, rien de vraiment nouveau.

MC dit: à

S’il fallait fusiller tous les gens qui ont rendu visite à Heidegger, je ne sais pas qui survivrait…. Dieu nous préserve de ces Tartarin qui savaient tout avant tout le monde, lisaient les carnets noirs alors inédits par télépathie, et s’entendent aujourd’hui très bien à fixer, à distance, les listes d’ exécution de celles et ceux qui pensent mal, c’est à dire pas comme eux! Ce n’est plus la littérature à l’estomac, c’est la littérature à la Loubianka! MC

Marie Sasseur dit: à

J’estime assez le travail de Pierre Assouline, pour reconnaître que celui accompli sur ce blog n’aura pas été vain, s’agissant de rendre compte certaines mystifications qui perdurent à l’akademie de Paris; ce qui n’était sans doute pas le but poursuivi.
Mais le fait est là. Et madame Cassin en témoigne, hélas, tant de conneries au ml d’écriture, c’est à l’akademie de Paris et nulle part ailleurs.

Quant à ces vieux déments, Edel et son sbire, qui pensent que cette mascarade leur survivra, ils peuvent toujours fantasmer, avec leur mots à eux qui les structurent :  » fusiller » ( sic),  » matraque  » ( sic).

D. dit: à

Hidalgo a-t-elle une soeur ? Je me renseigne.

D. dit: à

Voici :

Née le 19 juin 1959, Anne Hidalgo, de son vrai prénom Ana, grandit dans son Andalousie natale avec des parents républicains espagnols avant de quitter le pays pour s’installer dans une cité lyonnaise, en 1961. Elle n’a alors que deux ans, et personne dans la famille Hidalgo ne parle le français. En 1973, sa famille obtient la nationalité française et Ana devient alors Anne. Elle passe son enfance à Lyon avec sa sœur Marie, et rêve de devenir danseuse étoile ou journaliste.

Jean Langoncet dit: à

Well,
The Ukraine girls really knock me out (… Wooh, ooh, ooh)
They leave the West behind (Da, da, da)
And Moscow girls make me sing and shout (… Wooh, ooh, ooh)
That Georgia’s always on
My, my, my, my, my, my, my, my, my mind

Salut salut les criquets

JC..... dit: à

SAMEDI 19 FFEVRIER 2022, 5h52, 14°, mistral léger

« …Vous insultez, vous caricaturez, vous crachez, vous trompez, quel cirque d’amertume et de contre-vérités vous menez ici depuis des mois. C‘est votre obsession de fliquer la littérature … pauvre femme, vous ne comprenez rien à rien et vous osez dans vos rages cracher sur Deguy, lisez plutôt l’article de Libération.. vous feriez mieux d’abord de lire Deguy, et Paul Celan au lieu de hurler sans rien comprendre. Quel obscurantisme. » (Paul Edel)

Bravo Paul ! Bienvenue au Club des Usagers du Langoureux, le CUL, c’est bien de ne pas hésiter à employer des mots forts, des expressions rares, des injures de bon goût. Félicitations ! Même contre une sainte, adorable, comme Marie Sasseur…

Innovons, par Pluton !
Bon week-end.

JC..... dit: à

JUSTICE

Un homme enlève et tue votre enfant, une fillette de 8 ans sans défense. Des magistrats le condamnent à vivre une perpétuité carcérale d’une durée de 22 ans.

Votre enfant, lui, assassiné par ce chien immonde, a pris une perpétuité éternelle…

Merci Badinter !

Marie Sasseur dit: à

@ »c’est bien de ne pas hésiter à employer des mots forts, des expressions rares, »

Tss, tss, c’est son  » taillis de la langue française », un buisson ardent, quoi.

Un peu de réconfort, lol.

https://youtu.be/zAQ3-Rb2dXU

rose dit: à

Extase de Sainte Thérèse : élation.

Patrice Charoulet dit: à

LELANDAIS

Hier, tout le monde, y compris la famille de la victime, a exprimé sa satisfaction en entendant « perpétuité » puis « peine incompressible de 22 ans ».
Remarques.
1. Il est en prison depuis quatre ans, et sera dans la rue dans 18 ans.
2. La peine incompressible aurait pu être de 30 ans, nous dit-on, si l’on avait pu prouver qu’il y avait eu viol, avant le meurtre.
3. L’avocat général a requis, nous dit-on, le maximum possible.
4. Le meurtrier n’a pas tué cette petite fille parce qu’elle pleurait dans sa voiture. Il l’a violée, puis tuée.
5. Il fallait requérir une peine incompressible de trente ans.

Jazzi dit: à

« Michel Deguy, poète et philosophe, est mort »

Poète et philosophe, est-ce bien compatible ?

« @AcadGoncourt: Hommage à Michel Deguy, immense poète… »

Le qualificatif « immense » est incompatible avec le mot et l’état de « poète »…

Janssen J-J dit: à

Merci Me Alain Jakubowicz, mon ancien ami de la fac de droit : je suis bien fier de toi,
(19.02 / 09.05)

Jazzi dit: à

Cette étude est obsolète, JJJ.
Car la pandémie a tout changé, même nos pratiques de promenades !

Marie Sasseur dit: à

Beau message , Me Jakubowicz dans le, les, procès Lelandais, a fait honneur à la justice des Hommes.

Jibé dit: à

Poète et philosophe, oui c’est compatible. Je pense à Nietzsche comme un exemple évident.
« immense »…c’est en effet plus discutable.

Jazzi dit: à

« mon ancien ami de la fac de droit »

Expression impropre, JJJ !
Un ami reste un ami, même perdu de vue.
Le terme « ancien ami » impliquerait que vous vous soyez fâchés entre temps ?
Ne vaudrait-il pas mieux dire : « mon vieil ami… » ?

Janssen J-J dit: à

Il est drôlement sympathique votre journal ambulatoire déconfiné de mai 2020, surtout la photo du célèbre couple R. Doisneau devant la cathédrale. Bàv,

Jazzi dit: à

Nietzsche poète, c’est discutable, Jibé !

Jibé dit: à

Jakubowicz, j’ai eu la chance et l’honneur de le rencontrer, une affaire complexe juridiquement concernant des réfugiés à Lyon. Grand avocat et homme de qualité même à bas bruit, loin des caméras.

Jibé dit: à

Tout est discutable, Jazzi, je vous l’accorde volontiers. Mais pour moi, N et un vrai poète, aussi. En langue allemande, les germanistes l’estiment tel.

Janssen J-J dit: à

En effet, mon vieil ami…
Il est sûr qu’on ne se relit pas toujours avant de poster… Personnellement, je me serais relu ci-dessous, mais quand on a son blog, on peut toujours se rattraper… Ci-fait ?
____
(C-C avec les coquillettes surlignées)… « LE réalisatrice et scénariste d’origine sénégalaise Alice Diop, NATIVE de la banlieue parisienne, nous offre un regard politique et ethnologique sur une large portion de l’Île-de-France, dont elle est NATIVE et QUELLE filme de façon récurrente depuis sa première caméra ».
Bàv, mon jeune ami pas très joliment dit 🙂

et alii dit: à

j’ai envoyé
Souris Poetic Creature pour ordinateur pc / mac

JC..... dit: à

« Jakubowicz, j’ai eu la chance et l’honneur de le rencontrer » (jiblet)

Moi pas ! Quelle perte de temps d’utiliser un tel homme valeureux pour défendre le chien méchant assassin de la petite fille de 8 ans … !

Une solution économisant temps, budgets, circonvolutions diverses, La Loi du Talion : décapitation en place de Grève retransmise sur CNews à une heure de grande écoute.

Jazzi dit: à

Merci, JJJ, c’est corrigé !

Jazzi dit: à

Oups, j’avais oublié le « la » !

et alii dit: à

mais je crois que Rose préfèrera la souris coeur!
c’est la plus explicitement « philosophique

et alii dit: à

est-ce que Macron a une souRis coeur?

Janssen J-J dit: à

Je trouve que les BRAVES gens d’icite ont un brin délaissé Pascal Quignard. Je n’ai pas encore commencé à me plonger dans l’opus, il faut dire qu’avec tous ces problèmes de notaire à gérer, la grande littérature et la grande poésie, hein !…

Paul Edel dit: à

Jazzi, il me semble qu’on peut se révéler à la fois poète et philosophe, par exemple le latin Lucrèce, l’anglais devenu aveugle John Milton et son « paradis perdu  » ou le souabe Hölderlin sont des exemples de réflexions philosophiques et de poésies mêlées.

et alii dit: à

ce RIS COEUR VA ME FAIRE DES VAGUES
le ris est amer
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d’une voile en la repliant en partie : l’objectif est d’adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.

renato dit: à

Nietzsche poète c’est une évidence.

Janssen J-J dit: à

Je constate que quand ma femme se masturbe, elle entre toujours en élévation, exactement avec le même air que sainte thérèse d’avila-là au seuil de la jouissance. C’est toujours un mystère extatique, comme disait Claire Bretecher.
Bonne bourre, les filles ! Nous autres…, on reste au seuil de la compréhension, hélass…

et alii dit: à

: Bordeaux, la maritime, construite sur des sables mouvants, la respectable, respectueuse de l’argent et des rangs établis. Son séjour chez le consul de Hambourg dura trois mois. Nul ne sait trop bien ce qui se passa durant cette période. Ensuite on retrouverait Hölderlin chez le menuisier Zimmer, homme simple qui sut l’accueillir,, et s’occuper de lui de 1806 à 1843 – durant ces trente-sept années supplémentaires où l’exalté survécut, noircissant soigneusement, et sagement, des feuillets et des feuillets, que l’on ne lira jamais.

Et, lorsqu’il n’écrivait pas, il tapait sur son épinette, indifférent au dehors, donnant toutes les apparences fallacieuses d’un calme absolu. Hölderlin, comme Lenz,
sur le monde Hölderlin à Bordeaux,,
Antoine BERMAN, dont la femme était psy, nous avait fait Travailler sur HOLDERLIN (TRADUCTIONS)

et alii dit: à

SUR Libé:
. Pour le sortir de cet enfermement, il lui offre une chambre à l’étage de la tour où il habite, ouvrant sur un jardin et un grand paysage. Il procure même à son hôte une épinette. Les médecins ont pronostiqué trois années de survie. C’est trente-six ans plus tard, le 17 juin 1843, que Hölderlin s’éteindra-là, doucement, sans avoir retrouvé la raison, ayant écrit des bribes de poèmes, des lettres chétives et cérémonieuses à sa mère, ayant marché de long en large et feint de pouvoir lire encore des livres. Comme s’il avait pressenti ce long sursis, cet exil de lui-même en la chambre ronde, il avait écrit à sa soeur, en 1799, sept ans avant son internement, qu’«être en ce monde» impliquait «s’y trouver pour la vie», et il continuait: «Si je deviens un jour un enfant aux cheveux gris, il faudra que le printemps et le matin, et la lumière du soir me rajeunissent encore un peu chaque jour, jusqu’à ce que je sente la fin, que j’aille m’asseoir à l’air libre, et là que je m’en aille.»

Soleil vert dit: à

« Ukraine: les séparatistes prorusses proclament la « mobilisation générale » »

Flippant après avoir lu Le Monde d’hier

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