de Pierre Assouline

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La République des livres
Trois pépites de la rentrée

Trois pépites de la rentrée

De livre en livre, Sylvain Prudhomme surprend. Son ton décalé, nonchalant, glandeur a un charme fou. Cette fois, avec Par les routes (304 pages, L’Arbalète), l’histoire d’un autostoppeur, comment il est entré dans la vie du narrateur, comment il en est sorti et comment il y est revenu. Une sorte de road-movie plein de rencontres (ici un extrait).

Le travail sur la langue parlée est très réussi, ça sonne vrai sans vulgarité ni relâchement. C’est un livre plein de livres mais quels ! Les Géorgiques de Claude Simon, Pour un Malherbe de Françis Ponge, Le Grand passage de Cormac McCarthy. Classe ! En même temps, ça n’est jamais un roman cultivé ni cuistre. D’autant que Marie, elle, est obsédée par un roman de l’italien Marco Lodoli qu’elle doit traduire. Et surtout par l’incipit de L’Education sentimentaledans lequel Flaubert parle de « la mélancolie des paquebots ». Cette expression magnifique, j’en aurais fait le titre du roman même si elle n’a rien à voir avec son propos. Le héros projette d’inventer un instrument appelé « le vidomètre » : ça devrait servir à mesurer les degrés de vide rencontrés au cours de ses voyages. Son humour est savoureux :

« Le plus fou, c’est que même les conducteurs qui s’arrêtent pour me prendre en doutent. Je suis dans leur voiture et ils me demandent très sérieusement : Mais ça marche encore le stop ? ».

C’est l’anti-Blablacar où l’on se choisit. Cet autostoppeur est un type qui aime vraiment les gens, il veut les connaître à chaque fois comme s’ils s’apprêtaient à disparaître. On sent que l’auteur doit être passé maitre dans l’art de ne rien faire. Tout cela baigne dans l’ambiance de Famous Blue Raincoat, chanson de Leonard Cohen que l’on souhaite à tou.s..t.e.s (on n’est jamais trop prudent) d’écouter avant de mourir. C’est un très agréable roman sur la vie qui passe, le temps qui s’en va et c’est bien comme ça.

Attention au titre UnPur (224 pages, 18 euros, Belfond), c’est bien UnPur en un seul mot. Pas un jeu de mots ni un calembour mais une façon d’annoncer que cette histoire va être si nouée, si puissamment tressée par Isabelle Desesquelles, qu’elle en sera oppressante. Aussi violent que l’exige la situation.

L’antihéros s’appelle le Gargouilleur. Un homme qui n’aurait pas dû naitre. Il n’a pas d’autre nom. C’est un pédophile. Un ogre à la Fourniret. On le suit dans sa chasse aux enfants. Vingt et un à son tableau. Il les vole puis les tue. Pour l’aider, il garde de force l’un de ceux qu’il a ravis afin de lui servir d’appât. Il devient son favori. Ca durera cinq ans. Assez pour que « l’enfantôme » se demande si au fond, ce n’est pas lui le monstre. Ca se passe entre Bari, Venise et le Yucatan. Le tueur tient officiellement un double rôle auprès de lui : père et professeur. C’est une fable moderne dans laquelle l’ogre est le prédateur qui dit pourquoi l’enfant ne se révolte pas, pourquoi il est par nature faible et soumis.

Elle dit surtout en quoi la famille est une masse si fragile et friable. L’auteure donne la parole à l’enfant, l’infans celui qui n’est pas doué de parole. Après le père, la mère se suicide. Les deux pendus à un arbre. La victime devient bourreau. C’est lui que l’on juge pour complicité et pour meurtre, puisqu’il a fini par tuer le prédateur à coups de ciseaux. Il est acquitté bien qu’il ne croit pas lui-même à son innocence. Quand la victime se sent devenir bourreau, tentée de réitérer, reproduire le Mal subi.

C’est un roman de l’inavouable, étude en profondeur de ce que peut signifier l’emprise d’un esprit sur un autre, l’incarcération mentale, dénué de tout voyeurisme où d’autres se seraient vautrés. Le réel a ses frontières que la narratrice dit ne pas avoir franchies. « Quand l’enfance nous est arrachée, quel humain cela fait-il de nous ? ». Tout cela est raconté dans une langue très maitrisée. L’horreur est écrite mais jamais décrite, toute en suggestions, sons et gestes, ce qui n’en est que plus terrible. Le récit, d’une grande force, est parfaitement composé. Impressionnant.

 Après le coup d’éclat de son premier roman Fugitive parce que reine l’an dernier (et un accueil critique et public aussi important à l’étranger qu’en France), il était difficile d’ignorer le nouveau roman de Violaine Huisman Rose désert (236 pages, 19 euros, Gallimard). Les deuxièmes romans, on le sait, portent malheur : ils ne marchent jamais. Je conseille souvent au primoromanciers d’écrire directement leur troisième roman mais ils ne m’écoutent jamais. Violaine la narratrice (eh oui, comme l’auteur, et alors ?), qui travaille pour un agent littéraire, s’est mise en tête de traverser le désert du Maroc au Sénégal après un chagrin d’amour (faut-il qu’il soit puissant pour aller du côté de Dakhla !). Mais ca se passe en fait entre Marrakech, Nouakchott et New York (ici un extrait).

C’est l’occasion d’un retour sur elle-même centré sur ses rapports avec les hommes, ses aventures érotiques et si des poncifs sur la femme blanche en Afrique affleurent, ils sont aussitôt pulvérisés par l’autodérision. Les pages 140/141 sur une exposition où elle est frappée par un Twombly en disent centre fois plus sur l’art contemporain que les franchouillardises de La Carte et le territoire. Tout le long de son périple se dessine en creux le terrible portrait de sa mère destructrice assez frappadingue, des relations qu’elle entretient avec elle et des rapports de force imposés pour se libérer d’elle. Au bout du bout, sa quête d’identité (auberge espagnole de la rentrée) la mènera à découvrir des origines bien enfouies…

Si le récit de cette fuite m’a emballé, si j’y ai pris un plaisir fou, c’est en raison du ton de l’auteure. Cru, direct, drôle, coupant. Quelle énergie dans cette prose qui ne se pique pas de poésie ! (ca devient rare). Nul doute qu’il y a là une voix et qu’on n’a pas fini de l’entendre.

(« A protester in Whitehall, London, during the Cuban missile crisis in 1962 ». Photo Don McCullin)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 162 Réponses pour Trois pépites de la rentrée

Lavande dit: à

Quelques petites fautes de frappe :
« Il les vole puis les tue » —> viole ?
« en disent centre fois plus » —> cent
« (ca devient rare) » —> ça

closer dit: à

Tu es trop indulgent Pablo, pour une fois!

Je maintiens:

« Bacon : faire l’amour avec une femme c’est mécanique, avec un homme c’est électrique. »

A inscrire parmi les conneries du siècle, sans aucun doute… Bacon peut avoir l’excuse de l’incompétence sur le sujet, mais dans ce cas, on la ferme! « Ce dont on ne peut parler il faut le taire »…

Marie Sasseur dit: à

Ca se passe entre Bari, Venise et le Yucatan.
ca se passe entre Marrakech, Nouakchott et New York

Un voyage Thomas Cook, quoi.

Delaporte dit: à

« Les pages 140/141 sur une exposition où elle est frappée par un Twombly en disent centre fois plus sur l’art contemporain que les franchouillardises de La Carte et le territoire. »

Petite pique anti-houellebecquienne. Merci d’avoir indiqué les pages, on ira voir le résultat.

de nota dit: à

Bacon : faire l’amour avec une femme c’est mécanique, avec un homme c’est électrique.

en effet, c’est une sacrée connerie! D’abord car ce sont deux généralités, ensuite, car faire l’amour avec un homme ou une femme ça peut être mécanique comme électrique, voire les deux, alternativement.

Marie Sasseur dit: à

Il fallait bien mettre un peu de Houellebecq pour redynamiser l’intérêt, quand le vidometre est à donf.

Je viens de lire des commentaires babelio sur ce bouquin Unpur.

Je contresigne volontiers:
Ps: pensez à moi, si vous avez des bouquins, drôles, frais et légers.
Je suis preneuse!

Pat V dit: à

 » Les pages 140/141 sur une exposition où elle est frappée par un Twombly en disent centre fois plus sur l’art contemporain que les franchouillardises de La Carte et le territoire. »

Sera t-on obligé d’acheter le livre alors que ces deux pages seules aiguisent notre curiosité?

Pat V dit: à

 » C’est un livre plein de livres mais quels ! Les Géorgiques de Claude Simon, Pour un Malherbe de Françis Ponge, Le Grand passage de Cormac McCarthy. Classe !  »

On en a connu d’autres livres plein de livres dont un adoubé par Aragon et Mauriac…

et alii dit: à

. Il est acquitté bien qu’il ne croit pas lui-même à son innocence.
que fait la maîtresse en croyance avec le subjonctif? elle ne l’enseigne plus?

Bérénice dit: à

11h44 n’3st Bacon parle de lui sans intention d’éditer de règle générale, il annonce clairement et d’une façon provoquante et humoristique sa preference sexuelle.
Resitué dans le temps c’est assez courageux , les homo étaient victimes , chassés, mal vus , mal perçus. Il be voir dans l’acte avec une femme qu’une gymnastique surement pénible et fatigante alors que ce qu’il eprouve avec un homme défie les lois de la physique.

Bérénice dit: à

Ne voit, mes excuses.

et alii dit: à

ET flaubert pour tous:
Il voyagea.

Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.

Il revint.

Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours encore. Mais le souvenir continuel du premier les lui rendait insipides ; et puis la véhémence du désir, la fleur même de la sensation était perdue. Ses ambitions d’esprit avaient également diminué. Des années passèrent ; et il supportait le désœuvrement de son intelligence et l’inertie de son cœur.

closer dit: à

« 11h44 n’3st Bacon parle de lui sans intention d’éditer de règle générale, »

Pour affirmer cela, Bérénice, il faudrait le prouver. Telle qu’elle nous est rapportée, cette affirmation est bien une généralité…

rose dit: à

Enfin, l’écoutant, c’est dans le 2/2 du document mis en ligne par Et Alii (sainte rose de Lima, bénissez-moi)où Bacon est interviewé par Remy Sylvestre, j’ai trouvé cette assertion mécanique/électrique d’une tristesse incommensurable.
Ou comment on peut passer à côté des femmes, ou de sa fille, sans les rencontrer. Triste à mourir.

Bérénice dit: à

Closer, vous pensez réellement que Bacon ignorait tout du mode de reproduction de l’humanité et qui suppose de façon générale un attrait pour l’autre sexe? Vous le prenez pour un idiot?

closer dit: à

Bérénice, il ne s’agit pas de reproduction, mais de plaisir. Qu’il se taise au lieu de dénigrer un type de relations qu’il ne connaît visiblement que très superficiellement!

Voir aussi Rose 13h32. Très juste.

renato dit: à

Il est difficile de croire qu’en acceptant de rencontrer Sylvestre, Bacon n’ait pas eu conscience de l’usage que son interlocuteur aurait fait de leurs conversations.

Janssen J-J dit: à

@ lavande // + au primoromanciers
@ franchouillardises (dans la carte du Tendre, alhors ?)
@ apparemment, les préférences sexuelles du jambon de Brayonne intéressent plus les jurés du goncourt, jusqu’à préeent. Mais qui a lancé ce pétard mouillé ?
@ on va essayer prudhomme plutôt que des séquelles et huisman, au – pour pas que l’rdl ait bossé pour rin… Mais franchement, donne pas trop envie. Quel pensum fauti pas s’infliger ! si c’est pas malheureux dvoir ça ! Merci passoul quand même… parfois j’vs plains un bras, mais j’envie point l’ascensio non plus, qui doit se coltiner avec du léonbloy de l’autre côté.

Marie Sasseur dit: à

Y’en a qui ont séché les cours de science nat’ on dirait, pour nous faire iech komca avec la copulation merdique du Bacon.

et alii dit: à

Quelle énergie dans cette prose qui ne se pique pas de poésie ! (ca devient rare).
je romps parfois avec « la littérature » au profit des « sciences humaines , philo » à cause d’une sensation de forçage poétisant qui me porte sur les nerfs; merci de souligner cette tendance de cerains auteurs que je trouve pathologique, et pour moi toxique

D. dit: à

Il est sidérant de voir autant de personnes se soulever à droite et à gauche « pour le climat » en omettant totalement qu’il s’agit d’un effet consécutif à la surpopulation humaine de la Terre.
L’urgence est de limiter l’accroissement demogra et il y a des moyens aisés pour cela : l’argent pour financer des programmes, d’éducation maus aussi pour rémunérer les familles qui ont réussi à limiter leurs enfants à 2 (versement de prime annuelle jusqu’à la 45eme année, definitivement interrompue en cas de 3ème naissance). Et évidemment l’imitation des allocations de toutes sortes, là où elles existent, à 2 enfants.

lmd dit: à

pardon,
il y a bien un tiret avant avec une femme …

Marie Sasseur dit: à

Et son pote, c’est celui qui se prenait pour une geisha, lol.

Delaporte dit: à

Je suis allé lire quelques pages de Huisman (et non Huysmans !) sur le site Gallimard : c’est pas mal du tout, une belle écriture romanesque. Maintenant, est-ce que cela tient sur deux cents pages ? Faut voir, faut faire l’expérience, mais c’est bien parti.

rose dit: à

lmd

Pardon, c bien ds Vanity fair.
Je cherchais les photos sur la viande.
Ds les deux interviews menées par Rémi Sylvestre, parfois Bacon relance les questions.
Il dit
Maintenant vous allez me questionner sur mon enfance ?
Etc.
Oui, il sait que ses propos sont destinés à être publiés.

—-
Lavande
Avant, il y avait des enfants volés.

Janssen J-J dit: à

@ 14.23 – pour refroidir le climax planétaire, hein, pas vrai ?… on n’peut + fastoche, donc, 2 moyens YAKA.
(1->récompenser « les familles qui ont réussi à limiter leurs enfants à 2 »
(2-> punir « celles qui en ont fait + ou veulent en avoir 3 et + »
Mais où ça ? Et à partir de quand ? Wouarfl….
D., => c’est un beau grand politicien d’âge mental inférieur à çui d’la petite suédoise aux allumetttes glaciale à l’eau nue.
(Etait bin la peine de la traiter de cognasse !)

Bérénice dit: à

Closer, il y a plaisir pour assurer la survie de l’espèce. Tout a toujours une utilité. La queue du renard sert surement à attirer les femelles. ( c tout ce que j’ai trouvé à vous opposer, mais je suis sure qu’il existe un argumentaire scientifique pour expliquer pourquoi le plaisir sexuel qui doit être une recompense ou un stimuli visant à assurer la survie de l’espèce).

D. dit: à

Je n’ai jamais écrit punir, il s’agit au contraire de récompenser, et à partir de quand : à partir de 9 mois après que ce soit universellement promulgué.
Remarques totalement idiotes de JJJ.
Quant à ce que je propose c’est au contraire très intelligent mais pas facile à faire ratifier par des pays peu développés qui comptent sur l’accroissement de leur population pour des raisons économiques.
Il faut réussir à leur faire comprendre qu’ils n’obtiendront ainsi que le chaos, la guerre et la famine. Au lieu d’un développement lent mais sûr.

de nota dit: à

« Dans ma génération, les garçons recherchaient les petites Suédoises qui avaient la réputation d’être moins coincées que les petites Françaises. J’imagine notre étonnement, notre trouille, si nous avions approché une Greta Thunberg »

et voilà, c’est un touite, mais comme le touiteur est un vieux monsieur nous ne l’accablerons pas.

D. dit: à

Un pays comme l’Égypte, que j’aime pourtant beaucoup, est par exemple en train d’aller droit dans le mur à cause de son accroissement demographique.
L’Egypte sera en guerre avant 20 anpour s fzute d’avour géré les naissances. Elle n’a pas assez de place, de ressources, de travail pour une telle population prévue. Qui plus est surconsommatrice d’énergies fossile, de nourriture, d’eau, et productrice de déchets. Cas de figure qui se répète 100 fois un peu partout à toutes les échelles.

Marie Sasseur dit: à

15h46, pas cliente. Je clique pas.

Delaporte dit: à

Selon Le Monde, qui mène l’enquête (et Le Monde sait faire, au milieu de la putréfaction), le prix Nobel 2019 n’est pas encore stabilisé, après le scandale de l’année dernière. Le Monde revient en détail sur les péripéties de l’affaire, à base de harcèlement sexuel et même de viol. La littérature, dans tout ça ? C’est elle qui fait les fraix d’un vaudeville étonnant, au pays du froid. Ce n’est plus « l’espion qui venait du froid », mais « le violeur qui venait du froid ».

« Le prestigieux prix littéraire distinguera, le 10 octobre, deux lauréats après le scandale qui a conduit à sa suspension en 2018. »

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, je suis moins passionné par Bacon. J’aime toujours sa peinture, mais ce n’est plus l’extase. Je n’en suis pas dégoûté, mais j’ai eu ma dose. On a beaucoup parlé de Bacon, même de son vivant. C’était une star de la peinture. Et pas seulement de la peinture. En librairie, les livres à son propos se vendaient comme des petits pains. Même Sollers a fait un livre sur Bacon, il faut bien payer ses impôts. Le livre de Sollers sur Bacon ne restera pas dans les annales, et pour cause. Drôle de rencontre ! Bacon ne méritait tout de même pas ça. J’ai lu certains livres d’entretiens de Bacon, je dois dire que ce n’était pas vraiment intéressant, à part un côté anecdotique, grâce auquel le maestro se mettait en valeur. Ces propos sur la peinture ne feront pas avancer l’esthétique, du moins je crois. Je suis beaucoup plus intéressé par les paroles de Léonard, par exemple. Bacon me semble un homme surestimé, heureusement sa peinture le sauve.

D. dit: à

Je vais vous faire une confidence : j’ai souvent honte d’être né. Je ne sers pas à grand chose et je pollue malgré moi.
Quand je contemple un petit oiseau je me dis qu’il est tellement beau et tellement petit oiseau qu’il mérite cent fois plus que moi d’être sur cette terre. Et pourtant j’ai aussi conscience d’être beaucoup mieux que beaucoup d’êtres humains qui méritent encore moins que moi la vie. J’en vois tous les jours dans le métro.

Delaporte dit: à

Une fois, dans un café célèbre de Saint-Germain-des-Prés, j’étais installé à côté de Bacon. Il avait une voix fluette, mais qui portait. Il était vêtu d’un blouson en cuir de méchant garçon, sur une chemise de fines rayures roses (Bacon était homo). C’était le matin, il n’avait pas encore commencé à picoler. Je cherche quelque chose de négatif à dire sur lui, pour satisfaire ma méchanceté proverbiale, mais je ne trouve rien. J’aurais préféré sans doute rencontrer Aragon, pour lui parler de littérature.

renato dit: à

«… le touiteur est un vieux monsieur nous ne l’accablerons pas. »

Le fait de partager, ou pas, les positions de Greta Thunberg, elle devenue une espèce de papier de tournesol qui sert à déterminer si celle ou celui qui en parle est civilisé ou pas ; beaucoup de surprises, même chez des gens qui se croient cultivés — et l’âge ne justifie rien —.

renato dit: à

Pardon :

les positions de Greta Thunberg, elle devenue > les positions de Greta Thunberg, BIEN A PART, elle devenue

D. dit: à

Je suis favorable à une extermination de l’ensemble des êtres humains, m’incluant donc. Ce serait la chose la plus belle et la plus juste jamais survenue.

renato dit: à

«… mais « le violeur qui venait du froid ». »

Si ma mémoire est bonne, dans le scandale qui venait du froid le violeur était du sud.

Delaporte dit: à

Par exemple, je me dis que lorsqu’on rencontrait Bacon ou Aragon, c’était des moments historiques de la vie. Comme Hegel croisant Napoléon à Iéna. Un truc considérable, qui aurait dû bouleverser chacun d’entre nous, privilégiés par rapport à ceux qui restent chez eux. Aujourd’hui, qui nous ferait cet effet hégélien ? Imaginez que vous alliez à la Maison Blanche rencontrer Trump ! Quelle dérision ! Même, pour revenir à des choses littéraires, si je croisais Violaine Huisman (malgré son nom qui rappelle un autre écrivain), cela n’aurait aucune incidence, sauf si je voulais tomber amoureux d’elle – mais il faudrait me forcer (son visage ne me plaît pas). Violaine Huisman a beau écrire de très beaux livres, bien reçus par la critique, elle a encore des progrès à faire avant de devenir une star !

Delaporte dit: à

« Je suis favorable à une extermination de l’ensemble des êtres humains, m’incluant donc. Ce serait la chose la plus belle et la plus juste jamais survenue. »

D, vous révélez ici votre nihilisme sous-jacent, qui est indigne d’un chrétien. Je suis déçu par cet appel au meurtre, ce terrorisme bien-pensant qui ne résout rien, et fait de vous un brigand pire qu’une assemblée d’islamistes s’apprêtant à frapper !

Paul Edel dit: à

La toile diffuse du silence,épais, elle fait un trou de silence .Un couloir de monastère. Il émane d’elle parfois un vertige de silence. Deux pêches d’un Chardin nous engluent ,nous enveloppent nous traversent nous nettoient avec leur silence; c’est une violence ce silence. .Le silence est un acte violent presque sacré chez certains grands peintres. Les mauvaises peintures roucoulent, bavardent,chuchotent,blabatent, piapiatent émettent des petits bruits désagréables.

D. dit: à

Non pas du tout, Delaporte. Être favorable à
quelque chose n’est pas appeler à quelque chose.
Si je vous dis que je suis favorable à mettre de la crème chantilly sur mes fraises, je n’appelle pour autant personne à courir m’acheter de la crème Chantilly.
Saisissez bien la nuance.

D. dit: à

Je vous ai donné un exemple culinaire parce que habituellement vous les comprenez bien.

D. dit: à

Si j’apprenais aujourd’hui qu’un virus détruit les cellules reproductrices humaines, qu’on n’y trouvera aucun remède, je ne vous cacherai pas que j’aurais un sourire jusqu’aux oreilles et que ma pensée serait: voilà ce qui en réalité vous était dû, humain s. Vous vivrez mais n’aurez pas de descendance car vous êtes la pire des générations, la toute dernière, celle de l’eugénisme projeté dans les coeurs et de l’abolition du genre.

et alii dit: à

mais FOURNIRET? CEn’était pas lui qui écrivait DES LETTRES chiadées aux femmes?

et alii dit: à

Michel Fourniret est très cultivé et passionné par la littérature. Il a une haute opinion de lui-même.

D. dit: à

Delaporte, vous connaissez dans la Bible la supplication du juste auprès de Dieu pour ne pas que la ville soit détruite avec ses habitants ? « s’il s’en trouvent cent… S’il s’en trouvent dix… » ?
Et Dieu dans sa miséricorde infinie empêche la main de l’ange exterminateur de s’abattre.

Mais où sont les supplicateurs sincères aujourd’hui ? Si même la prière de supplication est faussée, a-t-elle des chances d’être écoutée ?

Bérénice dit: à

D, de 1 milliard en 1900 avons dépassé les 7 milliards mais en plus une partie de ces 7 milliards surconsomme, ce qui ne compte pas pour rien dans les pollutions et non plus dans les fortunes égoïstes.

Bérénice dit: à

Lavande, il les vole, il les tue. La difference est infime, un psy qui s’ intéressait au viol , je n’ai pas son nom, exprimait l’idée qu’un enfant abusé était un enfant à qui était volé l’innocence et en plus, souvent l’enfant recherchera le voleur. Dans quel but, je ne m’en souviens pas. Mais imaginez ce qui se passe quand il le retrouve.

Janssen J-J dit: à

Ce qu’on voit dans le métro n’est certainement pas un bon étalon de mesure pour se comparer – des gens qui n’ont pas honte d’être nés, même s’ils sont destinés à périr plus vite que d’autres sobres – rares sont hélas les vrais nihilistes qui se suicident réellement (cf. le bon Emil Michel Cioran). Ils veulent bien y aller en général, mais à condition d’être assurés de périr en même temps que tout le monde – Ou alors de s’échapper de la secte du temple solaire avec le gourou, dans un vaisseau interstellaire – Genre. Mais où est le dieu d’espoir des Crétins dans tout ça ?
Ce soir, je mange des gousses d’ail bouillies, dafnaée.

Bloom dit: à

Michel Fourniret est très cultivé et passionné par la littérature.
et alii

Confirmation des rapports étroits qu’entretiennent culture & barbarie, comme l’ont prouvé les shubertiens génocidaires et comme le laisse entendre la réflexion de Walter Benjamin,victime de la barbarie d’un « peuple réputé pour sa haute culture: « Il n’est pas de témoignage de culture qui ne soit en même temps témoignage de barbarie» Thèses sur le concept d’histoire.

Lavande dit: à

Une histoire spécialement pour D.
La maitresse :  » Dans la phrase « Ils ne voulaient pas d’enfants, mais ils en eurent six », pouvez-vous me dire quels sont les temps qui sont employés ? »
Un élève : « Oui madame : le préservatif imparfait »

D. dit: à

Mais enfin JJJ, je n’ai jamais parlé de me suicider. J’ai simplement dit que j’étais favorable à la disparition de l’humanité en totalité. Ça me semble très différent. Vous avez décidément beaucoup de mal à suivre sous vos apparences de je sais tout.

D. dit: à

Lavande, je n’aime pas cet humour. Et pour tout vous dire je ne suis guère surpris que vous, vous l’aimiez. Autre chose ?

christiane dit: à

Lu les 30 premières pages du roman de Sylvain Prudhomme Par les routes (L’Arbalète).
Bizarre, l’âge du narrateur : 40 ans. On le croirait plus vieux, lui qui pense mollement qu’il « est », que plus rien ne peut le changer. Lui qui emménage presque avec indifférence dans cette ville V. pour y être tranquille et peut-être, écrire. Les livres qu’il a emportés (et que cite Passou) semblent des intrus dans ce monde fait de vieilles habitudes, de calme, d’envie de ne pas être dérangé.
Cet auto stoppeur, évoqué dès les premières pages et qui va être rencontré très vite, suffira-t-il à donner de l’imprévu, du nerf à ce roman que l’on abandonne au bout de ces 30 pages sans être avide d’en lire la suite. Juste rester dans la « nonchalance » de cette écriture, dans cette lenteur, cette vacuité reposante. Un début de roman assoupi où rien n’étonne. Un peu comme une histoire racontée à un ami pour l’endormir.
Passou nous en dit un peu plus sur celui qui donne à l’intrigue un possible rebondissement. Pour l’instant, c’est trop tôt. On a envie de dire : « Ne racontez pas la suite. Laissez-moi découvrir. » Par contre, bien aimé la suggestion d’un autre titre : la mélancolie des paquebots.
La suite du billet ce sera pour demain ou plus tard.

D. dit: à

Écoutez, Christiane, pour faire gagner du temps à tout le monde, pourriez-vous lire jusqu’au bout ce que vous avez à lire et revenir seulement après nous en parler, une seule fois et si possible en moins de dix lignes ? Merci et à bientôt.

Delaporte dit: à

D, c’est le chapitre 18 de Genèse. C’est quand Dieu annonce à Abraham qu’il va détruire Sodome. Abraham « marchande » avec Dieu, et Dieu « promet » à Abraham, qu’il avait à la bonne. On lit ce passage lors de la messe, et le curé en tire un sermon sublime, inspiré par l’Esprit Saint et par Dieu :
______________________
17 Le Seigneur s’était dit : « Est-ce que je vais cacher à Abraham ce que je veux faire ?

18 Car Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et toutes les nations de la terre doivent être bénies en lui.

19 En effet, je l’ai choisi pour qu’il ordonne à ses fils et à sa descendance de garder le chemin du Seigneur, en pratiquant la justice et le droit ; ainsi, le Seigneur réalisera sa parole à Abraham. »

20 Alors le Seigneur dit : « Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde !

21 Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. »

22 Les hommes se dirigèrent vers Sodome, tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur.

23 Abraham s’approcha et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?

24 Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?

25 Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? »

26 Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »

27 Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre.

28 Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. »

29 Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. »

30 Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. »

31 Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. »

32 Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. »

33 Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham, il partit, et Abraham retourna

Dubruel dit: à

Les pages 140/141 sur une exposition où elle est frappée par un Twombly en disent centre fois plus sur l’art contemporain que les franchouillardises de La Carte et le territoire. Tout le long de son périple se dessine en creux le terrible portrait de sa mère destructrice assez frappadingue,

Assouline en pleine forme ! Superbe billet, donne envie et remonte ‘Rose Désert’ en haut de la pile.
Viens de bien rire sur la RDC, avec la suite du Woody élargi vers un film de la Quinzaine 2012 sur ‘Shining’. l’interstellaire Annelise, ‘Alien(n)s Roux’ décroche toutes les étoiles…

Marie Sasseur dit: à

« La toile diffuse du silence,épais, elle fait un trou de silence  »
Il faut mettre les watt, Edel.
Vous connaissez le rose desert du Mojave ?

https://youtu.be/C3lWwBslWqg

christiane dit: à

Ecoutez, Delaporte, pour vous faire gagner du temps ! Trente pages, c’est le cadeau de l’éditeur, mis en lien dans le billet de Passou. Je n’ai pas le livre !
Et puis mes morceaux de lecture valent bien vos citations religieuses (genre étouffe-chrétien) !

D. dit: à

Je ne sais pas si vous avez déjà eu l’occasion de voir au Louvre le plafond d’une grande salle d’antiquités, romaines je crois, peint par Twombly, mais c’est une catastrophe totale. Je dirais même une honte considérant la majesté naturelle de cette salle située dans la plus ancienne aile d’époque Renaissance.
À côté de trouve une salle plus petite dont le plafond avait été peint par Braque et c’est mille fois plus veau, avec un très beau bleu nuit.

D. dit: à

Laissez Delaporte tranquille, Christiane, il est innocent dans cette affaire.

D. dit: à

Ah ben voilà, on critique une oeuvre sans l’avoir entièrement lue. Tout est dit.
Eh ben c’est du joli.

Pat V dit: à

peint par Braque et c’est mille fois plus veau, avec un très beau bleu nuit.

Vous confondriez pas avec Rosa Bonheur,D 😉 dont notre président à visité le château avec Stéphane Bern lors de la journée du patrimoine.

D. dit: à

Vous faites allusion à cette grande toile bovine du Musée d’Orsay chère Patricia (je faisais du vélo avec une Patricia quand j’étais petit alors ce prénom vibre toujours en moi d’une façon délicieuse) ?
Les Patricia ont généralement des caractères entiers, sont généreuses et enjouées.

Janssen J-J dit: à

@ apparences de je sais tout.
Comment ça : « apparences » ?
… un effet bœuf ou un « effet veau » ?
« Je suif partout », surtout à Quimper-Corentin, r., à 8.33 p.m / mon code : #=(WXXX0àç775XR34mmm*µµµ —__8_ç9EE+E!;hache-tags&@)?

Pat V dit: à

peint par Twombly, mais c’est une catastrophe totale.

D, n’ouvrez donc pas la question problématique de la période de la post-peinture comme nous avons la critique toute contemporaine de la poste vérité en philosophie.Je vais aller voir Pascal Engel à Toulouse d »ici peu et lire surtout son incontournable essai sur cette post vérité.
Twombly est un post peintre,( mais dans les tout premiers!) on peut aimer sa peinture (c’est mon cas )mais elle peut être remise en question par une peinture plus pensée, plus construite. Il y a de la post peinture aussi dans les arts dits « singulier ».
Je ne sais pas si contenu littéraire de le « Par les routes » touche à ces questions, mais je suis entrain de lire  » Tryptique « de Claude Simon (édition originale achetée 2 euros…)cela nous ramène à F. Bacon et au sujet de comment écrire en peinture ou bien faire que les mots puissent fonctionner comme des peintures.
Mais c’est aussi, d’une certaine manière, une post-écriture.

D. dit: à

Ce beau veau m’a donné une idée pour ce soir :
Une escalope de veau à la crème et aux girolles, le tout du Massif central.
J’y cours.

Marie Sasseur dit: à

La narratrice s’appelle Violaine comme l’auteur. Et alors ? Demande Passou.
Ben rien, Passou, rien.
La suite est plus explicite, et tant qu’à faire : consternante.

« Tout le long de son périple se dessine en creux le terrible portrait de sa mère destructrice assez frappadingue, des relations qu’elle entretient avec elle et des rapports de force imposés pour se libérer d’elle »
Et alors?
Eh bien, un roman moixien, de plus.

Ce que c’est d’être jalouse de sa mère, quand même.

Car tenez-vous bien, la mère a un nom. Et en plus elle danse…

Pablo75 dit: à

n’ouvrez donc pas la question problématique de la période de la post-peinture comme nous avons la critique toute contemporaine de la post-vérité en philosophie. […] Twombly est un post peintre, (mais dans les tout premiers!) on peut aimer sa peinture (c’est mon cas) mais elle peut être remise en question par une peinture plus pensée, plus construite.
Pat V dit: 25 septembre 2019 à 18 h 54 min

Où on apprend que les crétins appellent maintenant « post-peinture » les croûtes de toujours.

Et que Cy Twombly est un nul, mais attention… l’un des tout premiers nuls !!

Et que le nul Pat V aime Cy Twombly, le Nul (normal: « l’âne frotte l’âne »).

Janssen J-J dit: à

Alain Finkie n’aime décidément pas cette invasion du sabir ‘managerial’ international dans notre doulce France. Il a récemment détecté et collationné sur les antennes de léa et nico, ceci :
les newsrooms, les spin doctors, les podcasts, l’access prime time, le live, showbiz, blockbusters, sponsors, la fashion week, le black Friday, le jackpot, le fundraising, le tean-building, le brainstorming, le debriefing, le story telling, le coaching, le consulting, le marketing, l’engineering, le timing, le naming, le shooping, le benchmarking, le coworking, le making of, le zapping, le streaming, les castings, les liftings, les listings, les testings, le made for sharing, le low cost, les duty free, les deals, les gaps, les spots, les jobs, les challenges, le turnover, le burn-out, les chek-up, les hashtags, le buzz, la box, le cloud, les mails, les cookies, les bugs, les talks, les tweets, les geeks, les links, les hits, les scoops, les managers, les helpers, les followers, les designers, les traders, les hackers, les gammers, les losers, les winners, les youtubers, les staffs, les breaks, les punchlines, les fast food, les think tanks, les playstations, les millenials, les digital natives, les business angels, les business plans, le soft power, le hardcore, le reset, le process, le choix du top-down ou du bottum-up, les sart-up nations »

Personnellement, ne connaissant pas le dixième de ces mots, je suis allé consulter deux célèbres logiciels de traductions, car je n’avais pas de Léopold sous la main :
____
(google translator ->) les salles de rédaction, spin choyeurs, podcasts, accès aux heures de grande écoute, le live, showbiz, blockbusters, sponsors, la fashion week, le black Friday, le jackpot, la collecte de fonds, le tean-building, le brainstorming, le debriefing, le narration, le coaching, le consulting, le marketing, l’ingénierie, le timing, le naming, le shooping, le benchmarking, le coworking, le making of, le zapping, le streaming, les castings, les liftings, les listings, les tests, le fait pour le partage, le faible coût, les duty free, les deals, les gap, les spots, les jobs, les challenges, le turnover, le burn-out, les chek-up, les hashtags, le buzz, la box, le cloud, les mails, les cookies, les bugs, les talk, les tweets, les geeks, les liens, les hits, les scoops, les managers, les assistants, les followers, les designers, les traders, les hackers, les gammers les losers, les gagnants, les youtubers, les staffs, les breaks, les punchlines, les fast food, les think tanks, les playstations, les millenials, les digital nativ es business angels, les business plans, le soft power, le hardcore, le reset, le processus, le choix du haut ou du bas, les nations plus sart-up
—–
(deepl) les newsrooms, spin doctors, podcasts, accès prime time, le live, showbiz, blockbusters, sponsors, la fashion week, le black Friday, le jackpot, le fundraising, le tean-building, le brainstorming, le débriefing, le story telling, le coaching, le consulting, le marketing, l’engineering, le timing, le naming, le shooping, le benchmarking, le coworking, le making of, le zapping, le streaming, les castings, les liftings, les listings, les tests, le made for sharing, le low cost, les duty free, les deals, les gaps, les spots, les jobs, les challenges, le turnover, le burn-out, les chek-up, les hashtags, le buzz, la box, le cloud, les mails, les cookies, les bugs, les talks, les tweets, les geeks, les links, les hits, les scoops, les managers, les helpers, les followers, les designers, les traders, les hackers, les gammers, les losers, les winners, les youtubers, les staffs, les breaks, les punchlines, les fast food, les think tanks, les playstations, les millenials, les digital natives, les business angels, les business plans, le soft power, le hardcore, le reset, le process, le choix du top-down ou du bottum-up, les sart-up nations ». (Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator – plus adapté aux d’jeunes français)

Alhors, je me suis dit, purée… qu’on n’était pas sortis des ronces, hein !
(Alhors, I told myself mashed … we were not out of brambles, huh!)

Janssen J-J dit: à

அல்ஹோர்ஸ், je me suis dit purée … qu’on n’était pas sortis des ronces, hein!

லெஸ் நியூஸ்ரூம்கள், ஸ்பின் டாக்டர்கள், பாட்காஸ்ட்கள், பிரைம் டைம் அணுகல், லெ லைவ், ஷோபிஸ், பிளாக்பஸ்டர்கள், ஸ்பான்சர்கள், லா பேஷன் வீக், லே பிளாக் வெள்ளி, ல ஜாக்பாட், லெ நிதி திரட்டல், ல டீன்-பில்டிங், லெ மூளைச்சலவை, லெ டெபரிங், லெ ஸ்டோரி டெல்லிங், லெ கோச்சிங், லெ கன்சல்டிங், லெ மார்க்கெட்டிங், எல் இன்ஜினியரிங், லே டைமிங், லே நேமிங், லே ஷூப்பிங், லெ பெஞ்ச்மார்க்கிங், லெ கோவொர்க்கிங், லே மேக்கிங், லெ ஜாப்பிங், லெ ஸ்ட்ரீமிங், லெஸ் காஸ்டிங்ஸ், லெஸ் லிஃப்டிங்ஸ், லெஸ் லிஸ்டிங்ஸ், லெஸ் டெஸ்டிங்ஸ், பகிர்வுக்காக உருவாக்கப்பட்டது, குறைந்த செலவு, லெஸ் டூட்டி ஃப்ரீ, லெஸ் ஒப்பந்தங்கள், லெஸ் இடைவெளிகள், லெஸ் ஸ்பாட்ஸ், லெஸ் வேலைகள், லெஸ் சவால்கள், லெ விற்றுமுதல், லெ பர்ன்-அவுட், லெஸ் செக்-அப், லெஸ் ஹேஷ்டேக்குகள், லெ பஸ், லா பாக்ஸ், லெ கிளவுட், லெஸ் மெயில்கள், லெஸ் குக்கீகள், லெஸ் பிழைகள், லெஸ் பேச்சுக்கள், லெஸ் ட்வீட், லெஸ் கீக்ஸ், லெஸ் இணைப்புகள், லெஸ் ஹிட்ஸ், லெஸ் ஸ்கூப்ஸ், லெஸ் மேலாளர்கள், லெஸ் உதவியாளர்கள், லெஸ் பின்தொடர்பவர்கள், லெஸ் வடிவமைப்பாளர்கள், லெஸ் வர்த்தகர்கள், லெஸ் ஹேக்கர்கள், லெஸ் கேமர்கள் , லெஸ் லூசர்ஸ், லெஸ் வின்னர்ஸ், லெஸ் யூடியூபர்ஸ், லெஸ் ஸ்டாஃப்ஸ், லெஸ் பிரேக்ஸ், லெஸ் பஞ்ச்லைன்ஸ், லெஸ் ஃபாஸ்ட் ஃபுட், லெஸ் திங்க் டாங்கிகள், லெஸ் பிளேஸ்டேஷன்கள், லெஸ் மில்லினியல்கள், லெஸ் டிஜிட்டல் நேட்டிவ் எஸ், லெஸ் பிசினஸ் ஏஞ்சல்ஸ், லெஸ் பிசினஸ் பிளான்கள், லெ சாஃப்ட் பவர், லெ ஹார்ட்கோர், லெ ரீசெட், லெ பிராசஸ், லெ சோக்ஸ் டு டாப்-டவுன் ஓ டு டு பாட்டம்-அப், லெஸ் ஸ்டார்ட்-அப் நாடுகள்

et alii dit: à

Ce beau veau m’a donné une idée pour ce soir :C4EST UNE place politique, non?

et alii dit: à

பிரைம் டைம் /c’est de l’algonquin? Bloom doit savoir

Pat V dit: à

Pat V aime Cy Twombly,

Avec nuances,Pab75, ses crayons gras, ne pas en faire des choux gras…
Mais ce n’est pas le sujet du post du jour.
Soyez dur et tranché comme à votre habitude. 😉

Pat V dit: à

J’allais écrire, Pb75 tranche toujours dans l’art.
Mais c’est facile.
Bon appétit.

Marie Sasseur dit: à

Et puis Catherine écrit.
Un long poème , avec des calligrammes,qui commence par une citation des dialogues d’un film de Godard.
« Qu’est-ce que je peux faire »

et alii dit: à

bon, si on peut écrire en crypto porno(classe CP)tous les puceaux (correcteur:pinceaux)quinquaJane Eyre vont venir s’outer sur la RDL

Delaporte dit: à

« Ah ben voilà, on critique une oeuvre sans l’avoir entièrement lue. Tout est dit. »

Je note que c’est ce que fait PaulEdel (par exemple pour Dantzig). Et qu’il me reprochait, alors que lui-même faisait pareil. Il me conseillait même d’aller me confesser. Sacré Popaul !!!

renato dit: à

C’est vrai qu’on ne s’attend pas qu’une conversation privée — occasionnée par une amitié « passionnelle » — fasse surface dans l’espace public.

Chaloux dit: à

Pur ceux que ça intéresse, l’article sur le Journal de Green de Lançon dans Libération est bien plus fin que celui du mortel Martel. Mais brave garçon, à propos de Martin-du-Gard, Lançon n’avait que des doutes, ce qui prouve qu’il n’avait lu ni la correspondance dudit avec Gide ni Le diable à la NRF de José Cabanis. N’importe, il semble fasciné d’une manière qui étonne.

Candide dit: à

@chaloux :
morceaux choisis:
« Je vais voir Benga ce soir. Espérons qu’il me s…ra bien, sa bouche est des plus adroites, j’en conviens, mais par son trou du C. que je voudrais me faire s..er la p. »
« A propos de Klaus Mann : comme nous parlons de nos goûts sexuels, il me dit qu’il aima également tous les âges possibles, c’est à dire entre dix et quarante ans. Je commencerais plus tard et je finirais plus tôt » lui dis-je, Mais Klaus Mann ne trouve rien de plus touchant que les épaules étroites d’un garçonnet de douze ans .  » pour ma part, je trouve suffisamment touchantes les épaules d’un beau marin vigoureux. »

Candide dit: à

qu’il aime…

Bérénice dit: à

Chaloux, si ça se trouve, je suis une affaire et vous êtes passé à côté . J’allais jeter au container mon plastique. Souvenez vous, l’autoroute sans amour.

Chaloux dit: à

Ce Journal est comme tant d’autres œuvres, una pintura de la variedad del mundo. Avec ce que cela suppose de pénible réalité.

Bérénice dit: à

J’ai découvert cette voix cet après midi sur France musique. Si elle peut plaire à d’autres, elle chantera à Toulouse dans le role de Norma

https://youtu.be/JPdRyO2IiNg

Delaporte dit: à

« Pur ceux que ça intéresse, l’article sur le Journal de Green de Lançon dans Libération est bien plus fin que celui du mortel Martel. »

Lançon est bien sûr d’une sensibilité plus littéraire, alors que martel arrive avec ses gros sabots. Nénamoins, l’article de Martel est très fouillé et mérite d’être lu et médité, et si possible compris. Et accepté, selon moi. Le Journal in extenso pose problème, et lançon résout la question par le biais du littéraire. Je redis que je crois qu’il va falloir attendre les tomes suivants, quand le stupre se fera moins présent du fait de la vieillesse, pour retrouver un Green apaisé, nous parlant enfin de ses confrères et des livres qu’il a lus. C’était un second couteau : ces prochains volumes nous le confirmeront peut-être. En tout cas, c’était un chaud lapin. A faire les délices d’un Jacuzzi, mais de qui d’autre ?

Delaporte dit: à

Ce déferlement de pornographie dans ce Journal non expurgé est à mon sens un phénomène sans intérêt, et marque une sorte de pathologie propre à Green et aux obsédés sexuels. Et malgré tout, il a voulu être un grand catholique. Admirons l’ouverture de l’Eglise qui a accepté en son sein cette âme égarée, et attendons de voir, dans les prochains volumes, si elle a eu raison ou non. Je suis sûr que Green va faire amende honorable. D’ailleurs, il n’a pas forniqué jusqu’à la fin de sa vie : il a un beau jour décidé d’arrêter d’avoir des relations sexuelles. Il est entré dans l’abstinence. Je crois que c’est à partir de ce moment que son Journal va devenir passionnant. La chasteté est pour moi une condition sine qua non de l’élévation spirituelle. En tant que grand catholique (eh oui, christiane…) je suis pour le célibat des prêtres. Il faudra voir ce que la continence absolue apporte au Journal de Green : au moins, ce sera un point intéressant que ce Journal non expurgé de son stupre pourra nous montrer. J’ai hâte de lire ces prochains volumes, désertés par les obscénités incongrues et contre nature…

Delaporte dit: à

Je crois qu’on peut mettre ce premier volume du Journal de Green dans la catégorie des non-livres sans intérêt. Un peu comme le Journal de Matzneff, qui est encore plus insipide et nul. C’est une énumération infinie d’obscénités diverses. DAF de Sade avait excellé, et lui seul, dans ce genre, avec les 120 Journées. Le chant zénital de Sade… Des Green ou des Matzneff sont des rabougris, des ratés. J’ai vu quelque part que Matzneff allait sortir bientôt chez Gallimard un énième volume de son Journal ! Aucun intérêt. Il y narre sa pauvre vie, bien vide depuis que, vu son grand âge, il ne baise plus. Peut-être devrait-il davantage se tourner vers l’orthodoxie. Le religion qui sauve les âmes damnées ! Matzneff est aussi un second couteau, un écrivain raté. Au moins Green a-t-il écrit de très bons romans (par rapport à la moyenne). Les romans de Matzneff sont très faibles. Et puis Green n’était pas pédophile, alors que Matzneff est un pédophile majeur, un délinquant, qui devrait à l’heure présente être en prison à moisir. Grosse différence !

Delaporte dit: à

Il faudrait en effet qu’on échappe à un Journal de Matzneff version complète en Bouquins ! Laffont a inscrit à son programme Julien Green, bon. Mais cela suffit. Le premier volume est une sorte de vomissement ininterrompu de stupre, qui sera racheté, espérons-le, par l’intérêt littéraire de la suite. C’est mon seul espoir. Patience.

Delaporte dit: à

Quand on se projette dans les volumes suivants du Journal de Green (j’ignore combien il y aura de tomes), on voit se profiler un texte, non plus pornographique, mais qui laisse la place à une élévation spirituelle d’une grande teneur religieuse. Le sexe va laisser la place à la chasteté : quoi de plus chrétien ? Green a ramé pour aboutir à ce vrai catholicisme, un peu janséniste (comme tous les libertins, il était janséniste). En ce sens, cette édition du Journal de Green, non expurgée, est une bonne chose, très utile, et même essentielle. A la limite, il faudrait l’acheter, pour pouvoir, par la suite, comparer. On va avoir une sacrée surprise, si l’on est patient !

Delaporte dit: à

Dans ce Journal de Green, ce qui en fait selon moi son intérêt, sa grandeur, ce n’est pas seulement les témoignages sur les confrères. C’est aussi la dimension religieuse de Green. On en avait déjà un goût dans la version expurgé, bien sûr. Du coup, avec la version intégrale, on va voir se dessiner un contraste magnifique, et toute l’âme spirituelle et religieuse de Green sortir de sa chrisalide en un faisceau de couleurs miroitantes et sublimes. Même vous, christiane, vous allez aimer cela.

Delaporte dit: à

Par exemple, dans le sinistre Journal de Matzneff, il n’y a jamais une telle épiphanie. Cela reste au ras des pâquerettes, que c’est triste, mon Dieu ! Matzneff n’a rien compris, n’a abouti à rien, n’a jamais progressé. Il est resté petit. Il a échappé à la prison, ce sera son seul miracle.

Delaporte dit: à

Le site Gallimard annonce la parution du prochain volume du Journal putride de Matzneff. On ne sait rien de plus, mais on en imagine déjà très bien le manque d’intérêt flagrant :
___________________
GABRIEL MATZNEFF
L’Amante de l’Arsenal. Journal 2016-2018
Collection Blanche, Gallimard
Parution prévisionnelle : 14-11-2019

Delaporte dit: à

Green était un janséniste. Paradoxe supplémentaire. Mais un Green religieux, cela tient la route. La manière dont il le raconte, dans son Journal, bien sûr, mais aussi dans ses livres de souvenirs de jeunesse. Il a voulu devenir catholique, et grand catholique, malgré l’homosexualité. A l’époque, c’était possible. Des hordes de cathos hystériques ne défilaient pas encore dans les rues pour demander l’interdiction du mariage pour tous. L’extrême droit n’avait pas encore fait une OPA sur une certaine frange du catholicisme. La liberté régnait – elle ne règne plus. Pour moi, la vérité de notre religion se trouve à gauche, et par exemple dans une certaine tolérance, sinon une tolérance certaine, des minorités. En revanche, je suis contre les initiatives aventureuses de la bioéthique moderne – mais ça, c’est une autre histoire.

Delaporte dit: à

A propos de pépites, une grosse pépite :

« Il m’arrive de perdre soudain tout le fil de ma vie : je me demande, assis dans quelque coin de l’univers, près d’un café fumant et noir, devant des morceaux polis de métal, au milieu des allées et venues de grandes femmes douces, par quel chemin de la folie j’échoue enfin sous cette arche, ce qu’est au vrai ce pont qu’ils ont nommé le ciel. Ce moment que tout m’échappe, que d’immenses lézardes se font jour dans le palais du monde, je lui sacrifierais toute ma vie, s’il voulait seulement durer à ce prix dérisoire. Alors l’esprit se déprend un peu de la mécanique humaine, alors je ne suis plus la bicyclette de mes sens, la meule à aiguiser les souvenirs et les rencontres. Alors je saisis en moi l’occasionnel, je saisis tout à coup comment je me dépasse : l’occasionnel c’est moi, et cette proposition formée je ris à la mémoire de toute l’activité humaine. C’est à ce point sans doute qu’il y aurait de la grandeur à mourir, c’est à ce point sans doute qu’ils se ruent, ceux qui partent un jour avec un regard clair. »

C’est de qui, à votre avis ?

Jean Langoncet dit: à

@le colleur d’affiche Delaporte
Combien de pépites pour si peu de pépettes, dévoué larbin ?

Paul Edel dit: à

Delaporte, ce texte est extrait de « Une vague de rêves » du jeune Aragon.C’est est un des textes fondateurs du surréalisme. Publié pour la première fois en octobre 1924 dans le numéro 2 de la revue Commerce que dirigeaient Paul Valéry, Léon-Paul Fargue et Valéry Larbaud.

Chaloux dit: à

la vieille braguette de Delaporte crie famine. Le pauvre homme, le pauvre crétin.

(Je trouve ce texte d’Aragon nullissime et sans intérêt, bien dans l’envergure réelle du personnage).

Chaloux dit: à

de nota dit: 25 septembre 2019 à 15 h 48 min

On lit dans la presse que Pivot « assume ».

Un jour, un ministre de l’intérieur, un premier ministre, un président de la république « assumeront » les massacres de rue. Ah? Ils les « assument » déjà… A terme, le plus court chemin vers l’échafaud. Que disent les intellectuels? Les jurés Goncourt et autres, ceux qui s’imaginent que leur jugement peut avoir une importance quelconque? Rien? Le plus court chemin vers l’oubli.

Marie Sasseur dit: à

Je trouve ce texte d’Aragon magnifique.
Ceux qui sont conduits par leur bicyclette des des sens a l’insu de leur plein gré , ne peuvent que pédaler dans la choucroute, et l’insignifiance…

Chaloux dit: à

Ceux qui n’ont de lecture que ce qui se produit au jour le jour, qui s’éjouissent jusqu’à la démence sénile dans le romanticule verbeux ne peuvent évidemment pas voir ce que cette page d’Aragon a de quelconque et de controuvé. C’est évident.
Mais les génuflexions devant une nullité (et une pourriture, il est les deux) comme Aragon m’amusent toujours. Continuez, continuez… On ne s’en lasse jamais.

Marie Sasseur dit: à

L’nsulte crasse, bête et méchante, c’est chaloux debout.

Bloom dit: à

பிரைம் டைம்

vanakkam JJJ, je ne savais pas que vous écriviez le tamoul que j’ai renoncé à apprendre dans sa variante pondichérienne tant elle m’est apparue d’une absolue laideur musicale. Eussé-je été à Chennai ou dans la péninsule de Jaffna, il en eût probablement été autrement, mais sur cette partie de la côte de Coromandel, c’est « illai » sur toute la ligne.

renato dit: à

On ouvre le journal et on lit : « Vendue à 15 ans par sa mère comme objet sexuel »*. Que dire ?

*Demi Moore, Inside out

Pablo75 dit: à

Il est comique Delaporte parlant des Journaux de Green et de Matzneff et disant ici le contraire de ce qu’il en pense pour dissimuler qu’il est comme eux un croyant-pratiquant-obsédé-sexuel. Il fait sa vierge effarouchée ici mais on aimerait connaître l’histoire secrète de sa vie sexuelle trouble de célibataire endurci.

Pour comprendre Delaporte il faut savoir que ses textes disent le contraire exact de ce qu’il pense.

Chaloux dit: à

Marie Sasseur dit: 26 septembre 2019 à 8 h 20 min
L’nsulte crasse, bête et méchante, c’est chaloux debout.

La vieille correctrice lyophilisée n’est évidemment ni crasse, ni bête, ni surtout méchante. Nous le savons tous, depuis des lustres qu’elle étale ici sa salive puante.

Marie Sasseur dit: à

chaloupe, chacun peut effectivement de vos contributions sur ce blog. Et sur votre blog immonde. S’il existe encore. Ayez un peu du courage du fondement, petit huissier merdeux, pour en donner le lien.

Pablo75 dit: à

Je trouve ce texte d’Aragon nullissime…
Chaloux dit: 26 septembre 2019 à 7 h 51 min

En effet, il l’est. Et il contient quelques pépites à mettre dans une Anthologie mondiale du ridicule littéraire:

– assis dans quelque coin de l’univers, près d’un café fumant et noir
– ce pont qu’ils ont nommé le ciel
– Ce moment que […] d’immenses lézardes se font jour dans le palais du monde
– je ne suis plus la bicyclette de mes sens
– je saisis en moi l’occasionnel, je saisis tout à coup comment je me dépasse : l’occasionnel c’est moi
– C’est à ce point sans doute qu’il y aurait de la grandeur à mourir, c’est à ce point sans doute qu’ils se ruent, ceux qui partent un jour avec un regard clair.

Un Aragon pompeux, verbeux, ratant ses métaphores, pétant plus haut que son cul…

Marie Sasseur dit: à

Et avec l’espingouin débordé du cerveau, vous formez un couple extra. On ne sait pas qui suce l’autre, mais c’est grandiose.

Chaloux dit: à

Dans le Journal de Green on aurait tendance à passer rapidement sur les scènes de sexe. Ce n’est pas ce déshabillage-là qui est intéressant même si les critiques littéraires appuient fortement sur ce point, plutôt par incompétence à mon avis, et manque de culture et de lectures, comme l’a prouvé Lançon à propos des moeurs de Martin-du-Gard sur lesquelles il avait encore des doutes avant d’ouvrir ce livre. Cet homme doit vivre dans un désert où on ne le suivrait pas volontiers. A une époque où le graveleux est sur-prisé, où le robinet à porno est continuellement grand ouvert, les petites séances de Green paraissent un peu piteuses et désuètes. Il n’y a que des gens qui n’ont jamais rien vécu ni rien lu, des puceaux sexagénaires comme Delaporte ou ce pauvre Candide (qui doit être un autre avatar de Blabla) pour s’en émouvoir, – et se br… abondamment ensuite, la seule chose qu’ils sachent faire, quoique sans grand résultat.

Chaloux dit: à

Ne t’inquiète pas, ma vieille qui bat le beurre, mon blog réapparaitra avant la célébration de ton centenaire, c’est à dire tout bientôt.

Pablo75 dit: à

Je trouve ce texte d’Aragon magnifique.
Marie Sasseur dit: 26 septembre 2019 à 8 h 06 min

Cela ne m’étonne pas, cela confirme ses goûts littéraires de chiotte (je n’ai JAMAIS lu un jugement littéraire intéressant de cette paysanne déguisée en intello de bled paumé).

Quand notre Grosse Andouille lit: « je ne suis plus la bicyclette de mes sens », elle tombe en extase.

Chaloux dit: à

Oui, Pablo, Aragon c’est vraiment de la merbe, mais que veux-tu, Gamillard a dans ses caves des tonnes de papier aragoné dont il ne parvient pas à se défaire. Il faut qu’Aragon reste grand le temps de les écouler. Ensuite, on pourra en parler sérieusement, le sujet n’aura plus aucune importance.

Pablo75 dit: à

Marie Sasseur dit: 26 septembre 2019 à 8 h 44 min

La Pouffiasse du Blog veut des baffes. Encore une obsédée sexuelle qui rêve de fessées publiques.

Chaloux dit: à

La vieille Sasseur, sachant sucer sans son chien, aimerait s’y remettre.

Un volontaire?

Hurkhurkhurk!

Pablo75 dit: à

Mais brave garçon, à propos de Martin-du-Gard, Lançon n’avait que des doutes, ce qui prouve qu’il n’avait lu ni la correspondance dudit avec Gide ni Le diable à la NRF de José Cabanis.
Chaloux dit: 25 septembre 2019 à 20 h 34 min

Il n’a pas lu non plus le Journal de Cocteau, ni celui de Jacques Brenner (ceux de Green, Matzneff, Galey et Morand, entre autres, doivent probablement en parler aussi). C’est très étonnant qu’un critique littéraire ignore cela.

Pablo75 dit: à

ce texte est extrait de « Une vague de rêves » du jeune Aragon. C’est est un des textes fondateurs du surréalisme.
Paul Edel dit: 26 septembre 2019 à 6 h 12 min

On comprend pourquoi le surréalisme n’a jamais dépassé le stade de blague littéraire…

Chaloux dit: à

Voici le texte.
Si on « se doute » c’est qu’on ignore qu’il existe des preuves ou du moins des témoignages. Sinon, on sait. En effet très curieux :

« On se doutait bien que Roger Martin du Gard, le respectable auteur des Thibault, avait franchi le Rubicon. Le voilà surpris par Robert de Saint-Jean, le compagnon de Green, «au bain, suçant un monsieur assez âgé, spectacle dantesque. […] Il est nouvellement initié aux joies de la pédérastie et son zèle ne semble connaître aucune limite». Gide lui parle «de sa maison de Bellême qui lui a coûté des sommes considérables, et où il comptait écrire tous les tomes des Thibault. Une colline gênait la vue d’une des fenêtres. Il la fait disparaître. Coût : un million. Puis il se fatigue de son livre, de Bellême, et au bout de dix ans vient à Paris où ce pauvre gros homme se met à suivre les garçons après avoir vécu d’une façon irréprochable pendant tant d’années.»

Marie Sasseur dit: à

L’ordinaire de leur journée, l’huissier vereux , planqué derrière 4 écrans, pour insulter, diffamer salement et sa germaine astrologue, pucière compulsive, salivent devant un journal porno. Les chiens !

Chaloux dit: à

Pauvre vieille chose lyophilisée. Pauvre vieux critique abruti. Vous devriez vous marier tous les deux!

Pablo75 dit: à

La vieille Sasseur, sachant sucer sans son chien, aimerait s’y remettre. Un volontaire?
Chaloux dit: 26 septembre 2019 à 9 h 04 min

Mais qui pourrait bander en voyant sa tête de « vieille correctrice lyophilisée »? Qui pourrait désirer être sali par « sa salive puante »? « Contempler » une telle épave nue doit être une expérience semblable à celle de Rancé voyant la tête coupée de sa sa maîtresse morte.

Marie Sasseur dit: à

L’huissier véreux, ses tropismes sous la ceinture. Un homo qui s’ignore.

Phil dit: à

et Green parut

« ….on comprend bien que chez Green le plaisir de l’annulingus l’emporte sur la passion du Christ. Ce qui devrait enchanter les amateurs de littérature érotique et dévaster les grenouilles de bénitier – bien qu’il puisse s’agir des mêmes. »

Frédéric Martel – France culture

« on comprend bien » que le sida mental a gagné les « esprits » producteurs de France culture, trente ans après sa découverte par Pauwels.
Lançon, victime malgré lui, donne une critique hors des égouts où baigne cet avorton francecultureux pour auditeurs lobotomisés.

christiane dit: à

D. dit: 25 septembre 2019 à 18 h 35 min
D. donc (et pas Delaporte), ce dernier commentaire prouve que vous n’avez pas ouvert les liens du billet de Passou (Vous auriez vu et peut-être lu les 30 premières pages offertes par l’éditeur, ce qui est aussi le cas du 3e roman chroniqué dans ce billet) et que vous avez mal lu mon commentaire.
Je « ne juge » pas un livre sans l’avoir lu (ce terme est d’ailleurs inapproprié en ce qui me concerne) mais je m’autorise à donner mes impressions sur le début du roman quand un lien permet de le lire.
Quant à votre remarque « moins de 10 lignes », personne ne vous oblige à lire mes commentaires quant aux vôtres s’ils sont courts (et habituellement négatifs et agressifs), leur nombre, (car vous êtes bavard) dépasse en contenu filé les « moins de 10 lignes » requises par votre impatience.
Donc ce n’était pas de Delaporte (qui aime aussi, ô combien, les commentaires de plus de 10 lignes !) J’ai écrit et je redis volontiers que je trouve lassantes et incongrues ses citations des évangiles et divers compte-rendus des messes dominicales auxquelles il assiste. Toutefois, il y a pire dans ces fils de commentaires…
Donc que faire de ces extraits de romans offerts par les éditeurs ? Je trouve qu’ils donnent le ton d’un livre et je préfère les lire plutôt que les quatrièmes de couverture. Une alternative : de bonnes critiques littéraires, des pages choisies et citées pour leur qualité – ou l’inverse.
Nous ne lirons jamais tous les livres présentés en cette « rentrée littéraire » mais parfois notre attention est retenue grâce à ces présentations. Un nouveau livre, alors, vient se glisser dans notre cheminement de lectures personnel.
De plus, si nous ne réagissons pas aux billets de Passou (contenu et liens), être ici devient occuper les lieux en les squattant…

Bon, 40 lignes. Vous voyez, j’ai réduit pour vous faire plaisir…

Marie Sasseur dit: à

Ça va fort didon.
Green béatifié ? Comme Saint Therese, celle qui rit?
Jésus a intérêt à serrer les fesses.
M’en vais finalement reprendre ce petit livre de Nothomb. Je ne sais pas si elle a vu ces hardeurs de backrooms obscures faire leur cinoche sur le chemin du Golgotha 😉

D. dit: à

Bon, la situation à Rouen est en réalité très grave, dans le sens où des hydrocarbures retombent dans de nombreux endroits en condensats huileux qui se déposent partout.
Sans doute il faut évacuer les populations habitant ces zones. Si les surfaces touchées s’avêraient être considérables (peu d’information à cette heure), nous pourrions avoir devant nous l’une des plus graves crises que la France ait connue depuis plusieurs decennies. Avec notamment des impacts agricoles à moyen terme.
Sous toutes réserves, il ne s’agit ni de s’alarmer inutilement ni de minimiser.

D. dit: à

Bon, la situation à Rouen est en réalité très grave, dans le sens où des hydrocarbures retombent dans de nombreux endroits en condensats huileux qui se déposent partout.
Sans doute il faut évacuer les populations habitant ces zones. Si les surfaces touchées s’avêraient être considérables (peu d’information à cette heure), nous pourrions avoir devant nous l’une des plus graves crises que la France ait connue depuis plusieurs decennies. Avec notamment des impacts agricoles à moyen terme.
Sous toutes réserves, il ne s’agit ni de s’alarmer inutilement ni de minimiser.

D. dit: à

Le vent vient du sud-ouest, poussant les fumées exactement en direction de Beaubec.
Heureusement ce petit paradis est situé trop loin 70 km à vol d’oiseau pour être touché par les retombées de condensats.
Ouf !

Paul Edel dit: à

Pourquoi s’écharper, s’insulter et se maudire à propos d’Aragon ou de Julien Green ? Les arguments rares, l’insulte abonde.la subjectivité règne en critique littéraire Toute lecture est bonne à partir du moment où elle s’efforce sincèrement de lire avec intelligence,arguments,et compétence. On sait bien que des journalistes – critiques- littéraires se trompent chaque jour lors de la sortie d’un ouvrage, mais leurs erreurs forment du sens. Prenons l’exemple de l’article d’Isabelle Spaak ce matin dans « le figaro littéraire ». Spaak écrit à propos du roman de Karine Tuil « les choses humaines »(Gallimard) .
L’auteur de l’article présente les personnages du roman ,les Farel : un journaliste politique français en vue (il est forcément vaniteux, menteur, egocentrique, impétueux etc..)ne jeune femme féministe engage qui a fait un stage à la Maison blanche « la mêe année que Monica Lewinski », et dans la même famille Farel ,un jeune champion de natation étudiant à Stanford, etc.. Le roman nous ouvre donc les coulisses du monde médiatico- politique français actuel. Mais il nous offre davantage : une accusation de viol occupe la seconde partie du roman(et l’auteur ne cache pas qu’elle s’est inspirée du cas d’Emily Doe de janvier 2015) et montre comment la justic tente de règler le problème devenu si délicat du consentement sexuel. Le livre tombe donc au croisement de tout ce qu’on lit dans les journaux et e qu’on voit à la tv. ces jours ci.. Et comme si on avait pas compris, l’auteure de l’article, insiste sur  » l’actualité post metoo » et bien sur l’affaire Epstein. De ce roman. Spaak- avec beaucoup de prudence n’affirme jamais si le roman est bon, moyn ou mauvais. bien ou mal écrit, mais insiste sur le l’auteur s’est documentée. Elle » s’est familiarisée avec cette quête en cours des mois passés dans les salles de tribunal, où les « récits d’existences saccagées » posent toujours la sempiternelle question du « comment bascule-t-on ? »’
Elle met en évidence le travail sociologique sérieux de Karin Tuil. Ici, l’institution littéraire, à travers cet article, adopte les normes de la morale dominante dans notre société actuelle.
Dans ce roman les femmes sont d’abord victimes, les hommes des prédateurs, surtout s’ils exercent une fonction politique. Le compassionnel » » des vies gâchées » est omniprésent La victimisation » qui traverse la société traverse le livre. .
Bref dans ce roman on retrouve le discours ambiant dominant.
Un critique peut-il juger une œuvre ? On ne voit pas pourquoi il ne le pourrait pas. Mais alors le critique se définit en miroir autant qu’il juge l’œuvre. Quand un critique écarte tout jugement littéraire, c’est un aveu sur son mode de fonctionnement :l’intérêt « littéraire » n’est pas une priorité .
Tout est en définitive une question subjective. Chaque lecteur a sa religion,ses normes politiqus, littéraires.la passion littéraire,religieuse, politique peut nous métamorphoser en fanatique. Méfions nous quandmeme. essayons de porter sur un texte un regard un peu distant qui soit débarrassé d’ obsessions personnelles qui en déforment le sens. Balzac, enthousiasmé par « la chartreuse de parme » de Stendhal l’écrit dans un article devenu célèbre. Problème!Car en voulant corriger ce qu’il jugeait des défauts du roman prouvait par là qu’il n’avait rien compris au système narratif stendhalien. Au fond il rêvait d’une « chartreuse de Parme » devenu un vrai roman balzacien.

Clopine dit: à

D., vous rigolez ou quoi ? Ce matin, coup de téléphone de J. (un type insupportable et égocentrique puisqu’ami de Clopine, évidemment, et ayant en plus occupé le poste de principal d’un des plus prestigieux lycée de la région rouennaise, agrégé d’histoire, bref, un illuminé), qui nous demande de prélever vite fait de l’eau de pluie. En plein pays de Bray, ce matin, l’eau de pluie était noire…

J’ai prélevé un verre, prévenu les potes d’en faire de même, dans les différents endroits que nous habitons, des fois que quelqu’un s’intéresse un jour à la propagation des fumées des sites Seveso qui prennent feu à Rouen…

J’ai aussi interrogé, inquiète, les amis que j’ai là-bas : irritation de la gorge et des yeux. Ce peut être la conséquence « banale » de n’importe quel incendie…

Et puis la Préfecture a dit qu’il n’y avait pas de danger. Alors, si la Préfecture dit ça, me voici aussi soulagée qu’en 1986, quand nous avons appris qu’heureusement, les nuages radioactifs s’arrêtaient aux frontières de la France…
Bref, je trouve votre ironie particulièrement mal placée, D.

Dubruel dit: à

Pas lu Galey ni Morand, regrettable, évité Brenner, plutôt malin.
Lançon avec son ‘on se doutait bien que’ patauge pour frapper les trois coups du ‘croustillant’ qui arrive. Plus moyen de se faire faire un câlin dans le bain sans que les journalistes s’en mêlent. Il s’en tire mieux que Martel vautré sur Green. La leçon Mazarine à diffuser par ‘Le Monde’, Trierweiler bon pour la presse caniveau mal assimilée.

Dubruel dit: à

Quand un critique écarte tout jugement littéraire, c’est un aveu sur son mode de fonctionnement :l’intérêt « littéraire » n’est pas une priorité .

P.Edel pour que ça arrive jusqu’à nous, lecteurs le goulet doit être passé. Il paraît mal calibré, fumisteries.

Paul Edel dit: à

Mort de Chirac

Helmut..... dit: à

CHIRAC MORT…
Next ?…..

Phil dit: à

Toute lecture est bonne à partir du moment où elle s’efforce sincèrement de lire avec intelligence,arguments,et compétence.

Dear Pauledel, la lecture de Martel pour le compte de France Culture sue l’anti-catholicisme des ignorants. Irrespirable de lire ce crétin qui n’a jamais ouvert la bible, ni aucun Saint augustin ou paul, que les Green Gide, Mauriac et Maritain ont passé leur vie à relire. France cul de basse fosse, narines dans la boue LGhébétée.

Paul Edel dit: à

Phil ne me dites pas que vous découvrez ça.

Phil dit: à

je n’imaginais pas découvrir, dear Paul Edel, que la page oueb de France Culture puisse ouvrir aussi large ses bras volontiers impies mais cultivés à de telles médiocrités.

renato dit: à

« Actually the Mafia bosses I had occasion to meet were much smarter than Trump. »
Mia Farrow

Janssen J-J dit: à

86 ans ? Tous comptes faits, c’est un bel âge pour partir en fumée… à Rouen. N’oublierai jamais le mal qu’il a pu faire au pays, et aux poêles Téflon.
Je propose que D. nous remplace Castaner ou le préfet de la seine maritime, et qu’on n’en parle plus.
Je dis ça, j’ai rien dit, chichi. Et que pendant ce temps la maison brûle, on regarde ailleurs et on se bouche le nez près de certaines baignoires dégorgées.

D. dit: à

Rhaaaah mince, Clopine. Je suis désolé pour ces hydrocarbures qui retombent jusque chez vous, à 70 km de l’usine en feu.
Notez qu’il n’y a pas de victimes, que l’incendie est contenu et que Jacques Chirac est mort.

D. dit: à

Jacques Chirac fut un grand homme même s’il commit quelques erreurs.
Que restera-t-il de Macron : rien ou très peu, alors que chacun a en tête les grandes actions de Chirac ; brillant jeune député de Correze, gaulliste, premier ministre s’opposant avec justesse à Giscard, l’homme qui fonda le RPR, l’homme qui s’opposa à Bush junior.

Clopine dit: à

D., un jour, un jour lointain ou proche mais un jour tout de même, il faudra s’habituer à étendre le champ de signification du mot « victime ». Parce que, certes, il n’y a pas de victimes HUMAINES décomptées. Mais d’après vous, que se passe-t-il au sol, quand une pluie noire et huileuse vient s’abattre sur une prairie ?

D. dit: à

Je suis d’accord avec vous, Clopine.
Si l’entreprise a pollué par sa faute elle devra dédommager.

Ed dit: à

« Les 100 meilleurs livres du XXIème siècle tous genres confondus selon la réfaction du « Guardian ». »

Deux Francais…D’après le Guardian, ce même journal qui décrète que Paris est la ville la plus sale d’Europe. Acharnement quand tu nous tiens.

Pablo75 dit: à

Paul Badura-Skoda est mort hier, à presque 92 ans. Immense musicien, élève d’Edwin Fischer, et musicologue, il jouait en plus du piano, du clavecin, du pianoforte et même de l’accordéon.

L’un de ses derniers concerts, cette année:

Paul Badura-Skoda plays Schubert, Schumann, and Mozart Franz Schubert: Four Impromptus D 899, op. 90 Robert Schumann: Kinderszenen, op. 15 Wolfgang Amadeus Mozart: Piano Sonata c-minor, KV 457
https://www.youtube.com/watch?v=rduDr4xwCFI

Pablo75 dit: à

le Guardian, ce même journal qui décrète que Paris est la ville la plus sale d’Europe.
Ed dit: 26 septembre 2019 à 15 h 51 min

Le problème c’est que les Anglais débarquent à la Gare du Nord, dont le quartier est très sale et bordélique. Quand on arrive du très propre et très civilisé Londres et on sort de la Gare du Nord, on a l’impression d’arriver dans une ville du Tiers Monde.

D. dit: à

Oui Ed, Paris est assez probablement la capitale la plus sale du monde. Quabd je vais chez mon coiffeur je passe devant des HLM sur le trottoir desquels se trouvent systèmatiquement des immondices de toutes sortes : urine de chien séchée tous les 50 cm, jamais lavée, crottes, encombrants de toutes sortes déposés n’importe quand et sans s’inscrire pour leur retrait, plus grave, des déchets alimentaires attirant les rats : boîtes de pizzas pas terminées, sacs de fast-food éventrés. Et vomi, assez souvent.
Je n’y ai jamais vu le moindre balayeur ni la moindre autolaveuse en action.
C’ewt tellement immonde que je préfère contourner le pâté de maisons quitte à marcher 1/4 d’heure de plus.
Du temps de Chirac, la propreté à Paris ce n’était pas du vent.

D. dit: à

Oh merde, Badura-Skoda maintenant.
Un très grand, que j’aimais beaucoup.

Ed dit: à

« la capitale la plus sale du monde »

Et comme dédé a pas mal baroudé, on peut le croire sur parole 😀
Genre New Delhi, c’est NI-CKEL

Pablo, c’est tout à fait cela. La première chose qu’un Londonien voit en arrivant en France, c’est la gare du Nord. Même les Franciliens en ont honte. Quant aux autres, ils ont le privilège de traverser le 9.3…
Ceci étant dit, il y a des villes bien plus crades en Europe. Brême et Berlin, prises dans leur ensemble, sont sans doute du même niveau. Même chose pour Naples et Venise…Mais non, les rosbifs vont quand même prendre Paris. C’est cela que je dénonce

Delaporte dit: à

Paul Edel dit: 26 septembre 2019 à 6 h 12 min

Bravo Popaul. Rien de ce qui est surréaliste ne vous est étranger. Et comme vous avez raison. Moi, j’aime beaucoup Aragon, je suis comme vous. Notamment sa période surréaliste, mais pas que. Actuellement, je lis du Aragon dernière période, et cela me met en joie. Je ne boude pas mon plaisir, au moins. Je ne suis pas un rabat-joie comme Chaloux, dont le discernement humain s’estompe. Qui devient gâteux. Aragon, c’est un repère fabuleux pour le XXe siècle. Ne pas aimer Aragon, c’est ne pas aimer la littérature, ni la vie. Chrirac est mort : un escroc impitoyable, un tonton flingueur, une gouape qui aurait dû finir en prison ! Incroyable, tous ces hommages. Le mien est tout tracé !

Janssen J-J dit: à

(dlp) / Chirac est mort : un escroc impitoyable, un tonton flingueur, une gouape qui aurait dû finir en prison

(D.) / Jacques Chirac fut un grand homme même s’il commit quelques erreurs. Chacun a en tête les grandes actions de Chirac ; brillant jeune député de Correze, gaulliste, premier ministre s’opposant avec justesse à Giscard, l’homme qui fonda le RPR, l’homme qui s’opposa à Bush junior.
__________
Les deux faces du Janus bifrons dans le même chrétien, quoi.

D. dit: à

Je suis allé bien plus loin que toi, Ed. Et surtout bien avant. Quand tu étais une petite chiarde à couches sales. Beurk.

Pablo75 dit: à

Il y a plus de 25 ans, j’étais un jour vers 13 h au marché de l’Avenue de la Porte Brunet, quand 3 ou 4 voitures noires ont débarqué, et on a vu descendre d’elles une douzaine de types en noir, comme dans les films, au milieu desquels Chirac, qui s’est mis à saluer tous les vendeurs et tous les gens qui restaient sur le marché, sans oublier de rentrer chez le pharmacien et le boulanger du coin. Ça a duré 4-5 min. Et ils sont repartis aussi vite qu’ils étaient arrivés. C’était quelques jours avant je ne sais plus quelle élection.

Janssen J-J dit: à

(touite) Il ne fallait pas moins qu’un expert en la matière (Frédéric Martel auteur de « Sodoma ») pour critiquer le millier de pages du « Journal intégral » de Julien Green. Résultat : du cul, du cul, du cul !

De mieux en mieux, passoul… au moins, la rdl aura fait son boulot d’alerte après lançon et martel. Bien suffisant pour ce non-événement.

NB/ Sait-on au just c’que pensait jujugrine de l’action politique du très catholique chichi, à défaut de son Q ? (faudra sans doute attendre le 4e tome).

P. comme Paris dit: à

Y’a pas à dire, pour flatter la croupe de vaches,
c’était le meilleur.
Comme écolo, impec,
poubelle verte, camion vert et la voirie en vert ainsi que des immeubles en verre.
Les « Marie Curie » étaient aussi tendancieusement vert.

Lavande dit: à

C’était sous la présidence de Chirac :
La loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » du 11 février 2005 (loi no 2005-102, JO no 36 du 12 février 2005 page 2353), dite loi handicap, est une loi française qui a été promulguée sous le gouvernement Raffarin.
La loi de février 2005 est le principal texte sur les droits des personnes en situation de handicap, depuis la loi de 1975. Les toutes premières lignes de la loi rappellent les droits fondamentaux des personnes handicapées et donnent une définition du handicap :

« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

Elle articule l’objectif d’accès au droit commun avec le droit à la compensation afin de favoriser l’accès à l’autonomie des personnes en situation de handicap.

La loi apporte de nombreuses avancées sur les domaines suivants :
• Accueil des personnes handicapées
• Le droit à compensation
• Les ressources
• La scolarité
• L’emploi
• L’accessibilité
• Citoyenneté et participation à la vie sociale

closer dit: à

Désolé Ed, mais la description de la saleté de Paris par D est assez juste! Trouver pire dans des pays de niveau de développement comparable doit être difficile.

Janssen J-J dit: à

Puisqu’on va sans doute assister à un déluge d’éloges ad nauseam, rendons au moins hommage à ce que la sociologie « critique » peut produire de meilleur au sujet des turpitudes de nos élites corrompues qui s’en tireront toujours « haut la main » au lavoir de la blanchisserie républicaine.
https://journals.openedition.org/champpenal/8388

renato dit: à

«…la saleté de Paris… »

J’avais lu un papier à propos de la saleté de Rome ; puisque dans mes habituels parcours romains je n’ai pas vu de poubelles débordant de déchets, etc., je n’ai parlé avec un collègue qui m’a invité à un tour touristique hors de mes parcours : spectacle désolant. Bon, c’est vrai que les gens manquent d’éducation, il m’est arrivé de voir quelqu’un jeter une canette parterre juste à côté d’une poubelle ? comme disait Tzara : « L’homme est sale et tue les animaux ».

Janssen J-J dit: à

« au temps de Saint-Louis, les rues de Lutèce sont étroites et sombres. Elles sont sales, ce qui provoque beaucoup de maladies. Les incendies sont fréquents parce que les maisons sont construites en bois » (au cours d’histoire en CM1, années 1960 environ ; résumé en jaune, à réciter par cœur au maître).
Aimerais bien retrouver l’édition, si ça parle encore aux internautes scolarisés de cette époque. Merci d’avance.

renato dit: à

On peut paraphraser Husserl : La salée est la forme inaliénable des réalités individuelles.

vani dit: à

Ah Paris !
Quand on pense que 24 millions d’individus ont pris une chambre d’hôtel en 2018 à Paris pour visiter des poubelles et des crottes de chiens.
Sont fous ces étrangers !
Alors que le Français lui sait reconnaître les horreurs de son pays, le plus invivable du monde assurément.

renato dit: à

La salée > salTé

et alii dit: à

Eugène-René Poubelle, né à Caen en Normandie le 15 avril 1831 et mort à Paris le 15 juillet 1907, est un juriste, administrateur et diplomate français. Il a donné son nom aux poubelles à travers les décisions qu’il a prises à partir de 1883 en tant que préfet de la Seine, afin d’améliorer l’hygiène de la ville de Paris.

et alii dit: à

wiki dit sur le fameux Poubelle
Eugène Poubelle est également l’instigateur de la mise en route du tout-à-l’égout, concept qui, à la suite de la dernière résurgence du choléra en 1892, gagne la faveur du public. Cela lui permet, en 1894, de faire passer un arrêté imposant aux propriétaires de raccorder leurs immeubles au réseau d’égout et de payer les frais d’exploitation afférents à la collecte de leurs eaux usées.

Contre l’avis des commissions médicales, il signe l’arrêté préfectoral qui autorise les femmes à s’inscrire au concours de l’internat. Daté du 31 juillet 1885, cet arrêté met fin à l’interdiction des femmes d’exercer la médecine et la chirurgie en France3.

En 1896, il est nommé ambassadeur au Vatican et conféré comte romain en 18984.

et alii dit: à

En 1750, Rousseau quitte la Capitale en la saluant par un «Adieu, ville de boue !». Il est vrai que Paris était connu depuis longtemps sous ce vocable puisque Lutèce [viendrait] du latin lutum qui signifie boue

Delaporte dit: à

PaulEdel nous parlait vaillamment du Figaro littéraire, pour cet article, là, sur le roman d’une romancière, son 9e. Pourquoi pas. Ah, le Figaro littéraire ! L’article de Neuhoff, qui a fait un effort. Pour une fois son poulet est très bien. Il dit ce qu’il en a pensé, il cite des références, Modiano… C’est incroyable. C’est vraiment l’article de l’année qu’il ne fallait pas rater. Maintenant il peut se rendormir pour les douze prochains mois !!! Vous avez vu ça, Popaul ?

Paul Edel dit: à

Un soir, sur je ne sais plus quelle chaine, je vois apparaitre à la télévision un président François Hollande dans une salle bondée, il est toujours aussi débonnaire, dans son costume bleu serré de chef de rang, et il vient salure avec déférence un grand type assis l’air absent :c’est Jacques Chirac dont on fête ,je crois, les 81 ans . L‘ancien président des français est devenu un colosse fragile, guidé, soutenu par une main charitable ; c’est une copie fantomatique du grand agité que le peuple a aimé , élu. Quel étrange double ou quel hologramme truqué avons-nous là ? Devant nous, un homme pensif devant les caméras qui le cernent, il a une clarté d’indulgence dans le visage . Plus d’éclair vif dans le regard, il sourit mal,dans le flou, il n’est pas crispé du tout, pas tendu, pas inquiet ,il est ailleurs, c’est un passager transparent dans le pâle hiver de sa maladie .

Delaporte dit: à

Après le Monde, l’autre jour, le Figaro littéraire nous pond un article sur le prix Nobel. Il donne ses pronostics. Il revient sur l’horrible scandale, sur le fumeux prix à Bob Dylan… Quelle galère ! Cet année, il y a du boulot : il y aura DEUX prix Nobel, eh oui ! Incroyable !!!

et alii dit: à

boule de suif
Le philosophe François Dagognet est un explorateur de territoires délaissés. Morphologue, matériologue, désormais « abjectologue », il écrit pour réhabiliter ces « êtres » (ces «
moins-êtres », dit-il) que la culture a relégués dans l’indignité
: la paille, la boue, les loques, la graisse, le fermenté, le
pourri, le décomposé, le pulvérisé, le ruiné… Dans sa réhabilitation du détritus, il rencontre d’ailleurs souvent les plasticiens du XXe siècle, notamment Kurt Schwitters (auquel la Rétrospective Dada du Centre Georges-Pompidou, fin 2005, fit
une place de choix), Christian Boltanski, Gérard Titus-Carmel
ou Jean Dubuffet… Il est vrai qu’il y a peu de littérature du lipidique, sauf peut-être Boule de Suif de Maupassant !
Jean Dubuffet, par exemple, affectionnait tout particulièrement le papier journal, un matériau qui a « ses quartiers de
noblesse dans le haut lignage du Commun, il est Baron du Méprisé », mais aussi les détritus (légumes ramassées aux Halles,
feuilles mortes, balayures…) qu’il s’employait à concasser, les
transformant en une sorte de mélasse qu’il étalait ensuite sur
une planche. Persuadé que l’éviction du sale et de l’impur «
ouvre le chemin à d’autres éliminations » qui déchireraient
encore l’humanité, l’art de Dubuffet, comme celui de Dagognet, est une « entreprise de réhabilitation des valeurs décriées. »
Parmi ces valeurs évincées se trouvent les corps gras auxquels Dagognet, devenu « lipidologue », accorde une attention
philosophique toute particulière. C’est ainsi que Des détritus,
des déchets, de l’abject. Une philosophie écologique (Institut
Synthélabo, 1997) consacre un chapitre entier à la complexité
— tant culturelle que chimique — des graisses. Cela commence
avec Platon qui, dans le Gorgias, déjà condamne et blâme « la
flatterie culinaire ». Le cuisinier corrompt l’organisme en
même temps qu’il l’enlaidit. Platon, explique Dagognet, « redoute la stase, l’embonpoint, l’immobilisme qui en résulte et
qui conduit à l’obstruction. » La tradition hippocratique, en
effet, vantait l’athlète et prescrivait la gymnastique. Et Dagognet d’accuser le platonisme qui « anime encore les recom
Le philosophe François Dagognet est un explorateur de territoires délaissés. Morphologue, matériologue, désormais « abjectologue », il écrit pour réhabiliter ces « êtres » (ces «
moins-êtres », dit-il) que la culture a relégués dans l’indignité
: la paille, la boue, les loques, la graisse, le fermenté, le
pourri, le décomposé, le pulvérisé, le ruiné… Dans sa réhabilitation du détritus, il rencontre d’ailleurs souvent les plasticiens du XXe siècle, notamment Kurt Schwitters (auquel la Rétrospective Dada du Centre Georges-Pompidou, fin 2005, fit
une place de choix), Christian Boltanski, Gérard Titus-Carmel
ou Jean Dubuffet… Il est vrai qu’il y a peu de littérature du lipidique, sauf peut-être Boule de Suif de Maupassant !
Jean Dubuffet, par exemple, affectionnait tout particulièrement le papier journal, un matériau qui a « ses quartiers de
noblesse dans le haut lignage du Commun, il est Baron du Méprisé », mais aussi les détritus (légumes ramassées aux Halles,
feuilles mortes, balayures…) qu’il s’employait à concasser, les
transformant en une sorte de mélasse qu’il étalait ensuite sur
une planche. Persuadé que l’éviction du sale et de l’impur «
ouvre le chemin à d’autres éliminations » qui déchireraient
encore l’humanité, l’art de Dubuffet, comme celui de Dagognet, est une « entreprise de réhabilitation des valeurs décriées. »
Parmi ces valeurs évincées se trouvent les corps gras auxquels Dagognet, devenu « lipidologue », accorde une attention
philosophique toute particulière. C’est ainsi que Des détritus,
des déchets, de l’abject. Une philosophie écologique (Institut
Synthélabo, 1997) consacre un chapitre entier à la complexité
— tant culturelle que chimique — des graisses. Cela commence
avec Platon qui, dans le Gorgias, déjà condamne et blâme « la
flatterie culinaire ». Le cuisinier corrompt l’organisme en
même temps qu’il l’enlaidit. Platon, explique Dagognet, « redoute la stase, l’embonpoint, l’immobilisme qui en résulte et
qui conduit à l’obstruction. » La tradition hippocratique, en
effet, vantait l’athlète et prescrivait la gymnastique. Et Dagognet d’accuser le platonisme qui « anime encore les recom1

Delaporte dit: à

Maintenant, c’est le concours, la course : laquelle sera la ville la plus dégueulasse. Il n’y a plus qu’à espérer une grève des poubelles. J’imagine qu’ils ont autre chose à faire que de s’occuper des ordures. Je les comprends, en un certain sens !

et alii dit: à

sur libé
Pour le philosophe Cyrille Harpet, les ordures, que repousse notre société hygiéniste, devraient être gérées de façon bien plus rationnelle. Car ce que l’on jette nous reviendra par l’air, l’eau ou nos assiettes.
Cyrille Harpet : «Avec les déchets, notre réflexe, c’est « débarrassez-moi de ce que je ne veux pas voir et sentir »»

Marie Sasseur dit: à

Edel à 19h42, faut pas vous forcer, dans le genre journaliste qui ressort ses carnets a spirales. FOG, avait déjà enterré Chirac vivant, il y a 12 ans, et l’éthique du journalisme en meme temps.

Marie Sasseur dit: à

@je n’arrive pas à oublier ce moment-là : quel talent, ces deux brigands.

Moi, je n’ai pas les mêmes valeurs.
Entre un décoré de la francisque et un croqueur de pommes, je n’oublie pas non plus

D. dit: à

Jacques Chirac était comme moi un grand amateur de tête de veau.

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