de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Pascal Quignard dans la nuit de sa musique intérieure

Pascal Quignard dans la nuit de sa musique intérieure

Peut-on dire d’un roman qu’il est splendide ? On peut, et pas seulement sur le plan le plus évident, esthétique ou artistique, d’autant que l’on a rarement l’occasion de le faire. Dès la première page de L’amour la mer (400 pages, 22 euros, Gallimard), le pacte de lecture engage à s’accorder au rythme propre à l’auteur, à la cadence intérieure de Pascal Quignard. Ou pas. Ceux qui l’aiment prendront ce train et ne le regretteront pas. Car tous les Quignard sont convoqués sous la signature de ce livre : le conteur, le musicien, le romancier, le poète, le fragmenteur, l’essayiste, le moraliste, tous irrigués et nourris par le grand lecteur à la curiosité intacte qu’il n’a jamais cessé d’être. Comme s’il avait formé le projet de se rassembler dans ces pages. On retrouve d’ailleurs ici des personnages, là des tableaux ou des morceaux de musique déjà vus, entrevus ou entendus dans tel ou tel de ses livres sans que ce soit un procédé de citation ou de resassement tant leur présence a leur place ici. Il y est à son meilleur et parvient à captiver avec une histoire inédite malgré les reflets de son univers devenu familier au grand nombre de lecteurs qui le suivent depuis son premier récit Le Lecteur (1976) ou son premier roman Carus (1979).

Le titre L’amour la mer est déjà énigmatique. Une critique a indiqué une piste : l’un des plus célèbres poèmes baroques, le sonnet « Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage » (1628) de Pierre de Marbeuf. Au fond qu’importe. Nous sommes en 1652. Le royaume de France, en pleine guerre avec l’Espagne, voit l’autorité monarchique contestée. Quatre ans après la limitation des pouvoirs du souverain par le Parlement de Paris, la Fronde des Princes dite aussi « guerre des Lorrains », ultime rébellion nobiliaire du XVIIème siècle, est à son apogée. En octobre de cette année sanglante, Louis XIV entre dans Paris et s’installe au Louvre. Mais les fracas de l’Histoire en marche paraissent loin au lecteur pris dans la bouleversante histoire d’amour entre Hatten et Thullyn.  

Lambert Hatten de Mulhouse, un copiste, doux et si peu arrogant, qui peine à apparaitre en société, déteste ça par peur d’être vu et dévisagé tout simplement. Hatten qui s’est damné en abandonnant Dieu pour la musique. Hatten qui refuse de publier sa musique et même de la jouer. Hatten follement aimé de Thullyn, qui apprit la viole de gambe de son maitre monsieur de Sainte-Colombe, cette femme si mystérieuse qui un jour l’abandonne pour regarder la mer suédoise dans le golfe de Botnie. Ils n’arrêtent pas de s’aimer, de se séparer, de se retrouver et de s’aimer encore.

D’autres personnages, empruntés eux à l’Histoire, illuminent cette histoire à commencer par le principal, Johann Jakob Froberger (1616-1667), compositeur, organiste et claveciniste allemand que Bach revendiquera comme l’un de ses maîtres ; on lui doit l’invention de la suite de danses, de la suite française ; il était maitre de chapelle de l’empereur Ferdinand à la cour de Vienne, maître de musique de la princesse Sibyla à la cour de de Stuttgart, luthérien converti au catholicisme par nécessité (impossible autrement de se rendre à Rome) et compositeur du Tombeau de Monsieur de Blancrocher qui est la première « suite » du monde baroque. Un homme dont la grâce s’était réfugiée dans les mains.

On fait donc connaissance chemin faisant (c’était un grand voyageur) de la duchesse douairière Sibyla von  Mömpelgard- Württenberg, son amie d’enfance devenue sa protectrice, du savant jésuite Athanasius Kircher, et l’on retrouve le grand violiste Monsieur de Sainte-Colombe échappé des pages de Tous les matins du monde, l’organiste John Blow maitre de chapelle de la cathédrale Saint-Paul à Londres, et Blancrocher le plus fameux luthiste de son temps. Passent aussi dans le décor Frescobaldi, Poussin, Titon du Tillet, dans des paysages où la brume surgit par bouffées.

Quelques néologismes affleurent : abandonnement, sobriquetter… Rien de gratuit dans ce qui obéit à une nécessité et non à une affectation dans cette langue d’une beauté saisissante. Quignard use de la liberté créatrice d’un artiste qui n’a plus rien à prouver. Il répugne à employer le verbe « peindre » quand il s’agit de pasteller car enfin comment désignerait-on celui qui manie un bâton de sang, un charbon de bois, une mine de plomb, comment ? Le paradoxe n’en est pas un car seuls les écrivains dans la parfaite maitrise de leur art parviennent à ressusciter un écheveau de sensations, de sentiments, d’émotions aussi complexe grâce à une écriture d’une telle limpidité.

L’univers de Quignard est aussi charnel que minéral. Sans jamais se prendre pour le philosophe qu’il ne prétend être, il excelle à tirer sa part d’ombre du moindre détail. Chaque phrase est à sa juste place longtemps mûrie. Un style parfois économe, au risque de la sécheresse, tout en demeurant de bout en bout d’une grande sensualité. Tout le roman semble justifier la définition que Jean Tardieu donnait de la poésie : quand un mot en rencontre un autre pour la première fois.

Le roman baigne dans la musique baroque qui a été inventée dans ces moments-là. Seule la supplante à la fin la musique de la mer et des vagues. De la viole, du luth, du théorbe, de la lyre. La musique est partout même quand elle semble absente. « Ceci tuera cela » annonçait Victor Hugo dès l’intitulé d’un chapitre impromptu au sein de Notre-Dame de-Paris. Ici aussi : on croit que chaque instrument, en triomphant, va éliminer ceux qui l’ont précédé. La musique, « sanglot de mort », y est associée au chagrin. Les trois signes de la mort :

« Le souffle sur les lèvres, au moment où il les quitte, quand il rejoint tout entier le vent qui passe.

Le pouls qui s’interrompt, le mouvement du cœur qui cesse de battre, au bout du bras.

Les mouvements du dernier rêve, qui agitent le cerveau, derrière les yeux, , qui dressent le sexe pour le dernière fois, sans que l’âme le décide, qui pressentent le noir dans le noir ».

La nuit aussi est partout, « la nuit qui couche des corps sur la terre comme une vague immense », la nuit millénaire et l’ombre bleue tombée du ciel.

« Mais quelle folie que de prétendre mettre au jour ce que cache l’ombre de la nuit.

N’y a-t-il pas de la démence à jeter dans la lumière ce que l’immense masse bleue de la nuit préservait ?

On ne divulgue pas ce qu’on ose en secret ».

Voilà un écrivain qui vit, lit, rêve et écrit dans un autre temps que le nôtre. Pas seulement une époque d’avant mais une temporalité différente qui ignore la vitesse, la rapidité, la précipitation qui gâtent tant notre sensation du monde. Et même au sein de ce passé-là, il n’y reste pas, revient toujours à la matrice, la scène primitive, l’origine, la nuit des temps. Ou, à tout le moins, là où la parole a émergé. Un vrai roman gouverné par une histoire, articulée par des descriptions et des dialogues autour de personnages. Mais un roman si difracté qu’il pourrait être sous-titré en couverture « romans » malgré l’unité du tout. Dès le départ, on sait que l’on va s’offrir le luxe inouï de le lire lentement, de se l’approprier à son rythme parce que sa densité l’exige mais aussi par pur plaisir de le savourer en repoussant l’instant de la fin.

Dans cette histoire toute de douceur, de tendresse et de violence, le narrateur voit du silence dans les mains du pianiste suspendues au-dessus du clavier. De brèves séquences silencieuses comme autant de chapitres permettent un approfondissement progressif des situations. L’image de l’estran, zone de balancement des marées, est récurrente dans son œuvre comme un fil rouge de livre en livre ; elle resurgit ici à point nommé pour faire le lien. Par ce reflux, il faut aussi entendre ce qu’elle charrie d’échos et de résonance de l’ancien temps dans le nôtre : épidémies, fronde, fanatisme religieux… Inutile de souligner les concordances d’autant que l’auteur s’en garde bien, mais elles s’inscrivent naturellement dans les interstices.

Il n’est question que de partir, ce rêve de bon projectile. De s’enfuir pour mieux se réfugier ailleurs. Tout pour la beauté de l’élan initial. On pourrait en rester là si tant de départs n’engendraient tant de séparations et si celles-ci n’étaient pas, le plus souvent, incompréhensibles à rendre fou, inintelligibles à mort.

Vraiment, splendide.

(« Vue du port d »Anvers, 1658 de Jean-Baptiste Bonnecroy ; L’Extase de sainte Thérèse (ou Sainte Thérèse en Extase ou Transverbération de sainte Thérèse, sculpture en marbre du Bernin, 1647-1652, église Santa Maria Della Vittoria, Rome Nicolas Tournier, Le Christ porté au tombeau, vers 1632, huile sur toile, musée des Augustins, Toulouse ». N.B. Ces tableaux sont décrits dans le roman de Pascal Quignard )

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

972

commentaires

972 Réponses pour Pascal Quignard dans la nuit de sa musique intérieure

renato dit: à

Nietzsche a lu et estimé la poésie et la philosophie pessimiste et nihiliste de Leopardi, qui, comme lui, a vu, au moins en partie, dans les illusions de l’art et des mythes le moyen d’échapper à une vie de douleur et au présent gris.

Voir, en it., Friedrich Nietzsche, Intorno a Leopardi

et alii dit: à

dieses glaub’ ich eher: des Menschen Maaß ist’s. Voll Verdienst, doch dichterisch, wohnet der Mensch auf dieser Erde. Doch reiner ist nicht der Schatten der Nacht mit den Sternen, wenn ich so sagen könnte, als der Mensch, der heißet ein Bild der Gottheit.
trad:
c’est ce que je crois plutôt : de l’homme c’est la mesure. Non sans mérite, pourtant poétique­ment habite l’homme sur cette terre. Plus pure pourtant n’est l’ombre de la nuit avec les étoiles, si je pouvais ainsi dire, que l’homme, qui s’appelle une image de la divinité.
in
Friedrich Hölderlin / Kza Han :
« In lieblicher Bläue / En bleuité suave »
excuses, je lis souvent « sauve  » pour « suave »
https://www.lesauterhin.eu/friedrich-holderlin-kza-han-in-lieblicher-blaue-en-bleuite-suave/

Patrice Charoulet dit: à

CONJECTURES POLITIQUES

Qui a le plus de parrainages, pour la prochaine présidentielle ? Valérie Pécresse, et de très loin.
Si Mme Le Pen et M. Zemmour n’obtiennent pas leurs 500 parrainages, Valérie Pécresse est sûre et certaine d’aller au second tour.
Si Mme Le Pen obtient 500 parrainages et si M. Zemmour ne les obtient pas, une grande part de l’électorat Zemmour se reportant sur la candidate Le Pen, Mme Le Pen est sûre d’être au second tour.
Pour que Valérie Pécresse aille au second tour, il est indispensable que LR demande à certains de ses élus de parrainer, la mort dans l’âme, Zemmour.
Mais Zemmour étant candidat, il n’est pas sûr et certain que Valérie Pécresse obtiennent plus de voix que lui au premier tour.
Le problème politique pour LR et Valérie Pécresse n’est pas simple.

Bloom dit: à

Flippant après avoir lu Le Monde d’hier

De Zweig?

Paul Edel dit: à

On peut lire le roman inspiré de Jacques Teboul « Cours, Hölderlin ! » publié aux éditions du Seuil en 1979.Il s’agit d’une création poétique qui traite de cette seule période de sa vie, sa folie .Car il fut enfermé durant 37 années. » Teboul -grand écrivain, lire aussi « le vol des oiseaux »(1983) ou « Vermeer »(1977).Il présente Friedrich Hölderlin écrivant tous les jours et pour rien, l’Histoire n’ayant que faire du bon usage artistique de la folie ; dialoguant à voix haute avec lui-même, quand il ne martèle pas furieusement son piano des heures entières devant sa fenêtre, au grand dam de ses hôtes, la famille du menuisier Zimmer ; invectivant contre les dieux et les hommes, lançant ses invocations au paysage et au fleuve, notant de brefs écrits, d’obscures parcelles par milliers ; faisant sienne, autant que ses forces le lui permettaient, l’imbécillité qu’on prête aux fous qui durent ; couvrant aussi le terrain alentour, à travers les champs et les grands arbres qui bordent le Neckar ,c’est une course de sauvage.

Bloom dit: à

Poète et philosophe, est-ce bien compatible ?

Dans le cas de Deguy, cela est inconstestable, que l’on goûte ou non sa poésie.
Dans le cas de Colerige également, voire même de Wordsworth, dont la poésie est difficilement dissociable des disquisitions philosophiques & esthétiques.

Bloom dit: à

Conférence sur la sécurité en Europe à Munich. Si depuis 1963 le choix de la capitale bavaroise ne posait pas question, il se fait un peu plus lourd de sens dans le contexte actuel…

J J-J dit: à

le choix de Munich posait déjà question en 1938, me semble-t-il. Il notait dans son journal : aujourd’hui, piscine, rien… Certains se baladaient dur dans la grande kapitale, insouciants du lézard, d’autres se préoccupaient grave de l’invasion de l’Ukraine, mais ne savaient pas quoi faire ni dire pour la stopper, ils s’en remettaient aux grands bluffeurs d’un monde qui n’en avait plus pour longtemps. Un autre dérisoire se souciait du score de mme pécresse… Hölderlin poursuivait sa course folle…
Tout n’était que littérature, calmure, luxure et volupture… On n’y changerait rien, et surtout pas les raéliens de l’herdélie.
Bàv,

Phil dit: à

Munich n’est pas le problème, erreur de (s)daladier.

Janssen J-J dit: à

&&@txflam, -> Françoise Charpentier fut simultanément une femme politique de droite, suppléante de JL Debré à l’AN, et une prof de l’U. de Paris VII, spécialiste des littératures féministes de la Renaissance au XVIIe.
&&@libi, -> Golda Meir, de son côté, dirigea l’Etat d’Israël quelques années.
… De rien,

Janssen J-J dit: à

@ Fil de l’O… J’ai remarqué, en parcourant les papiers RDL depuis 2004, Phil, que vous fûtes présent dans le premier post de passoul (du moins, sous ce pseudo). Mais comment comprendre pareille longévité-fidélité ? Bàv (rptv)

Jazzi dit: à

« Le problème politique pour LR et Valérie Pécresse n’est pas simple. »

Contre les mauvaises surprises, le plus sûr sera de voter Macron.

Jazzi dit: à

Pauvre Hölderlin !

Viens dans l’Ouvert, ami ! bien qu’aujourd’hui peu de
lumière
Scintille encore, et que le ciel nous soit prison.
Les cimes des forêts à notre gré ni les montagnes
N’ont pu s’épanouir, et l’air reste sans voix.
Il fait sombre, allées et ruelles dorment, et pour un peu
Je nous croirais à l’âge du plomb revenu.
Pourtant un vœu s’exauce, la juste foi n’est point
Troublée
Par un moment : ce jour soit voué à la joie !
Car ce n’est maigre aubaine que nous arrachons au
ciel,
Comme ces dons aux enfants longtemps refusés.
Que seulement, de tels propos, de nos pas, de nos
Peines,
Le gain soit digne, et sans mensonge l’agrément !
C’est pourquoi je garde l’espoir, quand nous aurons
risqué
Le pas rêvé, et d’abord délié nos langues
Et trouvé la parole, et notre cœur épanoui,
Quand du front ivre une autre raison jaillira,
Que notre floraison hâte la floraison du ciel,
Qu’ouverte soit au regard ouvert la lumière.

Car ce n’est pas affaire de puissance, mais de vie,
Notre désir : joie et convenance à la fois.
Des favorables hirondelles, néanmoins, toujours,
L’une ou l’autre prévient l’été dans les campagnes.
Aussi, pour consacrer d’un juste dire, la hauteur
Où l’avisé bâtit une auberge à ses hôtes,
Afin que le plus beau les comble : cette riche vue,
Qu’au gré du cœur, tout ouvert et selon l’esprit,
Danse, festin, chants et joie de Stuttgart soient
couronnés,
Nous gravirons, pleins d’un tel désir, la colline.
Que la lumière de mai, la bienveillante, là-haut dise
Propos meilleurs, par qui les écoute éclairés,
Ou que, s’il plait à d’autres, selon le rite très ancien,
(C’est que les dieux plus d’une fois nous ont souri !)*
Le charpentier prononce au faîte du toit la sentence,
Pour nous, chacun aura, de son mieux, fait sa part.

Mais le lieu est très beau, quand la vallée s’épanouit
Aux fêtes du printemps, quand au long du Neckar
Des saules verdissants, la forêt, la foule des arbres
Aux fleurs blanches flottent dans le berceau de l’air
Et qu’embrumée du haut en bas des collines la vigne
Gonfle et tiédit sous les parfums ensoleillés.
(« Odes, Elégies, Hymnes », traduction Philippe Jaccottet, Editions Gallimard, 1993)

Janssen J-J dit: à

Pour moi, le plus sûr c’est Mélanchon soutenu par Ségolène et bientôt rallié par Jadot, Hidalgo, Taubira et le gentil communiste, je me rappelle plus son nom. A bientôt, D., bon’appe…

J J-J dit: à

Vous voulez dire que Jaccottet l’aurait fort mal traduit, jzmn ?

Jazzi dit: à

Jean de la Fontaine n’est-il pas le plus parfait poète philosophe de langue française ?

Jazzi dit: à

Non, le pauvre renvoyait à la note, que j’ai oublié d’ajouter, JJJ

*A la sortie de la clinique de Tübingen, où, à l’instigation de sa mère, il avait été interné pour « troubles mentaux », en septembre 1806, Hölderlin trouva refuge chez le menuisier Zimmer, grand admirateur de son « roman grec » Hypérion. Il s’y installa en mai 1807, au premier étage d’une tour dominant le Neckar, et y demeura jusqu’à sa mort, trente six ans plus tard !

Jazzi dit: à

A la manière du pauvre Gaspard (Ulliel) de Paul Verlaine, JJJ

La Chanson de Gaspard Hauser

Je suis venu, calme orphelin,
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes :
Ils ne m’ont pas trouvé malin.

À vingt ans un trouble nouveau
Sous le nom d’amoureuses flammes
M’a fait trouver belles les femmes :
Elles ne m’ont pas trouvé beau.

Bien que sans patrie et sans roi
Et très brave ne l’étant guère,
J’ai voulu mourir à la guerre :
La mort n’a pas voulu de moi.

Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu’est-ce que je fais en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde :
Priez pour le pauvre Gaspard !

Bloom dit: à

On n’y changerait rien, et surtout pas les raéliens de l’herdélie.

Tous des « lishnii cheloveks » (ces « hommes superflus » de la littérature russe du milieu du 19e). En attendant de deveni des « Luftemenschen » (übersetzung not needed)?

Bloom dit: à

deveniR

et alii dit: à

Gaspard?
En protégeant l’identité de son frère qu’elle renomme Gaspard, Elisabeth de Fontenay invite la fiction dans le réel et évite l’écueil du pathos, déroulant ses réflexions et pensées philosophiques au fil de ses souvenirs de famille.
3″Obstinément absent à lui-même, Gaspard est obstinément présent dans la vie et l’œuvre de sa sœur » a écrit Jérôme Garcin dans l’Obs, au sujet d’Elisabeth de Fontenay. En effet la dernière page du Silence des bêtes est une adresse magnifique à celui que vous appelez Pollinis : « Et toi mon pauvre enfant, qu’aiment les animaux et qui, depuis si longtemps semble ne plus rien vouloir. Ce livre, n’est qu’un pont vers toi Pollinis, survivant des combats que les bêtes n’ont pas mené ». Paraît aujourd’hui, vingt ans tout juste après Le Silence des bêtes, Gaspard de la Nuit, un livre non plus seulement dédié mais consacré à ce frère handicapé. Malgré vos hésitations, vos réticences, vos scrupules, vous avez jugé le moment venu d’écrire sur lui. Pourquoi maintenant, Elisabeth de Fontenay ?
3J’aime beaucoup ce prénom. (…) « Gaspard de la nuit », cela m’a semblé très éloquent, la nuit désignant, en ce qui le concerne, et en ce qui nous concerne, un enfermement en soi, une coupure totale de la réalité. En appelant mon frère Gaspard, je fictionnais ce récit, même si je n’aime pas ce mot. J’ai essayé de mettre un peu de poésie, dans la prose de son existence. Elisabeth de Fontenay.

Il y a, dans cet ouvrage, un souci constant d’exactitude. Tout au long de ce récit, Elisabeth de Fontenay interroge la nature de la maladie de son frère :

Le mot qui est donné par les médecins pour nommer cette maladie, c’est la psychose infantile. C’est très important pour moi, parce qu’une psychose est un événement, quelque chose qui arrive dans une vie. Je ne sais pas quand c’est arrivé dans la vie de mon frère. C’est une maladie qui survient, qui surgit et qui change la donne. Elisabeth de Fontenay

et alii dit: à

E DE Fontenay:
Gaspard a été une sorte de maître intérieur pour moi. Il est à la fois ce qui m’est le plus extérieur, mais aussi mon maître intime. Il m’a empêché d’écrire beaucoup de bêtises, il m’a donné à réfléchir. Je n’aurais peut être pas fait de philosophie s’il n’avait pas été ce qu’il est. Je ne dirais pas comme De Gaulle, qui, pour parler de sa fille handicapée, disait qu’elle était « la grâce de Dieu », mais Gaspard m’a empêché de m’égarer.

Paul Edel dit: à

Janssen J-J
Il y a une tradition de médecins et grands professeurs de médecine écrivant des études sur les écrivains Il y a deux cas emblématiques et celui de Jean Delay est élu à l’Académie française en 1959. Et qui laisse des études biographiques sur la Jeunesse d’André Gide (1956-1957) et sur ses ancêtres maternels dans les quatre volumes de Avant-Mémoire (1979-1986)1. Son essai Psychiatrie et psychologie de L’Immoraliste lui a valu le Grand Prix de la critique1. Il a rédigé une pertinente et longue préface —n analyse psychologique — au dernier roman de Henry de Montherlant : Un Assassin est mon maître qui traite du cas psychiatrique d’Exupère, son anti-héros.
Il y a le cas d’Henri Mondor (1885-1962) lui aussi elu à l’académie francaise célèbre chirurgien parisien, il est l’auteur d’un livre de chirurgie qui fut la bible des chirurgiens : Traité des diagnostics urgents (1930) avec le livre Avortements mortels (1935). Très connu pour ses œuvres de critique littéraire sur Verlaine, Valéry, Alain et surtout son étude sur Mallarmé. Je suggère une autre explication? il est toujours bon d’avoir dans une assemblée un pompier de service et un médecin, surtout parmi les vénérables de l’académie française. Une crise cardiaque ou un Avc sont si vite arrivés.
mais il est vrai que ne ne connais pas de pompier ayant écrit sur Mallarmé, donc éligible et prêt à porter l’ épée

D. dit: à

Cette guerre pourrait être facilement évitée si les USA (et eux seuls sont concernés) acceptaient que l’Ukraine n’entre jamais dans l’OTAN, arrêtant ainsi le processus d’encerclement de la Russie, débuté de façon très dangereuse (la preuve) et sournoise depuis des années. La vérité doit être rétablie.

Amanda Lire dit: à

Jazzi dit: à

Pauvre Hölderlin !

Viens dans l’Ouvert, ami ! bien qu’aujourd’hui peu de
lumière
Scintille encore, et que le ciel nous soit prison.

et alii dit: à

Sans la musique, certains d’entre nous mourraient
QUIGNARD Boutès

pourmapar dit: à

Rilke a repris cette notion d' »ouvert qui fut mal interprétée par la critique de Heidegger.
Cf. Frédéric nef, La mort n’existe pas Cerf éditeur novembre 2021.pages 341 à 346 : De la mort de l’animal à ma mort.
Nef analyse excellemment la mésinterprétation de Heidegger.

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
Pauvre Hölderlin !

Lire Le combat contre le démon – Stefan Zweig

et alii dit: à

conseil d’interprétation de CORTOT, un maitre
« LA VERITE C’EST QU’IL NE FAUT PAS JOUER CE MORCEAU, IL FAUT LE REVER »

Soleil vert dit: à

Bloom dit: à
Flippant après avoir lu Le Monde d’hier

De Zweig?

Yes Sir !

Phil dit: à

papiers RDL depuis 2004

me semble un peu tôtif, dear jjj. Cependant à la même époque vous traciez votre Diagonale d’une écriture fermement non-inclusive. Période fondatrice du prestigieux blog à passou, alchimie à rebours qui s’achève aujourd’hui dans un vague tout à l’e-goût.

DHH dit: à

@paul Edel
dans les grands critiques litteraires venus du monde medical on peut citer aussi Starobinski

Jean Langoncet dit: à

@Cette guerre pourrait être facilement évitée si les USA (et eux seuls sont concernés) acceptaient que l’Ukraine n’entre jamais dans l’OTAN

Analyse très pertinente. Il suffit de regarder une carte pour s’en convaincre.
Cela dit, ce sont des pays libres et souverains qui adhèrent à l’OTAN, pas des pays soumis par les armes.

Janssen J-J dit: à

@ PE… Oui bien sûr, sans oublier le médecin sans frontières, etc…
« je ne connais pas de pompier ayant écrit sur Mallarmé », Ah bon ? Vous semblez oublier le camarade MC 🙂

@ sur EDF, avez-vous au moins lu son Gaspard de la nuit ? Faites le donc, et vous comprendrez pourquoi son empathie extrême à l’égard du handicap mental de son frère l’a beaucoup aidée à comprendre… « le silence des bêtes » (objet de sa thèse de philosophie, et déclic de son combat pour la cause animaliste) – Laissez-vous donc pénétrer par des lectures de première main, vous serez mieux inspirée que par vos affligeants C-C.

@ En attendant de devenir des « Luftemenschen » (übersetzung not needed)?… Des inutiles au monde, voulez-vous dire, bons à exterminer en masse ? – désolé, bl., je ne « comprends » pas l’allemand, comme Janké, naguère.

J J-J dit: à

@ « un peu tôtif » ? ckoi, au juste ?

MC dit: à

Moi je veux bien pour Gaspard de la Nuit, mais avant Elisabeth de Fontenay qui s’en crédite , le titre ne revient-il pas à Aloysius Bertrand?
Je ne vois pas en quoi la qualifier de Femme de droite discréditerait l’éminente seiziemiste que reste Françoise Charpentier, très appréciée de ses élèves, de quelque bord qu’ils fussent.

L’Academie et le Mandarinat, vaste sujet, et Alii . Disons qu’il fut un temps où un médecin avait une formation Belles-Lettres, certaines alliances ont fait le reste; Mondor et le Clan Mallarme, par exemple. Il faudrait vérifier pour Pasteur et Vallery-Radot. Simple piste, sans prétentions, mais à vérifier . Bien à vous. MC

et alii dit: à

a propos de critiques littéraires venus de la médecine:
mais combien d’auteurs ont commencé par s’orienter en études de médecine?ET ONT MËME EXERCE COMME MEDECINS COMME TCHEKHOV?

et alii dit: à

JE NE VOULAIS PAS NOMMER BRETON, bien sur

DHH dit: à

@Phil
vous ecrivez en parlant des commentaires sur le blog: « alchimie à rebours qui s’achève aujourd’hui dans un vague tout à l’e-goût »
« le niveau a baissé « comme on dit et l’une des cause de cette regression est évidente :la disparition de deux grandes plumes feminines Clopine et Christiane, les seules de tous ceux et celles qui interviennent ici à avoir un vrai talent talent d’ecriture
et je regrette aussi l’absence de WGG ,qui avait ses defauts mais nous faisait beneficier de son immense culture ; il n’a pas vraiment été remplacé sur ce plan par Et alii qui nous apprend beaucoup de choses , mais via de citations et references diverses qu’elles nous livre en l’état , tandis qu’avec WGG on sentait qu’il nous transmettait le résultat d’une rencontre personnelle avec tel ou tel savoir .

Phil dit: à

Tôtif, trop tôt pour un retard ?
Luftmenschen, b-audruches (sans e-oeufs)
Oui dear ddh, wgg war kein Luftmensch.

Amanda Lire dit: à

Quelques mots pour Michel Deguy

par Laurent Zimmermann

Michel Deguy, 23 mai 1930 – 16 février 2022. « Bientôt nous serons morts depuis des siècles » écrivait Michel dans un poème récent. Un jour ou des siècles, c’est en un sens la même chose ; Michel s’est radicalement éloigné, pour ne plus se trouver que dans les livres et la mémoire.

En le perdant, nous perdons beaucoup. Cette obstination, d’abord, à faire de la poésie la question centrale. Dans une époque du devenir-mineur, selon sa formule, de la poésie, il s’inscrivait comme l’une des rares exceptions n’entendant pas faire de la poésie autre chose que l’enjeu majeur, à partir duquel poser toutes les autres questions, celle de l’écologie aussi bien que de la possibilité même, ce qui était équivalent, qu’un monde soit possible.

L’obstination et la générosité qu’il avait à aller vers les autres était étonnantes. Dans le travail collectif, celui des revues notamment, de Po&sie depuis des décennies, où il s’agissait, tous les trois mois, de faire découvrir des œuvres, traduites en particulier, aussi bien que de mettre en travail des classiques. Il avait réuni autour de lui un comité très divers, mais uni dans la passion de la découverte et du travail, auquel il offrait toujours sa disponibilité, sa curiosité, sa force. Mais obstination et générosité aussi dans le débat, qu’il s’agisse de colloques, de tables rondes, de festivals. Il défendait une poésie inscrite du côté de la langue et de sa logicité, avec pugnacité, et une passion de la discussion qui pouvait parfois le rendre rude en public. Mais avec toujours, très sincère, très inscrite dans sa passion même de s’opposer quand il le jugeait nécessaire, une estime pour l’autre : « j’ai toujours dit que chacun fait comme il l’entend, et je ne dirais jamais de mal de la performance », dit-il par exemple dans un débat où il venait de marquer sa différence avec la performance. Et c’était vrai. Quelle qu’aient été les oppositions, sa curiosité et son estime étaient réelles. En témoigne par exemple sa grande amitié avec Jean-Marie Gleize, et son attention aussi bien au travail de celui-ci qu’à ce qu’il défendait.

Rude, il ne l’était pas dans l’amitié. Bien au contraire. Ses amis ont connu de lui l’attention constante, la curiosité pour ce qu’ils faisaient, une tendresse toujours reconduite, par des gestes, des mots. Et cela, dans une vivacité intellectuelle, un désir constant de reprendre les questions, les projets, avec toujours des manuscrits en cours, dont il parlait volontiers. Avec aussi une joie très fréquente, un humour qu’il avait volontiers en privé, davantage que dans ses interventions publiques. Du passé, il parlait peu. Non qu’il eût refusé par principe d’en parler. Quand l’occasion se présentait, il évoquait volontiers des souvenirs, des amis ou des contemporains connus au fil du temps. Mais c’était toujours et encore le maintenant qui le requérait. Ce qui s’écrivait maintenant, ce qui allait s’organiser, l’urgence d’un débat à mener. « On continue » : telle était la formule avec laquelle il concluait si souvent un entretien ou un comité, en insistant sur la dernière syllabe d’une voix plus grave comme il le faisait parfois, pour signifier qu’il n’y avait pas là des mots en l’air, mais une détermination ferme et une invitation à la partager.

La poétique de Michel, dans ses divers moments, dans ce qu’elle dit, est encore et pour longtemps notre avenir. Il est à lire. Elle le sera, elle inspirera des œuvres et d’autres poétiques, voisines ou dissemblables. Des points seront critiqués. Par exemple pour certains une prise trop heideggerienne quant à la question écologique, qui faisait qu’il avait du mal à considérer que la science comme telle puisse nous dire quelque chose de ce qu’il y a à préserver, la rationalité scientifique en ce sens historial étant déjà elle-même la perte de la Terre. Mais, parmi tant d’autres choses, ce qui nous restera sera cette inlassable pensée du « comme », suivant laquelle la poésie est essentielle en ceci qu’elle retisse sans cesse et précise ce qu’est le monde, qui n’existe que dans ce « comme », dans un « avec » où il n’y a jamais d’être comme tel, mais toujours à refaire de l’être, provisoirement, localement, par la relation. Le monde n’est pas donné, il ne s’y trouve pas de présence, sinon dans la médiation de la langue et ce qu’elle invente de rapprochements, de jonctions ou de disjonctions, jamais dans une adéquation ou une fin qu’il serait vain de viser, toujours dans un travail à reprendre, celui-là même, actif, du « comme ». S’il n’y avait plus de poésie, il n’y aurait plus de monde, plus même de relation véritable à ce qui est. Il y a de la poésie. Michel Deguy y aura contribué de manière irremplaçable. »

https://www.sitaudis.fr/Celebrations/michel-deguy-1930-2022-1645251081.php?fbclid=IwAR1jNfcNV6JjCSXy_thZmi5af4cGYXbL4waS1_bAH3XFDMWHKnYxR2BeQ2g

Jean Langoncet dit: à

@Clopine et Christiane, les seules de tous ceux et celles qui interviennent ici à avoir un vrai talent talent d’ecriture

Polo n’est qu’un écrivain malgré lui

Moralès sed laisse dit: à

@Clopine et Christiane, les seules de tous ceux et celles qui interviennent ici à avoir un vrai talent talent d’ecriture

L’écriture braille.

Janssen J-J dit: à

@ Je ne vois pas en quoi la qualifier de Femme de droite discréditerait l’éminente seiziemiste que reste Françoise Charpentier,

La question n’est pas là, voyhons !… il s’agissait juste de savoir si c’était la même personne. Le savez-vous, au moinss ?

Marie Sasseur dit: à

Tombeau pour M. Deguy.

« Il s’agit de porter à leur paroxysme bien oxymorisé les paradoxes où se dispose la polarité des contraires. Puis à faire passer dans le réel séquentiel, ou succession des faits, cette simultanéité idéelle de telle contrariété tabulaire générale. Bref, à vouloir l’impossible – non sans avoir distingué le bon impossible du mauvais impossible. D’où la formule : oxymoriser paroxystiquement le paradoxe constitutif de ce qu’on appelle « la réalité », simplement pour commencer à mesurer le fait. »

J J-J dit: à

… et Passoul même pourrait en prendre ombrage, DHH,

Bloom dit: à

Bloom dit: à
Flippant après avoir lu Le Monde d’hier

De Zweig?

Yes Sir !

Ok. Précision utile, car Le Monde (journal) d’hier (daté d’aujourd’hui) est pas mal flippant aussi…

Janssen J-J dit: à

@ oxymoriser paroxystiquement le paradoxe

Je préfère pmp, les hardis suffixes de… françoise
——–
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Avoir de réflexes
Malheureux
Il faut que tu m’expliques
Un peu mieux
Comment te dire adieu
Mon cœur de silex
Vite prend feu
Ton cœur de pyrex
Résiste au feu
Je suis bien perplexe
Je ne veux
Me résoudre aux adieux
Je sais bien qu’un ex-amour n’a pas de chance, ou si peu
Mais pour moi un explication vaudrait mieux
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Devant toi surexposer mes yeux
Derrière un kleenex
Je saurais mieux
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu
Tu es mis à l’index, nos nuits blanches, nos matins gris-bleu
Mais pour moi une explication vaudrait mieux
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Devant toi surexposer mes yeux
Derrière un kleenex
Je saurais mieux
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu

Jibé dit: à

Janssen J-J dit: à
Pour moi, le plus sûr c’est Mélanchon

idem!
(qd je pense qu’on m’a attribué un vote Pécresse, non mais! je décolère pas!)

et alii dit: à

« Étranges sont les voies nocturnes de l’homme», disait Trakl

et alii dit: à

Tu ne sais rien, mon frère, de la nuit,
rien de ce tourment qui m’épuisait
comme la poésie qui portait mon âme,
rien de ces mille crépuscules, de ces mille miroirs
qui me précipiteront dans l’abîme.
Tu ne sais rien, mon frère, de la nuit
que j’ai dû traverser à gué comme le fleuve
dont les âmes sont étranglées depuis longtemps par les mers,
et tu ne sais rien de cette formule magique
que notre Lune m’a révélée entre les branches mortes
comme un fruit du printemps.
Tu ne sais rien, mon frère, de la nuit,
qui me chassait à travers les tombeaux de mon père,
qui me chassait à travers les forêts plus grandes que la terre,
qui m’apprenait à voir des soleils se lever et se coucher
dans les ténèbres malades de ma tâche journalière.
Tu ne sais rien, mon frère, de la nuit,
du trouble qui tourmentait le mortier,
rien de Shakespeare et du crâne brillant
qui, comme la pierre, portait des cendres par millions,
qui roulait jusqu’aux blanches côtes,
au-delà de la guerre et de la pourriture avec des éclats de rire.
Tu ne sais rien, mon frère, de la nuit,
car ton sommeil passait par les tronc fatigués
de cet automne, par le vent qui lavait tes pieds comme la neige.
T.BERNHARD

Claudio Bahia dit: à

Si Mme Le Pen obtient 500 parrainages et si M. Zemmour ne les obtient pas, une grande part de l’électorat Zemmour se reportant sur la candidate Le Pen, Mme Le Pen est sûre d’être au second tour.
« Pour que Valérie Pécresse aille au second tour, il est indispensable que LR demande à certains de ses élus de parrainer, la mort dans l’âme, Zemmour.
Mais Zemmour étant candidat, il n’est pas sûr et certain que Valérie Pécresse obtiennent plus de voix que lui au premier tour.
Le problème politique pour LR et Valérie Pécresse n’est pas simple. »

Charoulet, on dirait du CURLING !!

Paul Edel dit: à

Le 6 mai sur la RDL, Pierre Assouline présentait l’essai de Henri Godard A travers Céline, la littérature » (215 pages, 17,50 euros, Gallimard).
Voici la vive réaction de Widergänger à propos de l’écrivain Céline, bien dans sa manière.
« Oui, on a du mal à comprendre l’intérêt d’un tel livre, surtout pour conclure si j’ai bien compris qu’il n’était pas si méchant que ça, le pépère Céline avec sa folie contre les juifs.
S’agit-il même des Juifs dans tout ce bordel ? Même pas. On ne parle absolument pas du monde juif qu’on ignore souverainement. Le mot « juif » est une sorte de puits à fantasmes pour dire toute la haine qu’on porte en vérité au monde en tant que tel, à la vie en tant que telle, à tout ce qui est bon et honorable et sympathique en tant que telle. Une sorte d’aboutissement apocalyptique du penchant romantique à haïr le monde, la vie telle qu’elle est, et soi-même.
Bref, c’est n’importe quoi, tout ce boxon, tout ce bordel délirant. Un puits à fric sur le puits à fantasmes ?
Qu’est-ce que ça apporte à la connaissance de Céline ? Rien. On s’en fout de tout ce bordel antisémite si peu au fond contre les Juifs dont on ne parle absolument pas sinon à travers des idées toutes faites sans intérêt.
Je ne sais pas pourquoi régulièrement on se fait chier avec tout ce bordel insignifiant. À croire qu’on prend plaisir à remuer toute cette merde. Je ne comprend pas. Céline mérite mieux que ça. Et on dit trop sur lui. Est-ce que vraiment il désarticule la phrase dans Le Voyage ? Non, pas vraiment. Il utile grammaticalement des tournures présentatives avec déplacement à droite ou à gauche d’un mot mis en valeur. Bon, ok. Et alors ? Ça donne à la phrase de l’émotion. Oui, ok, bon, et après ? Il reprend les formes du roman picaresque tout en les tripatouillant. Oui, bon, ok, et alors ? Est-ce que ça fait de lui un écrivain inventif ? Oui et non. Il est dans la tradition et il invente à partir de la tradition. Je dirai comme tout grand écrivain. Faut un peu arrêter de nous faire chier avec ça. Il est antisémite. Oui, bon, comme tout le monde. Gide aussi est antisémite, mais dans la tradition protestante. C’est un peu différent. Oui, mais est-ce qu’on reproche quelque chose de vraiment réel aux Juifs ? Non. On ne leur reproche au fond rien sinon d’être ce qu’ils sont dont on ne dira jamais rien. C’est un peu lassant ce petit jeu de dupe, ce petit jeu de con. Je dirai même que y en a marre. On ne parle jamais de Céline écrivain. On ne critique jamais la réalité de ce qu’il écrit (je ne parle pas des pamphlets dont je n’ai vraiment rien à foutre).
Céline exagère toujours. Il parle pour dire du mal du monde. C’est un peu facile. Beaucoup plus difficile est d’en dire du bien. Tout est noir chez Céline d’emblée avec néanmoins des échappées belles. Chez Proust, à l’inverse, tout commence bien et tout finit dans le noir, dans un monde atroce où tout tourne au cauchemar. Céline a somme toute une forme d’espoir qui échappe complètement à Proust. On n’en parle jamais de ça. On se fait chier avec son antisémitisme au lieu de parler de son œuvre.
On rapproche Céline de Rabelais. C’est n’importe quoi. Céline n’a absolument rien à voir avec Rabelais. C’est pas parce que Céline le prétend qu’on est fondé à le suivre sur ce sujet. Relisez Rabelais, nom de D.ieu ! Vous constaterez comme moi que ça n’a rien à voir avec Céline. Rabelais ne déplace pas la phrase par des procédés énonciatifs à la Céline. On se fout de notre gueule en rapprochant ces deux noms. Rabelais est un milliard de fois supérieur comme inventeur de langue et pour ce qu’il a de poétique à nous dire du monde à ce connard de Céline, qui ne mérite en tant qu’homme que le mépris le plus profond. Pas bien comme inventeur d’une langue qui n’a somme tout pas grand chose à voir avec le français populaire même s’il s’en inspire. C’est un travail sur le style, dont on ne parle jamais ici. Moi, il me fait chier Céline avec son antisémitisme, rien à foutre. C’est un gros connard, point barre. Passons à l’étude de son œuvre nom de D.ieu au lieu de se faire chier avec ses pamphlets de merde qui n’intéressent personne.
Il faut comprendre que ses romans sont à situer déjà dans ce que j’appelle le remake : une réécriture du roman épique avec la gouaille en plus. Bon, ok. C’est bien, c’est très bien. Mais ce n’est pas à lui seul toute la littérature, bordel de merde. Marina Tsvetaïeva fait du remake avec l’épique dans le lyrique comme un certain nombre de poète de son temps. On utilise les vieilles recettes pour faire du neuf. Bon, voilà une veine intéressante pour des commentaires au lieu de remâcher sa haine du Juif dont on n’a au fond rien à foutre. Tout est excessif chez Céline. Le problème c’est : Pourquoi se complet-on à le prendre au sérieux ? C’est pathologique. Faut guérir de Céline. Y a plus grave comme maladie. »

et alii dit: à

DU MËME T.B. qui étudia la musique,ce n’est pas une lettre au père,mais une lettre à la mère:
Tu viens, quand ils me battent, sans connaître ma prière,
que je dirai en commençant ainsi : « Je suis
poussé par l’obscurité… »
Tu viens toujours, quand je suis fatigué. Je te rembourse
ma vie avec l’angoisse,
qui se décompose sur ta pierre tombale insensée
au-dessus du grand mensonge de l’automne.

traduit par Susanne Hommel

Claudio Bahia dit: à

 »
Cela dit, ce sont des pays libres et souverains qui adhèrent à l’OTAN, pas des pays soumis par les armes. »
Libres surtout de se laisser acheter, l’argent peut tout, même pas besoin d’être vénal, seulement fermer les yeux et ne pas renoncer à tendre la main

Dino dit: à

Le rai grand poète (pour l’instant) est une poète, Alejandra Pizarnik:

I-
nul ne me connaît je parle la nuit
nul ne me connaît je parle mon corps
nul ne me connaît je parle la pluie
nul ne me connaît je parle les morts

II-
rien que des mots
ceux de l’enfance
ceux de la mort
ceux de la nuit des corps

III-
le centre
d’un poème
est un autre poème
le centre du centre
est l’absence

au centre de l’absence
mon ombre est le centre
du centre du poème

XIII-
une idée fixe
une légende enfantine
une déchirure
le soleil
comme un grand animal sombre

il n’y a que moi
il n’y a quoi dire

XVIII-
tu reflètes des paroles qui parlent seules
dans des poèmes stagnants je fais naufrage
tout en moi parle avec son ombre
et chaque ombre avec son double

(Alejandra Pizarnik, Los pequeños cantos, 1971, Les petits chants, 1971, traduit par Silvia Baron Supervielle et Claude Couffon)

et alii dit: à

un très beau(selon moi) poème de T.B
Je ne connais plus de route qui conduise au loin
je ne connais plus de route
viens m’aider
je ne sais plus
ce qui va m’advenir
cette nuit
je ne sais plus ce qu’est le matin
et le soir
je suis si seul
ô Seigneur
et personne ne boit ma douleur
personne ne se tient au pied de mon lit
et n’enlève mon tourment
et ne m’envoie vers les nuages
et vers les fleuves verts
qui roulent jusqu’à la mer
Seigneur
mon Dieu
je suis livré aux oiseaux
au battement de l’horloge qui se brisant
meurtrit mon âme
et consume ma chair
ô Seigneur mon verbe contient les ténèbres
la nuit qui bat mes poissons
sous le vent
et les montagnes du noir tourment
ô Seigneur entends-moi
ô écoute-moi
je ne veux plus supporter seul
la nausée et ce monde
aide-moi
je suis mort
et comme la pomme je roule
dans la vallée
et j’étoufferai
sous le bois de l’hiver
ô mon Dieu je ne sais plus
où me conduit mon chemin
je ne sais plus ce qui est bien et mal
dans les champs
Seigneur mon Dieu dans les membres
je suis faible et pauvre
mon verbe se consume en tristesse
pour Toi.
In hora mortis (1958) – Traduction d’Odile Demange

Jean Langoncet dit: à

@Libres surtout de se laisser acheter, l’argent peut tout, même pas besoin d’être vénal, seulement fermer les yeux et ne pas renoncer à tendre la main

Au diable l’économie politique, Claudio des tropiques. La loi du plus fort ne se discute pas. Il en est ainsi depuis la nuit des temps. Regardez-vous donc

Alexia Neuhoff dit: à

DHH dit: à
« « le niveau a baissé « comme on dit et l’une des cause de cette regression est évidente :la disparition de deux grandes plumes feminines Clopine et Christiane, les seules de tous ceux et celles qui interviennent ici à avoir un vrai talent talent d’ecriture »

Voilà une appréciation qui mérite d’être contestée ! C’est volontairement (perfidement ?) oublier une signature non seulement prolixe mais extrêmement personnelle –dès l’instant précisément qu’elle renonce à nous gaver de liens piochés ici et là- « personnelle » à prendre dans le sens d’un style qui n’appartient qu’à elle, un usage de la syntaxe assez original, une forme de déconstruction qui confine à la poésie, des télescopages sémantiques et/ou phonologiques fort inventifs à défaut d’être toujours intelligibles.

Damien dit: à

Michel Deguy m’a toujours impressionné. Son heure a coïncidé avec l’avant-garde déconstructionniste, très en phase — mais ce n’a été qu’un temps. Après tout, on retient Foucault, peut-être Derrida, et Deleuze pour avoir anticipé le moment Spinoza qui nous arrive. Avec le polisseur de lentilles, une nouvelle ère est inaugurée. La liberté. Donc, je vous conseille de reprendre Frédéric Lenoir, qui a écrit un formidable bouquin sur Spinoza. Et puis « L’éthique », bien sûr. Sartre s’en était inspiré sans le nommer. Et puis Althusser. Bref, Dieu reconnaîtra les siens. Et Deguy ? C’est sa poésie obscure qui le sauvera.

Jean Langoncet dit: à

Je ne comprends pas comment on peut préférer passer des alliances géostratégiques avec les États-Unis plutôt qu’avec la Russie de Poutine ou la Chine ; même si les échanges économiques avec ces derniers sont importants. C’est curieux chez certains ce goût de la liberté

Janssen J-J dit: à

Merci AN pour avoir rendu hommage à la seule et vraie erdélienne sachant écrire
Merci PE pour avoir cité ce fragment d’un graphomane wgw un brin délirant, dans on ne sait pas trop quelle intention…, quoiqu’on la devine
Merci pour ces puissants (!) échanges de vue géostratégiques sur l’embrasement ukrainien (?), pendant qu’ils regardaient ailleurs,
Bàv,… (aff. à suivre)

et alii dit: à

UN TEXTE DE T.B. qui me plaît il parle de littérature, mais aussi de froid , d’EUROPE, de musiciens, et de froid!
https://www.youtube.com/watch?v=MMsAeA33duI

Prix de littérature de la ville hanséatique libre de Brême, Thomas Bernhard

DHH dit: à

Alexia
pas d’accord avec vous
Et alii est un femme qui a une culture large et diversifiéé mais les ecrits personnels qu’elle qu’elle nous donne de temps en temps dont vous appréciez l’originalité avec leur style particulier et leur syntaxe déconstruite ne sont pas a mes yeux d’une grand plume ;sa prose n’est en rien de ce que produisent les gens porteurs dans leurs genes de ce don d’ecriture qui permet, quand on a quelque chose a exprimer, un sentiment ou une impression a communiquer, de sentir les mots idoines arriver sur vous en bondissant comme les moutons d’un troupeau(l’image est de catherine clement)

Jazzi dit: à

Christiane, Clopine, et alii…
Oui, mais pour la pensée fulgurante, qui confine au génie, il n’y en a qu’une, c’est… la Marie !

Jazzi dit: à

Je viens de lire les 60 premières pages d’anéantir.
Je trouve ça amusant et brillant !

Janssen J-J dit: à

Je viens de relire cette notule de la RDL de juin 2019, elle est ma foi fort intéressante
https://larepubliquedeslivres.com/prescrire-dit-elle/
Passoul y racontait pourquoi il ne répondait que très peu aux interpellations des erdéliens, à la différence de Paul E. Tout cela mérite d’être relu, à défaut de la thèse elle-même, sauf si elle devait être publiée…

Janssen J-J dit: à

comme quoi, on ne se comprend pas toujours très bien entre erdélien.nes… Moi, j’avais pensé spontanément qu’Alexia évoquait Rôz… Etallii et ma soeur ne me seraient jamais venues à l’esprit, DHH… quant à Clopine et Christiane, elles étaient bien lourdes à s’écouter écrire, très soigneusement corsetées. (et B. m’a toujours paru beaucoup plus frissonnante, vraiment)…
Bàv,

et alii dit: à

s’il y a bien une chose que j’évite ici, c’est de rien écrire dans le sens où vous l’entendez:
au « PLUS », je vous rappelle des « informations culturelles » auxquelles vous ne songiez pas comme aujourd’hui le rôle de la musique ,la « poésie » , et la politique-philosophie dans l’oeuvre de BERNHARD .? JE NE PENSE PAS QUE VOUS PUISSIEZ SUPPORTER AUTRE CHOSE? SUR QUELQUE SUJET QUE CE SOIT, vrai ou pas; ce n’est peut-être pas « sexy » comme vous dites!!!, mais ça s’arrête là,

pourmapar dit: à

Moi, j’avais pensé spontanément qu’Alexia évoquait Rôz…
(J’ai relu pour saisir l’ironie de A.N.)

Moi pareil!
D’accord avec votre avis JJJ.
(Et un style remarquable il « dérange » aussi par les idées qu’il véhicule.)

Alexia Neuhoff dit: à

Comme il y a ici –sans conteste- des spécialistes en stylistique, je me suis amusée à relever, dans le corpus aimablement offert par Paul Edel, quelques procédés littéraires widergängeriens qui me font regretter que Cyril Hanouna ne l’ait pas invité à animer une rubrique « bouquins » :
« c’est n’importe quoi, tout ce boxon, tout ce bordel délirant / On s’en fout de tout ce bordel / on se fait chier avec tout ce bordel insignifiant / remuer toute cette merde / Bon, ok. Et alors ? / Oui, ok, bon, et après ? / Oui, bon, ok, et alors ? / Faut un peu arrêter de nous faire chier avec ça. / ce petit jeu de dupe, ce petit jeu de con / pamphlets dont je n’ai vraiment rien à foutre / On se fait chier avec… / C’est n’importe quoi / On se fout de notre gueule / à ce connard de Céline / Moi, il me fait chier Céline / C’est un gros connard, point barre / au lieu de se faire chier avec ses pamphlets de merde / Bon, ok / bordel de merde / on n’a au fond rien à foutre » !

et alii dit: à

d’autant que T.Bernhard aurait pu être évoqué quand il fut sur ce blog question de sanatorium!
mais à m’interdire à moi, et moi seule une référence à la judéité -et j’au réécouté comment BERNHARD gêne le jury »es trou du cul » (c’est la trad choisie et si yne femme le glissait dans son « discours », ça vaut bien des cheveux rouges de sénatrice!) avec le nom de ce « juif Canetti »-il-T.B. en fait une scène en résonance avec BARTLEBY) d’où le prix à un autre juif!-ou à la philosophie (concept « snobisme » pour étiqueter, calculer « Derrida! » et ceux qui l’ont « suivi)non, JE ME SOUVIENS! ) pour moi, l’obscénité, elle était déjà là ! pas dans le nom en titre de wittgenstein par Bernhard!

et alii dit: à

j’ai réécouté (video)

et alii dit: à

quant à l’éducation de T.Bernhard, il ne k’a pas reçu d’une SORBONNE , mais il a fait un apprentissage en EPICERIE? et je vous épargne le nazisme!

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit: à

d’autant que T.Bernhard aurait pu être évoqué quand il fut sur ce blog question de sanatorium!
mais à m’interdire à moi, et moi seule une référence à la judéité -et j’au réécouté comment BERNHARD gêne le jury »es trou du cul » (c’est la trad choisie et si yne femme le glissait dans son « discours », ça vaut bien des cheveux rouges de sénatrice!) avec le nom de ce « juif Canetti »-il-T.B. en fait une scène en résonance avec BARTLEBY) d’où le prix à un autre juif!-ou à la philosophie (concept « snobisme » pour étiqueter, calculer « Derrida! » et ceux qui l’ont « suivi)non, JE ME SOUVIENS! ) pour moi, l’obscénité, elle était déjà là ! pas dans le nom en titre de wittgenstein par Bernhard!

Bon, DHH, inclinez-vous devant cette prose géniale ! Une PLUME, vous dis-je, que dis-je « une plume » ? …

et alii dit: à

il ne l’a pas reçue ( l’éducation )

D. dit: à

Ce soir je mange du poulet.

et alii dit: à

tres drôle pour moi:puisque j’ai travaillé un peu avec un designer-c’est lui qui disait lampes chaises sexy-que ma fille soit sortie major aux US d’etudes de design industriel

et alii dit: à

avant de moquer les cheveux d’une sénatrice , et flanquer sous prétexte de style une femme qui a eu assez de talent pour le faire reconnaître dans son « monde » il est préférable de se familiariser avec les langues de sa génération :par exemple l’emploi de »sexy » en français

et alii dit: à

je crois que « sexy » est un peu « vintage » aujourd’hui
(ma fille n’a pasadmis que j’aille lire sur internet
et que j’emploie « vintage »

renato dit: à

« c’est n’importe quoi, tout ce boxon, tout ce bordel délirant / On s’en fout de tout ce bordel / on se fait chier avec tout ce bordel insignifiant / remuer toute cette merde / Bon, ok. Et alors ? / Oui, ok, bon, et après ? / Oui, bon, ok, et alors ? / Faut un peu arrêter de nous faire chier avec ça. / ce petit jeu de dupe, ce petit jeu de con / pamphlets dont je n’ai vraiment rien à foutre / On se fait chier avec… / C’est n’importe quoi / On se fout de notre gueule / à ce connard de Céline / Moi, il me fait chier Céline / C’est un gros connard, point barre / au lieu de se faire chier avec ses pamphlets de merde / Bon, ok / bordel de merde / on n’a au fond rien à foutre »

Ça pourrait être du Céline dopé à la Ritaline.

Jean Langoncet dit: à

(Si Poutine est soucieux de l’intégrité de la Russie, il devra tout faire pour l’adapter à l’Europe, et non l’inverse. La tentation des copains et des coquins, quand on voit, par exemple, son affidé Bélarus, on se dit que l’obstacle n’est pas insurmontable. Et mon petit doigt me dit que les russes, dans leur immense majorité, ne s’y opposeraient pas)

D. dit: à

Je vzis regarder Colombo sur TMC tout-à-l’heure. J’aime bien Colombo.

et alii dit: à

renato, êtes vous sur que c’est à la ritaline?
il est utilisé depuis les années 1990
Où AVEZ VOUS TROUVE CETTE PRESCRIPTION ?

et alii dit: à

renato:sorry
Il a été breveté en 1954 par la Compagnie pharmaceutique Ciba (un précurseur de Novartis) et fut d’abord prescrit comme traitement dans la dépression et la narcolepsie chronique sous le nom de « Ritalin » — sauf en Belgique où les lettres initiales « Rit » appartenant à la Société « RIT =

renato dit: à

dopé à, & al. N’avez-vous jamais rencontré quelqu’un qui carbure à la Ritaline ? pas un gamin soigné avec mais un adulte qui en consomme en excès…

et alii dit: à

et puis merde! bordel de
Ritaline est yune histoire belge!
voyez wiki:Méthylphénidate!

renato dit: à

Enfin, il s’agit du détournement (usage inapproprié) d’un médicament. Autre médicament détourné, l’amphétamine…

B dit: à

D, avec la fibre je n’ai plus TMC, dommage! J’ai accès, je crois, à Mezzo pour compenser la perte de canal+séries, , Paramount, TMC ( tout est payant, aucune option gratuite), je vais vérifier . Le mieux pour moi sera d’en finir avec le livre en cours. Pour l’after, avez vous un conseil?

Janssen J-J dit: à

@ Bon, DHH, inclinez-vous devant cette prose géniale ! Une PLUME, vous dis-je, que dis-je « une plume » ?

… très drôle votre humour Alexia, je crois que DHH a toujours eu un sacré problème de rivalité judaïsante avec etalii qui se gêne pas pour lui voler en permanence dans les plumes, tandis qu’elle s’efforce de lui pardonner et lui trouver des es-qualités, au nom du fait qu’elle serait plus cultivée qu’elle.
N’importe quoi… ! A de demander ‘=(en général) si les meufs feujes ne seraient pas un brin parfois plus tordues de l’intellect que les mecs !
(jrpmv de miso antisémite, non, non, n’allez pas croire, je faisais jusss ‘une mauvaise blague de là-bas, hein !)

nb/ @ D… Ce soir, je mange du poisson (du flétan) préparé par ma compagne juive athée. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Marie-France de PALACIO
il y a 5 heures
Belle association de l’érudition et de la pédagogie. Clair et savant. C’est rare ! Merci.
____
Je la connais de réputation, cette Marie-France ded Palacio ! (sous le lien de D.)…

et alii dit: à

renato, je n’aime pas questionner les gens pour leur faire « avouer », « reconnaître » s’ils ont envie de dire, ils trouvent toujours l’occasion!

B dit: à

Vu quelques gouaches, quelques huiles et sanguines signées JF Auburtin ( proche de Puvis de Chavanne par certains aspects). En prime, mimosas, amandiers, pêchers? ( en tout cas d’un joli rose) en explosion florale.

D. dit: à

Pour un after, un bain de mouche.

et alii dit: à

je ne comprends oas pourquoi toute culture ou signe judaîsme serait unterdite sur ce blog qui a osé exiger de dire son éventuelle appartenance;apres tout, rie n’est si banal qu’être « juif » et « athée » selon les « définitions » les plus communes ! et témoins de jehovah? JE CONNAIS UNE FEMME « témoin » de jehovah ;elle me l’a dit O.K.!

renato dit: à

Il ne s’agit pas de questionner, & al., mais d’observer.

D. dit: à

Bérénice, je ne comprends pas pourquoi le gouvernement français recommande à ses ressortissants de quitter l’Ukraine. S’ils sont ressortissants c’est qu’ils sont à minima sortissants. Donc plus de problème.

B dit: à

D, partie de poker. Le problème, à mon avis, tient à ce que si Poutine décidait d’abattre ses cartes, personne ne bougerait, ne le pourrait.

et alii dit: à

renato, je comprends bien, mais comment pouvez-vous distinguer si quelqu’un est dopé et à quoi,d’un état survolté, euphorique exubérant et « démonté » « naturellement » par une nouvelle, une réussite ,une rencontre qui rend son humeur, -et ses performances- heureuses ;

Jazzi dit: à

« Une PLUME, vous dis-je, que dis-je « une plume » ? … »

Une enclume, vous voulez plutôt dire, Alexia !

Jean Langoncet dit: à

@si Poutine décidait d’abattre ses cartes, personne ne bougerait, ne le pourrait.

Prétendre à une zone d’influence « naturelle » s’étendant sur les pays, désormais souverains, de l’ex.URSS, c’est donner à l’Anomalie, au monstre historique que fut l’Union Soviétique, une légitimité a posteriori assez malvenue, B ; un combat d’arrière garde, dont il ne faut cependant pas négliger les possibles funestes effets à court terme

et alii dit: à

serait interdite;
P.ASSOUKINE ESTIL EN DROIT LUI mêmE D’exiger * ou d’interdire SUR CE BLOG QUI EST LE SIEN telle confession d’appartenance? ET QUI SINON LUI?QUI?
*Rien d’étonnant à ce que cette nouvelle suscite autant de remous, le poste en question ayant une dimension hautement politique et stratégique. Certes, le CSP, créé en 2013 par la loi Peillon, se présente comme une instance « indépendante » qui a pour ambition d’introduire plus de pluralisme dans les programmes éducatifs. Pour autant, chaque ministre de l’Education nationale nomme à la présidence une personnalité qui partage sa vision de l’école. Dès son arrivée en 2017, Souad Ayada, classée par certains dans le camp des « conservateurs », comme Jean-Michel Blanquer, avait dû ferrailler avec le clan des « pédagogistes ». Comme elle, Mark Sherringham doit s’attendre à des attaques en règle de ses détracteurs. A peine a-t-il pris place dans son nouveau fauteuil que la bataille a commencé.

et alii dit: à

en réalité, il en va de « la définition du blog » lequel se donne pour la « république des livres »

DHH dit: à

@alexia
c’est donc bien à ET alii que vous pensiez (les liens la syntaxe deconstruite me semblaient l’indiquer) mais je n’avais pas compris qu’il fallait vous lire au second degré

renato dit: à

On observe aussi en écoutant, & al.: il arrive qu’un dopé dise à quoi il l’est et ça, ça fait expérience.

B dit: à

Et alii, je ne prétends à rien ni n’accorde rien , je suppose.

B dit: à

Le post précédent adressé à JL.

B dit: à

mais comment pouvez-vous distinguer si quelqu’un est dopé et à quoi,d’un état survolté, euphorique exubérant et « démonté » « naturellement » par une nouvelle, une

Trouble de l’humeur, consultez, svp.

et alii dit: à

B? SI LE POST EST ASRESSE JL POURQUOI LE COMMENCER PAR « ET ALII »
« consultez » ,c’est de la furor sanandi!

Jean Langoncet dit: à

@je ne prétends à rien ni n’accorde rien , je suppose

J’ai supposé que vous n’étiez pas Poutine, B.
Anyway, c’est samedi soir et on ne va pas s’interdire quelques pas de danse (not meaning to rush ya)
https://www.youtube.com/watch?v=u48lOwbzpLM

et alii dit: à

sur furor sanandi, puisque l’on a vu récemment l’accusation de « charlatanisme entre médecins, et que FREUD LUI6MËME A PARLE de « profane », »laîc » il est tant de repenser les débats et textes sur ces questions;
in:Le charlatanisme et la « furor sanandi » des médecins »
in »« La formation la plus appropriée » [1]
Jacques Sédat
Dans Figures de la psychanalyse
j’ai pris un article au hasard;

et alii dit: à

précision sur « charlatanisme »:
on l’a lu dans le monde »
Poursuivi pour « charlatanisme », le professeur Didier Raoult écope d’une sanction symbolique
et je suppose que Dpeut trouver les videos ou l’infectiologue s’est exprimé à ce propos:

B dit: à

Etal, je me suis trompée, tout simplement. Veuillez recevoir mes excuses, soyez assurée de ma considération.

et alii dit: à

personnellement, je ne suis jamais exubérante! ,je ne
me réjouis pas si vite que ça!
je suis bien d’accord avec vous, renato qu’on observe aussi en écoutant ; cela m’arrive si souvent!
mais je me souviens que dans LIBE,autrefois, les journalistes « insinuaient volontiers qu’une personnalité était droguée; ce qui me laissa plus que perplexe ;
bonsoir! assez de RDL POUR MOI.NE VOUS DOPEZ PAS TROP

Janssen J-J dit: à

et même s’il n’y avait rien, tu ne serais pas satisfait. Je n’ai jamais eu de portable. Merci !

D. dit: à

Où est passé mon ami Puck ? Il me manque. Disparu en même temps que Bouguereau. Buzarre.

D. dit: à

Janssen JJ, vous faisiez quoi dans la vie avant votre retraite ?

puck dit: à

comme article c’est bien, mais j’ai pas bien compris le titre, il aurait pas fallu à la place : « PQ dans la musique de sa nuit intérieure » ?

ou « PQ dans l’intérieur de sa musique nocturne » ? ou alors « l’intérieur de sa nuit musicale » ?

ou bien simplement « dans la nuit de son intérieur musical » ?

sauf si en musique il aime tout particulièrement les Nocturnes auquel cas ça compliquerait tout?.

puck dit: à

je crois que Quignard est la plus grosse arnaque littéraire de ce dernier demi siècle.

on attend que quelqu’un se pointe pour dire : »bon maintenant on arrête tout ça c’était juste pour rigoler »

puck dit: à

on se demande comment c’est possible de laisser les gens se faire enfumer aussi longtemps.

puck dit: à

comme l’émission Répliques de ce matin sur Flaubert : la littérature comme moyen de montrer aux autres combien on est intelligents…

ion aurait presque cru un dialogue entre kabloom et jambon.

puck dit: à

« la nuit qui couche des corps sur la terre comme
une vague immense »

le Beau dit le Vrai qui dirait floflo.

et alii dit: à

D,Buzarre.
non, busard et ce sera parfait!

puck dit: à

le plus drôle c’est quand Finkielkrault se raconte l’histoire de sa vie : avant quand j’étais jeune j’étais moi aussi comme Emma empoisonné par mes mauvaises lectures, avec une espèce d’autosatisfaction d’en être enfin sorti.

le truc bien avec les gens lucides et intelligents comme Finky c’est que Bovary c’est les autres ou lui, mais avant, il y a longtemps.

voilà ce qu’il a retenu de la littérature, et ce type anime une émission sur France Culture depuis des lustres.

limite je préfère Cyrille Hanouna ou Ruquier.

même les types qui commentent le foot ils sont pas aussi cons.

D. dit: à

Puck, je vais être franc avec toi : c’est ennuyeux que tu apparaisses dès que je t’invoque parce que les gens vont croire que tu es moi et vice-versa.

Janssen J-J dit: à

oui, c’est exactement ce que j’allais dire, D-vs-Puck. Suffit de claquer les doigts pour que l’autre rapplique… Vous faisiez quoi au juste, D., avant votre retraite, en dehors de vivre de vos rentes et de les faire fructifier à la bourse ? Avez-vous jamais travaillé de vos 10 doigts de pieds, fils prodigue ?… et que pensez-vous de l’intelligence de etalii, au juste ? – Surtout, ne répondez pas, les réponses de la fachosphère zemmourienne m’inintéressent en général. Je m’en bats les coquilles sans Q, pour parler comme eux. Bàv,

et alii dit: à

puck, les limites de ma supposée intelligence(??) sur quoi on vous questionne:voyez les au fait que je me suis obligée à retrouver exactement le livre sur la musique écrit par HAGEGE/ce professeur dont DHH crut devoir dire () ma surprise comme elle avait été impressionnée par des enjeux érotiques de leur rencontre d’enseignement « académique et « magistrale »:
il s’agit de:Musique ou la Mort | Éditions Odile Jacob(on peut feuilleter les premières pages sur internet et subsidiairement voir sur google image HAGEGE OBJET EROTIQUE

Bloom dit: à

Pleins de petits personnages venus déverser leurs crottes:
Puck le chien.
Schizo et Maso.
Maso et Facho.
Schizo et Facho.

et alii dit: à

ET RENONCEZ A VOTRE ILLUSUION QUE JE LE SERAIS CULTIVEE ou intelligente COMME VOUS L’AVEZ DIT AVEC VOTRE SOCIETE QUI qui n’a jamais fait grand cas de E.DE. Fontenay philosophe et femme (et je la ramène avec Ravel ,entre autres) non plus que de T. Bernhard , un étranger qui n’a pas eu peur de citer Canetti en Autriche-ah oui Salzbourg , c’est quand même la musique, autant qu’Aix en Provence, n’est-ce pas, parce qu’avec mes histoires d’épicier et de coiffeur, que vous ne trouvez pas recommandables comme figures dans votre société !!!avec leur biographie , leurs langues , et somme toute, pas des « génies » -dont HAGEGE donne la définition -parce que le comble, c’est qu’il y en a!,des génies,(je ne supporte pas et ne dis pas le c’est génial!) non, ce n’est pas avec vous que j’ai trouvé des livres à survivre ,
et comme je ne veux pas que vos paroles soient des dernières à mêler à mes cendres je vous promets de
bien travailler à vous oublier comme vous les avez oubliés

et alii dit: à

que je me serais cultivée ou devenue intelligente

vous les avez oubliés ou dénigrés

et alii dit: à

qu’est-ce que ça veut dire que j’aurais appris un mot d’esprit de votre compagnie: vous voulez que je sois en dette avec vous,votre méchanceté votre cruauté, vos jalousies vos dénis, vos illusions!

et alii dit: à

il était « fatal » que l’adjectif « splendide » dans la question qui lance le billet me fasse penser à la « splendeur divine » d’elena Cassin avec en écho, puisque j’avais rappelé l’évocation de QUIGNARD en corne de bélier, la splendeur du ZOHAR ;CELA PEUT CHOQUER si n’en jaillit pas une proposition lumineuse ;que ce n’est pas fécond d’ une vue souveraine sur l’objet poétique et les poètes;

mais d’où tenez vous erdéliens qu’une personne n’ait rien à dire ? Soit ,qu’elle n’ait rien à VOUS dire ici-et peut-être « ailleurs » – dans vos langues
habituelles où vous « savez » dites-vous ce qu’est la nuit, le génie, le temps, l’extase , et allons-y,
le désir! pourquoi à vous,les erdéliens, dont l’entente est presque connue! ne serait-ce pas vous qui mendiez ?un diagnostic?
PORTEZ VOUS BIEN et faites-vous un beau blog dont vous serez les maîtres, les seuls comme vous dites être les seuls

JC..... dit: à

DIMANCHE 20 FEVRIER 2022,5h19, 9°, jour du Seigneur

« … le niveau a baissé « comme on dit et l’une des cause de cette regression est évidente :la disparition de deux grandes plumes feminines Clopine et Christiane, les seules de tous ceux et celles qui interviennent ici à avoir un vrai talent talent d’ecriture et je regrette aussi l’absence de WGG ,qui avait ses defauts mais nous faisait beneficier de son immense culture » (DHH)

Misère ! Quel propos inconséquent, Judith ! L’important n’est pas d’avoir « une plume », mais d’avoir à dire.

Sinon, dans les trois personnes « plumées », au moins une la garde au cul, la plume, et parade depuis toujours, en vain, pour paraitre ce qu’elle n’est pas.

Bon dimanche !

renato dit: à

Moi aussi j’ai une plume ! j’ai aussi quelques stylos-billes et divers crayons.

JC..... dit: à

Comme dit le proverbe : « N’avouez jamais ! »

Jazzi dit: à

« mais d’où tenez vous erdéliens qu’une personne n’ait rien à dire ? Soit, qu’elle n’ait rien à VOUS dire… » « faites-vous un beau blog »

Que ne suiviez-vous les conseils que vous recommandez aux autres, et alii ! Encore que pour faire un beau blog il faut savoir écrire…

Jazzi dit: à

Un peu de charité pour Clopine, qui ne parade plus guère, JC !
Qui est le plus ancien commentateur de la RDL, toi, D., ou Phil ?

JC..... dit: à

Charitable ? Moi ?…

Pourquoi faire la charité ! Qu’est ce que ça rapporte d’être « charitable » ?

renato dit: à

« Qu’est ce que ça rapporte d’être « charitable » ? »

Alors ça ! et l’appréciation positive du curé de votre paroisse, qu’est-ce qu’en faites-vous ?

et alii dit: à

JE NE VEUX PAS M’astreindre à nourrir un blog , ayant par ailleurs une pratique « manuelle » qui est pour moi source d’expérience; à mon age,et avec mes difficultés de santé, c’est assez pour moi;

Jean Langoncet dit: à

@L’éternel retour du même… (c’est poétique ou philosophique ?)

Dans le cas d’espèce, c’est un contresens

et alii dit: à

remarquez les commentaires laissés sur babelio sur BERNHARD la maladie et l’amitié!(QUE J’AI LU, et dont j’ai eu l’expérience longtemps avant d’aller sur internet)

et alii dit: à

bien-portants n’ont jamais été patients avec les malades, et, forcément, les malades pas davantage avec les bien-portants, il ne faut pas l’oublier. Car, de tout, le malade attend beaucoup plus que le bien portant, qui n’a pas besoin de tout attendre, puisqu’il est en bonne santé. Les malades ne comprennent pas les bien portants, tout comme, inversement, les bien portants ne comprennent pas les malades, et ce conflit est très souvent un conflit mortel, que le malade, en fin de compte, n’est pas de taille à affronter, mais bien entendu, pas davantage le bien portant, qu’un tel conflit, souvent, rend malade. On ne sait pas trop comment s’y prendre avec le malade qui est tout à coup de retour là où, des mois ou des années plus tôt, la maladie l’a arraché, littéralement, à tout, et les bien portants, la plupart du temps n’ont pas du tout le désir d’aider le malade, en réalité ils jouent hypocritement les bons samaritains, ce qu’ils ne sont pas et ne veulent être, et ce qui, parce que c’est une hypocrisie, ne fait que nuire au malade, et ne l’aide pas le moins du monde. Le malade est en réalité toujours seul et l’aide qui lui est accordée de l’extérieur se révèle toujours être une gêne ou un dérangement, on ne le sait que trop. Le malade a besoin de l’aide la moins visible, celle que les bien-portants ne sont justement pas capables d’apporter. Ils ne font que du mal au malade avec leur hypocrite semblant d’aide et lui rendent tout difficile au lieu de tout lui faciliter. La plupart du temps les gens secourables ne portent pas secours au malade, ils ne font que l’embêter. Mais le malade de retour chez lui ne peut pas se permettre de se laisser embêter. Si le malade fait remarquer qu’au lieu de l’aider, en réalité on l’embête, ceux qui faisaient uniquement semblant de l’aider lui tombent dessus. On l’accuse d’arrogance, d’égoïsme insensé, alors qu’il ne s’agit chez lui que de la plus élémentaire légitime défense. Le monde des bien-portants n’accueille le malade rentré chez lui qu’avec un semblant d’amabilité, qu’avec un semblant de serviabilité, qu’avec un semblant de dévouement ; mais si, par hasard, le malade met vraiment à l’épreuve cette amitié et cette serviabilité et ce dévouement, tout cela se révèle aussitôt n’être qu’une complaisance apparente et simulée, à quoi le malade ferait mieux de renoncer. Mais, naturellement, rien n’est plus difficile que la vraie amitié, et la vraie serviabilité, et le vrai dévouement, et la frontière entre le vrai et l’apparent est, dans ce domaine aussi, difficile à tracer. Nous croyons très longtemps qu’il s’agit de quelque chose de vrai alors qu’il ne s’agissait que de quelque chose d’apparent, ce à quoi nous sommes longtemps restés aveugles. L’hypocrisie des bien-portants à l’égard du malade est la plus répandue de toutes. Au fond, le bien-portant ne veut plus rien avoir à faire avec le malade, et il n’est pas content quand le malade, je veux parler du grand malade, prétend tout à coup avoir droit à la santé. Les bien-portants font toujours ce qu’ils peuvent pour que le malade ait du mal à recouvrer la santé, ou du moins à se normaliser à nouveau, ou du moins à améliorer son état de santé. Le bien-portant, s’il est sincère, ne veut rien avoir à faire avec le malade, et, par-là, forcément et logiquement, la mort. Les bien-portants veulent rester entre eux et parmi leurs semblables, au fond ils ne tolèrent pas le malade. (…) Pendant le temps de la maladie, dans l’intervalle donc, les bien-portants s’étaient complètement détournés du malade, ils l’avaient condamné, et ils n’avaient en cela fait que suivre leur instinct de conservation. Et celui qu’ils avaient déjà éliminé et qui, finalement, n’entrait même plus en ligne de compte, voilà tout à coup qu’il est de nouveau là et qu’il fait valoir ses droits. Et on lui fait naturellement tout de suite comprendre qu’au fond il n’a pas le moindre droit. Les malades n’ont, du point de vue des bien-portants, plus aucun droit. Je parle toujours uniquement de grands malades, qui sont malades à vie ; comme moi ou comme Paul Wittgenstein avons pu l’être. Les malades sont réduits par leur maladie à l’état d’« incapables » sous tutelle et sont livrés à la charité des bien-portants. Par sa maladie, le malade a fait place nette, et le voilà qui tout à coup réclame sa place. C’est un acte que les bien-portants ressentent toujours comme absolument inouï. Ainsi le malade de retour chez lui a toujours le sentiment de chercher brusquement à s’imposer dans un endroit où il n’a plus rien à faire. Le mécanisme est universellement connu : le malade part, il reste absent, et les bien-portants occupent aussitôt sa place, ils en prennent effectivement possession, et tout à coup le malade, qui n’est pas mort comme on le pensait, revient et veut reprendre sa place, veut en reprendre possession, ce qui indigne les bien-portants, parce que la réapparition de celui qu’ils avaient déjà rayé des effectifs les oblige à se restreindre à nouveau, ce qui va tout à fait contre leur intentions et exige de la part du malade des forces plus que surhumaines, pour simplement reprendre sa place et en reprendre possession. Il faut dire d’un autre coté, les grands malades, quand ils rentrent chez eux, procèdent à leur reprise de possession sans le moindre ménagement. Ils ont même parfois la force d’écarter et d’éliminer complètement les bien-portants, et même de les tuer. Mais ces cas sont extrêmement rares, et le plus courant et celui que j’ai déjà évoqué : le malade rentrant chez lui s’attend à ne rencontrer que les plus grands ménagements, et en fin de compte il ne rencontre que la plus brutale hypocrisie, qu’avec sa clairvoyance de malade il perce tout de suite au jour. Il faut accueillir avec ménagements le malade, c’est-à-dire le grand malade, quand rentre chez lui. Mais c’est si difficile que l’on n’a presque pas d’exemple de grands malades accueillis avec ménagements quand ils rentrent chez eux. Les bien portants leur donnent aussitôt le sentiment qu’ils n’ont plus rien à faire ici, et, tout en disant le contraire, ils essaient par tous les moyens d’écœurer le malade qui rentre chez lui.
sur babelio

renato dit: à

Épigraphe du Gai Savoir

Je vis dans ma propre maison
De personne jamais ne fus contrefaçon
Et de tout maître j’ai bien ri
Qui ne sait pas rire de lui.

et alii dit: à

ce témoignage d’une personne de moi inconnue que je ne crois pas inintéressant dans la période de crise sanitaire que nous traversons

et alii dit: à

et ce qui m’amuse, c’est la souris coeur que je vous ai recommandée à droite des commentaires sur babelio!

et alii dit: à

pour « l’unité » de pensée , notez:
Le Concerto pour la main gauche en ré majeur de Maurice Ravel est un concerto pour piano et orchestre en un seul mouvement composé entre 1929 et 1931 et créé à Vienne le 5 janvier 1932 par son dédicataire, le pianiste autrichien manchot Paul Wittgenstein. L’originalité de cette œuvre, à la « véhémence tragique1 » et à la virtuosité considérable, réside dans sa partie pianistique, écrite pour la seule main gauche de l’exécutant.

L’œuvre porte la référence M.82, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par le musicologue Marcel Marnat.wiki

Janssen J-J dit: à

JE CONNAIS UNE FEMME « témoin » de jehovah ;elle me l’a dit O.K.! ayant par ailleurs une pratique « manuelle » de la RITALINE à mon age,et avec mes difficultés de santé, c’est assez pour moi. Olivier MARCHAIS ressemble beaucoup à liliane-féta-vaseline. JE NE VEUX PAS M’astreindre à nourrir un blog, j’ai une amie FEMME OK qui préfère me parler de sa nièce arrivée 1ère aux maux-arts de 3Rivières Qc, a poas oublié tH. BERnhard, mleric je rappelle Renato que Splitz et Graz estune ville autruchienne la « splendeur divine » d’elena Cassin avec en écho, puisque j’avais rappelé l’évocation de QUIGNARD en corne de bélier, la splendeur du ZOHAR ;CELA PEUT CHOQUER si n’en jaillit pas une proposition lumineuse, je madresse quà moi-même je SUIS si intelligente, et j’écris si BIen, dhh merçi: sans moi « l’étiage besse ».

Janssen J-J dit: à

je me rappelle que roger caillois s’y connaissait en matière de paréidolie, cette tendance du cerveau à créer du sens en associant des formes aléatoires à des godes. Au fait, où est-il encoure fourré, le jmb, le gars qui alimente si bien de piments ses commentaires épiphytes ?

et alii dit: à

je ne consomme aucun « stupéfiant » ni aucune drogue pour « l’humeur » ;je prends juste des analgésiques efficaces -sur ordonnance-selon les douleurs

Marie Sasseur dit: à

ZOHAR

Carte mentale

Élargissez votre recherche dans Universalis

Le plus important des ouvrages de la littérature kabbalistique, le Zohar se présente sous la forme d’une collection de livres qui incluent des énoncés midrashiques brefs, mais aussi des développements homilétiques et des discussions sur tel ou tel sujet particulier.

Il ne s’agit pas d’un livre, mais plutôt d’un corpus d’œuvres qui, dans les éditions imprimées, se répartissent en cinq volumes. Les trois premiers volumes sont intitulés Sefer ha-Zohar ‘al ha-Tōrāh (Livre de la Splendeur et de la Loi) ; un autre, qui comprend soixante-dix interprétations du premier mot de la Torah, s’intitule Tiqqūne Zohar (Complément du Zohar). Le cinquième volume, intitulé Zohar Ḥadaš (Nouveau Zohar), fut imprimé à Safed au XVIe siècle, après le Zohar proprement dit.

La plus grande partie des énoncés du Zohar est attribuée de manière pseudépigraphique au Tanna, Rabbi Simeon ben Yohai. L’analyse critique du corpus zoharique, entreprise par G. Scholem, a mis en évidence l’existence de trois strates à l’intérieur du corpus. Une strate originelle inclut, en particulier, les écrits dénommés Mildraš ha Ne’ēlam (Le Midrash occulte) et les Sitre Tōrāh (Les Mystères de la Torah) ; une deuxième strate comprend la majeure partie du Zohar ; une dernière englobe le Ra’aya Mehemna (Le Berger fidèle) et les Tiqqūne Zohar. L’analyse stylistique, linguistique et thématique du Zohar a permis d’établir que les deux premières strates ont été composées par Moïse de León entre 1270 et 1300. L’auteur du Ra’aya Mehemna et des Tiqqūnim, demeuré inconnu jusqu’à ce jour, est probablement un disciple de Moïse de León

et alii dit: à

Quand Maria Anna naît, ses parents ont déjà perdu un garçon et deux filles qui portent son même prénom.
Toute l’ambition de Leopold est reportée sur Maria Anna III.
Il lui apprend le clavecin lorsqu’elle n’a que sept ans et pas de doute, Maria Anna est une vraie enfant prodige.
c’était un-e-enfant de substitution!

Janssen J-J dit: à

eh bé y’en a des choses dans le parisien libéré !!! Nanerl était son prénom… Et marie-paule belle lui avait déjà rendu un bel hommage en 73 (à la 2e minute).
https://www.youtube.com/watch?v=0xMuYoICCnY
C’est la grande ZOHAR qui prend le relais subrepticement ? Je mets mes go… le temps d’aller acheter mes huitres du dimanche matin… Bàv

et alii dit: à

« l’avenir dure longtemps »
encore un enfant de « substitution » substitution comme la théorie dit-on (ou de « remplacement ») »
Si l’on garde à l’esprit que l’auteur a tué sa conjointe, on peut sursauter à certains passages, comme lorsqu’il rapporte, au sujet de sa première rencontre avec Legotien, qu’il fut « saisi d’un désir et d’une oblation exaltants : la sauver, l’aider à vivre ! Jamais dans toute cette histoire et jusqu’au bout, je ne me suis départi de cette mission suprême qui ne cessa d’être ma raison d’être à l’ultime moment. » (Althusser, 1994 : 135)

DHH dit: à

:@JJJ
si vous reproduisez la prose de et alii ayez l’elegance de ne pas reproduire ses lapsus
le ZOHAR recueil jumeau de la Kabbale n’a rien à voir avec le CHOFAR,la corne de belier dans laquelle on souffle
elle s’est laissée entraîner par un bout d’dentité phonétique , comme moi qui avais écrit Luce Perrot lors que je voulais dire Michelle Perrot

D. dit: à

et alii dit: à

JE NE VEUX PAS M’astreindre à nourrir un blog

De toutes façon c’est interdit. Il y aura bientôt un panneau.

et alii dit: à

non, madame DHH
LE ZOHAR A QUELQUECHOSE 0 VOIR AVEC L4IDENTIT2? COMME ON DIT JUIVE ,et les lettres dans lesquelles le judaISME s’est exprimé (que vous voulez interdire aussi , sinon vous en réserver la connaissance) alors que la splendeur divine était écrite dans une langue antérieure , dont j’ignore si elle inspira les émoticones

renato dit: à

Nannerl, la sœur de Mozart était une excellente pianiste et une professeure de musique très appréciée.

Son frère avait une haute opinion de son talent aussi que de ses compétences, et il avait l’habitude de lui soumettre ses partitions à son jegement. Il a également composé des pièces pour piano à quatre mains et pour deux pianos, expressément pour les jouer en avec elle — par exemple, le i>Concerto pour deux pianos et orchestre KV 365. En 1776, pour son onomastique, il lui a dédié le Divertimento en ré majeur pour hautbois, cors et cordes KV 251, dit « Nannerl Septette ».

Il l’a encouragée à composer, une activité dans laquelle Nannerl s’était essayée. Dans une lettre d’Italie du 7 juillet 1770, Wolfgang lui écrit :
« Je suis étonné ! Je ne savais pas que tu étais capable de composer avec autant de grâce. En un mot, ton Lied est magnifique. S’il te plaît, essaie de faire ces choses plus souvent. »
Cependant, il semble qu’elle n’a pas suivi les conseils de son frère, et si elle l’a fait, aucune trace de sa musique n’est restée — même ce mystérieux Lied a été perdu.

KV 365 (janvier-mars 1779) :

https://youtu.be/kEacb-9dc78

Voir, éventuellement, les lettres du jeune Mozart.

et alii dit: à

sur elena cassin:
in Elena Cassin, La splendeur divine. Introduction à l’étude de la mentalité mésopotamienne [compte-rendu]
sem-linkBottéro Jean
pour les « lettres  » voir en images sur la toile

et alii dit: à

De toutes façon c’est interdit. Il y aura bientôt un panneau.appelez, comme vous voulez la « substance, la matière, des blogs tous les blogs! et dites qui imposera un nom à cette pratique et la réglementera d’une proclamation écrite et commentée sur la toile

et alii dit: à

L’écriture cunéiforme est un système d’écriture mis au point en Basse Mésopotamie entre 3400 et 3300 av. J.-C., qui s’est par la suite répandu dans tout le Proche-Orient ancien, avant de disparaître dans les premiers siècles de l’ère chrétienne. Wikipédia

et alii dit: à

. Cassin, La Splendeur divine. Introduction à l’étude de la mentalité mésopotamienne [compte-rendu]
sem-linkJean-Pierre Vernant
Homme Année 1971 11-1 pp. 100-103
plus précisément langues sémitiques

et alii dit: à

Le Sepher ha-Zohar (Livre de la Splendeur), aussi appelé Zohar (זֹהַר), est l’œuvre maîtresse de la Kabbale, rédigée en araméen

Amanda Lire dit: à

« Nourrir un blog », ce n’est certes pas y lâcher des fientes!
( Oiseau de malheur qui fait ses fientes dans le garde manger.)

et alii dit: à

L’araméen (en syriaque : ܐܪܡܝܐ arāmāyā, en araméen ancien : 𐤀𐤓𐤌𐤉𐤀, en araméen impérial : 𐡀𐡓𐡌𐡉𐡀, en arameen carre : אַרָמָיָא) appartient à la famille de langues chamito-sémitiques (ou langues afro-asiatiques). Son nom vient d’Aram2, une très ancienne région du centre de la Syrie.
image sur la toile

Janssen J-J dit: à

@ Herdélie, jzmn et ma soeur…, Voici une revue de presse récapitulative de la semaine par entrées thématiques principales, pour qui veut bien s’intéresser aux diverses questions de sécurité à la française, – Bàv, de rien.

FORCES DE L’ORDRE

Les policiers et gendarmes sont près de sept fois plus victimes d’agressions physiques que la moyenne des travailleurs, révèle le ministère de l’Intérieur ( francetvinfo.fr ). Plus des deux tiers des injures, menaces et violences physiques que subissent les policiers et gendarmes se produisent sur leur lieu de travail contre seulement un tiers pour la moyenne des travailleurs.

Face aux suicides dans la police, le protocole « 6C » comme solution ( huffingtonpost.fr ). C’est une méthode qui a fait ses preuves à l’étranger, et que les associatifs veulent voir adoptée en France.

Ces gendarmes ont sauvé des suicidaires, ils racontent : « Il est tombé à genoux et on l’a pris dans nos bras » ( leparisien.fr ). Pour la première fois en plus de deux siècles, la cérémonie d’hommage aux morts de la gendarmerie nationale des Yvelines récompense les héros du quotidien. Parmi eux, des militaires qui ont su user de compassion et de patience pour empêcher des personnes de mettre fin à leurs jours.

Assaillant neutralisé Gare du Nord : trois policiers décorés pour leur courage ( valeursactuelles.com ). Les fonctionnaires ont reçu la médaille de la sécurité intérieure pour leur acte de dévouement.

La police a-t-elle le droit de photographier des plaques d’immatriculation ? ( 20minutes.fr ). La prise de photo constitue un moyen d’enquête, assure la police nationale.

Gérald Darmanin va annoncer ce vendredi une prime pour les secouristes en montagne de « plusieurs centaines d’euros » ( francetvinfo.fr ). Gérald Darmanin est attendu vendredi au sein des locaux du peloton de gendarmerie de Haute Montagne.

Darmanin promet que le policier qui a insulté une plaignante victime d’agression sexuelle « ne sera pas réintégré » ( leparisien.fr ). Le ministre de l’Intérieur n’attendra pas les conclusions de l’enquête.

Message à caractère sexiste d’un policier : l’avocat de la victime raconte ( francetvinfo.fr ). « C’est vraiment une pute. » Ce message révélé par Mediapart a été laissé par un policier sur le répondeur d’une femme qui venait de porter plainte pour agression sexuelle.

DÉLINQUANCE

Cambriolages : 80 % d’entre eux se dérouleraient en journée ( latribune.fr ). D’après les données du Ministère de l’Intérieur, 80 % des cambriolages auraient lieu en journée, alors que les habitants sont au travail.

Saint-Priest : un nouveau bouton d’alerte expérimenté chez les commerçants ( bfmtv.com ). Ce dispositif permet aux commerçants d’alerter immédiatement les forces de l’ordre en cas de vols ou d’agressions. Il sera mis en place dès l’été prochain à Saint-Priest.

FÉMINICIDE

Féminicide à Paris : le père du policier en fuite appelle son fils à se rendre ( bfmtv.com ). « Si tu me vois, si tu m’entends, si tu vois ce message, je te demande de te rendre sans délai dans un commissariat ou une gendarmerie le plus proche », lance-t-il à son fils sur notre antenne.

Féminicide à Paris : le policier suspect en cavale a retiré 1 500 euros dans l’Oise ( francetvinfo.fr ). Un appel à témoins a été lancé le 10 février pour retrouver le policier soupçonné d’avoir tué sa compagne fin janvier à Paris.

Féminicide à Paris : ce que l’on sait de la cavale du policier ( cnews.fr ). La voiture et l’arme de service du policier soupçonné d’avoir tué sa compagne à Paris ont été retrouvées samedi dernier à Amiens (Somme).

MENACES TERRORISTES

Terrorisme d’ultra-droite : l’inquiétude des autorités françaises ( francetvinfo.fr ). La justice antiterroriste voit se multiplier les dossiers liés à l’extrême droite radicale ( lire sur AEF info ). Actuellement, 52 personnes sont mises en examen pour des projets prévoyant un recours à la violence.

Ultra-droite en France : la nouvelle menace terroriste ( franceinter.fr ). Face à l’émergence de groupuscules néonazis en France, les services de renseignement ont renforcé leurs moyens, craignant de possibles passages à l’acte.

PROCÈS DE SAINT-ÉTIENNE-DU-ROUVRAY

« Ce matin-là, il faisait beau, le père Hamel était gai parce qu’il allait partir en vacances » : au procès de Saint-Étienne-du-Rouvray, le récit d’un survivant de l’attentat ( lemonde.fr ). Guy Coponet, 92 ans, a décrit l’horreur de l’attaque devant la cour d’assises spéciale de Paris. L’un des trois accusés a demandé pardon à la sœur du prêtre assassiné.

« Tu vas tuer ton grand-père » : Guy Coponet raconte son face-à-face avec les terroristes de Saint-Étienne-du-Rouvray ( bfmtv.com ). Guy Coponet, 92 ans, est un rescapé de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, survenu le 26 juillet 2016. Il est venu témoigner devant la justice de ce qu’il a vécu mais aussi lancer un appel à « l’amour » entre les peuples.

Attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray : le vibrant témoignage du survivant obligé de filmer l’assassinat du prêtre ( leparisien.fr ). Guy Coponet, 92 ans, ce paroissien grièvement blessé lors de l’attaque qui a coûté la vie au père Jacques Hamel le 26 juillet 2016 a livré son récit ce jeudi devant la cour d’assises spéciale. Un témoignage vibrant de courage et de foi.

JUSTICE

Éric Dupond-Moretti se félicite de son bilan pour la justice ( parismatch.com ). Interrogé jeudi sur France Info, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a défendu son bilan et celui du chef de l’État sur les questions judiciaires. Des résultats qui, selon lui, contrastent par rapport aux quinquennats précédents qui n’ont pas hésité à faire des coupes budgétaires.

Éric Dupond-Moretti satisfait du système judiciaire français ( 20minutes.fr ). Le ministre de la Justice souligne notamment l’embauche de « près de 700 magistrats ».

La justice de proximité se déploie grâce aux mesures de réparation et aux interdictions de paraître ( lemonde.fr ). Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, doit faire le bilan de son action lors d’un déplacement dans le Lot-et-Garonne, jeudi.

La juge Sabine Khéris nommée à la tête du nouveau pôle « cold case » ( rtl.fr ). La magistrate tenace et discrète qui a notamment obtenu les aveux de Michel Fourniret et Monique Olivier dans l’affaire Mouzin prendra ses fonctions le 1er mars prochain à la tête du nouveau pôle national consacré aux affaires non élucidées.

À Pessac, un projet de centre de rétention pour étrangers qui ne passe pas ( 20minutes.fr ). Des habitants du quartier du Monteil à Pessac, près de Bordeaux, se mobilisent après avoir appris l’existence d’un projet de construction d’un Centre de rétention administrative (CRA) en bordure de leur zone pavillonnaire.

Double infanticide près de Nancy : la mère mise en examen pour meurtres ( rtl.fr ). La femme de 35 ans a reconnu avoir tué ses deux enfants. Elle risque la réclusion criminelle à perpétuité.

Affaire Jubillar : comment le téléphone de Cédric s’est retrouvé au centre de l’enquête ( rtl.fr ). À en croire le podomètre sur son téléphone, Cédric aurait bien cherché sa femme le soir de sa disparition.

« Moussa » condamné à verser 1 000 euros au policier Bruno Attal, dans l’affaire des violences policières ( valeursactuelles.com ). Le policier et syndicaliste avait publié une vidéo de la garde à vue de « Moussa », présenté par Le Média comme victime de « violences policières ». Dans cette vidéo, Moussa y insultait et menaçait les policiers du commissariat.

Règlement de comptes d’Orly : les accusés acquittés du meurtre de Moussa ( leparisien.fr ). Acquittés pour le meurtre du parc Méliès ; les deux accusés ont été condamnés pour trafic de stupéfiants.

Des demi-aveux, la colère des proches… les cinq temps forts du procès Lelandais ( liberation.fr ). Les jurés de la cour d’assises de l’Isère sont partis délibérer, ce vendredi matin. L’ancien maître-chien de 38 ans, jugé pour le meurtre de la petite Maëlys, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Affrontements devant le CHU de Guadeloupe : deux manifestants légèrement condamnés ( lefigaro.fr ). Deux hommes interpellés lors de manifestations devant le CHU de Guadeloupe, en janvier, ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, a-t-on appris jeudi 17 février du parquet local.

Escroquerie aux emplois aidés : des peines de prison requises contre Théo et ses frères ( leparisien.fr ). La fratrie, dont le plus jeune des membres est devenu malgré lui une figure des victimes de violences policières, est accusée d’avoir détour

L’association SOS Chrétiens d’Orient visée par une enquête pour complicité de crimes de guerre ( leparisien.fr ). Mediapart a révélé ce jeudi que le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire visant l’association SOS Chrétiens d’Orient.

HARCÈLEMENT

Harcèlement dans les transports : « Demandez Angela » dans le tram de Bordeaux ( lepoint.fr ). Six bornes d’appel dans deux stations de tram de Bordeaux, appelées à se multiplier sur tout le réseau, ont été habillées jeudi aux couleurs du dispositif » Demandez Angela » qui vient en aide aux personnes victimes de harcèlement dans l’espace public.

À Bordeaux, des bars abritent des victimes du harcèlement de rue ( 20minutes.fr ). Le dispositif national « Demandez Angela » se décline dans les bars et les transports de la capitale girondine

PRÉSIDENTIELLE

« La politique de la prohibition n’a rien donné » : Jean-Luc Mélenchon favorable à la légalisation du cannabis ( bfmtv.com ). Le candidat de La France Insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions des Français ce jeudi soir en direct de Digne-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans « La France dans les yeux ».

Présidentielle 2022 : la France se prépare à la propagande sur les réseaux sociaux pendant la campagne ( lemonde.fr ). Le gouvernement a mis en place une agence, Viginum, chargée de la « protection contre les ingérences numériques étrangères » pendant la campagne. La Russie, la Chine, la Turquie ou les conspirationnistes américains sont particulièrement surveillés.

CYBER

Cybercriminalité : « On est face à une délinquance internationale et numérique » ( lexpress.fr ). En marge du débat organisé par le think tank Renaissance Numérique et L’Express sur « Numérique au service de la sécurité : de l’exception à la banalisation ? », la magistrate Myriam Quéméner revient sur l’articulation entre l’utilisation du numérique par la justice et le respect des droits individuels.

La cybercriminalité s’immisce dans les guerres et dans les campagnes électorales ( latribune.fr ). La cyberguerre est devenue une composante importante de la guerre de terrain et un moyen de fragiliser les États en s’immisçant dans leurs campagnes électorales.

ESPIONNAGE

Soupçons d’espionnage interne chez BNP Paribas à Londres ( lesechos.fr ). Trois salariés auraient utilisé un logiciel de surveillance pour consulter le bonus de leur hiérarchie.

Un espion communiste au « Canard Enchaîné » ! ( franceinter.fr ). « L’Obs » révèle une incroyable affaire d’espionnage : un pilier du « Canard Enchaîné » a été espion des services secrets tchécoslovaques. Vincent Jauvert, journaliste à l’origine de cette enquête, est au micro de l’Instant M.

« Totems » et « Alger Confidentiel » : espionne-moi si tu peux ( marianne.net ). Hasard du calendrier, Prime Video et Arte programment simultanément des fictions d’espionnage. Toutes deux sont situées en Allemagne et en Algérie. Avec des fortunes diverses.

« Alger confidentiel » : Sofiane Zermani, libéré sur paroles ( nouvelobs.com ). Sombre et ambigu dans cette mini-série d’espionnage en quatre épisodes réalisée par Frédéric Jardin, le rappeur se taille une place de choix dans le monde des comédiens.

CIRCULATION

« Zone apaisée » à Paris : le préfet de police émet de « fortes réserves » sur le projet de la mairie ( bfmtv.com ). La préfecture de police redoute notamment que cette zone crée « des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone ».

Paris repousse la création de sa « Zone apaisée » à 2024 ( challenges.fr ). La Mairie de Paris veut interdire le trafic de transit dans le centre de la capitale. Initialement prévu pour le second semestre 2022, il faudra finalement attendre 2 024 pour que ce projet controversé voit le jour.

SPORT

Pourquoi le match OM-Qarabag est classé à risque par les autorités ? ( rtl.fr ). L’OM reçoit Qarabag ce jeudi soir. Le match est classé à risques en raison de possibles affrontements.

Match OM-Qarabag : pour les Arméniens de Marseille, « c’est de la provocation » ( liberation.fr ). L’Olympique de Marseille accueille ce jeudi le club azéri en Ligue Europa Conférence, un an et demi après la défaite de l’Arménie face à l’Azerbaïdjan dans une guerre pour le contrôle de la région du Haut-Karabakh.

BARKHANE

L’ex-ministre de la Défense Gérard Longuet sur l’opération Barkhane : « S’il y a un échec, il est malien » ( lejdd.fr ). L’ex-ministre de la Défense Gérard Longuet sur l’opération Barkhane : « S’il y a un échec, il est malien ».

Mali : de Serval à Barkhane, on vous résume neuf ans d’engagement militaire français au Sahel en dix dates clés ( francetvinfo.fr ). La France et ses partenaires européens ont officialisé jeudi leur retrait militaire du pays, au terme de neuf ans de lutte antijihadiste.

Après Barkhane, comment éviter la contagion terroriste dans le Golfe de Guinée ? ( franceculture.fr ). Hier, Emmanuel Macron a mis un terme à l’opération Barkhane. Depuis 2013, la France intervient au Mali pour endiguer la menace terroriste.

Les mercenaires russes du Groupe Wagner, « l’armée fantôme » de Vladimir Poutine ( lemonde.fr ). Qui sont-ils ? Quels sont leurs liens avec Moscou ? Et qui est Evgueni Prigojine, leur chef officieux ?

INTERNATIONAL

Patron d’Interpol accusé de torture : la France abandonne sa compétence universelle, déplorent des avocats ( lefigaro.fr ). Deux avocats ont reproché jeudi 17 février au parquet antiterroriste (Pnat) de tarder à se prononcer sur une plainte pour torture visant le patron émirati d’Interpol, dénonçant l' »abandon » par la France de sa compétence universelle en matière de crimes les plus graves.

L’Algérie autorise de nouveau le survol d’avions militaires français ( lemonde.fr ). En octobre 2021, Alger avait interdit le survol de son territoire aux avions militaires français, suite à des propos d’Emmanuel Macron dans le journal « Le Monde ».

Programme spatial européen Ariane : un scientifique russe jugé pour espionnage ( leparisien.fr ). Le procès de cet homme s’ouvre ce jeudi en Allemagne, où il officiait au sein de l’université d’Augsbourg. Il aurait collecté des informations pour le compte de la Russie.

et alii dit: à

donc vous con descendez à la notion de nourrir un blog!
votre maître spirituel n’est pas étranger au récit sur ce blog sur son sexe enrobé des excréments recherchés a travers sa pratique érotique

Alexia Neuhoff dit: à

Dès qu’on débat du cas zohar, les noms d’oiseau fusent (ou on se vole dans les plumes).

et alii dit: à

noms d’oiseau ce n’est plus la saint colombe , ni le busard bizarre, mais le buzz’ ach art

et alii dit: à

info
À l’issue du concours Francomot 2010 organisé par le Secrétariat d’État chargé de la Coopération et de la Francophonie, le terme choisi pour remplacer « buzz » a été « ramdam »2, un mot d’origine arabe renvoyant au « ramadan » et faisant référence à l’agitation du rythme de vie nocturne associé à la période du ramadan3.

Janssen J-J dit: à

@ si vous reproduisez la prose de et alii ayez l’elegance de ne pas reproduire ses lapsus calamiteux

-> de toute façon, chère DHH, vous aurez beau vous montrer élégante avec l’écriture de votre rivale, et l’inclure dans vos lapsus solidaires respectifs, vous n’aurez jamais le dernier mot avec elle. Bine au contraire, vous ne ferez que la renforcer dans sa psychose hypocondriaque… Voyez comment fonctionne sa mauvaise foi et comment elle vous rembarre tout erdélien.ne à tous les coups.
A votre place, je serais mal et ne ferais aucun cadeau. Perso, j’ai comme qui dirait mal à votre empathie profonde avec les humains et les bêtes, croyez-le bien, et vous le savez ! Mais je n’éprouve rien à l’égard des cancéreuses du poumon. La foldinguerie-yaud’poêle connaît ses limites intrinsèques, et rien n’oblige personne à les tolérer ou à les toréer très longtemps. Bàv,

et alii dit: à

ça aussi, c’est un joli nom d’antalgique !(sur ordonnance)qui vaut bien ritaline
GAMME DE MÉDICAMENTS LAMALINE

et alii dit: à

je n’ai connu qu’un cancéreux du poumon opéré, et mort du covid; il avait été journaliste et traducteur;je vois toujours sa femme qui est très sociable; elle; il était d’ascendance turque, elle est provençale, sans accent!

et alii dit: à

° Toute personne qui prend part habituellement ou par direction suivie, même en présence d’un médecin, à l’établissement d’un diagnostic ou au traitement de maladies, congénitales ou acquises, réelles ou supposées, par actes personnels, consultations verbales ou écrites ou par tous autres procédés quels qu’ils soient, ou pratique l’un des actes professionnels prévus dans une nomenclature fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de l’Académie nationale de médecine, sans être titulaire d’un diplôme, certificat ou autre titre mentionné à l’article L. 4131-1 et exigé pour l’exercice de la profession de médecin, ou sans être bénéficiaire des dispositions spéciales mentionnées aux articles L. 4111-2 à L. 4111-4, L. 4111-7, L. 4112-6, L. 4131-2 à L. 4131-5 ;

Janssen J-J dit: à

@ votre maître spirituel n’est pas étranger au récit sur ce blog sur son sexe enrobé des excréments recherchés a travers sa pratique érotique

Je crois qu’elle s’adresse à vous, Amanda Lire. Voyons voir si et comment vous allez lui répliquer.
Bàv, de rien.

et alii dit: à

toréer: qui a évoqué MICHEL LEIRIS?

Janssen J-J dit: à

@ je vois toujours sa femme qui est très sociable; elle

Normal pour une lesbioche androphobe, antisémitre & fourmigène !

Ohhh, kékidit ? Bàv, rin…

et alii dit: à

C4EST VRAI QUE FADO EST CONSTITU2 DE DEUX NOTES DE MUSIQUE.MAIS VILLA AMALIA EST IL un livre DEDIE A AMALIA RODRIGUES?

Janssen J-J dit: à

toréer: qui a révoqué MICHEL LEIRIS?
___
quelle kulture, kella ! com ça rebond’ i, com ça crépite, com ça cracrahute, com ça maintient l’en-vie, au miyeu des cath crachats mégotés !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*