de Pierre Assouline

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La République des livres
Paul Morand, un homme méprisable mais quel écrivain !

Paul Morand, un homme méprisable mais quel écrivain !

Enfin, « la » grande biographie de Paul Morand (1888-1976) ! Encore que on aurait pu survivre sans elle un certain nombre d’années de plus. Car s’il y a bien un auteur dont l’œuvre nous intéresse davantage que la vie, c’est bien lui. Un cas d’école, un de plus. Rassurez-vous, on ne vous fera pas le coup des deux Morand, le bon et le mauvais- l’affaire Céline a de longue date épuisé le procédé. D’ailleurs, dans son Paul Morand (478 pages, 24 euros Gallimard) qui parait dans quelques jours, Pauline Dreyfus (1969) est bien trop fine mouche pour verser dans ce travers. Sa dette, prévient-elle d’emblée, ne s’adresse qu’à l’écrivain car elle est purement« esthétique » ; pour autant, elle ne cèle rien de ses faits, actes et écrits et de son ascension dans un milieu social qu’elle connait bien.

Je l’avoue, je ne suis pas entré vierge dans ce gros livre dense, bourré de références mais écrit au galop, effet renforcé par le choix du présent de l’indicatif, jusqu’à rendre léger et invisible l’effort documentaire. De Morand, j’avais quasiment tout lu, dans des éditions originales dénichées chez les bouquinistes des quais de Seine ou aux Puces de Saint-Ouen, dès l’âge de 20 ans. Depuis, mon admiration pour l’incomparable styliste, modèle étincelant pour tant de ceux qui se piquent d’écrire, ne fut jamais entamée par ce que j’avais pu découvrir du personnage au cours de mes propres recherches pour les biographies de Jean Jardin et de Gaston Gallimard ou pour des articles de fond sur les écrivains pendant la guerre. Il faudrait lire tout écrivain en se gardant de ne jamais porter de jugement moral sur l’attitude de l’homme derrière la plume. On pourrait croire que l‘énumération qui suit a été choisie à dessein ; elle est pourtant continue et récurrente dans la biographie de Pauline Dreyfus et tant pis si cela aboutit, probablement contre son vœu, à un portrait à charge.

Alors, Paul Morand ? Un homme dépourvu de qualités humaines, lâche et méprisant, mufle avec les femmes, cynique avec les éditeurs, opportuniste avec tout le monde, ingrat jusqu’à la déloyauté avec ses amis, incapable de la moindre empathie avec ce qui n’est pas lui, d’une cupidité sans limite et d’une vénalité qui n’a jamais désemparé, bourgeois qui thésaurise jusqu’à son dernier souffle, le cœur sec, dépourvu de tout sens moral, prêt à tout pour jouir d’un honneur convoité, le dégoût des autres très sûr, de la morgue et un mépris de classe à revendre, une aversion profonde pour les enfants inexistants dans toute son œuvre à l’exception de la nouvelle Feu Monsieur le duc (il n’eut de cesse de rejeter Jean-Albert de Broglie, petit-fils de sa femme, laquelle l’avait recueilli jeune orphelin). Pour le dire avec la délicate métaphore qui lui est chère (« Une de ces merdes juives qui ont besoin d’autrui pour exister » écrit-il dans une lettre à propos de Bernard Frank), le fameux jugement jeté par Napoléon à la figure de son ministre lui va comme un gant : « De la merde dans un bas de soie ». Encore que Talleyrand, lui, c’était quelqu’un. Mais Paul Morand ?

On a l’habitude de l’enrôler dans la fameuse brochette des écrivains du Quai d’Orsay : Paul Claudel, Jean Giraudoux, Alexis Leger/Saint-John Perse… Ce qui est un mythe dénoncé par Pauline Dreyfus car il n’a pas fait carrière dans la Carrière : il y a laissé la trace et le souvenir éphémères d’un médiocre diplomate, ambassadeur en tout et pour tout durant quarante-deux jours dans des conditions qui ne sont pas à son honneur que ce soit à Bucarest ou à Berne, dilettante revendiqué dont l’activité ne fut gouvernée que par un goût effréné de la mondanité. Rien ne l’aimantait comme la fréquentation des altesses, des titres et des grandeurs d’établissement. Un petit monde superficiel et vain. Paul Morand y fit merveille très tôt par son entregent, la clé pour y pénétrer. Sauf que, contrairement à d’autres ambitieux à leurs débuts dans le monde, ce qui leur était un moyen chez lui est devenu une fin. Jamais il n’est sorti de ce microcosme où il s’est épanoui en ne cessant de courir le cachet pour n’avoir jamais eu les moyens de ses goûts (vint un temps où la fortune familiale de sa femme s’était évanouie). Même sa maitresse en titre (May de Brissac) a un pedigree très gratin. D’ailleurs, entre autres révélations, Pauline Dreyfus avance que c’est elle, plus encore que sa femme, qui est à l’origine de la radicalisation politique de Morand à partir de 1935 et de son basculement vers l’admiration pour les régimes autoritaires, les nationalismes, les promesses de la nouvelle Allemagne et la dénonciation de la décadence à l’œuvre en Europe. Hitler n’était pas vraiment son genre de beauté car tout de même, il exagérait un peu, mais Mussolini… Ses convictions ? Il n’en a même pas. S’il choisit de se ranger aux côtés de Laval au début de l’Occupation, c’est par pur opportunisme. Il en sera récompensé en 1942 avec le poste de président de la commission de censure cinématographique.

Intelligent, vif, cultivé, polyglotte, il avait tous les dons mais qu’en a-t-il fait ? Giraudoux était son précepteur ; Proust, qui s’était toqué de lui, l’avait adoubé en préfaçant Tendres stocks mais jamais ne l’influença, et pour cause : l’auteur de la Recherche travaillait, creusait, remettait cent fois sur le métier, ne cessait d’approfondir quand Morand, homme du premier jet, ne songeait qu’à produire « un bruit de castagnettes ». Ce qui a souvent poussé le milieu littéraire à le rapprocher de son grand ami Cocteau ; une erreur d’appréciation car, pour superficiel et léger que cet artiste complet ait pu paraitre, il travaillait énormément comme en témoigne sa production multiforme (romans, films, tableaux, dessins, poèmes…) alors que Morand, qui avait tant de facilités, dédaignait le travail et l’effort à l’égal de travers méritocratiques. De toute façon, il avait un poil dans la main et rien ne lui aurait fait renoncer à la satisfaction de ses plaisirs immédiats : le luxe, le confort, la rareté, un certain hédonisme et un vrai dandysme, l’achat compulsif de puissantes automobiles, la conquête de toutes les femmes. Sur ce chapitre-là, Pauline Dreyfus brosse le portrait convainquant d’un enfant unique choyé par les femmes, à la recherche perpétuellement insatisfaite de consolations, qui avait épousé une femme de sept ans plus âgée que lui avec laquelle il n’eut bientôt plus guère de relations sexuelles et qui tenait le registre de ses innombrables liaisons successives, en mère maquerelle et rabatteuse. Princesse Soutzo par son premier mariage, née Hélène Chrisoveloni, elle était si obsédée par la pureté de son sang grec, et si durablement et pathologiquement antisémite, que cela en devenait suspect. La biographe révèle en passant quelques ellipses narratives dans le CV de « l’aristocrate roumaine » née en fait dans le ghetto de Galati (Moldavie) d’un père banquier levantin et d’un grand-père usurier…

Dès Ouvert la nuit, il trouve la note juste : vitesse, densité, brièveté. Pas de gras, une écriture à l’os, un rythme syncopé. Ses formules, jamais gratuites, font mouche. Lorsqu’il fait connaissance de Jean d’Ormesson, il le résume d’un trait qui lui restera : « Un écrivain mis en bouteille au château ». Du genre à remercier Edmonde Charles-Roux pour l’envoi de son nouveau livre par ces mots : « J’aime votre virilité ; vous n’avez pas le style clitoridien, si vous me permettez ». Le succès confirme son coup d’essai. Son genre, ce sera la nouvelle. Pas étonnant qu’il ait consacré un portrait au maître Maupassant et qu’il ait dirigé avec succès une collection de nouvelles chez Gallimard. S’il s’en éloigne, c’est le plus souvent pour le meilleur (la chronique où il excelle) parfois pour le pire (le roman – L’Homme pressé n’est pas ce qu’il a fait de mieux). Souvent sa paresse l’emporte sur ses facilités. Pour la série de ses portraits de villes (New York, Bucarest, Londres…), il rétribue des nègres (Jean Jardin, Georges Cattaui) chargés d’enquêter, de constituer une documentation et de rapporter des anecdotes à sa place. Lui-même se dit trop flemmard pour se lancer dans une saga à la Buddenbrock. C’est une grande sagesse de connaître ses limites. Lui se sait sprinteur et non marathonien. Mais un bon contrat peut facilement avoir raison de son souffle court.

L’allure de Chanel, œuvre de commande qui demeure son plus grand succès commercial, vaut moins pour ses qualités littéraires que par la vista du portraitiste. Après tout, le cas échéant, il n’hésite pas à être le fournisseur des fournisseurs (La Grande Maison de blanc, entre autres) en publiant des textes de commande publicitaires sous leur enseigne. Peu d’écrivains y auront cédé comme lui quand il ne les aura pas sollicités. Pas du genre à résister à une telle tentation lorsqu’elle est bien dotée. A l’Institut, il n’avait pas seulement légué une grande partie de sa bibliothèque mais aussi une forte somme d’argent destinée à doter un prix Paul Morand. Romain Gary, premier lauréat, jugea préférable, en tant que juif et que gaulliste, de décliner l’honneur en 1978, manière de mettre en accord ses actes et ses idées ; le prix échut donc pour sa première édition à JMG Le Clézio.

On peut avoir des hauts-le-cœur en examinant des archives et Pauline Dreyfus, qui en a vu d’autres, reconnait que ce fut son cas à un moment de son enquête biographique. Il s’agit entre autres des dizaines de pages consacrées dans le Journal intime de Morand au projet de la fille sa maitresse d’épouser Simon Nora, un Juif. Manifestement, ce que cela inspire au couple d’anciens amants est si abject que la biographe décide de ne pas en faire état et d’évacuer définitivement de la biographie le personnage de May de Brissac. Car on s’en doute, c’est sur l’antisémitisme de son héros que le biographe d’un tel personnage est attendu au tournant. En principe, pour lui comme pour d’autres (Kipling, Heidegger etc), ces choses-là ne s’écrivent pas, du moins pas publiquement. Il faut laisser passer le temps, le délai de prescription imposée aux archives, pour y voir enfin clair. Dans le cas de Morand, il n’y avait guère que France-la-doulce (1934), satire des milieux du cinéma cosmopolite à Paris, qui avait fait tiquer tant la charge était féroce, mais enfin, cela se voulait justement une satire- même si les Allemands, qui s’empressèrent de la faire traduire, la publièrent sous le titre Le camp de concentration du bon Dieu… Pour le reste, des remarques par ci par-là. Jusqu’à la parution il y a quelques années du Journal inutile et de la correspondance avec Jacques Chardonne et Roger Nimier. Là au moins, c’était clair. Il n’est guère de pages où ne coule son fiel à l’endroit « des Juifs et des P.D. ». D’autant plus cruel qu’il le fait avec l’ironie dévastatrice et l’art de la pointe qui sont sa signature. Pauline Dreyfus alourdit le dossier car elle a eu l’autorisation de fouiller dans son Journal de guerre Londres-Paris-Vichy 1939-1943 (qui parait également ces jours-ci chez Gallimard, 1025 pages, 27 euros) ainsi que dans l’ensemble du fonds Morand à la Bibliothèque nationale et aux archives de l’Académie française. La biographe tord le cou à un lieu commun selon lequel sa femme avait rendu Morand antisémite. En fait, bien qu’il fut servi de ce côté-là entre sa femme et sa maitresse en titre, il n’avait besoin de personne.

L’étude de sa correspondance sur la durée montre bien que la haine des Juifs lui a été un oxygène de sa jeunesse à ses tous derniers jours. Bien sûr, et comment ne pas donner raison à sa biographe, au début il est surtout le produit de son temps et son milieu- mais à force de le répéter on en vient à oublier ou ignorer qu’au même moment, il en est d’autres, du même milieu et de la même génération, qui ont su se soustraire à cette mentalité et à ces préjugés ; puis s’y superpose tôt le ressentiment de l’écrivain qui ne parvient pas à se faire élire sous la coupole alors que Maurois né Herzog, lui… ; le pacifisme d’un munichois enthousiaste qui voit un fauteur de guerre en tout Juif ; l’angoisse d’un bourgeois qui craint que le Front populaire favorise l’arrivée au pouvoir de judéo-bolcheviques ; mêlez le tout à la crainte du lendemain d’un parvenu qui se sent menacé dans son ascension sociale et sa réussite mondaine… Voilà comment on en vient à considérer en permanence « les youpins » non plus comme des êtres humains mais comme « des asticots » ou « des microbes ». Sous l’Occupation, l’antisémitisme devient chez lui « une grille de lecture », le tamis par lequel il interprète toute déclaration. Pourtant, l’aigri en lui s’est apaisé depuis qu’il fraye avec le pouvoir, qu’il est reçu par les nouveaux maitres. On le voit souvent avec Louis Darquier de Pellepoix, un fanatique nommé à la tête du commissariat aux questions juives pour remplacer un fonctionnaire jugé trop mou. Il est aux premières loges parmi ceux qui savent ce qui se passe, d’autant que Darquier, qui tient scrupuleusement registre des rafles, convois et déportations, se confie volontiers à lui. « L’opinion est choquée des mesures contre les Juifs mais une fois ceux-ci partis, personne n’y pensera plus » note-t-il. Et la confidence de Benoist-Méchin (« les Juifs n’ont pas idée de ce qui va leur arriver… ») ne l’ébranle pas davantage. C’est peu dire qu’il est indifférent au sort des populations traquées. Bien plus tard à la télévision, sans se départir d’un accent très gratin assez obscène en l’espèce, il dira avoir crû qu’on les envoyait au STO comme les ouvriers. Dans des wagons à bestiaux ? Avec leurs vieillards et leurs enfants ? Décidément, le cynisme jusqu’au bout.

Nommé ambassadeur de France en Roumanie afin de prendre le large quand ça se gâte, il met son poste à profit non seulement pour y freiner l’activisme de la France libre, mais pour tenter de récupérer les biens de sa femme, de se livrer au trafic de devises et à des spéculations financières incompatibles avec son statut. Lorsqu’il finira par abandonner son poste, il n’en prendra pas moins soin d’affrêter un train rempli de sa garde-robe et des fourrures de sa femme, de meubles, de tapis et des trois cents bouteilles de champagne conservées dans la cave de l’ambassade pour les diners officiels. Un collabo ? Certes mais trop habile à se faufiler entre les gouttes et trop désinvolte pour qu’on puisse vraiment lui faire porter le poids d’une quelconque responsabilité politique. De la race des collabos mondains, ceux qui arrivent toujours à s’en tirer par l’étendue de leur entregent et par la solidarité de classe. Les collaborationnistes les vitupéraient ; Céline les avait en horreur, quand bien même ces « canailles » eussent-elles fait « jazzer » la langue. D’ailleurs, l’écrivain en Morand fut à peine réprouvé à la Libération. Mais placé hors-course par la distance (il s’est exilé en Suisse) et par l’air du temps (l’existentialisme), il retrouve les Juifs comme boucs-émissaires idéaux : à qui d’autre attribuer son absence de reconnaissance littéraire dans la France des années 50-60 ? Mais le temps n’y fera rien et, malgré la récupération par les Hussards, il mourra en auteur pour happy few. On dira que l’homme a fait du tort à l’écrivain et puis voilà.

Pauline Dreyfus date de la parution de Milady un tournant décisif dans son œuvre. Le fait est que ce récit à l’écriture classique et au statut improbable, à mi-chemin entre la nouvelle et le roman, est l’un de ses grands livres. De même que Fouquet ou le soleil offusqué, Venises ou encore le Flagellant de Séville qu’elle juge étrangement « laborieux ». Qu’importe, tout cela est affaire de goût. Cette passionnante biographie est à citer en modèle pour sa pénétration, sa clarté, sa nouveauté, sa richesse et surtout son honnêteté. Tout en admirant son héros, Pauline Dreyfus ne renonce jamais à son esprit critique ; elle est tout sauf inconditionnelle, jamais dupe du personnage ; elle va jusqu’à livrer aux lecteurs qui ne partagent pas ses vues de quoi augmenter et argumenter leur mépris de l’homme derrière l’auteur. Mais s’il est un point sur lequel on ne la rejoindra pas, c’est sur le bouleversement qu’elle prête à Morand dans l’histoire de la littérature. « Il a révolutionné le style littéraire » écrit-elle au motif que Céline, qui lui a véritablement révolutionné la langue, avait loué chez Morand celui avait su la faire « jazzer » ; elle y revient plus loin : « Ce que Morand a tenté avec ce récit d’une facture inédite, c’est une révolution littéraire » écrit-elle à propos de Rien que la terre, quintescence de son art poétique puisqu’y sont exaltés les voyages, la vitesse et la modernité. Désolé mais non, il n’a rien révolutionné du tout, pas plus que Proust et d’autres de ce calibre : des Rabelais, des Céline et des Joyce ne courent pas les rues et encore moins les cocktails. Ce sont des exceptions. Il ne suffit pas d’être brillant, à l’occasion brillantissime. Les nouvelles et les chroniques de Paul Morand ne sont rien d’autre, quand elles le sont, et c’est déjà beaucoup car il demeure un maître dans son domaine- malgré les artifices (lire ici la critique de Fin de siècle par Pascal Pia).

Au fond, outre sa passion pour son épouse Hélène (le nazisme fait femme jusqu’à son dernier souffle) son existence aura été gouvernée par le goût de l’argent et l’idée fixe de son admission à l’Académie française. Mêlé très tôt à l’avant-garde artistique, il s’en était coupé pour s’enivrer dans la mondanité. Etant ce qu’il fut, il ne pouvait donner autre chose que ce qu’il donna. On peut toujours spéculer sur l’œuvre qu’aurait pu être celle d’un homme aussi comblé de dons et qui fut assez lucide pour savoir qu’il les avait gâchés. Un homme méprisable, mais quel écrivain !

(Photos Man Ray et Henri Cartier-Bresson)

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commentaires

1 648 Réponses pour Paul Morand, un homme méprisable mais quel écrivain !

Jibé dit: à

‘Incident à Twenty mile’ de Trevanian

oh oui, très bon! Bien que moins « culte » que son « Shibumi »
Je viens de lire toute la série des Larry mac Murtry, et Taply (totem noir)

Jibé dit: à

@B
C’est bien parce que je prends la situation au sérieux
-que je vais m’enfermer avec des livres
-que je n’aime pas les formules dramatisantes, on a pas besoin du glas, c’est déjà assez sinistre.
Gardons notre calme et le moral et la chambre.

Jibé dit: à

chez Gallmeister, « Dans la forêt » de Jean Hegland.
Cet éditeur est de toute façon excellent…
cf ausi Edward Abbey, le road movie écolo-militant délirant du « gang de la clef à molette »
Bonne nuit à tous

D. dit: à

Il faut en finir avec les perspectives infantilisantes de vacances ou de fêtes de Noël. On ne devra dëconfiner que « à l’Australienne », c’est à dire quand nous aurons ZERO cas de contamination sur le territoire. Et le territoire, c’est la France, pas l’Europe. Tous ceux qui y rentrent depuis les aéroports, par voie aérienne ou terrestre depuis la Belgique, le Luxembourg, la Grande Bretagne, la Suisse, l’Italie, l’Espagne, Andorre et Monaco, douvent être placés en quarantaine et testés, y compris les travailleurs transfrontaliers.

vedo dit: à

Bloom,
Je trouve que les libraires ne font pas assez d’effort pour s’adapter. (Je suis peut-être mal informé). Mais en France au moins, avec un prix du livre régulé, ils peuvent faire face à Amazon. Site internet bien fait, instructif, vente par correspondance, etc..
Pour le virus, mon fils médecin dans un hôpital d’une ville en France, aujourd’hui: – Nous avons un taux d’occupation des lits en réanimation de 130%. -Vous en mettez deux par lit? – A partir d’un certain âge, ils ne sont pas admis.

Jean Langoncet dit: à

Précieux témoignage, Vedo.
Votre fils médecin a-t-il un avis sur les performances respectives des différents types de masques qui nous sont « offerts » pour nous protéger ?
De mon expérience, pas si lointaine, en isolement dans un service de maladies infectieuses et tropicales, je déduis que tout professionnel de santé sait quels sont les masques adéquats pour se prémunir de la covid.

Jean Langoncet dit: à

Nota : entre un confinement moyenâgeux à répétition et un très hypothétique vaccin à l’horizon de quelques années, quoi d’autre que le masque et le bon (oui, il existe) ?

rose dit: à

« vedo dit: à
[…] – A partir d’un certain âge, ils ne sont pas admis. »
« On » nous demande sans cesse de nous montrer courageux. Jusqu’où ?

rose dit: à

Jazzi

La Juge n’a pas autorisé ma mère.

Les choses seront mises sur la table. Chacun d’entre nous est pris dans ses propres rets.

Je prends des notes tout le temps. Parfois ds des carnets, parfois sur des petits bouts de papiers volants.
En janvier, non, pendant le confinement, mars ou début avril, ce n’est pas noté 2020, avant d’avoir retrouvé ma mère, ai noté sur un des sus-dit :
Presque carré, 9,5 sur 10,5 cm
Devant :
San pellegrino
Jus pamplemousse
Fruits
Ananas en boîte
Viande
_________________
À droite de ma liste de courses :

Curateur -tout court- : – personne
– biens
Curatelle renforcée
elle est juriste
___
avis médical
médecin agrée par les tribunaux
mère a besoin d’entrer dans un établissement
neurologue agrée
2 certificats circonstanciés par 2 médecins agrés par les tribunaux

À la verticale et au milieu du carré :

L’avocate n’a pas vu ma mère depuis longtemps apparemment ; c’est surtout avec vous qu’elle est en contact l’avocate.

Sous viande, écrit
milieu sécurisé

Petit quart sous la liste de course, écrit en prenant le papier ds l’autre sens, à l’horizontale de la verticale :

le Juge des Tutelles tranchera sur le lieu de vie : va aller la visionner.
Ou auditionner puis prendre sa décision – au courant qu’il y a un avocat-

Recto.

rose dit: à

Verso :

un : A. stade
………../

M.
certificat destiné au Juge des Tutelles.

aboslument pas çà ds le certificat (écrit à gauche)
-> conseillé EHPAD
-> conseillé mise sous tutelle
(les deux remarques écrites en face à droite)

Au dessus des deux reparques avec flèches :
elle s’obstine à penser que c’est mon désir à moi et pas celui de ma mère.

Au dessous des deux remarques :
je dois rendre des comptes au tribunal

En bas à gauche dans un rectangle cerné d’un trait noir, 5 cm × 4 cm

Maman très bien
adorable
très chouette maman
vs êtes fusionnelle avec votre mère

IRL elle a dit je sais que.

rose dit: à

CQFD :

Ma maman est née au solstice d’été. Un dimanche cette année. Il m’a été refusé de lui rendre visite alors que la nounou sénégalaise m’avait dit « venez, venez ».
Ce jour là, du choc éprouvé qui suivait celui de la fête des mères, même interdiction, c’est la Légion, faudrait pas déconner, ai pris une décision radicale qui a changé du tout au tout les évènements, me plaçant en pôle position, alors que j’étais aux trente-sixièmes dessous.
Qui m’a donné la clé, et les motivations. Et le pouvoir.

rose dit: à

Com suivant effacé.
Je renonce, provisoirement.

Les Justes étaient des personnes qui, au péril de leur vie, cachaient des personnes juives enfants ou adultes pour leur permettre d’échapper aux rafles. George Perec en est un exemple.

rose dit: à

Dslée mais j’ai acheté du PQ. Pour ce qu’il en restait, blanc ; le bleu triple épaisseur était trop cher.
Des lentilles, des cocos blancs, des haricots rouges et une portion de boudin frais que je viens de faire cuire et de manger avec une pomme et demi.

Tout à l’heure, je vais voir ma maman, trente minutes, 250 bornes AR. Jui ai achté des bonbons. Menthe, sève de pins et miel citron que je vais lui filer en loucedé.

et alii dit: à

B.D. ET CENSURE
Une bande dessinée caviardée dans Mediapart : un extrait de Cas d’école de Remedium, intitulé « L’histoire de Jean-Michel » et consacré à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, a vu une de ses cases censurée. Cette modification fait suite à une intervention de l’avocat de Jean-Michel Blanquer, qui a contacté directement Mediapart. Le journal héberge en effet le blog du dessinateur Remedium, auteur de la BD.

« Mediapart m’avait contacté pendant le confinement, pour me demander de publier des extraits de Cas d’école et de Cas de force majeure sur un blog ouvert pour l’occasion », nous explique Remedium, joint par téléphone. « L’extrait sur Blanquer a été publié il y a un an, en première version, puis en juillet sur Mediapart. »

REMEDIUM: Le cas Samuel Paty

Ce 17 octobre, plusieurs mois après la parution, l’avocat de Jean-Michel Blanquer contacte Mediapart pour « les sommer de retirer plusieurs cases de la BD que je lui ai consacrée il y a plusieurs mois », raconte le dessinateur.

« Je pense qu’ils ont tenté de faire retirer toute la bande dessinée. Mais, devant la réticence de Mediapart, ils n’ont ciblé que deux cases, celles qu’il était possible de rattacher à la vie privée. En cas de procès pour diffamation, Jean-Michel Blanquer aurait perdu, il s’est donc raccroché à l’atteinte à la vie privée. »
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/pour-eviter-un-proces-de-jean-michel-blanquer-mediapart-caviarde-une-bande-dessinee/103486?origin=newsletter

JiCé..... dit: à

Jeudi 29 octobre 2020, 5h48, 15°

« Emmanuel M, un crétin méprisable mais quel veau parleur ! »

rose dit: à

Un courrier simple m’a, paraît-il, été envoyé. Jamais réceptionné. Le tribunal depuis deux ans se.trompe ds.le.numéro de mon adresse. Je l’ai signalé deux fois.
Qq jours après son anniv. ma mère a été auditionnée par le Jige des Tutelles seule a priori (la psy de l’EHPAD était elle derrière son dos, ou à côté d’elle comme la scène à laquelle j’ai assisté il y a trois semaines environ ?).
Aux questions -avez-vous un conseil et -voulez-vous changer de curatrice, ma mère a répondu non.
Plus tard, le mois d’août se déroulait paresseux, j’alternais baignades aux Catalans et ailleurs avec visites longues à ma mère.
Repas pris dans le jardin et travaux manuels sous les barnum ou sous les arbres. Bouquets de lavande, couture, préparation de masques.
Mon temps était alors totalement dédié/dévoué à mamère ; calme, roboratif. Je descendais deux jours d’affilée et cumulais deux visites d’affilée.
Ce temps béni des vacances heureuses a duré jusqu’au 29 août, où le covid 19 étant entré au sein de l’EHPAD, il a fermé illico ses portes.

Durant ce mois d’août, ai reçu trois courriers comminatoires : deux recommandés, ai refusé le premier, mon frère en était l’auteur, long gémissement débilitatoire accompagné de menaces draconiennes, il me l’a envoyé par mail puisque le postal lui est revenu.
Un acte d’huissier. J’étais à Marseille, je ne l’ai pas réceptionné. En ai lieu un mois après la teneur. La date était révolue, c’était la rentrée des classes, déjà.
Le second recommandé j’étais encore à Marseille. Le facteur s’est présenté deux fois et j’étais les deux jours à Marseille.
J’étais en résistance passive.

Ce second recommandé était l’ordonnance de la juge qui maintenait ma mère ds son EHPAD. Je l’ai appris il y a deux semaines, lorsque ma mère est allée au tribunal se faire entendre de vive voix accompagnée par son avocate.

La séance s’est déroulée ds une violence extrême. Ma mère au milieu.
Il lui reste une chance.

rose dit: à

Je ne détaille pas trop. Respect de la vie privée.

Je vous donne qq.infos pour vous.

Qui dit curateur dit branleur. Vous pouvez me contredire.

Entre 245 et 45 « protégés ». Celle de ma mère ne peotège ni ses biens ni sa personne.

Elle est en mafia (une dit panier de crabes) : cul et chemise avec me Juge des Tutelles qui lui fait foi, et sa mère qui est aussi curatrice.
Leur méthode, placer leurs peotégés qui ont les mlhens ds un EHPAD de luxe et encaisser les royalties.
Pour avoir les mains libres et très libres, font passer leurs « protégés » ds le statut « sous tutelle ». À compter de ce jour, n’a plus de.compte à rendre à mersonne, si ce n’est au tribunal.

Ai assisté à cette scène à l’EHPAD, d’un homme jeune (comme notre Dominique) à qui successivement on a annoncé la mort de son père, sa mère inquiète d’être mise à distance et lui placer sous tutelle. Il a demandé s’il pourrait aboir un cocacola et un café La psy tout sourire lui a certifié que oui et edt allée au distributeur de machine et lui a signé face à -je ne sais qui-du tribunal.

Un de mes potes H. qui a foutu le camp, a eu également la proposition d’être placé d’abord sous curatelle (il souffrait d’un début de Parkinson).
L’EHPAD de ma mère c’est haro sur les biens. Mon psy m’a demandé les points forts :
bonne nourriture, c’est rare a-t’il dit.
Chouettes aides soignantes, c souvent a-t’il dit.
Point négatif :
C une pompe à fric ai-je rétorqué.
C’est toujours fut sa réponse.

rose dit: à

Entre 25 et 45 personnes vulnérables dont il s’occupe.
En réalité, l’individu a trouvé la sinécure.
Il.ne branle rien et nourrit sds gniards sur le dos des.vkeux qu’il a en charge.

Métier de pompe à fric, ainsi qu’il.en a accusé l’avocate, alors qu’il est le premier concerné. L’avocate, elle, bosse, et bien.

rose dit: à

dslée, je ne corrigerai pas mes erreurs orthographiques.
Émotionnel harassant.

et alii dit: à

rose, faites savoir:
. À Sèvres et Saint-Cloud, les salons des Ehpad sont, par exemple, mis à disposition d’associations de danse country et de qi gong en contrepartie de spectacles et d’initiations gratuites pour les résidents. Un Ehpad de Rennes a créé un potager partagé dans son jardin et organise des conférences sur le développement durable.

Des activités thérapeutiques créent des occasions d’échange, comme le dessin, le modelage de l’argile, le théâtre, la danse, etc. L’exercice physique adapté de l’association Siel Bleu est mobilisé.
https://theconversation.com/oui-lehpad-peut-etre-un-lieu-de-vie-et-dhumanite-insoupconne-148483?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2029%20octobre%202020%20-%201771217176&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2029%20octobre%202020%20-%201771217176+CID_27f95c30ececa2de33b12ce2c7df7201&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Oui%20lEhpad%20peut%20tre%20un%20lieu%20de%20vie%20et%20dhumanit%20insouponn

DHH dit: à

@jazzi
j’ai repodnu à votre question sur la page précedente de ce fil

et alii dit: à

L4EXEMPLE DE Lyon:
Cette étude a pour objet, à travers l’exemple de la bibliothèque municipale
de Lyon, de mener une réflexion sur l’offre de services en direction des
personnes âgées dans l’incapacité de se rendre à la bibliothèque. Elle
aborde la question du portage de livres à domicile et de la desserte de
maisons de retraite par bibliobus.
Descripteurs :
Bibliothèques et personnes âgées**France
https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/554-l-offre-de-services-en-direction-des-personnes-agees-empechees.pdf

et alii dit: à

Il faut cesser de penser qu’en matière de lecture tout est joué au moment de la
retraite ou de l’entrée en institution. Contrairement à une opinion largement
admise, on peut acquérir de nouvelles pratiques à cet âge : de nouveaux lecteurs se
révèlent, d’anciens lecteurs retrouvent le goût de lire après des années
d’interruption. C’est plutôt la question d’une meilleure promotion des livres auprès
des personnes âgées qui se pose. Le passage à la retraite, loin d’apparaître comme
un temps de rupture négatif, peut inviter à une plus grande fréquence et une plus
grande variété de lecture. Il faut donc bien se garder d’enfermer les personnes
âgées et plus particulièrement les personnes âgées empêchées dans la catégorie des
« faibles lecteurs » ou des « lecteurs précaires ».

et alii dit: à

s. Les
bibliothécaires de la MLIS souhaiteraient pouvoir développer de nouveaux
dispositifs en direction des personnes âgées vivant en institution. Parmi leurs pistes
de réflexion : le lancement de séances de lectures à voix haute afin de répondre aux
demandes de plus en plus fortes des personnes âgées, la mise en place de
formations pour les personnes relais et l’instauration de partenariats avec les
animateurs des résidences.
3.2.1.3.La Bibliothèque des Relais lecture de Grenoble

Soleil vert dit: à

Jibé dit: à
chez Gallmeister, « Dans la forêt » de Jean Hegland.

Très bon parait-il : post apo et apprentissage
(mais qu’est ce qui n’est pas bon chez Gallmeister en effet)

et alii dit: à

Une offre destinée aux résidents :
Les principaux documents demandés par les résidents sont les romans
sentimentaux, les romans du terroir, les romans historiques, les romans policiers et
les biographies. D’après les personnes relais interrogées, certains types de
documents, certes encore peu demandés par les lecteurs, font défaut dans les fonds
LUCIDO EL HARRAG Aurélia| DCB 14| Mémoire d’étude | janvier 2006
Droits d’auteur réservés.
47
L’offre de services de la bibliothèque municipale de Lyon : une offre adaptée ?
du bibliobus : les livres sonores, les revues, les BD, les films, les CD ou cassettes
de musique.

et alii dit: à

« ».
29 Enfin, les animations doivent être organisées régulièrement :
établir un climat de confiance peut être très long, c’est pourquoi il est important de
multiplier les visites et les interventions afin que les résidents s’habituent petit à
petit à la présence des bibliothécaires, qu’il n’y ait plus d’appréhension

Jazzi dit: à

Merci DHH pour votre réponse.

Merci rose. La situation de votre mère n’a pas l’air de s’arranger mais l’essentiel est que vous puissiez garder le contact physique avec elle par ce temps d’avis de tempête généralisé !

Pensée aussi pour Clopine, qui après un second séjour en psychiatrie s’est enfin installée chez elle à Rouen.

Soulagé enfin de voir que Marie Sasseur a échappé à l’attentat terroriste de Nice, dans la basilique où mes parents s’étaient mariés juste après la Seconde guerre mondiale.

D’une guerre l’autre, le monde est toujours aussi fou !

et alii dit: à

« et toc »?
R2PONSE/
Ali Benmakhlouf : “Je suis pour la compréhension plutôt que pour la signification”
« Pose ta dent sur la vérité. » Ce proverbe marocain est l’un des préférés d’Ali Benmakhlouf. Depuis des années, le philosophe les collecte en logicien, car il voit dans ces formules réduites un concentré de pensée, «
PHILOMAG

Soleil vert dit: à

Morand : souvenir de Dufilho dans Milady

Alors Paul Morand, la ligne droite ?

et alii dit: à

J4APPRENDS JUSTE les nouvelles de NICE:c’est effrayant; j’ai vite lu le live du monde;
pensées à tous et toutes

Marie Sasseur dit: à

@Soulagé enfin de voir que Marie Sasseur a échappé à l’attentat terroriste de Nice.

C’est encore la communauté catholique qui paie un lourd tribut à cette vaste entreprise idéologique et criminelle des islamistes.

Triste Toussaint, où seuls les cimetières seront ouverts, alors que cette célébration n’est pas celle de la mort.

Soleil vert dit: à

Marie Sasseur : courage (je sais que vous n’en manquez pas)

renato dit: à

Attaque fasciste à Nice : la preuve que ce sont des gens dépourvus de morale et surtout sans couilles.

Jazzi dit: à

Le prix Goncourt reporté si les librairies sont fermées !

renato dit: à

Au petit déjeuner je n’ai rien demandé, Jacques.

Paul Edel dit: à

Jazzi la bande-annonce de « Aline » est nettement moins bonne que la pub qui la précède.

et alii dit: à

je ne suis pas triste;je suis inquiète; et cela me semble justifié;je ne me me sens pas d’humeur à rire

et alii dit: à

Il s’est fait remarquer par son ton et son trait volontiers satirique. On lui doit La Planète des sages, Silex and the City ou encore 50 nuances de Grecs ! Avec Un cow-boy dans le coton, illustré par Achdé, il fait surgir, pour la première fois dans l’histoire de Lucky Luke, la question du racisme et de l’esclavage.

On parle de liberté d’expression, de caricature, de visibilité, du Muppet Show et de voyage, avec Jul, invité de Boomerang.

et alii dit: à

avez vous entedu sonner le glas à 15H?

Phil dit: à

Némirovsky
En guise de remerciements, Bloom insinue que « j’édulcore »

dear Bloom, savez sûrement la tentative de Morand et de sa femme, certes qui échoua, auprès des autorités allemandes pour sortir Némirovsky du camp français. Lettres originales produites sous honnête éclairage dans l’exposition consacrée à Némirovsky au mémorial de la shoah il y a une dizaine d’années.
Les fortes têtes nous diront si la biographe 1969 a jugé honnête de produire cette pièce édulcorante dans son dossier à charge.

et alii dit: à

JE NE L’AI PAS ENTENDU alors que j’entends sonner midi

bouguereau dit: à

cette pièce édulcorante dans son dossier à charge

morand c’est bien lgenre a smettre des sucrettes daspartam dans son café..havec ses cracottes

bouguereau dit: à

la preuve que ce sont des gens dépourvus de morale et surtout sans couilles.

..pas dça dans le potage à alesquia rénateau..c’est une faute de gout qu’il dirait morand

bouguereau dit: à

Gardons notre calme et le moral et la chambre

pq..cracotte..what else

bouguereau dit: à

Merci DHH pour votre réponse.

Merci rose. La situation de votre mère n’a pas l’air de s’arranger mais l’essentiel est que vous puissiez garder le contact physique avec elle par ce temps d’avis de tempête généralisé !

t’es un foireux de gateux baroz..tu sucres et du vrai..pour tout une cuve de beaujolais

et alii dit: à

il faut dire que avec le boug on est servi sur la RDL dans le genre cloche
bonsoir

renato dit: à

Quoi, bouguereau, tu la joue néo-humaniste postmoderne, maintenant ?

bouguereau dit: à

..et vois comme je réussis rénateau

Chantal dit: à

Je reviens de la mer, ar en train, vide, frôlant les campagnes aux vaches moles et les ruisseaux bordés de saules têtards. Un calme absolu, la digue vide, seul le ballet des jardiniers et les pelleteuses qui répartissent le sable , les escaliers qui descendent vers la plage plongent dedans assiégés inutiles.

Les vitrines surréalistes, des mannequins habillés à la dernière mode dont personne ne regarde les prix de plus en plus rouges et ronds, fixent le lointain. Le marchand de homards seul avec son aquarium plus loin les croissants à la crème, les javanais poireautent, échappant désormais à la dévoration, nul ne sait si les vacanciers viendront, la statue du lecteur encerclé assis sur le front de mer reçoit de temps en temps l’éclaboussure d’une roue de vélo profilée. Suis rentrée les joues rouges de vent, tout plutôt que la ville morbide, bien contente de mon excursion, les mois prochain je refais Bruges. Je ne peux pas voir ma tante, une seule personne est autorisée en maison de retraite, on peut pas tricher c’est maman qui y va seule.

bouguereau dit: à

jibé on nsait pas ce quétait exactement le rizing sun de la vieille chanson..certain hon dit que même c’était un boxon pédé dla nouvelle orlinz..jeanne darc va nous sauver jibé..la version pédé c’est ma version préférée
https://www.youtube.com/watch?v=t40INnb6DnY

bouguereau dit: à

les mois prochain je refais Bruges

zont un mal fou a pisser le français..

Janssen J-J dit: à

castex : pour les enterrements, on tolérera 30, mais pour les mariages, 6.
Il est sûr qu’on se fait bien plus iech durant les mariages !… Le gvt est d’une logique imparab’

Jean Langoncet dit: à

C’est compter avec les pleureuses à gages.

renato dit: à

Enfin, Janssen J-J , tout le monde sait qu’aux mariages les larmes sont justifiées par la conscience du futur. Tandis qu’aux enterrements on peut voir des visages heureux, et ça se comprends par le fait qu’une ou plus personnes qui participent à la fonction ou au successif banquet commemoratif passent à meilleure vie — le défunt et ses héritiers —.

bouguereau dit: à

ils chialent et se marrent a contretemps pour montrer que pour cqui est de rater..c’est des vrais artiss

rose dit: à

 » Bricorama,.Conforama »

Eh bricoleur du dimanche : Bricorama, Castorama.
Retourne te coucher.

bouguereau dit: à

C’est compter avec les pleureuses à gages.

tsais l’aminche..lors du premier coufin tu pouvais claquer à lépad et ête déclaré disparu au champs dhonneur a ta famille..si t’as connu..et dlote coté du miroir..là..je connais un soignant dépad sous kil de diazépam ha la maison..45% dses pensionnaires y ont refroidi..fais passer à rose

Janssen J-J dit: à

(J. Ext, 29.10.20_19.21)
Suis allé voir la mienne de maman à l’ehpad cette aprèm : on a pris ma t° à l’entrée, et on m’a dit de ne rester que 20 mn. Elle dormait profondément, n’ai pas osé la réveiller, lui ai caressé les mains, les filles m’ont assuré qu’elles lui diraient que j’étais passé, mais je ne crois pas qu’elle comprendra qui était passé la voir. Ensuite, j’ai déposé de beaux chrysanthèmes au cimetière (blancs, jaunes, mauves et rouges) sur mes sépultures, car je ne pourrai pas y aller le 1er novembre. Après, nous avons achevé d’alimenter les brûlots autorisés par la mairie suite aux noyers tombés lors de la dernière tempête : ils entravaient le cours du ruisseau vicinal et menaçaient d’inondation la maison de la voisine. L’élagueur a préféré être payé au black, en tant qu’auto-entrepreneur, il avait gagné 30 euros déclarés de plus que l’an dernier 2019 : par csqt, on lui a interdit le droit à demander une indemnisation pour cette année 2020. Le coiffeur m’a alerté pour me dire qu’il travaillerait jusqu’à 23 heures ce soir, car après, durant un mois, il ne pourra plus.
Ce soir, mon cinéma sera fermé après minuit, et les bouquins commandés à la librairie ne seront dispo qu’en décembre. Je ne verrai donc pas « l’ADN » programmé, et Alice Coffin devra attendre. (Je ne passerai jamais par amazon ni ne regraderai jamais les Netflixt).
Donc, tout va bien, monsiuer Castex vient de me dire que j’avais le droit d’aller à la plage ma baigner. Hélas, je peux pas aller me promener à plus d’1km, et « ma plage » est à 30. Je vais reprendre mes 10 tours journaliers de jog. dans le jardin constellé de feuilles détrempées. Les poules sont tristes, elles ne pondent plus. Rentrent tôt au bercail, ont eu du mal à s’adapter aux nouveaux horaires, n’acceptent plus les hommages de Boy George.
Je n’ai rien su de l’attentat de Nice. On m’envoie des mails de Paris pour exprimer mon sentiment sur cette affaire. Je n’ai rien à en dire de plus que les chaines qui ont besoin de prétendus experts… pour venir faire les clowns chez eux. Je mets leurs mails à la pourrielle. Cela dit, je pense qu’on glisse vers la fin.
Je résiste pourtant…, mais ne trouve pas trop de joyeusetés à la rdl, les passions y restent tristes. Et l’optimiste Alain Ray n’était plus là pour prévenir mon pessimisme. Je ne supporte plus qu’on me parle de paul morand. Un « diplomate », ça ?
Je suis presqu’heureux de la décision de Decoin Didier pour le 10 nov. Me demande un brin ce qu’en a pensé notre Pierre Assoul. Perds pas le nord.
@ rôz, je vous demande de trouver encore du courage en vous-même. On s’en sortira quand même. Un jour. Bàv, et à toute l’Herdélie.

Jean Langoncet dit: à

Progrès notoire, naturellement.

bouguereau dit: à

si ça te rend gai..c’est qutu réussis

Jean Langoncet dit: à

La fatalité, elle aussi elle lasse, avec son bon dos en nid d’abeille.

bouguereau dit: à

..baisse la tête l’aminche..ça tdonnera l’air dun coureur

Jean Langoncet dit: à

Des masques profilés vers l’avenir et l’étude du cx. If it doesn’t go it doesn’t flow. Le virus a du retard sur nos moyens de protection et le gouvernement en a encore plus que lui.

Bloom dit: à

Vous faites erreur, dear Phil, Irène Némirovsky n’est restée que 2 jours à Pithiviers, du 15 au 17 juillet, au petit matin où son convoi a quitté le camp pour Auschwitz.

C’est Michel Epstein qui a remué ciel et terre pour solliciter ses contacts dans le monde de l’édition pour la faire sortir d’Auschwitz. La Morand, grande copine de l’Abetz lui conseilla de s’adresser à l’UGIF. Elle n’aurait pas déparé le comité de sélection sur la rampe de Birkenau.

Rien ne sert d’édulcorer,dear Phil, les faits sont têtus & les mains de ces monstres sont plus ensanglantées que celles de Macbeth & de sa Lady.

Roux dit: à

Champions du monde

Champions du Monde (Grasset, 1930) raconte les destins croisés de quatre jeunes gens, étudiants à l’Université de Columbia, « nés aux quatre coins des États-Unis, à quatre étages différents de la société, issus d’ancêtres venus du bout de monde » ; ils forment une société secrète dont le but avoué est que chacun d’entre eux devienne « maître de l’Amérique ». Le plus athlétique, Jack W. Ram* (« On l’appelait le Bison, à cause de son front large, de son poitrail, de sa toison couleur de rouille. Des membres renflés ou évidés, suivant le dessin de ses muscles si saillants qu’ils ombraient le torse, les reins, le ventre. Ses pieds, ses mains ressemblaient à des outils préhistoriques »), deviendra boxeur. Dix ans plus tard : « Son nez s’était aplati, ses oreilles, bossuées comme une aile de vieille Ford, ressortaient en bourrelets à l’extérieur ; on voyait sa peau ampoulée par les coups ; sa bouche, volontiers ouverte, il la tenait toujours fermée maintenant, la langue roulée à l’intérieur, de peur qu’un uppercut ne vînt la trancher. »
De ces quelques extraits, on peut déduire que Paul « Speedy » Morand ne s’est pas trop foulé la nénette. La suite le confirme… quelques années plus tard, Jack Ram est devenu « un hybride mélangé de professionnel, de gentleman et de gymnasiarque » flanqué d’une « 1000 carat girl » que seuls les objets intéressent… « un nez de musée […] d’énormes cils plantés comme des sabres […] enduite d’une beauté trop fraîchement peinte ». Pour cent mille dollars, le Bison accepte de rencontrer Fritz (« résistant comme un nègre ») Unger à Madison Square Gardens (sic !) en quinze rounds de trois minutes.
« Nus, sous la pluie électrique précipitée des abat-jour. Chairs roses, caleçons blancs, gants noirs […] ils sautaient sur place, piétinaient leurs ombres pâles. » La « saucisse » a vite fait de ressembler à du pâté de foie… le Boche est « en confiture », dès les premières reprises il ressemble à « un étalage de boucher que rien n’arrivait à nettoyer ». Les « choucroutes » finissent par abandonner, non sans porter réclamation, ce qui déclenche la fureur de la foule. Émeute… lampes brisées… charges de police… « Un des plus grands scandales dans l’histoire de la boxe […] dix mille dollars de dégâts à Madison Square Gardens (re-sic ) ». Fin mot de l’histoire : il s’avère (pourquoi ? rien ne justifie la manœuvre) que Müller, le manager de Ram, avait, à l’insu de son boxeur (comment ? l’histoire ne le dit pas), glissé à l’intérieur de son gant droit « une plaque d’acier légère et très dure ».
Jackie Ram, pourtant innocent, se fait sauter la cervelle dans un taxi et Paul Morand se retrouve page 131 débarrassé de l’un de ses héros (poids lourd entretemps devenu mi-lourd), celui dont il ne savait, à vrai dire, pas trop quoi faire.
L’intrigue de ce qui ressemble à peine à un roman est faiblarde, le style désuet, au ras du ridicule parfois, malgré quelques passages joliment enlevés, pourtant Champions du monde se retrouve toujours cité comme un exemple de littérature sportive… sans doute par des paresseux ne l’ayant pas (re)lu.

* Comme l’emblème de Dodge.

Soleil vert dit: à

Merci à Pierre Assouline et aux académiciens pour leur solidarité avec les librairies

Nous voilà donc reconfinés

Jazzi dit: à

L’HOMMAGE A NICE MEURTIE

Nice, tout particulièrement, où Nietzsche eut la révélation de sa théorie de « l’éternel retour du même ».
Nice, donc, tout à la fois :
Nizza la bella !
L’ancienne Nikaïa des Grecs
Nice la Romaine des arènes de Cimiez
Ni tout à fait française et pas vraiment italienne
Tout juste provençale et plutôt méditerranéenne
Nice la cosmopolite, qui ouvre sa baie aux anges et sa promenade aux Anglais
Nice des Russes, des Juifs et des Maghrébins
Nice de la vieille ville et des nouveaux quartiers
Nice jazz, dont le festival, à l’égal du Carnaval, jouit d’une réputation internationale.
Nice is nice…
Avec son arrière-pays, Nice est plus qu’une ville : ici on dit un comté.
Un comté qui s’offre le luxe d’englober une principauté, et constitue à lui seul plus des deux tiers du département actuel des Alpes-Maritimes.
Nice n’a-t-elle pas tous les attributs d’un pays : un territoire, un peuple, une langue (le « nissart ») et même une cuisine ?
Les vestiges du site archéologique de Terra Amata, mis au jour, il y a quelques décennies, sur les pentes occidentales du Mont-Boron, témoignent d’une occupation humaine, à Nice, datant de plus de 400 000 ans !
Le Niçois n’a ni la jovialité du Provençal ni la volubilité de l’Italien. Il ne manque pas d’humour, mais c’est un pince-sans-rire, tout à la fois orgueilleux et timide. Farouche, volontiers rebelle, le Niçois est indépendant sans être indépendantiste. Contrairement à son proche cousin Corse. Au gré des circonstances, il s’allie, s’assujettit, opportunément, au plus fort, mais de préférence le plus éloigné possible : les comtes de Provence, les rois de Piémont-Sardaigne, l’Empereur des Français… Demain, le président des Etats-Unis d’Europe ?
Habitant, entre montagnes et mer, un territoire géographiquement ouvert, traversé, visité, le Niçois est curieux du monde, mais pas franchement accueillant : il lui faut des formes et du temps avant d’intégrer les populations résidentes et les travailleurs immigrés.
Le Niçois est un homme de souche antique, par nature tourmenté, qui vit sous le plus beau des soleils. Un soleil allègrement métaphysique : Nietzsche, Matisse, Valéry et tant d’autres penseurs et artistes sont venus puiser le meilleur de leur inspiration à la lumière de Nice, une ville particulièrement créative, où les peintres et plasticiens contemporains on fait école, à l’égal des cités italiennes de la Renaissance.
Nice, rivale ancestrale de Gênes et de Marseille.
Nice People.
La ville de Masséna et de Garibaldi, où vint mourir, entre autres célébrités passées, la Belle Otero.
Nice, mère excessivement méditerranéenne, tout à la fois fantasque et généreuse.
Ville du Carnaval, de fêtes et de banquets.
Nice, inventrice de nombreuses spécialités culinaires….
Jacques BAROZZI

Jean Langoncet dit: à

Aimer mieux une tête bien faite qu’une tête bien pleine.

Nicolas dit: à

J’ai pas de compte Google, peux pas commenter ton blog, de toute façon j’aime pas m’éparpiller, de rien Soleil, vraiment intéressant ces articles de Queyssi, unfortunately sa préface des Nouvelles complètes de Dick ne présente pas le même intérêt (je dis ça c’est pour être sympa). Une liste des idées – avec à chaque fois la référence(cette manie insupportable)- de chaque nouvelle. Aucune analyse plus large ou si peu, une liste à la Prévert alors qu’on a toutes les nouvelles sous le nez. C’est bien dommage. Reste le texte 🙂

Ps: Pourquoi tu écris des trucs pareils «  En outre si l’on veut bien s’affranchir des paradigmes du genre, le lecteur pourra convenir que ce Huis clos séduit davantage que son modèle sartrien. »

Janssen J-J dit: à

On vous sent ‘meurti’ (sic) par l’attentat du jour à Nice, jzmn, et vous avez visiblement composé cette ode au pied levé pour donner du courage à vos coreligionnaires. Tout le monde n’en aurait pas été capab’, vous savez.

Janssen J-J dit: à

@ Dans la forêt » de Jean Hegland. Très bon parait-il. Je confirme : « très bon », excellent même.
Pas compris, SV, la fili-pique de nico.(de.staël)

Soleil vert dit: à

Nice : Max Gallo

Marie Sasseur dit: à

Bah voui, soleil vert de gris.
Nice, ville de Romain Gary; son Excellence, qui a refusé de siéger aux côtés de l’enflure…

Jibé dit: à

« Cela dit, je pense qu’on glisse vers la fin.
Je résiste pourtant…, mais ne trouve pas trop de joyeusetés à la rdl, les passions y restent tristes. Et l’optimiste Alain Ray n’était plus là pour prévenir mon pessimisme. Je ne supporte plus qu’on me parle de paul morand. Un « diplomate », ça »

JJJ, on glisse toujours vers la fin, à vrai dire. Le restau en face de chez moi vient de fermer, il est 21 heures et le silence … tout l’immeuble a bruissé de gens qui faisaient leurs valises, je me demande si leurs enfants vont sécher l’école sans problème… quelques uns restent. Les parcs seront ouverts mais le plus proche est à plus d’1 km, j’habite une grande ville, alors j’irai sur les berges des fleuves.
J’aimerais bien continuer à vous croiser ici, vous avez aimé Dans la forêt que j’ai signalé hier, et puis d’autres choses.

Marie Sasseur dit: à

Passou, pour les librairies ce sera du « click and collect » pendant le reconfinement,- annoncé en angliche-, par Roselyne. De la pub pour Amazon, quoi.

Jibé dit: à

A Nice, le mec tue dans une église, une femme de 70 ans, une autre de 30 et un homme de 55. Il croit que c’est un fait d’armes, une haute lutte, une clé pour son paradis… Que voulez-vous qu’on en dise? Une fois de plus, les mots me manquent.
Sauf compassion pour nos frères et soeurs tombés, une fois de plus.

Jibé dit: à

du click and collect… faut déjà ouvrir un site ouèbe, petit libraire, être bien formaté dans la norme algorithmique contempo.

Soleil vert dit: à

– >Queyssi a fait aussi un très bon boulot éditorial chez Mnemos : L’Ile des Morts – Edition intégrale de Zelazny et la guerre uchronique de Fritz Leiber

« Ps: Pourquoi tu écris des trucs pareils « En outre si l’on veut bien s’affranchir des paradigmes du genre, le lecteur pourra convenir que ce Huis clos séduit davantage que son modèle sartrien. »

Ben le rhum et puis parce que Huis clos de Sartre et « son enfer c’est les autres » (trois personnages enfermes dans une même pièce ad vitam aeternam) c’est moins original que de se retrouver coincé dans la tête d’un autre. Paradigme pour dire que malgré ce qui sépare la littérature blanche de la SF on peut trouver des passerelles

– Je trouve aussi que Queyssi comme Berthelot et ses transfictions (Bibliotheque de l’entre-monde) ont beaucoup pioché dans Genette (Figures III)

– Pas besoin de compte google pour commenter, le blog te demande simplement de répondre à un Snapchat

Cordialement SV

Marie Sasseur dit: à

Il y avait une foule incroyable, today, dans la librairie du Cours Mirabeau, où les terrasses bondées des restaurants débordaient sur l’avenue; une ambiance de carpe diem dans une douceur d’arrière saison.
J’ai acheté aussi le dernier Gaudé, passé sur la rdl, comme une apparition ,en bandeau pub.

Jibé dit: à

une ambiance de carpe diem, c’est très justement dit, et puis de nostalgie par avance, comme retenir le temps, on aurait voulu…

Jean Langoncet dit: à

@@Nice, inventrice de nombreuses spécialités culinaires….
Les p’tits farcis, de bas ranci, on en a soupé.
Basta.

Parfaite carcasse de canard gras achetée ce soir 2,40€ ; revenue sur toutes les faces puis « courbouillonnée » trois à quatre heures pour en détacher toutes les chairs et exprimer les saveurs avant de …

Soleil vert dit: à

Couru-les-librairies-demandé-vous-avez-un-recueil-de-Jack London-contenant-la mythique-nouvelle- « Construire un feu » ?

Euh non

Me suis rabattu sur Dalva de Jim Harrison

Nicolas dit: à

Extrait : Elwood est « consumé par un feu intérieur qui l’apaise et qui offre, peut être, un sens à sa vie. La fin et sa pluie noire ne répondent pas exactement à la question, mais ce texte démontre, l’acuité du regard etc » Des conjectures pas pas résolues, j’ai envie de dire pourquoi ? Quel intérêt? Qu’est ce que ça apporte? etc On n’en saura rien.

Nicolas dit: à

Sartre pas original c’est une façon de voir.

Nicolas dit: à

Qui a la plus grosse ? Pas moi.

Nicolas dit: à

Merci pour les réponses. Sois fort !
A demain

Jibé dit: à

« Me suis rabattu sur Dalva de Jim Harrison »
vous ne le regretterez pas, Soleil vert, j’ai passé de belles heures de lectures avec Dalva, son fils, une famille entière à la sauce Harrison

Jibé dit: à

@Nicolas
non, il n’existe pas de prime de 28 euros, c’est un canular internet, qui est sorti un jour et circule depuis.
(Googlez « prime de 28 euros par jour » et voyez donc ce que ça raconte.)

Jean Langoncet dit: à

@..baisse la tête l’aminche..ça tdonnera l’air dun coureur

C’est ainsi chez les hommes pressés, le premier qui bande encule l’autre ; avec style.

Jean Langoncet dit: à

À 23:49, heure de Paris

D. dit: à

Ignoble attentat, assez incohérent par rapport au contexte des caricatures religieuses puisque si les catholiques dans leur très grande majorité les tolèrent, presque aucun ne les encourage qu’il s’agisse du Christ Jésus ou bien du Prophète Mahomet.
J’ai déjà dit ici qu’aucune caricature ne méritait sanction quelqu’elle soit et certainement pas des abominables assassinats d’innocents au nom de Dieu, qui est le Dieu de la vie et non pas de la mort, mais méritait reproche en tout cas car reproche fait aussi partie du droit d’expression.
Et puis identifier l’Occident contemporain au catholicisme est une profonde aberration car la pensée catholique pure est profondement opposée à l’Occident.
Bref nous avons non seulement affaire à des barbares qui se vouent aux enfers par leurs actes de mort, mais aussi à des ignorants.

Jean Langoncet dit: à

@jibé on nsait pas ce quétait exactement le rizing sun de la vieille chanson..certain hon dit que même c’était un boxon pédé dla nouvelle orlinz..jeanne darc va nous sauver jibé..la version pédé c’est ma version préférée

à la tienne
https://www.youtube.com/watch?v=OmrGOXJMQj0

rose dit: à

Il s’engage à fond la caisse Rob Bresny

 » Verseau
20 JANVIER – 18 FÉVRIER
Au fil des ans, la composition de mes horoscopes a beaucoup évolué, mais une chose n’a pas changé : tous les quatre ans, je prends ouvertement parti pour un candidat à l’élection présidentielle américaine. Et je n’ai aucun scrupule à afficher mes convictions politiques de gauche. Étrangement, certains lecteurs s’insurgent encore de voir la politique s’immiscer dans mes prédictions astrales, alors que cela n’a rien de nouveau. Conformément au message de tes oracles, Verseau, je t’engage fermement à en faire autant dans ta propre vie : s’il se trouve encore dans ton entourage des gens qui ne savent pas qui tu es véritablement, n’hésite pas à les éclairer. »

JiCé..... dit: à

Vendredi 30 octobre 2020, 5h29, 15°

Je salue, la main sur le cœur, la fermeté des éleveurs-tueurs d’élite de troupeau, eux qui prennent soin avec amour de leurs veaux obéissants, des bêtes aux regards tendres.

A quoi sert la liberté, si on n’a pas la santé, hein, les cons ?…

Bonne journée dans vos boites, les sardines ! Et n’oubliez pas d’obéir. On pense pour vous ! La mort vous épargnera de vivre enfermés.

de nota dit: à

Hier à la librairie, une affluence de mois de décembre, dès l’ouverture, les gens partaient les bras chargés de livres, des nouveautés, des livres du « fonds », beaucoup de littérature, de  » jeunesse » mais aussi de sciences humaines. On va bien sûr mettre en place le  » click and collect  » qui, cependant, ne représente que 20 % du chiffre d’affaire ordinaire. Ce qui maintenant est redouté, c’est que le confinement continue en décembre, auquel cas, l’équilibre financier des librairies serait vraiment compromis.

Jazzi dit: à

Tous les prix littéraires sont suspendus, sauf le Fémina.
Les femmes ne seraient-elles pas solidaires ?

Jazzi dit: à

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a déclaré : « Les librairies ne font pas pour le moment partie des commerces ouverts. Mais elles pourront, comme les disquaires d’ailleurs, organiser des activités de livraison et de retraits de commandes, c’est-à-dire le “click and collect” »

Non seulement elle ne défend guère le livre mais en plus elle promeut l’anglais au détriment du français ! Elle a dû se tromper de ministère ?

Paul Edel dit: à

Jazzi, les dames du Femina voient peut-être une occasion cette année, d’avoir une plus grande visibilité,car elles souffrent d’être à l’ombre du prrrrrrrrrrrrrestigieux du Goncourt et du Renaudot .
J’imagine que les 4 goncourables confinés vont vivre un éprouvant suspense prolongé.

Jazzi dit: à

Le cinéma c’est la vie… reconfinée !

Jazzi dit: à

« les dames du Femina voient peut-être une occasion cette année, d’avoir une plus grande visibilité »

Toutes des collabos, Paul !
Faudra-t-il les tondre au prochain déconfinement ?

Marie Sasseur dit: à

Faisons une contrepèterie pour Drillon: le jaf et la dupe.

et alii dit: à

méfiez vous, BAROZZI porte la tenue du crétois: »tous les crétois sont menteurs »
l’uniforme crétois, constitué notamment de la vraka (la culotte caractéristique) et le poignard fiché dans la ceinture. Cette tenue est portée par les hommes à l’occasion de certaines cérémonies officielles ;
https://fr.wikipedia.org/wiki/Evzones

et alii dit: à

le jaf,c’est jacques alain qui est furieux
Juge aux affaires familiales — Wikipédiafr.wikipedia.org › wiki › Juge_aux_affaires_familiales
Le juge aux affaires familiales ou JAF (auparavant, juge aux affaires matrimoniales ou JAM) est un magistrat du siège chargé de statuer quant aux affaires …

Jazzi dit: à

« méfiez vous, BAROZZI porte la tenue du crétois : « tous les crétois sont menteurs »

« Le corbeau et alii a encore frappé », je répète : « Le corbeau et alii a encore frappé »…

Jazzi dit: à

« Le progrès » ?

Une histoire des religions qui finit au goulag ou dans la plus sombre des barbaries, renato !

et alii dit: à

pour REY/
Pathologies verbales
Lésions de certains mots dans le cours de l’usage
(Comment les mots changent de sens)
(1880)
Dupe
La dupe est un ancien nom (usité encore dans le Berry sous la forme de dube) de la huppe, oiseau. La huppe ou dupe passe pour un des plus niais. Il a donc été facile à l’esprit populaire de transporter le nom de l’oiseau aux gens qui se laissent facilement attraper. Toutefois, il faut noter que c’est l’argot ou jargon qui a fourni cette acception détournée ; ainsi nous l’apprend Du Cange dans une citation d’un texte du quinzième siècle ; citation qui montre que ce n’est pas d’aujourd’hui que la langue va chercher des suppléments dans l’argot. Quand on emploie le verbe duper, il est certainement curieux de parcourir en pensée le chemin qu’a fait le sens du langage populaire pour tirer d’une observation de chasseur ou de paysan sur le peu d’intelligence d’un oiseau un terme aussi expressif. Malheureusement, dupe comme nom de l’oiseau a complètement péri dans la langue actuelle. Quand nous disons un étourneau pour un homme étourdi, une pie pour une femme bavarde, comme étourneau et pie sont restés noms d’oiseaux, rien ne nous masque la métaphore. Mais dupe n’est plus pour nous un nom d’oiseau, et, au sens de personne facile à tromper, ce n’est qu’un signe que l’on penserait conventionnel, si l’étymologie ne rendait pas son droit à l’origine concrète, réelle, du mot.

Jazzi dit: à

« Paris, mille vies

Laurent GAUDÉ

Un soir de juillet, sur l’esplanade de la gare Montparnasse, le narrateur est apostrophé par un homme agité qui répète plusieurs fois sa question : Qui es-tu, toi ?

Guidé par cette ombre errante, il déambule de nuit dans un Paris étrangement vide où les époques se mêlent. Tant de présences l’ont précédé dans cette ville qui l’a vu naître, et ce sont autant de fantômes qu’il faut dire, apaiser, écrire, avant de revenir au grand appétit de la vie.

Entre art poétique et récit fantastique, l’auteur célèbre sa ville et se souvient, à la fois sincère et discret, heureux d’être un parmi les hommes et de chanter, le temps d’une nuit, ces mille vies qui nous devancent, nous accompagnent, nous prolongeront. »

Vous me prêterez votre exemplaire une fois que vous l’aurez lu, Marie Sasseur ?

et alii dit: à

ET NE RATEZ PAS CES PATHOLOGIES VERBALESavant de cruciverbabiller

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 30 octobre 2020 à 9 h 53 min.

…est’il encore besoin de rappeler,!…

…les liens entre les sciences sociales, et la corrida dans l’arène du temps, de qui casse les pieds à l’autre peuple,…

…angélisme dans les turpitudes à découvert, la tête dans le foin, le nombril en l’air,…

…les inégalités, entre le peuple  » taureau « , et l’élite le  » toréador « ,…

…spectacle  » social – fasciste « , d’utilisation des corporations soumises,!…

…en prendre de la graine,!…de l’unité en masses,!…
…s’écraser l’oignon pour le mauvais goût en cuisine,!…et ses forfaitures.
…B.C.B.G., les trompes l’œil, des classes des pièges et attrape-nigaud,!…pour l’esprit libre,!…
…un certain luxe de façade inutile, plein les yeux,!…
…savoir amortir les chocs,!…
…tout compte fait,!…envoyez,!…

B dit: à

Un grand faible pour Kaurismaki, pour moi c’3st un génie .

louis-ferdinand lévy dit: à

Les juifs et les pédés ?… Houlà, pas touche, c’est sacré !… Dieu ? la religion ? la patrie ? Breloques, vieilleries, reliques ! Mais les juifs et les pédés, ça ça compte ! ça c’est important ! Et si en plus, coup de pot, vous êtes juif, pédé et communiste, alors là, c’est le tiercé gagnant, dans l’ordre d’arrivée !

Vive les juifs ! Vive les pédés ! Et surtout, n’oubliez pas, n’oublions jamais, vive les juifs pédés !!! Sans eux, la Fronce ne serait plus tout à fait la Fronce.

et alii dit: à

bloom, SVP, expliquez nous:
Royaume-Uni – Antisémitisme au Labour : Jeremy Corbyn, enfin la chute
L’ex-chef du Parti travailliste a été exclu après avoir critiqué un rapport accablant sur sa gestion de l’antisémitisme gangrénant la formation de gauche.

bouguereau dit: à

La mort vous épargnera de vivre enfermés

mort..vieux pitaine!..nos coeurs noirs comme de l’encre..le tien plein de rayons..pour tes coups de canons tu peux phumer..mais les crabes au deconfinement sront gros

bouguereau dit: à

keupu..vieux boulet..même pas bon pour les crabes

bouguereau dit: à

Non, je ne réagis jamais à chaud, JJJ.
C’est un extrait de mon introduction au goût de Nice, dédié à ma mère

..t’aurais du ajouter ‘non sans courage’..avec baroz c’est toujours du crabe congelé

Janssen J-J dit: à

@ 30 ans, je trouve qu’il était déjà très intelligent, même avec des cheveux. Il n’avait pas une tête de mouche sur le caillou. Etes malveillant, merci pour le lien.
@ Bon, mais honnête, quand même, jzmn, sur « le goût de Nice » que je n’ai jamais fréquenté. On peut pas tout suivre, hein ? J’avais oublié que vous ne perdiez jamais le nord, n’improvisiez jamais sous le coup de l’émotion tunisienne. Vous n’êtes pas trop émotionnab’, comme flâneur.
@ ce n’est pas le suspense des 4 lauréats qui m’émeut le plus, mais la peur des conséquences de la défaite de Trump (irait-il appuyer sur le bouton nucléaire, s’il devait dégager ?) d’une part, de l’autre, la frustration d’être privés du menu des riches de chez Drouant, pour cause de fermeture du restau ou d’impossibilité d’y tenir table à plus de six. Alors qu’à la rdl, on attend ça tous les ans pour Allo Wine, et que passoul nous donne le scoop en pâture. Toute façon, n’égalera jamais le contenu du banquet pantagruélique concocté par l’Enard.
@ Bonne Louise Erdrich, à la matinée…
@ Un supplément d’âme du jour, Paul : j’entame un nouveau Ron Rasch, « Serena », le meilleur, parait-il, d’après DHH. Du lourd. – Et puis, des Gallmeister, par ces temps de couvaisons. On peut plus bouger, ils font du bien.
@ Tous les Parigots ont foutu le camp en province, quel embouteillage… Ah ! la fuite en province !… toujours accueillante en temps de guerre, pour tous les néo-ruraux du dimanche !
@ Merci txfl, pour vos cruciverbarbouillages,

Bonne journée pas si fique à l’Herdélie. Next.
30.10.20_10.17

bouguereau dit: à

“click and collect” »

rafarin ou mairie de paris du temps de chirac? les deux mon pitaine levons l’encre avec le magot quil disait baroz

bouguereau dit: à

Bon, mais honnête, quand même, jzmn, sur « le goût de Nice »

honnete..il mettrait sa mère sul trottoir..’c’est que les temps sont durs mon pitaine’

Chaloux dit: à

Jacques Drillon ou l’art de faire grincer la Clopine. Premier prix de conservatoire.

Chaloux dit: à

Quelle grosse nullité, ce boumou, qui se croit de l’esprit. Nadine, nanus horribilis, tais-toi donc et CASSE TOI!

Hurkhurkhurk !

Janssen J-J dit: à

cpr. Il est vraiment mal inspiré ce matin, lf-l, le nouvel hamlet de Patagon. Il se croit profond caché derrière son paravent, son chard’avoine, ses capotes anglaises en plumetis et ses dreadlocks salées. Ma gourme. Tiens, je vas aller visiter grillon, j’avions oublion xé vendredion.

puck dit: à

non, allez ! faut arrêter de parler de l’esprit français sans le définir !

suffit pas d’avoir sur la tête un chapeau ridicule d’académicien pour imaginer que sous ce chapeau ridicule se trouve ce qu’on appelle communément un « esprit français ».

Descartes !!! Pascal !!! les probabilités et le calcul de la pression atmosphérique au sommet du Mont d’Ore !!!!!!!!!!! et voilà ! c’est gonflant tous ces points d’exclamations !!!!

un français doit être capable de faire un calcul simple :

supprimer 60 mille lits de soin intensif représente une économie actuelle de 70 millions d’euros !

pour avoir à l’esprit des ordres de grandeur 70 millions d’euros c’est quoi ? c’est le prix du transfert du plus mauvais joueur de foot du PSG.

par contre le manque de ces lits de soin intensif confine le pays au confinement qui va couter 80 milliards d’euros par mois.

question : tout ceci est-ce bien rentable ?

pourquoi économiser le prix d’un trasfert d’un joeur de foot le plus nullissime du psg qui leur fait perdre la finle dansla champion league si c’est pour au final perdre l’argent qui permettrait de se payer tout le club du psg Neymar compris ?

voilà ce qu’un esprit français se doit de résoudre.

pas vrai greubou que j’ai raison ?

puck dit: à

Sasseur !!!!!!!! t’as fini le bouquin de Carrère ?

tu sais maintenant si Emmanuel est vraiment si malheureux d’être qu’un égoïste qui ne pense qu’à lui ?

ça vaut-il vraiment le coup d’écrire un bouquin pour parler de ce genre de truc par les temps qui courent ?

je veux dire si Carrère était le suel égoïsteen circulation dans ce pays, mais il n’est pas le seul !

Sasseur faut écrire à Emmanuel pour lui expliquer qu’il n’a pas à se rendre malheureux parce que c’est un égoïste, en fait il est juste dans la norme.

je te jure si tu le fais ça va le soulager.

Janssen J-J dit: à

La devise des tonneliers charentais : « Ici, les patrons sont les patrons, mais les ouvriers sont les maîtres. »
Bon… pour une fois, on va dire que ça sauvera le reste du 81 du naufrage abyssal hebdromadaire. Encore qu’elle ne soit pas charentaise de Cougnat, cette devise, mais deux-sévrienne, à l’orighine. De toute…, on n’est pas à sapré au nouvelobs de l’herdélie, hein !

puck dit: à

aler hacheter des boukins d’anticémytes chez les boukinistes sur les ké c’est com saurtire du saixechope aque dé revues kochones : l’important cé dhaprandre allez planker sous le mantho qui dirait le dirfilou

Jazzi dit: à

« Tous les Parigots ont foutu le camp en province, quel embouteillage… »

Oui, comme en 40, JJJ ! On va être peinards avant que ceux qui ont pris les routes de l’exode s’aperçoivent qu’il n’y a pas de zones non-occupée par le covid !

puck dit: à

gigi la visqueuse a bien fé daler vyv allah campane : on attent i la zénitude kan on pace la journai à regardher des lapinous assis sur les féfèces à se grater les oreyes avec les papates comme dirè bonne clopine.

bouguereau dit: à

La devise des tonneliers charentais : « Ici, les patrons sont les patrons, mais les ouvriers sont les maîtres. »

..sous drihihon la haut..chef descadrille

bouguereau dit: à

mon larbin est rentré a son passage à niveau..le garde barrière siffle comme un merle..hach ces musicos

puck dit: à

ékrir des truks anticémithes c’est maiprisable, interdir des bédés avaic des nouars tous pareyes dans thintain au congau passeke les nouars se recemb tousse cé du paulikeman corette qui dirè le passoulhine

Janssen J-J dit: à

depuis quelques temps, nous sommes littéralement envahis par les rorquals qui s’enfuient de leur pays, au prétexte de menaces politiques. Nous ne savons pas comment les héberger faute de structures adéquates. Et les nouveaux Parigots ne nous aident pas outre mesure, sauf à entraver les secours de première urgence !… Et pas un mot de Marine (marchande, lp) sur le sujet, comme par hasard ! Pas le moment de se compromett’ avec un masque du genre keupu.
https://www.sudouest.fr/2020/10/29/charente-maritime-une-baleine-s-echoue-sur-la-cote-sauvage-8019775-1392.php

Chaloux dit: à

Boumou, le nanus horribilis, vient de bénéficier d’une remise de peine, raison de son retour ici. Il va pouvoir jouir sans entraves de sa collection !

Hurkhurkhurk !

puck dit: à

« Nous ne savons pas comment les héberger faute de structures adéquates. »

le mank de strukturs adécouates cé le grau pauin faib de la franse qui dirait le pr ragoult

puck dit: à

cé le truk de la généracion milainium ka biberoné à la céri friands : aphrend ha pacer de la co-lok à la co-vide

Jazzi dit: à

LOUIS NUCERA

Brève histoire de Nice

Né et mort à Nice, Louis Nucera (1928-2000), issu d’une famille d’immigrés italiens installée dans la région depuis trois générations, a passé toute son enfance dans le quartier populaire et ouvrier de Saint-Roch. Dans ses romans, Chemin de la Lanterne ou Avenue des Diables-Bleus, il évoque le Nice pittoresque de sa jeunesse, où chaque lieu-dit était un monde en soi. Par la suite, devenu Montmartrois, il fut souvent excédé par l’image partiale de Nice reproduite dans la presse nationale. Pour lui, ces campagnes de dénigrement, sur l’air de la calomnie, étaient autant de manifestations de jalousie pour « un lieu inventé par les fées » et convoité depuis la plus haute antiquité…

« Donc un peu d’histoire. Depuis le commencement des temps, Nice fut convoité. Au point que lassés des attaques, ses habitants demandèrent la protection du comte de Savoie. Ce fut l’acte de dédition de 1388. Cinq siècles durant, l’histoire de Nice et celle de la Savoie allaient être intimement liées. Est-ce à dire que la violence avait renoncé ? Ce serait s’aveugler sur le comportement des hommes. De 1543 à 1793, à sept reprises, la France s’attaquera au comté. La première fois, au grand dam d’une Europe indignée, François Ier s’alliera aux Turcs pour investir la cité. C’est durant cette agression que s’illustra Catherine Ségurane, héroïne niçoise, comme Jeanne Hachette l’est pour Beauvais.
Ce furent ensuite les sièges de 1691 et 1705. Exaspéré, Louis XIV décida d’en finir une fois pour toute. Contre l’avis de Vauban, il ordonna en 1706 la destruction de l’ensemble fortifié, un des plus fameux du bassin méditerranéen. Si la fonction militaire de Nice s’achevait, un rude coup, par là même, fut porté au tourisme futur. Une citadelle d’une telle ampleur n’ajouterait-elle pas aujourd’hui à la majesté du lieu, lui donnant de surcroît une dimension historique perceptible à tous ? Que l’on ne s’étonne pas du peu d’estime qu’ont les Niçois qui fréquentent le passé pour le bâtisseur de Versailles.
Puis se sera en juillet 1792 l’entrée à Nice des bataillons révolutionnaires commandés par le général Danselme. Cinq mois plus tard, reprenant grosso modo l’exemple romain du Ier siècle, le département des Alpes-Maritimes sera créé. Dans un climat de peur et de violence, les Niçois refuseront longtemps la guillotine. Quand elle sera installée, elle ne servira pas, comme ne seront pas appliqués les textes de la législation révolutionnaire et que seront épargnés les émigrés.
A la République succéda l’Empire, qui gomma les tensions et ramena le calme. De ce régime, les Niçois s’accommodèrent une dizaine d’années. Mais les enrôlés de force dans les colonnes napoléoniennes devinrent trop nombreux. Cette conscription et une énorme pression fiscale firent que les habitants accueillirent avec joie leur retour dans le giron de la royauté sarde en 1814.
La situation se prolongea jusqu’en 1860, au moment où Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne, futur roi d’Italie (il parlait essentiellement le français, tout comme Cavour), accepta le rattachement de Nice et de la Savoie à la France contre l’appui politique et militaire de Napoléon III en faveur de l’unité italienne.
Il y eut plébiscite. Le résultat en faveur de la France fut écrasant. Victor-Emmanuel II vint en secret à Nice afin de délier les corps constitués de leur serment envers la Couronne et affirmer que lui, Victor-Emmanuel, souhaitait ce rattachement. Le représentant d’une seule localité du comté (Gorbio) ne put être joint. Là, le vote fut fidèle à la Savoie.
Pourquoi cet aperçu bien trop laconique ? Afin de préciser que, de toutes les parties qui constituent la France, la région niçoise est celle la plus récemment rattachée au territoire national. Mais, en cette contrée, pas de vociférations indépendantistes ni d’actes de violence. Est-ce pour cela qu’on s’autorise des injures dans la presse avec des titres de ce type : « Nice : la baie des requins », ou que se publient des phrases de ce genre : « De Menton à Toulon, les forbans pullulent » ? Ecrirait-on cela d’une région d’Afrique (par exemple) que l’on hurlerait au racisme. »
(« Une bouffée d’air frais », Le cherche midi éditeur, 2000)

Patrice Charoulet dit: à

VARIA (POUR SOURIRE UN PEU)

« Le meilleur moyen de soulager l’hôpital est de ne pas de tomber malade. » (Jean Castex, 24 octobre 2020)

« Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et qui en conséquence est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant? » (Voltaire,Dictionniaire philosophique , article « Fanatisme », 1764)

« Nous n’avons pas d’inquiétude à avoir sur le financement de notre dette. » (Bruno Le Maire, 22 octobre 2020)

« Ma gloire est assurée par mes actes. » (Mélenchon, 26 octobre 2O20)

Donne une casquette à un con et tu en feras un chef de gare. (X)

« J’en ai plein le cul de l’Europe ! » (Chirac, 29 juin 1987)

« Les oppositions n’ont pas d’incarnation. » (Philippe Guibert, 28 octobre 2020)

En 1987, Jean-Marie Le Pen, à la télé, réclama la création de « sidatoriums ».

« Mon deuxième prénom, c’est « Moussa » (Gérald Darmanin, octobre 2020)

Richelieu aurait pris un gadin dans les sondages. (Mitterrand)

Patrice Charoulet dit: à

J’ai lu une trentaine de livres de Morand avec un grand plaisir. Le posthume « Journal inutile », à mon sens, est son livre le plus passionnant.
Son antisémitisme m’a toujours indigné. C’est impardonnable.

Janssen J-J dit: à

comme je le dis souvent à l’épouse de son pote, il n’a aucune personnalité propre, ce puck. Sest mis à plagier le bon jmb, fort mal d’ailleurs, pour se rendre intéressant.
C poussifl et mal jointoyé, comme d’hab. Et en + avec tous les poncifles afférents au genre.
A jamais su trouver son style. Me fait pitié, depuis le départ de gwg75.

Marie Sasseur dit: à

-Sasseur !!!!!!!! t’as fini le bouquin de Carrère ?
Oui.
-Vous me prêterez votre exemplaire une fois que vous l’aurez lu, Marie Sasseur ?
Non.

Janssen J-J dit: à

@ J’ai lu une trentaine de livres de Morand avec un grand plaisir.
Hélas, PC, nous n’aurons jamais les mêmes valeurs. Je le regrette, car vous commenciez à me belgériser à la sauce cioran, du côté de Dieppe.
Bàv

renato dit: à

De plus en plus convaincu que Dexter n’a pas lu L’Homme sans qualités, le Tractatus non plus d’ailleurs. Il a peut-être lu, comme christiane, des résumés-grand-public. Aucun pays européen ne dispose de 60.000 lits de réanimations. Cela dit, le problème qui se pose en situation de pandemie ce n’est pas la réponse de l’État, mais la responsabilité des citoyens, ce qui passe par dessus la tête des cretins.

Chantal dit: à

1 km autour de son logis c’est court de la corde pour passer l’hiver, notez que çà doit faire drôle aux Goncourt qui s’exportaient en grande pompe à Wuhan fin 2018, aujourd’hui même à Paris il est incertain qu’il soit proclamé, vertige total …

On ne sait pas si les belges vont être mangés à la sauce aligotée française en matière de confinement ou s’aligner sur le modèle anglo-rosbif.

En attendant de se faire trancher la gorge, l’avenir est aussi sympa qu’un polar en laboratoire chez le docteur Maboul.

je vais me mettre au tricot sur mon rooftop, quand l’écharpe touchera le sol j’aurai gagné en patience comme les recordmans chinois de la pousse d’ongles.

et alii dit: à

moi, j’aime porter des jupes culottes depuis 1970 O% J4HABITAIS DANS LE SUD OUEST;
il parait qu’elle est emblématique des années 20
no explaining,man

Marie Sasseur dit: à

qy’accessourement…bouh

Marie Sasseur dit: à

Cela dit, le problème qui se pose en situation de pandemie ce n’est pas la réponse de l’État, mais la responsabilité des citoyens, ce qui passe par dessus la tête des cretins.

Tout a fait d’accord, plutôt que de mettre 67 millions de personnes au chevet de 5000 lits de rea, il faut que les vieux restent calfeutrés chez eux et arrêtent de donner des leçons de vieux con poujadisme, comme Renato.

Marie Sasseur dit: à

poujadiste!

Janssen J-J dit: à

Et maintenant, passons aux choses sérieuses avec notre collègue Héran, par ailleurs indéniable spécialiste des statistiques migratoires en nos contrées.
Mes hommages, François ! Votre papier est un peu long, mais vaut la peine d’être entièrement parcouru et médité, l’est magnifique, profond, inspirant. Propre à nous garantir du courage pour nos difficiles missions pédagogiques.
https://laviedesidees.fr/Lettre-aux-professeurs-d-histoire-geographie.html

Chaloux dit: à

Le Journal Inutile est indéniablement un des grands journaux du XXe siècle, je ne cesse de le dire ici depuis plus de dix ans. Ce que dit Morand des juifs et des PD n’excède pas ce que j’entendais de la part de vieilles dames très bien il y a quarante ans. Il faut arrêter d’en faire un cas particulier. C’était le langage d’une certaine France, en gros celle qui lisait L’Aurore, ni plus ni moins. Beaucoup de monde.
Ensuite, il y a bien des façons d’envisager la personnalité de Morand. Assouline a choisi la moins subtile (mais est-ce vraiment un choix?), celle qui ne fera pas de vagues, et surtout, surtout, qui ne lui causera pas de problèmes sur les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas « d’excuser Morand », mais d’envisager l’homme et l’œuvre autrement. Et c’est tout à fait possible, avec un peu finesse.

Quant au reste, que Gigi la visqueuse, alias Paméla Sunshine dans Vite 17 ne lise pas Morand, me semble plutôt un bien. Sa lecture salirait.

puck dit: à

renato, je l’admets : je ne connais pas le montant du transfert du plus mauvais joueur de foot du psg…

n’empêche que si le nombre de lits en soins intensifs en France était de 12 mille au lieu de 6.000 il n’y aurait besoin de confinement.

et si on met le cout de ces 6 mille lits supplémentaires en regard du cout du confinement…

les voies de la logique comptables sont parfois impénétrables…

louis-ferdinand lévy dit: à

Son antisémitisme m’a toujours indigné. C’est impardonnable.

Au moins autant qu’un imbécile, goy par-dessus le marché, qui se déclare ultra-sioniste.

Janssen J-J dit: à

@ Il a peut-être lu, comme christiane, des résumés-grand-public.

Ourgh,… ça c’est trop méchant pour Dexter, j’aurions point osé…

puck dit: à

« Ce que dit Morand des juifs et des PD n’excède pas ce que j’entendais de la part de vieilles dames très bien il y a quarante ans. »

mon larbin va mintenan fère le prossé des viokes : maiprizab qui dirè le paçou.

puck dit: à

« ça c’est trop méchant pour Dexter »

cé pa méchan cé caraimen méprizab, sa mérithe l’héternité auzenfers qui dirè le krist.

Chaloux dit: à

Mais non, face phion de boumou de nanus horribilis, tu ne comprends rien, comme d’habitude, je ne fais le procès de personne.
Les gens dont je parle ont beaucoup compté pour moi. Seulement, c’était leur langage, ce qu’ils se disaient entre eux, et que j’écoutais. Lorsque j’ai lu Morand, et quelques autres, j’ai seulement retrouvé ce que j’avais entendu.
Tu dois avoir un gésier de poule à la place du cerveau, mon pauvre gars. Tu es survisqueux!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Il a peut-être lu, comme christiane, des résumés-grand-public.

Moi j’ai adoré!

Hurkhurkhurk!

(Je rappelle : « On ne peut pas avoir d’esprit sans être méchant ». Rachilde).

puck dit: à

Marie Sasseur dit: poujadiste!
 »

terezoune ailé égrie : nosthalgy du tan hou elle faisait la doublur de la chicholina dan les philm kochons.

Chaloux dit: à

Et c’est tout à fait possible, avec un peu finesse..

Et de courage…

puck dit: à

naucetalghy : timare changin qui chanthe le bob dilane.

but rokenrol vil naiveur daille ki dirè neliougue..

renato dit: à

Dexter, selon Didier Sicard, ex président du Comité Consultatif National d’Ethique —ecouté à la radio il y a quelque jouurs de là —, quelques mois en respectant le port du masque, le lavage des mains, le respect des distances phisiques, et puisque la transmission se fait d’humain à humain, nous n’aurions même pas besoin d’un vaccin. Puis di vous voulez faire le jeu des cons qui jouent pour les prichaines élections comme Salvini en Italie, vous n’avez qu’à continuer sur votre lancée.

Tenez en compte qu’en respectant rigureusement ce gestes, dits barrière, nous n’aurions pas besoin de nous confiner, tout le monde pourrait travailler, etc., ce qui ne détruirait pas la vie : relations sociales, travail, etc.

Chaloux dit: à

Tout récemment, avant de disparaître, comme toute chose disparaît, la Cricri a clairement indiqué qu’elle n’avait pas lu intégralement L’homme sans qualités, ce qui parait un peu fort de café tout de même, s’agissant d’un livre qu’elle remettait sans cesse sur le tapis comme si elle le connaissait dans ses moindre recoins.
J’avoue que je ne l’ai pas lu non plus, mais j’ai encore quelque part dans ma bibliothèque les deux volumes qui me viennent de mon père, qui l’avait beaucoup aimé. Je ne suis pas confiné complètement, mais je vais avoir davantage de temps à consacrer à la lecture. Peut-être… En revanche, j’avais lu le gros recueil des Essais de Musil dont je garde un très bon souvenir.

renato dit: à

di vous voulez > SI vous voulez

puck dit: à

renateau il veu intherdir le porc du mask dans les epades pour rézoudre le problaime des retraites !

puck dit: à

au moins du temps de Napoléon la retraite on savait la gérer qui dirè le greubou !

Marie Sasseur dit: à

Avec des si, renato fait des procès d’intention aux autres pour mise en danger de la vie d’autrui. Qu’il reste chez lui, ce vieux cretin.

puck dit: à

« ces librairies qui reviennent à la vie en mode drive-in. »

promo du jour : 1 livre acheté 1 cheeseburger offert !

puck dit: à

la librairie en mode drive-in : je vais prendre le menu Carrère avec une grande frite et un grand coca…

Bloom dit: à

bloom, SVP, expliquez nous:
Royaume-Uni – Antisémitisme au Labour : Jeremy Corbyn, enfin la chute

Je me tiendrai au constat de JP Faye sur le double-bind dans lequel se trouvent historiquement les Juifs: orientaux pour les occidentaux et occidentaux pour les orientaux, conservateurs capitalistes pour les révolutionnaires et révolutionnaires pour les conservateurs capitalistes.
Can’t win, Catch-22 situation.

Corbyn est une espèce de Mélenchon qui a réussi à échouer alors qu’il avait un boulevard large comme Pall Mall. A noter qu’il succédait au poste de leader du Labour à Ed Milliband, qui est juif.

puck dit: à

« je vais me mettre au tricot sur mon rooftop, quand l’écharpe touchera le sol j’aurai gagné en patience comme les recordmans chinois de la pousse d’ongles. »

kan l’aisharp thoushera le saul Hulice reviendra ki dirè omaire.

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